de Pierre Assouline

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L’« inventoire » des archives

L’« inventoire » des archives

Tout chercheur en a rêvé, l’IMec l’a fait ! On pourrait le dire ainsi. Qu’il soit professionnel ou dilettante, que sa curiosité le pousse vers l’histoire littéraire, l’archéologie des idées, l’aventure intellectuelle ou le passé des maisons d’édition, le dit chercheur disposait jusqu’à présent du riche fonds  et des collections de l’IMec (Institut Mémoires de l’édition contemporaine) sis à l’abbaye d’Ardenne (Calvados), une sorte de Thélème en pleins champs près de Caen ; mais ces archives et collections (plus de 700 entrées) n’étaient présentées que dans un environnement d’interrogation unique. Si important que soit un centre de cette nature, il ne correspond plus tout à fait à sa vocation (conserver/communiquer) s’il ne peut accorder leur pleine visibilité à ses trésors. C’est chose faite grâce à Mnesys.

Conçu par Naoned, forme bretonne de la ville de Nantes mais surtout expert numérique spécialisé dans la gestion et la valorisation du patrimoine culturel, ce logiciel avait déjà fait ses preuves dans des centres d’archives départementaux à Saint-Lô et Caen, aux archives municipales de Poitiers ou dans celles de la région Limousin. En effet, il couvre l’ensemble des besoins d’un service d’archives public : collecte, description des documents, traitement, communication…IMG_8881

Déjà, et pour la première fois, le catalogue des imprimés est accessible qu’il s’agisse des revues ou des précieuses bibliothèques personnelles des auteurs notamment.. Désormais, les inventaires sont progressivement consultables sur le Portail des Collections de son site. Les notices descriptives des archives, imprimés et périodiques peuvent être interrogées de plusieurs manières : simple, bibliographique, thématique, par le cadre de classement….

Outre les fonds  très sollicités de l’écrivain Jean Genet et du philosophe Michel Foucault qui attirent nombre de chercheurs venus des universités américaines notamment, de même que les papiers de Louis Althusser qui suscitent actuellement une intéressante initiative, on notera ceux d’écrivains aussi divers que Christine Angot, Tahar Ben Jelloun, Emmanuel Bove, Serge Doubrovsky, Sylvie Germain, Georges Hyvernaud, Irène Nemirovsky, Robert Sabatier ou Alain Robbe-Grillet, des philosophes, des sociologues, des éditeurs ainsi que des historiens tels que Jean-Pierre Vernant, Georges Duby, Jean Chesneaux, Fred Kupferman, et ceux plus récemment arrivés du grand théoricien de la modernité Paul Virilio, du passeur de mémoire Alain Decaux, du sociologue Jean Baudrillard, de l’historien de l’art Georges Didi-Huberman, de l’éditeur Jean-Jacques Pauvert etc ce qui ne donne qu’un faible aperçu de la richesse et de la diversité des papiers conservés à l’IMec. De l’extérieur, pour tout lecteur qui ne connait que les livres, cela peut paraitre très « vieux papiers », froid, désincarné ; c’est méconnaître les émotions, stupeurs et tremblements que peut provoquer ce type de recherche, tant le goût de l’archive peut donner parfois le vertige à celui qui trouve enfin (le document, la lettre, l’information, le signe) surtout s’il ne les cherchait pas vraiment.

Un blog est même consacré par les archivistes à l’actualité des collections : en cette période de commémoration de la première guerre mondiale, on peut y lire des billets sur « Les petits héros de la grande guerre » recueil de nouvelles publié par Hachette dans sa collection « Bibliothèque des écoles et des familles » ; ou encore sur les lettres de l’arrière, notamment celles des collègues, reçues à partir de 1915 par les employés des éditions Larousse mobilisés et envoyés au front.

IMG_8904Lorsque Nathalie Léger, sa directrice générale, a lancé ce chantier de réinformatisation de ses fonds, elle n’ignorait pas le risque encouru par tout projet de reprise et donc de migration de données archivistiques. Mais plutôt que le spectre de leur perte, c’est la perspective de leur amélioration et de leur restructuration qui a prévalu. Celle de leur réinvention en quelque sorte.

Dans une récente livraison des Cahiers de l’Imec (No 10, Automne 2018), un article y fait écho indirectement à propos d’un stage de futurs comédiens et d’un séminaire de metteurs en scène dans les murs de l’abbaye d’Ardenne, à deux pas des fonds de Robert Abirached, Samuel Beckett et Patrice Chéreau. Consacré au « Béguinage des inventeurs », il joue subtilement tant sur la polysémie du mot « béguinage » (petits logements individuels et espaces communs réunis autour d’un jardin en pays flamands depuis le Moyen Âge) que sur celle du mot « invention » (concevoir quelque chose de nouveau, mais aussi mettre au jour ce qui était enfoui). Tout cela pour dire que les milliers de documents conservés à l’IMec attendent en permanence leurs (ré)inventeurs :

« Un fonds d’archives n’est pas qu’un « conservatoire », c’est aussi un « inventoire ». Sans création, la mémoire est peau morte, sans mémoire la création est sans os ».

Tant le néologisme que la métaphore sont signés d’un homme de qualité qui avait voué sa vie au théâtre, Jean-Loup Rivière. Ce fut son dernier article.

(« L’IMec à l’abbaye d’Ardenne » photos Passou)

Cette entrée a été publiée dans Histoire, Histoire Littéraire, vie littéraire.

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1 308 Réponses pour L’« inventoire » des archives

Delaporte dit: à

Tout aurait dû être transparence, l’Eglise de Lyon s’est repliée sur l’omerta. Elle va en payer le prix, avec aux premières loges le cardinal Barbarin, qui n’a pas été à la hauteur. On juge une déficience professionnelle et humaine qui, venant de l’Eglise, était bien entendu deux fois plus grave que si elle venait de milieux laïques. Avant d’autres jalons, dont en février une discussion au Vatican, ce procès de Lyon est là pour faire exemple, avec rigueur et sévérité, sans concessions, et sans circonstances atténuantes. L’Eglise doit se purifier de la pédophilie, ce désastre qu’elle traîne désormais comme un boulet – mais qu’elle a commencé à regarder en face :

« Dès ce lundi matin et jusqu’à mercredi soir, l’archevêque de Lyon comparaît devant la 17e chambre du tribunal correctionnel de Lyon pour « non-dénonciation d’agressions sexuelles sur mineurs ». »

jazzi dit: à

Je découvre votre commentaire du 6 janvier 2019 à 22 h 43 min, JJJ. Chapeau. C’est bien lu et bien dit.
J’aime votre nous de majesté unanimiste…

« cet homme pluriel plongé dans une super phase d’aliénation, homme sans grandes qualités »

J’avais posé la question à hamlet, grand spécialiste de Musil, à savoir si Houellebecq n’était pas la réincarnation de l’homme sans qualité, il m’a répondu que non ! Rien de rien…

closer dit: à

Bérénice, Chaloux, je ne change pas une ligne à mon texte sur la nécessité de travailler plus pour gagner plus (slogan génial de Sarkozy). Ce n’est pas spécifiquement libéral de penser que l’on ne peut consommer durablement plus que ce que l’on produit (ce que l’on continue à, faire depuis des décennies, voir le déficit du commerce extérieur) ni qu’un seul actif ne peut entretenir un inactif (on s’y achemine avec l’allongement de l’espérance de vie) en plus de lui-même, sauf à réduire le retraité ainsi entretenu pendant 25 ans (!) aux restaux du cœur et à des EPHADs sordides.

Je n’ai pas le temps de développer, mais croyez moi, nous allons droit vers un endettement insupportable et la faillite.

Le crime de Macron est d’avoir gaspillé « l’état de grâce » qui accueille tout nouveau président pour des réformes qui ne s’attaque pas à l’essentiel. Maintenant c’est trop tard, mais lui et sa clique s’en sortiront toujours évidemment.

Clopine dit: à

Bon sang, il me suffit d’écouter une chanson de Brassens pour être ragaillardie, en fait : MERCI !!!

Parce que, tout de même, Brassens a écrit nombre de ses chansons dans les périodes obscures d’une oppression admise et banalisée, avant 1965, tenez, qui est l’année où les femmes ont enfin pu ouvrir un compte en banque sans avoir à demander l’autorisation d’un homme (père ou mari). Brassens appartenait donc à cette époque où l’on croyait naïvement que l’ordre social de l’asservissement des femmes était « naturel », n’est-ce pas ( et certains, certaines, le croient encore, pas vrai Bérénice ?) . Que les hommes-Mars choisissaient « naturellement » des femmes-Vénus, circulez Messieurs Dames, et que, la femme étant plus proche de l’animal dans l’ordre des choses, il était « naturel » qu’elle fût inférieure aux mâles dominants, légitimes dans leurs critères de choix.. Le fait qu’une multitude de contre-exemples, aussi bien dans le règne animal que dans l’histoire des sociétés humaines, démentent ce dogme « inattaquable » n’entrait évidemment pas en ligne de compte… et qu’une société est composée d’individus qui peuvent la faire évoluer, ce qui est à vrai dire le seul espoir pour l’avenir de l’humanité, ne semblait pas faire partie de la « démonstration » qui ne démontrait qu’une chose : la constance des préjugés sociaux…

Eh bien, dans ces tristes époques, Brassens, lui, écrivait des chansons dont je n’ai jamais écouté une seule parole qui puisse être mis à l’index d’une quelconque bible féministe. Et pourtant, dieu sait que j’écoute attentivement… Mais chez Brassens, de la compassion pour les filles de joie en passant par l’ironie tolérante pour les bourgeoises frissonnantes, de la grivoiserie légère employée pour dénoncer l’hypocrisie morale des curaillons de tout poil, de l’appétit pour les laides à la compréhension pour les esseulées, de la reconnaissance pour celles qui donnent du pain à l’admirable portrait de celle qui ramasse du bois pour l’homme qui va mourir de mort naturelle, de l’accord consenti des belles à la fontaine à la bouleversante interprétation de ces « passantes » de Pol, de Fernande à Félicie, de toute cette multiplicité infinie des femmes regardées, désirées, respectées et chantées par Brassens, je n’en vois aucune humiliée, dénigrée ou asservie…

Et Brassens est certes miraculeux, mais je me suis laissé dire qu’il n’est pas le seul. En son temps, un Condorcet lui aussi, par exemple, secouait les préjugés de son temps comme on secoue la poussière d’un tapis, et, bravant le ridicule, proclamait déjà l’égalité des deux sexes… Comme quoi c’est possible.

Alors, évidemment, un Yann Moix, à côté, ne fait qu’une seule chose. Certes, il dit la vérité, « sa » vérité, et la sincérité est un sentiment louable. Certes, il brave aussi la « langue de bois » contemporaine. Mais hélas, ce faisant, il ne démontre qu’une chose : l’impossibilité du machisme à appréhender un autre, un « autrui », dans une relation égalitaire. Oh, ce ne sont pas les catégories qu’il énonce (moins de 50 ans, asiatiques) qui posent problème. Il aurait dit « plus de 60, rousses aux yeux verts » que le problème aurait été le même. A savoir que, pour ce type d’individus, la sexualité ne passe que par l’objectivation de l’autre. L’autre devient un objet sexuel dévolu au seul plaisir, ne peut exister en tant qu’individu qu’il faudrait appréhender en tant qu’être-comme-vous-même. De cette réduction à l’état d’objet provient évidemment le plus grand malheur possible : à savoir l’asservissement du plus faible socialement au plus puissant. Et de dire « je ne désire que des jeunes asiatiques », exactement comme, au restaurant, on déclare « je ne mange que du poisson et des pommes de terre », sans même s’apercevoir de l’énormité de ce genre de propos, s’agissant d’êtres humains… C’est simplement lamentable. Je soupçonne d’ailleurs Moix de vouloir copier, ou plutôt d’être influencé, par Houellebecq, bref.

Mais rien que d’écrire ces deux noms-là, Houellebecq, Moix, me donne le besoin urgent, (pour me réparer un peu et continuer à croire que, oui, il est possible de trouver des hommes qui aiment véritablement les femmes, leurs compagnes, en tant qu’alter ego et non objet sexuel), de foncer écouter Georges Brassens !!!

