de Pierre Assouline

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La République des livres
Jérôme Garcin lâche les rênes du « Masque »

Jérôme Garcin lâche les rênes du « Masque »

 Tous les radiophiles, radiolâtres, radiomanes et radiologues vous le diront : la radio à son meilleur peut créer des fidélités avec le public dont on imagine mal la profondeur, l’intensité et la durée. Seules les plus anciennes émissions du service public peuvent s’enorgueillir d’un tel phénomène. Parmi elles, classique au succès jamais démenti, le « Masque et la plume » chaque dimanche à 20h sur France-Inter. Rêvée puis imposée à la RTF en 1955 par un immense poète et dramaturge (cela ne s’invente pas) du nom de Jean Tardieu, elle fut successivement animée par des chefs d’orchestre/chefs de gare/chefs de gang nommés  Michel Polac, François-Régis Bastide, Pierre Bouteiller et Jérôme Garcin. Celui-ci y fit ses premiers pas à la tribune des critiques littéraires à l’âge de 23 ans. Puis on lui en confia les rênes. C’était il y a trente-quatre ans.

Mille neuf cents épisodes après, il vient de les tendre à son tour à Rebecca Manzoni. Le passage de relais s’est déroulé vendredi en présence d’un public aussi considérable que survolté, ouvrant et fermant la soirée, au cours de laquelle fut enregistrée la der des der de de son producteur-animateur, par de longues ovations debout comme on en réserve d’ordinaire aux rockstars. Ses larmes et son émotion difficilement contenues confirmèrent qu’il n’en était pas. Cet ultime « Masque », comme disent les habitués, est diffusé ce dimanche 31 décembre et réécoutable en podcast jusqu’à la consommation des siècles. Jérôme Garcin lâchera également la bride des pages culturelles de l’Obs qu’il tenait sous sa vigilance éclairée depuis 1996, pour se consacrer pleinement aux siens dans sa retraite près de Blangy-le-Château, dans le pays d’Auge. Entendez : sa famille, ses chevaux, ses livres. Mais le “Masque” continuera car the show must go on. Surtout lorsqu’il s’agit d’une institution de plus en plus plébiscitée malgré son âge vénérable.

Il convient de le rappeler pour ceux à qui cela aurait échappé : la clé de son succès ininterrompu et grandissant repose sur cette singularité : c’est aussi (c’est d’abord, disait Georges Charensol) un spectacle public et gratuit. Non pas pour une vingtaine de personnes coincées dans un studio riquiqui comme cela se fait à RTL ou Europe 1 mais dans l’emblématique « 105 » dit « Charles Trenet » de la Maison de la radio dont l’acoustique sied aux concerts (240 places) avant une transhumance au Théâtre de l’Alliance française (348 places) après sa rénovation, là-même où l’émission fit… ses débuts ! La présence du public face aux critiques, avec ses grognements, ses rires et ses applaudissements parfois intempestifs, constitue une ambiance qui a fait de lui au fil des ans le partenaire actif, dynamique, encourageant, stimulant et donc indispensable de l’émission ; on l’a bien vu pendant le confinement du moment Covid : elle continuait envers et malgré tout mais manquait de sel en l’absence de ses fidèles.

Car il fallait les voir, les entendre et les écouter vendredi soir à l’entrée et à la sortie du grand auditorium, autant masquolâtres que garcinolâtres. Du délire dans l’hommage et la ferveur mais si réconfortant dès lors que l’on se souvient de quoi il s’agit par-delà le spectacle vivant : de livres, de films, de pièces (et souvent, mais pas automatiquement, de littérature, de cinéma, de théâtre). Bref, de culture et de critique. Un hapax à la radio. Un média d’avenir pour ceux qui en douteraient encore. Avec des émissions de cette exigence à France-Inter, France-Culture, France-Musique, récentes ou anciennes, en direct, enregistrées ou à la demande, ce n’était pas « mieux avant » : c’est mieux maintenant d’autant plus que le jadis y est toujours présent (bonheur des rediffusions la nuit…).

A la tribune du « Masque », cette émission si française qu’elle incarne à sa manière l’esprit français, on se tutoie en s’appelant par son prénom, tout ce que l’on recommande de ne jamais faire à la radio afin de ne pas exclure l’auditeur. Un entre-soi à ceci près qu’il réussit l’exploit d’inclure des millions d’auditeurs dans son microcosme à l’échelle d’un pays. On peut définir cette émission comme une réunion publique de beaux parleurs, un concours d’éloquence ou la rencontre entre l’Actors Studio et le grand oral de l’Ena. Au fond, c’est avant tout une pièce de théâtre. Tout le sel de la joute orale. Nul doute qu’il en serait autrement dans le catimini d’un petit studio classique où l’on distingue à peine les réactions sur le visage des régisseurs à travers la vitre. Des passeurs, certes, mais des comédiens que ces chroniqueurs (je m’honore d’en avoir été durant deux ou trois ans autrefois).

Nul n’y est à l’abri, nul n’est épargné. Entendez : les créateurs, les artistes, héros ou victimes selon les humeurs, mais c’est la règle du jeu. Qui expose s’expose. Tous n’apprécient pas que l’on se serve de leur travail pour rivaliser de bons mots, faire tordre de rire le public et s’emparer d’une oeuvre à seule fin d’en guignoliser l’auteur.  Mais tout n’est-il pas à craindre d’une émission qui se veut dans l’ombre portée de Beaumarchais :

« Il n’est pas d’éloge flatteur sans liberté de blâmer ».

Pas de droit de réponse qui tienne. Les critiques bien nés se souviennent d’un papier assassin d’Henri Jeanson sur Un grand amour de Beethoven, film d’Abel Gance avec Harry Baur, à la suite duquel il adressa au journal une lettre pour se plaindre, que le critique commenta d’une phrase :

 « Même la lettre est mauvaise ».

Sur ce plan, celui de la partialité de la critique d’humeur, comme sur les autres (vivacité du débat, violence des partis pris, humour, jugements acérés, dérision, goût des formules qui tuent – « c’est curieux de nullité »-, caricature, rosserie, exagération) rien n’a changé. De toute façon, gentillesse ou méchanceté, cela n’a guère de sens puisqu’un critique juge en fonction d’un absolu de la littérature, du cinéma ou du théâtre. Tant pis pour les dégâts.

« Les critiques de théâtre sont un peu plus violents que les autres. Les critiques livres, eux, se régalent à prendre un air accablé pour lire une phrase accablante. Il y a plus d’empathie chez les critiques cinéma. Pour le reste, le principe est le même : on examine la forme, le style, avant le propos, l’histoire » a expliqué un jour Jérôme Garcin dans son livre « Nos dimanches soir ».

 Grâces en soient rendues au légendaire tandem de frères ennemis Charensol/Bory qui ne perdait jamais une occasion de rompre des lances. La tradition a perduré avec les critiques cinéma Ciment/Kaganski, en théâtre avec Nerson/Costaz (autrefois Sandier, Schmitt) et même en littérature avec Crépu/Viviant. C’est peu dire que ces antagonismes sont encouragés ; ils font vivre l’émission et participent à sa réputation. Ils en sont l’esprit, à défaut de l’âme, pour le meilleur et pour le pire. Comme si on avait placé un micro à la bataille d’Hernani. Sincères le plus souvent, injustes parfois, mais quelles étincelles dans ces enthousiasmes et ces détestations !

Et ceux qui se demandent selon quelle mystérieuse alchimie se choisit l’indicatif d’une émission apprendront que c’est souvent pour des raisons extra-musicales : la Fileuse de Mendelssohn, extraite de Romances sans paroles (opus 67) interprétée au piano par Daniel Barenboïm. Avant, un impromptu de Schubert accompagnait le générique du « Masque » (opus 90.) Mais en 1975, Bastide décida soudain d’en changer. Pour deux raisons : Jean-Louis Bory le mélancolique survolté se trouvant en clinique terrassé par la dépression, l’animateur espérait que ce signe amical et particulièrement gai aurait des vertus thérapeutiques ; et le courrier du Masque étant devenu depuis quelque temps irrespirable, des auditeurs évidemment anonymes s’étant plaint du « trop de youtres à la tribune », plutôt que d’y faire le ménage comme on l’y invitait, Bastide leur infligea une double peine en choisissant un compositeur juif (Mendelsohn) interprété par un musicien juif (Barenboïm). Ca aussi, c’est l’esprit « Masque » tel qu’il s’est perpétué.

 « Plus on s’engueule, plus on est près de la vérité » disait Claude Chabrol. Raison de plus pour continuer à allumer le poste le dimanche à 20 heures et des poussières pour ce pur plaisir si français de la conversation lorsque, après avoir ferraillé, l’on s’accorde enfin sur ses désaccords.

(« Le Masque » spécial Théâtre bien sûr, au Cloitre Saint-Louis, édition 2021 du Festival d’Avignon » photo Christophe Raynaud de Lage ; « Jérôme Garcin après sa dernière émission » photo Passou)

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commentaires

1 037 Réponses pour Jérôme Garcin lâche les rênes du « Masque »

rose dit: à

B dit: à
Je ne sais pas ce qu’est un mois paralysé, Rose.

Réponse 1 : un mois passé dans un fauteuil Pullman signé Hugues Chevalier
Réponse 2 : un mois bloqué par une grève générale mde in France
Réponse 3 : un mois de convalescence à GARCHES suite à un trauma cranien ayant entrainé des lésions réversibles.
Réponse 4 : un mois dont les feuilles de l’ephemeride ont été collées à la super glue trois.

( questions du Cheeze burger )

B

Ainsi, et alii et vous-même ne connaissez pas le mois d’août en France ?
Nous ici, dans ma cambrousse, dès la mi-juillet, nous nous préparons à affronter le mois d’août, paralysie totale.

rose dit: à

Rond-point ou pas, s’il n’y a pas d’empathie, il n’y en a pas.
L’anthropologie me paraît être une bonne hypothèse.
Y aurait aussi l’étude des singes en Birmanie.

rose dit: à

Eu au téléphone ma collègue /amie qui m’a parlé de sa fatigue intense au bout de huit jours qui peine à s’évaporer. Si la reprise des cours était dans deux jours, soit dix, encore harassée, elle ne donnerait pas le meilleur d’elle-même, ce qu’elle fait d’ordinaire couramment.
La preuve par neuf.

B dit: à

une certaine parenté

Je revendique la primauté de cette privauté, cela m’a pris sans aucun prodrome à la caise d’un super-marché, quelqu’un m’ennuyait, je lui ai répondu sans penser à quoi cela pourrait nuire à mon image: je vous emmerde. Je ne suis pas allée jusqu’à en abuser , puis cela m’est passé.

rose dit: à

Vu Faux mouvement de Wim Wenders, 1975, avec Hannah Schygulla et Nastassja Kinski (14 ans dans le film, elle en paraît treize).

