de Pierre Assouline

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La République des livres
Jean Rolin en guerre, civile et française

Jean Rolin en guerre, civile et française

La guerre, la guerre la guerre… On n’en sort pas et ces jours-ci plus encore, quand bien même s’agirait-il de sa variante « guerre à l’ennemi intérieur ». L’idée court tout au long de l’essai d’Eric Zemmour, revendiquée comme une nécessité impérieuse. La guerre au terrorisme a galvanisé le discours d’une exceptionnelle tenue prononcé il y a quelques jours à l’Assemblée nationale par Manuel Valls. Dans le dernier numéro de l’hebdomadaire Le 1, Régis Debray juge le mot « démago et impropre » et préfère lui substituer « combat » ou « confrontation », « affaire de police et de renseignement », s’agissant de la situation née en France des événements du 7 janvier.

Les Evénements (195 pages, 15 euros, POL) est justement le titre du nouveau roman de Jean Rolin. A son seul énoncé, difficile de ne pas penser à la manière dont les milieux officiels désignaient la guerre d’Algérie quand ils ne voulaient pas dire que c’était une guerre. Ici le mot apparaît dès l’incipit, même s’il s’agit d’une guerre dite de faible intensité. Elle a été inspirée à l’auteur par ses grands reportages dans l’ex-Yougoslavie, lesquels l’ont renvoyé aux récits de son enfance (il est né en 1949) de la seconde guerre mondiale.

Comment un pays normal voit sa topographie, ses habitudes, ses mœurs, ses couleurs, ses arbres bousculés par l’irruption de la guerre civile ? Il y a chez Jean Rolin un souci du cadastre qui dépasse la seule passion du paysage, tel qu’un Julien Gracq l’a célébré avec la précision et le bonheur que l’on sait. Une mélodie bien française sourd de la litanie des noms de lieux, villages, villes, rivières, montagnes que l’on croirait ici magnifiés à dessein pour rappeler une Atlantide en passe d’être engloutie par les nouveaux barbares : Langeac, Mirandol, Prades, Naussac, le Langouyrou, la Seuge, l’Allier, Langogne, Villefort, Salbris, Chasseradès… Ah, le massif de l’Estaque ! Le narrateur est bien le seul à qui ça parle, cette plaque aperçue au détour d’un sentier de montagne et rappelant la mémoire de l’écrivain Stevenson et de son ânesse Modestine.

Il s’y entend pour décrire « tous les éléments constitutifs du paysage » à la moindre branche près (lire ici un extrait). On l’imagine arpenter ce monde quasi disparu, avançant sur des courts de tennis abandonnés et rongés par la mousse, témoignages d’une civilisation à l’agonie, tel Snake dans le cultissime  New York 1997 (1981) de John Carpenter ; sauf que dans Les Evènements, c’est la prise de Chateauneuf-sur-Loire qui est un haut fait d’armes et que pendant le fragile cessez-le-feu, la Finuf (Force d’interposition des Nations unies en France) est censée faire respecter l’ordre.

Après d’âpres combats, Clermont-Ferrand est à nouveau contrôlée par l’armée loyaliste (mourir pour Clermont-Ferrand, mon Dieu…), fidèle au gouvernement réfugié sur l’île de Noirmoutier. Les milices nationalistes dites Unitaires, les islamistes du Hezb (comment ne pas penser à Hezbollah ?)  et les gauchistes se disputent des territoires. Les musulmans dits modérés, alliés à l’extrême-droite, ont pris le maquis dans le parc naturel du Livradois-Forez. Des djihadistes sont de la partie encadrés par AQBRI, entendez Al Quaïda dans les Bouches-du-Rhône islamiques. En échange de la libération de leurs militants, ils détiennent en otage la Vierge parturiente, sculpture en bois du XVIIIème qui est l’orgueil de la basilique Saint-Julien à Brioude, ce que les charismatiques n’apprécient pas du tout au point de jouer de l’explosif pour la récupérer.

Impossible de ne pas esquisser le rapprochement avec Soumission, coïncidence dont Les Evènements risque de pâtir. Non qu’il ait quoi que ce soit à lui envier, mais la puissance de vitrification de Michel Houellebecq est telle qu’un roman évoluant sur les mêmes terres ne peut qu’en être éclipsé. Ils sont également mélancoliques mais l’un manie le comique quand l’autre préfère l’ironie. La dénonciation de l’absurde de notre quotidien de privilégiés est son domaine ; il se défend, lui, d’avoir écrit un roman d’anticipation ni quoi que ce soit de prémonitoire, et il a délibérément situé les événements dans un présent indéfini ; surtout, l’islamisation de la société française n’est pas au centre du projet de Jean Rolin.

L’excipit évoque des gens incertains du sort qui leur est réservé. Ce qui ne fait qu’augmenter l’inquiétude qui étreint le lecteur crescendo tout au long de sa progression dans l’histoire. Rien à voir avec un quelconque suspens. Quelque chose à voir avec l’angoisse de La Route de Cormac McCarthy. Non pour le thème apocalyptique mais pour l’atmosphère de doute que rencontre partout le narrateur qui fuit Paris en direction de Marseille en voiture puis à pied à travers une France en ruines. C’est un opportuniste, qui ne croit en rien, un rêveur en mission prêt à tout pour sauver sa peau, et qui, fondamentalement, accorde moins d’importance aux évènements qu’à leurs conséquences sur ce qui lui est cher : un détail dans la nature, le tracé d’un chemin, des insectes, des fleurs, la vie quoi. Mais la vie dans ce qu’elle a de burlesque et tragique car c’est bien de guerre civile en France qu’il s’agit.

(Photo Passou)

 

Cette entrée a été publiée dans Littérature de langue française.

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commentaires

439 Réponses pour Jean Rolin en guerre, civile et française

save the date dit: à

Quand je confonds ce que je voudrais avec ce qui est, je me dis que la couverture si largement diffusée du dernier Charlie Hebdo fera date.

Sergio dit: à

On aurait pu les mettre à Fort-Boyard… Ou a l’île d’Yeu avec le Maréchal…

La guerre en Auvergne, maintenant ! Ha mais non on n’en veut pas… Encore planquer les actions dans des boîtes de pastilles Vichy !

Sergio dit: à

à l’île d’Yeu, Trommelfeuer !

JC..... dit: à

Les Humanistes ont cru à une mondialisation aux valeurs universelles, les Affairistes ont cru à une mondialisation du business sans limites, les Islamistes croient à la mondialisation prophétisée du Califat Total, les Pragmatiques ont dit depuis longtemps quel énorme danger porte en elle la Mondialisation Naïve…

Nous y sommes.

C’est la guerre menée par les Qons contre les Progressistes. Partout, et pour longtemps. Riposter.

JC..... dit: à

Les Loups : « Vivons ensemble ! Nous sommes tous frères… Rapprochons nous ! »

Les Agneaux : « Ouiiiii ! Ouiiii !…Vivre ensemble : oh, oui ! c’est enrichissant ! »

Les Renards : « Non, mais c’est pas possible !… Quels Qons !!! »

JC..... dit: à

Guerre ?
Civile ?
Française ?

Chacun des termes mérite discussion …. Longue discussion !

bérénice dit: à

Une guerre civile s’origine à des problématiques pas forcément religieuses ou ethniques quoiqu’on puisse toujours conclure au terrain social, paupérisation, récupération, tensions, distensions, extensions du débat dans la rue sans Fantin-Latour.

jusque là tout est normal dit: à

« 80 % de la population mondiale doit se contenter de seulement 5,5 % des richesses » (Oxfam/ Lemonde),
« Près de 600 000 euros de frais d’installation, plus de 200 000 euros par an pour la location et l’entretien de son bureau de la rue de Miromesnil, 660 000 euros net de salaires, ce qui équivaut, charges sociales comprises, à plus d’un million d’euros par an. Auxquels s’ajoutent sa retraite, la gratuité des vols Air France en classe affaires, des trajets SNCF en première classe ou encore de l’affranchissement postal. » (Lepoint)
http://pmcdn.priceminister.com/photo/Coluche-Les-Pauvres-Sont-Des-Cons-Livre-317520554_ML.jpg

what else dit: à

« Une guerre civile s’origine à des problématiques pas forcément religieuses ou ethniques  »

vous n’allez quand même pas casser l’espoir des beaufs jc et autres pleureuses qui en rêvent !!

Jambrun dit: à

AQBRI, entendez Al Quaïda dans les Bouches-du-Rhône islamiques.

Pas du tout; ça veut dire : Ah que Biquette est rigolote en ijab

Jambrun dit: à

Le roman comme expérience de pensée. C’est décidément au goût du jour. Celle-là me paraît nettement moins plausible que celle de Houellebecq.

Jambrun dit: à

L’idée court tout au long de l’essai d’Eric Zemmour, revendiquée comme une nécessité impérieuse.

Je travaille personnellement à un roman-expérience de pensée, dans le genre Houellebecq/Rolin. Le titre provisoire est « L’exécution de Zemmour ». Comme Rolin, je suis, au fond, un rêveur en mission…

Phil dit: à

Belle photographie, dear Passou, qui n’a rien à envier au HCB mis sous cloche.
« la vitrification », c’est de vous aussi ? indeed, very good. Les événements profitent au landerneau littéraire, Welbeck officie aujourd’hui à Cologne dans un bunker.
De tous les palabres issus de la guerre d’Algérie, il reste « La bataille d’Alger », un de ces films rares qui dépassent les intentions de leur auteur.
M. Todd n’a pas songé a rééditer son « Invention de la France » ? il a tort de négliger les dernières périodes de confusions idéologiques. Ce sont celles qui profitent le plus aux sociologues de partis.

blondes' intelligence service dit: à

passou, si je puis: aux évènements car leurs conséquences -> qu’à leurs conséquences

Martin dit: à

merci à roland : belles ressemblances, préparer les sacs à vomir

Martin dit: à

à roland : manque quelqu’un pour faire un beau quatuor : JC

Bab el-oueda dit: à

« C’est un opportuniste, qui ne croit en rien, un rêveur en mission prêt à tout pour sauver sa peau, et qui, fondamentalement, accorde moins d’importance aux évènements car leurs conséquences sur ce qui lui est cher »

De même, le livre de Houellebecq n’est pas essentiellement sur l’islamisation, c’est beaucoup plus profond et subtil que cela.

C’est le tableau effrayant et ironique de la disparition de la volonté, de la désespérance quotidienne devant sa propre veulerie, du néant des valeurs écrites autrefois au frontispice de nos livres: courage, honneur, solidarité…
Esclaves consentants cherchent maîtres, pourvu qu’on leur laisse un tout petit quant-à-soi, avec quelques livres, pour les 20 ans qui leur restent à vivre.

Ce n’est pas Philippe Muray qui a écrit: « Nous vaincrons parce que nous sommes les plus morts »?

C’est la génération 68 qui voit avec un mélange d’effarement et d’angoisse s’écrouler le monde qu’elle a contribué à détruire.
C’est poignant, mais la fin de cette génération n’est pas la fin de la France ni de l’Europe.

