de Pierre Assouline

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La République des livres
La part des ombres de Jean Malaurie

La part des ombres de Jean Malaurie

« Je vous épargne les détails… » Mon Dieu, mais qu’est-ce que ce serait dans le cas contraire ! Le fait est que l’âge n’a pas entamé en cet homme d’un charme fou le goût irrépressible de raconter en s’autorisant toutes les digressions. Et comme il sait jouer de sa voix chaleureuse, de sa prodigieuse mémoire et de sa puissance d’évocation, on se résout à rater le rendez-vous suivant, surtout lorsqu’il prévient : « Il faut toujours garder la part des ombres et il y en a encore chez moi… »

Explorons donc le passé de l’explorateur. Famille bourgeoise de la droite catholique normande tendance janséniste (« Pour tous la prière tous les soirs à genoux »), père professeur agrégé d’Histoire (« malgré l’hostilité d’Albert Mathiez ! »), hypokhagne au lycée Henri IV dans une classe dominée par le doux magistère d’Alain, le STO qui pousse au refus et à l’entrée dans la Résistance ponctuée par une prudente injonction de sa mère (« Ne reviens jamais, tu as des frères et sœurs »). De la guerre, il a tiré une morale après avoir vu les grandes institutions se coucher. Libre du jour où il s’est lui-même libéré, il ne tarde pas à obéir à sa passion, comprendre l’origine de l’univers, en choisissant la géographie dans un milieu où tant d’historiens l’appelaient « la géo » non sans mépris. Malaurie préfère se souvenir de l’éblouissement que provoqua en lui la rencontre, alors qu’il dirigeait un syndicat étudiant, de Lucien Febvre « un génie! ». Mais sa discipline, dès le début, c’est la géographie physique dont il s’éprend rapidement stimulé par le grand bond de la géomorphologie et de la géographie des processus. Ce qui ne l’empêche pas, aujourd’hui encore, d’être aussi présenté comme ethno-historien.

Jean Malaurie ne l’a pas oublié en créant « Terre humaine » chez Plon en 1955. Rarement une collection aura à ce point mérité ses lauriers. Et quelle collection ! « Une comédie humaine à l’échelle du monde ! » lance-t-il non sans fierté. Des anthropologues, des ethnologues et de grands voyageurs qui osent écrire à la première personne, contre l’esprit dominant de la vieille Sorbonne, emmenés par un agitateur animé du désir que l’Histoire soit « non une addition de ghettos, mais de rencontres », mais aussi des ouvriers et des paysans fiers de leur tradition orale, de toute façon une vision animée par un style. Chaque lecteur fidèle de la collection, aussi exigeant et intransigeant que peuvent l’être ceux de la Pléiade, a ses préférés : aux uns Tristes tropiques de Lévi-Strauss bien sûr qui l’inaugura en 1955 de même que Les Derniers Rois de Thulé. Avec les Esquimaux polaires face à leur IMG_9597destin de Jean Malaurie aux autres Louons maintenant les grands hommes de James Agee, avec l’inoubliable reportage photo du grand Walker Evans, une enquête effroyable sur la misère en Alabama à travers le destin de trois familles de métayers, parue aux USA en 1939, les Carnets d’enquête de Zola que tous les gens de cinéma devraient considérer comme un bréviaire du repérage ou les Veines ouvertes de l’Amérique latine qui se donnait comme une contre-histoire…. Tant de « déjà classiques » parmi eux ! Un titre manque à l’appel dans un catalogue dont Jean Malaurie peut s’enorgueillir car il est son oeuvre : Esprits des feuilles jaunes (1955) de Hugo Adolf Bernatzik, annoté par l’africaniste Georges Condominas. Le livre avait été définitivement exclu du catalogue quand Malaurie avait appris le passé nazi de l’ethnographe autrichien. L’éditeur s’est excusé auprès du public et longtemps après, le directeur de collection regrette encore amèrement de ne pas s’être mieux renseigné sur son auteur.

Il y a peu, l’emblématique couverture ornée d’une photo noir et blanc, s’est métamorphosée au moment du passage de relais à l’académicien Jean-Christophe Rufin. Le problème, c’est que la collection continue à être reléguée par les libraires au rayon des sciences sociales, lequel voit ses ventes s’affaisser dangereusement, sa visibilité disparaître. Bref, cette ghettoïsation lui est d’autant plus insupportable qu’elle lui est préjudiciable. Il veut que ceux qui furent « ses » auteurs cessent d’être considérés comme d’éminents spécialistes, ou de brillants essayistes. Des écrivains avant tout ! C’est pourquoi il y a quelques années, Jean Malaurie a adressé une manière de supplique à l’ensemble des libraires. Pour dissiper un malentendu sur son caractère exclusivement ethnologique, prétendument folklorique et exotique, rappeler que ses livres reposent d’abord sur une écriture et que ses auteurs ont aussi le souci de la langue. Et dire ceci aux libraires :

« Tous sont pour moi des écrivains. C’est pourquoi, je supplie Messieurs les libraires de nous recevoir dans la noble division de la littérature générale ».

« Terre humaine », on pourrait en parler pendant des heures et des jours. D’ailleurs, le voilà qui s’empare du catalogue, s’enfonce dans son fauteuil et détaille voluptueusement chacun des titres. Mais sentant que son interlocuteur n’a pas la même mesure du temps que lui, il a cette répartie : « J’avance car on va arriver à l’essentiel… ». Deux choses : d’abord avoir été investi par le CNRS en 1950 d’une mission « en solitaire, c’est le plus important » à Thulé (Groenland) , la première mission géographique et ethnographique française dans cette région ; il y établit sur quatre générations, la première généalogie d’un groupe de 302 Inughuits, peuple le plus septentrional de la Terre « dont la valeur du temps n’est pas la nôtre », et mit à jour une planification tendancielle afin d’éviter les risques de consanguinité ; la seconde « chose essentielle » est un cadeau de la nature : un don de prescience sauvage qui fait probablement de lui le seul directeur de recherches au CNRS à fonctionner avec des appels depuis qu’en l’accueillant à Thulé, le grand chaman lui a dit : « Je t’attendais ». Et d’ajouter aussitôt :

« Tout se passe comme si la prescience des peuples boréaux sonnait comme un tocsin pour l’humanité toute entière ».

9782259184670Cela peut aller loin puisqu’il a choisi son épouse à l’écoute du seul son de sa voix. Quand il y croit, il y croit et rien ne peut lui en faire dévier. L’éditeur qu’il fut en a tiré une certaine exigence doublée d’une puissante détermination. Ainsi, lorsqu’il imposa les souvenirs de paysans bigoudens de Pierre-Jakez Hélias dont il maintint le titre Le cheval d’orgueil contre la volonté du patron de la maison Sven Nielsen qui voulait les rebaptiser « Mémoires d’un plouc ».

Il est couvert de médailles, distinctions, décorations, titres universitaires ; innombrables sont les instituts et institutions qui portent son nom. Rien n’en transparait dans le décor de son appartement parisien : une maquette du « Pourquoi pas ? », le navire-explorateur du commandant Charcot, au-dessus d’une armoire ; plus bas, l’affiche de l’Appel du 18 juin ; sur un mur du salon des dessins et des masques. Les étagères de sa bibliothèque polaire étrangement chaleureuse dans une pièce de son appartement parisien ploient dangereusement du poids de ses propres livres, de ses très nombreuses contributions à des revues savantes. D’autres y trouveraient matière à se reposer. Pas lui qui bouillonne d’idées, de projets et d’indignations contre ses collègues qui « partent en proclamant faire leur terrain avec une morgue coloniale ! ».

Au seul mot de « mondialisation » le voilà qui bondit et s’enflamme, la mèche en bataille, lui que Fernand Braudel recruta comme directeur d’études lorsqu’il sentit que celui-ci rêvait de décentrer le point de vue franco-français. A la seule évocation du nom du géographe Emmanuel de Martonne, son maître, le fil de mille et uns souvenirs est tiré mais il peut très bien mener à l’éloge de Pietr-le-Letton, son Simenon préféré. Ou à celle de son ami Paul-Emile Victor « un homme habile dans le genre de Nicolas Hulot, quelqu’un qui savait où trouver de l’argent » contrairement à lui qui, question argent, aurait plutôt pour héroïne la philosophe Simone Weil à l’usine.

Il met la dernière à mains à ses mémoires à paraître en 2019. Infatigable, inarrêtable, intarissable, il ne lâche pas pour autant son combat de toujours : « Si on ne réforme pas l’enseignement supérieur, la France est foutue ! ». Plaignons les ministres qu’il croisera car il ne les lâchera pas avec ça. Tout en demeurant hors-politique ce qui ne l’a jamais empêché de murmurer à l’oreille des chefs d’Etat, il ne se cache pas d’être manœuvrier quand il faut l’être. Pas seulement pour les bonnes causes mais pour sonner le tocsin : la faillite de l’enseignement, le réchauffement climatique, la catastrophe écologique… Tant qu’Emmanuel Macron sera à l’Elysée, Jean Malaurie ne cessera de l’exhorter à s’appuyer là-bas dans le grand Nord, sur les peuples autochtones dont il a lui-même formé les élites : « Je vais lui conseiller de prendre leur tête ! ».

Et si le président insiste, conscient de ce que la France est une puissance polaire, il lui parlera de sa foi animiste, de sa manière de courtiser la nature, d’être fidèle à ses lois spirituelles sans oublier qu’elle n’est pas bonne et que Lucifer n’est jamais loin. En témoin et en naturaliste plutôt qu’en spécialiste, ce partisan d’un humanisme écologique lui transmettra la grande leçon qu’il a tirée de ses années passées avec les Inuits : à l’intérieur de l’igloo, c’est l’exubérance, mais dehors, c’est l’inverse. Là on pense et on s’imprègne jusqu’à en être absorbé. Et de cet état-là aussi, Jean Malaurie parle très bien : le silence.

(Photos Passou)

Cette entrée a été publiée dans sciences humaines.

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commentaires

1 111 Réponses pour La part des ombres de Jean Malaurie

JC..... dit: à

Comme il a vécu comme un fou, et qu’il continue, il a vécu plusieurs vies, riches, j’ai lu de lui des choses qu’il avait teinté de sa teinture à lui, et restées un grand témoignage.

Bref, le bonhomme est un bon homme, peut être insupportable en privé mais ce n’est pas le problème ….

Evidence dit: à

JC Landouille a TOUT lu, TOUT vu, TOUT entendu, quel génie le petit Topor aux matrones à sergio

Jazzi dit: à

« lui que Fernand Braudel recula comme directeur d’études »

Recruta ?

Belle rencontre, Passou, qui date visiblement du dernier Noël !

Jean Malaurie est né en 1922, un futur centenaire…

Jazzi dit: à

« Je vous épargne les détails… »

Oui, mais la part des ombres est forcément dans les détails !

Janssen J-J dit: à

Bonne occasion d’un exercice de mémoire avec Terre Humaine, Passoul, un bien bel hommage rendu à cette collection (en attendant les mémoires de Jean Malaurie) !
Viens de m’apercevoir n’en avoir lu que 7 ouvrages et… très curieusement, jamais de Malauries, ni vraiment non plus les « best-seller ».
(les voici dans le désordre)…
Tristes tropiques (Levi Strauss) ;
L’été grec (Lacarrière) ;
Les veines ouvertes de l’Amérique latine (Galéano, … l’opus qui m’a indéniablement le plus durablement marqué) ;
Le Horsain (Alexandre) ;
La perle et le croissant (Fernandez) ; Perpétuités (Marchetti) ;
Le village métamorphosé (Dibie).
____
BJ à toussent et à J.-Ch. Ruffin.