Une réflexion douce amère sur la vie, l’âge adulte, le passé et ses erreurs et ce qui semblerait être une absence d’avenir.
Peter Handke a écrit le scénario, théâtral et le héros, dont le désir premier est d’être écrivain, se retrouve à la fin du film une caméra dans les mains.
Deux réflexions en sortant ; il faut bien que jeunesse se passe.
Ah comme il est doux de vieillir.
Le parallèle avec Perfect days est stupéfiant.

rose dit: à

Si quelqu’un vous titille hors votre consentement, pas étonnant que vous l’emmerdiez.
Le dire aujourd’hui, dans le contexte actuel, me semble quelque peu risqué.
Soyez prudente.

J J-J dit: à

mdr, sur la métaphore de la RDL comme d’une agora de supermarché. C’est exactement ça, qu’aurait dit Annie Ernaux !… Etes adorab’ toutes les 2, y’a pas à dire.., et votre image n’est en rien écornée.
Sinon, pour les babouins de Malaisie, c’est trop loin pour moij, et bin trop tard. Bàv2,

D. dit: à

C’est lié à la période du solstice, Rose. On donnerait 3 semaines ça ne changerait RIEN. Luminothérapie et réduction de l’amplitude horaire pour tous. C’est la seule solution. De novembre à mars : 10h-16h pour tous, partout.
Les gens ne comprennent rien à rien. Ah, s’ils m’avaient comme Roi ! Ils seraient engin heureux !

D. dit: à

J’ten foutrais du baboin de Malaisie, moi…

Janssen J-J dit: à

un engin pareil, élisons le tout de suite ! 🙂

rose dit: à

Enfin heureux.
Pas dans Faux mouvement, hein !

La fatigue serait liée au solstice d’hiver D. ?

rose dit: à

réduction de l’amplitude horaire pour tous.

C’est à dire ?

rose dit: à

Jazzi dit: à
« Mais, dans ma prochaine vie, je choisirai d’être jardinier-paysagiste. »

Et d’être un homme, rose !

Sûrement pas.
On ne peut pas dire « jardinière-paysagiste » sinon on risque d’être prise pour une poterie d’Anduze. Dans ce métier, le masculin l’emporte sur le féminin.

William Boquet dit: à

(par quel étrange et funeste mécanisme quand des tragédies, des crimes de masse se déroulent sous nos yeux, on s’en détourne pour les minimiser en invoquant des tragédies et des crimes de masse du passé ?)

et alii dit: à

médecin n’est peut-être pas le plus beau métier;
Dans une version du 21e siècle du jardin de sable zen traditionnel, l’artiste Bruce Shapiro a inventé la machine Sisyphe , une machine à dessiner cinétique élaborée qui utilise des aimants pour faire glisser des billes d’acier roulantes à travers une fine couche de sable afin de créer des motifs complexes ressemblant à des mandalas.
https://www.thisiscolossal.com/2015/06/bruce-shapiros-mesmerizing-kinetic-sand-drawing-machines/

William Boquet dit: à

et alli capone, vous n’êtes qu’un point de détail, une parenthèse, dans l’histoire de la RDL [illustration ad’hoc à venir]

Pablo75 dit: à

Quel faux cul ce Charoulet !!

Il écrit: « Dans « Le Canard enchaîné » du 27 décembre 2023,je lis ceci : « Il n’y a pas de quoi sabrer le champagne. » Non ! « sabler le champagne ». »

Il se permet, par ignorance, de corriger une expression absolument correcte d’un journaliste, et après, il essaie, avec de savants commentaires, de dissimuler son ignorance.

Encore une fois, ce Charoulet, qui vient ici jouer l’homme parfait, quel faux cul !!

Pablo75 dit: à

Cela va si mal pour Poutine en Ukraine, qu’il doit condamner à 7 ans de prison les poètes qui se permettent d’être publiquement en désaccord sur la guerre colonialiste qui mène leur pays fasciste contre un pays démocratique.

Sa propagande tous azimuts a beau essayer de faire croire qu’il est en train de gagner la guerre, la situation sur le terrain est de plus en plus défavorable aux russes, ce qui explique leur campagne mondiale d’intoxication et leurs déclarations diplomatiques délirantes.

Le hachoir à viande russe et à démolition de blindés continue sur le front, à Adviidka et ailleurs (comme avant à Bakhmout – de 30 à 50.000 morts et blessés graves russes pour rien), parce que Poutine a besoin, avant les élections, de victoires significatives, pour justifier le désastre de cette guerre où il arrive tout le contraire de ce qu’il cherchait.

Il faut aux russes de milliers de morts pour avancer de quelques centaines de mètres, un jeu parfaitement maîtrisé par les ukrainiens. Le très relatif manque de munitions ukrainien est beaucoup moins grave que le russe, malgré l’importation d’obus (dont un tiers ne marche pas) du Corée du Nord. Les Américains ont calculé que dans un an, les russes n’auront plus d’artillerie ni de missiles, tellement l’industrie d’armement russe est à genoux par manque de composantes occidentaux. En outre, les ukrainiens sont en train de produire 50.000 drones suicides par mois, qui font des dégâts terribles sur les lignes russes. En 2024 ils produiront un million. Les drones kamikazes sont bien plus efficaces que les obus d’artillerie. L’Ukraine est en train de devenir l’un de plus grand fabricants d’armes dans le monde grâce aux investissements massifs de plusieurs grands pays occidentaux.

L’avenir est très sombre pour la Russie, qui n’est aidée que par une Corée du Nord ruinée et affamée. L’Iran a arrêté de vendre de missiles à la Russie en prévision de la prochaine guerre contre Israël. Les Israéliens, après d’avoir liquidé le Hamas, s’attaquera au Hezbollah libanais et derrière à l’Iran et ses acolytes. La Russie essaie de faire croire aux naïfs et aux idiots utiles qu’elle joue un rôle encore dans le monde en général et dans le Moyen Orient en particulier, la réalité est qu’ils n’ont plus la possibilité (elle cherche à racheter l’armement vendu à plusieurs pays de la zone qui ont été leurs alliés, sans réussir à le faire).

Et pendant ce temps-là les 60 Mds de $ promis par les américains et les 50 Mds d’euros promis par européens qui sont en retard, comme le million de munitions diverses promises il y a quelques mois par une coalition de pays aidant l’Ukraine, vont arriver au début de 2024, comme les avions américains, juste avant les élections de Poutine, pour lui rappeler que jamais une guerre moderne de grande envergure a été gagnée par le pays ou la coalition la plus pauvre, et que les amis de l’Ukraine ont un PIB 20 fois supérieur au russe (dans le cas où le PIB officiel russe soit vrai, ce qui est improbable), entravé en plus par des sanctions qui sont en train de détruire son industrie, déjà bancale avant la guerre.

William Boquet dit: à

Pas mécontent de vous avoir aidé à retrouver vos esprits, et alli capone ; même si le jeu n’en valait peut être pas la chandelle. Ainsi vous seriez dans le calcul

Pablo75 dit: à

Les Israéliens, après d’avoir liquidé le Hamas, s’attaqueront…

William Boquet dit: à

Bloom dit: à
un peu trop elliptique ou allusif dans ses prises de position politiques

Sans blague? Rêverait-il secrètement de sabrer & châtiler le Sabra avec Y. Sinwar et M. Deif?

Heu ! Non, rien …

Phil dit: à

Pétillant débat chez le prestigieux passou coincé dans le Christmas time. Sabrer le champagne of course, mais bien orienter la lame en maintenant la bouteille pour éviter d’arroser l’assistance hilarde ou trouer le plafond à moulures. Etalii a dû livrer la Gebrauchsanweisung, mode d’emploi disait Jünger qui découvre la flûte à champagne en envahissant les caves de la bonne ville de Laon. Miss Manzoni vient de l’Est de la France, pays de la quiche.

rose dit: à

Vendredi 29 décembre 2033, 5h55

rose dit: à

La quiche lorraine.
Mais aussi cette flammenküche, si délicieuse !

Bihoreau, duc de Bellerente dit: à

Champagne ? Pourquoi pas ? S’il avait fallu s’en passer à chaque année où il s’était passé quelque horreur, jamais nos flutes aurait servi.

Il est tôt pour parler champagne – 5h 30 – mais bon. il est toujours l’heure quelque part. Je souhaite à notre cher vieux pays, non pas la pays, il en jouit déjà, mais le discernement, si cher à mes maîtres Jésuites.

Bihoreau, duc de Bellerente dit: à

la paix… Pourtant je suis sobre …

Damien dit: à

Je lis avec curiosité (et je me marre !) ce qu’Yvan Attal raconte aux médias, après avoir signé la pétition en faveur de Depardieu. Il regrette. Mais cette pétition sonne juste, dans la mesure où Depardieu n’a pas encore été jugé. Il faut laisser la justice passer. Inutile de s’acharner sur un presque cadavre. Sur un presque repris de justesse. Les témoignages des filles violées par Depardieu affluent. Oui, ça afflue. Un vrai cash flow ! De quoi noyer tout le gotha ! On ne tire pas sur une ambulance. Donc, il faudrait qu’on arrête de vilipender Depardieu, la dose est déjà bonne. Il risque la prison. Un peu d’humanité. Les criminels eux aussi ont droit à de l’indulgence. Voilà pourquoi j’aurais signé cette putain de pétition, comme Attal. Comme d’autres qui valent autant que moi. Vous me direz, on s’en fout ! Non pas ! Si Depardieu est coupable de viols, il sera condamné. Justice sera faite. Rien que ça devrait lui ôter le sommeil. Il paraît qu’il a quitté la France. Va-t-il émigrer en Russie, pour trouver un refuge ? Bonne journée !

Bolibongo dit: à

Non, Rebecca n’est pas une quiche même si elle est de Lorraine! 🙂

Janssen J-J dit: à

On aimerait croire P75 sur la peinture qu’il brosse de la Russie actuelle, mais on voit bien bien qu’elle ne repose que sur des convictions siennes. Il a raison des les émettre, à lui tout seul, il a déjà démontré à la rdl la force de ses prophéties autoréalisatrices.- Une fois de plus, à chaque fin d’année, on nous raconte l’histoire de Jünger débarquant à Laon pour y découvrir la manière de boire une coupe. Et que le président Mc Cormique du moment s’apprête à prononcer un discours de vœux pour redonner du courage aux retraités de 64 ans et aux immigrés un peu plus précarisés – Boycottons les « faux-culs » de son genre, d’accord, qui se poussent du col sans mériter leur Dieppe à Zon… Un constat alarmant est tombé en 2018 à propos de la « malnutrition culturelle » des enfants. Diagnostic : « appauvrissement du langage, faible sécurité interne, perte d’estime de soi, baisse de la résistance à la frustration, excitabilité relationnelle, manque d’expérience sécurisante. Un mal-être auquel nos conditions de vie ne sont pas étrangères »… Heureusement, le ministre Yvan Attal reconduit va nous régler tout ça.
Je vais lire à haute voix la Légende de Gosta Berling aux pensionnaires de l’EHPAD qui ont besoin d’entendre lire, cette après-midi (avec, comme alternatives possibles : les lettres de mon Moulin ou un conte d’Andersen) – Il fallait bien se mettre un peu en échauffement avec la RDL, non ?
Bonne journée à tous.tes (29 XII 23_9.05)

Bolibongo dit: à

Holà, Mimi, vous nous faites une depardiou écrite ou quoi?
On écrit Madame Rebecca, voyons!

