Kerangal, Amalric et la note juste
En toute création artistique, la réussite tient aussi à la note juste. La trouver et la tenir. Rares sont ceux qui y parviennent, discrets sont-ils le plus souvent. La preuve par deux : un livre et un film.
Après l’immense succès de Réparer les vivants, Maylis de Kerangal ne pouvait se manifester que par un petit signe. Ainsi publie-t-on sans paraître. Un livret plutôt qu’un livre avant de se lancer à nouveau dans une entreprise romanesque aussi ambitieuse et puissante. La collection « Paysages écrits » lui en a donné l’occasion. Editée par Guérin à l’initiative de la Fondation Facim, elle propose à un écrivain de composer en toute liberté un texte inédit en s’inspirant de ses paysages familiers, qu’ils soient intimes ou géographiques – sans se limiter à la Savoie… C’est tout le projet de à ce stade de la nuit (76 pages, 10 euros), avec un « à » » minuscule comme s’il s’agissait d’une phrase de milieu ou de fin, alors qu’elle revient en incipit de chacun des chapitres comme pour donner sa cadence au texte.
C’est de Lampedusa qu’il s’agit. « Lampedusa » : quel titre cela eût fait si cet éclat de prose avait voulu rendre un autre son ! Le nom revient régulièrement à la radio chaque fois que de frêles bateaux chargés de clandestins fuyant l’Afrique échouent avant d’atteindre cette île dépendant de la province d’Agrigente (Sicile) qui doit être un mythe chez eux. Quelque chose comme la porte imaginaire de l’Europe, si près de la Tunisie et de la Libye, deux cents ou trois cents kms. Mais la narratrice, elle, ne peut se défendre de penser au « visage recouvert d’écritures de Burt Lancaster », au prince Salina du Guépard, à son créateur Giuseppe Tomasi di Lampedusa, l’acteur issu de l’émigration anglo-irlandaise interprétant un aristocrate ; mais aussi, moins connu mais tout aussi présent dans son réflexe incontrôlé, à Ned Merrill dans The Swimmer (1968), un film de Franck Perry dans lequel le héros forme le projet de rentrer chez lui à la nage en traversant toutes les piscines privées du Connecticut dont il imagine qu’elles forment une rivière ininterrompue.
Beau texte, sensible, mesuré. Pas un mot de trop, pas une émotion déplacée. Et puis quoi, la dernière fois qu’elle a revu Le Guépard, c’était au Reflet Médicis, rue Champollion, entre la Sorbonne et le Balzar, dans sa version restaurée – moi aussi, on aurait pu être assis à côté dans cette salle quasi déserte qui fleure bon le parfum des cinémas de quartier (« un précipité de velours synthétique, de larmes et de transpiration ») et non celle atrocement popcorneuse et cocaïfiée des multiplex. Il lui a fallu le revoir encore, ce film de légende, mais avec l’actualité en résonance dans le creux de l’oreille, pour s’apercevoir que Visconti avait mis en scène le grand bal comme un interminable naufrage, celui d’une société en décrépitude s’absorbant dans la lente dépose du temps.
D’autres réminiscences viennent parasiter celles-ci, créant un léger chaos de mémoire : la lecture du Chant des pistes de Bruce Chatwin lors de la traversée de la Sibérie en train, la leçon inaugurale de Gilles Clément au Collège de France lorsqu’il avait défini le paysage comme ce que nous gardons en mémoire après avoir cessé de regarder, des îles comme des idées, les vibrations du silence… Aujourd’hui, le nom de fiction de Lampedusa a été recouvert par « un autre état du monde » et l’indignation qu’il suscite, ou devrait susciter si l’on ne s’habituait pas à l’indigne. C’est un lieu dans un non-lieu où viennent échouer et mourir des milliers d’anonymes rejetés par la mer, migrants sans papiers dont personne ne veut, des corps en nombre indéterminé.