Janssen J-J dit: à

Pour tirer un trait définitif sur l’année 2018. Une année de découvertes de Chateaubriand et de redécouverte du père Hugo. Beaucoup de socio et d’histoire. Peiné sur les sociologues Rosa et Lahire, mais éprouvé bien du plaisir avec les historiens et socio-historiens Perrot, Bantigny, Le Goff et Noiriel. Des déceptions prévisibles à la rentrée avec des auteurs n’ayant pas tenu leurs promesses (Ferrari et Bosc), compensées par le plaisir d’avoir vu le jeune Mathieu consacré par un Goncourt pour une fois bien inspiré. Evidemment, des rattrapages…, et pas mal de trucs de l’année ne valant guère triplette, il fallait bien aller y voir, non ? Ami.es passioné.es de découvertes livreques de la rdl, partageriez-vous avec moi quelques-uns de vos sentiments de lectures, si vous les aviez croisées ?
(ci-dessous, journal de mes lectures intégrales du 1 janvier au 31 décembre 2018).
2017 -> Lydie SALVAYRE, Tout homme est une nuit.
2017 -> Olivier BELLAMY, Un hiver avec Schubert.
2016 -> John LE CARRÉ, Le tunnel aux pigeons, histoires de ma vie.
2017 -> Pierre LEMAITRE, Couleurs de l’incendie.
1979 -> William S. BURROUGHS, Les cités de la nuit écarlate.
2016 -> Eric VUILLARD, 14 Juillet.
2018 – > Jérémie GAUTHIER et Fabien JOBARD (dir.), Police : questions sensibles.
2018 – > Bernard LAHIRE, L’interprétation sociologique des rêves.
1925 -> Charles Ferdinand RAMUZ, La grande peur dans la montagne.
2018 [1984] -> Michel FOUCAULT, Les aveux de la chair (Histoire de la sexualité, tome 4).
2017 – > Hidéo YOKOYAMA, Six-quatre.
1976 – > TREVANIAN, The Main.
2018 – > Elias CANETTI, Le livre contre la mort.
1988 – > Salman RUSHDIE, Les versets sataniques.
2018 – > Jean-Pierre LE GOFF, La France d’hier. Récit d’un monde adolescent, des années 1950 à Mai 68.
1862 [1973/ éd. Y. Gohin] -> Victor HUGO, Les Misérables, I et II.
2018 – > Pierre BIRNBAUM, Où va l’État ? Essai sur les nouvelles élites du pouvoir.
2016 -> Guillaume FARDE, Externaliser la sécurité et la défense en France. Le cas des partenariats public-privé.
2017 – > Nicolas FISCHER, Le territoire de l’expulsion. La rétention administrative des étrangers et l’Etat de droit.
2018 – > Jonathan LITTELL, Une vieille histoire, nouvelle version.
2015 – > Judith PERRIGNON, Victor Hugo vient de mourir.
2009 – > Philip ROTH, Exit le fantôme.
2018 -> Christian OSTER, Massif central.
2017 – > Orhan PAMUK, Cette chose étrange en moi (La vie, les aventures, les rêves du marchand de boza Mevlut Karatas et l’histoire de ses amis & Tableau de la vie à Istanbul entre 1969 et 2012, vue par les yeux de nombreux personnages).
2018 -> Daniel PENNAC, Mon frère.
2017 – > Jean-Gabriel GANASCIA, Le mythe de la singularité, faut-il craindre l’intelligence artificielle ?
2018 -> John LE CARRÉ, L’héritage des espions.
2018 – > Adrien BASDEVANT et Jean-Pierre MIGNARD, L’empire des données, essai sur la société, les algorithmes et la loi.
1937 – > Georges BERNANOS, Les grands cimetières sous la lune.
2017 – > Audur AVA OLAFSDOTTIR, Ör (cicatrices).
1925 (F, 1929) – > Virginia WOOLF, Mrs. Dalloway.
51 -> Jules CESAR, Commentaires sur la Guerre des Gaules.
1832 – > Honoré DE BALZAC, La peau de chagrin.
2017 – > Durian SUKEGAWA, Les délices de Tokyo.
1894 – > Stéphane MALLARMÉ, Vers et prose.
2005 – > Lydie SALVAYRE, La méthode Mila.
2017 – > Pierre FRANCE, Antoine VAUCHEZ, Sphère publique, intérêts privés, enquête sur un grand brouillage.
2015 – > Anne DUFOURMANTELLE, Défense du secret.
2017 -> Fabien TRUONG, Continuités radicales, l’islam et les « mauvais garçons » de la nation.
2018 -> Lionel et Karine NACCACHE, Parlez-vous cerveau ?
2017 – > Marc DUGAIN, Ils vont tuer Robert Kennedy.
1992 – > AYERDHAL, Demain, une oasis.
2018 – > Mary DORSAN, Une passion pour le Y.
2018 – > Joachim SCHNERF, Cette nuit.
2018 – > Valentine MAHIEU, La participation des acteurs administratifs aux pratiques de la justice pénale et de la police (Immersion dans les coulisses de commissariats, de parquets et de tribunaux).
2018 – > François BAFOIL, Max Weber, Réalisme, rêverie et désir de puissance.
2018 – > Didier COMBEAU, Polices américaines.
2018 – > Richard Lloyd PERRY, Les fantômes du tsunami, périr et survivre dans un Japon dévasté.
2016 – > Etienne KLEIN, Le pays qu’habitait Albert Einstein.
2017 – > Paolo COGNETTI, Les huit montagnes.
1957 – > Bernard MALAMUD, Le commis.
2018 [2015] -> Yôko OGAWA, Instantanés d’Ambre.
2009 – > Pierre MICHON, Les Onze.
2018 -> Jean ROLIN, Le traquet kurde.
2016 -> Jean BÉLIVEAU, L’homme qui marche.
2018 -> Ludivine BANTIGNY, 1968 : de grands soirs en petits matins.
1954 -> Alejo CARPENTIER, Le royaume de ce monde.
2016 – > Philip SANDS, Retour à Lemberg.
1840 (éd. 1993) -> François-René de CHATEAUBRIAND, Mémoires d’Outre-Tombe (livres I-XII)
1840 (éd. 1993) -> François-René de CHATEAUBRIAND, Mémoires d’Outre-Tombe (livres XIII-XXIV)
2018 -> Christiane TAUBIRA, Baroque sarabande.
2018 -> Jérôme FERRARI, À son image.
2018 -> Adrien BOSC, Capitaine.
2018 -> Cyril LEMIEUX, La sociologie pragmatique.
2018 -> Gabriel TALLENT, My absolute darling.
2018 – > John Maxwell COETZEE, L’abattoir de verre.
2018 -> Alain BAUER, Marie-Christine DUPUIS-DANON, Les guetteurs (les patrons du renseignement français répondent).
2018 -> Nicolas MATHIEU, Leurs enfants après eux.
2018 – > Pierre GUYOTAT, Idiotie.
2018 – > Richard POWERS, L’arbre-monde.
2017 -> Lola LAFON, Mercy, Mary, Patty.
2018 – > Haruki MURAKAMI, Le meurtre du Commandeur, Une idée apparaît (t. 1)
2018 – > Haruki MURAKAMI, Le meurtre du Commandeur, La métaphore se déplace (t. 2)
2018 -> Stephen HAWKING, Brèves réponses aux grandes questions.
2017 -> Chantal THOMAS, Souvenirs de la marée basse.
2018 – > Laura SPINNEY, La grande tueuse, comment la grippe espagnole a changé le monde.
2018 -> Jean-Marie RENOUARD, Ceci n’est pas un crime. Comprendre la criminologie.
2018 -> David DIOP, Frère d’âme.
2018 -> Elisabeth de FONTENAY, Gaspard de la nuit (autobiographie de mon frère).
2018 – > Michelle PERROT, George Sand à Nohant, une maison d’artiste.
2018 – > Laurent MAUDUIT, La caste, enquête sur cette haute fonction publique qui a pris le pouvoir.
2018 – > Laurent BONELLI, Fabien CARRIÉ, La fabrique de la radicalité, une sociologie des jeunes djihadistes français.
2018 – > Hartmut ROSA, Résonance, une sociologie de la relation au monde.
2018 -> Alawa EL ASWANY, J’ai couru vers le Nil.
2018 – > Alexis SPIRE, Résistance à l’impôt, attachement à L’État. Enquête sur les contribuables français.
[1996] 2017 -> Jean HEGLAND, Dans la forêt.
2001 – > Bernard OLLIVIER, Nouvelles d’en bas.
1973 – > TREVANIAN, La sanction.
2018 – > Gérard NOIRIEL, Une histoire populaire de la France – De la guerre de cent ans à nos jours.

jazzi dit: à

Que Yann Moix nous révèle qu’il ne mange que du boeuf et uniquement dans le tendron, en voilà une information capitale !

Clopine dit: à

ah, Jazzi, c’est que toute la différence est là ! Moix bouffe, et Brassens bande. Il bande pour Fernande, ou Félicie. De vraies personnes, avec de vrais prénoms, et pas des plats qu’on choisit sur une carte de restaurant. Mais allez faire comprendre ça aux gens…

D. dit: à

Jazzi, les syndicats s’occupent des travailleurs et c’est leur unique domaine de compétence. Ils sont élus par les travailleurs.
Les gilets jaunes ont des revendications bien plus larges que celles concernant les seuls travailleurs. Et ils comportent, peut-être pour moitié, des non-travailleurs : retraités, femmes au foyers (qui travaillent à leur famille, j’ai bien compris !).
C’est donc bien les partis politiques et non les syndicats qui sont concernés en premier lieu par le sujet des gilets jaunes.

LREM une bonne idée ? Surtout un « coup » qui pouvait être joué. Mais en politique on joue des coups, depuis toujours, il n’y a rien de nouveau à cela.
Le tour de passe-passe s’est fondé sur deux axiomes erronés dont l’un est en réalité un gros mensonge : avoir laissé croire qu’il n’y a plus ni droite du gauche alors que la logique de marchés, toute puissante et définie en définitive au niveau européen est non seulement de droite, mais d’une droite que je qualifie de violente. D’une part.
D’autre part s’être persuadé que la France pouvait être gouvernée par des personnes issues majoritairement de la société civile, donc des technuciens, quelque soient leur type ou leur niveau de qualification ils ne sont rien d’autre que des techniciens.
Or si un technicien peut suffire à gérer, il ne suffit en aucun cas à gouverner.
Notons que le député ou le sénateur doit être, à sa façon, un gouvernant. Et non un seul technicien.

Présidence et gouvernance par des personnes en ayant l’ambition et l’étoffe, la fibre véritable, l’esprit de souveraineté, non pas des mainates soumis et appliquant. Avec fuite des débats.

Le fond du problème est bien là : la droite et la gauche ne cesseront jamais d’exister, la France n’est pas à vendre, les clés de sa réussite sont définies par elle et pas par des entités diffuses extrêmement nocives pour elle. Gouverner c’est être à la fois grand et humble serviteur et comprendre ce que contiennent la grandeur et le service. La plupart aujourd’hui sont l’exact contraire : petits par leur soumission aux intérêts contraires au pays ce qui est finalement un profond manque de moralité, et grands par leur arrogance et donc leur immmoralité.

Clopine dit: à

(mon dieu, mais comment Christiane va-t-elle utiliser ce dernier post à toi adressé, Jazzi ? Que va-t-elle y lire ? Quelle image de moi, en perverse polymorphe tenez, va-t-elle bien pouvoir en tirer ? Au secours !!!)

PS : j’étais plutôt intéressée et favorable au mouvement des gilets jaunes, qui me semblait renouveler les formes traditionnelles de lutte des classes. Mais voilà qu’une partie des gilets jaunes réclament, dans le référendum envisagé, de remettre en cause la loi Taubira. Et là, on y est, je bloque des quatre fers : jamais je ne pourrai soutenir un mouvement qui devient ainsi réellement mortifère…Ah là là.)

jazzi dit: à

Pratiquement rien à croiser, JJJ !
On sait déjà qu’en 2019, votre liste de lecture d’un gentilhomme commencera avec… Houellebecq.

jazzi dit: à

Moi je continue à lire « Les lettres persanes » de Montesquieu.
Grand succès populaire de l’époque de la Régence, qui se lisait sous le manteau, sans nom d’auteur. Un véritable roman épistolaire, où l’auteur n’hésitait pas à introduire des morceaux pornos pour faire bander le lecteur !

Lettre LXXIX.

Le grand eunuque noir à Usbek, à Paris

Hier des Arméniens menèrent au sérail une jeune esclave de Circassie, qu’ils voulaient vendre. Je la fis entrer dans les appartements secrets, je la déshabillai, je l’examinai avec les regards d’un juge, et plus je l’examinai, plus je lui trouvai de grâces. Une pudeur virginale semblait vouloir les dérober à ma vue : je vis tout ce qu’il lui en coûtait pour obéir : elle rougissait de se voir nue, même devant moi, qui, exempt des passions qui peuvent alarmer la pudeur, suis inanimé sous l’empire de ce sexe, et qui, ministre de la modestie, dans les actions les plus libres, ne porte que de chastes regards et ne puis inspirer que l’innocence.
Dès que je l’eus jugée digne de toi, je baissai les yeux ; je lui jetai un manteau d’écarlate ; je lui mis au doigt un anneau d’or ; je me prosternai à ses pieds ; je l’adorai comme la reine de ton coeur ; je payai les Arméniens ; je la dérobai à tous les yeux. Heureux Usbek ! tu possèdes plus de beautés que n’en enferment tous les palais d’Orient. Quel plaisir pour toi de trouver, à ton retour, tout ce que la Perse a de plus ravissant, et de voir dans ton sérail renaître les grâces, à mesure que le temps et la possession travaillent à les détruire !
Du sérail de Fatmé, le premier de la lune de Rebiab 1 1715.

renato dit: à

« Est-il encore nécessaire de tenir compte de l’état plus avancé de l’élaboration des matériaux ? peut- on les analyser en ne tenant pas compte de l’histoire et de l’action érosive du temps ? L’inégalité de l’égal… Afin d’éviter d’inutiles expressions figées brandies comme des battes de baseball par ces intervenants qui se fixent sans peine dans une attitude de refus, déplaçons ça dans un autre moment historique. Lorsque Caravaggio visita la Sixtine, l’illumination par bougies et le chauffage par brasiers avaient déjà accompli une grande partie du travail de vieillissement des images — selon Boccioni, de l’art nous aimons surtout la saleté ; dans Éloge de l’ombre, Tanizaki aussi dit quelque chose en ce sens —. Bien que le nouveau ne puisse être compris que grâce à ses précédents, c’est grâce à la suie que le spectateur qui n’avait plus ou pas en mémoire la Sixtine propre reconduisait aisément à Michelangelo la manière de traiter la lumière développée par Caravaggio à Rome. L’inégalité de l’égal, donc. Il n’y a pas seulement l’accumulation des effets de l’histoire et la maitrise du métier (connaissance des matériaux et de leur évolution), mais aussi l’individuation de l’identité et de sa transformation en non identique par les effets du temps que Caravaggio, qui était bien placé pour évaluer les effets du vieillissement sur les œuvres qu’il regardait, n’assume pas en tant qu’option, mais comme critère. Le sacro-saint sens de l’histoire en prend un coup ou pas ? Et qu’est-ce qu’il en est de l’emblématique du pouvoir et de la connaissance ? Vers quoi l’inégalité de l’égal nous conduit-il ? Vers le désert de l’insignifiance ou vers la sortie — l’abandon — de la production aliénée ? Entre érudition et avant-garde ; entre style versatile et répétitif, contaminé et ironique où nous en sommes ? Est-ce que le postmoderne est un moment du Néobaroque ? Notre perception avance par l’accumulation des matériaux et par la gestalt, avec des marges d’écart, ainsi de l’idée liminale de la modernité de Caravaggio à « l’éthique de la connaissance » du baroque moderne de Gadda l’on amplifie les différences et sans tomber dans la compensation, dans un monde qui s’étend infiniment, on trouve comment faire de l’ordre avec le désordre — voir la révision du concept de baroque : Nietzsche (catégorie transhistorique), Wölfflin (catégorie absolue), Riegel (classique vs non classique). Le complément nécessaire est l’absence de stratégies d’évasion du réel — L’Invention de Morel* —, car, envers et contre la conception métaphysique que l’on doit à Schopenhauer de la non-prédominance de la représentation, dans notre univers historique aucune stratégie d’évasion du réel n’est souhaitable (ni désormais possible, je crois). Ce fut vrai pour Caravaggio, ce fut vrai pour Gadda — chacun ajoutera les noms manquants, Rabelais p. ex. »

