de Pierre Assouline

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La République des livres
Jusqu’où est-on capable de s’engager au nom de l’idée patriotique ?

Jusqu’où est-on capable de s’engager au nom de l’idée patriotique ?

Voilà bien une question typique de la lignée Joseph Conrad-Graham Greene- John Le Carré ! Une famille d’esprit comme l’histoire littéraire en produit parfois sans que les écrivains se soient nécessairement connus. En feuilletant et feuilletonnant le XXème siècle depuis une dizaine d’années en compagnie de Pierre Lemaitre (1951), elle irrigue cette fois Un avenir radieux (592 pages, 23,90 euros, Calmann-Lévy). Pas un polar même si l’on est vite amené à se demander lequel de trois suspects est le coupable, car là n’est pas le problème malgré les fausses pistes et le suspens, il ne s’agit pas d’un whodunit. Non plus qu’un roman populaire ni social malgré sa première épigraphe signée de Victor Hugo. Ni même un roman d’espionnage en dépit de la seconde extraite de John Le Carré. Quoi alors ? Disons un roman d’action ainsi que l’a voulu l’auteur. Gardons-nous de relever un pléonasme eu égard au nombre de romans dominés par l’inaction des personnages, le caractère figé des situations, l’atmosphère gagnée par l’inertie. Chez Lemaitre, on commence à le savoir, ça avance ; la fin d’un chapitre renvoie automatiquement au début du suivant ; il donne au lecteur l’illusion qu’il lui raconte personnellement l’histoire, à voix haute cela va de soi ; on ne le lâche pas parce qu’il ne nous lâche pas.

Depuis Au revoir là-haut (Prix Goncourt, 2013), il s’est inscrit dans le paysage littéraire comme le romancier du temps long. C’est peut-être dans ce tropisme qu’on sent le plus intensément l’influence de ses lectures de jeunesse, l’ombre portée des grandes sagas, Les Thibault de Roger Martin du Gard, Les Buddenbrook, de Thomas Mann, Jalna de Mazo de la Roche… Ensemble, ses trois derniers romans (Le grand monde, Le silence et la colère, Un avenir radieux) constituent la série « Les Années Glorieuses », tendue sur le fil de ce que les historiens ont appelé les Trente Glorieuses, celles de la croissance, du nucléaire, de l’enfance maltraitée, de la résilience, du plan Marshall, du baby-boom, de l’exode rural, de l’extension des villes, de l’augmentation de la consommation… Quelle densité d’évènements concentrée en deux mots ! Une époque dont nous sommes issus. Le dérèglement climatique commence là avec le culte de la domination masculine, la question de l’avortement etc On doit l’expression à l’économiste Jean Fourastié qui, en clin d’œil aux « Trois glorieuses » de 1830, en avait fait le titre d’un de ses livres consacré à l’expansion économique sans précédent qu’avait connue la France de 1945 à 1973. Mais ce qu’illustre bien Lemaitre, autant sinon davantage que le titre devenu un chromonyme parmi les plus identifiables de l’histoire contemporaine de la France, c’est le sous-titre de Fourastié rarement cité : « La révolution invisible ». Une révolution permanente pendant près de trois décennies. N’est-ce pas justement la vocation d’un écrivain, donc d’un artiste, de rendre visible l’invisible en le dévoilant ? Pierre Lemaitre s’y emploie à son meilleur.

Ca fourmille sous cette plume inépuisable car il y a en cet écrivain un homme hanté par le spectre du désœuvrement. Il n’y a que lui pour s’y retrouver entre ses trilogies et ses tétralogies d’autant que l’une des premières est devenue l’une des secondes en cours de route. Ainsi une œuvre romanesque au long cours se métamorphose-t-elle en chemin en somme littéraire. Les lecteurs y suivent d’anciens coloniaux, les Pelletier, en leurs multiples péripéties au fil du temps de 1948 à 1959. Comme dans le reste de la fresque, la famille est le personnage principal dans la mesure où Lemaitre estime qu’elle est la première institution qui rend fou, avant l’école et le mariage ; la famille comme berceau de toutes nos névroses. Le groupe fait masse. Cette fois, une absence est leur noyau central, celui autour duquel ils agissent (mais ne comptez pas sur moi pour gâcher le plaisir de la découverte).

Voilà un romancier qui aime ses personnages, ce qui n’est pas si courant. A croire qu’ils sont tous ses enfants et qu’un père, n’est-ce pas, ne choisit pas entre ses enfants. Son empathie pour la petite Colette, victime de violences sexuelles dont elle ne parvient pas à s’ouvrir auprès de ses proches, la distingue peut-être de celle qu’il éprouve aussi pour ses autres créatures, même Geneviève pétrie de méchanceté (certains lecteurs ne lui pardonneront peut-être pas d’avoir traité l’astrologie avec ironie sinon dérision tant il la considère « par nature fantaisiste ») ou Jean qu’il rend pathétique alors qu’il est un meurtrier en série. Comme si l’auteur voulait nous dire que tout humain abrite en lui le fouet et la caresse et qu’il peut être bourreau ou victime. Les personnages ont évolué à travers le monde entre Paris, Beyrouth, Saïgon et, cette fois, Prague, où François, l’un des fils, le journaliste, se rend en mission, frayant parmi policiers, miliciens et délateurs. L’auteur les a tous imaginés en amalgamant comme il se doit des éclats venus de partout à commencer par ses lectures mais pas uniquement sans que jamais il ne tombe dans les travers du roman-à-clé, exercice des plus vains. Au-delà même de l’inspiration, c’est d’imprégnation qu’il s’agit inévitablement pour tout grand lecteur.

Sous le personnage de Lambert se profile Bloch, le juif honteux d’A la Recherche du temps perdu ; en Julien on entend les mots d’Alphonse Boudard dans la bouche de l’acteur Julien Carette ; il y a du Smiley made in Le Carré en Georges Chastenet et du France-Soir de Lazareff dans le Journal du soir ; la sœur Ursule prend racine dans les sœurs veillant sur Fantine dans les Misérables ; Marthe fait penser à la Martha Hanson dans la pénétrante série de Joe Weisberg The Americans multidiffusée partout dans le monde depuis 2013. Jusqu’au titre même du roman Un avenir radieux, clin d’œil aux lendemains qui chantent et au mythe de l’avènement d’une société sans classe mais qui, personnellement, m’a renvoyé à L’avenir radieux d’Alexandre Zinoviev (L’âge d’homme, 1978), auteur soviétique révélé par l’inoubliable Les Hauteurs béantes, qui, lui aussi, usait par dérision de la radieuse formule communiste.

  « Je n’en finirais pas de citer mes sources… » convient Lemaitre in fine. On le croit volontiers tant il tient à méticuleusement payer ses dettes à tous ceux auxquels il doit quelque chose. Avec une honnêteté si scrupuleuse qu’elle en deviendrait manique, il va même jusqu’à remercier nommément certains de ceux qui lui ont inspiré mots, visages, expressions, idées. N’en jetez plus car s’ils en sont propriétaires, le métier est fichu et les ayants-droits d’Ésope vont réclamer des droits d’auteurs aux héritiers de La Fontaine ! Dans une partie de l’intrigue, l’hommage à l’univers de Le Carré malgré la complexité de ses histoires (de lui il tient probablement que l’univers du renseignement est l’inconscient des sociétés occidentales) est évident quoique subliminal, étant entendu que l’Anglais était un grand romancier tout court injustement réduit à l’univers de l’espionnage au même titre qu’un Graham Greene.

Pierre Lemaitre est de ces auteurs qui ne se font pas prier pour parler travail et technique. On sait sur les traces de quels écrivains il veut inscrire son ambition (il doit la structure de sa fresque à Balzac, Dumas, Zola). Pour être subjective, elle se devait d’être historiquement incontestable. D’où ses recherches, tant pour le panorama que pour les détails ceux-ci crédibilisant celui-là, avec l’aide de l’historienne Camille Cléret, devenue au fil des romans son assistante et sa conseillère historique, sur l’apiculture, les radiations atomiques, la guerre froide, la topographie, la télévision ou le passé de Prague. La catastrophe nucléaire de Kychtym, une contamination radioactive suite à une explosion dans une usine de retraitement de combustible (Union soviétique, 1957) et celle de Windscale qui a vu le déclenchement d’un grand incendie à la suite d’un défaut technique majeur dans la construction d’une centrale nucléaire (Grande-Bretagne, 1957) l’ont inspiré. Dans les deux cas les gouvernements (et leurs alliés respectifs) ont choisi de ne pas informer les populations. Comme une certaine résonance avec notre époque. Lorsque Poutine brandit la menace nucléaire vis-à-vis de l’Ukraine, il est parfaitement synchrone avec la manière dont Khrouchtchev nous menaçait de la bombe atomique. Façon de dire que toute littérature est politique sinon Lemaitre ne serait pas Lemaitre.

(Photo D.R. et « Pierre Lemaitre » photo Bruno Lévy)

 

Cette entrée a été publiée dans Littérature de langue française.

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commentaires

598 Réponses pour Jusqu’où est-on capable de s’engager au nom de l’idée patriotique ?

Jazzi dit: 24 janvier 2025 à 9h56

Faites vos jeux !

Deux célèbres anagrammes proustiens :

« La madeleine de Proust » ou « La ronde ailée du temps »

« Chute de l’empereur Paschard » ou « La Recherche du temps perdu »

J J-J dit: 24 janvier 2025 à 10h00

Laurent Mauvignier a toujours été un modeste.
C’est lié à ses origines sociales, profondément différentes de celles d’Echenoz. Par projection, j’ai pmp fort apprécié sa remarque. Merci de l’avoir opportunément rappelée.

Jazzi dit: 24 janvier 2025 à 10h00

Aujourd’hui, la littérature sera post oulipienne ou ne sera pas, JJJ.
Le feuilleton, c’est aussi ringard que le roman psychologique de gare à la manière de Guy des Cars, non ?

Christiane dit: 24 janvier 2025 à 10h01

Pas de problème, JJJ, l’essentiel est que vous soyez là, parmi nous, bien au chaud de l’amitié. Écrivez comme vous voulez mais ne disparaissez plus.