D. dit: à

Qu’est-ce que tu racontes, Pablo ?! Un obus « marche » toujours. Et ils « marchent » même parfaitement 50 ans après leur fabrication, en règle générale.
Tu ne confondrais pas avec certains missiles, par hasard ?

vedo dit: à

@Rosanette
Vous avez entièrement raison. Ce n’est plus qu’un bac+5, les normaliens ne la passent plus. C’est le doctorat qui compte. (Dans une organisation internationale où j’ai travaillé 2 ans, on voyait rapidement qui en avait un et ui n’en avait pas). « Effet pervers de la mondialisation ». Je ne crois pas du tout. C’est le modèle du concours à la française–lié à la noblesse d’Etat– qui ne pouvait pas perdurer. Il y aurait un livre à faire. Question traditionelle: « il est très bon pour les examens, est-ce qu’il est fait pour la recherche? » Question posée après bac+4 ou 5, alors qu’elle ne se pose jamais aux Etats-Unis, où on commence à « faire de la recherche » à 5 ans, par exemple, en découpant des images dans les journaux. A ce propos, rediffusion très intéressante chez Finkelkraut samedi dernier: Juillard et Nora. Juillard magnifique (pour moi, d’autres penseront autrement), bien meilleur que ses chroniques. Nora et son amertume (quoiqu’il en dise) d' »avoir échoué ». F. a été cruel. Je me trompe » Comment expliquer ce qu’il a écrit d’ignoble contre Gérard Granel (reçu cacique)? A propos de Granel et de « la Khâgne » (section importante de l’émission), le petit livre de Tubeuf (Les Années Louis0le-Grand) est un bijou.

D. dit: à

Moi je fais une bonne quiche lorraine.
Elle est toujours meilleure réchauffée, parce que ça concentre les saveurs en faisant partir l’humidité en excès, qui vient du lait.

D. dit: à

Je mets un soupçon d’ail dedans, mais vraiment un soupçon.

Bolibongo dit: à

Pourquoi peut-on faire une différence entre une quiche et une tarte en parlant, il faut malheureusement le souligner, au féminin?
Rebecca n’est ni une quiche et encore moins une tarte!

Bolibongo dit: à

Beaucoup d’ italiens en passant par la lorraine et l’ Algérie…

Clopine dit: à

Depardieu peut bien aller en Russie, of course. Ca fait déjà pas mal de temps qu’il s’est fait la vodka du diable…

Bon d’accord, je sors.

Soleil vert dit: à

Hommage national ou pas pour Jacques Delors ?
Les relations détestables entre Macron et Martine Aubry ne vont pas faciliter les choses.

J J-J dit: à

une famille d’Alsaciens pauvres qui décident de partir s’établir en Algérie, terre promise, et qui reviendront, décimés, de cette terre de violence et de désolation. Cela se passe à la fin du 19e, et cela s’appelait « Attaquer la terre et le soleil », un beau premier petit roman, très dur… qui eut la faveur d’un jury de lecteurs chez france inter.

Soleil vert dit: à

test

Janssen J-J dit: à

@ la vodka du diable qu’il se faisait tirer par la queue,
bon je sors, ma vodka poutine …

D. dit: à

Rebecca Manzoni est une chic lorraine.

D. dit: à

Je ne savais pas que Delors avait fait un passage au lycée d’Aurillac.

Bloom dit: à

Ce n’est plus qu’un bac+5, les normaliens ne la passent plus. C’est le doctorat qui compte.

Non, c’est Bac+6 puisqu’elle ne peut être validé qu’après une année de stage en responsabilité, la réalité du métier.
En fac, si je me fie à mon expérience actuelle, sur 2 candidat/es, on choisira celui/celle qui a doctorat + agrégation à doctorat tout court.
J’ai plusieurs amis qui ont un doctorat mais qui ne trouvent pas à être recrutés car ils n’ont pas l’agrèg.
Et depuis une vingtaine d’années, on constate que de plus en plus de normalien/ne/s se plantent à l’agrèg. Ce qui était inconcevable lorsque je l’ai passé, vu les conditions privilégiées dans lesquelles ils peuvent la préparer.
Je songe à la directrice actuelle de Radio France, par exemple, qui a eu la bonne idée de queuter à l’oral.
Il est de bon ton de dénigrer l’agrégation, surtout chez celles et ceux qui l’ont raté. Les autres s’en foutent, ils ont fait leurs preuves et sont passés à autre chose après les 15 jours d’ébriété réglementaire à la lecture des résultats.
Incroyablement, depuis la création de la classe exceptionnelle (supérieure à la hors classe), la pension de retraite des agrégés appartenant à cette catégorie est supérieure à celles des maitres de conférence et des titulaires de chaire supérieure (classes prépa)…

D. dit: à

Delors n’était pas un mauvais gars, loin de là. Il avait de la droiture. D’ailleurs il était chrétien. Mais je suis pas sûr qu’il maîtrisait toujours ses domaines d’exercice. Et alors l’Europe… comment être d’accord ?

D. dit: à

Ce qui était inconcevable lorsque je l’ai passéE.

Bolibongo dit: à

la vodka du diable…

Tiens, Clpne nous a fait une depardiou! 🙂

D. dit: à

chez celles et ceux qui l’ont ratéE !

Décidément…

Bloom dit: à

Le concours, D, LE concours.

racontpatavi dit: à

Un whisky japonais c’est plus exotique.

Yoichi par exemple, bien tourbé.
C’est ce que je viens d’acheter.

D. dit: à

Non, Bloom. On passe l’agrégation.

Bloom dit: à

Excellent conseil donné par Alexei Ipatovtsev, il y a une dizaine d’années, et qui pourrait constituer une (voire la seule) bonne résolution pour l’année de tous les dangers à venir:
chaque mois, lire un livre, écouter une musique, et voir un film d’une culture différente de la sienne.
Abida Parveen, la Janis Joplin du soufisme pakistanais
https://www.youtube.com/watch?v=7D4vNcK6D38

Bloom dit: à

Un whisky japonais c’est plus exotique.

La bière des Chakmas des Chittagong Hill Tracks est un cran au-dessus question exotisme.

Comme le vin anglais, d’ailleurs, dont la récolte n’a jamais été aussi bonne cette année. Champagnisé ou sec, il est tout simplement excellent.

Bloom dit: à

Non, Bloom. On passe l’agrégation.

Non , D, l’agrégation vous passe dessus.

Jazzi dit: à

De moins en moins de Parisiens et de plus en plus de touristes à Paris.

« D’année en année, la capitale voit sa population diminuer. Selon les chiffres de l’Insee dévoilés ce jeudi, 12 795 Parisiens ont quitté la capitale sur une année, entre 2020 et 2021. Au total, 73 377 personnes ont fait ce choix entre 2015 et 2021. »

Patrice Charoulet dit: à

Langue française

Abattre : A éviter dans les comptes rendus de faits divers relatant les conséquences d’actes de terrorisme ou de banditisme. On abat des animaux, pas des hommes. Préférer « tué par balles », par exemple.

Abréviations

Cie : compagnie
Ets : établissements
arr. : arrondissement (dans une adresse)
etc. : et cetera (n’est jamais suivi de points de suspension)
N.B. : nota bene
p. : page
pp. : pages
NDLR : note de la rédaction
P.-S. : post-scriptum
M. : Monsieur
MM. : Messieurs
Mme : Madame
Mmes : Mesdames
Mlle : Mademoiselle
Mlles : Mesdemoiselles
Me : Maître
Mes : Maîtres
Mgr : Monseigneur

acception : Sens dans lequel un mot est employé.

acquittement ou relaxe ? Acquittement : Arrêt d’une cour d ‘asssises déclarant un accusé non coupable. Devant un tribunal correctionnel, on parle de « relaxe ».

âge : Ecrire les âges en toutes lettres, excepté dans les énumérations. « Il a vingt ans ».

Allahou akbar. Majuscule initiale. « Dieu est le plus grand ».

alya. Nom féminin. Emigration des Juifs vers Israël..

Alternative ; L’alternative n’est pas une possibilité mais un choix entre deux possibilités ; Ex. : « Je suis placé devant une cruelle alternative. » Ne pas confondre avec « solution ».

ashkénaze : Juif originaire d’Europe de l’Est.

Assassin : Utiliser ce terme avec la plus grande prudence. Un assassin est une personne reconnue coupable d’un meurtre avec préméditation par un arrêt. Avant toute condamnation, recourir à la formulation : « Untel, accusé de l’assassinat de… ».

audience : Un procès, même s’il dure une semaine ou un mois, ne comporte qu’une seule audience.
Dans un long procès, ne pas écrire « Au cours de l’audience de mercredi… », mais « lors des débats de mercredi… »

avérer (s’) : Signifie « se révéler vrai ». Un fait ne peut donc pas « s’avérer faux ». « S’avérer vrai » est un pléonasme.

Balade ou ballade ? « Balade » : Promenade. « Ballade » : chanson ou poème.

Bar-mitsva. Invariable. Cérémonie religieuse qui marque pour les enfants juifs (douze ans pour les filles, treize pour les garçons) le passage aux commandements de la Bible.

Bisannuel : Signifie tous les deux ans. « Biannuel » n’existe pas. Employer « semestriel » pour « deux fois par an ».

ça ou çà ? Ça (pronom) s’écrit sans accent ; çà (adverbe de lieu) en prend un.

car en effet : Pléonasme

ceci /cela ? « Ceci » s’emploie pour annoncer ce qui va suivre ; « cela » pour ce dont on vient de parler. Raison pour laquelle on se trompe en disant « Ceci dit ».

centre droit : Sans trait d’union.

c’est-à-dire : Deux traits d’union.

clore : On clôt un débat, une séance, un congrès, etc. On ne clôture pas un débat. Je clos, tu clos, il clôt.

commémorer ou célébrer ? «commémorer » signifie «  remettre en mémoire un événement ». On commémore un événement. On célèbre un anniversaire ou une fête.

Conséquent : incorrect dans le sens de « important ».

convenir : Dans le sens de « se mettre d’accord  sur », s’utilise avec l’auxiliaire « être ». Ex. /
« Nous étions convenus de… »

cour d’assises : Juridiction criminelle départementale. On écrit « la cour d assises de Seine-Maritime » et non pas « la cour d’ assises de Rouen ».

décade : Période de dix jours (dix ans : décennie).

dérouler (se). Eviter : « La manifestation s’est déroulée ». Une manifestation , ou tout autre événement, a lieu.

dire (au). Généralement au singulier. Ex. « Au dire de plusieurs … »

participes passés : dû, due, dues.

dudit/ desdits. En un seul mot.

effluve : Masculin.