Pas beaucoup de temps pour causer ici, auto-citation, donc.

https://blogfigures.blogspot.com/2010/10/adolfo-bioy-casares.html

jazzi dit: à

D., on voit bien poindre des chefaillons mais pas de chef chez les Gilets jaunes.
Soit la situation s’enlise soit elle se radicalise.
Si le rapport de force s’envenime, Macron n’aura alors que deux solutions : la démission ou la répression.

jazzi dit: à

« remettre en cause la loi Taubira »

Après quoi, suivront la loi Badinter (peine de mort) et la loi Veil (IVG)…

jazzi dit: à

Que disent nos grands intellectuels médiatiques du mouvement des Gilets jaunes ? Les Onfray, Finkielkrault, Zemmour…

D. dit: à

Attention, Delaporte, il ne faut pas perdre de vue que si le cardinal Barbarin a commis l’erreur de minimiser la situation, il en a été profondemément choqué et n’a jamais été impliqué lui-même. Le cardinal Barbarin n’est pas un pédophile contrairement à l’un de ses prêtres, et c’est une personne qui sinon a conduit l’Eglise lyonnaise avec brio et efficacité. Je reproduis ici cet article très complet et objectif de France info qui permet de mieux comprendre sa personnalité.

ENQUETE FRANCEINFO. DE L’ASCENSION AU SCANDALE, LA BRUTALE DISGRÂCE DU CARDINAL BARBARIN

Il y a deux ans, dans le chœur de la cathédrale Saint-Jean de Lyon, il s’agenouillait devant la croix du Christ pour demander pardon « devant Dieu et tout notre diocèse ». Mais à partir du lundi 7 janvier, c’est devant la barre du tribunal correctionnel de Lyon, que le cardinal Barbarin doit répondre de non-dénonciation d’agressions sexuelles, qui auraient été commises par un prêtre il y a une trentaine d’années. Une première pour un prélat de ce gabarit. L’archevêque de Lyon, primat des Gaules, jouit au sein de l’Eglise de France d’un prestige qui n’a d’équivalent que la violence de la tempête médiatique qui l’entoure depuis fin 2015.

Pour ce cardinal habitué aux sorties dans les médias, la presse est subitement devenue sa pire ennemie, le réceptacle et la caisse de résonnance des reproches des victimes, des appels à sa démission et des règlements de comptes. En quinze ans passés à Lyon, Philippe Barbarin a eu le temps de se faire quelques ennemis, qui se rappellent à son bon souvenir. Franceinfo s’est penché sur le parcours de ce responsable religieux admiré de ses ouailles mais aussi décrié par certains de ses pairs.

La personnalité du cardinal Barbarin, pétrie de contradictions, laisse peu de monde indifférent. « C’est un phénomène, à la fois très classique et totalement atypique », résume l’une de ses nombreuses connaissances à Lyon. Cette ambivalence avait séduit Nicolas Sarkozy, auquel la presse le comparait souvent. « J’aime ce contraste qu’on devine chez lui entre le classicisme et l’effort novateur », disait-il à L’Express en 2005. Fait inédit, celui qui n’était encore que ministre de l’Intérieur (et donc chargé des cultes) avait assisté, trois ans plus tôt, à l’ordination du prélat comme archevêque de Lyon.

Lorsqu’il arrive dans la capitale des Gaules en 2002, Philippe Barbarin détonne. Inconnu du grand public, le nouvel archevêque casse les codes et se met l’opinion dans la poche. Il ne prêche pas seulement pour un carré de fidèles, il veut ouvrir l’Eglise sur la société. « Eteignez la télé, allumez l’Evangile ! » lance-t-il comme un slogan publicitaire, tandis qu’il fait distribuer 500 000 exemplaires de la Bible à l’occasion de la fête du 8 décembre, une cérémonie religieuse qui a donné lieu à la fête des Lumières. Cet ecclésiastique iconoclaste adepte des marathons s’impose un jogging chaque matin sur la colline de Fourvière, où il réside. Dans une salle de l’archevêché, il a aménagé une chambre dédiée à Tintin, dont il est fan. Il y collectionne les albums d’Hergé traduits en une multitude de langues, y compris en syriaque ou en arménien. Et quand vient le soir, il lève le nez au ciel pour assouvir sa passion pour l’astronomie.

« Il est inclassable et il cherche à l’être », commente un évêque qui a travaillé plusieurs années à ses côtés. « Inclassable » : le qualificatif revient en boucle quand il s’agit de décrire le cardinal, savant mélange d’originalité et d’intransigeance.

S’il n’y a plus beaucoup de chrétiens en France, ce n’est pas mon problème. Mon problème, c’est que nous, chrétiens, ne sommes pas assez chrétiens. Je sais que cela choque mais je le répéterai : le christianisme cool n’a pas d’avenir.

Avant que n’éclate l’affaire Preynat, l’archevêque s’était surtout fait remarquer dans les médias par ses positions très dogmatiques sur les sujets sociétaux. En particulier, ces dernières années, à propos du mariage pour tous. Jusqu’au dérapage : »Après, ils vont vouloir faire des couples à trois ou à quatre. Après, un jour peut-être, l’interdiction de l’inceste tombera », déclare-t-il dans une interview en 2012. Face au tollé, il formulera des regrets de pure forme. Rares sont les sujets de société à échapper à la doxa barbarienne. Le préservatif ? « Je sais que, pour être un prêtre moderne, il faudrait que je dise que je suis pour. Mais je ne peux pas… Puisque je suis opposé à ce que l’on donne son corps à n’importe qui », confie-t-il au Point en 2002. L’avortement ? C’est « le plus grand drame que vit la France aujourd’hui »,  professe-t-il, avec chaque année « 200 000 petits Français qui meurent ».

Clopine dit: à

Jazzi, faut quand même espérer que le mouvement va pencher « du bon côté ». ON a l’impression d’être suspendu à un fil, qui peut se rompre à tout moment. J’ai des amis chez les gilets jaunes, mais quand je les écoute, l’absence de culture politique, l’émotivité souveraine au mépris de la raison me font peur, c’est vrai. Remettre en cause le capitalisme mortifère, changer le monde, avancer ensemble, construire ensemble, franchement, oui. Mais,par exemple, pour protester contre l’emprisonnement de l’un de leurs porte-parole, juste avancer que « c’est dégueulasse parce que dans les cités on ne met personne en prison » (alors que là n’est pas le problème, à mon sens, le problème étant plutôt la justice à deux vitesses et les Pénélope Fillon qui s’en tirent à très bon compte, je parle des Pénélope dont on ignore l’identité mais qui font exactement la même chose que l’épouse démasquée), et tous les argumentaires bas de plafond, franchement, ça me pèse…

D. dit: à

Bon, Ed ? Les histoires de proutprout et de grospopo, on a fait le point finalement ?

D. dit: à

Il ne faut pas remettre en cause le capitalisme, il faut le réguler REELLEMENT. Cela suffirait.
Des l’instant que l’on considère comme juste la propriété et l’emprunt pour ses propres projet personnels ou d’entreprise on doit accepter le « capitalisme ». Mais on ne peut pas accepter le capitalisme fou, la « loi des marchés », le pouvoir de l’économie.
Il y a des solutions de régulation à imaginer et à mettre en place. Mais partout, pas seulement en place. C’est le boulot des économistes. On attend leurs idées.

Les autoroutes ont focalisé l’indignation et malheureusement les dégradations violentes.
Il y a évidemment des raisons. Je serais actionnaire de ça, j’aurais honte. Je vendrai. Mais derrière d’autres acheteraient tout de suite ce que je viendrais de vendre. Voilà une bonne base de réflexion pour les propositions sur la régulation. Qui s’y colle ?

D. dit: à

pas seulement en France.

jazzi dit: à

« Mais pas seulement en France »

A Strasbourg, peut-être, D. ?

Paul Edel dit: à

Qu’est-ce qui me retient tant dans le texte de « Nadja » ? Pourquoi est-ce que j’y retourne ? c’est que, à partir d’une donnée aussi banale :la rencontre d’un homme et d’une femme dans un Paris de grisaille, soudain, deux êtres, en suivant à deux le « hasard objectif » ,en découvrant des signes urbains(une statue, un coin de rue, la place Dauphine) mais aussi examinant des objets( (une paire de gants ,une affiche, un dessin sur une carte postale) se retrouvent sur un terrain d’élection où devant eux, à chaque pas ,poussent des ombres portées, se lèvent des mystères, un au –delà et un en deçà apparaissent ,comme si ces deux-là marchaient soudain une vitre si mince qi leur révèle un en- dessous et au- dessus des apparences , un autre monde.. Leur errance métaphysique sur un abime (ce qui échappe à notre raison étriquée), me sidère. Ils parcourent à deux un vaste champ magnétique et révélateur , onirique, comme nous le faisons dans certains rêves. Ces deux êtres vivent alors dans un agrandissement mental, spirituel, de leur manière d’être-au-monde…Expérience unique dans une simple rue, à un carrefour, ou devant une tasse de café.. De cette rencontre banale, donc, entre Breton et Nadja, et de quelques promenade dans Paris( 13 jours) , se révèle la présence sensible d’un abime métaphysique sur lequel ces deux vies –comme la nôtre- sont suspendues. Je trouve ça magnifique.

jazzi dit: à

« on a fait le point finalement ? »

Oui, l’une pète et l’autre à la diarrhée. Il doit sentir bon le studio à Ed !

renato dit: à

L’autorégulation du capitalisme est une conséquence de processus politiques cohérents, ce qu’en Europe, aujourd’hui, ce n’est pas quelque chose qui court les rues.

Clopine dit: à

Oui, on peut dire cela comme vous le faites (si bien), Paul Edel.

On peut dire aussi que, compte tenu de votre origine, de vos goûts et de votre âge, Breton, non seulement vous était donné comme l’exemple « scandaleux » (juste ce qu’il faut…) de l’époque, le « précurseur » tenancier de la boutique « surréalisme », et correspondait surtout au besoin de toute une génération d’intellectuels de s’approprier les récentes découvertes de la psychanalyse. Je le reconnais, mon analyse prosaïque d’un engouement avant tout générationnel est bien terre-à-terre, par rapport à « l’enchantement merveilleux d’une brève rencontre à Paris, sur fond de « signes » ésotériques » (brrmmmhhh…)

Mais c’est que, justement, tout cet habillage qui vous plaît tant me semble, moi, tout droit sorti d’une vieille malle poussiéreuse, pour en réalité une prise sur le monde fort mince, et « à côté de la plaque », en quelque sorte. Mais c’est sans aucun doute un refuge, désormais, pour vous que ces lectures, cela, je suis toute prête à vous l’accorder…

renato dit: à

« … ce qui échappe à notre raison étriquée… »

Ce qui échappe à votre raison étriquée, Paul, la votre.

D. dit: à

L’idée de la taxation des transactions d’action est bonne, mais pourquoi appliquer les mêmes taxes à tous de façon indifferenciée ? Une autorité mondiale (agence) devrait être chargée de définir le niveau de taxation des transactions quelques milliers d’entreprises cotées en Bourse. En fonction d’une grille d’évaluation très précise et factuelle définie non pas par les gouvernements mais par les citoyens du monde. Par vote. Une sorte de crible qui vous sort un taux, sans interprétation aucune de x ou y. Taux applicable à la cession puis à l’achat.

Ed dit: à

Vous avez raison, faisons le point :

L’autre (celle qui pétait hier) a eu la diarrhée cette nuit. Quelques traces de caca séché sur le parquet que je n’ai pas eu le temps de nettoyer ce matin, trop à la bourre.
Celle qui avait la diarrhée hier ne l’a plus.

Pas d’odeur. Les odeurs de pet disparaissent et celles de diarrhée sont agrégées par l’excellente litière bio que j’achète.

jazzi dit: à

Vous y croyez, renato, à « L’autorégulation du capitalisme » ?
En France, en Europe, aux Etats-Unis, en Russie, en Chine…
C’est comme pour l’autorégulation écologique. Il a suffit que l’on touche au diesel et c’est la révolution !

jazzi dit: à

Oui, mais vous êtes dans la merde, Ed. Sachez que l’on compatit…

renato dit: à

J’ai écrit que « l’autorégulation du capitalisme est une conséquence de processus politiques cohérents » ou pas ? Jacques.

jazzi dit: à

Oui, mais encore, renato ?

