de Pierre Assouline

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La République des livres
La littérature est leur vengeance

La littérature est leur vengeance

Que n’aurais-je donné pour être présent le 9 décembre 2009 à la Bibliothèque nationale du Pérou à Lima ! Une rencontre y était organisée à l’initiative de l’Institut culturel italien local entre Claudio Magris et Mario Vargas Llosa. Une conversation dont on rêverait d’être l’attentif auditeur. Fort heureusement retranscrite, elle parait aujourd’hui sous leurs signatures conjointes et sous le titre La littérature est ma vengeance (La literatura es mi vengaza, traduit de l’italien pour les paroles de l’un par Jean et Marie-Noëlle Pastureau et de l’espagnol pour celles de l’autre par Albert Bensoussan et Daniel Lefort, 85 pages, 12 euros, Arcades/Gallimard).

Il y est naturellement question des livres et des auteurs qui les ont marqués, du statut de la fiction, de l’engagement de l’écrivain et de la nécessité d’être fidèle en premier lieu à ses propres démons fut-ce aux dépens de ses devoirs vis-à-vis de la chose publique. Chacune de leurs interventions est longue, méditée, précise, argumentée, ininterrompue, aux antipodes de ce qui se fait d’ordinaire par les canaux médiatiques; elles s’inscrivent contre « la frivolisation » de l’époque. Chemin faisant, ils donnent l’air de rien une belle leçon d’écriture via leur apologie du roman, « le » genre littéraire qui autorise l’expression de la totalité, de tout ce que l’homme recèle en lui de raison et de déraison, de réalité et d’irréalité, de matériel et de spirituel, de fantaisie et d’histoire. Le roman comme le territoire par excellence de la liberté de l’esprit. Parmi ceux qui paraissent en même temps que cet écho d’une lointaine conversation qui prend son temps, arrachée à une époque pressée comme jamais, il est deux conteurs qui semblent d’être donnés le mot pour profiter pleinement de cette autorisation de déployer l’imaginaire sans restriction- et de se venger.

Pour Le miel et l’amertume (253 pages, 20 euros, Gallimard), Tahar Ben Jelloun a privilégié une forme qui a déjà fait ses preuves sous tous les cieux littéraires, celle du roman choral. Chaque personnage raconte sa vision d’une même histoire isolément dans des chapitres distincts. Ils appartiennent à une même famille et se souviennent du drame qui l’a faite exploser. Cette tragédie, ce fut le viol de Samia à 16 ans par un pédophile bien connu dans le Tanger du début de ce siècle. Un Marocain et non un étranger, utile précision, Khenzir la charogne de la rue Goya, un fin lettré, éditeur d’une revue, qui abuse de sa position dans ce microcosme pour attirer à lui des jeunes, fous de poètes et de poésie, autant Baudelaire et Aragon que Chawki et Darwich, et rêvent de voir leurs vers un jour publiés.

Choquée par cette violence, humiliée d’avoir été ainsi dégradée et soucieuse de ne pas se voir reprocher tous les torts comme c’est la règle, elle pense éviter le scandale en ne se confiant qu’à son journal intime. Une bombe à retardement qui explosera au lendemain de son suicide. La famille se désintègre sous le coup de la révélation, laquelle cristallise tout ce qui la minait souterrainement de longue date. Chronique intime du secret, du non-dit, de l’incommunicabilité, de la médisance ordinaire, du silence gonflé de honte et d’honneur, la narration d’une douceur exemplaire malgré la violence qui y est rapportée s’insinue dans les interstices d’une omerta qui ne dit pas son nom par la voix du seul personnage qui s’autorise une certaine distance vis-à-vis des événements, et pour cause : Vlad, jeune immigré mauritanien en proie au racisme anti-noirs, est doté d’une sagesse qui force l’admiration et réussit à panser les plaies.

Au début, on se croirait dans les Carnets du sous-sol de Dostoïevski car Mourad, quoique ni méchant, ni malade, ni misanthrope, vit effectivement « dessous » comme s’il était enfermé dans une tombe ; en proie à un phénomène de dépersonnalisation, il se sent étranger à son corps. Au milieu, on est emporté par le vertige telle Pandora à la vue du bateau du Hollandais volant. La fin est plus sombre, plus dure car elle met à nu le vrai thème du livre, celui qui recouvre le viol et le reste : la corruption, ce poison qui gangrène le Maroc et ronge insensiblement plusieurs personnages de ce roman, la corruption sonnante et trébuchante de l’administration, de ses fonctionnaires du plus bas au plus haut et de leurs innombrables intermédiaires, rendue légale et générale par l’Etat même, la corruption des esprits et celle des âmes. En arabe, « corruption » se dit  r’choua, « bois pourri ». Elle vient de loin et la clé du phénomène se trouve dans la Muqqadima du grand historien Ibn Khaldûn au chapitre XXV intitulé « Les pays conquis par les Arabes ne tardent pas à tomber en ruines » (traduction d’Abdesselam Cheddadi), écrit au milieu du XIVème siècle. Le Maroc, c’est un pays où chacun passe sa vie à s’arranger, à bricoler à propos de tout de rien, à s’accommoder après avoir négocié. Corrupteurs et corrompus participent de la même population car « la corruption est « la mamelle des Marocains ». Sans rien céder de son exigence littéraire, la charge de Tahar Ben Jelloun est puissante contre cette culture du compromis permanent, contre les priorités d’un pays qui en vient à édifier plus de mosquées que d’écoles ou d’hôpitaux.

Le roman est plein des reflets d’un certain Tanger dont les noms de lieux égrenés, si évocateurs de l’époque où la ville était dotée d’un statut international, constituent le tissu poétique par leur seul énoncé : l’hôtel El Minzah, la Forêt diplomatique, la vieille montagne, le café Ibéria et le Gran café de Paris, le Gran Socco, le café Hafa (du temps où le mur érigé par BHL n’empiétait pas sur la vue imprenable), le parfumeur Madini, les magasins Kent, le casino espagnol, Casa barata (la « maison bon marché » à mi-chemin entre le bazar et le marché aux puces), la librairie des Colonnes (on lira ici l’article très  juste et informé de Hisham Aidi sur le Tanger un peu trop légendaire de Paul Bowles). Ce Tanger cosmopolite, à la fois français, marocain et espagnol, n’existe que par ses vestiges et la nostalgie de ceux qui connurent le monde d’avant. Longtemps la ville entre deux mers a tourné le dos au Maroc qui le lui rendait bien, lorsque Hassan II, qui ne l’aimait pas et la boycottait, en avait fait la mal aimée de son royaume. Boulevard Pasteur, les jeunes filles se promènent comme autrefois par deux ou par trois sans se lasser, mais désormais elles sont voilées.

Mourad, le père, aime à dire que le sous-sol est leur caveau de famille. Mais à partir de ce postulat si fécond, l’auteur ne va pas jusqu’à laisser son imaginaire divaguer autant que Vénus Khoury-Ghata le fait dans son savoureux roman Ce qui reste des hommes (123 pages, 13,80 euros, Actes sud). Son double, baptisée Diane, s’estime un jour assez âgée pour se rendre du côté de chez Roblot afin de prévoir le confort de son au-delà. Le caveau qu’on lui propose étant un deux-places, elle hésite parmi ses nombreux ex, amants de passage et maris en titre, sur l’identité de celui à qui elle proposera de s’y coucher à mort à ses côtés. Aussi consulte-t-elle du côté des encore vivants ; elle fait passer des auditions aux rescapés de leurs folles étreintes car, minée par l’incertitude, elle ne peut s’empêcher de tout planifier. Prévoir, dit-elle. Le « tu » qu’elle a privilégié à l’exclusion du « je » lui permet de se mettre à distance et d’exposer les situations les plus scabreuses sans en être dérangée (lire ici un extrait).

Son amie Hélène, depuis peu veuve d’un mari assassiné par la mafia corse, l’encourage dans cette voie fantasque qui a sa part de gravité. C’est tout le charme subtil de cette histoire, si drôle et légère en apparence mais si profonde en vérité. Sa sonorité a un allant, une vivacité, une assurance de séductrice à la recherche de ses conquêtes d’autrefois, ce qui donne au roman une allégresse inattendue. Lorsque le marbre dont on fait les dalles funéraires est rouge, ce n’est pas de poussière mais de sang après qu’on l’ait scié. Tout est de cette encre mais quels que soient ses miroitements, l’outre-noir est sa vraie couleur, celle d’une solitude si pesante ici-bas qu’on la redoute par avance lorsqu’elle s’abattra tout en dessous. C’est pourquoi il est recommandé aux esseulés de s’y faire accompagner, fut-ce pour s’engueuler jusqu’à la consommation des siècles. Diane cherche un homme, pas pour l’amour mais pour le compagnonnage éternel, même si son vrai compagnon secret est un félin. Sauf que sous le marbre de Carrare, sans livres et dans le froid, à défaut d’homme, un chat aurait moins de répondant mais n’en serait pas moins réchauffant.

