de Pierre Assouline

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La République des livres
Jérôme Garcin lâche les rênes du « Masque »

Jérôme Garcin lâche les rênes du « Masque »

 Tous les radiophiles, radiolâtres, radiomanes et radiologues vous le diront : la radio à son meilleur peut créer des fidélités avec le public dont on imagine mal la profondeur, l’intensité et la durée. Seules les plus anciennes émissions du service public peuvent s’enorgueillir d’un tel phénomène. Parmi elles, classique au succès jamais démenti, le « Masque et la plume » chaque dimanche à 20h sur France-Inter. Rêvée puis imposée à la RTF en 1955 par un immense poète et dramaturge (cela ne s’invente pas) du nom de Jean Tardieu, elle fut successivement animée par des chefs d’orchestre/chefs de gare/chefs de gang nommés  Michel Polac, François-Régis Bastide, Pierre Bouteiller et Jérôme Garcin. Celui-ci y fit ses premiers pas à la tribune des critiques littéraires à l’âge de 23 ans. Puis on lui en confia les rênes. C’était il y a trente-quatre ans.

Mille neuf cents épisodes après, il vient de les tendre à son tour à Rebecca Manzoni. Le passage de relais s’est déroulé vendredi en présence d’un public aussi considérable que survolté, ouvrant et fermant la soirée, au cours de laquelle fut enregistrée la der des der de de son producteur-animateur, par de longues ovations debout comme on en réserve d’ordinaire aux rockstars. Ses larmes et son émotion difficilement contenues confirmèrent qu’il n’en était pas. Cet ultime « Masque », comme disent les habitués, est diffusé ce dimanche 31 décembre et réécoutable en podcast jusqu’à la consommation des siècles. Jérôme Garcin lâchera également la bride des pages culturelles de l’Obs qu’il tenait sous sa vigilance éclairée depuis 1996, pour se consacrer pleinement aux siens dans sa retraite près de Blangy-le-Château, dans le pays d’Auge. Entendez : sa famille, ses chevaux, ses livres. Mais le “Masque” continuera car the show must go on. Surtout lorsqu’il s’agit d’une institution de plus en plus plébiscitée malgré son âge vénérable.

Il convient de le rappeler pour ceux à qui cela aurait échappé : la clé de son succès ininterrompu et grandissant repose sur cette singularité : c’est aussi (c’est d’abord, disait Georges Charensol) un spectacle public et gratuit. Non pas pour une vingtaine de personnes coincées dans un studio riquiqui comme cela se fait à RTL ou Europe 1 mais dans l’emblématique « 105 » dit « Charles Trenet » de la Maison de la radio dont l’acoustique sied aux concerts (240 places) avant une transhumance au Théâtre de l’Alliance française (348 places) après sa rénovation, là-même où l’émission fit… ses débuts ! La présence du public face aux critiques, avec ses grognements, ses rires et ses applaudissements parfois intempestifs, constitue une ambiance qui a fait de lui au fil des ans le partenaire actif, dynamique, encourageant, stimulant et donc indispensable de l’émission ; on l’a bien vu pendant le confinement du moment Covid : elle continuait envers et malgré tout mais manquait de sel en l’absence de ses fidèles.

Car il fallait les voir, les entendre et les écouter vendredi soir à l’entrée et à la sortie du grand auditorium, autant masquolâtres que garcinolâtres. Du délire dans l’hommage et la ferveur mais si réconfortant dès lors que l’on se souvient de quoi il s’agit par-delà le spectacle vivant : de livres, de films, de pièces (et souvent, mais pas automatiquement, de littérature, de cinéma, de théâtre). Bref, de culture et de critique. Un hapax à la radio. Un média d’avenir pour ceux qui en douteraient encore. Avec des émissions de cette exigence à France-Inter, France-Culture, France-Musique, récentes ou anciennes, en direct, enregistrées ou à la demande, ce n’était pas « mieux avant » : c’est mieux maintenant d’autant plus que le jadis y est toujours présent (bonheur des rediffusions la nuit…).

A la tribune du « Masque », cette émission si française qu’elle incarne à sa manière l’esprit français, on se tutoie en s’appelant par son prénom, tout ce que l’on recommande de ne jamais faire à la radio afin de ne pas exclure l’auditeur. Un entre-soi à ceci près qu’il réussit l’exploit d’inclure des millions d’auditeurs dans son microcosme à l’échelle d’un pays. On peut définir cette émission comme une réunion publique de beaux parleurs, un concours d’éloquence ou la rencontre entre l’Actors Studio et le grand oral de l’Ena. Au fond, c’est avant tout une pièce de théâtre. Tout le sel de la joute orale. Nul doute qu’il en serait autrement dans le catimini d’un petit studio classique où l’on distingue à peine les réactions sur le visage des régisseurs à travers la vitre. Des passeurs, certes, mais des comédiens que ces chroniqueurs (je m’honore d’en avoir été durant deux ou trois ans autrefois).

Nul n’y est à l’abri, nul n’est épargné. Entendez : les créateurs, les artistes, héros ou victimes selon les humeurs, mais c’est la règle du jeu. Qui expose s’expose. Tous n’apprécient pas que l’on se serve de leur travail pour rivaliser de bons mots, faire tordre de rire le public et s’emparer d’une oeuvre à seule fin d’en guignoliser l’auteur.  Mais tout n’est-il pas à craindre d’une émission qui se veut dans l’ombre portée de Beaumarchais :

« Il n’est pas d’éloge flatteur sans liberté de blâmer ».

Pas de droit de réponse qui tienne. Les critiques bien nés se souviennent d’un papier assassin d’Henri Jeanson sur Un grand amour de Beethoven, film d’Abel Gance avec Harry Baur, à la suite duquel il adressa au journal une lettre pour se plaindre, que le critique commenta d’une phrase :

 « Même la lettre est mauvaise ».

Sur ce plan, celui de la partialité de la critique d’humeur, comme sur les autres (vivacité du débat, violence des partis pris, humour, jugements acérés, dérision, goût des formules qui tuent – « c’est curieux de nullité »-, caricature, rosserie, exagération) rien n’a changé. De toute façon, gentillesse ou méchanceté, cela n’a guère de sens puisqu’un critique juge en fonction d’un absolu de la littérature, du cinéma ou du théâtre. Tant pis pour les dégâts.

« Les critiques de théâtre sont un peu plus violents que les autres. Les critiques livres, eux, se régalent à prendre un air accablé pour lire une phrase accablante. Il y a plus d’empathie chez les critiques cinéma. Pour le reste, le principe est le même : on examine la forme, le style, avant le propos, l’histoire » a expliqué un jour Jérôme Garcin dans son livre « Nos dimanches soir ».

 Grâces en soient rendues au légendaire tandem de frères ennemis Charensol/Bory qui ne perdait jamais une occasion de rompre des lances. La tradition a perduré avec les critiques cinéma Ciment/Kaganski, en théâtre avec Nerson/Costaz (autrefois Sandier, Schmitt) et même en littérature avec Crépu/Viviant. C’est peu dire que ces antagonismes sont encouragés ; ils font vivre l’émission et participent à sa réputation. Ils en sont l’esprit, à défaut de l’âme, pour le meilleur et pour le pire. Comme si on avait placé un micro à la bataille d’Hernani. Sincères le plus souvent, injustes parfois, mais quelles étincelles dans ces enthousiasmes et ces détestations !

Et ceux qui se demandent selon quelle mystérieuse alchimie se choisit l’indicatif d’une émission apprendront que c’est souvent pour des raisons extra-musicales : la Fileuse de Mendelssohn, extraite de Romances sans paroles (opus 67) interprétée au piano par Daniel Barenboïm. Avant, un impromptu de Schubert accompagnait le générique du « Masque » (opus 90.) Mais en 1975, Bastide décida soudain d’en changer. Pour deux raisons : Jean-Louis Bory le mélancolique survolté se trouvant en clinique terrassé par la dépression, l’animateur espérait que ce signe amical et particulièrement gai aurait des vertus thérapeutiques ; et le courrier du Masque étant devenu depuis quelque temps irrespirable, des auditeurs évidemment anonymes s’étant plaint du « trop de youtres à la tribune », plutôt que d’y faire le ménage comme on l’y invitait, Bastide leur infligea une double peine en choisissant un compositeur juif (Mendelsohn) interprété par un musicien juif (Barenboïm). Ca aussi, c’est l’esprit « Masque » tel qu’il s’est perpétué.

 « Plus on s’engueule, plus on est près de la vérité » disait Claude Chabrol. Raison de plus pour continuer à allumer le poste le dimanche à 20 heures et des poussières pour ce pur plaisir si français de la conversation lorsque, après avoir ferraillé, l’on s’accorde enfin sur ses désaccords.

(« Le Masque » spécial Théâtre bien sûr, au Cloitre Saint-Louis, édition 2021 du Festival d’Avignon » photo Christophe Raynaud de Lage ; « Jérôme Garcin après sa dernière émission » photo Passou)

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commentaires

1 037 Réponses pour Jérôme Garcin lâche les rênes du « Masque »

Bihoreau, duc de Bellerente dit: à

Bonne chance à Rebecca Manzoni pour la poursuite du Masque. Pourra t-elle échapper au Jeu de massacre que l’émission constitue trop souvent ? Non que l’exercice me répugne, c’est parfois jouissif, et j’en viens à regretter que tout ne soit pas télévisé. L’est-ce déjà ?

En son temps Michel Polac sut créer la controverse, voire le quasi-scandale. L’humeur était partout. Les foires d’empoigne ne m’ont jamais intéressé car elles sont presque toujours médiocres.

Bloom dit: à

Pie xii, sale engeance. Le masque sans la plume.
Article fouillé dans Tablet.

Patrice Charoulet dit: à

Aux personnes qui veulent s’imaginer ma vie sexuelle actuelle, je veux faire observer ceci : Je vais avoir 79 ans en janvier prochain. Chaque matin, je me réjouis d’être encore vivant. Vos conjectures (variées) me font un peu sourire. J’ai été un mari heureux et fidèle pendant 45 ans. Puisque nous sommes à l’époque des voeux, je vous souhaite d’avoir été aussi heureux que moi.
A celui qui me cite Baudelaire (auteur que je connais assez bien et qui est cent fois supérieur à Rimbaud), je réponds ceci : Je ne m’enivre ni de vin, ni de poésie, ni de vertu. Il faut être désespéré pour s’enivrer. Je ne suis pas du nombre.

