de Pierre Assouline

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La part des ombres de Jean Malaurie

La part des ombres de Jean Malaurie

« Je vous épargne les détails… » Mon Dieu, mais qu’est-ce que ce serait dans le cas contraire ! Le fait est que l’âge n’a pas entamé en cet homme d’un charme fou le goût irrépressible de raconter en s’autorisant toutes les digressions. Et comme il sait jouer de sa voix chaleureuse, de sa prodigieuse mémoire et de sa puissance d’évocation, on se résout à rater le rendez-vous suivant, surtout lorsqu’il prévient : « Il faut toujours garder la part des ombres et il y en a encore chez moi… »

Explorons donc le passé de l’explorateur. Famille bourgeoise de la droite catholique normande tendance janséniste (« Pour tous la prière tous les soirs à genoux »), père professeur agrégé d’Histoire (« malgré l’hostilité d’Albert Mathiez ! »), hypokhagne au lycée Henri IV dans une classe dominée par le doux magistère d’Alain, le STO qui pousse au refus et à l’entrée dans la Résistance ponctuée par une prudente injonction de sa mère (« Ne reviens jamais, tu as des frères et sœurs »). De la guerre, il a tiré une morale après avoir vu les grandes institutions se coucher. Libre du jour où il s’est lui-même libéré, il ne tarde pas à obéir à sa passion, comprendre l’origine de l’univers, en choisissant la géographie dans un milieu où tant d’historiens l’appelaient « la géo » non sans mépris. Malaurie préfère se souvenir de l’éblouissement que provoqua en lui la rencontre, alors qu’il dirigeait un syndicat étudiant, de Lucien Febvre « un génie! ». Mais sa discipline, dès le début, c’est la géographie physique dont il s’éprend rapidement stimulé par le grand bond de la géomorphologie et de la géographie des processus. Ce qui ne l’empêche pas, aujourd’hui encore, d’être aussi présenté comme ethno-historien.

Jean Malaurie ne l’a pas oublié en créant « Terre humaine » chez Plon en 1955. Rarement une collection aura à ce point mérité ses lauriers. Et quelle collection ! « Une comédie humaine à l’échelle du monde ! » lance-t-il non sans fierté. Des anthropologues, des ethnologues et de grands voyageurs qui osent écrire à la première personne, contre l’esprit dominant de la vieille Sorbonne, emmenés par un agitateur animé du désir que l’Histoire soit « non une addition de ghettos, mais de rencontres », mais aussi des ouvriers et des paysans fiers de leur tradition orale, de toute façon une vision animée par un style. Chaque lecteur fidèle de la collection, aussi exigeant et intransigeant que peuvent l’être ceux de la Pléiade, a ses préférés : aux uns Tristes tropiques de Lévi-Strauss bien sûr qui l’inaugura en 1955 de même que Les Derniers Rois de Thulé. Avec les Esquimaux polaires face à leur IMG_9597destin de Jean Malaurie aux autres Louons maintenant les grands hommes de James Agee, avec l’inoubliable reportage photo du grand Walker Evans, une enquête effroyable sur la misère en Alabama à travers le destin de trois familles de métayers, parue aux USA en 1939, les Carnets d’enquête de Zola que tous les gens de cinéma devraient considérer comme un bréviaire du repérage ou les Veines ouvertes de l’Amérique latine qui se donnait comme une contre-histoire…. Tant de « déjà classiques » parmi eux ! Un titre manque à l’appel dans un catalogue dont Jean Malaurie peut s’enorgueillir car il est son oeuvre : Esprits des feuilles jaunes (1955) de Hugo Adolf Bernatzik, annoté par l’africaniste Georges Condominas. Le livre avait été définitivement exclu du catalogue quand Malaurie avait appris le passé nazi de l’ethnographe autrichien. L’éditeur s’est excusé auprès du public et longtemps après, le directeur de collection regrette encore amèrement de ne pas s’être mieux renseigné sur son auteur.

Il y a peu, l’emblématique couverture ornée d’une photo noir et blanc, s’est métamorphosée au moment du passage de relais à l’académicien Jean-Christophe Rufin. Le problème, c’est que la collection continue à être reléguée par les libraires au rayon des sciences sociales, lequel voit ses ventes s’affaisser dangereusement, sa visibilité disparaître. Bref, cette ghettoïsation lui est d’autant plus insupportable qu’elle lui est préjudiciable. Il veut que ceux qui furent « ses » auteurs cessent d’être considérés comme d’éminents spécialistes, ou de brillants essayistes. Des écrivains avant tout ! C’est pourquoi il y a quelques années, Jean Malaurie a adressé une manière de supplique à l’ensemble des libraires. Pour dissiper un malentendu sur son caractère exclusivement ethnologique, prétendument folklorique et exotique, rappeler que ses livres reposent d’abord sur une écriture et que ses auteurs ont aussi le souci de la langue. Et dire ceci aux libraires :

« Tous sont pour moi des écrivains. C’est pourquoi, je supplie Messieurs les libraires de nous recevoir dans la noble division de la littérature générale ».

« Terre humaine », on pourrait en parler pendant des heures et des jours. D’ailleurs, le voilà qui s’empare du catalogue, s’enfonce dans son fauteuil et détaille voluptueusement chacun des titres. Mais sentant que son interlocuteur n’a pas la même mesure du temps que lui, il a cette répartie : « J’avance car on va arriver à l’essentiel… ». Deux choses : d’abord avoir été investi par le CNRS en 1950 d’une mission « en solitaire, c’est le plus important » à Thulé (Groenland) , la première mission géographique et ethnographique française dans cette région ; il y établit sur quatre générations, la première généalogie d’un groupe de 302 Inughuits, peuple le plus septentrional de la Terre « dont la valeur du temps n’est pas la nôtre », et mit à jour une planification tendancielle afin d’éviter les risques de consanguinité ; la seconde « chose essentielle » est un cadeau de la nature : un don de prescience sauvage qui fait probablement de lui le seul directeur de recherches au CNRS à fonctionner avec des appels depuis qu’en l’accueillant à Thulé, le grand chaman lui a dit : « Je t’attendais ». Et d’ajouter aussitôt :

« Tout se passe comme si la prescience des peuples boréaux sonnait comme un tocsin pour l’humanité toute entière ».

9782259184670Cela peut aller loin puisqu’il a choisi son épouse à l’écoute du seul son de sa voix. Quand il y croit, il y croit et rien ne peut lui en faire dévier. L’éditeur qu’il fut en a tiré une certaine exigence doublée d’une puissante détermination. Ainsi, lorsqu’il imposa les souvenirs de paysans bigoudens de Pierre-Jakez Hélias dont il maintint le titre Le cheval d’orgueil contre la volonté du patron de la maison Sven Nielsen qui voulait les rebaptiser « Mémoires d’un plouc ».

Il est couvert de médailles, distinctions, décorations, titres universitaires ; innombrables sont les instituts et institutions qui portent son nom. Rien n’en transparait dans le décor de son appartement parisien : une maquette du « Pourquoi pas ? », le navire-explorateur du commandant Charcot, au-dessus d’une armoire ; plus bas, l’affiche de l’Appel du 18 juin ; sur un mur du salon des dessins et des masques. Les étagères de sa bibliothèque polaire étrangement chaleureuse dans une pièce de son appartement parisien ploient dangereusement du poids de ses propres livres, de ses très nombreuses contributions à des revues savantes. D’autres y trouveraient matière à se reposer. Pas lui qui bouillonne d’idées, de projets et d’indignations contre ses collègues qui « partent en proclamant faire leur terrain avec une morgue coloniale ! ».

Au seul mot de « mondialisation » le voilà qui bondit et s’enflamme, la mèche en bataille, lui que Fernand Braudel recruta comme directeur d’études lorsqu’il sentit que celui-ci rêvait de décentrer le point de vue franco-français. A la seule évocation du nom du géographe Emmanuel de Martonne, son maître, le fil de mille et uns souvenirs est tiré mais il peut très bien mener à l’éloge de Pietr-le-Letton, son Simenon préféré. Ou à celle de son ami Paul-Emile Victor « un homme habile dans le genre de Nicolas Hulot, quelqu’un qui savait où trouver de l’argent » contrairement à lui qui, question argent, aurait plutôt pour héroïne la philosophe Simone Weil à l’usine.

Il met la dernière à mains à ses mémoires à paraître en 2019. Infatigable, inarrêtable, intarissable, il ne lâche pas pour autant son combat de toujours : « Si on ne réforme pas l’enseignement supérieur, la France est foutue ! ». Plaignons les ministres qu’il croisera car il ne les lâchera pas avec ça. Tout en demeurant hors-politique ce qui ne l’a jamais empêché de murmurer à l’oreille des chefs d’Etat, il ne se cache pas d’être manœuvrier quand il faut l’être. Pas seulement pour les bonnes causes mais pour sonner le tocsin : la faillite de l’enseignement, le réchauffement climatique, la catastrophe écologique… Tant qu’Emmanuel Macron sera à l’Elysée, Jean Malaurie ne cessera de l’exhorter à s’appuyer là-bas dans le grand Nord, sur les peuples autochtones dont il a lui-même formé les élites : « Je vais lui conseiller de prendre leur tête ! ».

Et si le président insiste, conscient de ce que la France est une puissance polaire, il lui parlera de sa foi animiste, de sa manière de courtiser la nature, d’être fidèle à ses lois spirituelles sans oublier qu’elle n’est pas bonne et que Lucifer n’est jamais loin. En témoin et en naturaliste plutôt qu’en spécialiste, ce partisan d’un humanisme écologique lui transmettra la grande leçon qu’il a tirée de ses années passées avec les Inuits : à l’intérieur de l’igloo, c’est l’exubérance, mais dehors, c’est l’inverse. Là on pense et on s’imprègne jusqu’à en être absorbé. Et de cet état-là aussi, Jean Malaurie parle très bien : le silence.

(Photos Passou)

Cette entrée a été publiée dans sciences humaines.

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commentaires

1 111 Réponses pour La part des ombres de Jean Malaurie

la vie dans les bois dit: à

IL est fort ce Rupert

« Par exemple, il est le premier à identifier l’épouse du Cantique des Cantiques avec la Vierge Marie »

ça me fait rire; je repense à cette idée folle qui voudrait faire lire le Cantique des cantiques lors d’une messe de mariage.

radioscopie dit: à

Voilà qu’on chante matines à la RdL puis on se réunit à la sacristie pour une distribution de bons points. Espérons qu’on n’aidera pas les enfants de choeur à retirer leurs blanches aubes…

rose dit: à

Trop peu dormi et pas de sieste..
Comment faire ?
Vais me.coller aux Aléoutiennes, Lucienne.