(« La façade en céramique du Gran Teatro Cervantès à Tanger », photo  Yann Guichaoua ; « L’entrée du café Hafa à Tanger » photo D.R. ; « Un chat qui a des lettres » photo Passou) 

Cette entrée a été publiée dans Littérature de langue française.

1606

commentaires

1 606 Réponses pour La littérature est leur vengeance

FX dit: à

« Les pays conquis par les Arabes ne tardent pas à tomber en ruines ».

En arabe : »Idha ouribat khouribat ».
« اذا عربت خربت ».
Formule aussi lapidaire qu’assassine employée par Ibn Khaldun dans sa monumentale « Mouquaddima » (Prolégomènes) pour dénoncer les dérives tyranniques et despotiques des Califes arabes, ommeyades, abbassides et autres, et leur pouvoir corrompu et corrupteur.

FX dit: à

« Khenzir, la charogne… ».

Khenzir en arabe veut dire porc ou cochon.
Balance ton khenzir…

christiane dit: à

Dedans, les querelles métaphysiques, dehors, les conflits réels, les viols, les meurtres d’une société en crise, en rage. Une limite partage l’espace.
Ici, l’évocation de romans qui opèrent un travail de renouage entre le dedans et le dehors.
A l’écoute du malheur insoupçonné des gens. Une descente dans ce désespoir, parfois tu parce que banalisé.
Qu’est-ce qu’un mort ?
Une écriture clandestine dans le malheur des autres. D’où surgit l’écriture des romanciers ? de quelle fêlure ?
Une écriture qui est un lieu… aimé d’un certain chat !

FX dit: à

@ Bloom

Absence d’armature idéologique des contestataires, oui absolument, mais présence d’armadas militaro-policières pour réprimer et faire avorter dans l’oeuf les révolutions pacifiques de ces mêmes contestataires dans les pays arabes, oui aussi.
Seule, la Tunisie, de ce naufrage, l’a échappée belle mais elle doit, tant bien que mal, composer avec ses démons à défaut de les vaincre pour pouvoir échouer sur des rivages plus amènes et honorer la mémoire de nos regrettés amis Abdelwahhab Meddeb et Albert Memmi.

D. dit: à

Demain je mange du lieu frit.

rose dit: à

Lilibelle.
Moi du hareng saur.

FX dit: à

Erratum :

(… l’a échappé belle…).

Patrice Charoulet dit: à

ARMES

Il y a une quinzaine d’années un journal national avait eu gentillesse de me publier une tribune où je réclamais la fermeture des armureries françaises. J’avais donné une série de raisons. Je ne vais pas les donner ici une fois encore. Je songeais essentiellement aux armes à feu dont je souhaitais la diminution.

Dans ma sous-préfecture, une seule armurerie. Je me réjouis qu’elle ait mis un avertissement sur la vitrine disant qu’elle ne vendait pas d’armes à feu.En revanche, une bonne centaine de couteaux à cran d’arrêt sont proposés à tous clients. Aucun permis n’est demandé. Aucun âge n’est requis.

Dans les deux bandes de jeunes qui viennent de s’affronter, l’ un d’entre eux a tué une jeune fille de 14 ans avec un couteau. Tout ce mardi, sur plusieurs chaînes ce sujet a été débattu par les permanents du débat , qui sont capables de parler de tout. J’ai tout entendu : immigration, violence croissante, éducation, parents, école, crise, civilisation et j’en passe.
Je n’ai pas entendu de considérations sur la possession d’un couteau à cran d’arrêt par un adolescent.
Ma demande de fermeture des armureries françaises d’il y a des lustres (où je songeais surtout aux armes à feu) est renouvelée ce jour ici (où je songe également aux couteaux à cran d’arrêt, aussi facilement vendus que les couteaux à beurre).

rose dit: à

Aujourd’hui mardi 3 février, cela fait un an que ma mère a intégré contre son gré un Ehpad.
H24 a refusé que je la vois.
Fière de moi : ai dit à la psychologue clinicienne qui me demande d’un ton geignard si » ça va ? » : « Ne me parlez pas comme à une débile légère. Je ne le suis pas. Et je ne suis pas non plus dangereuse. » M’a répondu « je ne suis qu’une exécutante. Lui ai répondu que c’était un rôle terrible. A argumenté que non c’était bien confortable puisqu’il n’y a pas de décision à prendre.
La prochaine fois, dans un pain, je mets une scie.
Fière de moi, je me suis défendue.
Un an, basta les on dit.

Rapatrié ma voiture chez moi 🚘.
Vu ma notaire. Plus que d’extrapoler son rôle, la curatrice est hors la loi. Elle doit consulter ma mère et prendre son avis, chose qu’elle ne fait jamais. Etc.
Etc.

rose dit: à

mardi 23 février 2021, las, las, las.

Bloom dit: à

Abdelwahhab Meddeb et Albert Memmi.
—
Mille fois oui.

Vous savez certainement qu’il existe depuis peu une Association des Amis d’Abdelwahab Meddeb, à l’initiative de sa femme et de sa fille?
https://www.helloasso.com/associations/les-amis-de-abdelwahab-meddeb

Je viens de ressortir « La libération du Juif », du grand Albert de son exil à la cave…

Plus que jamais indispensables.

rose dit: à

Etc.
Au lit, baby.

Jazzi dit: à

« un d’entre eux a tué une jeune fille de 14 ans avec un couteau. »

Un opinel, Patrice Charoulet !

renato dit: à

Un couteau on le trouve dans n’omporte quelle cuisine, Patrice Charoulet, pas besoin d’un armurier.

D. dit: à

C’est un couteau à cran d’arrêt, Jazzi. À virole rotative. Le couteau de cuisine est bien moins dangereux parce qu’il n’est pas équipé de ce fameux cran.

Bloom dit: à

Un simple cutter peut faire des ravages. Une batte de baseball aussi.
Expéditive, la « Feuille Hachoir De Boucher Pradel Excellence Bord Arrondis 22Cm est à 25.99 euros sur le site de la Fnac…

D. dit: à

La hache, la machette, sont tout aussi inoffensifs, toujours en raison de l’absence de cran d’arrêt.

Bloom dit: à

Surtout la machette rwandaise. Totalement inopérante.

renato dit: à

Tout dépend de la determination de celui ou celle qui manie le couteau, D., un type trés déterminé peut faire un désastre avec une lame de 7 cm.

Jazzi dit: à

Est-ce le chat de Passou qui est entré dans la pléiade ?

Janssen J-J dit: à

je vais manier ma gâchette : « dans les interstices d’une omerta qui ne dit pas son nom », je trouve pas cette séquence très joliment dite, à défaut d’être amusante… Et puis, encenser l’art du roman par hispaniques interposée chez un juré goncourt, ça craint un brin, non ?… portant, c’était bien subrepticement amené. Hélas, ça nous fait l’effet un flop face à (c)Lopine Nelle… Y’a de quoi rager. C’est l’ingratitude légendaire de l’herdélie… Rusement, ma soeur va rev’nir réhabiliter le Maroc…, vous inquiétez pas trop Passoul, ce n’est qu’un va et vient…! Zénitude de votre constance professionnelle importe. Bonsoir…, c’est l’heure Dalley Oli, même si s’est effacé le sommeil du dodo depuis bien longtemps, https://fr.wikipedia.org/wiki/Dodo_(oiseau)

Janssen J-J dit: à

Et on s’en prend une fois de plus à Paul Bowles au sujet de Tanger… C’est devenu un marronnier du printemps, cette affaire-là, ma parole !

Jean Langoncet dit: à

(Jean Langoncet dit: à
@pas beaucoup de femmes sur la photo + blog de Q

Naturellement, il s’agissait d’une réunion de “beats” devant la librairie/maison d’edition de Ferlinghetti. Cette photo est aussi un plan resserré d’un cliché réunissant tous les protagonistes. Il est possible que Lenore Kandel y figure.
Jean Langoncet dit: à
Pour rappel la photo commentée par rose :
https://ids.si.edu/ids/deliveryService?max_w=800&id=AAA-AAA_keenlarr_29344 RIP man)

Gare de Lyon. Bangkok. RTL. dit: à

Ce chat, ces Pléiades, c’est à vous ?

vedo dit: à

Ha, le café Hafa… Il ne reste que la mélancolie de son époque glorieuse. Enfin, les terrasses et la mer sont immuables.

vedo dit: à

« sous tous les cieux littéraires, celle du roman choral. » Pas seulement (bien sûr). Rashomon.

rose dit: à

>Dalley Oli, oud

Le dodo s’est éteint moins d’un siècle après sa découverte, à la fin du xviie siècle avec l’arrivée des Européens. Il est aujourd’hui souvent cité comme un archétype de l’espèce éteinte car sa disparition, survenue à l’époque moderne, est directement imputable à l’activité humaine.

rose dit: à

Manier des samples, c’est donné à tout le monde.