Jambrun dit: à

L’idée court tout au long de l’essai d’Eric Zemmour, revendiquée comme une nécessité impérieuse.

Que le sieur Zemmour soit Juif n’a évidemment rien à voir avec son hystérie islamophobe. Que des gens de son espèce croient de leur intérêt d’attiser dans notre pays la haine des Musulmans et de pousser à la guerre civile, c’est leur affaire. Mais qu’il sachent qu’ils trouveront, pour leur barrer la route, non seulement les Musulmans de France, mais tous le citoyens français qui savent pertinemment à quel jeu ces gens-là jouent, et pour le compte de qui.

Jambrun dit: à

Le parquet de Paris a ouvert lundi 19 janvier une enquête préliminaire pour « provocation à la haine raciale » contre le journaliste de 87 ans Philippe Tesson.

Mardi, en pleine discussion sur les incidents qui ont émaillé la minute de silence en hommage aux victimes de l’attaque contre Charlie Hebdo dans de nombreux établissements scolaires, le fondateur et ex-directeur du Quotidien de Paris (1974-1994), s’en était vivement pris aux musulmans sur les ondes d’Europe 1 :

« D’où vient le problème de l’atteinte à la laïcité sinon des musulmans ? On le dit ça ? Et bien moi, je le dis ! Je rêve ou quoi ? C’est ça notre problème actuellement, c’est les musulmans qui mettent en cause la laïcité ! C’est les musulmans qui amènent la merde en France aujourd’hui ! » (Le Monde)

Les ordures comme ce Philippe Tesson ou ce Zemmour, il y en a aujourd’hui beaucoup trop en France.

Bab el-oueda dit: à

« d’attiser dans notre pays la haine des Musulmans et de pousser à la guerre civile, c’est leur affaire ».(JB)

Laissons de côté cette affaire psychologique de « haine » si vous le voulez bien et commençons à parler en termes politiques.

La haine est partout dans notre société.
Dans les quartiers, elle n’a pas besoin d’être attisée, elle est déjà là.
Je te hais, tu me hais, il le hait…

L’histoire du 20è siècle (les malheureuses minorités victimes de la haine majoritaire), c’est fini.
La haine minoritaire s’appuie désormais sur des empires, mon ami.
Mettons nos montres à l’heure!

A bas la psychologie à deux ronds, vive le choix politique, décidé publiquement dans la franchise et, s’il le faut, dans la dureté.

Passou dit: à

Merci à mon correcteur de 11.20

Polémikoeur. dit: à

Guerre, guerre civile, guerre…
A croire que le sevrage relatif
accordé à une génération épargnée
du pays rayonnant parmi tous
ne guérit pas vraiment du manque
de boue, de ruines, de sang
et de tripes jaillissant
au petit bonheur !
Le grand jeu…
Crétins inaboutis !
Transhumanisme et augmentation ?
Avant la chute et l’extinction ?
Bailprovisoirement.

Widergänger dit: à

Le monstrueux délire de Virginie Despente :

J’ai été Charlie, le balayeur et le flic à l’entrée. Et j’ai été aussi les gars qui entrent avec leurs armes. Ceux qui venaient de s’acheter une kalachnikov au marché noir et avaient décidé, à leur façon, la seule qui leur soit accessible, de mourir debout plutôt que vivre à genoux. J’ai aimé aussi ceux-là qui ont fait lever leurs victimes en leur demandant de décliner leur identité avant de viser au visage. J’ai aimé aussi leur désespoir. Leur façon de dire – vous ne voulez pas de moi, vous ne voulez pas me voir, vous pensez que je vais vivre ma vie accroupi dans un ghetto en supportant votre hostilité sans venir gêner votre semaine de shopping soldes ou votre partie de golf – je vais faire irruption dans vos putains de réalités que je hais parce que non seulement elles m’excluent mais en plus elles me mettent en taule et condamnent tous les miens au déshonneur d’une précarité de plomb. Je les ai aimés dans le mouvement de la focale écartée en grand, leur geste devenait aussi une déclaration d’amour – regarde-moi, prends-moi en compte. On ne tire pas sur ce qu’on ne voit pas.

Je les ai aimés dans leur maladresse – quand je les ai vus armes à la main semer la terreur en hurlant “on a vengé le Prophète” et ne pas trouver le ton juste pour le dire. Du mauvais film d’action, du mauvais gangsta-rap. Jusque dans leur acte héroïque, quelque chose qui ne réussissait pas. […]

cup dit: à

à part les écologistes qui planent à 10000 pieds je ne vois pas en quoi la nature serait le soucis de l’homme – du billet précédent.

Bientôt il rencontra peut-être l’opportunité d’avoir à traverser des nuages radioactifs si le ministère dédié à cette science qu’est l’écologie continue de tenir sa promesse de promouvoir et développer les unités de production propres et infaillibles. Quand les allemands abandonnent, la France persévère probablement acculée à sa contrainte économique. Le développement des centres de stockage présentera une alternative verte créatrice d’emplois.

closer dit: à

Oui WG, une folle furieuse…mais il est possible que, contrairement à Philippe Tesson, elle ne soit pas poursuivie…

Martin dit: à

« la haine est partout »… oui, surtout en lisant Bab el-oueda… donc, ne pas le lire, comme pour JC

Widergänger dit: à

closer dit: 19 janvier 2015 à 14 h 13 min
En effet, closer, et je trouve ça tout à fait scandaleux, et pour Ph. Tesson qui exprime une part de vérité, et pour Virginie Despentes qui dit vraiment n’importe quoi.

Passou dit: à

Widerganger, La source du texte de Despentes svp ?

Widergänger dit: à

En tout cas le climat politique est en train de s’aggraver en France. On va vivre une longue période de tension pénible avec des procès qui vont galvaniser derechef les tenions, des déclarations tonitruantes des uns et des autres, des émotions fortes et pénibles qui vont nous traumatiser. Déjà, on est tous traumatisés. La tension, l’agitation des élèves est palpables, mes collègues le disent, les parents le disent. Une bombe a explosée dans nos conscience et elle n’a pas fini de faire sentir son souffle délétère. On ne vit plus tranquille et insouciant. On y pense quand on prend le métro, le bus, le train, l’avion. C’est pénible et ça va durer comme ça très longtemps j’ai l’impression jusqu’à la phase suivante où ça va péter de toutes parts, les services secrets n’arrivant plus à juguler les menaces. Je vois notre avenir comme ça.

Sergio dit: à

Widergänger dit: 19 janvier 2015 à 14 h 07 min
Le monstrueux délire de Virginie Despente :

On ne tire pas sur ce qu’on ne voit pas.

Les trois quarts du temps, si ! Jusqu’en quatorze il y avait encore le tir de salve… Et puis l’artillerie, c’est bien connu, balançait n’importe où, parfois sur soi-même…

Faut l’envoyer faire son sapin la Virgin…

Widergänger dit: à

Le texte de Rolin fait aussi penser à la guerre picrocoline de Rabelais. Je crains malheureusement que ce soit plutôt une guerre macrocoline.

Sant'Angelo Giovanni dit: à


…règles de bases,!…en paix,!…

…pour avoir ou escompté du profit, de quelques horizons ou en les placés en verticalités,!…la source, votre grâce,!…

…de toutes façons les profits générés doivent ignorés,!…qu’ils sont l’objet d’être mis en exploitation,!…

…un sucre,!…une révérence,!…l’habitude des commissions,!…tout gentil mon Milou à Tintin,!…les Boîtes Cesar pour chien,!…

…elles en sont à la digue, dresser,… c’est qu’elles aiment ce là,!…forcément baiser par le système depuis la naissance,!…
…non, c’est plus mon modèle,!…
…c’est nous donner de l’intéressant, que d’être courtiser,!…
…que vous êtes beau, et ce fromage,!…en portefeuilles à mes bourses,!…Ah,!Ah,!…
…le divorce quel travail,!…c’est pour rire,!…provocations pour son pied libre ailleurs,!…etc,!…offres aux pairs,!…
…toujours plus,…de misères,!…
…à la raison qui ne boucle jamais son moi,!…le Céline du Vercors,!…
…ami entend tu le vol noir des corbeaux sur nos plaines,!…( Chant des partisans )…le profit,!…
…et la population en dérision à 50.000 Milliards en moins,!…Ah,!Ah,!…
…Archimède t’a gueule,!…

Joachin Du Balai dit: à

Texte de Despentes dans les Inrocks

Après les attentats, l’écrivaine réagit.

C’est comme un avant-goût. Cette guerre que tous – toutes tendances politiques toutes religions toutes communautés – semblent appeler depuis quelque temps de toutes leurs forces, cette guerre a ce goût-là. Celui des morts avec qui on prenait un café il y a trois jours. Ou des blessés qu’on se préparait à haïr pour un mauvais papier. Et dans un premier temps, ce que l’événement déclenche, c’est l’amour.

Ça joue en plusieurs temps, un trauma, on le sait. Il y a un premier temps, c’est comme une focale qui s’agrandirait jusqu’à la lumière totale – ça dissout l’ego. Il y a eu deux jours comme ça – de plane intense. D’amour total. Au-delà de soi et de ses convictions. J’ai aimé mon prochain pendant quarante-huit heures. Je l’ai aimé en comprenant dans mes cellules mêmes que mon petit point de vue n’était qu’un leurre, une imbécillité morbide. J’ai aimé tout le monde. Même les crétins qui commençaient à radoter que les Arabes ceci ou cela – j’ai aimé les débiles qui se disaient qu’il fallait en finir avec la politique Bisounours (comme si la politique de répression, dans quelque pays que ce soit, amenait à autre chose qu’à une escalade de la violence), j’ai aimé tous les journalistes tous les dessinateurs tout le monde, j’ai aimé les crétins qui n’étaient pas Charlie.

Du mauvais gangsta-rap

J’ai passé deux jours à me souvenir d’aimer les gens juste parce qu’ils étaient là et qu’on pouvait encore le leur dire. J’ai été Charlie, le balayeur et le flic à l’entrée. Et j’ai été aussi les gars qui entrent avec leurs armes. Ceux qui venaient de s’acheter une kalachnikov au marché noir et avaient décidé, à leur façon, la seule qui leur soit accessible, de mourir debout plutôt que vivre à genoux. J’ai aimé aussi ceux-là qui ont fait lever leurs victimes en leur demandant de décliner leur identité avant de viser au visage. J’ai aimé aussi leur désespoir. Leur façon de dire – vous ne voulez pas de moi, vous ne voulez pas me voir, vous pensez que je vais vivre ma vie accroupi dans un ghetto en supportant votre hostilité sans venir gêner votre semaine de shopping soldes ou votre partie de golf – je vais faire irruption dans vos putains de réalités que je hais parce que non seulement elles m’excluent mais en plus elles me mettent en taule et condamnent tous les miens au déshonneur d’une précarité de plomb. Je les ai aimés dans le mouvement de la focale écartée en grand, leur geste devenait aussi une déclaration d’amour – regarde-moi, prends-moi en compte. On ne tire pas sur ce qu’on ne voit pas.