Merci christiane, si vous avez fini, je vais attaquer le bleu. Un mur foncé, un clair, fenêtres et porte ciel.

c’était un autre texte récent où il était dit en substance « on craint dieu et c’est pour cela que l’on se tient à carreau. »
Là, dans le texte de Gide dont Paul parle c’est le même topos « pour ne pas être vomi par dieu ».
Cela est notoirement contradictoire avec la réalité.

rose dit: à

ne l’ai pas sous les yeux le Grand Marin (elle a un petit marin, d..rien de.grand) mais à part une brève apparition de baleine, il s’agit de pêche à la morue en Alaska.
Pas sûre du tout.

JC..... dit: à

Lorsque je lis toutes ces grosses couillonnades religieuses débiles, je me dis qu’il y a encore du travail tant le nombre de fadas est élevé….

la vie dans les bois dit: à

@Voilà qu’on chante matines à la RdL puis on se réunit à la sacristie pour une distribution de bons points.

Non c’est plus rigolo que cela.
Cette conférence de V. Novarina nous fait oublier le cathé.

Mais bien nous souvenir que des thèses obscurantistes sont toujours à l’oeuvre ( au grand oeuvre)

la vie dans les bois dit: à

@ne l’ai pas sous les yeux le Grand Marin

moi non plus; pas lu.

rose dit: à

peut-être du colin.
en tout cas, ils ont les mains en sang. Et piquent la couchette à la fille.

la vie dans les bois dit: à

oui, merci, j’ai déjà pris mon petit-déjeuner, pas la peine de vouloir nous faire vomir.

Jazzi dit: à

« Panorama des lectures de l’écrivain Philippe Jaenada. Gouleyant… »

Gouleyant ? Plutôt débile, non ?

Evidence dit: à

On se réunit à la sacristie, écrit lvdb… en attendant le bedeau, le p’tit Court ?

la vie dans les bois dit: à

Il est vraiment grave, Valère.
Grave lacanien.

C’est pas du Molière, son truc.

Louons au moins l’Eglise de sa très grande ouverture d’ Esprit, en accueillant à la parole, ce charlatan pseudo-théologien de tréteaux.

closer dit: à

Christiane, vous remarquerez que Delaporte a travaillé jusqu’à 3 heures du matin pour vous répondre!

Rose, j’ai lu aussi que les tutsie étaient d’origine nilotique, leur apparence physique semble le montrer, mais de là à en faire des hébreux…Chez les éthiopiens il y avait des juifs, les fameux falashas, acceptés par Israël, mais ils ont toujours été identifiés comme juifs. Une histoire assez mystérieuse:

https://fr.wikipedia.org/wiki/Falashas

la vie dans les bois dit: à

« On se réunit à la sacristie, écrit lvdb… »

t’as raison ducon, mais maintenant je vais me réunir ailleurs.

Ah que tchaô.

closer dit: à

Merci de votre engagement en faveur de Catherine Poulain Passou!

la vie dans les bois dit: à

« Une histoire assez mystérieuse: » le zemmourien

Pas sur la RDL, déjà évoquée maintes fois, Bêta Israel. Et au ciné, voir ce film magnifique  » va vis et deviens »

Evidence dit: à

Nouvelles dispositions gouvernementales contre le racisme : JC devrait faire gaffe, hein, Landouille ?

Pat V dit: à

 » Marguerite dérangeait : trop de force, d’intelligence, de lyrisme, une femme ne doit pas être comme cela, c’est péché d’orgueil. Condamnée par l’Inquisition Marguerite meurt sur le bûcher, mais son courage et sa sérénité impressionnent la foule, un compte-rendu de l’événement a traversé les siècles.

Comme les Hindous l’ont vu,  » la grande difficulté pour chercher Dieu, c’est que nous le portons au centre de nous-mêmes. Comment aller vers moi ? Chaque pas que je fais me mène hors de moi. C’est pourquoi on ne peut pas chercher Dieu. Le seul procédé, c’est de sortir hors de soi et de se contempler du dehors. Alors, du dehors, on voit au centre de soi Dieu tel qu’il est. Sortir de soi, c’est la renonciation totale à être quelqu’un, le consentement complet à être seulement quelque chose. »

Il s’ agit bien ici de la présence de D.eu par son absence, dont on connaitra la longue tradition de la mystique Rhénane avec Maître Eckhart.

Pat V dit: à

C’ est ce qui doit plaire à Novarina, cette dissociation de soi, ce que l’ on retrouve chez les créateurs dit  » brut « , tout extérieur à leur propre création… C’ est aussi pour cela que l’ église institutionnelle n’ a jamais trop aimé ces mystiques insaisissables par le dogme.
On les brûle ou on les excommunie.

; dit: à

Chaloux, vous dites « ce n’est pas grave », mais bibi ça me turlupine franchement. J’y pense depuis hier, et voudrais bien en avoir le coeur net !!!

Je crois me souvenir de tout ce que j’écris, hors, évidemment, l’écriture éphéméride des blogs. Mais même pour ces derniers, je suis en général une ligne et n’en bouge guère…

Du coup, j’ai cherché dans ma mémoire. La seule chose d’un peu approchant que j’ai pu trouver (et je crois bien l’avoir déjà mis en ligne ici même, car je me souviens d’un gentil commentaire de DHH, mais je ne jurerais de rien…), c’est un petit texte à contraintes oulipiennes, rédigé pour Françoise Treussard et ses Papous. Et qui, effectivement, est « leste », ou peut être considéré comme tel – mais qui m’a bien amusée à l’époque.

Les contraintes étaient multiples : il fallait pasticher La Fontaine, ne pas avoir recours aux animaux anthropomorphés, et intégrer deux « moralités », une au début, une à la fin.

et le thème était imposé : « la baigneuse et le potiron ».

j’avais pondu ça :

La Baigneuse et le Potiron

« Depuis Georges Brassens la chose est bien connue,
Les fontaines attirent toujours les ingénues
Et ces dernières, mues par la fatalité,
Se retrouvent à poil. (c’est la moralité).

La fable d’aujourd’hui nous le démontre encore :
Une Vénus callipyge, non chétive pécore,
Au sortir de l’onde dormait à poings fermés
Loin de ses vêtements, dans un grand potager

Certes, si le Grand Georges était passé par là,
Il n’aurait pas laissé la chose en cet état,
Mais pour vêtir la Belle, une rose n’aurait suffi,
Car, plus que son aînée, elle était épanouie,

Et dévoilait ainsi aux ardeurs du soleil,
Un superbe fessier d’un beau rouge vermeil,
Qui, pour la fermeté et pour les dimensions,
Ne le cédait en rien à un gros potiron.

D’ailleurs, un jardinier, qui passait, sans malice,
S’y trompa. Il se dit qu’un joli fruit, si lisse,
Au marché du canton trouverait bien preneur,
(Car, dans cette région, on aimait les primeurs).

Il se rapproche donc et s’en frotte les yeux :
Jamais il n’avait vu pareil légumineux !
La baigneuse s’éveille… La scène devient leste…
Et puis ma foi, pardi !L’amour a fait le reste !

(deuxième moralité 🙂

Il est bien difficile de rester ingénu
Quand on a l’habitude de dormir cul nu.  »

Vous voyez, Chaloux, mes audaces pornographiques ne vont jamais très loin, non ? (mais mon poème est joliment « troussé », ahahah !)

rose dit: à

closer
elle signale les falashas.
je ne peux pas vous copier tout le bouquin crénom.

——
elle dort donc sur le plancher du carré. par terre. n’accepte aucun privilège.
sacrée nana.

rose dit: à

on les brûle et ils sont cuits.
la pauvreté, la maladie, la faim et on est cuits.

Pat V dit: à

Venir dire dans l’ odeur de la cire brûlée des cierges, ex cathedra, que la mystique est un électron libre comme l’ artiste brut ( dont la création lui échappe ! )est un peu croquignolet mais sans doute habile. L’ analogie : la créature ( la création ) échappe à son créateur ( on ne peut concevoir D.eu et on ne peut concevoir une œuvre d’ art )demande une analyse plus fine, plus circonstanciée.

rose dit: à

je la préfère à Macron, Catherine Poulain.
Ce genre de fille elle te donnerait la retraite des cheminots à tout le monde.
Les.grands les petits les blancs les noirs les hutu et les tutsi.
Gloriosa lorsqu’elle ment ne cesse en amplitude.
C’est la raison pour laquelle mentir est vain. En un, tu te chopes la grosse tête inconsidérément, en deux tu te fais gauler. Parce que tu ne sais pas t’arrêter, en trois ton ballon à l’hélium se dégonfle et tu te viandes sérieusement.

Comme macron, ce petit c. .

Ed dit: à

« Les.grands les petits les blancs les noirs les hutu et les tutsi. »

C’est beau comme une chanson de Polnareff.

Lavande dit: à

« Je la préfère à Macron Catherine Poulain »
Euh… il était finaliste pour le Goncourt du premier roman?

rose dit: à

Macron, je ne peux pas le sentir.
Non pas eu égard à la CSG qui me touche peu, mais eu égard à sa parade, au culte de la personnalité qu’il instaure, à son indifférence à autrui, à sa protection indécente des déjà riche.
Contrairement à Totor, il n’a aucune envergure, aucun désir d’instaurer le Progrès dans l’égalité sociale et aucune ambition d’égalité no4d/sud..Son discours se résume, hormis moi-je (voulais être écrivain) à « je ne oeux rien pour vous, gens pauvres, démerd..z-vous. »

Il eût été un piètre écrivain, il est un piètre président. Son succès se résumera à.ses.voyages destinés à vendre des armes à des pays ensanglantés par la guerre.

rose dit: à

des déjà riches.
Lavande
cette fille, elle sait ce qu’elle fait en gardant des moutons.

closer dit: à

« je ne peux pas vous copier tout le bouquin crénom. »

Je n’en demande pas tant Rose! Consultant un peu sur les Tutsis, il apparaît que leur origine n’est pas aussi claire et qu’ils sont assez peu différents des Hutus (pas étonnant finalement après des siècles de cohabitation).

Bon, rassurez-vous, je laisse tomber le sujet!

la vie dans les bois dit: à

L’inquisition est révolue. Ou plus vraisemblablement elle a changé de camp. Aux adorateurs de la secte de la  » langue trouée  » ah ah de sonder les âmes et la foi.

la vie dans les bois dit: à

M etonne pas du tout que Poulain soit macronnienne. Au boulot qui macht frei tous genres doivent etre egaux. Terrassier, poissonnier…

Berenice dit: à

9h04 serait ce que vous soyez en morceaux, éparpillée, fragmentée, dissociee, désorganisée, démembrée, en mosaïque, multiple ? Je n’ ai lu de Valère que le discours aux animaux, pas évident pour une approche, une novlangue mais ma tentative ignorait sa foi, c est assez récent chez lui, non?

Ed dit: à

Sarko en GAV et la société de Weinstein en faillit. Y aurait-il une justice ? Les puissants ne seraient-ils finalement point à l’abri de la chute inexorable ?