égailler (s’). Se disperser, s’éparpiller.

entretien . Préférer ce terme à celui d’interview.

envi. La locution « à l’envi » signifie « à qui mieux mieux ».

état/Etat. Majuscule quand ce mot est synonyme de nation, de pays. Ex. « Le chef de l’Etat ».

excuses. « Excusez-moi » ou « Je vous prie de m’excuser ». A proscrire : « Je m’excuse. »

extrême droite/ extrême gauche. Sans trait d’union.

feu/feue/feus. Adjectif. Invariable s’il est placé avant l’article (« feu la reine »). S’accorde s’il est placé après l’article (« la feue reine »).

fonds. Dans le sens de « bien immeuble » ou de « capital », prend toujours un « s ». « Un fonds de commerce ».

fruste. « frustre » n’existe pas.

gâchette. Ne pas dire « appuyer sur la gâchette », mais «appuyer sur la détente ».

grâce à. Implique une idée favorable. Ce qui est désagréable se produit «  à cause de… » ou « par la faute de… ».

h. Abréviation de « heure ». Ne pas écrire « H ».

hindous. Les hindous sont les adeptes de la religion hindouiste.

ingambe. Adjectif. Alerte.

islam. Commence par une minuscule, dans le cas où il s’agit de la religion. Commence par une majuscule pour désigner l’ensemble des pays musulmans.

jugements. En France, les jugements sont rendus par les tribunaux (tribunal civil, correctionnel,
administratif, de commerce, etc.). Les cours (cour d’appel, cour d’assises, Cour de cassation, etc.)
rendent des arrêts.

kaddish. Prière juive de louange à Dieu et prière des morts.

laïc. Se dit de celui qui, dans l’Eglise catholique, n’a pas reçu les ordres.

laïque. Un Etat laïque est indépendant de toute confession religieuse. Un laïque est un partisan de la laïcité. « Les militants laïques ont défilé en faveur de l’école laïque ».

langues étrangères. Toujours traduire les citations. Ne pas hésiter à traduire les mots étrangers.
(Ex.background, downtown, etc.)

ledit, ladite, lesdits, lesdites. En un seul mot.

loin s’en faut. Fautif. Ecrire : « tant s’en faut ».

malgré que. A éviter (malgré l’objection de Paul Claudel!). Préférer « bien que ».

mappemonde. Carte plane représentant le globe terrestre.

météorite. Féminin.

mettre à jour / mettre au jour. « Mettre à jour » = réactualiser. «Mettre au jour » = révéler.

naguère. Il y a peu de temps.

nominé. (Horreur!) Préférer « sélectionné ».

non. Suivi d’un adjectif ne prend pas de trait d’union. (« Une personne non croyante »). Suivi d’un substantif en prend un. (« La non-ingérence »).

numéros de téléphone. Ils s’écrivent avec des traits d’union entre les « tranches » de chiffres.
02-42-17-20-00.

œcuménisme. « oe » se porononce é. Réserver ce mot, dans son contexte religieux, au dialogue entre confessions chrétiennes (catholicisme, protestantisme, orthodoxie…). Le dialogue des
Eglises chrétiennes avec l’islam, le judaïsme ou le bouddhisme est désigné par l’expression
« dialogue interreligieux ».

officier.Il existe trois catégories d’officiers : – les officiers subalternes (d’aspirant à capitaine) ;
-les officiers supérieurs ( de commandant à colonel) ; – les officiers généraux . Ne pas employer le terme d’officier supérieur pour un général.

opportunité. Anglicisme à proscrire. Ecrire « occasion ».

opprobre. Masculin.

pallier. Verbe transitif direct. « pallier les insuffisances ».

panacée. « Panacée universelle » est un pléonasme.

plain. Du latin « planus », signifiant « plat », « uni ». D’où l’orthographe de « plain-pied » et de
« plain-chant ».

plastic. Explosif.

positionner (se). A proscrire. Préférer «  se placer », « se situer ».

pathologie. Etude des maladies. Attenion, ce terme est souvent utilisé improprement pour désigner la maladie elle-même.

prémices. Début.

présidentielle. Au singulier. Un seul candidat est élu au terme de cette élection. Les autres élections sont au pluriel. Les législatives, les sénatoriales, les cantonales, etc.

prétexte. « Faux prétexte » est un pléonasme.

profitabilité. A proscrire. Ecrire « rentabilité ».

quasi. Trait d’union devant un nom (ex. : « la quasi-totalité »), pas devant un adjectif (ex . « une grève quasi générale »).

quelque. Invariable quand il signifie « environ »

Quoi que ou quoique ?
« Quoiqu’il soit distrait, il… ». « Quoi qu’il fasse, il… »

rabattre ou rebattre ? Celui qui nous rabâche le même refrain nous rebat les oreilles

ramadan. Minuscule initiale.

redondances. Exemples de redondances : « ainsi donc », « car en effet », « miné de l’intérieur »,
« s’entraîner mutuellement ».

regard (en/au). Deux pages successives recto-verso se trouvent en regard ; on est coupable au regard de la loi.

ressortir à. Signifie « relever de » et ne se conjugue pas comme « sortir » mais comme « finir ».
Ex. « Cela ressortissait à la logique ».

rhétorique. Et non pas « réthorique » !

rue(s) et monument(s). Les noms de rues et de monuments composés d’un nom et d’un prénom
prennent un trait d’union. Ex. : l’avenue Victor-Hugo.

shabbat (le). Du vendredi au samedi, temps consacré au repos et à la prière dans la religion juive.

soi-disant. Invariable. Ne peut s’appliquer qu’à une personne. Dans tous les autres cas, utiliser
« prétendu ». « Un soi-disant notaire ; une prétendue bonne affaire ».

sponsor(iser). Préférer « parrain, mécène,commanditaire » et « parrainer, patronner, commanditer ».

supporter. A éviter.Ecrire : soutenir une équipe ; Un supporteur.

susurrer. Un seul « s » et deux « r ».

terme. Au terme : A l’issue. (Ex. « au terme de sa vie ») ; « aux termes = selon la formulation. (Ex.
« Aux termes du Code, c’est un crime »).

vis-à-vis. Incontestable dans le sens de « face à face ». Critiquable dans le sens de « envers », « à
l’égard de ».

volatile / volatil. La poule est un volatile. Un électorat volatil.

yiddish. S’accorde en nombre. Ex. : « Les traditions yiddishs ».

D. dit: à

Le « Bonus réparation » : une fumisterie de plus.

Ayant un téléviseur de 6 ans avec un bouton marche-arrêt cassé, plutôt que d’en acheter un autre, j’ai choisi de le faire réparer chez un atelier labellisé « Qualirépar », voulant ainsi profiter du fameux « bonus réparation ».
Le dit bonus m’a été refusé, parce qu’il ne s’agissait pas d’une panne, mais d’une « casse ». Le réparateur me disant qu’il ne pourrait en aucun cas déroger, qu’il était très contrôlé (!). Bien évidemment, j’ai manœuvré ce bouton de façon parfaitement normale jusqu’à ce qu’il casse. Ce qui équivaut à une panne.

Quelle stupidité.

J’ai acheté un nouveau téléviseur.

et alii dit: à

autochtones erdéliens:
la fin du massacreva sonner:
les Autochtones exigent l’arrêt immédiat du « massacre des dingos comme méthode de contrôle »
cessez de nous massacrer

D. dit: à

Ce matin je suis passé à pied vers 09h 30 dans le centre touristique de Paris.
Il y avait déjà des touristes qui, comme moi, slalommaient entre les ordures et les immondices de la veille et probablement aussi de l’avant-veille, que la Mairie de Paris n’avait pas daigné faire enlever.
Belle image de la France que l’on donne là au monde entier. Quelle honte.

Phil dit: à

Elle est toujours meilleure réchauffée, parce que ça concentre les saveurs en faisant partir l’humidité en excès, qui vient du lait.

Bravo dédé. et boire un gris de Toul, un des trois évêchés français en Lorraine impériale, couleur rosée, Mme Manzoni doit connaître.

D. dit: à

A Chaville, mon voisin a le Covid et a dû annuler son réveillon alors qu’il avait invité. Il ne sait pas où il l’a attrapé.
Il m’a dit avoir d’abord fait chez lui un « autotest » qui s’est révélé négatif. Pris de doute, il est allé faire un test antigénique en pharmacie, qui s’est révélé fortement positif !
Il a les yeux injectés de sang, me dit avoir passé une soirée et une nuit épouvantables à frissonner et tousser, avec un fort mal de tête qui étrangement, l’a quitté brutalement ce matin, et tant mieux. Bref, une belle cochonnerie mais qui semble ne pas durer très longtemps. A suivre (de loin, bien entendu).

J J-J dit: à

le voisin, c’est Peter d’Handke ? Va sûrement écrire un nouveau roman : « comme un covidé dans la baie de Chaville », hurk,

D. dit: à

Non, ce n’est pas Peter Handke.
Je ne fréquente pas Peter Handke.

D. dit: à

Je n’aime pas beaucoup les Prix Nobels de littérature, en règle générale. Je ne me suis jamais vraiment remis de celui attribué à Dylan.

Pablo75 dit: à

Un obus « marche » toujours. Et ils « marchent » même parfaitement 50 ans après leur fabrication, en règle générale.
D. dit:

Un tiers des obus nord-coréens sont en très mauvais état, et beaucoup d’entre eux explosent en sortant des canons, tuant souvent les artilleurs sur place. Cherche les images filmées par les ukrainiens avec des drones. D’ailleurs, les soldats russes ont fini par les détecter et les abandonnent quand ils bougent.

Les russes utilisent des canons et des tanks des années 50 et des camions des années 40. On se demande bien pourquoi. Ils ont perdu la moitié de leurs hélicoptères les plus modernes et presque 20.000 véhicules (beaucoup d’entre eux blindés).

La réalité est que la Russie n’était pas du tout préparée pour une guerre longue de haute intensité (ça devait être une « opération » de quelques jours). Dans toutes leurs armes de pointe (missiles, tanks, avions, hélicoptères, etc), il y a des composantes occidentales qu’ils ne savent pas produire (dans un missile, par exemple, 31 pièces); du coup leurs armes sont beaucoup moins précises, voire inefficaces.

L’arme sur laquelle ils comptent le plus c’est… la propagande. En 2017, Poutine avait annoncé dans un grand discours que les Russes avaient plusieurs armes invincibles (sic). La seule qu’on ait vu dans cette guerre est le missile soi-disant hypersonique et très, très cher Kinjall, que les Patriot américaines arrêtent sans difficulté, parce que non seulement il n’est pas hypersonique, mais parce qu’il n’est même pas un missile de croisière.

