Ingeborg Bachmann, une poésie qui ne se résigne pas
Il y a comme ça des livres qu’on guette, qu’on attend, qu’on espère ou qu’on se désespère de ne pas voir paraître à l’horizon. Oh, n’exagérons rien, on survit et on ne sache pas qu’un inédit qui le soit demeuré ait jamais poussé un lecteur au suicide. Tout de même, quel bonheur de découvrir enfin l’anthologie poétique des années 1942-1967 d’Ingeborg Bachmann (1926-1973) publiée il y a quelques jours sous le titre Toute personne qui tombe a des ailes (588 pages, 13,50 euros, Poésie/Gallimard), un vers chu d’un poème, on s’en doute, dans une exigeante édition bilingue de Françoise Rétif qui présente ses écrits lyriques dans leur continuité.
Quel titre, déjà ! Bien le moins pour couronner une œuvre où l’on a si souvent l’impression qu’un mot y rencontre un autre pour la première fois. Les Français connaissent peu ou mal cette poétesse autrichienne née à Klagenfurt, la même ville que Robert Musil, en Carinthie. Quand on pense qu’elle était en couverture du Spiegel en 1954 (Gedichte aus dem deutschen Ghetto) ! Inclassable, elle l’était assurément bien que ses amis, ses amants, ses amours l’aient été, eux, des Walser, Enzenberger, Böll, Grass, Bernhard, Celan, Frisch…
Qui dit anthologie, dit choix, sélection, exclusion. Ce qui est d’autant plus sensible s’agissant des inédits. La préface insiste à raison sur l’indépendance absolue de Ingeborg Bachmann, tant vis à vis des institutions, des partis que de l’entourage. S’agissant de celui-ci, Françoise Rétif a visiblement à cœur de remettre les pendules à l’heure en s’adressant indirectement aux celaniens français qui ont trop tendance, à son goût, à présenter la poétesse comme ayant été sous l’influence du poète. On sait leurs liens amoureux, leur impossibilité de vivre ensemble, l’affection lointaine, variable mais intense qui les réunit jusqu’à la mort de Paul Celan. Pour autant, insiste-t-elle, Bachmann n’a pas attendu de rencontrer Celan, à Vienne trois ans après la fin de la guerre, pour « mettre en scène dans ses poèmes ses propres obsessions ». On sent bien que le mot même de « muse », qui a souvent été employé pour évoquer leurs rapports, l’embarrasse. A tous égards, l’influence, à travers le dialogue, fut bilatérale. Ils se sont influencés.
Qu’on lise ce recueil dans sa continuité ou par sauts et gambades, on en retire, outre des éblouissements fugaces et de sombres étincelles de beauté, une leçon de vie faite de multiples refus : de la résignation, du conditionnement, de l’embrigadement, du maintien d’une langue allemande souillée pendant douze ans, de la condition faite aux femmes, ce qui n’allait pas de soi dans l’Allemagne de la fin des années 40 quand on frayait dans le Groupe 47. Fille d’un nazi adhérent au parti dès 1932, Ingeborg Bachmann fut de ceux qui s’opposèrent publiquement en 1965 à la prescription des crimes du national-socialisme. De ceux qui refusèrent de considérer le nazisme comme une simple parenthèse au lieu de questionner l’héritage culturel allemand pour voir comment le nazisme avait pu s’y inscrire. Et, dans une parfaite cohérence de son attitude, deux ans après, elle n’hésitait pas à quitter son éditeur Klaus Piper, renoncement qui lui coûtait à maints égards, car celui-ci avait choisi le poète nazi Hans Baumann pour traduire les poèmes d’Anna Akhmatova. C’est d’ailleurs à la mémoire de celle-ci que Bachmann a dédié son poème « En vérité » (lire ci-dessous). Un autre « Vous les mots », dédié à Nelly Sachs, est également reproduit dans le dernier numéro de la revue Europe (No 1036, septembre 2015, 348 pages, 20 euros) qui consacre un beau dossier à cette grande poétesse de langue allemande ainsi qu’un autre à Heinrich Heine.
Autobiographique, oscillant en permanence entre la lumière de l’amour et l’obscurité des ténèbres, tissée de bout en bout d’obsessions, cette œuvre l’est de toute évidence- et comment ne le serait-elle pas, en commençant par ses lieux, de Klagenfurt à Rome en passant par Ischia, Munich, Zurich, Prague. De partout surgit ce qu’elle appelle son « moi sans garantie », expression dont on s’étonne qu’elle n’ait pas connu une plus grande fortune car bien des écrivains pourraient s’y abriter. Encore faut-il préciser que ce moi-là, tout de blessures et de cicatrices, ne s’est pas cantonné qu’à la poésie car il n’est pas un genre littéraire ou paralittéraire auquel elle n’ait pas touché pour le subvertir, au mépris des catégories en place. La préfacière relève que la vraie césure chez Bachmann ne se situe pas dans un improbable passage entre prose et poésie, ni dans ses ruptures amoureuses, mais « dans l’abandon de toute forme rimée de lyrisme ». Au fond elle aura tout le temps fait de la musique. Sa voix intérieure était son instrument. C’est aussi la clef de la vibration unique que ses poèmes font entendre.
N’étant pas germaniste, je me garderais bien de juger la traduction de Françoise Rétif, même si toute édition bilingue incline nécessairement à la critique. J’ignore si Paul Edel a raison sur son blog de lui préférer celles, plus anciennes, de Marie-Simone Rollin. Mais il s’agissait de nouvelles où la bataille entre le son et le sens est moins aigue qu’en poésie. On s’en doute, une telle œuvre poétique, qui n’est pas avare en énigmes, où les und (et) abondent, où les mots clefs tels que Grenze (frontière, confins) ou Grund (fond, abîme, raison, fondement) sont vertigineusement polysémiques, pour ne rien dire de l’intraduisible Grenzen « qui touche à la frontière… ». La traductrice, dont on peut lire également le rendu du fameux poème « Ondine s’en va », considère même que l’usage qui en est fait dans le poème « La Bohème est au bord de la mer » en fait « un véritable manifeste poétique ». On lira sur la page d’accueil de la République des livres, à la rubrique « La version du traducteur », un peu du discours de sa méthode, tout en jugeant sur pièces ci-dessous avec « En vérité » :
Celui à qui un mot n’a jamais fait perdre sa langue,/ et je vous le dis, celui qui ne sait que s’aider soi-même/ et avec les mots –
Il n’y a rien à faire pour l’aider./ par aucun chemin,/ qu’il soit court ou long.
Faire qu’une seule phrase soit tenable,/ la maintenir dans le tintamarre des mots.
Nul n’écrit cette phrase/ qui n’y souscrit »
(Wem es ein Wort nie verschlagen hat./ und ich sage es euch,/ wer bloss sich zu helfen weiss/ und mit den Worten –
dem ist nich zu helfen/ Über den kurzen Weg nicht/ und nicht über den langen.
Einen einzigen Satz haltbar zu machen/ auszuhalten in dem Bimbam von Worten.
Es schreibt diesen Satz keiner,/ der nicht unterschreibt.)
(« Ingeborg Bachmann » photo I.B. Spiegelbild ; « November 1965 tagt abermals die Gruppe 47 im LCB. Den Preis der Gruppe 47 erhielt Peter Bichsel » ; Reinhard Federmann, Milo Dor, Ingeborg Bachmann et Paul Celan 1952, Niendorf)
896 Réponses pour Ingeborg Bachmann, une poésie qui ne se résigne pas
Quand vous dites : » L’Angleterre ne produit plus rien, c’est un pays cliniquement mort » puis-je savoir quels sont les critères que vous avez utilisés pour arriver a ce constat ? (Neither…)
C’est sans doute en effet partir à l’aventure sans une réserve suffisante de biscuits, mais quel sens du rythme ! Ingeborg peut aller se rhabiller. Jugez-en :
L’Angleterre ne produit plus rien : octosyllabe.
C’est un pays cliniquement mort : octosyllabe.
