La puissance du hasard
On ne se refait pas, et c’est tant mieux. Depuis 1999, Jean-Noël Jeanneney conçoit et anime chaque semaine l’émission Concordance des temps, et depuis des années, tout le ramène à ce double regard sur l’Histoire : pour elle-même en son temps et pour sa résonance dans notre temps. Ce prisme à multiples facettes est au cœur d’Un attentat ( 338 pages, 20 euros, Seuil), document saisissant et neuf sur un épisode de la guerre franco-française aux frontières de la guerre civile, dans l’ombre portée de la guerre d’Algérie. Grâce à ce point de vue particulier de l’historien, son livre va bien au-delà de son objet d’étude initial pour embrasser un champ bien plus vaste.
Le Petit-Clamart, non loin de l’aéroport de Villacoublay le 22 août 1962. Un commando d’ultra de l’Algérie française attend le général de Gaulle au tournant, c’est le cas de le dire. Les conjurés sont armés de fusils-mitrailleurs 24-29 de calibre 7,5 mm, de pistolets-mitrailleurs Thomson de calibre 45, de carabines US M1, de pistolets PKK. Ils arrosent de leurs tirs la DS présidentielle lancée à 90km/h ainsi que la voiture banalisée des policiers qui la suit. L’action dure en tout une quarantaine de secondes. La carrosserie de la DS est trouée de huit impacts de balles. On retrouvera près de 150 douilles. Personne n’a été tué ni même blessé. L’attentat fera tout de même une victime collatérale : le commandant de gendarmerie chargé de la protection du chef de l’Etat en Haute-Marne : une congestion cérébrale le frappa lorsqu’il apprit la nouvelle et il en mourut le lendemain…
De tous les mots historiques rapportés par cet événement, seuls deux sont attestés : le « Père, baissez-vous ! » lancé par son gendre qui faisait office d’aide de camp, le colonel de Boissieu, assis à l’avant ce qui permit probablement au Général d’être sauvé ; et le « N’oubliez pas les poulets, j’espère qu’ils n’ont rien » prononcé par tante Yvonne, ce que l’escorte policière prit pour elle alors qu’il s’agissait des volailles empaquetés et rangées dans la malle arrière qu’elle avait commandées afin de les cuisiner pour le déjeuner du lendemain.
La Grande Zohra avait eu une fois de plus la baraka. Une vingtaine de tentatives d’attentats contre sa personne avait été dénombrée au moment de « l’abandon » de l’Algérie ; toutes avortèrent dans l’œuf ou furent déjouées, notamment à Pont-sur-Seine (8 septembre 1961) avec déjà Jean-Marie Bastien-Thiry à sa tête, et à Toulon le 15 août 1964 à l’instigation de deux responsables de l’OAS (Organisation Armée Secrète) ; seule celle dite du Petit-Clamart a été si près de réussir ; il s’en est fallu de peu, un incroyable continuum de dysfonctionnements dans les détails (arme qui s’enraye, signal rendu invisible etc), pour que De Gaulle dit « la Grande Zohra » par ses ennemis jurés n’en réchappe. La police et les services de renseignements avaient bien travaillé, le dépouillement des nombreuses archives ministérielles auxquelles l’historien a eu accès en témoigne, ainsi que les dossiers d’instruction des magistrats et les minutes des procès, mais aussi la chance, celle du Général, bonne étoile ou ange gardien, mais une chance répétée, inexplicable vu l’incroyable concours de circonstances, qui a stupéfié les enquêteurs. Un miracle qu’il s’en soit sorti.
Il goûtait les bains de foule mais détestait l’idée d’une garde rapprochée ostentatoire. Une quarteron de gorilles, dont la silhouette et la trogne étaient familières aux Français, lui suffisait. Il refusa même, non sans ironie, à son ministre de l’Intérieur que, lors de ses descentes des Champs-Elysées, des gendarmes fussent disposés tout le long du parcours tournés vers les badauds, les fenêtres et les toits, car « il n’était pas convenable que des soldats tournent le dos au chef des armées ». Le Général, alors âgé de 72 ans, avait toujours fait preuve de sang-froid dans les situations les plus dramatiques et les plus tendues. On en a eu une fois pour toutes une illustration par le son et par l’image avec l’archive célèbre de la Libération de Paris où on le voit rester debout et hiératique sous les tirs des derniers miliciens, collabos ou allemands (on ne le saura jamais) retranchés en haut des immeubles alentour tandis que la foule panique et s’aplatit sur le parvis de Notre-Dame. Une parfaite maîtrise de soi dont il ne s’est jamais départi. Et de même que le 26 août 1944 il assista comme prévu au Magnificat en la cathédrale, le 22 août 1962, comme prévu, il salua rituellement les soldats de la garde d’honneur à Villacoublay.
De tous les acteurs de cette aventure recrutés comme dans Les Sept samouraïs, les deux plus intéressants, qui se trouvent être les deux responsables de la conjuration, sont ceux dont l’historien fouille le plus longtemps le portrait. D’abord Bastien-Thiry, rationalisme d’ingénieur, passion de croisé, raideur du raisonnement, bonne conscience absolue, logique mathématique, caractère que ce lieutenant-colonel de l’armée de l’Air sans expérience directe de la guerre résume en une formule (« ténacité et droiture ») : toutes choses qui le rendent étranger à la moindre notion de doute et incapable de s’adapter à l’imprévu car dans son esprit, il n’y a pas de place pour la marge d’erreur. Puis Alain de Bougrenet de La Tocquenay, lieutenant en Algérie, membre du Comité de salut public, plusieurs fois emprisonné et échappé, activiste de l’OAS. L’un et l’autre, dans leurs interrogatoires, appellent leur cible « le chef de l’Etat de fait » ou « le dictateur » (et même « un cryptocommuniste » selon La Tocquenay). Tant et si bien que Bastien-Thiry finit par s’identifier à Stauffenberg, l’officier qui avait échoué à assassiner le Führer, et par amalgamer De Gaulle à Hitler ! Même logique à l’œuvre (sauver la nation contre la démence de son dirigeant) alors pourquoi pas ?
L’auteur fait un pas de côté pour examiner son cas à la lumière des régicides dans l’Histoire (Henri IV etc). Ce qui le mène droit à analyser de près la manière dont l’Eglise a légitimé le tyrannicide, et l’entourage de prêtres qui ont encouragé Bastien-Thiry, catholique exalté, dans son projet. L’acte de force conçu comme un acte d’amour peut être licite dans certaines conditions contre :
« ceux qui ont perdu le sens moral et le sens humain, et qui précipitent dans la désolation ceux qu’ils ont la charge de protéger et de défendre ».
Le plan de De Gaulle pour permettre l’accession de l’Algérie à l’indépendance étant jugé « diabolique », il est donc lui-même Satan. Cela dit, la référence majeure des chefs de la conjuration n’est pas tant Cicéron approuvant le crime de Brutus, mais bien de manière récurrente, leurs interrogatoires en témoignent, Thomas d’Aquin lequel légitimait non le tyrannicide mais l’insurrection légitime :
« Sont dignes de louange ceux qui délivrent le peuple d’un pouvoir tyrannique ».
