de Pierre Assouline

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La République des livres
La malédiction du livre-culte

La malédiction du livre-culte

Il arrive qu’un écrivain vive le succès comme une malédiction. Inutile de dresser la liste des anciens lauréats du prix Goncourt, de Jean Carrière (L’Epervier des Maheux) à Pascal Lainé (La dentellière), qui ont pu mesurer à leurs dépens le prix d’un Goncourt et ses dommages collatéraux tant sur le plan professionnel que psychologique. L’histoire de Charles Webb est à cet égard des plus édifiantes- et on imagine qu’un romancier doublé d’un scénariste ne manquera pas de s’en emparer un jour ou l’autre.

Vous vous souvenez de ce refrain fredonné par Simon & Garfunkel qui a probablement bercé votre adolescence :

« And here’s to you, Mrs. Robinson/ Jesus loves you more than you will know / Whoa, whoa, whoa/ God bless you, please, Mrs. Robinson/ Heaven holds a place for those who pray / Hey, hey, hey/ Hey, hey, hey…”

Ah, elle en aura fait rêver des lycéens et des étudiants, cette sacrée Mrs Robinson incarnée à l’écran dans le plus simple appareil par Ann Bancroft qui séduit le jeune Dustin Hoffman, fils d’un couple d’amis, assez désoeuvré après l’obtention de son diplôme, lequel finira par s’en déprendre dans les bras de sa fille…. Tous sauf Charles Webb qui est à l’origine de tout. Il est l’auteur du roman autobiographique The Graduate/Le Lauréat (1963), dont Mike Nichols a tiré un film quelques années après, l’immense succès de l’un décuplant celui de l’autre et réciproquement. Ce livre-culte, qui a beaucoup compté dans le rejet du matérialisme par toute une génération, a apporté gloire et fortune à son auteur ; mais jusqu’à sa disparition il y a quelques mois, celui-ci n’aura cessé de vouloir s’en débarrasser. De l’argent et de la notoriété comme d’un sparadrap.

Il publia huit livres en tout, notamment une suite du Lauréat dans le but avoué de payer ses dettes. Or non seulement certains se vendirent correctement mais ils furent eux aussi adaptés au cinéma. Ce qui ne manqua pas de générer de nouveaux profits qui s’ajoutèrent aux maisons, meubles, tableaux reçus en héritage (des oeuvres d’ Andy Warhol, Roy Lichtenstein, Robert Rauschenberg, tout de même) ; ils firent l’objet de dons à la Ligue anti-diffamation et à des associations philanthropiques tout comme les droits audiovisuels du Lauréat (ils ont été rachetés depuis par Canal + qui n’est pas une œuvre de charité). Moins sauvage que J.D. Salinger, auteur d’un livre-culte plus fameux encore L’attrape-cœurs (1951), il n’en tenait pas moins la société à distance, à l’égal d’un anarchiste aux yeux de qui tout ce qu’elle touchait par le biais de l’argent était nécessairement corrompu. S’en délester revenait à se purifier. Mais il avait beau y faire, des héritages divers et variés le rattrapaient. Ce qui est dur pour qui a fait vœu de pauvreté. N’empêche qu’en y mettant du sien, il arriva finalement à tout donner ce qui l’obligea, pour vivre, à accepter des petits boulots ici ou là malgré son âge.

Il avait épousé Eve Rudd, qui était « une Mrs Robinson » lorsqu’ils se sont connus, issus du même milieu bourgeois, puis ils ont divorcé vingt ans après afin de protester contre l’institution du mariage avant de se remarier quelques temps après pour des raisons purement pratiques vis-à-vis de l’Administration. Après avoir vécu dans un bus Volkswagen en Californie avec leurs deux fils qu’ils retirèrent de l’école afin de les instruire eux-mêmes, ils s’installèrent en Angleterre ; un journaliste retrouva le couple vivant dans la chambre d’un hôtel de dernière catégorie à Londres payée par les services sociaux ; puis l’ancienne agente littéraire de Charles Webb, qui leur rendit visite du côté de Brighton puis dans un petit hôtel d’Eastbourne, observa que la maison était quasiment vide de meubles et les armoires tout aussi vides de vêtements. Un jour on apprit que Eve, qui fut internée après une grave dépression nerveuse, s’était fait officiellement rebaptiser Fred par solidarité avec un groupe d’Américains tous nommés Fred qui avaient perdu l’estime de soi ; quant à son mari, tout à son obsession de se dépouiller de tout, il avait fini par rejoindre provisoirement une colonie de nudistes.

Bref, gardez-vous de ne jamais écrire de livre-culte susceptible de bouleverser une ou deux générations : c’est trop de problèmes et de malheurs en perspective.« And here’s to you, Mrs. Robinson… » A propos, lorsque le producteur du film rendit visite à Simon & Garfunkel pour leur arracher la chanson qu’ils étaient en train d’écrire, elle s’appelait encore « Mrs Roosevelt » et il fallut l’adapter pour coller à l’histoire. « … Hey, hey, hey/ Hey, hey, hey…”

(« Charles Webb et sa femme Eve » photo Andrew Hasson/Alamy)

Cette entrée a été publiée dans Histoire Littéraire.

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commentaires

1 237 Réponses pour La malédiction du livre-culte

Chaloux dit: à

bouguereau dit: à
propos déjaculateur précoce..

Jugement d’un blaireau à qui ça n’a pas dû arriver souvent, même de manière précoce!

Hurkhurkhurk!

Jazzi dit: à

« ballottés par la houle des ordres »
« dans les profondeurs de la nation »
« Un grondement sourd remonte en ce moment des entrailles du pays. »

Indigeste votre Maxime Tandonnet, Patrice Charoulet !

rose dit: à

@ Emma / C’était le personnage d’un roman bien poussiéreux. Mais par la grâce talentueuse d’une erdélienne aimante pas comme les autres, ce nouveau personnage s’est mis à exister au fur et à mesure du confinage, et ce, dans la conscience de pas mal de collègues effarés. Et ce, bien plus réellement que toutes les bovary du dimanche.

Janssen J-J

j’ai lu votre com. à ma maman ; elle m’a répondu « et bien je suis contente ». Ceci dit, roman bien poussiéreux c’est exagéré ; ma maman rajoute « c’est parce qu’il est ancien qu’il dit que c’est bien poussiéreux.
Grâces vous soient rendues de ce beau retour sur le questionnaire de Proust, d’autant que depuis deux jours, ma maman n’a plus le coeur à jouer, « eh oui c’est vrai » dit-elle, attendant de sortir de ce guêpier, de ce trou rajoute t-elle.
Bonsoir à vous.

puck dit: à

Nicolas si vous cherchez une Martin j’en ai à vendre ! et des modèles historiques, la plus vieille date de 1918, je les ai achetées dans les années 80, aux US, à l’époque ça coutait peanuts, aujourd’hui elles valent une blinde !
Je peux vous vendre une des années pour 15 mille euros, c’est une affaire, dans vingt elle coutera le double.

ces instruments témoignent de tous ces talents fracassés qui n’ont pas eu le courage d’affronter le succès, qui préféraient mener leur vie dans le dépouillement total, non pas parce qu’ils avaient voeu de pauvreté comme dit passou, mais parce que ce choix de vie correspondait à leurs idéaux.

c’est pour ça que ces guitares valent une blinde aujourd’hui, et leur prix va contineur de grimper ! acheter une vieille Martin c’est un placement sûr !

puck dit: à

Je peux vous vendre une des années 40 pour 15 mille euros

Marie Sasseur dit: à

Ce ouyam qui est-il, au juste ?

c’est bien pasque c’est toi rénateau

🤣

Jazzi dit: à

« Il s’appelait comment ce groupe identitaire ultra intégriste catho, le bras armé de Franco ? »

Il s’appelle toujours l’Opus Dei, idiote, et il sévit partout !

rose dit: à

ouyam c’est un poète perse
Ouyam Khayam ..

et alii dit: à

Ida te plaira mieux,
et après on dira que c’est moi qui fait une fixette!
c’est quand même banal depuis Madeleine albright

et alii dit: à

Madeleine Albright est une femme politique et diplomate américaine. De son véritable nom Marie Jana Korbelová, puis Madeleine Korbel, elle est née le 15 mai 1937 à Prague, en ex-Tchécoslovaquie. À une époque où l’antisémitisme est monnaie courante, la petite Madlenka (c’est ainsi que sa grand-mère l’appelait) et ses parents, d’origine juive, se convertissent au catholicisme et immigrent, en 1939, à Londres, afin d’échapper aux persécutions dont sont également victimes les néo-convertis. Ses grands-parents ont un destin plus tragique, et meurent lors des déportations vers les camps de concentration. Dès la fin de la Seconde Guerre mondiale, la famille Korbel part pour Belgrade, où le père Josef Korbel, diplomate, est nommé ambassadeur de la Tchécoslovaquie. En 1948, toute la famille immigre aux États-Unis, fuyant cette fois le régime communiste. Ils s’installent à Denver où Josef Korbel enseigne les relations internationales à l’université, comptant parmi ses étudiants une certaine Condoleeza Rice. Après des études en Suisse, la jeune Madeleine Albright obtient un diplôme en sciences politiques au Wellesley College du Massachusetts et devient citoyenne américaine en 1957. Elle effectue également un doctorat en droit public à la prestigieuse Université de Columbia et apprend plusieurs langues, notamment le russe et le français, en plus de celles qu’elle parle déja courrament: l’anglais naturellement mais aussi le tchèque et l’allemand. C’est en 1976 qu’elle découvre le monde de la politique, en assistant le

et alii dit: à

Madeleine Albright, qui s’était toujours considérée comme une «Tchèque catholique», affirme avoir tout ignoré de ce passé tragique dévoilé dans une enquête menée par le quotidien, dont des extraits ont été publiés mardi. Née Madeleine Korbel, à Prague en 1937, elle raconte dans une interview au Post que ses parents ne lui ont jamais parlé du destin de sa famille ni de leur appartenance à la communauté juive. Quant au sort de ses grands-parents qu’elle n’a jamais connus, «mes parents m’ont dit simplement qu’ils ont péri dans la tourmente de la guerre», dit-elle. Tout en trouvant ces documents assez fascinants», elle a indiqué qu’elle souhaitait conduire ses propres recherches.