Passou dit: à

Closer, Je ne connais pas l’histoire de ce bonhomme. Mais ceux qui l’avaient dénoncé à l’époque de cette publication avortée, eux, la connaissaient bien. Cela dit, outre le fait que les biographies sur wikipédia sont très souvent le fait de thuriféraires quand elles ne sont pas de l’intéressé lui-même (pas mon cas, rassurez-vous), celle du bonhomme en question est largement consacrée à « l’ambiguïté » de ses rapports avec le nazisme, ou alors vous avez de la paille dans les yeux :

« Les positions de Bernatzik pendant le Troisième Reich et de la Seconde Guerre mondiale ne sont pas claires. Au début de la guerre, il est recruté dans les forces armées et stationne à Wiener Neustadt comme responsable de la formation pour la défense aérienne. Cependant, en opposition explicite à la guerre, il tente tout son possible pour être libéré de ce service, afin de publier un manuel sur l’Afrique. Ce projet a été conçu pour donner aux officiers coloniaux et aux colons européens une connaissance de base sur les pays et leur peuple. Il a été commandé par le Bureau NSDAP de politique coloniale dont le chef, Franz Ritter von Epp avait été général en Afrique au cours de la Première Guerre mondiale. Impressionné par le travail de Bernatzik, Ritter von Epp lui fournit plusieurs recommandations au cours de la guerre pour que le Manuel de l’Afrique soit classé en tant que matériel de guerre stratégique, en dépit du fait que les autorités de Berlin avaient rapidement perdu tout intérêt pour la « question coloniale ».

Cependant, aucune des expéditions de Bernatzik n’est en relation avec la politique coloniale allemande. Les destinations, les données et ses intérêts de recherche le démontrent. Pendant la guerre, Bernatzik travaille aussi sur l’achèvement de sa publication la plus importante, une monographie de Akha et Miao. Entre 1940 et 1942, il voyage à plusieurs reprises à Paris alors sous occupation et coopère avec les ethnologues français pour accéder à des archives coloniales. Il essaye alors d’aider ses collègues persécutés du Musée de l’Homme. Malheureusement, les deux manuscrits achevés, le Manuel de l’Afrique et La monographie de Akha et Miao, sont détruits par le bombardement du Bibliographisches Institut de Leipzig en décembre 1943. En outre, tous les négatifs de ses archives photographiques ont brûlé en 1944, après un bombardement d’une station de chemin de fer. Néanmoins, Bernatzik parvient à publier Handbook of Afrika et Akha and Miao en 1947.

Contrairement aux affirmations qui ont prétendu que Bernatzik avait été un des premiers membres de la NSDAP, sa correspondance et les documents le concernant étalés de 1923 à 1944, accessibles à la Bibliothèque de Vienne, prouvent qu’il a rejoint le NSDAP le 1er mai 1938. Bernatzik a alors utilisé un certificat manipulé se référant à des services présumés fournis pour le parti depuis 1933. Cette lettre a été attestée par un ancien collègue de l’école, qui était devenu un responsable du parti. Néanmoins, le travail de Bernatzik, ses recherches et ses prises de position manifeste ne démontrent aucune affinité quelle que ce soit avec l’idéologie du parti nazi. Il a, par contre, fréquenté de nombreux membres nazis mais, selon certains chercheurs, son comportement était inévitable pour pouvoir poursuivre son travail et pour se défendre contre diverses dénonciations, à laquelle il était exposé. Comme ethnologue, photographe et journaliste indépendant, la seule possibilité pour lui d’échapper aux contraintes du régime aurait été l’exil. »

Sant'Angelo Giovanni dit: à


…pour rester, bref, simple et vif,…

…des gribouillis, pour vivre sa France  » juive  » débordée,…par le mépris qu’elle suscite,…
..à nos Pâques quotidiennes, et les protestants, alors,…
…de quels bois de cerf se chauffent t’ils,…aujourd’hui,…
…à tout nos abuseurs de confiance, en titre,…etc,…
…qui nous la ramène du vécus,…
…etc,…non, sans joies,…

closer dit: à

Ce n’est pas concluant Passou. A ce compte là tout allemand de quelque notoriété qui a continué à travailler sous les nazis sans être arrêté devrait être considéré comme nazi…Ça ferait du monde. Mais encore une fois je ne nie pas que la bio wiki puisse être « arrangée ». Je ne sais pas s’il existe d’autres sources sérieuses. En tout cas, la réaction de Malaurie me paraît excessive si le travail de Bernatzik était de valeur indiscutable, ce qui est probablement le cas sans quoi il ne l’aurait pas publié. Ça ressemble un peu à l’effacement de quelqu’un devenu infréquentable sur une photo de groupe…

Widergänger dit: à

Marcus Terentius Varron autem suis in Rerum Rusticarum Libris (I,2) fert orbem terrarum a Græco Eratosthene maximas in partes duas diuisum esse. Addendum est ab eo partem meridianam esse salubriorem septemtrionale neque in regionibus frigidioribus utensiles nasci ubi sol tribus mensibus continuis non uidetur. Gentes dicuntur illic uiuentes neque totam Varonnis Italiam neque Galliam nostram cultam neque Phrygiam uitibus coopertam noscere neque Argon arboribus consitum. An putent toto orbe terrarum hiemes tam longas asperasque esse quam in finibus suis ? Nemo uero est qui hoc sciat quod sentiant. Viatores enim raro, Johanno Malaurino excludo, eunt os uidentes cum metuant ne in mari sæpe congelata nauigent.

Clopine dit: à

Perso je l’aurais pas raté, moi, le rendez-vous suivant, consacré à la « part des ombres »…

N’empêche, il y a des belles vies d’homme. Comme des fruits qu’on a croqués, quoi.

IL me semble que cela doit être moins douloureux de la quitter, cette vie, si elle a été pleine et émaillée de rencontres – plutôt que de partir plein d’âpres regrets sur ce qu’on vous a fait, sur ce que vous n’avez pas eu. Mais peut-être je me trompe, et au contraire, ne peut -on se résoudre à quitter la vie, quand elle a été si belle ?

Widergänger dit: à

Déjà dans l’Antiquité, Varron en parle :

Marcus Terentius Varro autem suis in Rerum Rusticarum Libris (I,2) fert orbem terrarum a Græco Eratosthene maximas in partes duas diuisum esse.

Truompeu dit: à

« La ‘Bibliothèque de Philosophie’ fera place à des tendances. Il n’y a pas de philosophie ni de culture sans diversité. Même si l’action est toujours plus ou moins manichéenne, parce qu’elle oblige, dans les cas limites, à dire simplement oui ou non…/… Le domaine de la culture est celui où l’homme parle de ses actions, prépare ou motive ses décisions, et ici ce que dit chacun intéresse tous les autres, pourvu qu’il le dise sans transpositions ni coupure…/… La ‘Bibliothèque de Philosophie’ réunira des ouvrages de toutes sortes…/…Il a paru important de mieux faire connaître d’abord un certain nombre d’ouvrages allemands de premier ordre où cette manière de penser s’exprime avec éclat. »

Présentation en 1950 de la nouvelle collection ‘Bibliothèque de Philosophie’ chez Gallimard par
les directeurs d’édition :
JP. Sartre & M. Merleau-Ponty

Ainsi paru ‘l’Etre et le Temps’ de Martin Heigegger, membre avéré du NSDAP.
La prochaine publication de ses ‘Cahiers noirs’ en français relancera le débat.

Ceci dit J. Malaurie est maître chez lui.

—-
Le seul problème qui apparaîtrait, c’est sa fascination pour les Inuits. Comme cela a été dit précédemment nous sommes avec le Groenland sur un territoire de près de 2.5Mlls de Km2, et d’une population de 50000 habitants, où les européens descendants des Vikings -les premiers occupants- représentent 1/10° (exactement comme l’étaient les Pieds-noirs en Algérie française).
C’est un territoire où les américains se sont implantés militairement et économiquement, clandestinement, hors de toute légalité (comme il le sont d’ailleurs en Algérie aujourd’hui sans que le Congrès n’en soit informé !), sans que le Danemark qui était alors occupé par les allemands n’ait son mot à dire. C’est un territoire qui regorgent de ressources précieuses, et qui à la faveur du bidon « droit des peuples à disposer d’eux-mêmes » et autre anti-colonialisme de façade, sans parler de l’abrutissement de la population inuit qui d’alcool en drogue, et autre mystérieuse « consanguinité », présente un taux de suicides faramineux, oui un territoire qui pourrait un jour devenir la n’énième étoile du drapeau étasunien (qui n’en manque pas). Comme on le souhaite chaudement dans certains cercles outre-atlantique.

Bon W-end

Bloom dit: à

Hâte de lire les mémoires de ce grand monsieur. Le titre de cette belle collection, Terre Humaine, est presque devenu un oxymore à l’ère de l’anthropocène, du transhumanisme, de l’IA et des mégadonnées.
Pour ceux qui lisent l’anglais et souhaitent comprendre ce qui est en train de se jouer sur cette Terre en instance d’inhumanité, un livre documenté aux meilleures sources qui complète heureusement les deux Hariri, « The Attention Merchants: The Epic Scramble to Get Inside Our Heads », Tim Wu (Knopf, 2016)
Glaçant.

JC..... dit: à

Ami Bloom, nous avons lu les deux fameux pavés HARARI … mais j’ignore tout des deux Ha(raki)riri dont vous causez.

Sant'Angelo Giovanni dit: à


…un deuxième sac, de mes diapositives retrouver,!…

…alors,les intellos-parasites, de toutes fonctions lèches-bottes,…
…créer des camps et divisions, pour s’affronter, avec des chefs d’états, à se nourrir d’abrutissements générés,…encore, l’art des ploucs,..en  » juive-tee « ,…

…vive les diapositives et ses mémoires, privées,!…l’armée à Sant’Angelo Giovanni,….la force impériale & sa bibliothèque,…
…etc,…et, l’anglais d’abords-après,…
…yesteday,…etc…Ah,!Ah,!…
…et si j »était le roi de Prusse, et vive Voltaire, à Molière,…et Rousseau à poils,!…

…tout reste à refaire, mais si,!…au boulot,!…

Claudio Bahia dit: à

Passou dit: 18 mars 2018 à 12 h 50 min

c’est curieux; il me semble que le texte de Passou confirme plus qu’il n’infirme l’opinion de Closer sur Bernatzik.
Closer, interessante votre liste de la collection de votre bibliothèque; ma liste est la suivante:
Margit Gari Le vinaigre et le fiel
James Agee Louons maintenant les grands hommes
Eduardo Galeano Les veines ouvertes de l’amérique latine
Ettore Biocca Yanoama
Pierre Jakez Hélias Le cheval d’orgueil
Théodora Kroeber Ishi
Kenn harper Minik, l’esquimau déraciné
Claude Lévi- Strauss Tristes Tropiques
(les 5 derniers en « Poche »)
Je trouve que cette collection « Terre Humaine » est exeptionnelle et absolument nécessaire.

Bloom dit: à

Pas de quoi se faire harikira, mais je me demande pourquoi le Rafiq s’est interposé, qui n’a vraiment rien à voir avec Yuval Noah, son Sapiens & son Homo Deus.

Pat V dit: à

 » rapidement stimulé par le grand bond de la géomorphologie  »

Nous en parlions justement ce matin en marchant tout près de la plage aux ptérosaures…

Chaloux dit: à

Malaurie a le même maître que Gracq, Emmanuel de Martonne. En ont-ils parlé?

Chaloux dit: à

Le doux magistère d’Alain?

Alain a pris sa retraite en 1933. M. Malaurie, né fin 1922, n’était pas en retard sur les programmes…

Jazzi dit: à

De cette prestigieuse collection, je crois n’avoir jamais lu que « L’été grec » de Jacques Lacarrière et n’ai jamais pu achever la lecture de ‘Tristes tropiques » de Claude Levi Strauss. N’en déplaise à Jean Malaurie, et les libraires connaissent bien leur métier, ce n’est pas à proprement parler de la littérature générale…

Bloom dit: à

n’ai jamais pu achever la lecture de ‘Tristes tropiques » de Claude Levi Strauss.

Dommage, Baroz; la dernière partie, « Le retour », évoque Taxila, l’ancienne capitale bouddhiste (dont les ruines m’ont beaucoup ému), et le rôle destructeur de l’islam dans le sous-continent « indien », que l’on peut trouver contestable quand on connait le sujet en profondeur et que l’on a vécu 13 ans dans le sous-continent…Pour le coup, ce n’est pas un propos de spécialiste, mais bien de la « littérature générale ». CLS a été plus inspiré sur les Chittagong Hill Tracks, à la frontière entre les actuels Bangladesh et Myanmar.