Jean-Noël Jeanneney a retrouvé à ce sujet une intéressante note de De Gaulle dans ses carnets de captivité de la grande guerre :
« Les foules acclament Brutus parce qu’il a tué César, mais proposent aussitôt de faire de Brutus un César »
Sa concordance des temps, et les échos qu’elle réveille dans notre actualité, l’auteur l’effectue tant au plan politique que moral. Il fait la démonstration que l’importance de la passion religieuse comme ressort de l’attentat a été sous-estimée. C’est de la réponse à donner par une société démocratique au fanatisme politico-religieux qu’il s’agit. Autres temps, même mœurs ? Voire. L’analogie le terrorisme du Petit-Clamart et celui des islamistes lui sera certainement comptée, reprochée, récusée, surtout lorsqu’il évoque « les apparences d’une fatwa à la mode chrétienne » en dépit de toutes les nuances qui y sont apportées et de sa défiance vis à vis de tout anachronisme.
L’étude du caractère des deux responsables du commando permet ainsi de sortir de l’habituelle mythologie des soldats perdus de l’Algérie française en quittant la stricte sphère politique pour celles, tellement plus prégnantes, de l’Histoire et de la religion. Leur projet s’intitulait « Opération Charlotte Corday » du nom de celle qui assassina le jacobin Marat, inspirateur des sans-culottes, dans son bain en 1793. Le récit minutieux, documenté, vivant des événements, tant l’attentat que son contexte, ne nous les fait pas seulement (re)vivre « en direct » : il permet de prendre la mesure de la haine absolue et criminelle suscitée par la personne du président de la République. Quand on pense que Sarkozy se plaignait d’être le président le plus insulté depuis la Libération !.. L’auteur rappelle utilement les articles du journal nationaliste L’Esprit public dans lesquels de fameuses plumes littéraires et théâtrales (Antoine Blondin, Michel Déon, Roger Nimier, Jacques Perret, Marcel Aymé, Jean Anouilh…) trainaient régulièrement le chef de l’Etat dans la boue (mais la communiste Marguerite Duras, même longtemps après, n’a jamais cessé de le traiter de « merde ») quand elles ne prenaient pas la défense du « martyr » Bastien-Thiry, « le dernier des fusillés », La Tocquenay, également condamné à mort par la Cour militaire de justice ayant vu sa peine commuée en prison à perpétuité avant d’être gracié et libéré avec d’autres partisans de l’Algérie française lors de l’amnistie de 1968.
Jean-Noël Jeanneney appartient à la rare catégorie des écrivains d’histoire. Entendez : des historiens doués d’un véritable talent littéraire. Ils ne sont pas si nombreux en France parmi nos contemporains : Mona Ozouf, Michel Winock, Patrick Boucheron et quelques autres. Ils savent le romanesque des plus violents tumultes. Lorsqu’il est conjugué par la grâce d’une plume brillante à une véritable réflexion politique sur la fragilité du tissu démocratique, cela peut donner un essai sous forme de récit des plus féconds. Incroyable tout ce que peut révéler l’analyse de cet événement de quarante secondes lorsqu’elle est aussi pénétrante. Un attentat possède une grande vertu : il nous invite à réfléchir à la justice d’exception, à la soumission des fonctionnaires et à la capacité de (dés)obéissance des corps constitués. Et en particulier à la pratique de l’état d’urgence, lequel repose encore sur une loi de 1955 née de la réaction aux premiers éclats de l’insurrection algérienne. Jusqu’où aller trop loin dans l’arbitraire et la restriction aux libertés publiques lorsqu’on a dans le même temps pour mission de protéger les citoyens contre la terreur au coin de la rue ?
(« La DS après l’attentat », « Portrait de Jean-Marie Bastien-Thiry » photos D.R.)
595 Réponses pour La puissance du hasard
Beau modèle réduit. Peut-être un cadeau à faire pour Noël. Pour 79 euros, on peut avoir la DS19 avec les motards.
Est-ce que ce nouveau livre de Jeanneney parle autant de Jeanneney que son célèbre pamphlet « Quand je, Jeanneney, défie le bon sens » ?
Que ce serait-il passé si De Gaulle avait été tué dans l’attentat du Petit-Clamart en 1962 ? Parfois le hasard peut faire prendre à l’Histoire un chemin imprévu.
Ce billet est un bel hommage à un historien passionnant qu’on écouterait pendant des heures (FC – 10à 11 le samedi), France inter aussi, je ne sais plus dans quelle émission…. Je ne l’ai jamais lu pensant que ses livres ne devaient être lisibles que pour des historiens.
Billet donnant envie de le lire.
J’aime beaucoup la petite Déesse de collection sur sa boite en carton. C’est vrai que c’était la marque de De Gaulle. (Sergio va être jaloux !)
Je crois qu’il s’est investi beaucoup aussi sur le site de la Grande Bibliothèque.
Une seule chose me chiffonne, mais peut-être ai-je mal compris. Dans son analyse de la laïcité, je trouve qu’il donne trop d’importance à la religion. Qui pourrait m’éclairer ?
C’est de la 3D j’en fiche mon billet au feu ! Warum ? Les grandes courbes des languettes d’extrémités en carton sont trop régulières…
Bastien-Thiry a refusé le recours en grâce et non l’inverse. Le radioscope Jeanneney en fait-il état ?
Je me souviens du roman d’alice ferney passé sous silence, il y a quelques années, pas par la presse parisienne qui l’avait été un brin égratigné (trace ici : http://www.lexpress.fr/culture/livre/passe-sous-silence_916117.html ) mais moi, je l’avais trouvé intéressante cette tentative de mettre les 2 protag. sur le même plan ; la Grande Zhora s’appelait alors Grandberger et BT, Donadieu (un clin d’oeil à Margot Dudu qui le considérait comme un saint abattant une merde).
Jeannenay, notre rare historien romanesque (!?) se soucie-t-il de l’affaire des romanciers non historiens qui prirent fait et cause pour l’affaire ?… Et de ce qu’en pense la malheureuse fille du meurtrier exalté qui doit traîner le remords d’une grâce qui ne vint pas ?
Pour s’identifier à Stauffenberg et donc De Gaulle à Hitler, faut quand même avoir un grain dans le contexte historique de 1962, même polytechnicien. Toute cette histoire apparaît très rocambolesque tout de même.
Alice Bastien-Thiry a tiré il y a quelques années un livre ou elle règle divers comptes, et montre son orientation vers la psycho-généalogie.
Dans les sources , on a le plaisir de voir revenir Raymond Tournoux, peu en faveur auprès des héritiers, on ne sait pas trop pourquoi.
Pierre Assouline, il me semble qu’on écrit de la Tocnaye
. Ou quelque chose comme ça . Devise: « Net de toute bougrerie » selon le Saint Houardon sur la noblesse de Bretagne.
Christiane, ce si a inspiré un roman uchronique récent de SF dont je ne retrouve plus le titre. Il a eu le prix Rosny et peut etre par là repérable. Dans les deux cas, Petit-Clamart ou pas, le résultat est le meme!
Bien à vous.
MC
Wikipedia donne brièvement la filiation de l’infâmie:
« Descendant d’un ancienne famille aristocrate bretonne, notamment du contre-révolutionnaire Jacques-Louis de Bougrenet de La Tocnaye (…)
Il est le père de Thibaut de La Tocnaye, conseiller régional PACA, membre du bureau politique du Front national et délégué national à la formation au Front national. »
Honte nationale.