Berenice dit: à

La citation exacte est: le travail émancipe, ce qui comme vous m a rappelé la formule inscrite au dessus de portes qu on aimerait savoir n avoir jamais existé.Le maoïsme a_t_il semé autant de morts que le nazisme ? Le capitalisme avec certaines de ses industries privées et prospères aboutit au même résultat mais il ne y à peu près aucun responsable bien identifié , il n y aura aucun procès intenté à ces commerces qu on estime nécessaires .

JC..... dit: à

« Ce genre de fille elle te donnerait la retraite des cheminots à tout le monde. »

Donc, elle est folle ?!….

Janssen J-J dit: à

J’ai retrouvé ça dans mes notes de lectures ; suis heureux d’apprendre qu’elle est devenue une bergère libre, loin des petits crons d’élysée, content d’apprendre que Passoul avait bien essayé. J’espère qu’elle mange de bons poissons en chocolat, Amélie, tout en surveillant ses bêtes, maintenant.

______________
2016 -> Catherine POULAIN, La grand marin.
Incroyable épopée d’une petite bonne femme qui, partie de Manosque, traversa les States pour aller se perdre aux fins fonds de l’Alaska sur des bateaux de pêche à la morue, aux flétans et aux crabes. Une histoire de « grand large » dans une fureur et une rage d’en découdre avec elle-même, en voulant obstinément s’enrôler en chalutier et s’y imposer en faisant mieux que n’importe quel marin bourru. J’en avions pas lu d’aussi âpres et dures de ces histoires depuis Melville ou Conrad. Il fallait bien cette petite météorite venue de nulle part pour renouveler le genre et nous faire gamberger à nouveau sur des flots dangereux et parmi de la poiscaille ensanglantée ! Puissance d’envoûtement. Bravo.
__________
BJ à toussent et à Chachal, mon Précieux.

zerbinette dit: à

JJJ : « Incroyable épopée d’une petite bonne femme » Quelle parole de macho !
Catherine Poulain : « Etre une petite femelle, c’est pas pour moi. Je veux qu’on me laisse courir. »

JC..... dit: à

FAMINE ORGANISEE

Un bilan du Grand Bond en avant de MAO ZEDONG à partir de 1958 en vue de rattraper son retard sur l’URSS ?
– entre 30 et 40 millions de personnes sont mortes de faim, selon les démographes américains.
– les officiels chinois citent des chiffres plus élevés, de l’ordre de 40, voire 50 millions.

Le maoïsme n’a rien à redouter du nazisme : son record tiendra encore longtemps, mais ne désespérons pas…

Janssen J-J dit: à

@10.22, vous me décevez, z., mais bon, je vous sais un brin taquine, des fois.

zerbinette dit: à

jjj : vous me décevez…
idem ! 😉

Lavande dit: à

De Valère Novarina j’ai vu jouer « Le Monologue d’Adramélech ». Dans mon hit parade personnel je crois qu’il détient la palme du texte que j’ai le moins compris de toute ma carrière de spectatrice.
Depuis, quand je vois programmée une pièce de lui, j’ai tendance à dire « Courage, fuyons! ». J’ai peut-être tort et je devrais peut-être tenter une deuxième chance.

JC..... dit: à

LAO GAÏ

Aux chiffres des morts de faim, rajoutez les 20 millions de mort dans les 1000 camps de punition, le Lao Gaï.

Autant dire que les nazis peuvent aller se rhabiller : on a joué petit bras, outre Rhin. MAO ZEDONG est vraiment le meilleur !

JC..... dit: à

Zerbinette,
tout le monde déçoit forcément Sa Hauteur Gigi le Grand…. car c’est un géant …. parmi les nains imbus d’eux mêmes !

Paul Edel dit: à

lavande vous n êtes pas la seule dans ce cas….

Janssen J-J dit: à

@ Autant dire que les nazis peuvent aller se rhabiller : on a joué petit bras, outre Rhin. MAO ZEDONG est vraiment le meilleur !

et ça… voilà qui n’est pas mal balancé de la part d’un géant imbu de sa veulerie pornographique. Lui signifier de la déception, comment dire ?… Lui répondre indirectement, z., voyez, c’est la seule charité que mon immense Suffisance naniste puisse se permettre. Ce JC… existe au monde apparemment, et il est immonde, et tout le monde le sait, et il convient de faire avec, car on ne peut quand même pas désirer qu’il crève rapidement. C’est bien tout ce que notre fraternité hugolienne puisse consentir à sa misère de misérable miséreux, pour le moment. Bref, un thénardier qui se fait passer pour un Thénard.

Janssen J-J dit: à

Au fait, j’apprends la chose suivante sur l’esclavage des enfants au 19e siècle, à propos du baron Thénard, une info que Passoul a négligée dans l’un de ses récents posts dédié aux « Salauds de Thénardier ».

(fiche wikip) « À l’opposé de l’hommage, il a inspiré à Victor Hugo le nom du personnage de Thénardier dans le roman Les Misérables. En effet, Victor Hugo souhaitait faire passer de 16 à 10 le nombre d’heures de travail journalier des enfants, ce à quoi Thénard était opposé ».

JC..... dit: à

« JC … existe au monde apparemment, et il est immonde, et tout le monde le sait, et il convient de faire avec, car on ne peut quand même pas désirer qu’il crève rapidement. » (JJJ)

Tes désirs ne sont pas des ordres, petit c.on ! Va te rhabiller : ta nuit de travail, qui ne te rend pas libre, est finie !

zerbinette dit: à

Baron Thénard, au moins sa petite-fille l’a racheté :
« Ses biens, dont sa petite fille, morte en 1916, a hérité seule, constituent, par testament, le « Legs Thénard ». Les revenus des propriétés, forêts et fermes, louées par bail emphytéotique ont pour but de protéger les orphelins des communes de Chaumot et quatre de ses voisines »

JC..... dit: à

La durée de travail des enfants ?
Important.
Il parait qu’au XXème siècle, parfois, en cas de besoin, en certaines contrées souffrantes …. on en mangeait.

Clopine dit: à

Chaloux, vous dites « ce n’est pas grave », mais bibi ça me turlupine franchement. J’y pense depuis hier, et voudrais bien en avoir le coeur net !!!

Je crois me souvenir de tout ce que j’écris, hors, évidemment, l’écriture éphéméride des blogs. Mais même pour ces derniers, je suis en général une ligne et n’en bouge guère…

Du coup, j’ai cherché dans ma mémoire. La seule chose d’un peu approchant que j’ai pu trouver (et je crois bien l’avoir déjà mis en ligne ici même, car je me souviens d’un gentil commentaire de DHH, mais je ne jurerais de rien…), c’est un petit texte à contraintes oulipiennes, rédigé pour Françoise Treussard et ses Papous. Et qui, effectivement, est « leste », ou peut être considéré comme tel – mais qui m’a bien amusée à l’époque.

Les contraintes étaient multiples : il fallait pasticher La Fontaine, ne pas avoir recours aux animaux anthropomorphés, et intégrer deux « moralités », une au début, une à la fin.

et le thème était imposé : « la baigneuse et le potiron ».

j’avais pondu ça :

La Baigneuse et le Potiron

« Depuis Georges Brassens la chose est bien connue,
Les fontaines attirent toujours les ingénues
Et ces dernières, mues par la fatalité,
Se retrouvent à poil. (c’est la moralité).

La fable d’aujourd’hui nous le démontre encore :
Une Vénus callipyge, non chétive pécore,
Au sortir de l’onde dormait à poings fermés
Loin de ses vêtements, dans un grand potager

Certes, si le Grand Georges était passé par là,
Il n’aurait pas laissé la chose en cet état,
Mais pour vêtir la Belle, une rose n’aurait suffi,
Car, plus que son aînée, elle était épanouie,

Et dévoilait ainsi aux ardeurs du soleil,
Un superbe fessier d’un beau rouge vermeil,
Qui, pour la fermeté et pour les dimensions,
Ne le cédait en rien à un gros potiron.

D’ailleurs, un jardinier, qui passait, sans malice,
S’y trompa. Il se dit qu’un joli fruit, si lisse,
Au marché du canton trouverait bien preneur,
(Car, dans cette région, on aimait les primeurs).

Il se rapproche donc et s’en frotte les yeux :
Jamais il n’avait vu pareil légumineux !
La baigneuse s’éveille… La scène devient leste…
Et puis ma foi, pardi !L’amour a fait le reste !

(deuxième moralité 🙂

Il est bien difficile de rester ingénu
Quand on a l’habitude de dormir cul nu. »

Vous voyez, Chaloux, mes audaces pornographiques ne vont jamais très loin, non ? (mais mon poème est joliment « troussé », ahahah !)

Janssen J-J dit: à

@ mon poème est joliment « troussé » ahahah !

Attendez au moins qu’on vous le dise !… Or, cette ponctuation finale ricanante est toujours un brin désagréable à lire, même si on comprend bien qu’elle se veuille une marque de fabrique. C un peu dommage ! Un bon conseil : abandonnez-là ! (cf. notre laitière ainsi troussée 😉 etc.)

Chaloux dit: à

« car on ne peut quand même pas désirer qu’il crève rapidement »

Deux ou trois fois que la Gigi, cette c.nnasse verbeuse, nous sert ça. La pauvre n’est pas seulement visqueuse, elle est en putréfaction. On ne s’amuse pas de la mort des autres. Et comme aveu d’impuissance intellectuelle -pour l’autre, chacun avait compris- ça se pose là.

Chaloux dit: à

Vous avez raison, Clopine, il faut aimer ses œuvres. Mais ce n’était pas ce poème-là.

Clopine dit: à

Ah, JJJ votre sévérité à mon endroit n’a d’égale que la complaisance que vous accordez à votre qualité de lecteur. Je n’accorde pas vraiment de valeur à ce texte -tout juste me paraît-il amusant, et encore – et je voulais le replacer dans le contexte du « légèrement grivois » où je l’avais placé dans ma mémoire. Et « joliment troussé » fait partie des expressions que je range aussi dans ce tiroir…

Si vous me connaissiez un peu mieux, vous sauriez qu’il n’est pas besoin de m’exhorter à la modestie. En fait, je souffre d’un rapport à moi-même qui me fait non seulement douter de ce que je peux produire, mais encore qui me rend difficilement crédible le moindre éloge, que je prends systématiquement pour de l’ironie. Et le pire est souvent de lutter contre un tel découragement qu’il ne me reste plus qu’à invoquer Baudelaire (quand ça va très mal, je l’associe à la formule de Sarte « l’important n’est pas ce qu’on vous a fait, mais ce que vous faites de ce qu’on vous a fait » !) :

« oh mon dieu, donnez-moi la force et le courage
De contempler mon coeur et mon corps sans dégoût ».

