de Pierre Assouline

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La République des livres
Jérôme Garcin lâche les rênes du « Masque »

Jérôme Garcin lâche les rênes du « Masque »

 Tous les radiophiles, radiolâtres, radiomanes et radiologues vous le diront : la radio à son meilleur peut créer des fidélités avec le public dont on imagine mal la profondeur, l’intensité et la durée. Seules les plus anciennes émissions du service public peuvent s’enorgueillir d’un tel phénomène. Parmi elles, classique au succès jamais démenti, le « Masque et la plume » chaque dimanche à 20h sur France-Inter. Rêvée puis imposée à la RTF en 1955 par un immense poète et dramaturge (cela ne s’invente pas) du nom de Jean Tardieu, elle fut successivement animée par des chefs d’orchestre/chefs de gare/chefs de gang nommés  Michel Polac, François-Régis Bastide, Pierre Bouteiller et Jérôme Garcin. Celui-ci y fit ses premiers pas à la tribune des critiques littéraires à l’âge de 23 ans. Puis on lui en confia les rênes. C’était il y a trente-quatre ans.

Mille neuf cents épisodes après, il vient de les tendre à son tour à Rebecca Manzoni. Le passage de relais s’est déroulé vendredi en présence d’un public aussi considérable que survolté, ouvrant et fermant la soirée, au cours de laquelle fut enregistrée la der des der de de son producteur-animateur, par de longues ovations debout comme on en réserve d’ordinaire aux rockstars. Ses larmes et son émotion difficilement contenues confirmèrent qu’il n’en était pas. Cet ultime « Masque », comme disent les habitués, est diffusé ce dimanche 31 décembre et réécoutable en podcast jusqu’à la consommation des siècles. Jérôme Garcin lâchera également la bride des pages culturelles de l’Obs qu’il tenait sous sa vigilance éclairée depuis 1996, pour se consacrer pleinement aux siens dans sa retraite près de Blangy-le-Château, dans le pays d’Auge. Entendez : sa famille, ses chevaux, ses livres. Mais le “Masque” continuera car the show must go on. Surtout lorsqu’il s’agit d’une institution de plus en plus plébiscitée malgré son âge vénérable.

Il convient de le rappeler pour ceux à qui cela aurait échappé : la clé de son succès ininterrompu et grandissant repose sur cette singularité : c’est aussi (c’est d’abord, disait Georges Charensol) un spectacle public et gratuit. Non pas pour une vingtaine de personnes coincées dans un studio riquiqui comme cela se fait à RTL ou Europe 1 mais dans l’emblématique « 105 » dit « Charles Trenet » de la Maison de la radio dont l’acoustique sied aux concerts (240 places) avant une transhumance au Théâtre de l’Alliance française (348 places) après sa rénovation, là-même où l’émission fit… ses débuts ! La présence du public face aux critiques, avec ses grognements, ses rires et ses applaudissements parfois intempestifs, constitue une ambiance qui a fait de lui au fil des ans le partenaire actif, dynamique, encourageant, stimulant et donc indispensable de l’émission ; on l’a bien vu pendant le confinement du moment Covid : elle continuait envers et malgré tout mais manquait de sel en l’absence de ses fidèles.

Car il fallait les voir, les entendre et les écouter vendredi soir à l’entrée et à la sortie du grand auditorium, autant masquolâtres que garcinolâtres. Du délire dans l’hommage et la ferveur mais si réconfortant dès lors que l’on se souvient de quoi il s’agit par-delà le spectacle vivant : de livres, de films, de pièces (et souvent, mais pas automatiquement, de littérature, de cinéma, de théâtre). Bref, de culture et de critique. Un hapax à la radio. Un média d’avenir pour ceux qui en douteraient encore. Avec des émissions de cette exigence à France-Inter, France-Culture, France-Musique, récentes ou anciennes, en direct, enregistrées ou à la demande, ce n’était pas « mieux avant » : c’est mieux maintenant d’autant plus que le jadis y est toujours présent (bonheur des rediffusions la nuit…).

A la tribune du « Masque », cette émission si française qu’elle incarne à sa manière l’esprit français, on se tutoie en s’appelant par son prénom, tout ce que l’on recommande de ne jamais faire à la radio afin de ne pas exclure l’auditeur. Un entre-soi à ceci près qu’il réussit l’exploit d’inclure des millions d’auditeurs dans son microcosme à l’échelle d’un pays. On peut définir cette émission comme une réunion publique de beaux parleurs, un concours d’éloquence ou la rencontre entre l’Actors Studio et le grand oral de l’Ena. Au fond, c’est avant tout une pièce de théâtre. Tout le sel de la joute orale. Nul doute qu’il en serait autrement dans le catimini d’un petit studio classique où l’on distingue à peine les réactions sur le visage des régisseurs à travers la vitre. Des passeurs, certes, mais des comédiens que ces chroniqueurs (je m’honore d’en avoir été durant deux ou trois ans autrefois).

Nul n’y est à l’abri, nul n’est épargné. Entendez : les créateurs, les artistes, héros ou victimes selon les humeurs, mais c’est la règle du jeu. Qui expose s’expose. Tous n’apprécient pas que l’on se serve de leur travail pour rivaliser de bons mots, faire tordre de rire le public et s’emparer d’une oeuvre à seule fin d’en guignoliser l’auteur.  Mais tout n’est-il pas à craindre d’une émission qui se veut dans l’ombre portée de Beaumarchais :

« Il n’est pas d’éloge flatteur sans liberté de blâmer ».

Pas de droit de réponse qui tienne. Les critiques bien nés se souviennent d’un papier assassin d’Henri Jeanson sur Un grand amour de Beethoven, film d’Abel Gance avec Harry Baur, à la suite duquel il adressa au journal une lettre pour se plaindre, que le critique commenta d’une phrase :

 « Même la lettre est mauvaise ».

Sur ce plan, celui de la partialité de la critique d’humeur, comme sur les autres (vivacité du débat, violence des partis pris, humour, jugements acérés, dérision, goût des formules qui tuent – « c’est curieux de nullité »-, caricature, rosserie, exagération) rien n’a changé. De toute façon, gentillesse ou méchanceté, cela n’a guère de sens puisqu’un critique juge en fonction d’un absolu de la littérature, du cinéma ou du théâtre. Tant pis pour les dégâts.

« Les critiques de théâtre sont un peu plus violents que les autres. Les critiques livres, eux, se régalent à prendre un air accablé pour lire une phrase accablante. Il y a plus d’empathie chez les critiques cinéma. Pour le reste, le principe est le même : on examine la forme, le style, avant le propos, l’histoire » a expliqué un jour Jérôme Garcin dans son livre « Nos dimanches soir ».

 Grâces en soient rendues au légendaire tandem de frères ennemis Charensol/Bory qui ne perdait jamais une occasion de rompre des lances. La tradition a perduré avec les critiques cinéma Ciment/Kaganski, en théâtre avec Nerson/Costaz (autrefois Sandier, Schmitt) et même en littérature avec Crépu/Viviant. C’est peu dire que ces antagonismes sont encouragés ; ils font vivre l’émission et participent à sa réputation. Ils en sont l’esprit, à défaut de l’âme, pour le meilleur et pour le pire. Comme si on avait placé un micro à la bataille d’Hernani. Sincères le plus souvent, injustes parfois, mais quelles étincelles dans ces enthousiasmes et ces détestations !

Et ceux qui se demandent selon quelle mystérieuse alchimie se choisit l’indicatif d’une émission apprendront que c’est souvent pour des raisons extra-musicales : la Fileuse de Mendelssohn, extraite de Romances sans paroles (opus 67) interprétée au piano par Daniel Barenboïm. Avant, un impromptu de Schubert accompagnait le générique du « Masque » (opus 90.) Mais en 1975, Bastide décida soudain d’en changer. Pour deux raisons : Jean-Louis Bory le mélancolique survolté se trouvant en clinique terrassé par la dépression, l’animateur espérait que ce signe amical et particulièrement gai aurait des vertus thérapeutiques ; et le courrier du Masque étant devenu depuis quelque temps irrespirable, des auditeurs évidemment anonymes s’étant plaint du « trop de youtres à la tribune », plutôt que d’y faire le ménage comme on l’y invitait, Bastide leur infligea une double peine en choisissant un compositeur juif (Mendelsohn) interprété par un musicien juif (Barenboïm). Ca aussi, c’est l’esprit « Masque » tel qu’il s’est perpétué.

 « Plus on s’engueule, plus on est près de la vérité » disait Claude Chabrol. Raison de plus pour continuer à allumer le poste le dimanche à 20 heures et des poussières pour ce pur plaisir si français de la conversation lorsque, après avoir ferraillé, l’on s’accorde enfin sur ses désaccords.

(« Le Masque » spécial Théâtre bien sûr, au Cloitre Saint-Louis, édition 2021 du Festival d’Avignon » photo Christophe Raynaud de Lage ; « Jérôme Garcin après sa dernière émission » photo Passou)

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commentaires

1 037 Réponses pour Jérôme Garcin lâche les rênes du « Masque »

D. dit: à

Dans deux jours, ce sera le traditionnel Vieux à volonté. À ne pas rater.

FL dit: à

D’ailleurs si vous offrez « L’Empire des signes » il faut prendre la réédition illustrée. Barthes ce sont des livres illustrées. Sinon ça perd la moitié de son charme.

Pablo75 dit: à

Mon écrivain français préféré est La Fontaine. Un jour un très grand lettré, qui mettait Céline au pinacle, m’a répondu : « Tu plaisantes? » . Non. Je persiste et je signe.
Patrice Charoulet dit:

Tu as raté ta réplique. Tu aurais dû lui rappeler que pour Céline aussi le plus grand écrivain français était La Fontaine.

