de Pierre Assouline

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La République des livres
La mémoire de Javier Marías ne dormait que d’un oeil

La mémoire de Javier Marías ne dormait que d’un oeil

Rares sont les écrivains avec lesquels je ressens de profondes affinités, pour lesquels j’ai éprouvé dès la découverte de leur œuvre une évidente familiarité, auxquels je me suis attaché pour des raisons tant littéraires que purement humaines, sans les avoir jamais rencontrés, ni croisés, ni interviewés. Javier Marías en était. C’est peu dire que l’annonce de sa mort le 11 septembre 2022 à 70 ans m’a touché, une émotion inexplicable à ceux qui ne placent pas la littérature dans les hauteurs de l’art, une émotion ravivée par la parution à titre posthume de son dernier roman Tomás Nevinson (Tomás Nevinson, traduit de l’espagnol par Marie-Odile Fortier-Masek, 736 pages, 26,50 euros, Gallimard). Il n’est pas la suite de Berta Isla mais son complément. Il peut s’apprécier tout aussi bien isolément dans l’ignorance de ce qui l’a précédé.

Dès l’incipit, on comprend que le narrateur est un quadragénaire « élevé à l’ancienne », entendez qu’il s’interdit de frapper, torturer, trucider les femmes car cela heurterait son éducation, mais aussi que sa mission va probablement l’inciter à enfreindre ce tabou moral. Tuer quelqu’un, on en est tous capables. Question de circonstances. Recommencer, c’est autre chose. Tout dépend de la manière ; même les soldats mettent désormais des distances qui désincarnent cet acte ultime ; les soldats tuent par drones interposés ou sur écran comme dans un jeu vidéo. Tomás Nevinson est un agent du MI5 et du MI6 à la retraite et grillé, revenu vivre en 1994 à Madrid après des années de clandestinité et de silence, loin de sa femme et de ses enfants qui le considéraient comme disparu ou mort. Un homme maladroit et sec sur le plan sentimental, doté d’une double culture étant né d’un père anglais et d’une mère espagnole, fan du Real Madrid.

On le découvre lorsqu’il le retrouve Tupra, un ami d’autrefois, toujours actif dans les services secrets espagnols. Le « petit service » qu’il lui demande va l’obliger à replonger en servant, une fois n’est pas coutume, la cause de ses deux pays : il s’agit de localiser, puis d’identifier sous un palimpseste d’identités successives avant de l’exécuter une femme qui a activement participé à des attentats pour le compte de l’IRA et de l’ETA, ces sœurs jumelles. Très vite, l’enquête établit que de forts soupçons pèsent sur trois femmes. A charge pour lui de les approcher, de les espionner et de faire un rapport qui permettra d’engager une décision. L’une d’elle vit dans « une ville du Nord-Ouest » de l’Espagne, forte de 200 000 habitants, queJavier Marías se refuse à nommer de son vrai nom (« Ruàn » n’existe pas) mais dans laquelle se déroule une grande partie de l’action. Au début, il les épie à la manière du James Stewart de Fenêtre sur cour avant de se rapprocher de plus en plus jusqu’à créer des liens puis de démasquer la bonne. Anne Boleyn, Jeanne d’Arc, Marie-Antoinette étaient des femmes. Le souvenir de leur exécution le poursuit et le paralyse. Il a pourtant déjà tué. Deux fois. « Son doigt a du métier » comme on dit en Sicile. Un assassinat en perspective ? En effet, mais en éviter d’autres. Ce qui les différencie du camp d’en face, ce n’est pas seulement qu’ils ont de la mémoire et l’on sait qu’elle dort que d’un oeil : ils ne connaissent pas la haine. Trupa ne cesse de lui répéter. Ni la haine, ni la vengeance, ni le ressentiment- ce qui les distingue des policiers du GAL qui pratiquent secrètement les exécutions sommaires de « fanatiques », des terroristes ou prétendus tels.

« Le passé est un intrus impossible à refouler ».

La chute du mur de Berlin et ses conséquences sur les relations Est-Ouest avaient laissé les services secrets de certains pays désorientés, privés d’un ennemi héréditaire, épuisés et las. Aux Anglais et aux Espagnols restaient deux morceaux de choix clairement identifiés comme l’ennemi à abattre : l’IRA et l’ETA, les nationalistes catholiques irlandais et les indépendantistes basques, qui usaient de la terreur pour se faire entendre. Long et lourd est le sanglant palmarès basque. Tout Espagnol de ce temps-là se souvient, de quelque bord politique qu’il fut, du centre commercial Hipercor à Barcelone en 1987, de la caserne de la garde civile à Vic, d’une autre caserne à Sarragosse. Des massacres à l’aveugle sans parler des exécutions de plusieurs balles dans le dos de civils en pleine rue ou à une table de café, sans oublier en juillet 1997 le kidnapping puis le meurtre d’une balle dans la tête d’un jeune conseiller municipal du PP Miguel Angel Blanco, l’assassinat de trop qui horrifia particulièrement l’opinion publique et la fit descendre par millions dans les rues du pays pour hurler « Basta Ya ! ».

L’Espagne et l’Angleterre ont eu aussi leurs années de plomb rivalisant en barbarie avec celles de l’Italie. On conceptualisait déjà à loisir sur la violence d’Etat et la violence légitime. Si pratique pour se dédouaner des pires crimes ! Aux yeux de Tomás Nevinson, ces gens-là sont inaccessibles à notre entendement. Des décervelés qui ont subi un lavage de cerveau, et leurs chefs, des manipulateurs. Des gangsters enhardis par l’innombrable foule espagnole qui les conspue et les voue aux flammes de l’enfer après chaque attentat. Et il ne faut pas beaucoup pousser l’auteur pour qu’il y englobe également les batasunistas (néologisme forgé à partir de Herri Batasuna, branche politique de l’ETA militaire).

Dans les services secrets, ils avaient pris l’habitude de compter séparément les assassinats commis par l’ETA sous Franco et ceux perpétrés depuis l’instauration de la démocratie, allez savoir pourquoi (eux-mêmes semblaient l’ignorer). En revanche, on savait bien pourquoi les grands quotidiens américains qualifiaient toujours les gens de l’ETA de « séparatistes » ou de « nationalistes basques » mais jamais de « terroristes ». Pour autant, Javier Marías ne se lance pas dans de grandes envolées morales à prétention universaliste ; il nous assène juste des vérités qui nous parlent tant elles nous reflètent. Leur instructeur, du temps où Tomàs et Tupra étaient des apprentis espions, disait qu’il existe cinq chancres à combattre : la cruauté, la haine, la foi, la folie, la bêtise, toutes également contagieuses. Il leur en reste quelque chose.

« Tel est le problème de ceux qui nous connaissent depuis notre jeunesse : ils donnent l’impression de faire autorité et tout ce qui sort de leur bouche devient parole d’Evangile. Qu’ils disent la vérité ou qu’ils mentent »

Marías, on lui fait confiance dans l’ensemble car, sur ce que l’on croit connaitre aussi bien sinon mieux que lui, il ne se trompe pas. Aussi n’irons-nous pas vérifier si effectivement, les putes sous le régime nazi étaient obligées de crier Heil Hitler ! deux fois : pendant les préliminaires puis durant le prétendu orgasme. Ou si l’écrivain cubain en exil à Londres Cabrera Infante lui a vraiment dit un jour : « Tous les guérilleros auxquels on voue un culte, tous les terroristes soi-disant idéalistes sont avant tout des assassins aussi intelligents que rusés ». Ou si Franco avait vraiment sur son bureau la fameuse photo du cadavre de Mussolini pendu par les pieds en place publique « pour me rappeler que jamais je ne partirai comme ça ». On le croit sur parole. C’est d’abord cela le pacte de lecture.

Rien n’est simple, tout est double. Pas une page qui ne le murmure. Par sa complexité narrative, la richesse de ses personnages, la densité des situations, ce roman d’espionnage dont la maitrise est à couper le souffle fait irrésistiblement penser à l’œuvre de John Le Carré sans jamais verser dans une inspiration directe, un pastiche ou un à la manière de. Son écriture est aussi sinueuse et discursive mais bien plus digressive encore (ce goût de la digression lui est venu en traduisant Tristram Shandy) s’autorisant des développements de plusieurs pages apparemment hors-sujet avant de retomber sur ses pieds en virtuose, et nous avec.

Le narrateur parle alternativement à la première personne et à la troisième selon qu’il s’exprime sous son nom de Tomás Nevinson ou sous l’un de ses pseudonymes ; alors, le désignant, il le met à distance notamment lorsque celui-ci commet des actes ou ressent des émotions que Marias juge repréhensibles. Plus d’une fois il fait sien le fameux cogito d’Ortega y Gasset : « Yo soy yo y mi circunstancia » (« je suis moi et ma circonstance »). On croirait que toute son œuvre littéraire a gravité autour de cet axe pendant un demi-siècle : nos décisions sont  le produit de l’union insécable entre notre moi profond et le moment et le lieu où elles s’engagent.

Son intime commerce avec la littérature anglaise favorise dans son sens de l’humour une tendance naturelle à l’understatement (« Dachau, endroit insalubre entre tous… »).L’évocation de Waterfield’s et de Blackwell’s, des librairies renommées d’Oxford, exprime toute la nostalgie de l’ancien étudiant et de l’ancien professeur que fut Javier Marias dans cette ville. Mais la parenté entre les deux écrivains qu’une génération séparait s’impose d’évidence comme une filiation dans le diptyque formé par Berta Isla et Tomás Nevinson, favorisée par l’anglophilie profondément ancrée chez l’auteur. Qu’il cite Shakespeare, Yeats ou T.S. Eliot, ce n’est jamais gratuitement, cuistrement, en passant mais toujours à propos et de manière récurrente, comme des bornes du récit, des références signifiantes que l’on se plait à retrouver. Styliste assurément, il rend son récit si captivant hors toute notion de suspens que l’on en est véritablement captif ; la fiction n’est jamais aussi addictive que lorsqu’elle ne le fait pas exprès.

 Marías est de ces grands lecteurs pour qui les personnages les plus puissants de la littérature romanesque, le Quijote, le prince Salina, le narrateur de la Recherche et son entourage (il fait ici un usage permanent de Macbeth et du Becket de Meurtre dans la cathédrale) sont bien plus réels et présents que nombre de personnes de la vie quotidienne. Il vivait avec sa famille de papier davantage qu’avec les êtres de chair et de sang. Mais ses citations sont si naturellement inscrites dans le contexte qu’elles perdent soudain leur caractère de citation. A croire que ses classiques auteurs de chevet se sont mis au service deJavier Marías. De même qu’un livre moins connu et plus surprenant à cet endroit, encore que… : La Haine et la Honte (Tagebuch eines Verzweifelten) de Friedrich Reck-Malleczewen, journal d’un aristocrate allemand de 1936 à 1944.

