Jusqu’où est-on capable de s’engager au nom de l’idée patriotique ?
Voilà bien une question typique de la lignée Joseph Conrad-Graham Greene- John Le Carré ! Une famille d’esprit comme l’histoire littéraire en produit parfois sans que les écrivains se soient nécessairement connus. En feuilletant et feuilletonnant le XXème siècle depuis une dizaine d’années en compagnie de Pierre Lemaitre (1951), elle irrigue cette fois Un avenir radieux (592 pages, 23,90 euros, Calmann-Lévy). Pas un polar même si l’on est vite amené à se demander lequel de trois suspects est le coupable, car là n’est pas le problème malgré les fausses pistes et le suspens, il ne s’agit pas d’un whodunit. Non plus qu’un roman populaire ni social malgré sa première épigraphe signée de Victor Hugo. Ni même un roman d’espionnage en dépit de la seconde extraite de John Le Carré. Quoi alors ? Disons un roman d’action ainsi que l’a voulu l’auteur. Gardons-nous de relever un pléonasme eu égard au nombre de romans dominés par l’inaction des personnages, le caractère figé des situations, l’atmosphère gagnée par l’inertie. Chez Lemaitre, on commence à le savoir, ça avance ; la fin d’un chapitre renvoie automatiquement au début du suivant ; il donne au lecteur l’illusion qu’il lui raconte personnellement l’histoire, à voix haute cela va de soi ; on ne le lâche pas parce qu’il ne nous lâche pas.
Depuis Au revoir là-haut (Prix Goncourt, 2013), il s’est inscrit dans le paysage littéraire comme le romancier du temps long. C’est peut-être dans ce tropisme qu’on sent le plus intensément l’influence de ses lectures de jeunesse, l’ombre portée des grandes sagas, Les Thibault de Roger Martin du Gard, Les Buddenbrook, de Thomas Mann, Jalna de Mazo de la Roche… Ensemble, ses trois derniers romans (Le grand monde, Le silence et la colère, Un avenir radieux) constituent la série « Les Années Glorieuses », tendue sur le fil de ce que les historiens ont appelé les Trente Glorieuses, celles de la croissance, du nucléaire, de l’enfance maltraitée, de la résilience, du plan Marshall, du baby-boom, de l’exode rural, de l’extension des villes, de l’augmentation de la consommation… Quelle densité d’évènements concentrée en deux mots ! Une époque dont nous sommes issus. Le dérèglement climatique commence là avec le culte de la domination masculine, la question de l’avortement etc On doit l’expression à l’économiste Jean Fourastié qui, en clin d’œil aux « Trois glorieuses » de 1830, en avait fait le titre d’un de ses livres consacré à l’expansion économique sans précédent qu’avait connue la France de 1945 à 1973. Mais ce qu’illustre bien Lemaitre, autant sinon davantage que le titre devenu un chromonyme parmi les plus identifiables de l’histoire contemporaine de la France, c’est le sous-titre de Fourastié rarement cité : « La révolution invisible ». Une révolution permanente pendant près de trois décennies. N’est-ce pas justement la vocation d’un écrivain, donc d’un artiste, de rendre visible l’invisible en le dévoilant ? Pierre Lemaitre s’y emploie à son meilleur.
Ca fourmille sous cette plume inépuisable car il y a en cet écrivain un homme hanté par le spectre du désœuvrement. Il n’y a que lui pour s’y retrouver entre ses trilogies et ses tétralogies d’autant que l’une des premières est devenue l’une des secondes en cours de route. Ainsi une œuvre romanesque au long cours se métamorphose-t-elle en chemin en somme littéraire. Les lecteurs y suivent d’anciens coloniaux, les Pelletier, en leurs multiples péripéties au fil du temps de 1948 à 1959. Comme dans le reste de la fresque, la famille est le personnage principal dans la mesure où Lemaitre estime qu’elle est la première institution qui rend fou, avant l’école et le mariage ; la famille comme berceau de toutes nos névroses. Le groupe fait masse. Cette fois, une absence est leur noyau central, celui autour duquel ils agissent (mais ne comptez pas sur moi pour gâcher le plaisir de la découverte).