« L’analogie le terrorisme du Petit-Clamart et celui des islamistes lui sera certainement comptée, reprochée, récusée, surtout lorsqu’il évoque « les apparences d’une fatwa à la mode chrétienne » en dépit de toutes les nuances qui y sont apportées et de sa défiance vis à vis de tout anachronisme. » (Passou)
Si cette réflexion de notre Général Passou, idole de nous autres, les soldats perdus de la RDL, est avérée, il y a là tout ce qu’il faut pour rejeter ce bouquin dans la poubelle de l’histoire !
Etablir une analogie entre l’attentat contre le tyran gaullien qui gouvernait et les attentats islamistes qui frappent aujourd’hui la population innocente à la terrasse des café …. est pure imbécillité !
Pour saluer Zsa Zsa GABOR, morte hier à 99 ans.
Mariée 9 fois, elle est l’auteur d’un ouvrage bien utile aux jeunes filles rangées ou non :
« Comment trouver un homme, comment le garder et comment s’en débarrasser », publié en 1970.
C’est un de ces sujets qui mettent tout le monde d’accord
Jeannenney invite « à réfléchir à la justice d’exception, à la soumission des fonctionnaires et à la capacité de (dés)obéissance des corps constitués. Et en particulier à la pratique de l’état d’urgence, lequel repose encore sur une loi de 1955 née de la réaction aux premiers éclats de l’insurrection algérienne. »
Il invite sans le faire, à réfléchir à ce qu’a fait Mitterrand. Puisque cette loi d’exception n’est pas du fait de De Gaulle.
Mais on comprend que même pour la gôche, cet anachronisme, avec un gouvernement qui aura géré la politique intérieure pendant presque 3 ans, et en temps de paix, peut être un héritage qui a du mal à passer.
oups, trop vite
Mais on comprend que même pour la gôche, cet anachronisme, avec un gouvernement qui aura géré la politique intérieure
sous le régime de l’état d’urgence, pendant presque 3 ans, et en temps de paix,
peut être un héritage qui a du mal à passer.
C’est sûr, il ne faut pas méchanchonner les torchons et les serviettes.
S’il faut faire un anachronisme, de ceux qui plaisent tant à la gôche, , Bastien Thiry serait plus dans le camp du FN, canal historique du père fondateur.
Pauvre Marguerite qui sert de bouc émissaire.
De son aversion pour De Gaulle, elle avait primitivement d’autres » Douleur ».
« La grande Zohra » … on retrouve la même « féminisation » du grand Charles chez Churchill, bien entendu teintée de « wit », d’esprit, qui le comparait « à un lama femelle que l’on vient de surprendre dans son bain ». ( He looks like a female llama who has just been surprised in her bath.)
L’affaire faillit réussir. « Pour moi, dit le général, c’eût été une sortie très convenable. » Mais puisque les circonstances lui avaient permis de continuer encore un moment à la table du jeu, il abattit une carte qu’il tenait en réserve depuis longtemps. Un référendum. Et quel référendum : celui qui a légitimé le régime de monarchie élective dans lequel nous sommes encore
https://www.franceinter.fr/emissions/la-marche-de-l-histoire/la-marche-de-l-histoire-12-octobre-2016
« De Gaulle est sorti grandi de cette épreuve. Les Français étaient fatigués de la guerre d’Algérie. Il y a eu, au total, l’envoi de 1,5 million d’hommes sur le sol algérien, c’est considérable. Tous les jeunes français nés entre 1932 et 1942 sont partis en Algérie. Toute une génération a combattu. C’est sur cette lassitude que la popularité du général s’est construite. Il était aussi celui qui avait imposé une sorte de paix en Algérie, quel que soit le prix à payer : le départ massif des Pieds-Noirs, les massacres de Harkis. Il y a eu pendant cet été 1962, beaucoup de blessures qui ont encore aujourd’hui du mal à se refermer.
L’attentat a également accéléré le processus de renforcement de l’exécutif. L’élection directe du président par les citoyens marque un renforcement de la présidentialisation de la Ve République. Mais l’instauration du suffrage universel direct, en septembre 1962, était un objectif du général depuis son retour aux affaires en septembre 1958. »
http://www.ouest-france.fr/europe/france/attentat-du-petit-clamart-le-jour-ou-lhistoire-coloniale-pris-fin-352427
« Un référendum. »
c’est une procédure de consultation populaire ?
« Et quel référendum : celui qui a légitimé le régime de monarchie élective dans lequel nous sommes encore »
avec la perversion que l’on connait en hollandie. En arriver à un président 3%, qui n’a pas osé mettre sa légitimité en question par un referendum, contrairement à De Gaulle.
Toutes ces vieilles histoires du Petit Clamart sont ennuyeuses, passéistes, sans aucun intérêt pour notre présente et la suite … !
Je préfère comparer, tant qu’à faire des analogies aussi débiles que celle de l’auteur Jeanneney, la majesté du Général dans sa DS découverte, paradant en pleine lumière, au Petit Bedonnant casqué s’enfuyant en scooter rose socialiste chez sa maitresse, au lieu de passer sa nuit à lutter contre le chômage de masse, le sallop …. !
il a mis près d’un an à se décider
7 h 37 min
il est vrai que ses prédécesseurs ont tant fit contre le chomage (en revanche, pour l’esbrouffe …)
Bref
7 h 32 min
orgueil oblige il a mis du temps , près d’un an, à se décider
guigui, ne pas se représenter à un scrutin d’election présidentiel, c’est un referendum ?
Pas la définition constitutionnelle, en tout cas.
On voit où nous ont mené ceux qui ont refusé une décentralisation du pouvoir. A encore plus d’Etat policier.
Il va de soi que la plupart des gens de bon sens ne comprennent toujours pas, aujourd’hui, pourquoi cet ex-département est tombé si bas, alors qu’il avait été enrichi par le travail admirable des colons durant plus d’un siècle, au nom de la civilisation occidentale rayonnant de toutes ses Lumières …
Je me refuse à croire que cette richesse fut dérobée par les anciens combattants afin d’assurer à une nomenklatura nouvelle issue de ses rangs une aisance du meilleur goût, au mépris des besoins d’un peuple tenu à l’écart de ce pactole puisqu’il le valait bien, le nul….
Quand on pense qu’il y a des malfrats qui professent ce point de vue ! Ce ne sont que méchants valets d’un colonialisme étroit d’esprit.
Guigui est gaga.
L’attentat de la porte de Versailles, attention, images choquantes :
Diogène,
Malgré une vie pleine de danger, de risque, de situations cruelles, vos images de l’attentat ont été terribles à supporter : j’ai défailli. Insoutenables …
Heureusement un bus d’étudiantes scandinaves en réanimation s’est arrêté, et ces braves infirmières m’ont porté un secours que je recommande à tous les défaillants, qu’ils soient véritables ou simulateurs .
M. Jeanneney, caché derrière le trailer yourcenarien de son émission franceculturelle, est un admirateur tardif de l’homme moderne des années 30, des dynastes Wendel à l’anti-héros Bastien-Thiry, résurgence du jeune Drieu.