FL dit: à

* livres illustrés

Pablo75 dit: à

« Juste après La Fontaine, je place La Bruyère, que je connais presque par cœur. »
Patrice Charoulet dit:

Comment s’appelle déjà le personnage que La Bruyère caricature si bien et qui te ressemble autant?

Pablo75 dit: à

« Dans « Les Caractères » on lit «écrire comme Bouhours », qui signifie « écrire on ne peut mieux ». Je signale que Maxtor éditeur vend «  Dominique Bouhours , Pensées ingénieuses des Anciens et des Modernes », en fac-similé, 503 p,19 euros 50. Ce Bouhours serait un très beau cadeau à faire à un « adorateur de la langue française » (c’est ainsi que je me définis sur Facebook).  »
Patrice Charoulet dit:

Vous avez compris, les Citoyens de la République des Livres, que Charoulet veut qu’on se cotise pour lui offrir ce livre?

Le voici, mon pote, en version gratuite:

https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k113388z/#

(Étrange qu’un écrivain admiré par La Bruyère pour son style ait été si peu réédité depuis 3 siècles et soit, donc, si peu connu aujourd’hui).

Pablo75 dit: à

« Seul le désir de faire tendance explique l’engouement de tant de Français pour le mot trend, au lieu justement de tendance, comme celui de care au lieu de soin. »
Bihoreau, duc de Bellerente dit:

Pondre un bon texte contre les crétins qui massacrent la langue française, en le commençant par cet horrible et snobissime « désir de faire tendance », il fallait le faire !! Comme quoi il est toujours plus facile de voir la paille dans l’oeil des autres que la poutre dans le nôtre.

Comme quoi il n’est pas Charoulet qui veut…

Pablo75 dit: à

Pour éviter la lourde répétition de ce « Comme quoi », le net me donne « ce qui prouve bien que ».

Donc, « Ce qui prouve bien qu’il n’est pas Charoulet qui veut… »

Patrice Charoulet dit: à

à Monsieur Pablo + département

Vous vous trompez, Monsieur. Je possède ce livre en fac-similé. J’ai passé plusieurs années de ma vie à étudier cet auteur dans un cadre universitaire. A l’époque, je ne me servais que des livres du Grand Siècle trouvables en bibliothèque.
IL y a mille auteurs français. Vous ne le connaissiez pas ? Rien là de surprenant. Il est bien connu de tous les dix-septièmistes. Je présume que vous n’êtes pas de ce nombre.
Gallica, vous avez raison, est une merveille que tout le monde devrait connaître et…utiliser.

Patrice Charoulet dit: à

Bouguereau (suite)

Pierre Assouline a bien fait de mettre les choses au point à ce sujet.
Moi qui ne suis pas le maître des lieux je redis à ceux qui sont aveugles et têtus ceci : Je n’avais nullement demandé le bannissement temporaire de Bouguereau, mais un sermon.
En passant, je redis aussi que le meilleur système de blog est de dire aux commentateurs « Votre commentaire est en attente de modération ». Ce qui permet de ne pas transformer son blog en nef des fous.

et alii dit: à

un homme qui ne regarde pas La Bruyère comme le premier écrivain de tous les temps n’écrira jamais
les GONCOURT

Rosanette dit: à

J’ai eu un prof de latin , la mere de Daniel Arasse, qui aimait particulièrement la prose ce personnage qu’elle appelait, je crois m’en souvenir « le Pere Bouhours (un religieux?) et dont je n’avais pour ma part jamais entendu le nom auparavant
Au point de nous avoir à plusieurs reprises proposé certains de ses textes comme sujets de theme latin latin…et ce n’etait pas facile à trduire

et alii dit: à

IMPOSSIBLE de me souvenir ni de retrouver en lien à quel « caractère » s’était un jour (de séminaire) identifié Derrida;
je n’ai que quelques livres près de moi, et suis souvent dérangée

Rosanette dit: à

l’entree d’un anglicisme dans la langue français n’est pas en soi regrettable ,c’est le plus douvent par des emprunts qu’une langue s’enrichit.
mais cela devient grave lorsqu’un mot venu d’ailleurs en remplace plusieurs mots de la langue et les bannissant de l’usage évacue en même temps la possibilité d’exprimer les nuances qui existaient entre eux en termes de sens ou de registre
Etiemble dans son « Parlez vous franglais » a propos du mot « sexy » appliqué à une femme, note que ce terme ne nous dit pas si elle es excitante séduisante affriolante, bien roulée ou bandante ,des mots qui chacun disent quelque chose d’un peu different des autres et surtout relèvent de registres divers qui correspondent à la diversité des locuteurs ,
toute une richesse de sens qui est perdue avec ce mot anglais passe-partout ,

Pablo75 dit: à

A propos des crétins qui salissent la langue française avec des anglicismes inutiles, par pur snobisme et/ou connerie inguérissable, sur le Net on peut télécharger gratuitement une thèse de Javier del Pino Romero, élève de Universidad de Valladolid, intitulée: « INFLUENCIA DEL INGLÉS SOBRE CUATRO LENGUAS EUROPEAS. ANGLICISMOS CRUDOS Y SEMÁNTICOS EN
FRANCÉS, ITALIANO, NEERLANDÉS Y RUSO » (sans date, mais postérieure à 2014).

La conclusion de la partie sur le français fait froid dans le dos. L’auteur parle de cas d’hebdomadaires dans lesquels on trouve dans leur vocabulaire (textes et pubs) jusqu’à 32 % d’anglicismes !! Et tout cela malgré les lois, les commissions et organismes officiels, les associations de défense du français, et tous les charoulets qui protestent publiquement chaque fois qu’ils le peuvent…

et alii dit: à

mais aujourd’hui sexy est appliqué à tant de choses, objets, pratiques, métiers!

et alii dit: à

chanson de MILeNE fARMER
c’est comme une symphonie c’est sexy le ciel de Californie sous ma peau j’ai L.A. en overdose so sexy le spleen d’un road movie dans l’rétro ma vie qui s …

FL dit: à

J’ai lu les articles sur l’esclavage en Mauritanie. Eh bien ce n’est pas mal du tout.

Le journaliste fait remarquer que l’un des effets du système des castes et d’empêcher les mariages entre gens de castes différentes.

Le journaliste se demande et on se demande avec lui quelle est la différence entre l’École alsacienne française et le système des castes en Mauritanie.

Jazzi dit: à

« Je n’avais nullement demandé le bannissement temporaire de Bouguereau, mais… »

…Menacé Passou de lui faire un procès !

Rosanette dit: à

@et alii
pour aujourd’hui vous avez raison, l’exemple de sexy n’est pas tout à fait pertinent puisque le mot ne veut plus dire grand’chose ;mais le livre d’Etiemble tiré de son cours de 1960 a du paraitre autour de 1965, il y a bien plus d’un demi siècle.
il y dénonce aussi, par contagion de l’anglais, l’appauvrissement de la syntaxe avec des expressions relevées dans la presse comme « votre probleme rideaux »

Jazzi dit: à

Avec les « pour » et les « contre » et la recherche du bouc émissaire, l’affaire Depardieu est-elle une nouvelle affaire Dreyfus ?

vadeboncoeur dit: à

Etiemble dans son « Parlez vous franglais » a propos du mot « sexy » appliqué à une femme, note que ce terme ne nous dit pas si elle es excitante séduisante affriolante, bien roulée ou bandante ,

Vous avez raison Rosanette, avec l’ anglicisme, c’est la pruderie et la langue de la pensée correcte anglo-saxonne qui envahit la langue de Rabelais.
Hier soir sur la Cinq, je regardais l’essai biographique critique à propos de Charly Chaplin. Et les ligues de vertu féministes déjà avant guerre!
On ne peut plus dire une « femme bandante » comme vous l’écrivez, ici sur ce blog, sans que cela soit qualifié désormais de depardiouserie!

FL dit: à

« votre probleme rideaux »

Est-ce bien un anglicisme ? L’apposition comme génitif en anglais c’est le sens inverse : « votre rideaux probleme ». Comme dans Obélix.

J J-J dit: à

@ je n’ai que quelques livres près de moi, et suis souvent dérangée

j’adore ce vécu en direct !… mdr

et alii dit: à

ici sur ce blog
ça, je ne comprends pas!

Jazzi dit: à

Mais une femme peut-elle dire qu’un homme est bandant (ou clitoridien ) sans passer pour une nymphomane, vdbc ?

J J-J dit: à

@ un prof de latin, la mere de Daniel Arasse,

une précision fort utile pour la RDL, mais a-t-on des nouvelles de ce qu’elle serait devenue, au juste ? Bàv,

vadeboncoeur dit: à

Savez-vous lire le blog :

@ ça, je ne comprends pas!

Etiemble dans son « Parlez vous franglais » a propos du mot « sexy » appliqué à une femme, note que ce terme ne nous dit pas si elle es excitante séduisante affriolante, bien roulée ou bandante ,des mots qui chacun disent quelque chose d’un peu différent des autres et surtout relèvent de registres divers qui correspondent à la diversité des locuteurs ,
toute une richesse de sens qui est perdue avec ce mot anglais passe-partout / Rosanette.

vadeboncoeur dit: à

toute une richesse de sens qui est perdue avec ce mot anglais passe-partout / Rosanette.

Et il s’agit bien là d’ une forme perverse de censure.

et alii dit: à

je ne comprends pas l’aspect rejeté par ce blog,la RDL, par certains (qui?)