JiCé..... dit: à

J’adore la photo de ce chat, surveillant des Pléiades dont certaines ont déjà le cul par dessus tête !

MESSAGE PERSONNEL
Charoulet, où avez vous vu que l’outil fait le tueur ? Le couteau de mer ne quitte jamais le marin…

rose dit: à

Allez Dalley Oli, wake up, stand up.

rose dit: à

La bite et le couteau pour qui se respecte.

rose dit: à

Voilà, l’aînée et le cadet ont tourné une vidéo sans moi pendant que je glandouillais à lEstaque.

https://www.facebook.com/AmoMama.France/videos/774335973127373/?sfnsn=mo
Pudiquement, ils ont zappé sur leur vie privée.
Rien sur le recel successoral ni sur faire passer leur mère comme atteinte de la maladie d’Alzheimer avant de faire main basse sur les économies du père.

Pas mal gnan-gnan la video mais bien lucide.
Et puis, c bien vrai que le garçon est un sacré chouchou. En tout cas au sud. À Tanger je ne sais. Questionner Jane Bowles.

Bloom dit: à

Commnines, Michelet, le Soulier et Proust cul-par-dessus tête: verdict sans appel.

rose dit: à

Adaptation, je dois : ma maman a demandé un long pain avec une grande scie, solide, et elle a ri, ri, et encore ri.
Bonheur.
Jui ai dit « j’ai raconté ça à mes copains. »

Soleil vert dit: à

Très intéressant article, le lien sur Paul Bowles.
Le mur de BHL très drôle.

puck dit: à

« Au début, on se croirait dans les Carnets du sous-sol de Dostoïevski car Mourad, quoique ni méchant, ni malade, ni misanthrope, vit effectivement (…) »

hého les critiques, vous vous êtes tous donnés le mot pour faire un contresens sur ce bouquin de Dostoïevski ? c’est quoi cette affaire ? c’est un complot des des pro Nabokoviens ?

tenez, lisez donc ça pour vois remettre les idées àl’endroit :

https://barresobliques.wordpress.com/2017/08/08/les-carnets-du-sous-sol-fedor-dostoievski/

puck dit: à

et pourquoi sur le billet précédent on m’a sucré ma bouffe-foufoune ? alors qu’on a laissé le suce-bite ? c’est quoi ce favoritisme pour les pro suce-bites assortie d’une discrimination pour les bouffe-foufounes ?

notre République est bien malade c’est moi que je vous le dis…

Jazzi dit: à

On annonce la parution du 1er tome du Journal d’Albert Memmi (1920-2020). Extraits :

« Le juif n’a pas la liberté de se choisir juif ou non-juif, il est juif, il ne lui reste plus qu’à être librement juif »

« la religion est […] une espèce de névrose »

« Le judaïsme est avant tout une éthique »

Memmi inventera le terme savant d’hétérophobie, unissant dans une même stigmatisation juif, arabe, noir, homosexuel et femme, tous objets de mésestime et de colonisation, qu’il définit à la façon d’un théorème comme la phobie de l’Autre, la haine des Uns envers les Autres… et vice versa.

Mais alors comment peut-on être juif et hétérophobe, et alii ?

Jazzi dit: à

« on m’a sucré ma bouffe-foufoune ? alors qu’on a laissé le suce-bite ? »

La RDL est devenue un blog de tafioles, puck. D’où la disparition de Marie Sasseur qui n’apprécie pas cette anomalie…

et alii dit: à

je répondrai peut-être aux questions aux thargélies

hot pepper dit: à

La RDL est devenue un blog de tafioles, puck.

Un blog qui baigne surtout en eau tiède, Monsieur Jazzi!
( Vous voulez des noms? 😉 )

Janssen J-J dit: à

@ JL, /// il s’agissait d’une réunion de “beats” devant la librairie/maison d’edition de Ferlinghetti /// .
Lui avez pas porté chance, hier, Jean !…
https://www.lefigaro.fr/culture/le-poete-americain-lawrence-ferlinghetti-est-mort-a-l-age-de-101-ans-20210223
on parle d’une pneumopathie interstitielle ?… Ce fut quand même une belle odyssée de l’espace 101, au finish… Je salue.

@… suis réveillé et bien debout. Bien dormi. Oui, le dodo. Merci. Amitiés pour Emma T. (Thomson ?)

et alii dit: à

Charles Victor Daremberg, né de parents inconnus le 14 mars 1817 à Dijon et mort le 24 octobre 1872 au Mesnil-le-Roi, est un médecin, bibliothécaire et historien de la médecine français.

rose dit: à

Le poète américain, le libraire non ?

Rip.

rose dit: à

Coney island, à l’est

Coney Island
4,5
(2 972)
Coney Island est un quartier résidentiel de Brooklyn qui se transforme en destination de relaxation et de loisirs chaque été. Sa plage, la roue Wonder Wheel et Luna Park, un parc d’attractions avec le célèbre parcours de montagnes russes Cyclone sont des lieux très prisés de la population locale et des touristes. Des spectacles de rue, tels que Circus Sideshow et Mermaid Parade en juin, prêtent une atmosphère excentrique au quartier. Nathan’s Famous est connu pour son concours de dégustation de hot-dogs du 4 juillet. ― on Google
Superficie : 179 ha
Ville : New York (Brooklyn)

rose dit: à

Merci Janssen J-J, lui transmets

Janssen J-J dit: à

Honnête hommage de libé à LF. Ses souvenirs dans « la Vie vagabonde » parus en 2018 m’avaient beaucoup déçu, je dois bien le reconnaître. Exceptionnellement, je n’avais pu aller jusqu’au bout, et j’enrageais d’avoir effectué un investissement de lecture aussi coûteux… Un texte mité fait de bric et ce broc, c’était un peu n’importe quoi,n du FDG, quoi… Resteront les souvenirs d’une époque de grande créativité que non, je ne renierai jamais.

https://www.liberation.fr/culture/livres/mort-de-lawrence-ferlinghetti-derniere-figure-de-la-beat-generation-20210223_B6EP5ECIVZDHLIQMPUJTQHJRTY/
Bàv,

JiCé..... dit: à

En RDL, prestigieux dreamland antique, on enlève les juifs, les islamo-gauchistes CNRS, les pédés, les tafioles, les incertains, les gouines, les féministes, les visqueuses, les verbeux, les wikiverbeuses, les trolls chinois, les enquêteurs de Bercy, les fouille-merde crapuleux de Mediapart, les agrégés de lettres, il ne reste rien que trois ou quatre hétéros, survivants égarés au sens de feu Maïmonide, cloportes sans ressources, restants de l’intellectualisme vain !

Jazzi dit: à

« La littérature est ma vengeance. »

Une conception de la littérature terriblement réductrice et triste !
Ils lisent, ils écrivent… pour se venger de qui de quoi, sinon que de leur propre médiocrité qu’ils veulent faire notre ?

Jazzi dit: à

 » il ne reste rien que trois ou quatre hétéros, survivants égarés »

Des barbares primitifs à empailler et mettre au musée des curiosité, JiCé !

Jazzi dit: à

curiositéS

renato dit: à

il y a de bon que je laisse les questions de genre aux pauvre types qui n’ont rien de mieux dans leurs vies : hétérod ou homos qu:’ls soient.

Jazzi dit: à

Qui lit Tahar Ben Jelloun ou Vénus Khoury-Ghata ici ?

Jazzi dit: à

« hétérod »

Joli mot valise pour définir JiCé, renato : un hétéro buveur de Pernod !

Janssen J-J dit: à

@ En RDL, prestigieux dreamland antique

… qui recueille encore des Jissé épuisés sur la grève suppliant de pouvoir revenir y crever en bonnes compagnies, à défaut de rien d’autre …

Quelle honte ! Quelle indignité, quand même, quelle déchéance !… quelle pitié, chez cet home là !

Jazzi dit: à

Et vieux comme Hérode !

closer dit: à

Je m’adresse à DHH, le grammairienne préférée du blog, en l’autorisant par avance à me traiter intérieurement de tous les noms (je sais qu’elle ne le fera pas ouvertement par bonne éducation) si elle trouve ma suggestion parfaitement absurde, voire pire.

Pour régler le problème irritant de l’écriture inclusive, ne serait-il pas possible de créer dans la langue française, avec le blanc seing de l’Académie pour apaiser les vieux réacs comme moi, un genre neutre ? Ce genre neutre, qui serait enseigné depuis la maternelle pour que les enfants soient bien imprégnés de sa neutralité dès le plus jeune âge, serait utilisé dans tous les cas où l’on dit aujourd’hui « que le masculin l’emporte »…Ce genre neutre aurait la même morphologie que le genre masculin d’aujourd’hui, pour ne rien compliquer et sauvegarder l’intégrité des textes « d’avant ».

