de Pierre Assouline

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La République des livres
Jérôme Garcin lâche les rênes du « Masque »

Jérôme Garcin lâche les rênes du « Masque »

 Tous les radiophiles, radiolâtres, radiomanes et radiologues vous le diront : la radio à son meilleur peut créer des fidélités avec le public dont on imagine mal la profondeur, l’intensité et la durée. Seules les plus anciennes émissions du service public peuvent s’enorgueillir d’un tel phénomène. Parmi elles, classique au succès jamais démenti, le « Masque et la plume » chaque dimanche à 20h sur France-Inter. Rêvée puis imposée à la RTF en 1955 par un immense poète et dramaturge (cela ne s’invente pas) du nom de Jean Tardieu, elle fut successivement animée par des chefs d’orchestre/chefs de gare/chefs de gang nommés  Michel Polac, François-Régis Bastide, Pierre Bouteiller et Jérôme Garcin. Celui-ci y fit ses premiers pas à la tribune des critiques littéraires à l’âge de 23 ans. Puis on lui en confia les rênes. C’était il y a trente-quatre ans.

Mille neuf cents épisodes après, il vient de les tendre à son tour à Rebecca Manzoni. Le passage de relais s’est déroulé vendredi en présence d’un public aussi considérable que survolté, ouvrant et fermant la soirée, au cours de laquelle fut enregistrée la der des der de de son producteur-animateur, par de longues ovations debout comme on en réserve d’ordinaire aux rockstars. Ses larmes et son émotion difficilement contenues confirmèrent qu’il n’en était pas. Cet ultime « Masque », comme disent les habitués, est diffusé ce dimanche 31 décembre et réécoutable en podcast jusqu’à la consommation des siècles. Jérôme Garcin lâchera également la bride des pages culturelles de l’Obs qu’il tenait sous sa vigilance éclairée depuis 1996, pour se consacrer pleinement aux siens dans sa retraite près de Blangy-le-Château, dans le pays d’Auge. Entendez : sa famille, ses chevaux, ses livres. Mais le “Masque” continuera car the show must go on. Surtout lorsqu’il s’agit d’une institution de plus en plus plébiscitée malgré son âge vénérable.

Il convient de le rappeler pour ceux à qui cela aurait échappé : la clé de son succès ininterrompu et grandissant repose sur cette singularité : c’est aussi (c’est d’abord, disait Georges Charensol) un spectacle public et gratuit. Non pas pour une vingtaine de personnes coincées dans un studio riquiqui comme cela se fait à RTL ou Europe 1 mais dans l’emblématique « 105 » dit « Charles Trenet » de la Maison de la radio dont l’acoustique sied aux concerts (240 places) avant une transhumance au Théâtre de l’Alliance française (348 places) après sa rénovation, là-même où l’émission fit… ses débuts ! La présence du public face aux critiques, avec ses grognements, ses rires et ses applaudissements parfois intempestifs, constitue une ambiance qui a fait de lui au fil des ans le partenaire actif, dynamique, encourageant, stimulant et donc indispensable de l’émission ; on l’a bien vu pendant le confinement du moment Covid : elle continuait envers et malgré tout mais manquait de sel en l’absence de ses fidèles.

Car il fallait les voir, les entendre et les écouter vendredi soir à l’entrée et à la sortie du grand auditorium, autant masquolâtres que garcinolâtres. Du délire dans l’hommage et la ferveur mais si réconfortant dès lors que l’on se souvient de quoi il s’agit par-delà le spectacle vivant : de livres, de films, de pièces (et souvent, mais pas automatiquement, de littérature, de cinéma, de théâtre). Bref, de culture et de critique. Un hapax à la radio. Un média d’avenir pour ceux qui en douteraient encore. Avec des émissions de cette exigence à France-Inter, France-Culture, France-Musique, récentes ou anciennes, en direct, enregistrées ou à la demande, ce n’était pas « mieux avant » : c’est mieux maintenant d’autant plus que le jadis y est toujours présent (bonheur des rediffusions la nuit…).

A la tribune du « Masque », cette émission si française qu’elle incarne à sa manière l’esprit français, on se tutoie en s’appelant par son prénom, tout ce que l’on recommande de ne jamais faire à la radio afin de ne pas exclure l’auditeur. Un entre-soi à ceci près qu’il réussit l’exploit d’inclure des millions d’auditeurs dans son microcosme à l’échelle d’un pays. On peut définir cette émission comme une réunion publique de beaux parleurs, un concours d’éloquence ou la rencontre entre l’Actors Studio et le grand oral de l’Ena. Au fond, c’est avant tout une pièce de théâtre. Tout le sel de la joute orale. Nul doute qu’il en serait autrement dans le catimini d’un petit studio classique où l’on distingue à peine les réactions sur le visage des régisseurs à travers la vitre. Des passeurs, certes, mais des comédiens que ces chroniqueurs (je m’honore d’en avoir été durant deux ou trois ans autrefois).

Nul n’y est à l’abri, nul n’est épargné. Entendez : les créateurs, les artistes, héros ou victimes selon les humeurs, mais c’est la règle du jeu. Qui expose s’expose. Tous n’apprécient pas que l’on se serve de leur travail pour rivaliser de bons mots, faire tordre de rire le public et s’emparer d’une oeuvre à seule fin d’en guignoliser l’auteur.  Mais tout n’est-il pas à craindre d’une émission qui se veut dans l’ombre portée de Beaumarchais :

« Il n’est pas d’éloge flatteur sans liberté de blâmer ».

Pas de droit de réponse qui tienne. Les critiques bien nés se souviennent d’un papier assassin d’Henri Jeanson sur Un grand amour de Beethoven, film d’Abel Gance avec Harry Baur, à la suite duquel il adressa au journal une lettre pour se plaindre, que le critique commenta d’une phrase :

 « Même la lettre est mauvaise ».

Sur ce plan, celui de la partialité de la critique d’humeur, comme sur les autres (vivacité du débat, violence des partis pris, humour, jugements acérés, dérision, goût des formules qui tuent – « c’est curieux de nullité »-, caricature, rosserie, exagération) rien n’a changé. De toute façon, gentillesse ou méchanceté, cela n’a guère de sens puisqu’un critique juge en fonction d’un absolu de la littérature, du cinéma ou du théâtre. Tant pis pour les dégâts.

« Les critiques de théâtre sont un peu plus violents que les autres. Les critiques livres, eux, se régalent à prendre un air accablé pour lire une phrase accablante. Il y a plus d’empathie chez les critiques cinéma. Pour le reste, le principe est le même : on examine la forme, le style, avant le propos, l’histoire » a expliqué un jour Jérôme Garcin dans son livre « Nos dimanches soir ».

 Grâces en soient rendues au légendaire tandem de frères ennemis Charensol/Bory qui ne perdait jamais une occasion de rompre des lances. La tradition a perduré avec les critiques cinéma Ciment/Kaganski, en théâtre avec Nerson/Costaz (autrefois Sandier, Schmitt) et même en littérature avec Crépu/Viviant. C’est peu dire que ces antagonismes sont encouragés ; ils font vivre l’émission et participent à sa réputation. Ils en sont l’esprit, à défaut de l’âme, pour le meilleur et pour le pire. Comme si on avait placé un micro à la bataille d’Hernani. Sincères le plus souvent, injustes parfois, mais quelles étincelles dans ces enthousiasmes et ces détestations !

Et ceux qui se demandent selon quelle mystérieuse alchimie se choisit l’indicatif d’une émission apprendront que c’est souvent pour des raisons extra-musicales : la Fileuse de Mendelssohn, extraite de Romances sans paroles (opus 67) interprétée au piano par Daniel Barenboïm. Avant, un impromptu de Schubert accompagnait le générique du « Masque » (opus 90.) Mais en 1975, Bastide décida soudain d’en changer. Pour deux raisons : Jean-Louis Bory le mélancolique survolté se trouvant en clinique terrassé par la dépression, l’animateur espérait que ce signe amical et particulièrement gai aurait des vertus thérapeutiques ; et le courrier du Masque étant devenu depuis quelque temps irrespirable, des auditeurs évidemment anonymes s’étant plaint du « trop de youtres à la tribune », plutôt que d’y faire le ménage comme on l’y invitait, Bastide leur infligea une double peine en choisissant un compositeur juif (Mendelsohn) interprété par un musicien juif (Barenboïm). Ca aussi, c’est l’esprit « Masque » tel qu’il s’est perpétué.

 « Plus on s’engueule, plus on est près de la vérité » disait Claude Chabrol. Raison de plus pour continuer à allumer le poste le dimanche à 20 heures et des poussières pour ce pur plaisir si français de la conversation lorsque, après avoir ferraillé, l’on s’accorde enfin sur ses désaccords.

(« Le Masque » spécial Théâtre bien sûr, au Cloitre Saint-Louis, édition 2021 du Festival d’Avignon » photo Christophe Raynaud de Lage ; « Jérôme Garcin après sa dernière émission » photo Passou)

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commentaires

1 037 Réponses pour Jérôme Garcin lâche les rênes du « Masque »

FL dit: à

* rappelons-le

FL dit: à

Et tout ça malgré sa bonne bouille.

FL dit: à

Il a aussi répudié son épouse racisée.

Avant de coucher avec le mari d’une autre qui avait bien vingt ans de moins que lui.

FL dit: à

Faudrait peut-être décrocher le tableau de Fantin-Latour.

Et pour la bonne bouche on supprimera ceux de Gauguin qui comme odieux personnage se posait un peu là.

FL dit: à

Et la statue de de Colbert est toujours devant l’Assemblée nationale.

Supprimons ces symboles de la France malpropre.

lmd dit: à

18 heures, France Musique, Open Jazz, Alex Dutilh, oui oui.
R.L. Stevenson, oui oui ….. Le Creux de la vague (et les beachcombers qui ont modelé l’histoire de la Polynésie au XIXème).
J’ai fais la randonnée (depuis Tournon) Le Cheylar, Le Bleymard, Le Pont-de-Montvert, Florac et Saint-Jean du Gard, Alès .

FL dit: à

Et voir le journal « Libération » (on parle bien du journal « Libération » pas de « La Croix ») brandir l’étendard du Bien sans aucune mesure ça laisse au minimum pantois.

Ils ont pourtant un palmarès.

Faut renommer le « Tartuffe ». Faut appeler ça « Libération ».

MC dit: à

Il y avait déjà « l’ Aberration, » pour ce Journal. MC

Jazzi dit: à

Mais qui achète encore Libération ou l’Humanité ?
Des quotidiens sous subventions !

FL dit: à

Toutes les gauchistes parisiennes le lisent. Tous les matins elles se montent le bourrichon. La propagande ça marche comme ça.