Je les ai aimés dans leur maladresse – quand je les ai vus armes à la main semer la terreur en hurlant “on a vengé le Prophète” et ne pas trouver le ton juste pour le dire. Du mauvais film d’action, du mauvais gangsta-rap. Jusque dans leur acte héroïque, quelque chose qui ne réussissait pas. Il y a eu deux jours comme ça de choc tellement intense que j’ai plané dans un amour de tous – dans un rayon puissant. Beaucoup de choses revenaient. Pas seulement le 11 Septembre. Le témoignage de l’urgentiste faisait écho à celui de cet étudiant survivant du bus dans lequel furent raflés ses camarades, à Iguala. Le blond Breivik, et son massacre sur une île. Les enfants de la maternelle décimés par Merah. Ou les innombrables mass shootings perpétrés aux Etats-Unis.

C’est un dialogue qu’ils ont entre eux. Ce sont les hommes qui veulent la guerre. Je comprends qu’on me réponde “ne mélange pas tout”. Mais il faut comprendre qu’en moi tout se mélange. Je ne parviens pas à faire de différence entre ces différentes façons de mourir. Cette imposition de la volonté de tuer dans des quotidiens qui n’avaient rien à voir avec la guerre. Je crois que ce dialogue cacophonique est international, c’est celui des gens convaincus que les civils non armés doivent vivre dans la terreur. Que c’est comme ça qu’on les gouverne le mieux. Il faut apprendre au peuple à sursauter au moindre bruit, se demander pourquoi on entend une sirène d’ambulance, surveiller l’heure avec inquiétude quand quelqu’un qu’on attend est en retard, et observer nos propres pensées avec méfiance.

La censure est interne, c’est un carcan qu’on incorpore. Ça a commencé par Charlie. C’était presque un an après qu’un autre acharné avait attaqué Libération. Comme si l’un avait été la répétition de l’autre. Pourquoi les journaux, deux fois. Et pourquoi les journaux très marqués à gauche, deux fois ? Je sais bien que ce ne sont pas les mêmes personnes, pour les mêmes raisons – mais l’impact est identique. C’est comme si l’histoire voulait vraiment nous enfoncer quelque chose dans la tête – cette gauche de 68, Sarkozy, Le Pen ou les terroristes armés – on va en finir avec vous.

Défendre la gauche ?

A force, pour les gens comme moi qui étions dubitatifs de l’intérêt de cette gauche, le doute s’instaure : cette gauche aurait-elle plus de sens que ce que nous avions cru ? Ce qu’on veut abattre représente encore quelque chose. Cette gauche momolle et embourgeoisée représenterait-elle quelque chose de suffisamment important pour qu’on veuille en finir avec elle avec autant d’acharnement ? Elle n’est pas un cadavre – on ne se donne pas tant de mal pour déterrer un mort et lui remettre une rafale dans le cerveau. Cette gauche à laquelle j’ai tant de mal à croire serait-elle encore, finalement, la dépositaire de quelque chose qui vaille qu’on s’acharne à ce point contre elle ? De facto, oui. Il y a, éventuellement, dans cette gauche à laquelle il est parfois difficile de s’identifier, quelque chose qui vaut la peine qu’on risque sa vie à la défendre. Dont acte.

J’ai participé à une émission de télé le jeudi soir et au bout de trente minutes, on était partis sur l’islam, et ce n’est pas parce que j’éprouve pour cette religion davantage d’affection que pour les autres, mais je ne sais pas faire le rapport entre ce qui s’est passé et l’islam. Je voyais juste l’ironie absurde du truc : ces mecs de Charlie transformés en martyrs, et l’extrême droite de l’alliance UMP-FN pissant sur leurs tombes. Et oui, ça nous fait bizarre, à nous les judéo-chrétiens – moi, blondasse blanche aux yeux clairs en tête –, de voir que toutes les civilisations ne vont pas s’écrouler en même temps, et notamment la culture musulmane a l’air d’être sur un premier temps quand nous sommes dans les dernières notes de la partition. Après les avoir méprisés dominés humiliés et être nés convaincus de notre supériorité – quitte à se sentir un peu coupables, du coup, mais tellement supérieurs –, oui ça nous fait bizarre de comprendre que nous ne ferons pas partie des forces qui comptent, demain. Ce n’est pas inintéressant mais c’est étrange à vivre, le crépuscule d’une civilisation.

“Du velours pour les investisseurs”

Puis est venu Coulibaly. En deux temps, jeudi matin, la policière, et vendredi après-midi, l’épicerie casher de la porte de Vincennes. Cette fois comme un mauvais remake de Merah – d’abord le fonctionnaire qui ressemble le plus possible à l’assassin, comme effacer une version de soi qui se serait plus intégrée, à qui on aurait confié les armes de la République alors qu’à toi on n’a confié que dalle, crevard, et ensuite les Juifs – et on peut le voir de la même façon, quand même, une version de toi qui aurait mieux réussi. Une saleté de preuve supplémentaire de ta propre nullité : puisque d’autres réussissent à le faire, qui te ressemblent quand même beaucoup, c’est vraiment que t’es qu’une merde, toi et tous ceux qui te ressemblent. Alors crevez tous.

La haine est mon élément premier, je ne suis pas suffisamment débile pour imaginer que c’est vraiment ce qu’ils ont en tête, mais ça marche aussi comme ça, je crois : ce sur quoi on tire, c’est sur la preuve de ce que nous sommes responsables de notre échec. On veut contaminer l’autre de notre sensation de nullité. On veut qu’il sente ce qu’on sent. Et puisqu’il a l’air de se pavaner dans sa belle réussite en refusant d’entendre nos appels, on va s’inviter dans sa réalité, de la façon la moins négociable. En la niant, complètement. C’est fini, pour tout le monde.

J’ai passé quatre jours sur Facebook. C’était d’abord émouvant, tous ces écrans “je suis Charlie”, ensuite c’était un peu chiant, on ne savait plus qui disait quoi et puis il n’y avait pas grand-chose à ajouter. J’ai vu le documentaire The Shock Doctrine tiré de l’ouvrage de Naomi Klein, et c’était édifiant de le voir à ce moment-là. Peut-être parce que Rajoy était à la manif de dimanche et que ce n’était pas difficile de l’imaginer dire aux dirigeants ici : “Vous allez voir, si vraiment vous êtes la cible d’une série d’attaques terroristes, c’est à la fois terrible, évidemment, il faut prévoir beaucoup de costumes noirs et des têtes de circonstances, mais en dehors de ça : du velours, les gars, du velours… si vous saviez comme ETA nous a rendus heureux, nous les dirigeants… et pas seulement pour passer les lois liberticides que nous appliquons aujourd’hui, pas seulement pour nous permettre d’enfermer des gens pour leurs idées, non, c’est bien mieux que ça, le terrorisme : vous croyez que les Français, demain, sont prêts comme ils l’étaient il y a dix jours à réagir contre les lois Macron ? Du velours, les gars, du velours pour les investisseurs…”

Puisque les hommes n’enfantent pas, ils tuent

Sur Facebook, j’ai vu aussi un journaliste demander à une musulmane de se dissocier officiellement des meurtres. Je crois que c’est ça qui a marqué la fin de ma phase “amour pour tous”. On a chacun nos petites obsessions. La sienne, c’est que tous les musulmans doivent payer. On a un peu envie de lui dire, gars, le jour où les rebeus sortiront tous leur kalachnikov des caves pour nous tirer dans la gueule, à la couleur, comme le contrôle de papiers, plus t’as l’air blanc moins t’as de chance de terminer ta journée entier, ce jour-là, tu verras, on sentira la différence. Pour l’instant, je ne vois pas bien pourquoi le monsieur qui vend des légumes au bout de ma rue devrait se sentir plus proche des tueurs que moi. On est tous du quartier des Buttes-Chaumont, on n’y peut rien si c’est dans notre parc que les tueurs faisaient leur jogging. Pas plus le rebeu qui vend ses légumes que moi, on vit dans la même rue, pourquoi lui plutôt que moi ?

On a tous nos obsessions. Celle de ce journaliste, c’est profiter du massacre pour retaper sur les Arabes. La mienne, c’est la masculinité. Je crois que ce régime des armes et du droit à tuer reste ce qui définit la masculinité. Je crois que ce journaliste aurait dû déclarer en préambule qu’il se dissociait formellement de la masculinité traditionnelle. Qu’il ne se sentait pas un homme. Qu’il dissociait sa masculinité de celle des assassins mexicains, norvégiens, nigérians ou français.

Parce que c’est ça, au final, ce que nous vivons depuis une semaine : les hommes nous rappellent qui commande, et comment. Avec la force, dans la terreur, et la souveraineté qui leur serait essentiellement conférée. Puisqu’ils n’enfantent pas, ils tuent. C’est ce qu’ils nous disent, à nous les femmes, quand ils veulent faire de nous des mères avant tout : vous accouchez et nous tuons. Les hommes ont le droit de tuer, c’est ce qui définit la masculinité qu’ils nous vendent comme naturelle. Et je n’ai pas entendu un seul homme se défendre de cette masculinité, pas un seul homme s’en démarquer – parce qu’au fond, toutes les discussions qu’on a sont des discussions de dentelière.

Sinon, la seule préoccupation qu’on aurait, aujourd’hui, pour imaginer un futur différent, ce serait – puisque tous les dirigeants sont là, discutons : quand et comment ferme-t-on les usines d’armement. Quand et comment en finit-on avec votre merde de masculinité, qui ne se définit que sur la terreur que vous répandez ?

Virginie Despentes

Phil dit: à

Philippe Tesson était un brillant jouteur dans l’émission de feu Polac « Droit de réponse », souvent assisté avec brio par Dominique Jamet, disparu aussi des ondes au profit des penseurs laquaïsés.
Une greluche de Libération a donné la semaine dernière du « philosophe » à Renaud Camus.
Les médias français occupent aujourd’hui de nombreux crétins qui n’ont même plus le vernis culturel de leurs aînés. Heureusement il reste le prestigieux blog à passouline.

Joachin Du Balai dit: à

La version trafiquée du texte des Despentes sur le site préconisé par Alba (Français de souche !!!!) :
[…] J’ai été Charlie, le balayeur et le flic à l’entrée. Et j’ai été aussi les gars qui entrent avec leurs armes. Ceux qui venaient de s’acheter une kalachnikov au marché noir et avaient décidé, à leur façon, la seule qui leur soit accessible, de mourir debout plutôt que vivre à genoux. J’ai aimé aussi ceux-là qui ont fait lever leurs victimes en leur demandant de décliner leur identité avant de viser au visage. J’ai aimé aussi leur désespoir. Leur façon de dire – vous ne voulez pas de moi, vous ne voulez pas me voir, vous pensez que je vais vivre ma vie accroupi dans un ghetto en supportant votre hostilité sans venir gêner votre semaine de shopping soldes ou votre partie de golf – je vais faire irruption dans vos putains de réalités que je hais parce que non seulement elles m’excluent mais en plus elles me mettent en taule et condamnent tous les miens au déshonneur d’une précarité de plomb. Je les ai aimés dans le mouvement de la focale écartée en grand, leur geste devenait aussi une déclaration d’amour – regarde-moi, prends-moi en compte. On ne tire pas sur ce qu’on ne voit pas.