Mais peu importerait puisque tout le monde le considérerait depuis la maternelle, non comme masculin, mais comme neutre.

renato dit: à

Il faut etre psy, avec tous ce sui va avec, pour attacher son vagonet à un me banale fautr de frappe : voir le voisinage S – D !

Janssen J-J dit: à

Oui, jzmn c’est une très bonne nouvelle !
https://www.en-attendant-nadeau.fr/2021/02/24/albert-memmi-droiture/
…je préfère Memmi à Tahar Benjéjé, voyez… Je crois que je vais me délecter de ces Mémoires où j’apprendrai sans doute bien plus de choses.

Un autre papier passionnant au même canal d’EAN, sur de nouvelles traductions de deux des œuvres majeures Derrick Blair (Ferme et 84).

et alii dit: à

« Ne me parlez pas comme à une débile légère.
rose, mais je crois que les gens tétanisés par la psychologie considèrent tous les autres comme des débiles -et même profonds- et les traitent comme tels, tant ils craignent de voir dénoncée leur imposture qu’ils nomment »jeu »

Jazzi dit: à

« Moi, j’aime beaucoup. »

C’est une dame extrêmement chic et qui tient un salon littéraire, Christiane !

et alii dit: à

« Les nouveaux pseudo-thérapeutes se basent sur trois idées principales : l’approche médicale ne prend pas en compte l’humain dans son ensemble ; la santé publique est sous l’influence de l’industrie pharmaceutique ; toutes les solutions sont à trouver dans la nature ou en soi », relèvent les services de l’Etat. obs
les pseudo-thérapeutes de la RDL DISENT EUX QUE TOUTES LES SOLUTIONS sont à trouver en et avec et par eux;donc ce ne sont pas des encore des gens de secte bonne journée

Paul Edel dit: à

Chez pas mal de poètes contemporains, il y a ceux qui donnent l’impression de jeter des dizaines de mots en l’air et notent comment ça ça retombe sur le carrelage de la cuisine ou sur le tapis persan élimé.les plus malins s’aident du chat qui donne des coups de patte dans ces curieux mots croisés. . et puis il y a ceux qui écrivent avec des salières de cocaïne,à portée de la main, une sacoche d’herbe au bout de la table ou regardent trop Touche pas à mon poète.

Jazzi dit: à

– Mais alors comment peut-on être juif et hétérophobe, et alii ?

– Je répondrai peut-être aux questions aux thargélies.

– Serais-je votre pharmakós, et alii ?

Jazzi dit: à

« ce ne sont pas des encore des gens de secte bonne journée »

Là, les mots se sont cassé la gueule avec ou sans coke ?

et alii dit: à

on m’a montré la presse régionale:
avec des salières de cocaïne,à portée de la main, une sacoche d’herbe où l’on voit que les dealers marseillais affichent publiquement leurs prix

Jazzi dit: à

« Et donc ? »

Jamais rien lu, Christiane, et ne peux donc rien en dire…

Jazzi dit: à

Lawrence Ferlinghetti, c’est du comique de stand up pour breakfast, Bloom ?

Jazzi dit: à

« Comme dans un supermarché. »

Il y a même des promotions !

et alii dit: à

sur le monde:SOKOL décès
La dignité humaine en toutes circonstances
C’est la philosophie dans sa dimension quotidienne qui l’intéressait le plus. Dans son dernier ouvrage paru en anglais Ethics, Life and Institutions (Karolinum, non traduit, 2016), Jan Sokol critique la notion simpliste, selon laquelle ma liberté cesserait là où commence celle de l’autre. « Combien étroites seraient nos libertés dans les métropoles surpeuplées, si elles étaient cloisonnées ainsi l’une contre

Jazzi dit: à

Un peu de « beuh » ça vous remettrait peut-être les mots en ordre, et alii.
Qui plus est, ça rend aimable…

christiane dit: à

Jazzi dit: à
« Et donc ? »

« Jamais rien lu, Christiane, et ne peux donc rien en dire… »

« La maison aux orties » m’avait marquée… Et son rapport à sa mère est assez proche du tien par ce que j’en connais. Elle est née au Liban, un pays que j’aime dans le même village que Khalil Gibran. Les femmes sont très présentes dans ses romans et poèmes, plus que les hommes. Hors ce dernier roman mi-cocasse mi-mélancolique (d’après sa présentation) c’est une belle écriture dont les mots ne volètent pas dans tous les sens. Pas besoin de filet à papillons…

et alii dit: à

La fille de l’écrivain israélien Amos Oz affirme avoir été battue par son père
Galia Oz revient sur son enfance, brisée par son père (mort en 2018), dit-elle, dans un livre qui vient de paraître en Israël.
le monde

et alii dit: à

Galia Oz détaille les abus présumés de son père dans une nouvelle autobiographie, Something Disguised as Love, qui ébranle l’image qu’Israël se fait du romancier, considéré comme l’un des plus grands écrivains du pays et un éternel favori pour le prix Nobel. Oz est mort d’un cancer en 2018.

« Pendant mon enfance, mon père m’a battue, insultée et humiliée », écrit-elle.

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« L’abus était créatif : il me traînait dans la maison et me jetait sur le perron dehors. Il me traitait de poubelle. Il ne perdait pas son sang-froid et ce n’était pas une gifle occasionnelle mais une pratique habituelle de la violence en série », a-t-elle déclaré.

« Mon crime était d’être moi, et donc la punition était sans fin. Il devait être sûr que j’étais brisée ».

L’écrivain Yehuda Atlas, un ami de Galia Oz, a déclaré à la radio de l’armée : « Je connaissais ces histoires. C’est difficile pour nous, la gauche, Amos Oz était notre prince charmant, mais il semble que même la lune ait un côté sombre ».

Mais la veuve d’Oz et deux autres enfants se sont opposés à la représentation du romancier tel un père abusif.

« Nous avons connu un autre père. Un père chaleureux, aimant, attentif, qui aimait sa famille », a écrit la veuve Nili Oz dans un communiqué signé également par les enfants Fania Oz-Salzberger et Daniel Oz.

« Les accusations que Galia porte contre lui sont en totale contradiction avec nos souvenirs forts de toute notre vie », ont-ils écrit, ajoutant qu’ils étaient surpris par ces accusations.

Ils ont noté que Galia n’avait pas été en contact avec la famille depuis sept ans, et qu’Oz avait essayé jusqu’à sa mort de la contacter et de comprendre ses accusations à son encontre.

« La douleur de Galia est sans doute réelle et déchirante, mais nous avons un souvenir différent. Complètement différent », ont-ils écrit.

Daniel Oz a écrit dans un post Facebook dimanche : « Mon père n’était pas un ange, seulement un être humain, mais il était le meilleur être humain que je connaisse. »

Amos Oz, chez lui à Tel Aviv, évoquant ‘Judas,’ son dernier roman publié en anglais en september 2016. (Crédit : Jessica Steinberg/Times of Israel)
« Galia se souvient qu’elle a été victime de sévices parentaux graves et abusifs de la part de notre père. Je suis sûr – je sais – qu’il y a un noyau de vérité dans ses paroles. Ne cherchez pas à l’effacer. Mais ne nous effacez pas non plus ».

Oz était l’auteur le plus lu et le plus connu d’Israël, et a été salué par le président Reuven Rivlin après sa mort en 2018 comme le « plus grand écrivain du pays ».

Le Premier ministre Benjamin Netanyahu avait qualifié Oz de « l’un des plus grands auteurs » de l’histoire d’Israël.

Il a remporté des dizaines de prix, dont le prix Israël et le prix Goethe en Allemagne, et ses livres ont été traduits dans 45 langues. Il a été mentionné à plusieurs reprises comme l’un des principaux candidats au prix Nobel de littérature, en vain.

Né Amos Klausner à Jérusalem en Palestine mandataire en 1939, la ville lui servira de toile de fond pour nombre de ses œuvres.

Oz était également l’un des militants de gauche les plus actifs du pays et l’un des partisans d’une solution à deux États.

En un demi-siècle de carrière, Oz a publié plus de 35 livres, dont 13 romans ainsi que des livres pour enfants et des recueils de nouvelles, et des centaines d’articles sur des sujets littéraires et politiques.

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C’EST VOUS QUI LE DITES…

Janssen J-J dit: à

Le retour en grâce de la notion de vengeance chez les littérateurs, Passoul ou Marie Ndiaye… D’influences étonnantes.