FL dit: à

Aujourd’hui ils titrent : « Il n’y a pas de monstre sacré ».

Danielle Darieux, le journal « Libération » a un message pour toi.

FL dit: à

* Darrieux

D. dit: à

On ne peut pas faire ça à Colbert. L’esclavagisme est indéfendable, certes. Mais en dehors de cela, l’administration du Royaume par Colbert fut si remarquable qu’il est impossible de ne pas l’honorer aujourd’hui et pour longtemps encore.
Ses effets positifs se sont faits ressentir pendant plus de deux cents ans. La France d’aujourd’hui (disons…celle dans laquelle nous sommes nés, avant le saccage européen et mondialiste) n’aurait pas du tout été la même sans Colbert.

Ne comptez pas sur moi pour déboulonner Colbert.

FL dit: à

Ne faisons pas le coup du « en même temps » supprimons la statue de l’esclavagiste Colbert ! Elle n’a rien à faire devant l’Assemblée nationale.

Ils ont une salle Colbert d’ailleurs. Décidément.

FL dit: à

Et fermons Versailles, Louis XIV a organisé la répression des protestants façon épuration ethnique.

D. dit: à

Les règnes de Clovis, Robert, Louis IX, Charke V, François Ier, Henri II, Henri IV, Louis XIII et Louis XIV, Napoleon Ier, Napoléon III furent les plus profitables à notre pays de France, que nous ne donnerons JAMAIS.

FL dit: à

L’esclavagisme c’est parfait pour le pouvoir d’achat. Personne ne le conteste.

FL dit: à

Un extrait de Femmes de Sollers.

« Cette petite vieille femme étranglée m’obsède… Qu’est-ce que je savais d’elle ? Rien… Une fois, au téléphone… « J’ai lu la lettre que vous avez écrite à Laurent… Je ne la lui transmettrai pas… Vous savez qu’il ne va pas bien… Ça le troublerait… Comment pouvez-vous prendre la défense de ce charlatan de Fals ? C’est inadmissible… » Cette voix… Énervée, stridente… Sûre de son droit, du Droit… Elle détestait Fals dans la mesure où il mettait en cause le support nerveux de la Croyance… Elle m’aurait automatiquement haï… Elle ne pouvait pas souffrir Flora pour la même raison, sauf que, là, c’était un conflit entre deux pouvoirs centraux, si l’on peut dire… Flora ne croit à rien, soit, mais elle croit farouchement à sa manière de ne croire à rien… J’ai toujours remarqué avec un étonnement renouvelé à quel point les femmes sont contre elle. Viscéralement, crûment… Comme si elle risquait de dévoiler tout le système de biais qu’elles soutiennent. Le coeur de l’entreprise, de l’exploitation par-dessous… »

https://www.pileface.com/sollers/spip.php?article1178

FL dit: à

Il a un côté célinien je trouve.

Pour un apparatchik de Saint-Germain-des-Prés.

C’est fort.

D. dit: à

On ne parle pas assez de Louis XIII. Encore adolescent, il a le courage d’en finir avec Concini, qui représentait une grande menace pour la France.

FL dit: à

Et il s’est débarrassé de Mme sa mère qui était une sacrée. Direction les Pays-Bas.

closer dit: à

Les trois petits points ne suffisent pas…Sans intérêt cet extrait.

FL dit: à

Le beau-fils du charlatan Fals est d’ailleurs interrogé dans l’article de « Libération ».

Ils vont de plus en plus mal.

D. dit: à

Ô Monarques qui avez fait de notre France ce Joyau, jamais assez je ne louerai vos mérites et vos Grandeurs. Honte à ceux qui hier et aujourd’hui vous négligent. Ils insultent notre pays souverain de France, que je défendrai pour vous, comme vous, jusqu’à la mort s’il le fallait, contre les traitres et les voleurs.

et alii dit: à

j’ai réparé mon ordi rienque pour vous signaler:
ACTUALITÉS SUR ATHÉE ET AUTOUR DE LA COMMUNE

Bloom dit: à

Garcin: L’enfer, c’est les autres critiques…

et alii dit: à

Le village d’Athée se situe dans le sud du département de la Mayenne au cœur des Pays de la Loire et fait partie de la Communauté de Communes du Pays de Craon.

La population d’Athée est de 512 habitants (recensement INSEE 2018).

et alii dit: à

Athée précise:
Tout jeune de nationalité française doit se faire recenser entre la date d’anniversaire de ces 16 ans et la fin du troisième fois suivant.
Cette démarche est obligatoire et indispensable afin de participer à le Journée nationale de Défense et Citoyenneté (JDC). Cette dernière est obligatoire pour se présenter aux examens soumis au contrôle de l’autorité publique.

Pour cela, vous pouvez faire le recensement en ligne ou vous présenter en mairie avec la carte d’identité du jeune ainsi que le livret de famille.

et alii dit: à

Athée dispose de 1960 ouvrages régulièrement renouvelés ainsi que d’un fond spécifique JARDINAGE.
2 revues périodiques sont également à votre disposition :

Que Choisir
Les 4 Saisons du Jardinage

racontpatavi dit: à

@Rebecca Manzoni

J’en reviens à notre chère Rebecca Manzoni avec cette sublime émission de Pop N’Co du 20 mars 2021 à propos de Nino Ferrer un rital de très bonne trempe.

Ma mère l’a très bien connu bien plus que moi-même lors de sa période de St. Cyprien jusqu’à son suicide le 13 août 1998. Ils étaient complices par l’ Italie et même qu’ils allèrent chanter avec d’ autres personnes de la chorale locale « La Marseillaise » chez Michel Drucker, tous frais payés par Nino.
On le voyait souvent en ville avec sa grosse Range Rover sur laquelle était peint en décalcomanie un énorme aigle noir. J’avais vu sa peinture à la tendance naïve et très champêtre, j’aurai pu exposer son travail mais ne lui ai malheureusement rien proposé. Il venait à radio Chabrot, la radio locale libre avec ses derniers disques que personnes n’ écoutaient et qu’il produisait lui-même avec son propre label.
Merci Rebecca Manzoni de me faire me souvenir de tout cela par votre émission.
On vous embrasse!

https://www.radiofrance.fr/franceinter/podcasts/pop-n-co/nino-ferrer-et-toutes-ses-vies-5925211

racontpatavi dit: à

Mais où donc est enterré Nino Ferrer?

et alii dit: à

NINO
IL s’est suicidé pour ainsi dire à da date anniversaire; syndrome d’anniversaire

et alii dit: à

sa date: 13 Aout

Samuel dit: à

Pourquoi un temps pluvieux est plus beau et plus mystérieux qu’un temps ensoleillé ?

Samuel dit: à

Pourquoi les féministes sont les ennemies déclarées de la Femme rêvée ?

Samuel dit: à

Pourquoi les moches écolos disparaîtront un jour contrairement à notre belle et éternelle planète Terre ?

Samuel dit: à

Pourquoi le 27 décembre 2023 est le jour de mon quarante-neuvième anniversaire ?

D. dit: à

Parce qu’il existait une chance sur 365,25 et que t’es tombé dessus, eh, banane🍌.

Damien dit: à

J’ai lu l’article de « Libé » sur Althusser. Que dire de plus ? Toute la gauche des années 70 est mise à mal. L’extrait du roman de Sollers est accablant. Sa façon d’impliquer Lacan. Moi, j’ai une passion pour Lacan, lui au moins n’a tué personne. Même pas Dieu. — J’ai vu « L’innocence » de Kore-eda. Je n’ai pas du tout aimé. Je ne vais pas vous dire pourquoi, je préfère oublier ça. C’est un bob cinéaste, mais pas là. Dison que la première demi-heure, toute en ellipses, est magnifique. le reste ne vaut rien. Bon, faut que j’y aille. Bonsoir à tous.

MC dit: à

Un mot sur Louis XIII: il eut la force d’âme de soutenir jusqu’au bout Richelieu, et, lui mort, de continuer sa politique, laquelle ne consistait pas en déclarations qui n’engagent en rien faites à Bruxelles, ou en «  en même temps «  divers et variés. Par les vers de Corneille, on se doute que ce choix ne fut pas populaire: « Sous ce tombeau repose un monarque sans vice. / Dont la seule bonté déplut aux bons François, /Et qui pour tout péché ne fit qu’un mauvais choix, /Dont il fut toute sa vie étroitement complice…( etc) »

D. dit: à

J’ai lu que le village de Rochefort-en-Terre, dans le Morbihan, avait été complètement saturé de touristes ces derniers jours, dont une grande partie de franciliens désoeuvrés. Au point qu’on leur a conseillé de rentrer chez eux…

Ceci m’inspire plusieurs considérations : le Morbihan est en effet un département superbe, plein de sites magnifiques. Il est plutôt réconfortant de le savoir visité car il mérite grandement de l’être. Plutôt que de se précipiter à l’Etranger en brûlant beaucoup de carbone.
J’ai déjà visité Rochefort-en-Terre. Il y a environ 150 mètres de rue piétonne à voir, où se trouvent de belles maisons anciennes. Une crêperie avec une très belle salle ancienne, toujours bondée, convenable et sans plus. Un petit château très mignon dont on ne visite que le parc, sans grand intérêt, il y en a des centaines et des centaines comme ça rn France. Et c’est tout.
Des boutiques de souvenirs et d’artisanat comme partout.
Alors pourquoi cette prise d’assaut ?
C’est pour moi peu compréhensible.
Ce qui est également peu compréhensible, ce sont ces quinze jours de vacances que prennent énormément d’adultes, à une période où le ciel est bas, les jours très courts, période qui ne repose pas, tous les médecins s’accordent à le dire. Période à laquelle la France semble plus ou moins s’arrêter, où l’on balance quinze jours d’office aux scolaires…
Et pendant ces jours « entre fêtes », la réalité c’est que les gens s’emmerdent et ne s’en rendent même plus compte. J’appelle ça du gâchis. Du gâchis parce que les scolaires ont beaucoup de lacunes à rattraper et qu’on leur enlève cette possibilité en leur mettant trop de congés. L’économie en souffre également. Trop d’entreprises à l’arrêt, trop de choses différées. Et une affluence…dans l’ennui.
Ça rime à quoi ? Pourquoi donner 16 jours et pas 10, du 23/12 au 02/01 ?
Qu’on ne me réponde pas : pour le tourisme et les stations de sport d’hiver. Il y a déjà beaucoup de visiteurs étrangers (et bien souvent, ils n’ont pas 16 jours, eux !). De plus, le ralentissement industriel est bien plus problématique que le ralentissement touristique en terme de PIB. Non, quelque chose ne va pas. Ce modèle n’est pas d’aujourd’hui, ça fait 60 ans ou plus que ça dure, mais il est incohérent.

lmd dit: à

Jazzi vous dites :
«Mais qui achète encore Libération ou l’Humanité ?
Des quotidiens sous subventions !»
Quel journal n’est pas subventionné ? Et si Libération ou l’Humanité sont bien servis c’est au titre l’aide au pluralisme, car tous les quotidiens provinciaux (qui ne sont pas très pluralistes) sont très confortablement servis :

https://www.culture.gouv.fr/fr/Thematiques/Presse-ecrite/Tableaux-des-titres-de-presse-aides2

je relève sur un total de 64 703 891€ de subventions quelques chiffres (parmi les quotidiens) :
centre presse aveyron 602 000
la croix 5 315 201
le dauphiné libéré 1 573 450
l’equipe 899 881
le figaro 892 524
l’humanité 892 524
libération 3 862 413
le monde 1 183 393
ouest france 2 003 382
le parisien 935 887
presse océan 1 302 520
la republique des pyrénées 1 303 807
Je ne suis pas capable de distinguer assurément ce qui va à la droite, à la gauche, à la bien-pensance, au populisme…

D. dit: à

Il faut aussi en finir avec les grandes vacances qui commencent au début de juillet pour finir au debut de septembre.
Triplement idiot du point de vue de la durée du jour solaire, du point de vue météorologique et du point de vue organisationnel. Quantité de familles ne respectent pas ces quelques jours en juillet… Et les travaux agricoles pour lesquels les enfants aidaient : ça fait juste 80 ans que c’est fini.