Et tout est comme ça chez les Russes, incapables, avec leur flotte de bateaux dans la Mère Noire d’empêcher les ukrainiens de sortir leurs céréales alors que ces dernières n’ont même pas de marine. Mais ils ont des drones et de missiles qui ont détruit la moitié de la marine russe de la Mère Noire et fait fuir l’autre moitié les plus loin possible de la Crimée.

Pablo75 dit: à

Charoulet, nommé récemment « Sabreur de Champagne » de la République des Livres, prend cet endroit pour une école et nous pour ses élèves de sixième.

Le fait qu’il essaie de nous faire croire qu’il est l’Homme Parfait, montre aussi qu’il nous considère comme des mômes vraiment naïfs.

MC dit: à

La Lorraine impériale! Elle fut longtemps ducale et pas du tout germanique. Serait-ce l’exemple strasbourgeois qui fait tache d’Huile, avec sa réhabilitation en grande pompe de la Neue Stadt Wilheminienne, inscrite s’il vous plaît à l’ Unesco? Cela dit, on prétend déjà que le Bourg de naissance de Verlaine est d’origine germanique, en toute fausseté d’ailleurs…. MC

Rosanette dit: à

@Bloom
merci de la réponse que vous m’avez adressée
Vous avez surement raison
Votre réaction me montre que je ne suis pas vraiment sortie des schémas d’un autre temps, celui de ma génération ,celle dont l’ambition était de réussir un concours réputé difficile avec la conviction que cette réussite vous positionnerait socialement et professionnellement pour l’éternité .
Il est sûr qu’il est plus justifié d’apprécier le potentiel de quelqu’un à partir de la qualité d’un travail de recherche qu’il a produit que de la note qu’il a eue, un jour, à une dissertation écrite en sept heures, et qui lui a valu le titre d’agrégé
J’ai écouté Nora et Julliard chez F.., mais un contretemps m’empêchée d’aller jusqu’au bout .Mais j’ai écouté et j’ai aimé ce qu’ils ont dit sur la Khâgne et la richesse des rencontres que cette classe ménage avec les textes ;est-ce toujours le cas?
je n’ai pas lu le livre de Julliard ; celui de Nora m’avait semblé un peu plat et racoleur ,jouant sur le côté Gala de sa biographie et peu éclairant sur l’univers intellectuel de l’auteur.
De Nora j’avais lu en son temps son livre sur les français d’Algérie ; l’auteur, alors jeune prof au lycée d’Oran tire de ses observations une analyse clairvoyante sur cette population et pose de vrais problèmes , mais il fait aussi des erreurs de diagnostic que la suite de l’histoire a mises en évidence
Beaucoup plus pertinent le livre de son collègue d’Oran Jean Cohen : chronique d’une Algérie disparue « , un ouvrage malheureusement inachevé du fait de la mort de l’auteur et qui reste trop mince

mauvaise pensee dit: à

Il faudrait encore dire que Germanique ne signifie pas Allemand au sens moderne. Autre problème.

D. dit: à

La mère noire ? Et deux fois en plus.

Phil dit: à

dire que Germanique ne signifie pas Allemand au sens moderne

of course. La Lorraine envoyait ses alérions ducaux à Vienne à l’époque où Berlin chassait l’ours.
Aujourd’hui la Germanie n’est plus qu’une phobie de tristes sires français, unilingues à la sauce mélenchon qui ne connaissent pas le vrai « mélange ».

FL dit: à

Finalement Arthur Rimbaud ne fait pas pas beaucoup mieux que Victor Hugo, Balzac ou le Marquis de Sade : il couche avec les domestiques.

C’est une structure.

FL dit: à

« En demandant la main de la sœur de Darzens, Leclercq s’était vu en devoir de produire un certificat médical attestant qu’il n’était pas pédéraste et les deux hommes en étaient venus aux mains. »

https://fr.wikipedia.org/wiki/Rodolphe_Darzens

FL dit: à

On dit « être mis en demeure de  » ou « devoir + infinitif » cher Wikipedia. Pas les deux en même temps.

FL dit: à

Sur la pratique humiliante des examens médicaux des homosexuels.

« Le juge ordonna que l’on procède à un « examen corporel », qui conclut à « des traces d’habitudes de pédérastie active et passive », telles cependant qu’il n’y avait pas lieu de « suspecter des habitudes invétérées et anciennes mais des pratiques plus ou moins récentes… » On admire les prouesses de la médecine légale, en 1873 ! »

https://larepubliquedeslivres.com/irrecuperable-rimbaud/

FL dit: à

Je trouve que c’est bien le 4 août. C’est la nuit où les privilèges féodaux ont été abolis en 1789.

Je ne sais pas si ça a été fait exprès.

Bloom dit: à

Une structure branlante. Les amours ancillaires sont d’une convulsante banalité.
Un des cadres du PNUD basé à Dacca, copain du dentiste munichois dont j’avais repris le petit apart, avait un matin frappé à ma porte pour me de⁸mander si je pouvais l’aider à trouver une aide ménagère multiusages, s’imaginant que ma
connaissance de ma langue locale me donnait un avantage. J’ai illico éconduit le goujat de Graz dont la seule vue donnait des hauts le cœur..

D. dit: à

Et ensuite ? Il a pris contact avec Strauss-Khan ?

FL dit: à

Rimbaud et son domestique, c’est un peu plus beau que ça.

Bon il y avait adultère je n’oublie pas.

Rosanette dit: à

M Charoulet nous a assène, à nous autres er déliens ordinaires, sa leçon magistrale sur ce qu’il faut dire et ne pas dire, écrire et ne pas écrire
Soit
mais dès lors que nous sommes pas des élèves ,mais des adultes certains chenus ,c’est qu’il se sent investi à notre égard d’une mission civilisatrice, comme l’étaient en face des peuples « inferieurs » les coloniaux d’autrefois

FL dit: à

Pour Balzac il suffit de lire « Les Secrets de la princesse de Cadignan ». (Et d’identifier le personnage de d’Arthez avec Balzac.)

On va pudiquement dire que c’était problématique.

closer dit: à

D doit être le seul commentateur de la RdL qui utilise le bouton marche/arrêt de son téléviseur au lieu de la télécommande.

Monsieur Charoulet ne peut supporter sa retraite d’enseignant, « le plus beau métier du monde ». Il ne faut pas lui en vouloir.

Bloom est le deuxième expat que je connaisse qui refuse de partager son employée de maison avec un nouvel arrivant, ce que tout le monde fait à l’étranger (je dis le deuxième car j’en ai connu un autre dans la vraie vie; il avait peur qu’elle ne soit plus disponible à tout moment pour garder ses mômes).

FL dit: à

En parlant des rapports de ces messieurs avec leurs domestiques, suis-je bête j’ai oublié les rapports de Karl Marx avec la domestique de sa femme. Il a fait reconnaître l’enfant par son grand ami Engels.

La réputation il n’y a que ça de vrai.

FL dit: à

Mais comme on dit chez Libération il faut plus de domestiques, moins chers, et plus fiables.

Libération, l’avenir du gauchisme.

et alii dit: à

puisque vous êtes si fiers de dir « goy » et polak », que ne dites-vous yekke?
« . Le fait que le directeur et la mère étaient de fiers Yekkes – des juifs d’origine germanophone – ajoutait sans aucun doute à l’embarras mutuel.
Mon beau frère, sefarad , ialien « juif du pape » de par son nom,et homme de gauche,plaisantait sa fille devenue traductrice,dont la mère était française,(juive achkénaze), en disant « yekke »

FL dit: à

Ca n’en finira jamais.

« Il a tout de même retrouvé celui qui pourrait être l’arrière-arrière-arrière-arrière petit-fils de Djami Wadaï, le domestique de Rimbaud, à qui le poète français avait légué 3 000 francs avant sa mort. Mais l’homme en question, Hassan Abdurehmane, bijoutier à Harar, ne connaît rien de la vie de son « ancêtre » et préfère ne pas ébruiter la rumeur de son lien de parenté. »

https://www.lemonde.fr/afrique/article/2015/07/31/en-ethiopie-arthur-rimbaud-l-inconnu-de-harar_4705837_3212.html

FL dit: à

Pour ne pas « ébruiter » il suffit de compter sur « Le Monde ».

FL dit: à

D’un autre côté quand ils vont déjeuner à l’Élysée ils sont discrets.

Je ne sais pas ce que ça dit sur les journalistes bourgeois français.

et alii dit: à

Niloufar avait obtenu la dernière place dans l’avion ukrainien abattu par le pouvoir iranien
« La dernière place » : l’hommage de Négar Djavadi à sa cousine tragiquement décédée est aussi un portrait sans fard de l’Iran actuel.

D. dit: à

Non, Closer, j’utilise la télécommande, mais le soir quand je vais me coucher, je coupe complètement la veille du téléviseur, puis je vais voir si les poules dorment bien, ensuite je vais faire pipi et je me brosse les dents avec mon chat.

et alii dit: à

Alors que l’affaire a rebondi cette année à Porto Rico avec la saisie de 112 œuvres par le FBI, enquête sur cet épique feuilleton judiciaire et les manœuvres du petit-fils du maître de l’art optique, Pierre Vasarely, qui compte désormais sur le centre Pompidou pour se refaire une réputation.
toujours?
je me souviens que lorsque j’habitais aix une amie qui avait aussi bien connu le père que le fils, et qui voulait reprendre la maison du père, me parlait des démêléeset conflits de « famille » et « amis » du père

et alii dit: à

Une ancienne carte de l’Australie transformée par l’artiste Marcoleptique en “Mola-Mola”, en hommage à un mystérieux poisson-lune qui vit dans les profondeurs océaniques des tropiques. ©Editions Autrement
et pas un dingo, ce marcoleptique!
https://www.lalibre.be/culture/livres-bd/2023/12/21/petit-cabinet-de-curiosites-editoriales-GBFBQY5PRRHUVABW6GTPZB3EEQ/?ncxid=D8C058424FA69E0A45F48E45DB77927E&m_i=5VZiRSVfLivkqFJr4AwT5Kb71I1Ecx_%2BglX9jfBujKrpcp3QR1mqs2KN4hOsLauM6qrgzBfWIwHjPKIXliygkEWCSR4xWjowagu5OX&utm_source=selligent&utm_medium=email&utm_campaign=115_LLB_LaLibre_ARC_LITTERATURE_Manuale&utm_content=&utm_term=2023-12-29_115_LLB_LaLibre_ARC_LITTERATURE_Manuale&M_BT=11869924059534

et alii dit: à

Gustav Klimt, Bernard Arnault, la bourde invraisemblable et la panique internationale
Deux œuvres similaires du maître viennois, spoliées durant la Seconde Guerre mondiale, ont été confondues en 2001, entraînant des rebondissements en cascade. Enquête sur une histoire aussi tortueuse que pathétique dans laquelle se cache notamment un pacte désespéré conclu par une jeune femme juive avec un nazi.