Bėrėnice dit: à

Clopine, je ne suis pas de celles et de ceux qui adherent à l’idée qu’arrive les femmes est naturel. C’est culturel et archaïque.

Bėrėnice dit: à

Asservir, correcteur.

GS'A dit: à

il est , un fait; qu’il faudrait, un ministère du  » capital en bourse « , différent, de celui des finances, et etc,!…

DHH dit: à

@JJJ
merci de cette liste si diverse où nous pouvons puiser tant de suggestions.
mais elle m’amène à vous poser une question indiscrete:Etes vous retraité ou insomniaque (ou les deux) pour avaler tant de livres en un an ?

jazzi dit: à

Vous ne m’avez pas demandé mon autorisation pour utiliser l’appellation GS’A dont je détiens le copyright, GS’A !

jazzi dit: à

J’avais aussi déposé les copyrights pour LVDLB et JJJ, entre autres, que tout le monde utilise désormais sans me verser des droits d’auteur !

Bėrėnice dit: à

Clopine, je ne voudrais pas tomber dans la psychologie de bazar, YM est passé par une période difficile, rupture qu’à l’évidence il n’a pas choisi et surmenage. Peut être préféré t il faire un break en ne vivant que des relations légères avec des filles qui ne lui demandent pas grand chose et qui motivent son désir. Il reste assez pudique sur sa souffrance, une façon de prendre sa revanche avec en meme temps une volonté de ne pas attendre plus que du plaisir esthétique, sexuel, sûrement est ce un passage où l’a conduit son histoire personnelle. Je n’y vois pas forcement du machisme, de plus il est parisien et par conséquent ne vit pas dans le meme bain que les provinciaux . A défaut de merle…

Bėrėnice dit: à

DHH, 84 livres sauf erreur de comptage,avec des niveaux de difficulté variable, je me demandais s’il lui restait du temps pour respirer.

renato dit: à

Mais encore quoi, Jacques ? Puisque la politique ne produit pas des processus cohérents, le capitalisme ne peut pas s’autoréguler. D’ailleurs, le capitalisme ne peut qu’occuper les vides créés par de processus politiques arbitraires ou, au mieux, mal fichus.

caulerpa dit: à

. A défaut de merle…
on est grivois

caulerpa dit: à

Faute de boeuf, on fait labourer par son âne.
Mieux vaut une chèvre qui donne du lait qu’une vache stérile.
Qui a des noix en casse, qui n’en a pas s’en passe.

DHH dit: à

@Jazzi
le porno,en général médiocre,est assez répandu dans l’œuvre des philosophes des lumières et c’est une part de ce qu’ils ont écrit qui a vieilli et qui est a juste titre oubliée .
Exemple particulièrement significatif de ce porno sans art « les bijoux indiscrets de Diderot »

caulerpa dit: à

est ce un passage où l’a conduit son histoire personnelle
Le passage du Désir est situé dans le 10e arrondissement de Paris. Il débute au 89, rue du Faubourg-Saint-Martin et se termine au 84, rue du Faubourg-Saint-Denis.

Lavande dit: à

Un petit rappel du spectacle musical dont je vous avais parlé longuement « Loin de Garbo », qui va être joué à l’auditorium du Musée d’Art et d’Histoire du judaïsme le Dimanche 17 février à 16h.
Les locations sont ouvertes:
https://www.mahj.org/fr/programme/loin-de-garbo-74823

Claudio Bahia dit: à

@JJJ
je me posais la même question que DHH à 13h02
Quelle liste imposante et tellement diversifiée; bon, je n’en sais pas trop. les 3/4 des auteurs cités me sont inconnus, et je ne m’en vente pas)
Et je suis fier de posséder (grâce à la Poste) l’un des livres de votre liste.

Claudio Bahia dit: à

oups; « ne m’en vante pas », je crois

DHH dit: à

@ Lavande
c’est noté
j’envisage d’y emmener mon petit dernier 11 ans, qui suit des cours de théâtre )

tralalère dit: à

Les années stupre sont loin d’être terminées au sein de la très putride Église catholique. Tous ces procès vont s’étaler sur des décennies, car les enquêtes ne font que commencer, et la vérité ne sort qu’au compte-gouttes, un peu partout dans le monde, en France, aux USA, en Amérique du Sud, en Australie, en Irlande… Honte au pape François (le plus con de l’histoire), honte à monsignor Tartarin (un handicapé mental, certes, mais ce n’est pas une excuse) et honte aux cacatholiques qui persistent dans leur foi stupide et criminelle au lieu de se faire débaptiser en masse. Ils seront tenus pour complices de ces abominations et iront brûler en enfer, avec les sacripants, les méchants et les musulmans. Amen.

D. dit: à

Quelques traces de caca séché sur le parquet

Il suffira de réhumidifier pour en profiter à tout moment. C’est toujours bien d’avoir un peu de caca séché quelque part chez soi.

caulerpa dit: à

se faire débaptiser est difficile acte 1
. Pour un trajet vers l’athéisme plus rapide et plus confortable, préférez l’acte d’apostasie, qui consiste à renier son baptême.

Sachez néanmoins une chose : du point de vue de l’Église catholique, l’apostasie n’annule pas le baptême. Le baptême, comme ce tatouage Peace & Love dégueulasse que vous avez sur la cheville depuis 2008, est indélébile. Si jamais vous voyez la lumière après votre acte d’apostasie, pas de souci : techniquement, vous ferez toujours partie du club.
APReS CHERCHEZ SUR INTERNET COMME VOUS Y AVEZ PENSE
tout est expliqué

jazzi dit: à

Beaucoup le livres de la liste à JJJ relèvent des matières qu’il enseigne, me semble-t-il : droit administratif et sciences politiques ? Quoiqu’il en soit, sa liste est impressionnante et dénote un intérêt certain pour la chose littéraire. Raison pour laquelle je l’ai qualifiée de liste de gentilhomme contemporain. Son compte-rendu de lecture de « Sérotonine » est éblouissant.

Il m’a fait me ressouvenir d’un homme merveilleux que j’ai eu la chance de fréquenter dans ma jeunesse à Cannes. Le bon Docteur Gallet, notre médecin généraliste familial. Un grand bel homme, qui a surveillé mon adolescence et avec qui je pouvais parler sans tabou. Les fenêtres de la salle d’attente de son cabinet médical, où l’on était accueilli par une belle rousse en blouse blanche moulante, sa femme, donnaient sur un balcon en surplomb du vieux port. Ce qui me permettait de patienter en regardant la mer, tant il prenait son temps avec chacun de ses patients. C’est lui qui, connaissant ma très chrétienne de mère, m’a décalotté et enseigné les rudiments d’hygiène élémentaire concernant mon sexe. Il me prescrivit de longues séances de kinésithérapie, qui eurent pour effet qu’entre treize et quatorze ans je grandis de 10 cm. Et il me recommandait toujours de lire un livre par semaine, en dehors de ceux au programme.
Cela, jusqu’au jour où j’ai appris que cet homme, encore jeune, qui avait veillé sur ma santé physique et intellectuelle, qui ne se contentait pas de vous renvoyer rapidement avec une ordonnance, et qui fumait comme un pompier des gauloises sans filtre, était mort d’un cancer du poumon. Paix à ses cendres !

D. dit: à

Maintenant je vais vous avouer quelque chose : je n’ai aucune envie de continuer à discourir sur ce blog en 2019. Je n’aurais jamais dû commencer et pourtant je l’ai fait par pur égard pour vous tous, fortement incité par Bérénice restée l’une de mes admiratrices inconditionnelle ce dont je la, remercie.
Seulement là maintenant il faut que ça cesse pour de bon. C’était donc mon dernier message.

caulerpa dit: à

J4AI CONNU UN médecin qui avait toujours dans sa poche des vitamines C qu’il offrait comme des cigarettes

DHH dit: à

@ JJJ
jazzi parle avec admiration de votre commentaire de Sérotonine.
je pense avoir raté sa lecture ,d’autres ici sont sans doute dans mon cas.
pour que nous le retrouvions pouvez vous nous dire le jour et l’heure ou nous l’offrir de nouveau,sous ce fil Merci

caulerpa dit: à

hygiène(suite)
Jungles domestiques

On entend davantage parler des forêts tropicales humides et des récifs coralliens que de la faune qui habite notre nombril ou notre pommeau de douche. Ces jungles du foyer ne sont pas moins captivantes et surtout utiles. Robb Dunn, de l’université de Raleigh, en Caroline du Nord, s’est fait une spécialité de récolter les bactéries qui fourmillent à la surface des pommeaux de douche (des milliards de milliards), la flore des aisselles, les mites du visage et autres sympathiques commensaux de notre corps et de notre domicile. Il en tire des enseignements paradoxaux. Plus l’eau est traitée avec des produits chimiques destinés à tuer les microbes, plus les biofilms des pommeaux de douche contiennent de mycobactéries pathogènes. Plus notre foyer abrite d’espèces, plus notre système immunitaire est efficace. Et plus ces espèces occupent pleinement les niches où elles prolifèrent, mieux notre domicile est protégé contre l’invasion d’espèces pathogènes. Plus curieux encore : le nombre de plantes et de papillons présents dans votre jardin (si vous en avez un) est corrélé à la robustesse de la communauté de microbes qui habitent votre peau. Il est grand temps de considérer notre foyer et notre corps comme d’authentiques écosystèmes, au même titre qu’une lagune ou une forêt. Notre conseil : ne vous lavez pas trop à fond ni trop souvent et faites le ménage avec modération.

Olivier Postel-Vinay

jazzi dit: à

DHH, allez sur la page précédente à Janssen J-J dit: 6 janvier 2019 à 22 h 43 min

Ed dit: à

Jjj,

Qu’avez-vous pensé de My absolue darling? Il est dans ma PAL.

P. comme Paris dit: à

Pour DHH :

Janssen J-J dit: 6 janvier 2019 à 22 h 43 min

Ed dit: à

Je vous partage ma liste de 2018 dès que je peux. Elle est bien évidemment plus courte et moins contemporaine. Moins française également.

Ed dit: à

Clopine j’ai un scoop : Christiane ne pensera rien de votre commentaire car le monde ne tourne pas autour de votre nombril. Dure réalité.
Pour dépasser celui-ci, qu’avez-vous pensé des propos de Yann Moix sur les femmes de son âge ?

Janssen J-J dit: à

Merci jzzm, dhh, bérénice et claudio b. pour vos réactions. Rien d’héroïque dans ce fatras de lectures, je ne suis ni encore retraité ni insomniaque. Juste vous dire que la lecture permanente a toujours été mon vice quotidien, comme le cinéma et « le gût de » serait celui de jazzman. Un livre et demi par semaine depuis 50 ans, est-ce beaucoup (mais par rapport à quel étalon, chacun se donne son temps et ses priorités) ? Je ne me pose pas trop cette question, à vrai dire. La lecture compense le vin, le tabac, les voyages ou le sexe auxquels j’ai renoncé progressivement par rapport aux folies de la jeunesse, où la lecture des romans était vraisemblablement secondaire par rapport aux livres « sérieux ». Il ne reste plus maintenant que la soif inextinguible et jamais étanchée de pénétrer dans l’univers des autres sans grandes hiérarchisations, comme une curiosité inassouvie et toujours renouvelée, dans le champ balisé et très bien connu de mes goûts et aptitudes cumulatives… La pulsion d’un lecteur profane mal éduqué, très tôt conscient de son maigre talent d’écriture a joué un rôle déterminant… J’eus la chance de vivre d’un métier où la lecture était valorisée comme un en soi nécessaire et suffisant. Celle que m’avait interdit mon milieu d’origine, où hormis la bible du catéchisme, il n’existait qu’un désert de tartares livresques. Le profane JJJ écrivit des livres techniques et enseigna son petit savoir de chercheur à une petite minorité de gens intéressés par ses objets. Mais il tut à quiconque sa grande affaire, le plaisir de la littérature, puisqu’il avait honte de ne ouvoir point l’honorer lui-même : Il restait ce plaisir égoïste et hypnotique à la portée de tous, celui de pouvoir puiser dans le stock de la littérature universelle de manière intuitive et anarchique, sans avoir jamais à rendre aucun compte de l’arbitraire de ses choix. Jusqu’au moment où on vint le chercher, le Diago – JJJ, pour parler de ses amis les livres à un petit cénacle éberlué, il y a 12 ans. Jusqu’au moment où il découvrit la rdl de Passoul, blog libéral au sein duquel l’on pouvait écrire en toute impunité ses émotions dans le plus parfait anonymat, tout en y trouvant chaleur, confiance, haine et parfois amitié. Aucun mérite donc dans tout cela… Sans doute, désormais, reste-t-il le besoin de la trace à mesure que la mémoire f. le camp, et que me guête le sentiment tragique de la perte irrémédiable ces trésors consolateurs.
Pas de nostalgie, non absolument aucune : 2019, voilà donc 80 bouquins en perspective, la certitude de les avoir sous la main et les yeux, et peut-être l’espoir de pouvoir en causer de temps en temps. Des bonheurs simples en expectatives, quoi, que peut-on demander de plus… Longue vie à la rdl bien sûr, qui a permis tout cela. Admiration à Passoul pour les mêmes raisons si bien décrites par P. Edel, il y a quelque temps.

jazzi dit: à

« Pour dépasser celui-ci, qu’avez-vous pensé des propos de Yann Moix sur les femmes de son âge ? »

Faut lire les commentaires des autres, Ed, on en a déjà parlé plus bas.

Ed dit: à

Je les ai lues. Je voulais avoir l’avis d’une camarade féministe.

chantal l dit: à

A propos de « traces », et de mémoire qui fout le camp, Monsieur Janssen… auriez-vous souvenir de ce qu’a laissé le regretté Henri L’Héritier sur ce blog ?
L’année, le mois… un copié-collé ferait l’affaire.
C’est sur commande spéciale que je me permets de vous interroger,
et toute l’assemblée de ce blog itou, en l’occurence.