Voilà pour le livre. Le film, c’est La Chambre bleue de Mathieu Almaric. Un Simenon, forcément, je n’allais pas le laisser passer, ne fût-ce que par curiosité. Aussi réussi qu’à ce stade de la nuit pour les mêmes raisons. Mathieu Amalric, réalisateur et acteur principal de ce film aux côtés de Léa Drucker, a su trouver la note juste et s’y tenir. Une note bleue comme la chambre de l’hôtel des Voyageurs de la petite ville de Saint-Justin-du-Loup, dans la région de Poitiers, autant dire n’importe où en France (cela a été tourné à l’hôtel Cicero de La Flèche dans la Sarthe, où se retrouve régulièrement le couple adultère ; et bleue comme le papier peint de l’ancien tribunal de Baugé, près de La Flèche, où a été tourné leur procès, l’un et l’autre étant jugés ensemble pour avoir chacun empoisonné leur conjoint afin d’hériter et de fuir ensemble, et condamnés ensemble aux travaux forcés à perpétuité :
« Tu vois Julien, ils ne nous ont pas séparés ».
Du classique et du déjà lu. Sauf que c’est Simenon et c’est Amalric. L’esprit y est, à défaut de la lettre, fort heureusement. La seule fidélité et la seule trahison qui vaillent quand un artiste s’empare de l’œuvre d’un autre artiste pour se l’approprier et la réinventer, quitte à ce qu’ils soient à l’unisson dans leur économie de moyens. Une phrase dont j’ignore si elle figurait dans le roman (publié en 1964, il s’intitulait au départ « Les Amants frénétiques ») pourrait être la matrice de l’ensemble, lorsque le héros répond aux gendarmes qui l’interrogent sans relâche :
« La vie est différente quand on la vit et quand on l’épluche après-coup ».
Dès lors on comprend que, contrairement à ce que l’on pouvait craindre au début, (les amants, chacun mariés de leur côté, sont des amis d’enfances qui se retrouvent longtemps après) ce ne sera pas un remake du « Ni avec toi ni sans toi » de La femme d’à-côté de Truffaut. L’histoire est racontée d’un point de vue unique, celui de Julien, père de famille et marchand de machines agricoles, pris dans les rets tant de sa passion pour cette femme que dans ceux d’une machine judiciaire qui s’acharne à le rendre coupable. De beaux partis pris esthétiques qui ne sont jamais esthétisants, des corps mis à nu et une origine du monde dévoilée naturellement, des cadrages audacieux, une photographie inventive signée Christophe Beaucarne, un dépouillement sans froideur, une habile désynchronisation du son et de l’image viennent à point transcender un fait divers anodin.
La réussite, c’est ce ton d’inquiétante étrangeté conservé de bout en bout, jusque dans les ambiguïtés d’un dossier judiciaire qui, en ce qui le concerne (car elle, tout la désigne comme coupable) ne s’appuie que sur des apparences et de la malchance, des coïncidences et un faux témoignage. Cela tient à un détail mais qui ne fait pas son petit important, un frémissement de narine, un haussement de sourcils, l’écho d’un soupir, à peine deux ou trois mots murmurés, le tout baignant dans une lumière venue d’ailleurs au long de ce récit déconstruit et reconstruit au rythme d’une chaconne autour de l’enquête du magistrat-instructeur en flash-Bach. Amalric sait donner à voir autant qu’à entendre le désir, le doute, la passion et l’amour comme si c’était la première fois. Même les audiences rendent un son d’une rare authenticité, contrairement au toc de beaucoup de procès de cinéma et de télévision.
Les silences y sont admirables. Chez Mathieu Amalric omme chez Maylis de Kerangal. Des silences qui prennent la parole lorsque leurs auteurs, après nous avoir durablement inquiétés, nous laissent stupéfaits devant les choses de la vie.
(« La chambre bleue » photo extraite du film ; « Maylis de Kerangal » photo Passou)
688 Réponses pour Kerangal, Amalric et la note juste
Bienvenue à Ramsès XII…
je vais m’en occuper
en effet dit: 29 mai 2014 à 7 h 00 min
LA PAUVRETE EN ALLEMAGNE ATTEINT UN NOUVEAU RECORD
En effet, en effet.