Jazzi dit: à

« Lorsque j’agis ainsi, ce n’est pas pour me conformer à une dénonciation de tel ou tel, sinon il n’y aurait plus personne… »

Entendez-vous le vol des corbeaux qui planent sur la RDL ?

et alii dit: à

Medisite vous propose un masque de nuit respirant et agréable pour facilier l’endormissement. De quoi garantir votre « power naps ».

puck dit: à

bien longtemps que je n’avais point lu les commentaires de ce blog et bien mal m’en a pris vu que je tombe sur un commentaire disant que greubou a été suspendu je n’ose imaginer ce que cela signifie mon pauvre greubou suspendu mais c’est quoi suspendu ça veut dire qu’on l’a accroché à un porte manteau ou bien suspendu par les pieds mon Dieu quelle horreur mon greubou j’espère qu’une âme charitable aura la bonté de le décrocher pour que ses pieds reposent sur terre avant que que son âme repose en paix au Ciel ou plutôt en Enfer parce que ‘est un dur à cuire mon greubou quand je pense que sur ce blog moi-même j’ai subi durant des semaines que dis je des mois les insultes répétées de pedro allant jusqu’à dire que de n’avais pas l’oreille musicale vu que je m’étais jamais rendu compte que jarousqui avait une voix de crécelles à moins que ce soit le contraire qu’importe que de tourments ai-je pu subir reclus dans mon profond silence tendant à chaque fois l’autre joue pardonnant les pauvres en esprit car les premiers seront les derniers tel qu’il est écrit dans les évangiles de saint lucoumathieu qu’importe un vslogan venant mettre fin à l’hégémonie du paganisme et de ses jeux olympiques où les premiers arrivent toujours les premiers mon greubou suspendu quelle horreur mon grebou suspendu une boule sur l’arbre de noël mais sachez que ceux qui ont osé faire subir un telle supplice à mon greubou de le suspendre comme un imperméable sur un porte manteau ou pire à l’envers ou tordu comme on suspend un pantalon sur un cintre ceux-là ne l’emporteront pas au paradis

Rosanette dit: à

Je ne ne vois pas dans quel personnage de la Bruyere on pourrait retrouver M Charoulet ,du moins si je m’en tiens à l’image de lui qu’il nous donne ici
Si on veut rester dans la littérature son accumulation sterile de savoir l’apparenterait à l’un ou l’autre du couple Bouvard / Pecuchet .
Mais son souci obsessionnel de se faire urbi et orbi le gardien de la rectitude langagière, son habitude d’en tirer sur des points minuscules des leçons interminables et bavardes qu’il assène à une assistance qui n’en peut mais, tout cela en ferait un convive ideal pour un dîner de cons.
Tel celui qui dans le film ,dont c’est le titre,est un expert de sculptures en allumettes, ou tel autre est incollable sur les formes et les usages du boomerang

Rosanette dit: à

@JJJ
voici les précisions que vous attendez
Madame Arasse est morte très vieille un peu avant son fils;
elle avait eté ma prof de 1956 à 1958
Cette femme jolie et brillante était normalienne ULM ce qui était alors exceptionnel pour une femme.
Elle etait mariée avec un normalien de sa promo qui fut en 1958,à l’avenement de de Gaulle, directeur de cabinet de Pinay , puis devint le patron de la RATP
Comme vous pouvez en juger Daniel Arase avait un sacré pedigree

et alii dit: à

il me semble que la RDL est suivie par des lecteurs qui n’interviennent pas de quelques mots, ni quelques lignes;les autres alii;

et alii dit: à

il y a donc, selon moi, un public d’anonymes et qui est peut-être fidèle aussi et qui fait suivre, transmet;selon mo, c’est se méprendre sur la RDL que de ne pas imaginer un important public de libraires, de bibliothécaires,et non seulement français, mais aussi étrangers

Janssen J-J dit: à

merci r^zanette, je ne croyais pas taper si juste. Vous m’en apprenez, ainsi que FL… A vrai dire, la chute sur le pedigree du fiston s’imposait… sans vous et lui, on n’y voyait rien !… Merci. Bàv,

Bloom dit: à

Bien pire que les anglicismes, assez rares, ma foi, les expressions tendance du genre ‘il coche toutes les classes », « mais pas que » etc. La lobotomisation du corps social, déjà fort avancée, emporte tout sur son passage, comme le monstre dans the Host de Bong Joon-ho.
J’ai entendu sur F Inter « il est treize heures et quart ». C’est l’horloge mal parlante.

Janssen J-J dit: à

@ Entendez-vous le vol des corbeaux qui planent sur la RDL

Un oiseau de mauvais augure, ce jzmn dont on sent qu’il aimerait bien en finir avec cette chaine qui continue à faire trop d’ombre à la sienne.
Ils ont chacun 70 plombes, soit quatre ans de plus que jérome gardin, mais n’en tirent pas les mêmes conséquences. Leur lutte est âpre, obstinée, sourde, à mouchetées fleuries, mais toujours non décisive… Ils ne veulent pas tout de suite jeter les ponges pour laisser la place à masseur rebecca ou autresr.
Cela dit, on dit rien… pas vrai, Roger ! Bàv

Soleil vert dit: à

éponyme et homonyme, j’ai du mal

Bloom dit: à

la langue de rabelais:
(…)
Il vous convient doncques noter que au commencement du monde ung peu apres que Abel fut occis par son frere Cayn, la terre embue du sang du iuste fut une certaine annee si tresfertile en tous fruictz qui de ses flans nous sont produictz, et singulierement en mesles, que lon lappela de toute memoire lannee des grosses mesles : car les troys en faisoient le boysseau, au moys de Octobre ce me semble ou bien de Septembre, affin que ie ne erre : fut la sepmaine tant renommee par les annales, quon nomme la sepmaine des troys Jeudys : car il y en eut troys, a cause des irreguliers bissextes que la Lune varia de son cours plus de cinq toizes, le monde voluntiers mangeoit desdictes mesles : car elles estoient belles a lœil : et delicieuses au goust (…/…)
– Pantagruel, ca 1532

et alii dit: à

jérome gardin,
vous pensiez à Blanche ?
vous vous êtes ramassé un gadin!

et alii dit: à

moi, j’ai connu la semaine des trois dimanches et des quatre jeudis;celle où on n’en fiche pas une rame

et alii dit: à

Cette expression du XIXe siècle puiserait son origine dans le vocabulaire des bûcherons.

Une «ramée» désignait un fagot de coupes de bois, et celui qui n’en «abattait pas une ramée» était un paresseux, que l’on appelait un «ramier».

Pour le linguiste Claude Duneton, il est possible que la locution soit une francisation de l’occitan «n’en fot pas une ramada», où «ramada» désigne une rangée de rames, des tuteurs de bois sur lesquels s’enroulent les plantes grimpantes.

Une autre hypothèse évoque le vocabulaire des galériens, obligés de ramer pour mouvoir le bateau.

rose dit: à

Moi je connais glander duquel il m’a été fait une démonstration in situ. Quelle plus belle manière d’apprendre !

Une amie paysanne m’emmena sous de très gros chênes séculaires et m’expliqua comment enfant, elle venait ici avec son grand-père qui emmenait les cochons glander. C’est à dire se nourrir des glands qui tombaient à l’automne.

Je dirai bien qu’elle plus belle manière de se nourrir, mais quand même non, nous n’allons pas renoncer au couteau et à la fourchette !

rose dit: à

@ je n’ai que quelques livres près de moi, et suis souvent dérangée.

J’imagine par le chat qui voudrait ou bien jouer ou bien sortir. 🐈‍⬛

rose dit: à

Sans carré noir.

Bloom dit: à

Imbécile, n: Membre d’une grande et puissante tribu, dont l’influence dans les affaires humaines a toujours été prééminente. L’activité que déploie l’imbécile ne se limite pas à un domaine particulier de la pensée et de l’action, mais elle en ordonne l’ensemble. En toutes choses, l’imbécile a le dernier mot et ses décisions sont sans appel.

-Dictionnaire du diable, Ambrose Bierce, 1911

Damien dit: à

Et puis, avant les cartes de voeux, il y a la Saint-Sylvestre. Un article du Figaro en parle très bien. Et propose de rester enfermé chez soi soit à regarder un film de Bergman, soit une vidéo de Yoko Ono. Vous pouvez aussi vous suicider, tant qu’on y est. Vous mettez votre plus beau smoking et allumez le gaz, ou bien vous vous servez un cocktail à base de champagne et de vodka et avalez tous vos somnifères d’un coup.

D. dit: à

Yoko Ono ça passe. Mais Bergman, en effet… autant se tuer. Et c’est un catholique qui vous le dit.

D. dit: à

Si j’osais vous dire à qui cette définition m’a fait penser, Bloom…

D. dit: à

ou bien suspendu par les pieds

…par les couilles. Ça a lâché en 12 minutes chrono. On a recousu placé dans un monastère où il rachète son
âme en chantant des louanges. Qui aurait cru ça au départ ?

et alii dit: à

je crois qu’il ne faut pas traiter les gens d’imbéciles, mais qu’il convient de rester littéraires en disant « imbécile heureux »

D. dit: à

Tous les trains Eurostar au départ et à destination de Londres annulés ce samedi, des milliers de passagers bloqués avant le Nouvel An.

…eh ben tiens. Je vais les plaindre sans doute ? Qu’allaient-ils donc faire à Londres ? On a tout ce qu’il faut ici.
Voilà ce qui arrive quand on a la bougeotte.

D. dit: à

et alii, vous prenez de nouveaux médicaments ?

et alii dit: à

D. retournez chez votre médecin et présentez vos voeux à votre pharmacien ;
BONNE SUITE

D. dit: à

Comme il est difficile de trouver des huîtres convenables là où je me trouve, j’ai décidé de me limiter à du pain de seigle beurré et une vinaigrette à l’echalote.

D. dit: à

Ce que j’aime bien en cette période, ce zont les bêtisiers, il y en a sur presque toutes les chaînes. En ce moment j’en regarde un sur TFX (chaîne 11).

D. dit: à

Bérénice, je vous le conseille, vous qui aimez rire.

D. dit: à

C’est une fuite d’eau dans le tunnel du côté des Anglais. Voilà où on en est. Il suffirait sans doute de mettre un bouchon. Mais bon. Ça ne me regarde pas. Je m’en fous, moi. Je suis peinard à Chaville avec mes poules !