L’intrigue est là, fortement charpentée, ce qui est d’autant plus remarquable que l’auteur prétend improviser, écrire au fil de la plume, ne rien planifier, en parfaite osmose avec son narrateur qui s’en remet davantage à son intuition et à son instinct qu’à l’organisation ; ainsi communique-t-il sa propre indécision à son personnage, lequel hésite tout au long du roman quand tout conspire à le convaincre que s’il va jusqu’au bout, il épargnera des malheurs à ses compatriotes ; mais si on litJavier Marías, c’est moins pour l’histoire que pour ce qu’elle dit d’autre que ce qu’elle raconte.

Quant au mystère le plus manifeste de cette édition, à savoir le choix de la photo de couverture en bandeau (un portrait de l’acteur Gérard Philipe dans Monsieur Ripois, le film de René Clément), même si Gallimard n’a fait que se conformer au choix de l’éditeur espagnol, on reste dubitatif. On croit certes se souvenir que dans Berta Isla, il était dit que Tomás Nevinson ressemblait à l’acteur ; mais rien de tel pour induire le lecteur en erreur car, après qu’une telle personnification du héros, il peut s’attendre à des développements à ce sujet ou à une quelconque exploitation de cette ressemblance alors qu’elle est inexistante dans le roman. Contrairement aux images récurrentes qui hantent le narrateur, notamment celle du personnage interprété par Walter Pidgeon dans Man Hunt (1941) de Fritz Lang, l’histoire d’un chasseur à l’affût dans la forêt proche de Berchtesdagen en juillet 1939 qui, découvrant soudain Adolf Hitler dans la lunette de son fusil, se demande : tirer ou pas, telle est la question. La photo reproduite sur une pleine page à l’intérieur du livre, la seule en 700 pages dont on peut penser qu’elle était donc suffisamment importante et nécessaire pour y figurer, eut été bien plus éloquente : à Vic peu avant Noël et peu après un attentat de l’ETA contre la Guardia Civil, ruine et désolation, avec au premier plan un père le visage en sang la mine hébétée, aussi désemparé que désespéré, portant sa fille blessée dans ses bras. Javier Marias consacre deux pages bouleversantes à ce que « nombre de Basques considéraient comme un carnage héroïque ». C’est de cela qu’il s’agit dans ce roman, et non de Gérard Philipe. Mais c’est moins séduisant. On n’ose imaginer que ceci explique cela.

(« Attentat à Vic » photo Pere Tordera ; « Le portrait de Miguel Angel Blanco brandi dans les cortèges » photo D.R. ; « Walter Pidgeon dans Man Hunt/ Chasse à l’homme » photo D.R.)

Cette entrée a été publiée dans Littérature étrangères.

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commentaires

988 Réponses pour La mémoire de Javier Marías ne dormait que d’un oeil

rose dit: à

En Israël, Benyamin Nétanyahou annonce le report de l’examen du projet de réforme de la justice qui fracture le pays.

Nétanyahou au poteau.

Merci Pierre Assouline pour ce nouveau billet.

rose dit: à

Tuer une femme, quoi de pire pour son histoire personnelle ?

rose dit: à

Passou

L’opinion publique (juste après Miguel Angel Blanco).

Je me souviens hyper bien de Basta Ya, dans la rue, et de la cessation des attentats de l’ETA.

MC dit: à

Petite mise au point de Marin de Viry à propos de l’annulation de la visite de Charles III, le roitelet de JJJ. « Mais enfin, il s’agit d’honorer un voisin de deux mille ans (?) sans lequel les députés Nupes d’aujourd’huiet’ous tous serions peut-être des supplétifs du Troisième Reich, faute d’ autre avenir. Que Madame Rousseau lise donc la Lettre aux Anglais de Bernanos, elle y trouvera peut-être de quoi se mettre à distance de ces propres éructations ».

D. dit: à

Macron démission.

Macron destitution.

J J-J dit: à

@ Charles III, le roitelet de JJJ.
On vous sait le royaliste de service à tout crin, mais il faudrait peut-être arrêter un jour de vous remonter la tête, Messire !
Bàv,

Jazzi dit: à

George Sand

«Il y a encore un genre de travail personnel qui a été plus rarement accompli, et qui, selon moi, a une utilité tout aussi grande, c’est celui qui consiste à raconter la vie intérieure, la vie de l’âme, c’est-à-dire l’histoire de son propre esprit et de son propre cœur, en vue d’un enseignement fraternel. Ces impressions personnelles, ces voyages ou ces essais de voyage dans le monde abstrait de l’intelligence ou du sentiment, racontés par un esprit sincère et sérieux, peuvent être un stimulant, un encouragement, et même un conseil pour les autres esprits engagés dans le labyrinthe de la vie. C’est comme un échange de confiance et de sympathie qui élève la pensée de celui qui raconte et de celui qui écoute. Dans la vie intime, un mouvement naturel nous porte à ces sortes d’expansions à la fois humbles et dignes. Qu’un ami, un frère vienne nous avouer les tourments et les perplexités de sa situation, nous n’avons pas de meilleur argument pour le fortifier et le convaincre que des arguments tirés de notre propre expérience, tant nous sentons alors que la vie d’un ami c’est la nôtre propre, comme la vie de chacun est celle de tous. « J’ai souffert les mêmes maux, j’ai traversé les mêmes écueils, et j’en suis sorti ; donc tu peux guérir et vaincre. » Voilà ce que l’ami dit à l’ami, ce que l’homme enseigne à l’homme. Et lequel de nous, dans ces moments de désespoir et d’accablement où l’affection et le secours d’un autre être sont indispensables n’a pas reçu une forte impression des épanchements de cette âme dans laquelle il allait épancher la sienne ? >>
(l’Histoire de ma Vie)

Jazzi dit: à

Combien de fois faudra t-il dire à Passou que Gérard Philipe s’écrit avec un seul « P » ?

D. dit: à

Doucement, Jazzi. Il y a des remarques qu’il faut accepter de ne pas faire. Passou un certain âge et mérite désormais davantage d’indulgence.

D. dit: à

Tiens mais au fait, à quelques mois près, vous avez le meme âge tous les deux !

Jazzi dit: à

Passou est mon cadet, D. !

Phil dit: à

Gérard Philipe eut une double vie, triple avec celle de son géniteur auquel il retira une consonne jugée dissonante dans son vain combat contre l’hérédité.
Parfaite illustration pour le dernier opus de l’auteur bien-aimé du prestigieux Passou.

MC dit: à

« On vous sait le royaliste à tous crins » Ah bon? Pour me rallier à ce que
Foyer appelait «  la triste tradition de trahison des Orleans? Vous me connaissez décidément fort mal. Maintenant, il est possible que ne pas être CFDT equivale pour vous à un brevet de royalisme ! Et qu’être pour la constitution de la Cinquieme complète l’illusion.Enfin….

FL dit: à

Je ne sais pas vous mais moi les menus d’Escoffier ça me fait rêver.

Je cherche un menu où il y avait au moins une dizaine de recettes d’oeufs de toutes les manières possibles.

Proust faisait acheter des oeufs à la béchamel par Céleste Albaret et les mangeait avec des croissants à trois heures de l’après-midi quand il se levait.

Je cite de mémoire. Mais je ne trouve pas exactement ce menu dans la thèse suivante mais il est bien question de croissants puis d’oeufs (à la crème pas à la béchamel) :

https://theses.hal.science/tel-01485900/document

Ah ! ici il est question de ses réveils très tardifs:

https://www.ouest-france.fr/culture/livres/lire-magazine/reveil-a-16-h-diner-au-ritz-a-23-h-coucher-a-8-h-la-journee-ideale-selon-marcel-proust-066cb468-9c94-11ed-ba5f-3bbd37b4a8dd

Je soupçonne quand même une névrose.

FL dit: à

On y laisse sa montre 🙂

Jazzi dit: à

Non, Phil, Gérard Philipe, qui m’a précédé, 30 ans plus tôt, au lycée Carnot de Cannes, a rajouté un « e » à son patronyme, sur les conseils de sa mère, qui pensait qu’avec 13 lettres, cela lui porterait bonheur …

« Gérard Albert Philip , dit Gérard Philipe, né le 4 décembre 1922 à Cannes et mort le 25 novembre 1959 à Paris… » (wiki)

J J-J dit: à

@ Vous me connaissez décidément fort mal.
Oui, mais je me plais à vous imaginer, ce qui revient un peu au même, Marc. BNàv, allez m’en paix.

Phil dit: à

Merci baroz, le bonheur était donc dans le « pé ».

J J-J dit: à

Il laissait croire que Jackie K., se glissant sur l’arrière du capot de la voiture, le fit pour récupérer un morceau de la cervelle ou du crâne pulvérisé de son mari lors de l’attentat d’Oswald… Elle aurait eu à coeur, malgré le danger, de vouloir récupérer l’intégrité du président… Une « sainte femme », héroïque, en dépit des saloperies de son époux, conclut un personnage de McCarthy… BW l’écoute et ne le contredit pas… Nous autres, on ne sait trop quoi penser de ce qui se passe dans la tête d’un américain moyen qui a sa petite idée sur beaucoup d’événement.
BN –

renato dit: à

Prigojine détricote la propagande : « Il n’y a pas de nazis en Ukraine et nous ne combattons pas l’OTAN ». Il a aussi dit que pour démilitariser l’Ukraine, il faut détruire toutes ses forces armées ; or, selon lui, la Russie essaie, mais il ne sait pas si elle réussira.
28.3 — 6.34

Mary Curry dit: à

@On conceptualisait déjà à loisir sur la violence d’Etat et la violence légitime. Si pratique pour se dédouaner des pires crimes !

Si pratique, si pratique; il faudrait voir à ne pas cautionner n’importe quel crime  » légitime » au nom de l’ordre en macronie.

« France
28/03/2023 01:00 Actualisé le 28/03/2023 04:41
BRAV-M : une pétition pour les dissoudre dépasse les 100.000 signatures à l’Assemblée nationale »

https://www.huffingtonpost.fr/france/article/brav-m-une-petition-pour-les-dissoudre-depasse-les-100-000-signatures-a-l-assemblee-nationale_215815.html

Mary Curry dit: à

@On conceptualisait déjà à loisir sur la violence d’Etat et la violence légitime. Si pratique pour se dédouaner des pires crimes !

Si pratique, si pratique ; il faudrait voir à ne pas trop cautionner n’importe quel crime « légitime » légitime au nom de l’ordre en macronie.

« DÉCLARATION
Manifestations en France : les libertés d’expression et de réunion doivent être protégées contre toute forme de violence

« Les conditions dans lesquelles les libertés d’expression et de réunion trouvent à s’exercer en France dans le cadre de la mobilisation sociale contre la réforme des retraites sont préoccupantes » déclare aujourd’hui la Commissaire aux droits de l’homme du Conseil de l’Europe, Dunja Mijatović. « Il appartient aux autorités de permettre l’exercice effectif de ces libertés, en protégeant les manifestants pacifiques et les journalistes couvrant ces manifestations contre les violences policières et contre les individus violents agissant dans ou en marge des cortèges ».