Bloom dit: à

Depuis son accident cérébral il y a un an, Hanif Kureshi (Le Bouddha des banlieues, les scénarii de S. Frears…) ne supporte plus d’écouter de la musique, n’envisage plus d’écrire des histoires, et a perdu son sens de l’humour. Une des infirmières italiennes qui s’occupaient de lui avant qu’il ne soit rapatrié à Londres, l’avait surnommé l’homme qui ne sourit jamais…Pour qui l’a connu avant son accident, il apparait comme un négatif de ce qu’il était. Et pourtant, c’est la même personne.

Bloom dit: à

Kureishi

Rosanette dit: à

MC
autant que je me le rappelle la Harpe et l’ombre que l’ai lu ,aimé ,mais dont je n’ai plus un souvenir précis, n’est pas de Cortazar, mais d’Alejo Carpentier,un écrivain dont plusieurs oeuvres m’ont enthousiasmée

Bloom dit: à

Kureishi, d’origine pakistanise par son père. Quresh est le nom de la tribu arabe dans laquelle est né Mahomet.
Au Pakistan, les Qureshi / Kureishi etc en tirent un certain sens de supériorité, proche de celui des Ashraf, descendants du Prophète par sa fille Fatima Zahra.

et alii dit: à

bloom,SVP? POUVEZ VOUS DONNER LE LIEN PIE XII

Janssen J-J dit: à

@ MC /// Cortazar, La Harpe et l’Ombre (sic)
J’aurions plutôt pensé à A. Carpentier, mais je peux m’tromper, Paul, vu mon état en ces lendemains de.,

@ jzmn & D. /// Versailles 400 (sur la W9). Ce Jean-Michel Jarre, frinchemin, un monument de mégalomanie, et il n’a QUE 75 ans, le gros blaireau ! Une véritable horreur que cette retransmission tévévisée, et c’te musique d’ambiance, mon dieu, mon dieu, pouah… Eh bé, je crois qu’on est bin barrés pour se coltiner avec votre IA générative, si a ressemble assa, dans le domaine de lard tistic !

@ Charoule et RPTV //// Je crois qu’on peut avoir été heureux avec sa femme durant 45 ans, sans l’avoir jamais approchée sexuellement pour cause d’impuissance ou d’asexualité natives. … d’après la revue catholique intégriste du Branleur fou.

@ Masquez les Plumes – L’Herdélie espère qu’en deux mille deux cent vingt quatre, Rebecca Manzoni va s’entourer de jamn comme critique de films et de livres, à la place de Jean-Louis Mag-Ezine.

@ Saviez-vous que Marie Sasseur a attrapé un très grave accident sur les pistes de Gérardmer ? La neige s’était mise à fondre à son insu. Rassurez-vous ! son pronostic vital n’est plus engagé, mais LHUCOQ. Devrait faire son retour dès janvier prochain et tout à fait opérationnelle au championnat des JO dans l’épreuve de rapidité des trouvailles littéraires sur le web. Nous comptons sur notre championne, au fan-club de l’herdélie. Y souhaitions un prompt rétablissement.

BAV à tous.tes, et surtout à jean-marcel B – (JE, 26 XII 23, 10.14)

Janssen J-J dit: à

ah@, rosanette, vous m’avez devancé sur Carpentier durant ma bafouille… Bravi !
Vous me faites souvent penser à Modestine, la compagne de RLS dans les Cévennes. Mais aussi à Modesta, l’immense personnage de Goliarda dans l’Art de la joie.
Bàv,

et alii dit: à

SUITE/
Les découvertes de ces archives ont récemment été publiées par David Kertzer dans plusieurs articles ainsi que dans un livre, The Pope at War: The Secret History of Pius XII, Mussolini and Hitler .

Le 16 septembre de cette année, l’archiviste du Vatican Giovanni Coco a annoncé la découverte d’une lettre jusqu’alors inconnue datée du 14 décembre 1942, écrite par le révérend Lothar König, un jésuite allemand anti-nazi, au secrétaire personnel du pape Pie. , le révérend Robert Leiber. Le but de la lettre était de faire rapport au pape concernant la persécution de l’Église catholique en Allemagne.

D. dit: à

Ce n’est pas possible, et alii.

Rosanette dit: à

@et alii

Pie XII s’est refusé a utiliser son pouvoir d’influence pour dénoncer haut et fort les abominations hitlériennes dont il etait particulièrement bien informé des 1941
Pour ce pape politicien toute atteinte à l’ordre nazi augmentait ce qui a ses yeux etait le danger suprême que courait l’humanité ,la mainmise de l’ordre communiste stalinien
un arbitrag qui apeu-etre douloureux pour lui entre l’ethique de conviction et l’ethique de responsabilité,
Mais en face de la Shoah le choix entre être Creon ou Antigone aurait dû s’imposer, et en voulant l’ignorer Pie XII a eté mediocre et même criminel

Bloom dit: à

Rebecca Manzoni va s’entourer de jamn comme critique de films et de livres, à la place de Jean-Louis Mag-Ezine.

Nous n’avons pas les mêmes valeurs, 3J. Un shoot matinal d’Ezine, camarade vitamine, et tout devenait facile…Il enregistrait sa chronique de chez lui parce qu’il arrivait toujours en retard à la Maison ronde. D’où les miaulements, les portes qui claquent etc. Il a fallu le covid pour retrouver pareille liberté dans les conditions de production radiophoniques.

Rosanette dit: à

Erreur dans mon post ligne 3

lire « un arbitrage qui a peut-être eté douloureux….

D. dit: à

Il n’est pas possible qu’un Coco travaille au Vatican.

D. dit: à

A propos de cocos, mes poules de Chaville me donnent une immense satisfaction.

Bloom dit: à

Sur la lettre en question, il faut ajouter ce qui suit, Kapital:

« Une annexe à la lettre indiquait au pape le nombre de prêtres emprisonnés à Dachau. La lettre informait également le pape que 6 000 Juifs et Polonais étaient assassinés chaque jour à Belzec, un camp situé au sud-est de Lublin, en Pologne. Enfin, et c’est peut-être le plus important pour comprendre la réponse du pape, la lettre demandait au Vatican de faire preuve de prudence en rendant publiques les informations fournies car, s’il s’avérait que ces informations provenaient de l’Église allemande, la persécution de l’Église en Allemagne deviendrait encore plus féroce qu’elle ne l’était déjà. »

D. dit: à

Je me suis beaucoup attaché à elles. Je les préfère toutes les unes aux autres. Elles me comblent et témoignent de l’affection à mon égard.

D. dit: à

Le seul changement, récent, qu’elles n’ont pas apprécié, est que je ne leur donne plus d’endives parce que j’ai arrêté les endives. C’est une difficulté inattendue et je ne sais que faire dans l’immédiat.

Rosanette dit: à

@MC
je n’avais pas lu l’ouvrage de Stevenson.
Un détour par wiki ma fait comprendre que Modestine est l’ânesse qui l’accompagne dans son cheminement et avec laquelle se se noue au fil des jours une relation très riche toute de sensibilité et d’intelligence
Des lors le rapprochement que vous faites entre Modestine et moi-même me laisse interrogative? dois- je me sentir flattée de cette identification à cet animal attachant , dans lequel on risque de ne voir qu’un âne ordinaire mais qui vaut beaucoup mieux ue les apparences .
si c’est cela merci

Rosanette dit: à

Sur l’Eglise et la shoah et notamment la correspondance entre le Vatican et ses nonces qui l’informaient de la situation ans les pays européens ,une documentation tres riche dans les actes du colloque qui s’est tenu en 2021 au College des Bernardins

D. dit: à

Je pense reprendre les endives.
Pour mes poules.
Et pour moi aussi, du coup.

D. dit: à

Ce n’est pas que j’aie craqué. J’ai une volonté de fer. Mais mes poules n’ont pas à faire les frais des considérations de Bloom.

D. dit: à

Je pars au marché m’en procurer.

Bloom dit: à

L’Endive est zoophile.
Ce qui s’appelle ‘sortir du poulailler’.

rose dit: à

Rosanette

d’intelligence
Des lors le rapprochement que vous faites entre Modestine et moi-même me laisse interrogative? dois- je me sentir flattée de cette identification à cet animal attachant , dans lequel on risque de ne voir qu’un âne ordinaire mais qui vaut beaucoup mieux ue les apparences .
si c’est cela merci

Je mettrai de la distance, Rosanette.
En attendant la réponse de Marc Court, sachez que Stevenson, à la fin de son périple, a largué son ânesse ; lorsqu’il est rentré chez lui, il l’a vendue sur place.
Remarquez, il aurait pu en faire du saucisson d’âne !

Jazzi dit: à

Familles en périls !

Féminicides + Infanticides = Famillicides

« Le jour de Noël, « vers 21 heures, étaient découverts dans un appartement situé à Meaux, après que l’alerte avait été donnée par des proches s’inquiétant de l’absence de réponse des occupants des lieux, les cadavres de cinq personnes », a relaté le procureur Jean-Baptiste Bladier ce mardi matin dans un communiqué de presse. Il s’agit d’une mère de famille et de ses enfants, âgés de 10, 7, 4 ans et de 9 mois. « L’appartement ne présentait aucune trace d’effraction et le père de la famille était absent. Ce dernier est actuellement recherché par les services de police », avait ajouté le procureur. D’après une source proche du dossier, la mère âgée de 35 ans et ses enfants ont été tués à l’arme blanche. Selon cette source, le père est âgé de 33 ans. »

« L’actualité récente a été marquée par deux triples infanticides perpétrés par des pères, en région parisienne. Fin novembre, un homme de 41 ans s’est rendu dans un commissariat pour avouer le meurtre de ses trois filles âgées de 4 à 11 ans à Alfortville (Val-de-Marne). Il a notamment évoqué un contexte conflictuel avec son ex-conjointe au sujet de la garde des enfants. »

« Un mois plus tôt, en octobre, un gendarme avait tué ses trois filles avant de se donner la mort, à son domicile de Vémars dans le Val-d’Oise. »
(Source, Le Parisien)

rose dit: à

Mais en face de la Shoah le choix entre être Creon ou Antigone aurait dû s’imposer, et en voulant l’ignorer Pie XII a eté mediocre et même criminel.

Bonheur de vous lire, Rosanette !