Foin de « puissance du hasard » ! Il s’agit plutôt de notre impuissance face au hasard …
Ah ça Zsa Zsa, quand elle a vu la photo du JC (qui voulait être le 10ème marri) elle a tourné casaque, évidemment
Ta gueule, raclure de Bousegrasse !
Médite plutôt l’une de ses réflexions, pleine de bon sens : « Les maris sont comme le feu, ils s’éteignent si on ne s’en occupe pas ! »
Caramba! Encore raté!…
Carrramba, encore rrraté!
Caramba, encore une fois trop à droite!…
(Ramon, caporal Diaz, le perroquet, les sbires de l’oas…)
En signe de solidarité avec le Général mitraillé, je me souviens avoir acheté plus tard une DS21 Pallas, une bagnole somptueuse, tant par l’innovation technique, l’épaisseur voluptueuse de la moquette, le luxe des sièges, la puissance des reprises, l’onctuosité de la suspension, la fragilité des durites …
Citroën ! Les voitures automobiles étaient différentes les unes des autres, les ingénieurs étaient brillants, ça s’éclatait sur la route, bref « c’était mieux avant », une fois de plus !
Est-ce celui-ci, M.Court ?
Rêves de Gloire Roland C. WAGNER (Imaginaire ) Gallimard
Quatrième de couverture :
éLe 17 octobre 1960 à 11 h 45 du matin, la DS présidentielle fut prise sous le feu d’une mitrailleuse lourde dissimulée dans un camion à la Croix de Berny. Le Général décéda quelques instants plus tard sur ces dernières paroles : « On aurait dû passer par le Petit-Clamart. Quelle chienlit… ».
De Gaulle mort, pas de putsch des généraux, pas d’OAS, pas d’accords d’Évian, pas de référendum, et Alger reste française.
De nos jours, à Alger, l’obsession d’un collectionneur de disques pour une pièce rare des années soixante le conduit à soulever un coin du voile qui occulte les mystères de cette guerre et de ses prolongements…
Prix obtenus
Grand Prix de l’Imaginaire, roman français, 2012
Rosny aîné, roman, 2012
« La puissance du hasard »?
Plutôt une bande de bras cassés au cerveau très dégarni en neurones:
Pour La vie sous les toits (qu’il y a encore 2 mois n’avait jamais entendu parler de Velázquez) un article sur une nouvelle toile (une esquisse pour un grand tableau qui a brulé en 1734) de l’ami Diego, achété dans une vente aux enchères à Londres pour 1.000 livres sterling par un historien de l’art:
« William B. Jordan: «No creo que haya mucho debate sobre la autoría del retrato de Felipe III de Velázquez». »
La puissance de l’amour: Yves Montand Avait Sauvé La Vie de Marilyn.
à JC, 9:43… « Je crains votre silence et non pas vos injures » (Racine, Andromaque)
« Les maris sont comme le feu, ils s’éteignent si on ne s’en occupe pas ! »
Andromaque c’est la classe, quant à vous mon pauvre vous devriez commander pour vous rendre utile un stage chez les pompiers, vous verriez un peu ce qui arrive quand on ne s’occupe pas d’un feu.
Si elle n’avait pas été actrice, Zsa-Zsa Gabor aurait pu être une aphoriste à la Oscar Wilde:
« Je n’ai jamais détesté un homme après une rupture au point de lui rendre ses diamants. »
« La seule profondeur qui intéresse les hommes chez les femmes est celle de leur décolleté. »
« Il est presque impossible de rendre heureux son propre mari ; c’est infiniment plus facile avec le mari d’une autre. »
« Divorcer parce que vous n’aimez plus un homme est presque aussi bête que de l’épouser parce que vous l’aimez. »
« Je ne sais rien en matière de sexe. J’ai toujours été mariée. »
« Je crois aux familles nombreuses. Chaque femme devrait avoir au moins trois maris. »
« Pour une fille intelligente, les hommes ne sont pas un problème. Ils sont la solution. »
« Je ne me souviens jamais des prénoms. Pourquoi croyez-vous qu’on a inventé le mot chéri? »
« Je suis une merveilleuse femme au foyer : chaque fois que je quitte un homme je garde sa maison. »
« Vous ne connaissez jamais vraiment un homme avant d’en avoir divorcé. »
« Je veux un homme qui soit gentil et compréhensif. Est-ce trop demander d’un millionnaire? »
« Un homme amoureux est incomplet jusqu’à ce qu’il soit épousé. Après, il est fini. »
« Le pire, c’est de se marier par amour et de découvrir que son mari n’as pas d’argent. »
Pour les pompiers, Bérénice, je vous recommande aussi un stage…
La Bouse, c’est un copain à toi ce Racine d’Andromaque ?…
@M.Court
J’ai un peu cherché sur le net des échos de ce roman-fleuve quand même particulier, très sombre semble-t-il, de R.Wagner.
De Gaulle est mort au Petit-Clamart et la situation politique française vire à la dictature, Kennedy a réchappé au sien, Johnny, lui, est mort dans un attentat… Roman uchronique écrit à la gloire d’une ville : Alger et du rock, virant peu à peu au thriller avec une guerre froide alternative. L’auteur, né à Bab El Oued, pied-noir, admirateur de Camus est mort… dans un accident de la route…
« La plage était déserte en cette saison. La peinture blanche s’écaillait sur les planches de la buvette fermée. La mer bleu-vert ondulait doucement dans le soleil d’hiver. Quelques barques retournées reposaient sur le sable ; assis sur l’une d’elles, un vieil Arabe au crâne enturbanné de blanc buvait le thé en fumant une cigarette.
Je me suis senti étranger… »
Christiane, ce n’est pas pour être contrariant…. mais cet extrait …. euh !
11h01 je ne possède personne, au propre au figuré, je suis dépossédée de tous liens amoureux voire affectif, d’ailleurs vous avez du enregistrer comment ce manque a réussi à me rendre mauvaise, jalouse de toutes les autres, je mords et je griffe, je raille je critique je diffame je nuis.
Vous vous méprenez ma chère !
Je voulais simplement dire qu’un stage chez les pompiers vous aurait appris une chose : un feu s’éteint tout seul, avec le temps.
Je me souviendrai toujours de ma consternation le jour où , encore ignorante de la nouvelle et rentrant du lycée à l’ heure du déjeuner , j’ai retrouvé mon mari qui m’a annoncé que Bastien Thiry venait d’être exécuté .
Non que son geste suscitât la moindre sympathie des militants de l’indépendance algérienne que nous étions, non que le personnage de de Gaulle ne suscitât pas à cette époque notre mépris de suiveurs dociles de la doxa de gauche ,incapables de voir en lui autre chose qu’un misérable » golpiste »
Mais dans cette circonstance , le choc émotionnel venait de l’irruption brutale dans ma conscience du caractère irréversible de la sanction désormais exécutée ; Comme si avec ma sensibilité ,et non plus comme depuis toujours avec ma raison , je percevais alors le scandale de l’irréversibilité de cette peine ,qui excluait définitivement les conséquences possibles d’un changement ulterieur du regard porté sur sur l’evenement,et susceptible de transformer avec le temps en injustice ce qui pouvait apparaître comme une punition méritée
L’histoire de son complice rappelée dans le billet, condamné à mort comme lui, dont la peine a eté commuée ,puis qui a eté amnistié quelques années après, est l’illustration de ce scandale ,dont il est réconfortant de savoir que nous en sommes préservés à jamais en France
Je ne crois malheureusement pas que la peine de mort soit un acquis éternel. Nous entrons dans une période de Réaction tous azimuths, dont nous n’avons encore vu que le début des prodromes.