Claudio Bahia dit: à

En réponse à Bloom, je dirai simplement que CLS a eu la prémonition de Bâmiyân.

closer dit: à

Claudio, la liste est de JJJ (« les trois J »…).

Jazzi dit: à

Certes, Bloom, quelques écrivains se sont glissés dans la collection, ou se sont révélés grâce à elle, mais la collection est, néanmoins, très spécialisée…

closer dit: à

Claudio, premier antidote à Las venas abiertas: « A esquerda caviar » de Rodrigo Constantino…

https://www.facebook.com/eueradireitaenaosabia/videos/475253536007000/

Deuxième antidote: « Manual del perfecto idiota latinoamericano, ensayo de Plinio Apuleyo Mendoza, Carlos Alberto Montaner y Álvaro Vargas Llosa publicado en 1996 » avec préface de Mario Vargas Llosa.

closer dit: à

Troisième antidote: « Guia politicamente incorreto da América latina », de Leandro Narloch et Duda Texeira.

A lire absolument.

Paul Edel dit: à

A l’évocation de cette collection « Terre humaine », de Malaurie on se dit :quel curieux mélange ces rois de Thulé emmitouflés esquimaux , ces paysans à salopette de l’Alabama au regard navré , mis au même rang que les indiens avec arcs et pagne des forets du Brésil.. Sentiment de revenir en enfance. On pénètre en douce dans la pénombre d’une bibliothèque grand -paternelle pour feuilleter les gravures de Hetzel dans les lourds à tranche dorée des volumes des romans de Jules Verne .Est-ce une collection fiable sur le plan ethnographique ou sociologique ? j’en sais rien. Peu importe. cette collection nourrit de rêveries enfantines d’exotisme. La lire c’est monter à bord d’ un Nautilus, et regarder par le hublot une tribu apprendre à se servir d’un boomerang, ou des petites bretonnes quitter leurs sabots et monter dans des lits-clos avec des chemises en chanvre..

Claudio Bahia dit: à

à Closer:
mais où avais-je la tête, en effet je devais m’adresser à JJJ.
Je reconnais que le livre de E. Galeano date un peu, mais il faut se souvenir qu’à cette époque l’impérialisme américain était à son apogée, et que presque tous les pays d’Amérique latine, et en particulier dans l’hémisphère sud, se couchaient devant l’impérialisme US.
Au sujet de la gauche caviar: lorsque Lula a été élu président du Brésil, la première fois, en 2002, il a reçu en cadeau, et accepté (!) de la part de son directeur de campagne une bouteille de Romanée Conti d’une valeur de 6000 €, soit à l’époque l’équivalent de 100 mois de salaire minimum.
En fin de compte, selon ma modeste opinion les deux livres que vous citez sont aussi nécessaires que l’était celui de E. Galeano, enfin, je crois.

Chaloux dit: à

Paul Edel dit: 18 mars 2018 à 17 h 51 min

Paimpopol, je te serais reconnaissant de bien vouloir mettre en évidence l’intelligence qui se dégage -évidemment- de ton post. Je ne la vois pas. Help!
(Ta digestion devant tirer à sa fin, j’imagine que cela te sera facile).

la vie dans les bois dit: à

Saut au contenu

ENFR

PARCOURIR LES COLLECTIONS

Bernatzik, Hugo Adolphe.Canaques et Papous (Sudsee). Traduit de l’allemand par Henri Daussy[compte-rendu]

Dupeyrat André

Journal de la Société des Océanistes  Année 1952  8  pp. 302-303

Référence bibliographique

. Paris, éditions Self, 1952, 250 p., cartes, ill. hors texte,

Le livre du professeur Hugo Adolphe Bernatzik est une tardive mise en volume d’un texte en français et d’illustrations que publia presque intégralement un périodique parisien aujourd’hui disparu : Le Document, en juillet 1935. C’est un livre fort inquiétant. Voici un auteur qu’on nous présente comme « un célèbre ethnographe autrichien », il fut « titulaire de la chaire d’ethnographie de l’Université de Graz», et sa réputation, nous dit-on, est mondiale. Or, les relations

de ses voyages parmi les Canaques et les Papous sont si notoirement dénuées d’intérêt et de sérieux qu’on se prend à douter de tout ce que nous rapportent d’autres voyageurs passés par les mers du Sud.

Il n’est pas possible de relever, dans un simple compte rendu, toutes les énor- mités qu’on rencontre dans les pages de Canaques et Papous. Parler, par exemple, de « chasseurs de tête » dans la région montagneuse au-dessus d’Aban (côte sud-est de Papouasie) est se moquer du monde. Même de petits détails montrent combien ce livre est fantaisiste. Ainsi, en l’ouvrant au hasard, on lit, page 210, quelque chose sur « jam et tubercules » qui sont des légumes indigènes. Disons à M. Ber- natzik et à son traducteur que jam signifie confiture, en anglais, et que yam (ce qu’il veut dire) signifie « igname », en français…

M. Bernatzik, il faut le reconnaître, est un admirable photographe et les illustrations de son livre sont pleines d’intérêt aussi bien pour l’artiste que pour l’ethnologue, mais, cette fois-ci c’est l’éditeur qui abuse en nous présentant son livre comme agrémenté de « documents photographiques inédits » alors qu’il s’agit de photographies archiconnues, que nous saluons au passage comme de vieilles connaissances. Pour en revenir à l’auteur, s’il est excellent preneur de vues, il n’est certainement pas, sinon officiellement, un ethnographe véritable, car un ethnographe ne saurait être, dans l’exercice de sa science, un romancier, créateur de fictions.

André Dupeyrat.

Persée © 2005-2018

Claudio Bahia dit: à

Troisième antidote:
J’ai lu le Guia politicamente incorreto da História do Brasil, du même auteur. En effet, lecture indispensable. Il faudrait donc que je me procure celui plus global sur l’Amérique du Sud!
merci pour les dicas.

la vie dans les bois dit: à

À l’heure où les reportages télévisuels sont pléthoriques est-ce que ces récits ushuaiesques qui fleurent bon l’époque des globe trotteurs en free lance ont encore un sens.

christiane dit: à

La question qui m’est essentielle dans ce billet : est-ce que ses auteurs peuvent être considérés autrement que de brillants essayistes passionnés d’ethnologique ? Les livres de cette collection reposent-ils d’abord sur une écriture ? font-ils partie de la littérature générale ?
Il n’y a pas que les libraires qui classent ces ouvrages à part.
Un fantastique univers de rêves de terres lointaines ou étrangement proches et méconnues que j’ai un peu exploré avec ravissement.

la vie dans les bois dit: à

« Dans ce livre-jeu dont tu es le héros, embarque pour une formidable aventure au large de la mer du Groenland, à la station de Ny Alesund : depuis ton arrivée à la base, jusqu’à ton départ quelques mois plus tard, sauras-tu prendre les bonnes décisions ? 10 fins différentes s’offrent à toi ! »

http://www.fleuruseditions.com/mission-pole-nord-l20063

Widergänger dit: à

Mon pauvre chéri, qui raconte toujours un pu n’import quoi. La publication de Sein und Zeit date de 1927, l’adhésion de Heidegger au NSDAP date de 1933. L’ignominie ne gagne rien à être proférée par des imbéciles.

Widergänger dit: à

Chaloux dit: 18 mars 2018 à 15 h 29 min
Malaurie a le même maître que Gracq, Emmanuel de Martonne. En ont-ils parlé?
___________
Hmmmm!! Ppppfffffftttttt !!!!!

Chaloux dit: à

Widergänger dit: 18 mars 2018 à 19 h 30 min

Paimpopol, au secours! C’est Blabla qui m’embête!

Tu vois bien que je ne mens pas. Le roquet, la ficelle…

Blabla, je suis très déçu que tu ne m’écrives plus en latrin,- toi un grand spécialiste de la civilisation latrine.

Lavande dit: à

Clopine 13h45: « Perso je l’aurais pas raté, moi, le rendez-vous suivant, consacré à la « part des ombres » »…
Je crois que vous avez interprété à l’envers la phrase de Passou: » Et comme il sait jouer de sa voix chaleureuse, de sa prodigieuse mémoire et de sa puissance d’évocation, on se résout à rater le rendez-vous suivant, surtout lorsqu’il prévient : « Il faut toujours garder la part des ombres et il y en a encore chez moi… »
le RV suivant c’est avec quelqu’un d’autre que Passou laisse tomber pour ne pas quitter Malaurie.

Dans la collection Terre Humaine j’ai lu (entre autres) deux livres passionnants:
– « Vivre à corps perdu » de Robert F. Murphy, un « Stephen Hawking » anthropologue, spécialiste des Indiens du Brésil, qui applique ses connaissances en anthropologie aux personnes handicapées dont il fait brutalement partie suite à sa propre maladie.
– « Les naufragés » de Patrick Declerck (anthropologue et psychiatre) : une étude sur les clochards de Paris.

Chaloux dit: à

Blabla m’écrit en proutin. Quelqu’un peut-il m’aider à traduire? Je n’ai pas de dictionnaire de cette langue.

Chaloux dit: à

Sans doute sa langue natale… Rien sur ce peuple dans la collection Terre humaine.

Widergänger dit: à

This is an age of glorious individualism. Yet never, it seems, have we belonged less to ourselves.

Widergänger dit: à

Calosus pseudolus.

Widergänger dit: à

Age quod agis, famole !

Chaloux dit: à

In te, si in quemquam, dici pote, putide Blablati,
Id quod uerbosis dicitur et fatuis;
Ista cum lingua, si usus ueniat tibi, possis
Culos et crepidas lingere carpatinas.
Si nos omnino uis omnnes perdere, Blablati,
Deiscas; omnino quod cupis efficies.

Widergänger dit: à

Chaloux dit: 18 mars 2018 à 18 h 00 min
Cave canem ! Mordax est canis.

Chaloux dit: à

Widergänger dit: 18 mars 2018 à 20 h 38 min

… natis pilosas, Blablati, non potes asse uenditare…

Widergänger dit: à

Calosus ut barbarus famulus sine educatione latine loquitur.

Widergänger dit: à

Quid dicis, cucule ? Nada, ut soles.

Clopine dit: à

Vous avez raison,Lavande, j’ai lu trop vite et sauté à la conclusion erronnée !

Chaloux dit: à

Non (ita me di ament)quicquam referre putaui, utrum os an culum olfacerem Blablato… Nilo mundius hoc, nihiloque immundius illud, verum etiam culus mundior et melior…

Widergänger dit: à

Calosus, ubi primum in blogum Rdl uenit, alteros commentariores mordere conatur. Iste ut rabiosus canis semper docet. Paterfamilias blogi eum patitur.

Widergänger dit: à

Calosus cuculus !

Chaloux dit: à

Tu vois, Paimpopolus, je n’y suis pour rien. Toute la faute revient au citoyen Blablatus aux fesses molles et à la verge morte.

Je n’ai fait que lui répondre.

Chaloux dit: à

Et merci à Catulle et à Guillaume Budé pour leur aide précieuse…

Widergänger dit: à

Chaloux dit: 18 mars 2018 à 21 h 29 min
Je n’ai fait que lui répondre.
___________
Cuculus !

Chaloux dit: à

Blablatus Peignecus, toujours pareillus. Change de discus…

Widergänger dit: à

Cuculus calosus stercilinum eius foras efferri potest.

closer dit: à

Je sais que parmi les prestigieux intervenants de ce blog littéraire de la meilleure tenue, personne n’aime fréquenter les salons du livre, sauf moi.

Se promener au milieu de piles de livres, d’auteurs connus ou inconnus, de visiteurs a priori intéressés par la lecture, de tribunes de discussion parfois passionnantes, j’aime ça, c’est une de mes faiblesses.