Beau rapport sur vos habitudes de lecteur, et de vos motivations…
Elles rejoignent les miennes.

J’en profite pour adresser mes voeux de félicité à tous… connus ou inconnus… mais surtout à notre hôte… Avec cette pensée toute particulière :

Un seul voeu, mais qui en vaut mil,
celui de ne pas oublier
que la littérature est un acte de résistance !
Que vivent les livres pour que vive la liberté…

Clopine dit: à

Oh, Ed, pas trop de nombril de ma part, mais une simple constatation : je retiens vraiment beaucoup l’attention de Christiane, vous savez. Enfin, non, vous ne savez peut-être pas… M’enfin je crois que vous adoptez le style et le ton des commentateurs détestables de la rdl, ceux qui lisent trop vite, trop mal, et qui ont le jugement péremptoire et sarcastique, quand ils ne « sautent » tout bonnement pas les réponses qu’on tente d’apporter à leurs propres questions (ainsi vous n’avez pas lu ce que j’ai pourtant écrit, à votre demande, sur Moix…)

renato dit: à

Burroughs a vécu avec un chat qui s’appelait Ed…

Janssen J-J dit: à

@ souvenir de ce qu’a laissé le regretté Henri L’Héritier sur ce blog ?
Non hélas, chantal l, aucun souvenir de ce nom, un pseudo ?

Phil dit: à

Tout de même dommage, dear JJJ, qu’après tant de lectures dignes de l’honnête homme d’un autre siècle vous finissiez en vulgaire gilet jaune, sorte de boxeur au « Poirot Del Pêche ».

jazzi dit: à

Heureusement que Ed n’a pas vécu avec Burroughs !

Clopine dit: à

Chantal L, vous pourriez peut-être, pour François Lhéritier, en parler (enfin, écrire à ce sujet à…) à Michel Onfray : reçu chez Lhéritier, il en était devenu l’ami, et a certainement conservé des traces écrites.

chantal l dit: à

A Jans…
A mon avis, c’était Henri son pseudo, qui n’en était pas un !
Chacun ici, des plus anciens, le prénommait ainsi pour répondre à ses subtils commentaires…

renato dit: à

Chantal, pour Henri L’Héritier il faudrait chercher dans les archives de l’époque où la RdL était un blog de Le Monde.

Phil dit: à

Henri-du-Muscat !

Clopine dit: à

Il y a aussi une mode, sur la rdl, qui est largement répandue. Celle de ne pouvoir admettre, sinon une faute, du moins la plus légère erreur. Paul Edel, par exemple, pourra fustiger mon ignorance ou ma maladresse de lectrice, alors qu’il s’agit simplement d’un désaccord sur la signification d’un texte littéraire. Il ne lui viendra jamais à l’esprit de dire « écoutez, Clopine, tout simplement je ne suis pas d’accord avec vous, je pense que vous n’avez pas la sensibilité requise pour apprécier ce que moi j’estime ». Non, cela passera forcément par des qualificatifs plus que méprisants. Ed, également. Elle me demande de témoigner de mes réactions face aux confidences de Moix. Elle zappe évidemment ma réponse… Croyez-vous que, tout bonnement, elle dirait « ah oui, zut, j’ai zappé votre réponse Clopine ? » Non. Elle me décoche au passage un jugement bien venimeux (je suis nombriliste, d’après elle. J’aurais pu rétorquer que j’acceptais ce jugement, venant d’une spécialiste comme elle, n’est-ce pas, mais bof…) et oublie tout bonnement d’avouer son erreur, ou au passage de regretter de ne pas m’avoir remerciée, moi qui pourtant ai répondu à sa sollicitation…

Soupir.

Ce manque flagrant de considération à autrui, n’est-ce pas la marque, in fine, d’une sorte de goujaterie (dont j’espère qu’elle se limite à l’espace de ce blog ?)

chantal l dit: à

Toute ma gratitude, Clopine, à vos justes souvenirs…
Il se trouve que je fréquentais ces messieurs, lorsque M. Onfray a délicatement offert à Henri de faire la préface de son ouvrage, en hommage à Diderot.
Mais je ne pense pas qu’il ait gardé des traces de ce qu’il racontait sur ce blog, notre polisson d’Henri… Paix à son âme (mais je suis sûre qu’il est en paix là-haut, c’était un fort bon homme ! Euh… A celle d’Henri, hein ! Pas à celle de Michel…)
Et puis c’est Henri Lhéritier… pas François… je reconnais là votre sympathie pour cette dame, que je partage !

chantal l dit: à

Bien…
Merci à tous ceux qui s’en souviennent, d’Henri du Muscat… (la palme à Phil !).
Si d’aventure le commanditaire de cette enquête se souvient de sa demande, et s’il passe par ici (ce qu’il fait assez souvent)… voilà que Renato lui a donné une piste.
Peut-on vraiment avoir accès aux archives de la RDL, version Blog du Monde ?
Je m’en vais de ce pas rechercher tout cela.

jazzi dit: à

Je ne suis pas sûr d’avoir eu besoin de la recommandation du bon docteur Gallet pour lire des livres hors programme scolaire, dès ma prime jeunesse. Je n’ai pas non plus quantifié ni tenu la liste de mes lectures d’alors, pas plus aujourd’hui qu’hier. J’ai toujours lu de manière éclectique, à l’intuition, par curiosité. Un auteur conduisant à un autre.
Dans ma jeunesse, j’avais à ma disposition la bibliothèque municipale de Cannes, aujourd’hui médiathèque, installée dans la superbe villa Rothschild au centre d’un vaste parc paysager avec palmiers. Là, je pouvais lire dans Les Temps modernes les premières parutions en feuilleton de « L’Idiot de la famille » de Sartre. Je m’étais également inscrit à un cabinet de lecture privé de la rue d’Antilles. Où, au prix d’un faible abonnement annuel on pouvait disposer des dernières nouveautés, l’équivalent des têtes de gondoles actuelles. Ici, j’empruntais les romans de Guy des Cars ou d’Agatha Christie. J’aimais bien. Et puis j’achetais (peu) et fauchais (beaucoup) de livres de poche dans les bonnes librairies de la région, entre Cannes et Nice (il y a prescription). Ceux que je voulais conserver et qui constituaient ma bibliothèque personnelle : Sartre, Beauvoir, Genet, Proust, Yourcenar, Montherlant, Camus (Albert), le marquis de Sade, Hemingway, Fitzgerald, Dos Passos, Moravia, Calvino…

jazzi dit: à

rue d’Antibes. Les Antilles c’est plus loin !

jazzi dit: à

Chantal 1, ce qu’il faudrait retrouver ce sont les interventions d’Henri, ici même, toujours intéressantes et jamais insultantes pour quiconque. Je me souviens avoir découvert, avec étonnement, qu’il était un très grand lecteur des Journaux de Renaud Camus. Nous en avions parlé. Je garde de lui le souvenir ému d’un homme courtois, plein d’humour, et aimant la vie…

chantal l dit: à

… et la littérature, Jazzi, tant et tant…

Je m’égare un peu, en ce moment, dans les archives (archives, archives !) de ces écrivains qu’il aimait.
Et je tombe sur Conrad, bien sûr !
http://vendangeslitteraires.overblog.com/2014/12/conrad-polonais-par-hasard-anglais-par-amour.html

Mais comment ici même, retrouver ses interventions ?
Je tape sans succès son nom dans « Rechercher »…
Non, non, il n’y a que notre hôte de ces bois qui puisse y faire quelque chose.

Laissons là !

Passou dit: à

C’est ce que j’ai trouvé de plus ancien sur la RDL concernant Henri Lhéritier :

Décès de l’écrivain catalan Henri Lhéritier

Lundi 21 mars 2016 à 14:15 – Mis à jour le lundi 21 mars 2016 à 15:12
Par Marion Paquet, France Bleu Roussillon et France Bleu

C’était un écrivain célèbre du pays catalan. Henri Lhéritier a succombé le week-end dernier à un cancer. Il était âgé de 70 ans.

Ses passions, c’étaient les mots et le vin. L’écrivain catalan Henri Lhéritier a été emporté par un cancer le week-end dernier à l’âge de 70 ans.

Henri Lhéritier était également vigneron. Né à Rivesaltes, il y a créé la Maison du Muscat et a passé toute sa vie dans les Pyrénées-Orientales. Il était également membre du jury des vendanges littéraires de Rivesaltes.

En 2014, il avait été lauréat du Prix Méditerrannée-Roussillon pour son ouvrage Moi et Diderot (et Sophie), préfacé par Michel Onfray. Tous ses livres sont édités chez Trabucaire, comme son dernier roman, Les vêpres siciliennes.

chantal l dit: à

Merci Passou… hôte de nos bois !
Ainsi vous passiez par là…

Ce qui était savoureux, c’était ses conversations avec vos commentateurs.
Pleines d’humour, de gentille grivoiserie et de courtoisie, bien sûr (comme nous le dit Jazzi).
Sans parler de sa répartie, toujours littérairement fort riche… et toujours sans forfanterie !

Voilà ma quête terminée, et votre demande aboutie.
Bien à vous…

caulerpa dit: à

Clopine dit: 7 janvier 2019 à 15 h 26 minc’est à vous que je dédiais à part moi les chansons de REGGIANI,peut-être pas pour vous consoler de ce « style » ;( ces manières) qui semble obligé sur la Rdl que vous appelez goujaterie , que je ne sais qualifier, depuis que cela ne me semble plus le propre d’internet et que je ne confonds pas avec le second degré, et que je crois prospérer avec l’âge:je trompe peut être d’autant que de beaucoup plus jeunes l’adoptent avec succès dans leurs histoires;ça ne part pas toujours d’ intentios malveillantes,mais parfois si;il faut là bien distinguer parce qu’il y a une recherche de manières malveillantes sur la rdl;je ne m’en accomode pas, ne veux pas m’y résoudre alors que c’est la solution pour s’en tirer comme Ds’en sort avec ses menus et ses compliments;c’est le genre de l’époque et il faut faire un choix;ça ne durera peut-être pas;il faut être attentif aux signes!
portez vous bien

caulerpa dit: à

je me trompe!

caulerpa dit: à

Comment expliquer que la France fasse partie des pays européens qui investissent le plus dans l’éducation mais que le déterminisme social y soit l’un des plus forts ? Peut-être, explique le Conseil d’analyse économique, parce que « la France accuse un sévère retard dans les compétences sociocomportementales », cette capacité des individus à surmonter les obstacles, à adopter une attitude positive orientée vers la résolution de problèmes ou encore à travailler en équipe. Or, « lorsque la France est comparée en particulier à l’Allemagne, aux pays du Nord de l’Europe et aux États-Unis, les étudiants français accusent systématiquement un fort déficit de compétences sociocomportementales ». Ils affichent notamment un niveau d’anxiété largement supérieur à la moyenne des pays de l’OCDE, sont les moins persévérants et ont un sentiment de moindre efficacité dans la résolution de problèmes.
…… Des expérimentations internationales montrent pourtant qu’il est possible d’améliorer ces compétences, aussi bien au plus jeune âge que chez les jeunes adultes en difficulté, par exemple en développant le mentorat et l’engagement associatif dès le collège et en mettant en place des débats réguliers avec les enseignants dès la maternelle. (SH)

caulerpa dit: à

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je vais finir par le croire

Janssen J-J dit: à

… Toute la question est de savoir pourquoi un gilet jaune devrait se voir comme par définition, qualifié de vulgaire, dans la rue comme en littérature naturaliste. Il y a en effet mille interprétations houellebecquiennes possibles à cet appariemment langagier pour comprendre qui vous êtes, derPhil, plutôt qu’à comprendre qui je suis. Cela dit, on peut toujours se demander si Sérotonine n’a pas ‘prophétisé’ à sa façon quelque chose du mouvement dit des « gilets jaunes » comme Soumission avait prophétisé voici 4 ans la propension occidentale à devoir composer avec l’islam radical.
J’en profite pour célébrer un sinitre anniversaire, en rappel de la mémoire déjà oubliée des victimes du journal Charlie Hebdo.
Je ne crois pas que Bertrand Poirot Delpech eut quelque chose à reprocher à Pierre Assouline, mais peut-être n’ai-je rien compris aux insinuations, phénomène de persiflage au demeurant très fréquent chez divers collègues erdéliens bien ou mal-veillants.
@ Chantal, PA a été très sympa, il est allé rechercher des réponses dans ses archives auxquelles il est le seul à avoir accès. Sincères condoléances pour votre ami, l’écrivain régionaliste.

caulerpa dit: à

Freud!

Ed dit: à

Clopine,

J’avoue mon ignorance. Je ne l’ai pas trouvé. Et oui, je survole et alors ? Il est où ce commentaire ? Je vous assure que ca m’intéresse.

caulerpa dit: à

j’ai connu une femme prof d’histoire,qui était le maitre de sa famille,non française d’origine mais qui avait repassé le bac en France et fait desétudes supérieures en france,et qui ne jurait que par Poirot
Delpech;pour cette femme, une femme jolie était nécessairement bête!elle tyrannisa sa fille et devint meneuse en féminisme en Italie;elle revint en France où elle mourut affreusement;sa fille est devenue traductrice;mais je ne la vois pas

Ed dit: à

Ahhhh
« C’est simplement lamentable. Je soupçonne d’ailleurs Moix de vouloir copier, ou plutôt d’être influencé, par Houellebecq, bref. »
Amen, clopine. Je n’aurais pas dit mieux.