Janssen J-J dit: à

@ c’est parce qu’il est ancien qu’il dit que c’est bien poussiéreux

Oui, c’est exactement pour ça que je l’ai dit. Elle comprend tout du premier coup, cette grande dame. J’aime beaucoup la simplicité de son intelligence. Elle va bientôt rentrer chez elle, je suis sûr. Et en plus, elle a l’élégance de rendre hommage à Mame Bovary face à un jeune blanc-bec qui voudrait distinguer les vraies des fausses Emma.
Il faut bien lui dire qu’on l’aime, qu’on la respecte, qu’on prie et qu’on est avec elle en Herdélie. Elle aime pareillement tous ses enfants.
C’est comme la mienne, alors qu’il faudrait pas, parce que c’est quand même injuste quand on y pense.
Mais elles…, elles ont un autre sens de la justice que l’on ne peut pas bien admettre à défaut de le comprendre.

et alii dit: à

c’est moi qui fais

Janssen J-J dit: à

@ jzmn, je trouve que vous glissez dangereusement dans l’injure et l’impolitesse, ces derniers temps… Et cela m’étonne beaucoup. Seriez-vous un brin contaminé par la PN des machines, à leur faire des courbettes de plus en plus …? Que s’est-il passé ? Rien de bien sérieux, j’espérions, hein !…
Bàv,

Jazzi dit: à

« c’est quand même banal »

Toutes les religieuses mangent Kasher et on ne le savait pas !

B dit: à

Hannibal ?

Chaloux dit: à

Il n’y a pas plus insultant et grossier que Gigi la vaseline, mais il fait tout de même la leçon.

Janssen J-J dit: à

@ Il faut acheter les Mémoires planétaires de Barak Okrana, puck, je pense qu’ils en valent la peine pour compléter votre bibliothèque de la diversité requise. Bàv,

renato dit: à

Ouyam Khayam c’est Omar Khayyam, donc. D’une langue à l’autre. Merci rose.

Jazzi dit: à

« vous glissez dangereusement dans l’injure et l’impolitesse, ces derniers temps… »

Où et quand ça, JJJ ?

B dit: à

Jazzi, 3J carbure drogues hallucinogènes. Une preuve de plus de sa santé déficiente.

Marie Sasseur dit: à

La tafiole, paresseux s’il en est s’est contenté de cliquer au hasard.
Non, ce n’est pas le nom que je cherchais.

Jazzi dit: à

rose, vous direz de ma part à votre mère que c’est une petite coquine !

« La qualité principale pour un homme : La fidélité
La qualité principale pour une femme : La fidélité à sa famille »

Est-ce à dire qu’une petite aventure avec le facteur ou le plombier, dans la mesure où ça ne déstabilise pas l’ordre familial, lui était permise ?

Jazzi dit: à

« Non, ce n’est pas le nom que je cherchais »

On attend que vous retrouviez votre mémoire d’après le retour d’âge, pouffiasse !
(JJJ, insultez une insulteuse chronique est une oeuvre de salubrité publique)

Janssen J-J dit: à

De même, j’ai trouvé suspecte cette unanimité autour de Cold War, ce film polonais bien moyen dont s’est entiché la rdl on ne sait trop pourquoi, ce curieux effet de mimétisme réchauffant parfois les opossums entre eux… De là à comparer ce film au Ruban Blanc, de Mikaël Hanneke, il fallait oser dire n’importe quoi pour se rendre impeccable en noir et blanc, une fois encore. Et puis, le rôle de Zula aurait mieux convenu à Anna Prucnal ou Bulle Ogier, à l’âge de Joanna Kulig, indéniablement.
NB / Je recommande par contraste, l’excellent roman « Zoli » de Colum McCann, injustement déjà oublié… l’histoire d’une jeune tzigane rescapée d’un massacre par un commando einzeitsgruppen sur un lac gelé…, et devenue une célèbre cantatrice représentant une culture rom sans mémoire, improbablement consacrée à l’international…
Bàv,

et alii dit: à

rose et…
Eva a commencé à me raconter son histoire petit à petit. Nous nous sommes liés d’amitié pendant vingt ans, et durant toutes ces années elle m’a raconté son histoire. Je lui ai dit que j’en ferai un livre, mais je lui ai aussi dit que j’étais écrivain de fiction, pas documentariste. Elle m’a répondu que j’avais toute la liberté du romancier. (David Grossman)

Son amour était tellement total qu’elle a cessé de ressentir la vie, d’être mère même. Je ne cherche pas à la justifier, mais je voudrais que le lecteur comprenne son choix, arrête de juger de façon absolue, tente de voir les choses à travers ses yeux. (David Grossman)
ALyr5FYI13OpVgbqTOoeKQh7JKoFLC2fE&actCampaignType=CAMPAIGN_MAIL&actSource=622059#xtor=EPR-2-[LaLettre17112020]
JE CROIS QUE LA FEMME DE DG EST PSY

Marie Sasseur dit: à

la vieille tafiole, 70 balais, qui se prostitue h24 sur ce blog a enrichi son vocabulaire , dites.

Janssen J-J dit: à

@ insultez (sic) une insulteuse chronique est une oeuvre de salubrité publique

Mais non, c’est du gros talion à la petite semaine sans sel… Indigne de vous et de votre race ! Et vous le savez fort bien, mon ami.

@ B., vous m’étonnez un brin, ce soir… Parfois, vous ne correspondez pas à votre personnage, en général assez neutre. Rien de grave, je pense. Une épisode passagère, comme un prurit à laisser éclater.

-> Ce soir, on ressent comme de la nervosité sur la chaine des voraces. Calmons-nous encore un temps, un brin. Prions ensemble, le vaccin n’est plus très loin !

Marie Sasseur dit: à

Une tafiole de 70 balais au cerveau ravagé par le shit, un huissier vereux , et une ordure franquiste. Font du triolisme, maintenant.

B dit: à

Oui, Jazzi ose enfin utiliser ses rudiments d’argots. A cote de votre répertoire, c’est risqué. Il ne vous arrive pas aux genoux.

B dit: à

assez neutre.

Trop, mais un psy m’a recommandé de ne pas faire de vagues. Depuis je suis assidument ce conseil sauf que il m’arrive de ne plus y penser. Il y a quelques semaines je me suis vue contrainte d’attendre la venue des policiers qui me donnèrent raison malgré un craquage en règle.

Jazzi dit: à

Vous oubliez le pédophil et la ronde des ducon et duconnes, multiconnasse !

Je m’adapte, JJJ. Mais j’ai bien compris que de n’être pas forcément d’accord avec vous est un glissement dangereux, voire une impolitesse !

Janssen J-J dit: à

@’ttention… rôz, « en gloire » et « tout puissant », ne veut pas exactement dire « rédempteur ». Du moins, je crois.

@ txfl, JE CROIS QUE LA FEMME DE DG EST PSY
Je me disais bien, aussi. Voilà encore un mystère israélien élucidé. Vuestra merced,

Marie Sasseur dit: à

Il « ose « .
Il a osé énormément sur ce blog.
Il a osé mettre en cause des personnes, en attribuant leur identité à des intervenants, ici.
Il a osé mettre en lien des vidéos scatos, pour illustrer ses  » goûts  »
Il ose beaucoup, on le sait..

DHH dit: à

@chaloux
Je viens moi aussi de voir ce film (replay) et je suis un peu déçue comme vous par rapport à ce que me laissaient attendre certaines reactions ici même .
Certes c’est un bon film
Ce qu’on en retient d’indéniablement remarquable c’est la maestria dans l’utilisation du noir et blanc(visages, paysages) et de grands moments de musique et de danse
Mais tout cela est un peu subsidiaire par par rapport au sujet , qui est de mettre en évidence à travers deux destins ratés , à quel point l’ordre moral et policier communiste peut pourrir une relation amoureuse qui aurait pu être lumineuse et et épanouie, et qui s’est heurtée à mille formes d’interdits secrétés par le système, ce système qui est même responsable de l’incapacité de l’héroïne à s’adapter au monde occidental ,qu’elle fuit d’abord dans l’alcool avant de le fuir physiquement
Et cela c’est moins réussi :
En effet le récit s’organise de manière chronologique par l’enchainement lineaire d’ une série de plongées instantanées et espacées dans le temps ,qui jalonnent la vie des héros;
Avec à chaque étape des circonstances liées au contexte politique et social qui, directement ou indirectement, empêchent l’épanouissements de leur couple .
Cette construction un peu décousue et statique confère une certaine raideur appauvrissante au suivi de leur déchéance amoureuse
Quant au climat de pesanteur morale sociale et culturelle inhérent au système communiste il est inégalement rendu ,car trop trop souvent avec des cliches attendus et simplificateurs comme l’introdution obligée de certains themes politiquement corrects dans les spectacles à produire ,ou dans la condamnation arbitraire du héros à une longue peine, elle-même suivie d’une liberation grâce à la toute puissance d’un homme introduit dans les réseaux de la nomenklatura
Je trouve que le cinéaste a fait un film honnete, mais qu’il a fait bien plu s fort avec IDA

renato dit: à

Nous en sommes à 3 vaccins Pfizer, Moderna et Astrazeneca.

Marie Sasseur dit: à

Il a aussi osé, à plusieurs reprises, manifester un goût prononcé pour des très jeunes.

B dit: à

Pas vu les vidéos. Il faut privilégier son côté explorateur littéraire.

Marie Sasseur dit: à

Et venant d’une vieillerie de 70 ans, j’avais trouvé cela, extrêmement suspect, ce goût des jeunes.
Vu son registre de langage, maintenant, on peut penser à un probable état de manque. Son dealer a le covid ?

Janssen J-J dit: à

Mais non, nous entretenons depuis longtemps des tonnes de points de vue divergents, tant politiques que philosophiques ou esthétiques, jzmn… Mais jusqu’à présent, nous nous étions tenus, chacun envers l’autre, à éviter si possible la vulgarité ou la veulerie. Et cela me parait encore fonctionner convenablement, vous n’avez pas encore glissé dans le tutoiement ou le tutoyage famélique par exemple, si couvent de mise, icite… Mais jusqu’à quand irez-vous à en perdre le goût ? Voilà ce qui m’inquiète un brin. Mais peut-être suis-je trop alarmiste, ce soir.

Jazzi dit: à

« il ose beaucoup »

Merci pour le compliment, le contraire d’une qui n’ose rien mais insulte perpétuellement.
A la niche, chienne dactylographe !

Sant'Angelo Giovanni dit: à

…mardi 17 novembre 2020 à 22 h 41 min.

…il y a ceci, qui vient à l’esprit, en lisant les romans,accumulés,!…c’est d’englober son éducation à défier les manipulations des lois, malgré-soi, pour se hisser,…
…et ne pas accepter sa condition – simple.