Samuel dit: à

Pourquoi les années qui passent prolongent nos vies tout en les rapprochant de notre mort ?

Patrice Charoulet dit: à

Généreux Michel Serres

Il y a une vingtaine d’années, enseignant dans un lointain pays étranger, j’appris que le philosophe Michel Serres avait réédité des philosophes français des siècles passés. Je n’avais pas d’autres précisions. J’écrivis à Michel Serres. Il ne répondit pas à ma lettre par une lettre, mais par un gros colis cartonné contenant une quinzaine de livres reliés de la collection qu’il dirigeait. J’en fus abasourdi.

D. dit: à

Michel Serres, ça ne volait pas très haut, pourtant.

D. dit: à

Il avait le don de m’énerver.

Janssen J-J dit: à

Il faut dire qu’ils étaient destinés au pilon, et que lui, il était déjà passé à la Poucette…
Savait comment se désencombrer en encombrant les gens, farceur, ses yeux pétillaient toujours de malice des bons tours qu’il jouait aux gogos.
Il était tombé de ses gradins avec Blanche…
Bàv,

Bloom dit: à

Bloom est le deuxième expat que je connaisse qui refuse de partager son employée de maison avec un nouvel arrivant, ce que tout le monde fait à l’étranger.

Délire malveillant.
Quand je faisais mon service militaire coopération, c’est l’ami autrichien du précédent locataire allemand qui m’a demandé de lui faire signe si j’entendais parler d’une bonne à tout faire qui lui ferait aussi des pipes. Je l’ai foutu dehors, l’Autrichien de Graz, tellement sa demande m’a écoeuré.
J’ai par ailleurs passé 2 belles années avec l’excellent cuisinier de mon précédesseur, Ali Akbar, que j’ai aidé à acheter une vaste rizière le mettant lui et sa famille, à l’abri du besoin pour le restant de ses jours, inch’ Allah!

Patrice Charoulet dit: à

à plusieurs

à Et alii : Bonne citation sur La Bruyère.
à Fl : Grand merci de ce texte d’un spécialiste de Bouhours.
à Rosanette : a)Vous me dites que je suis un con. Première nouvelle.
b) « le Père Bouhours (un religieux?) ». : Oui. C’était un jésuite, successeur de Vaugelas, oracle en matière de langue, qui ne célébrait aucune messe et qui avait les meilleurs rapports avec tout ce qui comptait en plein classicisme.
Je le redis. La Bruyère a dit : « écrire comme Bouhours », qui était son dieu.

Bloom dit: à

hindous. Les hindous sont les adeptes de la religion hindouiste.

On parle aussi d’hindouistes.

Intéressante carte postale datant de 1914, montrant « les Hindous » (noter la majsucule) défiler à Marseille avant de partir rejoindre le front de l’est.

https://www.abebooks.fr/papiers-anciens/Carte-Postale-ancienne-MARSEILLE-Hindous-rendant/6533682305/bd#&gid=1&pid=1

Le terme « hindou » fut initialement emloyé pour désigner les habitants de la région de l’Indus, puis lors de la pénétration de l’islam (8e s.), ceux qui n’étaient ni chrétiens ni musulmans.
Jusqu’aux premières études ethnographiques (Bernier, mi-17e), on parlait volontiers d’hindous chrétiens et d’hindous musulmans…
Vishnouïtes, shivaïtes, etc sont des sous-ensemble de ce qui dans l’Inde d’aujourd’ui n’est pas considéré comme une religion, mais comme un mode de vie, une norme de vie, une orthopraxie.

Bloom dit: à

aujourd’Hui.

William Boquet dit: à

(Il était temps pour keupu de se manifester ; s’il est encore référencé par les moteurs de recherche – voir le lien suivant qui apparaît en première intention sur google : « De quelques autres romans dont on parle aussi
La République des livres
https://larepubliquedeslivres.com › comment-page-2
22 sept. 2022 — … a conduit à entrer « keupu roi » au lieu de Luchini lit. Le résultat est sans appel : Apollinaire, Obus-Roi – La République des livreshttps … » – selon la même source, sa suprématie est menacée par le roi kipu et kupu roi)

William Boquet dit: à

Incidemment

Actualité de l’ENS de Lyon

Mise en ligne de la première traduction du Coran en russe

Le site Coran 12-21 propose des traductions du Coran dans différentes langues européennes, depuis les origines jusqu’à nos jours. Il se nomme Coran 12-21 car la première traduction du Coran en Europe occidentale est composée au XIIe siècle et que nous vivons au XXIe siècle.

Ce travail collégial et scientifique a pour but de montrer que la traduction du Coran a une histoire, dans laquelle peuvent parfois s’ancrer nos représentations de l’islam. Comme l’indique le site « Ce faisant, nous espérons proposer un espace de vulgarisation scientifique, qui intéressera toute personne curieuse de découvrir cette histoire et d’obtenir une information fiable à son propos. »

et alii dit: à

H2 L0 BILBOQUET l’orthographe retenue quand il est question d’écriture esr
Quipu, quipou, khipu ou quipo,
signifie « nœud » et « compte » en quechua. Le terme désigne aujourd’hui les objets qu’utilisait l’administration inca pour le recensement des données statistiques concernant l’économie et la société de l’empire.

et alii dit: à

En Amérique du Sud, les Incas bâtirent un immense empire dont l’expansion commença au début du XVe siècle. L’« empire des Quatre Quartiers », ou Tahuantinsuyu en langue quechua, s’étendait sur les territoires actuels de la Colombie, de l’Équateur, du Pérou et d’une grande partie du Chili, mais aussi de l’ouest de la Bolivie et du nord-est de l’Argentine, pour une surface totale d’environ 2 000 000 km².

Le fonctionnement de cet empire n’avait rien à envier à celui des royaumes européens : fondée sur les travaux obligatoires imposés à la population, la production agricole et manufacturière y faisait l’objet d’une centralisation impeccablement gérée par une administration complexe et hiérarchisée. Les Incas ignoraient toutefois l’écriture. Pourquoi ne développèrent-ils jamais cet instrument, pourtant jugé indispensable à la cohésion de tout empire ? S’ils n’en éprouvèrent pas le besoin, c’est parce qu’ils disposaient d’un système d’enregistrement unique et extrêmement précis : le quipu.
Pour confectionner un quipu, il suffisait de disposer une corde à l’horizontale (la corde principale) et d’y suspendre des cordelettes à la verticale (les cordes secondaires), auxquelles pouvaient se rattacher d’autres encore (les cordes subsidiaires). Les informations y étaient inscrites sous la forme de nœuds placés sur les cordelettes suspendues (secondaires et subsidiaires).

Si la longueur des cordelettes pouvait varier, la corde principale était toujours plus longue que le segment d’où pendaient les cordelettes secondaires. Pour ranger le quipu, on pouvait ainsi enrouler l’extrémité qui dépassait puis l’agrémenter d’un signe distinctif, comme une plume de couleur, permettant de le reconnaître plus facilement parmi les quipus entreposés au même endroit.
Les quipus ne laissaient rien au hasard : chaque détail comptait. Leur complexité permit incontestablement d’archiver sans peine des données de toutes sortes : administratives (recensements, perception des impôts), généalogiques, calendaires, historiques, religieuses, etc.

rose dit: à

Est-ce pour cette raison, l’empire Inca, que votre pseudo était keupu ?

rose dit: à

Hernán Cortéz a conquis auparavant l’empire aztèque, jusqu’à Lima au Pérou.
Puis Pizarro qq.années plus tard est venu conquérir l’empire Inca.
Les traces archéologiques sont phénoménales et un nombre incalculable de vestiges reste à découvrir.

rose dit: à

Jazzi

Vous venez de mettre le lien. Pouvez-vous redonner le titre du film fait par un chilien sur la conquête de la Terre de feu ?

Celle-ci appartient conjointement au Chili et à l’Argentine.
Elle a été nommée ainsi pck les patagons, les habitants autochtones allumaient de nombreux feux sur les côtes.
Était-ce pour prévenir les bateaux des dangers dûs aux récifs ?

Eux ont été exterminés. Le nom de cet espace est resté, la Terre de feu, tierra del fuego.

et alii dit: à

L’Humain étranger au monde. Une anthropologie philosophique
Günther Anders

2023 Sur non fiction

Fario

rose dit: à

Merci Jazzi

et alii dit: à

Ce texte de Dag Herbjørnsrud a été publié initialement en anglais sur le site de l’American Philosophical Association (APA) sous le titre « The Mesoamerican Philosophy Renaissance », le 9 janvier 2020. La présente traduction de l’anglais est de Laurent Testot.
Le 1er octobre, le célèbre professeur émérite Miguel León-Portilla (1926–2019) s’éteignait à Tenochtitlan, cité connue aujourd’hui comme Mexico. On ne saurait trop souligner l’importance de son legs. Au terme de six décennies de travaux pionniers, M. León-Portilla est aujourd’hui crédité d’avoir exhumé une philosophie largement oubliée, celle des habitants originels de Mésoamérique : les Nahua, locuteurs du nahualt (également connus comme Mexica ou Aztèques, des hauts plateaux du Mexique) et les Maya (qui vivent au Guatemala, Belize, Honduras, et au sud du Mexico).

À l’âge de 87 ans, León-Portilla se vit décerner le prix « Living Legend Award » de la Library of Congress de Washington. Ses travaux sur la philosophie des peuples mésoaméricains ont irrigué nombre de livres académiques, tels Aztec Philosophy: Understanding a World in Motion de James Maffie (2014) et Philosophy of the Ancient Maya d’Alexus McLeod
non fiction

et alii dit: à

suite
Eh oui, la présente Renaissance mésoaméricaine prend place exactement un demi-millénaire après que commence la destruction des manuscrits non chrétiens dans les bibliothèques des peuples nahua et maya par les zélotes venus d’Europe.