J J-J dit: 24 janvier 2025 à 10h11

Je dirais pmp que les « séries » de netflixt sont infiniment plus ringardes que les « feuilletons » proposés naguère par Pierre Sabbagh et Catherine Langeais. N’essayez pas d’incarner le progrès pour rester dans le vent, vous n’y arriverez jamais. Ce serait comme pour Alexis, un vain combat.
Au fait, la fille de Guy des Cars aurait encore fait des siennes au Louvre, parait-il… Il s’en passe toujours de ces choses, à Paris ! Hein ?
Bon, je sors et retourne me plonger dans les histoires d’amour torrides de Thérèse et Isabelle, je les ai trop longtemps délaissées l’année dernière. Et vraiment, Violette ne mérite pas cela.

J J-J dit: 24 janvier 2025 à 10h18

@ Je pense doubler mon effectif de poules au mois d’avril.
Souviens-toi de l’histoire de Perrette et de son cruchon de lait, mâle heureux !

renato dit: 24 janvier 2025 à 10h45

En fait, Rose, il lievito madre n’est pas difficile à préparer, Il ne nécessite que de la farine 0, de l’eau, du temps et de la patience.

le baron perché dit: 24 janvier 2025 à 10h54

On se moquait autrefois du populaire auteur de L’Officier sans nom en l’appelant Guy des Gares.
Cela me rappelle aussi le surnom qu’on donnait à ce pauvre Max Gallo qui se prenait pour un historien : le Michelet des hypermarchés !

Paul Edel dit: 24 janvier 2025 à 10h58

JJ-J. Difficile de savoir les montants exacts des a valoir, mais plusieurs journaux avaient parlé de ce transfert et précisé que la somme était impressionnante pour son nouvel éditeur. D’où sans doute chez l’éditeur un côté « tout le monde sur le pont » pour le lancement de cet « avenir radieux » Calmann Levy. Grande mobilisation depuis les « commerciaux » jusqu’au service de presse.. le chiffre de l’a-valoir doit être donné dans Livres Hebdo.

rose dit: 24 janvier 2025 à 11h35

renato dit: 24 janvier 2025 à 10h45
En fait, Rose, il lievito madre n’est pas difficile à préparer, Il ne nécessite que de la farine 0, de l’eau, du temps et de la patience.

Euh.
Moins convaincue que vous. Pas contre, si on le réussit, c’est éternel. On en garde un peu pour la fois prochaine. Je n’ai pas ce talent.

rose dit: 24 janvier 2025 à 11h37

Enfin, une saga, ce n’est pas un roman psychologique de gare et loin de là !
Et puis, lorsque le lecteur est emporté, que peut demander l’auteur de plus ?

J J-J dit: 24 janvier 2025 à 11h59

*Gare à Guy des Gares le ringard, si l’on comprend bien (une saga post exotique et postpassoulinienne)
*Dommage, j’aurais bien aimé avaler un chiffre, même approximatif, pour PL. Non, Bernard Clavel n’a pas écrit l’Officier sans nom. Je sais je sais je sais.
*Ne reprochons pas à Sainte-Beuve d’avoir voulu réduire la RDTP à ce que tout petit bourdieu moyen aurait capable d’écrire : « Maman viendrait près de mon lit, et je lui raconterais l’article que je veux faire sur Sainte-Beuve et je le lui développerais ». Seulement lui, [le petit Marcel], il était bien couché, mais ce qu’il développait, c’était son esprit » (Philippe P., à Hue et à Dia, 2024, p. 115).
*Sacha Guitry, à propos de la première du Soulier de Satin : « heureusement qu’on n’a pas eu la paire »… Tu la connaissais, celle-là ? Vouarf !

rose dit: 24 janvier 2025 à 12h02

Spectateurs,
Une ode romantique filmée par Desplechin destinée aux amoureux du cinéma.
C’est pas moi, un portrait doux amer autobiographique fait par Leos Carax pour se définir ou non suite à une commande annulée du centre Pompidou, sur le thème « où en êtes-vous Léos Carax ? », le thème en est le cinéma.
Fabien David, suite au festival de Cannes a conçu ce groupement :
Voici sa formulation à lui

Parmi les meilleurs cinéastes français de leur génération, Arnaud Desplechin et Leos Carax sont aussi d’ardents cinéphiles. Leur dernier film en témoigne, qui revisite leur filmographie tout en composant une déclaration d’amour au cinéma.

Patrice Charoulet dit: 24 janvier 2025 à 12h15

TOUJOURS SE RELIRE TROIS FOIS

Je mes suis juré de toujours me relire trois fois avant de mettre quoi que ce soit sur la Toile. Je viens d’oublier mon serment.
Résultat : un petit texte déparé par DEUX (!) fautes d’orthographe grossières et qui me déshonorent. J’espère que cela va me servir de leçon.

rose dit: 24 janvier 2025 à 12h16

Les deux réalisateurs sont nés en 60, un serait en droite ligne de François Truffaut, l’autre de Jean Luc Godard.
Le premier a fait l’école, celle qui précède la Fémis, le second s’est lancé plus tôt (sans école, crénom).
Je ne connais pas Desplechin.
Dans ce film génial Spectateurs, il se tourne en ridicule une fois, et aurait pu s’en passer, lorsqu’il se filme dans ce double ratage d’histoire avec deux filles/amies difficiles et lui timide grand couillon en face. Bref.
Tout le reste est un hommage merveilleux au cinéma à travers nous les spectateurs.
Splendide scène au café où trois mômes intelligents, oui, questionnent une dame d’un âge certain. Loin de fuir, ils pressentent ce qu’ils ont à apprendre.
Quant à Julia Robert, cher Arnaud, c’est son immense sourire qui emporte l’adhésion, que sont les seins sous le drap blanc face à cette illumination première qui nous éblouit ?
Un bonheur total, ce film, dans son entier.
Il a fait très fort ce Desplechin, à 14 ans une cinéaste tchèque dans Les petites marguerites, suivi de Cris et Chuchotements de Bergman en trichant sur son âge pour avoir un ticket.
Il explique aussi son premier visionnement de Shoah, comment ce film a changé sa vision du monde.
FD m’a conseillé tous ses premiers films de 1990 à 2008.

Nota bene :
Grand blanc : je n’ai pas vu le film. En 1985, j’attendais mon premier enfant. En 1990 j’avais mon second.
Pas vu Shoah de Claude Lanzmann.

D. dit: 24 janvier 2025 à 12h19

Non, mais ce n’est pas bien grave, Patrice Charoulet. C’est beaucoup moins grave que de soutenir Macron et son parti.

honneur de blog dit: 24 janvier 2025 à 12h54

Des eurodeputés LFI refusent de soutenir la libération de Sansal.
Bonjour la honte…

C’est pire que cela Monsieur D!

FIGAROVOX/TRIBUNE – Le vote de Rima Hassan au Parlement européen contre une résolution demandant la libération de l’écrivain met en lumière l’hypocrisie et la dangerosité de l’élue LFI, estime Noémie Halioua, journaliste et membre du comité de soutien à Boualem Sansal, dans une lettre ouverte.

Noémie Halioua est journaliste. Elle a coécrit Le Nouvel Antisémitisme en France (éd. Albin Michel, 2018), écrit L’affaire Sarah Halimi (éd. du Cerf, 2018) et Les uns contre les autres – Sarcelles, du vivre-ensemble au vivre-séparé (éd. du Cerf). Son dernier essai : La terreur jusque sous nos draps (éd. Plon, 2024).

Chère Rima Hassan,

Vous avez voté contre une résolution demandant la libération de Boualem Sansal au Parlement européen. Vous devez le savoir, ce vote équivaut à une gifle lancée à un écrivain emprisonné arbitrairement par un régime liberticide depuis plus de deux mois. Cette gifle, sachez-le, c’est vous qu’elle marquera. Alors qu’un comité de soutien international dont je suis membre se bat de toutes ses forces pour obtenir sa libération, afin qu’il puisse retourner auprès de sa famille et se soigner de la maladie qui l’accable, vous vous opposez à sa libération.

En bref, avec quelques collègues de La France Insoumise, vous vous mobilisez concrètement pour qu’une conscience libre, reconnue pour son importance littéraire et sa défense de l’universalité, par ailleurs âgée et malade, continue de croupir en cellule. Son crime ? Dénoncer le totalitarisme islamiste et la dictature militaire, proclamer son amour de la France à l’heure où les relations diplomatiques se tendent entre Paris et Alger. Ainsi vous soutenez des bourreaux, dont vous reprenez avec application les éléments de langage, plutôt qu’une victime dont la santé est fragile et la vie en jeu ; vous vous rangez du côté d’un puissant régime corrompu plutôt que d’un esprit dissident qui n’a jamais fait de mal à une mouche.

La bonne nouvelle c’est que par cette action, vous enlevez définitivement votre masque. Il est désormais éclatant, pour tous ceux qui n’en étaient pas encore convaincus, que vous incarnez la soumission aux régimes autoritaires. Plus personne ne vous croira lorsque vous oserez vous réclamer des droits de l’homme, de l’humanisme, de la liberté, ou de quelques valeurs ayant trait à la démocratie.

Si votre idéal est l’extinction des voix contestataires par la menace et le harcèlement, alors, en effet, votre eldorado est tout trouvé dans un régime qui fait régner la terreur.

Car il est évident qu’aucune personnalité sincèrement engagée en faveur de ces causes ne ferait le choix de s’attaquer à un écrivain emprisonné plutôt qu’à ses geôliers. Il faut ici saluer le flair de François-Xavier Bellamy, qui a su déceler votre dangerosité lorsque vous aviez tenté d’exercer la fonction de vice-présidente de la Commission des droits de l’homme au Parlement européen. L’eurodéputé avait alerté ses collègues qui avaient fini par vous barrer la route. Il l’avait d’ailleurs payé cher puisque vous et vos supporters vous étiez tant déchaînés sur lui qu’il avait été contraint de porter plainte pour menaces de mort. Ce n’était pas non plus la première fois que vous témoigniez de votre conception très singulière du débat et du respect de la parole contradictoire. Chacun se souvient que lorsque la chaîne LCI eut l’outrecuidance d’interviewer le premier ministre israélien Benyamin Netanyahou – comme elle le fait avec des chefs d’État du monde entier – vous aviez appelé à «saboter» l’émission et les stagiaires à «couper les câbles», mettant en péril la sécurité de toute une rédaction pour vos petits caprices.