Aujourd’hui, j’avais une raison supplémentaire de me déplacer au Salon: rendre hommage à la Russie et venger l’affront mesquin fait par le macrounet qui, paraît-il, est passé devant le stand russe sans s’arrêter, en tournant ostensiblement la tête de l’autre côté. Détourner la tête devant les portraits de Tourgueniev (200 ans), Soljenitsyne (100 ans), Pouchkine, Tolstoï, Dostoïevski, Tchékov et tant d’autres! Quel petitesse! Et les écrivains russes vivants qui étaient présents, sont-ils responsables de l’empoisonnement de l’agent double au UK? Il n’est même pas prouvé que ce soit le Kremlin le coupable…

A ma grande joie, le stand était bourré de public. J’avais eu un avant goût dans la file d’attente de la billetterie: trois charmantes créatures, dont une format top model, faisaient chanter à mes oreilles la douce musique de la langue russe. Au stand, un écrivain parlait russe, relayé par la traductrice…du bonheur.

La honte de l’attitude grossière de notre président s’est estompée peu à peu.

Chaloux dit: à

Pauvre Blabla, quand on a un aussi petit niveau de latin, on ne l’exhibe pas… sauf si on s’appelle Blabla, évidemment…

Lavande dit: à

Je vous envie Closer et effectivement je trouve que comme « représailles » le boycott par le président de la république était assez idiot.

Lavande dit: à

Wgg et Chaloux vous êtes … fatigants, pour rester polie.

Chaloux dit: à

Lavande, j’arrête parce que j’aime bien vous lire et que vous ne me fatiguez jamais.

Chaloux dit: à

Closer, la seule chose qui m’intéressait au salon du livre, c’est qu’autrefois les éditeurs venaient avec tous leur stock de vieilleries. On y trouvait des choses formidables. Maintenant, ce n’est plus qu’une vitrine. Est-ce qu’il y avait Golovanov au stand russe? C’est le seul élément qui pourrait me donner des regrets.

Chaloux dit: à

tout leur

Widergänger dit: à

Rdlus solum blogum est in orbe terrarum in quo iste cuculus calosus latine injuriari potest.

Berenice dit: à

22h36 sans compter que le droit d entrée dépasse de loin vos faibles moyens, un sou est un sou et la curiosité ou la perspective de découvertes inespérées ne les vaut pas. L’Avare aurait dit il faut lire pour vivre et non pas vivre pour lire ?

Berenice dit: à

Un communiqué de Claro? Un peu en retard : paie-les-auteurs.html?m

Chaloux dit: à

Widergänger dit: 18 mars 2018 à 22 h 43 min

Je me permets tout de même de remarquer qu’il y a dans ta phrase de latin de collège un petit problème de cas. De plus, tu peux omettre ce « est » qui sent sa classe de quatrième à plein nez (il est sous-entendu). Tu n’as visiblement pas fait de latin à l’université. Mais qu’as-tu fait, à l’université?

Hurkhurkhurk!

Delaporte dit: à

A un moment, vers la fin, Valère Novarina se fait interrompre par un terroriste, qui est manu militari pris en charge par le service d’ordre et poussé vers la sortie. En pleine Notre-Dame-de-Paris ! Les temps sont durs là où, autrefois, régnait la paix des âmes !

Delaporte dit: à

Le discours de Valère Novarina est extrêmement prenant, intense, de toute beauté. C’est là qu’on voit ce qe la littérature peut apporter à la religion, la plus-value formidable que c’est. Cela vaut le coup d’interrompre sa vie pendant quarante minutes et d’écouter ce morceau d’anthologie, qui restera dans les annales.

Delaporte dit: à

Il y en a qui se sont convertis pour moins que ça !

Delaporte dit: à

La lecture de la messe en ce dimanche de Carême était notamment extraite de l’Evangile de Jean :

« Ce n’est pas pour moi qu’il y a eu cette voix,
mais pour vous.
Maintenant a lieu le jugement de ce monde ;
maintenant le prince de ce monde
va être jeté dehors ;
et moi, quand j’aurai été élevé de terre,
j’attirerai à moi tous les hommes. »
Il signifiait par là de quel genre de mort il allait mourir.

Widergänger dit: à

On peut aussi juger qu’il est assz creux et insipide. On ne voit pas par exemple en quoi le mot « trépas » serait « négatif » !!!!! Trans-passare : passer de l’autre côté ; on ne voit pas où est le négatif là-dedans. En anglais : trespassing forbiden (passage interdit) : les Anglais sont immortels…

Pat V dit: à

 » C’est là qu’on voit ce qe la littérature peut apporter à la religion, la plus-value formidable que c’est.  »

Hélas, Novarina n’ est ni Léon Bloy ni Bernanos!
Il est unilatéralement sur un front apologétique de la religion catholique. L’ église catholique française essaie de retrouver le souffle de ses grands intellectuels, théologiens ou écrivains, il semble hélas qu’ il soit trop tard…

Delaporte dit: à

« Hélas, Novarina n’ est ni Léon Bloy ni Bernanos! »

Pourquoi faudrait-il qu’il le soit ? L’Eglise ne rcherche pas désespérément dans un passé perdu ce dont elle manquerait aujourd’hui. Pas du tout ! A chaque jour suffit sa peine. Novarina montre bien, pour sa part, qu’on peut encore ajouter sa pierre à l’édifice, qu’on a quelque chose à dire de nouveau, et qu’il est bon de continuer, sans se laisser décourager par des défaitistes insanes qui vous citent Bernanos ou Bloy qu’ils n’ont même pas lu. Tout cela, certainement, est une invitation à la charité comme seule fondement de notre avenir – si nous voulons toujours en avoir un, et ne nous laissons pas envahir par des nihilistes saugrenus.

Widergänger dit: à

Faut quand même arrêter de nous prendre pour des cons et croire que personne n’a rien lu à part Delaporte qu’est plus con qu’un balai !

Non, le discours de Novarina ne vaut pas un pet de lapin ! Bernanos, c’est autre chose ! Les grands cimetières sous la lune, c’est de la très grande littérature qui vous fait frissonner jusqu’à la pointe des cheveux ! À côté Novarina est un puceron qui fait des effets (de puceron).

Sant'Angelo Giovanni dit: à


…désolé, Delaporte,…
…ton cours de Religion, tout au long de l’année, tu te le met, au cul de tes problèmes, post-moderne,…pour faire court,…
…etc,…

Bloom dit: à

CLSa eu la prémonition de Bâmiyân.

Mais pas celle d’Ayodhiya.

Delaporte dit: à

C’est grtesque de comparer Novarina à Bernanos, cela ne rime à rien, ne prouve rien. Novarina est dans sa sphère, bien au centre. Il maîtrise son imaginaire.

JC..... dit: à

Les fleurs belles poussent volontiers dans le fumier littéraire ou religieux…. cependant, point trop n’en faut, cela devient lassant !

JC..... dit: à

« En novembre 2017, La Tribune de Genève révélait que Tariq Ramadan était soupçonné d’avoir couché avec plusieurs de ses élèves. » (Le Point)

Ô que c’est vilain, ça si c’est vrai, ami Tarik….Ô que c’est vilain de s’enfiler des petites suisses, mécréanteuses en plus !

JC..... dit: à

Revenons à Malaurie….
Passionné par le choc des civilisations, les chaudes et les froides, j’ai toujours rêve de déguster un couscous au mérou dans un igloo glacial.

JC..... dit: à

Je ne trouve pas mes mots pour remercier Renato « d’apporter son apport » si régulièrement comme disait le regretté Nicolae Ceaucescu, victime d’un refroidissement révolutionnaire le 25 décembre 1989 !

Pat V dit: à

 » Novarina est dans sa sphère, bien au centre. Il maîtrise son imaginaire. »

Cucul, concon, curé…il prend un public là où il peut…!

Pat V dit: à

On ne  » compare  » pas, on signale la baisse intellectuelle inexorable de la catholicité française. C’ est un fait, voilà tout. L’ église est en train de courir après la pensée non chrétienne pour se faire un ravalement de façade…qui est déjà en train déjà de se fissurer.

Pat V dit: à

un déjà..de trop!

zerbinette dit: à

Je préfère le latin de cuisine de Molière à celui de wgg.

Les deux ‘latineux’ commencent à être pénibles, cadeau pour vous : »Asinus asinum fricat. »

Janssen J-J dit: à

-> un peu plus bas, trissotin et vadius embourbés dans leur latin. Qu’ils sont drôles et réjouissab’.

-> non, désolé, les grands cimetières sous la lune ne sont pas de la grande littérature. Je les ai lus récemment, comme un document historique sur l’Espagne de 36 dont on disait qu’il était incontournab’. Certes, pas indigne d’intérêt. Mais de là à se prosterner devant ce ton doctoral qui feignait de contenir une indignation révoltée face aux défaitistes et collabos de son camp… Ne vois aucun intérêt à comparer Bernanos à Novarina. Lequel représente autre chose en littérature d’aujourd’hui que ses engagements religieux.

-> « S’il est une chose qu’on peut fort bien revendiquer quand on est un honnête fonctionnaire de l’EN gelé depuis des plombes, c’est d’aller ruer en barricade jeudi prochain en criant à tue-tête le slogan : « ne touchez pas à nos retraites ». Sauf que les jeunes collègues ne se solidariseront pas avec les vieux qu’ils jalousent, voire méprisent comme des usurpateurs qui n’accepteraient pas de partager les quelques miettes restant du gâteau. La situation n’a donc rien à envier à celle de mai 68 ni à celle de décembre 95. Et pourtant, on sent bien que la macronie autoritaire a vécu, qu’elle sera sans doute balayée par une conjonction de populismes pour l’instant ennemis mais qui finiront par se fraterniser face à une oligarchie ayant raflé toute la mise qui sera bientôt pendue haut et court dans les cimetières sous la lune.

-> BJ à toussent, à Bahia et Galéano notamment ; une pensée émue à la petite ville coloniale de Parati, au Brésil, pour celles et ceux qui ont eu la chance d’y séjourner et d’y faire l’amour comme jamais.
https://www.google.fr/search?q=paraty+bresil&client=firefox-b&dcr=0&tbm=isch&source=iu&ictx=1&fir=nogCtjy2Y9vCUM%253A%252CeFBqj_Nd7C4MrM%252C_&usg=__3q25B8PiB6V6k9lj6gdTWC1w3OQ%3D&sa=X&ved=0ahUKEwjI5eGkifjZAhVGqaQKHWC9CNkQ9QEIQTAC#imgrc=nogCtjy2Y9vCUM:

Pat V dit: à

Lequel représente autre chose en littérature d’aujourd’hui que ses engagements religieux.jjj.

Ah, ah, entre la recherche d’ adoubement par Jean Dubuffet le nihiliste créatif et son sermon chez les bons pères, c’ est le grand écart!

JC..... dit: à

Le populisme est populaire !… ce qui fait enrager les gros, gras, grus, grès, gris bobos germano-crétins !

JC..... dit: à

MANUSCRIT RIMBALDIEN DÉCOUVERT PAR HASARD

Je suis parti, ti, ti
A Paraty, ty, ty

Me suis fait chyé, yé, yé
J’ai rien baizé, zé,zé

Janssen J-J dit: à

ce qui est bien, au moins, avec l’JC., c’est qu’il suit tous les films de la rdl, toujours prêt à rebondir sur tout & n’importwack.
A Paraty, comme à porquerolles, une fois le jogging à roulette terminé, caisse qu’il doit s’emmerber le rès de la journée, le pseudo astrophysirimbaldien !

Sant'Angelo Giovanni dit: à


…un temps, trop de mépris, pour les configurations, à ‘ J.R., et Dallas ‘,…

…il faut admettre que la mondialisation, se réduit, à des approximations pareilles, ebntre états soumis, et autres dominateurs, déjà, par terre,..