Quelle incapable, cette Angela ! Envoyons lui nos fiers Sapin et Montebourg pour redresser la situation allemande désespérée…
…
…des journées,..
………………la Beigique,…c’est pas encore Pinochet,…
…
…il n’en reste pas moins,…que déjà les tueurs du Brabant,…il y a trente ans!,..
…
…Oui!,…des actualités,…plutôt en zones d’influances,…genre terorisés les gens,…dans leurs cloaques!,…çà va fort!,…
…système nazi’s-juif’s,…contrasté pour mettre en casserole les esprits!,..
…
…de toute façons,…qui a des armes!,…
…pas moi!,…
…oui!,…mais qui à des armes!,…
…un passioné de collection,…
…
…le calcul » psy « ,…du crime d’influance!,…c’est une piste!,…question nombrilisme adéquat!,…machiavélique!,…
…une alternative!,..of course!,…etc!,…
…
7 h 20 min
angela elle a pas besoin de tes conseils , elle règne pour les meilleurs épicétout
la situation allemande désespérée
les pauvres ça compte pas, c’est que des paresseux
Les pauvres sont non seulement des paresseux avinés et prolifiques mais de mauvais consommateurs désargentés et stupides : ils ne servent qu’à alimenter bêtement le populisme.
Pour faire le trajet jusqu’en Corse, s’adresser à CORSICA FERRIES, compagnie maritime italienne sérieuse.
Pour faire la grève, s’adresser à la SNCM, compagnie maritime cégétiste défendant ses combines.
propose à un écrivain de composer en toute liberté un texte inédit
et combien de pays cités dans le billet édité?
allons, l’orthographe, c’est fini
« Le Centre méditerranéen de littérature (CML), à l’initiative de ce nouveau prix littéraire, veut distinguer les auteurs qui affirment leur goût pour la gastronomie et leur amour pour la cuisine avec exigence et talent. Sont ainsi suceptibles d’être primés des essais, dictionnaires, livres de recettes ou livres sur le vin. » le monde(qui n’est pas susceptible, ni à un S près)
Buvons ! Bouffons ! Baisons !
Un Simenon, forcément,
et assez de marguerites et de biscuistres de Savoie
Rappel :
n’importe où en France,
c’est dans ou de ce monde , et pas seulement celui de passou doble ?
A défaut d’idées, Michelangelo Antonioni avait un restant de plastic à faire péter…
ce film de légende,
DE Légende :2 mots
culte 1 mot comme légendaire et Connecticut
cut,
ils ne servent qu’à alimenter bêtement le populisme.
non, pas les pauvres
mais les médias et les nico-jfc-ff etc -(outre les dingues comme le satire de porquerolles évidemment)
Franz Kafka, cité de mémoire :
La compréhension correcte d’un fait et l’incompréhension du même ne s’excluent pas mutuellement dans leur intégralité.
ils ne servent qu’à alimenter bêtement le populisme. (Darwin)
Ce que les « élites » baptisent du nom de populisme, c’est tout simplement le fonctionnement naturel de la démocratie. Vive le populisme !
Ce que les « élites » baptisent du nom de populisme, c’est tout simplement le fonctionnement naturel de la démocratie. Vive le populisme ! (mézigue)
Les « élites » parlent de populisme quand le peuple se met à voter sans se soucier des « règles » du jeu « démocratique » tel qu’il a été codifié par lesdites élites sous le nom rassurant de « démocratie ». la démocratie telle que la conçoivent les « élites », c’est un système qui nécessite la dépolitisation du peuple, la politique étant réservée à ceux qui savent. Cette dépolitisation se mesure au taux plus ou moins élevé d’abstention aux grands rituels de la « démocratie » parlementaire qu’on appelle les élections. La montée du « populisme » est le signe que le peuple se met à faire de la politique à sa manière, c’est-à-dire sans tenir compte des souhaits des « élites ». Par exemple, le mouvement des bonnets rouges est un mouvement populiste, c’est-à-dire un mouvement authentiquement démocratique. Quand le peuple se sera mis à pendre les notables politiques avec les boyaux des énarques, la démocratie aura fait un grand pas.