Voilà un romancier qui aime ses personnages, ce qui n’est pas si courant. A croire qu’ils sont tous ses enfants et qu’un père, n’est-ce pas, ne choisit pas entre ses enfants. Son empathie pour la petite Colette, victime de violences sexuelles dont elle ne parvient pas à s’ouvrir auprès de ses proches, la distingue peut-être de celle qu’il éprouve aussi pour ses autres créatures, même Geneviève pétrie de méchanceté (certains lecteurs ne lui pardonneront peut-être pas d’avoir traité l’astrologie avec ironie sinon dérision tant il la considère « par nature fantaisiste ») ou Jean qu’il rend pathétique alors qu’il est un meurtrier en série. Comme si l’auteur voulait nous dire que tout humain abrite en lui le fouet et la caresse et qu’il peut être bourreau ou victime. Les personnages ont évolué à travers le monde entre Paris, Beyrouth, Saïgon et, cette fois, Prague, où François, l’un des fils, le journaliste, se rend en mission, frayant parmi policiers, miliciens et délateurs. L’auteur les a tous imaginés en amalgamant comme il se doit des éclats venus de partout à commencer par ses lectures mais pas uniquement sans que jamais il ne tombe dans les travers du roman-à-clé, exercice des plus vains. Au-delà même de l’inspiration, c’est d’imprégnation qu’il s’agit inévitablement pour tout grand lecteur.
Sous le personnage de Lambert se profile Bloch, le juif honteux d’A la Recherche du temps perdu ; en Julien on entend les mots d’Alphonse Boudard dans la bouche de l’acteur Julien Carette ; il y a du Smiley made in Le Carré en Georges Chastenet et du France-Soir de Lazareff dans le Journal du soir ; la sœur Ursule prend racine dans les sœurs veillant sur Fantine dans les Misérables ; Marthe fait penser à la Martha Hanson dans la pénétrante série de Joe Weisberg The Americans multidiffusée partout dans le monde depuis 2013. Jusqu’au titre même du roman Un avenir radieux, clin d’œil aux lendemains qui chantent et au mythe de l’avènement d’une société sans classe mais qui, personnellement, m’a renvoyé à L’avenir radieux d’Alexandre Zinoviev (L’âge d’homme, 1978), auteur soviétique révélé par l’inoubliable Les Hauteurs béantes, qui, lui aussi, usait par dérision de la radieuse formule communiste.
« Je n’en finirais pas de citer mes sources… » convient Lemaitre in fine. On le croit volontiers tant il tient à méticuleusement payer ses dettes à tous ceux auxquels il doit quelque chose. Avec une honnêteté si scrupuleuse qu’elle en deviendrait manique, il va même jusqu’à remercier nommément certains de ceux qui lui ont inspiré mots, visages, expressions, idées. N’en jetez plus car s’ils en sont propriétaires, le métier est fichu et les ayants-droits d’Ésope vont réclamer des droits d’auteurs aux héritiers de La Fontaine ! Dans une partie de l’intrigue, l’hommage à l’univers de Le Carré malgré la complexité de ses histoires (de lui il tient probablement que l’univers du renseignement est l’inconscient des sociétés occidentales) est évident quoique subliminal, étant entendu que l’Anglais était un grand romancier tout court injustement réduit à l’univers de l’espionnage au même titre qu’un Graham Greene.
Pierre Lemaitre est de ces auteurs qui ne se font pas prier pour parler travail et technique. On sait sur les traces de quels écrivains il veut inscrire son ambition (il doit la structure de sa fresque à Balzac, Dumas, Zola). Pour être subjective, elle se devait d’être historiquement incontestable. D’où ses recherches, tant pour le panorama que pour les détails ceux-ci crédibilisant celui-là, avec l’aide de l’historienne Camille Cléret, devenue au fil des romans son assistante et sa conseillère historique, sur l’apiculture, les radiations atomiques, la guerre froide, la topographie, la télévision ou le passé de Prague. La catastrophe nucléaire de Kychtym, une contamination radioactive suite à une explosion dans une usine de retraitement de combustible (Union soviétique, 1957) et celle de Windscale qui a vu le déclenchement d’un grand incendie à la suite d’un défaut technique majeur dans la construction d’une centrale nucléaire (Grande-Bretagne, 1957) l’ont inspiré. Dans les deux cas les gouvernements (et leurs alliés respectifs) ont choisi de ne pas informer les populations. Comme une certaine résonance avec notre époque. Lorsque Poutine brandit la menace nucléaire vis-à-vis de l’Ukraine, il est parfaitement synchrone avec la manière dont Khrouchtchev nous menaçait de la bombe atomique. Façon de dire que toute littérature est politique sinon Lemaitre ne serait pas Lemaitre.