…tout se vend et s’achète,…Oui,!…
…les petites culottes à jeter,…

…des cadeaux pour qui, que, quoi faire,…

…inventez un luxe, que personne, ne veux, ou est, momentanément obsolète,…

…les montages bourgeois, faire croire en des dieux, pour en glaner les commerces,!…

…dans un ordre subalterne, les dispositions sans internet, pour se censurer les gens en obéissances civiques, les fesses en l’air,…
…vous le valez bien,…
…et autres retors,…
…déjà, tout les ordres de cérémonial,et prétentions de saints et saintes voleurs qui vous protègent, comme les quarante voleurs d’Ali Baba,…et les micmac, des confessionnal,…le bordel de curé, pour se management son village,…
…confréries, pour attendre, de victimes & vacances,…bien vus,!…
..,pauvre monde,…irrationnel,…
…le fric c’est chic,…J.R., revient,…
…etc,…impitoyable,…

closer dit: à

Ça c’est du latin et du bon!

« Mais si maladia
Opiniatria,
Non vult se garire,
Quid illi facere ?
BACHELIERUS
Clysterium donare,
Postea seignare,
Ensuitta purgare, reseignare, repurgare, et rechilitterisare
CHORUS
Bene, bene, bene, bene respondere :
Dignus, dignus est entrare
In nostro docto corpore.
PRAESES
Juras gardare statuta
Per Facultatem præscripta,
Cum sensu et jugeamento ?
BACHELIERUS
Juro.
PRAESES
Essere, in omnibus
Consultationibus
Ancieni aviso,
Aut bono,
Aut mauvaiso ?
BACHELIERUS
Juro.
PRAESES
De non jamais te servire
De remediis aucunis
Quam de ceux seulement doctæ Facultatis ;
Maladus dust-il crevare
Et mori de suo malo ?
BACHELIERUS
Juro.
PRAESES
Ego cum isto boneto
Venerabili et docto,
Dono tibi et concedo
Virtutem et puissanciam,
Medicandi,
Purgandi,
Seignandi,
Perçandi,
Taillandi,
Coupandi,
Et occidendi
Impune per totam terram.
ENTRÉE DE BALLET.
Tous les Chirurgiens et Apothicaires viennent lui faire la révérence en cadence.
BACHELIERUS
Grandes doctores doctrinæ,
De la rhubarbe et du séné :
Ce serait sans douta à moi chosa folla,
Inepta et ridicula,
Si j’allaibam m’engageare
Vobis louangeas donare,
Et entreprenaibam adjoutare
Des lumieras au soleillo,
Et des étoilas au cielo,
Des ondas à l’Oceano ;
Et des rosas au printanno ;
Agreate qu’avec uno moto
Pro toto remercimento
Rendam gratiam corpori tam docto,
Vobis, vobis debeo
Bien plus qu’à naturæ et qu’à patri meo,
Natura et pater meus
Hominem me habent factum :
Mais vos me, ce qui est bien plus,
Avetis factum medicum,
Honor, favor, et gratia,
Qui, in hoc corde que voilà,
Imprimant ressentimenta
Qui dureront in secula.
CHORUS
Vivat, vivat, vivat, vivat, cent fois vivat
Novus doctor, qui tam bene parlat,
Mille, mille annis et manget et bibat,
Et seignet et tuat !
ENTRÉE DE BALLET.
Tous les Chirurgiens et les Apothicaires dansent au son des instruments et des voix, et des battements de mains, et des mortiers d’apothicaires.
CHIRURGUS
Puisse-t-il voir doctas
Suas ordonnancias,
Omnium chirurgorum,
Et apothiquarum
Remplire boutiquas !
CHORUS
Vivat, vivat, vivat, vivat, cent fois vivat
Novus doctor, qui tam bene parlat
Mille, mille annis et manget et bibat,
Et seignet et tuat !
CHIRURGUS
Puissent toti anni,
Lui essere boni
Et favorabiles,
Et n’habere jamais
Quam pestas, verolas,
Fievras, pluresias,
Fluxus de sang, et dyssenterias.
CHORUS
Vivat, vivat, vivat, vivat, cent fois vivat
Novus doctor, qui tam bene parlat,
Mille, mille annis, et manget et bibat,
Et seignet et tuat !
DERNIÈRE ENTRÉE DE BALLET.
Des Médecins, des Chirurgiens et des Apothicaires, qui sortent tous, selon leur rang, en cérémonie, comme ils sont entrés.

Au troisième « juro », Molière eut son malaise.
Une pensée pour lui.

Janssen J-J dit: à

(St. Hawking) « Le temps n’existait pas avant le Big Bang. Donc Dieu n’aurait pas eu le temps de créer l’univers. C’est comme demander où est l’extrémité de la Terre : la Terre est une sphère, elle n’a donc pas d’extrémité. La chercher est un exercice vain ». « Chacun de nous est libre de croire ce qu’il veut, et mon point de vue est que l’explication la plus simple, c’est qu’il n’y a pas de Dieu, personne n’a créé l’univers et personne ne dirige notre destin. Cela m’amène à comprendre cela : il n’y a probablement pas de paradis ni de vie après la mort. Nous n’avons que cette vie-ci pour apprécier le grand schéma de l’univers, et j’en suis extrêmement reconnaissant ».

Il y aura toujours un partage des eaux abyssal entre ceux qui auront toujours besoin de croire à une transcendence pour conjurer leur angoisse de la mort (Dieu, l’amour, le progrès, Victor), et ceux qui auront eu la chance de ne jamais tomber dans ce travers vu qu’ils n’en auront jamais eu aucun besoin (Epicure, Stephen et moi, encore vivant).

Truompeu dit: à

oui, mais…
(pour se répéter…)

Hawking explique la « naissance » (sic) de l’univers pas une cause (sa gravitation à lui, un peu particulière) mais dont il ne nous dit pas la venue…
+ si bien que les croyants pourront tj …


sinon 10h30 touchez pas à ma retraite…

+ jE SERAI là ! (signé F. ZHollande

Clopine dit: à

Rajoutez-moi sur la liste, JJJ. « Epicure, Stephen, moi, et Clopine Trouillefou. »

Merci d’avance…

Jazzi dit: à

« pour celles et ceux qui ont eu la chance d’y séjourner et d’y faire l’amour comme jamais. »

Raconte-nous, JJJ !

DHH dit: à

nouvel et dernier essai d’envoi d’un post qui n’est pas apparu et qu’on me refuse comme doublon:
Ayant lu avec grand interet le livre de Catherine Poulain qui raconte son expérience récente de vie sur les chaluriers de grande pêche au large du Groenland , j’ai été tentéee par deux lectures en contrepoint ,d’une part la relecture de l’admirable pécheurs d’islande de Loti et, précisément chez « Terre humaine, « du « grand metier » ecrit pr un ancien de la grande pêche témoignant de la vie sur ces bateaux autour des années 50 du siècle dernier
Un metier changé ,mais moins qu’on l’imagine
Du temps de Loti on ne revoyait pas la terre de mars à septembre, sans autres nouvelles que les lettres apportées de loin en loin par les bateaux de la Royale qui faisaient la tournée des chalutiers ,et surtout avec le risque permanent , vecu aussi de loin par les familles du « péri en mer », qui faisait peser sa menace tragique sur cette transhumance marine (pardon pour l’incohérence)
Plus tard le metier a perdu de sa dimensuion tragique sans perdre d’une apreté et d’une penibilité qui sont restées les mêmes malgré les changements et les évolutions techniques qui l’ont affecté entre les années qui separent le texte presenté dans Terre humaine de l’experience de Catherine Poulain..

Autre souvenitr particulier de mes lectures de la collection , »le Horsin »
Contrairement aux sujets habituels de la collection ,on n’y trouve pas le portrait d’une societé comme dans autres ouvrages ,ni celui d’un homme représentatif d’ un groupe comme Ishi, mais celui d’un homme seul de son genre dans le monde où il vit et représentatif d’autres solitudes identiques produites par le même système.
Douloureuse entrée du lecteur dans ce quotidien généreux et terne d’un homme enfermé dans une solitude sans perspective. .Apres cette lecture bouleversante on pourrait se sentir presque indulgent pour le « curé d’Uruffe »

ribouldingue dit: à

Quel concierge ce Baroze!

En plus il a été chercher qui était Bloom à partir du nom d’un écrivain russe invité au salon du Livre!

JC..... dit: à

J’aime entendre les veaux parler de transcendance….

JC..... dit: à

J’adore DHH : elle parle avec passion de choses qui n’intéressent personne !…

Jazzi dit: à

Retire les doigts de ton nez que tu confonds avec ton cul, ribouldingue !

JC..... dit: à

Hawking ?

Quelques bonnes idées sur les trous sombres, grâce à Penrose et alliés. Le reste de son oeuvre n’arrive pas à la cheville de celle de l’infirme Petrucciani qui lui restera dans les mémoires, dans un domaine connexe, je vous l’accorde, mes petits bolos argentés par les rentes …

A demain !

JC..... dit: à

Hawking ?

Quelques bonnes idées sur les trouées sombres, grâce à Penrose et alliés. Le reste de son oeuvre n’arrive pas à la cheville de celle de l’infirme Petrucciani qui lui restera dans les mémoires, dans un domaine con.nexe, je vous l’accorde, mes petits bolos argentés par les rentes !

A demain !

closer dit: à

J’ai eu plus que de l’intérêt pour le livre de Catherine Poulain, DHH. De l’émotion, de l’admiration pour un écrivain capable de créer une langue originale et de nous passionner pour la recherche de l’extrémité du monde, là où on s’assoit et laisse pendre ses jambes dans le vide…L’univers qu’elle décrit admirablement est à mille lieux de notre quotidien et le moins qu’on puisse dire est qu’il n’est pas « séduisant » selon les critères habituels de notre vie confortable et de nos paysages de vacances ensoleillées. On ne lâche pas le bouquin et ses trognes bourrées d’alcool et de tabac, ses paquets de mer, ses puanteurs de poisson, au milieu desquelles elle survit, seule femme, frêle physiquement mais dotée d’une résistance d’acier. Sa monomanie: toujours repartir quels que soient les risques et les souffrances et atteindre le bout au-delà duquel il n’y a plus rien…

Quelle femme!

Je ne vérifie pas, mais je suis persuadé que Passou n’en a pas parlé…trop grand public, trop passionnant pour le premier venu, pas assez « dérangeant »; pas le genre de livre qui permet de garder son rang dans la république des intellos parisiens…

ribouldingue dit: à

Tiens, tiens, on dirait que Zizzi est vexé!

Truompeu dit: à

uNE PENSée pour MA
maYOTTE

C’est ce qu’il y a de plus petit…
ON NE SAVAIT QUE ça existait
un point dans l’océan…

Pourtant,
c’EST ce qu’il y a de plus grand..
L’ILE de tous les records…

pour la criminalité
pour la délinquance (l’Armée accompagne les
enfants à l’école
pour le nombre de référendum leur disant de partir
et qu’ils ne veulent surtout pas !
pour les centenaires (120, 130 ans facilement..)
pour l’immigration légale (un habitant sur deux
& illégale (2 sur 1…
pour la religion musulmane (99, 99999999… %)
pour les habitants clandestins…
pour la pauvreté, le manque d’eau, le bordel
permanent, les cambriolages (même si il n’y a
plus rien ) voler c’est la tradition…
ET…
pour les naissances (5… 10 enfants par
femme
CAR 2TYMOLOgigQUEMt MAYOTTE vient de mALLIOt

Saluons donc comme l’expliquait Le Figaro, cette nouvelle distinction pour 2018 avec 10/15000 naissances :

« MAyotte LA PLUS GRANDE maternité DE fRANCE ! »

Oh! merci Madame Veil !!

closer dit: à

Il ne faut pas désespérer la bloomitude!

« FIGAROVOX/ENTRETIEN.- Pour l’universitaire britannique Joanna Williams, le relatif silence médiatique autour du scandale de Telford (1000 jeunes filles violées en 40 ans par des gangs pakistanais et bangladais) révèle l’hypocrisie du mouvement «me too».

Joanna William est une universitaire et auteur britannique. Elle a écrit récemment «Women vs feminism» (Paperback, 2017) un essai où elle s’en prend au féminisme victimaire et appelle à en finir avec la «guerre des genres».