…l’esprit, aux films divers, se comptabiliser, les  » aléas  » imaginaires, pour faire mentir, » l’opinion publique « , en sa faveur, par le  » credo  » de sa position sociale particulière, au dessus de tout soupçons,!…
…pour en engober du  » médiatique « , en son chemin,!…
…des outrages de tout genres, pour se calibrer au dessus de tout,!…
…des cours de management, etc,etc,…
…et ses techniques, pour arriver à ses fins.
…etc,!…suivant,!…Go, Bip,!Bip,!…

Chaloux dit: à

@DHH, tout à fait de votre avis, même si je l’ai moins bien exprimé. Pourtant il y avait tout de même au début matière à chef-d’œuvre.

Evidemment, la Gigi n’a encore rien compris. Sa perversion narcissique l’aveugle, car le pervers c’est lui, tant de choses à cacher, comme l’a si finement noté noté Pablo.

Ce que j’ai dit, c’est que Le ruban blanc est pour moi un chef-d’œuvre insurpassable qui ne sera pas détrôné de sitôt. Un de ces rares films qui se hissent au niveau des plus grands livres.

Janssen J-J dit: à

J’aurais aimé savoir de chacun.e quel était son « livre-culte » pour rester en dehors du sujet (un seul autorisé)

Je commence par moij :

JJJ : « Traité de l’équilibre des liqueurs » (Pascal, 1698)

***A vous de jouer maintenant (la maman de rôz peut jouer aussi, bien sûr, elle est des nôtres, a bu son ver comme les autres // dans son mezcal) :





Marie Sasseur dit: à

Mais il ne pourra pas éternellement profiter de ses impostures, et de ses postures.
Je ne compte plus les posts où je l’ai assuré de mon plus parfait dégoût. Force est de constater qu’il a la comprenette très très limitée.

Jazzi dit: à

B, la Sasseur ne procède que par insinuations ordurières. Je n’ai pas 70 ans, et j’ai toujours dit mon goût exclusif pour les hommes adultes (plutôt 30 et + que 20 et -). Et si elle savait depuis quand je n’ai pas tiré sur un joint !
Et elle fait comme ça avec tout le monde, vous le savez bien.

Chaloux dit: à

Comme d’habitude, d’ailleurs, la Gigi n’est pas au niveau du débat. A dû faire sa carrière à une époque d’appel d’air où l’on prenait n’importe qui.

Jazzi dit: à

Sainte Marie Sasseur, priez pour nous !

Marie Sasseur dit: à

Je fais cela exclusivement avec les harceleurs.
Après vos petites histoires et le fait que la tafiole , 70 balais bientôt, tienne son petit monde,toujours une petite remarque, comme un rappel de confidence, pour les avoir à disposition, ma foi, c’est bien votre problème. Et il est de taille, à mon avis.

Chaloux dit: à

Jazzi, c’est elle qui finira par partir les mains liées dans le dos, après une bonne camisole chimique, pour un établissement spécialisé. Si elle n’y est pas déjà. (A mon avis, elle doit être trimballée de service en service en attendant le placement définitif, c’est le fin mot de ses « voyages »).

Janssen J-J dit: à

@ comme l’a si finement noté noté (sic) Pablo 75.

… l’a pianoté-noté sur son pianola-nola ?

bref…, cétoikil’dit, cétoikil’est, quila’dit 75 à 57…

Et on n’a pas encore atteint le niveau du sable dans le back… chiche !

Quelle rigolade avant le couchier, mes pupuces ! Bàv deux,

Jazzi dit: à

« Force est de constater qu’il a la comprenette très très limitée. »

Illimitée en ce qui vous concerne. Je n’ai aucun goût pour l’ordure.

Marie Sasseur dit: à

Notez bien qu’il faut être absolument dénué de toute jugeote pour lui livrer des données personnelles. Lesquelles ont été ensuite systématiquement livrées en public. Ok, parfois, on en a bien ri, à vos depens.

Chaloux dit: à

La vieille correctrice multi-fessée ne doit pas en revenir de découvrir ce qui se cache dans le fond de la carcasse puante qu’elle croyait connaître.

Hurkhurkhurk!

DHH dit: à

@Chaloux
Je suis d’accord ave vous sur le Ruban blanc
J »ai beaucoup aimé ce film blanc malgré une certaine réticence sur la pertinence du message que qu’il est sensé communiquer, et qui se traduit par une insistance un peu trop didactique sur les scènes qui doivent montrer ce que cet univers moral a d’étouffant et suggerer qu’il fait en cela le lit du nazisme à travers les frustrations et refoulements qu’il génère .
mais J’ai trouvé magnifique l’évocation de ce monde féodal et rural de la Prusse orientale ,où le temps stagne, marqué par le rythme immuable des saisons et des travaux des champs, et j’ai été vraiment fascinée par la peinture de cette société écrasée par l’autorité des ces trois piliers que représentent le pasteur, le seigneur et l’instituteur.
Ces somptueuses images en noir et blanc ,m’ont immédiatement fait penser aux photos de Sander ;le hasard fait qu’elles étaient exposées quand j’ai vu le film, la semaine où j’ai vu le film, à la fondation Cartier-bresson et je m’y suis précipitée .
Le film m’avait donné envie de relire, :les enfants Jeronim, de Ernst Wiechert ,vaste Saga familiale enracinée dans cette terre âpre et protestante de Prusse orientale ,et à laquelle parviennent longtemps tres assourdis les bouleversements ideologiques et politiques que subit la région mais qui bouleversent tout l’ordre etabli, des la fin de la premiere guerre mondiale

Clopine dit: à

Le plan que je trouve le meilleur dans « le Lauréat » (et je doute qu’il ait été tiré du bouquin), c’est l’échange de non-regards entre Benjamin et Elaine, à la toute fin du film. Ils sont tous deux à l’arrière du bus, en train de foutre le camp quoi, et Elaine devient « toute chose », d’un seul coup, pendant que Benjamin repense à la scène qui vient de se passer (une sorte de kidnapping de mariée devant l’autel) et commence à rigoler doucement. Elle le regarde à ce moment-là, rêveuse et sérieuse à la fois. Le truc bien, c’est que lui ne la regarde pas en retour (forcément, il est en train de rigoler). Ce non-regard croisé m’a toujours troublée énormément, en ce qu’il implique d’incertitude. C’est une scène épatante, à mon sens. Et pour une fois, je ne dévie pas de l’ordre du jour ci-dessus proposé par le prof, euh, par notre hôte…

Paul Edel dit: à

« Ida »(2013) de Pawel Pawlikowski est un film qui baigne dans une lumière froide d’hiver polonais. Ida est une toute jeune religieuse qui n’a connu que l’orphelinat et le couvent et qui va prononcer ses vœux .Avant de prendre le voile, elle quitte le couvent et rejoint l’unique membre de sa famille, sa tante qui lui révèle : « tu es juive !» .cette tante mène avec une espèce de hargne tenace-et des verres de vodka- l’enquête dans un village paumé pour savoir qui a tué les parents d’Ida, où et comment.
A cette enquête ,sorte de chemin de croix, s’ajoute pour la procureure le remords d’avoir été une stalinienne sanguinaire dans les années 5O… Les deux femmes finiront par savoir ce qui s’est passé et vont recueillir les restes des parents enfouis clandestinement en forêt. Curieux film d’un gris hivernal qui rayonne de lumière et de charité .Ida est un peu la sœur polonaise du « curé de campagne » de Bernanos. Comment ne pas être touché par sa foi, sa mystérieuse attention au tissu humain profond. Elle en trois découvre ses origines, le massacre des innocents ,l’horreur antisémite polonaise elle découvre, l’absurdité et l’hypocrisie qui l’entoure mais aussi la jeunesse polonaise dans un bal. Son visage garde partout gravité, malice, étonnement, et confiance.. Dans l’éprouvante révélation elle garde une miraculeuse étincelle de foi.. Grace au cinéaste, on a sentiment qu’elle a une âme et que les champs nus, les routes venteuses, les fermes délabrées, les visages durcis des paysans, appartiennent cependant au royaume de Dieu. Ida forme, avec sa tante, un étrange couple : une femme communiste désespérée qui se suicidera et une jeune catholique palpitante de curiosité et tendre qui préserve malgré tout une flamme d’espérance et un miracle de compassion et d’espoir dans le pire. le metteur en scène Pawlikowski transfigure le visage d’Ida, il montre une âme. La flamme d’une âme. Comme dans Bernanos, c’est sur une route nue, que soudain surgit à travers les apparences les plus simples une espèce de grâce.

Paul Edel dit: à

Erreur.
« Elle en trois découvre ses origines.. » il faut lire: « elle découvre en trois jours ses origines, »

Pablo75 dit: à

Je vois que ce soir la Blatte de Blog est complétement bourrée…

Il y a deux grandes énigmes dans l’Erdelie:

1.- Pourquoi Marie la Chiasse, au cerveau de Mouche à Merde, picole autant – ce qui explique sa mauvaise humeur permanente et son agressivité pathologique avec absolument tout le monde ici? Qu’est-ce qu’elle veut oublier? Sa tête? Sa sexualité de none amoureuse de son confesseur qui malheureusement pour elle est homo? Un prurit mal placé qui la démange constamment?

2.- Pourquoi la Visqueuse Gigi s’obstine à ne pas sortir du placard alors que tout le monde ici connaît sa vraie sexualité?

Pablo75 dit: à

Nicolas si vous cherchez une Martin j’en ai à vendre ! et des modèles historiques, la plus vieille date de 1918, je les ai achetées dans les années 80, aux US, à l’époque ça coutait peanuts, aujourd’hui elles valent une blinde ! Je peux vous vendre une des années pour 15 mille euros, c’est une affaire, dans vingt elle coutera le double. […] c’est pour ça que ces guitares valent une blinde aujourd’hui, et leur prix va contineur de grimper ! acheter une vieille Martin c’est un placement sûr !
puck dit:

Tiens, notre Grand Communiste qui déteste les capitalistes, qui passe la journée à nous donner des leçons de Morale, à maudire les affairistes qui gagnent de l’argent sur le dos des pauvres, d’un coup il enlève son masque, croyant avoir trouvé ici un naïf à rouler dans la farine.

Mais attention, à rouler dans la farine avec des « objets éthiques », qui ont appartenu à des gens trop honnêtes qui n’aimaient pas l’argent, à des idéalistes qui ont cru à l’utopie. Dans la lignée des arnaqueurs qui faisaient des affaires avec les reliques des saints:

« ces instruments témoignent de tous ces talents fracassés qui n’ont pas eu le courage d’affronter le succès, qui préféraient mener leur vie dans le dépouillement total, non pas parce qu’ils avaient voeu de pauvreté comme dit passou, mais parce que ce choix de vie correspondait à leurs idéaux. »

Où l’on découvre que notre Pétomane est un triple escroc: commercial, moral et politique !!