J’aurais ajouté, pour ma part :
Que j’me dis en touchant le port : octosyllabe
Je le sais passe que j’en viens : octosyllabe
Ce qui aurait donné un quatrain à rimes embrassées.
Quand vous dites : » L’Angleterre ne produit plus rien, c’est un pays cliniquement mort » puis-je savoir quels sont les critères que vous avez utilisés pour arriver a ce constat ?
mon larbin est toujours aussi inane..mate un peu la dèçe mon couillon, lassouline fait que rgarder l’bout dses pompes audla c’est indissibe:
A distinguished Oxford contemporary claims Cameron once took part in an outrageous initiation ceremony at a Piers Gaveston event, involving a dead pig. His extraordinary suggestion is that the future PM inserted a private part of his anatomy into the animal’s mouth
le charme discret de l’intestin
calme un peu ta joie ménasse..
– Comprenez-vous la décision du Tribunal de Versailles de vous contraindre à occulter les tags antisémites sur «Dirty Corner»?
Espérons que la police et la justice de Versailles s’activent à identifier les auteurs des tags.
ça m’interlope
c’est pus inarticulabe c’est dla prose radioactive
c’est la journée alzheimer aujourd’hui
voilà pourquoi les conversations sont étiques
Vos compliments me vont droit au périnée
voilà ce qu’il aurait du dire kapor au juge..non mais quel con
les conversations sont étiques
t’es juge et parti ménasse..bref t’es pas quantique mais dla garenne bezon ça se sent
– Comprenez-vous la décision du Tribunal de Versailles de vous contraindre à occulter les tags antisémites sur «Dirty Corner»?
Intéressante problématique qui touche la liberté d’ expression de l’ artiste.
En intégrant les tags antisémites à sa propre sculpture Kapoor se fait, au nom de sa libre expression dans un espace public, le thuriféraire même de ces déclarations antisémites et tombe sous le coup de la loi commune.
Kapoor se fait, au nom de sa libre expression dans un espace public, le thuriféraire même de ces déclarations antisémites et tombe sous le coup de la loi commune.
Je suppose en effet que c’est la position du tribunal de Versailles. Mais qu’est-ce que vous diriez si un tribunal français imposait à un ancien déporté d’Auschwitz d’effacer le tatouage qu’il porte sur le bras, sous le prétexte qu’en le conservant il se fait le complice d’une propagande antisémite ? C’est mon oeuvre, peut dire Anish Kapoor, et quand on tague mon oeuvre, c’est comme si on me taguait, moi. La décision du tribunal de Versailles est minable.
tu keupu bouguereau, c’est intenab
le thuriféraire même
L’ allusion à Duchamp est volontaire et si ce sont les regardeurs qui font le tableau ou la sculpture, alors il y a « compréhension » populaire et donc fautive devant la loi.
Les propos antisémites sont positivés par le geste inaugural de l’ artiste et son idéologie duchampienne finissante et édulcorée.
Autrement dit pour demeurer dans la langue de Marcel Duchamp, thuriféraire même c’ est bien aussi, thuriféraire m’ aime.
likomenas dit: 21 septembre 2015 à 11 h 35 min
« c’est la journée alzheimer aujourd’hui »
… bon sang ! j’avais oublié que c’était la journée….euh…. la journée de …quoi … déjà ?
Daaphnée dit: 21 septembre 2015 à 10 h 34 min
Et si vous nous parliez de votre papa ?
He was a killer.
http://www.theguardian.com/books/2015/sep/17/why-i-gave-up-my-copyright-kirill-medvedev
si quelqu’un pouvait traduire le sens de cet article, çà ferait avancer le shmilblik.
je m’en vais chercher ma voiture au garage, je reviendrais ici quand j’en aurais envie, on m’attend avec un sourire aimable à Lille ce soir suite à un petit mot adorable. Bonne journée mes petits choux.
Zoon dit: 21 septembre 2015 à 11 h 55 min
Je n’ avalise pas la décision du tribunal.
Je constate tout comme vous la décision et je pose des questions.
Seulement je vous fait remarquer en ce qui concerne votre comparaison qu’ il s’ agit d’ un lieu public et que le tatouage est d’ ordre privé.
c’est comme si on me taguait, moi
sans garantie jean marron..t’es le genre a payer jicé d’une bouteille de rosé pour qu’il te tatoue des mots qui atteigne à l’honneur de chaloup rien que pour dire au juge « et si vous saviez ce qu’on m’a écrit sur le périnée! »
Fou d’une rage d’artiste contrarié, le pauvre le malheureux le triste l’indigent Kapoor entreprend une sculpture monumentale à la gloire de la Justice française : « DIRTY TAUBIE ».
…ça va péter…..
si quelqu’un pouvait traduire le sens de cet article, çà ferait avancer le shmilblik
lui il s’est fait tatouer shmilblik pour se motiver et toucher la prime..va va..feignant
« La circonférence » Chantal
Chères Ingeborg et Elfriede
Vous nous cachez la circonférence de vos lèvres d’en bas
Nous vous montrons la longueur de notre queue d’en haut.
Cela montre notre bonne nature
De braves Hans, voilà ce que nous sommes
Des êtres sans malices
Et nos calculs ne sont que des naïvetés d’enfants.
« Ondine s’en va »,
Bachmann, elle n’écrit pas comme rose?
Le post de 10h20 me fait penser à Eva Ionesco.
Et le belvedere, on dirait une prof de pâte à modeler qui veut être sa mère.
Elle ne dit pas « j’attends ! » ?
Son dino se remaquille.
Attendons.
He was a killer
vla qu’zouz smotive pour faire son ingueborgue..c’est trop facile..
Le post de 10h20
on est pas des numéros meeerde
Toute la question est : « Poète aujourd’hui, c’est quoi au juste ? »
Qui peut entendre de la poésie, désormais*, sans rire de cet acte fou, inutile, désespéré ?
*non, ne me ressortez pas Auschwitz et le point néant de l’Histoire : vous allez me rendre antisémite !
Je suis allé à Versailles ce week-end, pour juger sur pièce. Eh bien… ces tags sont très réussis vraiment ! Ce ne sont pas de simples graffitis de chiottes comme on en voit partout et comme je m’en attendais à voir. Non ! on sent que les vandales ont pris leur temps, qu’ils se sont bien appliqués, c’est du travail très propre, je vous assure. Les textes sont recherchés, plutôt bien écrits, et ils portent un vrai message, ce ne sont pas de vulgaires insultes antisémites. Un tag que j’ai pris en photo disait : « juifs tradis et kabbalistes, ce taré vous met en danger ». Est-ce que des antisémites de base écriraient cela ? Je ne crois pas. ce sont des paroles de bon sens, un cri d’alerte, un avertissement aux Juifs que certains membres de leur communauté mettent en danger par leur comportement irrespectueux et irresponsable.
En vérité?
En vérité, je ne suis pas sûr qu’on s’entende sur le sens de ce poème de Bachmann, dédié à Akhmatova.
La voie courte et la voie longue?
und ich sage es euch, elle parle comme dans Saint Jean?
J’ai téléphoné à un khâgneux, ils ne savent pas le prix du silence.
« La voix courte est la vérité souveraine de Dieu, la voix longue est le bavardage trivial du quotidien, le poète n’est ni l’un ni l’autre.
Il doit se battre!
Verschlagen, schlagen! »
Il y en a encore des garçons comme ça, qui deviendront de doctes professeurs.
« Le post de 10h20 me fait penser à Eva Ionesco. »
Le billet de Passou sur cette petite poupée mise en valeur par sa mère a fait de moi un pédophile plein de vigueur.
J’ai ouvert une classe de madrassa où j’enseigne, entouré de bénévoles du clan, une activité passée des siècles sous silence : le bilboquet familial.
j’ai tout pigé de l’article le bougre, mais je t’en ferai pas cadeau, capito ?
nog een snul die vraagt moonlights in the dark.
Quand la prof de pâte à modeler se fend d’une défense-illustration d’irina ionesco, ça vaut son pesant de rouge à lèvre. Allez-y voir, sur le billet Eva.