Selon une enquête du «Sunday Mirror», jusqu’à un millier d’enfants, dont les plus jeunes âgés de 11 ans, auraient été victimes d’agressions et de viols, parfois collectifs, depuis les années 1980 à Telford, une ville de 170.000 habitants du centre de l’Angleterre, et la police aurait échoué à démanteler le réseau de pédophiles. Les autorités n’ont pas «tenu de dossiers» sur les agresseurs, membres de communautés asiatiques*, par crainte de «racisme». »

* ici « asiatique » signifie Pakistan, Bangladesh.

P. comme Paris dit: à

TROMPE Peu :

Vous nous rejouez l’argent Braguette ?.

JC..... dit: à

DEMOCRATIA
On est jamais vraiment c.on si on a con.science d’être pris pour un c.on par plus c.on que soi….

Delaporte dit: à

« L’ église est en train de courir après la pensée non chrétienne pour se faire un ravalement de façade… »

Interprétation ridicule. L’Eglise est fidèle à ce qu’elle propose, et surtout fidèle aux textes, qui ne changent pas, à commencer par ceux du Livre. Rome dit des choses très sérieuses, très canoniques. Pour ceux qui s’y intéressent intelligemment, ils en ont pour leur argent et le temps merveilleux qu’ils y passent , croyez-moi. Personnellement, je suis un lecteur comblé.

Janssen J-J dit: à

@12.51, Trompeu, Où avez-vous vu, sinon sous la plume de paresseux journalistes, que SH se posait des questions d’engendrement causaliste de l’univers ? J’ai beau le relire, je ne vois pas. Qu’un religieux (comme vous ?) se rassure en pensant que, cherchant à expliquer quelque chose, il émette une hyptohèse jusqu’à ce qu’elle soit falsifiée, OK…, Et c’est bien à ce esprit « croyant » que SH s’adresse en lui disant : ça ne me gêne pas, mais je préfère mon hypothèse d’une absence de grand architecte, car elle m’a toujours permis de continuer à chercher avec mon petit cerveau… Je ne vais point vous imposer ce que vous pouvez parfaitement ne croire ressortir que d’une mienne hypothèse non encore vérifiée? voire de la faculté de certains de mes collègues de concilier deux rationalités que pour ma part, j’estime incompatibles. Croyez, si vous le voulez, aux incertitudes des astrophysiciens, mais reconnaissez-nous d’abord de partager des postulats communs sur notre épistémologie scientifique, des règles que nous nous sommes fixées à nous-mêmes avant de nous les avoir vues imposées par votre Dieu. Voilà tout.

@13.12, Que DHH revienne sur le Grand Marin m’intéresse bigrement. Toi qui ne lit rien JC, sauf des mecs auxquels tu ne comprend que dalle (Penrose et alii), ou auxquels tu n’entends rien (Pétrucciani), quitte nous ! ou barre toi… Je n’ai plus Loti en tête, mais ce que j’ai retenu de Poulain embarquée sur la route radieuse de la difficile émancipation des femmes, c’est que celle qui réussit à se faire respecter sur un chalutier aux méthodes du 19e., ça te fiche un brin de gros respect ! (Cela dit, l’épisode du repos de la guerrière avec le boss aux States n’était sans doute pas nécessaire, c ma seule restriction). Mais au fait, qu’est devenue cette météorite ?

Ah, Jazzman vous revoilà ! Je crois avoir compris comment vous faire revenir ici. Ecoutez-moi : Paraty, c’était… comment dire ? gorgé et saturé d’érotisme et d’électricité durant quelques jours, comme dans Une vieille histoire de Jonathan Littell (nouvelle version). Voilà un bon fil pour vous laisser un brin imaginer de quoi il a pu retourner à l’époque, hein…

En face de ma feêtre, deux pies accotées l’une à l’autre sur la branche latérale d’un bouleau enneigé. Je guette le moment où elles vont copuler, car je ne l’ai encore jamais vu faire, et ça doit pas mal balancer. Mais elles sont parties ailleurs, ç’aurait été beau pourtant, ces deux tâches de noir sur du blanc intégral.

Bon je vous quitte, car avant 18h, je dois avoir finalisé mon papier, et le sujet n’est pas sexy… Mais js me sens bien en verve après ce galop d’essai sur la rdl, ça va l’faire…

la vie dans les bois dit: à

@ 12h51
Manipulation grossière. Insinuations de toquard à l heure du buzz, fake news et obscurantisme galopant.

En complément de la théorie voir travaux des Nobel de Physique 1978…biopic en replay sur Arte pour ceux qui ont raté « l’origine »

Sant'Angelo Giovanni dit: à


…tout, ce qui se dit, ici, ou ailleurs, je m’en balance, éperdument,…

…reprendre goût à la vie, comme les affaires à J.R.- Dallas,…

…mais, Oui, j’ai des solutions, pertinentes, à presque tout,…et les ingénieurs, çà coute, mêmes sous vos ordres, et plans secrets, dessus – desous,!…en têtes,…

…il n’est jamais, trop tard, à faire son J.R.,…ailleurs qu(à Dallas,…
…avec rien,…Ah,!Ah,!…Bip,!Bip,!…
…etc,…son ordre et conscience en sécurité & précision,..

christiane dit: à

Bon, on ne veut pas du lien Fabula sur la collection terre humaine… et pourtant… Vincent Debaene y écrit des choses sensées !

Clopine dit: à

DHH, s’il vous plaît, vous nous dites : « Autre souvenir particulier de mes lectures de la collection , « le Horsin «  ».

J’ai un peu sursauté. Le horsin, pour la normande que je suis, c’est l’étranger au village, l’autre, quoi. Le non-normand, ou non-conforme, ou non-connu, mais le « non- » quelque chose. J’en ai été une… Est-il question de cela ?

Errata dit: à

Le doute me point. N’est ce pas plutôt le Horsain qu’il faut écrire?

Petit Rappel dit: à

Oui, Clopine, l’étranger, c’est le thème du livre, à travers l’auteur un prêtre, je crois, qui n’est pas accepté, et des pratiques conséquentes de sorcellerie, me semble-t-il.

christiane dit: à

@Delaporte dit: 18 mars 2018 à 23 h 31 min
Vous écrivez :
« A un moment, vers la fin, Valère Novarina se fait interrompre par un terroriste, qui est manu militari pris en charge par le service d’ordre et poussé vers la sortie. En pleine Notre-Dame-de-Paris ! Les temps sont durs là où, autrefois, régnait la paix des âmes ! »
Regardant la vidéo, je ne vois qu’un illuminé tentant une déclaration bredouillée inaudible et raccompagné tranquillement par un seul homme du service d’ordre. L’illuminé n’offre aucune résistante et marche très calmement. Il semble connu du service d’ordre puisque les trois autres se rassoient et laissent à leur collègue le soin de le raccompagner. Le mot « terroriste » me parait mal approprié…
Par ailleurs, votre lien ne fonctionnant pas, j’en ai cherché un autre qui a l’avantage de proposer le texte en plus de la vidéo.
Je rejoins l’avis de Pat.V. : pas très convaincant et assez brouillon. Valère Novarina est plus à sa place sur les scènes de théâtre.
Mais vous pouvez me contredire, je le souhaite même. Qu’avez-vous trouvé de remarquable dans cette conférence ?
https://www.paris.catholique.fr/conference-de-careme-a-notre-dame-43349.html

Lavande dit: à

Petit Rappel 16h09 et Clopine: tout à fait.

« Le témoignage poignant et plein d’humour d’un curé – qui est de surcroît un merveilleux conteur – sur la vie sociale de la Haute-Normandie profonde.
Qui nous baptisera ? Qui nous mariera ? Qui nous enterrera donc demain ? Les derniers curés vont disparaître dans les campagnes… « Métier d’curé, métier foutu ! » comme l’annonçait déjà rudement un berger cauchois au jeune abbé Bernard Alexandre qui allait rejoindre sa première paroisse – qu’il ne devait plus quitter depuis : Vattetot-sous-Beaumont.
Ce livre est son témoignage. »
Je l’ai lu il y a très longtemps. Souvenir très positif.

Bloom dit: à

Il ne faut pas désespérer la bloomitude!

Quel rapport? Un agent diplomatique français trafique des armes à Jerusalem – vous allez accuser toute la profession?
J’étais en poste au Pakistan à l’époque de l’enlèvement et de la décapitation de Daniel Pearl que j’ai rencontré le 7 janvier 2002 à Islamabad, à l’époque de l’attentat de Karachi, aussi le 8 mai 2002. Je sais hélas ce dont certains Pakistanais sont capables. Idem au Bangladesh, où des jeunes ont été égorgés d’autres jeunes que parce qu’ils étaient blancs et non musulmans, le 1er juillet 2016.
Alors, les leçons, je vous conseille d’aller les faire ailleurs, à d’autres et à visage découvert.
Ne lisez pas ce que j’écris, passez votre chemin, comme le cavalier de l’épitaphe yeatsienne.
Merci.

Delaporte dit: à

« Valère Novarina est plus à sa place sur les scènes de théâtre. »

Quel plus beau théâtre que Notre-Dame-de-Paris ? Surtout avec ce texte proféré de si étonnante façon, et empreint à coup sûr de Saint Esprit. Dommage que ça ne vous ait pas touché, vous n’étiez sans doute par prête à ce miracle littéraire et religieux, qui vient de loin…

Delaporte dit: à

C’est bien d’avoir le texte, pour le méditer, mais le summum c’est Novarina le lisant, comme une pleine incantation mystique. Cela restera dans les annales. Si jamais Houellebecq voit cette vidéo, il se fait moine tout de suite !

christiane dit: à

Delaporte dit: 19 mars 2018 à 16 h 48 min

« … le summum c’est Novarina le lisant, comme une pleine incantation mystique… »
Je l’ai vu lisant, réajustant ses lunettes, suivant du doigt sa lecture… Je l’ai entendu. Voix monocorde parfois hésitante. Rien de mystique… pas très inspiré…
Rien à voir non plus avec sa fougue quand il bondit -sans notes, sur ses textes inspirés par les langues, la langue à l’Odéon ou à Avignon.
Alors, dites-moi quels éléments du texte vous ont bouleversés. J’aimerais tant comprendre votre enthousiasme.

Lavande dit: à

12,24 euros d’occasion chez Amazon, Clopine.

Delaporte dit: à

« J’aimerais tant comprendre votre enthousiasme. »

C’est difficile à communiquer. Je vous en ai déjà dit beaucoup. Cela ne suffit pas ? Hélas, je ne peux rien pour vous, sinon vous conseiller de prier Dieu qu’il vous transmette la petite flamme, la « syndérèse », comme on disait jadis.

DHH dit: à

@clopine
en se désignant par le terme local Horsain le pretre qui se raconte dans ce livre a choisi ce mot pour parler de lui soulignant ainsi son sentiment d’etre étranger et surtout d’apparaître tel pour les autres, ses paroissiens .
De cette lecture contrairement à Lavande j’ai plus retenu la tristesse liée a cet enfermement dans le célibat et le déracinement; que l’humour réel certes mais si empreint de tristesse

Clopine dit: à

Oui, moi aussi je l’aurais écrit « horsain », et sur le livre mis en ligne par Lavande, c’est ainsi que cela s’écrit. J’ai donc lu les premières pages, c’est bien vu, mais le style est un peu laborieux, non ? D’un autre côté, il correspond bien aux personnages décrits. Les brayons sont si proches des cauchois que ce qui vaut pour les uns vaut pour les autres, même si Bray a toujours été plus pauvre que Caux…

Clopine dit: à

DHH, la solitude des prêtres n’a jamais été si bien décrite que chez Bernanos,à mon sens. L’athée que je suis avait le coeur broyé à la lecture du « journal d’un curé de campagne », par exemple. Servitude du sacerdoce ! Mais d’un autre côté, personne n’oblige ces hommes à faire ainsi le sacrifice de leur joie de vivre. En grandissant, j’ai décidé de garder ma compassion pour d’autres victimes…

Clopine dit: à

… J’ai toujours pensé, sûrement à tort, que « horsain » venait de « hors » et « sol »…

Nicolas dit: à

Parlons de choses sérieuses, « it’s the economy, stupid » qu’il dit Pierre Rondeau http://www.slate.fr/story/159130/croissance-mondiale-chomage-populisme-avenir
Il m’a tout l’air de vivre au pays des beniouioui, qu’il nous blablate avec sa croissance pour nous renvoyer vers le lien de l’OCDE pour qui visiblement « ce n’est pas une fin en soit… » etc etc etc Deuxième papier bâclé, jamais deux sans trois, puis trois pi quatre ? J’espère qu’il est pas payé, je lui file dix balles si il parle d’écologie. Le renouvellement de la pensée d’un trou de balle qu’il aurait du s’appeller ce papier.