De quoi peut-on « être préservé à jamais »,
en France ou ailleurs ? (11 h 25).
Le retour de la peine de mort en France
ne tiendrait qu’à… pas nécessaire
d’en donner le mode d’emploi !
L’état d’urgence chronique est un bon début
d’anesthésie des susceptibilités en matière
de respect des libertés démocratiques.
Provifoirement.
Je compte bien sur un sursaut national qui porte au pouvoir suprême un gouvernement qui rétablisse la peine de mort ! Avec peut-être des préliminaires douloureux …
Car vivre mal est extrêmement dangereux, il est bon de s’en souvenir, et qu’ainsi dans les caves lugubres des cités insalubres les malfrats recommencent à trembler de peur, évoquant, émus, le souvenir aimé de la grosse-à-vélo-laxiste, l’épouvantable Guyanaise Taubira !
Bien entendu il faudra que la statue de Badinter soit jetée à terre, et son nom aussi oublié que celui d’Erostrate le fut longtemps …
Merci Judith/DHH, vous m’avez bien fait rire …
Par Solido, l’auto miniature événementielle
n’est-elle pas franchement moche ?
Même les souvenirs touristiques bon marché
vomis en quantité par les ateliers délocalisés
et vendus à la sauvette sont plus fidèles
et ont plus de caractère que cet exercice
de modelage d’école primaire !
Dommage, l’idée « made in France » méritait
soit une qualité d’exécution (en modélisme)
bien supérieure, soit une vraie patte artistique !
Norevablement.
@JC
je sui ravie de vous avoir fait rire mais je n’ai pas compris pourquoi
Quittons nous sur un souhait et une rectification : un sursaut national doit remettre l’Hexagone au sommet des figures géostratégiques ! Sans que les humanistes si actifs soient oubliés, naturellement !
Le national va de pair avec le social !!! …
JC, c’est le Duterte du blog à Passou: il veut son quota de sang frais. L’aura du boudin, le légionnaire des bacs à sable.
Avant de créer son emission « concordance des temps » qui maintenant depuis des années accompagne avec celle de Finkelkraut mes samedi matins de menagere en cuisine ,JNN avait donné une première expression à cette idée de mise en miroir d’événements analogues et distants dans le temps avec une série d’articles dans le Monde d’un eté ancien.
C’était brillant interessant ;j’avais lus ces textes avec plaisir et j’aimerais bien les retrouver ;
Le seul dont je me souvienne clairement était la mise en parallèle de l’affaire Mortara et de l’affaire FInaly ;
Il était illustré par une photo de l’enfant Mortara devenu adulte et prêtre en soutane ,qui posait debout aupres de sa mère assise ;une photo qui, pour un non averti du drame et du scandale dont elle procédait , respirait la sérénité d’une scène intimiste au sein d’une pieuse famille catholique ,où s’exprimait le bonheur et la fierté d’une femme ayant donné son enfant à Dieu
Heard the song of a poet who died in the gutter
Hard Rain, Live at The Gaslight, 1962
https://m.youtube.com/watch?v=wNBmn0kgTv4
DHH, tout exposé de sentiments moraux élevés fait rire (ricaner) JC…vous le savez bien.
M.C. 2h36 N’y a-t-il pas une rencontre hasardeuse entre ALICE Ferney « passé sous silence » et AGNES Bastien Thiry « mon père le dernier des fusillés » ?
« Sentiments moraux élevés » ? !
Un culte ?
Mon culte ….
@10h32, pas le temps,j’avais déjà tout dit, il y a un mois, au petit prof d’espagnol du 75 et son savoir wiki wiki, à propos de Diego Velazquez, de ses oeuvres.
dhh fait une fixette sur les curés.
« n’est-elle pas franchement moche ? »
Il faut maintenant faire avec du toc, Polé. Comme avec ces « raconteurs » d’histoire.
Vous avez remarqué ? Tout un article sur l’attentat au Petit Clamart, avec un vocabulaire où l’on croise des « Magnificats » et des « Bougrenet de la Toqueray », voire des « Marguerite Duras » ou autres « Hitler », et puis ce splendide modèle réduit de DS présidentielle avec drapeaux et trous de balle, et pas l’ombre de la queue d u quart de quoi que ce soit, ni noms propres ni communs, ni rien quoi, d' »algérien ».
C’est peut-être ça aussi, le colonialisme : l’identité assassinée, encore plus simplement qu’avec un attentat ; mais pour quelle Algérie se battaient-ils donc, ces croisés anti-De Gaulle ?
Ce soir je mange des lasagnes-maison (je fais la patte moi-même). Ja’i remplacé la viande par des praires congelés et hachés avec un peudail, de persil et de l’amende pillée. Pas de tomates du tout mais une béchamele légère au basilic.
J’accepte au maximum une invitée qui à jusqu’à 18h dernier delai pour se signaler ici-même.
« L’action dure en tout une quarantaine de secondes »
Le chauffeur de De Gaulle a immédiatement accéléré, ce qui a été déterminant.
Du côté de l’attentat succession assez caricaturale d’aléas défavorables, en particulier séparation de leurs voitures entre elles (par des véhicules extérieurs), ce qui fait que les »plans de rechange », en fait une continuation du mitraillage, sont d’entrée tombés à l’eau.
C’était peut-être pas parfaitement organisé non plus…
Pour vous donner raisin, Clopine, il faut bien reconnaitre qu’aujourd’hui on serait dans une sacrée mouise si on avait conservée française l’Algérie.
C’est finalement cinquante ans après qu’on peut pleinement ĺ’apprécier.
JC du matin.
Je n’ai pas lu ce livre, ni ne l’ai commandé. Recueilli cette citation au hasard du web car elle m’a paru fixer ce roman uchronique en Algérie et sous l’influence de Camus. En quoi un natif de Bab el Oued, féru de SF, peut-il divaguer sur l’Histoire, la réécrire ? et reprenant un évènement, le décollant de son origine se plaire à imaginer un autre déroulement de la suite du temps inventé où il se sente bien.
C’est très proche, me semble-t-il, de ces instants de rêverie où nous refaisons notre histoire, interrogeant les choix que nous avons faits, les hasards qui ont abouti à telle rencontre, à tel évènement.
En cela, les historiens sont précieux qui s’en tiennent à l’évènement qui a eu lieu.
Il reste une incertitude : l’analyse qu’ils font de cet évènement et de ses répercussions.
Le hasard dans l’Histoire, le hasard de notre naissance et de celles de nos proches. Voilà qui est intéressant.
Que ce serait-il passé si…
Et les photos, fixant à jamais un évènement qui a eu lieu et qui ne reviendra jamais, un passé révolu. Seulement pour témoigner que ça a eu lieu…
Vous mettez des pattes de quoi dans vos lasagnes, D. ? Des pattes de lapin?
Il faut tout lui expliquer, la pauvrette.