Phil dit: à

dentiste munichois

dear bloom met tout le monde dans le même daladier.

D. dit: à

Saladier, Phil. Vous avez fait une faute de frappe.

Phil dit: à

Dédé gourd, mais
c’est essprès.

et alii dit: à

pour yekké,un exemple:
« e. Le nom du quartier Rehavia signifie
« l’immensité de Dieu » en hébreu, a été attribué
en allusion à la forêt de Grünewald situé à
l’Ouest de la ville de Berlin. Rehavia était le
quartier de « Yekkés », les juifs allemands
dont la majorité venait de Berlin.
C’était un refuge pour les immigrants et un
centre d’expatriation animé, accueillant
de nombreux résidents célèbres, dont
la poétesse et dramaturge Elsa LaskerSchüler, l’historien Gershom Scholem et
le philosophe Martin Buber. Les auteurs
S.Y. Agnon et Amos Oz y habitaient et
d’autres y ont séjournés comme Hannah
Arendt et l’architecte Erich Mendelsohn qui a
construit l’Institut scientifique Weizmann à Rehovot
en Israël et l’hôpital Hadassah à Jérusalem.
https://www.aiu.org/sites/default/files/PDF/Lettres_infos_Bibli/Les%20Infos%20n%C2%B0%2045%20du%208%20f%C3%A9vrier%202022.pdf

et alii dit: à

pour conforter cet exemple en voici un autre:
Le village « yekke » : capitale du judaïsme allemand
Construit dans les années 1920, le quartier de Rehavia abritait l’élite intellectuelle juive germanophone. Il est devenu le quartier huppé de Jérusalem.

«Alors il partit de là et creusa un autre puits, pour lequel ils ne disputèrent point ; et il l’appela : Rehoboth [de rahav, « large »], et dit : C’est que l’Éternel nous a maintenant mis au large, et nous fructifierons dans le pays » : il semble que cette citation biblique Genèse, XXVI, 22 soit à l’origine du nom donné à l’un des quartiers les plus chics de Jérusalem* : Rehavia.
l’histoire

Phil dit: à

Grünewald, quartier chic ashkénazes prospères, dear etalii. Les pauvres débarquaient et restaient à « Mitte », à traduire en hébreu. Roth, Joseph, ne mélangeait pas ses appréciations.

et alii dit: à

ok Phil,mais wili signale aussi

. Durant la Shoah, la déportation des Juifs de Berlin dans les camps d’extermination nazis a commencé à la gare de Berlin-Grunewald ; aujourd’hui un mémorial y rappelle le souvenir des victimes.

Phil dit: à

Oui, dear Etalii.
(re) Havia, est-ce pour (Grüne)wald ?

rose dit: à

Le dit bonus m’a été refusé, parce qu’il ne s’agissait pas d’une panne, mais d’une « casse ». Le réparateur me disant qu’il ne pourrait en aucun cas déroger, qu’il était très contrôlé.

J’ai eu la même chose chez Boulanger avec le bouton marche-arrêt sur la plaque chauffante que j’utilise bcp ds mon grangeon.
Ils m’ont dit casse, la garantie ne marche pas, panne oui.
Après avoir frôlé la catalepsie, j’ai argumenté haut et fort que c’était une panne et le bouton a cassé de manière consécutive à la panne. Je suis repartie avec le même appareil neuf et de nouveau garanti.

rose dit: à

À D.

Réponse ci-dessus.
Nota : vous ne savez pas baratiner ?

MC dit: à

Rosanette. Je ne crois pas qu’il se sente investi d’une quelconque mission. Ce sont des répétitions mécaniques, sans fil conducteur, sans âme, sans rien d’autre qu’ un supposé bien dire. La langue, qui devrait être communication, tue l’etre qui en profère les mots en d’ insupportables listes décérébrées …Bien à vous et Meilleurs Vœux. MC

Bloom dit: à

TOC- Troubles obsessionnels compulsifs.
Éventuellement redoublé et accompagné d’un geste de l’index en direction de la terme pour signifier le grotesque de l’affaire.
Sapre Gogol.

Bloom dit: à

La tempe..

Patrice Charoulet dit: à

Réponse à plusieurs

Mon dernier scribouillage (« Langue française ») m’a valu plusieurs commentaires.
Voici la vérité. Si j’avais pu le faire savoir à dix millions de personnes au 20h de TF1, je l’aurais fait. Mon but est d’avoir le plus grand nombre de lecteurs pour leur dire ces choses.
La réalité est que mes lecteurs sont… cinq sur mon blog seulement. Une centaine sur Facebook (qui m’annonce 4200 amis). Une vingtaine sur le blog de Philippe Bilger. Et il y a ceux d’ici, qui sont rarement bienveillants, c’est peu dire. Il faut soit être un peu maso pour rester, soit vouloir vraiment avoir un maximum de lecteurs.
Je viens de découvrir que tout abonné à Médiapart a droit d’y ouvrir un blog, ce que j’ai fait. J’y mets un texte sur cent : par exemple je ne peux guère y mettre mes textes ultra-sionistes. Mais je vais y mettre « Langue française » : ça va laisser complètement indifférents ces lecteurs très politisés.

FL dit: à

* Rimbaud

FL dit: à

Il est saignant.

« Les textes sur Rimbaud de Claudel ou de Jacques Rivière, qui faisaient de lui un mystique, en disent plus sur Rivière et Claudel que sur l’auteur des Illuminations. À leur tour, les panthéoniseurs de « poètes maudits » parlent principalement d’eux-mêmes, de leur militantisme, et de leur sens de la publicité. »

https://larepubliquedeslivres.com/irrecuperable-rimbaud/

D. dit: à

ROSE, MA TV N ÉTAIT PLUS SOUS GARANTIE.
DEPUIS LONGTEMPS.

J J-J dit: à

je crois qu’il balance ici toutes ses fiches de grammaire qui ne lui servent plus à rien, car il n’a plus d’élèves à qui les efoncer dans le crâne, et se disant … au cas où ces règles élémentaires d’orthographe correcte pourraient encore servir d’usage aux erdéliens adultes et vieillissant qui les auraient oubliées, voire jamais connues eux-mêmes… eh bien, jetons les leur en pâture ; qu’au moins ce blog littéraire serve à quelque chose.
____
Comme une sorte de calcul simpliste et ballot pour un désespéré qui n’attend plus rien de la vie ni de ses dictionnaires de papier devenus totalement inutiles, voire infourguables sur leboncoin. C’est un homme qui a dit : « je vous méprise car vous êtes méprisable ». Tout gît dans le pathétique de cette sentence à rajouter à la longue liste de ses citations d’auteur… Enfin la sienne… A Charoulet, la nation reconnoissante !_________

Bàv, Meilleurs voeux.

William Boquet dit: à

C’est dans l’adversité qu’on reconnait le Charoulet ; le personnage de triste sire le plus drôle de la RDL

William Boquet dit: à

(Beaucoup sont d’authentiques tristes sires « très politisés » qu’il est parfois amusant de provoquer ; bref, on se marre bien ici)

rose dit: à

D. dit: à
ROSE, MA TV N ÉTAIT PLUS SOUS GARANTIE.
DEPUIS LONGTEMPS.

Ah. Moi j’étais encore sous garantie, mais en un an le bouton qui casse c’était inédit. Enfin c’était une panne.

Avant, une télé durait trente ans.

J J-J dit: à

Nul doute que les abonnés de Mediapart vont se ruer sur cette nouvelle source d’expirations de la langue franco-russe.
Triste cire d’abeilles grises, @ n’dieppe-nropetrovsk/DC ! kon se marre bien icite, au coin du feu. Ouij.

William Boquet dit: à

(Si Passou intervient masqué dans ce cul de basse fosse, ce doit être sous la plume de Charoulet)

Soleil vert dit: à

Georges Simenon – La Maison du canal – Le Livre de Poche

(Une lecture d’un Simenon sous l’œil du Boss, faut oser tout de même …)

Bolibongo dit: à

c’est vrai une maîtresse de mon fils en perdit un oeil

Voilà ce que c’est que de s’adonner à la gaudriole en des lieux un peu troubles!

D. dit: à

Trente ans, oui , mais les télés des années 70-80 tombaient facilement en panne. Surtout les grosses en couleur qui étaient de sacrées usines à gaz qui coûtaient sacrément cher.

D. dit: à

Dans ces télés, il y avait plein de petits potentiomètres à vis pour ajuster des tensions, des synchros, tout un bordel qui ne demandait qu’à dériver et quand un dérivait, tout le reste dérivait aussi. Seuls des techniciens aguerris savaient dans quel ordre il fallait prendre ça, sinon c’était foutu.

Bolibongo dit: à

c’est vrai une maîtresse de mon fils en perdit un oeil

Cela fait cher la roteuse pour employer le mot de Rosanette!

et alii dit: à

un prof:
« Chin a clairement fait comprendre à ses étudiants que pour ce projet, leur professeur n’était qu’un élément du collectif. Il ne voulait pas être un gourou. «J’ai dû renverser les rapports hiérarchiques et dire: “Je suis l’un d’entre vous”, se souvient-il. Si vous avez une bonne idée et que vous ne savez pas comment la réaliser, puisque moi je sais comment fabriquer les choses, je le ferai.»
https://www.slate.fr/story/258267/melrose-place-serie-television-messages-politiques-radicaux?utm_source=ownpage&utm_medium=newsletter&utm_campaign=daily_20231229&_ope=eyJndWlkIjoiM2Y2MTQ1MGI0Y2YwOGU5ZDQ0Y2NmNmMyZjY0OWU3NzYifQ%3D%3D

Jazzi dit: à

Y a t-il une logique dans le choix des liens mis en ligne sur la RDL par et alii ou est-ce du marabout-bout de ficelle ?

Bolibongo dit: à

Selle de cheval, de toute évidence!

Pablo75 dit: à

Après « Anima : Vie et mort de l’âme – De Lascaux au transhumanisme » et « Le fétiche et la marchandise », Onfray a publié son 3eme livre de l’année 2023: « Théorie de Jésus : Biographie d’une idée ».

Dans cet intéressant débat avec le dominicain Frère Joël Boudaroua, il dit qu’il a publié 150 livres.