Donc nouveau calendrier : 15 juin – 16 août. S’il vous plaît. Et surtout : le dernier jour de classe, un devoir multimatières à gros coefficient dont la note comptera sur le 1er trimestre de l’année suivante. Parce que c’est un peu facile d’être au garde à vous le jour de la rentrée pour coller des étiquettes sur les cahiers et vérifier qu’on a bien des petits carreaux et pas des gros et 75 pages et pas 50 et autres foutaises, alors qu’on a tranquillement grillé 4 ou 5 jours si ce n’est plus début juillet. NON. LA FRANCE DOIT SE SECOUER.

MC dit: à

Rochefort-en-Terre est un beau bourg , astucieusement préservé de toute construction anarchique par la famille Klots autrefois, il s’agissait de peintres americains -on leur doit, entre autres, ce «mignon château » que vous admirez, D, là où la Révolution avait tout détruit, et dont je me souviens avoir visité l’intérieur- Leur règne s’est achevé il y a quelque trente ans.L’esprit en perdure. Conséquence: c’est toujours une destination très prisée des touristes en tant que « village fleuri ». Posez-vous la question: cette information que vous citez n’entre-t-elle pas dans la rubrique « savoir faire et faire savoir »? Bien à vous. MC PS Dans les Robertiens, plus francs que Francais, mais cela y mene, pensez vous au premier où au second, l’Excommunie? Bien à vous. MC

MC dit: à

« Il y en a des centaines et des centaines en France » . Bel optimisme que démentent deux guerres mondiales, et le vandalisme édilitaire latent: voyez ce qui risque d’arriver à Beynac, par exemple, menace d’ affreux ponts dont il n’a que faire mais que veut imposer le Président du Conseil Général contre le Maire! Je passe les horreurs du Paris d’ Hidalgo sous silence. Elles sont trop connues pour mériter le moindre commentaire. MC

rose dit: à

, alors qu’on a tranquillement grillé 4 ou 5 jours si ce n’est plus début juillet.

Non. Les gosses grillant le mois de juin.
La faute à qui ?
Pas aux exams. À leurs parents.

rose dit: à

grillent tranquillement, deux et parfois trois semaines en juin.

D. dit: à

Robert, le premier !

D. dit: à

Vous n’avez rien compris, Rose.

rose dit: à

Ça rime à quoi ? Pourquoi donner 16 jours et pas 10, du 23/12 au 02/01 ?

Des études ont été faites sur les rythmes scolaires.
Il est apparu que le choix de sept semaines de travail suivies de deux de congés respectait un équilibre.

Moi, je, vous proposerai d’aller voir, et même d’enseigner un laps de temps suffisamment long pour vous iregner du fonctionnement et y comprendre qq chose.

Ensuite, vous auriez, partiellement, votre mot à dire.

rose dit: à

vous imprégner

rose dit: à

Lacan, je ne le supporte pas.
C’est un point de vue arrêté et forcené, suite à la lecture ancienne, debout dans une librairie du livre de Sibylle Lacan, qui expliquait comment son père allait voir les putes avant de lui rendre visite.
La douleur de cette fille, je l’ai faite mienne.
J’y ai empilé le côté obscur et abscons.
Et pire encore, pour moi, Lacan c’est un charlatan.

rose dit: à

Maintenant, j’avais le même point de vue extrêmement assassin sur Freud. Son mythe du phallus.
C’est le statut que l’on a pu envier tristement, pas le phallus.
« Moi, je suis le chéri de ces dames, et à moi, tout est dû ».
Râme galérienne, toi.
Puis, assez récemment, ai lu un pavé d’une biographie de lui, écrite par un américain je crois.
Et j’ai été plus que séduite, enthousiasmée.
Je crois que ce qui m’a plu incroyablement, c’est le fait qu’il bosse tout le temps et qu’il cherche tout le temps.
J’aime les gens qui ne lâchent pas le morceau lorsqu’ils sont sur la bonne cause.

rose dit: à

D.

J’ai bien compris votre décalage et les raisons invoquées.
Alors, expliquez moi comment, par quel miracle inouï, alors que le mois d’août est totalement paralysé en France, vous, vous réussissez à faire rentrer les petits à l’école le 16 août ?

rose dit: à

Paul Klee, Winterbild

Quelle beauté incroyable !
Et il y a une poule…

Patrice Charoulet dit: à

Langue française.

Sabler ou sabrer ?

Dans « Le Canard enchaîné » du 27 décembre 2023,je lis ceci : « Il n’y a pas de quoi sabrer le champagne. » Non ! « sabler le champagne ».

Rosanette dit: à

Sabler sabrer?
En tout cas sabrer devrait s’appliquerà l’ouverture de la bouteille d’un coup de sabre qui en brise le goulot ,comme certains le pratiquent

Bloom connaît surement ,au moins par ouï-dire, cet ambassadeur aux philippines ,considéré comme un original ,dont tout le réseau savait qu’il était coutumier de servir le champagne a coups de sabre

Rosanette dit: à

@Rose
ceux qui n’ont jamais enseigné ne mesurent pas a quel point les vacances trop longues a leurs yeux sont indispensables pour permettre aux profs de continuer a fonctionner
ils ne savent combien c’est eprouvant d’etre en representation 15ou 18 heures par semaine et de travailler de longues heures à la preparation du spectacle
ils ne connaissent pas ces fins de trimestre où on compte les jours avant les vacances parce qu’on a perdu la voix ou parce qu’on ne trouve même plus ses mots quand on veut faire des phrases .
et encore je ne parle que ce que j’ai connu, des lycées de filles dociles buvant les paroles de la prof sans chahut ni problèmes de discipline

William Boquet dit: à

@dont tout le réseau savait qu’il était coutumier de servir le champagne a coups de sabre

Avoir de la bouteille dans le service : sabra et châtie là ; simple observation d’un laisser-faire qui se perpétue
Bonne bulle à tous.tes, tant que Biden qui régale

rose dit: à

Rosanette

Je plussoie à vos propos.
De plus, ce rythme qui est dur à prendre, est ardu à arrêter et pénible à reprendre.
Me souviens des mois de juillet durant lesquels je commençais à respirer à pleins poumons à compter du 14.

Et aussi en septembre comment remettre le bât était pesant sur le dos.

Et, Rosanette, quoique tenant ce discours, me sens habilitée à dire que prof est le plus beau métier du monde.
On en tire grande satisfaction.

Je suis assez favorable à ce que chacun, dans la mesure de son possible, aille voir, en participant,les autres métiers, pour se faire une idée de qu’est ce que ce métier. Cela entraîne un respect, pour ma part, immédiat.

William Boquet dit: à

tant que Biden qui régale > tant que Biden régale (Trump ferait sans doute mieux)

et alii dit: à

filles dociles buvant les paroles de la prof sans chahut ni problèmes de discipline*
les filles sont elles vraiment -encore- comme ça?
OU se sont elles rattrapées?

morales sed laisse dit: à

Je suis assez favorable à ce que chacun, dans la mesure de son possible, aille voir, en participant,les autres métiers,

Eh bien, il vous faudrait un peu sortir de votre grangeon de fonctionnaire, la rose!

et alii dit: à

prof est le plus beau métier du monde.
On en tire grande satisfaction.
c’est une expérience de la domination « instituée »;
je je crois pas que ce soir le plus beau métier.

Soleil vert dit: à

Après avoir un peu trop sablé le champagne, courroucé, ils se mit à chabler dans un tas d’importun qui lui barrait l’accès au comptoir.

et alii dit: à

La « crise », le « malaise » ou encore la « souffrance » des enseignants sont en effet devenus un objet de recherche dans les analyses des spécialistes de l’éducation – sociologues, psychologues, psychanalystes et autres experts qui tentent d’en détecter les raisons

rose dit: à

Martine Aubry orpheline.

rose dit: à

Et alii

Votre article date d’il y a vingt ans.

Nota bene : moi non plus ; je suis bien, à la place que j’occupe.

rose dit: à

Ce doit être correcteur le plus beau métier du monde.

rose dit: à

Chacun voit midi à sa porte.

rose dit: à

et autres experts qui tentent d’en détecter les raisons.
Et alii

Daniel Pennac, il y a de cela longtemps, en a fort bien parlé. Il a dit que nous étions au front, et que nous étions les premiers a voir/constater/vivre l’évolution de la société telle qu’elle était en cours.
Un reflet.
Nous sommes désormais en danger. Cela en dit long sur la société dans laquelle nous vivons.

et alii dit: à

s buvant les paroles de la prof
je n’ai jamais bu les paroles de mes profs, hommes et femmes; mes camarades non plus; mais j’ai eu quelques profs que j’ai beaucoup aimés ;ils le comprenaient ,leurs collègues manifestaient parfois une rude jalousie :tant pis et tant mieux

FL dit: à

« Moi, j’ai une passion pour Lacan, lui au moins n’a tué personne. Même pas Dieu. »

Deux suicides au minimum quand même. Lévi-Strauss ne voulait plus lui parler.

rose dit: à

Je sors tout le temps
De mon grangeon
De fonctionnaire
Et de mes acquis.