L’alliance objective brun-rouge entre le pouet pouet bocage et la scie raciste & suprématiste blanche, ne manque pas de saveur. Le goût de l’ ordure.
Giovanni, je vais vous donner la météo locale, autant dire pas « n’importe où en France »
Un éclair—
La voix du héron se perd
Dans l’obscurité
Matsuo Bashō
Bloom est un faux démocrate. Pour lui le peuple n’est que populace, le blanc n’est pas une belle couleur, les pauvres gens ne sont pas polyglottes. Borgne et apeuré, il rebâtit sans cesse les tunnels de son terrier d’expatrié sans envergure, comme la créature dans le récit de Kafka.
Le chômage le guette.
« elle propose à un écrivain de composer en toute liberté un texte inédit en s’inspirant de ses paysages familiers, qu’ils soient intimes ou géographiques – sans se limiter à la Savoie… »
Pour la littérature en Pays de Savoie et ses auteurs intimes et familiers, il y a ce site:
http://haute-savoie.ialpes.com/auteur/societe-auteurs-savoyards.htm
Il n’y a pas si longtemps, on pouvait penser que ce blog était celui de JC. Depuis peu, il semble que ce soit celui de des journées entières dans les arbres.
(…)On doit reconnaître qu’on a été pris de cours, pris par surprise par
l’extrême droite qui s’est immiscée dans notre combat. C’est scandaleux. On a
été choqué notamment par ces faux « Bonnets rouges » qui ont sifflé François Hollande le 11 novembre sur les Champs-Elysées. C’est le contraire de nos valeurs de
respect, d’humanisme, de solidarité. Le FN est un poison pour la Bretagne. Les
« Bonnets rouges » peuvent être une antidote », argumente le maire divers
gauche de Carhaix, porte-parole du collectif des « Bonnets rouges ».
(Quand l’extrême droite enfile le bonnet rouge)
http://www.franceinfo.fr/emission/Unknown%20token%20emisaison-type-url/noeud-diffusion-temporaire-pour-le-nid-source-1229051-05-05-2014-11-47
Bloom est un faux démocrate. (Darwin)
Bloom est un démocrate au sens que les privilégiés de l’argent et du savoir qui se sentent quelques idées généreuses à l’heure du pousse-café et une sympathie pour le peuple tant qu’ils peuvent le tenir à distance suffiarespectable
Onésiphore de Prébois dit: 29 mai 2014 à 9 h 01 min
« Quand le peuple se sera mis à pendre les notables politiques avec les boyaux des énarques, la démocratie aura fait un grand pas. »
Bravo ! Eugène Onésiphore de Prébois est le stade ultime de l’évolution initialisée par Maximilien Isidore de Robespierre ! Longue vie à l’extermination des notables et à leur remplacement par les Conseils Ouvriers…
Avant, les commentaires s’organisaient de la façon suivante :
JC donnait le la, ueda approuvait, Daaphnée se conformait, bouguereau chambrait et djedla contestait.
Maintenant, le système est plutôt :
djedla donne le thème général, bérénice s’en afflige, ueda regimbe, Daaphnée se conforme (toujours), bouguereau bégaie et JC fait cavalier seul.
Loubachev dit: 29 mai 2014 à 9 h 33 min
« Il n’y a pas si longtemps, on pouvait penser que ce blog était celui de JC. Depuis peu, il semble que ce soit celui de des journées entières dans les arbres. »
Tout doit changer pour que rien… etc, etc …
Camarade ueda, réveille-toi ! J’ai besoin de ton concours.
comme si c’était la première fois.
ayant relu le billet : comme si c’était la première fois que je lis un billet Assouline
impossible , c’est surement une histoire que je me raconte, que tout instant devrait toujours constituer une première fois, même celui où on regarde par la fenêtre, la même quotidienne fenêtre
« Las du triste hôpital, et de l’encens fétide
Qui monte en la blancheur banale des rideaux »
et quand même, j’ai beau douté c’est comme la première fois,même cette crampe, minuscule, minuscule …!