GS'A dit: à


…tout est ré – public – city, en ce monde de citations-faciles,!…
…industrialisez-vous, les pertes & profits, au clair; et venez chanter, vos doléances de prestiges en recels de droits,…

…quoique, modéré,!…etc,!…

Ed dit: à

Par contre il faudrait arrêter avec les « j’aurais pu dire que » et puis dire une sal+perie ensuite. Dites-la directement. Vous n’êtes pas très mature…

Et vos « soupirs » à deux balles saoulent tout le monde également. En fait, vous êtes intéressante, mais tellement susceptible et autocentrée. Comment clopin et clopinou font-ils pour vous supporter ?

Paul Edel dit: à

Vous vous plaignez Clopine de mes jugements « méprisants ».Non, pas méprisants, mais une défense acharnée de ce que j’aime oui ; la passion littéraire ne me porte pas à la tiédeur, c’est vrai.Je le reconnais. Mais je reste sur le terrain littéraire et j’argumente.. Pas vous ,Clopine, c’est un fait. Vos arguments attaquent la personne. Vous souvenez vous de ce que vous écriviez si élégamment en décembre sur le blog de Passou? : « Paul Edel qui vient s’ennuyer ici, alors qu’il devrait (tout comme moi, d’ailleurs) faire autre chose, et vite : c’est qu’il n’est plus tout jeune, le bougre, et sa participation ici ressemble de plus en plus à ce qu’on voit trois fois par jour dans les maisons de retraite, plus précisément dans les réfectoires : l’ombre d’une agitation semble animer les pensionnaires – la grande affaire de la journée, lire le menu, commencer à manger, vivre ? – et puis non, c’est toujours la même fadeur, l’odeur prégnante et douceâtre des aliments collectifs, le rappel des décrépitudes. »

Lavande dit: à

Chantal, Henri Lhéritier avait un blog personnel très intéressant, et superbement illustré de tableaux en accord avec le billet qu’il écrivait, souvent sur des écrivains un peu passés de mode, qu’il réhabilitait.
C’était un interlocuteur charmant et érudit.

Chantal dit: à

Ce matin sur mon fil d’info le romancier Jeremy Fel s’indignait des propos de Moix, selon lui il essaye de faire le buzz pour son livre Rompre en pleine déferlante Sérotonine. Ceci dit c’est un club de mecs de lettres de ma génération qui oeuvraient dans Revuebordel.com si je me souviens bien et qui ont toujours joué le coup du mec pas terrible victime des femmes. Depuis qu’ils ont acquis la notoriété ils se permettent tout, c’est une revanche sociale je le prends comme çà. Ils consomment … La génération qui suit n’a pas les mêmes paradigmes. En passant chez le libraire on peut voir en couv’ people Marc Lavoine et son nouvel amour une romancière de 23 ans, Michel H en pleine page de Match nous est présenté comme le dernier des romantiques dans une France dont il a
diagnostiqué le malaise. Les frasques de ces messieurs m’indiffèrent un peu, j’ai assez vu leur tête.

Sur ce et comme c’est « Roi Mage », je vais rouvrir Gaspard Melchior & Balthazar de Michel Tournier

Clopine dit: à

Oui, Paul, vous avez raison : je crois que j’essayais de me venger de vous, en écrivant cela, ce qui n’est jamais élégant. A ma décharge, je m’associe à vous dans ce passage. Et pour tout tout bien vous avouer, en le relisant, je trouve qu’il n’est pas mal écrit du tout, en fait. Une manière plutôt littéraire d’écrire sa pensée : évidemment, je ne vous demande pas de l’apprécier sur le fond, wouarf…

Ed, oh, Ed, j’ai une question pour vous : pourquoi n’appelez-vous jamais une chatte une chatte ? Vous dites « mes chattounes », ou bien vous parlez carrément de « chat » en ajoutant, la phrase d’après « elle »…

C’est un trait de plus en plus répandu, certaines de mes amies font tout pareil. Je pressens, subodore, craint que cela ne soit à cause de la signification sexuée que l’on donne au mot « chatte ». Eh bien, je trouve que nous(collectivement..;) devrions nous battre pour employer ce mot, le revendiquer en quelque sorte, ne pas le laisser utiliser uniquement dans son sens dévoyé, sous-entendu (et si souvent méprisant), par des bouches masculines.

Un peu comme pour l’association des « chiennes de garde », qui ont revendiqué (et donc réhabilité) le mot « chienne ».

Et puis, ce serait justice pour nos bêtes, que de leur laisser leur véritable dénomination. Si vous avez des chattes, parlez-nous d’elles pour ce qu’elle sont, et pensez à Colette, qui en a fait un magnifique portrait. Arrêtons d’avoir honte pour elles, quoi…

Je vous dis ça car vous en avez appelé à ma « camaraderie féministe ». Et que je vous espère plus engagée que nombre de minaudières tout juste bonnes à tirer, pour leur petit profit égoïste, les marrons du grand feu des phallocrates…

Et laissez donc Clopin et Clopinou à leur place. C’est-à-dire, très précisément et selon leur bon vouloir, à mes côtés.

DHH dit: à

@JJJ 14 h 31
Bel autoportrait du commentateur en dévoreur de livres .
Je retiens aussi des éléments qui structurent ce portrait une idée que je partage sur la relation à ce blog, voici en quoi
Je pense comme vous qu’il y a deux catégories de commentateurs parmi ceux qui y interviennent assidûment . Les uns comme Clopine, Jazzi , Paul Edel , Ed Chaloux( ?)Renato,se veulent d’abord écrivains ,même s’ils ne visent tous pas la publication de leurs écrits et leurs interventions se situent en marge de cette vocation principale ; Vous vous excluez cette catégorie et vous vous rattachez à l’autre ,celle à laquelle j’appartiens aussi, celle des amateurs de littérature, plus ou moins avertis, qui trouvent une compensation au fait qu’ils ne produisent pas d’œuvre, dans le plaisir de parler des livres des autres
Et c’est justement ce que ce blog est peut-être le seul à permettre à des gens comme vous et moi ,en leur offrant un espace accueillant pour entrer dans une conversation littéraires ou para littéraire . Chacun le fait de manière plus ou moins intelligente ou adroite, en fonction de sa culture et de sa capacité d’analyse, parfois fort brillamment comme vous, souvent de manière plus terne et modeste ,mais tous peuvent s’exprimer .
Mais surtout, et c’est ce que comme vous je veux souligner, ce blog la faveur de l’anonymat de tous les intervenants a un pouvoir désinhibant .Il permet d’entrer de manière détendue dans des conversations littéraires avec des grands professionnels de la chose écrite , en face de qui dans la vraie vie ,paralysés de référentielle timidité et de gêne pour nos pauvres mots, nous n’oserions nous exprimer ;et même de parler avec eux d’autre chose que de littérature sans nous sentir déplacés
De cela il faut remercier Passou

Clopine dit: à


et puis, Paul, vous savez bien que vous ne dites pas la vérité. Quand vous écrivez (je ne vous cite pas exactement, je vous prie de m’en excusez, je n’ai pas le courage de chercher et je sollicite donc ma mémoire) que j’ai une lecture partiale, manquant de finesse, etc. , je n’ai pas vraiment l’impression qu’il s’agisse là d’arguments littéraires… Mais je crois que vous ne voudrez jamais en convenir. Soupir (pour embêter Ed).

caulerpa dit: à

Vous dites « mes chattounes
comme vous, clopine, le « chattoune »me laisse perplexe bien que je ne l’interprète pas pareil;j’y vois cette tendance que j’ai reprochée récemment à une femme de parler « bébé » , avec tous les « petites dames »,je trouve ça horripilant (comme ces bulletins de santé des chattes d’ed, d’ailleurs)elle fait avec ces bulletins comme les enfants autistes ou les « fous » qui se dandinent au milieu de la pièce dans une réunion de famille où ils ont leur siège ;c’est, déplacé sur les chattes qui ne se frottent donc pas derrière les oreilles en se léchant,toute une comédie perso a laquelle ed s’identifie commeles »petits chéris » de Wgg (à mes yeux;j’aime les chats, j’en ai eus, et j’ai joué avec eux;mais j’ai eu des chattes qui ont eu des petits,avec lesquels elle nous empoisonnait à les trimballer par la peau du cou d’une armoire à l’autre;mais elle était très propre!

renato dit: à

DHH,

je tiens un Journal — travail, vie, rencontres —, mais cela ne fait pas de moi un écrivain. Je ne suis qu’un banal lecteur.

chantal l dit: à

Oui, Lavande…

C’était aussi un amoureux de la peinture (il se pâmait, avec gourmandise et très drôlement, devant celles de F. Boucher).
Chaque couverture de ses livres en atteste…

Avec celui qui atteste de la liberté et l’heureuse tranquillité avec laquelle nous pouvons nous promener dans ce blog, et y faire de belles rencontres tant littéraires qu’autres, je suis d’accord…

Pourtant, le côté désinhibant de l’objet pouvait, en d’autres temps, en rebuter plus d’un…
Comme disait une amie, « C’est comme seule dans sa bagnole, on peut se lâcher et hurler toutes les ignominies possibles et imaginables au chauffard imbécile qui se croit tout permis. On est à l’abri. D’ailleurs, on ne dirait jamais une chose pareille si on l’avait en face de soi. »

Grâce à je ne sais qui (mais j’ai ma petite idée), tout cela s’est assagi…

Bonne fin d’après-midi !
chantal l

caulerpa dit: à

chattoune, c’est comme tristounet etc

P. comme Paris dit: à

De l’hybris de ces dames de l’Olympe :

Toutes des chiennes, la chatte en chaleur.

caulerpa dit: à

déshinibant:tu parles!interdiction là des raconter des choses de sa vie aptèsune injonction à raconter, comme si « je suis all »de l’avenue machin à la place chose en m’arretant dans le jardin truc où j’ai rencontré mon copain***, ce n’était pas la vie, sa vie, avecle musée *** ou la galerie ou la bibliothèque de***
de qui se moque-ton sur la RDL sinon de tout le monde ?

chantal l dit: à

Et zut…
Voilà que ça recommence…
J’aurai mieux fait de me taire !

caulerpa dit: à

EXCUSES desinhibant

caulerpa dit: à

se moquer de tout le monde,ce n’est pas du second degré!

Janssen J-J dit: à

DHH dit: 7 janvier 2019 à 16 h 57 min
Oui DHH, je partage totalement votre analyse, et c’est pourquoi j’ai toujours ressenti une grande sympathie à votre égard…, le jour notamment où vous renoncé à lutter bec et ongles avec le trop culotté GWG, puis expliqué les raisons de votre défense professionnelle obstinée de la grammaire, une affaire qui m’avait durablement et passablement intimidé à l’époque, je dois bien en convenir.
Il est un fait que ma sympathie s’en est toujours spontanément allée vers les internautes qui savent rapidement pratiquer leur autocritique en fonction des remarques des uns et des autres, sans se croire anéantis pour autant dans leur pitoyable vanité. Ce qui n’est certainement pas un signe de faiblesse à mes yeux, car enfin, de quel courage peut-on s’ennorgueillir à ne jamais vouloir admettre ses torts, sous le couvert de l’anonymat ? Ce n’est assurément là qu’un indiscutalbe indice de petitesse, et j’espère bien que certains de nos « littéraires de vocation ou de profession », se sentiront visés et confortés dans leur bien fondé de ne jamais devoir s’extraire des certitudes acquises dans leurs culs de basse fosse torpides plutôt que de chercher à accéder à la lumière des autres, ce qui est pourtant si simple.

caulerpa dit: à

les discurs de morale (vanité etc)ne sont pas moins lassants que les petites fautes qu’on dira de négligence,étourderie ou précipitation;cette idée que chacun devrait ici rendre les autres heureux de ce qui est écrit, que chacun doit être aimé, choyé,chouchouteécomme un enfant en maternel (voit la video du monde sur happiness management)me rappelle les années où les profs de fac avaient l’impression de faire du gardiennage de maternelle;
on n’a pas été capable de prendre des « mesures » pour assurer une orthographe correcte et on prétend transformer ce blog en « blog de redressement moral »quant à la religion, aux relations entre « partenaires » et à leur langue

Clopine dit: à

Et puis, de toute manière, aujourd’hui… Je repense à ce moment dévastateur, il y a 4 ans… Bon sang, je suis toujours Charlie. Et pour toujours. Charlie, avec un C, comme Cabu, et Charb, et tous les autres…

Ed dit: à

M…Je n’y ai pas pensé de la journée. Une pensée pour ce premier attentat dune longue série en France.

renato dit: à

Qu’est-ce qu’il a fait ce Moix ? et pourquoi ce qu’il a fait prends de l’importance ici ? et déjà, qui est-il ?

Lavande dit: à

L’humour ravageur de Charlie:
Evoquant dans une brève la sortie du nouveau livre de Michel Houellebecq, le journal plaisante : « On s’abstiendra d’en dire du mal : la dernière fois, ça ne nous a pas franchement réussi ». En titre, il se rebaptise « Trouillards hebdo ».

La une du Charlie Hebdo paru le 7 janvier 2015 représentait le romancier sous le titre « Les prédictions du mage Houellebecq ». « En 2015, je perds mes dents. En 2022, je fais Ramadan », lançait la caricature, signée du dessinateur Luz, qui a échappé à l’attentat perpétré quelques heures plus tard.

DHH dit: à

@Lavande
accompagnerez vous la troupe à Paris pour la représentation?

Phil dit: à

Henri-Du-Muscat avait décidé de notuler en blog tous les prix Goncourt par ordre chronologique. Chaque lauréat avait droit à la couverture d’époque prise dans son jus, qui donnait le goût de la bibliophilie, la notule au ton résolument anti-conservateur animait le débat. me souviens de « L’Ordre » de Arland, trois beaux volumes chez Gallimard à sa sortie, aimablement bonzaïsé par son opinion. Il aimait le Renaud Camus des « Tricks » barthésiens, pas celui de la politique à qui le crémaster (muscle des couilles) était distendu.