Bravo !
Pas d’hésitation dans les choix. Et de moins en moins avec l’âge.
Idem, même si pas sur la même échelle de valeur, entre la méchanceté et la gentillesse.
Y a pas photo.

rose dit: à

Rosanette

Il s’agit de Janssen J-J pas de Marc Court.

Jazzi dit: à

ROBERT-LOUIS STEVENSON

A l’auberge du Bon Dieu

Du 22 septembre au 30 octobre 1878, Robert-Louis Stevenson (1850-1894) traversa les Cévennes à pied en compagnie de son âne Modestine. Un périple qui le conduisit, entre monts et vallées, depuis Le Monastier jusqu’à Saint-Jean du Gard, au cœur du pays des camisards, dont il connaissait parfaitement l’histoire. Voyageant sans but précis, « mais simplement pour le plaisir de voyager », l’important, pour lui, était « de bouger, d’éprouver de plus près les nécessités et les difficultés de la vie, de quitter le lit douillet de la civilisation, de sentir sous ses pieds la croûte terrestre et les silex tranchants » et aussi de dormir à la belle étoile !

« La nuit passée sous un toit est un long moment de mortelle monotonie ; mais en plein air, sous les étoiles, elle passe légère avec la rosée et les parfums ; et chaque heure amène un changement dans le visage de la nature. Ce qui ressemble à une sorte de mort temporaire pour les gens qui étouffent entre murs et rideaux, n’est qu’un sommeil sans pesanteur et vivant pour l’homme qui dort à même la terre. Toute la nuit il peut entendre la respiration profonde et libre de la nature ; car même lorsqu’elle sommeille, elle a des mouvements et des sourires. Et quel moment émouvant, ignoré des emmurés, lorsque le signal du réveil se propage sur la moitié de la terre endormie dans l’ombre et que les êtres vivants peuplant l’obscurité commencent à se dresser sur leurs pieds ! C’est alors que le coq chante pour la première fois. Il n’annonce point encore l’aurore, mais comme un guetteur vigilant, il accélère le cours de la nuit. Le bétail s’éveille dans les prairies, les brebis commencent à brouter sur les collines couvertes de rosée et se meuvent parmi les fougères vers un nouveau pâturage ; et ceux qui n’ont d’autre toit que le ciel, après s’être couchés comme les poules, ouvrent leurs yeux ensommeillés pour contempler la beauté de la nuit.
Par quel appel silencieux, par quel mouvement imperceptible de la nature, tous ces dormeurs sont-ils en même temps appelés à la vie ? Est-ce une mystérieuse influence des astres, ou bien sentons-nous sous nos corps allongés le frémissement de la terre maternelle ? Même les bergers et les vieux paysans qui comprennent pourtant les plus profonds secrets des choses, ne peuvent deviner comment s’opère cette résurrection en pleine nuit et quel est son sens. Ils affirment seulement qu’elle a lieu vers deux heures du matin et ils ne cherchent pas à en savoir d’avantage. Et d’ailleurs qu’importe, puisque l’impression est douce. Nous ne sommes troublés dans notre sommeil, comme le voluptueux Montaigne, que pour mieux savourer ce moment. C’est l’heure de contempler les étoiles. Certaines âmes éprouvent un vif plaisir à songer qu’elles vibrent à l’unisson avec toutes les créatures qui les entourent, qu’elles ont quitté la Bastille de la civilisation et que, redevenues pour un instant des êtres simples et bons, elles font partie de la Nature.
Quand cette heure arriva dans le bois de sapins, je m’éveillai altéré. Ma gourde était près de moi, encore à demi-pleine d’eau. Je la vidai d’un trait. Puis complètement réveillé après avoir absorbé cette eau fraîche je me dressai sur mon séant pour rouler une cigarette. Les étoiles brillaient, claires et colorées, semblables à des joyaux. Une légère brume argentée flottait devant la voie lactée. Autour de moi les pointes noires des sapins se dressaient immobiles et droites. Je distinguais Modestine grâce à la blancheur de son bât ; elle tournait, maintenue par sa longe. Je pouvais l’entendre brouter l’herbe paisiblement, mais aucun autre bruit ne me parvenait, excepté le doux murmure du ruisseau sur les cailloux. Je restais étendu nonchalamment, je fumais et j’observais la couleur du ciel – ainsi que nous appelons cet espace vide – d’un gris rougeâtre derrière les sapins et d’un bleu foncé et lumineux entre les étoiles. Comme pour mieux ressembler à un marchand ambulant, je porte au doigt une bague d’argent.
Je pouvais la voir briller faiblement chaque fois que je mettais la cigarette à mes lèvres et, à chaque bouffée de fumée, la paume de ma main s’éclairait et devenait pendant quelques secondes le plus intense des points lumineux.
Une brise légère, qui était plutôt une fraîcheur mouvante qu’un souffle d’air, balayait de temps en temps la clairière. Ainsi l’atmosphère de ma vaste chambre se renouvela toute la nuit. Je pensais avec horreur à l’auberge de Chasseradès et à son assemblée de bonnets de coton, avec horreur aussi aux équipées nocturnes des commis et des étudiants, aux théâtres étouffants, et aux chambres renfermées. Je n’avais pas souvent éprouvé plus sereine possession de moi-même et ne m’étais jamais senti mieux dégagé des contingences matérielles.
Dans ce monde extérieur que nous fuyons, blottis dans nos maisons, il y a malgré tout des endroits charmants et agréables à habiter. Chaque nuit, semble-t-il, il y a un lit tout prêt qui attend l’homme dans les champs où Dieu tient maison ouverte. »

(« Voyage avec un âne à travers les Cévennes », traduction de Gilbert Lhomme, Racines d’Oc, 1973)

Soleil vert dit: à

– Le Masque et la Plume pour moi c’était l’époque Bastide.
– Bientôt 2024, le genre de date que je croisais jadis dans les romans de science-fiction. Mars était sans doute peuplée d’humains et on se préparait à aller plus loin. Au final « 1984 » et « Le meilleur des mondes » restent nos meilleurs éclairages sur les temps actuels et futurs.

Soleil vert dit: à

Jazzi dit: à
ROBERT-LOUIS STEVENSON
A l’auberge du Bon Dieu

Meri Jazzi

Bloom dit: à

Avant de mourir, Stevenson deviendra chef de tribu aux Samoa, sous le nom de Tusitala (« conteur »)
Sapré tempérament, l’Ecossais cathareux Hyde & Jekyll à la fois.

Jazzi dit: à

Avant tout, j’aime le commencement !
Pas la fin.
Passées les fêtes de Noël, je retrouve le souffle et respire plus librement…

Rosanette dit: à

@JJJ et @ MC
Excusez-moi de vous avoir confondus

Jazzi dit: à

« Paris ville du quart-d’heure »

Quelle vision étroite de la capitale !
Moi j’aime le Paris des jours et des heures de déambulations.
Le Paris qui nous appartient à tous et dont on peut inlassablement faire le tour du propriétaire.
Un Grand Tour divers et varié, jusqu’à de l’autre côté du périphérique…
https://www.leparisien.fr/paris-75/paris-ville-du-quart-dheure-notre-classement-exclusif-des-quartiers-ou-tout-se-fait-a-pied-26-12-2023-ETUNX5TEGVCTTO2E6XAXOMLLMI.php

MC dit: à

Bloom . Simplement conteur, Tusitala ? On trouve comme traduction conteur de belles histoires, mais c’est peut-être le mythe . Oui , j’ai interverti deux écrivains, Rosanette et JJJ, et je m’en excuse. A cela près, qui me concerne, quoique nous soyons le 26 Décembre, Joyeux Noel à toutes et à tous!

MC dit: à

Aucun problème, Rosanette! ( Vous connaissez dans les Memoires le portrait de Pie XII par le Général ? « Pitoyable….politique ». Bref « À masterpiece of vacherie », comme le dit un critique Anglais cité je crois par Lacouture) . Bien à vous. MC

renato dit: à

Rosanette, je suis toujours suffoqué par les mauvaises relations que les gens entretiennent avec la loi, pourtant la locution « dure est la loi, mais c’est la loi » devrait permettre au plus grand nombre de comprendre la nature de la loi et l’inconfortable position de ceux qui doivent l’appliquer.

Résumons le début de l’affaire Mortara.
L’enfant, né dans une famille juive de Bologne, avait été baptisé dans sa première année de vie, à l’insu de ses parents, par la bonne catholique Anna Morisi, qui le croyait en danger de mort imminente à cause d’une maladie.
Lorsque l’inquisiteur de Bologne, qui faisait alors partie des États pontificaux, entendit l’histoire, il décréta que le baptême avait fait de l’enfant un catholique irrévocable. Or, les lois des États pontificaux interdisant aux personnes d’autres confessions d’élever des chrétiens, les parents de l’enfant perdirent leur autorité parentale, et la gendarmerie papale emmena l’enfant, qui fut élevé dans un internat catholique.
Six ans après l’événement, Morisi aurait été chargée de baptiser secrètement le jeune frère d’Edgardo, qui était également malade. Morisi refusa cependant de le faire, invoquant le fait qu’elle avait fait la même chose pour Edgardo, croyant qu’il ne survivrait pas, et ne voulait pas répéter l’erreur.
Cet aveu indirect de la part de Morisi permet ensuite aux autorités ecclésiastiques d’apprendre que six ans plus tôt, Edgardo Mortara avait été baptisé à l’insu de ses parents.

C’est autour de ces faits qu’il faudrait concentrer l’attention, tenant aussi en compte que les lois des États pontificaux n’autorisaient pas les chrétiens à travailler pour les juifs ni les juifs à travailler dans les maisons des chrétiens. Et que, par conséquent, ce sont les Mortara qui ont commis une première infraction à la loi.

Janssen J-J dit: à

@ MC et rosanette.
Vos excuses font voir trop de délicatesses, mais comme c’est rare sur cette chaine… elles font drôlement du bien. J’ai pensé, rosanette, que vous étiez toujours modeste dans vos observations quand il s’agissait de signaler une erreur à qq’un (comme nous l’avons fait pour MC au sujet de Cortazar vs Carpentier). Puis s’est imposé le personnage de Modestine, cette ânesse qui joua un si grand rôle dans le périple de Stevenson… Croyez bien qu’il s’agissait à mes yeux de rendre hommage à sa bienveillance et certainement pas à sa stupidité. Je me suis toujours demandé pourquoi ces équidés avaient toujours été affligés de cette image péjorative. R^z a raison de souligner que Stevenson n’avait pas été très fairplay avec Modestine à la fin de son périple. Mais il n’avait certainement eu pas les moyens cognitifs d’imaginer, dans le contexte de son époque, ce qu’elle avait pu penser de son maître, comme s’y est essayé l’admirable historien Eric Baratay dans ses biographies animales,
https://journals.openedition.org/lectures/24225
Cela dit, je vous souhaite à tous les trois de passer très bons moments, en ces périodes festives. Bàv,

Bolibongo dit: à

Rebecca Manzoni est-elle une amie de Passou?
Jazzi, vous qui savez tout?