Tout bien réfléchi, il n’est pas si étonnant que vous considériez Alger comme «la Mecque des libertés» et que vous lui prêtiez allégeance en accablant Sansal : si votre idéal est l’extinction des voix contestataires par la menace et le harcèlement, et la réponse à la contradiction par l’intimidation, alors, en effet, votre eldorado est tout trouvé dans un régime qui fait régner la terreur. Mais, dans ce cas, peut-être est-ce le moment de faire ses valises ? À moins que vous n’ayez conscience de la chance que vous avez, Rima Hassan, d’être en France et pas en Algérie, c’est-à-dire d’être là où les opposants au pouvoir y compris les plus virulents ne sont pas embastillés arbitrairement. »

rose dit: 24 janvier 2025 à 13h12

Rima Hassan (pas encore lu votre com) c’est une bombe dégoupillée sur notre sol.
l’Algérie, j’ai essayé courageusement de travailler pour la paix avec.
Pour cela, il s’agit que la personne en face soit partante.
Elle a la moitié de l’âge de Boualem Sansal, qu’elle le réalise. Il pourrait être son père.
Dans ma saga sicilienne, c’est clairement marqué (deux fois) : toutes les saloperies que l’on impose à autrui, on se les reprend en pleine gueule, effet boomerang.

Les algériens, tchétchènes et autres, sur leur terre d’accueil, tous ceux qui chient sur la France, et qui en profitent sans aucune honte, Rima Hassan number one, retour au pays directos.

Lu la lettre, magnifique. Bravo !

FL dit: 24 janvier 2025 à 14h24

« la fille de Guy des Cars aurait encore fait des siennes au Louvre »

Je ne suis pas certain que l’on puisse appeler ça faire des siennes. C’est prévu pour 4 millions de visiteurs on en est à 8 millions. Rentrer au Louvre c’est un cauchemar. Tout ça à cause d’une politique commerciale de la mairie et de l’État totalement délirante.

Les oeuvres sont fragiles.

renato dit: 24 janvier 2025 à 14h29

Vous trouverez des recettes sur le net, rose, vous verrez que ce n’est pas difficile à faire.

renato dit: 24 janvier 2025 à 14h43

@FL
Il n’y a pas que des problèmes de fréquentation, mais aussi des salles perméables, des variations de température et l’effet de serre de la pyramide et l’insuffisance du système de refroidissement. Sans parler du mauvais confort de la visite. En réalité, c’est toute une pratique d’entretien permanent qui a fait défaut. Il aurait coûté beaucoup moins cher de faire régulièrement quelque chose d’utile et d’accepter, éventuellement, du mécénat.

Jazzi dit: 24 janvier 2025 à 14h45

Le léZard aussi tient son feuilleton ! Entrez-y sans peur mesdames, même si c’est plein de vigoureux hommes nus !

J J-J dit: 24 janvier 2025 à 14h46

Elle en pense quoi la Rachida, l’amputée grave sur son budget ? Va-t-elle encore faire appel à la générosité des « français » ?
Qu’on vende une bonne fois pour toutes La Joconde à Trump, et on pourra ainsi réparer les fuites de robinet, merde alors. Pas vrai, D. ?

Janssen J-J dit: 24 janvier 2025 à 14h56

Les messieurs ont plus peur que les madames d’y entrer, en général. Vont finir par s’imaginer que Rodin était à moitié pédé, comme vous, jzmn. Votre feuilleton est un scandale. J’espère qu’il sera bientôt censuré.
Je vous signale qu’une copie de « l’homme qui marche » a été plantée sur une place de Meudon, à la sortie du RER C, station Meudon-Val Fleury. Je me souviens avoir assisté à cette cérémonie populaire.
https://www.leparisien.fr/hauts-de-seine-92/meudon-l-homme-qui-marche-de-rodin-se-pose-a-la-gare-07-12-2019-8212008.php

Jazzi dit: 24 janvier 2025 à 15h03

Et le Penseur est reproduit sur la tombe de Rodin et de sa dame au cimetière de Meudon, JJJ.
Je suis invité à déjeuner dimanche chez nos amis qui tiennent la bonne auberge du coin.
J’irai dire bonjour à Auguste et à Louis Ferdinand, deux hommes qui aimaient les femmes (ouf, Bloom a disparu des écrans et je peux le dire sans risques et péril !).

FL dit: 24 janvier 2025 à 15h05

« deux hommes qui aimaient les femmes »

Céline disait qu’il n’était pas porter sur la chose.

FL dit: 24 janvier 2025 à 15h11

Il y a que Sansal sur lequel il est d’une discrétion de fleurette. Il faut dire qu’après ses exploits avec sa cour dans les palais du roi du Maroc, il vaut mieux qu’il fasse profil bas. On pourrait lui rappeler ses méthodes de matamore. Et leurs conséquences.

D. dit: 24 janvier 2025 à 16h50

Macron sera au Louvre mardi prochain pour annoncer de façon tonitruante la construction d’une seconde entrée située Cour Carrée. Prix estimé 1/2 milliards d’euros, soit le même prix que la pyramide et ses espaces d’accueil ouverts en 1989.
Ce qui ne réglera rien des problèmes actuels relatés par la présidente du Louvre.

J J-J dit: 24 janvier 2025 à 17h11

La nièce, donc… Approximons… les sangs d’Afrique, comme l’avait écrit le tonton raciste.
Oui, rBl va bientôt revenir : il avait une longue et difficile négo au sujet de l’ex Alliance, ces derniers temps.
Pas d’S à 1/2 milliards (sic), … c déjà bien assez, 500 mions. Macron sait plus trop coiffaire. S’ennuie. L’est pitoyab’…

je cuide dit: 24 janvier 2025 à 17h14

l’épiscopalisme :la religion d’harry:
l’impression qu’Harry est déconnecté de la réalité. Mais il est un véritable homme du peuple sur un point. En s’intéressant à d’autres traditions et en s’éloignant de la foi de son père et de sa grand-mère, il se conforme tout simplement aux tendances de ses compatriotes de la génération Y, des « nones », de ses compatriotes laïcs et, de plus en plus, des Américains qui, même s’ils conservent leur foi religieuse, sont moins susceptibles de s’associer à une confession .

L’Église d’Angleterre et l’Église épiscopale ne sont plus les symboles de statut qu’elles étaient autrefois, mais elles ressemblent un peu à Harry : elles sont reconnues et possèdent un héritage historique. Désormais, libérées de leur rôle traditionnel d’influence, elles cherchent à se redéfinir et racontent leur histoire à de nouveaux publics, dans l’espoir de les conquérir.
https://www.tabletmag.com/sections/community/articles/prince-harry-church-episcopalianism

J J-J dit: 24 janvier 2025 à 17h16

Sacrifier un Sansal pour quelques tonnes de gaz supplémentaires et se faire pardonner la bévue sur la frontière maroco-algérienne. Voilà où la FRANCE en est tombée !… Et c’est les fachos de la droite et de la gauche réunies du pays qui ramassent la mise pour le moment.

D. dit: 24 janvier 2025 à 17h17

Personnellement je suis favorable à vendre la Joconde à Trump. Ou à MBS.
Ce serait, au contraire de ce que vous insinuez, 3J, extrêmement intelligent.
La Joconde est une œuvre de qualité mais sans plus. Cela n’aurait qu’une influence très mineure sur la fréquentation touristique parisienne, déjà à saturation, de toutes façon.
Pour moi ce n’est pas du tout un tabou. Je serais plus ennuyé que l’on vende des bâtiments.
Je pense que 50 milliards d’euros est un bon prix de vente. Mais le mieux serait de démarrer des enchères à 50 milliards d’euros, sans se presser. Avec un peu de savoir faire, on monterait à 200 milliards.

D. dit: 24 janvier 2025 à 17h19

Avec 200 milliards, on peut construire 400 nouvelles entrées au Louvre, JJJ. Alors ça vaut le coup, forcément.

D. dit: 24 janvier 2025 à 17h23

A la place du tableau vendu, je mettrais dans la vitrine blindée la statue en cire de Trump. Je puis bous assurer que les gens feront encore plus la quête qu’avant pour aller voir, et même qu’on lui jettera de la soupe tout pareil. Peut être même davantage.

D. dit: 24 janvier 2025 à 17h25

la queue, pas la quête.

Tu vois Jazzi, j’avais le mot quête dans mon dictionnaire automatique, et pas le mot queue.

je cuide dit: 24 janvier 2025 à 17h27

Vers la fin des années 1880, onze intellectuels se réunissaient régulièrement à Lisbonne, au Café Tavares et à l’Hôtel Bragança, pour des déjeuners et des discussions sur les sujets les plus variés. Le groupe s’était baptisé « Les Vaincus de la vie » en référence à l’abandon des idéaux révolutionnaires de leur jeunesse. Scientifiques, universitaires, diplomates et politiciens déçus par l’échec des tentatives de modernisation de la société portugaise et de démocratisation du système politique, ils s’étaient réfugiés dans une sorte de dilettantisme ironique et dandy. Cela ne les empêchait pas de continuer à rêver d’une renaissance possible du pays sous l’égide du monarque constitutionnel Carlos Ier. « Les Vaincus de la vie, observait un contemporain, ne constituent ni un club, ni une académie, ni un cénacle, ni un parti, ni un ordre […]. Comme tout ce qui existe naturellement, ils se sont retrouvés réunis par un phénomène d’attraction mutuelle, d’agrégation spontanée des esprits. »
Correspondência. Cartas aos Vencidos da Vida (« Correspondance. Lettres aux vaincus de la vie »), de Eça de Queiroz, Manufactura, 2023.
https://mail.google.com/mail/u/0/#inbox/FMfcgzQZSsCzPTNZGdsFnMQtzfkpZMXx

MC dit: 24 janvier 2025 à 17h56

Quoi qu’il en soit , ce projet d’entrée pour le Louvre côté ( et non dans) la Cour carrée, est , ironiquement, le seul qui correspond aux vues de Claude Perrault, ( celui qui eut du Génie, pas l’Autre! ) Claude a été sauvé par le fait que le Roi ait renoncé à Paris. Qu’en sera-t-il d’une entrée vouée non au Rou mais au touriste moyen, et parfois moins que moyen?

Jean Langoncet dit: 24 janvier 2025 à 18h00

@honneur de blog dit: 24 janvier 2025 à 12h54
Des eurodeputés LFI refusent de soutenir la libération de Sansal.
Bonjour la honte…

C’est pire que cela Monsieur D!