Maintenant, comme cette conversation est toujours la même et me paraît provenir de gens frustrés, je m’en retire gentiment.
Plusieurs livres en cours et nul désir de convaincre qui que ce soit.
In fine, je m’en fous.

et alii dit: à

rose
je ne vois pas dans vos considérations une preuve de supériorité(le plus beau du monde)
libre à vous de voir votre exercice comme dangereux (ou non)

rose dit: à

Je n’ai/je ne suis possédée d’aucun sentiment de supériorité.
Pas un gramme.
Pas un millimètre.
Vous m’interprétez alors que vous ne savez rien de moi.
Cet aprem., durant un moment, bref, je pensais à ces gens qui veulent tout savoir de l’autre mais ne donnent/ne disent rien d’eux-mêmes. Terrible. Et vain.

Un stomatologue peut très bien déclarer « je fais le plus beau métier du monde ».
Hélène Grimaud aussi.
Chacun sa perception, son ressenti, de sa vie.
Ma conception à moi est « j’ai fait le plus beau métier du monde ». Nous en parlions, Mayá et moi, ce matin de nos élèves. Surtout de notre attitude envers eux, pleine de respect.

rose dit: à

Je l’ai déjà dit, je vais le réécrire et ne pas aller au début de l’histoire, ce qui serait trop long.

Je n’ai pas choisi ce métier d’enseignante. Il m’a été imposé.
Vers quarante ans, je me suis retournée. Qu’avais-je fait de ma vie. Élever mes deux enfants et bosser.
Et soudain, ce fut brutal, je me dis in petto « tu es à ta place dans ce métier là, et tu y es heureuse ».

et alii dit: à

désolée, chère rose, je ne vous interprète pas,j’interprète une de vos déclarations qui est un superlatif (le plus beau) et un cliché (voir internet)
je ne cherche pas à savoir quoique ce soit de vous, je constate ce que vous trouvez à di-
re, demander
bonne soirée

Rosanette dit: à

@rose
la contrepartie de cette vie épuisante ce sont tous les moments gratifiants qu’elle apporte:les lettres d’éléves reçues pendant les vacances qui vous disent les horizons que vous leur avez ouverts; là bonne éleve ,devenue sevrienne que vous rencontrez par hasard et qui vous parle du souvenir qu’elle garde votre explication du texte grec de la rencontre entre Ulysse et Nausicaa ou de ce jour ou vous l’avez enthousiasmée avec le cimetiere mari en en dévoilant le sens

et alii dit: à

quoi que ce soit;

FL dit: à

Et ce cher Fals avait des méthodes humiliantes qui aujourd’hui lui vaudrait un article dans « Libération ».

Mais bon on n’est pas à une contradiction prêt.

et alii dit: à

DELORS
L’ancien président de la Commission, mort ce mercredi à 98 ans, s’était confié au « Point » en 2021.

FL dit: à

* vaudraient

rose dit: à

Et alii

Je vous ai compris de travers : désolée.

rose dit: à

Rosanette

Je les rencontre encore pck le pays est petit.
Une aux obsèques de son père, botaniste de renom, une chez mon lunetier, une autre au centre Jean
Giono.
Deux ont fait des études pour devenir profs de français, elles ont eu le de lic par l’écriture.

Et jamais, c’est la conversation avec Maÿá de ce matin, jamais d’humiliations. Un mis à part, dont le but était de saboter le cours ; et il ne s’agissait pas de l’humilier mais de le remettre à sa place. Les pires parents des pires élèves étant eux-mêmes des profs. Neuf fois sur dix.

Et alii, je ne vous demande pas de me psychanalyser.

rose dit: à

le déclic

Jazzi dit: à

« nous étions les premiers a voir/constater/vivre l’évolution de la société telle qu’elle était en cours. »

Les flics, les pompiers, le personnel hospitalier aussi, rose !

Jazzi dit: à

«Mais qui achète encore Libération ou l’Humanité ?
Des quotidiens sous subventions !»

Il faudrait pondérer vos chiffres avec le nombre d’exemplaires vendus, lmd !

Pablo75 dit: à

Dans « Le Canard enchaîné » du 27 décembre 2023,je lis ceci : « Il n’y a pas de quoi sabrer le champagne. » Non ! « sabler le champagne ».
Patrice Charoulet dit

Tiens, je ne savais pas qu’on pouvait ouvrir une bouteille de champagne en lui lançant des poignées de sable. Par contre j’ai vu le faire en direct avec un sabre – avec quelques coupes gâchées… Les Bêtisiers de la TV sont pleins de coups de sabre catastrophiques. Charoulet devrait regarder un peu ña TV pour devenir un peu moins bête.

« Sabrer le champagne. Ouvrir la bouteille de champagne à l’aide d’un sabre. Déboucher une bouteille de champagne est plus facile qu’on ne le pense parfois (…). La distinction commande la discrétion: point trop de bruit. Sabrer le champagne? Affaire de tempérament (Les Vins de France, Paris, Hachette, 1989, p. 127).2
(TLF).
http://atilf.atilf.fr/dendien/scripts/tlfiv5/advanced.exe?8;s=869042295;

Pablo75 dit: à

LA FRANCE DOIT SE SECOUER.
D. dit:

Cela fait longtemps que la France n’a rien à secouer …

D. dit: à

Je ne sais pas ce qu’est un mois paralysé, Rose.

D. dit: à

Non, non, Rose. Ça suffit comme ça la dictature des professeurs qui ont 4 mois de congés par an et 20 heures de cours. Quand ce n’est pas 15, avec des arrêts-maladie-moncul. A moi on ne me la fait pas.

D. dit: à

Moi j’ai 5 semaines, c’est à dire 1,2 mois, soit au moins 3 fois moins, 35 heures au minimum par semaine et zéro arrêt-maladie. Cherchez l’erreur.

et alii dit: à

Et alii, je ne vous demande pas de me psychanalyser.
Comme c’est étrange que vous rajoutiez encore cela et à moi! comme si ce n’était pas évident que c’est impossible, et que, tout ce que je pourrais faire, juste pour la blague, ce serait inventer une fantaisie(si vous m’en laissiez le temps! et prépariez un peu le terrain)
bonsoir à tous

Jazzi dit: à

Un journal sous perfusion

« En 1945, L’Humanité tire à 400 000 exemplaires.
La diffusion décline plus lentement dans les années 1970 et 1980 qu’au début des années 1950 (150 000 exemplaires en 1972, 107 000 exemplaires en 1986).
Après avoir baissé à 46 000 exemplaires en 2002, L’Humanité est parvenu à stabiliser ses ventes légèrement supérieures à 50 000 exemplaires.
Le journal est contraint d’augmenter de dix centimes le tarif au numéro à compter du lundi 2 janvier 2017. Le prix de vente du journal en kiosque est ainsi porté à 2 €. En dépit de la diminution du nombre de ses lecteurs, le journal salarie toujours plus de personnel, dont 85 % ont le statut de cadre (+ 26 % entre 2010 et 2016). Ainsi, Pierre Laurent perçoit quelque 550 000 € de salaire en huit ans. Depuis la fin des années 2000, le journal ne compte plus aucun ouvrier.
Le 25 janvier 2019, le directeur de L’Humanité Patrick Le Hyaric annonce que le journal est en cessation de paiement et qu’il a été placé « sous la protection du tribunal de commerce de Bobigny ».
Depuis l’annonce d’une possible liquidation du journal, L’Humanité a reçu plus de 700 000 euros de la part de lecteurs en « souscription populaire ».
En juillet 2019, un plan de sauvegarde de l’emploi approuvé à l’unanimité par le Syndicat national des journalistes est annoncé. Il vise à supprimer 41 postes, sur un total de 157.
Le 27 décembre 2019, le tribunal de commerce de Bobigny valide le plan de continuation du journal. Les dons des lecteurs atteignent les quatre millions d’euros.
En contrepartie de ce plan, le journal s’engage à ne plus contracter de dettes et à rembourser les créances dues tout en rendant compte de sa situation financière tous les trois mois.
Fin 2020, le tribunal de commerce accorde au journal un délai de deux ans supplémentaires dans la mise en œuvre du plan de continuation, à la suite des difficultés rencontrées par le secteur de la distribution de la presse (crise de Presstalis et pandémie de Covid-19).
Fin septembre 2021, après plus de vingt ans à la tête du quotidien, Patrick Le Hyaric quitte ses fonctions de directeur et est remplacé par Fabien Gay, alors sénateur communiste et ancien directeur de la Fête de l’Humanité. »
(Wiki)

D. dit: à

Comme vous le savez ce n’est pas dans mes habitudes de dire du mal des morts mais, franchement, qu’a fait Delors pour la France ? Je cherche encore.

Jazzi dit: à

Libération en assistance respiratoire

« En avril 1977, le journal emploie en tout 65 personnes, journalistes et salariés de fabrication inclus, mais n’arrive pas à atteindre le seuil de 30.000 exemplaires qui lui permettrait d’équilibrer ses comptes.
En janvier 1979, les journalistes encore gauchistes sont montrés du doigt par la direction du journal, et Serge July s’adresse à chacun d’eux pour le convaincre en déclarant « l’idéologie est morte, il faut l’assumer », mais le tirage reste faible : 37.000 exemplaires par jour au début de juin 1979 et le seuil de 40.000 exemplaires par jour ne sera atteint qu’en cours d’année 1980, pour atteindre 41.000 exemplaires en décembre.
Le 20 novembre 1979, L’Humanité traite Libération de « journal le plus désespéré de France ».
Fin 1981 les ventes avoisinent 56.000 exemplaires.
Dans les années 1980-1990, le tirage de Libération ne cesse d’augmenter.
La diffusion de Libération ne cesse ensuite de chuter, encaissant un recul de 20 % en France entre 2001 et 2005 (17 % pour la diffusion totale).
En 2010, Libération est le troisième quotidien français qui reçoit le plus de subventions de l’État avec quatorze millions d’euros et, en 2012, avec 6,3 millions d’euros d’aides directes et plus de dix millions d’aide totale.
Au premier semestre 2014, le titre a une diffusion moyenne de 93 731 exemplaires. La baisse des ventes se poursuit en 2015 notamment pour les ventes en kiosque (-26 % en septembre 2015).
2017 a été une année positive avec un retour à la croissance de la diffusion.
Cependant, dès l’année suivante, les ventes chutent à nouveau de 10,6%.
À partir de 2018, la stratégie du journal a évolué avec le choix de mettre l’accent sur les abonnements numériques.
En 2023, le journal déclare disposer de 73 000 abonnés numériques, et vise 115 000 abonnés numériques en 2025. »
(Wiki)

Pablo75 dit: à

Pourquoi le 27 décembre 2023 est le jour de mon quarante-neuvième anniversaire ?
Samuel dit:

Parce que tes parents ont couché ensemble en avril 1974.