On se demande jusqu’où vont aller dans l’ignominie autant Marie la Chiasse que Maurice Desborels, dit le Coco Escroc de Marseille…

et alii dit: à

le titre de l’étude:
L’Érotisme ou le mensonge de Freud
Refondation de la psychologie sexuelle
dePhilippe Laporte

Petit Rappel dit: à

JJJ avant le Traité sur l’Equilibre des Liqueurs, vous avez aussi le Traité sur les Confitures de Mr de Nostredame!
De quoi s’offrir -en apparence- de petites douceurs…
Bonne soirée.
MC

B dit: à

JE VOULAIS VOUS SOUMETTRE une recherche d’anthropologie sur la sexualité anale que vous semblez privilégier pour que vous puissiez en freudiens que vous êtes dites vous la discuter

Vous n’auriez rien qui puisse expliquer cette grande perversion jaune qu’est la pédophilie, la récidive, le meurtre, bref la folie incurable qui visite certains sans que cela semble les gêner le moins du monde en bons psychopathes qu’ils sont? Ces dangereux nous sont évidemment inconnus avant que de leurs actes ils signent leur personnalité, signature qui hélas arrivera à la conscience des victimes trop tard Quand elles sont encore en vie après l’avoir rencontré.

B dit: à

Rencontrée.( La personnalité, en attendant l’allitement définitif.)

B dit: à

Jazzi dit: à
B, la Sasseur ne procède que par insinuations ordurières. Je n’ai

Des projections? ( des déjections, assurément.)

JiCé..... dit: à

Mercredi 18 novembre 2020, 6h01, 12°

Pour un bolo dans mon genre, il y a trois livres-cultes éternels : l’Alcoran, les Fragments d’Héraclite et les Pensées de Marx, prénom Groucho !

rose dit: à

Paul Edel dit: à
« Ida »(2013) de Pawel Pawlikowski
Quelle belle critique de film…
C la transmutation de la boue en or, qui, si elle ne se fait, te contraint à vivre dans la boue.

Marie Sasseur dit: à

Pour d’autres, ici, la tafiole, l’ordure franquiste, l’huissier véreux ,restés au stade anal, il s’agit plutôt de livres de cul.

Marie Sasseur dit: à

Beaucoup de ce petit monde , rassemblé autour de la tafiole, se connait pour s’être déjà rencontré.
A tel point qu’ils ont pris cet espace de commentaires pour leur lieu d’aisance, ces sales.

Marie Sasseur dit: à

Tres bien Paul Edel, cette mystique religieuse portée à son paroxysme comme vous la rendez de cet autre film de Pawlikowski, a rapprocher de Bernanos, pourquoi pas.

Marie Sasseur dit: à

Toutes ces vieilleries conservées dans l’encens , et dans les salles obscures climatisées, sont peut-être le seul accès de certains à la grâce de dieu.
Ma foi, grand bien leur fasse.

Sinon, plein vent ou formol, pour moi ce sera plein vent, et laisse ces vieux covidés à leurs  » besoins ».

rose dit: à

Janssen J-J dit: à
J’aurais aimé savoir de chacun.e quel était son « livre-culte » pour rester en dehors du sujet (un seul autorisé)

Je commence par moij :

JJJ : « Traité de l’équilibre des liqueurs » (Pascal, 1698)

***A vous de jouer maintenant (la maman de rôz peut jouer aussi, bien sûr, elle est des nôtres, a bu son ver comme les autres // dans son mezcal) :

—Fortune carrée Joseph Kessel

Nota, en ai d’autres, nombreux, mais puisque vous limitez à un, ai choisi celui que je relis avec la mê e intensité.

Patrice Charoulet dit: à

à Monsieur Puck

Je n’ai rien dit , j’ai cité Maxime Tandonnet. C’était précisé en fin de texte.

Jazzi dit: à

7 h 39

Aujourd’hui est un nouveau jour !
Nous nous montrerons plus charitable pour les deux vieilles toquées du blog.
Il y a en effet une autre énigme, Pablo75. Pourquoi et alii ramène-t-elle tout aux juifs et ne consent à échanger qu’avec eux ?
Toujours aussi matinal, JC. Tu te couches avec les poules ?

Jazzi dit: à

Il est surtout à noter que ce sont les forces les plus réactionnaires de France qui ont fait un large écho à l’article de la journaliste allemande sur l’Absurdistan, Patrice Charoulet.
Ce que celle-ci oublie de dire c’est que les Français sont un peuple indiscipliné, contrairement aux Allemands.
Faut-il s’en désoler ?
Pas sûr.
Tandis que les seconds se réarmaient pour conduire l’Europe au chaos dans les années trente, avec les dégâts collatéraux que l’on sait, les premiers songeaient à donner des congés payés aux ouvriers.
Que ne nous ont-ils imités !

JiCé..... dit: à

En qualité de coq diplômé d’Etat, je confirme : coucher avec les poules, c’est l’assurance d’avoir des œufs frais toute l’année.

puck dit: à

Pablo75 dit: Tout ce qu’elle écrit relève de la pathologie éthylique. Cela explique aussi pourquoi elle a la chiasse en permanence.
 »

Amis de la Poésie… Bonjour !!!

aujourd’hui nous commencerons par la traduction en espagnol d’un poème de Baudelaire : l’âme du vin.

Un soir, l’âme du vin chantait dans les bouteilles :
 » Homme, vers toi je pousse, ô cher déshérité,
Sous ma prison de verre et mes cires vermeilles,
Un chant plein de lumière et de fraternité !

Je sais combien il faut, sur la colline en flamme,
De peine, de sueur et de soleil cuisant
Pour engendrer ma vie et pour me donner l’âme ;
Mais je ne serai point ingrat ni malfaisant,

Car j’éprouve une joie immense quand je tombe
Dans le gosier d’un homme usé par ses travaux,
Et sa chaude poitrine est une douce tombe
Où je me plais bien mieux que dans mes froids caveaux.

Entends-tu retentir les refrains des dimanches
Et l’espoir qui gazouille en mon sein palpitant ?
Les coudes sur la table et retroussant tes manches,
Tu me glorifieras et tu seras content ;

J’allumerai les yeux de ta femme ravie ;
A ton fils je rendrai sa force et ses couleurs
Et serai pour ce frêle athlète de la vie
L’huile qui raffermit les muscles des lutteurs.

En toi je tomberai, végétale ambroisie,
Grain précieux jeté par l’éternel Semeur,
Pour que de notre amour naisse la poésie
Qui jaillira vers Dieu comme une rare fleur ! « 

et alii dit: à

Pourquoi et alii ramène-t-elle tout aux juifs?
relisez vous, c’est vous qui faites une fixette

christiane dit: à

Belle moisson contradictoire sur la façon dont les uns et les autres ont reçu, compris un film. Comment chacun se retrouve en parlant de l’autre, s’y conformant ou si opposant. C’est vivant, parfois poétique, parfois désabusé, strict ou lyrique. Autant de films, autant de regards sur le cinéma intérieur de chacun.
Et derrière l’écran, des conversations à bas bruit sur les livres, sur une mère et sa fille reliés par la culture et la lecture. C’est la tendresse, c’est aussi la haine et l’abject.
C’est la Rdl, inchangée…

puck dit: à

JiCé….. dit: coucher avec les poules, c’est l’assurance d’avoir des œufs frais toute l’année.
 »

belle métaphore poétique vieux grigou !

« coucher avec les poules » : on a compris ce que ça veut dire.

« c’est l’assurance d’avoir des œufs frais toute l’année. » : on a aussi compris ce que ça veut dire.

c’est bien de te maintenir en forme ami JC ! pour donner de la vigueur à ses oeufs rien de mieux que les conserver au frais !

et alii dit: à

JAZZI RAMENE TOUT SON ANUS

et alii dit: à

TOUT A

puck dit: à

bien commençons donc par la première strophe :

« Un soir, l’âme du vin chantait dans les bouteilles :
» Homme, vers toi je pousse, ô cher déshérité,
Sous ma prison de verre et mes cires vermeilles,
Un chant plein de lumière et de fraternité ! »

en espagnol cela donne :

Todo lo que escribe
es sobre el alcoholismo.
También explica por qué siempre está cagando
en sus calzones.

Jazzi dit: à

Vous me confondez avec Freud, et alii.
Mais j’ai dit que je serai charitable with you today…
Peace and love Mrs Robinson

Jazzi dit: à

Superbe trad qui te ressemble, puck !

et alii dit: à

TOUT LE MONDE A COMPRIS QUE la <question de Barozzi, ce n'est pas moi non plus , c'est P.Assouline

puck dit: à

christiane dit: Belle moisson contradictoire sur la façon dont les uns et les autres ont reçu, compris un film
 »

quel film christiane : le Lauréat ou Ida ?

c’est à peu près la même chose : 2 récits initiatiques.

et alii dit: à

DIEU ME GARDE DE confondre des erdéliens!

puck dit: à

Jazzi dit: Superbe trad qui te ressemble, puck !
 »

ah bon ? merci, mais désolé, c’est pas de moi.

et alii dit: à

d’une manière générale, je n’aime pas trop les gens qui essaient de se faire passer pour d’autres! c’est si banal!

puck dit: à

2 récits initiatiques : la différence c’est que le Lauréat est plus « naïf », plus sympa, l’autre est plus tordu et putassier.

sans doute une question d’époque.

puck dit: à

l’autre est plus tordu et putassier : je veux dire « Ida » est un film tordu et putassier, et racoleur, le film le plus épouvantable qui soit.

Jazzi dit: à

« Chef-d’oeuvre » est une expression bateau où l’on peut mettre ce que l’on veut, Chaloux.
Tu as vu « Cold War » en replay sur un petit écran.
Pour bien juger de l’oeuvre d’un cinéaste, rien de mieux que de le voir en salle.
Ce qui fut mon cas.
Là, je regarde l’écran et de temps à autre j’observe la salle, je peux te dire que lorsque je l’ai vu, l’enchantement était général.
Le cinéma est un art hypnotique !

Jazzi dit: à

« « Ida » est un film tordu et putassier, et racoleur, le film le plus épouvantable qui soit. »

Tu l’as vu au cinéma, puck ?

puck dit: à

Jazzi dit: à

« « Ida » est un film tordu et putassier, et racoleur, le film le plus épouvantable qui soit. »

Tu l’as vu au cinéma, puck ?
 »

pourquoi ? pour la beauté des images ? de la couleur ? du clair obscur ?

sur grand écran c’est plus tape à l’oeil ?

mon Dieu quelle misère ! entre pedro, chaloux et toi on un triplet gagnant de ce blog !