Bonne journée Dr Lectter.
Votre 3H11 est très amusant.
Au passage, je ne me souviens plus quel commentateur habitué des lieux -ce blog- avait laissé ici un message personnel où,- l’alcool aidant peut-être- il, appelons-le XX nous disait sa méfiance à l’égard de toute implication intime dans une relation virtuelle d’amitié avec des commentateurs , car il avait vécu une histoire douloureuse avec l’un deux, appelons-le XY, et il nous en avait fait partagé la sustantifique moelle.
Pour faire rapide, XY aurait fait comprendre à XX qu’il avait des gros problèmes personnels, ce qui se révéla tellement exagéré finalement aux yeux de XX que ce dernier jura bien fort qu’on ne l’y reprendrait plus. A le prendre pour un con.
Perso de cette affaire, j’en avais tiré plusieurs enseignements, dont je vous livre quelques uns:
D’abord un tout à fait perso et pas honorable: je continue à prendre XX pour un con.
Et en fait je n’en ai pas tiré d’autre.
Bloom est un faux démocrate. (Darwin)
Bloom est un démocrate au sens que les privilégiés de l’argent et du savoir qui se sentent quelques idées généreuses à l’heure du pousse-café et une sympathie pour le peuple tant qu’ils peuvent le tenir à distance suffisante pour ne pas être incommodé par son odeur donnent au mot démocratie. La forme de démocratie qui leur convient, c’est notre « démocratie » parlementaire qui réserve le pouvoir aux « élites » en excluant soigneusement le peuple de la politique, tout en faisant semblant de l’y associer en l’invitant régulièrement à reconduire des représentants dont la politique est le fond de commerce et la ressource personnelle principale. Voyez Martine Aubry, voyez Alain Juppé. La télévision permet aussi de donner au peuple l’illusion d’être associé au jeu politique. En réalité, les gens comme Bloom (ou comme Widergänger) ont un mépris en béton pour le peuple. Je dois dire que Marine Le Pen, dont je ne partage pas les idées, m’est pourtant infiniment plus sympathique que ces gens-là.
Une définition de la démocratie fasciste :
Le candidat,
vous plait, tapez 1
vous hésitez, tapez 2
vous déplait, tapez sur lui.
N ‘étant pas plus favorable qu’un autre à
la rataploufade , je vous tire ma révérence .
Bonne journée
Datura 46/47/48 est une sacrée pointure. A moins qu’il ne s’agisse que de tours : poitrine, taille, cul.
Loubachev dit: 29 mai 2014 à 9 h 33 min
C’est le billet qui veut ça, moi quand on me cause mer de glace, je sors mon piolet.
Bonne journée.
C’est l’ascension finale
😉
9 h 36 min
Dites-moi, il est où ‘le peuple’ en France? Je vois des consommateurs, des usagers, des contribuables, des administrés, des aigris, des renfrognés, des technophagocytés, mais de peuple point…
Un chef d’état asiatique sur la 2e chaine en 1971: ‘et regardez comme il est beau mon peuple’
Peuple introuvable / joli peuple des milliards – bonheur de partager la vie du second.
Pour saluer cette Phenomenal Woman, à nouveau:
Phenomenal Woman
Pretty women wonder where my secret lies.
I’m not cute or built to suit a fashion model’s size
But when I start to tell them,
They think I’m telling lies.
I say,
It’s in the reach of my arms
The span of my hips,
The stride of my step,
The curl of my lips.
I’m a woman
Phenomenally.
Phenomenal woman,
That’s me.
I walk into a room
Just as cool as you please,
And to a man,
The fellows stand or
Fall down on their knees.
Then they swarm around me,
A hive of honey bees.
I say,
It’s the fire in my eyes,
And the flash of my teeth,
The swing in my waist,
And the joy in my feet.