En effet, vous en êtes le pendant en instrumentalisant Sansal à vos vues tout aussi étriquées ; ding dong

Jean Langoncet dit: 24 janvier 2025 à 18h12

Fait significatif : plutôt que de saluer la résolution européenne en faveur de Sansal, vous stigmatiser une voix marginale au plan européen pour alimenter les querelles qui empoisonnent la vie politique française entre les deux extrêmes qui se ressemblent tellement

Jean Langoncet dit: 24 janvier 2025 à 18h23

Sinon, il paraît que le « salut » de Musk n’était pas fasciste ; c’est Netanyahu qui le dit … et en la matière, il en connait un rayon, celui qui, présumé innocent, est tout de même poursuivi des chefs de crimes de guerre et de crime contre l’humanité par la CPI

Mauvaise pensee dit: 24 janvier 2025 à 18h24

Rima Hassan n’est pas ce que j’appellerais une voix marginale, mais entendre Langoncet prêcher la conciliation est un grand moment de ce blog….

rose dit: 24 janvier 2025 à 18h31

Oui, rBl va bientôt revenir

C’est je cuide qui va être contente. Elle me dit bloom n’est plus là, bloom n’est plus là.
Merci JJ-J !

puck dit: 24 janvier 2025 à 18h38

« N’est-ce pas justement la vocation d’un écrivain, donc d’un artiste, de rendre visible l’invisible en le dévoilant ? »

excellent !

puck dit: 24 janvier 2025 à 18h39

« N’est-ce pas justement la vocation d’un écrivain, donc d’un artiste, de rendre visible l’invisible en le dévoilant ? »

l’important c’est d’y croire.

perso j’y croyais jusqu’à cette guerre en Ukraine.

puck dit: 24 janvier 2025 à 18h43

« N’est-ce pas justement la vocation d’un écrivain, donc d’un artiste, de rendre visible l’invisible en le dévoilant ? »

sérieux je pensais à une exception européenne riche de sa tradition littéraire et philosophique la menant naturellement sur le chemin de la sagesse.

j’avoue que tous ces va-t-en guerre ça m’a vacciné complet : l’Europe est passée du camp de la sagesse à celui la folie meurtrière.

puck dit: 24 janvier 2025 à 18h45

« N’est-ce pas justement la vocation d’un écrivain, donc d’un artiste, de rendre visible l’invisible en le dévoilant ? »

cela j’imagine tout à fait que certains puissent vouloir continuer d’y croire.

sinon, objectivement c’est juste un assemblage de mots complètement vide de sens.

puck dit: 24 janvier 2025 à 18h48

« N’est-ce pas justement la vocation d’un écrivain, donc d’un artiste, de rendre visible l’invisible en le dévoilant ? »

cela dit si ça se trouve un tel énergumène existe encore sur notre continent, auquel il faut l’envoyer faire une enquête sur LCI ou à Libé qui sont devenus des refuges de fous furieux, des espèces de serial killer qui ont perdu les pédales complet…

je veux dire si ce type a des pouvoirs genre Xmen faut l’envoyer à Bruxelles capitale de l’invisibilité.

puck dit: 24 janvier 2025 à 18h52

« N’est-ce pas justement la vocation d’un écrivain, donc d’un artiste, de rendre visible l’invisible en le dévoilant ? »

à moins que ce soit une question rhétorique ?

auquel cas il faut voir de près l’association entre les mots « vocation » et « dévoilement ».

je veux bien que nous vivions dans des sociétés où plus personne va à l’église mais je suis pas sûr que faire des écrivains des nouveaux curés et de la littérature un n,ouveau clergé ce soit le meilleur service à leur rendre.

ni aux lecteurs d’ailleurs, je veux dire c’est hyper glauque comme rhétorique.

Jean Langoncet dit: 24 janvier 2025 à 19h14

@Mauvaise pensee dit: 24 janvier 2025 à 18h24
Rima Hassan n’est pas ce que j’appellerais une voix marginale, mais entendre Langoncet prêcher la conciliation est un grand moment de ce blog….

Une voix marginale au plan européen comme je l’indiquais, oui (et qui a néanmoins le droit de s’exprimer) : « Le texte, soumis par des élus de cinq des huit groupes politiques du Parlement européen (conservateurs du PPE, socialistes, nationalistes d’ECR, libéraux de Renew et écologistes), a été adopté à une large majorité (533 voix pour, 24 contre). Il « condamne l’arrestation et la détention de Boualem Sansal et réclame sa libération immédiate et inconditionnelle » et « condamne également les arrestations de tous les autres militants, prisonniers politiques, journalistes, défenseurs des droits de l’homme et autres personnes détenues ou condamnées pour avoir exercé leur droit à la liberté d’opinion et d’expression ». »

Jean Langoncet dit: 24 janvier 2025 à 19h19

(Curieux comme les images de Gaza en ruine indisposent les modos ; craindraient-ils de ne plus avoir les mots pour y répondre ?)

Chaloux dit: 24 janvier 2025 à 20h28

Céline a surtout admis qu’il était plus voyeur qu’acteur. Son plaisir était d’aller matter de petites danseuses dans des cours de danse où il avait ses entrées. Il s’asseyait bien sagement et regardait. Et personne ne protestait. Tout de même étonnant.

MC dit: 24 janvier 2025 à 21h14

Pas si étonnant . « Les Ballets sans musique, sans rien » sont peut-être nés de cela. Et ils mettent en scène un univers de conte enfantin plutôt qu’autre chose,.. MC

MC dit: 24 janvier 2025 à 21h21

Auguste Comte, lui, fantasme à vitesse grand V sur la femme de son percepteur ! Cf le reliquat Augusteen des paroles clotildiénnes. Mais dans le même temps, c’est une union vouée à n’être pas consommée ! Les paroles Clotildiennes sont une sorte d’incitation au dépassement, et une preuve d’adoration et de fidélite inclus dans un cérémonial macabre adorant Comte et Clotilde…

Jazzi dit: 24 janvier 2025 à 21h29

Les cours de danse, il les avait à la maison à Meudon, Chaloux.
Gamine, mon éditrice, Isabelle Gallimard, suivait les cours de Lucette Destouches…

J J-J dit: 24 janvier 2025 à 22h37

alors, cette soirée à Meudon : c’était cool, jzmn ?
Autrefois, durant l’entre deux guerres guerre, nb d’écrivains et d’intellectuels cathos s’y embarquaient dans le cercle spirituel de Jacques & Raïssa Maritain. N’est-ce pas, MC ?… Leur maison s’était beaucoup dégradée à mon départ, au moment du covid (2019). Qu’en reste-t-il, au juste, au 10 rue du Parc ?
0 jzman, pour info https://agenda.meudon.fr/events/10-rue-du-parc-le-meudon-de-jacques-et-raissa-maritain-1923-1939?nc=eyJpbmRleCI6MCwidG90YWwiOjl9

Chaloux dit: 25 janvier 2025 à 1h52

Je ne te parle pas de l’époque de Meudon, Jazzi mais de 20 ans auparavant, bien avant Lucette Almanzor.

JC..... dit: 25 janvier 2025 à 5h27

RESUMONS

Pendant des siècles, les organisations nationales « européennes » se sont foutu sur la gueule car les pays ne partageaient qu’un objectif : faire du Trump d’époque !

Leur intérêt, d’abord.

Comment voulez vous que tout change en quelques décennies ? l’Europe existe sur les cartes, postales et autres, certes, mais tout le reste est du blabla auquel personne ne croit….

L’Europe n’existe pas dans les coeurs !

rose dit: 25 janvier 2025 à 8h11

Appris cela, grâce aux yeux et aux pas de Jean Rolin
« Jean Rolin
. L’écrivain baroudeur s’est ainsi arrêté en Ariège, à Saint-Girons ou encore à Foix, suivant les fantômes de l’aviateur Bud Owens ou des frères Jacques et Jean-Pierre Grumbach, ce dernier plus tard connu sous le nom de Jean-Pierre Melville, sur le chemin de la liberté. Entre le récit de son ascension de ces cols dans leurs traces des évadés et les recherches[…].

Jean-Pierre Melville se nommait Jean Pierre Grumbach et avait un frère Jacques. Fait partie de ceux qui cherchait refuge de l’autre côté des Pyrénées dans ces années noires.

Jazzi dit: 25 janvier 2025 à 8h50

Les vices sont intemporels, ils commencent tôt et perdurent longtemps, Chaloux.
Pas besoin de les dater ?

J J-J dit: 25 janvier 2025 à 9h11

Précicions sur les cimetières de Meudon (for jzm, spécialiste a proxy (?)
– La copie du penseur de Rodin est au pied de la tombe de Rodin et de Rose Beuret, chez eux (dernière demeure), et non point au cimetière des Longs Réages (comme celle de Céline et de Lucette), ni au cimetière de Trivaux. Voici une preuve en image, au fond du parc. https://www.meudon.musee-rodin.fr/
Cela dit, le ducal MC n’ira point en faire un fromage non plus. Hein ? (déjà… le 25.1.25 @ 10.10 ciel très gris, pluie fine, et 11° – et toujours pas d’horodatage d’rdl – dommage).

MC dit: 25 janvier 2025 à 9h14

Je vous avoue que je ne suis nullement maritainesque, JJJ. Alors ce qu’il a fait à Meudon ..

J J-J dit: 25 janvier 2025 à 9h17

Nul n’est parfait, MC, et ce n’est pas très grave. C’est lié à l’humaine condition dénuée d’IA. Voilà tout. Ils auront survécu à cela, quelques-uns, aux temps de la décroissance mondiale accélérée.

J J-J dit: 25 janvier 2025 à 9h21

J’ai souvent pensé que, sur un plan discursif épistémologique sans morale, les vertus humaines furent toujours plus anhistoriques que les vices de l’espèce humaine (pmp, bien sûr…, et donc, cela n’enrage que moi et non la responsabilité de l’herdélie, qu’on se rassure).

Chaloux dit: 25 janvier 2025 à 9h29

Jazzi, je ne crois pas que Céline montait au studio à Meudon. Il se contentait de se plaindre à Lucette que les gamines ne lui disaient pas bonjour en entrant.
Quant à dater, oui il faut le faire. Tu connais des biographies dans lesquelles rien n’est daté ? Ton propos est absurde.

je cuide dit: 25 janvier 2025 à 9h34

Que le vice se soit souvent avéré un émancipateur de l’esprit est l’un des faits les plus humiliants, mais, en même temps, l’un des plus indiscutables de l’histoire,
W.E.H. Lecky
cité par LEO Strauss

D. dit: 25 janvier 2025 à 9h39

JC a parfaitement raison. Les cultures sont si différentes en Europe !
Comment un Grec pourrait-il être proche d’un Allemand ?! Un Néerlandais d’un Belge Wallon ? Un Breton d’un Nicois ? Un Sicilien d’un Irlandais ?

je cuide dit: 25 janvier 2025 à 9h49

vous voyez bien qu’on pense ç vous;
La maladie d’Alzheimer, fléau du XXIe siècle, continue de défier la communauté scientifique. En revanche, une lueur d’espoir émerge grâce à une étude récente publiée dans Nature Aging, menée par l’Université de Washington. Les chercheurs ont mis en lumière le rôle crucial des cellules immunitaires du cerveau dans le développement de cette pathologie dévastatrice. Cette découverte pourrait bouleverser notre compréhension de la maladie et ouvrir de nouvelles pistes thérapeutiques.

rose dit: 25 janvier 2025 à 10h05

Jazzi dit: 25 janvier 2025 à 8h50
Les vices sont intemporels, ils commencent tôt et perdurent longtemps, Chaloux.
Pas besoin de les dater ?