Je les ai aimés dans leur maladresse – quand je les ai vus armes à la main semer la terreur en hurlant “on a vengé le Prophète” et ne pas trouver le ton juste pour le dire. Du mauvais film d’action, du mauvais gangsta-rap. Jusque dans leur acte héroïque, quelque chose qui ne réussissait pas. […]

Joachin Du Balai dit: à

Alba, ce n’est pas la première fois que je le note, pour un prof (c’est vous qui vous présentez ainsi) vous n’avez strictement aucun recul critique par rapport à vos lectures ou à vos sources. Vous renvoyez vers des sites dont le contenu n’est rien d’autre que de la basse propagande. A ce titre, vous ne faites pas honneur à la profession dont vous vous réclamez. Vous vous mettez même en situation de faute professionnelle.

Sergio dit: à

« C’est un opportuniste, qui ne croit en rien, un rêveur en mission prêt à tout pour sauver sa peau, et qui, fondamentalement, accorde moins d’importance aux évènements qu’à leurs conséquences sur ce qui lui est cher : un détail dans la nature, le tracé d’un chemin, des insectes, des fleurs, la vie quoi. »

Il croit quand même en la vie, pas la sienne uniquement, donc, et tant qu’il est là pour ce faire, c’est qu’elle le lui rend au moins un peu…

Widergänger dit: à

Ma version n’est pas trafiquée du tout. C’est un extrait de ce que V. Despentes a réellement écrit. Vous faites partie de ceux qui ne veulent pas voir la vérité, c’est tout. Honte à vous !

Sant'Angelo Giovanni dit: à


…toujours est il, à qui profite les crimes,!…Cinéma,!…comme çà,!…et si c’était une mise en scène,!…avec plusieurs acteurs, les uns se subtilisant aux autres, pour finalement, en finir avec des manipulés les armes à la main,!…
…et des policiers complices de se scénario,!…pour  » les femmes du président ne parlent pas,!…Ah,!Ah,!…
…Math 3D,!…Bip,!…Bip,!…échec et mat, le prestige bidon,!…etc,!…& mise en scènes,!…
…terrorisme construit comme les deux tours à N.Y,…Cinéma & manipulations des esprits,!…
…t’a gueule Archimède,!…

Phil dit: à

Renaud Camus offre aux internautes l’entrée du 15 janvier de son Journal.

…[Richard Millet, à ma totale stupéfaction, parle de l’immense talent, je crois bien, de certains des dessinateurs de Charlie Hebdo. Je ne vois pour ma part qu’une poignée de demeurés n’ayant jamais passé l’épreuve du toilet-training, faisant salement un sale travail, et dont tout le comique, qui a bien dû me faire rire une ou deux fois, soit, relève de l’espèce la plus basse, l’imbécile transgression, cette impasse sans fin.[

Polémikoeur. dit: à

Qui donc vivait, fin 2014,
tranquille et insouciant ?
Lucidéralement.

le rieur masqué dit: à

toujours aussi bien informé, phil

Widergänger dit: à

Malheureusement, c’est bien Finkielkraut qui a raison. Les conditions de la prochaine guerre civile est dans cette fracture du peuple de France que la marche du 11 janvier a rendu visible pour la première fois en France.

Les esprits distingués ne veulent pas encore admettre qu’on s’achemine vers une guerre des civilisations (dont la prochaine guerre civile ne sera/n’est qu’une des expressions).

Phil dit: à

Histoire d’aérer son journal, le vrai-faux divorce de « Ronaldo » aurait pu émouvoir Camus. Mais non, depuis quelques années le Grand Remplacement semble vitrifier la vie sexuelle du brave Renaud (comme dirait le prestigieux passou).

Widergänger dit: à

Le monde islamique ne supporte pas la satire. Il n’a pas le même logiciel que le monde occidental démocratique. On ne peut pas s’entendre.

Polémikoeur. dit: à

Faut-il être myope
pour penser, vouloir,
croire pouvoir vivre
tranquille et insouciant
à l’ère de l’atome !
Aucune leçon d’une histoire
pourtant récente du monde
à la fois désormais pluriel
et singulier ?
Pas le moindre sens à l’éveil
au baromètre des grands déséquilibres ?
Faut-il pour autant entrer dans le bal des ardents
qui se nourrissent des secousses et les entretiennent ?
Sang-froidement.

Widergänger dit: à

La veille de la marche du 11 janvier, BHL prétendait sur les plateaux de Télévision qu’on allait voir ce qu’on allait voir, que les musulmans de France seraient dans la rue. On a vu ! Ils n’étaient pas là. BHL et tous les gens comme lui se sont trompés depuis des années et des années. Le seul lucide c’est encore Finkielkraut qui clame dans le désert depuis de nombreuses années les menaces qui pèsent sur la République, et on ne veut pas l’entendre !

Polémikoeur. dit: à

La « guerre des civilisations »,
si elle a lieu, ne sera-t-elle pas
qu’un écran de plus levé par l’écart
entre les possédants minoritaires
et les exploités qui commençaient
à se rendre compte de leur sort ?
(Voir les deux guerres mondiales).
Dindondelafarcement.

Widergänger dit: à

Il est certain que les pays producteurs de pétrole sont très pauvres, les pauvres.

MC dit: à

Et le dernier opus de Jacques Marseille, Du bon usage de la Guerre Civile bientôt interdit de lecture?
MC

roland dit: à

Martin dit: 19 janvier 2015 à 11 h 26 min
à roland : manque quelqu’un pour faire un beau quatuor : JC

ohf C’est rien à côté des délires impatients des prophètes wg entre autres françaisdesouche postillonants, qui ne supportent pas de se voir en caricatures -avec despentes c’est la déconnade provocatrice rien de nouveau

Phil dit: à

BHL vieillit bien, dear Wiedergänger. La ride fine, col ouvert sur sihouette toujours svelte, ses smarties lui réussissent. Mieux que Jack Lang qui nous rappelle Alice Sapritch.

les es prits dis ti n gués dit: à

« Les esprits distingués ne veulent pas encore admettre qu’on s’achemine vers une guerre des civilisations (dont la prochaine guerre civile ne sera/n’est qu’une des expressions). »

Heureuseement que vous êtes là pour les tenir informés de vos fantasmes

Widergänger dit: à

Phil dit: 19 janvier 2015 à 15 h 47 min
Jack Lang qui nous rappelle Alice Sapritch.
________
Effectivement, dear Phil.

Polémikoeur. dit: à

Les potentats qui déambulaient
sur le gravier de l’Elysée
la veille de prescrire
« quelques » volées de coups de fouet
à leur sujet « coupable » d’un « crime » semblable
à celui des victimes pour lesquelles
ils étaient prêts à défiler (vous suivez ?)
ne sont pas les derniers des manipulateurs
d’opinions ni de religion ni exemplaires
en matière d’usage de la manne pétrolière
dont un coquin de sort les a gratifiés.

Widergänger dit: à

BHL vieillit bien mais pense mal…

le temps passe dit: à

despentes n’a rien trouvé d’autre pour le moment pour exciter les nouveauxbeaufsdesouchepure dans leur tanière

Sergio dit: à

Phil dit: 19 janvier 2015 à 15 h 20 min
Renaud Camus offre aux internautes l’entrée du 15 janvier de son Journal.

tout le comique, qui a bien dû me faire rire une ou deux fois, soit, relève de l’espèce la plus basse

De toutes manières le rire c’est de la distanciation, c’est gressif par nature, même si cela sert à nouer des complicités, auquel cas c’est pire ; ça doit bien être marqué dans Bergson, mais en mieux, quoi…

Halors plus haut ou plus bas dans le bas, c’est rien que de l’algèbre…

Polémikoeur. dit: à

Doit-on accepter que la guerre soit toujours
la sortie de l’impasse économique ?
Elle finira bien
par être la solution…
finale… globale …
d’Homo sapiens (bis).
Inflattentionnellement.

domi dit: à

Sur la Guerre d’Algérie, « Avoir Vingt ans dans les Aurès », de René Vautier- décédé récemment

Martin dit: à

aujourd’hui le grand chef d’orchestre Sir Simon Rattle a 60 ans, HAPPY BIRTHDAY

Martin dit: à

Millet : et dire que certains ont de l’admiration pour ce sinistre sire et son écriture versaillaise

la vie dans les bois dit: à

Cette « expérience de littérature » de Jean Rolin,- je n’ai pas encore bien lu le billet- c’est bien un roman ?
Celui d’un journaliste grand reporter de guerre qui transpose son vécu, dans un espace donné,- la France- mais sans temporalité- un état de guerre dont les causes ne sont pas identifiées, mais les forces en présence le sont, pour en faire une sorte de journal du guerre ?

Faire le rapprochement avec le roman de Houellebec « Soumission » Houellebecq ou  » la route » de Mc Carthy est certainement un parti pris. Qui ne rend certainement pas service à Jean Rolin.

Mais j’imagine que les enjeux sont ailleurs.
Nationalistes- identitaires, vous ? non, quand même pas. Ils font fureur actuellement dans l’actualité. C’est dommage de surfer avec eux, au gré de l’actualité, non ?

ps: il est déjà sorti en librairie ce livre de Jean Rolin ?
http://www.pol-editeur.com/index.php?spec=livre&ISBN=978-2-8180-2175-0

la vie dans les bois dit: à

c’était un peu sur le vif, il y a trop de répétitions dans mon post. J’ai pas trop le temps.
C’est qui despentes ?

jem dit: à

« la puissance de vitrification de Michel Houellebecq est telle qu’un roman évoluant sur les mêmes terres ne peut qu’en être éclipsé »

Pas forcément. On peut au contraire penser qu’avec le temps une accumulation de romans sur des thèmes voisins servira à pointer un problème nouveau dans toute sa diversité. Houellebecq ne jouit d’aucun monopole, et il n’est pas Dieu-le-Père !

la vie dans les bois dit: à

Mais j’oubliais, vous tous de grands angoissés. Il faut bien trouver de quoi la justifier cette angoisse. A n’importe quel prix, y compris celui de prendre les lecteurs pour des ânes.
Je suis en colère.

Jambrun dit: à

The charge that Houellebecq is Islamophobic seems misplaced. He’s not Islamophobic. He’s Francophobic. (The New Yorker)

Il faut lire de près cet article attentif et nourri. Mais pourquoi toujours en revenir à des étiquettes réductrices ? Ces appréciations du critique du New Yorker reposent sur sa lecture de « Soumission ». On retrouve la bonne vieille aberration qui consiste à vouloir confondre l’homme avec le contenu d’une oeuvre d’imagination. Houellebecq romancier n’est ni islamophobe ni francophobe, il développe une fiction, et c’est sur les qualités de cette fiction qu’il faut le juger, pas sur les supposées opinions de l’homme ni sur la sympathie qu’on éprouve pour lui ou pas. Il s’agit de savoir si cette fiction tient la route ou pas, si elle retient l’attention du lecteur ou pas, si elle est ennuyeuse ou pas, si l’écriture en est intéressante ou pas. Bref, il faut juger Houellebecq sur ses qualités d’écrivain et sur rien d’autre, et surtout ne pas essayer de confondre le romancier avec l’essayiste qu’il n’est pas. Houellebecq n’est ni Finkielkraut ni Millet ni Zemmour. Je me fiche de l’homme Houellebecq et de ses opinions; en revanche ses fictions m’ont toujours captivé.