D. dit: à

Ben non. C’est ptêt un grand prématuré.

William Boquet dit: à

@Un journal sous perfusion
@Libération en assistance respiratoire

Les « diffuseurs » d’informations pullulent en réseaux et les titulaires d’une carte de presse – la base du métiers – sont en voie de disparition quand ils ne sont pas assassinés ; les ducons la joie fascisants à l’insu de leur plein gré s’en félicitent. Les culs de basse fosse en débordent

William Boquet dit: à

métier ; c’en est un

rose dit: à

franchement, qu’a fait Delors pour la France ? Je cherche encore.

Il a refusé d’être président de la République et a cessé la politique => il est très fort.
Parce que cesser cette dope là, ce n’est pas gagné.

rose dit: à

D. dit: à
Je ne sais pas ce qu’est un mois paralysé, Rose.
C’est un mois où tout s »arrête.
Si vous n’avez pas constaté cela, où donc vivez-vous D. ?

rose dit: à

Dix huit heures de cours, voire quinze, voire moins.
En français, l’année du bac, une heure trente de correction pour une copie, a se demander si on va en mourir ou pas, heureusement expérience sur un an.
Un métier qui ne s’arrête jamais sui nous suit à la maison et nous devance le latin lorsque vous partez travailler.

rose dit: à

à se demander
qui nous suit
le matin

rose dit: à

Pas de prime de Noël, jamais, et des salaires à la hauteur de nos chaussettes basses. Ceux de l’Assistance Publique connaissent désormais : ce doit être un truc réservé par les capitalistes à ceusses qui sont accomplis dans leur métier « bande de salopards, vous allez voir comme on va vous casser ! Ah, vous êtes heureux dans votre métier, et bien pas besoin de vous payer ».

Nous faudra attendre la retraite pour jouir des pépettes épargnées pendant quarante ans, et plus si affinités électives, d’activité sur le terrain.

Moi, je me suis faite injurier quarante ans durant, par les ratés de ce qui fut ma famille, à Noël particulièrement parce que j’étais fonctionnaire. Ma mère cachée dans la cuisine, mon père hilare, les deux morveux de service déchaînés.

Deux choses à répondre, et je suis fière de moi.
1/ Mon grand-père Aimé, dont je vous ai fait le portrait ici, disant à mon père (quel ingrat, ce dernier !) : « tu sais, petit, (sur son lit de mort, il appelait encore son fils « petit »), il faut (il faut) se mettre à l’abri des intempéries ».
J’ai exécuté le conseil, moi, la petite fille : merci à mon grand-père.

rose dit: à

2/ Que les gens tellement hargneux passent les concours : ceux de la Fonction Publique sont ouverts à tous.
En général, bien incapables de réussir un concours. Lorsque l’on est (je ne parle pas de vous !) un branleur de première, on le reste.
Toute mutation, révolution, intra-personnelle demande :
Un effort gigantesque.
+ Une volonté démesurée.
+ Une ténacité exceptionnelle.
Ce n’est pas donné au moindre pékin.

Les mères portent lourde responsabilité dans cette éducation là.

rose dit: à

Voilà.
Je n’ai pas argumenté sur tous les points.
Outre ce que souligne avec intelligence et finesse Rosanette sur la transmission du savoir, il y a également cette relation humaine envers des gosses, qui ne sont pas les tiens (ô chance), dont tu ne sauras jamais la réponse à l’avance, ou bien qui vont te poser des questions auxquelles tu ne t’attends pas.
C’est un métier vivant, pas devant des machines, durant lequel on pense tout le temps et où l’on est en ébullition.

Mais, dans ma prochaine vie, je choisirai d’être jardinier-paysagiste.

rose dit: à

Médiocre.
Lorsque l’on donne des réponses limpides, si ce n’est lumineuses, sur Bloomsbury, je ne sais où siège la médiocrité.

rose dit: à

Si vous me laissiez le temps.
Prenez-le.
Les grands prématurés sont très lents. J’ai la moitié de ma vie devant moi.

une main dit: à

Un diplôme d’examen ne fait pas l’expérience professionnelle.

vadeboncoeur dit: à

Pour Rebecca Manzoni,

 » Chaque homme porte en lui un monde composé de tout ce qu’il a vu et aimé, et où il rentre sans cesse, alors même qu’il parcourt et semble habiter un monde étranger. »
Chateaubriand – Voyage en Italie (cité par Claude Lévi-Strauss dans Tristes Tropiques.)

Janssen J-J dit: à

@ lmd, dommage d’arrêter si les gens qui vous lisent vous en somment, connaissant votre identité sous votre pseudo. Comme tel n’est pas notre cas, nous vous apprécions tout au contraire, car vous surnagez dans la médiocrité ambiante de ce blog, dont vous n’êtes pas responsable, après tout.___
@ oui, les profs de français font le plus beau métier du monde. Les flics aussi, si on va par là, qui connaissent exactement des défis, vocations, doutes et espoirs analogues et similaires. Ils font également partie de la fonction publique d’Etat et assurent un service public utile à la société.
@ Clémentine Aubry est désormais orpheline de son grand-père. Lequel fut un homme de conviction qui raffermit et consolida une puissance européenne unifiée contre les Russes, œuvre que les fascistes nationalistes voudraient détruire aujourd’hui, en s’imaginant que la petite France toute seule s’en sortirait mieux que les autres avec sa petite bombinette atomique. Tristes taches qui n’ont aucun sens du progrès géopolitique de l’Histoire de l’Europe. Insensé !—
(JE, 28 X 23_9.00)

Janssen J-J dit: à

Un jour, il faudra bien que William Boquet-Rini se dévoile un peu plus. Il reste un peu trop elliptique ou allusif dans ses prises de position politiques, à mon goût. Bàv,

J J-J dit: à

Voici les titres qu’a reçus Jacques Delors au cours de sa vie, excusez du peu. On ne saurait en dire autant d’aucun erdélien, sauf erreur. Franchement, pas de quoi pavoiser !
————–
Commandeur de la Légion d’honneur (Drapeau de la France ; chevalier le 7 mars 1985 ; officier le 2 avril 1999 ; commandeur le 25 mars 2005)
Grand-croix de l’ordre du Mérite de la République fédérale d’Allemagne (Drapeau de l’Allemagne)
DE-BW Verdienstmedaille des Landes Baden-Württemberg BAR Médaille de l’ordre du Mérite de Bade-Wurtemberg (Drapeau de l’Allemagne)
DE-BY Der Bayerische Verdienstorden BAR Chevalier de l’ordre bavarois du Mérite (Drapeau de l’Allemagne)
AUT Honour for Services to the Republic of Austria – 2nd Class BAR Grand-croix d’or de l’ordre du Mérite (Drapeau de l’Autriche)
Chevalier grand-croix de l’ordre d’Isabelle la Catholique (Drapeau de l’Espagne)
EST Order of the Cross of Terra Mariana – 1st Class BAR Grand-croix de l’ordre de la Croix de Terra Mariana (Drapeau de l’Estonie)
HUN Order of Merit of the Hungarian Rep (civil) 1 class BAR Grand-croix de l’ordre du Mérite hongrois (Drapeau de la Hongrie)
Grand-croix de l’ordre du Soleil (Drapeau du Pérou)
Grand-croix de l’ordre du Mérite de la république de Pologne (Drapeau de la Pologne)
Grand-croix de l’ordre de l’Infant Dom Henri (Drapeau du Portugal)
Grand-croix de l’ordre du Christ (Drapeau du Portugal).

D. dit: à

Elliptique. C’est le mot juste.

D dit: à

Bon, après cela je me tairai sur Jacques Delors mais pour moi il incarnait assez exactement le genre de politique ayant conduit la France à décliner encore plus vite.

Mimi Pinson dit: à

@ Rebecca Manzoni with love :

Au sujet des robes Fortuny et de Venise chez Proust:

«Pour les robes de Fortuny, nous nous étions enfin décidés pour une bleu et or doublée de rose, qui venait d’être terminée. Et j’avais commandé tout de même les cinq auxquelles elle avait renoncé avec regret, par préférence pour celle-là. Pourtant, à la venue du printemps, deux mois ayant passé depuis ce que m’avait dit sa tante, je me laissai emporter par la colère un soir. C’était justement celui où Albertine avait revêtu pour la première fois la robe de chambre bleu et or de Fortuny qui, en m’évoquant Venise, me faisait plus sentir encore ce que je sacrifiais pour Albertine qui ne m’en savait aucun gré. Si je n’avais jamais vu Venise, j’en rêvais sans cesse depuis ces vacances de Pâques, qu’encore enfant, j’avais dû y passer, et plus anciennement encore par les gravures du Titien et les photographies de Giotto que Swann m’avait jadis données à Combray. La robe de Fortuny que portait ce soir-là Albertine me semblait comme l’ombre tentatrice de cette invisible Venise. Elle était envahie d’ornementation arabe comme Venise, comme les palais de Venise dissimulés à la façon des sultanes derrière un voile ajouré de pierre, comme les reliures de la bibliothèque Ambrosienne, comme les colonnes desquelles les oiseaux orientaux qui signifient alternativement la mort et la vie, se répétaient dans le miroitement de l’étoffe, d’un bleu profond qui au fur et à mesure que mon regard s’y avançait se changeait en or malléable, par ces mêmes transmutations qui, devant la gondole qui s’avance, changent en métal flamboyant l’azur du Grand Canal. Et les manches étaient doublées d’un rose cerise qui est si particulièrement vénitien qu’on l’appelle rose Tiepolo.»
Marcel Proust, La Prisonnière, 1923✨
Gloria Vanderbilt est ici photographiée par Richard Avedon pour Vogue en 1969✨

https://scontent.ftls1-1.fna.fbcdn.net/v/t39.30808-6/414877088_1833226053789568_3012111457784339098_n.jpg?stp=dst-jpg_p526x296&_nc_cat=105&cb=99be929b-b574a898&ccb=1-7&_nc_sid=3635dc&_nc_ohc=fFf86szRgl8AX83JLjy&_nc_ht=scontent.ftls1-1.fna&oh=00_AfAQU9ltX-4MfCQnk6YZq15NIGBU1UVlYU9g4eijBWvtbA&oe=659272BA

D. dit: à

Mais enfin Rose, il n’y a pas besoin d’un effort gigantesque, d’une volonté démesurée, d’une ténacité exceptionnelle pour comprendre que la France se mettra à l’arrêt du 15 juillet 16 août au lieu de le faire du 1er au 31 août.