Phil dit: à

Renato, Moix s’est fait connaitre par un énorme pavé, presque mille pages, centré sur son « moi » sans x, dont l’édition n’est probablement pas due à ses qualités littéraires. Depuis, omniprésence médiatique à la manière inoxydable d’un Michel Drucker cultivé.

caulerpa dit: à

maternelle

Janssen J-J dit: à

@ j’ai connu une femme prof d’histoire,qui était le maitre de sa famille,non française d’origine mais qui avait repassé le bac en France et fait desétudes supérieures en france,et qui ne jurait que par Poirot-Delpech

Certes… mais en quoi ce souvenir peut-il intéresser la rdl, en dehors de nous apprendre quelque chose de vous-même qui estimez n’avoir rien à faire avec les tas de souvenirs des internautes du même acabit ? Expliquez nous donc en quoi cette femme vous aurait grandi, édifié, accablé, plutôt que de nous le laisser le subodorer ? Ce genre de souvenirs n’est destinéqu’à vous hausser du col, caulerpa, mais en quoi vous améliorent-ils, et pourquoi ne les gardez-vous pas pour vous ? Voilà ce que personnellement, j’ai du mal à comprendre et voilà ce que je me dis. Tout savant et cultivé que je sois, caulerpa, j’ai jadis côtoyé une maitresse femme, prolétaire besogneuse qui, pour se tirer d’affaire et participer à la culture française pour laquelle elle était en extase, lisait régulièrement le célèbre critique du Monde, parce qu’il lui semblait beau, intelligent, et au centre du monde, pour le coup. De cela, on doit inférer qu’elle vous semblait aliénée, mais que vous lui gardiez votre estime et indulgence comme à une enfant un brin attardée… Mais, taxifolia, ne vous êtes vous jamais demandé ce que cette femme avait jamais pensé de vous ? Je suis à peu près sûr qu’elle vous méprisait un brin. Et je ne projette pas de quelconque bisounourserie pour vous sauver de ce mauvais pas et de votre écriture à iech. Cette femme écrivait et lisait 100 fois mieux que vous qui saviez tout sans jamais avoir rien lu. Vous avez de la chance, elle ne viendra jamais ici pour vous porter la contradiction. Vous pouvez donc vous faire accroire à votre prétendue absence de morale. Comme tous les intellectuels de votre acabit, vous pratiquez la dénégation en ne voyant rien du monde social qui vous entoure alors que vous êtes englués dans vos préjugés de classe. Je vous plains parfois, et d’autre, je m’en tape. Vous m’énervez le plus souvent, comme je vous exaspère. C’est la loi, icite, la norme du moinssse. Bonne soirée quand même à l’EHPAT.

Lavande dit: à

DHH je n’ai pas encore décidé car je vais déjà à Paris le WE du 18-19 janvier parce que « ma » troupe joue deux soirs en appartement (un tout autre spectacle). Mais je referai peut-être le voyage à la capitale un mois après!
J’ai déjà vu le spectacle à Villeurbanne (la première) : c’est vraiment très bien et je pense que votre petit-fils appréciera aussi.
Ils viendront aussi sans doute à Grenoble. Ils avaient joué ici plusieurs fois leur précédent spectacle (Halb : l’autre moitié) avec beaucoup de succès.

caulerpa dit: à

Voilà ce que personnellement, j’ai du mal à comprendre et voilà ce que je me dis.
je ne tiens pas pour une maitresse femmeune femme qui considère toute femme jolie pour une idiote,le professe comme acte I de son féminisme,ce qui était l’objet dela conversation de clopine, ed, et une femme qui martyrisa sa fille en lui tirant les cheveux por la faire manger etc mais je vous laisse juge de dire maitresse femme et d’apprécier cette lecture littéraire ;mon opinion ne regarde que moi et je ne désire pas la partager en la nourrissant des arguments plus ou moins littéraires que je me formulai quand elle s’imagina m’instruire sur elle et sa vocation féministe d’enseignante ;
bonsoir

Janssen J-J dit: à

@ (touite)… ses parties de cul sont élémentaires.
Il est étonnant que cette saillie chevaline sous la plume de passoul n’ait pas été relevée, sauf erreur. Peut-être parce qu’elle n’a fait rire personne, peut-être parce que les erdélines admetten mal que Passoul tente maladroitement de se mesurer à Houellebecq sur un terrain fangeux. Cela reste un mystère.

caulerpa dit: à

vous-même qui estimez n’avoir rien à faire avec les tas de souvenirs des internautes du même acabit ?
par ailleurs, si je répondais à clopine,je n’ai jamais dit, moi, queles souvenits et projets et anecdotes égrénés ici,ni les échanges entre les partenaires n’étaient pas instructifs pour moi;
remarquez bien que je n’ai pas dit que vous aviez sorti « mon souvenir » de son contexte comme on dit en général,contexte qui mentionnait explicitement l’ancien chroniqueur du monde, que je n’ai donc jamais pris comme maitre ,

caulerpa dit: à

bonsoir, je vous laisse entre gens « de même acabit »

caulerpa dit: à

. Tout savant et cultivé que je sois,
c’est vous qui le dites cher Monsieur,j’ai connu un homme des plus érudits et savants ,bien publiant,qui se décrivait comme médiocre en commentant le mot !
mais invitez toutes les dames qui vous plaisent,j’ai aussi connu assz de dames et de savantes et des psys publiant qui n’étaient pas à la fête dans les séminaires où on leur avait juré qu’elles brilleraient;il ne suffit pas d’avoir repéré un ton, des ficelles de maître pour faire effet comme vous le cherchez :question d’acabit?

Delaporte dit: à

« Dans sa prison japonaise, Carlos Ghosn lit « The Road Less Traveled » de Scott Peck qui se veut une psychologie de l’amour et des valeurs spirituelles, envoyé par son fils pour l’aider à surmonter ses problèmes »

Détail intéressant. Le livre est-il traduit en français ?

Delaporte dit: à

Son fils aurait dû lui offrir le livre de Redoine Faïd : car, au point où il en est, la seule solution pour lui c’est quand même de s’évader.

Delaporte dit: à

Notice Amazon du dernier livre de Yann Moix : incroyable ! Il ne s’aime pas assez ! Parce qu’il le mériterait ? Parce qu’il le vaudrait bien ? Le pauvre m’as-tu-vu !

« L’écrivain se reproche, au fond, de ne pas savoir aimer – les femmes, bien sûr, mais aussi, et surtout, lui-même. » Amazon

Chaloux dit: à

« Etes vous retraité ou insomniaque (ou les deux) pour avaler tant de livres en un an ? »

En fait Gigi a un secret, il ne comprend absolument rien à ce qu’il lit. Cf l’histoire de G. Sand pianiste, soulevant en lui de profonds doutes alors qu’il avait sous le nez un livre l’attestant. Dès qu’il entame une lecture, le pauvre Gigi se trouve projeté sur un trottoir roulant, qui l’emmène il ne sait où, en compagnie d’il ignore qui. Va-t-il pleuvoir, fait-il soleil,- l’humeur est-elle sombre ou radieuse? Il ne saurait le dire. De pâles et confuses visions qui s’effritent aussitôt la page tournée.

« Écrivain »? Je déteste ce mot, sauf à titre posthume. Avec beaucoup de chance et de travail, on parvient parfois à écrire un ou deux bons livres. Un privilège qui demeure tout de même assez rare.

Jean Langoncet dit: à

@qui est-il ?

Un protégé du taulier et un agité du bocal d’élevage de plus ?

Plutôt un écorché vif sensible à la cause des migrants et à la détresse de ceux qui sont « sans retour » possible
https://www.youtube.com/watch?v=gYTFIkZVEyg

Chantal dit: à

pour moi jjj est une énigme je crois parfois que c’est jean marron, vu ses convictions politiques et sa bibliothèque fournie, mais je peux me tromper … je le confond avec Delaporte c’est dire …

Jacques R. dit: à

Souvenons-nous : il y a quatre ans, des terroristes islamistes assassinent des journalistes, des policiers, des Juifs. Aujourd’hui, des gilets jaunes s’en prennent physiquement et verbalement, menaces de mort à l’appui, à des journalistes, à des policiers, à des Juifs. Dans les deux cas, c’est la même engeance antidémocratique et antifrançaise qui est à l’oeuvre. Français, tous unis contre ces chiens !

Delaporte dit: à

« je le confond avec Delaporte c’est dire … »

Nous aussi, on vous confond. Je « confonds », avec un « s », svp. Quand on joue la mère la rigueur, au moins on fait attention à l’orthographe. Et on ne se délabre pas dans les profondeurs de l’ignominie : du moins on fait attention, svp.

jazzi dit: à

Sur Arte, « Le Voleur » de Louis Malle, d’après le roman éponyme de Georges Darien. Vu et lu il en son temps. Le film (1967) m’avait plus plu que le livre. Un exemple parfait d’adaptation réussie. Jean-Claude Carrière et Daniel Boulanger on participé au scénario. Et le tout est servi par une distribution éblouissante : Jean-Paul Belmondo, Geneviève Bujold,
Marie Dubois, Françoise Fabian, Bernadette Lafont, Marlène Jobert, Julien Guiomar, Martine Sarcey, Charles Denner, Paul Le Person ou encore Jean-Luc Bideau…

vedo dit: à

A propos de G. Sand, je lis (en partie) une biographie de « Fryderyk Chopin » par Alan Walker, un travail impressionnant et des remarques qui me touchent sur certaines oeuvres (dans la partie que j’ai lue). On s’y absorbe.
Il en a fait une autre de Liszt, en deux volumes.

caulerpa dit: à

Expliquez nous donc en quoi cette femme vous aurait grandi, édifié, accablé, plutôt que de nous le laisser le subodorer ?
Ostensiblemet, vous avez du comprendre -pardon subodoré-une histoire entre cette femme et moi qui n’a jamais eu lieu:pas même d’amitié!elle s’est trouvée ma parente, que je devais donc rencontrer pour raisons familiales etrien de plus si ce n’est qu’elle chercha aussitôt à avoir de l’ascendant sur moi, par exemple avec son intérêt pour le chroniqueur du monde ,ce qui avait subjugué son père auquel elle avait fait faire des dictées,des rédactions:je ne crois pas qu’il soit venu en FRANCE par adoration de la culture française contracté dans son pays -cela dit il aimait la france où cette fille était née et y vécut jusqu’à sa mort -mais moi, je ne palissais pas de désir devant cette femme qui me « déçut »dès qu’elle parla des autres jeunes femmes de ce cercle familial,au nom de son « féminisme « politiquepuisqu’elle avait une conscience politique bien plus élevée que moi, alors,et qu’elle désirait éveiller ses élèves:ce qui est à son honneur,comme on dit;je me positionnais de fait autrement par rapport à elle que tous les gens wu’elle connaissait:l’étranger absolu,si l’on peut dire, puisque nous avions des points communs: »les livres »par exemple,ma déception n’en étant que plus grande ;rien à voir vraisemblablement avec le genre de souvenirs dont vous avez cru que je vous menacerais pour vous la jouer à la erdélienne!comme si je ne me doutais pas que vous vous en tapiez!chacunici se figure l’autre tombé de la dernière pluie!n’avoir jamais fréquenté
serait-ce un professeur!

Chantal dit: à

m’enfin, je n’ai rien à prouver ici, c’est la journée des mauvais coucheurs on dirait.

Jacques R. dit: à

Darien a malheureusement loupé son roman. Après un début d’une veine satirique époustouflante où, notamment, l’éducation telle qu’elle est conçue en France et en Europe en prend pour son grade, l’auteur nous sert une bluette sentimentale pleurnicharde où la superbe révolte anar des premières pages se noie complètement. Mais tout de même, écrire ces premières lignes, il fallait le faire :  » Ce livre, que je publie et que je signe, n’est pas de moi : je l’ai volé.  » (je cite de mémoire). Quarante ans après ma première lecture, j’en ris encore !

caulerpa dit: à

Je « confonds », avec un « s », svp
je crois que souvent la dernière lettre d’un mot ne « sort » pas pour des questions de pression sur la dernière lettre, qui porte justement des marques décisives ;ce n’est qu’une hypothèse,mais c’est plausible!

caulerpa dit: à

par adoration de la culture française contractéE

Ed dit: à

D’ailleurs qui à déjà lu Moix ici ? Car on sait ce qu’il vaut en vieux moche (oui parce que Marc Lavoine a au moins le mérite d’être un vieux beau) qui se tape des gamines, mais en écrivain ?

Ed dit: à

Gigi ne veut pas répondre à une question très simple : qu’a-t-il pensé du livre de Gabriel Tallent. Visiblement c’est trop lui demander. Ca me fait encore plus apprécier Clopine qui malgré sa susceptibilité a la politesse de répondre de manière argumentée quand on lui demande son avis.

Chaloux dit: à

J’en ai lu un, Ed, il y a très longtemps, -et lire est un grand mot, car c’était illisible- une bouse sans nom. Quelques formules, amusantes trois minutes, et rien d’autre.

G,S'A dit: à


…Ah,!Ah,!…çà ira,! çà ira,!…les arist…
…etc,!…

Mauvaise Pensée dit: à

De manière argumentée? certains ont relevé non sans justesse que c’était vite dit. La Dame se crédite d’ailleurs elle-même, pour excuser ses permanentes nébulosités, d’ « une pensée en formation qui cherche à s’exprimer ». On pourrait répondre avec un Autre qu' »avec du je ne sais quoi et du presque rien, on fait du pas grand chose. »
Et c’est tout le drame Clopinien.