Jambrun dit: à

Pour faire plaisir à jambrun, un texte de son écrivain préféré, Richard Millet (Pierre Motez)

C’est de l’ironie ou quoi ?

Phil dit: à

Six cents personnes pour écouter Welbeck à Cologne ce soir. La kölsch va couler à flots et tout le monde va se bidonner pour oublier le grand frisson, dans la bonne tradition de la « messe » allemande. Manque plus qu’un Bach mais l’époque n’est pas à la belle musique.

Bihoreau baron de Bellerente dit: à

L’intégrisme, quel qu’il soit, offre à ceux qui s’y réfugient non seulement réponse à tout mais aussi, et peut-être surtout, le devoir d’occire tous ceux qui s’opposent à lui. Quelle aubaine pour les angoissés, qui peuvent évacuer leur mal être en trucidant l’Autre, en brûlant musées et bibliothèques, en violant fillettes et garçonnets. Faut-il voir là une pathologie, ou une expression comme une autre? Entre la marche monstre et silencieuse d’il y a quelques jours et les foules hurlantes composées de barbus hideux qui crient vengeance au nom d’un prophète, oui d’un prophète, pas LE Prophète, entre ces deux groupes, comment ne pas voir la lumière et les ténèbres?

Je vois mal la France des nantis tolérer longtemps tout désordre mettant à mal ses privilèges. Je suis trop vieux et trop malade pour jouer au résistant comme en 1944, mais je doute fort que ceux de mon milieu se laissent faire. Sauf, bien sûr, si ils y trouvent leur compte. Continuer à régner par Mahométan interposé, pourquoi pas ?

Martin dit: à

Jambrun 17:59 : ses fictions m’ont toujours inspiré… ses frictions aussi ?

la plume de mon oncle dit: à

guerre civile en France? les musulmans moderes allies a l’extrem-drote? Tain…vaut mieux que je reste ici chez moi…

la vie dans les bois dit: à

Et alors Phil, cela vous exonère-t-il de commencer par écrire son nom correctement, de le lire ?

Pour « Soumission », le « climat » de guerre civile,- ce qui est le sujet qui interesse exclusivement Rolin, de ce que j’ai compris (*)- il se résume à une page ou deux, cela se passe dans le Lot, la description d’une épicerie ravagée avec des morts, la caissière et des assaillants. Episodes intervenus entre les deux tours d’une élection présidentielle entre qui vous savez.
Ces pages ne sont pas sans rappeler une ambiance lue dans le roman « la route » de MC Carthy, mais là, c’est d’une toute autre dimension philosophique, comme le peuvent être les dernières pages de  » la possibilité d’une île ».

(*) en substance, lu sur le journal « le temps.ch »: guerre qui survient dans un pays socialiste que rien ne prédestinait à cela. Un peu comme en Yougoslavie…

blondes' intelligence service dit: à

c’est qui despentes ?

une chochotte aigrie, comme toi..

la vie dans les bois dit: à

@18h33, cette nouvelle perruque vous va à ravir. La haidresser vous a relooké du tonnerre. Manque encore la syntaxe de l’arrière-train qui ne fera pas bugger l’algorithme, mais ça va venir.

blondes' intelligence service dit: à

oh mais je sais bien que vous êtes de ceux qui aiment tout prévoir, surtout les attentats !

blondes' intelligence service dit: à

les bugs sélectifs, ouais..

blondes' intelligence service dit: à

perruque, non mais, je te reconnaîtrais si je te croisais toi ???

alors elle est pas belle ta vie ?

burntoast dit: à

>Phil dit: 19 janvier 2015 à 15 h 20 min

Quand je lis la prose infecte de Renaud Camus, je me sens vraiment sali. Dire que cette raclure de bidet – son univers naturel – se pense en donneur de leçons, c’est le monde à l’envers.

rose dit: à

Je ne pense pas qu’il soit descendu juqu’à l’Estaque Robert Louis. Cependant, des Causses, de l’Aubrac il a repris le train et a vendu Modestine sans même un pincement de cœur. Ensuite, celle-ci fut Aux Champs et privée de porter les bagages du grand voyageur, qui se guérissait de peines de cœur, au pas de l’âne.
Je vais vérifier.

Jambrun dit: à

« Nous sommes d’ores et déjà en guerre civile ». Dixit Richard Millet.

Rien de nouveau dans le discours de cette pourriture d’extrême-droite. Ces gens-là prennent décidément leurs fantasmes pour la réalité. Ah! comme ils voudraient que ça arrive ! Ils s’en vont vaticinant, tels ce prophète du journal de Tintin : « La fin du mondeu-heu La fin dumondeu-heu ! Allez, Millet, va-t’en donc voir au Liban si on y est.

rose dit: à

Widergänger dit: 19 janvier 2015 à 14 h 28 min

Déjà, on est tous traumatisés. La tension, l’agitation des élèves est palpables

Oui, traumatisés. Non pas d’agités mais beaucoup de malades ce lundi et des profs KO. Dur à vivre.

Jambrun dit: à

Allez, Millet, va-t’en donc voir au Liban si on y est. (moi)

Le Zemmour, lui, propose rien moins que l’expulsion de tous les Musulmans de France ou, à défaut l’apartheid. Il doit se tromper de pays. C’est en Israël qu’on voit ça, eh Zemmour, pas en France.

prospero dit: à

ça ne pouvait pas finir autrement.
les types on les a colonisé durant des décennies, et après, pour se racheter, dans un grand élan de bonté on les accueille dans un pays qui n’a rien à leur offrir : c’est la double peine !

jambrun, c’est comme si t’es fâché avec un type depuis des années et tu lui dis : allez viens à la maison on va se réconcilier ! et le jour où il arrive tu lui dis : désolé le frigo est vide, j’ai rien à t’offrir, on se serre la main et tu rentres chez toi.

mais comme je te connais jambrun tu te trouveras uns excuse : tu lui diras le frigo est vide parce que l’épicerie casher du coin elle est fermée : c’est la faute des juifs !

blondes' intelligence service dit: à

ben dis donc c’est dur d’assumer le déni de démocratie on dirait..

prospero dit: à

Despentes elle écrit presque aussi mal que moi, ça me donnerait presque envie d’écrire un livre.

normal qu’elle fantasme sur ces tueurs, Despentes les flingues ça l’a toujours fait fantasmer à fond la caisse, on ne peut pas le lui reprocher…

entre les écrivains humanistes qui s’épanchent sur les malheurs du monde, les cou.lles molles comme welbec qui pleurnichent à la télé parce que son copain s’est fait tiré comme un lapin et les gonzesses qui fantasment sur tout ce tire à vue ça donne envie de relire Thomas Mann…

heureusement on a les frères Rolin, Jean il a écrit ce livre à cause qu’il était en Bosnie quand les européens laissaient les serbes sniper les gamins bosniaques dans les écoles, du coup il s’est dit : si maintenant ça arrive aux français ce sera bien fait pour leur tronche !
y’a pas de raison que ce soit toujours les mêmes qui trinquent…

les frères Rolin c’est des sacrés baroudeurs, mais dans le genre je préfère encore les corses.

dans cet océan de nihilisme littéraire je crois que je vais relire tout Thomas Mann.

blondes' intelligence service dit: à

en quelle couleur

ah ça, pas la même que celui qu’il te faut au bout de la langue..

rose dit: à

Je ne suis pas totalement sûre que Thomas Mann soit l’écrivain le plus soigneusement choisi pour échapper au pessimisme ambiant et garder le moral.
Chacun étant libre de ses actes… ,

cup dit: à

17h01 Une angoisse demande rarement à se justifier, ce n’est pas une faute, une erreur de parcours, un crime en revanche elle trouve des explications ou lui en sont trouvées. C’est un état mental, un symptôme isolé ou non qui peut entrainer des actes des décisions des pensées des propos pas forcément adaptés. Il me semble que le débat actuel chercherait à expliquer et ainsi démonter le mécanisme de l’angoisse. Personne ne peut cependant s’estimer à l’abri de l’agression d’un de ces fanatiques et il existe des facteurs aggravant la probabilité du risque.

prospero dit: à

je serais ministre de la culture, Virgine Despentes je lui offrirais un aller simple pour Alep, histoire de bien profiter à fond des cris d’amour des rois de la kalachnikov qui demandent l’identité des gens sans défense avant de les achever.

on a déjà eu Sartre, avec sa fameuse préface, on a eu Genet qui fantasmait la dessus, Céline, Godard…
je me demande si cette brochette de frappadingues c’est une exception culturelle française.

heureusement qu’on a ce grand journal : les Inrocks, Bourmeau, Viviant, Kaprielian… la grande secte des adorateurs de welbec.

c’est tous des types hyper branchés, comme Despentes elle est branchouille elle aussi, le club des bobos branchouilles qui jouent à effrayer les bourgeois comme en 1910…

pendant ce temps 1% de la population mondiale a franchi le cap des 95% de la richesse mondiale…
en avant les branchouilles ! gardez le cap on va bientôt passer le cap des 99% !!!

bérénice dit: à

ça me donnerait presque envie d’écrire un livre. Prospero.

C’est une sacrée bonne idée, quel sujet vous tenterait à l’écriture? recouvrir un peu de cette misère du monde pour vous en éloigner ou l’exploiter au plus près pour nous en rapprocher?

la vie dans les bois dit: à

Moi ça me donne envie de lire JC Rufin. Surement plus tranquille sur ses chemins poétiques…

Pour Jean Rolin, et ces  » évènements », si ça peut donner « envie »:
« Du narrateur lui-même, on ne sait pas grand-chose. Brennecke, leader des Unitaires, est un ami de jeunesse, pas un allié politique. Ils ont peut-être été amants, ou pas: «Mettons que je l’étais.» Le narrateur a aussi été celui d’une certaine Victoria, assistante de Brennecke, et bientôt fugitive, en quête d’un fils adolescent – peut-être celui du narrateur – engagé, croit-elle savoir, dans les milices gauchistes vers Port-de-Bouc. Curieux personnage que ce narrateur. Sans feu ni lieu, sans opinions, convictions ni illusions sur lui-même, il tire parti des opportunités, prêt à trahir et à complaire. Les luttes partisanes l’intéressent peu. Il veut sauver sa peau, comme chacun. Son regard repère les situations burlesques et l’absurdité des vestiges de la société de consommation. Mais ce qui l’intéresse vraiment, tout comme l’auteur, et donne au livre sa poésie et sa beauté, ce sont les mouvements des insectes sur une terrasse, les minuscules inflorescences entre les dalles, les teintes contrastées de l’éclosion printanière, les couleurs de la neige, un champ de coquelicots, un ragondin noyé, toute une vie organique que les agitations humaines ne concernent pas: «C’est entre Loury et Traînou que, pour la première fois, j’ai remarqué sur les talus des touffes blanches de pâquerettes, jaunes de pissenlits et de coucous. Et sans doute d’autres fleurs que je ne pus distinguer, faute d’en connaître les noms.» »

Des knauties d’Auvergne ?

http://www.letemps.ch/Page/Uuid/ee04bdf8-980a-11e4-a324-342caa6c994c/Jean_Rolin_ram%C3%A8ne_la_guerre_en_France

la vie dans les bois dit: à

S’il y a un copyright sur l’article du journal Le Temps, d’Isabelle Rüf, à propos de ce roman de J. Rolin, c’est dommage.