C’est un autre bakroom,…
Bloom dit: 21 septembre 2015 à 4 h 25 min
77-78, ML.
________
Marrant, Bloom, c’est l’année où je n’ai pas pu être à Chaptal parce que j’étais obligé d’être à Speyer (Spire) en Allemagne en train de faire mon service militaire. Mais je suis revenu l’année d’après pour refaire une khâgne, année où mon père est mort d’un cancer. Nous nous sommes donc un peu croisés sans nous voir… Dommage ! Nous aurions pu fraterniser.
Abou Jissé al Porquerolli….. dit: 21 septembre 2015 à 12 h 24 min
Salâm, yâ Abû Jawâd, et la santé ça va? et la famille ça va? et les enfants ça va? Et à part ça la santé ça va? Al hamduli-llah.
Entre nous, mon frère, vous la prendriez, la Vie aux bois, dans la madrassa?
Widergänger dit: 21 septembre 2015 à 12 h 30 min
Dommage ! Nous aurions pu fraterniser.
On est un peu frustrés.
« Putain, c’était toi?? »
Et puis le latin est une langue de civilisés. (Zon Zon)
_________
Qui ont détruit le second Temple de Jérusalem et emporté la Menora à Rome en guise de trophée, tels des sauvages…
Ben, oui, quoi, Ueda ! Il aurait pu m’en apprendre sur mes origines juives, nous aurions pu en parler ; je serais sorti de ma nuit talismanique plus tôt. Car en ce temps-là, je n’y pensais guère. Et c’était un grand tort.
Widergänger dit: 21 septembre 2015 à 12 h 41 min
je serais sorti de ma nuit talismanique plus tôt. Car en ce temps-là, je n’y pensais guère. Et c’était un grand tort.
En ce temps-là, vous étiez en toge et sandales.
« juifs tradis et kabbalistes, ce taré vous met en danger »
si ya « mes ptits chéris » à la fin lassouline va recevoir un télégramme de la kommandantur..de qui c’est un mystère
Le « jeune schnock » est dans l’ écriture d’ une version de » l’indécidabilité » de l’ œuvre d’ art diagnostiquée naguère par Zoon.
Serait-ce zoon revividus?
« on aime toujours a être du coté du plus fort » qu’il a dit le général de plomb durci..comment que c’est son nom dracul?
Widergänger dit: 21 septembre 2015 à 12 h 39 min
Et puis le latin est une langue de civilisés. (Zon Zon)
_________
Qui ont détruit le second Temple de Jérusalem et emporté la Menora à Rome en guise de trophée, tels des sauvages…
Si on va par là, l’hébreu n’en est pas une non plus, et le français pas davantage. En revanche, je vous concède que la langue de Goethe est une langue de civilisé(s).
Allez-y voir, sur le billet Eva.
..un lien bordel..ça m’interresse
Je recommande à notre Pécuchet/Chaloux de service (bête et méchant comme il se doit, mais Chaloux est-il Charlie ?), la lecture de cet ouvrage :
— Bréviaire de la bêtise, Alain Roger, Gall, 2008.
le français pas davantage
pardon..les anglais tirent les premiers jean marron.. c’est nous les fairplays
« juifs tradis et kabbalistes, ce taré vous met en danger »
Si les inscriptions sont de ce tonneau, ce ne sont même pas des tags antisémites. Elles ne font qu’insulter l’auteur de l’oeuvre. Dans quelle choucroute le tribunal de Versailles pédale-t-il ? Espérons qu’il ne sera pas saisi de l’affaire Boulin.
Pourquoi l’hébreu n’en serait pas une ? Les Juifs n’ont jamais fait de mal à personne. Ils se défendent contre leurs assassins, c’est tout autre chose.
sur le billet Eva.
Le navet va.
Je recommande
a t’lire l’effet dce bouquin est indicibe dracul..
Si les inscriptions sont de ce tonneau
toujours a ramner le sesque sur la tabe ce jean marron..
En ce temps-là, vous étiez en toge et sandales. (Ueda)
__________
Non, pas davantage ! Je n’existais pas, j’étais un fantôme, le fantôme de ma grand-mère.
« Entre nous, mon frère, vous la prendriez, la Vie aux bois, dans la madrassa? »
Quand on débute dans le commerce, mon frère, on prend tout ce qu’on trouve si on veut finir entrepreneur au Carlton….
Une langue de civilisés qui a inventé l’expression « Endlösung », une tache indélébile comme les tatouages sur le bras des déportés d’Auschwitz.
dracul c’est comme dans le sketch des inconnus « nous on tire..bien sur on tire..mais c’est pas pareil »
Voulez-vous savoir ce que je pense de tout ç ?
une tache indélébile comme les tatouages sur le bras des déportés d’Auschwitz
ça part trés bien..m’étonne que t’en aies pas vu la preuve
parle nous dta jeunesse dédé..
La guerre des sexes, c’est quand même pas Jelinek qui l’a inventée ! Il ne s’agit pas de ça, mais du fascisme en Autriche.
Les Juifs n’ont jamais fait de mal à personne. Ils se défendent contre leurs assassins, c’est tout autre chose. (Widergänger)
ça me rappelle un slogan de « la Folle de Chaillot », qui prétendait justifier les fameuses Deux cents familles :
» les Deux cents ne sont pas méchants. Quand on l’attaque, il se défend «
Méfie-toi bouguereau, j’étais tireur d’élite à l’armée…
De la liberté d’ expression de l’ écrivain, entre le public et le privé, Erri Di Luca :
Comme si tous les Juifs roulaient sur l’or…! En voilà un cliché éculé.
tireur d’élite à l’armée…
l’armée française a dla lumière au front et du discernement dédé..je sais qu’elle réfléchit avant de tirer
À mon avis, il n’ont qu’à mettre Erri de Luca en prison, c’est le mieux qu’ils ont à faire pour vraiment saboter le projet TGV Lyon-Turin…
bouguereau dit: 21 septembre 2015 à 13 h 09 min
l’armée française a dla lumière au front et du discernement dédé..je sais qu’elle réfléchit avant de tirer
Calomnie, elle ne connaît que l’opinel.
Ça dépend des circonstances…méfie-toi quand même avec ta grande gueule…
En voilà un cliché éculé
comme tes fonds de culotte..l’important c’est d’y croire dracul ! courage!
Prendre d’assaut une femme comme on prend une forteresse, c’est une image conventionnelle au Moyen-Âge. Mais c’est quand même oublier que le XIIè siècle a inventé l’Amour ! Un type de relation entre homme et femme que le monde entier nous envie, et que reprend Aragon en pleine guerre pour parler de l’idéal du bonheur en France. Ça compte quand même énormément !
De toute façon, comme l’écrit Balzac à juste raison, une femme heureuse ne peut l’être qu’au pied d’un homme… C’est l’évidence même ! Ueda ne me contredira pas sur le « coup » là…
Sondage rapide, en forme de clope désormais interdite
« Es schreibt diesen Satz keiner,/ der nicht unterschreibt. »
(Mme Rétif: Nul n’écrit cette phrase/ qui n’y souscrit)
René Daillie traduit:
« Ne l’écrit, cette phrase, nul
qui ne la signe. »
C’est possible.
Mais là où IB est directe et nette, ça fait ,en français, bête à plume, traducteur en lavallière.
Fin de la clope.