« Des incidents violents ont eu lieu, parmi lesquels certains ont visé les forces de l’ordre. Mais les actes de violence sporadiques de certains manifestants ou d’autres actes répréhensibles commis par d’autres personnes au cours d’une manifestation ne sauraient justifier l’usage excessif de la force par les agents de l’Etat. Ces actes ne suffisent pas non plus à priver les manifestants pacifiques de la jouissance du droit à la liberté de réunion » »

https://www.coe.int/fr/web/commissioner/-/manifestations-en-france-les-libert%C3%A9s-d-expression-et-de-r%C3%A9union-doivent-%C3%AAtre-prot%C3%A9g%C3%A9es-contre-toute-forme-de-violence

28/03/2023

Mary Curry dit: à

@L’Espagne et l’Angleterre ont eu aussi leurs années de plomb rivalisant en barbarie avec celles de l’Italie.

Excellente série de M.Bellocchio consacré à l’enlèvement et l’assassinat d’Aldo Moro, en replay sur Arte.

https://www.arte.tv/fr/videos/RC-023478/esterno-notte/

Mary Curry dit: à

@L’Espagne et l’Angleterre ont eu aussi leurs années de plomb rivalisant en barbarie avec celles de l’Italie.

Et l’Allemagne aussi.

Sur ce blog, un fervent admirateur de Ulrike Meinhof avait défendu un autre point de vue pour la pluralité.

https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Ann%C3%A9es_de_plomb_(Europe)

Mary Curry dit: à

Y’a qu’en France, où ça l’a pas fait,  » les années de plomb ».
Dans son roman,  » la vie clandestine » et bien qu’elle ait cherché a les montrer  » sympathiques « , tombée sous leur  » charme « , M. Sabolo avait montré tout le côté pathétique de la pitoyable bande à Rouillan.

renato dit: à

Humza Yousaf nouveau Premier ministre d’Écosse et chef du parti SNP, remplace Nicola Sturgeon.

Jacques dit: à

Après Rishi Sunak, voici maintenant Humza Yousaf !!!
Deux basanés métèques à la tête de deux démocraties blanches occidentales !!!
Pauvre Occident.

Passou dit: à

Merci Rose et Barozzi pour les corrections

Soleil vert dit: à

Chacun ses démons, j’ai enfin ancré Jules Verne sans s et Henri Vernes avec un s.

Soleil vert dit: à

Si je puis me permettre :
« je me suis attaché pour des raisons tant littéraires que>/b>purement humaines, »

Soleil vert dit: à

correction
Si je puis me permettre :
« je me suis attaché pour des raisons tant littéraires quepurement humaines, »

FL dit: à

Le « veal sweetbread » c’est du ris de veau. Le « Roscoff oignon » c’est une AOC pour un oignon rose, doux et parfumé qui a une petite histoire qui fleure bon la France éternelle. Le « hay » c’est du foin.

Bon le poulet au foin c’est une recette. On sent un peu de recherche. Là c’est du ris de veau. Il y a innovation.

Je dis pas le contraire.

Mais enfin la difficulté de la recette est proche de zéro.

C’est 27 livres.

Il y a le décor. Le service. Je suis d’accord.

https://preview.redd.it/7xph2c1anyj51.jpg?width=4032&format=pjpg&auto=webp&v=enabled&s=083e37dac25cc79b74e2e123c618e30a09cf849b

FL dit: à

On est quand même loin de la poularde Albuféra ou du boeuf Wellington.

D. dit: à

Tiens, Sturgeon. Cela me fait penser à Théodor et son Cristal qui songe.

FL dit: à

Je dirais pas que ça fait buffet de gare. Surtout que là aussi on a baissé en qualité. Mais bon.

FL dit: à

Et je donnerais bien aussi mon avis sur ce à quoi servait de « blanchir » les aliments dans une société qui n’avait pas de frigo. Mais bon n’en rajoutons pas trop.

FL dit: à

« Heritage tomato ».

C’est ce qu’on appelle en français des « légumes anciens ».

Roland Barthes nous fait un livre sur la sémiologie de tout ça.

FL dit: à

Je note quand même que l’art de trouver les noms des mets. A sérieusement évoluer. Il y a des raisons. Une petite thèse linguistique peut-être.

FL dit: à

Je note quand même que l’art de trouver les noms des mets a sérieusement évolué. Il y a des raisons. Une petite thèse linguistique s’impose.

Janssen J-J dit: à

@ Y’a qu’en France, où ça l’a pas fait, » les années de plomb ».
_________
GP n° 191 – Je me souviens de l’essai d’Alain Geismar, célèbre mao de la Gauche Prolétarienne, expliquant la raison pour laquelle « ils » n’avaient pas basculé, comme en Italie ou en Allemagne, dans l’assassinat politique… A cause ou grâce à Lacan, argumentait-il, avec lequel beaucoup d’entre ces petits-bourgeois de l’ultra gauche mao-spontex suivaient une analyse et/ou son Séminaire…
JMS que pareil argument m’avait beaucoup impressionné à l’époque (env. 1980). J’y ai repensé en lisant récemment le témoignage souvenir d’Erri de Luca, à propos des BR en Italie.
https://www.fayard.fr/sciences-humaines/lengrenage-terroriste-9782213009711

FL dit: à

La cuisine de palace est quand même une survivance du XIXe siècle au XXIe siècle.

Comme le prix Goncourt.

Et je dirais même l’Oulipo.

Mary Curry dit: à

De la légitimité.

« Cette différence entre la foule et le peuple est-elle fondée ?
Emmanuel Macron fait ici référence à un passage célèbre de Victor Hugo, dans L’année Terrible, où la force confuse de la foule est effectivement opposée à la grandeur du Peuple. Or, que dit réellement Hugo dans ce texte ? « Voici le peuple : il meurt, combattant magnifique, pour le progrès. Voici le peuple : il prend la Bastille, il déplace toute l’ombre en marchant. Voici le peuple : il se fait République, il règne et délibère ».

Pour Victor Hugo, un mouvement de contestation populaire, inscrit dans la durée, adossé à un débat public – c’est-à-dire, précisément, ce que nous voyons aujourd’hui sur les retraites – : voilà ce qu’est le peuple ! Cela n’a rien à voir avec la phrase du Chef de l’État : la foule, quelle qu’elle soit, n’a pas de légitimité face au peuple qui s’exprime à travers ses élus.

Bon, déjà, les députés n’ont jamais voté la réforme – on y reviendra ; mais, surtout, pour Emmanuel Macron, les mouvements sociaux seraient par nature disqualifiés. La seule voie légitime qu’aurait le peuple pour s’exprimer, ce serait l’élection. »

https://www.francetvinfo.fr/replay-radio/entre-les-lignes/reforme-des-retraites-avec-le-recours-au-49-3-ou-se-situe-aujourd-hui-la-legitimite-democratique_5706080.html

Jazzi dit: à

Mais pourquoi Gérard Philipe a t-il modifié son patronyme ?

Réponse, ici, et qui résume ce qui se disait à Cannes dans mon enfance :

« Son père, riche hôtelier (propriétaire de divers établissements sur la Côte d’Azur et à Paris) et avocat dans un cabinet de contentieux juridique cannois, appartenait en 1936 à la ligue nationaliste des Croix-de-Feu, puis s’enthousiasma pour Jacques Doriot et son rêve de national-socialisme à la française, adhéra au Parti populaire français et devint secrétaire de la fédération de Cannes. Propriétaire-gérant du Parc palace-hôtel à Grasse, il y abrita l’état-major mussolinien en 1940 puis l’état-major nazi en 1943. Il est condamné à mort après la guerre pour ses crimes de collaboration et se réfugie en Espagne. »

D. dit: à

Ce midi c’est boudin.

FL dit: à

Et donc peut-être bien que les modernes saunas sont des survivances des bains-douches de la Belle époque.

On allait pas s’en débarrasser malgré l’avènement des salles de bain modernes. Ça rend service.

Jazzi dit: à

Clopine, il y a plus de liens que l’on croit entre Proust et Colette, que de sujets de mécontentement entre eux deux.
Plutôt que de vainement les opposer, toi qui connais parfaitement leurs oeuvres, tu pourrais nous raconter un savoureux « Marcel et Colette » !

Bolibongo dit: à

mao-spontex

Marrant ce mao bi-face, 🙂 d’un côté c’est fait pour gratter, de l’autre pour essuyer.
Roland Castro, architecte populaire récemment décédé, y adhérait avec sympathie en son temps.

Pablo75 dit: à

Résultat du match de l’accent:

Marías: 1 – Marias: 11

Or, si on demande à un espagnol s’il connaît un écrivain qui s’appelle [mÁrias] personne répondra que oui (certains demanderont s’il s’agit d’un hongrois ou d’un lituanien).

« Marias, on lui fait confiance dans l’ensemble car, sur ce que l’on croit connaitre aussi bien sinon mieux que lui, il ne se trompe pas. Aussi n’irons-nous pas vérifier si effectivement, les putes sous le régime nazi étaient obligées de crier Heil Hitler ! deux fois : pendant les préliminaires puis durant le prétendu orgasme. Ou si l’écrivain cubain en exil à Londres Cabrera Infante lui a vraiment dit un jour : « Tous les guérilleros auxquels on voue un culte, tous les terroristes soi-disant idéalistes sont avant tout des assassins aussi intelligents que rusés ». Ou si Franco avait vraiment sur son bureau la fameuse photo du cadavre de Mussolini pendu par les pieds en place publique « pour me rappeler que jamais je ne partirai comme ça ». On le croit sur parole. C’est d’abord cela le pacte de lecture. »

Pour les putes sous le nazisme, je ne sais pas, mais la phrase de Cabrera Infante est très probablement vraie (et sans doute il pensait à Che Guevara – auteur de plus de 200 assassinats – en la disant). Quant à l’histoire de Franco, elle vient (un peu modifiée probablement par la mémoire de Marías) du livre de Vázquez Montalbán « Autobiografía del General Franco », qu’à propos de la fin de la Deuxième guerre mondiale fait dire à Franco:

« Momentos difíciles. La prensa internacional orquestaba una campaña equiparándome con los criminales de guerra que luego serían juzgados en Nuremberg, pero yo no estaba dispuesto a rendirme. Nicolás [son frère] suele recordarme una de sus
semanales visitas desde Lisboa, cuando al entrar en mi despacho vio sobre mi mesa de trabajo dos fotografías, en la una Mussolini colgaba muerto junto al cadáver de su amiga Clara Petacci, en la otra Alfonso XIII, exiliado, desembarcaba en Marsella por la escalerilla del crucero Príncipe Alfonso.
Nicolás me tendió las fotografías como preguntándome qué hacían sobre mi mesa. «Nicolás, si todo termina mal, yo no acabaré como Alfonso XIII. Prefiero terminar como Mussolini.»

Scène inventée par Vázquez Montalbán ou trouvée par lui dans un autre livre?

« Ce goût de la digression lui est venu en [sic] « Tristram Shandy »… »

Javier Marías connaissait très bien ce livre, puisqu’il l’a traduit en 1978.

lmd dit: à

Janssen J-J, je vous ai adressé un commentaire 1505 sur le fil précédent.

lmd dit: à

Nétanyahou au poteau dit-elle. Voilà qui n’est guère poli.