Rosanette dit: à

Certes l’enlevement du petit Motara n’est que l’application de la loi en vigueur dans la partie de l’Italie alors sous domintion pontificale
Mais c’est cette loi qui est un scandale comme toutes celles qui dans differents pays et à differentes époques ont conféré un pouvoir politique et des moyens coercitifs à la religion
Et dans l’affaire Mortara on acertes appliqué la loi de l’Etat pontifical, avec les moyens policiers réguliers de cet état ,mais en méconnaissance d’une loi humaine fondamentale universelle et non écrite , celle qui régit les liens sacrés entre parents et enfants et devant laquelle aucune disposition autre, aussi respectable soit-elle ne devrait peser lourd, et justifier qu’on puisse arracher manu militari un enfant à sa famille

Jazzi dit: à

« ce sont les Mortara qui ont commis une première infraction à la loi. »

Vous n’êtes pas tendre avec les parents juifs, Rosanette !
Dit par un goy, comme moi, cela passerait pour de l’antisémitisme…
https://www.lelezarddeparis.fr/dieu-mais-lequel

Jazzi dit: à

Jusqu’à ce billet de Passou, je ne connaissais pas l’existence de Rebecca Manzoni, Bolibongo.
Je n’écoute plus la radio depuis des décennies…
Par ailleurs, je ne suis pas abonné au Figaro.

et alii dit: à

à propos des ukrainiens dans l’article relevé par Bloom sur tablet:
Le massacre des Juifs en Ukraine est désormais terminé.
« l’archevêque de l’Église gréco-catholique ukrainienne, Andrea Szeptzycky. Il écrit : « Le nombre de Juifs tués dans notre petite région a certainement dépassé les deux cent mille. … A Kiev, en quelques jours, pas moins de cent trente mille hommes, femmes et enfants ont été exécutés.»

Rosanette dit: à

@Jazzi
Décidément aujourd’hui nous nous prenons les uns pour les autres
Ce que vous me prêtez a été écrit par Renato
Moi je dis le contraire à savoir qu’aucune loi fabriquée régulièrement par un etat n’est au dessus d’un principe aussi fondamental régissant l’humanité que l’attachement réciproque entre parents et enfants

et alii dit: à

ANTIGONE/
Dans la culture universelle, l’Antigone de Sophocle demeure le modèle inégalé, cent fois reproduit, jamais épuisé, de la résistance au pouvoir. Une telle résistance n’apparaît cependant que comme un remède ultime lorsque toutes les autres issues, juridiques et politiques, se sont refermées. Bien que la pièce de Sophocle s’ouvre au moment où l’irréparable est déjà commis, les autres issues sont explicitement traitées dans la suite : Créon pourrait, en effet, encore revenir sur sa décision et consentir enfin les honneurs funéraires à Polynice. Mais toutes ces portes se fermeront tour à tour : Antigone
L’Antigone de Sophocle : résistance, apories juridiques et paradoxes politiques

D. dit: à

Tout baptême est une immense grâce. Que dire de plus ?

et alii dit: à

NATUREL

Bolibongo dit: à

Je n’écoute plus la radio depuis des décennies…
Par ailleurs, je ne suis pas abonné au Figaro.

J’écoute partiellement la radio et consulte occasionnellement le Figaro sur le net comme les autres quotidiens.( Je me fais ma propre revue de presse, confrontant les informations entre moyens de presse…)
Ce qui est drôle,(malheureusement drôle) c’est qu’aux informations de 13 heures sur France Inter, le journaliste mentionne la pétition et insiste sur l’acteur /producteur Pierre Richard en précisant qu’il est le porte parole d’ une association de protection de l’ enfance. Eh bien, s’ ensuit un long et complaisant entretien du président de cette association qui désavoue et banni Pierre Richard de l’ association à cause de sa prise de position pour Depardieu. La victime à raison même avant toute décision de justice affirma le président. Sombre avenir pour la justice!

Bloom dit: à

Aux Samoa, Stevenson s’engage politiquement, ce qui lui vaut son nom de guerre ; il y concote ce qu’il appelle sa « bombe samoane », dénonciation en règle de l’oppression coloniale, allemande en l’occurrence, dans les mers du Sud. L’écrivain écossais se désigne lui-même comme Dynamiteur.
On est loin de l’image pastorale, inoffensive et pour tout dire passablement lénifiante du marcheur des Cévennes.
Dans une de ses lettres, il explique son engagement : « J’ai dérapé dans la politique ; moi qui voulais vous raconter ce que j’ai fait depuis ma dernière lettre ».
Jekyll ou Hyde ?

Jazzi dit: à

Oui, désolé, Rosanette !
Cela m’étonnait bien de votre part, mais aussi de celle de renato…

Bolibongo dit: à

La victime à raison même avant toute décision de justice affirma le président de cette association. Sombre avenir pour la justice!

Ce n’est pas le cas pour le célèbre animateur de France Inter, Philippe Bertrand, récemment retraité et accusé de viol sur mineure depuis 2019. Affaire classée bizarrement sans suite trois ans après alors que la loi donne la possibilité d’ ouvrir une enquête.
L’ enquête fut rouverte sur un nouveau dépôt de plainte et le journaliste est inculpé par un nouveau juge d’ instruction à Aix depuis fin novembre de cette année..
Mais qui en parle dans les journaux et autres radios officielles?
L’inculpé reste innocent jusqu’au jugement, il faut y insister comme Depardieu et autre Cauet.

Bloom dit: à

J’espère que le documentaire sur le gros GG sera diffusé dans de nombreux pays étrangers.
Bel ambassadeur, en tournée / tournage dans un pays satellite de sa Mordovie adoptive.

J J-J dit: à

yes, mais on ne peut pas reprocher à STEVENSON d’être devenu ce qu’il fut, après son périple dans les Seven même si nul ne l’a jamais réduit à cela. Par ailleurs, il écrivit de très belles lettres à sa maman. Et puis, l’image projetée de jekyll/hyde lui-même est certainement très galvaudée? nos valeurs sont plus proches qu’on ne le le croie, nonobstant. Bàv, Robert-BLouis,

Rosanette dit: à

@Jazzi
A propos d l’Enlevement vous ecrivez sur votre blog

« Marco Bellochio nous laissant en effet constamment sur la brèche à propos du consentement (ou pas) de l’enfant lui-même dans l’histoire de son véritable viol spirituel ».
il est evident qu’au sortir des quelques années de lavage de cerveau, un enfant ne peut que consentir au valeurs de la religion a laquelle il a eté ainsi immergé
Mais ce consentement sans doute reel ,resultant d’un dressage, est aussi triste à mes yeux que celui d’un animal de cirque qui s’est habitué aux pitreries qu’on lui fait faire.
Que de conversions ainsi « consenties » chez des enfants juifs cachés pendant les années de guerre dans des couvents, le cas le plus célèbre étant celui de Mgr Lustiger,cette grande figure de l’eglise de France
mais dans l’affaire Mortara ce qui est impardonnable de la part de l’Eglise, c’est que pour soumettre l’enfant à ce dressage et en faire le bon chrétien sincere qu’il est devenu , elle d’abord a commis le crime d’arracher un enfant à ses parents au mépris de son désespoir et de celui de sa famille

Janssen J-J dit: à

@ rBl, le dernier bouquin de Sorj C. vaut-il vraiment le détour ? Pourriez-vous en parler en faisant preuve d’un poil d’objectivité ?… Parce que le portrait de son père, déjà, c’était vraiment moyen.
Merci de votre réponse lce, nullement obligée, du reste.

Paul Edel dit: à

JanssenJ-J. Sorj. ni moins bien ni mieux que Gilbert Cesbron.

Bloom dit: à

Aucun reproche 3J, je suis un fan du Maitre de Ballantrae, son plus beau roman à mon avis. Et je soutiens la bombe samoane.
Reste que l’épisode cévenol est un peu galvaudé, très mode(stine) pour vous citer. Jekyll & Hyde est lui beaucoup plus porteur au regard de la postérité: masque ou plume? BàV –

Bolibongo dit: à

J’espère que le documentaire sur le gros GG sera diffusé dans de nombreux pays étrangers.
Bel ambassadeur, en tournée

Bah, ce n’est pas plus infamant que votre gros pote Hollande, président de la République Française en fonction, lui, chevauchant sa mobylette avec son casque sans pointe pour aller détrousser sa belle! 🙂

Jazzi dit: à

Oui, Rosanette, mais il tente néanmoins de convertir sa mère sur son lit de mort.
Et celle-ci, lui répond sèchement : « Juive je suis née, juive je mourrai ! »

et alii dit: à

La contribution de Jane Mansbridge à la théorie politique est majeure : soucieuse toute sa vie d’allier recherche empirique et approche théorique, elle a beaucoup apporté à la critique du choix rationnel et à une réflexion sur la démocratie comprise comme un processus permanent, toujours en mouvement.
https://laviedesidees.fr/Jane-Mansbridge-entre-faits-et-normes

Janssen J-J dit: à

Pmp, j’écoute toujours france inter, beaucoup plus objective en général que la chaine du Figaro. J’ai ainsi trouvé que l’italienne Manzoni était bien plus intéressante que l’arménien Manoukian, du temps de leur matinale.
Quant à France Musique, des animateurs, la Denissa K m’agace de + en + avec son accent à couper la russie, Duteurtre benoît…, cet écrivain de merdre bien péteux qui se prend pour Morin, n’en parlons pas, les très snobinards Lionel Esparza et rodolphe Boulet-Moulnier passeraient à peu près, si ce dernier n’était pas flanqué de son insupportable grognasse, meuh. Seuls les créneaux de midi jusqu’à 15 heures sont supportables. Mais toujours trop de parlotes et des extraits toujours trop courts. Alors, on passe à Radio Classique, mais là, faut supporter la pub… Bàv,

Bolibongo dit: à

le gros GG
Quand même, cette façon de traiter de « gros » quelqu’un, n’est-ce pas profondément une forme de discrimination?
Déjà, on a parlé de son « gros doigt » pour insister sur la monstruosité de son physique tout en ne laissant rien échapper de son mental.