Widergänger dit: 21 septembre 2015 à 13 h 17 min
De toute façon, comme l’écrit Balzac à juste raison, une femme heureuse ne peut l’être qu’au pied d’un homme… C’est l’évidence même ! Ueda ne me contredira pas sur le « coup » là…
Je crois qu’il va rester prudemment dans son coin.
la vocatiion de la poésie est de résistance , pas de résignation; une poésie qui se résigne ce devrait être contradictiore ou un oxymore
Relisons, si vous le voulez bien, mes petits chéris, le début du roman de Chrétien de Troyes, Yvain ou le chevalier au lion. L’auteur nous brosse la peinture pittoresque de la cour du roi Arthur. Les chevaliers s’entretiennent lors de la fête à Carduel (juste à la frontière avec les barbares, les Ecossais de l’autre côté du mur d’Hadrien), à la Pentecôte, avec les nobles dames de leur amour et de leurs aventures. Il revient à cette époque mythique pour rappeler l’idéal de l’amour, que son époque, le XIIè siècle, a perdu. Il s’agit de le remettre en selle en somme. Mais les chevaliers sont loin d’être des hommes sans reproche : Keu, surtout, une vraie langue de vipère (le Chaloux de l’époque en quelque sorte…), d’une arrogance folle, qui, oubliant toute marque de courtoisie, s’en prend à la reine ; mais le roi lui-même n’est pas exempt de défaut : au beau milieu de la fête, le voilà qui se retire avec la reine dans leur chambre commune… Pas étonnant ensuite que Calogrenant nous raconte son aventure à la fontaine magique dans la forêt de Brocéliande, qui a tourné à sa honte. L’égoïsme, le manque de cœur et l’absence d’égard et de courtoisie règne en maître à la cour du roi Arthur. Heureusement, Yvain est là. Il subira les affres de son égoïsme jusqu’à la folie mais saura regagner l’amour de sa dame grâce à son esprit chevaleresque. C’est un roman qu’il faut situer dans une véritable révolution culturelle et mentale qui fait de l’amour l’aune de toute civilisation. C’est ce que la France a inventé. Elle ne le doit pas qu’à Chrétien de Troyes, mais il y a largement contribué par ses romans.
La traduction de René Daillie est à l’évidence mauvaise parce qu’elle manque tout simplement de naturel. Elle est bêtement précieuse. Celle de Rétif (qui n’est pas de la Bretonne) est très bien.
Les Juifs n’ont jamais fait de mal à personne.
sauf à jésus!
De toute façon, comme l’écrit Balzac à juste raison, une femme heureuse ne peut l’être qu’au pied d’un homme
mais alors sans les chaussettes!
ML, vous avez eu ce prof de géo incroyable, M.Espell (pas sûr de l’orthographe)?
« une femme heureuse ne peut l’être qu’au pied d’un homme… C’est l’évidence même » (W./13:17)
C’est absolument exact.
Au pied d’un homme, une femme intelligente (ne le sont elles pas, toutes ?)… réussira une ascension plus ou moins rapide, plus ou moins brillante, plus ou moins dominatrice.
Etre au pied d’un homme (ne sont ils pas, tous, plus ou moins bêtes ?), c’est en être maître. Position dominante !
mais alors sans les chaussettes!
________
Ce n’est pas ce que disait Annie Ernaux, qui ne partage pas les goûts de Mme Hanska. Les chaussettes y ajoutent une petite pincée de coquinerie qui n’est pas à négliger pour mettre Balzac au garde à vous…
Michel, ça me fait plaisir de te retrouver et n’oublie pas que je t’emmerde !
Oui, en effet Bloom !
J’adorai ce prof de géographie. Pour moi, c’était non seulement un immense savant mais un authentique poète. Il doit être mort à présent. Et il fumait tellement en cours comme par ailleurs qu’il a dû mourir d’un cancer des poumons, le pauvre. Mais il était vraiment génial. La géographie devenait quelque chose de fantastique avec lui. Je l’aurais suivi jusqu’en enfer tellement ses cours étaient passionnants.
Il ne faut pas confondre le Sanhédrin et les Juifs : discours typiquement antisémite qui a fait six millions de victimes.
Hespel, je crois bien. Et puis, un vrai type de gauche. Qui nous expliquait qu’en prêtant 1 dollar aux Africains, on en récupérait 10. Et que les Africains n’avaient aucune chance de sortir de leur misère étant donné que c’est l’Occident qui fixait les prix. On apprenait plus de trucs en écoutant ses cours qu’en lisant Le Monde.fr…
Et il fumait tellement en cours comme par ailleurs qu’il a dû mourir d’un cancer des poumons, le pauvre.
—
Il fumait des boules d’Or: il allumait sa clope avec le mégot de la précédente.
Il allait souvent prendre une mousse au Chaptal, noyé dans ses pensées géographiques.
Grand monsieur à qui je dois beaucoup.
On apprenait plus de trucs en écoutant ses cours qu’en lisant Le Monde.fr…
—
Pas compliqué…quelle indigence!
Oui, Hespel était vraiment un très très grand prof. C’était un type extrêmement cultivé par ailleurs. Je me souviens par exemple d’avoir entamé avec lui une longue conversation au comptoir du café Chaptal sur Charlus dans La Recherche ou sur le complexe d’œdipe chez Freud. Il était très drôle en plus.
De toute façon, comme l’écrit Balzac à juste raison, une femme heureuse ne peut l’être qu’au pied d’un homme… (Widergänger)
C’est ce que je dis toujours à Josette : » Au pied ! »
Au fait, Widergänger, je n’ai jamais prétendu que tous les membres des Deux cents familles étaient juifs ; c’était juste une réminiscence amusée. » Je n’ai jamais fait de mal à personne » me paraît certainement moins crédible, s’agissant d’un peuple, quel qu’il soit, que le fameux » je n’reconnais plus personne en Harley-Davidson ».
Moi non plus Zon Zon, je n’ai jamais prétendu que les deux cents familles étaient juives. Ce n’est absolument pas ce que j’ai écrit…
Eh bien dites-nous Zon Zon ce que le peuple juif aurait fait de mal sur la terre ? Il n’a fait que du bien ! Et le plus grand bien en plus .
« Relisons, si vous le voulez bien, mes petits chéris, le début du roman de Chrétien de Troyes, »
Même en dehors de sa classe de petits cinquièmes, WGG en rêve, WGG le fait, WGG nous soumet à son laïus scolaire.
WG, puisque vous êtes une spécialiste mondialement reconnu de Chrétien de Troyes (entre autres), dites nous ce que vous pensez du film d’Eric Rohmer « Perceval le Gallois ». J’ai justement commencé à le visionner..
Merci.
« Eh bien dites-nous Zon Zon ce que le peuple juif aurait fait de mal sur la terre ? »
Est-ce que vous vous rendez compte de l’énormité de ce que vous énoncez, WG? J’ai peur que non.
Vous me qualifiez de grand spécialiste de Chrétien de Troyes (littérature romanesque) et vous me demandez mon avis sur un metteur en scène, Eric Rohmer (cinéma). Quel est le rapport ?
J’ai bien un avis sur le film en question. Mais ça n’a aucun rapport avec Chrétien.
Il film comme on peignait des enluminures. C’est une façon de voir les choses. On n’est pas forcé de trouver ça génial…
« je m’en vais chercher ma voiture au garage, je reviendrais ici quand j’en aurais envie, on m’attend avec un sourire aimable à Lille ce soir suite à un petit mot adorable. Bonne journée mes petits choux. »
Quelle charmeuse cette Chantal!
Un « laïus scolaire ». Que de mépris pour l’école ! Que d’ignorance par ailleurs.
Mais c’est quand même oublier que le XIIè siècle a inventé l’Amour ! (Widergänger)
Euh… et « le Cantique des cantiques ». sans oublier « l’Odyssée » ? Sans oublier non plus que l’amour est enfant de Bohême. Nous voilà loin de Chrétien, qui nous aura laissé sa version de l’amour, ce qui n’est déjà pas si mal.
Le rapport avec Chrétien, WG, c’est que Rohmer prétend réaliser une adaptation de Perceval ou le Conte du Graal de Chrétien de Troyes.
Il est tout de même intéressant de savoir si cette adaptation est réussie, si elle nous donne une ouverture pertinente sur l’œuvre littéraire…
Si vous vous souvenez suffisamment du film, il me semble que vous pouvez nous éclairer.