Mary Curry dit: à

la phrase de Cabrera Infante est très probablement vraie et fait sans doute référence au líder Maximo de Cuba, quand on sait comment et avec qui, il a transformé une utopie en grande terreur.
La dissidence de Cabrera reste exemplaire, quand on pense à celle radicalisée à l’autre extrémité de l’échiquier politique du très courtisan, et très courtisé, Vargas Llosa.

et alii dit: à

foule
« Car si cette distinction n’est pas nouvelle, le curseur, lui, a évolué au fil du temps. Déjà Aristote oppose le dèmos, c’est-à-dire l’ensemble des citoyens agissant par leur activité politique, au plêthos, la simple masse d’individus, réunit sans élément unificateur. Quelques siècles plus tard, Machiavel reprend la même idée, celle d’une multitude comme composante désordonnée du corps politique. Plethos chez Aristote, Multitude chez Machiavel et puis Rousseau, les noms de la foule changent, mais l’idée reste la même. La foule s’oppose à la raison et stimule l’instabilité politique.
« La Révolution Française fait de la foule révoltée, un peuple et de l’insurrection, un fondement de la démocratie
Il y a un dialogue qui est entré dans les mémoires. C’est lorsque le Duc de Larochefoucault réveille Louis XVI le soir de la prise de la Bastille, le roi demande : c’est une révolte ? Non-sire, répond le duc, c’est une révolution”. Avec 1789, la distinction de Machiavel s’estompe. Et la frontière entre foule et peuple est ambiguë. Il y a un texte qui illustre bien cette ambiguïté. C’est un chapitre du Tome IV des Misérables, où Victor Hugo aborde ce qu’il nomme “le fond de la question”. Il écrit : “Avant que le droit se dégage, il y a tumulte et écume. Au commencement, l’insurrection est émeute, de même que le fleuve est torrent”. Victor Hugo fait ici de la foule la source du droit légitime à venir. Mais il prévient également, et c’est de cet autre passage que s’inspire Emmanuel Macron semble-t-il, il prévient : Quelquefois le peuple se fausse fidélité à lui-même. La foule est
C’est l’idée en tout cas au cœur des deuxièmes et troisièmes républiques. Faire disparaître les barricades au profit du vote. Faire du vote le “nec plus ultra” de la participation politique. Plusieurs gravures montrent des ouvriers qui posent le fusil pour se rendre dans l’urne.
https://www.radiofrance.fr/franceculture/podcasts/a-la-source/a-la-source-chronique-du-samedi-25-mars-2023-1875734

et alii dit: à

La foule est une “horde” pour Gustave Le bon qui l’oppose très explicitement au peuple, qui lui, procède par délibération rationnelle. Et pourtant, plusieurs grands mouvements populaires sont déclenchés par des foules, des actions spontanées et irréfléchies. On peut penser à Mai 68, ou plus récemment aux printemps arabes, à la révolution orange en Ukraine ou aux gilets jaunes. Et la sociologie politique pointe, depuis les années 60, la difficulté de définir le peuple exclusivement à partir du vote. Que faire, des 30, 40, 50 % d’abstentionnistes ? Comment interpréter le poids politique de l’opinion publique ?
idem

et alii dit: à

Gustave Le Bon (Auteur)
Paru le 17 juin 2020
Essai (Poche)
Psychologie des foules

et alii dit: à

La pensée Freudienne et la foule2 minutes de lecture
La pensée Freudienne et la foule

La pensée freudienne a une importance dans l’analyse des liens affectifs dans les groupes. La Freud y consacre un lire intitulé « Psychologie de masses et l’analyse du moi » (1921), dans lequel il commence par rendre hommage aux thèses de Lebon sur la foule. Il propose ensuite une interprétation qui introduit une problématique intrapsychique. Il redonne une place à l’individu et son travail psychique.
« . Le groupe se construit autour de l’illusion groupale (Anzieux) nécessaire, que chacun aime son leader, et que celui ci aime en retour tout le monde de la même manière, donnant l’illusion que tout le monde est lié par le partage de cet amour. Elle a orienté de nouvelles interprétations des fonctionnements fantasmatiques et identitaires que remplit un leader. Le leader est celui qui amène à être/faire ce que l’on ne pourrait pas réaliser sans lui. Celui ci, mieux que les autres, représente les autres, leur peurs et angoisses, mais aussi convictions et espoirs… etc.
https://cours-psycho.com/2008/10/la-pensee-freudienne-et-la-foule/

FL dit: à

Puisque Jazzi nous invite à rechercher les points communs entre Marcel Proust et Colette, notons que la seconde a travaillé avec Curnonsky (« alors un tout jeune homme ») aux « ateliers » de Willy. Curnonsky deviendra ultérieurement « le prince des gastronomes » imité du « prince des poètes » j’imagine (Verlaine l’a été). Le Ritz que fréquente Proust est celui qui est dirigé par Escoffier soi-même.

Le premier écrira « Cuisine et vins de France »
Le second « Le Guide culinaire »

https://fr.wikipedia.org/wiki/Curnonsky

MC dit: à

Gustave Le Bon edite en 2021.? Bien d’accord pour Escoffier, pour Ali Bab ( inski!) , et Curnonski, alias Maurice Saillant , mais « pourquoi pas ski? » Je possède dans cet ordre d’idées un menu commémorant la première Année du Ministère Blum, avec diverses signatures du personnel politique de l’époque, dont Jules Moch, qu’on est surpris de voir ici écrire Vive l’Armagnac! Le moins que l’on puisse dire devant les plats servis est que le terrorisme vegano-ecolo-feministo-dietetique n’était pas encore à l’ordre du jour sous Marianne III…. MC

FL dit: à

Pourriez-vous nous donner un exemple de plat servi à cette occasion ?

Curnonsky 126 kg. Très mauvais pour les rotules. Je ne sais pas quelle est la taille du monsieur.

https://fr.wikipedia.org/wiki/Curnonsky

et alii dit: à

il ‘y a guère, j’ai vu u homme perter une femme dans ses bras pour la coucher sur un canapé;j’ai pensé à LEAR, bien que l’homme fût jeune , et la femme agée

et alii dit: à

vu un homme porter

et alii dit: à

la femme s’était ouvert légèrement le crane -il saignait-et on attendit les pompiers pour la faire recoudre

Jazzi dit: à

Proust et Colette

Première rencontre en 1894-1895, aux « mercredis » de Mme Arman de Caillavet. Proust avait vingt-trois ans ; Colette, vingt-et-un. Elle venait d’épouser Henry Gauthier-Villars et d’arriver à Paris : elle était la jeune femme inconnue d’un homme d’esprit parisien qui connaissait tout le monde. Le Proust dont elle fit la connaissance était celui qui écrivait Les Plaisirs et les jours : elle assista avec Willy à une lecture par l’auteur en personne de ses portraits de peintres, à la suite de quoi elle lui écrivit – avec l’aide de notes que lui avait laissées Willy – une lettre de compliments assez maladroite et embarrassée. »

Compte-rendu comique de cette rencontre par Colette dans « Mes Cahiers » :

« […] Proust vint un soir avenue Hoche avec un compagnon à peine plus âgé que lui, comme lui gracieux et chuchoteur. Venus ensemble, ils prirent ensemble congé, s’en allèrent du même pas. Derrière eux, Mme Arman de Caillavet, tournée à l’orage, éclata.
– Ah ! non, non, s’écria-t-elle, il n’est plus possible ! Vous avez vu ? Ces allures de jumeaux tendres ! Ces manières de perruches inséparables ! Vraiment ce petit exagère ! C’est de l’affichage… Encore si ce parti pris de scandaliser s’affranchissait du ridicule ! Qu’est-ce que vous en dites, monsieur France ? Je vous demande si vraiment… Eh bien, monsieur France ! Je vous adresse la parole ! Qu’est-ce que vous avez à me regarder ?
Notre silence unanime l’avertit enfin, et elle se retourna. Derrière elle, Marcel Proust, dans le cadre de la porte qu’il avait ouverte, s’appuyait au chambranle et perdait les couleurs délicates de ses joues et de ses lèvres.
– J’ai… Je voulais reprendre…, balbutia-t-il.
– Quoi ? Quoi ? Vous vouliez quoi ? aboya Mme Arman.
– Un livre que Schwob m’a donné… que j’ai laissé… Là, dans le fauteuil… Je vous demande pardon…
Il trouva la force de reprendre le livre, et de s’enfuir.
Le silence qui suivit ne fut agréable à aucun de nous. Mais notre valeureuse hôtesse eut tôt fait de secouer ses fortes épaules nues et parées de diamants :
– Ah ! et puis tant pis… »

Proust et Colette perdirent contact pendant une vingtaine d’années. En décembre 1917, Colette envoya à Proust Les Heures longues (recueil d’articles écrits de 1914 à 1917), envoi dont il la remercia à sa manière, truffée de citations et d’éloges. Ce fut la reprise d’une correspondance – modérée – à l’occasion de la publication de leurs livres respectifs, qu’ils s’adressaient (Mitsou en 1919, Chéri en 1920 pour Colette). Ils se revirent, apparemment à l’initiative de Proust : c’est lui en tout cas qui en exprima le désir dans une lettre du début d’octobre 1920.

« […] comme je ne fais pas que vous admirer énormément mais que je vous aime aussi beaucoup (cela ne vous fâche pas ?), j’aimerais bien qu’on passât une soirée ensemble. Quand vous aurez fini avec tous vos châteaux de Bretagne, de Corrèze, de partout, dites-le moi, ce serait si gentil de se voir. »

Colette donna suite et ils se rencontrèrent, au Ritz, la première quinzaine d’octobre 1920.

 « Quand je le revis, les années et la maladie avaient travaillé sur lui à la hâte. Son agitation et sa pâleur semblaient le résultat d’une force terrible. Telle une pâte, il a été « repétri », « travaillé », « sculpté » par des forces aussi hétérogènes que le temps, la maladie, le travail et le talent, qui ont uni leurs pouvoirs pour hâter l’œuvre de transformation et de destruction « d’une beauté qui fut réelle et dura peu », et au-delà, d’une vie qui semblait partie prenante et même complice de ce travail de mort. »

« La dernière fois, tout en lui annonçait, avec une sorte de hâte et d’ivresse, sa fin ».

« Ceux qui ont passé des soirées avec Marcel Proust se souviennent qu’ils voyaient sa barbe noircir entre dix heures du soir et trois heures du matin, cependant que changeait, sous l’influence de la fatigue et de l’alcool, le caractère même de sa physionomie. »

« La nuit se faisait aurore et ne pâlissait qu’à la faveur du plus séduisant bavardage. Personne ne se garde mieux qu’un être qui semble s’abandonner à tous. Derrière sa première ligne de défense entamée par l’eau-de-vie, Marcel Proust, gagnant des postes plus obscurs et plus difficiles à forcer, nous épiait. »

et alii dit: à

Plusieurs élèves de la prestigieuse école d’hôtellerie-restauration Vatel à Paris dénoncent les méthodes d’enseignement brutales de certains enseignants. Ils les accusent de harcèlement sexuel et moral.