(ça ne marche pas toujours)

Janssen J-J dit: à

@ Il est bien difficile de rester ingénu
Quand on a l’habitude de dormir cul nu.

Pas mal troussé en effet. J’aurais néanmoins mis un E à ingénu, même si la rime ne s’accorde pas, et par ailleurs, il manque un pied au 2e vers (dire plutôt : de dormir LE cul nu). Peut mieux faire : 14,5/20. Ne soyez pas vesquée Mame Toruillefou, à votre place, je n’aurais eu que 4,5/20.

Chaloux dit: à

Clopine, ne perdez pas trop de votre temps à répondre à cet amas.

Chaloux dit: à

Or voici, il met des notes… Quel t… d.. c…

Evidence dit: à

christiane me reproche de m’acharner sur son copain JC; elle a raison, vu ses écrits on va l’avoir scié jusqu’au trognon, c’est en route, plus dire sera la chute

Chaloux dit: à

Les morts chinois sont morts de joie, c’est une évidence

Hurkhurkhurk!

zerbinette dit: à

Je suggère que Passou ne se fatigue plus à écrire des billets, au lieu de quoi il indiquerait simplement un thème pour lequel chacun ferait un écrit en prose ou en vers sur lequel les autres contributeurs feraient des commentaires (élogieux pour les ami.es et farouchement critiques pour les autres).
Vous avez dit catharsis ?

Janssen J-J dit: à

@ 11.56, J’avais cru vous saluer ce matin. Pourriez avoir la politesse de me rendre la pareille, pas vrai, mon Précieux ? Merci de prendre la défense de votre ami JC… Je continuerai à prétendre qu’il ne doive point crever comme il le mériterait.

@ 12.02 « la complaisance que vous accordez à votre qualité de lecteur »… Ce que j’exhume de mes archives de lectures peut sans nul doute sembler prétentieux. Cela ne sert que d’aide à ma mémoire défaillante de gros lecteur, pour ne pas avoir toujours à compter sur celle de wikipedia. Une trace de ce que j’ai lu…, des remarques que je laisse brutes de déco et dont la stupidité m’étonne souvent moi-même, mais tant pis, si en plus, je peux en faire bénéficier à celles qui oublièrent le genre de pêche pratiquée par Catherine Poulain, hein, pas d’autre prétention.
Voilà toute l’affaire.
Vous avez quand même un certain courage de vous mettre ainsi à nue (au sens propre et figuré). Je n’irais quand même pas jusqu’à parler de complaisance pour ma part, voyez.

Chaloux dit: à

Je n’ai pas encore l’habitude de saluer les cr.ttes de chien quand j’en croise dans la rue. Quant à tes notes de lecture, ma pauvre Gigi, au lieu de les exhiber ainsi que toute chose, garde les plutôt pour allumer ton feu.

Jazzi dit: à

« il indiquerait simplement un thème »

Apparemment, zerbinette, le thème de la disputatio entre Clopine et Christiane est celui de la fellation ? Que d’histoire pour une simple turlutte !

Clopine dit: à

… Ce n’est pas « oh mon dieu », mais « oh Seigneur ».

Evidence dit: à

oui Jazzi, une qui la pratique et l’autre pas MAIS laquelle ? that is ze question

Clopine dit: à

Jazzi, la turlutte est peut-être simple, mais se voir attribuer des propos que vous n’avez pas tenus est excessivement désagréable. (surtout dans un procès à charge). Si ça vous arrive, vous comprendrez…

JC..... dit: à

Afin que rien ne se perde, servons nous des archives de lecture* de Gigi le Nain géant…. pour nous en torcher les fondamentaux !

* peut on inventer plus c.on que des ARCHIVES DE LECTURE ? oui ! Sa Hauteur nous infligera un jour ses carnets de biaise.

Chaloux dit: à

Pour ça, Clopine, m’étonnerait que ce garçon sans haine ni rancune s’en émeuve.

JC..... dit: à

Clopine de Rien,
va prendre une douche … froide !….ça te calmera le narcisse.

Chaloux dit: à

« Sa Hauteur nous infligera un jour ses carnets de biaise. »

A travers une vitre, avec des oiseaux, seul sous la douche etc. Un grand moment à venir…

Paul Edel dit: à

De Cahuzac à Sarkozy, à l’origine des dérives de nos élus,, on trouve une investigation de « Méduiapart », garant de notre démocratie.Que font les chaines tv en continu? elles suivent en moutons de Panurge.. qui, à part le « canard enchainé et « médiapart » fait le vrai boulot?

Clopine dit: à

JJJ, du « courage » ? Pour une fois, je donnerais presque raison à JC, pour qui rien de ce qui se passant sur internet n’étant tangible, rien de cet ordre n’aurait donc d’importance… Les mots et les livres rentrent peut-être aussi dans la catégorie de ce superflu qu’il conviendrait de n’aborder que de manière superficielle, légère, et sans qu’il soit surtout question de courage… De plus, des histoires comme les miennes ne sont évidemment pas réalistes, mais de cette sorte d’imagination qui s’appuie sur quelques éléments biographiques (comme une adolescence particulièrement gratinée, comme peuvent en vivre les jeunes filles qui, loin d’être en fleurs, s’épanouissent à grand peine sous leurs boutons d’acné !) pour prendre son envol. Ma nouvelle était une sorte de recomposition, et j’ai inventé la plupart des péripéties. Je m’en vais, au risque de vous déplaire mais ce risque ne débouche pas sur des désagréments bien grands, conclure ainsi : ahahah !

Bloom dit: à

Que serions-nous aujourd’hui si Sir John Harington n’avait pas, au 16e s., inventé la chasse d’eau? Des paysans indiens au 21è siècle.

Chaloux dit: à

D’accord avec Paimpopol.

zerbinette dit: à

Ah Jazzi, vous croyez qu’elles vont à la pêche* ensemble ?

*turlutte : On emploie, pour le pêcher [l’encornet], une ligne armée de plusieurs hameçons réunis en faisceau et qui prend le nom de turlutte ; la turlutte est peinte en rouge pour attirer la curiosité vorace du poisson. — (Revue des deux Mondes, 1er novembre 1874, page 114)
L’usage de la turlutte, de la fouine ou trident et de la bâche est interdit dans les cours d’eau non navigables. — (Arrêté du préfet du Finistère, 1877)

Chaloux dit: à

Faut-il les peindre en rouge pour attirer la curiosité vorace de Jazzi?

Jazzi dit: à

Du temps où je travaillais pour la Direction des Parcs et Jardins de la Mairie de Paris, j’avais sympathisé avec la secrétaire du Directeur, à laquelle je remettais régulièrement mes textes sur l’histoire des jardins de Paris. Un soir, elle m’invita à diner chez elle et me fit des confidences. Elle s’était mariée très jeune et au bout de quelques années, son mari était parti avec sa meilleure amie. Elle rencontra ensuite un beau mec, qui était garde-du-corps. Ils se marièrent et eurent une fille ensemble. Puis un beau jour, il parti, mais avec son… meilleur ami ! Je me demande si l’on ne devrait pas enseigner aux jeunes-filles en fleurs l’art de tailler une bonne pipe ?

rose dit: à

vous êtes ridicule jazzi.
sachez-le.

zerbinette dit: à

Vous êtes impayable, rose
sachez-le

Jazzi dit: à

feuille de rose

(Sexualité) Acte sexuel où quelqu’un lèche l’anus de son partenaire.

Ne faites pas feuille de rose à vos domestiques. C’est un service que vous pouvez leur demander mais qu’il est plus convenable de ne pas leur rendre. — (Pierre Louÿs, Manuel de civilité pour les petites filles à l’usage des maisons d’éducation, 1926)

Clopine dit: à

On devrait apprendre aux jeunes filles l’art de se tailler tout court…

Nicolas dit: à

Bof, si tout n’est pas parfait et sans défendre « les chaînes d’info en continue » on peut noter que chaque journaux a ses spécialités, dans le même genre on pourrait citer Lucet, Le Monde que je connais un peu envoie des grands reporters en Syrie, pas vu ceux du Canard, s’intéresse aux problèmes médicamenteux et autres engrais, ou encore investie dans les Panama pepers (sans doute une broutille pour la démocratie ) etc… Paul devrait s’inscrire à la FI.

Clopine dit: à

Taïaut ! Taïaut !

Mes soeurs,

Faisons feu des deux fuseaux !

la vie dans les bois dit: à

@ « des remarques que je laisse brutes de déco et dont la stupidité m’étonne souvent moi-même, mais tant pis, si en plus, je peux en faire bénéficier à celles qui oublièrent le genre de pêche pratiquée par Catherine Poulain, hein, pas d’autre prétention. »

C’est marrant, mais cette phrase , extraite du cr de lecture, dumême:
« Une histoire de « grand large » dans une fureur et une rage d’en découdre avec elle-même, en voulant obstinément s’enrôler en chalutier et s’y imposer en faisant mieux que n’importe quel marin bourru. »

dit beaucoup de choses à la fois sur le lecteur et sur le grand marin.

Ici on a l’exemple d’une expérience de vie d’une femme qui veut se challenger elle-même; d’une femme qui veut se faire aussi forte que les hommes, et pas dans n’importe quel milieu.
Qui nécesite la tête et les jambes, le mental et la force physique, l’endurance.

T’was, la population mondiale a triplé en l’espace de ces dernières 50 années, et face à cette merveille de la nature qui maintien un équilibre, eh bien, il y a un  » séparatisme » de base qui ne passe toujours pas…

Que ce soit de la part de ceux qui le stigmatise, dans les religions intégristes, , les principales, monothéistes.
Que ce soit de la part des idéologues, qui veulent le nier, avec leurs gender studies. Du foot pour les filles, et jouer à la dinette pour les garçons.
Que ce soit de la part de celles qui continuent de se penser comme des proies ( laissez-moi courir dit l’autre gand marin, mais qui lui court après, exactement ?), ou de ceux qui se comportent en prédateurs.

T’was cet extrait de pétition, repris dans le torchon le Point, pétition lancée sur le Figaro, que met-il en avant, sur le sépratisme islamiste politique qui fait son nid dans les institutions républicaines, en France ?
Eh bien les femmes.

Alors que cette vigilance républicaine, qui respecte la laïcité, c’est à dire toutes les croyances, y compris celle de n’en avoir aucune, s’impose à tous.