Bolibongo dit: à

J’ai ainsi trouvé que l’italienne Manzoni était bien plus intéressante que l’arménien Manoukian, du temps de leur matinale.

On est d’accord!
Mais ne sont-ils pas français tous les deux? 🙂

J J-J dit: à

P’tain, vous y allez pas de main morte non plus, PE, j’imagine que pour vous, Cesbron ne fut pas un écrivain des plus majeurs, hein ! Moins bon encore que Guy des Cars ou Henri le Troyen, comme en mon jeune temps… maybe ?
(***Vous n’avez jamais pleuré avec Placide et Muzo, puis, Chiens perdus sans collier ou Mozart qu’on assassine ? -> vous êtes un sans coeur, voilà touj’, !)

et alii dit: à

les femmes sont-elles plus exposées (victimes) de tentatives (manoeuvres) de conversion que les hommes?

Rosanette dit: à

@jazzi
Pour un chrétien militant et sincere comme l’était devenu Mortara adulte, c’est un objectif imperieux que de vouloir par la conversion amener ceux qu’il aime au vrai dieu.
Mais parfois ils ne sont pas suffisamment persuasifs ce qui fut le cas de Pio Mortara avec sa mere.
mortara est mort en 1940 dans le couvent belge où il s’etait installé ;s’il avait vécu quelques mois de plus il aurait sans doute fini à Auschwitz,car de race juive, comme cette autre convertie célèbre Edith Stein

J J-J dit: à

@ Mais ne sont-ils pas français tous les deux? (BLBG)

Certes, mais ce n’est pas moi qui ai mis ce sujet sur la table, hein…, les ritals, cavanna, le génocide arménien, la Palestine et l’Ukraine martyrisées, et la loi Macron-Borne, etc.

Bolibongo dit: à

Bel ambassadeur, en tournée

C’est vrai que Depardieu ne représente que lui, son travail d’ acteur tout remarquable soit-il. Dire qu’il représente la France est plus que grandiloquent, il faudrait compléter une longue liste, Brigitte bardot, Alain Delon, etc.
Aucune sympathie particulière pour ces trois personnes en ce qui me concerne.

Bloom dit: à

@ rBl, le dernier bouquin de Sorj C. vaut-il vraiment le détour

Pas lu, 3J.
Ses romans sur l’Irlande du Nord m’ont botté, et celui sur son père, en partie captivé.
Le reste de sa production littéraire ne m’intéresse pas.
Desoled.
J’aime bien le receuil de ses articles pour Libé sur l’Irlande du nord, du temps où il bégayait.
Au-delà de l’indispensable livre sur Barbie, Touvier, Bousquet, Papon (Crimes contre l’humanité), je ne pense pas que ses papiers sur le procès Barbie, qui lui valurent le prix Albert Londres, aient été publiés.

Bloom dit: à

le gros GG

124 kg, 126 quand il bande, c’est lui qui le dit dans le film. Disons qu’il est en surpoids, à défaut d’être en surmoi.

Bloom dit: à

Denisa Kerschova est tchèque. Elle apporte un peu de diversité dans une chaine au ton parfois un peu bourgeois bcbg, où sévissent tout de même de vrais pointures, comme Max Dozolme, éveilleur de sensibilités es-portugaises ensablées.

Bloom dit: à

Les articles de Sorj sur le procès Barbibe sont dans le livre Crimes contre l’humanité, mais pa publiés séparément. Ce qui est dommage.

Bloom dit: à

Barbie…
(Pas la poupée)

Bloom dit: à

Dire qu’il représente la France est plus que grandiloquent

Dès que l’on met le pied à l’étranger, on représente son pays aux yeux des gens que l’on croise. On ne vous a pas appris ça à l’école quand vous faisiez des voyages linguistiques?
Tout ressortissant d’un pays devient son ambassadeur une fois ailleurs que chez lui.

Jazzi dit: à

Qu’on le veuille ou pas, Depardieu est un monument du cinéma français & international.
Détruisez la tour Eiffel et Paris n’est plus tout a fait Paris !

et alii dit: à

L’ouvrage d’Elissa Mailänder et de Patrick Farges est à la fois une histoire du masculin et une histoire des hommes sous le nazisme. Ils ne cherchent en aucun cas à écrire une histoire de « la » virilité, mais plutôt une histoire relationnelle du genre pendant la période du nazisme.
https://laviedesidees.fr/Farges-Mailander-Marcher-au-pas-et-trebucher

Bolibongo dit: à

On a les monuments que l’on se donne, Jazzi…

Bolibongo dit: à

Jazzi,
Bardot, c’était le monument proclamé de de Gaulle.
Delon, celui de Pompidou,
Depardieu celui du président E. Macron,
l’ actrice de feuilletons télévisés de la troisième chaîne, celle de Hollande…

Bolibongo dit: à

celui..

Bolibongo dit: à

Les monuments d’ailleurs, sont fait pour être déboulonnés.
Vive la commune!

Jazzi dit: à

« On a les monuments que l’on se donne, Jazzi… »

Pas toujours, Bolibongo !

« Le 14 février 1887, le chantier de la Tour Eiffel vient tout juste de commencer. Gustave Eiffel a signé un mois plus tôt une convention avec l’État et la Ville de Paris lui accordant une concession de 20 ans pour le site de la Tour et une subvention couvrant le quart du prix de sa construction. C’est alors que parait en première page du journal « Le Temps », éminente publication de l’époque, une « Protestation des artistes contre la Tour de M. Eiffel ». Parmi la quarantaine de signataires figurent les artistes les plus en vue de l’époque, tels le compositeur Charles Gounod, les écrivains Guy de Maupassant ou Alexandre Dumas fils, les poètes François Coppée, Leconte de Lisle ou Sully Prudhomme, les peintres William Bouguereau ou Ernest Meissonier, et même Charles Garnier, l’architecte de l’Opéra. Ces défenseurs de “la beauté jusqu’ici intacte de Paris” viennent protester “au nom du goût français méconnu, au nom de l’art et de l’histoire français menacés, contre l’érection, en plein cœur de notre capitale, de l’inutile et monstrueuse Tour Eiffel, que la malignité publique, souvent empreinte de bon sens et d’esprit de justice, a déjà baptisée du nom de tour de Babel. La ville de Paris va-t-elle donc s’associer plus longtemps aux baroques, aux mercantiles imaginations d’un constructeur de machines, pour s’enlaidir irréparablement et se déshonorer ? Car la tour Eiffel, dont la commerciale Amérique elle-même ne voudrait pas, c’est, n’en doutez pas, le déshonneur de Paris”. Et les protestataires de conclure en raillant cette “tour vertigineusement ridicule, dominant Paris, ainsi qu’une noire et gigantesque cheminée d’usine”, allongeant sur la ville entière “comme une tache d’encre l’ombre odieuse de l’odieuse colonne de tôle boulonnée”. »

Bolibongo dit: à

les peintres William Bouguereau ou Ernest Meissonier,

Tout un programme! 🙂

Jazzi dit: à

Un message de Michel Onfray à Clopine pour 2024 !

« Cette année vous allez changer d’opinion sur vous-même,
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D. dit: à

Moi si je voyage un jour, j’emporterai mes endives.

D. dit: à

Mais aucun voyage à l’ordre du jouir.
Mon bilan carbone estcexemplaire.
Je possède beaucoup de végétaux et d’arbres qui fixent beaucoup de carbone. Je me chauffe avrc mon bous.
Je ne prends jamais l’avion.

D. dit: à

Vous devriez prendre exemple sur moi, Bloom, au lieu d’aller vous montrer à droite à gauche en pure perte.

D. dit: à

J’ai passé Noël tout seul avec mes poules et mon chat mais je m’en fous complètement.

D. dit: à

L’idée m’est benue un moment de manger l’ube des poules mais je me suis retenu.

D. dit: à

Il est très bien, Onfray, Jazzi.
Je pense qu’il finira par devenir catholique pratiquant parce qu’il est clairvoyant et de nature sincère et aimant l’authenticité des choses et la vérité.

D. dit: à

C’est pas le cas de tout le monde ici. Bien évidemment. Oh non.

D. dit: à

C’est même le cas de personne, si on gratte bien. Monsieur Court, peut être. Peut être.

Rosanette dit: à

le precedent ouvrage de Sorj Chalandon etait consacre à la vie de son pere ,un personnage qu’il se sent comme obligé de mépriser; un homme qui à la faveur de hasards et de petits coups médiocres s’est toujours trouvé du côté du manche, passant toujours entre les gouttes, tant sous l’occupation que pendant l’épuration,
Un livre qui vaut moins par son contenu biographique et autobiographique que par de magnifiques pages sur le procès Barbie, textes des ,reportages que le journaliste avait produit pour LIBE et qu’il a inséré dans ce roman aux places qui leur revenait dans l’histoire racontée

Bloom dit: à

L’idée m’est benue

Je comprends pourquoi vous critiquez abbés et benues.

aucun voyage à l’ordre du jouir.

le rdv avec le dr Sigmund, c’est la semaine prochaine, n’oubliez pas

manger l’ube des poules

Attention,c’est punissable par la loi

Je me chauffe avrc mon bous

Cas classique chez les jouisseux de l’ube de poule l’hiver benu.

Bloom dit: à

Un livre qui vaut moins par son contenu biographique et autobiographique que par de magnifiques pages sur le procès Barbie,

Raison pour laquelle j’ai en partie apprécié le livre, et après quelques dizaines de pages n’ai lu que les chapitres consacrés au compte rendu du procès, ceux du père constituant une sorte de règlement de comptes plus ou moins fantasmatique qui m’a mis davantage mal à l’aise que Barbie et ses turpitudes. Des témoignages poignants qui méritent à eux seuls la lecture du « roman ».