Déjà, dans les années 1530, le frère espagnol Bernardino de Sahagún apprenait que les sociétés nahua, ou aztèques, avaient leurs propres savants, les tlamatinime– ce substantif au genre neutre se traduit par « connaisseur.se des choses », « sage », « philosophe ». Ces philosophes se vouaient à l’écriture, préservant les classiques littéraires nahua, et éduquaient les enfants des deux sexes, dès l’âge de huit ans, aux questions existentielles. Plusieurs d’entre eux étaient des femmes, et ils/elles bénéficiaient d’années d’enseignement dans des calmecacs –institutions nahuas d’éducation supérieure. Les philosophes prenaient soin de, et recopiaient le contenu des livres, la banque mémorielle de leur société. Les Nahuas considéraient que ces tlamatinime, qui incluaient également des poètes et des historiens, exerçaient un leadership intellectuel et moral.

Quand Sahagún réalisa – avec l’aide de collaborateurs indigènes tel Antonio Valeriano – la profondeur de la pensée de ses informateurs nahua, il louangea ces anciens, les élevant au rang de « sages ou philosophes » (sabios o philosophos). C’est ainsi que, un siècle avant Descartes, devançant l’émergence de la philosophie européenne moderne, Sahagún notait que de même que chez les « Grecs, Romains », il était « de coutume en cette nation indienne » de tenir « les sages, éloquents, vertueux, et courageux » en « haute estime ».

D. dit: à

Vous devriez vous méfier, Rodanette, parce que Monsieur Charoulet prend souvent don café avec un avocat.

D. dit: à

J’ai pris ce soir résolution que j’appliquerai dès le 1er janvier 2024 à 00h : quitter définitivement ce blog. C’est ainsi. Vous m’aurez eu durant 19 années, c’est déjà beaucoup. Les meilleures choses ont une fin. Toujours.
Ce n’est pas sans beaucoup d’émotion que je vous l’annonce. Beaucoup se réjouiront, comme renato, par exemple. D’autres ont déjà dondu en larmes en lisant ces lignes.
Une page se tourne.

et alii dit: à

à propos du « vol des corbeaux », »Devenu propriété de l’État, le manuscrit original est conservé au musée de la Légion d’honneur et classé monument historique au titre « objets » par un arrêté du ministère de la Culture du 8 décembre 200616,10,b.wiki
https://fr.wikipedia.org/wiki/Palais_de_la_L%C3%A9gion_d%27honneur

Bihoreau, duc de Bellerente dit: à

Pablo75: j’ai écrit «pour faire tendance» par dérision. L’expression est correcte: faire jeune, faire vieux, faire vieux jeu …

J’aurais compris votre ire eussé-je écrit: «faire trendy» …

Bihoreau, duc de Bellerente dit: à

Convenons-en une fois pour toutes: le globish s’impose et s’imposera tant qu’une autre langue ne l’aura pas remplacée, ce qui n’est pas demain la veille.

L’IA met à notre disposition des applications qui nous permettent de comprendre et de nous faire comprendre aisément, à même notre téléphone. Voyager devient tellement plus facile. C’est l’adoption automatique de «desk», de «newsletter», de «replay», de «brainsorming», de «manager», de «master», et je m’arrête ici, qui m’afflige.

Abandonnés à la Grande-Bretagne en 1763, les Canadiens, devenus Canadiens-français, puis Québécois luttent contre l’anglicisation comme ils le peuvent. De Gaulle en fut si impressionné qu’en 1967 il se mit à dos le monde entier. Mes amis québécois n’ont que du mépris pour nos compatriotes incapable de résister à cette mode on ne peut plus humiliante.

«Nous avons traversé l’Atlantique deux fois parce que les Allemands avaient traversé le Rhin, m’a déjà dit un diplomate québécois. La prochaine fois, vous vous démerderez !»

Pablo75 dit: à

j’ai écrit «pour faire tendance» par dérision. L’expression est correcte: faire jeune, faire vieux, faire vieux jeu…
Bihoreau, duc de Bellerente dit

Bien sûr, et faire pipi aussi, tant qu’on y est.

Comme pénitence pour ton snobisme indécrottable lis 10 fois de suite la fiche « Tendance » dans le TLF
http://atilf.atilf.fr/dendien/scripts/tlfiv5/advanced.exe?8;s=2490048225;

Pablo75 dit: à

J’ai pris ce soir résolution que j’appliquerai dès le 1er janvier 2024 à 00h : quitter définitivement ce blog.
D. dit:

Quelqu’un sait combien de fois par an D. quitte définitivement ce blog?

Cela me rappelle la phrase de je ne sais plus quel fumeur: « Il n’y a rien de plus facile que décider d’arrêter de fumer. Je le fais tous les jours. »

B dit: à

faire jeune, faire vieux, faire vieux jeu…

Faire iech, faire suer, faire court, faire un tabac, faire un four, faire vieux beau, faire trempette, faire du bruit, faire semblant, faire mieux, faire mal, faire la nique à…, faire pire, faire la paix, faire la gueule, faire l’idiot, faire l’âne pour avoir du son, faire fi, faire comme si…

B dit: à

Bien sûr, et faire caca aussi,

faire cas.

rose dit: à

la destruction des manuscrits non chrétiens dans les bibliothèques des peuples nahua et maya par les zélotes venus d’Europe.

Nommés les conquistadors.
Ramenant des territoires à leurs rois et parfois des sauvages, mais en premier l’or.
Les ravages de la cupidité.

rose dit: à

Faire bombance.

Ferblanterie.
Ferdikucke.
Ferdinand.

rose dit: à

Ferdydurke.
Hum,

William Boquet dit: à

faire sens, faire sans, faire avec, faire rire, faire tapisserie, faire diligence, faire ripaille, faire ses adieux, faire l’autruche, faire vite, faire dodo, faire le mort, faire faire …

William Boquet dit: à

faire du lourd, faire le dos rond, faire le paon, faire la roue, faire envie, faire pitié, faire appel …

rose dit: à

Dimanche 31 décembre
5h55

Faire risette.

William Boquet dit: à

faire Camerone

Patrice Charoulet dit: à

à D

Chaque matin, je ne prends pas un café avec MON avocat ; je prends un café avec mon meilleur ami, qui est avocat.

J J-J dit: à

Faire Emma, my fair lady 🙂 mes meilleurs voeux.
@ r^z : je lui/vous souhaite une belle journée et soirée, en attendant la nouvelle bojangles 2024.
Affection,

D. dit: à

Des nouvelles de mon voisin covidé :
Alors que la journée se passe plutôt bien, il subit chaque soir un épisode de frissons intenses qui le fait trembler comme un feuille de façon réflexe, l’obligeant à s’enmitoufler dans plusieurs couches épaisses de vêtements alors que sa température corporelle ne dépasse pas 38 degrés. Quel curieux virus. On lui a diagnostiqué le variznt « JN-1 », le nec plus ultra dernier cri. En journée il ne se sent pas spécialement fatigué et ramasse des feuilles dans son jardin, ce qui nous permet d’échanger en respectant une belle distance entre nous. Il ne tousse pas et mouche peu. Son goût s’est légèrement altéré hier. Ses yeux ne sont plus injectés de sang. Il a davantage de mal à réfléchir, mais pas plus que pendant un banal gros rhume, me dit-il.

vedo dit: à

« Rosanette »
Je relis des pages de « Jeunesse ». Quand j’enlève ce qui m’irrite fort, il y a des pages qui sont évidemment très émouvantes et suscitent un grand respect, et d’autres qui donnent des aperçus importants, par exemple sur la thèse de Yerushalmi.

J J-J dit: à

Votre avocat a le covid24 ?

Bolibongo dit: à

Êtes-vous toutes et tous sur votre 31? 🙂
Bonjour!

Bolibongo dit: à

Déjà deux « covidés » en moins ce soir pour le réveillon.
Ça commence bien!

Phil dit: à

Votre avocat a le covid24

pépin pour un noyau, dédé à la fête

Phil dit: à

Après le prestigieux Passou, Neuhoff enterre la vie de Garcin, une génération disparaît indeed, révérences d’ambassadeur aux allégeances bien entendues. Madame Manzoni fera t elle chauffer le wok

Bolibongo dit: à

Madame Manzoni fera t elle chauffer le wok

LIFE, LOVE, LAUGH!

Bolibongo dit: à

chauffer le woke

On va se taper de l’ Armanet l’arme au poing!

et alii dit: à

l’expression english vraiment rentrée en grançais
c’est cool!

et alii dit: à

en franglais

et alii dit: à

produits utiliser pour désinfecter et entretenir son masque de protection ?ils ont oublié les plumes!

B dit: à

Faire le con, faire affaire, faire la sourde oreille, faire confiance, faire la paire, faire des études, faire le tour, faire demi-tour, faire profil-bas, faire amende honorable, faire pénitence, faire contre mauvaise fortune bon coeur, faire son possible, faire la fête,

FL dit: à

Dans son séminaire de l’année 1960-1961 Jacques Lacan qualifie « Le Banquet » de Platon de (je cite) « rassemblement de vieilles tantes ». Ce séminaire sera publié en 1991 par le beau-fils de Lacan, co-auteur (selon les voeux du Fondateur) du « Séminaire » avec les mots injurieux ci-dessus.

Je ne sais pas si le journal « Libération », arbitre des élégances contemporaines, s’est fait l’écho de cette publication et de cette injure en 1991.

En tout cas en mars 2023 ils ont dûment célébré la dernière mouture du chef « d’oeuvre ».

https://www.liberation.fr/culture/livres/aujourdhui-sans-lacan-cest-le-calme-plat-20230301_C7JQQABRFBAAZK3KCTPSL67NBU/

Une analyse où M. Dachet se demande si l’expression est injurieuse :

https://www.unebevue.org/l-unebevue-editeur/l-unebevue-revue/23-l-unebevue-n-16-les-communautes-electives-ii

Bolibongo dit: à

Jeanne Cherhal !!!