FL dit: à

Il n’y a pas une rencontre entre eux pendant la guerre 14-18 ? Je me souviens d’un passage posté par vous où il est question d’un Proust tentant vainement de trouver la nuit en sortant du Crillon un fiacre à une époque où, suite à la guerre, il n’y en avait plus.

FL dit: à

Le Ritz c’est place Vendôme et le Crillon c’est la place de la Concorde. La rive droite donc.

FL dit: à

« Gracieux et chuchoteur » : le pauvre homme qu’est-ce qu’il a dû endurer.

FL dit: à

Je crois que Colette ne dit jamais directement qu’il est de ascendance juive et qu’il est homosexuel mais, si en la lisant, tu comprends pas, t’es bouché à l’émeri.

FL dit: à

Je veux dire au niveau des moeurs bien entendu.

D. dit: à

Qui est donc FL ?

D. dit: à

A mon avis c’est keupu.

et alii dit: à

no name est l’un des quelque 80 collectifs de hackers prorusses qui s’en prennent aux institutions des pays qui soutiennent l’Ukraine, notamment les pays d’Europe de l’Ouest, a expliqué Nicolas Quintin, analyste en chef de l’équipe d’analyse des menaces de Thales, qui réunit une cinquantaine d’experts dans le monde.obs

D. dit: à

Zelensky se fait beaucoup plus discret depuis qu’on lui a suggéré de prendre des calmants.

D. dit: à

ou de prendre ses calmants.

et alii dit: à

« Regards de Colette sur Proust »,
« Regards de Colette sur Proust », Laurence Teyssandier

Jazzi dit: à

Poutine aussi, D.
C’est tout simplement parce qu’en France les projecteurs sont actuellement braqués sur les manifs anti retraite et que la guerre en Ukraine a été reléguée au second plan…

renato dit: à

La France serait devenue un paradis fiscal ?
Bnp Paribas, Société Générale et HSBC auraient aidé les clients à obtenir des remboursements indus d’impôt.

MC dit: à

FL C; est un colossal repas à la Francaise facon Marianne III qui avait de qui tenir.Tout est démultiplié: Les Entrees, Les Viandes, Les Entremets, etc. Et je pense que ce rituel de la mangeaille rabelaisienne n’était pas que pour l’oeil. On ne choisissait pas, on venait à bout de la vingtaine de plats proposés! La Caricature qui orne le menu serait aussi jugée très incorrecte par les actuels arbitres des élégances. Mais il y avait une tradition de caricature à laquelle ces Messieurs se pliaient volontiers. Pour le reste, il faut que je remette la main dessus.
Une biographie de Curnonski au Lérot (?) il y a deux ans. Sérieuse. Peut-etre trop? La Bretagne n’a pas eu à s’en plaindre.
Sur un autre sujet, je Me suis laissé dire que les Exemplaires de Proust des Jeunes Filles et de Sodome avec dédicace à la Bourguignonne ont disparu de sa Bibliothéque. Pas perdus pour tout le monde. Voir là dessus Pichois, Lettres à ses Pairs, et sa correspondance avec Proust. Bien cordialement. MC

Clopine dit: à

Dans un livre de Colette (je ne me souviens plus lequel), il y avait un passage que j’ai toujours attribué à une sorte de description, à la fois ironique et tendre, de Proust… Cela se passe dans un dîner, et Colette évoque « un jeune homme » qui passe son temps à la couvrir de compliments exagérés et à lui parler des beautés de son âme. Au bout d’un moment, Colette raconte qu’elle s’est tournée vers lui et lui a asséné : « Monsieur, vous vous méprenez sur mon âme. Pour l’instant, elle n’est occupée que de ces excellentes lentilles au lard »…

N’empêche que sa pertinence littéraire lui avait bien montré le talent extraordinaire de Proust, mais les différences entre les deux sont telles, et de telle façon, qu’on ne peut les « comparer ». L’usage de la métaphore n’en est que le premier aspect. Le second est très certainement l’humour. Celui de Colette est généralement bienveillant. Et non dénuée de tendresse ! Celui de Proust, mon dieu…

Patrice Charoulet dit: à

Un incendiaire frustré.

J’habite, certains le savent, à Dieppe, petite ville normande (30 000 habitants) au bord de la mer  , dont le maire est communiste (PCF).
Ces temps-ci, dans les grandes villes, et d’abord à Paris, tous les Français ont pu voir à la télé que les manifs s’agrémentaient de diverses activités : vitrines brisées et/ou pillées, mobilier urbain détruit, incendies (lors d’une manif récente à Paris, on a pu dénombrer plus de 400 incendies).
Dans ma sous-préfecture, les choses sont plus classiques. Rendez-vous est pris devant la gare :
les cortèges démarrent (en tête chefs cégétistes et élus communistes) et le grand moment est le passage triomphal dans la grande-rue. Inutile de préciser que personne ici n’est cagoulé, que les vitrines ne sont pas brisées et qu’on ne met le feu à rien.
Comme d’habitude la manif s’est déroulée ainsi ce mardi 28 mars. Et comme d’habitude, je suis resté chez moi.
Mais vers 16h, les pompiers ont été appelés dans une rue parallèle où je vis…pour deux petits incendies, éclatés à cinquante mètres de distance dans deux bacs gris contenant des sacs-poubelles.
Un seul incendie de ce genre aurait pu être causé par le jet d’un mégot mal éteint, mais deux incendies distants de cinquante mètres prouvent incontestablement l’intention incendiaire. Comme c’est la première fois de ma vie que ces choses arrivent dans ma rue, je ne peux que faire le lien avec la manif de ce matin.
Ma supposition est la suivante : un manifestant (enthousiasmé par les beaux incendies déclenchés par les manifestants parisiens), empêché par les délégués CGT et PCF qui encadraient le cortège
du matin , a voulu faire , pas vu pas pris, comme les gens de la capitale.
Comme un des deux bacs gris incendiés touchaient le mur de mon petit immeuble, sans l’arrivée des pompiers, j’aurais très bien pu mourir carbonisé , en compagnie de quelques voisins.
Quand j’ai entendu parler de manif ce matin, mon imagination n’allait pas jusque-là.

D. dit: à

Une âme ne peut pas être occupée par des lentilles au lard. Un esprit, oui.
J’en ai souvent discuté avec renato et nous sommes d’accord sur ce point, ce qui est une avancée.

closer dit: à

L’exposition Manet/Degas commençait aujourd’hui au Musée d’Orsay. Tant de chefs d’oeuvre rassemblés laissent sans voix…Si seulement Christiane voulait bien rompre son voeux de silence sur la RdL pour nous donner une bonne critique d’art dont elle a le secret, nous lui serions reconnaissants.
Pour le même prix vous verrez l’expo « Pastels de Millet à Redon », moins spectaculaire mais qui grouille de pépites…

Une affluence démentielle est à prévoir rapidement par la faute d’un bouche à oreille qui sera nécessairement enthousiaste!

Mary Curry dit: à

Ça n’a pas l’air très légitime, cette disproportion, des corps mutilés pour préserver quelques m3 d’eau pompés dans des nappes exsangues…

« Des «armes de guerre» ont bien été utilisées par les gendarmes à Sainte-Soline, contrairement à ce qu’affirme Gérald Darmanin »
Libé

Mary Curry dit: à

C’est effrayant, cette dérive, et pas la peine d’enfumer avec la philosophie de Weber.

Janssen J-J dit: à

@ CT, me trompé-je, ou constaterions-nous désormais une désillusion progressive à l’égard de cet écrivain tant admiré durant tout le temps que vous consacrâtes à le rechercher ? Et comment expliquerions nous ce phénomène de désamour ou de désenvoûtement littéraire, s’il était avéré ?…
Bàv (NPR, lcé)

Janssen J-J dit: à

@ FL est un connard ou une connasse.

Il faudrait ne pas laisser impunie cette mercuriale totalement gratuite, je pense. A moins de feindre l’indifférence devant le petit linge de Simone Pérèle.

Janssen J-J dit: à

Il faudra un jour arrêter avec Max Weber, dès qu’on se met à causeu du monopole de la contrainte légitime avec ma gardienne ou les éboueurs… Discuter d’Egon Bittner, par exemple, ce qui pourrait nous faire avancer d’un brin dans la compréhension du monde, qui sait ?…
https://www.cairn.info/revue-deviance-et-societe-2001-3-page-307.htm
Bàv, PC.F !

Clopine dit: à

JJJ, je l’ai déjà avoué : j’ai l’impression d’avoir un peu (un peu seulement, je ne ferme pas la porte) « fait le tour » de la Recherche… Sans doute est-ce une très grande présomption, mais… J’ai une propension, désormais (et depuis pas mal de temps), devant une oeuvre littéraire, à savoir « comment cela marche », « comment c’est fabriqué », et sur quoi cela repose. Mais surtout je ne pourrais, je crois, jamais arrêter de me chercher moi-même dans les mots des autres. Vous allez rire – ou pas, d’ailleurs : en ce moment, grosse identification au chevalier des Grieux. Envie d’écrire à l’abbé Prévost, au-delà du temps, des conventions sociales, etc, pour son talent à décrire l’inéluctable destruction qui conclut les passions.

MC dit: à

Je comprends ça Clopine, sans ironie aucune. Quand on a fait le tour, Il faut aller voir ailleurs, quitte à revenir, sait-on jamais…. Je ne sais plus qui disait qu’avec tous les livres non lus et de premier plan, il se préparait une belle vieillesse…Bien à vous. MC

MC dit: à

Il y a dans Prévost des romans historiques pre scottiens, puisque se passant en Angleterre, et Moyenageux. L’équivalent de la peinture troubadour qui commence à se développer sous Louis XV dans le sillage de la tragédie Le Siège de Calais, de De Bellloy, laquelle souleva un délire d’applaudissements qui fit dire au Marechal de Gramont, qui n’applaudissait  » qu’il voudrait qu’il y eut autant de bons français que de mauvais vers dans la pièce ! » L’amusant est que les prodromes du romantisme sont posés dès avant l’arrivée de la Révolution et sa vague antiquisante. Alors on peut rêver…. Ceci est une parenthèse. MC

Janssen J-J dit: à

J’opine à court, CT, et sans rire… Pourquoi pas le chevalier des Grieux que je ne connais guère ? (sauf dans un film avec Fanny Contençon ???) après tout, s’il vous permet de vous remettre à l’écriture, hein, sans plus d’inhibitions comme avec le monument proustien… Do it !

J J-J dit: à

En revanche, je n’opine pas à la parenthèse qui a suivi le premier message… Je ne supporte toujours guère ce syndrome de cuistrerie, la queue en panache étalée, du même, dès que qqu’un a le malheur de découvrir quelque chose…
Mais c’est ainsi, on ne refait pas les gens, en dépit de leur bonne volonté apparente sans ironie… la vieille histoire du retour au Gallo, quoi, Max ! (comme moij même, avec mes viljedemots). Bàv, tchinz, c’est l’heure, j’e-ssore,

Passou dit: à

Merci Pablo 75 pour les corrections

FL dit: à

MC je vois bien le genre de repas dont vous parlez. Le nombre de services et le nombres de plats par service effraient. Donc vous pensez qu’ils mangeait de tout ? Ce genre de repas a totalement disparu. Avec la seconde guerre mondiale et la Troisième République j’imagine.