(Photo D.R. et « Pierre Lemaitre » photo Bruno Lévy)
436 Réponses pour Jusqu’où est-on capable de s’engager au nom de l’idée patriotique ?
« On nous a insultés Maria.
– Si peu M. Céline , si peu. »
Me suis réaddicté à l’RDL après une salutaire désertion, comme une rechute à l’alcool. Très très mauvais de réentrer dans ce jeu-là. Je le sais-j. Mais je quid, dame ! « Une écharde dans le cœur comme reflet dans un œil d’or » : le grand film raté de David L.
Vous savez trousser d’habiles portraits aimants, Ch., en dépit des sentiments mitigés que vous porte le portrait turé en question. Chapeau.
Le combat titanesque Musk vs Soros ? Oui, et alors ? que le 2e devienne désormais le perdreau de la dinde ou le dindon de la perdrix ? Pourquoi s’en inquiéter ? Tout le monde s’en fout, au regard de son dur chemin de Souleymane pour gagner sa croûte et assurer les besoins élémentaires de sa progéniture, quand il y a.
Je regarde à la télé un jeu de culture générale. Les candidats se présentent : ingénieur. Consultant en marketing. Chargé de communication.
Mais qu’est-ce que c’est ce monde détraqué ? Où sont les menuisiers, les boulangers, les couvreurs ?!
Qu’est-ce qu’on en a à foutre, des chargés de communication par dizaines de milliers ? Merle. Allez construire des murs, faites du ciment, cultivez des pommes et arrêtez vos conneries, bordel !
Gisèle Pélicot aura été à mes yeux la femme la plus admirable de l’année 2024. Il n’y en aura plus d’autres, comme elle. Je veux la saluer, au nom de tous mes collègues de l’herdélie. Prions pour son avenir radieux.
Soyez des astrologues, au moins !
Je rebondissais sur l’objurgation précédente adressée aux cultivateurs de pommes et de poules.
Y en a qui ne savent que râler devant la beauté du monde. Forcément, ça les empêche de la voir et par conséquent, de la glorifier et de se taire. L’extase matérielle.
« Lire Sade » par Chantal Thomas.
C’est une élève de Roland Barthes. Elle a publié récemment un journal de Californie bien intéressant puisqu’elle raconte avoir quitté un poète qui voulait qu’elle s’installe une vie calme de mère de famille au foyer. Ce qui ne l’intéressait pas du tout. Elle a été donné un cours de littérature française je ne sais où à Stanford. C’est très intéressant.
https://www.college-de-france.fr/fr/agenda/seminaire/comment-lire-suite/lire-sade
« Lire Sade » par Chantal Thomas.
C’est une élève de Roland Barthes. Elle a publié récemment un journal de Californie bien intéressant puisqu’elle raconte avoir quitté un poète qui voulait qu’elle s’installe dans une vie calme de mère de famille au foyer. Ce qui ne l’intéressait pas du tout. Elle a été donné un cours de littérature française à la place – je ne sais où à Stanford peut-être. Ah les petits Américains !
https://www.college-de-france.fr/fr/agenda/seminaire/comment-lire-suite/lire-sade
Quel plaisir de vous lire à nouveau, JJJ. J’aime vos ricochets. Vos commentaires se suivent et rebondissent.
Le portrait ? La tentation était grande. Je trouvais celui de l’IA sans âme.
Reviendrez vous aussi chez Soleil vert ?
Reflet dans un oeil d’or. Je me souviens. Magique….
* Elle est allée donner
« Je veux la saluer, au nom de tous mes collègues de l’herdélie. »
Ce n’est peut-être pas tout a fait de la vantardise mais assurément de l’outrecuidance, JJJ.