B dit: à

faire la conversation, faire l’aumône, faire le jeu, faire fortune, faire taire, faire date, faire la guerre, faire d’une pierre deux coups, faire avouer, faire dire, faire maronner, faire attendre, faire silence, faire son deuil, faire plier.

William Boquet dit: à

faire la pluie et le beau temps, faire foi, faire chou blanc, faire chabrot, faire chanter, faire un dessin, faire la planche …

William Boquet dit: à

faire mentir, faire jouir, faire avaler des couleuvres, faire capoter, faire le zouave,

B dit: à

faire publier, faire jurisprudence, faire abdiquer, faire alliance, faire mentir, faire volte-face, faire sentir, faire hurler, faire la joie, faire jazzer.

rose dit: à

J J-J dit: à
Faire Emma, my fair lady 🙂 mes meilleurs voeux.
@ r^z : je lui/vous souhaite une belle journée et soirée, en attendant la nouvelle bojangles 2024.
Affection,

Lui ai lu deux fois avant et après notre conversation.
Elle a répondu :

« Ça c’est très très gentil, je suis touchée. »

Moi aussi.

Bloom dit: à

Ferdoussi.
Zan, Zendegi, Azadi!

B dit: à

faire le service, faire le larbin, faire le coupable idéal, faire l’inventaire, faire faillite, faire fausse-route, faire tout un tintouin, faire scandale.

rose dit: à

Faire scandale, faire pénitence, faire comme si, faire de son mieux.

et alii dit: à

se faire refaire

B dit: à

faire naufrage, faire flipper, faire baliser, faire bloc, faire opposition.

William Boquet dit: à

faire la plonge, faire le coup de force, faire le forcing, faire la nique, faire un enfant dans le dos, trop en faire

Patrice Charoulet dit: à

Quel est le philosophe français el plus riche ?

Je n’ai pas accès aux comptes bancaires des philosophes français, et l’on me dira : « Qu’en savez-vous?». Reste que les chiffres sont là : le plus gros vendeur français vivant de livres de philosophie, sans l’ombre d’un doute, s’appelle Michel Onfray. En passant, j’observe qu’il n’aurait jamais pu être reçu à l’agrégation de philosophie et que tous les universitaires français savent très bien que ses livres de
« philosophie » (guillemets volontaires) ne valent pas vraiment le succès qu’ils rencontrent.
Onfray , qui a été reçu partout pendant vingt ans, vient d’être reçu une fois de plus à la télé pendant une heure à la télé le dimanche 31 décembre 2023. Je l’ai écouté.
Je reviens à sa fortune…immense. Cet homme parle au nom du peuple. Quand on lui parle du peuple, il précise : «J’en viens. » Son père était ouvrier. C’est du sérieux !
A propos de peuple, nous apprenons qu’aucun politique ne peut parler au nom du peuple. Sur tous les sujets, tous les politiques ont tort. Un seul pense juste et dit vrai : lui. Mélenchon est critiqué, les socialistes sont critiqués, la droite est critiquée. Et, on le devine, le président Macron et son gouvernement sont les plus critiqués. Onfray ne digère pas que l’on ait voté contre la famille Le Pen pour élire quelqu’un d’autre. Il rappelle qu’on présentait , parfois, Le Pen fille, comme, une sorte de Hitler. Je reconnais que Mme Le Pen n’est pas Hitler. Mais il va un peu vite en besogne. On peut ne pas être Hitler, et être d’extrême droite quand même. J’observe qu’en une heure , Onfray n’a pas dit « extrême droite » une seule fois. Tiens, tiens ! Moi « extrême droite », j’aime bien dire ça.
Mais il n’oublie pas de s’embellir : Il dit être un homme des Lumières, il invoque la raison, la science et tout ce qu’il y a de mieux. Depuis cinquante ans, qui trouve grâce à ses yeux ? De Gaulle. Cela ne mange pas de pain.
Il en est resté à Maastricht. Il n’est pas anti-européen ; il est pour l’Europe des nations. Hollande, Sarkozy, Macron , c’est kif-kif , à l’en croire.
Ayant dit qu’on avait eu tort de faire peur avec la famille Le Pen, on ne lui a pas demandé s’il voterait pour elle à la prochaine présidentielle. Je crois l’avoir entendu dire une autre fois qu’il ne vote pas (comme Alain Badiou). Mais il n’est pas inquiet, Le Pen à l’Elysée, fera comme Meloni en Italie : elle devra se plier aux injonctions européennes.
Eh bien moi, je reste inquiet et n’ai nulle envie de voir le RN au pouvoir.
P.-S ; J’ai acheté et lu bien des livres de philosophie. Je n’ai jamais acheté de livre de M. Onfray. De philosophie, j’ai dit. Sans guillemets.

B dit: à

faire sensation, faire comme d’habitude, faire l’affaire, faire commerce, faire la pute.

Bolibongo dit: à

faire dodo, B…faire dodo… 🙂

et alii dit: à

se faire avoir

B dit: à

Faire rénover, faire honorer, faire des excuses, faire mariner, faire recoudre, faire la liaison, faire la jonction, faire l’innocent, faire une vie, faire tomber.

rose dit: à

Se faire faire le portrait.

et alii dit: à

faire calife à la place du calife

B dit: à

faire son important, faire la sainte n’y touche, faire pousser, faire grandir, faire limoger, faire virer, faire pression.

et alii dit: à

Ferdydurke

rose dit: à

Léa Salamé, je boycotte.
Qui d’autre arriviste comme elle ?
Je boycotte aussi les autoroutes privatisés.

rose dit: à

Et alii,

rose dit: à
Faire bombance.

Ferblanterie.
Ferdikucke.
Ferdinand.

rose dit: à
Ferdydurke.
Hum, et alii

B dit: à

faire barrage, faire exception, faire nommer, faire du raffut, faire un triomphe, faire un sale boulot, faire exclure.

Soleil vert dit: à

Patrice Charoulet dit: à
Généreux Michel Serres

Il y a une vingtaine d’années, enseignant dans un lointain pays étranger, j’appris que le philosophe Michel Serres avait réédité des philosophes français des siècles passés. Je n’avais pas d’autres précisions. J’écrivis à Michel Serres. Il ne répondit pas à ma lettre par une lettre, mais par un gros colis cartonné contenant une quinzaine de livres reliés de la collection qu’il dirigeait. J’en fus abasourdi.

Moi j’ai toujours apprécié l’historien des sciences et je n’ai pas aimé l’éloge prononcé par Mario Vargas Llosa à l’Académie Française.

B dit: à

faire œuvre de salubrité publique, faire capoter.

Soleil vert dit: à

faire catleya

rose dit: à

Eux au téléphone ce matin, ma collègue/amie professeur de Lettres.
Depuis hier, elle commence à ne plus ressentir la fatigue.

Je lui ai parlé du solstice, elle a dit peut-être, sans doute.
J’ai noté qu’elle m’a signalé la dernière fois, les quatre mois de « mise en route ».
Il y a dix ans, à la Toussaint, nous avions pris nos classes en main. Donc, cela a doublé (au prorata des difficultés sociales auxquelles sont soumis nos élèves).
Lui parlant du blog, brièvement, et plus longuement de la pénibilité récurrente de l’argumentation concernant les vacances scolaires, je lui ai signalé « je vais bientôt renoncer à argumenter ».
Elle m’a répondu « cela fait bien longtemps que j’ai déjà renoncé ».
Elle a raison.
J’ai tort.
Comme prof de Lettres qui tient la route, elle est au sommet.

rose dit: à

Eu

sont soumises ? J’ai hésité.

rose dit: à

Faire un bébé.

William Boquet dit: à

faire l’enfant, faire des galipettes, faire son beurre, faire le poirier, faire sa sucrée

Jazzi dit: à

Faire la bête à deux dos

J J-J dit: à

(se) faire Clopine ?

rose dit: à

Faire l’idiot.
Faire le sourd.

rose dit: à

Faire le poirier.

rose dit: à

Faire chou blanc.

et alii dit: à

bonne à tout faire

Bolibongo dit: à

rose dit: à

Léa Salamé, je boycotte.

Oui, c’est du loukoum!

Rosanette dit: à

D’abord Je n’ai pas expressément qualifié M Charoulet du terme qu’il indique ; d’ailleurs il a lui-même a juste titre précisé sans doute à juste titre que je serais la première à porter un tel jugement ,ce qui serait plus dévalorisant pour moi que pour lui .
L’heur sur le blog était de trouver chez la Bruyère un portrait qui correspondrait à M Charoulet. Aucun ne m’est revenu à l’esprit qui aurait figuré dans le « Caractères » ,puis j’ai cherché dans ma tête si je trouvais dans les livres que je connais .Sans succès
Et en définitive j’ai eu l’impression d’avoir trouvé le film qui aurait pu offrir un rôle à ce personnage : il aurait pu figurer en « Homme aux dictionnaires» dans un de ces » dîners de cons « du film du même nom
Rappelons que le film se réfère a une pratique canularesque qui fut à la mode, consistant pour une bande de copains à inviter un brave type à parler d’un hobby ou de connaissances dont il est naïvement fier, ; l’objectif étant pour les invitants de rire entre eux sous cape à ses dépens, en ayant l’air de se passionner pour ce qu’il raconte ,et en ne cessant de lui en redemander pour jouir in petto de son ridicule .
Rien d’insultant de ma part dans ce rapprochement , d’autant que ne saurais contester à M Charoulet son immense culture littéraire et cette maîtrise indiscutable de la langue et de la grammaire dont il ne cesse de faire montre depuis son installation parmi nous .

William Boquet dit: à

Ferdine

D. dit: à

faire menthe et cible (Colgate).