Jazzi dit: à

Ne le dites pas à Charoulet, mais l’agrégation mène aussi au féminicide !
Cela s’est passé près de chez moi, dans le 12e arr. de Paris :

« Ceux qui l’ont connue restent sidérés par la nouvelle. Lundi 20 mars, Cécile Hussherr-Poisson, 47 ans, normalienne, agrégée, enseignante-chercheuse en littérature comparée est morte après avoir été poignardée au cou à son domicile à Paris (XIIe) par François-Xavier Hussherr, son ex-mari également normalien et économiste, régulièrement invité sur les plateaux de télévision. »

Jean Langoncet dit: à

(bou.gue.reau ; passe toujours pas)

FL dit: à

« Les prodromes du romantisme sont posés dès avant l’arrivée de la Révolution. »

Très nettement que ce soit le fantastique, le goût de la nature, des rêveries, vous nous dites qu’il y avait aussi quelques romans historiques. Peut-être une base nationaliste.

1830 comme date du début du romantisme français c’est très tardif. C’est pas que ça correspond à rien. C’est que c’est pas le tout du romantisme.

« Le Cauchemar » de Füssli c’est 1781.

https://fr.wikipedia.org/wiki/Le_Cauchemar_(F%C3%BCssli,_1781)

Jazzi dit: à

Il y a toujours eu une belle lignée de grands préfets de police à Paris, JJJ.
Un Lépine, homme d’expérience et de terrain, manque particulièrement aujourd’hui, où Anne Hidalgo déraille en roue libre, avec perte et fracas pour la capitale, au grand détriment des Parisiens…

Jean Langoncet dit: à

Deux ; c’est le début d’un mouvement

Soleil vert dit: à

Janssen J-J dit: à
Merci jzmn par inadvertance… Ses Carnets sont le seul bouquin du Tripode qu’il me reste à lire de la très immense Goliarda. Bàv,

Vous êtes un sacré lecteur JJJ ! Bravo

D. dit: à

Macron démission !

Macron destitution.

MC dit: à

Il y en avait avant, FL, mais ni le Moyen Âge ni le 16eme siecle n’étaient vraiment l’ enjeu de la narration. Sans en devenir le centre, ils croissent en importance. Prévost écrit de manière romancée autour de la Guerre des deux roses. A la même époque apparaît cette peinture qui vise à représenter le Moyen Âge. Madame de Lafayette avait un rapport différent aux Valois, les prenant comme cadre d’une cour galante. Et Vouet, dans la Galerie des Grands Hommes du Palais Royal, n’éprouvait pas le besoin de faire un portrait historiquement correct de Gautier de Chatillon. Entre la crénelite du 18ème siecle, et les fortes individualités subsistantes du décor du Palais-Cardinal, la comparaison est d’ailleurs dure. Sur d’autres points, l’antique l’emporte. On a pu dire que les derniers décors de Jacob prefigurent le style Empire,cf La Bibliotheque du Roi, et que, même sans Napoleon, on aurait eu un épisode classicisant. Ceci pour nuancer ce que j’ai dit plus haut.Par ailleurs, David passe du St Roch aux Horaces des 1787, et la monarchie n’y entend pas malice. La Reine n’a -y-elle pas protégé Geluck, à la fois symbole du retour à l’ Antique et du Sturm und Drang? Qu’on réécoute un peu « Iphigenie en Tauride »: il « nous faudrait du sang » chantent les Scythes….

MC dit: à

Cher JJJ qui n aimez pas les parenthèses quand elles sont miennes, dois-je supposer que v ous etes un fervent lecteur de « L’Histoire de Marguerite d’Anjou », ou de « l’Histoire de Guillaume Le Conquérant », du cher Abbé Prévost, et qu’en rappeler l’existence vous parait totalement déplacé, voire superfétatoire? Vous m’en voyez navré…
Bien à vous. MC

renato dit: à

Ainsi pour certains soi-disant humanistes l’Holodomor n’est pas un génocide : intéressant.

29.3 — 8.15

D. dit: à

Holodomor est à l’évidence un génocide.
Pourquoi mettre cela en relief seulement aujourd’hui ? Le génocide perpétré par Staline et ses sbires ne date pas de 2022 à ce que je fasse.

Jean Langoncet dit: à

@Le génocide perpétré par Staline et ses sbires ne date pas de 2022 à ce que je fasse

Sunglasses after dark (song)

Janssen J-J dit: à

@ dois-je supposer que vous etes un fervent lecteur de « L’Histoire de Marguerite d’Anjou », ou de « l’Histoire de Guillaume Le Conquérant », du cher Abbé Prévost (MC)
____
Nan… n’ayez crainte… Je n’irai pas me battre le ferblanc avec vous à leur sujet… N’en soyez pas navré ! Je vous « reproche » juste, s’il se peut, de ne jamais ME donner envie de lire quoi que ce soit de vos incessants « rappels », à la différence de bien d’autres icite, capables de bien d’autres générosités moins prétentieuses d’éruditions… Bref, de ne jamais donner l’occasion à l’Herdélie de vous laisser aller à faire part de vos émotions relatives à vos « découvertes » suscitées par les billets de Passoul. Est-ce là, pudeur ?… incapacité à vous émerveiller ou à vous coltiner au monde d’aujourd’hui ? Besoin de toujours en rajouter avec des références que personne n’ira jamais se fader (du moins, moij), dans la mesure où ce n’est pas tellement le lieu, comme le croit cet internaute qui le blog de Passoul pourcelui d’un Bilger…
Bref, quel message doit-on entendre exactement, parmi des milliers d’autres, à travers ce « cher Abbé Prévost », par exemple ? Il en dit tellement Long sur vous (marguerite), et en même temps tellement Court, hein ! –
nb / Ne vous croyez nullement obligé de répondre et de vous justifier. Je crois que vous ne le pouvez ni le souhaitez. Pas grave… La vie est ailleurs, pour tout le monde… Dommage et tant mieux, quoi… Bien à vous, quoiqu’il en coûte (29.3.23_10.14)

renato dit: à

Aujourd’hui ?

Le Parlement européen a reconnu en 2008 le Holodomor comme un crime contre l’humanité, jugeant qu’il s’agissait d’une famine provoquée et d’un « crime contre le peuple ukrainien et contre l’humanité », et le qualifie de génocide en 2022.

D. dit: à

Le parlement européen n’a pas plus de legitimité à traiter de génocide en Ukraine que celui du Gabon ou des Îles Fidji.
Il en a même moins puisqu’il ne représente aucune nation. Je ne sais pas si vous êtes au courant ?

Janssen J-J dit: à

@ FL
Je tiens à confirmer les dires de Marc qui, au premier jet, n’étaient pas encore très clairs. Il resterait bien sûr encore quelques détails factuels à peaufiner, mais dans l’ensemble, la mise au point diachronique est devenue beaucoup plus lumineuse. J’espère que vous ne trouverez pas trop à y redire, sans quoi il se sentirait encore obligé 🙂 Bàv,

(… petit rappel du sujet, à lire au moins deux fois la « crénelite », pour le moment inconnue des dicos charoulesques)
_____________________
MC dit: à Il y en avait avant, FL, mais ni le Moyen Âge ni le 16eme siecle n’étaient vraiment l’ enjeu de la narration. Sans en devenir le centre, ils croissent en importance. Prévost écrit de manière romancée autour de la Guerre des deux roses. A la même époque apparaît cette peinture qui vise à représenter le Moyen Âge. Madame de Lafayette avait un rapport différent aux Valois, les prenant comme cadre d’une cour galante. Et Vouet, dans la Galerie des Grands Hommes du Palais Royal, n’éprouvait pas le besoin de faire un portrait historiquement correct de Gautier de Chatillon. Entre la crénelite du 18ème siecle, et les fortes individualités subsistantes du décor du Palais-Cardinal, la comparaison est d’ailleurs dure. Sur d’autres points, l’antique l’emporte. On a pu dire que les derniers décors de Jacob prefigurent le style Empire,cf La Bibliotheque du Roi, et que, même sans Napoleon, on aurait eu un épisode classicisant. Ceci pour nuancer ce que j’ai dit plus haut.Par ailleurs, David passe du St Roch aux Horaces des 1787, et la monarchie n’y entend pas malice. La Reine n’a -y-elle pas protégé Geluck, à la fois symbole du retour à l’ Antique et du Sturm und Drang? Qu’on réécoute un peu « Iphigenie en Tauride »: il « nous faudrait du sang » chantent les Scythes….
————-

D. dit: à

Il ne manquerait plus qu’on ait besoin d’attendre l’existence d’un parlement qui n’est même pas celui d’une fédération pour reconnaître des génocides. N’importe quoi.

closer dit: à

J’avais déjà mentionné ce meurtre entre normaliens, JB. C’est bien la peine que je me fatigue!

Janssen J-J dit: à

@ Le Gabon et les îles Fidji ont condamné le génocide en Ukraine, à que je fasse (tache ?)…, au sortir d’un repas d’endives cuites donné à l’eau nue. Bàv,

D. dit: à

Peut-être l’ont-il condamné, JJJ. Il ne faut préjuger de rien. Là-bas l’endive se cuit dans des feuilles de bananier mises en terre sous un lit de braise. C’est un délice.

D. dit: à

Faut qu’ils arrêtent de nous faire chier, au parlement européen, ça commence à bien faire ces conneries.

Janssen J-J dit: à

Mais à l’ONU, on ne sait pas trop la recette qu’ils adoptèrent… Il ne faut préjuger de rien au sujet des endives, surtout quand on les cultive dans les mangroves. Pour sûr. Bon, je dois me sortir de ce corps, Bàv,

Janssen J-J dit: à

Vous n’avez pas voté pour un député front national au Parlement Européen, la dernière fois, D. ? Pourtant, votre amie prétendument europhobe en a bien profité, d’y siéger, non ?… Et elle n’en a pas déguerpi comme les anglais, que je fasse, hein !… Waouh…

renato dit: à

Est-ce la faute aux endives mal préparées si les opinions de D. sentent le pipi d’chat ?

Bloom dit: à

Passou, « les années de plomb » ne furent pas en Angleterre, mais en Irlande du Nord. Et elles durèrent 30 années, pas une décennie. Près de 3 000 morts pour une population de 1.5 million de personnes.
Et à l’orée du 25e anniversaire de l’accord de 1998, il existe aujourd’hui encore des menaces très sérieuses d’attentats; tensions ravivées par le Brexit, institutions de partage du pouvoir à l’arrêt, la régression par rapport aux années pre-Brexit est patente.
L’Angleterre s’est toujours foutue « royalement » de l’Irlande du Nord, laissant se constituer en 1922 un état protestant sectaire gouverné à coup de législation d’exception (Special Powers Act) mise en coupe réglée par des milices anticatholiques (B-Specials) et où régnait la discrimination à l’emploi et dans l’attribution des logements sociaux. Jusqu’à ce que cela lui explose en pleine face en 1969 & pour 3 décennies.
Idem en mode mineur aujourd’hui avec le Brexit, où le fait que réintroduire une frontière pouvait mettre le feu aux poudres n’a même pas effleuré les politiciens anglais.
Aucune commune mesure entre ce qu’on vécu les nord-irlandais, toutes sensibilités confondues et les Britanniques de la grande île, ou tout autre population d’Europe occidentale.