Jazzi dit: à

« c’est si banal ! »

Vous l’avez déjà dit pour l’histoire d’Ida, et alii.
Les mauvaises langues vont encore dire que vous radotez !

puck dit: à

Jazzi dit: à

« c’est si banal ! »

Vous l’avez déjà dit pour l’histoire d’Ida, et alii.
 »

hélas cette histoire n’a rien de banale, sinon elle ne serait pas aussi tordue et racoleuse.

rien de ce qui tordu, putassier et racoleur n’est banal.

puck dit: à

et Paul Edel qui y trouve du Bernanos. il faut vraiment avoir perdu complètement les pédales.

DHH dit: à

@Paul Edel
Comme le dit Rose ,elle est magnifique votre critique de IDA ;normal:travail de pro !
Cependant je ne suis pas sure que le sens à donner au film soit aussi univoque que ce que vous présentez
Que, comme vous l ’indiquez, le retour au couvent d’Ida soit l’effet d’un besoin cathartique de pureté, voire de purification ,après sa decouverte du monde auquel trois jours durant elle a eté été confrontée,et dont ,elle a connu les miasmes de son passé et la medicrité actuelle ,cela correspond probablement au vécu intime de l’heroïne /
Mais il semble que l’auteur veut aussi nous dire autre chose, nous inviter à porter un autre regard su cette histoire ,nous amener a voir le signe d’un echec dans ces images qui mettent fin au film et qui ressemblent à celles qui l’ouvrent ,comme si rien entre temps ne s’etait passé :, c’est l’idée que les années de formatage religieux subis par IDA en ont fait une infirme sociale, définitivement inapte à vivre une vie normale ,a en accepter les joies et les misères , incapable même de s’installer dans le bonheur tranquille d’une relation amoureuse sincère.
J’ai vu ce film deux fois ,une fois en salle une autre fois sur Arte ,et cette version était plus étoffée ;elle contient en particulier une scene significative absente de l’autre version que je trouve importante parce qu’elle éclaire sur le pesrsonnage de la tante et peut rendre comptde e son destin dans le film :c’est le moment dans la forêt ,où entre autres ossements qu’elle déterre aidée de sa niece ,elle a en main le crâne d’un jeune enfant , celui de son fils, qu’elle avait confié à sa famille pour rejoindre les partisans et qui avait eté été massacré avec les autres

Janssen J-J dit: à

@, pour votre info, Ch… si vous n’avez pas vu passer
https://www.en-attendant-nadeau.fr/2020/11/18/somptueux-boulgakov/
La tendresse, la haine et l’abject.

@ pour ma soeur (MS)… qui ne me connaissez qu’un tout petit peu mieux que d’autres. Ce que je laisse trainer de ma vie…? mais vous le savez bien qu’il faut en prendre et en laisser… C’est amusant de constater comment les délirants projectionnistes ont besoin de miettes pour se faire leurs films en noir et blanc. Allez… je rentre au placard capitonné retrouver ma vraie sexualité, car il y fait bien chaud. Suis très heureux de vous avoir fait rire « à mes dépens »… Mais pourquoi « à mes dépens » ? En revanche, vous me désolez souvent dans vos réactions toujours un peu attendues.

@ « Il n’est pas au niveau du débat ». Anéfé, jamais… Ne sait jamais où est le débat et donc, où est son niveau.

@ Trois réponses, c pas une mauvaise pioche, qui montrent de belles personnalités. Je résume la récolte :
1 – Traité des confitures (Nostradamus)
2 – Fortune carrée (Kessel)
3 – Le Coran (Allah)
… En attendant la suite (1 réponse seulement)

Bàv tous.tes, (18.11.20_9.11)

et alii dit: à

rien de ce qui tordu, putassier et racoleur n’est banal.
c’est vous qui le dites!
excusez moi, j’ai été malade cette nuit , de froid;
j’ai besoin de me récupérer
bonne journée

et alii dit: à

vous savez, puck, il n’y a pas que la vie « romanesque », le cinéma; il y a la vie « réelle »

bouguereau dit: à

..oùles lettres carré courent toute nouarte par terre renfield..sapré yavé!

bouguereau dit: à

Pour bien juger de l’oeuvre d’un cinéaste, rien de mieux que de le voir en salle.
Ce qui fut mon cas

ton cas c’est dfaire des hyperbol télérama pour tenter lpédreau au 100kilo..cque dit polo avec son ‘ouest’ fait fi des arts et tradition de lespressionvisuels de l’est..

JiCé..... dit: à

« … cette sacrée Mrs Robinson incarnée à l’écran dans le plus simple appareil par Anne Brancoft qui séduit le jeune Dustin Hoffman… »

Ben non, nom de dieu, c’est ANN BANCROFT !

Janssen J-J dit: à

@ excusez moi, j’ai été malade cette nuit , de froid;

Prenez un bon grog et faites appel à la fumisterie. Je pense que vous allez déjà mieux. N’allez pas faire d’impudences hors la toile aujourd’hui.
Pron rétblsst txfl, Bàv,

bouguereau dit: à

pédreau..et ses chef doeuvre qui simposent a lui comme des kilo dyavé à un moise aux puces..un complet crétin qui négocie pour s’en tirer à dmi..

Bloom dit: à

Question: cet article ne traiterait-il pas plutôt des livres distingués par des jurys et qui deviennent des bestsellers/succès de librairie, que des livres-cultes à proprement parler, expression qui désigne des ouvrages (souvent des romans) prisés par un nombre de lecteurs assez limité, renvoyant au sens anglais du terme « cult », qui est une secte.
Je pense à Roman avec cocaïne, de M. Agueev, de La pêche à la truite en Amérique, de R. Brautigan, de Tunnel de W.Gass, ou encore à Du zen et de l’art de l’entretien des motocyclettes, de Robert Prisig…
Any answers?

bouguereau dit: à

Ben non, nom de dieu, c’est ANN BANCROFT !

tfaçon si le cul est pas en noir et blanc gris souris..c’est vulgaire qu’il dirait polo

Bloom dit: à

Bis: de –> à
Je pense à Roman avec cocaïne, de M. Agueev, à La pêche à la truite en Amérique, de R. Brautigan, à Tunnel de W.Gass, ou encore à Du zen et de l’art de l’entretien des motocyclettes, de Robert Prisig

et alii dit: à

traiterait-il pas plutôt des livres distingués par des jurys on aimerait bien savoir! vous avez raison

JiCé..... dit: à

Par le culte du bon, Roman avec cocaïne d’AGUEEV, corneculte, est une pure merveille !

Pablo75 dit: à

@ DHH

C’est étonnant comment chacun voit un film complétement différent en regardant le même film, ce qui est l’illustration parfaite de la phrase d’Anaïs Nin: « Nous ne voyons pas les choses telles qu’elles sont, nous les voyons telles que nous sommes ».

Pour moi vous avez vu le cadre, sans voir le tableau, comme Chaloux.

Je me demande quelle interprétation font de ce film Passou et Edel (qui parle très bien de sa forme, mais à aucun moment de son « fond »).

Quand j’étais à la fac j’étais inscrit dans un ciné-club que tous les samedis donnait un film qu’on discutait après pendant des heures. À la TV aussi il y avait un autre ciné-club, où des « experts » papotaient longuement avant et après le film. J’ai énormément appris sur le cinéma à cette époque, en voyant les grands films classiques, mais surtout, encore une fois, que personne (y compris entre les grands cinéphiles) voit exactement le même film, même s’il est en apparence très simple. Et aussi que quand les films sont « métaphysiques », « symboliques », des « paraboles », très peu de monde voit leur vrai nature.

Après il y a aussi les films où l’auteur « cache » volontairement ce qu’il a à dire pour des raisons diverses et dont on ne comprend pas très bien la logique, des films « obscurs » qui racontent des choses qui n’ont en apparence rien à voir entre elles. Mais si on réfléchit bien (et parfois longtemps), on finit par trouver l’idée qui rend le film tout d’un coup parfaitement compréhensible. Un cas typique est « Eyes Wide Shut » que Kubrick considérait son meilleur film.

(L’étrange – et envoutante – musique de Jocelyne Pook pour ce film:
https://www.youtube.com/watch?v=CoZJdil0_HI )

bouguereau dit: à

Any answers?

jvais pas au réunions tuperwère c’est vulgaire..au superu y mfont des ventes privées juste quand jarrive..il doivent me pister sur watsap quand je cause à donald

Janssen J-J dit: à

@ pourquoi adoptez vous cette posture infantile du gamin qui dit : « c’est moi qui ai levé le doigt le premier » ?

Je trouve que voilà une très bonne remarque. Pour toute l’Herdélie infantile, c’est la morale de la compèt. scolaire, rien de plus normal : on est dans la cour de récréation de l’Education nationale, quand même, faudrait ne point l’oublier. C’est la seule chaine de la toile qui nous le garantisse à 100%.
Etre la première à en avoir causé, même avant passoul, donc. Peu importe le sujet. Prem’s. Et s’enrager de constater que d’autres rebondis ont rebondi sans vous reconnaître la préséance. Pourquoi s’en enrager ?
(On n’a pas assez étudié la richesse des composantes « ludiques » du commentarium… On ne s’arrête généralement qu’aux contenus explicites (les éclats) et non latents (les courants souterrains qui con-vergent au fleuve Alphée).

bouguereau dit: à

Pour moi vous avez vu le cadre, sans voir le tableau

c’est comme jicé et les gonzesse..y voit que leur cul..

bouguereau dit: à

Quand j’étais à la fac j’étais inscrit dans un ciné-club que tous les samedis donnait un film qu’on discutait après pendant des heures

lpédreau il avait du mal a hemballer..’jmen fouts au paradis on lime pour l’éternité’

Pablo75 dit: à

« « Ida » est un film tordu et putassier, et racoleur, le film le plus épouvantable qui soit.»
Tu l’as vu au cinéma, puck ?
Jazzi dit:

Tu es naïf: il ne l’a jamais vu.