Reflet dans un œil d’or… Carson McCullers, John Huston… Elisabeth Taylor, Marlon Brando. Tous ces êtres qui se désirent entre impuissance et voyeurisme, jalousie et déprime. Un roman ambigu qu’elle dedia à Anne-Marie Schwartzenberg. Le film, un peu magique qu’on ne peut suivre que dans le reflet d’un vieil d’or…. C’est chic de les rappeler. Merci, JJJ.
Annemarie Schwarzenbach
Set the Twilight Reeling
Francis Bacon, Étude pour un portrait de Van Gogh VI, 1957
Oui, Jazzi, mais celles de l’enfance sont les pires…
Autant j’estime la Chantal Thomas des. Adieux à La Reine, autant je trouve qu’elle baisse en qualité romanesque, et peut-être en délire Sadien.
Il n’y a pas de.
Ben si.
Nous étions trois dessus, plus la bagnole, du début, à la fin, été 2010.
Elle est étroite, de niveau, sinueuse, vue sur la ville et sur le Pacifique, en biais.
D’ici peu, serai sur celle de David Lynch, puisque on va lui rendre hommage.
Bien sûr qu’elle existe, quel que soit le poil sur l’œuf.
Le votre de portrait de JB est magnifique, laudateur, légèrement outrecuidant. Il est surtout bienveillant, comme vous savez si bien l’être vous même.
L’homme* est bien ailleurs.
Pudeur que de passer sous silence les saloperies envers Clopine balancées publiquement : cela est marqué, cette trahison.
Après longue et dure et souffrante réflexion, ai compris une des miennes très récentes de réflexion : ai largué avec tambour et trompettes une très vieille peau, que je regrette déjà : son intelligence, sa capacité à comprendre le monde.
Il m’a fallu huit jours pour comprendre : après ma maman, ce sera fini, je n’accompagnerai plus personne en chemin vers la mort.
Vieillissant comme on a vécu, vivez bien et mourrez heureux, c’est faisable, je suis témoin.
*L’homme. Parce que la femme, macache. Aux oubliettes.
À Christiane, le commentaire précédant.
Renato
de très récentes de trahison.
Tourné une page.
Plus personne ne me maltraite.
Les maltraitances passées sont à la responsabilité de ceux qui les ont commises.
Je ne suis pas une victime.
Je m’en suis pris plein la gueule. C’est terminé.
La vieille peau se trouvera d’autres bonnes âmes généreuses pour s’occuper de ses vieux jours, ce ne sera pas moi.
——
Renato, aller chercher une toile de Van Gogh avec une seule étoile, c’est épique.
Mais, toujours le soir, avant le tapis d’étoiles, une seule s’allume alors que la nuit commence à peine à tomber. Je souhaite à l’homme le tapis léger, léger immensitissime, lui sur les herbes, hyper curieuse de sa couleur par/pour lui choisie. Ses ?
——
Et lisant Paul, avec bonheur et gourmandise, soudain il écrit Marguerite […] et son chinois.
Même quand elle baise Marguerite elle fait la cuisine ?
Douceur de la relation, ici, avec les gens.
France championne d’Europe de la dépression :
: 16 % des plus de 70 ans sont touchés par un syndrome dépressif. Un triste record, que nous partageons avec d’autres pays comme le Portugal, la Roumanie et la Croatie.
A l’opposé du tableau, la Grèce, la Serbie, l’Irlande ou le Luxembourg se distinguent avec des taux de syndromes dépressifs particulièrement bas chez les plus de 70 ans, avoisinant les 5
JJ-J
Bonheur tranquille aussi de vous relire ici. N »avez pas répondu à mon dernier courriel, ne suis pas morte, continuez votre reprise ici, satisfaction.
——–
Ai trouvé une solution ; de la grosse bassine en cuivre, ai scindé en quatre après une première cuisson.
Le tout a été facile, plaisant joyeux et surtout respectant les ah non. Surtout pas de 🍋. Tiens, je vais rajouter un vert dans la dernière avec un jaune.
Reste à cuire un cédrat/cédrat, une orange aux deux citrons.
Fini.
Orange/cédrat, orange/cédrat/citron.
Orange, orange/citrons.
Étiquetter ensuite, piou le moins agréable.