Le cinéma d’Eric Rohmer n’a strictement aucun rapport avec l’art romanesque de Chrétien de Troyes. Ce sont deux choses qui ont leur intérêt en soi. Le film de Rohmer peut s’apprécier ou non. Ça ne dit rien de spécial à l’égard de Chrétien et de son roman. C’est un très important roman au Moyen-Âge, c’est l’évidence même. Chrétien y a inventé ce qu’il faut appeler la « scène » romanesque. Qui aura tant d’importance par la suite jusqu’à Balzac ! Eric Rohmer a ses propres préoccupations de cinéaste qui ne disent rien du roman. Lire sur ce roman de Chrétien ce qu’en a écrit Stéphane Lojkine dans La Scène de roman, Collin, 2002, c’est génial !
Zon Zon prétend avoir des lumières qui n’auraient pas atteint Henri Irénée Marrou ou Denis de Rougemont… Faut pas prendre les enfants du bon Dieu pour des canards sauvages quand même…!
Lire de toute urgence pour éviter de dire sottises sur sottises :
Denis de Rougement, L’Amour et l’occiden, Bourgois.
Henri Irénée Marrou, Les Troubadours, seuil.
Il est tout de même intéressant de savoir si cette adaptation est réussie, si elle nous donne une ouverture pertinente sur l’œuvre littéraire (Obs)
Ne partez pas de l’adaptation cinématographique, quelles qu’en soient les qualités : suivez le chemin logique, lisez d’abord le « Perceval » de Chrétien. Prenez le « Lancelot du lac », de Bresson ; c’est sans doute une adaptation inspirée de l’oeuvre de Chrétien, plastiquement fort belle, au demeurant. Mais c’est aussi la vision la plus sombre qu’on ait proposée de l’univers de l’auteur du « Chevalier à la charrette. » L’oeuvre littéraire devrait toujours avoir la priorité sur ses adaptations cinématographiques. Après, on peut juger de ces dernières à partir d’une base solide.
déjà bourré grave le bouguereau, la komendature est prévenue, hic
Il est évident aussi par ailleurs que l’expression : « le XIIè siècle a inventé l’amour » est une synthèse de quelque chose de plus complexe que : Ah les tarés, ils ne savent même pas que les hommes se sont aimés de tout temps…
Faut quand même sortir un peu de l’enfance de temps en temps…
Bon, ben voilà, merci quand même!
Il est très douteux qu’on puisse juger d’une œuvre cinématographique à partir d’un roman.
À mon avis c’est la pire approche qu’on puisse faire d’un film, quel qu’il soit !
Le Bresson a sa valeur en soi, qui n’a rien à voir avec le roman de Chrétien non plus. C’est la vision de Bresson, c’est tout. À prendre ou à laisser. Très éloignée du roman. Je préfère la version Bresson à celle de Rohmer pour ma part. Mais le bresson me fait ch.ier aussi… Jamais Chrétien.
Allez, partage :
passionnante anecdote racontée par François BON sur « tiers livre », à cette adresse :
http://www.tierslivre.net/spip/spip.php?article4232
Ou : « les démêlés de caisses de livres à l’heure d’internet ».
Plein d’enseignements, cet article, et largement épicé d’amertume. En plus, il est le fait d’un écrivain qui s’est engagé résolument dans un vingt-et-unième siècle « scripturalement informatique » – et qui s’entend dire « on n’en veut plus, des livres, depuis internet »…
Je suggère à notre hôte de relayer le texte (peut-être en supprimant les sous-entendus d’initiés) de Bon… Ca peut ouvrir un sacré débat, à mon sens…
Sur ce, je m’en va donner un cours sur Le Chevalier à la charrette, mes petits chéris.
À plus.
Zon Zon prétend avoir des lumières qui n’auraient pas atteint Henri Irénée Marrou ou Denis de Rougemont… (Widergänger)
Ni Marrou ni Rougemont n’ont jamais prétendu que Chrétien et les Troubadours avaient inventé l’Amour avec un grand A, comme vous l’affirmez avec l’aplomb qui vous caractérise quand vous proclamez des sottises. Ils ont seulement voulu montrer que les poètes du XIIe siècle ont mis en circulation une idée (et un idéal) de la relation amoureuse dont l’Occident chrétien s’est nourri pendant plusieurs siècles.
Ben si ! Ils disent que l’Occident a inventé l’Amour avec un grand A !
Vous les avez mal lus, c’est tout.
Mais je ne dis rien de personnel là. C’est la culture basique aujourd’hui pour tout esprit cultivé, c’est tout. C’est la norme en somme de la science. Eh oui, mon grand. Faut te mettre au goût du jour et rattraper ton retard. Tu dates, sadate.
Bon, je file. Chrétien n’attend pas…
Mais c’est quand même oublier que le XIIè siècle a inventé l’Amour ! (Widergänger)
Cette assertion péremptoire revient à dire que la littérature du XIIe siècle (Chrétien, les Troubadours) est sortie toute armée du néant, alors que, comme toute littérature, elle est l’héritière d’une tradition séculaire. Ce n’est pas remettre en cause les travaux de Marrou et de Rougement que d’insister sur l’intérêt d’un inventaire aussi minutieux que possible de cet héritage.
Ben si ! Ils disent que l’Occident a inventé l’Amour avec un grand A !
Vous les avez mal lus, c’est tout.
Mais je ne dis rien de personnel là. C’est la culture basique aujourd’hui pour tout esprit cultivé, c’est tout.
Le culot et la mauvaise foi de ce type sont proprement décourageants.
Lucy,
Les livres ?
Ouvrir le débat ?
Pourquoi faire ?
Aucune raison d’ouvrir un débat !…
Il n’y a pas de débat à ouvrir la conclusion est claire : à la déchetterie, les livres !
L’Occident aurait inventé l’Amour … sans blague !?
Mais je ne dis rien de personnel là. C’est la culture basique aujourd’hui pour tout esprit cultivé, c’est tout. C’est la norme en somme de la science (Widergänger)
C’est tout de même énorme ! Que peut bien être au juste, en matière d’histoire de la littérature, de théorie de la littérature, la « culture basique » qui s’imposerait à tout esprit « cultivé » comme la norme « scientifique ». C’est bouffon de proférer un aussi grotesque credo. « L’Amour et l’Occident » remonte à 1939; quant au travail de Marrou sur les troubadours, il a plus d’un demi-siècle. Personne ne nie l’importance de ces livres, mais leur publication n’a pas figé la recherche ad vitam aeternam.
La SNCF aurait inventé la discrimination des Marocains … sans blague !?
Pendant de longues années, « JC » a cru trouver un défouloir peinard pour ses insultes racistes, homophobes et sexistes, il va devoir assumer.
Ha si l’Angleterre ils ont relancé les Triumph ! Très joli coup… Et pas ringues et pas toc et pas le gros clin d’oeil nostalgique à pisser de rire, en un mot fallait le faire…
Ben non c’est les bêtes qu’ont inventé l’amour ! Sauf le croco évidemment celui-là…
c’est les bêtes qu’ont inventé l’amour !
par derrière y’a pas d’amour et en même temps on peut rêver que c’est clark gabeul qu’elle dit la bonne clope..et est ce insultant pour la bête ?
Ben si ! Ils disent que l’Occident a inventé l’Amour avec un grand A !
le moyen age hantisémite etc. n’empêche y s’avait comment qu’on fait avec les gonzesses..à jéruzalème que des glands c’est certain
Il film comme on peignait des enluminures
t’vois dracul une tite phrase qui ruine ta science..on sdemande si t’y connais des trucs aux gonzesses et au moyen age
C’est tout de même énorme !
un peu d’autosuggestion ne nuit pas jean marron c’est certain
bouguereau dit: 21 septembre 2015 à 15 h 53 min
t’vois dracul une tite phrase qui ruine ta science..on sdemande si t’y connais des trucs aux gonzesses et au moyen âge
Il a quand même reconnu le rôle des socquettes.
On apprenait plus de trucs en écoutant ses cours qu’en lisant Le Monde.fr…
dracul et kabloom font la paix sur des crimes entramis..d’ptis crimes certes..mais haprés ça sra à la machineuneguévère
Ça me rappelle cette conférence publique sur « L’Amour » donnée à Dnipropetrovsk.