Ces hommes, ces guerriers malhabiles (!), ces gros naïfs, à la droiture impeccable et aux idées surannées, se battaient pour conserver dans la République un département français, ce que les gouvernements de tous bords avaient décidé jusqu’alors …
Aller jusqu’au crime ne fait jamais peur s’il est justifié par l’idéologie, cf les exemples islamiques récents.
Ce n’est pas le fils du Général mais son gendre qui était assis à ses côtés. Quand on a pour nom Alain Henry Marie Joseph de Boissieu-Déan de Luigné, on vouvoie son beau-père et on l’appelle Père.
Lavande, ne soyez pas cruelle ! Ne remuez pas le couteau dans le micro-ondes : Dédé ouvre des barquettes Picard, sans plus… comme tous les gastronomes solitaires.
En ce qui a trait au drame algérien, si la France avait su implanter-là assez des siens pour qu’ils en viennent à constituer une vaste majorité, elle aurait gardé l’Algérie, comme l’Angleterre a gardé le Canada et l’Australie, c’est à dire jusqu’à cette terre soit devenue désireuse de se gouverner elle-même. Sans violence.
Mais voilà: alors qu’au Québec, abandonné par la France en 1763, la natalité des nôtres fit passer les 15 000 colons originaux à 6 millions deux siècles plus tard, c’est la natalité arabo-musulmane qui a eu raison des Français.
De Gaulle a parlé du Québec la voix pleine de lyrisme: http://www.dailymotion.com/video/x89x7p_1967-11-27-de-gaulle-sur-le-quebec_news
Le mépris qu’il avait pour les Algériens est bien connu: Colombey-les-deux-mosquées…
« les gastronomes solitaires »
Et pour le sexe, dédé, toujours en solitaire, il va où à part chez Picard, JC ?
Fallax gratia et vana est pulchritudo.
« Le pire, c’est de se marier par amour et de découvrir que son mari n’as pas d’argent. »
Réflexion typique d’une titi parisienne qui veut donner une leçon de morale.
« Alain Henry Marie Joseph de Boissieu-Déan de Luigné »
De Gaulle souhaitait rétablir la monarchie tout en s’ennoblissant, mais il n’avait pas vu venir 1968 ! Trop déconnecté de la jeunesse de France, des villes et des campagnes ?
« il faut bien reconnaitre qu’aujourd’hui on serait dans une sacrée mouise si on avait conservée française l’Algérie »
Oui, ça n’allait pas dans le sens de l’histoire, ni de la loi de l’attraction terrestre.
« on serait dans une sacrée mouise si on avait conservée française l’Algérie »
On aurait du pétrole !
Celui qui, comme moi, s’abstient de toute relation sexuelle est un sage sur le chemin du Paradis. Son âme est pure comme le diamant.
Celui qui, comme toi JiBé, est un fornicateur compulsif depuis tout petit est assuré de finir dans les bras velus de Lucifer…
« Christine Lagarde coupable de négligence, mais dispensée de peine »
Les privilégiés sont « dispensés de peine », même sous Louis XIV il n’en allait pas ainsi. Vive la République et sa justice à deux vitesses !
« Elle encourait jusqu’à un an de prison et 15 000 € d’amende. »
Lagarde n’était même pas présente à la lecture de l’arrêt. Quelle justice d’opérette se sont concoctés là tout spécialement les politiques sans vergogne !
Parmi d’autres choses attestées, celles-là, Tante Yvonne a eu ce bon mot, le soir de l’attentat, en famille : « Le General et moi aurions fait de beaux morts, nous nous étions fait coiffer ! »
« est assuré de finir dans les bras velus de Lucifer… »
Je bande, JC !
Si on avait conservé l’Algérie, on aurait pu la vendre comme la Louisiane, ou le Canada à des investisseurs américains qui l’auraient bien, très bien, exploitée et on aurait eu des budgets de l’Etat en excédent …
Tu devrais écrire un « Goût du péché », ô Prince de la Débauche ! …
Pour JC, le monde n’est rien d’autre qu’un gigantesque Monopoly !
Une sanction contre Lagarde aurait été un boulevard ouvert aux plaintes contre les anciens et futurs ministres de la République. Ce risque a été agité, et pesé, pour rendre la présente décision. C’est dire le degré de malhonnêteté qui règne dans les plus hautes sphères de l’Etat.
Moi je préfère le monopolit !
« C’est dire le degré de malhonnêteté qui règne dans les plus hautes sphères de l’Etat. »
Les maffias sont partout les mêmes, Delaporte !
Si l’Algérie était française, il y aurait encore plus d’Arabes en France. (Delfeil de Ton)
Maintenant, Lagarde, avec sa prétendue condamnation, est une véritable « affranchie »… une de plus.
Bloom, Delaporte, JiBé sont là : je peux partir tranquille. La relève est assurée…
« Goût du péché »
C’est pas une mauvaise idée, bien que je n’ai pas vraiment ce goût-là ! Mais une anthologie d’extraits de pécheurs repentis ou satisfaits et fiers d’eux-mêmes, ça mérite réflexion…
Quels péchés et dans quels livres : romans, poèmes, pièces de théâtre ?
« Goût du péché »
Ce serait vraiment trop large pour tenir dans un seul livre.
En ces temps de retour du religieux tous azimuts, un « Goût du péché » me semble particulièrement bien recommandé, révolutionnaire même !
« Ce serait vraiment trop large pour tenir dans un seul livre »
Mais non, il suffit de revenir au fondamentaux des sept péchés capitaux, Delaporte !
Bihoreau, duc de Bellerente dit: 19 décembre 2016 à 15 h 41 min
Ce n’est pas le fils du Général mais son gendre qui était assis à ses côtés.
Bé houi son fils c’est l’amiral Philippe De Gaulle.
« Mais non, il suffit de revenir au fondamentaux des sept péchés capitaux, Delaporte ! »
On aurait là un codicille indispensable au catéchisme, Jibé.
A tous les catéchismes, Delaporte !
Christine Lagarde ne démissionnera pas du FMI. Elle reste blanc comme neige, notre Blanche Neige. Tout est artistiquement agencé :
« Concernant son avenir à la tête du FMI, Christine Lagarde n’avait jamais lié son sort judiciaire et son destin à la tête de l’organisation internationale, dont les statuts ne prévoient pas une démission automatique en cas de condamnation. »
Désormais le FMI est dirigée par une affranchie.
Si un X. était capable de faire des attentats mahousses sans se mélanger les crayons dans tous les coins ça se saurait…
Enfin l’idée de tordre le cou aux poulets est à retenir… Faut bien tordre ! Essorer…
M.Court,
un article pour vous sur le blog de P.Dossal (L’atelier du polygraphe). Vous allez aimé…
Moi aussi je suis amiral et je n’en fais pas tout un foin.
Jibé, vous n’étiez pas rentré quand j’ai écrit ici que votre formidable livre « Trésors des musées parisiens » m’avait fait découvrir le Musée Zadkine, proche, et en ce moment dans ce lieu, une formidable expo de dessins et gravures où il consigna ses souvenirs de brancardier durant la guerre de 14.