@ MC/PR : peut-être faudrait-il refaire la part des choses… J’imagine que vous connaissez l’anecdote sur le « déclin des systèmes vindicatoires »…
https://books.openedition.org/pur/4989?lang=fr

Janssen J-J dit: à

Je connais une jeune fille juive qui n’a jamais été battue par son père qui n’était ni écrivain prolifique ni une conscience politique de gauche en Israël, une sorte de « Judas », quoi.
Je voudrais en faire un article à paraître en « une » du Monde. Mais ne sais trop comment m’y prendre. Une idée, les herdéliens ? Merci,

et alii dit: à

Que dit la loi concernant le Revenge Porn ?
L’article 67 de la loi du 7 mars 2016 pour une République numérique (dite Loi Lemaire) est venu approfondir le Code pénal en créant, sous les articles 226-1 et 226-2 (délit d’atteinte volontaire à l’intimité de la vie privée par transmission de propos tenus en privé ou par captation et diffusion d’image), un nouvel article 226-2-1 qui renforce les sanctions pénales dans les cas spécifiques de contenus à caractère sexuel.

L’infraction de « Revenge Porn » est ainsi régie par l’article 226-2-1 du Code pénal comme suit :
« Lorsque les délits prévus aux articles 226-1 et 226-2 portent sur des paroles ou des images présentant un caractère sexuel prises dans un lieu public ou privé, les peines sont portées à deux ans d’emprisonnement et à 60 000 € d’amende.
Est puni des mêmes peines le fait, en l’absence d’accord de la personne pour la diffusion, de porter à la connaissance du public ou d’un tiers tout enregistrement ou tout document portant sur des paroles ou des images présentant un caractère sexuel, obtenu, avec le consentement exprès ou présumé de la personne ou par elle-même, à l’aide de l’un des actes prévus à l’article 226-1. »

Ainsi, le caractère sexuel des contenus est une circonstance aggravante puisque le délit passe dans ce contexte d’un à deux ans de prison, et de 45 000 à 60 000 € d’amende.

et alii dit: à

le marquis (pas un petit!)
https://www.marquis-de-sade.com/2018-11-29-la-vengeance-du-marquis-de-sade-2/
C’est le 25 juin 1772, au troisième étage du 15 bis de la rue d’Aubagne à Marseille [à quelques numéros des immeubles qui ce sont effondrés dernièrement (ndlr)], que se déroule la partie fine. Au programme, 4 filles publiques : Mariette Borely, née à Valensole, 23 ans ; Marianne Laverne, lyonnaise, 18 ans ; Marianette Laugier, de la ville d’Aix, 20 ans ; Rose Coste, née dans le Rouergue, 20 ans. Dès son arrivée, le Marquis sort de sa poche des pastilles aphrodisiaques à la cantharide qu’il demande aux filles d’avaler.

C’est là que tout se gâte ; pour avoir absorbé trop de pilules, l’une des jeunes femmes se croit empoisonnée et porte plainte auprès de la Police pour : flagellation reçue et infligée, futution [possession charnelle], pédication [coït anal], sodomie et empoisonnement. [aïe… pauvre enfant]

Le 3 septembre 1772, le procureur du roi à Marseille prononce la sentence. Le Marquis et son valet seront exécutés, après avoir fait amende honorable devant la cathédrale. Prévenu à temps, il s’enfuira en Italie déguisé en curé.

et alii dit: à

La perversion, se venger pour survivre (Bonnet, 2008)
Se venger pour survivre »
Violence de vie, violence de mort
Gérard Bonnet
Dans Adolescence 2011/2 (T

FX dit: à

Pourquoi les chats sont toujours aussi diablement mignons ? Toujours arrogants, jamais consentants, ils ronronnent autour de vous pour être caressés et puis prennent congé de vous en vous ignorant superbement.
Le chat derrière les livres qui nous reluque en nous faisant croire qu’il se passe quelque chose de mystérieux et d’étrange dans son petit coin livresque, que cherche-t-il à nous dire au juste ?
Dans une nouvelle de H. P. Lovecraft, dont j’ai oublié le titre, tous les chats d’une petite ville américaine disparaissent la nuit et quittent la terre en volant de leurs ailes imaginaires vers d’autres étoiles pour rencontrer leur Roi cosmique.
Des chats et des Pléiades, en somme…
Et les chats des fables, d’Ésope à La Fontaine, de Bidpaye à Florian, ne sont-ils pas les interprètes animaliers les plus malins des sentiments humains les plus retors ?
Le chat derrière les livres illustrant le billet de Passou ne me fait pas penser au fameux chat des bandes dessinées de Philippe Geluck ni de celui des caricatures de Jacques Faizant dans le Point autrefois, mais plutôt au chat omniscient de la fable hindoue de Bidpaye tirée de son célèbre recueil, le Pãnchatãntra, décrivant un être félin et fin lettré vivant parmi les livres et répondant avec sagesse aux interrogations les plus sérieuses comme les plus farfelues que lui posent les autres animaux.
Que de jolis et menus souvenirs de matous et autres minous.

DHH dit: à

@Rose
un post pour vous sur le fil precedent….qui repond aussi a Jazzi et J3

Jean Langoncet dit: à

sur l’itinéraire de

closer dit: à

Amos Oz maltraitant cruellement sa fille…Je me souviens d’avoir eu l’impression de rencontrer un homme tolérant, humaniste, constructif, exemplaire, dans l’un de ses livres sur le conflit israelo palestinien…

Nous sommes entrés dans une spirale infernale de dénonciations. Il est impossible de démêler le vrai du faux, du fantasme, de l’approximation. A fortiori quand l’accusé est mort.

Janssen J-J dit: à

@ FX… moi c’est au bavard et chafouin Behemot que je pense instantanément, le chat noir qui, avec Fagotto, Azazello et la sorcière Hella, accompagnent Woland dans les airs et sur la terre… Une compagnie burlesque digne d’un Boulgakov revisité par Eco.
Bàv,

DHH dit: à

Souvenir d’une rencontre en l’honneur de Memmi au MAHJ quelques mois avant sa mort
D’abord le discours de Dominique Schnapper remerciant Memmi d’avoir accepté de participer à son jury de thèse en 1967.j’ai pense que Memmi, sociologue reconnu mais qui n’était pas encore une figure de l’intelligentsia était sans doute lui aussi flatté d’avoir à juger le travail de la fille de Raymond Aron
Et m’a marqué aussi le moment où Memmi est monté a la tribune apres les diverses interventions
.J’ai vu avec un peu de tristesse un vieillard un peu usé ,se déplaçant avec difficulté qu’on a du aider à se hisser jusqu’à la tribune pour l’installer sur son siège . Mais des qu’il a commencé à parler , on avait oublié son âge,sa fragilité ;son discours était lumineux, élégant riche, prononcé d’une voix ferme, bourré d’intelligence et même d’humour; je me souviens notamment d’un moment où cherchant a exprimer une idée il a recouru amusé a la formulation arabe de sa mere ,jouant à celui qui ne trouvait de mot français pour en rendre le contenu et devait recourir aux » mots de sa « tribu ;

Jazzi dit: à

Mes dernières illusions tombent avec Amos Oz.
et alii est très forte pour arracher le masque… aux autres !

et alii dit: à

j’ai appris à me méfier des prones sur l’amabilité
prône \pʁon\ masculin

(Religion) Instruction chrétienne que le curé ou un vicaire fait tous les dimanches en chaire, à la messe paroissiale il n’y a aucune raison de faire des graces à des gens qui veulent vous intoxiquer

et alii dit: à

encore une définition de prône:
(Figuré) (Vieilli) Remontrance importune qu’une personne fait à une autre

Janssen J-J dit: à

… en l’occurrence, la flèche de jzmn n’était pas des plus aimables… (arracher des masques aux autres)… Or, si ce n’est pas afficher un méchant complexe de supériorité inconscient, que de riposter ne « pas vouloir faire des grâces à des gens qui veulent vous intoxiquer » je veux bin être pendu.
*** Le prétendu humour juif a de singulières limites, ma fille… Askhé… & le reste !

renato dit: à

« Amos Oz maltraitant cruellement sa fille… »

Lors de mon enfance j’etais le seul de ma classe qui n’était pas maltraité ni battu par ses parents — d’après les signes laissé sur les corps de mes cammarades, je m’étais fait l’idée qu’il y en avait de vraiment barbares, et ils étaient tous « classe dirigente ».

renato dit: à

Ah, les arracheurs de masques ! il serait interessant qu’ils s’arrachent le visage pour finalement montrer la leur de masque.

et alii dit: à

JE NE VEUX NI HERBE, ni coke, et lorsque j’aurai des douleurs insupportables, je demanderai à un médecin de me prescrire du cannabis thérapeutique!
c’est aujourd’hui possible,et ce n’est pas une vengeance du corps médical !
En France, les premières expérimentation du cannabis à usage médical ou thérapeutique commenceront avant mars 2021 pour 3 000 patients. Pour quelles maladies ? Les cancers ? Parkinson ? Sous quelles formes ? Quels bienfaits espérer ? Quels effets secondaires ? Le point sur la légalisation en France.
https://sante.journaldesfemmes.fr/fiches-sante-du-quotidien/2600518-cannabis-therapeutique-france-2020-experimentation-legalisation-essai-indications-effets-secondaires/

christiane dit: à

Très belle troisième émission sur Visconti. La place des auteurs et de l’art dans ses films.