Tu n’as toujours pas compris que le Pétomane est le plus grand menteur du blog. C’est un tricheur pathologique.

bouguereau dit: à

Tu n’as toujours pas compris que le Pétomane est le plus grand menteur du blog. C’est un tricheur pathologique

..pédreau est un nez! et ça s’impose a lui..yavé a rfilé a pédreau une espertise baroz

Chaloux dit: à

Pablo, je dois te dire que je ne suis pas très sensible aux histoires d’amour impossible. Si c’est impossible, on passe à autre chose, on va voir ailleurs ou on ne va voir nulle-part, c’est selon. On ne perd pas sa vie avec ça, (sauf si on est la princesse de Clèves ou Tristan, bien entendu, ou chez Proust, ou Tchekhov, il y aurait toute une liste d’exceptions à établir). Les représentations de la sexualité au cinéma (ici brèves mais très réussies) ne m’intéressent pas non plus. J’ai l’impression que le réalisateur veut faire tomber le spectateur dans un certain nombre de panneaux dans lesquels j’ai refusé de tomber. J’ai aussi bien vu le tableau qu’un autre.
D’autant qu’on pourrait se demander si les deux personnages s’aiment vraiment. Ils se fascinent l’un l’autre, ils se désirent et aiment coucher ensemble, mais où sont les preuves d’un amour véritable?
Si j’en ai le temps, je le regarderai à nouveau.

bouguereau dit: à

Tu es naïf: il ne l’a jamais vu

et baroz c’est un faux cul!..’va et ton espertise subsumra celle de pédreau’ qu’il a dit yavé

bouguereau dit: à

méhdor!

JiCé..... dit: à

« c’est comme jicé et les gonzesses..y voit que leur cul.. » (Bougboug release 2)

Pour la baise, vive l’obèse !

bouguereau dit: à

Si j’en ai le temps, je le regarderai à nouveau

hanouana hanoune telment..de rien quil a ltemps

Janssen J-J dit: à

Nouveau récapitulatif des livres-cultes (10.21):

1 – Traité sur l’équilibre des liqueurs (B. Pascal)
2 – Traité des confitures (Nostradamus)
3 – Fortune carrée (J. Kessel)
4 – Le Coran (Allah)
5 – Roman avec cocaïne (M. Aguéev)
6 – La reine du Tupperware (M. Meriano)

(… à suivre)

Pablo75 dit: à

Un autre chef-d’oeuvre métaphysique que beaucoup de monde prend pour un film de guerre est « La ligne rouge » de Terrence Malick (un très grand cinéaste, lui aussi).

La si belle musique de Hans Zimmer pour ce film:

The thin red line : Journey to the line
https://www.youtube.com/watch?v=-GTcQCRMUYo

bouguereau dit: à

Pour la baise, vive l’obèse !

..et hen plus on peut discuter l’bout dgras qu’il dit lassouline

Sant'Angelo Giovanni dit: à

…mercredi 18 novembre 2020 à 10 h 23 min.

…tout de même, mon intervention de hier au soir, à 22 h 41 min,…qui apparait avec au moins 8 heures de retard , ce matin,!…qu’est ce qu’il faut y voir,!…

…mystères des interprétations, chacun y voit son culte ?,…mais encore; qui, que, quoi, donc, ou,!…qu’est ce qu’il y a, à comprendre!,…
…la confiance subjuguée,!…etc,!…

Chaloux dit: à

bouguereau le blaireau, bouguereau le crampon, toujours à l’affût des mes apparitions!

Hurkhurkhurk!

bouguereau dit: à

j’ai pas ltemps dsortir ma pince mon courageux dlarbin..hanoune hanoune..téonivo

Paul Edel dit: à

Ce qui m’a le plus marqué dans le film « Ida »? c’est le parallélisme des itinéraires spirituels deux femmes qui cheminent ensemble pour connaitre la vérité d’un crime.. Wanda, la tante, procureure jadis communiste exemplaire, possède l’énergie pour faire avancer l’enquête. Elle offre à sa nièce une expérience capitale, celle de la vérité historique. Avec son bagage d’angoisse (qui se manifeste avec l’alcool, la baise mécanique avec le premier venu) mais aussi son acharnement professionnel de procureur, Wanda aide Ida à connaitre la vérité de ses origines. Cette Wanda est remarquable : elle se lance en avant, jette toutes ses forces dans cette enquête d’un crime génocidaire, et aboutit. Cette athée vit le paradoxe d’une nuit de Gethsémani.
Avec la voiture de Wanda lancée sur les lignes droites désolées des routes de campagne on sent physiquement les heures de solitude, de vide, d’attente, qui lie les deux femmes.. Le réalisateur trouve les images de l’expérience du creux, de solitude, et du vide dans les gris neigeux. Sur le visage d’Ida tourné vers les paysages, on distingue toujours une lueur d’espérance, d’étonnement, presque de gaieté , de subtil et secret ravissement .
Elle est éblouie-au sens propre et figuré- par la lumière d’une lucarne installée et décorée par sa mère dans une étable .Quelle image biblique. Régulièrement Ida se place devant des fenêtres. Elle jubile et rayonne dans la joie de lumière en s’enroulant dans un voilage pour se faire dorloter et bénir par la présence du grand jour. Scène splendide .Son regard est aussi consolateur et confiant quand elle se penche sur Wanda endormie, assommée par l’alcool .
Dans cette épreuve Wanda lutte par l’action, et Ida par la prière.
Wanda lutte contre le silence buté, opaque, image du Mal, des paysans antisémites et catholiques. Ida , elle,lutte avec un silence non pas vide, mais plein, assuré .
Le cinéaste incite le spectateur à découvrir que l’angoisse et la tristesse sont consubstantielles à l’âme. L’une au début de sa vie, l’autre à la fin. Ida et Wanda interrogent le silence du monde et les silences des humains comme une épreuve naturelle dans leur vérité. Les deux femmes se complètent, se comprennent, et s’échangent, se rejoignent dans l’épreuve d’où nait l’émotion.
Contre le silence du monde, la musique. Ida sortira de son apparente passivité et de son mutisme, par la surprise de la vie juvénile et libre dans un bal. Elle découvre une jeunesse polonaise américanisée en jean, -et se sent attirée par un saxophoniste jouant Coltrane. La musique, que ce soit du jazz ou du Mozart , est bénédiction.

Chaloux dit: à

C’est la tendresse, c’est aussi la haine et l’abject.

Oui, vieux chameau, c’est abject de calomnier quelqu’un sur la base des oracles d’une pythie qui n’a plus toute sa raison.
On cherche le mot, c’est toi qui le trouves.

Pablo75 dit: à

je dois te dire que je ne suis pas très sensible aux histoires d’amour impossible.
Chaloux dit:

« Cold war » n’est pas une histoire d’amour impossible, ce n’est pas un film romantique. C’est un film philosophique sur l’impossibilité de l’Amour (avec majuscule) sur cette terre. Le couple ne se suicide pas par désespoir, mais pour pouvoir s’aimer dans l’Au-delà. Ils sont contents de partir s’aimer ailleurs. Et très sereins. La dernière phrase du film montre que pour eux la mort est belle. Et l’Aria de Bach le souligne très bien, pour ne pas dire que prouve qu’ils ont atteint leur but.

Chaloux dit: à

dlarbin..hanoune

Pauvre bouguereau, pauvre blaireau, pauvre crampon, tout ça à ton niveau de crétin sur fauteuil-pot. Gaffe à pas casser les roulettes!

Phil dit: à

Beaucoup de bruit pour rien avec cette bluette soixante-huitarde à fumette ranimée au bouche bouche par le prestigieux passou pour souffler du Morand dur aux miasmes et tics. Les cinéphiles préfèrent George à Anne Bancroft et remercient le polonais de Londres Skolimowski pour son Deep End, Mrs Robinson en route vers Deepthroat. L’esprit tintin sparadrap, ad hoc un peu perdu.

Chaloux dit: à

Pablo, il y a tout un domaine auquel tu es sensible et moi non. Nous avons vu ce film chacun de notre rive. Ce genre de philosophie ne m’intéresse pas. Trop de complaisance, de mon point de vue. Mais je peux comprendre que cela te plaise.

Pablo75 dit: à

@ Chaloux

Si on fait une interprétation historique ou politique ou romantique de ce film, on ne comprend pas la dernière scène, qui aurait dû être tragique. Or, c’est le contraire. C’est un suicide mystique, comme le soulignent tous les symboles, très puissants, qu’on y voit. Et pour que cela soit encore plus clair, la musique du mystique Bach.

Paul Edel dit: à

DHH, à propos d' »Ida » je ne propose qu’une lecture personnelle, subjective.Chacun peut,par exemple, interpréter le retour d’Ida dans le couvent, différemment lorsqu’elle marche d’un pas décidé avec sa petite valise, obstinément, croisant voitures et passants sans un regard.. mais que lit -ton sur son visage? Difficile de savoir: est-ce qu’elle retourne au couvent pour prier,avec remords, étant donné qu’elle n’a pas sauver sa tante du suicide? Est-ce qu’elle se réfugie dans le couvent effrayée par le Mal qu’elle a vu de près? Est-ce un repli de jeune catholique blessée contre cette Pologne qui compte tant de catholiques coupables d’ antisémitisme? Choisit-elle une vie de prières contre le monde habité par le Mal?Pour moi ce n’est pas son genre.On l’a appris tout au long du film…. Ou est ce une victoire intérieure,une Foi renforcée dans sa vocation? Pawel Pawlikowski laisse les interprétations habilement très ouvertes..

christiane dit: à

@Paul Edel
Votre deuxième analyse de Cold War me parait plus juste que la première. C’est un film très complexe et votre ténacité à le commenter éclaire avec subtilité les impressions floues que j’en avais gardé. Belle étude de ces deux personnages féminins. La fin du film me paraît toujours aussi obscure. Pawel Pawlikowski savait-il tout de son héroïne ? Quelque chose reste en suspens dans le silence de Ida.

christiane dit: à

@Paul Edel.
Nos commentaires se sont croisés. Je lis votre réponse à DHH. Parfait !

Chaloux dit: à

Pablo, oui, peut-être, un suicide mystique, s’aimer dans l’Au-delà, mais rien de tout cela ne me parle. C’est pour moi du pathos. Je crois que la notion philosophique de ne pas s’enferrer et de passer à autre chose est beaucoup plus intéressante. C’est vivre qui m’intéresse, pas de me suicider mystiquement. La mort viendra, certes, mais elle n’aura certainement pas les yeux de la conne que j’aimais à vingt ans.
Je ne peux pas te dire davantage, je suis absolument fermé à cette philosophie. cela dit, communiquant avec toi depuis maintenant longtemps, je peux comprendre que cela puisse être important pour toi, et le respecter.

christiane dit: à

Chaloux, arrêtez de jouer les victimes ! les premières injures et insinuations sont venues de vous. Relisez-vous. Arrêtez de déformer la vérité de déformer les faits, d’oublier vos commentaires, vos accusations. Je vous ai traité d’ivrogne oui je me suis trompé vous étiez au contraire fort lucide comme un pervers narcissique peut l’être. Vous êtes infâme et dangereux avec ou sans alcool.
PS : votre journée à relancer vos amusements puérils à propos d’une faute de frappe dans le mot Pantocrator montrent à quel point vous n’avez rien à dire d’intéressant.
Allez, dodo !