Bolibongo dit: à

Rebecca Manzoni with love :

Ah, ah, chère Mimi,

Pour Rebecca Manzoni, savez-vous quel est son mec?

Nous, on est persuadé que c’est la radio, sa Mecque!

Bolibongo dit: à

La radio, le Mecque plus ultra!

Bloom dit: à

Très bien d’avoir remis les pendules à l’heure à propos de subventions à la presse, lmd.
La lutte contre les « faits alternatifs », produits par les droites confondues de l’échiquier politique, doit être menée avec des faits indiscutables.

Bloom dit: à

franchement, qu’a fait Delors pour la France ? Je cherche encore.

Le programme Erasmus, en convaincant Thatcher, lequel Erasmus est maintenant ouvert et au monde entier, et aux apprentis, ainsi qu’aux jeunes professionnels.
L’Auberge espagnole, film de Cédric Klapish est un produit dérivé de ce que qu’a conçu Delors.
Qui était davantage un technocrate politique qu’un animal politique. Idem pour sa fille, avec son refus de prendre ses responsabilités au niveau national pour se concentrer sur son fief régional, ce qui est tout à fait estimable, mais témoigne peut-être d’un certain manque d’audace.
Après tout, les meilleurs politiciens britanniques aujourd’hui sont Andy Burnham (travailliste), maire du Grand Manchester et Andy Street (conservateur), respàonsable de la région des West Midlands.
Les gnomes sont au pouvoir depuis NS, et leur taille va se réduisant en proportion inverse de leur nocivité.

Bloom dit: à

Bloom connaît surement ,au moins par ouï-dire, cet ambassadeur aux philippines ,considéré comme un original ,dont tout le réseau savait qu’il était coutumier de servir le champagne a coups de sabre

Effectivement, Rosanette.Je me souviens aussi de celui qui, dans un paysz moiins lointain, avait écoulé la réserve de champ de la résidence…
Les ambassadeurs/drices scandinaves ont deux frigos, le leur, et celui de la résidence, dont l’inventaires est accompli par le personnel de l’ambassade à tour de rôle. Pas de mélange de bulles…

Bloom dit: à

un peu trop elliptique ou allusif dans ses prises de position politiques

Sans blague? Rêverait-il secrètement de sabrer & châtiler le Sabra avec Y. Sinwar et M. Deif?

Bloom dit: à

trop rapide, sorry:

Effectivement, Rosanette.Je me souviens aussi de celui qui, dans un pays moins lointain, avait écoulé la réserve de champ de la résidence…
Les ambassadeurs/drices scandinaves ont deux frigos, le leur, et celui de la résidence, dont l’inventaires est dressé par le personnel de l’ambassade à tour de rôle. Pas de mélange de bulles…

et alii dit: à

le plus beau métier
pourquoi tant d’enseignants et de parents s’adressent -ils à des psychanalystes professionnels si l’exercice qui mobilise l’essentiel de leur temps était si satisfaisant pour eux ?
Bonne journée

et alii dit: à

paideia:
Conceptions grecques sur la socialisation par le corps et par l’esprit
Hans-Joachim Gehrke
La guerre civile et le corps de l’éphèbe en Grèce ancienne
Salle 2, Site Marcelin Berthelot
06
MAR
2015
10:00 – 11:00
ÉvénementSuivantdans le cycle
CONFÉRENCIER INVITÉ
L’éducation de l’homme libre et les artes liberales : histoire d’une transformation
Hans-Joachim Gehrke
La guerre civile et le corps de l’éphèbe en Grèce ancienne

B dit: à

car vous surnagez dans la médiocrité ambiante de ce blog, dont vous n’êtes pas responsable, après tout.__

Vous non plus, vos jeux de mots à trois balles relèvent incontestablement le niveau et grâce à vous nous abordons les hauteurs stratosphériques de l’intellectualité toutes branches compromises. Et si vous cessiez de vous prendre pour arbitre des élégances?

Jazzi dit: à

« Mais, dans ma prochaine vie, je choisirai d’être jardinier-paysagiste. »

Et d’être un homme, rose !
Femme n’est pas le plus beau genre du monde ?

et alii dit: à

jeux de mots à trois balles
lâchons l’RN

honneur de blog dit: à

Vous non plus, vos jeux de mots à trois balles

Bravo B !

( mais que va penser Rebecca Manzoni de tout ce tintouin inutile?)

Janssen J-J dit: à

vous êtes devenue un rien vindicative depuis qq temps, B., Mais quelle mouche vous a donc piquée ?
Je ne parlais pas explicitement de votre médiocrité, loin de moij une telle idée, voyons. Par ailleurs, croyez bien que je m’inclus dans ce « trend » général. Bàv,

lmd dit: à

Jazzi, «Il faudrait pondérer les chiffres avec le nombre d’exemplaires vendus» dites-vous. Effectivement, plus le nombre des lecteurs de l’Humanité baissera et plus la subvention au numéro sera importante, et c’est précisément le but du soutien à la pluralité des opinions. Mais, surtout, je ne vois pas en quoi cela vous gêne qu’il y ait toujours des gens qui lisent cet excellent journal plutôt que la soupe du Figaro qui reçoit d’ailleurs à peu prés la même subvention 899 000€. (Alors que La Croix touche le jackpot 5 315 201€, va savoir pourquoi ?).
___________
 On s’étonne que Charoulet qui sait par cœur le dictionnaire ignore que sabler et sabrer le champagne sont deux locutions distinctes .« Sabler » ou « sabrer le champagne » ?
«Le verbe sabler signifiait entre autres, au XVIIe siècle, « couler dans un moule fait de sable ». C’est probablement par allusion à la matière en fusion versée dans le moule que sabler a pu prendre le sens de « boire d’un trait » (1615).
Le Dictionnaire de l’Académie française (8e édition, 1935) indique, à l’article Sabler : « Boire tout d’un trait, fort vite. Sabler un verre de vin. Sabler le champagne ».
Puis sabler le champagne s’est employé pour signifier, par extension, « célébrer un évènement en buvant du champagne ».
Sabrer une bouteille de champagne ou sabrer le champagne, absent du Dictionnaire de l’Académie française (8e édition), est toutefois attesté dans certains dictionnaires récents au sens de : « ouvrir une bouteille de champagne en tranchant le goulot d’un coup de sabre ». L’expression et l’action elle-même, opération dangereuse qu’il est sans doute judicieux de laisser à qui sait manier un sabre, semblent d’apparition récente : probablement au début du XXe siècle.
Il résulte de ces indications que les expressions Sabler le champagne et Sabrer le champagne ne peuvent être considérées comme équivalentes ; leurs sens sont même très différents.»
https://www.academie-francaise.fr/questions-de-langue#77_strong-em-sabler-ou-sabrer-le-champagne-em-strong.
Et on s’étonne que les pointures de ce blog l’ignorent elles aussi.

Janssen J-J dit: à

ABRITONS LES ELEGANCES
@ les hauteurs stratosphériques de l’intellectualité toutes branches compromises (sic)
confondues, plutôt, non ?… Apparemment, ce n’est pas un jeu de mots à trois balles pour HDB non plus.

B dit: à

Je ne sais pas ce qu’est un mois paralysé, Rose.

Réponse 1 : un mois passé dans un fauteuil Pullman signé Hugues Chevalier
Réponse 2 : un mois bloqué par une grève générale mde in France
Réponse 3 : un mois de convalescence à GARCHES suite à un trauma cranien ayant entrainé des lésions réversibles.
Réponse 4 : un mois dont les feuilles de l’ephemeride ont été collées à la super glue trois.

( questions du Cheeze burger )

Janssen J-J dit: à

@ Rêverait-il secrètement de sabrer & châtiler le Sabra

Non, je ne crois pas. Certes, il n’est pas juif mais pas non plus réductible à ce que vous entendez insinuer depuis qu’il a pris quelques distances avec la politique extérieure de l’Etat d’Israël. Voilà ce que je pense, et les jeux de mots à trois belles, aussi cruels soient-ils, me paraissent largement partagés au sein de la médiocrité générale de cette chaine… On s’y sent parfois moins seul, en stratosphère.

B dit: à

confondues, plutôt, non

je maintiens, compromises, par les idéologies en conflit qui ici se livrent à une guérilla urbaine à coté des apports riches en substances dont il faut remercier les généreux diffuseurs.

Janssen J-J dit: à

@ on s’étonne que les pointures de ce blog l’ignorent elles aussi.

Vous faites allusion à B., là ?

D. dit: à

En héraldique, le sable est un émail de couleur noire, représenté en gravure monochrome par des petits points : les grains de sable. En tant qu’émail, le sable ne peut se juxtaposer qu’à un métal ou une fourrure, donc or, argent, vair ou hermine

D. dit: à

Sabler le champagne, c’est peut-être le rendre frais au point que la condensation de la vapeur d’eau atmosphérique sable l’extérieur de la bouteille. Non ?

J J-J dit: à

@ compromises, par les idéologies en conflit qui ici se livrent à une guérilla urbaine à coté des apports riches en substances dont il faut remercier les généreux diffuseurs.

Explication totalement incompréhensible. Bien trop stratosphérique, à mes yeux. Désolé.

D. dit: à

Non, pardon : en gravure, c’est un quadrillage très fin de lignes horizontales et verticales. Non pas des points serrés.

B dit: à

et les jeux de mots à trois belles, aussi cruels soient-ils, me paraissent largement partagés au sein de la médiocrité générale de cette chaine

Et pourquoi insistez-vous à projeter d’éclairer ces ténèbres insondables voués pour l’éternité à l’hermétisme de l’obscurantisme répandu en ces lieux . Vous êtes vous fixé pour mission d’élever à un seuil acceptable les non-sachants afin qu’il puissent sortir de leur indéfinissable bouillie neuronale ou est-ce aussi une façon d’inviter autrui à prendre la mesure de votre incommensurable culture, ce serait du narcissisme déguisée en sociabilité virtuelle et je suppose envisageant votre noble esprit que tel n’est pas votre dessein.

D. dit: à

Erasmus ? Aucun intérêt à mon sens. Coûte parce que n’est pas réciproquement équitable, disperse les enseignements, ne profite aucunement à la France mais séduit de jeunes électeurs.

D. dit: à

Qui plus est, ne « profite », (touristiquement) qu’à des étudiants de l’enseignement supérieur. Parce que l’enseignement professionnel n’y a pas droit du tout. Belle égalité « socialiste » !

B dit: à

Vous faites allusion à B., là ?

Loin de cultiver la prétention, éloignée du parcours universitaire assez communément rencontré sur de blog , mais prenez donc la peine de vous observer dans vote psyché pour y découvrir votre véritable nature.( Quand vous visitiez les rondpoints, je présume que loin de l’empathie vous vous livriez à un travail d’anthropologie, toujours utile et étranger au mépris de classe)..