Il s’agissait de l’amour du Parti.
le rôle des socquettes
..mais c’est quand même un attrait sexuel de contremploi qu’elle dirait la bonne clope..c’est comme pour nous les collants en laine..moi j’aime bien pasque le cul est bien au delà du ridicule..il n’en meurt jamais..ou si bellement
любовь Партии, comme dit Sergio
Il s’agissait de l’amour du Parti
« dites a staline que je mourrais avec son nom sur mes lèvres »
Zoon dit: 21 septembre 2015 à 15 h 23 min
+++1
Les socquettes non mais l’autre avec sa coupe à la Mireille Mathieu… Non tu ne chanteras pas !
Ueda dit: 21 septembre 2015 à 16 h 11 min
любовь
Qui est d’ailleurs un (très joli) prénom ; pour ceux qui cherchent l’inspiration…
Widergänger dit: 21 septembre 2015 à 14 h 46 min
Faut quand même sortir un peu de l’enfance de temps en temps…
Tant qu’on pourra y retourner, la Rdl a de l’avenir.
Je ne comprends pas, U eda, que vous passiez autant de temps à vous justifier devant tous ces gens qui vous contredident. Pour moi et beaucoup d’autres ils ont clairement tort.
Widergänger dit: 21 septembre 2015 à 13 h 32 min
les Ecossais de l’autre côté du mur d’Hadrien),
Les Pictes WG,
quand on veut faire histoire de la littérature un peu de rigueur s’impose.
Passages éclair.
En dépit des apparences, Ich arbeite, also bin ich.
Ho ho! Le rattrapage de Ueda! Les mains pleines de confiture.
Pauvre Ueda. Ce doit être bien triste d’être lui. Plaignons-le.
Non mais de l’autre côté du mus d’Hadrien faut pas y aller ils ont une sorte de serpent…
– sans compter toute une flotte tudesque qu’a fait Toulon à Scapa Flow…
Controverse oiseuse. Il existe une Erotique des Troubadours de René Nelli qui, avec les ouvrages de Marrou et de Rougemont déjà cités, remet les choses au point. L’idéalisation de la Dame ne date pas des Méro ou des Carolingiens! Je ne vois guère en ces temps reculés que Sainte Radegonde à avoir su créer un foyer intellectuel. Mais elle était Abbesse, et Fortunat n’était pas l’équivalent de nos poètes courtois.
MC
Excellent ouvrage en effet que celui de René Nelli. On ne peut pas comprendre d’ailleurs une œuvre comme l’Heptaméron, de Marguerite de Navarre au XVIè siècle, qui met en scène des perversion par rapport à cette fameuse érotique des troubadours construite quelques siècles plus tôt.
17h09:: je n’irai pas jusque-là. Je vous laisse l’entière responsabilité de vos propos.
Oui, les Pictes, qui deviendront les Ecossais. Ut pictura scottish…
Ce doit être bien triste d’être lui
en persévérant dans l’arbeit il prolonge sa garantie..la poésie comme l’escrime on perd à l’exercer..cest un periyousse simeteri bien quavant gawain..on y perd son blaze
Mais si ! Mais si, mon bon Zon Zon ! La recherche a fixé les choses pour toujours concernant l’invention de l’Amour au XIIè siècle parce qu’elle a trouvé, elle ne cherche plus… Tu piges ?
C’est devenu banal comme idée. C’est la base de tout ce qu’on peut dire sur l’amour courtois.
On peut aussi lire le bouquin de Louis-Georges Tin qui contient malgré tout quelques inexactitude historique, en particulier sur les Templiers, mais contient de très bonnes analyses de plusieurs romans de Chrétien de Troyes :
— L’Invention de la culture hétérosexuelle, Éd. Autrement, 200845.
Cette invention s’est faite d’ailleurs sous l’égide de l’Eglise avec, par la suite, ce que Tin (tin) dénonce comme une répression qui se serait abattue sur les homosexuels. Je pense qu’il exagère beaucoup.
Dans la Chanson de Roland, l’Amour n’existe pas au sens du XIIè siècle. Il ne structure rien ni des mentalités ni de la société ni de l’Eglise. Le culte de la Dame et de l’Amour courtois naît en même temps que le culte marial dans l’Eglise. Une vraie révolution culturelle dont on n’a pas conscience, sauf quand on a eu la chance, en 5ème, d’avoir eu un prof comme moi…! Hein, mon brave Chaloux…
xcellent ouvrage en effet que celui de René Nelli
zêtes des pignoufs qui nsavait que cqui est articulab par le fait..la poésie n’est pas retroenginiringuable meusieu courte..elle se laisse pas décompiler par des médiation de grattes papeer..faisants casuistes..traitres!
tu piges et tu rapetasses que cque t’as lu et mal mon dracul..et toute ta kabbbale a mon cul n’y peut..zlich..des mots
Perlevaus est un remake du roman de Chrétien. Mais mérite la lecture aussi.
Tu fais quoi, au fait, dans la vie, bouguereau ?
— L’Invention de la culture hétérosexuelle, Éd. Autrement, 200845.
voila toute votre numérologie ! et meusieu courte et polo qui te tiennent un méchant pan de bure chouravé au marché saint pierre..dehors du temple marchand’soupe
j’étais archange dracul mais j’ai déconné..yavé m’a dit « vas tenir la bure a jean marron »..quekfois c’est dur
Ah ! Fortunat et Radegonde ! Ne me parlez pas d’autre chose ! Y a aussi Héloïse et Abélard. Mais ça se termine moins bien…
T’as quel âge, au fait, bouguereau ?
si tu veux mon numéro de carte golde c’est niet dracul..dédé a déja essayé et j’ai su déjouer ses manigances
Traiter Nelli de gratte-papier montre qu’on ne l’a tout simplement pas lu. Ce fut un esprit comme on aimerait en voir plus souvent…
Ha mais non mais Hildegarde ! Am Rhein… Enfin bon c’était pas Pauline Réage… Evidemment on sait jamais tout avec les extatiques ! Passeque c’est pas un crime hein… C’est la nature ! Des fois même c’est la nature si…
elle est pas mal ingueborgue..mfait penser a une copine allemande que j’ai eu dédé..pas vraiment belle mais du chien..du hund quoi
Tu vis où, au fait, bouguereau ?
..c’est terribe l’effet des accents meusieu courte..suffisait qu’elle prononce mon nom en mregardant dans les noeils pour j’entende comme au loin l’avion à herman..et qu’j’ai la trique !
peut ête qu’un jour je sonnerais a ta lourde dracul..je dirai « c’est toi dracul? »..ça sra un code entre nous
T’es pas très bavard pour une fois, bouguereau. T’as peur ?
chte répondrai « moi c’est dédé ! »..jamais je te dirais je suis cheloux..ça srait l’abime..j’ai l’sens dla mesure
non j’ai pas peur..yavé m’a dit « il est con mais il est pas méchant »
Ben si, t’as peur. Tu restes muet sur toi. Tu préfères lancer tes anathèmes dans l’anonymat, c’est plus pénard, hein…!
anathèmes comme tu y vas.pour l’anonymat, 2 ans de log en stock ça en fait du pédigré long comme mon bras..quant a ton endroit précis..qu’aurais je à craindre dracul ?
Ha la peur ça c’est bien, hein ! C’est bon pour la portance… Comme les aigles noirs les corbeaux… Et puis alors on sécrète des trucs un peu comme en muscu on sent plus rien ! L’ennemi peut se ramener justement on l’a plus, peur… Et en plus souvent c’est pas des cadors i se paument jusqu’au Jugement dernier on a eu peur pour rien !
Y a que les feuilles d’impôts là faut pas tricher faut vraiment avoir peur on est sûr que ce sera pire !
De moi, t’as vraiment rien à craindre. C’est pourquoi je ne m’explique pas tes refus de répondre à mes demandes bien anodines.