Chaloux dit: à

Tout cela, Cricri, prouve surtout à quel point vous êtes idiote, ici, à jamais, Cricri la pantacrasse!

Pour être respecté, il faut être respectable.

Chaloux dit: à

Je viens de voir un extrait d’Ida. Il me semble que je l’ai vu aussi, sans que cela me marque beaucoup. Je vais le revoir.

Pablo75 dit: à

Pablo, il y a tout un domaine auquel tu es sensible et moi non. Nous avons vu ce film chacun de notre rive. Ce genre de philosophie ne m’intéresse pas.
Chaloux dit:

Voilà, « has dado en el clavo », tu as mis « el dedo en la llaga », comme on dit en espagnol (tu as tapé dans le mille). C’est une affaire de sensibilité « métaphysique », une affaire de Foi. Et il ne faut pas oublier que Paweł Pawlikowski est polonais. Cela fait très longtemps que je vérifie que ces problèmes « mystico-métaphysiques », vous les Français vous avez beaucoup de mal à les comprendre, ou plutôt à y être sensibles. J’ai beaucoup discuté sur ce thème avec des amis français et bien vu que ce sont des thèmes qui les concernent très peu, contrairement aux Russes, aux Polonais ou aux Espagnols, par exemples (pour ne citer que des européens). Ce n’est pas pour rien qu’en France il y a eu très peu de mystiques, contrairement à l’Espagne.

C’est votre fameux cartésianisme, votre scepticisme légendaire, qui vous rend insensibles à l’art « métaphysique » ou à la littérature mystique.

Janssen J-J dit: à

Mon grand livre de chevet… @ jzmn et rôz,
(extraits déjà versés)

Parce que j’ai la dimension de ce que je vois et non pas celle de ma taille (46)
Je n’apprends jamais à apprendre (?)
Il est noble d’être timide, glorieux et de ne point savoir agir, grand de n’être pas doué pour vivre. Seul l’Ennui, qui est distanciation, et l’Art qui est dédain, dorent d’un semblant de satisfaction votre [vie]
Bienheureux ceux qui ne confient leur vie à personne (61)
Occuper mon inattention (66)
Une sorte de pré névrose de ce que je serais quand je ne serai plus, me glace le corps et l’âme, comme un souvenir de ma mort future qui me hérisse au-dedans de moi (69)
Innocence de vivre sans analyser (70) ils n’ont pas conscience d’avoir conscience (70) la plupart des gens pensent avec leur sensibilité alors que moi, je sens avec ma pensée (71) pour moi c’est penser qui est vire, et sentir n’est rien d’autre que l’aliment de la pensée (71)
Personne n’éprouvera jamais pour moi de l’amitié chaleureuse. C’est pourquoi tant de gens peuvent me respecter (77)
Si loin que je m’enfonce en moi-même, tous les sentiers du rêve me ramènent aux clairières de l’angoisse (87)
Etre un homme, c’est savoir ce que l’on ne comprend pas (87)
Mieux vaut être pour toujours la limace humaine qui aime et qui ignore, cette sangsue répugnante sans le savoir. Qu’ignorer soit notre vie ! (90)
Cette manie de me créer un monde factice ne m’a jamais quitté, et ne me quittera que le jour de ma mort (92)
L’intensité des sensations a toujours été un faible chez moi de même que l’intensité de la conscience que j’en avais. J’ai toujours souffert davantage de ma conscience de la douleur que de la souffrance même dont j’avais conscience (93)
Vivre, c’est être un autre (94)
Tous les problèmes sont insolubles. Par essence, l’existence d’un problème suppose l’inexistence d’une solution. Chercher un fait signifie qu’il n’existe pas de fait. Pense c’est ne pas savoir exister (107)
Vivre, c’est ne pas penser (112)
Ma timidité en mon incompétence à vivre (113)
J’ai sculpté ma propre vie comme une statue faite d’une manière étrangère à mon être (114)
La littérature est encore la manière la plus agréable d’ignorer la vie. La musique nous berce, les arts visuels nous stimulent, les arts vivants nous divertissent… (la première cependant s’éloigne de la vie, car elle en fait un sommeil) (116)
La plupart des gens souffrent de cette infirmité de ne pas savoir dire ce qu’ils voient ou ce qu’ils pensent (…). Toutes nos impressions sont incommunicables, sauf si nous en faisons de la littérature (117)
Le journal d’Amiel m’a toujours fait souffrir – à cause de moi-même (119)
Je vois la femme que je suis quand je me connais vraiment (123)
Je ne m’indigne pas car l’indignation est le fait des âmes fortes, je ne me résigne pas car la résignation est le fait des âmes nobles, je ne me tais pas non plus, car le silence est le fait des grandes âmes. Or je ne suis ni fort ni noble ni grand. Je souffre et je rêve (…) je ne suis pas pessimiste, je suis triste (127)
J’ai toujours évité avec horreur d’être compris. Etre compris c’est se prostituer. J’aime mieux être pris sérieusement pour ce que je ne suis pas, et être ignoré humainement, avec décence, avec naturel (128)
Je comprends que l’on voyage si l’on est incapable de sentir (138)
Dans le poulailler qu’il ne quittera que pour mourir, le coq chante des hymnes à la liberté parce qu’on n’on a donné deux perchoirs (140)
Je dors quand je rêve ce qui n’existe pas, je suis sur le point de m’éveiller quand je rêve ce qui peut exister (143)
Une chose est sûre : ce que je suis me serait insupportable, si je ne pouvais pas me souvenir de celui que j’ai été (144)
La nécessité d’être peu de chose dans la vie, pour l’homme qui veut se survivre (145)
La nature, c’est la différence entre l’âme et Dieu (148)
La vie humaine s’écoule dans la même inconscience intime que la vie des animaux (149)
L’ironie passe par deux stades, Socrate (je sais seulement que je ne sais rien), Sanches (je ne sais même pas si je ne sais rien – (…) ne pas se connaître soi-même consciemment, voilà le chemin.
Que suis-je pour moi-même ? Rien d’autre que l’une de mes sensations (154)
Les grands hommes d’inaction (155)
La violence, quelle qu’elle soit, a toujours représenté pour moi une forme hagarde de la bêtise humaine (…) Combattre, c’est être incapable de se combattre. Réformer c’est être incapable de s’améliorer (…). Cette réforme véritable par laquelle nous faisons revivre notre sensibilité morte, voilà la vérité, notre vérité, la seule vérité. (160)
Le gouvernement des hommes repose sur deux principes : réprimer et tromper (161)
Raconter, c’est créer, car vivre n’est qu’être vécu (163)
L’inaction console de tout (164)
Quand on souffre, on souffre seul (165)
Ni l’un ni l’autre (homme ou animal) n’échappe à la fatalité d’être ce qu’il est (166)
La raison, c’est la foi dans les choses qu’on peut comprendre sans la foi ; mais c’st encore une forme de foi, parce comprendre part du présupposé qu’il existe quelque chose de compréhensible (176)
J’ai accompli, comme nul autre, mon devoir –de naissance, dirai-je- d’interprète d’une bonne part de notre siècle (…) nous ne savons enseigner qu’aux morts ls vraies règles de la vie (…) le bonheur de l’inconscience (191)
Je ressens le temps avec une immense douleur (197)
J’existe sans le savoir, et je mourrai sans le vouloir (204)
Ne faire à personne ni bien ni mal – Ne faire de mal à personne. Ne pas faire de bien (…) si je ne fais pas e bien, par souci moral, je n’exige pas non plus qu’on m’en fasse (…) Je suis hautement sociable, de façon hautement négative (…) je n’ai foi en rien, espoir en rien, charité pour rien (…) je m’estime heureux de n’avoir plus de famille (…) je n’ai jamais aimé personne (208)
Pour moi, seule mon auto-conscience est réelle (209)
Je voudrais que la lecture de ce livre vous liasse l’impression d’avoir traves é un cauchemar voluptueux (215)
J’ai toujours été un rêveur ironique (221)
Qui donc me sauvera d’exister ? (225)
L’art est une esquive de l’action, ou de la vie (230)
Je suis la passerelle jetée entre ce que je ne peux ni avoir, ni vouloir (232)
La faiblesse de ma volonté a toujours été, au départ, une faiblesse de la volonté de vouloir (…) quelle fatigue que d’être aimé, d’être véritablement aimé ! Quelle fatigue de devenir le fardeau des émotions d’autrui ! (235)
Je n’ai pas un tempérament sexuel (237)
La vie, selon Tarde, se réduit à la recherche de l’impossible par le biais de l’inutile (238)
On se lasse de tout, sauf de comprendre (…) on veut comprendre sans être réellement intéressé, sans se soucier de savoir si ce que l’on a compris est vrai ou non (…) on se lasse de penser, d’avoir des opinions personnelles, de vouloir penser pour agir. On ne se lasse point, cependant d’adopter même transitoirement, les opinions d’autrui, dans le seul but d’éprouver leur influence, sans pour autant céder à leur impulsion (239)
Chez les uns, la sentimentalité désigne l’impossibilité d’utiliser activement son intelligence, chez les autres, elle désigne l’absence de l’intelligence elle-même (249).
Je gis ma vie, spectre conscient d’un paradis où je n’ai jamais vécu, cadavre-né d’espérances à naître (250)
La sombre conscience d mon apathie de renonceur congénital (251)
Je n’admets ni l’argument de l’horloger imparfait, ni celui de l’horloger malveillant. L’existence du mal est une chose, la raison de son existence en est une autre (…) on peut se refuser à admettre que l’existence même du mal soit mauvaise (254)
Posséder c’est perdre – sentir sans posséder, c’est conserver parce que c’est extraire de chaque être une essence. (…) Posséder c’est être possédé, et par conséquent se perdre (270-71)
Les décadences sont fertiles en virilité mentale ; les époques de force en faiblesse intellectuelle (273)
La distinction réelle se fait entre les adaptés et les inadaptés (…) Nous autres, dans l’ombre, perdus parmi les grouillots et les garçons coiffeurs, nous constituons l’humanité (…) ceux que le mort oublie ou consacre, et que la vie a oubliés sans les consacrer (274)
Le gouvernement du monde commence par nous-mêmes (…) voir clair, c’est ne point agir ((275)
Mais la grande majorité est heureuse de vivre, et jouit de la vie sans s’embarrasser de tout cela (…) oui, indifférents à tout le reste, les hommes continuent à aimer et à digérer. Notre vitalité nous récupère et nous ranime. Nous enterrons nos morts une fois pour toutes. Nous subissons nos pertes en pure perte (278)

Pablo75 dit: à

@ Chaloux

La « sensibilité métaphysique » est comme la sensibilité à la musique, on l’a ou on l’a pas, indépendamment de l’intelligence, de la culture ou de la sensibilité affective. Il y a des grands poètes ou des grands écrivains ou penseurs insensibles à la musique: Rilke, Freud, Borges, Nabokov, etc, etc.