I’m a woman
Phenomenally.
Phenomenal woman,
That’s me.
Men themselves have wondered
What they see in me.
They try so much
But they can’t touch
My inner mystery.
When I try to show them
They say they still can’t see.
I say,
It’s in the arch of my back,
The sun of my smile,
The ride of my breasts,
The grace of my style.
I’m a woman
Phenomenally.
Phenomenal woman,
That’s me.
Now you understand
Just why my head’s not bowed.
I don’t shout or jump about
Or have to talk real loud.
When you see me passing
It ought to make you proud.
I say,
It’s in the click of my heels,
The bend of my hair,
the palm of my hand,
The need of my care,
‘Cause I’m a woman
Phenomenally.
Phenomenal woman,
That’s me.
Maya Angelou
aller tous vous faire enculer épicétou..
à loubachev, 9 h 38 : « bouguereau bégaie »… pas étonnant, la faute à glou glou glou
Dr Maya Angelou – His Day is Done – a tribute poem for Nelson Mandela
8 December 2013
This is Maya Angelou’s poem for Madiba and some material from him about first meeting her in Cairo in 1962, when he was on his clandestine trip through Africa and to London.
His day is done.
Is done.
The news came on the wings of a wind, reluctant to carry its burden.
Nelson Mandela’s day is done.
The news, expected and still unwelcome, reached us in the United States, and suddenly our world became somber.
Our skies were leadened.
His day is done.
We see you, South African people standing speechless at the slamming of that final door through which no traveler returns.
Our spirits reach out to you Bantu, Zulu, Xhosa, Boer.
We think of you and your son of Africa, your father, your one more wonder of the world.
We send our souls to you as you reflect upon your David armed with a mere stone, facing down the mighty Goliath.
Your man of strength, Gideon, emerging triumphant.
Although born into the brutal embrace of Apartheid, scarred by the savage atmosphere of racism, unjustly imprisoned in the bloody maws of South African dungeons.
Would the man survive? Could the man survive?
His answer strengthened men and women around the world.
In the Alamo, in San Antonio, Texas, on the Golden Gate Bridge in San Francisco, in Chicago’s Loop, in New Orleans Mardi Gras, in New York City’s Times Square, we watched as the hope of Africa sprang through the prison’s doors.
His stupendous heart intact, his gargantuan will hale and hearty.
He had not been crippled by brutes, nor was his passion for the rights of human beings diminished by twenty-seven years of imprisonment.
Even here in America, we felt the cool, refreshing breeze of freedom.
When Nelson Mandela took the seat of Presidency in his country where formerly he was not even allowed to vote we were enlarged by tears of pride, as we saw Nelson Mandela’s former prison guards invited, courteously, by him to watch from the front rows his inauguration.
We saw him accept the world’s award in Norway with the grace and gratitude of the Solon in Ancient Roman Courts, and the confidence of African Chiefs from ancient royal stools.
No sun outlasts its sunset, but it will rise again and bring the dawn.
Yes, Mandela’s day is done, yet we, his inheritors, will open the gates wider for reconciliation, and we will respond generously to the cries of Blacks and Whites, Asians, Hispanics, the poor who live piteously on the floor of our planet.
He has offered us understanding.
We will not withhold forgiveness even from those who do not ask.
Nelson Mandela’s day is done, we confess it in tearful voices, yet we lift our own to say thank you.
Thank you our Gideon, thank you our David, our great courageous man.
We will not forget you, we will not dishonor you, we will remember and be glad that you lived among us, that you taught us, and that you loved us all.
des journées entières dans les arbres dit: 29 mai 2014 à 9 h 54 min
Moi quand on me cause, je sors mon piolet.
You’re so gay !