Rosanette dit: à

@Bloom
tout a fait d’accord avec vous sur l’interet de ce livre que j’ai lu , comme vous ,en diagonale et en sautant des pages sur l’histoire du père et avec une admiration passionnée pour les comptes rendus d’audience

MC dit: à

Comme disait Degas de Meissonier: « C’est le géant des nains »…. MC

et alii dit: à

reportages que le journaliste avait produit s’il vous plait, bien sur

et alii dit: à

reproduit—-s’

William Boquet dit: à

Heu ! Non, rien …

Rosanette dit: à

@ et alii
merci de signaler mes insuffisances orthographiques
« ProduitS » évidemment et non « produit » puisqu’il y a plusieurs reportages
puisqu’on parle orthographe c’est l’occasion de signaler une faute que j’ai souvent trouvée ici ans les post de femmes
Elles écrivent :je me suis renduE compte dans un souci d’accord bien malencontreux

Bloom dit: à

Je ne suis pas vraiment surpris que vous ayez eu ce même réflexe, Rosanette.
Malgré un indéniable talent de romancier, Sorj n’est jamais aussi génial que lorsqu’il est journaliste, c’est à dire tourné davantage vers l’Autre que vers lui.
Perso, je trouve qu’un journaliste génial vaut des tombereaux de médiocres romanciers. Albert Londres, Joseph Kessel, John Reed, Seymour Hersch, Jon Swain, Fintan O’Toole, et Sorj Chalandon…

Bloom dit: à

Je me chauffe avrc mon bous

Vous auriez été un accompagnateur de choix pour le futur « effacé » en (chi)Corée du Nord.

Patrice Charoulet dit: à

Janssen J.J.

Monsieur,
Je vous méprise car vous êtes méprisable.

Rosanette dit: à

@et alii
et j’oublie que j’ai fait la même faute avec « inséré » au lieu du correct « insérés »(les reportages)

Janssen J-J dit: à

yes, mais tout cela ne nous dit rien de la réaction des lecteurs de L’Enragé, dont voici la pub de l’éditeur (grasset) :
————-
« En 1977, alors que je travaillais à Libération, j’ai lu que le Centre d’éducation surveillée de Belle-Île-en-Mer allait être fermé. Ce mot désignait en fait une colonie pénitentiaire pour mineurs. Entre ses hauts murs, où avaient d’abord été détenus des Communards, ont été « rééduqués » à partir de 1880 les petits voyous des villes, les brigands des campagnes mais aussi des cancres turbulents, des gamins abandonnés et des orphelins. Les plus jeunes avaient 12 ans. Le soir du 27 août 1934, cinquante-six gamins se sont révoltés et ont fait le mur. Tandis que les fuyards étaient cernés par la mer, les gendarmes offraient une pièce de vingt francs pour chaque enfant capturé. Alors, les braves gens se sont mis en chasse et ont traqué les fugitifs dans les villages, sur les plages, dans les grottes. Tous ont été capturés. Tous ? Non : aux premières lueurs de l’aube, un évadé manquait à l’appel. Je me suis glissé dans sa peau et c’est son histoire que je raconte. Celle d’un enfant battu qui me ressemble. La métamorphose d’un fauve né sans amour, d’un enragé, obligé de desserrer les poings pour saisir les mains tendues » Sorj C.
_____________

@ D. – quand je pense que ce pauvre D. se moquait de feues, mes trois pauvres poules naguère, Momo, viviane et boy Georges ! Il a l’air fin, maintenant à Noël, le sait même pas où mettre les siennes dans sa crèche de chaville ! … et il n’a plus que ça comme compagnie, plus un chat et un christ. A l’air de se plaindre, alors qu’il y a qui ont bien moins. A Gaza, notamment.
_______

***j’ai trouvé au procès V13 suivi par E. Carrère beaucoup d’allure, bien plus que celui de SC qui eut accès à celui de Barbie (sur l’histoire rocambolesque de son accès aux archives du procès B., « à cause de la faute d’un magistrat de ses potes, laissez moi rire un brin !). Non, sur le sujet, il vaut mieux se reporter à Henri Rousso, alors directeur de l’IHTP, témoin capital de ce procès. Aujourd’hui, dans la foulée, Denis Peschanski fait un travail remarquable sur la mémoire des victimes survivantes de l’attentat du Bataclan. – Se gardant bien de « romancer », etc.

@ Rbl,*** Pardon pour l’erreur sur l’origine de Denissa K. – Connais pas Max Dozolme : c’est à quelle heure ?

Bàv,

Janssen J-J dit: à

@ Chat roule en boule… Votre mépris m’indiffère, cher monsieur. Quand on étale sa vie privée de veuf sur les réseaux sociaux, il faut s’attendre à des quolibets qui peuvent s’apparenter à des scuds. Pourquoi échapperiez-vous au lot commun , vous ne valez pas plus cher que quiconque, quoique vous en pensiez… Je ne vous méprise pas, ce qui serait bin trop d’honneur, voyons donc ! Bàv, – et remetterz vous, il n’y a pas mordome. Juste une réaction de majordome de votre part, comme il sied. Mes hommages à Mme Bilgère, si vous la croisez. Bàv.

Bloom dit: à

A 8h20, 3J – Maxxi Classique de Max Dozolme : les cordes sensibles de Quincy Jones.
Vous me direz.

Janssen J-J dit: à

ses gros doigts gourds sont devenus inadaptés à son smartphone, fait froid chez l’Endhive de Chaville, C’est comme pour GD, il n’a plus la gueule de l’emploi…
Une chanson, peut-être pour se détendre le petit doigt à st Jean, et regarder la lune, comme diraient les imbéciles ?
https://www.youtube.com/watch?v=moP3K-UetbE

rose dit: à

Joseph Kessel un médiocre romancier ?😳

Janssen J-J dit: à

Le mal ardent que ce Buisson a pu faire à ce pays sous le sarkozysme et depuis lors, qui va le regretter ?… Désolé, mais certainement pas moij.
Bàv, —-

Bloom dit: à

Non, Kessel, grand reporter, aussi.

Bloom dit: à

3J, vous parlez du livre ou des articles pour Libé? Pas clair.

et alii dit: à

la question de l’orthographe dépend du choix des échanges par écrit, et avec un ordi;
je ne crois pas que ce soit secondaire, mais cela implique d’autres décisions; par exemple correction contributeurs à tour de rôle ou juste une journée, ou un billet?

renato dit: à

Enfin, Jazzi je ne vais pas censurer une information seulement parce que elle pourrait ne pas plaire à tout le monde.

Clopine dit: à

Bon, ben je l’avoue. J’ai « toujours » connu son existence, comme on connaît l’existence de Paris même au fin fond de l’Eure, mais je n’ai jamais entendu une seule émission du Masque et la PLume. Je connais vaguement les noms… Du coup, s’il y a des aficionados ici, que taper dans google, pour se rendre compte ? Merci d’avance.

Janssen J-J dit: à

vous vous branchez sur france inter tous les dimanches, de 20h à 21 h, au lieu de regarder le film sur la tf1, et le tour est joué. France inter est une radio asses connue. Bàv, CT.

Janssen J-J dit: à

personne ne m’empêchera jamais de rabaisser le caquet des arrogants (donc des gros connards) sur les réseaux sociaux, tant qu’on ne m’y fera pas taire. Voilà c tout simple, il faut s’y faire. Sinon, le mépris n’est pas dans ma nature, mais ‘rabaisser le caquet’ des gens quand ils le méritent, oui. Sinon, tout est « supportable » à entendre, tant qu’il n’y a pas de mépris ni d’arrogance.

Jazzi dit: à

« Du coup, s’il y a des aficionados ici, que taper dans google, pour se rendre compte ? Merci d’avance. »

Mais tout est dit, et bien dit, par Passou dans son billet-hommage, Clopine !
What else ?

Jazzi dit: à

Moi j’écoutais jadis « Le Masque et la Plume », en voiture en rentrant à Paris à la fin du week-end, du temps de François Régis Bastide…

rose dit: à

Silvana Mangano, Pénélope & Circé dans le Ulysse de Mario Camerini avec Kirk Douglas dans le rôle titre.

renato dit: à

Je me souviens de Métropolis donc de Rebecca Manzoni.

rose dit: à

1954.
J’étais panée.

rose dit: à

Quatorze lieux d’exception auxquels je rajouterai volontiers deux :
La basilique Santa Michèle de Procida, en front de mer, creusée et bâtie sur cinq étages. La jouxtant, un immense et terrible orphelinat pour tous les Esposito, enfants bâtards de Naples, mis là-bas en internat, lorsqu’ils n’étaient pas adoptés.

et alii dit: à

QUE VEUT DIRE J ETAIS PANEE?
UNE EXPLICATION SERAIT UTILE;

rose dit: à

Je n’étais pas née.
C’est une blague et alii.

rose dit: à

La seizième est en Aragon, dans la Sierra de Guara, Espagne.
Je dois retrouver le village.
Les toits arrondis et recouverts de tuiles forment toute la beauté de cette église.

Bihoreau, duc de Bellerente dit: à

Encore Pie XII ! Il aurait eu une valise toute prête au cas où on l’arrêterait, si tant est qu’on l’aurait laissé l’emporter. Déménagé en résidence surveillée, plus ou moins confortable ? Torturé puis assassiné ? Comment auraient réagi les Catholiques allemands ? Italiens ? L’Église catholique aurait sans doute vite installé une régence.

Et Hitler ? Devant une excommunication, ou même une simple dénonciation, aurait-il accéléré les exterminations ? Apeuré par les réactions internationales, aurait-il réduit la cadence ?

Le diplomate qu’était Pacelli devait être hanté par toutes les suppositions possibles. Il connaissait à fond ce qui se produisait. Il ne pouvait pas refuser de croire que les exactions pouvaient être sûrement pires. Et le péril soviétique, moins pire que le péril nazi ? Les famines russes imposées aux Ukrainiens, souvent catholiques, devaient être connues au Vatican.

Quel enfer dut être la vie de Pie XII: après l’horreur nazie, la soviétique, toute aussi répressive envers L’Église.

et alii dit: à

D je ne peux pas corriger(ni confirmer)l’orthographe;
c’est donc rose qui le fera
bonsoir

rose dit: à

D.
Vous êtes D.chaîné.

Jazzi dit: à

Jules Renard croise un confrère écrivain et lui demande :
– Comment allez-vous ?
– En ce moment, je souffre du pied.
– Dame ! À force d’écrire…

D. dit: à

Avez-vous trouvé l’endive ?

Janssen J-J dit: à

à force d’écrire, a les pieds pas nés… dekoik 🙂

B dit: à

personne ne m’empêchera jamais de rabaisser le caquet des arrogants

ça c’est y prétendre mais pour que vous atteigniez ce but encore vous faudrait-il trouver la note juste.

D. dit: à

Oh non… pas Bérénice. On était si bien sabs elle. Pfffttt..