et alii dit: à

et je choisirai moi-même mon médecin, même si c’est après en avoir parlé avec des ami-e-s :en qui j’ai confiance;
ce matin une amie dont le mari est médecin m’a raconté qu’il y a des maisons de santé -EPHAD-qui font porter des masques à leurs résidents ;tous ne le supportent pas bien, ce qui génère une ambiance pénible pour tout le monde

et alii dit: à

l’histoire d’amos oz est dans la presse aujourd’hui!
je n’ai aucune opinion sur cette révélation, j’ai connu une traductrice qui eut à discuter avec lui(professionnellement)mais fut heureuse de leur rencontre, même s’il ne s’ensuivit pas un travail;
je suppose -du moins j’espère- que les israéliens chercheront à élucider cette histoire, eu égard à la notoriété d’oz

Soleil vert dit: à

>la parole libérée et la parole surveillée, essai sur les mœurs du début du XXIe siècle

Reste plus qu’ à l’écrire

>Le chat de M Assouline. Son pelage est assorti aux volumes de La Pléiade.

et alii dit: à

ce qu’écrivit Freud:
Il affirme : « La défloration n’a pas seulement pour conséquence culturelle de lier de façon durable la femme à l’homme ; elle délie aussi une réaction archaïque d’hostilité contre l’homme » [1]
[1]
Freud, 1918, p. 79.. Ces femmes devenues insupportables et invivables avec leur mari, « ne peuvent s’en libérer parce qu’elles n’ont pas perpétré sur lui leur vengeance; dans les cas frappants, leur motion de vengeance n’est même pas parvenue à la conscience » [2]
[2]
Ibid., p. 80.. Voilà donc des femmes qui ont respecté un tabou ancestral pour satisfaire aux exigences du milieu, et qui se transforment à la longue en de véritables harpies vengeresses contre leur mari. Si bien que cet article fait de Freud un vif critique du tabou de la virginité, tel qu’il est encore en vigueur à son époque.

et alii dit: à

De fait, c’est parce que Freud rapproche ainsi la vengeance d’un fonctionnement pervers, celui de ces femmes qui, restées vierges jusqu’au mariage, font inconsciemment payer leur défloration à leur mari pour le reste de leur existence [3]
[3]
Je parle bien d’un fonctionnement ou d’un fantasme pervers. Je…. Ces femmes sont prises dans un fantasme inconscient de type pervers, comme celles dont il est question dans l’article « Un enfant est battu » (Freud, 1919), publié l’année suivante. Ce rapprochement entre vengeance et perversion est d’autant plus notable qu’il est exceptionnel dans les écrits psychanalytiques. Car, si la vengeance est plusieurs fois abordée dans le corpus freudien, depuis les Études sur l’hystérie (Freud, 1895) jusqu’à Totem et tabou (Freud, 1913), en passant par le cas de la jeune homosexuelle (Freud, 1920), c’est à propos de la névrose, et souvent dans le rapport du sujet au père. D’autres auteurs abordent la question de la vengeance chez l’enfant (Klein, Riviere, 1937) ou à propos de la psychose (Searles, 1959). Mais, seul l’article sur le tabou de la virginité traite, à ma connaissance, de la question de la vengeance dans une problématique perverse. Et, cet exemple est d’autant plus intéressant qu’il concerne des sujets féminins, ce dont j’ai insuffisamment parlé dans mon livre mentionné plus haut.

et alii dit: à

montaigneIII,6
des coches
Le premier, le roi du Pérou est fait prisonnier, séquestré et assassiné afin de le déposséder de ses richesses. Le second, le roi de Mexico, après avoir défendu avec courage sa ville assiégée, fut rôti puis pendu par vengeance car les Espagnols n’ont pas trouvé les richesses escomptées. L’auteur discrédite les manœuvres retorses visant à déposséder les natifs de leur or qui leur sert à parer les temples (ils ne connaissent pas la monnaie).

et alii dit: à

montaigne des Cannibales :
Le premier, le roi du Pérou est fait prisonnier, séquestré et assassiné afin de le déposséder de ses richesses. Le second, le roi de Mexico, après avoir défendu avec courage sa ville assiégée, fut rôti puis pendu par vengeance car les Espagnols n’ont pas trouvé les richesses escomptées. L’auteur discrédite les manœuvres retorses visant à déposséder les natifs de leur or qui leur sert à parer les temples (ils ne connaissent pas la monnaie).

et alii dit: à

excuses
Cela fait, ils le rôtissent et en mangent en commun et en envoient des lopins à ceux de leurs amis qui sont absents. Ce n’est pas, comme on pense, pour s’en nourrir, ainsi que faisaient anciennement les Scythes ; c’est pour représenter une extrême vengeance. Et qu’il soit ainsi, ayant aperçu que les Portugais, qui s’étaient ralliés à leurs adversaires, usaient d’une autre sorte de mort contre eux, quand ils les prenaient, qui était de les enterrer jusques à la ceinture, et tirer au demeurant du corps force coups de trait, et les pendre après, ils pensèrent que ces gens ici de l’autre monde, comme ceux qui avaient sexué la connaissance de beaucoup de vices parmi leur voisinage, et qui étaient beaucoup plus grands maîtres qu’eux en toute sorte de malice, ne prenaient pas sans occasion cette sorte de vengeance, et qu’elle devait être plu.s aigre que la leur, commencèrent de quitter leur façon ancienne pour suivre celle-ci.

Janssen J-J dit: à

On croûle sous les CC et pendant ce temps, on s’arrache les visages sous les masques dans les EPHAD (sic)… Un sigle répété icite dix fois par jour depuis plus d’an an, et toujours autant écorché, faute d’avoir été prononcé en altavoz par les plus intelligentes d’entre les erdéliens. A qui profite le crime de déni de réalité par la co-picole ?…

Viens d’achever ma prise de notes manuscrites pour ma fiche de lecture d…' »Où suis-je ? Leçons du confinement à l’usage des terrestres »… C’est comme un « conte philosophique profond », réhabilitant Gregor Samsa, pour nous aider, nous autres les ‘Ravaudeurs’ à survivre le plus intelligemment possible sous l’ère anthropocène, à nous « égailler dans toutes les directions », tout en nous détournant le plus possible de l’influence désastreuse des ‘extracteurs’.

Passou dit: à

Non, Gare de Lyon, ni mon chat ni mes pléiades

Paul Edel dit: à

Me demande pourquoi sur la photo des » Pléiades au chat » les volumes du Théâtre de Claudel et « les historiens et chroniqueurs du Moyen âge » sont rangés à l’envers.Est-ce un signe de disgrâce? de désintérêt?

Janssen J-J dit: à

me le suis demandé aussi, mais apparemment il n’y avait eu aucune intention du genre… Un tas entreposé à la va vite pour bon débarras, à la gare… de tous les vents, près du Train bleu.

lmd dit: à

J’ai aussi lu Où atterir ? et à la suite, Où suis-je etc. ; cela aide . Ça se mord un peu la queue, mais, sûr, ça sort de ces fichus vaccins qui promettent de revenir au train-train libéral.

Janssen J-J dit: à

… ceux qui se débarrassent de leurs Pléiades pour les donner aux SDF, avides infortunées de lectures en tous genres, sont des saints, même si cette collection ne vaudra jamais une Bible sur liseuse. J’ai toujours donné mes Pléiades aux gens après les avoir lues. Je sais bien qu’ils les ont revendues aussitôt chez Gibert-Jeunes, qui sera bientôt remplacé par de nouvelles boutiques de fringues. L’était temps !

D. dit: à

Comment se prénomme votre chat, Pierre Assouline ? Le mien c’est Kiki.

D. dit: à

Je ne suis guère surpris que l’épidémie progresse en beaucoup d’endroits. Ici à Paris pas mal de gens continuent à faire n’importe quoi. Tout-à-heure une femme tenant un jeune enfant dans ses bras parlait sans masque à une autre, agée. Pad de masque non plus, accoudée à sa fenêtre du rez-de-chaussée.
Distance entre les deux : 40 cm.
La candidate parfaite pour la réa dans 15 jours. S’il y reste des places.