Cette pétition a fait moins de bruit, elle mérite ici aussi d’être reproduite en complément de celle en tweet.

https://www.change.org/p/aux-%C3%A9lus-%C3%A0-la-justice-aux-intellectuels-et-%C3%A0-l-ensemble-des-fran%C3%A7ais-face-%C3%A0-l-islamisme-la-r%C3%A9publique-ne-doit-pas-trembler

Jazzi dit: à

Vieille pratique, Paul. Quand on sort et ressort les vieilles affaires, c’est mauvais signe pour la santé du gouvernement en place. Une diversion face à une impopularité grandissante. Outre Sarko on ressort aussi le couple Balkany, alors que ça fait trente ans que la justice s’intéresse à eux ! Et on peut toujours compter sur Edwy Plenel pour monter au créneau…

la vie dans les bois dit: à

Le slogan du jour

 » Imagine-t-on De Gaulle en garde-à-vue »…

Jazzi dit: à

On pourrait l’imaginer, LVDLB…

rose dit: à

elle est géniale JJJ et bien vue cette fiche de lecture.
y pensais aux flétans. mais pas aux crabes.
lorsque je relirai ce livre, ferai une fiche sur les poissons. Et les tonnages.

rose dit: à

On devrait apprendre aux jeunes filles l’art de se tailler tout court…

Excellent.
Clopine douze étoiles.

jazzi je vous zappe. ce n’est pas la première fois.

la vie dans les bois dit: à

tiens, je ne suis pas allée au bout de mon idée.

Je reprends:

C’est marrant, mais cette phrase , extraite du cr de lecture, dumême:
« Une histoire de « grand large » dans une fureur et une rage d’en découdre avec elle-même, en voulant obstinément s’enrôler en chalutier et s’y imposer en faisant mieux que n’importe quel marin bourru. »

dit beaucoup de choses à la fois sur le lecteur et sur le grand marin.

Ici on a l’exemple d’une expérience de vie d’une femme qui veut se challenger elle-même; d’une femme qui veut se faire aussi forte que les hommes, et pas dans n’importe quel milieu.
Qui nécesite la tête et les jambes, le mental et la force physique, l’endurance.

Mais le ganlecteur, lui kiffe d’abord ce nivellement, cette égalité, par le bas: la brutalité.

Jazzi dit: à

Ne serait-ce qu’avec le cas de Maurice Papon, protégé du Général, LVDLB

« Préfet de police de Paris à partir de mars 1958, il est également impliqué dans la répression sanglante de la manifestation du 17 octobre 1961 organisée par le FLN, puis dans celle du 8 février 1962, organisée par le PCF pour protester contre l’OAS et connue depuis sous le nom d’affaire de la station de métro Charonne. »

la vie dans les bois dit: à

oui, bas rosis, l’important c’est que l’ordure Papon ait été jugé.
Et qu’il ait gagné le cimetière sans passer par l’église.

rose dit: à

Ce n’est pas tout à fait cela la vie ds les bois.
Le grand marin est un de l’équipage..avec lequel elle va partager pas mal d’ice-cream après la saison de pêche.
À l’origine – et j’ interprète fortement – il y a un drame à Manosque avec mort d’homme style assassinat.
Elle fuit donc dans le grand nord.
Et elle raconte son adaptation adéquate à des conditions de vie extrêmement difficiles dans un milieu de vie exclusivement masculin.
C’est plus compliqué que ce que vous dites. Elle est femme qui évolue dans un milieu d’hommes sans passe-droit.

la vie dans les bois dit: à

bah, alors va pour la grande marine…

la vie dans les bois dit: à

un milieu d’hommes sans passe-droit.

ça veut dire quoi ?

Jazzi dit: à

Pour rose, un livre de la collection Terres Humaines de Jean Malaurie

« La femme est-elle douce et maternelle par nature ? L’homme est-il universellement autoritaire et rude ? L’adolescence est-elle l’étape obligée pour passer de l’enfance à l’âge adulte ? Autant d’évidences que remet en cause l’anthropologue américaine Margaret Mead, dans deux textes désormais classiques, parus en français en 1963 sous le titre Moeurs et sexualité en Océanie.

Dans « Adolescence à Samoa » (1928), Mead soutient que l’adolescence n’est pas une étape nécessaire entre l’enfance et l’âge adulte : si « l’âge ingrat » est aux Etats-Unis une période de trouble, où l’apparition des premiers émois sexuels provoque un dérèglement des esprits et une révolte contre l’autorité, l’ethnologue affirme qu’il n’en va pas de même dans les îles Samoa. En effet, les jeunes adolescent(e)s ont une sexualité libre et heureuse : garçons et filles peuvent nouer plusieurs relations à la fois ou pratiquer l’homosexualité, et tout cela est accepté par la société samoane.

Dans « Trois sociétés primitives de Nouvelle-Guinée » (1935), Mead analyse, à partir de ses observations de terrain, les différences de caractère entre hommes et femmes. Chez les Arapeshs, l’ordre social s’organise en fonction de l’attention portée aux enfants, et la douceur, l’altruisme, la délicatesse sont des valeurs partagées par les deux sexes. Chez les Mundugumors, l’agressivité et l’individualisme sont de mise : les hommes pratiquent l’anthropophagie, se livrent des guerres meurtrières, et tout dans l’univers des deux sexes n’est que méfiance, violence et affrontement. Dans la tribu des Chambulis enfin, les différences de sexe semblent plus marquées : les hommes y sont avant tout des artistes, occupés à plaire aux femmes… car celles-ci possèdent le pouvoir économique. De ces trois études, Mead conclut que les différences entre les sexes sont culturelles et qu’il n’y a pas de « nature féminine ». Ainsi, les rôles sexuels occidentaux (mâle dominant et femme soumise) ne sont qu’une variante parmi une infinité de possibles.
Ces textes passionnants, écrits d’une belle plume, nous plongent dans un délicieux exotisme et sont une bonne introduction à l’oeuvre de celle qui fut l’une des figures de proue de l’école dite « culture et personnalité », inspirée par Franz Boas. Mead eut le grand mérite de montrer que le caractère d’un être humain, loin d’être une donnée entièrement innée, est en grande partie formé par la culture dans laquelle il a vécu. Toutefois, il s’agissait aussi pour cette ethnologue engagée de critiquer le rôle social exigu dans lequel la société américaine cantonnait la femme : cet angle d’approche n’aurait-il pas altéré l’objectivité de son regard ? En 1983, l’anthropologue australien Derek Freeman a revisité la société samoane et émis quelques doutes sur les conclusions d’« Adolescence à Samoa » : selon lui, la liberté sexuelle n’y existe pas et les femmes sont très contraintes par les hommes. L’affaire Mead ne s’arrête pas là : en 2001, Serge Tcherkézoff trouve les critiques de Freeman excessives, même s’il pense que Mead s’est trompée… Une seule chose est certaine : on ne peut pas retrouver les îles Samoa telles qu’elles étaient dans les années 20, et donc on ne pourra jamais plus voir ce que Mead a vu ! »

Janssen J-J dit: à

@ tiens, je ne suis pas allée au bout de mon idée.

Sympatique néanmoins, cette exégèse… Cela dit, vous n’auriez pas dû vous raviser. Vous m’surinterprétez dans la chute, et c’est de vous dont vous parlez. Moi, je n’ai pas le sentiment d’avoir inféré cela, mais plutôt d’être resté respectueux du contenu du roman et du sens qu’y a mis son auteure.
Reparlons-en quand vous l’aurez lu, si vous me permettez ce conseil, d’autant qu’il n’a pas pris une ride. Il faut lire des choses que ne signale pas forcément la rdl, je pense, avant d’actionner trop rapidement des réflexes intentionnnalisants.

rose dit: à

sur la chute inéluctable des grands.
le patron de Total avec un chasse- neige.
JL Lagardère avec le cerveau qui fond en huit jours.

encore les russes ?

——–
c un monde de brutes effectivement de par les conditions de vie.
cette fille à mon sens échappe à qq chose de difficile en faisant cela.

Sant'Angelo Giovanni dit: à


…parler, penser , et écrire,…
…en crème-fraîche,  » dame blanche « , café-crème,…

…la réalité-simple,…les simples études partagées des milieux,…
…les J.R., pas perdus, à se revoir,…

..les livres et romans, plaisent à tout les Dieux, des déterminismes pour diversions  » commerciales  » ajoutés,…

…les études du milieu,…

…le strip-tease des régions,…et de ses clochers,…
…des actuations, pour vivre,…seul, ou ensemble, mais, quel minimum,…
…des responsables, pour laisser germer des convivialités,…of course paradis & exclus,!…Ah,!Ah,!…pour écrire,…
…prête moi-ta plume, pour écrire un mot,…

…solidarité capitaliste,…sans chasse aux sorcières,…
…etc,…

Jazzi dit: à

Terre Humaine, sorry !

la vie dans les bois dit: à

J’me disais aussi qu’avec bas rosis, ( mais avec CLS aussi) on allait voir dans l’ethnologie qu’une histoire de cul.

Dommage.

Vous n’avez rien sur Malaurie et chamanisme ?

Quant à ce qu’on ne verra/ entendra plus, les collègues de M. Malaurie au CNRS, font aujourd’hui un triste constat….

https://lejournal.cnrs.fr/articles/ou-sont-passes-les-oiseaux-des-champs

Chaloux dit: à

Le grandlecteur fait ce qu’il peut, avec de faibles moyens, fortement huileux.

la vie dans les bois dit: à

@Cela dit, vous n’auriez pas dû vous raviser.

pas du tout, je maintiens, que seule la brutalité est mise en avant dans ce cr de lecture du gand marin.
Que je ne lirai certainement pas, du reste.

rose dit: à

lvdlb
non. c le mec le grand marin.
cela ne sert à rien de tout vous dire.
faut connaître aussi la dureté de la vie en mer.
sans passe droit, cela signifie qu’ à ce niveau de dureté extrême c’ est du chacun pour soi. on ne lui laisse pas la couchette pck elle est une fille. on lui jette même son paquetage par terre. elle gagne l’estime de ses compagnons de fortune en trimant comme eux. c vrai que cela se passe dans la brutalité mais en exergue jaillit l’égalité.

Je le trouve génial ce bouquin pour son souffle lyrique, c’est un livre puissant. J’ai regretté la fin. Moi je l’aurais rejoint le grand marin. Aux Aléoutiennes. J’aurais fait d’autres campagnes de pêche avec lui. Chacun ses choix hein.
Et puis les moutons c’est bête, semble-t’il.

la vie dans les bois dit: à

à ce niveau de dureté extrême c’ est du chacun pour soi.

Bof. Pas convaincue que les marins aient moins le sens de la corde que les alpinistes …

Chaloux dit: à

Bref, la Gigi est une grosse c.nne. Vox populi, vox dei.

Hurkhurkhurk!

Jazzi dit: à

Les livres d’ethnologues vieillissent très vite.
Sauf quand ils ont une vraie dimension littéraire. Tel Michel Leiris, jamais publié me semble-t-il dans la collection Terre Humaine ?

rose dit: à

chacun ses choix.
ne pas lire un bon bouquin c comme ne pas avoir lu in extenso les Misérables, c comme une femme sans homme, être cul de jatte. La misère noire.