Dans la librairie du musée, j’ai trouvé un ouvrage publié en 2014, épatant (textes et photos) sur « Montparnasse et ses lieux de légende (Ateliers – Académies – cité d’artistes – cafés -rues- maisons…) d’Olivier Renault (Parigramme)(Là où votre « Grand Paris » avait pris naissance ! et « Les fontaines », peut-être…)
On aurait beaucoup plus de couscous que de pétrole, JB. Je serais pas dérangé, j’adore le couscous.
Clopine, pourquoi y-aurait-il eu des algériens mentionnés dans l’article puisque l’évènement en question n’en impliquait aucun?
Vous êtes complétement idiote ou quoi?
Quand Jibé bande, JC débande… uhuhuhuhuh
Pourquoi dites-vous que cet ouvrage est formidable, Chrustiane ?
@ La vie sous les toits loin des bois
« au petit prof d’espagnol du 75 et son savoir wiki wiki »
Je ne suis ni petit, ni prof d’espagnol ni ai eu besoin de la Wikipédia pour écrire sur Velázquez bien avant l’existence de celle qui est maintenant ta source unique d’information (avant Wikipédia, c’était ta collection complète de Femme Actuelle).
Et fais-moi le plaisir d’avouer enfin, s’il te plaît, qu’il y a encore 2 mois tu croyais que Velázquez c’était un joueur du Real Madrid de ton époque (un excellent milieu de terrain dans les années 60 et 70).
Et moi je répète que le musée Zadkine, je l’ai découvert tout seul!
Oh eh doucement, Gloser, si vous voulez être gratuitement agressif je préfère vous dire que vous êtes pas du tout sur le bon blog.
@ D.
« j’adore le couscous. »
Tu veux deux très bonnes adresses de restaurants de couscous parisiens au rapport qualité/prix exceptionnel?
Il reste plus que 10 minutes pour celle qui voudra goûter à mes lasagnes aux prairies et au basilic.
Après j’en invite une trouvée dans la rue.
Merci à mes correcteurs
l’Amiral
Oui, je veux bien Pablo. Mais si c’est à Stalingrad j’irai pas.
« Après j’en invite une trouvée dans la rue. »
Mais ce blog est un peu comme une rue où l’on se réunit en groupe pour discutailler gratuitement. C’est un lieu public, sauf qu’on reste anonyme.
Delaporte 19 décembre 2016 à 16 h 51 min
Au garde-à-vous, disciplinée, elle est pardonnée après avoir été récompensée
boudegras dit: 19 décembre 2016 à 9 h 31 min
« Ah ça Zsa Zsa, quand elle a vu la photo du JC »
Ça l’a achevée
Il y a une fascination trouble pour le catho traditionaliste qu’était Bastien- Thiry. Sur le site de la LDH Toulon, on apprend que TF1 avait fait un docu-fiction en 2005 et que le bouquin révisionniste de la fille de Bastien-Thiry avait eu droit à une large couverture mediatique. Cette fascination trouble rejoint les efforts faits par le FN pour la réhabilitation de l’intégriste catholique.
Même François Bayrou s’indigne vertement du procès de Christine Lagarde, notre affranchie encore à la tête du FMI. Mais devant le tollé, pourra-t-elle rester en fonctions encore longtemps ? Je crois que les protestations vont s’amplifier dans les jours qui viennent, et que Lagarde est sur la mauvaise pente, malgré le système politique pourri qui voudrait la sauvegarder :
« Comment en simple bon sens aurait-on pu acquitter l’ancienne ministre de sa culpabilité alors qu’elle est venue soutenir devant la commission des finances de l’Assemblée nationale cette procédure scandaleuse à tous les stades de son déroulement ? » François Bayrou
Clopine, définitivement un cas à part… dit: 19 décembre 2016 à 14 h 59 min
« pour quelle Algérie se battaient-ils donc,
pour que ça reste tel quel »
Jibé dit: 19 décembre 2016 à 16 h 00 min
« il n’avait pas vu venir 1968
Trop déconnecté de la jeunesse de France, des villes et des campagnes ? »
Il en était resté au 19ème siècle
aurait dû démissionner après 68 au lieu de s’accrocher sans vergogne
Ben ça alors ce n’est pas le fils qui a sauvé son père…
Sans doute pas le gendre non plus, si de bons vieux réflexes n’avaient tout simplement opéré. Ce qui semble confirmé par des études balistiques…
« devant le tollé, pourra-t-elle rester en fonctions encore longtemps ? »
Le contraire serait étonnant
Clopine, 19 décembre 2016 à 14 h 59 min
« pour quelle Algérie se battaient-ils donc, »
Pardon clopine, les « » étaient après le « donc »
ne les ai placés qu’après ma réponse
étudiant sérieux dit: Votre commentaire est en attente de modération.
19 décembre 2016 à 18 h 26 min
Jibé 16h00
Il en était resté au 19ème siècle (aurait dû démissionner après ’68’, au lieu de s’accrocher sans vergogne)
L’ambassadeur russe tué par balle à Ankara.
JC….. dit: 19 décembre 2016 à 15 h 37 min
L’époque était aux décolonisations mais pour les généraux putschistes il s’agissait de fidélité au serment de garder le pays dans la France…
D
Pourquoi ?
…Formidable, fooormidable
Il est formidable
Formidable…
Il y a des livres formidables parce qu’on les découvre au bon moment, quand on a le temps de se promener, de s’attarder..
Tous les musées, maisons (artistes, écrivains, ateliers) en un seul livre et des plans pour les trouver et des classements par arrondissement et des photos qui donnent envie de compléter des promenades inachevées.
Parce que le livre sent bon, qu’il est beau, presque voluptueux avec ces pages glacées, ces encarts. Parce qu’on reconnait des lieux qu’on a aimés… parce que certains ont changé et d’autres ont poussé de terre comme des champignons… parce que ça donne envie d’aimer Paris, celui du passé, celui d’aujourd’hui.
Parce que j’aime le travail généreux de Jacques, toujours le nez en l’air en piéton amoureux de Paris.
@closer dit: 19 décembre 2016 à 17 h 42 min
Ah, bonjour. Y êtes-vous retourné ?
il occupait son poste depuis 2013, né en 1954, il a été mortellement blessé alors qu’il prononçait un discours dans un lieu dédié à l’art, l’assaillant a parlé d’Alep et de vengeance.
@ D.
Non, c’est pas à Stalingrad.
Le Berbère.
62 rue Crozatier
Mº Faidherbe-Chaligny
Le Touareg
228 rue de Charenton
Mº Dugommier
Le premier je l’ai découvert cet été et dimanche dernier je suis allé pour la 5ème fois. Le deuxième, je le connais depuis un an mais comme c’est bien plus loin de chez moi je ne suis allé que 3 fois, dont une pour le repas de thèse de ma fille, avec 25 personnes. Couscous méchoui dans les deux vraiment excellent.