Janssen J-J dit: à

@ lmd, les deux sont indispensables, … ainsi que les vingt précédents… suis bien aise d’avoir un commensal tel que vous sur cette chaine. Non, « ça ne se mord pas la queue »…, voyons ! Vous disqualifiez d’emblée les doubles boucles de rétroaction récursives en ascendances et descendances au sein d’une épistémé prémoderne revisitée susceptibles d’en faire tenir le tissu ravaudé chez chacun de nous… Pourquoi cette vacherie ? Vous allez détourner l’herdélie d’un effort minimal de lecture pour un apprentissage utile de l’objectivation de son implication au monde d’ici-bas du NRC… Par ailleurs, les conseils de lectures donnés au dernier chapitre sont d’une pédagogie remarquable de soi à soi, mais aussi, un futur sentier de dépendance solidement charpenté pour les projets de thèse de nos étudiants déconfinés de la socio des associations chez Gaïa… Il n’y aura pas d’autres ruptures épistémologiques d’envergure en SHS avant longtemps… C’est assez encourageant pour ceux qui veulent commencer à penser avec Latour.

rose dit: à

Janssen-JJ

Ai donné à Emma.
M’a répondu
Dis-lui que je te transmets aussi toute mon amitié.

rose dit: à

Te est à vous.

D. dit: à

Et toujours, des dizaines de joggeurs sans masque, haletant, soufflant et crachant, se faufilant entre le flux de passants, particulierement dense entre 17 et 18h. Masque baissé pour 1 sur 4 dds passants. Téléphonant, mangeant, fumant au milieu des autres.

Beaucoup de gens ne veulent pas comprendre. Une sorte de bêtise lâche. Les joggers par exemple argumentent qu’ils ont le droit sans, masques alors qu’ils savent parfaitement qu’ils peuvent être possiblement très contaminants.

Phil dit: à

avant de crever, dear dédé, on va tous finir comme le matou de la photo, encastré dans des pléiades à l’envers au rhodoïde niqué.

renato dit: à

Scandalisons les pseudo humanistes qui squattent ces lieux.

La connerie classique des mauvaise compagnies bien à part — nous etions toujours la movaise compagnie de quelqu’un qui était pour nos parents notre mauvaise compagnie —, la question à poser c’est « et les parents où sont-ils ? ». Non, parce que concevoir un enfant ce n’est qu’un moment de plaisir, le rèel vient après. Bon, il est vrai qu’il y a des gens tellement fiers d’avoir reussi cet « exploit » qu’ils traitent le fruit de leur ébats comle un coq en pâte. L’education des enfant ? pas besoin de frapper, des règles precises et respectées suffisent, mais comment demander ça à des gens persuadés d’être les auteurs d’un exploit à la portée de n’importe qui — steriles bien à part, naturellement —. Tout le reste est anecdotique.

Jazzi dit: à

« Lors de mon enfance j’étais le seul de ma classe qui n’était pas maltraité ni battu par ses parents »

Avec ça, comment vouliez-vous avoir du génie, renato ? Les bonnes moeurs bourgeoises vous ont coupé la voie royale qui permet de donner toute sa dimension au génie artistique…

Jazzi dit: à

« Je sais bien qu’ils les ont revendues aussitôt chez Gibert-Jeunes »

Et immédiatement rachetés par les Pablo75, JJJ !

et alii dit: à

je me demande si les enfants non battus par leurs parents, ce n’est pas rare ,encore aujourd’hui

Jean Langoncet dit: à

(Je signale un article intéressant du New York Times sur l’itinéraire de Ferlinghetti. Mis le lien précédemment mais il a sauté. Incidemment, j’y apprends la mort de McClure au mois de mai dernier.)

et alii dit: à

Un enfant est tué par ses parents tous les cinq jours en France
Un rapport terrifiant de l’Inspection générale des affaires sociales (IGAS) remis jeudi au gouvernement montre que 363 enfants sont morts sous les coups de leurs parents entre 2012 et 2016. Des mesures sont proposées pour enrayer un phénomène qui ne diminue pas au fil des années

Jean Langoncet dit: à

(… et Burroughs pour le détour par Tanger)

renato dit: à

Votre opinion, Jacques, m’importe peu : parlez plutôt de votre imaginaire talent qu’on puisse rire un coup.

Leopardi avait une belle bibliothèque à disposition et pouvait compter sur un père civilisé et les resultats ce ne sont évidemment pas à la hauteur des votres, mais pas à jeter non plus.

Cela dit, doit-on comprendre que pour ce sui est de l’education des enfants vous êtes favorable aux methodes violents ?

renato dit: à

sui > Qui

Janssen J-J dit: à

@ Dis-lui que je te transmets aussi toute mon amitié.

…si vous dites vrai, remerciez chaudement Emma qui me console de Nicole à son insu. Quand je pense à elles deux, j’ai les larmes qui me montent pour le sort de ces deux mamans si différentes l’une de l’autre. Merci.
(NB / à cette heure-ci de l’apéro, scuzi, suis vite sentimental)

Janssen J-J dit: à

@ comment vouliez-vous avoir du génie, renato

Cher jzmn, croyez bien que, pour ma part, j’aurais préféré ne pas avoir de génie, hein !

et alii dit: à

 Pendant l’enfance :
 5 à 35 % des enfants seraient soumis à des violences physiques sévères ;
2.1.4 Sous-estimation de la maltraitance
Dans son rapport New directions in child abuse and neglect research, l’Institute of Medicine aborde
les raisons des sous-déclarations (16). On sait que tous les cas d’enfants maltraités ne sont pas
connus des services de protection de l’enfance au moment où les violences se produisent.
Des révélations tardives d’adultes maltraités pendant leur enfance suggèrent que la plupart des
cas ne sont révélés à personne, peu sont signalés et investigués par les services de protection de
l’enfance ou la justice. Les raisons invoquées par des adultes maltraités dans leur enfance pour
expliquer le fait qu’ils n’en aient parlé à personne sont qu’ils n’ont pas réalisé que ce qui arrivait
était répréhensible ou une forme de maltraitance infantile, et qu’ils craignaient ou s’inquiétaient de
ce qui arriverait s’ils en parlaient ou s’ils cherchaient de l’aide.
Des mauvais traitements peuvent parfois être identifiés sans que l’enfant en parle. Mais la
détection de nombreux cas de maltraitance physique, de négligence et de presque tous les cas de
maltraitance sexuelle dépend de ce que l’enfant en dit, et des mesures prises par les adultes de
son entourage par rapport à ces révélations. Des professionnels peuvent éprouver des difficultés
pour signaler une maltraitance par crainte de conséquences pour eux-mêmes et leur pratique.
https://www.has-sante.fr/upload/docs/application/pdf/2014-11/maltraitance_enfant_rapport_d_elaboration.pdf

Jazzi dit: à

Oui, c’était de l’humour noir, JJJ !
Comme dab, renato qui en est dépourvu, a réagi au quart de tour…

D. dit: à

Il faut être assez culotté pour procréer en ce moment, renato. Les pauvres enfants qui débarquent dans un tel monde, et particulièrement ici dans l’Europe occidental e décadente qui a renié sa foi dans le Christ, n’ont vraiment pas de chance.
Je le disais hier à l’une de mes voisines qui a adopté deux petites russes.

puck dit: à

« Je me souviens d’avoir eu l’impression de rencontrer un homme tolérant, humaniste, constructif, exemplaire »

ça c’est le profil type du type qui maltraite ses gamins, voire même d’un tueur en série, les profileurs du FBI quand ils ont face à un type aussi irréprochable ils savent de suite qu’il y a anguille sous roche, et je sais de quoi je parle : j’ai jamais un épisode d’Esprits Criminels.

D. dit: à

Absolument, Puck. Et il y en a peut-être ici.

puck dit: à

en fait ce blog c’est comme facebook : suffit de mettre la photo d’un chat derrière pour que tout le monde parle du chat.

limite Macron se ferait prendre en photo avec la chatte de son épouse que ça la ferait d’emblée réélire.

puck dit: à

D. tu peux arrêter de me donner raison stp, vu que t’es le seul ça va sembler louche à la longue.

puck dit: à

chui sûr qu’Olivier Duhamel c’est un type tolérant, humaniste, constructif et exemplaire.

après c’est une affaire de dosage, y’en a qui sont plus constructifs et moins tolérants, et d’autres plus humaniste et moins exemplaires, d’autres qui plus exemplaires et moins constructifs, et d’autres moins humanistes et plus… désolé je suis perdu.

D. dit: à

C’est parce que je t’aime bieb, Puck. Je ne peux pas m’en empêcher. Rhaaaah. Ça m’énerve.

renato dit: à

On sait que vous croiez avoir de l’humour, Jacques, mais il faudrait affiner.