D. dit: à

Je ne partage pas votre avis, la Vie dans les Bois.

bérénice dit: à

Copyright parce que vous envisagez qu’outre les petits objets les énormes les données et tout ce qui peut trouver à se produire quelqu’un puisse bénéficier d’un détournement gratuit de critique littéraire qui plus est suisse?

blondes' intelligence service dit: à

la vie fait dans les comparaisons absurdes, et certainement pas désintéressées..

D. dit: à

Je vais de temps à autres sur le blog de Clopine pour voir où elle en est et c’est réellement pitoyable.
Elle voudrait supprimer les subventions de toutes les écoles privées. Sans avoir pensé un poil d’instant que des dizaines de milliers d’élèves les fréquentent. S’il fallait rapatrier un tel troupeau vers l’école laïque, chaque classe comprendraient 50 élèves. En embauchant de nouveaux professeurs avec les subventions retirées au privé, on pourrait descendre à 45.
A-t-elle aussi seulement conscience que ceux qui placent leurs enfants dans le privé payent non seulement beaucoup d’impôts, mais ne profitent qu’à peine de la part de ces impôts destinée à financer l’école ?

Radio Dédé dit: à

Les endives sont cuites

bérénice dit: à

Oui et certainement son sens de l’analogie n’a d’égale que l’insondable mystère de la Création. Devrait-elle se lancer à corps perdu dans la publicité pour l’horlogerie de précision?

bérénice dit: à

20h34 on a changé le légume, je ne savais pas.

blondes' intelligence service dit: à

holala, racontez que l’histoire de France c’est celle des Balkans

si le venin qui circule dans vos neurones a tant besoin de ça..

blondes' intelligence service dit: à

allons bon, modération, laissons-les boire quoi

la vie dans les bois dit: à

Si mon 20h11 ne réapparait pas, il vous faudra vous munir d’un guide de botanique. A propos de fleurs sauvages qui poussent entre Loury et Traînou. C’est dans le Loiret, je crois.

Le N°1 sur les gondoles, dans les grandes surfaces que ne fréquentent pas les hommes de cro-magnon, c’est  » After », ça calme.

Sur ce, bonsoir.

blondes' intelligence service dit: à

ça calme.. depuis le temps que d’innombrables devraient se calmer.. alors donc l’histoire de France c’est celle des Balkans maintenant ? on apprend ça dans les même rayons que vous vantez ? comme une consolation à se payer à bon prix ?

blondes' intelligence service dit: à

et ses grands airs de Führer, la p-tasse..

Pierre Mortez dit: à

« Rien de nouveau dans le discours de cette pourriture d’extrême-droite »

Il faut juger Millet sur ses qualités d’écrivain et sur rien d’autre, et surtout ne pas confondre le romancier avec l’essayiste. Millet n’est ni Houellebecq ni Angot ni Zemmour. Je me fiche de l’homme Millet et de ses opinions; en revanche ses fictions m’ont toujours captivé.

Widergänger dit: à

Pour ma part, je partage à peu près tout ce que dit Richard Millet. Ça fait de nombreuses années que nombre de chroniqueurs, qu’on refuse d’entendre, annonce cette guerre civile qui ne veut pas dire son nom. Je l’avais déjà dit, pour ma part, quand a surgi l’affaire Mérah. Nombre de Juifs présents dans la manif à l’époque le disaient également. On les accusaient alors de paranoïa. Passou ici même ‘était pas loin de porter contre moi la même accusation. On peut se mettre la tête dans la sable mais arrive un moment où même le sable rougit d’une telle attitude, d’une telle forclusion, comme dirait Lacan.

Widergänger dit: à

Ce qui me paraît très grave, c’est que je connais nombre de musulmans parfaitement intégrés à la société française (même un polytechnicien d’origine marocaine) qui n’admettent pourtant pas qu’on puisse caricaturer la religion musulmane.

Rabelais a faillir en son temps passer sur le bucher pour avoir faire rire de l’Eglise. Pourtant, l’Eglise chrétienne de France admettait — du moins durant une certaine période dont Maurice Lever a parlé dans son fameux bouquin, Le Sceptre et la Marotte — à l’occasion du Carnaval — et ça pouvait aller très loin dans la satire de l’Eglise. Il est vrai que l’Eglise a fini par l’interdire. Mais il n’empêche que ce n’était pas incompatible avec l’Eglise en principe. À propos du rire, Pascal se pose les mêmes questions dans ses Pensées : Peut-on rire de Dieu ? puisque Pascal utilise l’ironie dans ses fameuses Lettres provinciales contre les Jésuites. Le rire a donc une tradition dans l’Eglise catholique, même si Au nom de la Rose suggérerait le contraire. Or, une telle réflexion sur le rire et la satire n’a jamais eu lieu apparemment dans le monde islamique. Ici, en Occident, on peut rire des choses sacrées de la religion. Des écrivains, des penseurs se sont battus (Rabelais, Voltaire, etc.) pour que cette liberté fondamentale existe. Il n’est pas question d’y renoncer. Et c’est un croyant qui vous parle.

Marguerite Durasoir dit: à

Despentes a trouvé sa Christine Villemin, qui tire à la kalach.

closer dit: à

WG, le papier de Richard Millet en lien dans la colonne de droite est en effet très pertinent et écrit avec le talent qu’on lui connaît.

PMB dit: à

Widergänger dit: 19 janvier 2015 à 21 h 17 min

Intéressant article de Christian Salmon avec la même approche, sur Médiapart.

blondes' intelligence service dit: à

la pauvre despentes haineuse qui s’assume pas, on dirait qu’elle vient ch.aler comme J-Lo sur les femmes toutes trompées (ya même plus de cocus chez les saintes modernes), et pourtant quand l’acide ne ronge pas la vérité il pourrait être utile, mais bon..

blondes' intelligence service dit: à

ce qu’on s’ennuie dans la civilisation occidentale hein..

blondes' intelligence service dit: à

allez, bonne suite dans le style « santo subito » à la sauce moon

D. dit: à

Eh bien ça me fait penser que justement je n’ai pas encore fait d’endives au jambon et à la béchamel. Je vais donc me rattraper. Demain ou après-demain.
Ce qui est complexe dans l’endive, c’est l’eau qu’elle continue à rendre. Si quelqu’un a une solution pour qu’une fois au four l’endive ne rende pas trop d’eau, je suis preneur.

D. dit: à

Moi aussi, je soutiens Millet et Finkielkraut depuis toujours.
Vous avez beau me prendre pour un con, Widerganger, il se trouve que je pense comme vous.

Widergänger dit: à

Il paraît que quand on fait pousser les endives sur la lune, elles viennent au monde complètement desséchées. Installez-vous sur la lune.

closer dit: à

@WG
« Ce qui me paraît très grave, c’est que je connais nombre de musulmans parfaitement intégrés à la société française (même un polytechnicien d’origine marocaine) qui n’admettent pourtant pas qu’on puisse caricaturer la religion musulmane. »

Cela vous paraît peut-être très grave mais c’était parfaitement prévisible WG. Toute personne dotée d’un minimum de culture historique et religieuse sait que l’islam n’est pas une religion comme les autres: certitude absolue qu’il est le dernier monothéisme, donc le vrai; certitude absolue que la terre entière doit un jour ou l’autre se soumettre à lui; certitude absolue que la religion doit gouverner toute sa vie 24h sur 24…L’islam contrairement au chrétien (et sans doute au juif, à vous de confirmer) ne connaît pas le doute, ni l’auto critique, ni la critique historique de ses textes fondateurs. On pourra m’objecter des exceptions, bien sur il y en a eu et il y en a encore, notamment les bons musulmans que l’on nous montre à la télé, qui ont choisi de vivre hors des pays musulmans et ne représentent guère qu’eux-mêmes.

Mais ce que j’écris s’applique à 90% de l’islam.

Widergänger dit: à

Richard Millet a on ne peut raison au sujet de la propagande. Non seulement à la TV, mais les académies battent le rappel. On reçoit sans arrêt des mails de l’Inspection qui proposent toutes sortes de conférences sur la liberté d’expression. Le dernier mail reçu aujourd’hui concerne une conférence par un éminent sorbonagre sur « Zola et la liberté ». Avec ça, on est sauvé…! Mon chef d’établissement a dit l’autre jour une parole forte, L’Ecole devait ouvrir les esprits et notamment l’esprit critique… Quand j’ai fait, voilà trois ans, un travail avec mes élèves de 3ème sur la Shoah à propos du livre de Fred Ullmann L’Ami retrouvé et d’Andromaque, en montrant à mes élèves La Liste de Schindler, j’ai eu les pires ennuis. Et depuis lors, elle m’a interdit d’enseigner en 3ème… Elle a dit que le programme ne prévoyait qu’une heure consacrée à la Shoah… Belle ouverture d’esprit et d’esprit critique, hein…! Et tout est comme ça dans l’Educa Nat. On n’a affaire qu’à de sublimes imbéciles (de gauche évidemment, bien pensant cela va de soi…). Pauvre pays ! Ce sont ces gens-là qui nous ont foutu dans la merde !

Widergänger dit: à

Pas même sûr qu’on puisse recruter de nouveaux professeurs avec l’argent de l’Ecole privée. Les gens ne veulent plus devenir prof. En maths, par exemple, on ne recrute plus de profs, seulement les plus nuls, et même ceux-là sont recalés au concours. Bientôt ça atteindra les aux disciplines. Heureusement que je me tire bientôt de ce gourbis ! Après moi le déluge…!

closer dit: à

Exemple d’inculture crasse de la « blondasse » (comme elle se désigne elle-même) Despente:

« Après les avoir méprisés dominés humiliés et être nés convaincus de notre supériorité – quitte à se sentir un peu coupables, du coup, mais tellement supérieurs –, »

Elle ne sait même pas, cette conne, que ce sont les musulmans qui ont conquis, dominé, humilié les autres cultures pendant un millénaire au moins! La domination européenne dans cette région été très tardive, courte et superficielle, sauf en Algérie. Elle n’a visiblement jamais entendu parler des conquêtes arabes, de leur chasse aux esclaves et aux razzias, de l’empire turc et du génocide d’une bonne partie des chrétiens d’orient, de Tamerlan, etc.