Jazzi dit: à

A Paris, les moineaux ont disparu !

Janssen J-J dit: à

13.54, je voudrais pas mettre huileux sur le feu, mais je reconnais que le courrier du CNRS est plus intéressant qu’un roman d’amélie poulain. Le sort des Alouettes dans les Misérables est moins inquiétant que celui des passereaux victimes du réchauffement, à considérer la fin. Que pouvons-nous faire pour aider ces oiseaux, sinon convaincre nos paysans d’arrêter de répandre des glysophates et de signer les pétitions d’intellectuelles anti-islamistes ? Nous avons tant de responsabilités à prendre devant nos écrans.

la vie dans les bois dit: à

C kom ça au komintern, y’a des listes de lecture imposées.
Et ça les rend pas moins con, on va dire.

A plus

rose dit: à

Bof. Pas convaincue que les marins aient moins le sens de la corde que les alpinistes …
qu’est ce que ça veut dire ?

la vie dans les bois dit: à

ça veut dire que les milieux extrêmes, ça va pas pour tout le monde.

Jazzi dit: à

« chacun ses choix.
c comme une femme sans homme »

Merci pour les lesbiennes, rose !

rose dit: à

Après, nous serions allés aux crevettes ensemble.

la vie dans les bois dit: à

bon, j’ai la tête ailleurs et la grammaire aussi.
Je sors.

rose dit: à

vous avez raison en ce sens où la montagne et la mer se rejoignent totalement. Mais elle est intronisée la fille comme Elisabeth Revol.
Diffiile d’en parler.
Quand une fille est intronisée dans un milieu d’hommes elle est une reine. Elle a gagné leur estime.

Jazzi
je n’y ai pas même songé.

Janssen J-J dit: à

Il aurait bien voulu avoir Castaneda (l’herbe du diable et la petite fumée), mais à l’époque, l’était pas assez avancé dans la connaissance des transes chamanistiques et de leur potentiel.

Apparemment, la collection T.H. s’est un peu rattrapée avec Margaret Mead, en Pocket, mais enfin, elle ne fut jamais publiée dans la prestigieuse collection noire. Enfin, on ne voit pas pourquoi Malaurie aurait republié l’Afrique fantôme, paru chez Gallimard dans les années 30.

Janssen J-J dit: à

@ Bref, la Gigi est une grosse c.nne. Vox populi, vox dei. Hurkhurkhurk!

V’là mon Précieux (l’pianisse) qui s’aboute à la vulgarité de ses 2 autres larrons foirés, gwg l’tromblon et jc la pétoire. Quel triolet, les zamis !

Jazzi dit: à

« je n’y ai pas même songé. »

Normal, tu as des oeillères et ne songe qu’à ton cul. Empathie et tolérance sont des fleurs qu’il te reste encore à cultiver dans ton jardin…

Chaloux dit: à

Rose, ne les cultivez pas comme Jazzi. Elles, sentiraient le fumier.

Clopine dit: à

Jazzi, à mon sens, il est normal que les livres d’ethnologie vieillissent très vite, vu que c’est une science, et que chaque découverte remet en question l’hypothèse établie précédemment.

Par exemple, la plus récente et pour moi, bouleversante, hypothèse anthropologique (
due à Nora Bouazzouni) est le rapport qui existe entre la taille des individus suivant leur sexe et le mode d’alimentation. Perso, j’étais naïvement et bêtement persuadée qu’il s’agissait d’un pré-requis génétique, si je peux m’exprimer ainsi. Et bien, il semblerait que l’accès privilégié des mâles aux ressources protéinées, et ce depuis… le début… ait grandement favorisé ce caractère « naturel » (ahaha).

Ou, autrement dit, c’est parce que les femelles n’ont jamais eu un accès équitable à la bouffe qu’elles ont, logiquement, moins profité…

Mais cette théorie fondée sur pas mal d’observations, pour séduisante qu’elle est, pourra sans doute être bousculée à l’avenir, et c’est tant mieux.

C’est fait pour ça, la science…

Sergio dit: à

Clopine dit: 20 mars 2018 à 14 h 52 min
Ou, autrement dit, c’est parce que les femelles n’ont jamais eu un accès équitable à la bouffe qu’elles ont, logiquement, moins profité…

Chez nombre de fauves, seule la femelle chasse et rapporte les proies. Le mâle est trop balourd, trop lent, il n’attraperait jamais rien.

Ce qui peut se passer est ensuite ceci. Rendue auprès de ses petits avec sa proie, elle trouve le mâle qui, comme eux, attend la soupe. Et c’est un bien pour elle, parce que pendant qu’il est là, les autres mâles ne peuvent approcher et… Lui dévorer ses petits !

Et c’est là que, « quia leo nominor », il dévore quasiment toute la proie, ne laissant que la portion congrue à la femelle et aux petits…

Le partage se complique lorsque c’est une proie énorme (zébu) qui a été chassée conjointement par cinq ou six femelles.

Phil dit: à

Le viager, pas une …bonne à faire avec Malaurie. Son volume d’hommages, publié il y a plus de 10 ans, pavé de huit cents pages, un kilo de récits paulemilevictoriens.

Truompeu dit: à

19/ 14h03


Il ne s’agit pas du ‘TouT’ de faire valoir un point de vue religieux… (au contraire)
Mais dire qu’après n’importe quelle explication scientifique, la religion demeure avec la question de la création.

C’est en somme l’éternelle question du Christ-médecin… Ca vient du sorcier, du chamane, ça s’autonomise en prêtre et docteur ou charlatan, mais ça demeure… plus que jamais la Santé « citoyenne » riche de tts les techniques est toujours aussi impuissante devant la mort, et confrontée à l’éthique de la vie (dirait LF. Céline)

Pour ce qui est d’Hawking tj (et tant pis les tutzzi, Inouuuits… et moineaux).
Bien sûr que son Univers sans cause, est causalisé… Et c’est tout le problème chez lui des ‘conditions initiales’… Celles-ci paraissent -infinies, venues de rien- mais en fait elles dépendent de ce qu’il nomme la « gravitation quantique » (d’où la plaisanterie d’un bedeau de passage, d’où vient cette GQ ?)

Quant à cette dernière, qu’Hawking invente comme un pont (ou une chute accélérée) entre la Relativité et les Quanta (mais ni Planck, ni Einstein n’en parlèrent jamais, alors qu’ils étaient en osmose), si bien qu’au lieu d’évoquer « des règles que nous-mêmes nous sommes données (sic)… » (v/s Dieu qui impose…), il s’agirait de comprendre les propres ‘conditions initiales’ de la venue de cette théorie… qui, n’en déplaise à ‘nous’, dépend de l’éducation au sens très large (pas réduit au discours de la science sur elle-même). Parce que : -d’une part rien ne dit que « l’épistémologie » qui accompagne la science et ses découvertes, n’explique la réalité de celles-ci (c’est tt le pb du Discours de la Méthode d’ailleurs), -d’autre part l’une et l’autre (la Philo & la science) sont des produits culturels, au même titre que l’art, la littérature… ou la pensée religieuse d’ailleurs (c’est qu’il n’y a jamais eu un discours de ‘Dieu’ sur l’astrophysique… mais seulement celui de ses ‘représentants’… et on connait l’histoire du Vicaire savoyard), et en ce sens il est frappant que tous les paradoxes ‘modernes’ et décoiffant cultivés par Hawking, Penrose… sur le Temps imaginaire, son passé qui est retrouvé dans le futur,… ne sortent pas en fait du cadre de pensées très très anciennes…

Potiron, croûtons…
Mais,pourquoi pas des lardons ?
Ce doit être bon, quand on dîne
Ne serait-ce que pour la rime

Truompeu dit: à

14h52

LE TRUC DE nORA BOUZUM
c’est trop absurde !

Les Hollandais (norvégiens..) sont statistiquement les gens les plus grands du monde. C’est sûr qu’ils mangent du poisson… Mais alors comment expliquer que les bretons ne sont pas grands (il suffit de voir à Paris) ou les japonais vraiement petits… Et l’histoire est vieille de dizaines de milliers d’années ! oU dans le même genre POURQUoi les polynésiens où le poissons ne manquent pas sont les plus obèses au monde… (voir là encore les Hollandais au contraire)

En fait toutes ses histoires genre « pourquoi Docteur ? » sont totalement idéologiquement farcies
(pour le mariage de Megane qui est métisse on a même trouvé à la va-vite le premier anglais qui aurait été noir (par hasard); ce qu’immédiatement d’autres scientifiques anglais et pas des moindres ont infirmé comme étant une manipulation…

Clopine dit: à

truompeu, à mon avis, si la thèse de Nora est vraie, il ne faut pas chercher de correspondances dans les populations humaines d’aujourd’hui, car le mal est fait… C’est une histoire d’évolution, si vous voulez, d’adaptation. Et ça ne se passe pas aujourd’hui, mais chez nos ancêtres…

Clopine dit: à

Et vous pouvez toujours visionner le documentaire « pourquoi les femmes sont-elles plus petites que les hommes ? »

Bloom dit: à

Ce qui est fou, c’est la résurgence de Mao sous les traits de Xi Jinping, avec qui l’occident est cul & chemise. La coopération universitaire avec l’Empire du Milieu bat son plein, nos entreprises se battent pour arracher des part de ce fableux marché (malgré un certain retard sur les autres européens), notre ambassade à Pékin est la plus grosse du réseau diplomatique…Pendant ce temps, les opposants disparaissent, sans laisser de traces. Who cares? Choose China.
Beaucoup de Chinois de la génération née pendant la révolution culturelle sont totalement désespérés, et ils n’ont pas intérêt à l’ouvrir. C’est là que Simon Leys/Pierre Ryckmans nous manque, car hélas l’on compte bien peu de sinologues français non vendus aux conseils des puissants.

Janssen J-J dit: à

@15.27 Vous m’énervez un brin,Trompe la mort, car je ne vois pas où vous voulez en venir. Les règles que se donnent certains hommes de génie pour penser l’astrophysique dans des catégories « scientifiques » (en principe non magiques) sont bien évidememnt situées dans le temps, un contexte, …, mais elles évoluent dans une épistémologie minimalement stabilisée quoique de plus en plus complexe, ce qui ne veut pas dire qu’elle soit « relativiste ».
Ne troquez pas Popper contre l’anarchisme d’un Feyerabend, celui-là résiste bien à celui-ci. Et ne venez pas nous faire régresser vers le « discours de la méthode », please, ce cartésianisme d’où est venu tout le mal…
Au regard de la connaissance actuelle de l’histoire de l’univers, ne venez pas nous raconter l’immensité des baliverses des explications monothéistes, désormais toujours à la traîne pour rattraper ce qu’elles ont elles-mêmes congédié de leur propre obscurantisme et besoin d’apaiser le peuple par des causalités diaboliques toujours plus capilotractées.
Faites plutôt crédit aux mécanismes encore inexplicables de la sérendipité qui ont produit en très peu de temps (sur les trois derniers siècles occidentaux « prémodernes », comme dirait Latour), des progrès phénoménaux dans les cerveaux humains. Et si aucun d’entre ces derniers n’a vaincu, même en eux, l’angoisse de la finitude (dont les religions de tout poil prétendent nous consoler), reconnaissez leur au moins le mérite d’avoir trouvé des explications partielles à des questions que Dieu ne leur avait même jamais posées. Et cela suffit bien, non ?