D. dit: à

Mon vote au parlement européen est un vote en faveur de sa future dissolution. Sinon je ne voterais pas.

D. dit: à

Eh voilà. Quand renato n’a plus aucun argument, il nous sort le pipi de chatte.

D. dit: à

Bloom a raison, Passou.

D. dit: à

C’est son anniversaire le 17 prochain. Il ne faudra pas oublier.

renato dit: à

Tout le monde sait que l’UE n’est ni une fédération ni une confédération, mais lorsqu’il s’agit de prendre l’argent qu’elle soit une organisation sui generis c’est bon surtout pour les petits escrocs politiques qui la contestent. Donc, oui D., vos arguments contre le parlement de l’UE ce ne sont que du pipi d’chat, d’autant plus qu’on sait d’où ils viennent et peu importe s’il s’agit d’un Florian ou d’une Marine.

renato dit: à

Et à propos d’âme, D., si vous sentez le besoin de dire des conneries, rappelez vous que je nie l’existence de cette expression d’une survivance juste bonne pour les archaïques.

D. dit: à

Du pipi d’chatte, mes arguments ?
Vous êtes sûr de ce que vous dites-là ?

D. dit: à

Vous niez l’âme, renato, c’est bien cela ?
Y compris la vôtre ?

Jacques dit: à

Ce connard de blommie qui sort de sa taverne qatarie de sexodoha pour nous faire chier avec ses conneries irlando-merdiques.
Ta gueule bloomie !

renato dit: à

1. Oui, je suis sûr de ce que je dis. Par ailleurs, sans l’UE beaucoup de pays, dont la France, pataugeraient dans une fosse d’aisances.

2. L’âme D. c’est une invention des cons pour se donner une importance.

Jazzi dit: à

Cette manie qu’ont les équipes politiques d’un autre bord de détruire ce qu’ont fait leurs prédécesseurs !
Mais il arrive, par miracle, qu’une oeuvre disparue réapparaisse comme par enchantement, ainsi que vous le conte avec plaisir le léZard…

Clopine dit: à

Ce que je trouve fascinant chez Manon Lescaut, c’est que le propos vertueux de Prévost (en gros, le noble et pur chevalier des Grieux, entraîné en spirale – breaking bad- par une gourgandine, arrivera cependant, grâce à un amour fou, et au prix de la mort de Manon, à une sorte de rédemption de cette dernière) s’autodétruit presqu’à chaque page. Et que les lecteurs ne s’en sont sans doute pas trompés – bien plus qu’aux malheurs de Des Grieux, c’est à la description des turpitudes qu’ils devaient s’attacher. Le délicieux frisson dans le dos de la personne bien pensante, devant le récit d’aventures émoustillantes…

Cependant, les tourments moraux de des Grieux lui arrachent de véritables plaintes -et des torrents de larmes. Moi, c’est cela qui m’intéresse aujourd’hui : l’expression d’une plainte sincère surgissant du fond d’une conduite totalement blâmable… Et le plaidoyer pro domo de Des Grieux me fait penser au mien… bref.

Alexia Neuhoff dit: à

@JJ-J, un auteur qui met les pendules à l’heure :

Le journaliste François Krug retrace dans une enquête le compagnonnage des trois écrivains (Michel Houellebecq, Sylvain Tesson et Yann Moix) avec l’extrême droite intellectuelle ces trente dernières années.

Réactions françaises
Enquête sur l’extrême droite littéraire
François Krug
SEUIL
Date de parution 31/03/2023
19.90 € TTC
224 pages

D. dit: à

Votre purgatoire sera long et pénible, renato.

D. dit: à

Parler comme ça de sa propre âme et de celle des autres…

D. dit: à

Mais je continue à prier pour vous, renato. Pour que votre damn tombe.

et alii dit: à

AME
 » Hegel voit passer l’Empereur comme la concrétisation de son œuvre philosophique : « J’ai vu l’Empereur- cette âme du monde, écrit-il à son ami Niethammer, sortir de la ville pour aller en reconnaissance ; c’est effectivement une sensation merveilleuse de voir un pareil individu qui, concentré ici sur un point, assis sur un cheval, s’étend sur le monde et le domine »[[Hegel, Correspondance, tome I, Gallimard, coll. »
https://fr.irefeurope.org/Publications/Articles/article/Macron-Napoleon-et-l-Ame-du-monde-de-Hegel/

Rosanette dit: à

@clopine
vous avez mille fois raison de considerer anon Lescaut comme e un grand livre
le heros n’est pas Manon mais des grieux qui victime impuissante de l’amour qui le lie à Manon s’achemine tragiquement vers sa chute
des grieux ressemble à Phedre qui d’acte en acte franchit un nouveau pas dans la décheance a laquelle la condamne son amour impossible .
tout cela je l’ai écrit développé et argumenté dans une édition scolaire que j’ai commise il y aplus de 50 ans dans une collection, qu’on ne trouve plus je crois :les classiques Larousse ;un opuscule qui a eu plusieurs rééditions avant la disparition de la collection

D. dit: à

Et alii, j’ai entendu ce matin sur France Inter qu’un nouveau traitement de la BPCO était très prometteur.

Jazzi dit: à

« J’avais déjà mentionné ce meurtre entre normaliens, JB. C’est bien la peine que je me fatigue ! »

Oui, mais Charoulet, qui ne jure que par les agrégés de l’université, n’a toujours pas réagi, closer !

et alii dit: à

JE NE DEMANDE AUX ERD2LIENS AUCUN CONSEIL pour ma santé:j’ai 2 médecins qui discutent du traitement à partir de leur consultation et des résultats des examens demandés (sang , radios doppler etc)
merci; inutile de vous soucier de moi

D. dit: à

ÇA TOMBE BIEN PUISQUE JE N’AI RIEN CONSEILLÉ.

Clopine dit: à

Merci, Rosanette, et il me semble que ce précurseur du romantisme qu’est Prévost s’inscrit aussi dans une très longue tradition de l’amour courtois (si l’on songe à Tristan face à Iseult, et là aussi, il me semble bien que c’est Tristan le plus à plaindre…)

D. dit: à

Certains et certaines commencent très sérieusement à me courir sur le haricot.

D. dit: à

Franchement pourquoi avoir laissé DHH pour Rosanette ? Ça ne fait pas très sérieux, Rosanette. Alors que DHH, ça en jetait. Moi ça m’a toujours impressionné.

D. dit: à

Il faut dire que j’ai une forte préférence pour les pseudonymes courts. Par exemple entre Patrice Charoulet et B, je préfère de très très loin B. C’est ainsi.

Clopine dit: à

Bon, à part ça, si les sages cortèges de l’intersyndicale ne suffisent pas, il faut faire quoi ?

Le problème, c’est qu’on a un temps de retard sur le gouvernement. Lui, il est déjà passé à la violence…

On va donc changer de stratégie. Plutôt que de forcer un président à faire ce qu’il ne veut pas faire (dans le genre perdre la face), pourquoi pas l’ignorer complètement, et passer à un nouveau monde ?

Où la terre serait ronde ?

Et vivable ?

Eh oui… Finalement, en deux ans (puisqu’il s’agit bien de deux ans de vie), on peut en faire, du boulot, en tant que fossoyeurs de l’ancien monde…

Rendez-vous bientôt…

lmd dit: à

Clopine parle du « délicieux frisson dans le dos de la personne bien pensante, devant le récit d’aventures émoustillantes…»
J’ai moi-même de l’intérêt pour les récits de pirates (je suis alors pour les pirates) et je n’arrive pas à tout-à-fait condamner les pirates du Golfe de Guinée qui prennent à l’abordage un pétrolier danois.
https://www.lemonde.fr/afrique/article/2023/03/29/golfe-de-guinee-un-petrolier-danois-attaque-par-des-pirates-au-large-de-pointe-noire_6167396_3212.html

Clopine dit: à

Je rappelle que les économies devant découler de la réforme des retraites se montent au chiffre astronomique de 0,1 % du Pib.

Ca vaut bien un certain nombre de pouces arrachés, d’yeux crevés, de foutage de gueule caractérisé, et d’une sorte de climat comment dire… Pas du tout inquiétant…

FL dit: à

Pensez à tous ces riches que l’on va pouvoir nourrir avec 0,1 % du PIB. Au prix du ris de veau au Ritz, il faut bien ça.

FL dit: à

Une petite mise au point woke sur Althusser s’impose.

D. dit: à

DHH est la seule personne ici qui a une autorité qui inspire le respect. Je ne dirais pas que les autres sont des guignols, ce serait exagéré, mais bon, ils ne font pas beaucoup d’efforts dans le sens contraire, dirais-je pour ménager la chèvre et le chou, selon l’expression consacrée.

FL dit: à

J’attends de pied ferme un billet brillant dans votre journal gauchiste préféré.

Jacques dit: à

« Sauf erreur, je ne me trompe jamais ».
Alexandre Vialatte
Lisez Vialatte au lieu de lire les conneries hispanisantes de ce Marias.

Rosanette dit: à

Rosanette a remplacé DHH parce que je voulais que cesse sous certaines plumes l’écriture déformée de mon pseudo avec une orthographe que j’ai de bonnes raisons de ne pas accepter de voir apparaître ici

FL dit: à

C’est beau non. Je pense que c’est Bétourné sur la photo.

https://twitter.com/GillesPecout/status/1640729338109652994

« ONM » c’est l’Ordre National du Mérite.

Je me permets de vous rappeler son « Philosophe dans la tourmente ». L’assassinat de Althusser y est longuement analysé.

https://www.seuil.com/ouvrage/philosophes-dans-la-tourmente-elisabeth-roudinesco/9782757821121

Une recension par les meilleurs philosophes français.

 » – Je pense que j’ai toujours été radicale-socialiste.
– N’aggrave pas ton cas.  »

Un ouvrage s’appelle « Les Survivances de l’ancien régime au XIXe siècle. » Mais le mot survivance n’est pas bon. Je n’arrive plus à le trouver. Une idée ?

https://www.dailymotion.com/video/xbr3vo

D. dit: à

Boh oui mais bon.