Si les musulmans sont humiliés, c’est de leur échec à bâtir des sociétés qui puissent se mesurer matériellement et culturellement à l’Asie confucéenne et à l’Europe chrétienne, sans parler d’Israël…Ils n’arrivent pas à comprendre qu’après les glorieuses chevauchées qui ont conduit à l’empire des Abbassides et, côté turc, à la prise de Byzance, il faudrait peut-être passer à autre chose, notamment en cessant de confiner la moitié de leur population, les femmes, dans la maternité et les tâches ménagères…

le cri de l'endive dit: à

Si quelqu’un a une solution pour qu’une fois au four l’endive ne rende pas trop d’eau, je suis preneur

1) tu lui parles gentiment.
2) tu la fais blanchir à l’eau bouillante
3) tu la fais égoutter
4) tu la fais dorer

Phil dit: à

Gourbi, gourbi…comme vous y allez. Le père Tesson va se prendre une praline pour du bien moins connoté.

Widergänger dit: à

Gourbi : Abri sommaire dans les tranchées…

blondes' intelligence service dit: à

Tesson a tout de même pas osé prétendre que les musulmans rendaient les jeunes anorexiques ?

blondes' intelligence service dit: à

Après moi le déluge…!

et tu te fais canoniser avant de partir au paradis

Widergänger dit: à

Argentine/Attentat 1994: le procureur Nisman retrouvé mort

Son décès intervient quelques heures avant de s’exprimer sur l’implication de l’Iran et de la présidente

Le procureur argentin Alberto Nisman, en charge de l’enquête sur l’attentat contre un centre communautaire juif à Buenos Aires en 1994 a été retrouvé mort dimanche soir, quelques heures avant de s’exprimer sur ses accusations à l’encontre de la présidente qui aurait selon lui couvert une implication de l’Iran.

Nisman a été trouvé dans la salle de bain de son appartement de Puerto Madero avec une balle dans la tête, selon les médias argentins.
————————
Voilà un élément de la guerre qui nous menace.

blondes' intelligence service dit: à

Si mon 20h11 ne réapparait pas

(on l’a lu Mme Bovary du kolkhoze de la culture des oignons humant de la fenêtre de son camion le parfum des coquelicots sur le bord de la route, mais c’est pas la saison, faites péter le score de votre bilan carbone en allant mettre le feu ailleurs, merci)

blondes' intelligence service dit: à

Gourbi : Abri sommaire dans les tranchées…

vous jouez les vénus à fourrure ? avec une permanente alors..

(ah ben on s’est bien entendu pour la modération du petit dernier passou..)

blondes' intelligence service dit: à

(ah ben non, alors virez-le, cela n’en vaut pas la peine)

Sergio dit: à

Non mais bon le gourbi c’est là où on met le fourbi, faut pas être ayatollah pour savoir ça…

D. dit: à

Vous n’avez pas le droit d’écrire ça, Pierre Mortez. Et encore moins de cette façon acerbe.

Phil dit: à

On peut croiser des chameaux dans le gourbi, sans que ça fasse fourbi.

blondes' intelligence service dit: à

allons bon, faudra encore s’excuser de ne pas aller renifler les draps chez les vieux qui savent..

Widergänger dit: à

Absolument !

rose dit: à

Mon élève tchéchène m’a surprise aujourd’hui.
Ce soir je lis les infos : il les as sues avant moi.
Ce qui se passe à l’extérieur/international compte porter influence sur ce qui se passe à l’intérieur.

Ce n’est pas gagné.

Ai lu aussi les critiques virulentes de Wellbeck sur les journalistes et les politiques chez J.A. Peu retranscrites ici (sur les journalistes en tout cas).
Et aussi entendu parler chez stalker de Jean Raspail. Que d’illustres inconnus ! Que de catégorisations hâtives !

Entendu sur FC vers 17h que 44 000 personnes sont prêtes incessamment à faire l’alyah.

Ai entendu une autre élève -peu évoluée- me faire une blague repérée ensuite comme raciste et anti-arabe à la porte de la classe.

Ambiance lourde & tendue.

Sergio dit: à

Phil dit: 19 janvier 2015 à 22 h 54 min
On peut croiser des chameaux dans le gourbi, sans que ça fasse fourbi.

Halors s’ils ramènent ça ici, ils vont bouffer tous les espaces verts ! Même nous à Nancy les palmiers dans des pots… Puis enfin passer un oxer double avec ces trucs je sais pas ce que ça donne…

rose dit: à

Nulle envie de guerre dans quelque domaine que ce soit.

Sur Virginie Despentes : qui sont inquiétantes ces temps, ce sont les femmes. Après l’oppression, les plus inquiétants sont toujours les plus opprimés.

Niki de Saint Phalle dit les noirs et les femmes.
Marguerite Duras dit les juifs (Stein, Steiner)et les femmes.

rose dit: à

élève tchéchène : dominateur soudain. Comme grandi d’un coup.

Phil dit: à

Dédé, à chacun ses spécialités, vous c’est le chicon. La diversité, quoi.

Sergio dit: à

rose dit: 19 janvier 2015 à 23 h 19 min
Marguerite Duras dit les juifs (Stein, Steiner)et les femmes.

Mais les Juifs, si on n’en parlait pas, ils seraient oubliés, ou ils seraient plus juifs ? Nous par exemple les Auvergnats, le seul moment où on veut pas qu’on nous oublie, c’est pour passer à la caisse ! Sinon à part ça on collabore discret ça marche pas mal…

Widergänger dit: à

Pour répondre à Sylvain Bourmeau, les parents qui retirent leurs enfants de l’école publique, sont autant juifs que musulmans. Les Juifs parce qu’on les insulte, les musulmans parce qu’ils n’y trouvent pas la paix propice aux études que croit y exister ce brave homme idéaliste et irresponsable comme tout bon chroniqueur de Mediapart qui se respecte. À force de baisser sa culotte, il va finir par prendre froid…

Widergänger dit: à

Hausse du chômage : 3,5 millions en novembre dernier.
Hausse de la cote de popularité de Hollande : + 21 points !

Cherchez l’erreur.

Widergänger dit: à

Poursuivis pour incitation à la haine raciale :
Ph. Tesson
Arno Klarsfeld

Ce n’est qu’un début… À quand les hôpitaux psychiatrique en France ?

bérénice dit: à

Dédé, à chacun ses spécialités, vous c’est le chicon. La diversité, quoi

Oui car tenter de griller tous les affreux se révèle aussi efficace qu’inutile, une diversité aussi résistante que le Phyllostachys. A moins de retourner profond le terrain il repousse.

rose dit: à

extension du domaine de la lutte.
Interprétation fallacieuse et tendancieuse de Histoire d’Ô.
Il manque un commentaire modéré.
Sergio toujours dans l’analyse fine de ce que je ne dis pas et que vous interprétez ?

rose dit: à

sans doute Wellbeck n’a-t-il jamais aimé. Ce qui pourrait être à ‘origine de sa neurasthénie profonde.

rose dit: à

Inquiétude.
Paul a fermé les commentaires sur son blog.
Sur les deux derniers billets.
Ce n’est pas de lui.
Cœur lourd. Plus personne ne comprend plus personne.

bérénice dit: à

Rose il faut continuer de croire aux vertus du verni qui s’applique à embellir le meuble, ne pas désespérer de la vraie nature des êtres qui à la pointe du sommet s’appréhende sur la couche supérieure pour vraisemblablement nous protéger de l’éclat d’une infinie et immarcescible richesse intérieure .

rose dit: à

toiles de maître bérénice, craquelures et sous, repentis.

rose dit: à

Vieilles croûtes

rose dit: à

je ne sais pas ; peut-être dit-on repentirs. Le savez-vous sans doute.

Je lis, ici, là.
Partout infos planquées aucun lien avec les terroristes.
A cha

rose dit: à

je ne sais pas ; peut-être dit-on repentirs. Le savez-vous sans doute.

Je lis, ici, là.
Partout infos planquées aucun lien avec les terroristes.
A chaque fois, il y a un lien.

Le monde extérieur, les manifs partout, une religieuse enlevée en Afrique, tout manifeste la colère qui gronde.
Si une part de notre population a peur, elle a raison.

Se faire accuser de collaborationnisme alors que l’on essaie bêtement de peser l’ampleur des évènements à venir. Comme c’est triste !

bérénice dit: à

Rose s’inquiéter redouter parer protéger il ne faudrait pas que ce débat occulte le reste, le fond du problème en France du moins. Pensez-vous que des gens heureux iraient souscrire en nombre à un courant d’idée criminel, que sont devenus les plans banlieues, que va-t-on faire d’une démographie enviable si aucune solution n’est efficace à dynamiser les différents secteurs d’activité, un peu l’impression que le monde est pris au piège de la croissance obligatoire avec sa cohorte de conséquences et à qui profite-t-elle, une dictature du capital qui nourrit des conflits en maintenant les populations dans un état d pauvreté inouï compte tenu de la richesse créée.

Sant'Angelo Giovanni dit: à


…avant de rejouer avec mes  » Just for Games « ,!…
…et les variantes pour mieux embrasser les partis de jeux,!…

…donc,!…je voulait dire tantôt,!…
…comme il est aisé de ne se faire que des amis,!…des amis, pleins de compliments à prodiguer,!…
…mais, que vous êtes parfait,…la lumière en votre rayon d’écriture,!…les idées qui s’enchainent comme à la source du parfum des conciliations bienheureuses,!…
…le miracle déjà, s’estimer sans mêmes se connaître,!…chacun chez-soi,!…
…voilà,…çà doit être ce là,!…trop de proximité non désirer,…avec la richesse vive des diplomaties qui s’attardent sur des faits divers,!…
…et puis,!…on laisse gonfler, la haine,!…mais qui êtes-vous, qui sommes-nous,!…
…chacun avec ses us & coutumes,!…simple,!…il n’y à rien,!…
…mais, s’il vous plait,…un peu de distance,!…de marge de tolérance,!…
…ouf,!…je respire déjà,!…
…putain,!…ma côte de popularité ne monte pas plus,!…c’est normal,!…je plafonne au vernis,!…
…mon Amiral,!…un coup de brosse,!…
…la bière sur les moustaches,!…of course,!…Ah,!Ah,!…etc,!…

…c’est encore raté,!…j’ai séduit personne,!…qu’elle andouille que je suis,!…c’est pas nouveau,!…Go,!…
…etc,!…

Sant'Angelo Giovanni dit: à


…relax,!…il faut exister pour vivre,…et non pas vivre pour exister,!…

…tout ces dictionnaires,!…le nombrilisme à y être à la côte d’Adam,!…mais, on s’en fout,!…pourvu, que le monde tourne rond,!…
…pas monter en épingle,!…
…pourquoi faire,!…
…le temps de vivre,!…je le prend quand,!…
…qu’est ce qu’ils m’emmerdent avec toutes ces actualités  » bichonnés « ,!…
…t’a raté le scoop,!…et alors,!…relax,!…
…de toute façon tout ce qui se fait, est de réciprocité à se défaire,!…plus de distances entre êtres & milieux,!…et profits,!…du vent,!…une vie à vivre,!…merci,!…etc,!…Go,!…

Pierre Mortez dit: à

La gélinotte des bois est en colère – contre quoi ? la bêtise des hommes, l’horreur de la guerre, les super-vilains qui mettent le monde à feu et à sang, le réchauffement climatique… Le monde tremble à la voix de cet Achille en talons.

renato dit: à

« C’est poignant, mais la fin de cette génération n’est pas la fin de la France ni de l’Europe. »

Il est fort probable que ce ne soit même pas la fin de cette génération, mais seulement des aspects plus cons de cette génération… bon, j’admets que pour certains une réflexion en ce sens ne soit pas évidente…

ouaisda dit: à

« la génération 68 qui voit avec un mélange d’effarement et d’angoisse s’écrouler le monde qu’elle a contribué à détruire »

du temps d’adolf ça n’aurait pas existé

Pierre Mortez dit: à

C’est seulement la tendance anarchiste et libertaire de mai 68 (la plus « sympathique »)qui a été « décapitée » avec l’attentat contre Charlie Hebdo.
La tendance la plus nuisible, tous les maoïstes, tous les trotskystes qui détiennent le pouvoir intellectuel en France depuis 50 ans (notamment dans les universités, coucou Houellebecq), occupe plus que jamais le haut du pavé.
Or celle-ci est violemment islamophile au nom d’un antiracisme devenu fou. Lire l’article au vitriol de l’excellent Redeker sur l’islamomanie suicidaire des élites françaises dans Valeurs actuelles, qui s’apparente à de la haute trahison.