William Boquet dit: à

@faire bombance

“Passer pour un idiot aux yeux d’un imbécile est une volupté de fin gourmet.”

Bihoreau, duc de Bellerente dit: à

Je remercie ceux et celles, au premier rang desquels B, qui ont ajouté tous ces «faire …» à celui que j’avais utilisé pour dénoncer tous ces anglicismes de mauvais aloi et leurs utilisateurs qui veulent ainsi «faire tendance».

Pablo75 a vu du snobisme dans mon utilisation de ce «faire tendance». Comme on dit dans le peuple, il a tout loupé. Et l’ironie, bordel ?

On ne saurait reprocher à l’inventeur de nommer son invention. Il le fera dans sa langue. Les Allemands ont-ils vraiment créé le mot «blitzkrieg» ? Les francophones ont traduit par guerre éclair. Les anglophones ne l’ont pas traduit. Il faut reconnaître que les Britanniques ne traduisent pas automatiquement les mots étrangers: chic, prestige, tête-à-tête, rapprochement, entente. Nous leurs avons emprunté square, pool, jockey, wagon, etc.

On fait son possible, voire tout son possible, pour parler correctement, sauf si le contexte le permet. Même de Gaulle se permettait des écarts. L’usage est roi. La langue nait dans le caniveau, pas à l’Académie. Quoi, la langue nait dans la fange ??? Oui madame, car c’est grâce souvent au fumier que poussent plantes, fleurs, fruits et légumes.

Sur ces considérations, je vais aller méditer l’Évangile du jour. Allez en paix, et tenter de ne pas offenser notre belle langue française. Sauf bien sûr si le contexte vous y autorise !

Bihoreau, duc de Bellerente dit: à

tentez …

et alii dit: à

faire cours et faire court
faire ses classes

rose dit: à

Faire ripaille.
Faire l’andouille.

rose dit: à

Je ne boycotte ni le loukoum, ni le halva ni le nougat.

honneur de blog dit: à

Déprogrammation des films de Depardieu en Helvétie.

La Suisse rend son verdict avant la justice, bel acte de censure avéré.

honneur de blog dit: à

Déprogrammation des films de Depardieu en Helvétie.

A la télévision, faut-il le préciser et soi-disant à la demande des téléspectateurs.

On nous prépare déjà à ce qu’il faudra voir et surtout ne pas voir.
Bonjour les amis de Goebbels!

William Boquet dit: à

@Faire l’andouille

faire la poudre qui pète deux fois

William Boquet dit: à

Bonne soirée à tous.tes, à vos mortiers !

et alii dit: à

faire coup double

et alii dit: à

faire la queue

et alii dit: à

faire la fête

et alii dit: à

faire les yeux doux

rose dit: à

Échec total.
Pleine de courage en ce dernier jour de l’année, mais modérément, je ne saisis pas un carton mais un grand sac papier avec mes cours.
Dans l’ordre :

Salambô, incipit
W oublié souvenir d’enfance
Sa Majesté des Mouches
Liste avec tous les noms de mes élèves en 2015/2016. Pris ma retraite au 1er novembre 2016, à taux plein, j’avais 59 ans et six mois.
Une punition donnée aux 3°5, je n’ai pas l’année. L’art et la manière de se comporter en cours de français. Robin n’avait pas fait le travail demandé, intro, première partie, seconde et conclusion, il avait croisé les bras sur son bureau, souriait, le garçon heureux. Plus tard, il avait fait son coming-out, en troisième, à mon plus grand dam.
Et retiré des le premier jour les épingles à nourrice sur le visage. Je lui avais dit « Robin, ça me fait souffrir, tu pourrais enlever ça ? ». Il avait obtempéré sans piper mot.

Voilà, je n’ai rien jeté.
J’ai mis une pub de bagnole pour allumer le poële et une étiquette Air France pour quand je naviguerai.
Échec et mat.

C’était les troisièmes, j’essaierai l’année prochaine les sixièmes.
Il pleut.à

Patrice Charoulet dit: à

Sur le blog de Philippe bilger, un commentateur écrit ceci :

C’est curieux. Il semblerait qu’à droite, il soit de bon ton de défendre Depardieu, tandis qu’il était du dernier chic d’attaquer Matzneff et Duhamel. C’est quoi, la différence ?

Les langues se délient, maintenant, et les hypothèses se confirment.

Sophie Marceau : « Il ne s’en prenait pas aux grandes comédiennes, plutôt aux petites assistantes. »

Vahina Giocante, une actrice moins connue : « Je l’ai observé, comme tant d’autres, abuser les plus faibles. » Elle évoque « un animal sauvage, sans pitié pour ceux qui tremblent devant lui ». « Comme la majorité des techniciens ou des inférieurs hiérarchiques, il valait mieux se taire. »

Elle l’a vu « la main dans la culotte d’une figurante pendant une prise », elle a vu « le visage de cette femme rouge de honte essayant de serrer ses jambes pour empêcher les gros doigts de Gérard de tripoter son intimité, ne pouvant pas se défendre pour ne pas ‘gâcher’ la prise. […] Nous parlons ici de vies brisées. »

Anouk Grinberg, que je cite à nouveau, parce qu’il le faut : « Aujourd’hui, la domination est pour lui une jouissance, je pense que c’est son unique relation au monde. »

Charlotte Arnould, qui a porté plainte pour viol : « Il choisit ses proies : des femmes vulnérables, jeunes ou au bas de l’échelle dont il est sûr qu’elles ne diront rien. »

Et aussi : « Lorsque je me rends chez lui, j’ai 22 ans, je pèse 37 kilos car je souffre d’anorexie et c’est un ami de mon père. Ça pourrait être mon grand-père, il m’a pris dans ses bras quand j’étais bébé. Et chez lui, au bout de 10 minutes, il a mis sa main dans ma culotte. »

Et encore : « Le prix à payer, je le vois sur mon métier. Je dois probablement dire adieu au cinéma, je pense être blacklistée par plein de monde. Je viens d’apprendre que mon agence artistique ne voulait plus me représenter. »

Une fois de plus, cette attitude, chez Depardieu, n’est pas cantonnée au domaine sexuel.

Elle s’exprime aussi dans le domaine politique. Il a ouvertement soutenu les pires dictateurs de la planète : Castro, Poutine, Kadyrov… La presse russe de propagande à destination de la France se délecte de ses citations : « J’adore votre culture et votre façon de penser. Mon père était communiste et écoutait Radio Moscou ! C’est aussi une partie de ma culture. » Quelle surprise…

Rappelons que Depardieu s’est « converti » à l’islam dans les années 70. Avant de se « convertir » au christianisme orthodoxe d’obédience russe. Mais pas au catholicisme. « Je n’aime pas la liturgie catholique, elle me fait ch… », assure ce grand théologien.

Son comportement lors de son voyage en Corée du Nord confirme sa ligne de conduite : humilier les faibles et s’aplatir devant les caïds.

Il s’est payé le luxe de critiquer le régime, sans risque, face à son guide officiel. Mais il a surtout passé son temps à traiter ce dernier comme un chien. Cédons la parole à son admirateur, Yann Moix : « Soudain, Gérard prend M. Om par le colback, soulève en riant l’apparatchik sidéré comme on déplace un Playmobil et le repose à sa gauche : ‘Tiens, Zoum-Boum, tu vas te mettre là. J’en ai marre de ta fumée dans ma tronche. Fumée dans la tronche : tu piges ? Su Zon, mon canard rose, traduis, please !’  »

Que risquait-il à se conduire ainsi ? Monsieur « Zoum-Boum » est un humble fonctionnaire de la dictature, il est bien obligé de supporter l’immense vedette française invitée par le gouvernement. Une disparition dans un camp de travail, à manger de l’herbe, c’est vite arrivé.

Les journalistes venus solliciter une déclaration « l’emm… », dit Gérard : « Y m’verront avec le leader, là je saurai quoi dire : je suis très heureux d’être ici, n’en déplaise à tous les c…, point ».

Et lorsqu’il est mis en présence du « leader », à l’occasion du défilé célébrant le 70ᵉ anniversaire de la dictature, où il est placé dans la tribune officielle (« comme à Roland-Garros », se rengorge-t-il), il se liquéfie à la vue de ce qu’il croit être un salut du gros bébé sanguinaire et cruel qui dirige le pays.

Selon les mots de « son Yann », comme il dit : « Au moment où Gérard se découvre, le Dirigeant Suprême s’avise de sa présence et, à ma grande surprise, lui adresse un signe. ‘Mon Yann ! Tu as vu ?’ — J’ai vu, Gérard. Fou ! »

Il ne se rappelle pas le nom de Kim Jong-un, mais il a bien noté que c’était lui le chef mafieux dont il convenait de lécher les pompes. Comme lors de son enfance à Châteauroux.

Terminons sur une citation cinématographique : qu’est-ce que c’est, dégueulasse ? Dégueulasse, c’est l’argument suivant, qui a flotté telle une ordure sur l’espace public, récemment, et que je crois avoir aperçu ici, de la part d’un commentateur dont j’ai oublié le nom, et dont il se pourrait même qu’il prétende être de sexe féminin : les accusations à l’encontre de Depardieu ne sauraient être vraies, car il peut coucher avec les plus belles femmes s’il le veut.

Or, justement : ce n’est pas faire injure à Charlotte Arnould que de faire remarquer qu’en plus d’avoir été une actrice de rang tout à fait inférieur, à l’époque, en plus d’avoir été psychologiquement fragile, elle n’est pas une reine de beauté. Pour être un peu direct, elle a une belle tête de victime. Une vraie. Et c’est bien ça qui excite la race d’individus à laquelle appartient Depardieu.

Dire que Depardieu ne peut être coupable en raison de son succès auprès des femmes, c’est une autre façon de dire : une pouffiasse comme toi devrait être bien contente que l’immense Gérard daigne se pencher sur ton cul.