Moi quand on me cause, je sors mon piolet
Mon piolet ou mon poulet ? Y a une nuance.
onésiphore, la milliardaire populiste en médaillon sur sa poitrine velue, a le cerveau en bouillie
Le faux démocrate vous emmerde dit: 29 mai 2014 à 10 h 03 min
Il devient nerveux, notre bien cher Bloom, apôtre de la négritude, il a trop pris de petits noirs !
rappel aux ploufsplah
mardi 12 novembre « L’Éternité dans une heure : la poésie des nombres » avec Daniel Tammet,auteur de « je suis né un jour bleu »
http://centredetudesduvivant.net/
« … je sors mon piolet »
Si c’est pour « liquider » un concurrent attention à la triste expérience de l’histoire qui se répète…
La maladie bleue aussi appelée cyanose congénitale est une maladie provoquée par une malformation cardiaque ou vasculaire congénitale. Cette malformation entraine une liaison anormale entre le sang veineux et le sang artériel, appelée shunt veino-artériel, responsable d’une mauvaise oxygénation du sang dès les premières heures de vie.
Darwin….. n’a pas tort, Bloom est un faux-cul de qualité internationale, Brit quality..
L’avis de Ricochet
Dans ce nouveau roman empreint des meurtrissures de l’enfance et des événements de mai 1968, l’auteur pour la jeunesse juxtapose des petites scènes de la vie quotidienne d’un adolescent atteint d’une maladie imaginaire.
1968. Une année révolutionnaire et euphorique pour les uns, la terreur pour le narrateur. Il vient d’avoir treize ans et son père sort juste de prison. Son père qui n’est que » l’autre » : un fou qui ment, vole et cogne. Pour oublier l’enfer quotidien, il n’y a qu’une solution : s’inventer une maladie colorée d’espoir.
Récit douloureux, La Maladie Bleue évoque sous forme de journal intime, les souffrances d’un adolescent en mal de père. Les scènes se suivent à une vitesse hallucinante, ponctuées par des encarts publicitaires de journaux datés de 1968, que l’enfant entasse sous son lit.
Le trio des ex-PM de l’UMP, Juppé, Raffarin, Fillon, a un côté triade de malfrats constituée de vieilleries bonnes pour le Marché aux Puces tout à fait ravissant. Restent la Walkyrie, le Culbuto, la Girouette de Pau, quelques glands…
On a de la chance, en France.
Onéné préfère lepen à Aubry ou Juppé, grand bien fasse au « démocrate » de PACA, nous connaissons enfin le fond de sa « pensée ».
Du classique et du déjà lu.
jamjamjam bon, et alors ?
Datura et Djedla, deux H.R. pour le prix d’une. Pas belle la vie ?
de a poétique des fractions -au sTade fractal?
Le terme de Tiers-Paysage ne se réfère pas au Tiers-Monde mais au Tiers-Etat. Il renvoie au mot de l’Abbé Siéyès : « Qu’est-ce que le Tiers-Etat ? – Tout – Quel rôle a-t’il joué jusqu’à présent ? – Aucun – Qu’aspire-t-il à devenir ? – Quelque chose. »Clément sur son site
«
http://www.college-de-france.fr/site/gilles-clement/presentation.htm
quant au titre du billet, il est quand même plu désobligeant pour « les deux » qu’ironique pour les – how many ?
plus
Je confirme que ma « Chaire de Jardinage » au Collège de France est une couillonnade tout juste bonne à enchanter les gogos décérébrés comme datura 6/7/8 !
Duo magique dit: 29 mai 2014 à 11 h 00 min
djedla n’a jamais été HR, seul TKT l’a cru et sa sagacité est légendaire.
Je suis ce que je suis, disait le buisson ardent.
Je ne brûle pas pour les rataplouf.
Bravo ! Datura 1/2/3 for President !!!
Et datura le prouve :
datura46/47/48 dit: 29 mai 2014 à 11 h 11 min
plus
Mon q c’est du piolet.
Mais âge a HR? 80-90? Plus?
ce que j’aurais apprécié, c’est de savoir comment les lecteurs de ce billet comprennent « dépose » dans l’expression « dépose du temps » que j’imagine « comprendre », imagination que je préfère aux explications que j’ai trouvées par la toile
http://www.larousse.fr/dictionnaires/francais/d%C3%A9pose/23860
encore une bonne raison de ne pas m’attarder sur la prose et les explications de P.Assouline :
ça se passe autrement et ailleurs dans ma lecture et comme je vois et me souviens
l’admiration -explication dans les billets vire à l’obscénité….