Pat V dit: à

 » prier Dieu qu’il vous transmette la petite flamme  » Delaporte.

Pourquoi demander à s’ abaisser au siècle de la bougie?

Lavande dit: à

DHH, je me suis mal exprimée. Par « souvenir très positif » je voulais simplement dire que cette lecture était floue dans ma mémoire mais que j’avais gardé le souvenir d’un livre qui m’avait vraiment intéressée.
Clopine la compassion n’est pas une denrée que l’on possède en quantité limitée et qu’il faille dispenser avec parcimonie. Chateaubriand disait par contre que c’était le cas pour le mépris : »Il y a des temps où l’on ne doit dépenser le mépris qu’avec économie, à cause du grand nombre de nécessiteux. »

Nicolas dit: à

C’est pas Vargas Llosa qui se plaint que les journaux ne font plus qu’amuser la galerie? Bravo au Point.

Nicolas dit: à

J’ai fait un contresens avec cette histoire d’économie inclusive, au temps pour moi, il n’empêche le reste vaut toujours.

Nicolas dit: à

Bonne soirée

Clopine dit: à

Hélas, Lavande, perso j’ai carrément besoin de la restreindre, car sinon, je ne pourrais vivre dans le monde à feu et à sang qu’on nous fait voir jusqu’à plus soif. Ou bien je deviendrais aussi insensible qu’un parisien dans le métro, qui passe devant toute la misère du monde. Je ne sais même pas comment ils font, les parisiens,pour qu’aucun des traits de leurs visages ne bougent pendant qu’ils fixent très précisément le point au-dessus, justement, de l’axe de la compassion…

rose dit: à

Mais au fait, qu’est devenue cette météorite ?

Elle est bergère, dans les Alpes de Haute Provence.

Ai prêté le bouquin à un marin. Il a aimé…

christiane dit: à

@Delaporte dit: 19 mars 2018 à 17 h 45
 » Je vous en ai déjà dit beaucoup »
Le problème c’est que vous n’en avez rien dit.

Delaporte dit: à

« Le problème c’est que vous n’en avez rien dit. »

Quel dialogue de sourds ! On n’avance pas, on recule. Novarina nous transportait pourtant vers les hauteurs spirituelles qu’on atteint rarement! Mais non !

Chaloux dit: à

Si nous sommes nombreux à avoir lu le Horsain, n’est-ce pas grâce au reportage que lui consacra l’immortel Claude Santelli?

(C’est bizarre Clopine, je me suis souvenu aujourd’hui d’un poème de vous dans lequel il était question de draps flétris par l’amour. Vous en souvenez-vous? Cependant, je n’ai pas le souvenir qu’on s’y empalât)

Clopine dit: à

Chaloux, pas le moindre poème à ambiance drap flétris à mon actif, hélas ; une nouvelle, oui, sur les jeunes filles, et attendez, zut enfin, je vais aller chercher le passage pour qu’on soit enfin débarrassé à tout jamais des empalements et autres fellations diverses. Merdalors, j’en ai ras la casquette !!!

Faut que je remette la main dessus. Ca devrait pas être trop difficile, il m’en reste plein, j’ai tout juste vendu une cinquantaine d’exemplaires du bouquin (dont ici à Lavande, qui m’a fait le reproche d’avoir déjà lu sur mon blog la plupart des textes qui composaient le mince recueil. C’est que j’espérais sans doute, à l’époque, intéresser un peu plus que la dizaine d’aficionados qui le lisaient, et qu’en plus, je n’ai absolument pas pensé à la corrélation entre les deux. Entendez-vous, Ed ? Faut faire gaffe à ça !)

Bon, voici le passage qui a permis à Christiane d’insinuer que j’étais une obsédée sexuelle de première catégorie. Ca me fait un peu mal de le sortir ainsi de son contexte, m’enfin…

(la scène se passe entre un vieux prof et son élève, la jeune fille qui est la narratrice…)

« j’eus un mouvement d’impatience et je me pendis à son cou. Il me regarda alors avec une sorte d’étonnement, comme si, d’un coup, il prenait la mesure de ma violence, de la force du désir qui m’habitait;

Alors, se plaçant sur moi de façon à m’écarter les cuisses, posant ses mains sur les miennes avec une force que je n’aurais jamais soupçonnée, tant elle contredisait son apparence frêle, Monsieur J., d’un seul coup de reins et sans cesser de me regarder dans les yeux, me pénétra.

Mon cri résonna dans la chambre sombre et endormie, comme si, à tout jamais, je la réveillais. Le sexe de Monsieur J., rougi sur toute la longueur du membre, ressortit de moi.

Le sang se mit à couler entre mes jambes. »

Voilà, voilà, voilà LE passage à fantasmes torrides, la PREUVE de… De quoi, au fait ? De ma nymphomanie, de mon impudeur, de mon manque de talent, de ma méchanceté, de mon insupportable étalement de moi-même, de ma pornographie ?

Ces 15 lignes prouvent quoi, exactement ???

Et je pense encore aujourd’hui,, saperlipopette, que toute ma nouvelle vaut d’être lue, ne serait-ce qu’à cause de ses phrases d’entrée :

« Je mentais à ma mère. Je mentais toujours à ma mère. Le mensonge, ça évite de parler. Mes mensonges ne disaient rien d’autre : je ne parlais plus à ma mère. »

Et de ses phrases de fin :

« Laissez un peu de place à celle pour qui je viens d’écrire cette histoire. (..) Celle dont la mère dit, en plissant des lèvres soudain devenues minces : « j’ai bien peur qu’elle ne reste sur les bras ». Vous savez bien : elle s’appelle la Cousine Bette, ou Jane Eyre, ou Mary Sarn à la bouche blessée, ou encore Violette Leduc.

Celle-ci, pourtant, qui regarde droit, le livre sous l’aisselle.

J’écris pour elle, pour lui transmettre le secret, lui dire qu’elle est une femme.

J’écris pour toi.
Toi, la frémissante, lucide et terrible jeune fille laide. »

Voilà, vous n’êtes certes pas obligés tous de faire des commentaires, m’enfin si ça pouvait fermer définitivement le clapet des fantasmes imbéciles, ça serait toujours ça de gagné !

rose dit: à

Clopine

ne vais pas vous faire de commentaires : ai lu, moi aussi le club des cinq et il ne m’en reste rien. Puis, je piquais les Pieds Nickelés à mon frère que j’aime beaucoup et c’était franchement passionnant.

rose dit: à

moi, j’ai eu des draps rouges flétris mais c’était le siècle dernier.

closer dit: à

« Je mentais à ma mère. Je mentais toujours à ma mère. Le mensonge, ça évite de parler. Mes mensonges ne disaient rien d’autre : je ne parlais plus à ma mère. »

Votre texte, clopine, c’est un peu du sous-Duras, non? Vous avez été beaucoup mieux inspirée.

closer dit: à

« Ne lisez pas ce que j’écris, passez votre chemin, »

Je lis les commentaires de ce blog, Bloom. Et si j’ai envie de répondre à vos provocations, j’y répondrai.

closer dit: à

Clopine, pardon.

rose dit: à

Depuis, y a eu un mort qui est re-mort et qui antérieurement était déjà mort et qui est vivant.
J’ai eu chaud ;
Et froid ;
Et horresco referens.
Mais il est touours là.
Là, je souffle;
Sors à peine de Notre dame du Nil de Scolastique, parce que je dois le rendre demain, c’est une belle stimulation qui marche.

Note : je le savais bien que l’histoire entre les hutus et les tutsis ce n’était pas de la tarte.
Si quelqu’un pouvait me répondre par blanc ou noir :

1/ est ce vrai que les tutsis sont des juifs descendants des égyptiens noirs et plus anciennement de ceux qui ont suivi Moïse traversant la mer morte ?

2/ est ce vrai qu’il y a eu une seconde balle dans le décès de Pierre Bérégovoy et qu’il aurait été suicidé par autrui ?

Dans Notre dame du Nil, outre l’histoire des hutus et des tutsis qui ne cesse de me passionner, ai noté le nez de la vierge noire, et aussi le père de Gloriosa qui est tout sauf ce que son prénom porte comme signification (c’est même totalement antinomique, elle aurait pu s’appeler vipère à corne) qui signifie à sa fille (alors qu’il est ministre) :
Mon père dit qu’il ne faut jamais oublier de faire peur au peuple.

Clopine dit: à

… Et j’essaie si peu de faire de la retape, dans ce malheureux texte, je veux tellement dissocier un récit d’évènement d’une émotion connexe qu’il pourrait susciter, que j’ai pris grand soin d’éviter toute allusion à un quelconque « plaisir ». Au contraire ! J’enchaîne sur des notations comme les draps tachés qu’il faut emporter à la blanchisserie, et au remords de l’héroïne qui a trahi une promesse absurde qu’elle s’était faite à elle-même, de ne jamais coucher avec un homme. J’ai cherché par tous les moyens (faibles, ça je veux bien l’entendre, m’enfin) dont je disposais à écarter rigoureusement toute sensualité -parce que je pense, contrairement au Coran qui promet paraît-il toute la sensualité du monde cachée dans 70 vierges, que celle-ci n’a certes pas grand’chose à voir avec la virginité. C’est quand même dingue d’être calomniée avec un tel aplomb démentiel : je ne vois que la stupidité pour expliquer un tel contresens de lecture,m’enfin, bref… Soupir.

closer dit: à

« est ce vrai que les tutsis sont des juifs descendants des égyptiens noirs et plus anciennement de ceux qui ont suivi Moïse traversant la mer morte ? »

A mon avis les « égyptiens noirs » (nubiens) étaient plutôt égyptiens et noirs. Pour que les hébreux produisent des descendants tutsis, il aurait fallu que les compagnons de Moïse épousent systématiquement des nubiens et des nubiennes sur plusieurs générations avant de traverser la Mer Rouge. Si les hébreux étaient devenus noirs avant de rentrer chez eux, ça se saurait…

Pas claire votre histoire, Rose.

Chaloux dit: à

C’est bizarre, Clopine, je me souviens avoir discuté l’expression, mais l’atmosphère du poème était plus désolée qu’autre chose, ce qui m’avait surpris. Un première fois vous l’aviez oublié et je l’ai remis dans le fil en vous disant que ce n’était pas Benoît XVI qui l’avait écrit.

Chaloux dit: à

Pas grave…

Chaloux dit: à

En revanche, la Gigi qui guette les pies… Visqueuse un jour, visqueuse toujours.

Clopine dit: à

Bon, Chaloux, je vous réponds ici : (attention, je détruirai le message après… Et votre mission, si vous l’acceptez, est d’en découvrir la teneur avant destruction, psssshhhhhhhcccchhhhhttttt, ahahah).

aller sur la barre google.

taper « facebook ».

taper « clopine sivoussaviez »;

lire !

Chaloux dit: à

Je n’ai pas de compte Facebook, Clopine, je ne vois qu’une page presque vide. Mais je n’ai aucun doute sur le fait que vous êtes quelqu’un de très bien.

Widergänger dit: à

Hhhhhmmmmmm !!!

christiane dit: à

@Delaporte dit: 19 mars 2018 à 20 h 23 min
Pour le dire plus clairement, quelles sont les grandes idées de ce texte qui vous « bouleversent ». Je vais finir par croire que vous n’y avez rien compris !

closer dit: à

Christiane, vous connaissiez Marguerite Porete?