Michel Onfray – Théorie de Jésus : biographie d’une idée
https://www.youtube.com/watch?v=ZnienRFDfS0

Onfray est le Troyat de la pensée française.

puck dit: à

bel article ! je comprends tout à fait ce qu ce passou il veut dire, parfois il faut tourner la page, les temps changent, le monde change, la société change, les relations entre les gens changent, en fait tout change…

Venez écrivains et critiques, vous qui prophétisez avec votre plume, gardez les yeux ouverts parce que La chance ne reviendra pas. Ne parlez pas trop tôt pacekeu la roue elle tourne toujours, et encore, et encore la roue elle n’a pas encore dit ceux qui sont assignés, designés, et le perdant de maintenant pourrait être le prochain gagnant,car les temps sont en train de changer…

moi je l’ai vu que les temps changeaient en juillet 1980, pendant le concert de Pink Floyd à Earl Court, j’étais dans les premiers rangs comme pedro quand il va écouter jarouski et là j’ai se pointer Gilmour, il sortait de chez le coiffeur avec ses cheveux courts bien coupés bien propre sur lui, et là j’ai compris que l’avenir c’était mal barré, et l’un dans l’autre comme me disait ma voisine quand elle m’invitait à prendre un thé au jasmin, la coiffure à Gilmour elle m’a fait voir que les temps ils changeaient et que c’en était fini de la civilisation du coeur comme il disait l’ami Flaubert.

du coup je comprends tout à fait ce que passou il veut dire dans son article

Jazzi dit: à

« Onfray est le Troyat de la pensée française. »

Tu veux dire le forçat, Pablo75 !

et alii dit: à

j’ignore avec quoi du billet ou des commentaires le mot « goy » a un rapport « logique »,de même que les voeux de shabbath,-et je suppose que P.Charoulet a tenu compte dans sa liste de ces « zest »de culture juive affectionnée par certain-e-s sur ce blog sans retour sur l’actualité ,mais il me semble qu’il y a lieu de ne pas les laisser sans horizon sémantique;
(de crainte que queklqu’un ne vienne à prendre goy , comme gay d’ailleurs-,pour des pathologies récentes de l’espèce humaine)
il faut rendre aux expertes erdéliennes en levrette les levrettes (etc)

Jazzi dit: à

Passou tient à nous informer que, pour sa part, il ne lâchera jamais les rênes de quoi que ce soit et ne partira pas à la retraite, Puck !

puck dit: à

si je puis me permettre une petite anecdote d’ordre personnel et privé bien que j’ai pas trop l’habitude de m’étendre sur sa ma propre vie qui n’a rien au demeurant de propre au sujet de l’émission le casque et l’enclume du temps où j’habitais à chorges comme tous les aixois qui fuyant la gentrification d’aix ont transhumé vers le nord d’abord à sisteron puis après la gentrification de sisteron à gap puis à chorges après la gentrification de gap après quoi en ayantr ras le bonnet de fuir la gentrification de la provence je me suis lancé dans l’investissement immobilier avec des potes agriculteurs de saint cannat donc tout ça sans ponctuation parce que la ponctuation reste un marqueur social qui rappelle les grandes heures de la bourgeoisie donc là à chorges à chaque fois que j’écrivais au casque et à l’enclume il lisait ma lettre genre encore une lettre de monsieur keupu de chorges pour critiquer une critique de film que je n’avais pas apprécié une lettre assez pertinente bien que je n’avais jamais vu le film en question mes six enfants sachant que je n’avais pas vu le film étaient outrés par le fait que je puisse envoyer une lettre critiquant la critique que j’avais écouté mais comment tu peux faire ça c’est pas nbormal tu prends la place de quelqu’un qui a vu le film c’est pas moral blablabla et là j’ai commencé à culpabilisé et je me suis promis de ne jamais plus critiqué un film que je n’ai jamais vu, pas plus qu’un livre ou même une pièce de théâtre mias j’ai le nez pour reconnaitre au premier coup d’oeil ou plutôt j’ai l’oeil pour sentir au premier coup de nez ceux qui se permettent d’émettre des critiques sur un livre ou un film ou une pièce qu’ils n’ont jamais vus et je peux témoigner ici même la main sur le coeur que c’est souvent le cas de passou et de pedro même s’il surligne tout ce qu’il lit alors comme disait l’ami musil que j’ai une sainte horreur de ces gens qui lisent avec un surligneur à la main

closer dit: à

Monsieur Charoulet est émouvant finalement.

Qui est prêt à passer des heures à prêcher dans le désert pour que « parrain, mécène, commanditaire » et « parrainer, patronner, commanditer » soient utilisés de préférence à « sponsor/iser »?

J J-J dit: à

elle est drôle cette histoire de puck avec son stabiloboss jaune. Mais n’oublie pas que c’est charoulet qui a eu la peau de bouguereau à la rdl.
On dira ce qu’on veut sur sa drôlerie, mais si les temps changent, lui il reste un sacré fumier… hein !

et alii dit: à

une chose de dénigrer un lien , une autre de produire de soi même la preuve que l’on connaissait déjà une signification d « un mot et son usage!
lorsque je joue au scrabble avec une sénégalaise, elle vérifie sur son ordi que le mot est valide au scrabble, mais aussi me demande sa signification autrement dit
si je le connais déjà et dans quelle acception;
proposer un lien, c’est épargner des tiers, contributeurs ou non ,de se confronter à l’extension de leur ignorance (ma partenaire sénégalaise a reconnu la sienne);

rose dit: à

M. Charoulet

Et donc, comment employer alternative ou bien dilemme.

J’aurais bien rajouté dès potron-minet à votre liste.

rose dit: à

ou bien dilemme ?

rose dit: à

Islam peut être un prénom, dans ce cas, majuscule.
Ne pas hésiter à traduire les locutions étrangères, par exemple trend.

Bihoreau, duc de Bellerente dit: à

Seul le désir de faire tendance explique l’engouement de tant de Français pour le mot trend, au lieu justement de tendance, comme celui de care au lieu de soin.

Bonne vieille anglophilie, comme celle rapportée de Londres par les émigrés de 1789 ? Ou plutôt paresse, voire ignorance ? Aplaventrisme devant la culture étatsunienne, je-m’en-foutisme généralisé de ces ignares qui insistent pour parler quand ils n’ont rien à dire. L’arrivée des médias sociaux y est bien sûr pour quelque chose, de même que ce droit à être soi-même revendiqué par ceux, et peut-être surtout par celles, qui se cherchent et ne se trouvent pas faute de discipline et de discernement. La langue des banlieue est affligeante, tant par la forme que par le fond. Le débraillé devient un programme. Pas grand chose viendra de là. Racaille de dealers et de rappers. Pour une fois, les américanismes sont de très bon aloi. Je veux bien compatir avec leur aliénation, mais ce grattage de bobo me lasse.

Je ne m’en fais pas trop car les meilleurs, c’est à dire l’élite, finissent presque toujours à s’imposer. Faut laisser braire. Comme je répète jusqu’à l’écoeurement, c’est la laideur qui révèle la beauté, la bêtise qui révèle l’intelligence, la pauvreté la richesse, le sordide le sublime.

Je sais bien que la clinique du bon docteur Passou fait oeuvre pie en offrant à tant de souffrants un lieu pour s’épancher. Qui fais-je ? Me convaincre que je ne vais pas si mal.

Jazzi dit: à

« il faut rendre aux expertes erdéliennes en levrette les levrettes (etc) »

Ce merveilleux diton (sénégalais ?) s’adresse à qui et que veut-il dire ?

Jazzi dit: à

« Mais n’oublie pas que c’est charoulet qui a eu la peau de bouguereau à la rdl. »

S’il doit y avoir un coupable dans cette histoire, n’est-ce pas Passou ?

Jazzi dit: à

« un film que je n’ai jamais vu, »

Chassez la ponctuation et elle revient au galop, puck !

D. dit: à

Dans mon jardin de Chaville il y a un puits. Plusieurs fois j’ai vu des lueurs étranges autour. J’ai donc posé une caméra qui regarde dans le puits et enregistre automatiquement tout changement dans l’image, même minime. Pour l’instant je n’ai vu qu’une araignée. Je vous tiens au courant si je trouve autre chose.

closer dit: à

« PRODUIT avec le sympathique concours de plusieurs lecteurs bruxellois et la complicité de quelques linguistes belges, voici  » SUR dans tous ses états « , deuxième épisode.

Pour ceux qui prendraient le train en marche, un bref résumé. De nos jours, la préposition SUR manifeste une curieuse tendance à marcher sur les brisées de ses rivales (DANS, A, VERS, POUR, CHEZ, etc.). Exemple récent : avant de  » monter sur Paris « , il convient de  » se mobiliser sur la fac « .

Le Monde

Je ne sais pas si Monsieur Charoulet a déjà mentionné la « surite » parmi les tares qui affectent la langue française aujourd’hui. Probablement, cela n’a pas pu lui échapper.
Plus personne ne fait quoi que ce soit « à », « dans », « en », etc, mais toujours « sur ».
C’est exaspérant.

Soleil vert dit: à

Télévision : le tube cathodique avait ceci comme avantage de pouvoir regarder l’écran de biais sans déperdition de netteté. On aurait pu conserver le procédé dans un écran plat

D. dit: à

Je sais qu’il existe des créatures des puits, qui ont l’habitude de sortir au plus profond de la nuit. On les nomme parfois Lousine, en rapport avec la fée Mélusine. Si j’ai un peu de chance, je vais pouvoir filmer une telle créature féérique. Ce sera une première.

J J-J dit: à

pourtant il devrait faire comme jerome garcin et regagner sa vraie famille

non, il n’a fait qu’entériner la demande lancinante d’un salaud fasciste, -il n’y était nullement obligé- juste par peur de ses représailles ; après quoi, pris d’un remords de conscience droitdel’hommiste, il a proposé une médiation à la victime de sa censure, lequel l’a refusée et s’est barrée. Voilà tout. Le salaud, lui, ayant tiré les marrons du feu, est toujours là, à parader dans la correction de ses fautes d’orthographe, car il ne s’en connait pas d’autres et surtout pas de fautes morales.

Jouez-vous au scrabble avec des sénégalaises blanches ? Moi non, mais avec des sri-lankaises métissées, oui. Ce qui nous fait une saprée différence.

D. dit: à

Et, par la lerme de Vendosme!
Je croy que ce n’est que fantosme.
Ne la vy-je pas en son baing?
Je n’en estoie pas moult loing,
Par le pertuis de l’uis, oyl.
De la teste jusqu’au nombril
Femme estoit moult belle et gente,
Mais au dessoubz estoit serpente;
Serpente, voire vraiement:
Queue avoit burlée d’argent
Et d’asur, dont se débatoit
Tant que l’eau toute troubloit

rose dit: à

Et, M. Charoulet, quid de la « shrinkflation » ?

Jazzi dit: à

Je ne sais pas si Damien voit les films dont il parle, mais je suis tout à fait d’accord avec lui à propos de « L’Innocence » d’Hirokazu Kore-Eda.
Quelle déception, hélas !
Une narration extrêmement alambiquée pour ne pas aborder frontalement ni nommer l’amitié particulière liant les deux jeunes enfants et personnages principaux du film…

Jazzi dit: à

L’homosexualité est-elle encore un sujet tabou au Japon ?

D. dit: à

Les Seigneurs de Lusignan portent écu burelé d’argent et d’azur de dix pièces.
Lusignan vient donc de Mélusine.