D. dit: à

Bon je vais me coucher.

rose dit: à

Voilà.
Ce rêve extraordinaire.
Il y avait des « sessions » de vol.
D’abord des hommes, ensuite, quelques venaient voler. Ce sont les hommes qui tenaient en main les femmes qui harmonisaient le couple. Tout était magnifique. Dans les hommes seuls, chacun avait sa manière de voler : un était d’une grande lenteur dans ses gestes et c’était splendide.
Mes yeux, j’étais hors session et à terre, ont été attirés vers un des couples.
Ils étaient jeunes et beaux : elle très brune, et en maillot de bain deux pièces, minces et c »était une danse. Lui, parfois, allait la reposer à terre puis la remontait et hop, danser dans le ciel ; ils se tenaient par les deux mains. Chacun s’arrêtait quand il le voulait.

rose dit: à

D’abord des hommes, ensuite, quelques femmes venaient voler. En petit nombre.

Janssen J-J dit: à

@ B, LA NOTE JUSTE, je n’y prétends point, n’étant pas né musicologue comme LIONEL E. Mais la violence du ton a parfois du bon, la preuve, c’est qu’elle fait dégonder même les internautes les plus dénuées de la moindre arrogance. Y’a vraiment pas de quoi vous sentir offensée. On se calme. Bàv

Jazzi dit: à

Mort d’un acteur

« L’acteur sud-coréen Lee Sun-kyun, célèbre pour son rôle dans le film « Parasite », palme d’or à Cannes en 2019 avant d’être porté en triomphe aux Oscars 2020, a été retrouvé mort, dans des conditions s’apparentant à un suicide, a rapporté mercredi l’agence de presse sud-coréenne Yonhap.

Le comédien âgé de 48 ans a été retrouvé à l’intérieur d’un véhicule dans le centre de la capitale Séoul, a précisé Yonhap, citant la police. Selon une autre source policière, il a laissé une note « s’apparentant à un testament », ce qui accrédite l’hypothèse d’un suicide.

Lee Sun-kyun faisait l’objet d’une enquête de police pour des soupçons d’usage de cannabis et d’autres psychotropes. Ce scandale a entaché son image d’acteur à succès, le privant d’apparitions à la télévision et de contrats publicitaires, selon plusieurs médias sud-coréens.

Il est apparu dans plusieurs longs-métrages du réalisateur Hong Sang-soo, dont « Haewon et les hommes » en 2013.

C’est avec « Parasite », sous la direction de Bong Joon-ho, qu’il a accédé à la notoriété internationale, dans le rôle de père d’une famille richissime, qui se rapproche à ses dépens de la famille pauvre qu’elle emploie. Son dernier film, « Sleep », où il campe le rôle d’un mari somnambule qui terrorise sa femme, a été présenté, hors compétition, au festival de Cannes 2023, dans la catégorie « Semaine de la critique ». »

(Le Parisien)

Bloom dit: à

Pie 12, article précité:

Le 24 décembre 1942, quatrième année de la Seconde Guerre mondiale, le pape Pie XII prononça à la radio son message annuel de Noël. Connu pour être verbeux, le pape fit un discours que beaucoup trouvent fastidieux et d’une longueur « exorbitante ». A la page 24 de son texte, il tenta de s’exprimer sur les persécutions nazies. Il déplora le sort de « centaines de milliers de personnes qui, sans qu’il y ait eu faute de leur part et uniquement en raison de leur nation ou de leur race, ont été condamnées à la mort ou à l’extinction progressive ».

Ces quelques mots de Pie XII ont été vivement critiqués; il lui a été reproché d’avoir manqué de leadership et de clarté morale. L’ambassadeur du gouvernement polonais en exil exprima sa déception jugeant que le pape s’était contenté de généralités, sans parler des victimes polonaises catholiques et juives.

The wrong man at the wrong place.

Bloom dit: à

NB, j’aurais écrit « troisième année de la 2nd GM »

D. dit: à

Ménimontant.

B dit: à

3J, j’écoute cette émission assez souvent, pas remarqué ce que vous en entendez, j’aime beaucoup le ton enjoué de ce Esparza, sa finesse d’esprit, peut-être penser à vous équiper d’un sonotone . Quant à me sentir offensée par une de vos remarques, non, ce n’est plus possible, vous êtes beaucoup trop ambivalente et tordue pour m’atteindre. De plus je ne vois pas en quoi les posts destinés à la critique d’un tiers devraient me blesser, vous manquez du sens de la nuance et il vous arrive aussi de prendre les autres pour plus bêtes qu’ils le sont.

B dit: à

AMBIVALENTE ET AMBIGUE. En consequence la clarté ne vous éblouira pas.

Jazzi dit: à

« vous êtes beaucoup trop ambivalente et tordue pour m’atteindre. »

JJJ est une femme, B ?

B dit: à

Lee Sun-kyun faisait l’objet d’une enquête de police pour des soupçons d’usage de cannabis et d’autres psychotropes. Ce scandale a entaché son image d’acteur à succès, le privant d’apparitions à la télévision

Jazzi, si dans ce milieu, les gens ici se donnaient le suicide, qui nous resterait-il? A votre avis, un certain nombre, la majorité, une minorité, personne? (Question du Cheeze-burger)

B dit: à

JJJ est une femme, B ?

Vous en doutiez?

Jazzi dit: à

rose est une mateuse (voyeuse), elle regarde les couples s’envoyer en l’air !

Janssen J-J dit: à

(JE, 27 XII 2023_10.55)
Voici le bilan de mes lectures de l’année 2023 pour (ma) mémoire, dans l’ordre chronologique de leur lecture intégrale (sauf pour l’un d’entre eux, Bernard Lahire, un gros morceau, à reprendre et à digérer avec des fiches, durant toute l’année prochaine).
——————–
Olivier NOREK Entre deux mondes 2017
Andreï KOURKOV Les abeilles grises 2022
Bertrand BADIE Vivre deux cultures, Comment peut-on naître franco-persan ? 2022
Annette WIEVIORKA Tombeaux, autobiographie de ma famille 2022
Stephen KING Salem 1975
Victor CASTANET Les fossoyeurs (2e éd. + 10 chapitres) 2023
STENDHAL Historiettes romaines (éd. 2022) 1839
Jacques de MAILLARD & Wesley SKOGAN (dir.) Police et société en France. 2023
Laurent SEKSIKFranz Kafka ne veut pas mourir 2023
Goliarda SAPIENZA Le fil de midi (1962) 2022
Claude MOSSÉ Meurtres sur l’agora 1995
Michelle PERROT & Eduardo CASTILLO, Le temps des féminismes 2023
Philippe PICHON, Un ami de haut bord 2023
Roberto SAVIANO, Crie-le (30 portraits pour un monde engagé) 2023
Philippe PICHON, Ciels défunts, cieux défaits 2023
Cormac Mc CARTHY,Le passager 2023
Olivier NOREK, Impact 2021
Reiner STACH Kafka, le temps des décisions (T. 1) 2002
Olivier NOREK Surface2019
Javier CERCAS Le monarque des ombres 2018
Olivier NOREK Dans les brumes de Capelans 2022
Madeline MILLER Le chant d’Achille 2012
Annie ERNAUX & Rose-Marie LAGRAVE Une conversation 2023
Marcel JOUHANDEAU Essai sur moi-même 1947
Toni MORRISON L’œil le plus bleu 1970
Peter HELLER Céline 2017
Isabelle SORENTE La femme et l’oiseau2013
Fred VARGAS Sur la dalle 2023
Philippe PICHON, Tout est trop vaste pour les mots 2023
François-Henri DÉSÉRABLE Mon maître et mon vainqueur 2021
Cormac Mc CARTHY, Stella Maris, 2023
Carlo LUCARELLI Une affaire italienne 2021
Tony LORD Le jardin anglais de Vita Sackville-West
(les secrets de Sissinghurst) 1995
Hélène LŒVENBRUCKLe mystère des voies intérieures 2022
Cormac Mc CARTHY Le gardien du verger, 1965
Dennis LEHANE, Le silence 2023
Didier ERIBON Vie, vieillesse et mort d’une femme du peuple 2023
Mathieu BELEZI Attaquer la terre et le soleil 2023
Jeroen BROUWERS Le client E. Busken, 2023
Franck THILLIEZ, Sharko 2017
Ian MANOOK Mato Grosso 2017
Rick BASS, Le guet (et autres nouvelles) 1967
Laurent BINET, Perspective(s)2023
Erri DE LUCA, Grandeur nature 2023
Franck THILLIEZ, Mille neuf cent quatre vingt onze, 2021
Olga TOKARCZUK,Jeu sur tambours et tambourins / suivi de L’Armoire et autres nouvelles 2011
-1997
Ian McEWAN Leçons 2022
Ahmet ALTAN Madame Hayat 2020
Giuseppe CATOZELLA Brigantessa 2022
Nathalie SARRAUTE Enfance 1983
Laure MURAT Proust, roman familial 2023
Neal CASSADY Lettre sur l’histoire de Joan Anderson
1950
Amélie NOTHOMB Premier sang 2021
Ahmet ALTAN Les dé s2023
Allen GINSBERG Howl 1956
Auđur Ava ÓLAFSDÓTTIR Miss Islande 2019
Jacques FAGET Les bulles amères du rugby champagne 2023
Franck BOUYSSE Fenêtre sur terre (récit poétique)
2023
Bernard LAHIRE, Les structures fondamentales des sociétés humaines (chapitre 19)
2023, Philippe PICHON Pourquoi la littérature [du vagin] respire mal ? les daltoniennes de l’écriture inclusive 2023
Nathalie SARRAUTE disent les imbéciles…1976
Gilles FAVAREL GARRIGUES La verticale de la peur,
Ordre et allégeances en Russie poutinienne 2023
Catherine POULAIN L’ombre d’un grand oiseau 2023
Nicolas MATHIEU Rose Royal – La retraite du juge Wagner 2021
Régine DETEMBEL, Lire pour relier, la bibiothérapie à pleine voix 2023
_______________
-> Soit 63 bouquins, équivalant à la lecture d’un par semaine environ, dont 39 romans ou apparentés et 14 essais, études, biographies, sciences humaines…
-> 45 ont été écrits par des auteurs, et 18 par des autrices.
-> Parmi les livres dits « sérieux », 9 livres de sociologie et d’histoire (Badie*** ; Lahire**** ; Perrot-Castillon**, Ernaux-Lagrave** ; dont un collectif (De Maillard, Skogan****) ; Loevensbruck*** ; R. Stach**** ; Eribon* ; Favarel-Garrigues*** ; Detambel*…
-> Parmi les pamphlets engagés (1 R. Saviano** et 1 Ph. Pichon*), et parmi les poètes (1 F. Bouysse** et 2 Ph Pichon***)
-> Parmi la littérature que j’estime faire partie des «classiques» : 4 français (1 Stendhal*, 1 Jouhandeau* et 2 Sarraute**) et 7 étrangers (dont 4 écrivaines : O. Tokarczuck**, T. Morrison**, G. Sapienza**, A. Nothomb* et 3 écrivains, E. de Lucca** ; A. Ginsberg*** ; N. Cassady**)
-> Parmi les romans «du moment», je distingue 8 français (L. Seksik* ; I. Sorente ; FX Désérable* ; M. Belezi *; L. Binet** ; L. Murat*** ; C. Poulain** ; N. Mathieu**) et 13 étrangers (1 Kourkov** ; 1 M. Miller ; 3  C. McCarthy**** ; 1 J. Brouwers**** ; 1 I. Mc Ewan****, 2 A. Altan** ; 1 Catozella ; 1 Olafsdottir**, 1 Rick Bass* ; 1 Javier Cercas**)
-> Parmi auteurs-trices les polars et thrillers, 10 français (1 F. Vargas** ; 1 C. Mossé ; 4 O. Norek*** ; 2 F. Thilliez** ; 1 I. Manook) et 4 étrangers (1 Lucarelli*, 1 P. Heller***, 1 D. Lehanne**, 1 S. King**).