Et comme n’ont pas manqué de le reconnaître certaines de ses accusatrices, s’incluant dans la faute, si un tel comportement a pu persister si longtemps, c’est bien parce que « tout le monde lui permet d’être comme ça » (Anouk Grinberg).

Comme le dit cette dernière : « L’équipe faisait allégeance, riait aussi pour plaire aux rois. […] J’ai été, d’une certaine manière, complice : je ne lui ai pas mis de baffe quand il parlait très mal aux femmes, je ne lui ai pas dit ‘Ta gueule !’ Personne, jamais, ne lui a dit ‘Ta gueule !’  »

« Quand il dysfonctionne, le monde du cinéma agit comme une petite société, comme une famille avec tout ce que cela peut avoir de pathologique, voire de cruel : si quelqu’un a subi des violences sexuelles au sein d’un clan, le clan protégera l’agresseur, se retournera contre la victime, la mettra en exil jusqu’à la faire taire, pour que meure en elle le besoin de vérité, inséparable du désir de vivre. C’est une autre façon de tuer symboliquement, et ça vous poursuit toute la vie. »

Ce n’est pas une « blague ». Ce n’est pas « drôle ». C’est un meurtre symbolique, et ça vous poursuit toute la vie. C’est le ressort de toutes les formes d’oppression claniques. C’est aussi pour cela que le mensonge est grave. Toujours.

mauvaise pensee dit: à

Un simple coup d’œil sur ledit Blog montre un Charoulet réutilisant ses Œuvres . On sera édifié de savoir que l’attaque contre Onfray , d’ailleurs hors sujet, en provient, si celle contre Depardieu est attribuable à un supposé Robert Marchenoir.

Mauvaise pensee dit: à

Bref, on copie , comme dans Bouvard et Pecuchet…

mauvaise pensee dit: à

Et l’on se dit qu’à force de copier, on deviendra quelque chose, sinon quelqu’un..

et alii dit: à

ayant connu une femme qui s’identifiait à Depardieu, j’ai un peu suivi les retours de ses histoires sur ce blog
la femme que j’ai connue était minuscule,tres coquette, sans charme personnel, et compagne d’un avocat disait-elle qui lui avait ouvert une boutique de bijoux fantaisie dans le maraisoù elle travaillait donc avec une ancienne « amie »du canada où elles s’étaient connues; la (bijoutière)patronne
ce qu’elle faisait lourdement sentir, même aux clientes n’avait que des rapports de domination, calqués sur la personnalité de Depardieu, ,ce dont elle se flattait, et qui vint très vite à bout de ma patience (tolérance);depuis, j’ai croisé ce genre de femmesabruties plus d’une foiset toutes, convaincues d’être des intelligences supérieures!personne ne leur avait surement dit « ta gueule » et elles continuaient leurs jeux d’emprise sur leurs victimes éberluées du cinéma qui était présenté par la patronne comme « professionnel »

rose dit: à

’est un meurtre symbolique, et ça vous poursuit toute la vie. C’est le ressort de toutes les formes d’oppression claniques. C’est aussi pour cela que le mensonge est grave. Toujours.

Cela est puissant Patrice Charoulet.

Souvent, je me sens parfaitement conne de ne pas répondre ou participer à ce qui peut être considéré comme un dîner de cons, mais où finalement l’entourage est bien plus stupide que celui qui endosse la casaque du con participant au dîner.
Rire sur le dos des autres ce n’est jamais glorieux.

rose dit: à

Soleil Vert

Je vais peut être jeter le cours sur la sémantique qui n’est pas à moi et m’a été donné par un étudiant. Il date de 1996. Voulez vous le paragraphe sur l’homonymie ?

Bloom dit: à

Faire court

Bloom dit: à

P.C.S.
-Précis
-Concis
Je laisse le S à René Etiemble, via Rosanette.

Rosanette dit: à

@Rose
moi votre paragraphe m’interesse comme tout ce qui concerne la linguistique .
Curieux que je n’aie jamais été invitée a un diner de cons priée de parler de ce dada philologique qui m’habite depuis des années ; les convives auraient fait semblant de trouver mes intarissables propos passionnants,! tout en pensant avec commiseration :la pauvre complètement dessechée par ces apprentissages stériles! car il est clair que quand on va au fond des choses on y reste

rose dit: à

Oui Rosanette, et moi, je suis très obsessionnelle aussi.

William Boquet dit: à

@Rire sur le dos des autres ce n’est jamais glorieux.

A ce propos, « rire sous cape » d’un idiot entre initiés, comme indiqué plus haut pour illustrer le film Le dîner de con, n’est-ce pas une contradiction dans les termes ? Je ne connais rien de moins bourgeois que le rire … Rabelaisien

Janssen J-J dit: à

PCS ? de mon temps (yves), on disait Professions et Catégories Socioprofessionnelles, puis on a dit CSP Catégories Socio-Professionnelles (Line sait, depuis 1982) / https://www.insee.fr/fr/metadonnees/definition/c1493
@ JJJ – En 2024, pourriez-vous cesser de massacrer les sigles et de faire de mauvais jeux de mots, SVP?, car tout lasse – Merci.

Patrice Charoulet dit: à

Réponse à Madame ou Monsieur Mauvaise pensée

Merci de vos recherches et de votre (louable) curiosité.
sauf quand je réponds ici à quelqu’un, c’est le cas présent, tout ce que j’écris est mis sur mon blog
(Le blocnotes de Patrice Charoulet), sur ma page Facebook (4200 amis, mais 50 à cent lecteurs par texte), sur le blog de Philippe Bilger et parfois sur le blog de Maxime Tandonnet et, depuis peu, sur mon blog sur Mediapart.
Vous avez trouve que ce texte contre Depardieu est de Robert Marchenoir.je n’ai pas mis son nom au bas du texte, car il s’agit d’un pseudo…tout comme mauvaise pensée et presque tous les commentateurs d’ici; J’ai donc écrit : « Un commentateur du blog,etc. »
J’ai dit.

Jazzi dit: à

Une vieille dame qui vivait seule s’est éteinte à Évreux (Eure) le jour de Noël, ce 25 décembre, à 93 ans. Son nom, celui d’une comédienne qui avait tourné de seconds ou petits rôles comme face à Jean Gabin dans « les Grandes Familles », ne vous dira rien : Françoise Bornet, née Delbart en 1930. Son visage de jeune femme ? Oh non, on le distinguait à peine dans cette étreinte fougueuse. La photo en noir et blanc sur laquelle elle apparaît avec son amant, par contre, est l’une des plus célèbres du XXe siècle : « le Baiser de l’Hôtel de Ville », de Robert Doisneau (1912-1994). Sur le cliché, pris au printemps 1950, on distingue beaucoup mieux le visage de l’homme, Jacques Carteaux, apprenti comédien, comme Françoise, alors élève au Cours Simon. Ils se quitteront, lui deviendra viticulteur, et elle épousera Alain Bornet, un réalisateur de films publicitaires et industriels, dont elle assure souvent la voix off.
https://www.leparisien.fr/culture-loisirs/lamoureuse-du-baiser-de-lhotel-de-ville-de-robert-doisneau-cetait-elle-31-12-2023-ZWDY3U7T5VFG3CD65LRC3EMMAU.php

rose dit: à

Soleil Vert

Quel est le second mot avec lequel vous mélangiez les pinceaux d’homonyme ?

Première partie ci-dessous avec un bref rappel de ce qu’est la sémantique.

rose dit: à

La sémantique

Cours du 22/10/1996

Bibliographie sept ouvrages.(…)

Définition liminaire

Il s’agit d’analyser le signifiant des morphèmes, il ne faut pas oublier le signifié.
exemple : qu’est-ce qu’un morphème d’imparfait ?
il n’existe pas de morphème de présent, d’indicatif, d’actif.

Définition :
Sémantique (Michel bréal 1883) :

«La science des significations et des lois qui préside à la transformation des sens »(par opposition à la phonétique)
σημαντικός / sêmantikós = qui signifie, qui indique.
L’usage a modifié la signification du terme :
« c’est l’étude du sens » JJ Lyon
« c’est l’étude du sens des mots» Guiraud
«c’est l’étude des phrases et des énoncés » P. Lerat.(sémantique descriptive).
Enfin, « c’est l’étude des unités significatives » (que celles-ci soient maximales, minimales, ou ni l’un ni l’autre).

[…]

Homonymie et polysémie

On oppose homonymie à synonymie.
homonymie deux mots identiques ont des sens différents.
exemple d’homonymie :
« cinq*, sein,saint,seing, sain »

*Chez moi, cinq est invalidé pck on entend le q.

Exemple de synonymie :
« Pourtant, cependant »
Mais existe-t-il une vraie synonymie ?

Il existe une nouvelle opposition homonymie/polysémie

Polysémie : un mot ajoute de nouveaux sens à son sens fondamental (acception diachronique) (définition de Préal).
En synchronie, c’est quand un mot a plusieurs sens.
Marousot cite le cas de « bureau » : un meuble, un local, une administration, un groupe d’administrateurs.
La polysémie est très importante en lexicographie (rédaction de dicos) en opposition à l’homonymie (homographie/homophonie) car on pourra mettre une (solution polysémique) ou deux ou trois ou quatre (solution homonymique*) entrée(s) lexicale(s) au mot « bureau ».

* (adoptée grandement par Dubois dans le DFC)
Homonymie -> deux ou plus signes linguistiques différents
Polysémie -> un seul signe linguistique

Exemple :
On sépare « vol » (d’oiseau) de « vol » (du voleur -> deux homonymes, dans tous les dicos (ou presque) mais souvent on n’ a -qu’une entrée
-un lexème
-un signe linguistique avec cinq sens :

Percevoir par les yeux
Être spectateur de quelque chose
« Voir »rendre visite à quelqu’un
Imaginer quelque chose
Examiner quelque chose

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