Passou dit: à

Jazzy, Comme je l’ai déjà signalé, Bouguereau n’a pas été chassé mais suspendu, comme cela arrive lorsqu’un commentateur est hors-limite par rapport aux lois sur la diffamation etc Etant le responsable légal du site, j’en assume à chaque fois la responsabilité. Lorsque j’agis ainsi, ce n’est pas pour me conformer à une dénonciation de tel ou tel, sinon il n’y aurait plus personne… Depuis un certain temps déjà , la suspension de Bouguerreau a été levée. Libre à lui de revenir ou pas.

Jazzi dit: à

Oui, pardon, Passou vous êtes responsable, pas coupable…

Patrice Charoulet dit: à

Mon écrivain français préféré est La Fontaine. Un jour un très grand lettré, qui mettait Céline au pinacle, m’a répondu : « Tu plaisantes? » . Non. Je persiste et je signe. Juste après La Fontaine, je place La Bruyère, que je connais presque par cœur. Dans « Les Caractères » on lit «écrire comme Bouhours », qui signifie « écrire on ne peut mieux ».
Je signale que Maxtor éditeur vend «  Dominique Bouhours , Pensées ingénieuses des Anciens et des Modernes », en fac-similé, 503 p,19 euros 50.
Ce Bouhours serait un très beau cadeau à faire à un « adorateur de la langue française » (c’est ainsi que je me définis sur Facebook).

B dit: à

Remarque très intelligentes comme à l’accoutumé, certaines circonstances acceptent l’usage de deux locutions? Par exemple : je monte à cheval, je monte sur mon cheval, je ferai le chemin en cheval ( comme on dirait en train). Evidemment personne ne va plus à (sur) Paris à cheval ni en diligence, il est encore possible de stationner sur une aire d’autoroute, de déjeuner dans un des fameux resto mis à disposition des nouveaux voyageurs rançonnés par les sociétés d’exploitation du réseau( les nouveaux bandits des quatre chemins) ou d’être sur un dossier( ou sur un cou bon ou mauvais) pour exprimer que le dit document est en cours d’examen , pour signifier que l’employé, l’avocat, le fonctionnaire établi à des altitudes variant de à 0 à 6000 Mètres travaille à la résolution de problèmes afférents avant clôture et effectuation de la tâche assignée.

B dit: à

Bonne vieille anglophilie, comme celle rapportée de Londres par les émigrés de 1789 ? Ou plutôt paresse, voire ignorance ?

j’y verrais plus l’appartenance à un groupe social plutôt bien situé sur l’échelle, les communications d’éminents intellectuels quels que soient leur domaine de connaissances ou d’exercice ( économie, industrie, socio…) sont de plus en plus émaillés de ces termes qui ont un équivalent en langue française, l’anglicisme devient un jargon pour initiés.

B dit: à

quel que soit, sorryi.

et alii dit: à

P.Assouline pourrait peut-être distinguer l’âge des lecteurs auditeurs auxquels il s’adresse

Damien dit: à

Je ne sais pas si Damien voit les films dont il parle…

Baroz, si, je vais les films dont je parle. Qu’est-ce qui vous permet d’en douter ? Vous manquez de lucidité. Cela fait la 2e réprimande contre vous, ce matin.

Soleil vert dit: à

De La Fontaine et Céline, je serai tenté de suivre l’avis de M Charoulet, en raison de l’infinie souplesse de l’écriture du fabuliste . Proust est idolâtré ici mais son style n’appartient qu’à lui. Chateaubriand, Flaubert, Rousseau sont d’autres modèles classiques. Dans les modernes, Gracq, Michon et le gothique Michel Foucault.

Damien dit: à

J’ai fait une liste des voeux que je dois envoyer dès le 1er janvier. Une liste énorme. Je vais rayer tous les noms, histoire de m’alléger et de mieux commencer l’année. Sur ce blog, je ne souhaiterai la bonne année à personne. Vous êtes prévenus !

Damien dit: à

C’est ringard de souhaiter une bonne année. De donner des étrennes aux enfants. Au facteur. Et puis recevoir en retour tous ces voeux ineptes, c’est encore ce qu’il y a de pire. Personne n’y croit.

Damien dit: à

Il paraît qu’on a tout le mois de janvier pour se livrer à cette débilité, envoyer ses voeux. Le 30 janvier, on peut encore décrocher son téléphone, faire un numéro sur le combiné, et dire : « Bonne année ! » C’est grotesque.

Claudio Bahia dit: à

closer dit: à
Monsieur Charoulet est émouvant finalement.

C’est possible; pourtant je m’interroge : Ce Monsieur Charoulet, jusqu’à combien de Volts irait-il dans l’expérience de Milgram?
Cela dit, bon anniversaire à tous ceux qui sont nés un 30 décembre, le jour le plus « invisible », le plus « transparant » le plus « oublié » de l’année, et je profite de mon passage ici pour vous souhaiter à tous une heureuse nouvelle année, et, que vous soyez de la tribu des Tamalou ou de celle des Outabobo, je vous souhaite une bonne santé.

Damien dit: à

Il y a des gens qui ne m’écrivent jamais, et dont je sais que, si je leur adresse mes voeux en janvier, ils se croiront tenus de me répondre. Ils me diront aussi : « Bonne année ! » Leur corvée s’arrêtera là, et la mienne aussi.

Damien dit: à

Baroz, je vous souhaite quand même moins d’acidité et d’insolence inutile. L’amertume des vieux croûtons, c’est pénible. Car oui, je vais au cinéma, ne vous déplaise !

honneur de blog dit: à

A propos de

Le depardiou : « gros porc », pétition de 600 artistes, contre les « élites » du cinéma, contre le « gros doigt » aussi.

(…)  » Aujourd’hui, plus insidieuse encore que la censure officielle, est celle que pratiquent certaines institutions ou personnes au nom du politiquement-correct, du vivre-ensemble, du ne-pas-choquer ou du ne-pas-faire-de-vagues. Cette censure a notamment gagné notre langue courante. Il y a des mots que l’on n’est plus autorisé à prononcer. Ainsi, un célèbre roman policier d’Agatha Christie a changé de titre dans sa version française, on hésite à citer un ouvrage des plus drolatiques de Georges Fourest, la personne qui ébauche ou écrit entièrement les ouvrages signés par un autre devient un prête-plume, un célèbre essai de Daniel-Henry Kahnweiler traitant de l’influence de l’art africain sur le cubisme va devoir changer de nom, le courant littéraire illustré, dans l’entre-deux-guerres, par Aimé Césaire et Léopold Sédar Senghor, que l’on peut difficilement taxer de racisme anti-noir, n’est plus prononçable sans prendre le risque de s’exposer à l’opprobre des tenants du vivre-ensemble, l’Afrique noire devient Afrique subsaharienne, ce qui n’est ni géographiquement ni ethniquement correct, l’ouvrage de référence de Carl Einstein sur l’art africain n’est plus présentable sous sa dénomination originelle, mais… Même le très inoffensif jeu de Scrabble® a fait l’objet de pareilles purges. Isabelle Barbéris caractérise fort bien cette perte de sens du langage pour complaire à la bien-pensance : « Le politiquement correct repose […] sur un mécanisme de déni du réel et d’occultation de la vérité. […] Le politiquement correct progresse par paralysie douce et glacis afin de déminer la situation de communication de toute offense potentielle. Il relève d’un effort de dé-potentialisation du langage. » Il faut être clair : chaque fois que l’on pratique l’autocensure, c’est une nouvelle victoire du terrorisme que l’on célèbre… Et ce terrorisme peut venir d’un milieu proche de ses propres victimes. Je pense à cette affiche syndicale de Mai 1968 qui proclamait : « Un ouvrier qui n’ose pas dire son opinion devant ses camarades ne mérite pas le nom d’Homme. » La déstalinisation n’était pas encore achevée… Mais l’est-elle vraiment aujourd’hui ?

Ce qui me semble plus grave, c’est que cette autocensure est tolérée, considérée comme un mal nécessaire ou, pis encore, n’est même plus perçue comme telle. Le conformisme, largement véhiculé par les réseaux sociaux et rendu facile par une éducation qui vise à annihiler tout sens critique chez nos concitoyens y est pour beaucoup. Proudhon écrivait : « Être gouverné, c’est être gardé à vue, inspecté, espionné, dirigé, légiféré, réglementé, parqué, endoctriné, prêché, contrôlé, estimé, apprécié, censuré, commandé, par des êtres qui n’ont ni le titre, ni la science, ni la vertu… » Certes, ceux qui nous dirigent aujourd’hui ne disposent, pas plus que ceux du XIXe siècle, des titres, science et vertus nécessaires à ce rôle mais ils tirent profit et abusent de l’inculture généralisée et volontairement entretenue du plus grand nombre pour faire passer, sans trop d’opposition, leurs messages simplistes, réducteurs… Nous sommes ici très proche de ce que Joseph Goebbels, pour qui c’était un des pouvoirs discrétionnaires de l’État de présider à la formation de l’opinion publique, écrivait, en 1942 : « L’essence de la propagande est donc sans cesse la simplicité et la répétition. Seuls ceux qui peuvent réduire les problèmes à la formule la plus simple et qui ont le courage de les répéter éternellement sous cette forme simplifiée, même contre les objections des intellectuels, obtiendront à la longue des succès fondamentaux dans l’influence sur l’opinion publique. » La stigmatisation des intellectuels qui sortent des clous de la pensée unique, désormais désignés comme les élites et vilipendés comme tels, était déjà au programme… Et on sait ou cela mena… » (…)
PCC Jacques Doucet.

Damien dit: à

Ce soir, je vais au cinéma voir « Les Colons ». On en reparle, mais pas vous, Baroz. Maintenant, vous la fermez. Merci !

vadeboncoeur dit: à

Leur corvée s’arrêtera là, et la mienne aussi.

Ça, c’est assez drôle.
J’en connais qui prennent plus de plaisir à peindre des vœux en envois postaux plus que de les envoyer n fait. 🙂

vadeboncoeur dit: à

plus que de les envoyer en fait. 🙂
( Excusez-moi).

et alii dit: à

une fable dont ma fille m’a découvert l’humour ,fable dont « la première morale » est à la moitié de la fable
et rappelle que
 » Parbleu! dit le meunier, est bien fou du cerveau
Qui prétend contenter tout le monde et son père.  »
in
Le Meunier son fils et l’Ane – La Fontaine

Samuel dit: à

Pourquoi ne dit-on pas d’une jolie fille qu’elle est jolie comme une bonne année ?

FL dit: à

« L’homosexualité est-elle encore un sujet tabou au Japon ? »

Je vois pas pourquoi ça serait beaucoup mieux là-bas que partout dans le monde. La structure est éternelle et universelle.

Sur l’homosexualité au Japon je ne peux que conseiller ce chef d’oeuvre : « L’Empire des signes » avec le fascinant plan de Tokyo et les non moins fascinantes photos de Daniel Cordier.

FL dit: à

Avec en contrepoint les « Carnets du voyage en Chine ». L’exact opposé de « L’Empire des signes » finalement.

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