Mais besoin de s’en vanter ?
Prosélytisme ou quoi ?

je cuide dit: 25 janvier 2025 à 10h15

Bloom va venir en tempête,avec un droit de tempête RDL, et l’ouragan Trump,ce sera fini

le baron perché dit: 25 janvier 2025 à 10h18

Si à la tête de la nation il y a un vendu, il va certainement vendre les biens de cette même nation.

Jazzi dit: 25 janvier 2025 à 10h22

« Prosélytisme ou quoi ? »

rose, c’est pas moi mais Chaloux qui pointe ici le goût de Céline pour les petits rats d’opéra.
Il nous est revenu de mauvaise humeur, semble t-il ?
Un peu infantile votre admiration du film sur le cinéma d’Arnaud Desplechin…
Un film que j’aurais aimé aimer, hélas !
Rien à voir avec le splendide film de Léo Carax.
https://www.lelezarddeparis.fr/buffet-a-volonte

je cuide dit: 25 janvier 2025 à 10h27

Un champignon responsable de la maladie de Charcot
La piste génétique écartée depuis le début, les médecins ont analysé le sol, l’eau, l’air ou encore les légumes cultivés par les malades, sans succès. Un lien avec des habitudes de vie a été aussi envisagé, certains patients atteints de la maladie de Charcot étaient fumeurs ou pratiquaient l’athlétisme à haute intensité. Là encore, rien.

L’enquête prend un nouveau souffle grâce à Peter S. Spencer, neurologue à l’université de l’Oregon, qui leur suggère de chercher du côté de l’alimentation. Les médecins français finissent par trouver un point commun entre les 14 cas savoyards, la consommation du champignon Gyromitra gigas ou fausse morille.
futura

je cuide dit: 25 janvier 2025 à 10h33

rose:le savez vous:
Elle a porté pendant la Révolution, le nom de rue des Droits de l’Homme. La rue du Roi de Sicile existait dès le milieu du XIIIe siècle. Origine du nom : dû à l’hôtel de Charles, comte d’Anjou et de Provence, frère de Saint-Louis, proclamé roi de Naples et de Sicile, en 1266.
https://www.paris-pittoresque.com/rues/232.htm

je cuide dit: 25 janvier 2025 à 10h40

une anecdote « royale », et au nom de la sicile:
Constance de Hauteville, elle-même fille de Roger II de Hauteville, premier roi normand de Sicile2. Sa naissance eut lieu en public, le 26 décembre 1194, sous une tente dressée sur la place principale de Jesi pour prouver que Constance, alors âgée de quarante ans, était bien la mère de l’héritier3. D’abord nommé Constantin par sa mère, il fut ensuite baptisé à Assise4 sous le nom de ses deux grands-pères, Frédéric-Roger5.

je cuide dit: 25 janvier 2025 à 10h50

la tente en public:donc khadafi, ce n’était pas une première en FRANCE
Le temps de sa visite, Mouammar Kadhafi planta sa tente bédouine, lieu où il recevait traditionnellement ses invités, dans les jardins de l’Hôtel de Marigny, résidence officielle des hôtes de l’État.

rose dit: 25 janvier 2025 à 10h51

Je cuide

Je ne connais pas cette rue parisienne.
La saga démarre en 1799.
Mais, des rois de Sicile, il y en eût.

Bloom, forever.

rose dit: 25 janvier 2025 à 10h54

Je cuide

Merci encore pour Constance et la Sicile.

La tente en public pour le second, j’ai un beau moins ri.
Les bédouins au pied de la Tour Eiffel. Avec les chameaux ?

Jazzi dit: 25 janvier 2025 à 11h16

Dans la rue du roi de Sicile (dans le quartier Saint-Paul du Marais, 4e arr.) que l’on trouve, au n0 10, la librairie italienne de Paris « La tour de Babel ».

rose dit: 25 janvier 2025 à 11h28

Aux deux tiers du tome 2, anéantie. Il va quitter Marseille et rentrer à Palerme.

Je mettrai la critique de C’est pas moi, plus tard. Je lirai après Jazzi. Nous avons de rares points communs, du sud peut-être de l’admiration infantile des belles choses.
Un cadeau, ce cœur d’enfant sous une vieille peau.

Pour l’instant, dans le flot des 34 mn, il me reste l’ode à l’amour aux femmes aimées et a sa fille. Très bel hommage rendu à Juliette Binoche.
Générique inouï avec toutes les références alignées au cordeau. Je voudrai les avoir sur papier.
L’image puissante de l’enfant de migrant mort noyé sur la plage, merci Léos.
Et puis, après la fin du film, ne sortez surtout pas en courant, un premier cadeau, et puis un second, Annette et trois marionnettistes en noir.
Je suis comme lui ds ce qui a été ma famille et qu’il dit au tout début.
Cépamoi.
Lui, il dit ensuite, ma filmographie c’est moi.

J J-J dit: 25 janvier 2025 à 11h53

@ il est superbe le musée Rodin de Meudon, que je n’ai jamais visité.

et oui jzmn, il faut sortir de son placard parisien, de temps à autre, franchir les barricades donnant sur les banlieues du neuf au carré… Revenez-y au moins de mai prochain, je pourrais vous y guider. Du jardin du musée, vous avez une vue axiale splendide donnant sur la Seine musicale de Boulogne-Billancourt. Elle daut le vétour. See :
https://fr.wikipedia.org/wiki/La_Seine_musicale

Jazzi dit: 25 janvier 2025 à 12h02

La nostalgie c’est trop passéiste à mon goût, rose !
En bon verseau, je préfère aller de l’avant…

honneur de blog dit: 25 janvier 2025 à 12h58

Une nouvelle du front pour l’ engoncé engagé patriote :

https://www.lemonde.fr/…/en-algerie-une-maison-d…

La maison d’édition Frantz Fanon, l’une des plus dynamiques en Algérie − 150 titres à son catalogue en dix ans – est fermée depuis le 14 janvier, un cran supplémentaire dans le resserrement de l’étau autour de la scène intellectuelle du pays. Ce jour-là, le wali (préfet) de Boumerdès a fait apposer sur la porte de l’établissement, domicilié dans cette ville située à une cinquantaine de kilomètres à l’est d’Alger, des scellés assortis d’une affichette portant une justification singulière. La fermeture – elle est censée durer six mois – a été décidée, dit le texte, en raison de l’édition d’un « livre dont le contenu porte atteinte à la sécurité et à l’ordre public ainsi qu’à l’identité nationale et colporte un discours de haine ».
Le livre litigieux a pour titre L’Algérie juive. L’autre moi que je connais si peu, un essai signé de l’écrivaine franco-algérienne Hédia Bensahli et dont l’ambition est de porter à la connaissance du public les traces de judéité qui traversent l’histoire de l’Algérie, à rebours du récit officiel sur son homogénéité arabo-musulmane. Paru en septembre 2023, l’essai n’avait pas soulevé trop de difficultés au début de son parcours éditorial. Tout au plus, le patron des éditions Frantz Fanon, Amar Ingrachen, avait-il été invité par les services de sécurité lors du Salon international du livre d’Alger (SILA), fin octobre 2023, à retirer une affiche promotionnelle du livre et à ne pas exposer ce dernier trop ostensiblement.
Un an plus tard, le changement de climat est radical. Le 26 octobre 2024, une discussion sur l’ouvrage à la librairie algéroise L’Arbre à dires, en présence de Mme Bensahli, est interdite et les exemplaires du livre sont saisis. Le gérant de la librairie est interrogé par la police, tout comme l’éditeur, M. Ingrachen, ce dernier étant ensuite placé sous contrôle judiciaire. Deux jours plus tôt, une autre rencontre prévue à la librairie Cheikh, à Tizi Ouzou, en Kabylie, où Mme Bensahli devait procéder à une séance de signatures, avait été interdite, dans les mêmes conditions. Quelques jours plus tard, la maison Frantz Fanon a été bannie du SILA, un très net durcissement par rapport à l’édition de 2023.
C’est que la guerre dans la bande de Gaza est passée par là pour exacerber les passions. L’attention s’est en effet subitement focalisée sur le profil de la préfacière de L’Algérie juive, Valérie Zenatti, romancière franco-israélienne issue d’une lignée juive de Constantine, un héritage familial qui a inspiré son roman Jacob, Jacob (Editions de l’Olivier, 2014), couronné par le prix du livre Inter 2015 et traduit en arabe aux éditions Frantz Fanon, en 2021.

Dogmes officiels bousculés

Dans le contexte de l’émotion incandescente autour de Gaza, un détail du parcours personnel de Valérie Zenatti, agrégée d’hébreu et traductrice du grand écrivain israélien Aharon Appelfeld, a déchaîné la controverse : l’écrivaine a effectué son service militaire dans l’armée israélienne lors de la première Intifada (1988-1990). De cette expérience, elle a tiré un livre jeunesse, Quand j’étais soldate (L’École des loisirs, 2002), avant de signer un roman sur une correspondance épistolaire entre une Israélienne de Jérusalem et un Palestinien de Gaza (Une bouteille dans la mer de Gaza, L’École des loisirs, 2005). Du reste, elle a obtenu un visa pour l’Algérie, en 2012, afin de présenter le film tiré de ce roman dans différents instituts français.
Or, cette biographie de Valérie Zenatti a subitement paru intolérable aux yeux du député Zouhir Fares, membre du parti islamiste El-Bina, qui a vu dans cette préface de L’Algérie juive une « normalisation culturelle avec l’entité sioniste ». Des comptes sur les réseaux sociaux (Facebook, X et TikTok) ont suivi, avec moult commentaires rappelant le « génocide » de Gaza et qualifiant par association Mme Zenatti de « génocidaire ». « Tant de fantasmes projetés sur ma personne sans me connaître, ni m’avoir lue », déplore la romancière.
Il reste le livre lui-même, dont l’exhortation à revisiter l’histoire de l’Algérie au prisme de la pluralité de ses héritages bouscule les dogmes officiels. « L’Algérie, quoi que l’on en dise, est comme toutes les contrées du monde, écrit Hédia Bensahli. Elle ne peut être estampillée du sceau de l’uniformité. Elle est plurielle ! Nous concevons et ressentons parfaitement l’Algérie arabo-musulmane, nous admettons enfin l’Algérie berbère ; il me semble que nous devrions aussi nous pencher sur cette Algérie juive que nous connaissons si peu. »
Frédéric Bobin
via FB.