De moi, t’as vraiment rien à craindre
je te crois dracul..mais voilà..y’a des fourbes..prends les cocus par exemple..ça a une energie pas possibe pour te pourrir la vie..c’est pas bien grave c’est vrai mais tiens..les pneux de ma porsche crevé le matin..je dois réveiller mon larbin..et ben il les change pas de bon coeur..voilà
Et ton âge ? Quel rapport avec ta porsche ?
« lancer tes anathèmes dans l’anonymat, c’est plus pénard, hein…! » Oh mais ça me rappelle mon petit Jean adoré, ça ! Tous les jours à pied d’oeuvre dès six heures du matin !
confidence pour confidence..au bistrot on se présente pas autrement que par un bonjour..le reste c’est dla barbouille sur une gueule antipathique ou pas dracul..que tu éprouves le bsoin de dire où tu perches que t’es prof et juif tc’est l’personnage en pied que t’aimes montrer..c’est ta liberté..profite dracul..mais crois pas quce sois là comme une preuve de sincérité et de courage quelconque..certainement pas..comme les piliers qu’on des chemise de buchron..si ça leur va..pourquoi pas..bref c’est de l’esthétique
L’amour ça me connaît!… En ce moment j’écris une chanson d’amour… A la manière du grand Tino! (hurk hurk hurk!)
« … Ah Campanella…. reste encore dans mes bras, Avec toi je veux jusqu’au jour… danser cette rumba d’amour… »
de cosmétique..sergio va t’espliquer l’influence du « discret » sur l’identité et sa garantie
bouguereau dit: Votre commentaire est en attente de modération.
21 septembre 2015 à 19 h 12 min
attends qu’ça apparaisse en clair dracul..l’identité est aussi dépendante du vouloir d’un robot..hé oui..comme a gaza..un geste de trop et hop..ratata.. »erreur en votre faveur vous avez droit a une autre vie »
Widergänger dit: 21 septembre 2015 à 17 h 55 min
Perlevaus est un remake du roman de Chrétien.
On peut dire l’inverse aussi, vu que Perlesvaus li Gallois est le titre original de Perceval le Gallois.
je ne m’explique pas tes refus de répondre à mes demandes bien anodines.
j’ai 43 pige dracul..et jsuis garagiss de mon état uni..vdqs
J’ouvre le livre. Toute personne qui tombe a des ailes d’Ingeborg Bachmann (Poésie/Galliard)
Je tourne les pages.
Je lis.
Je m’arrête sur un poème tardif dédié à Nelly Sachs, l’amie, la poète… portant le titre de « Vous, les mots ».
« Vous les mots, allons, suivez-moi !
et quand bien même nous serions plus loin,
trop loin allés, nous irons plus loin
encore, jamais vers une fin.
Pas d’éclaircie en vue.
Le mot
n’entraînera que
d’autres mots derrière soi,
la phrase l’autre phrase.
Ainsi le monde voudrait,
définitif,
s’imposer, être déjà dit.
Ne le dites pas.(…)
Faites, dis-je, faites.
face à la mort ne cherche pas,
laisse, et suis-moi, ni doux,
ni amer,
ni réconfortant,
sans réconfort,
ne désignant pas,
mais pas non plus sans signe –
Et surtout pas cela : l’image
dans un tissu de poussière, roulement vide
de syllabes, mots de mort.
Ne soufflez mot de mort,
vous, les mots ! »
Mots et mort mêlés, mots culbutés, désarticulés, séparés, hélés par celle qui doute de leur existence, de leur fidélité. des trous dans l’écriture, des blancs. J’imagine des silences, une respiration haletante comme dans une course. Quel sombre cadeau à l’amie… Quel obscur visage… Elle semble écrire contre eux, contre cette parole qu’ils ont désertée, par fragments. Je ne saisis pas son appel, son cri. je ne peux demeurer. Elle disparait dans un silence effrayant, une nuit, comme si elle perdait pied. Parole suspendue
Dans l’introduction, Françoise Rétif parle d’énigme, de « l’histoire d’un moi sans garantie, variable, changeant, cherchant à percer l’opacité du monde et des autres – luttant contre le silence grandissant ». Jean-Luc Nancy, cité, évoque « l’inachèvement du poème, le poème à peine écrit, la chute provisoire d’un brouillon, et puis un poids de mort posé dessus. »
Un livre qui lutte contre « le silence grandissant », poignant, très beau.
Le pouvoir des mots. L’autre matin j’écoutais sur France culture Yasmina Khadra. Parlant de Khadafi il le disait et répétait narcissique. Or c’est de mégalomanie qu’il s’agit chez Khadafi et de dictature et d’abus de pouvoir.
Lisant un article sur le scandale wolkswagen je lis les excuses de x concernant cet incident. Il ne s’agit en rien d’un incident mais d’une tromperie volontaire. D’une arnaque gravissime.
Chez les amérindiens le corbeau est oiseau de grande valeur. Et de haute importance.
Il risque gros Widerganger pck il est en situation de délit et l’écriture ne protège pas des délits.
Il se protège pck identifié il serait à pôle emploi et sns possibilité d’en retrouver un. Avec des enfants à élever c’est pire. Sans enfant c’est dejà hypergrave.
C’est sa vie. Une prise de risque extrême pour oublier l’inoubliable.
j’ai la même.
Et grande compréhension du monde.
L’unique différence est que pour moi, la vie est un miracle.
je vous embrasse tous, mes potes de blog.
Je suis absente.
Christiane
Merci de vos interventions toujours dans le sujet et là sur les mots.
bien cordialement à vous.
Widergänger dit: 21 septembre 2015 à 17 h 49 min
La recherche a fixé les choses pour toujours concernant l’invention de l’Amour au XIIè siècle parce qu’elle a trouvé, elle ne cherche plus…
C’est devenu banal comme idée. C’est la base de tout ce qu’on peut dire sur l’amour courtois.
La recherche cherche encore!
Mais c’est vrai, il y a quelque chose d’étonnant au fait que cette idée assez simple (depuis Gaston Paris qui a inventé le mot) ait résisté au temps.
Les historiens n’ont cessé de nuancer, de raffiner, etc. (origines andalouses, réaction aristocratique à la réforme grégorienne, etc.) mais en gros, on tourne autour d’un même constat.
A lot of hair splitting.
C’est même stupéfiant si on prend le livre de Denis de Rougemont, qui est un essai, assez flamboyant, assez génial aussi.
Rien que son titre a été un chiffon rouge attirant les cornes des esprits critiques (souvent progressistes): l’Amuuur! L’Occident!…
On a envie de défiler, les pouces dans le ceinturon, et pourtant!
On peut prendre ça dans tout les sens, comme en anthropologie le pari de Jack Goody (mort il y a deux mois) qu’il n’y a pas vraiment de rupture essentielle entre Europe et Asie (structures de parenté, etc.)…
Après beaucoup de détours, on revient à un point qui résiste.
Duby a réinterprété la dimension sociale de l’amour courtois, mais il reste pour lui aussi ce fait massif: l’invention d’une « façon d’aimer qui distingue notre culture de toutes les cultures du monde » (c’est dans ses Dames du XIIè s.), etc.
Maintenant, le fin’amor c’est dans Pound que je l’ai découvert, mais c’est une autre histoire.
bouguereau dit: 21 septembre 2015 à 19 h 29 min
j’ai 43 pige dracul..et jsuis garagiss de mon état uni..vdqs
C’est aussi vrai que je suis le fils d’un tueur.
On s’est connu avec bouguereau, on avait tous les deux une burette à la main.
rose, tenez bon!
Mais non ! Le Perlevaus a été écrit au XIIIè siècle, longtemps après la mort de Chrétien.
Chère Christiane,
Je vois une chose, c’est que moins j’en dis et plus Alba est bête. Sur les origines du Fin’Amor, il n’y est pas du tout, comme le lui fait remarquer Ueda, origine plus que probable le Proche-Orient et les arabes. Si les thèses de Marrou sur ce point sont aussi fraîches que celles qu’il a développées à-propos de « L’Antiquité tardive », aujourd’hui très largement battues en brèche (sauf sur certains points comme la couture des vêtements), le cours de cet après-midi n’a pas dû être triste.