JC..... dit: à

« Ou, autrement dit, c’est parce que les femelles n’ont jamais eu un accès équitable à la bouffe qu’elles ont, logiquement, moins profité… …/… c’est fait pour ça, la science. » (Clopine de rationnement)

On ne parle pas de science lorsqu’on n’y connait rien ! Dans ce cas, on cause Marcello Proutprout, et littérature poétique !
Chez les humains, depuis toujours, la femelle est plus petite que le mâle et moins forte musculairement. Pour d’autres bestioles, d’espèce différente, c’est l’inverse.

Aucune importance sauf pour les féministes c.onnes, car il en existe….

Mais qu’est ce que vous avez appris qui vous serve, relativement à ce qui vous dessert ?

Chaloux dit: à

La Gigi vous parle du XXIe siècle mais elle raisonne comme Homais. Quelle grosse baudruche…

JC..... dit: à

Bloomie,
Entre Xi et Mao, au moins deux générations de chinois, suivant le lieu géographique… Pourquoi comparer Marguerite de Navarre et Françoise Sagan ?

Janssen J-J dit: à

Scie entêtante : « c’est qu’il n’y a jamais eu un discours de ‘Dieu’ sur l’astrophysique… mais seulement celui de ses ‘représentants’… »

Bon très bien, nous sommes chez Feueurbach, au XIXe s., la belle affaire !… Alors, en quoi quoi cela concerne-t-il la rdl ? Pourquoi rajouter : « Mais dire qu’après n’importe quelle explication scientifique, la religion demeure avec la question de la création ».
So what ?… on est bin avancés une fois qu’on a dit ça, à moinsse qu’on ait sa petite idée toute prête derrière la tête…
Eh bien moi, j’en ai pas, et j’ai toujours fait avec. Je veux bien continuer à discuter, mais enfin, il y a bin longtemps (à 17 ans) que j’ai cessé de me demander de quel néant j’étais sorti et surtout pourquoi. Et vous pouvez ironiser tant que vous voudrez là dessus, j’ai l’habitude, me gêne pas.

JC..... dit: à

Nous devons concevoir comme une probabilité non nulle le fait que nous soyons dans un Univers-bulle parmi d’autre univers de la bouilloire en comportant des milliers….

Le Créateur, là dedans, est aussi réel que mon envie d’en causer !

Phil dit: à

les parts du fableux marché…
très bon, dear Bloom. ça va péter comme une baudruche, des Chinois éparpillés partout sur le marquette

Janssen J-J dit: à

où l’n voit que parfois le JC peut faire preuve d’infiniment plus d’intelligence quand il cesse ses injures que son pauvre compère, décidément plus veule dans son fielleux Oh mais !… qu’il ne l’était dans ses homériques batailles de polochon avec l’gwg ou l’pedro69. Revenez lui mett’ des plumes sur le goudron… Moi, il commence à me gaver grave : tête de turc du pianiss désaccordé, ça va bien 5′.

Sergio dit: à

On est plus grand parce qu’on porte le parapluie et voilà tout ; sinon ce serait elles et on aurait la tête dedans…

Chaloux dit: à

La Gigi et ses conférences de patronage laïc, l’a pas fini de m’entendre, la pauvre grosse…

Clopine dit: à

Sergio, on est plus petites parce que, comme ça, y’a moins de chemin entre la fleur à cueillir et nous.

Sergio dit: à

Clopine dit: 20 mars 2018 à 18 h 22 min
moins de chemin entre la fleur à cueillir et nous.

Joli !

Bon je rentre à la base…

la vie dans les bois dit: à

@ »Mais elle est intronisée la fille comme Elisabeth Revol.
Diffiile d’en parler.
Quand une fille est intronisée dans un milieu d’hommes elle est une reine. Elle a gagné leur estime. » 14h07

Alors c’est encore pire que ce j’en pensais.

Déjà, pas « comme », non.
Revol, c’est « un sport et un passe-temps ». Et si elle a gagné l’estime du milieu, il n’est pas que masculin.

Pour le grand Marin Poulain, en revanche, les motivatons sont bien glauques.
C’était pour un job, non ?
En CDD ?
Quant à être intronisée au milieu d’hommes, et de gagner leur estime, c’est à double tranchant. Beaucoup de filles à soldats, comme la mère Ernaux, peuvent en dire autant …

la vie dans les bois dit: à

« Le Créateur, là dedans, est aussi réel que mon envie d’en causer ! »

et pourtant fastoche; le Créateur, un bon informatichien ?

Nicolas dit: à

Personne ne m’a dit qu’Elisabeth Lévy était une intellectuelle, moi on me dit jamais rien.

la vie dans les bois dit: à

@ »Mais dire qu’après n’importe quelle explication scientifique, la religion demeure avec la question de la création. »15h27

Chez les creationniss seulement.

Jazzi dit: à

« Clopine dit: 20 mars 2018 à 18 h 22 min
moins de chemin entre la fleur à cueillir et nous. »

Au contraire, Clopine les petits doivent faire plus de pas pour aller cueillir la fleur que les grands, et pour eux le chemin est plus long, donc !

la vie dans les bois dit: à

« Quand une fille est intronisée dans un milieu d’hommes elle est une reine. Elle a gagné leur estime. » 14h

« Y a des marins qui boivent
Et qui boivent et reboivent
Et qui reboivent encore »

Si on en croit le résumé sur le site babelio, le grand marin Poulain a pêché un gros poisson.

rose dit: à

Elle aussi picole comme un trou. C’est bien désolant.
Toute leur paye passe à se saoûler.

Mais pourquoi parlez-vous autant de ce bouquin si vous ne désirez pas le lire ?

closer dit: à

http://www.lemonde.fr/cinema/article/2018/03/14/razzia-les-maux-du-royaume-passes-au-crible_5270609_3476.html

Razzia, vu cet après-midi. La critique du Monde mise en lien ci-dessus n’est pas factuellement fausse, mais elle retient essentiellement l’aspect dénonciation sociale et politique du film. Bien sûr on peut y voir une critique de la société marocaine, mais si Razzia n’était que cela il n’aurait pas plus d’intérêt qu’un bon documentaire. C’est un film par moments carrément admirable. Il lui arrive d’atteindre les sommets d’émotion de « Une séparation », le film iranien. Je ne le mettrai pas au même niveau globalement car sa seconde partie qui se passe dans les milieux hyper friqués de Casablanca, je dirais même obscènement friqués, est moins bien maîtrisée à mon avis. Et puis ces jeunes gens qui parlent français, dansent entre filles (très court vêtues et cheveux au vent)et garçons, boivent de l’alcool et vont à la fête en Ferrari décapotable blanche sont évidemment beaucoup moins intéressants que la magnifique villageoise berbère descendue de sa montagne à la suite d’un chagrin d’amour….Et le fils de la villageoise qui travaille chez l’un des derniers juifs de Casa, qui rêve d’Humphrey Bogart d’Ingrid Bergman et de la musique du film Casablanca. Une scène extrêmement émouvante à le fin le voit encaisser la nouvelle que, eh bien non, « Casablanca » n’a pas été tourné à Casa! Son patron juif le lui révèle quand il se rend compte que tout se délite autour de lui et qu’il est temps que son employé redescende sur terre, même le passé se décompose…Un signe: la ravissante prostituée qu’il avait ramenée chez lui se rhabille et s’enfuit quand elle se rend compte qu’il est juif au vu de la déco de sa chambre.
Et les paysages sublimes de l’Atlas…

A voir.

la vie dans les bois dit: à

Mais pourquoi parlez-vous autant de ce bouquin si vous ne désirez pas le lire ?

j’essaie surtout de faire comprendre pourquoi je ne l’ai pas lu. Ni ne le lirai.

Même si  » Passou » s’est battu comme un lion. Ah.

rose dit: à

ça sert à rien de penser un truc sur un.livrz pas lu. Autant penser sérieux sur un truc que l’on connaît.
Revol ce n’est pas de l’ordre du passe-temps. c une passion.

la vie dans les bois dit: à

J’sais pas il y avait des fans du grand marin Poulain, sur ce fil de commentaires.

Et maintenant ils se déballonnent.
On sait pas pourquoi.

Jazzi dit: à

Merci, closer, j’hésitais à aller voir ce film. Tu m’as convaincu, c’est vendu !

rose dit: à

closer

beaucoup aimé le personnage de l’homme juif solitaire.
très étonnée par les contrastes qui règnent entre modernité et passéisme et désolée par la prostitution qui règne hypocritement.

la vie dans les bois dit: à

‘tain après avoir découvert les Falashas sur wikipédia, closer le zemmourien découvre l’ Atlas, et Casa-qu’a-pas-été-tourné-à Casa au ciné.

Mais jusqu’où ira-t-il cette tafiole.

rose dit: à

closer

ai aussi laissé tomber les tutsi.
la dernière citation suite de « la reine de Saba qui elle aussi était tutsi, elle allait rendre visite à Salomon et elle revenait chez elle avec l’enfant que lui avait fait le grand roi et son fils devenait l’empereur d’un pays où les juifs étaient des tutsis qui s’appelaient falashas et au bout de tout cela Virginia n’avait pas compris pourquoi cela devait finir au Rwanda où les tutsi étaient les vrais juifs avec les abiru qui connaissaient les secrets des mines du rou Salomon. »

merci de votre attention, bonne soirée

rose dit: à

jazzi

bien lu votre message sur les fleurs. je vais m’y atteler.
bonne soirée

la vie dans les bois bonne soirée à vous aussi

suis sortie hier de l’égoût. en suis à Gillenormand qui enterre Marius celui -ci ouvre un oeil. Le grand père s’évanouit.

Mais alors si tout était très ancien qu’a inventé de neuf Hawking ? Les trous noirs et ?

Là le croissant de lune est très mince et lune montante.

la vie dans les bois dit: à

Oui, bonne soirée itou.

C’était aujourd’hui le printemps et pas demain, hein.

Berenice dit: à

Ordonnances-SNCF-l-occasion par Frédéric Lordon.