Chez Mathieu Amalric omme chez Maylis
HHHHHHHHHHHHH c’est Passou qui a ommencé!
En cette journée d’Ascension céleste de J.-C., nous redoutons que les commentateurs ne finissent, brisés de turpitude psychotique, dans le gazon soigneusement entretenu par le jardinier Assouline !
Seigneur ! Protège les meilleurs d’entre nous, et rappelle à Ta Gloire les autres brêles…
ce qui fait de ces billets un genre très ambigu, c’est qu’ils ne sont ni tout à fait un « journalive », ni tout à fait une lettre …avec toutes les préoccupations personnelles de l’auteur, tous ses soucis professionnels-stratégies , politiques,stricto sensu comme intimes.Comme lecteur, je trouve que c’est épuisant, pour ne pas dire détestable
Le seul projet d’ampleur proposant une scénographie du Tiers-Paysage est le Parc Matisse à Lille où l’île Derborence, objet central exhaussé à 7 mètres du plan commun, reçoit sur 3 500 m2 une « forêt idéale » installée par la seule nature. Inaccessible mais observée, elle sert de matrice et d’indicateur pour une gestion dans la plus grande économie possible des huit hectares de parc public.
Le Manifeste du Tiers-Paysage paraît en 2003 aux Editions Sujet/Objet.
Comment parler des lieux où l’on n’a pas été ? (Minuit, 2012). bayard pierre
pour renato: « Fragment indécidé du jardin planétaire, le Tiers paysage est constitué de l’ensemble des lieux délaissés par l’homme. Ces marges assemblent une diversité biologique qui n’est pas à ce jour repertoriée comme richesse.
Tiers paysage renvoie à tiers – état (et non à Tiers – monde). Espace n’exprimant ni le pouvoir ni la soumission au pouvoir.
Il se réfère au pamphlet de Siesyes en 1789 :
« Qu’est – ce que le tiers-état ? – Tout.
Qu’a – t – il fait jusqu’à présent ? – Rien.
Qu’aspire – t – il à devenir ? – Quelque chose. »
« djedla n’a jamais été HR »
nous écrit le bon dieu
D. n’est pas JC, écrit surtout JCouille
Je veux bien, mais pourriez vous en donner la moindre preuve ?
Datura (inoxia),
même si cela peut paraître incroyable, j’avais compris au premier coup…
Je m’est perdu
TKT dit: 29 mai 2014 à 12 h 36 min
« djedla n’a jamais été HR »
pourriez vous en donner la moindre preuve ?
Suffit de savoir lire, TKT.
Enfin, pour les gens qui ont un q.i. supérieur à 100, disons. Les autres ont notre sympathie mais la RdL ne peut rien pour eux.
http://www.zeutch.com/photo/fused-portraits-by-antonio-mora-64685#more-64685
psychanalyse jungienne
JCouille, suffit de savoir lire, bof, je ne suis pas sûr que vous sachiez vraiment lire d’une manière objective.
Je vous souhaite une bonne journée, D. est-il à la messe ?
« je ne suis pas sûr que vous sachiez vraiment lire d’une manière objective. »
Lire d’une manière « objective », annuaire en main, est un privilège ferroviaire, voire téléphonique.
Pour Beckett, changer à Kérangal-Amalric !
Ô cons, vous m’êtes indispensables …..
On dirait le cri de ralliement de l’ump ..
« On dirait le cri de ralliement de l’ump .. »
u va être peiné
u va être peiné
Nous en avons vu d’autres.
« Ô cons, vous m’êtes indispensables … »
Interprétable de multiples façons … dont l’une, typiquement hollandaise !
J’ai vu « La chambre bleue », et bien que j’apprécie beaucoup Mathieu AMALRIC, je dois dire que je me suis profondément ennuyée.
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