Se débarrasser de l’autre, c’est aussi le travail accompli avec la complicité active de la mère, lorsque le père meurt. Allez hop, poubelle.
Et maman qui voudrait que cela continue comme avant, alors que c’est ter-mi-né.
Et, où suis-je ?
⬇️
Ma Bohème
Je m’en allais, les poings dans mes poches crevées ;
Mon paletot aussi devenait idéal ;
J’allais sous le ciel, Muse ! et j’étais ton féal ;
Oh ! là ! là ! que d’amours splendides j’ai rêvées !
Mon unique culotte avait un large trou.
– Petit-Poucet rêveur, j’égrenais dans ma course
Des rimes. Mon auberge était à la Grande-Ourse.
– Mes étoiles au ciel avaient un doux frou-frou
Et je les écoutais, assis au bord des routes,
Ces bons soirs de septembre où je sentais des gouttes
De rosée à mon front, comme un vin de vigueur ;
Où, rimant au milieu des ombres fantastiques,
Comme des lyres, je tirais les élastiques
De mes souliers blessés, un pied près de mon coeur !
Arthur Rimbaud, Cahier de Douai (1870)
Je cuide, bonjour
dépression :
: 16 % des plus de 70 ans sont touchés par un syndrome dépressif. Un triste record, que nous partageons avec d’autres pays comme le Portugal, la Roumanie et la Croatie.
C’est, tant que faire se peut, garder le pouvoir sur ses décisions.
Que sa propre parole compte.
Développer les points de bonheur.
Le meilleur pour vous ♥️
(et la fin des ragots).
Tu fais corps, tu es maître de, tu l’aimes
« Ces derniers jours, je me suis battu. Je n’ai pas dormi. Cette nuit, j’avais 40 nœuds et ce qui m’arrivait derrière était encore plus costaud. Ça pouvait très bien ne pas passer. J’ai fait un empannage involontaire, le bateau s’est couché dans l’eau, j’ai dû faire trois marches arrière à cause de trucs coincés dans la quille. »
Nota : un empannage involontaire, ce peut être dramatique : tu es vent arrière, tu ne maîtrises pas la manœuvre, ita est tu ne l’a conduis pas et ta bôme change de côté : hyper dangereux.
Quant à faire marche arrière avec un bateau, jamais vu ; ne sais pas même comment c’est envisageable.
Chapeau Paul.
Il en reste plein derrière.
Forza les courageux.
Tu fais corps, tu es maître de, tu l’aimes, ton bateau.
M’en suis trouvé un à Stromboli. En bois. Cherche menuisier.
Ils ne parlent pas tout le temps français.
Les filles ne s’expriment pas.
Pourtant
https://youtu.be/XlUJdfTH1Hg?si=AgJyA-1h5dJUAic_
Équipe de foot, plus les remplaçants. Pas eu besoin d’en virer un pour se garder le ballon et partager les royalties en deux plutôt que trois, pck la petite du milieu est riche : non, fortunée.
Longue vie à cette famille, dans le souvenir de l’épouse, et de la mère.
La mienne, qui m’a dit il y a une semaine « j’ai de la peine que tu ne t’entendes pas avec ton frère et ta sœur »et précédemment « je vous voudrais comme les doigts de la main », la même lumière que Mme Benchetrit, maltraitée par ses propres enfants ; et pillée, de son vivant, par l’aînée et le cadet. Et qui s’obstine, et y arrive, tant pis, hein rose pour les qq coups de poignard dans le dos, à les maintenir, les trois, dans son cœur, à égalité.
Ce qui est faux.
La dépression, le déni ?
Amy
https://www.instagram.com/reel/DDKhVPKuvRj/?igsh=MTkya2M3NHo3aG5oOA==
PROGRESSER
C’est cheminer en suivant une spirale.
On avance dans la vie sans savoir vraiment si le chemin suivi conduit au centre étriqué de cette horrible courbe …. ou vers un épanouissement riche de sens.
Bon dimanche, camarades promeneurs !
Suggestions d’écoute
Matia bazar, La prima stella della sera
Furtwängler, Brahms quatrième
“On avance dans la vie sans savoir”
C’est le côté amusant de la vie.
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