Chaloux dit: à

Pablo, ma réponse s’est perdue, je la réécrirai plus tard .

D. dit: à

Les chats sont sensibles à la musique et aiment à l’écouter, même à fort volume.
Ils savent parfaitement faire la différence entre la musique et un bruit.
Les vaches aussi.
Et on le dit des plantes.

Pour moi une personne insensible à la musique est une personne souffrant d’un handicap mental.

D. dit: à

Par ailleurs la plupart des chats ont une sensibilité métaphysique évidente.
Ce n’est pas pour rien que les égyptiens de l’Antiquité les vénéraient tant.

puck dit: à

« cet article ne traiterait-il pas plutôt des livres distingués par des jurys et qui deviennent des bestsellers/succès de librairie, que des livres-cultes à proprement parler, expression qui désigne des ouvrages (souvent des romans) prisés par un nombre de lecteurs assez limité, renvoyant au sens anglais du terme « cult », qui est une secte. »

je me suis posée la question, d’où ces vidéos de Dave von Ronk, Judee Sill, Sybille Baïer, Karen Dalton, Nick Drake etc…

Le truc marrant est qu’avec YT ces artistes connus que de qq happy fews à leur époque sont hyper connus et font l’objet d’un culte à travers cette redécouverte.

C’est marrant de lire les commentaires genre Karen Dalton a eu une plus belle voix que Janis Joplin et d’autres du même tonneau, comme si le succès constituait en soi une erreur de jugement, et que seuls les meilleurs étaient restés méconnus, comme ceux qui disent que le plus grand livre du 20è s. c’est les cahiers d’Anias Horn de HH Jahnn.

Je crois que c’est pas bon de faire cette opposition. Par exemple Nirvana était un groupe culte, parce que dans la tête Cobain la notion de succès n’a jamais existé, le succès n’existe pas ni dans sa tête ni dans son monde, et quand il fait des reprises de chansons il va prendre des trucs de Vaselines que personne ne ne connait (il invite même le chanteur sur scène).

Quand on lit l’article de passou, on a l’impression que l’humanité se divise en deux : les winners et les loosers, sauf que ça ne marche pas comme ça, c’est juste la vision formatée.

Jazzi dit: à

« Mon grand livre de chevet… »

C’est un montage de quel(le)s auteur(e)s, JJJ ?

Janssen J-J dit: à

@ Pour moi une personne insensible à la musique est une personne souffrant d’un handicap mental.

NB / On n’arrive pas à déduire si vous êtes sensible à la musique, ou si vous êtes handicapé mental. Ici, bien souvent, les gens ne sont jamais très clairs dans leurs opinions et leurs affirmations. Comme s’il fallait déduire par nous-mêmes les unes des autres…
Anéfé, D., pourquoi ne pas dire plus simplement (si je comprends bien) : « je suis très sensible à la musique comme les chats, à la différence de certaines « célébrités » intellectuelles de tous horizons, handicapées mentales de ce point de vue ? »…
Plutôt que péremptoirement, à nous énerver un brin la patience. Bàv,

Janssen J-J dit: à

Ne me dites pas Jzmn que !…
… vous, l’auteur d’un récent « goût du Portugal »… Quelle déception, franchement, mon dieu !
Je vais finir par croire que… Non, c pas possib’ ! Ne nous laissez pas croire cela, hein !

puck dit: à

Pablo75 dit: à

« « Ida » est un film tordu et putassier, et racoleur, le film le plus épouvantable qui soit.»
Tu l’as vu au cinéma, puck ?
Jazzi dit:

Tu es naïf: il ne l’a jamais vu.
 »

je l’ai regardé avec les 2 yeux pendant 20 mn, ensuite ce film m’a tellement énervé que je ne l’ai regardé que d’1 oeil.

c’est le genre de film qui en dit plus long sur notre époque, sur le public, sur notre monde, que sur l’histoire qu’il raconte.

comme dit Edel : il laisse les questions ouvertes !d’où le côté métaphysique à deux balles sur l’ataraxie et le courage du genre : que choisir : la foi ou le vrai monde ? et l’amour dans tout ça ?

à ce petit jeu c’est vrai que Malick est plus intéressant, en plus cette stylisation à l’excès autant chez Malick elle me gêne pas, autant chez le polonais, en regardant ces images ou tout n’est que constructions lourdingues j’avais l’impression de bouffer de la chantilly à la louche ! d’ailleurs j’en suis ressorti écoeuré et pour soulager les effets néfastes je n’ai pas pris de l’aspirine mais du bicarbonate de soude !

puck dit: à

cela dit je comprends bien que notre monde est devenu tellement con que les gens éprouvent le besoin de regarder ce genre de film pour se poser des questions métaphysiques.

dommage qu’il n’existe pas un Oscar de la métaphysique pour récompenser ce genre de film tarte à la crème !

Janssen J-J dit: à

N’empêche que j’aurais bien aimé être invité à la table du banquet annuel de la confrérie des fossoyeurs, à l’abbaye de Maillezais, moi… La carte valait le détour, autre chose que celle de chez Drouant… Hein !

Pablo75 dit: à

dommage qu’il n’existe pas un Oscar de la métaphysique pour récompenser ce genre de film tarte à la crème !
puck dit:

… dit l’escroc aux guitares à 15 000 balles.

Jazzi dit: à

Pessoa aurait écrit ça, JJJ ?

« Je vois la femme que je suis quand je me connais vraiment (123) »

puck dit: à

15 mille euros c’est pas grand chose, c’est moins que le plus mauvais violon avec archet d’orchestre : la guitare Martin D18 de Cobain qu’il joue dans le concert unplugged vient de se vendre 6 millions de dollars !

Jazzi dit: à

« Tu es naïf: il ne l’a jamais vu. »

Je le sais bien, Pablo75. D’où ma question.
Je trouve qu’il a beaucoup faibli ces derniers temps…

D. dit: à

Les personnes devenues sans revenus en raison des confinements seraient à l’heure actuelle au nombre de 2,5 à 3 millions.

Les maladies mentales naissantes où préexistantes aggravées explosent. Les services psychiatriques déjà sous-dimensionnés avant le Covid croulent sous l’afflux inhabituel des malades mentaux.

puck dit: à

pedro : vous qui aimez bien écouter la musique vous devriez vous renseigner sur le prix d’un violon ou d’une clarinette.

on sait jamais si un jour vous vous décidez à apprendre la musique.

puck dit: à

Jazzi dit: à

« Tu es naïf: il ne l’a jamais vu. »

Je le sais bien, Pablo75. D’où ma question.
Je trouve qu’il a beaucoup faibli ces derniers temps…
 »

faut faire gaffe mon jazzounet, à force de fréquenter le pedro toi aussi tu vas voir les gens en terme de « faibles » et de « forts ».

avec les plus forts qui écrasent les plus faibles…

amis de la poésie : bonjour !

bouguereau dit: à

Je le sais bien, Pablo75

baroz il est blanc comme un faux cul

bouguereau dit: à

dédé fait son alexandrie alexandra fille de priam

Jazzi dit: à

« à force de fréquenter le pedro »

Moi je fréquente tout le monde ici, pas toi ?

« faux-cul »

Toi aussi tu commences à radoter, comme et alii, le boug…

bouguereau dit: à

je démontre et tu fais ton rageux baroz..

bouguereau dit: à

Pour moi, seule mon auto-conscience est réelle (209)

des qui copient mon suv de 3 tonnes..

Chaloux dit: à

bouguereau n’est qu’un blaireau microcéphale, il serait temps de s’en apercevoir.

Janssen J-J dit: à

@ jzman, mais voui…, il a écrit cela. So what ? vous êtes étonné ?… Allez z’y voir, fissa ! Les renvois sont les pages dans le texte de l’intranquillité paru chez Bourgois.
Bàv,

bouguereau dit: à

C’est votre fameux cartésianisme, votre scepticisme légendaire, qui vous rend insensibles à l’art « métaphysique » ou à la littérature mystique

descartes est un pure métaphisicien..sapré pédro

bouguereau dit: à

tu répétes..toujours..essaie d’hinventer mon larbin

Chaloux dit: à

bouguereau dit: à
tu répétes..toujours..essaie d’hinventer
.

Relis-toi, plutôt, pauvre blaireau, c’est toujours la même chose depuis des années.

Chantal dit: à

connaissais pas l’endroit les 3j merci pour l’info sur l’abbaye de Mazeillais.

une temps génial dehors pour novembre plein soleil et 13 °, je vais en profiter, bàv.

Chantal dit: à

Maillezais, scusi

Pablo75 dit: à

15 mille euros c’est pas grand chose
puck dit: à

Sur Le boin coin on trouve des guitares Martin D18 à 1500 €.

En aveugle tu n’entendrais pas la différence entre elles et la tienne à 15 mille euros ou celle de Cobain à 6 millions de dollars.

Tout cela est du cinéma, du folklore pop-rock pour gogos.

En plus c’est débile de payer une guitare 15 mille euros pour jouer des chansonnettes sur elle. Pour cela une à 300 balles suffit amplement.

Janssen J-J dit: à

ce matin hurlé de rire au témoignage d’Océane, une jeune handicapée en recherche d’insertion professionnelle. ‘Je suis en chaise roulante électrique et à moitié aveugle… Vous savez ce qu’ils m’ont proposé, à Pôle Emploi ? – Vous pourriez faire les vendanges ? »
… Pas marrant du tout, hein, je le sais bien ! mais le monde est cruel.

Pablo75 dit: à

vous qui aimez bien écouter la musique vous devriez vous renseigner sur le prix d’un violon ou d’une clarinette. on sait jamais si un jour vous vous décidez à apprendre la musique.
puck dit:

Chez moi il y a 4 guitares classiques (dont l’une provenant de l’un des meilleurs luthiers espagnols) et un piano.

Je cherche un cor d’harmonie, un petit tuba ou une belle trompette, mais pour la décoration. Je trouve qu’il y a peu d’objets aussi beaux que certains instruments à vent.

DHH dit: à

@JJJ
par votre commentaire à propos d’un post que j’avais envoyé sous le fil précèdent, vous suggerez que sans m’en douter j’ai exprimé ,, une vérité concernant l »ensemble des commentateurs et pas seulement la personne dont je persiflais ce comportement de » premier de classe et qui entend le rester  »
peut-etre avez vous raison

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