-> Mes lectures les plus impressionnantes et édifiantes : Badie ; Lahire ; Loevensbruck ; Stach, Favarel-Garrigues ; puis, Jeroen Brouwers ; Cormac Mac Carthy ; Ian Mc Ewan ; Laure Murat ; Peter Heller, et la découverte d’un écrivain turc  de talent : Ahmed Altan
-> Mes pires lectures : A. Nothomb ; C. Mossé ; G. Catozella ; I. Matook ; I. Sorrente ; M. Miller.
_____________

Bon, voilà une bonne chose de faite. Bàv

B dit: à

moi aussi, au cinéma qui nous abreuve de scène malheureusement tronquée, une honte!

B dit: à

scènes, tronquées.

Jazzi dit: à

« Vous en doutiez ? »

Ben oui.
Mais qui ?

« qui nous resterait-il ? »

Pas grand monde, et pas seulement dans le milieu du cinéma !

Jazzi dit: à

« au cinéma qui nous abreuve de scène malheureusement tronquée, une honte ! »

Pas dans les pornos, B…

B dit: à

oui mais ceux là, je ne connais pas, je considère la pornographie comme une pollution mais elle permet aux dérangés du cul de ne pas passer à l’acte et de les apaiser, parait-il.

D. dit: à

Rose, j’ai déjà réussi à voler, non pas en rêvant mais réellement. La première fois, c’était inconsciemment, plusieurs personnes m’ont vu m’élever de quelques centimètres au dessus de ma chaise, alors que j’étais dans des pensées méditatives.
Quand elle me l’ont dit par la suite, j’ai été étonné, mais sans trop l’être finalement. Il m’est arrivé aussi plusieurs fois de m’élever au dessus de mon lit pendant mon sommeil, j’en ai conservé l’enregistrement.
Cela survient à certaines époques de ma vie, je n’ai pas cette faculté en permanence. J’ai été d’abord très méfiant, car la lévitation est un pouvoir angélique, en ce sens qu’il est conféré à la plupart des anges, bons ou devenus mauvais. Ce n’est donc pas moi seul qui lévite, ce sont des anges qui me font léviter. Je sais à présent que ces anges ne sont pas mauvais, mais au début je n’en était pas sûr.
Pendant l’une de ces époques où occasionnellement je lévitais inconsciemment avec aisance, j’ai tenté l’expérience d’un veritable vol, dans un endroit totalement isolé de la campagne et par une belle journée d’été. Entré en méditation, je me suis senti en même temps là et ailleurs. Je percevais nettement en moi deux états de conscience superposés. L’un échappait tandis que l’autre contrôlait avec calme. La vision du réel était intermittente, comme pulsée. Pendant ces pulsations je voyais nettement que j’étais à plus de 30 mètres de hauteur, au dessus des arbres ; j’ai pu avancer,assez vite, je me souviens avoir senti le vent, puis je suis redescendu en douceur, sans aucune crainte.
Je n’ai pas depuis recommencé cette expérience, la jugeant inutile et trop spectaculaire, donc susceptible de m’attirer des problèmes : ma seule inquiétude était d’avoir été vu dans le ciel.

Bloom dit: à

The wrong man at the wrong place at the wrong place

Bloom dit: à

Erreur:
The wrong man at the wrong place at the wrong time.

D. dit: à

Allez vous reposer et revenez plus tard, Bloom. Vous êtes manifestement épuisé et vous vous faites du mal.

Jazzi dit: à

Oui mais ce qui intéresse rose dans ses rêves, ce n’est pas la branlette solitaire mais l’envol à deux, D. !

Jazzi dit: à

A bonne bite bandée, scène tronquée, B !

D. dit: à

Les fêtes de fin d’année fatiguent beaucoup. On ne s’en rend pas toujours compte.

Bloom dit: à

Forte contrainte sociale en Corée, dure avec le/a citoyen/ne. Lourde pression confucéenne (gérontocratie) et comme partout en Asie, impératif catégorique social – ne pas perdre la face ou faire perdre la face à autrui.
Quel syndicaliste, fût-il de la cégété, se couperait une phalange pendant une manif contre le relèvement de l’âge de la retraite? Une certaine radicalité dans les comportement.
Les fiches du meae pour les postes en Corée insistent sur la capacité à comprendre rapidement des codes sociaux très spécifiques et sur la nécessité d’être d’un âge avancé afin de commander une certaine forme de respect chez les partenaires.
Pays et cultures passionnants, un des rares cinémas, avec le britannique, à évoquer la lutte des classes, mais beaucoup plus « impénétrable » qu’il n’apparait de prime abord. Et Seoul n’est pas Busan, ni Incheon ni Taejon…

D. dit: à

Jazzi semble avoir besoin de repos également. Je commence à le connaître, Jazzi : quand il est fatigué, il voit des bites partout. C’est spectaculaire aussi comme phénomène.

Jazzi dit: à

La branlette sans modération aussi, D. !

Bloom dit: à

comportementS.

racontpatavi dit: à

Jérôme Garcin lâche les rênes du « Masque »

Oui, mais moi j’en ai trop dit hier. Je me suis fait engueuler par courriel et par téléphone!
On ne soupçonne même pas que certaines personnes viennent lire ici.
Et dire qu’il y en a qui croient que les pseudos sont moins réels que les noms vrais.
Eh bien, c’est le contraire!
Rebecca on t’aime!

D. dit: à

Tsss. Veut pas m’écouter.

D. dit: à

Pardon, je me suis mal exprimé. Quand Jazi est fatigué, il voit davantage des bites partout. Bien reposé, il en voit quand même, mais en quantité modérée.

racontpatavi dit: à

J’espère en tout cas que Rebecca gardera un petit côté anarchiste italien, le penchant naturel de Cavanna, le non apparentement, que l’on retrouve chez les irlandais malgré l’amour de la famille de ces deux peuples.Joyce, qui aima bien l’ Italie et bien plus fort que Proust que je trouve franchouille à mon goût.
Rebecca c’est un peu l’ esprit de Kriss avec la vois de FIP.
Foi d’ ex banlieusard!

B dit: à

par courriel et par téléphone!

C’est un privilège, presque un honneur qui vous sont accordés qui laissent supputer que vous déteniez un pouvoir d’influence non négligeable. Ce hier, sert à dire avant aujourd’hui car je remonte le fil quoi que non daté ni heuré, sans vous y lire .

racontpatavi dit: à

est bien plus fort…

B dit: à

Pardon, je me suis mal exprimé

Un logiciel particulier que le sien, d’autres y verraient des seins, d’autres vous déshabilleraient du regard en prenant garde de ne pas s’appesantir afin d’évaluer le bénéfice qu’ils tireraient d’une expérimentation in vivo.

racontpatavi dit: à

vous déteniez un pouvoir d’influence non négligeable.

Mais vous plaisantez B, c’est de la curiosité de web!
Certaines personne ayant insisté sur l’ambiance bordélique et inintéressante de ce blog m’ont incitées à n’y plus y revenir.
Je vais y réfléchir et prendrai ma décision pour le début de la nouvelle année.
Rebecca devrait nous parler du Journal de Sandor Marai, Les années d’exil 1968-1989, dans sa première émission littéraire. C’est l’histoire d’ un immigré, mais quel immigré! Hongrie, USA, Italie.Bel article ce jour dans En attendant Nadeau par Gabrielle Napoli.

Jazzi dit: à

Heureusement que Depardieu, à qui on a fait perdre la fesse depuis longtemps, n’est pas Coréen, Bloom !

FL dit: à

J’ai lu l’article de Libération sur l’assassinat d’Hélène Rhytman.

Où on apprend tout de même qu’un universitaire spécialiste du structuralisme avait projeté un
cours de six mois sur Althusser et avait renoncé
pour ne pas déplaire aux wokes.

Mais sinon l’université n’est pas gangrenée.

Et quant à l’École normale supérieure ils ont débaptisé une salle portant le nom de Raymond Aron
pour lui donner le nom d’Hélène Rhytman.

Qui est rappelons le était une stalinienne bon teint.

C’est tout simplement terrifiant.

FL dit: à

J’attends avec impatience le retrait de Rimbaud des programmes du secondaire.

On rappellera quand même qu’il a tué un homme racisé dans un contexte colonial.

Et qu’il a conduit des caravanes d’esclaves en direction des pays du Moyen-Orient. Et des caravanes d’armes.

FL dit: à

Le journal Libération ne voit aucun problème à cette censure.

Aucun.

Cette feuille est de plus en plus problématique.

racontpatavi dit: à

 » Qu’importe le lieu pourvu qu’on ait la littérature ! C’est par les livres que l’écrivain tisse des liens permanents entre ces espaces qu’il traverse et qui le déchirent. » (à propos de Sandor Marai)
Rebecca on compte sur vous!

FL dit: à

* Université

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