D’ailleurs, dans le Fin’Amor, dans quelle mesure est-il vraiment question d’amour? C’est une question qui se pose, et que naturellement ce pauvre Alba ne se pose pas. Il a dû se limiter au feuilleton de la Veillée des Chaumières, années 1965-66, Eudeline et le Chevalier aux Burettes.
Ceci n’est pas mal non plus:
« De toute façon, comme l’écrit Balzac à juste raison, une femme heureuse ne peut l’être qu’au pied d’un homme… (Widergänger) »
C’est plus long, il faut trouver le cul de jatte.
Quant à boumou, mon vieux balai de garde-robe, si j’en avais le temps, je vous raconterais comment depuis le jour où j’ai eu la faiblesse de lui dire que les vieux poils, filandreux et rares, qui subsistent difficilement au bout de sa vieille tige molle, sont en crin de porc, il se prend pour un cochon mort qu’aurait connu, si l’on ose dire, Cameron. Mais ce serait trop long pour ce soir. Nous sortons et je suis en retard.
A bientôt,
Ueda à vingt heures pile.j’ai bien du mal.
Lorsque j’entends à la radio un onomatopée sur France culture lorsque face à moi des petits remplacent la veille par le vieux (aujourd’hui nous avons beaucoup ri sur ce truc là – quand cesserai-je Ueda le rire par les larmes les larmes par le rire, quand. etc etc. Le vague à l’arme.
Je ne suis pas un corbeau.
Et je suis loyable.
Dans Fins de carrière de Jacques Abeille ai lu Enfance massacrée au singulier ou au pluriel à vérifier lorsque premières écritures corrigées. Ils portent tous des poids lourds.
Demain je leur claironne « la vie est un miracle ».
Chaloux dit: 21 septembre 2015 à 20 h 05 min
Nous sortons et je suis en retard.
A bientôt,
Chaloux, il me semble qu’un coeur généreux bat dans la poitrine de cet enfoiré de bouguereau.
Si ce soir votre sortie est un concert, I am all ears.
Et je vous dirai la mienne.
loyale
C’est la correction des copies qui m’ait ça.
@$4&(@ » de cafard noir à corriger ces copies. Hier j’ai vu un château face sud de la montagne Sainte Victoire. Y avait marqué internat. Sur ce château. On aurait pu aller tous les jours au sommet. C’est vrai.
Nous eussions pu même.
Vous êtes une sacrée bonne femme, rose.
C’est sans aucun doute un exemple du caractère unique de ce type de blog.
Buona serata!
Non Ueda, c’est un horrible dîner avec des gens très bien. Généralement, j’y entends tellement de bêtises (tous ces gens qu’on tient tout particulièrement à vous présenter sont un enfer) que j’en suis étourdi et qu »il est rare que je sache encore me servir de mon couteau et de ma fourchette quand arrive le plat de résistance. Ensuite, on fera peut-être un peu de musique.
qui m’fait ça.
J’suis bien contente : je déteste les concerts.Je préfère les soirs de pleine lune à Maubeuge, ceux où tout l’monde se tait.
Horrible ces lèvres rouge sang. Elle doit être malade.
En tout cas ce sont toujours les femmes qui ne se e signent pas ai’-je noté consciencieusement en lisant ce billet mémoriel .
Quant au coeur de bouguereau, je ne peux pas vous dire, je ne mange pas d’abats (comme Onfray à ce qu’il semble). Pour revenir à Onfray, il faut vous dire que j’ai toujours été chevènementiste, ce qui me rapproche encore de lui.
Je disais plus bas que Chaloux c’était Keu, la vipère. Mais j’oubliais de préciser que Keu, contrairement à notre brave Chaloux, est intelligent.
Chaloux est non seulement bête et méchant. Mais c’est un pauvre ignare.
Chaloux parlant avec autorité et mépris de l’Antiquité tardive de Marrou, qui fait autorité, et tout le monde se bidonne…!
Didon, on ne va pas bouder notre plaisir.
Réunion de crise du komintern au grand complet, à la komandantur.
Ils sont venus
Ils sont tousse là
La mater dolorosa,
Même l’amoureuse éconduite,
Y’a tant d’amour , de souvenirs!
Il y a…
Même Sergio y va de son indicible, le truc que même si on te force tu peux pas dire à propos des maths. Il ne voit plus que des aigles noirs envoyés par le très haut.
Et tout cela fait de nombreux discrets.
Ils chantent.
Enfin, ils ont de quoi se faire chanter. Tant qu’ils n’ont pas peur pour leur liberté de penser, de ce qu’il y a dans les livres…
___________________________
Sinon, c’est too bad pour Erri de Luca.
Widergänger dit: 21 septembre 2015 à 20 h 23 min
Chaloux est non seulement bête et méchant. Mais c’est un pauvre ignare.
Pèpèpe.
Les mains sur le clavier, tous autant que vous êtes, et on juge.
Rose, (merci)
oui, vous êtes une voix délirante (parfois), juste et pertinente (souvent). J’aime vous lire.
Chaloux,
je déteste quand vous faites une fixette sur W. (ou lui sur vous). Je préfère quand vous parlez de l’excellente comédienne Dominique Blanc, ou de Jankélévitch, ou des bouquins que vous cherchez avec patience en sillonnant votre itinéraire librairies ou votre passion – musique.
Je viens ici pour parler de littérature, pas pour chercher querelle aux uns et aux autres bien que certaine vipère collante, cette espèce qui vit dans les bois ou sur les arbres, me donne des envies rageuses de lui claquer le beignet ! Il y a ici, des gens formidables. J’apprends en les lisant, je ris ou je suis triste. C’est la grande comédie humaine… Et la politique, ça ne me paraît ni le lieu, ni la nécessité. Paroles, paroles, paroles…
La douleur de ce temps, partout où elle se rencontre, proche lointaine, j’y réponds comme je peux, sans… étalage !
Y’en a qui perdent la mémoire.
C’est la journée !
Et la mater dolorosa, toujours fielleuse, peut bien dire qu’elle lit. Il y en a qui sont mortes pour moins que ça…
Tant qu’elle en reste au titre.
La mater doloraosa vient pour passer sa main dans les crinières des écrivains. Pas de bol, il y en a qui n’ont plus besoin de peigne cul.
A propos, vermine,
indicible ne s’écrit pas avec 2s !
On n’a pas eu de tweet pour Erri de Luca.
La dernière fois que je l’ai vu, il était président d’honneur d’une compétition d’escalade.
christiane dit: 21 septembre 2015 à 20 h 28 min
pas pour chercher querelle aux uns et aux autres bien que certaine vipère collante,
Allons, christiane, c’est une créature du bon dieu, elle vient de manifester son plaisir.
Il y a deux mois j’ai pris une bêche et décollé un serpent étrangement long qui envahissait un jardin où je me trouvais (on fait ces conneries pour entendre le cri des dames).
Que croyez vous qu’ont dit les indigènes avec leur accent chantant?
« Tu n’y entends rieng. Sur ta photo, on voit qu’il fait plus d’un mètre. C’est une couleuvre, pitaing cong ».
Expertise. Les indigènes n’y entendaient rien. J’étais (if I may) un héros.
Il arrive qu’on passe une bonne soirée sur ces micro-jouissances.
A conclusione dell’udienza l’avvocato di De Luca, Gianluca Vitale, ha terminato oltre due ore di arringa con la frase ad effetto «On n’arrête pas Voltaire», citazione del generale De Gaulle nel 1968 per sostenere la libertà di manifestazione del pensiero.
Je vous ai répondu, christiane, sur certaine vipère que je disais malgré tout créature du bon dieu.
L’auriez-vous cru?
L’infernale Machine qui préside à nos échange m’a demandé de me modérer.
Me modérer?
C’est un peu fort.
C’est comme demander à Edgar Faure de faire mouvement, un poil à gauche, l’espace d’un ou deux sièges de sénateur.
Vive le cycle Claude Berri sur ARTE !
896
commentaires