Phil dit: à

Belle prestation de Welbeck hier chez nos amis allemands. Un pigeon en couvertrure de son livre « Unterwerfung ». Le thème passe très bien en tudesque.
M. Mortez, ayez confiance, le pape s’est adressé en langage jésuite à nos amis musulmans.

bérénice dit: à

9h27 Ce que vous affirmez semble bien simple, n’y aurait-il en dehors d’une sympathie générationnelle d’autres raisons qui justifient qu’on ménage la chèvre et le chou? Tout est sujet à caution, et ce que véhicule la presse n’est-il pas lui aussi empreint d’idéologie quelque soit le parti défendu

bérénice dit: à

9h50 modéré, je n’ai pas lu valeurs actuelles, Est-ce une raison suffisante?

et vive le nain porte couard dit: à

notamment dans les universités, coucou Houellebecq

vous pouvez développer ?

blinbling dit: à

« La tendance la plus nuisible, tous les maoïstes, tous les trotskystes qui détiennent le pouvoir intellectuel en France depuis 50 ans (notamment dans les universités, coucou Houellebecq), occupe plus que jamais le haut du pavé. »

ça crève le yeux, tous ces cocosocialostrostokosmao sont au pouvoir- la france c’est le goulag on liberalise pas encore assez – on n’en peut plus

bérénice dit: à

le pouvoir intellectuel… Ainsi la politique menée en dériverait puisque le pouvoir est effectif, ce n’est pas parce que l’expression est libre et couvre tous les courants de pensée qu’elle détient un pouvoir. La promotion et la diffusion des idées est-elle même un processus alimentant une certaine industrie qui pour être culturelle n’en emploie pas pour autant des hommes et génère des emplois, des profits.

bérénice dit: à

10h06 What?

bérénice dit: à

pas moins pour autant …

DHH dit: à

Clopine fait une suggestion discutable sur le financement des ecoles privéees
Soit
Mais au dela des aides apportées aux etablissements privés catholiques ,il faut aussi tenir compte de la manne substantielle que notre etat tout laïc qu’il est dispense à la religion catholique ,alors quelle est peut-être aujourd’hui la religion la moins pratiquée en France .
Pour s’etre heurté en 1905 au refus de l’Eglise de transferer à des associations consistoriales la propriété des lieux de culte qu’elle possédait ,l’Etat s’est retrouve détenteur du patrimoine représenté par l’ensemble des quelque 350000 églises de France existant alors
Ce qui signifie que leur entretien se fait depuis sur fonds publics, et que si un fidele est blessé à cause d’un bénitier mal scellé, c’est l’Etat qui en et responsable et doit des réparations à la victime ;
On s’emeut plus du statut d’exception des religions en Alsace Moselle ,qui représente en fait une situation anecdotique et marginale, et moins de cette prise en charge des lieux de culte catholiques par l’Etat, qui à l’aune de la laïcité telle qu’elle est définie par la loi de 1905 est aberrante

Equation du degré zéro dit: à

AQBRI, entendez Al Quaïda dans les Bouches-du-Rhône islamiques

Un de mes anciens collègues en poste au Mali m’avait bien fait lorsque je lui avait écrit suite à des jets de grenades dans le centre culturel qu’il dirigeait. En référence à un sinistre crétin qui avait fait plus que ièch plus d’un, il m’avait sorti: « Peuh, quand tu t’es fadé le père Ahkim (nom du type) quatre ans durant, tu peux pas craindre AQMI… »

Wiedergänger dit: à

Devenir soi

« Dans un monde aujourd’hui insupportable et qui, bientôt, le sera bien plus encore, il est temps pour chacun de se prendre en main, sans attendre indéfiniment des solutions miraculeuses. Il ne s’agit pas de résistance, ni de résilience. Mais de devenir soi.
De Gandhi à Steve Jobs, de Bouddha à Picasso, ils sont nombreux, ceux qui se sont libérés des déterminismes et des idéologies, pour choisir leur destin et changer le monde.
Aujourd’hui, mille trajectoires humaines, célèbres ou anonymes, donnent le signal d’une nouvelle Renaissance. Toutes incitent à réfléchir au chemin que chacun peut emprunter, pour choisir et réussir sa vie.
Plus nombreux seront ceux qui ne se résigneront pas, plus profonde sera la démocratie, plus seront libérées des énergies, plus seront créées des richesses.
Où que vous soyez, qui que vous soyez, agissez comme si rien ne vous était impossible.
Ayez le courage d’agir. Prenez le pouvoir sur votre vie ! » J. A.
Après avoir dit qu’il était urgent de réformer notre pays, après avoir exposé le détail des réformes à mettre en œuvre, Jacques Attali, ancien conseiller spécial de François Mitterrand, président de PlaNet Finance et auteur de nombreux ouvrages, appelle ici chacun de nous à ne plus rien attendre de personne et à faire sa propre révolution. Il explique quelles étapes suivre pour y parvenir. Nous avons tout à y gagner.

'tite Annick dit: à

Hezb n’a rien à voir avec la fièvre hEzBOLlAh, voyons! C’est le slogan d’un lobby de protection des espèces en danger: « Halte à l’Equarrissage des Zébus Bretons ».

blondes' intelligence service dit: à

et ce que véhicule la presse n’est-il pas lui aussi empreint d’idéologie

dernier gag en date et au sujet du Houellebecq qui reste la star indétrônable même (surtout ?) chez ses détracteurs : mettre en titre la moitié de ce qu’il a dit et pour lui attirer les lecteurs que peut-être il ne préférerait pas avoir..

blondes' intelligence service dit: à

donc bref, tuez 68 pour revenir au temps des vélodromes

c’est tellement plus simple..

Bloom dit: à

Ah, comme ils l’aiment, leur guerre, les donneurs universels de testostérone! Richard Millet ne rêve que de faire un carton sur d’autres musulmans que ceux qu’il a snuffés en tant que phalangiste. Jean Rolin balkanise la France pour mieux se rappeler ces heures enivrantes où la vie valait davantage parce qu’elle tenait à un fil. La Yougo, mon pote, j’y étais.
Évaporation récurrente des comportements civilisés, suivie d’un petit grattage de surface qui révèle le chasseur sous le client de chez Auchan.

blondes' intelligence service dit: à

titre du journal :
Houellebecq : « On a le droit d’écrire un livre islamophobe »

car il va devoir répéter:
1) que le livre n’est pas islamophobe, et 2) qu’on a parfaitement le droit d’écrire un livre islamophobe.

sont de bons vendeurs les journalistes

faut admettre qu’on dirait que le Michel n’ose pas dire franchement et trop directement que c’est son pays qu’il critique

époque de chochottes..

Phil dit: à

Bine dit bloom, quand on a vingt ans tout est beau. Dalida, née en Egypte, embustée à Montmartre, chantait quelque chose dans le genre.

Pierre Mortez dit: à

Pourquoi diable avoir mis un pigeon sur la couverture allemande de Soumission ? Une gélinotte des bois aurait aussi bien fait l’affaire.

la vie dans les bois dit: à

Bloom approche une réalité psycho tangible : la fascination morbide, érotique et esthétique de centaines personnes , fragiles ? melancoliques ? ,simples observateurs, reporters sur des terrains en guerre, observateurs aux motivations pour le moins un peu troubles. En faire un roman comme Rolin, pouquoi pas, si ca vous plait. Le niveau inegale dans le genre restera le fameux Littel, un sommet . Non ?

la vie dans les bois dit: à

oups, lire: certaines personnes
Littell

Sant.Angelo Giovanni dit: à


…il ne faut pas se voiler les yeux,!…
…des représentants des peuples,!…
…pour assurer une certaine  » austérité à l’ère de l’€ « ,!…pour une minorité extrême de très riches,…
…et un monde qui survit, pour disparaître,!…
…le système des Bourses et capitalisme est  » obsolète « ,…puisque les différents peuples et ethnies ne sont plus à même de vivre dans leurs traditions,…hors globalisation des marchés concurrents,!…

…tout le monde ferme les yeux, sur en principe l’élite d’intellos en concurrence et la réalité de la vie sur terre,…que Jules Verne nous faisait en  » le tour du monde en 80 jours « ,!…

…chacun vois ses repères et clans,!…aux pointes des gratte-ciels,!…et s’oblige à oublier qu’il est sur terre par prétextes à se voiler la face de sa conscience,!…

…la guerre civile,!…laquelle, entre la même famille de loups carnassiers des sciences et lettres aux connivences & finances,!…
…l’Europe en proie à la pauvreté de par sa politique mondialiste,!…le retour  » boomerang « ,!…
…le pouvoir qui ne s’est donné de la tête, pour contenter lui-même,!…non pas tout le monde,!…drôle de démocratie,!…très,!…
…Ah,!Ah,!…depuis des lustres,!…etc,!…
…aux antipodes des réalités,!…
…l’âne avance avec la carotte devant son nez,!…etc,!…l’effort honnête,!…
…le beurre et l’argent du beurre,!…

laurent dit: à

Bloom dit: 20 janvier 2015 à 11 h 59 min

On ne saurait mieux dire

ratricks bégniez dit: à

ne plus rien attendre de personne

Et dieu ? et le pape alors ?! (Sa mère compte pas pour des prunes ! Il en a plus que marre que son collègue et homologue fasse la Une . Et comme il dit si bien, faut que les femmes du Tiers-Monde arrêtent les cochonneries. 68 c’est terminé. On va pas se laisser submerger par une vague de fainyants et d’assistés !

Wiedergänger dit: à

Peut-on tenir des propos plus insignifiants que Bloom ? Les paris sont ouverts…

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