Janssen J-J dit: à

Mais vous avez le diable dans la peau, ma parole, B.éatrice !… Et il vous tourne à l’obsession ! J’ignore si vous êtes un brin paranoïaque ou quoi, et ce n’est pas un jugement de valeur, juste une question que je me pose, sans prétendre avoir jamais de réponse.
A votre tour, SVP, tâchez d’éviter dans le même post de faire les questions et les réponses à mon égard, on ne sait plus à qui vous vous adressez au juste, en dehors de votre cerveau miroir. Bàv,

(nb/ faites-vous allusion à mes observations participantes au sein du mouvement dit des « gilets jaunes » de l’année 2020 ? – mais qu’auraient-elles eu de si déshonorant ?)

B dit: à

Si constater et interroger une observation toute personnelle relève de la paranoia, allons donc pour votre compréhension de mon « charabia ». D’autre part, il ne faut pas confondre ma présomption avec une réponse , vous conservez toute latitude pour expliquer votre démarche auprès des gens en gilets et vos réactions actuelles)

pour sourire, en réponse à Vadeboncoeur

:https://youtu.be/H9A9_44-wE8?si=p8SZ98xky6PnDOS5

et alii dit: à

MES JEUX DE MOTS SONT A TROIS DIRAMS ILS SONT PLUS SPIRITUELS

D. dit: à

Les Sylvie sont terriB.les, ordinairement.
Ce sont des créatures de la forêt.

Rosanette dit: à

@Bloom
Sur ce chapitre vous auriez sans doute beaucoup à dire
J’ai eu pendant quelque temps une secrétaire dont le mari était chiffreur en ambassade ; elle a bien connu la faune des diplomates français dans les divers pays où elle avait vécu et nos échanges ordinaires s’agrémentaient de ragots sur la médiocrité des comportements qu’elle avait observés dans ce monde, notamment chez les épouses d’ambassadeurs
je me souviens de celle qui lorsque son mari a quitté son poste a déménagé en raflant les tapis et une partie de l’argenterie;
Ou de celle qui en Inde a intimé l’ordre d’aller se changer a ma future secrétaire, parce qu’elle
ne supportait pas de voir cette ravissante jeune femme figurer dans une reception avec une robe qui ressemblait à la sienne …et qui était de toute évidence mieux portée

William Boquet dit: à

Poésie

Un tribunal de Moscou a condamné jeudi à des peines allant de cinq ans et demi à sept ans de prison deux poètes russes qui ont participé à une lecture contre le conflit en Ukraine, nouvel exemple de la répression sévissant dans le pays.
Des milliers de Russes, opposants ou citoyens ordinaires, ont été condamnés par les tribunaux pour avoir critiqué l’offensive contre l’Ukraine depuis deux ans, parfois à des peines particulièrement sévères.
Les soutiens d’Artiom Kamardine, 33 ans, et d’Iegor Chtovba, 23 ans, ont hurlé « Honte! » à l’annonce de ce jugement, la femme du premier lui criant qu’elle l’aimait, a constaté une journaliste de l’AFP présente à l’audience.
« C’est de l’arbitraire absolu! », s’est exclamé le père d’Artiom Kamardine, Iouri. Plusieurs personnes ont été arrêtées par la police devant le tribunal après le jugement des deux hommes, selon l’ONG spécialisée OVD-Info.
Artiom Kamardine et Iegor Chtovba avaient été interpellés en septembre 2022 après avoir participé à une lecture publique à Moscou sur la place Trioumfalnaïa, près du monument au poète Vladimir Maïakovski, un point de rendez-vous de dissidents depuis l’époque soviétique.
Lors cette lecture, Artiom Kamardine avait récité un poème, « Tue-moi, milicien! », très hostile aux séparatistes prorusses de l’est de l’Ukraine.
Le lendemain, il avait été arrêté lors d’une perquisition à son domicile pendant laquelle il a affirmé avoir été tabassé et violé avec un haltère par des policiers.
D’abord poursuivis pour « incitation à la haine », les deux poètes ont ensuite été également inculpés d' »appels publics à commettre des activités contre la sécurité de l’Etat ».
– « Rentrer à la maison » –
« Je ne suis pas un héros, et aller en prison pour ce que je pense n’a jamais fait partie de mes plans », avait affirmé Artiom Kamardine à la cour, dans son discours final, posté sur Telegram par ses soutiens.
Implorant le juge de le laisser « rentrer à la maison », il avait promis en retour de se tenir à distance de tout « sujet sensible ».
« Mes convictions ne changeront pas », avait-il affirmé, « mais je peux vous garantir que je ne les exprimerai plus en public ».
L’épouse de M. Kamardine, Alexandra Popova, a regretté auprès de l’AFP une peine « très sévère ». « Sept ans pour de la poésie, un délit non violent », a-t-elle pointé.
Un troisième poète, Nikolaï Daïneko, arrêté en même temps, a été condamné à quatre ans de prison en mai, selon OVD-info.
La Russie réprime depuis des années les voix critiques, mais la campagne de répression a pris une ampleur considérable avec le lancement de l’offensive contre l’Ukraine.
La quasi-totalité des opposants d’envergure ont été emprisonnés ou poussés à l’exil et des milliers de Russes ordinaires ont été poursuivis et condamnés à des amendes ou des peines de prison pour avoir manifesté leur désaccord avec le Kremlin.
En novembre, l’artiste Alexandra Skotchilenko, arrêtée en Russie en avril 2022, a ainsi été condamnée à sept ans de prison pour avoir remplacé les étiquettes de prix dans un supermarché par des messages dénonçant l’offensive en Ukraine.
Selon OVD-Info, près de 20.000 personnes ont été arrêtées en Russie pour leur opposition au conflit en Ukraine depuis février 2022. L’ONG Memorial recense 633 prisonniers politiques derrière les barreaux.

publié le 28 décembre à 12h35, AFP

Patrice Charoulet dit: à

Sabler ou sabrer le champagne ? ( suite et fin)

Plusieurs ayant critiqué à ce que j’avais laconiquementscribouillé là-dessus, voici quelques précisions en guise de réponse :

Par allusion au métal en fusion versé dans le moule , « sabler » a signifié « boire d’un trait » (1695), encore au XIXe s. ; au milieu du XVIIIe s. (1740 dans « Le Mercure de France »), « sabler le champagne » s’emploie pour « boire du champagne en abondance ».
« Sabrer le champagne  (1938) est un à-peu-près de « sabler le champagne » , justifié par l’anecdote des officiers prussiens faisant sauter le col des bouteilles au sabre.
En conclusion, la bonne façon de parler est de dire « sabler le champagne » et « sabrer le
champagne » n’a été qu’une déformation de la bonne tournure, due à la ressemblance phonétique  existant entre « sabler » et « sabrer ».

Janssen J-J dit: à

ce pauvre Charoulet, toujours une remorque en retard sur les autres mises au point… Qui reconnait avoir « laconiquement scribouillé »… Bref, l’est comme tout le monde, sans ses dicos sous la main, le reste un crétin de première grandeur,

Janssen J-J dit: à

@ MES JEUX DE MOTS SONT A TROIS DIRAMS
tant que l’sont pas à trois shekels, ma foi, hein ! on passe les ponges…, francis mehdi !

et alii dit: à

Le sabre, le goupillon et la révolution
Les ordres missionnaires et la réforme du système colonial espagnol aux Philippines (années 1860-1898)
« Non, il est vrai, depuis le xvie siècle, depuis Magellan, Elcano et Legazpi, nous n’avons point, aux Philippines, changé de gouvernement. Constamment, depuis trois cents ans, nous avons voulu gouverner cette colonie avec des soldats et des moines. Nous y avons fondé une sorte de féodalité à la fois militaire et théocratique ; et, contre elle, enfin, s’est dressée la franc-maçonnerie, si bien qu’il n’y a plus dans l’Archipel, Européens ou indigènes, que les loges et leurs adeptes, en face des ordres et de leurs fidèles.
J’en puis parler très librement, n’étant pas franc-maçon, non plus que je ne suis jésuite : de bonne foi, il faut avouer que ce gouvernement par les moines est, dans le monde moderne, un anachronisme. Mais sommes-nous là-bas dans le monde moderne ? Nous avons affaire à des gens dont beaucoup sont des sauvages : les plus avancés n’en sont guère qu’où nous en étions il y a trois ou quatre siècles. Dès lors, la conclusion semble aller de soi : donnons-leur les institutions que nous avions il y a trois ou quatre siècles.
https://www.cairn.info/revue-histoire-monde-et-cultures-religieuses-2014-3-page-53.htm

Rosanette dit: à

@ m charoulet

Donc l’expression « sabrer le champagne » ne serait qu’une deformation phonetique de « sabler le champagne » dont il est un à peu pres
mais existe il un mot approprié pour l’acte de decapiter au sabre une bouteille de champagne? je ne crois pas
et des lors on peut considérer que la langue, faisant son travail logique, a operé une dissimilation de sens entre les deux termes du doublet « sabler/sabrer ,privant sabrer du sens de boire et l’ affectant uniquement de décapsulage d’une roteuse l’arme blanche

Bloom dit: à

Ou de celle qui en Inde a…

essayé par tous les moyens de faire en sorte que le Départment de français de JNU (Jawaharlal Nehru University), la plus prestigieuse des universités indiennes, ouvre pour elle un cours rémunéré, sous prétexte qu’elle est agrégée.
Mon copain D…, qui dirigreait le département à l’époque, eut toutes les peines du monde à résister aux pressions du mari…Allait-il brandir la menace de réduire les fonds de coopération bilatérale? Ne pas reconduire en son intégralité le programme de lecteurs sous un quelconque prétexte?
D…et JNU ont finalement obtenu gain de cause. Car on ne devient pas professeur à JNU ou dans toute autre université publique indiennes parce qu’on est femme de…, occidentale etc. Le néocolonialisme a la vie dure mais il existe en Inde des procédures de recrutement calquées sur celles pratiquées en Angleterre, for obvious reasons, et auxquelles il convient impérativement de satisfaire.
On conçoit que la douzaine de vastes pièces de la résidence de France sise dans un joli parc arboré du New Delhi de Luytens (et protégé la nuit par des oies façon Capitiole), ait consituté un bien pâle havre d’ennui pour madame. Heureusement, grâce à sa moitié, vrp avionneux en bout de course, elle peut maintenant goûter aux délices « safranés » du privé. Rien de tel que le bon vieux pantouflage pour se remettre d’une blessure narcissique. Avoir enseigné à JNU n’est effectivement pas donné à tout le monde…une bonne nouvelle.