J J-J dit: 25 janvier 2025 à 13h17

Toujours un brin vantard, jzman, mais au moins vous assumez. C’est enviable, remarquez ! (Quand avouerez-vous votre véritable ignorance de quelque chose que vous regretteriez ? -> NPR si la question est trop indélicate ou impertinente).

je cuide dit: 25 janvier 2025 à 13h35

@rose sur le suicide:
j’ai fait retour sur Artaud :
Van Gogh le suicidé de la société est un essai d’Antonin Artaud. À l’occasion de l’exposition consacrée à Vincent van Gogh par le Musée de l’Orangerie en janvier-mars 1947, Antonin Artaud rédige cet essai dans lequel il remet en cause la folie de Vincent Van Gogh et rend hommage à son œuvre picturale.
la parution d’un ouvrage d’un psychiatre, François-Joachim Beer, intitulé Du démon de Van Gogh, le scandalise. Le 2 février, il visite l’exposition. Et, les jours suivants, il rédige cet essai, Van Gogh, le suicidé de la société, qui sort en librairie en décembre 19472,3,4.

Jazzi dit: 25 janvier 2025 à 13h47

Le pass navigo gratuit, c’est l’avantage des Parisiens de plus de 65 ans et aux revenus modestes, rose.

Vous me lisez mal, JJJ, comme d’hab !
J’ai avoué n’être jamais allé au musée Rodin de Meudon et aussi, à propos du biopic sur Bob Dylan, j’ai dit ma méconnaissance totale de cet artiste, que j’ai découvert à cette occasion.
Je veux bien assumer un brin d’orgueil mais nulle vantardise…

puck dit: 25 janvier 2025 à 13h49

« N’est-ce pas justement la vocation d’un écrivain, donc d’un artiste, de rendre visible l’invisible en le dévoilant ? »

cette affirmation interroge d’un point de vue épistémologique au regard de la situation historique…

exemple au hasard : lors des dernières élections américaines les écrivains français étaient à 99% des soutiens du camp démocrates et la plupart souffraient de TDS (Trump Dérangement Sydrom).

pourtant, si l’on regarde de façon objective les choses on a :

– d’un côté Trump qui incarne la transparence, il dit ce qu’il fait et il fait ce qu’il dit, il déclassifie à tour de bras, il est pacifiste etc…

– de l’autre les démocrates qui incarnent l’opacité absolue, soutien du « deep state », qui ne font jamais ce qu’ils disent et ne disent jamais ce qu’ils font, ils déclenchent des guerres tous les 3 jours, et surtout ils pratiquent l’inversion accusatoire avec un art proche du sublime…

là on se demande d’où peut donc venir ce décrochage entre une réalité des choses telles qu’on peut les observer et des convictions qsui n’en tiennent pas compte.

la réponse se trouve justement là : « N’est-ce pas justement la vocation d’un écrivain, donc d’un artiste, de rendre visible l’invisible en le dévoilant ? »

il y a des gens qui ont besoin d’invisibilité pour pouvoir faire l’éloge de ceux qui se battent pour les rendre visibles.

sûr qu’avec des types comme Trump et son obsession de la transparence on a plus besoin de ce genre d’écrivain.

c’est pour ça que tous ces gens soutiennent par exemple l’existence d’un deep state parce qu’ils ont besoin de choses dissimulées pour avoir le plaisir de les rendre visibles.

du coup la haine d’un type comme Trump vient justement de cette haine non avouée de la transparence…

CQFD

Jazzi dit: 25 janvier 2025 à 13h56

« C sur l’île Renault la seine musicale ? »

Oui, rose.
L’un des derniers lieux de spectacle parisiens, avec l’Arena de la Défense et l’Arena de la porte de la Chapelle (19e arr.).
Grandes salles modernes de concerts.
Boulogne Billancourt, ancienne banlieue populaire, s’est entièrement gentrifié.
Les bobos y ont définitivement remplacé les ouvriers et le prix du m2 s’est démultiplié…

Jazzi dit: 25 janvier 2025 à 14h00

« Van Gogh le suicidé de la société est un essai d’Antonin Artaud. »

Mieux qu’un essai, je cuide.
Un superbe portrait et autoportrait écrit par un poète en pleine lucidité !

Patrice Charoulet dit: 25 janvier 2025 à 14h05

Qwant et l’I. A.

Qwant, on le sait, est un moteur de recherche français. Il a au moins une particularité , contrairement à Google. Une fois sur deux ou sur trois, si l’on met son prénom puis son nom, on découvre avec surprise que ce moteur de recherche vous gratifie d’un résumé à votre sujet fait par « l’Intelligence artificielle de Qwant ». Je précise que ce résumé peut parfois contenir du vrai et… du faux.
Je fais la connaissance de quelqu’un hier et, au cours d’une assez longue conversation, je lui signale cela.
Rentré chez moi , je mets son prénom , puis son nom, et le seul résumé fait par l’IA de Qwant qui apparaît concerne…une personne décédée.
Je lui téléphone ce midi pour lui dire de ne pas faire cette recherche , afin de lui éviter un choc très désagréable. Je présume que cela est encore plus fréquent ce lorsque l’on s’appelle Pierre Durand ou Philippe Martin.

Jazzi dit: 25 janvier 2025 à 14h11

Qwant et moi

Jacques Barozzi

Jacques Barozzi est un journaliste et scénariste français, reconnu pour ses contributions à la littérature et au cinéma. Il est particulièrement connu pour ses nombreux guides sur Paris et pour sa passion pour la littérature.

Publications

Collection « Le goût de… » : Barozzi a publié vingt-quatre titres dans cette collection aux Éditions du Mercure de France, qui se concentre sur des anthologies littéraires consacrées à des villes, des régions et des thématiques variées.
Ouvrages notables :
Le Goût de Cannes (2006)
Le Goût de Montpellier (2012)
Le Goût de l’Afrique (2014)
Activités

En tant que piéton inlassable de Paris, il explore et documente la ville à travers ses écrits, offrant une perspective unique sur la capitale française.
Barozzi a également été impliqué dans des projets liés à la BD jeunesse, adaptant des classiques littéraires pour un jeune public.
Influence

Son travail a enrichi la culture littéraire française, et il continue d’être une figure influente dans le domaine de l’écriture et de la critique littéraire.

Résumé par l’intelligence artificielle de Qwant

je cuide dit: 25 janvier 2025 à 14h24

merci:
Antonin Artaud montre comment, à travers l’exemple de Gérard de Nerval, la société tente d’étouffer ceux qui révèlent les secrets et les tares. Van Gogh révèle «d’insupportables vérités», notamment la définition du fou par les psychiatres. La psychiatrie, en tant qu’institution émanant de l’ordre, est utilisée afin de museler tous ceux qui ont une parole non orthodoxe5. Artaud ne peut s’empêcher d’établir un parallèle entre le parcours du peintre néerlandais, et son propre parcours, interné durant 9 années « comme le pauvre van Gogh », d’où un ton agressif contre une certaine conception de la psychiatrie6.

Jazzi dit: 25 janvier 2025 à 14h28

« Son travail a enrichi la culture littéraire française, et il continue d’être une figure influente dans le domaine de l’écriture et de la critique littéraire. »

Quel vantard, ce Qwant !
Jamais je n’aurais osé dire ni penser une telle chose…

rose dit: 25 janvier 2025 à 14h45

Le pass navigo gratuit, c’est l’avantage des Parisiens de plus de 65 ans et aux revenus modestes.

C bien !
C Valérie Pécresse ?

le baron perché dit: 25 janvier 2025 à 14h45

C’est quoi au juste la culture ?
Un plombier ou un mécanicien ne sont-ils pas cultivés eux aussi dans leurs domaines ?
D’où vient cette primauté de l’intellectuel sur le manuel ?
A-t-on besoin dans la vie quotidienne d’un philosophe ou d’un écrivain ?
Apprendre un métier n’est-il pas plus utile que de faire des études ?
Penser sans faire, théoriser sans pratiquer, lire sans agir et réfléchir sans sévir est autrement plus néfaste à l’esprit et au corps que d’accomplir un travail sans être instruit et cultivé.

rose dit: 25 janvier 2025 à 14h47

du coup la haine d’un type comme Trump vient justement de cette haine non avouée de la transparence.

De la transparence, donc de l’invisibilité. Back to the future.

Jazzi dit: 25 janvier 2025 à 14h50

Futé, le Qwant !

« Jacques Barozzi et Jacky Barozzi

Jacques Barozzi et Jacky Barozzi sont en réalité la même personne. Il est un auteur et écrivain français connu pour ses ouvrages sur Paris, les jardins et les musées.

Ouvrages notables :
Les musées de Paris (2023)
Le Goût de Montpellier (2012)
Le Goût de l’Afrique (2014)
Le goût des jardins (2006)

Il utilise également le prénom Jacky dans certaines de ses publications, mais il s’agit de la même identité. »

Jazzi dit: 25 janvier 2025 à 14h55

Seriez-vous d’accord avec Qwant ?

« Jacques Barozzi sur la République des livres

Jacques Barozzi est un auteur qui a contribué à la République des livres en présentant divers ouvrages et réflexions sur Paris, notamment à travers des guides et des chroniques. Ses travaux incluent :

Découverte des cimetières parisiens : Un guide détaillant l’histoire et le patrimoine artistique de plusieurs cimetières, tels que Montparnasse, Montmartre et le Père Lachaise.
Fontaines parisiennes : Une présentation de plus de 150 fontaines, classées par arrondissement, mettant en lumière leur histoire et leur architecture.
Jardins publics de Paris : Un guide exhaustif répertoriant les jardins, anciens et nouveaux, avec des notices sur leur histoire, leur végétation et leurs activités.
Textes sur Paris : Une anthologie de textes signés par des écrivains de renom, présentés chronologiquement, offrant une perspective littéraire sur la ville.