Les passages qui parlent du théâtre (numéros 94 à 97) sont très beaux. Contrairement à ce que dit Delaporte, il ne faut pas écouter le texte de Novarina, mais le lire tranquillement et le méditer…

Delaporte dit: à

« Je vais finir par croire que vous n’y avez rien compris ! »

Ce que j’ai surtout compris, c’est que ce splendide texte de Novarina ne s’adressait pas aux bas-bleus comme vous.

Ed dit: à

je n’ai absolument pas pensé à la corrélation entre les deux. Entendez-vous, Ed ? Faut faire gaffe à ça !

Oui. Mais je ne publierai jamais rien, donc pas de risque !

christiane dit: à

@closer dit: 19 mars 2018 à 22 h 52 min
oui, Closer,
ce texte est une splendeur. je poussais Delaporte dans ses retranchements mais il n’a pu répondre car ce Dieu qu’approche Valère Novarina dans cette méditation n’est pas le Dieu de ces textes qu’il sème rapidement chaque Dimanche, ces textes dont il n’ose ni s’éloigner, ni explorer. C’est l’homme de la morale catho qui ne prend pas de risque.
Or, dans ce Texte, Valère Novarina ose parler de Dieu en termes de vide, d’inatteignable, d’incompréhensible. tout ce que Delaporte réfute, s’accrochant à des certitudes là où il n’y a que le souffle de la grâce, le silence, le doute. C’est une méditation de moine, d’ascète, de théologien-philosophe, d’homme incertain vacillant entre le rien et quelque chose qu’il ne peut nommer que par la fracture de la Croix, que par le gouffre de la mort.
Delaporte s’est contenté de nous resservir exactement les mêmes commentaires que pour la précédente de Fabrice Hadjadj.
Oui, une bien grande méditation sur le risque de croire face au néant.
Bonne soirée.

Passou dit: à

Closer, C’est vrai, pas parlé ici du livre de Catherine Poulain mais je me suis battu pour qu’elle figure en finale du Goncourt du premier roman qu’elle raté de très peu.

christiane dit: à

Closer,
celui-ci, je l’aime beaucoup :
« (166) Maintenant, faites votre œuvre en nous de vous-même, pour nous-mêmes et sans nous-mêmes, comme il vous plaira, Seigneur. Car pour moi, dorénavant je ne crains plus rien; je me désencombre de vous, de moi-même et de mon prochain, et je vais vous dire comment: je vous abandonne, je m’abandonne moi-même et j’abandonne tout mon prochain au savoir de votre divine sagesse…  »
Marguerite Porete Le miroir des âmes simples et anéanties, trad. M. Huot de Longchamp, Albin Michel, 1984.

Delaporte dit: à

Christiane a enfin accouché de son commentaire sur Novarina. Ce fut long, pénible, mais la délivrance vient à temps.

rose dit: à

closer
page 73
« Ce que l’on racontait des Tutsi l’avait convaincu. Ce n’était pas des nègres. (…).
Les Tutsi venaient d’Éthiopie, c’étaient des sortes de Juifs noirs, des coptes émigrés d’Alexandrie, des Romains égarés (…).
L’empire des pharaons noirs, c’était bien de là qu’étaient venus les Tutsi.  »
Mukasonga Scholastique

rose dit: à

p113
« (…)il y en qa même qui disent que les Tutsi ce sont vraiment des juifs, c’est dans la Bible. »

rose dit: à

p152
closer
à relire, je crois qu’il s’agit du délire des missionnaires, dont le père Pintard et Fontenaille qui plussoie et le whisky qui verdoie.
« Sans remonter à Noé, on pouvait commencer avec Moïse. Les hébreux sortaient d’Égypte. Moïse fendait de son bâton les eaux de la mer Rouge, mais vertains se trompaient de route, ils allaient bers le sud, ils arrivaient au pays de Koush, c’étaient les premiers Tutsi, ensuite il y avait la reine de Saba qui elle aussi étit tutsi
etc. »
page 152

c’est du pur délire missionnaire ou quoi ?

rose dit: à

dans les glaces, il y a bien lurs blancs, pingouins, manchots de la Terre d’Adélie, phoques et baleines si la glace n’a pas pris.

Je remplacerai volontiers situde par faim.
Moui.
Pauvreté, maladie, faim..

salut à tous,

rose dit: à

christiane
si je puis me permettre, pas lu et pas vu pourtant le dit texte, mais en ce qui concerne le précédent – ce sujet devient terriblement récurrent en un combat dont je m’exclus volontairement), DHH était intervenue en soulignant le machisme des préceptes destinés à maintenir la femme dans un rôle soumis de bonne ménagère : sur in point, DHH et christiane, je n’étais pas d’accord : c’était sur le dieu craint.
Pourquoi craindre quelqu’un qui n’est qu’amour ?

In fine, nulle crainte envers dieu => confiance absolue.
En revanche, crainte envers les petits d’hommes.

Et puis, pourquoi si on est convaincue chercher à convaincre ?
Comme pourquoi chercher à éduquer l’autre alors que l’important est de s’éduquer soi-même ?

rose dit: à

Catherine Poulain au dessus du col de Larche à la frontière de l’Italie, gardant des moutons qui ne sont pas les siens, en transhumance, alors qu’elle a frôlé le prix Goncourt du premier roman.
Le grand marin resté là-bas tout seul.

Ed dit: à

Soupe au potiron avec des croûtons (non JC, pas de panique, je ne parle pas de vous).
Il gèle.

christiane dit: à

@Delaporte dit: 20 mars 2018 à 0 h 27 min
Sans rancune, Delaporte. J’attendais de vous retrouver comme dans nos échanges antérieurs mais vous n’êtes pas entré dans le détail des idées de V.N.
Bien sûr que j’ai aimé ce texte.

christiane dit: à

@rose dit: 20 mars 2018 à 1 h 00 min
De quel texte parlez-vous ?
Celui que nous évoquons, vous pouvez le lire dans le lien donnant accès à la conférence de Carême de samedi (Je le remets pour vous):
https://www.paris.catholique.fr/conference-de-careme-a-notre-dame-43349.html
dont ces passages (12) :
12. La croix crée un vide dans la pensée : une syncope. Une annihilation créatrice. Une plénitude retournant au vide — et l’inversant. Elle est la contradiction de la vie que tu écris sur toi.
ou le 37 :
37. Nous sommes vides de Dieu et appelants, aimantés, séparés de Lui…
Marguerite Porete est évoquée 31 et 32

Marguerite Porete (vers 1250 – 1310) est mystique chrétienne. Son livre incandescent « Le Miroir des simples âmes anéanties », (écrit en langue d’oïl et non en latin obligatoire pour les textes religieux), choque l’Église de l’époque, qui y voit une façon de se passer de l’institution, et de s’attaquer à ses fondements parmi lesquels les sacrements. Elle n’y mâche pas ses mots, c’était la reine de la transgression, un livre qui ose multiplier les affronts à l’ordre établi.
C’est une béguine des Flandres. Elle n’a pas prononcé de vœux religieux et appartient à une communauté laïque s’autorisant à penser par elle-même. Les béguines jouissaient d’une grande liberté, s’affranchissant de la domination masculine tout en continuant à vivre dans le monde, au sein des villes. (Étant laïques, elles ne sont pas sous l’autorité de l’Église et cette liberté féminine déplait rapidement à l’institution.). Elle fut condamnée pour hérésie et brûlée vive en place de Grève à Paris le 1er juin 1310.
Et pour finir, retour à Valère Novarina :
46. La Bible. Dieu y est embusqué.
47. Ne le dites pas. Ne le saisissez pas : ne le clouez pas. Ne le fixez jamais. Noli me tangere. Attendez qu’il vous touche.

Bonne nuit, chère Rose. (J’ai fini ma toile !)

Delaporte dit: à

« J’attendais de vous retrouver comme dans nos échanges antérieurs mais vous n’êtes pas entré dans le détail des idées de V.N. »

Le texte de Novarina est un essai poétique, pourrait-on dire. Evidemment, aucun homme d’Eglise ne pourrait parler comme lui, notamment dans une homélie – et comme c’est dommage, du reste ! Avec Novarina, en revanche, la littérature prend le relais, souligne les grands thèmes de la religion chrétienne dans leur pureté cristalline et leur paradoxe fou (ce qui est folie pour les hommes est sagesse pour Dieu, comme le disait saint Paul). Novarina connaît aussi admirablement les écrits des Pères de l’Eglise et ceux du Moyen Age. Mais, dans ce texte, il agit de fait comme s’il s’agissait d’un tourbillon écrit pour aujourd’hui, pour nous les vivants, avec cette ampleur que donne le recul, mais aussi cette âpreté que transmet l’instant présent. Novarina ne renoue avec rien, il fait exploser la Croix, le cosmos… Il se place dans la position la plus inconfortable qui soit, mais celle qui a le plus d’affinités avec la Vérité. Que ce texte ait été dit à Notre-Dame-de-Paris, au milieu d’une assemblée éparse, est le plus grand prodige qu’on ait vu depuis longtemps, comme si l’Esprit Saint veillait sur ceux pour qui cette pensée a encore quelque chose à dire, et peut-être à faire. La pensée qui dit « Viens », comme il est écrit dans l’Apocalypse…

Paul Edel dit: à

En découvrant le texte de Valère Novarina, comment ne pas être renvoyé à ce qu’écrit Gide dans son » Journal » à propos du catholicisme, et de la critique littéraire qui se réclame du catholicisme.
« En littérature, le catholicisme offre cet immense avantage d’autoriser un ton d’assurance que, sans lui, le critique n’oserait jamais prendre. Non point seulement une assurance, mais le droit et le devoir à la fois de la manifester violemment ; n’est-ce pas à sa foi même qu’il l’a doit cette assurance ? La foi, pour peu qu’elle soit vive (et la foi se doit d’être vive) , exige ,pour manifester son ardeur , des jugements pareils à des verdicts ;non point sommaires peut-être, mais absolus, indubitatifs sinon indubitables, assénés du plus haut qu’il se peut et vraisemblablement tombant du ciel. C’est au nom de Dieu que les critiques catholiques condamnent ; ils ne peuvent se tromper car Dieu les inspire ; toute hésitation, tout contre-balancement, toute nuance même devient un indice de transigeance et, partant, de tiédeur. Pour n’être pas vomis par Dieu, c’est nous qu’ils vomissent. »
11 Aout 1929.

christiane dit: à

@Delaporte dit: 20 mars 2018 à 3 h 05 min
Votre méditation est très belle, Delaporte. Quand vous prenez des risques, vous êtes passionnant. Merci.

la vie dans les bois dit: à

@Novarina ne renoue avec rien, il fait exploser la Croix, le cosmos…

J’ai plutôt l’impression que l’ Evangile selon Valère, le fils du père, renoue avec un ésotérisme fringant, mystico-cabalistique. Beau poème lyrique cependant.

la vie dans les bois dit: à

@Goncourt du premier roman qu’elle raté de très peu.

C’est encore une histoire de baleine blanche.

christiane dit: à

@Paul Edel dit: 20 mars 2018 à 7 h 20 min
La littérature quand vous vous en saisissez est éblouissante. Ce texte de Gide est mordant à souhait comme le soc d’une charrue qui trace sillon. Oui, ces témérités que donne l’appui de Dieu surtout quand il est ignoré de celui qui prend la parole.
On pourrait dire un grand souffle aussi qui frappe et soulève où il veut sans notion de mérite, sans distinction entre les humbles et les savants.
Ce qui est frappant, quand on regarde la vidéo, c’est que Valère Novarina est humble, maladroit, tout roulé en lui, bien différent de celui qui bondit au théâtre et lance ses mots comme des gerbes multicolores. Il se fait serviteur de son texte alors qu’il l’a écrit. Il quitte le lutrin avec la même discrétion. Il faut relire le texte tranquillement (oui, Closer) pour en suivre la ligne de faîte, mélodique, et entrer dans la joie alors qu’on devrait être comme égaré.
Vous et Delaporte, belles surprises en ce matin lumineux, qui vont m’accompagner là où je vais… Je vous emporte dans ma besace.

Evidence dit: à

Ah ! les amours de christiane pour son Popol, comme c’est touchant !!!

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