Janssen J-J dit: à

suffirait pas de claquer les doigts quand même, hein !…

« Et je comprends, aujourd’hui, le point de vue du Christ, son agacement répété devant l’endurcissement des cœurs : ils ont tous les signes, et ils n’en tiennent pas compte. Est-ce qu’il faut vraiment, en supplément, que je donne ma vie pour ces minables ? Est-ce qu’il faut vraiment être, à ce point, explicite ? Il semblerait que oui ».

Bonne nuit les infants, chattounes et autres Chantales. Il est l’heure.

Ed dit: à

Je viens de comprendre que Mauvaises Pensées était Petit Rappel. Chacun son rythme hein. En tout cas celle qui manque d’arguments c’est la Chaloupe. « Bouse sa s nom » « illisible », m’enfin vous imaginez si Passou écrivait des critiques pareilles ? Chaloupe, en d’autres termes, quel livre et pourrais-tu développer ?

Ed dit: à

Oui j’écris, enfin je gribouille, comme le précise DHH. Mon dernier chef d’oeuvre : deux phrases pour mon profil Tinder dont je ne suis pas peu fière.

Chaloux dit: à

Ed, j’ai dit tout ce que je pouvais en dire. Ah non… ça se passait à Paris, ou peut-être pas, d’ailleurs,- sans intérêt.

En revanche, je suis en train de lire un livre qui me bouleverse littéralement et que chacun devrait lire. J’en dirais davantage quand je l’aurais terminé. Très court.

Chantal dit: à

j’ai feuilleté dans le temps Jubilations vers le ciel de Yann Moix mais jamais acheté, une émission d’Ardisson sur un de ses opus :

Proust à Marne la Vallée …

https://www.youtube.com/watch?v=yW7K3k_qbKE

je dois bosser demain, je tire le cordonnet.

Ed dit: à

Pète-cojones la Chaloupe. Mais à un point.

Bėrėnice dit: à

ED, 25 ans, l’âge de raison situé aux environs des 7 ans est depuis longtemps dépassé, il ne couche pas avec des mineurs et encore moins avec des mineurs de moins de 15 ans . Que sait on finalement sur la notion de consentement en cas d’acte sexuel avec enfant, il avait été question d’interdire de questionner ce consentement avant un âge limite, puis il y eut des grumeaux, et je crois que pour finir l’appareil conclut que les lois étaient déjà fournies. C’était après un viol sur une gamine de 11 ans dont on doutait du refus.

rose dit: à

D à 12h10

Les autoroutes ont focalisé l’indignation et malheureusement les dégradations violentes.
Il y a évidemment des raisons. Je serais actionnaire de ça, j’aurais honte. Je vendrai.

Oui.
Mais vous n’ êtes pas Vinci. Or, chez Vinci, ils sont obtus.
[détails :
le 25 « salopard » : perdu
le 26 « enc…é » : perdu
les 27, 28, 29, 30 gagné, yeah
le 31 : « conn.rd » envers Castaner qui dit texto » la haine des gilets jaunes ».
Obtus tel Vinci.
1, 2, 3, 4, 5, 6 correct : bravo, progresse.
Hier, « pétasse » ( mais quelle fille ?).
Peit mieux faire.) Et c’ était les rois. 😑

Ai observé la manière drastique de Vinci de lutter contre les dégradations sur l’ A 9 : sorties fermées. Blocs de béton.
Automobilistes, payez. Il ne s’ est rien passé.
Inouïe la méthode.

En filigrane, ai écouté de 14h30 à 16h une émission passionnante d’ un gars qui a écrit un bouquin sir FC, difficile mais édifiante : lorsqu’ un des GAFA paie 10 millions d’ euros d’ impôts, c’ est parce quil échappe par divers montages financiers et paradis fiscaux à une imposition de 70 milliards d’ euros.

Je crois que et Vinci et Castaner vont avoir du fil à retordre.

Bėrėnice dit: à

ED, j’ai lu Partouze qui m’avait amusée, puis un autre une histoire de cimetière qui m’avait moins plu. Remarqué l’épaisseur de Naissance à sa parution , pas lu , je crois que c’est à celui ci auquel Phil fait allusion.

Ed dit: à

Dans l’extrait, Monsieur se plaint de ne rien chopper. Dans un article de 2015 publié dans Lui, Monsieur se plaignait de se taper une gonzesse par soir depuis qu’il bossait chez Ruquier, la plus vieille ayant 23 ans. Bon. Il omettait de donner les tarifs.

Bėrėnice dit: à

Rose, concernant les gafa, l’Europe peine a trouver une solution , lu dans Le monde à propos de leur fiscalisation , il y a quelques jours, des broutilles absolument pas proportionnel aux bénéfices realises dans les pays. Voir aussi le 10 novembre, L’Allemagne freine le processus d’accord les concernant.

Bėrėnice dit: à

Rose, les articles sont faciles à retrouver, entrer fiscalisation des gafa, journal Le Monde, il y a toute une collection d’article retraçant la croisade fiscale.

Bėrėnice dit: à

D’articles.

rose dit: à

JJJ à 22h49

« Et je comprends, aujourd’hui, le point de vue du Christ, son agacement répété devant l’endurcissement des cœurs : ils ont tous les signes, et ils n’en tiennent pas compte. Est-ce qu’il faut vraiment, en supplément, que je donne ma vie pour ces minables ? Est-ce qu’il faut vraiment être, à ce point, explicite ? Il semblerait que oui ».

Je l’ aime immensément.
Je l’ ai vu hier perché sur une poutre en béton, au- dessus de ma tête, de bronze vêtu.
Jeune et maigre, l’ était descendu de sa croix, assis narquois, aimant et pas désespéré.
Moi, m’ aide pour les gros mots que j’ éradique.
D’ autres, les aide contre leur haine recuite.
Nous regarde, pas découragé, l’ est perché.
Me serai bien assise à côté de lui, sa maison était fermée, pour cause de rois.
Si j’ trouve une photo, j’ vous la joins en fichier.

rose dit: à

merci Bérénice, je suis cela.

caulerpa dit: à

EDtapez « moix »à rechecher et vous trouverez les renvois de P.Assouline pour Moix
Yann Moix dans le meilleur des mondes critiques possibles
LE 29 OCTOBRE 2013 etc!
bonsoir

caulerpa dit: à

rdl
Pardonnez Moix, sauvez Sureau !
LE 8 SEPTEMBRE 2013

Ed dit: à

L’article de Kechichan est une critique de la critique, mais reste élogieux sur Naissance.

caulerpa dit: à

ça marche:voyez sur moix
La folie à l’œuvre dans ce livre magnifique et saoulant exige une lecture aussi déraisonnable qu’elle. Encore faut-il avoir envie de se laisser déborder par un écrivain très français, le seul à notre connaissance qui jouisse de son addiction aux deux Corées.
vous pouvez aller voir sa notice wiki aussi pour rapprocher le personnage qui semble se chercher à se poser là

Ed dit: à

Ah. Dans l’autre article, j’aime beaucoup la formule « livre magnifique et saoulant » car Moix a le don de saouler même à l’oral, alors je n’ose imaginer ce que ça donne à l’écrit. Peut-être que c’est ce que la mysterieuse Chaloupe voulait dire par « illisible ».

caulerpa dit: à

vous voyez ed qu’il faut mieux se sevir de ses outils avant de jouer à chat!

caulerpa dit: à

bonsoir!j’ai un souci: à régler maintenant

Ed dit: à

Roh pourquoi tout le monde ne me parle que de mes chats ? Non je plaisante. Plus sérieusement, ils ne sont pas autant au centre de ma vie que je le laisse croire. On se fait toujours berner par ce qui est dit sans imaginer les faits. Comme sur les réseaux sociaux « oh quel beau couple ». Ben oui banane, le reste du temps ils se mettent sur la tronchetta.

Chaloux dit: à

C’est curieux, quand on écrit de mieux en mieux on écrit de plus en plus mal. Je veux dire que les premiers jets sont moins bien que quand on écrivait moins bien et qu’à la fin c’est nettement mieux. Une sorte de dépression dans le progrès. La possibilité de faire mieux n’est pas d’abord un mieux.

Ed dit: à

Chaloupe, quand t’auras envie de te faire comprendre et d’arrêter de nous prendre pour des jambons avec tes commentaires soit ésotériques, soit mystérieux et laconiques, tu me feras signe.

caulerpa dit: à

ils ne sont pas autant au centre de ma vie que je le laisse croire.
vous donnez à croire comme cela vous semble à propos pour »votre image » sur ce blog -et ailleurs peut-être;Clopine, l’autre femme soupire(pourquoi pas?)
vous savez le cas que les gens font de votre vie ici:selon qu’ils se font une idée de vous ;et pourquoi,quelle nécessité dans leur économie?
Dans la votre, cela vous permis de vous mettre en phase avec les erdéliens de raconter vos félins;leur bulletin de santé a été votre leit motiv pour trouver un écho;voilà qui est fait; ne tenez aucun compte de moi qui n’en peux plus de ce « club »;je n’y aipas cherchéune place, ni une écoute:au contraire;lire m’y suffit donc je vous salue ,ed, et vous souhaite bonne route et bon estomac por ce que vous aurez à digérer, en tant que « femelle »,comme cela semble vous plaire et/ou vous entrainer

caulerpa dit: à

cela vous a permis
tutoieriez vous DHH?Clopine?
vous aurez tout loisir de vous intéresser à ces aspects du blog et de votre rôle:ciao!

Chaloux dit: à

Ed, prendre pour un jambon, on entend ça parfois dans le Midi. C’est une de mes expressions préférées, qui signifie surtout exploiter. Tu décroches le jambon, tu t’en coupes une tranche, tu raccroches le jambon. (Je ne te prends pas pour un jambon, quoique tu aies certainement deux très gracieux petits jambonneaux).

Mauvaise Pensée dit: à

Mauvaise Pensée, Ed.
Mauvaises Pensées, c’est de Valéry!

caulerpa dit: à

des gens des pyrénées j’ai entendu dire « on en tire comme d’un jambon » pour dire tire à volonté jusqu’à l’os ce qui est presque « exploiter » mais pas prendre pour un jambon qui veut dire prendre pour un idiot

renato dit: à

Entendu à la radio — RSR— la bêtise de Moix. Toujours suspecté que ceux qui en parlent imaginent beaucoup — ils collectionnent un tas de Dulcinée, les pauvres…

Alexia Neuhoff dit: à

J’ai un peu de mal à admettre que, par la faute de certain.e.s contributeur.rice.s, cette RdL s’enlise de plus en plus dans les bas-fonds du vedettariat « littéraire » quitte à donner beaucoup d’importance à ces petits marquis de la plume qui ne brillent que par l’effet des projecteurs de plateaux de télévision. Insondable paresse de lecteur.rice.s qui suivent stupidement la flèche de la boussole médiatique, magnétisés par la médiocrité (voire la vulgarité). Alors qu’il y a, dans les librairies, d’autres chemins, plus rares, plus authentiques. Un exemple ? Le cahier Michon de l’Herne, un enchantement de bout en bout.

Paul Edel dit: à

Georges Darien (dont on a vu « le voleur », adaptation de Louis Malle sur Arte hier) a écrit ceci dans « la belle France » :
« La prétention des hommes à une grande supériorité sur les femmes est simplement grotesque. Leur immense vanité les empêche de voir que cette supériorité consiste à placer un carcan au cou d’un être qui leur met à son tour des menottes aux poignets ; après quoi ils n’ont plus qu’à tourner en rond, ensemble, au bout d’une chaîne bénie par l’église, dans l’ornière qu’a creusée la tradition. »

Bėrėnice dit: à

Carlos Gohn entendu par le juge. Quoiqu’il lui soit reproché, les japonais exagèrent, ils ne lui donnent meme pas une ration calorique suffisante et journalière. Il n’est surement pas tout blanc mais à lire le compte rendu de l’audience , j’ai pensé à deux choses: Prigent dans l’affaire elf Aquitaine, quand on veut tuer son chien on dit qu’il a la rage. Ses conditions de detentions sont dignes de la Chine de Mao . L’administration japonaise ne se ruine pas en frais de bouche si elle applique le meme regime à tous les détenus. Cela dit, la France ne vaut pas mieux en matière de detention sauf à séjourner dans les quartiers réservés aux VIP.

Bėrėnice dit: à

Et oui, Alexis, dieu merci, vous êtes suffisamment avertie et clairvoyance pour ne pas voy y rembourser à votre tour. Chacun sa vocation, il existe des littératures de qualités différentes comme pour l’art en general, il faut bien que chacun vive. Et c’est à chacun de faire son choix.

Phil dit: à

« Le voleur » de Malle, peut-être le plus beau rôle de Belmondo.
Vous aviez bonne mémoire de « L’ordre » de Arland quand Henri du Muscat l’a débattu sur son blog. L’Ordre s’installe progressivement au Brésil, pays de la samba. La première dictature au moment de l’homme de Rio, encore Belmondo en Tintin, avait déjà donné quelques belles réalisations architecturales, souhaitons que notre ambassadeur connaisse son Gobineau sur le bout de ses manchettes.

Bėrėnice dit: à

Clairvoyante, ceci étant, PA se serait lui meme fourvoyé dans la médiocrité et la vulgarité puisque après que Caulerpa ait fouillé l’archive, on peut lire qu’il s’est rendu coupable de deux billets autour de l’auteur scandaleux .

Phil dit: à

Dear Baroz…

Bėrėnice dit: à

Fourvoyée, etc, correcteur .

Bėrėnice dit: à

Pour ne pas vous y fourvoyer à votre tour. Toutes mes excuses.

Bėrėnice dit: à

Phil, il y a des jours fameux , hier m’a offert deux films . Sauriez vous quel a été le budget du voleur de Louis Malle?

caulerpa dit: à

après que Caulerpa ait fouillé l’archive,
après que est suivi de l’indicatif voez votre grammairienne chérie ou fouillez LSP vous même

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