Barozzi se distingue par son approche à la fois informative et poétique, cherchant à capturer l’essence de Paris à travers ses différents aspects culturels et historiques.

En résumé, Jacques Barozzi est un écrivain engagé dans la valorisation de Paris, à travers des guides et des chroniques qui enrichissent la compréhension de la ville et de son patrimoine. »

je cuide dit: 25 janvier 2025 à 14h58

Le comité d’action politique de Donald Trump donne 650 000 dollars au Smithsonian pour financer la commande du portrait présidentiel
Les fonds couvriront la quasi-totalité du coût de la commande des portraits officiels de l’ancien président et de l’ancienne première dame Melania Trump pour la National Portrait Gallery

puck dit: 25 janvier 2025 à 15h05

@ »Le comité d’action politique de Donald Trump donne 650 000 dollars au Smithsonian »

yep ! c’est de l’argent prélevé sur le pognon récupéré sur les procès contre CNN, ABC News et MSNBC.

du coup c’est comme si les journalistes de ces médias payaient le portrait de Donald et Melanie.

c’est trognon non ?

Jazzi dit: 25 janvier 2025 à 15h06

Qwant est moins bien informé que vous !

« Orientation sexuelle de Jacques Barozzi

Des informations manquent sur l’orientation sexuelle de Jacques Barozzi. Le contexte fourni ne mentionne pas explicitement son orientation, et il n’y a pas d’éléments permettant de confirmer ou d’infirmer cette information. »

« Informations sur Jacques Barozzi et son mariage

Jacques Barozzi est l’auteur de « La maison aux arcades » et d’autres œuvres littéraires, mais les détails spécifiques concernant son mariage ne sont pas fournis dans le contexte.
Il mentionne sa mère et son grand-père, mais aucune information sur sa propre vie conjugale n’est disponible.
Pour des informations précises sur sa vie personnelle, il serait nécessaire de consulter des sources biographiques ou des interviews. »

puck dit: 25 janvier 2025 à 15h12

en France y’a un bonhomme qu’a demandé une enquête sur le CNRS et le truc pour quitter X.

le type il se demande avec qui exactement le CNRS a passé un contrat pour effectuer ce travail.

en fait depuis De Gaulle c’est hyper compliqué pour mettre en place des liens contractuels entre le CNRS et des entités extérieures.

sauf que là personne ne connait la nature de ces entités extérieures.

du coup ce type a demandé une enquête pour faire la lumière sur cette combine opaque où l’on trouve Breton, Glucksmann et je sais pas trop qui…

je trouve que c’est bien des types qui, comme les écrivains à passou, ont la vocation de rendre visible l’invisible en le dévoilant ?

puck dit: 25 janvier 2025 à 15h21

sur la vocation de rendre visible l’invisible en le dévoilant, avec l’élection de Trump, on allait enfin savoir ce qu’il s’était passé avec ce toubib (le Dr Fauci) en charge de la crise du covid aux US.

en fait les mecs au Congrès américain ont trouvé que question transparence ce type était tout sauf clair vu qu’on a eu des preuves que tout ce qu’il avait raconté lors de son audition c’était bidon, du genre qu’il n’y avait pas de lien entre des labos américains et le labo chinois de Wuhan.

pas de bol Joe Biden l’a gracié du coup ce type ne pourra pas être jugé.

là où l’on voit tout le côté sournois de Biden c’est qu’il l’a gracié (avec d’autres) 15 mn avec le discours d’investiture de Trump, du coup les médias n’ont pas eu le temps d’en parler.

puck dit: 25 janvier 2025 à 15h24

Biden et ses potes de son administration avaient la vocation de rendre invisible des trucs visibles.

puck dit: 25 janvier 2025 à 15h28

après nos médias partage avec Biden cette vocation de rendre invisible les trucs visibles gros comlme le nez au milieu de la figure.

exemple au hasard : au début du conflit en Ukraine les russes ont dit qu’il y avait des labos militaires en Ukraine.

nos médias ont dit c’est de la propagande russe.

au même moment Victoria Nuland lors d’une audition devant le Congrès américain a dit « il faut vite déménager nos labos militaires en Ukraine avant que les russes ne mettent la main dessus ».

ce qui en soit prouvait que c’était vrai, hé ben nods médias sont restés sur le première version : propagande russe…

le plus drôle c’est qu’il y a une vidéo sur YT où l’on entend Victoria Nuland faire ce témoignage.

dur dur de rendre visible les trucs invisibles.

J J-J dit: 25 janvier 2025 à 15h29

Demandons à Qwant d’aller consulter la RDL qui vous dira tout de ses aventures amicales avec Chedly Ben Jedid.
Trop futé…, ce nouveau moteur de recherche woke. Il lui donne un brin d’orgueil. A l’île Seguin, plutôt. Proxy Matif. Musk 🙂 !

puck dit: 25 janvier 2025 à 15h33

nos journalistes ont réussi le tour de force de parler de combat pour la démocratie et la liberté pour un pays, l’Ukraine, qui a interdit 21 partis politiques !

sûr que 21 c’est moins que 40 ou 50, mais c’est plus que 5 ou 10.

mais heureusement, nous avons des écrivains qui ont la vocation de rendre visibles des trucs invisibles…

puck dit: 25 janvier 2025 à 15h34

« moteur de recherche woke » : du temps de Biden c’est ce qu’on appelait une tautologie.

puck dit: 25 janvier 2025 à 15h39

le mathématicien du CNRS qui a pondu le logiciel pour quitter X parle d’algorithmes cachés pro-Trump…

« algorithmes cachés » : les mecs ils sont shootés au conspirationnisme plein pot.

faut dire que Biden, son administration et leurs médias comme CNN resteront dans l’Histoire des US comme les grands spécialistes de la théorie du complot.

puck dit: 25 janvier 2025 à 15h43

j’ai bien aimé leur dernière trouvaille sur le salut nazi de Musk : vous voyez c’est bien la preuve que Musk est nazi !

on en regrette presque que ces types n’aient pas été juifs ou communiste en Europe dans les années 30 et 40 pour reconnaitre à quoi ressemble un nazi.

sérieux ces types ont fait du complotisme un art.

J J-J dit: 25 janvier 2025 à 15h46

@ vous voyez bien qu’on pense ç vous;
merci pour votre sollicitude, jquid, mais je n’en suis pas encore atteint.

J J-J dit: 25 janvier 2025 à 15h48

tautologie ou pléonasme, tout çà, c un brin synagogue, non ?… un art d’accommoder ce qu’il en reste.

J J-J dit: 25 janvier 2025 à 15h52

c’est comme l’Eco du vieux cimetière de Prague, il y avait le protocole des Sages de Sion dans ce roman complotiste au sens propre, il faudrait vérifier de quand Sadate, hein !

puck dit: 25 janvier 2025 à 16h37

pour être précis Mulholland c’est le nom du type kia construit les maisons des stars dans le quartier.

je cuide dit: 25 janvier 2025 à 16h40

àpropos d’images et camps ‘le monde
qu’il ma soit permis d’voquer encore
« images malgé tout »
‘conditions dans lesquelles une source visuelle peut être utilisée par la discipline historique. Elle débouche, également, sur une critique philosophique de l’inimaginable dont cette histoire, la Shoah, se trouve souvent qualifiée. On tente donc de mesurer la part d’imaginable que l’expérience des camps suscite malgré tout, afin de mieux comprendre la valeur, aussi nécessaire que lacunaire, des images dans l’histoire. Il s’agit de comprendre ce que malgré tout veut dire en un tel contexte.
Cette position ayant fait l’objet d’une polémique, on répond, dans une seconde partie, aux objections afin de prolonger et d’approfondir l’argument lui-même. On précise le double régime de l’image selon la valeur d’usage où on a choisi de la placer. On réfute que l’image soit toute. On observe comment elle peut toucher au réel malgré tout, et déchirer ainsi les écrans du fétichisme. On pose la question des images d’archives et de leur “ lisibilité ”. On analyse la valeur de connaissance que prend le montage, notamment dans Shoah de Claude Lanzmann et Histoire(s) du cinéma de Jean-Luc Godard. On distingue la ressemblance du semblant (comme fausseté) et de l’assimilation (comme identité). On interroge la notion de “ rédemption par l’image ” chez Walter Benjamin et Siegfried Kracauer. On redécouvre avec Hannah Arendt la place de l’imagination dans la question éthique. Et l’on réinterprète notre malaise dans la culture sous l’angle de l’image à l’époque de l’imagination déchirée.
http://www.leseditionsdeminuit.fr/livre-Images_malgr%C3%A9_tout-2050-1-1-0-1.html

puck dit: 25 janvier 2025 à 16h43

Donald Trump a nommé son représentant anti woke officiel à Hollywood, l’heureux élu se nomme Mad Max, plus connu sous le nom de Mel Gibson, il sera entouré de Rambo Stallone et de je me souviens plus qui.

Patrice Charoulet dit: 25 janvier 2025 à 16h44

Langue française

J’entends un député – je tais son nom- s’exprimant à l’Assemblée nationale. Il déclare soudain : « Il y avait une astérisque . » Non, non, Monsieur le député . Le nom « astérisque » est masculin. Vous avez lu votre discours et, en le préparant, vous n’avez pas voulu vérifier. Vous avez pensé « astérisque » signifie« petite étoile », « étoile » est féminin, « astérisque » est donc féminin. Eh bien non. Ce mot français vient d’un latin « asteriscus » qui était déjà masculin.

puck dit: 25 janvier 2025 à 16h49

« Alexandre Zinoviev » c’est pas un philosophe ?
en plus il était pas « soviétique » mais plutôt « anti soviétique ».

ce type a écrit des trucs hyper intéressant quand la France avec l’OTAN a bombardé la Serbie, je crois même que c’est pour ça qu’il s’est barré de France pour retourner en Russie.

rose dit: 25 janvier 2025 à 16h52

Justine Mettraux dans le top 8.
Une suissesse à la voile.
Bravo Justine.
Retour au boulot et dodo (c’est mauvais, c pasque je suis jalouse).

puck dit: 25 janvier 2025 à 16h54

« Zinoviev auteur soviétique » : « soviétique » n’est pas une nationalité, mais une idéologie.

en fait il était russe, je sais bien que c’est pas bien vu d’employer ce mot « russe » mais quand un type est russe faut juste le dire.

en plus Zoniviev est un russe qui a combattu le sovietisme, du coup le traiter de soviétique c’est pas très sympa.

je comprends qu’avec autant d’approximations on ait besoin d’écrivain dont la vocation est de rendre visible des trucs invisibles…

en fait il suffirait juste d’éviter les trucs approximatifs et déjà ce serait un grand pas vers la visibilité.

puck dit: 25 janvier 2025 à 17h00

@ »La route s’appelle Mulholland road »

c’est pas « road » c’est « drive ».

en fait la différence c’est qu’une road est construite là où il n’y avait rien avant, alors qu’une « drive » c’est quand une route remplace un ancien chemin.

et là ça s’appelle Mulholland Drive » parce que c’esrt une route qui suit le sentier qui faisait le tour de cette colline.

sérieux faut arrêter les approximations sinon ça devient vite gonflant !

puck dit: 25 janvier 2025 à 17h07

c’est marrant parce que Zinoviev a suivi à peu près le même cheminement que Dostoïevski ou que Soljenitsyne : des types attirés par l’occident et qui ensuite reviennent à la Russie.

dans l’Idiot il y a un personnage : Lebedeff, qui explique bien le pourquoi de ce cheminement.
le truc marrant c’est que ce personnage parle comme s’il était né 100 ans plus tard, c’est soit le côté « prémonition » de Dostoïevski, soit que Lebedeff dit des choses intemporelles.