Rosanette dit: à

erreur dans la dernière ligne de mon post.
Lire:
« …et l’ affectant, à la faveur de sa racine, au décapsulage d’une roteuse à l’arme blanche

Bolibongo dit: à

décapsulage d’une roteuse

Mais, mais, c’est une expression de b.rdel, ça!

Bolibongo dit: à

roteuse

Ou tout du moins une expression plutôt ras du bouchon pour désigner mes blanc de blanc!

D. dit: à

Bloom est un copain. Je l’aime bien, moi, Bloom.

Rosanette dit: à

@ Bloom
la reticence des autorités indiennes etait d’autant plus justifiée que l’agrégation ne pese pas lourd à l’international dans la hierarchie des titres universitaires
Aujourd’hui hors de France il faut avoir fait un doctorat pour se prévaloir d’un beau cursus ,car agreg se confond avec tous les cursus qui sont Bac+5;les normaliens ne la passent même plus .

Cet effet pervers de la mondialisation est je trouve regrettable

lmd dit: à

Voilà les paradoxes de la discussion sémanticienne, c’est Charoulet qui ne cesse de garantir qu’il ne boit jamais de vin qui nous assure qu’on ne sabre pas le champagne, mais qu’on le sable. Or pour sabler il faut disposer de suffisamment de bouteilles et d’enthousiasme. Pour sabrer il faut en plus un sabre (il m’est arrivé une fois d’avoir à ma disposition, simultanément, assez* de bouteille de champagne et un sabre ; et ça a marché ! Dzzzzzing, clac !

* car si vous n’avez qu’une bouteille vous faites gaffe et n’allez pas la risquer dans des démonstrations puériles.

et alii dit: à

le sabre de Dreyfus:
Ce sabre est celui qui a été utilisé dans le film pour reconstituer la fameuse scène de la dégradation du Capitaine Dreyfus dans la cour de l’Ecole Militaire à Paris. La lame avait été préalablement sciée en son milieu, afin de faciliter sa brisure.
https://www.aiolfi.com/vente/2140-juin-2021-session-de-vente-du-printemps-de-souvenirs-historiques-et-militaires/2143-le-cinema-en-armes-les-reserves-de-la-societe-maratier/2201-cinema/1230-sabre-brise-du-capitaine-dreyfus-dans-le-film-jaccuse/

lmd dit: à

Bloom, je me permets corriger, Le New Delhi de Luytens est sans doute celui de Lutyens (Edwin).

et alii dit: à

Le lauréat du Prix Sasa Stone de littérature jeunesse 2023 est le livre « Shoshana the Bored Dung Beetle », écrit et illustré par Orit Bergman (Agam Publishing), qui recevra 35 000 NIS. La cérémonie pour Philip et Hilda Stone, qui a eu lieu pour la troisième année, s’est déroulée à centre-ville de Tel Aviv.

Cette année, le prix a été dédié à Kafir et Ariel Bibas, enlevés dans la bande de Gaza à l’âge de dix mois et quatre ans. avec leur mère Shiri, et leur père Jordan est également en captivité. Le Hamas a affirmé que la mère et ses deux enfants ne sont plus en vie.

Lors de la cérémonie organisée à Tel Aviv, des représentants de la famille Bibas élargie étaient présents, et à la fin , une cérémonie a eu lieu un lâcher des centaines de ballons orange depuis la salle des marchés du Midtown Tower, afin de sensibiliser le public au retour des membres de la famille chez eux. La chanteuse Yuval Dayan et l’écrivain Lihya Lapid étaient également présents à l’événement

et alii dit: à

INCITE a LA MODESTIE

Bloom dit: à

Yes,lmd., soi-même. L’architecte de New Delhi, du Cenotaphe de Whitehall et du Memorial de Thiepval, dans la Somme, où le 1er juillet 2016 eurent lieu des cérémonies du centenaire que Mapine Lareine fut la première « VVIP » à quitter au pas de charge une fois le dernier coup de canon tiré.

MC dit: à

Je ne comprends pas très bien : Benoit Duteurtre se prendrait pour Edgar Morin? Je ne vois pas ce qu’il peut il y avoir de commun entre un musicologue qui sait jouer, et l’a prouve , et un sociologue à qui il est arrivé d’être bon, JJJ. MC

Janssen J-J dit: à

Christian Morin, voyons donc, MC !
https://www.radioclassique.fr/equipe/christian-morin/
N’en profitez pas pour nous accabler de sociologie plus que centenaire !
Duteurtre ?… c’est à cause des vaches…, souvenez-vous de notre échange de naguère.
Merci de votre soutien sur un autre blog.
Au cas où j’oublierais, je préfère vous souhaiter la meilleure année possible pour 2024, dès maintenant. Bàv, MC.
(ne trouvez-vous pas qu’on respire mieux depuis quelque temps, en l’absence de la grosse farouche partie aux u-skis ? Je crains que B. ait voulu la remplacer pour combler le vide, c’est un peu dommage).

D. dit: à

Avez-vous mangé des huîtres d’Arcachon, JJJ ?

Janssen J-J dit: à

@ B. de l’herdélie,
UNE HUMBLE OPINION DANS L’ATMOSPHERE D’ICI-BAS DE PLAFOND.
… hélas, ouij, le petit essai de Régine Detambel (son apologie de la lecture qui « soigne » en reliant) ne prêche guère qu’à converti.es, il est par ailleurs très léjouille, gnan-gnan, faussement savant, et à maintes reprises, tombant à côté de ses cuisses, très souvent même.
C’est pas bin grave, me direz-vous, car on peut toujours passer son chemin si on n’en est point satisfait, non ? Bàv,—

Janssen J-J dit: à

Non, mais de Maronnes, oui, je suis tombé sur une pas fraiche, et ai essuyé une terrible gastro dans la nuit du 26 au 27. Aij dû garder la chambre, à l’agonie, durant 24 heures… Pourtant, les autres de ma bourriche étaient excellentes, provenant surtout de la maison Lambert. Un peu gâché,on me dit maintenant qui’l ne faut pas toucher à celles d’Arcachon… Encore un comploit contre l’ostréiculture française. N’en croyez rien, D., mangez des huitres, vous enrichirez le taf de Clopinou T., Bàv,

J J-J dit: à

Marennes, euhj…

et alii dit: à

sur un élève :
aussi je pense qu’il vaudrait mieux pour lui que ses parents consentent à ce qu’il ne s’occupe que de cette étude ; il perd son temps ici et n’y fait que tourmenter ses maîtres. »
commentaire de Pierre Laborie, proviseur de l’établissement, sur le bulletin d’appréciation trimestriel de l’année scolaire 1827-1828 d’un de ses élèves de première, âgé de 16 ans, le jeune Évariste Galois

Jazzi dit: à

Excellent, et alii !
Evariste harcelait ses prof…

Voulez-vous arrêter d’harceler B, JJJ !
C’est l’une de nos plus fidèles et courtoises commentatrices.
Une infirmière qui ne la ramène pas sur son travail et n’affirme pas, gratuitement, que c’est le plus beau métier du monde…

B dit: à

Je crains que B. ait voulu la remplacer pour combler le vide, c’est un peu dommage).

Non, nous ne disposons pas des mêmes ressources, n’usons pas du même vocabulaire, ne sommes pas mues par la même hargne, le même culot, la même audace, mais sachez tout de même que je vous emmerde.Et si vous n’en saisissez pas les raisons, programmez un flash black sur le contenu de vos communiqués s’il subsiste en vous un soupçon d’objectivité et d’honnêteté intellectuelle .

https://youtu.be/v5Y9wqiqI34?si=7DUCk8cXrTKXhZGF

vadeboncoeur dit: à

Mais que va dire Rebecca Manzoni de tous ces commentaires?
Et Gérôme Garcin, désormais authentique retraité, qui a tous ses loisirs pour lire ce sacré blog à Passou!

B est très sympathique avec sa marque de caractère

Jazzi dit: à

Moi aussi, je pourrais dire que journaliste est le plus beau métier du monde !

Jazzi dit: à

Très intéressant papier et commentaires chez Paul Edel.

Que dire de la fin du roman, quand Hans Castor s’avance vers la guerre et la mort, Paul ?

et alii dit: à

c’est un fait que je ne m’adresse pas régulièrement à tel, ou telle contributeur- trice ,ce qui à la rigueur pourrait être interprété comme harcèlement, comme ces insinuations régulières qui ne m’incitent pas particulièrement à leur répondre, et sont elles, du harcèlement ;je suis ravie pour les compliments remportés par B, à cette occasion ,alors que moi-même je n’en répands aucun pour aucun -e interprète ,souhaitant à tous de pouvoir considérer qu’ils auront récolté ce qu’ils auront semé;
bonne nuit, harcelée ou pas ; je vais la poursuivre ailleurs ,ce qui ne veut pas dire sur un écran ,ni une flute de champagne à la main

et alii dit: à

sans oublier de préciser:
comment le ministerium et le mysterium se sont confondus dans la personne du prêtre, serviteur [minister] de Dieu, qui renouvelle le mystère [mysterium] du Christ): cf. mysterium au sens de ministerium ds Itala I Cor., XII, 5: divisiones mysteriorum «la diversité des ministères» [Vulgate: div. ministrationum] et veCommodien, Instr., II, 27, 1: mysterium Christi, zacones, exercite casti [= ministerium exercece] ds TLL, s.v mysterium, 1758, 12 sqq.; cf. également le lat. médiév. mysterium au sens de «table, étal» (anno 1116 ds Nov. gloss., s.v. mysterium (à rapprocher de ca 1200 mestier «table» ds T.-L.) et l’a.fr. mistere «métier» (doc. 1334 ds Gdf.).
CNRTL métier

Janssen J-J dit: à

@ mais sachez tout de même que je vous emmerde

je voudrions pasoint dire, euj, mais je trouve quand même une certaine parenté de vocabulaire entre elles. Cela dit, jzmn, je n’harcèle pas, et je préfère de très loin les infirmières modestes et courtoises aux branleuses flamboyantes & fumistes, croyez le bien !… Bàv, Hans CastorP!

B dit: à

Jazzi, dès le début ce roman m’a ramené à Proust, au temps, j’avoue avoir connu quelques difficultés à en sortir et à choisir la joie au coeur un autre. La fin m’a semblé être une accélération de ce temps figé et réfugié dans un outre-monde où hormis la maladie dans son écrin blanc de mondanités réussit presque à se faire oublier, hélas l’Histoire réduit à néant cet au delà du temps et tout de cet édifice volontairement ou non disparait à l’image cette belle slave qui abandonne l’endroit comme la vie va bientôt pour des millions d’âmes abandonner le corps.

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