Janssen J-J dit: à

-> eh bien, j’ai trouvé que le vieux Gillenormand était le personnage le plus drôle, le plus pittoresque et le plus attachant du roman… Alors que les comédies musicales n’en parlent jamais !
-> Pour le grand marin, j’ai plus de cartouches, j’ai donné tout ce que j’ai pu. Quand on aime pas, on n’aime pas. Pourquoi insister ?
-> Je veux bien relancer avec une nouvelle fiche de lecture, Jonathan Littell for instance, dont passoulrdl n’a pas encore causé. Il osera pas…, on prend les paris ?

la vie dans les bois dit: à

j’ai plus de cartouches

pfft, de la grenaille à moineaux, tu veux dire.

Berenice dit: à

L article en ligne sur blog Monde diplomatique.

closer dit: à

Tu nous diras ce que tu en penses Annibal!

Jazzi dit: à

Je devais me rendre dans divers quartiers de Paris cet après-midi, le temps s’est radouci et il y avait un pâle soleil. La promenade fut néanmoins agréable et printanière…
Bonne soirée, rose.

Closer, j’ai bien aimé dans la bande-annonce de « Razzia », la fille a la robe au ras du minou, déambulant dans les rues populaires de Casa ! Une Bardot du temps de « Et Dieu créa la femme » !

Widergänger dit: à

Es war ein König in Thule,
Gar treu bis an das Grab,
Dem sterbend seine Buhle
Einen goldnen Becher gab.

Es ging ihm nichts darüber,
Er leert’ ihn jeden Schmaus;
Die Augen gingen ihm über,
So oft er trank daraus.

Und als er kam zu sterben,
Zählt’ er seine Städt’ im Reich,
Gönnt’ alles seinen Erben,
Den Becher nicht zugleich.

Er saß bei’m Königsmahle,
Die Ritter um ihn her,
Auf hohem Vätersaale,
Dort auf dem Schloß am Meer.

Dort stand der alte Zecher,
Trank letzte Lebensgluth,
Und warf den heiligen Becher
Hinunter in die Fluth.

Er sah ihn stürzen, trinken
Und sinken tief ins Meer,
Die Augen täten ihm sinken,
Trank nie einen Tropfen mehr.

(Gœthe)
___________
Il était un roi de Thulé
À qui son amante fidèle
Légua, comme souvenir d’elle,
Une coupe d’or ciselé.
C’était un trésor plein de charmes
Où son amour se conservait :
À chaque fois qu’il y buvait
Ses yeux se remplissaient de larmes.
Voyant ses derniers jours venir,
Il divisa son héritage
Mais il excepta du partage
La coupe, son cher souvenir.
Il fit à la table royale
Asseoir les barons dans sa tour ;
Debout et rangée alentour,
Brillait sa noblesse loyale.
Sous le balcon grondait la mer.
Le vieux roi se lève en silence,
Il boit, — frissonne, et sa main lance
La coupe d’or au flot amer !
Il la vit tourner dans l’eau noire,
La vague en s’ouvrant fit un pli,
Le roi pencha son front pâli…
Jamais on ne le vit plus boire.
(trad. G. de Nerval)

https://www.youtube.com/watch?v=3dqjDTO6Ilc

Ed dit: à

En ce moment, je lis Out of Africa. Que c’est ch.iant, mon Dieu que c’est ch.iant !

Widergänger dit: à

Alexander Nix nous a bien niqués…

Janssen J-J dit: à

Fred Lordon, ç’a quand même plus d’allure que karen blixen, entre nous. Le prend pas ses désirs pour des réalités : la CGT, à défaut de devenir le fer de lance d’un nouveau syndicalisme politique, sera condamnée au naufrage du chalutier. Il a tout à fait raison, j’aime beaucoup son manifeste. Moi, je me mets en grève de la rdl, jeudi toute la journée. Ma cotise est de 22 euros par mois et je perds une journée de salaire. Mais j’y crois. On va réussir à balayer ce gouvernement infect, avec des lance pierre s’il le faut (tu crois pas si bien dire, morbac !).

Ed dit: à

Quel rapport entre Fred Lordon – que je viens de découvrir – et Karen Blixen ?

closer dit: à

j’ai bien aimé dans la bande-annonce de « Razzia », la fille a la robe au ras du minou, déambulant dans les rues populaires de Casa ! Une Bardot du temps de « Et Dieu créa la femme » !

Franchement ce n’est pas un passage que j’aime beaucoup Annibal, malgré l’indéniable beauté de cette fille (le rôle féminin principal en fait), une beauté méditerranéenne en plus, qui est mon type préféré (type Rose en clair). Elle fait l’objet de réflexions hostiles de la part de machos qui la croisent dans la rue. Sa réaction est de remonter un peu plus sa robe pour défier un peu plus les schnocks conservateurs. J’ai tendance à faire mien le vieux dicton « in Rome do as the romans do ». Autant je déteste croiser dans la rue des femmes empaquetées de pied en cap, ce qui à Paris est une pure provocation (personne ne croit un instant à l’argument de la « pudeur », puisqu’au contraire elles ne font qu’attirer les regards), autant je ne suis pas favorable à une provoc dans l’autre sens qui consiste à se balader en minijupe dans un pays musulman ultra conservateur où 99% des femmes sont voilées des pieds à la tête…Dans le film, elle est chez elle puisqu’elle est marocaine, elle fait donc ce qu’elle veut, mais il n’est peut-être pas utile d’en rajouter en montrant un peu plus ses superbes cuisses…

raymond dit: à

Widergänger a bien fait d’intégrer der König in Thule, le roi de Thulé, dans un article consacré à Malaurie, la lointaine Thulé(Islande Norvège peu importe ou autres pays du septentrion), Malaurie: « Les derniers rois de Thulé »(inuits), bien sûr… le plus curieux c’est que Goethe l’a intégré au premier Faust au moment où Marguerite se déshabille seule dans sa chambre avant d’aller au lit et juste avant qu’elle ne découvre le coffret où Faust a déposé un collier; les fameux bijoux… Belle idée ! cette chanson semble lui venir spontanément sans même qu’elle y pense, c’est magnifique…. l’inconscient chante la tragédie de la mort à venir…

Berenice dit: à

Ed si vous souhaitez rester en Afrique tentez votre chance avec André Brink qui a quitté ce monde il y a peu. South Africa. Apartheid. Une saison blanche et sèche par exemple.

Berenice dit: à

Ed pour le rapport , son désir de changer l ordre des choses, de le pouvoir encore , c est un idéologue, un visionnaire.

Ed dit: à

Ah non ! Je n’aura certainement pas envie de rester en Afrique une fois ma lecture actuelle terminée ! Je retournerai en Europe au rythme du tambour du Günter Grass. J’ai lu la première page et il m’a déjà embarqué, chose très rare chez moi.

Berenice dit: à

Il y a aussi Au plus noir de la nuit pour rester dans le noir de l injustice chez les noirs. Je n’ ai jamais lu GG mais c est sûrement bien,

Berenice dit: à

Pour revenir au billet et à Paul Émile Victor je me souviens que les premiers objets que j ai façonnés furent des baleines et des igloos en pâte à modeler, les esquimaux m impressionnant, leur mode de vie qui alors comme ceux des différentes ethnies n était pas menacé, immaculé comme les glaces où ils vivaient. Année 1964.

Berenice dit: à

Où v t on installer tous ces étudiants étrangers alors qu il n y a pas assez de places pour accueillir les autochtones, des universités d exception pour étudiants exceptionnels?

Berenice dit: à

J ai mal compris, il s’ agit de développer les écoles françaises à l étranger.

JC..... dit: à

« Moi, je me mets en grève de la rdl, jeudi toute la journée. »(JJJ/22h19)

Nous espérons tous que Gigi reconduira cette grève en RdL, jour après jour, mois après mois, année après année … ça nous fera un peu de repos.

Elle est impossible, c’tte p’tite bête là !

Bloom dit: à

Prenons les déclarations officielles au mot, nous défendons le français et la diversité linguistique, ce qui est très bien. En plus de la semaine de la francophonie, nous devrions organiser une semaine de la diversité linguistique, l’une venant renforcer l’autre, car comme chacun le sait, rien de tel pour consolider et enrichir sa maitrise de sa langue « maternelle » que d’apprendre une langue étrangère.

JC..... dit: à

« comme chacun le sait, rien de tel pour consolider et enrichir sa maitrise de sa langue « maternelle » que d’apprendre une langue étrangère. » (Bloom)

Je ne le savais pas, me contentant de lire en français…..

JC..... dit: à

Très curieusement, certains adeptes porquerollais de notre Institut Bartabacs pensent au Malaurie parolier de chanson à boire lorsqu’ils rendent hommage choral à Bacchus. Il faut les entendre lorsqu’ils sussurent à gorge déployée ce qu’ils appellent « La Chanson de Malaurie » :

« BOIRE UN PETIT COUP, C’EST AGRÉABLE
ON EST MIEUX ICI QU’A L’ETABLE
IGLOO ! IGLOO ! IGLOO…. »

Bloom dit: à

Je ne le savais pas, me contentant de lire en français…..

Paresseux.

Bloom dit: à

« Les langues ne sont pas concurrence les unes avec les autres et l’on sait que les enfants gagnent à progresser dans plusieurs langues à la fois »

Les vieux aussi, qui, en Australie par exemple, apprennent le français pour lutter contre la démence sénile. Si vous voyez qui je veux dire…

rose dit: à

closer

c’ est très gentil à vous, grande tendresse au matin mais je n’ ai pas du tout le type méditerranéen. J’ étais châtain clair aux yeux verts. Là sel et poivre. y a dû avoir un viking dabs le coin.
il dégage une grande tristesse ce film pck ces pays magnifiques d’Afrique du nord sont doublement gangrenés : le roi. La religion.
Des slogans en cailloux blancs sont disposés sur le sol rappelant qu’ Allah dirige nos vies.
Alors que c’est nous mêmes qui dorigeons nos vies.

Ed dit: à

Bonjour les amis Ricore et merci à Bloom pour son commentaire sur la diversité linguistique. Je ne peux qu’acquiescer.

Berenice dit: à

Bloom 5h50 le mieux restent de commencer les apprentissages le plus tôt possible, une question de plasticité cérébrale qui si elle est sollicitée dés la petite enfance présente l avantage de permettre l acquisition de plusieurs autres langues, Je ne sais pas si le pays a réussi à se améliorer, il faudrait favoriser les séjours linguistiques renouvelés tout au long du cycle secondaire et je présume que les méthodes sont maintenant adaptées aux enjeux économiques et de mobilité, dans la cas contraire un effort d investissement à prévoir et budgetter .

JC..... dit: à

J’acquiesce a contrario: les langues étrangères, on devrait les supprimer ! Toutes ! A bas Babel ! Elles font rien que dire la même chose qu’en français … elles servent à rien !

La Francophonie, pour nous, c’est interdire les langues étrangères sur tout le territoire, une fois pour toutes.

Berenice dit: à

Ed positive ce matin , c est signe de beau temps assuré, allez!_ vais sortir mes marcel.!

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