J J-J dit: 25 janvier 2025 à 17h12

– Laissez Sergio tranquille, je voulais bien parler de la route de Mulholland, anéfé r^z merci, à défaut de Sunset Blvd.
Oui, le romancier Zinoviev finit par regretter la fin de l’homme rouge, comme ces gens de peu admirablement campés, non sans une certaine empathie nostalgique, par Svetlana Alexievitch.
Quant à « Nous (autres) », ce roman fut l’une des premières dystopies écrites après la révolution russe par Evgueni Zamiatine, en 1920. Les léninistes finirent par avoir sa peau, Quant au « 1984 » d’Orwell (E. B.), il n’eut rien à lui envier, le dira-t-on jamais assez. Cela dit, il n’est pas devenu le vilain Edouard Limonov, adulé par Manuel Carrère.

je cuide dit: 25 janvier 2025 à 17h20

L’humble Italie
Par Pier Paolo Pasolini

Écrivain, poète, cinéaste
Pasolini clôt la série de nos bonnes feuilles d’hiver. Paraît bientôt, chez Ypsilon, l’édition intégrale des Cendres de Gramsci. « Me demanderas-tu, toi, mort dépouillé, / d’abandonner cette passion / désespérée d’être au monde ? », s’adresse-t-il au fondateur du PC italien devant sa tombe, disant en peu de mots sa propre puissance d’artiste. Le poème inédit aujourd’hui est le cinquième, sur onze. La traduction est de Jean-Paul Manganaro.
https://mail.google.com/mail/u/0/#inbox/FMfcgzQZSsFJQzHCxHNDKQDSxqbHrkdL

J J-J dit: 25 janvier 2025 à 17h21

il y a toujours quelque chose avant une route, un nid d’araignées par exemple. La démo n’est pas très convaincante. Dès lors, pourquoi toujours ce ton péremptoire hors de mise.
Le Macumba va fermer ses portes, faute de repreneurs. Où irons-nous danser ast’heure, quand l’état du monde, sérieux, nous indiffère de plus en plus ? On n’est pas là pour parler de mauvaise littérature. L’avenir radieux de Pierre Lemaître, c’est quand même pas les Hauteurs bélantes. Sérieux serial.

J J-J dit: 25 janvier 2025 à 17h25

c’est que l’âme romanesque russe parait immobile, je pense, malgré les régimes impériaux de diverses obédiences sous lesquels elle vécut. Sérieux.

J J-J dit: 25 janvier 2025 à 17h36

J’adore cette saillie de Paul Léautaud que l’on trouve dans l’un des 17 tomes de son journal littéraire. Elle m’hilare. Il donnait à sa chienne Melle Barbette (qui adorait déchiqueter du papier), les volumes de Paul Fort : « Elle a été enchantée. Pas un feuillet n’a subsisté. On a rarement vu une œuvre littéraire appréciée à ce point ».

Jazzi dit: 25 janvier 2025 à 17h43

« Dès lors, pourquoi toujours ce ton péremptoire hors de mise. »

Bonjour la mauvaise foi, JJJ !

J J-J dit: 25 janvier 2025 à 17h47

je ne parlais pas de la vôtre, jzmn.
J’ai reçu deux cartes de voeux de personnes différents avec à peu près la même formule, ce mois-ci. Je suis assez troublé. Suis-je victime d’un complot propre ourdi dans mon dos par des amis de ChaptGPT. Avez-vous reçu aussi de telles formules originales ?
« Que cette année vous apporte des muscles en béton mais un cœur en guimauve ! Riez autant que vous bougez, et si jamais vous tombez, assurez-vous que ce soit d’un fou-rire ! »

Christiane dit: 25 janvier 2025 à 18h15

Jazzi, si j’essaie de lire cette présentation IA te concernant, je remarque qu’elle est exhaustive en ce qui concerne la parution de tes livres mais elle passe à côté de ce qui fait ton identité. J’ajouterais volontiers à ces informations une quête intérieure guidant ton cheminement. Tes écrits personnels (blog et commentaires ici) montrent un courage évident pour affronter, voire provoquer ceux qui n’acceptent pas ta façon de vivre, de t’exprimer avec un retour fréquent à la sexualité ( statues… et modèles !). Tu as une sensibilité à fleur de peau mais tu n’aimes pas la montrer. Tu préfères alors choisir l’humour. Tu est épris de beauté. Je me souviens de ta façon de décrire Paris et les fontaines, d’harmonie. Tu aimes rire. Tu es discret dans la vraie vie.
Ici, tu joues un rôle. Tu peux être blessant, sarcastique ou naïf. Tu aimes papoter, les racontars. Cat ce n’est pas taeillejre part. Tu aimes te balader, vagabonder mais aussi renfermer dans la magie des salles obscures.
Enfin, il y a une écharde depuis longtemps dans ton cœur mais ça c’est une intuition….
Je termine par ta curiosité intellectuelle qui te fait dévorer livres et films. Tu dois être très organisée car tu réagis quart de tout quand on évoque, ici, un écrivain, un film, une personnalité. Tu dois vivre au milieu d’un stock de fiches et dossiers impressionnant. Pour le mariage tu dis être fidèle de cœur et je le crois, de corps, c’est autre chose… Tu as de l’énergie en stock !
Bonne soirée

Christiane dit: 25 janvier 2025 à 18h20

tu es – ça ce n’est pas ta meilleure part – t’enfermer – organisé – au quart de tour –

Donna Ricaud-Veyre dit: 25 janvier 2025 à 18h33

C’est « tu es » qu’il faut écrire, en effet Monsieur D. Quelle faute énorme.

Jazzi dit: 25 janvier 2025 à 18h34

« Tu dois vivre au milieu d’un stock de fiches et dossiers impressionnant. »

Je ne conserve aucunes archives, Christiane, chez moi c’est zen, je fais constamment le vide et jette tout.

« il y a une écharde depuis longtemps dans ton cœur »

Qui n’en a pas ?

Plus sérieusement.
Ces synthèses proposées par l’IA sont amusantes et Qwant est ainsi formaté qu’il n’y a rien sur la vie privée des individus.
Une programmation de départ qui pourrait facilement tomber sous un régime tyrannique et un état policier.
Auquel cas, nous serions tous fichés !
De la mauvaise science fiction, dirait Soleil vert ?

puck dit: 25 janvier 2025 à 18h41

@ »sérieux, c’est un rien gonflant, ces redresseurs de torts à ma tout va. »

question redressage de tort quand on vote pour un type payé par George Soros pour faire des changements de régimes aux 4 coins de l’Europe qui se terminent en bains de sang la seule chose qu’on puisse se permettre c’est la mettre en veilleuse si je puis me permettre ?

sauf si vous êtes du signe du vampire auquel cas les bains de sang c’est un truc qui vous attire auquel je m’excuse de cette remarque parce que j’ai appris de pedro de respecter la loi des signes astraux.

puck dit: 25 janvier 2025 à 18h45

pour ceux qui ne l’ont pas remarqué ce à quoi on assiste en ce moment aux US c’est un combat entre Soros et Musk.

et pour la première fois je ne suis pas sûr que Soros en sorte vainqueur, je suis même sûr que l’autre (son fils c’est pareil) ne s’en remettra pas.

ce qui en soit est assez réjouissant…

rose dit: 25 janvier 2025 à 18h53

Pour les observateurs, un s’est faufilé parmi les femmes.
Je l’ai vu a ses poils de barbe.
Et à son air heureux.

rose dit: 25 janvier 2025 à 19h00

Suis allée au cinéma voir Personne n’y comprend rien.
Full.
On était quatre dehors. Ai demandé à ce qu’on s’installe au balcon.
Le projectionniste a dit non, je travaille.
Me suis fait cuire deux oeufs au plat.
Saga.

je cuide dit: 25 janvier 2025 à 19h23

ej faisant une recherche, je lis cette phrase testamentairede LABORIT « Tant qu’on n’aura pas diffusé très largement à travers les hommes de cette planète la façon dont fonctionne leur cerveau, la façon dont ils l’utilisent et tant que l’on n’aura pas dit que jusqu’ici cela a toujours été pour dominer l’autre, il y a peu de chances qu’il y ait quoi que ce soit qui change. »

FL dit: 25 janvier 2025 à 20h34

« Gamine, mon éditrice, Isabelle Gallimard, suivait les cours de Lucette Destouches… »

Et qu’est-ce qu’elle vous en a raconté ?

Ca devait faire un barouf ! Elle donnait ses cours au premier étage et il travaillait au rez-de-chaussée.

Jazzi dit: 25 janvier 2025 à 20h52

Que le chauffeur la conduisait en voiture depuis Saint-Germain-des-Près jusqu’à Meudon et qu’il la ramenait, FL.

FL dit: 25 janvier 2025 à 20h56

« Que le chauffeur la conduisait en voiture depuis Saint-Germain-des-Près jusqu’à Meudon et qu’il la ramenait »

C’est tout ? Vous auriez dû l’interroger.

Lorsque Céline venait chez Gallimard il se faisait aussi conduire mais je n’ai pas compris si c’était par un taxi ou par un chauffeur de chez Gallimard.

« On nous a insultés Maria.
– Si M. Céline , si peu. »

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