D. dit: à

Jacques ? un vrai broute en train !

puck dit: à

et même en affinant ça va pas l’aider, à moins de beaucoup affiner, le problème c’est que s’il affine trop personne va comprendre.
.

puck dit: à

D. : je suis d’accord avec toi ! j’adore l’humour de Jacques !

vous parlez du bouquin de Diderot ?

puck dit: à

« Son amie Hélène, depuis peu veuve d’un mari assassiné par la mafia corse, l’encourage dans cette voie fantasque qui a sa part de gravité. C’est tout le charme subtil de cette histoire (…) »

il y a des phrases qu’il vaut mieux laisser dans leur contexte.

puck dit: à

« la charge de Tahar Ben Jelloun est puissante contre cette culture du compromis permanent, contre les priorités d’un pays qui en vient à édifier plus de mosquées que d’écoles ou d’hôpitaux »

D. toi qui vote le Pen tu dirais que c’est pareil en France ?

puck dit: à

« un pays qui en vient à édifier plus de mosquées que d’écoles ou d’hôpitaux »

c’est mieux d’ouvrir plus de mosquée que d’université : ça évite le problème de l’islamo-gauchisme à l’université.

limite on ferme toutes les universités on éradique de suite le problème de l’islamo-gauchisme dans les universités.

c’est d’ailleurs ce qu’on fait avec le covid.

et alii dit: à

un témoignage:
Après avoir recueilli son enfant “d’occasion” au Vietnam, Élisabeth lui a fait subir l’enfer durant six longs mois. Aujourd’hui, pleine de remords, celle qui donne désormais des cours de français aux migrants souhaite lever un tabou. Celui de la violence des mères adoptives…

Soleil vert dit: à

Joseph Ponthus décédé

Qui a lu, qui en parle ?

puck dit: à

« elles s’inscrivent contre « la frivolisation » de l’époque. »

ça va encore retomber sur la tronche à Pivot qui dirait le greubou.

puck dit: à

SV pourquoi cette question ? je veux dire cette formulation ? « qui a lu, qui en parle ? »

depuis quand il faut avoir lu un auteur pour en parler ?

et alii dit: à

le témoignage de la mère adoptive quèi fut maltraitante et se fit soigner:livre « je n’écrirai que morte »

puck dit: à

Joseph Ponthus est un écrivain né en 1978 à Reims, en 2015 son mariage l’emmène à Lorient. Lorient est une commune française située dans le département du Morbihan, en région Bretagne. Cité portuaire active et arsenal maritime au fond de la rade de Lorient, la ville est au cœur de l’unité urbaine de Lorient qui est la plus importante du département et se classe au troisième rang en région Bretagne. le Morbihan correspond pour l’essentiel au royaume, devenu comté puis baillie de Broërec et plus anciennement à la cité des Vénètes. De tous les départements français de métropole, c’est le seul dont le nom est entièrement issu d’une langue régionale, la préfecture est Vannes. Vannes est le centre économique et destination touristique1 à la tête d’une aire urbaine de 158 549 habitants et d’une population municipale de 53 218 habitants.

qu’est ce que vous voulez savoir de plus ?

puck dit: à

passou il fait pareil : »(…)la corruption sonnante et trébuchante de l’administration, de ses fonctionnaires du plus bas au plus haut et de leurs innombrables intermédiaires, rendue légale et générale par l’État même, la corruption des esprits et celle des âmes. En arabe, « corruption » se dit r’choua, « bois pourri ». Elle vient de loin et la clé du phénomène se trouve dans la Muqqadima du grand historien Ibn Khaldûn au chapitre XXV intitulé « Les pays conquis par les Arabes ne tardent pas à tomber en ruines » (traduction d’Abdesselam Cheddadi), écrit au milieu du XIVème siècle. »

puck dit: à

« écrit au milieu du XIVème siècle. »

si des types ont écrit sur la corruption déjà au 14è siècle je vois pas trop l’intérêt d’en parler aujourd’hui.

passé 5 siècle ça devient un « invariant ».

alors soit on en reparle à chaque siècle, soit on se dit c’est bon ça fait 3000 que ça dure on laisse tomber.

je serais plutôt pour l’option 2

renato dit: à

Par ailleurs, si l’idée de génie est encore présente dans l’imaginaire collectif, la théorie des arts et l’esthétique la regardent avec une méfiance, au point de l’éliminer complètement de leur lexique. Et là, je ne peux cacher mon étonnement lorsqu’un rigolo en parle encore, même si ce n’est que pour faire de l’humour, sur un prestigieux blog littéraire. Enfin ! le monde est beaux parce qu’il est varié.

rose dit: à

Janssen J-J

…si vous dites vrai,
Oui.
La semaine dernière mardi ai fait un demi mensonge.
Sinon jamais.

Lui transmettrai que demain.
Ce soir on s’est tordues de rire sur un machin scatologique. Je ne peux pas vous le dire.

Cet aprem aussi ai pensé qu’autant de perfection morale devait cacher bien des vices.
Et des boulons.
Louche. Forcément louche.

et alii dit: à

une psychopedagogue diplomée (thèse assez récemment)me confirme avoir connu à Paris,mais pas seulement en France, beaucoup de cas d’enfants maltraités et humiliés

renato dit: à

Vous vous souvenez de Lenore Kandel Jean Langoncet ?

et alii dit: à

rose ,àpropos du « vice impuni »
eu de vices sont plus difficiles à éradiquer que ceux qui sont généralement considérés comme des vertus. Le premier d’entre eux est celui de la lecture.» C’est peu de dire qu’il est provocateur ce petit texte de la célèbre romancière américaine Edith Wharton (1862-1937), paru en 1903 dans une revue littéraire. Publié en français pour la première fois, il jette un pavé dans la mare en dénonçant férocement cette obligation de lire les livres à la mode,

FX dit: à

Paul Claudel, dans son recueil de haïkus « Cent phrases pour éventails » évoque son chat :

« Accroupi près du bocal
Monsieur Chat
les yeux
à demi fermés
dit : »Je n’aime pas le poisson ».

On comprend pourquoi l’espiègle chat de la photo a mis les volumes de Claudel à l’envers.
« Quoi !!! Moi pas aimer le poisson ! miaule le chat de colère.
Décidément, ces écrivains ne savent plus quoi inventer pour se rendre intéressants.
Monsieur Claudel, tout grand poète qu’il fut, connaissait-il la différence entre un chat et un écrivain ?
L’écrivain, ça griffonne. Le chat, ça griffe. Voilà ! ».
(Ok, je sors… Miaaaaouououououou…).
🐱🐱🐱🐱🐱🐱🐱🐱🐱🐱🐱🐱🐱🐱🐱🐱🐱🐱

Jazzi dit: à

puck, l’autre jour sur F3 j’ai vu trois épisode de « Opération Roméo », une série d’espionnage qui se passe à Berlin à l’époque du mur. J’ai bien aimé. Tu connais ?
https://www.salto.fr/the-same-sky-p_50517?sltid=affiliates|webedia|allocine|ancrage_cta||fil_rouge_202010|||||boutton|al_web_voir_sur_salto|||trafic|||&utm_source=affiliates|webedia|allocine&utm_medium=ancrage_cta&utm_campaign=fil_rouge_202010

Jazzi dit: à

« un vrai broute en train ! »

arrière, le train !

Jazzi dit: à

Oui, c’est avec Cassady que Kerouac fut amant, renato.
Ils étaient tous pédé à la bite génération…

Soleil vert dit: à

Merci JL

Puck, Bayard c’est marrant mais tout de même …

D. dit: à

D. toi qui vote le Pen tu dirais que c’est pareil en France ?

–

…je dirais surtout qu’il fzut écrire « toi qui votes Le Pen ».

D dit: à

Je t’aime bien quand même, 🌹.
Je te reparle, mais tu me respectes, d’ac ?

Jean Langoncet dit: à

Oui, sur la photo avec Leary et le summer of love en 67, on est passé à autre chose que la « Beat Generation », qualification au demeurant non reconnue par la plupart des intéressés. La photo de Keenan reprise plus haut date de 65 et s’intitule : ‘ THE LAST GATHERING OF BEATS POETS & ARTISTS, CITY LIGHTS BOOKS
North Beach, San Francisco 1965’

Jazzi dit: à

« le problème c’est que s’il affine trop personne va comprendre. »

On ne va pas me reconnaitre, surtout, puck !

renato dit: à

Lenore Kandel Phoenix Song

then I shall never grow up
not if child means a sense of wonder
and my head in the wind rain rain
I will not wither in the blaze of time
but prove myself a phoenix
(ashes like powdered stars)
born again and again and again

renato dit: à

Voyons si la bonne mise en page apparaît…

but prove myself a phoenix
(ashes like powdered stars)
born again and again and again

renato dit: à

Rien, donc comme ça :

but prove myself a phoenix
————— (ashes like powdered stars)
born again—— and again—— and again

D. dit: à

J’ai eu un songe.
L’armée deployée. Partout. Assez bientôt.

Jean Langoncet dit: à

Oops… La photographie est leur salut

John B dit: à

« Avec ça, comment vouliez-vous avoir du génie, renato ? Les bonnes mœurs bourgeoises vous ont coupé la voie royale qui permet de donner toute sa dimension au génie artistique… »

Mis à part…

renato dit: à

Cette année le répos hivernale des hérissons a été trés court — pour certain pas d’hibernation du tout ; compte tenu que normalment ces sympatiques bestioles dorment jusqu’à mars avil, ils se sont trouvés en difficulté et on a dû les aider.

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