MC dit: à

JJJ , je ne fonctionne pas à l’émotion mais à la curiosité. Les références sont des aiguillages possibles, proposés du moins à partir de mes lectures.et de ma Bibliotheque. «  Dans la Bibliotheque » dit’ dans le moins convaincant de ses opus’ un grand chercheur qui nous a quittés. Il se peut que cette démarche soit vaine, j’aurai du moins essayé.Mais ne me demandez pas ce que Christiane faisait naguere ici , et souvent très bien. Ce n’est pas dans mes cordes. Bien à vous. MC

Janssen J-J dit: à

@ je ne fonctionne pas à l’émotion

Vous devriez vous forcer, car votre « curiosité » n’en est pas une … Vous ne découvrez ni ne partagez rien. Personne ne demande de faire à quiconque sa Christiane, ce qu’elle ne faisait pas si bien apparemment, quand on se souvient comment, parmi d’autres, vous avez pu la moquer. Non, ne dites pas cela, Marc… il est bien trop tard pour la rattraper… Et quand au caractère vain de votre démarche, je ne me prononcerais pas…
Non, et je vous le dis franchement, ce qui m’impressionne le plus, c’est votre hobby pour la SF et les dystopies… Là, j’avouk cet aspect vous rendrait sympathique, mais comment savoir si ce n’est pas dans ce but ?
J’ignore ce que D. pense de vous, politiquement…
Bien à vous,

J J-J dit: à

Eco Umberto, ce grand « chercheur » ?…

J J-J dit: à

@ Date de parution 31/03/2023
Apparemment, vous l’avez lu en prime time, Alexia, quelle chance !
(mettre sur le même plan MH avec ST et YM… je trouverais cela carrément abusif!… Et je persiste à penser que le premier n’est pas acoquiné avec la droite extême, à la différence des deux autres.

Janssen J-J dit: à

@ inutile de vous soucier de moi

Vous avez quand même notre soutien moral, et dieu sait qu’il est souvent plus utile que les médicastres du corps. Bien à vous, cependant.

J J-J dit: à

Je ne supporte pas quand les liens à cliquer nous font tomber sur des touites. Ce qui est de plus en + fréquent, hélas.
Bàv,

Patrice Charoulet dit: à

Je n’ai pas pu porter plainte

Comme tout le monde, les génocides, les massacres, les attentats terroristes, les crimes de sang, les hold-up…m’indignent.
A côté de tout cela, qu’est-ce que mettre le feu à trois bacs noirs contenant des sacs-poubelles ?
Peu de chose, me répondra-t-on. Mais je ne trouve pas cela admissible. Je n’avais récemment parlé que de deux bacs dans ma rue, distants de 50 mètres, incendiés en plein jour, mais sans témoin. Un troisième a été incendié un peu plus loin la nuit dernière. J’ai vu les cendres du bac.Les flammes avaient léché le mur d’un immeuble.
Pour le principe, , j’ai voulu porter plainte ce matin au commissariat.
Je savais que j’attendrais, je savais que nul ne serait arrêté, que j’aurais pu mieux occuper mon temps, mais j’ai voulu porter plainte quand même.
J’ai été aimablement accueilli et j’ai attendu une heure . D’autres venaient pour des choses plus graves, ai-je cru comprendre.
Mon tour venu, j’ai salué poliment le fonctionnaire de police qui m’a demandé de dire pourquoi je voulais porter plainte. J’ai répondu de manière claire et détaillée.
Le policier, très aimablement, m’a dit pourquoi il ne pouvait recueillir ma plainte..
Je ,n’étais victime de rien. Le bac noir qui était devant ma fenêtre était-il à moi ? Non. Y a-t-il eu des morts ? Non. Des blessés ? Non. Ai-je subi un préjudice financier ? Non. Ces bacs appartiennent à l’agglomération dieppoise . Elle pourrait, le cas échéant, porter plainte*.
J’ai tenté de plaider pour ma plainte, en faisant valoir qu’un incendie de ce type peut mettre le feu à un immeuble et tuer des gens. Mes efforts furent vains.
Je suis rentré chez moi.

*Tout me donne à penser que l’agglomération dieppoise ne portera pas plainte.

Jacques dit: à

Contre le bétail gauchiste des manifestants, il faut tirer à balles réelles contre ces derniers, les zigouiller tous, ces maudits prêtres syndicalistes de mes couilles et leurs ouailles bêlantes.
Tuez-les tous !

Janssen J-J dit: à

@ FL
je ne comprends pas comment il vous a été possible de joindre plusieurs liens dans un même message. Jusqu’à présent, c’était impossible en RDL. Auriez-vous suborné le robot, comme naguère ma soeur ?

NB **** Un très bon petit film vient de sortir : Grand Paris, de Martin Jauvat, 27 ans… C’est le neveu d’une amie ex parisienne, habitant désormais dans mes parages…. Elle en est très fière, car il serait bourré de talents, il est lancé : le Canard comme le Télérama du jour lui ont consacré un bel éloge.
Hélas, on ne va pas voir son film de sitôt.

Janssen J-J dit: à

@ Je n’ai pas pu porter plainte @ Je suis rentré chez moi.

… ou les malheurs des quérulents processifs. On compatit avec, mais ira-t-on jusqu’à pleurer les encombrants de la police dieppoise ?…
Snifl…

Janssen J-J dit: à

Comment peut-on encore vivre dans une ville gouvernée par des communistes ? c’est là un grand mystère !…

et alii dit: à

ame
 » Mais, en actualisant avec brio la pensée de Hegel, Alexandre Kojève a projeté sur elle l’être-pour-la-mort de la philosophie de Heidegger, et les luttes sociales de la sociologie marxiste.

16La vie sans tragique

17Or, si nous lisons la fameuse phrase du chapitre III (Kraft und Vernunft) :

« Cette infinité simple, ou le concept absolu, doit être nommée l’essence simple de la vie, l’âme du monde, le sang universel qui […] est lui-même toutes les différences, de même que leur être-dépassées, et ainsi les impulse en soi sans se mouvoir, tressaille en soi sans être inquiet. » [12]
[12]
GW 9, 99 (en bas). « Diese einfache Unendlichkeit, oder der…
18Ici la vie est la puissance qui anime le monde, le sang universel qui contient en lui toutes les différences. Cette vie est dite l’infinité simple. L’infini contient en lui-même « la différence en tant que différence intérieure » ; le monde suprasensible, écrit Hegel plus haut, est

« la différence intérieure, ou la différence en elle-même ; ou elle est en tant qu’infinité » [13]
[13]
Ibid., l. 7-8, « der Unterschied als innerer, oder Unterschied…. »
https://www.cairn.info/revue-philosophique-2007-1-page-43.htm

et alii dit: à

ame
Exposition « Le Corps et l’Ame » au Louvre : « On ne fait pas les anges de la même façon à Florence et à Bergame »
Marc Bormand, un des trois commissaires de l’exposition parisienne, explique comment les sculpteurs de cette époque se sont attachés à représenter la figure humaine, non seulement sur le plan physique, mais aussi psychique.
https://www.lemonde.fr/culture/article/2021/06/03/exposition-le-corps-et-l-ame-au-louvre-on-ne-fait-pas-les-anges-de-la-meme-facon-a-florence-et-a-bergame_6082679_3246.html

et alii dit: à

ame
La convergence de la vie éthique et de la vie tragique dans la Cité grecque est donc vouée à l’explosion. La position hégélienne est strictement parallèle en ce qui concerne la schöne Seele. Car qu’est-ce qu’une belle âme ? C’est une âme pour laquelle il n’y a pas différence entre la nature et la moralité ; elle accomplit son devoir sans même en avoir conscience. Elle vit donc dans une harmonie esthétique et ignore toute inquiétude tragique. L’essai de Schiller Über Anmut und Würde la décrit parfaitement :

« Mais dans une belle vie, comme dans un tableau du Titien, toutes ces lignes de démarcation tranchantes ont disparu et pourtant toute la figure n’en ressort que plus vraie, plus vivante, plus harmonieuse. C’est ainsi que, dans une belle âme, la sensibilité et la raison, le devoir et l’inclination s’allient harmonieusement, et la grâce est son expression dans le phénomène. » [17]
[17]
Werke in drei Bänden, München, Carl Hanser, 1966, t. II,…
24Or Hegel montre, en des pages célèbres, que la belle âme et cette pseudo-unité de la nature et de la moralité, du devoir et de l’inclination doivent s’évanouir dans le refus de l’action et l’évasion, le refuge dans le rêve et son ineffectivité.

J J-J dit: à

@ Alexia,
UN NOVEAU MESSAGE recopié-collé DE JMB (NDLR / Bougu.ere.au) sur le blog de PAUL EDEL (ce jour)
_______________
J’ai un faible pour tous les mots reliés en zinc monsieur Court (NDLR / Marc Court ou Petit Rappel)… Je connais Longrine mais pas Langrune. tu m’obligerais…
Une plus grande reconnaissance encore à ceux qui auront su voir et dire qu’on ne peut bannir une identité si multicarte et si plusieurs fois fausse, pour qu’on puisse au final la sidérer d’un coup de clavier… fort expert… Un p’tit merci aussi à la vanité cosmique de keupu (NDLR / Jissé ou JC ou Jacques) qui, n’ayant point su faire autrement qu’éjaculer son contentement, a forcé lassouline (NDLR / Pierre Assouline) à faire le préfet…
Les précédents bannissements étaient comme par erreur négligeables qu’on les aurait dit plus dictés qu’à l’insu de son plein gré… anonyme, si j’osais..
Merci à polo (NDLR / Paul Edel) pour faire passer…
Merci à hsbc..au crédit suisse et à bolloré

Janssen J-J dit: à

Nous, herdélien.nes de la première heure, demandons instamment aux responsables de la mémoire défunte de Javier Marias de rapatrier sur cette chine le corps et l’esprit de notre compatriote Jean-Marcel Bouguereau, si injustement et cruellement banni par Pierre Assouline – Ponce Pilate sur l’injonction du grand Sanhédrin, Patrice Charoulet.
Pour qui de droit, sonne le glas…
Bàv les bataves… !

Jean Langoncet dit: à

@Besoin de toujours en rajouter avec des références que personne n’ira jamais se fader (du moins, moij), dans la mesure où ce n’est pas tellement le lieu, comme le croit cet internaute qui le blog de Passoul pourcelui d’un Bi[.]l[.]ger…

De la guerre des boutons chez des barbons pour de vrai. Propos assez confus, J J-J, faisant toutefois mention, encore une fois – vous êtes ici le seul à le faire avec cha.rou.let (c’est plus épisodique chez lui) – d’un blog tenu par une poignée de fruits secs se targuant d’écrire du « bon français » …

renato dit: à

Elon Musk, Sam Altman *, responsable d’OpenAI, et un millier d’autres entrepreneurs et universitaires ont signé un appel aux entreprises et aux gouvernements. Ils demandant un moratoire de six mois sur le développement d’IA génératives comme ChatGpt. La lettre appelle notamment à l’arrêt de l’entraînement du Gpt-4 évoquant « de grands risques pour l’humanité ». Les six mois devraient être utilisés pour développer des protocoles de sécurité, des systèmes de gouvernance de l’IA et recentrer la recherche pour garantir que les systèmes d’IA sont plus « précis, sécurisés et dignes de confiance ».

* Altman, a admis qu’il avait « un peu peur » de sa création si elle était utilisé pour « une désinformation à grande échelle ou des cyber-attaques ».

renato dit: à

demandant > demandent

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