L’ambassadeur russe à Ankara tué en direct à la TV
http://elpais.com/elpais/2016/12/19/videos/1482168798_860330.html
Pour l’immense majorité des Français qui ont vécu cette période, l’attentat du Petit-Clamart fut loin d’être un épisode affecté d’un coefficient majeur d’intensité dramatique. Certes, De Gaulle ne dut qu’à une chance insolente et un peu miraculeuse de ne pas y avoir laissé sa peau. Mais le commun des citoyens l’interpréta comme la nième manifestation d’une baraka qui protégeait l’homme providentiel, l’homme de la situation qu’il était à leurs yeux et que, de fait, il était. C’était lui le vainqueur. C’était lui qui avait enfin sorti la France du merdier algérien, lui qui allait liquider la période coloniale. Et c’était l’essentiel. La tentative de Bastien-Thiry et de son quarteron de complices fut perçue comme le dernier et inutile soubresaut des attardés de l’Algérie française. L’échec du putsch d’Alger et les accords d’Evian avaient sonné le glas de leurs espoirs. Les carottes étaient cuites. Le complot de ces nervis apparaît rétrospectivement, et apparaissait déjà aux contemporains, comme l’obsolète manifestation d’une époque révolue. Lui succédait une époque débonnaire où l’on allait pouvoir enfin profiter. Il y aurait bien encore l’épisode drôlatique de mai 68, mais qui le prit vraiment au sérieux ? Du reste, en 68, ma femme et moi, on était déjà en 69.
Oui, à la radio fr. on a les mêmes infos.
Un policier turc aurait tué l’ambassadeur de Russie en Turquie, lors de l’inauguration d’une galerie d’art.
http://www.francetvinfo.fr/monde/turquie/direct-turquie-l-assaillant-de-l-ambassadeur-russe-neutralise-par-les-forces-de-securite_1977101.html
L’attentat fera tout de même une victime collatérale : le commandant de gendarmerie chargé de la protection du chef de l’Etat en Haute-Marne : une congestion cérébrale le frappa lorsqu’il apprit la nouvelle et il en mourut le lendemain…
Ben mon colon
La police et les services de renseignements avaient bien travaillé, le dépouillement des nombreuses archives ministérielles auxquelles l’historien a eu accès en témoigne
Il y avait de quoi s’étrangler
Madame Lagarde a été condamnée par la Cour de justice de la République. Pas acquittée, mais dispensée de peine. La dispense de peine est admise dans toutes les juridictions, sauf la Cour d’Assises. Je l’apprends.
Elle a donc bien été condamnée, à la hauteur de sa négligence.
La CJR devait être supprimée, promesse électorale du président sortant, elle ne l’a pas été.
Les autres protagonistes mis en examen, par exemple Tapie, mis en examen pour escroquerie en bande organisée, pourra légalement lui aussi avoir droit à une « dispense de peine ». Cela dépendra des arbitrages.
Des meilleures images de l’attentat:
« Un hombre mata a tiros al embajador ruso en Turquía al grito de “Alepo, venganza” »
http://internacional.elpais.com/internacional/2016/12/19/actualidad/1482164655_166781.html
Quant à Lagarde, selon El País, « la sentence met en danger son poste à la tête du FMI ».
http://economia.elpais.com/economia/2016/12/19/actualidad/1482135290_111543.html
Le puissant hasard de l’actualité, nous invite à réfléchir sur la justice d’exception, « Jusqu’où aller trop loin dans l’arbitraire ».
D’un côté ce qui apparaît comme on nous le présente une justice expéditive, mais qui fait l’amalgame entre une cour militaire en temps de guerre, et une modification de la constitution, pour un état d’urgence, sans trop de formalités, et puis d’un autre côté, une affaire qui dure depuis… que Tapie a été ministre de Mitterrand.
Vivement que ces tripatouilleurs dégagent.
Est-ce que l’attentat d’Ankara
ouvrira un jour le chapitre
de la Troisième Guerre mondiale
dans les livres d’Histoire ?
Hasardinguement.
Merci, Christiane. Une bonne adresse pour le couscous bon et pas cher et son jeune patron tunisien, Tarek : « Le Petit Bleu » 130, rue Saint-Maur 11e arr., Pablo. Le couscous royal est à 13 euros et superbe et généreux !
« la sentence met en danger son poste à la tête du FMI »
Ce serait bien évidemment le moins. Comment garder quelqu’un qui a failli avec une telle outrecuidance, comment avoir encore confiance en elle et le travail qu’elle peut éventuellement accomplir ? La sentence, si douce soit-elle au départ, doit se compléter de manière concrète au sein du FMI, par une démission forcée – au risque sinon de prendre tout le monde pour des cons.
Pablo75 dit: 19 décembre 2016 à 18 h 49 min
Merci Pablo ! Pour vous remercier :
http://youtu.be/yDNNM1C14TM?t=863
Non, chère Christiane, je n’y suis pas retourné. J’ai découvert cet endroit délicieux il y a quelques années à l’occasion d’une expo de photos faites dans l’empire russe. J’y retournerais bien en hiver, pour voir…qu’en dites-vous?
« J’y retournerais bien en hiver, pour voir…qu’en dites-vous? »
C’est une très bonne idée, closer. La lumière y est fort différente !
Christiane, connais-tu le musée Nissim de Camondo ? Dans ma notice, Passou, son biographe, prononce une semonce, avis aux visiteurs…
lv, j’étais persuadée que Bernard Tapie était l’un de vos parents, je me serai à quelques millimètres et millions trompée, cependant le culot et l’insolence de sa jeunesse passée le rapprochent de vous, dommage qu’en rien il ne soit aussi honnête que vous dans les efforts dont chaque jour ressemble à autant de preuves .( de fait je ne sais trop si la synthaxe est correcte, j’écrivais ça pour D et pour passer le temps.)
syntaxe, excusez , je mets des H inspirés et expirés partout où il n’en faudrait point.
Pablo, nous savons désormais que vous n’êtes pas prof d’espagnol, de nombreuses zones d’ombre subsistent, êtes vous spationaute?
(…, elle avait effectué en 1996 un séjour à bord de la station spatiale russe Mir et en 2001 à bord de la station spatiale …) c’est un extrait des mémoires que vous connaissez bien.
Visiblement, tout le monde s’en tape de l’attentat du Petit-Clamart ?
cet endroit délicieux
Closer, cette expression donne quand même un peu la désagréable impression que vous êtes atteint d’une manie consistant à lécher les murs, les piliers, le mobilier quand on ne vous offre pas une coupe ou un cocktail, est-ce que je me trompe?
Amusant de voir ces dégénérés juger des unes et des autres…Delaporte condamnant Christine Lagarde, une femme remarquable, dont le seul tord est d’avoir cru qu’elle était ministre dans un pays adulte, où le droit à l’erreur était reconnu. Elle avait travaillé trop longtemps aux Etats-Unis sans doute. En tout cas elle fait honneur à la France à la tête du FMI. Lvdb, réduisant Bastien Thiry à une espèce de catholique fanatique un peu demeuré. Elle ne peut même pas imaginer que l’on puisse être conduit à des actes extrêmes par sens de l’honneur et un total désintéressement au service d’une cause que l’on croit juste, au point de lui sacrifier sa vie sans l’ombre d’une hésitation. Je pense que sur le fond BT avait tord, mais on ne peut mépriser l’homme comme lvdb le fait, la pauvre nullasse.
Pas du tout Bérénice, pas du tout…
Incidemment, j’ai aussi trouvé le musée Nissim de Camondo sans l’aide de Jibé.
Du tout Jibé, le Général c’est ma petite enfance et mon enfance jusqu’en 68, année marquante et restée dans ma mémoire. Il a eu de la chance, 150 douilles pour huit trous et pas une balle qui l’atteignit.
Bérénice, je relis votre texte et je m’aperçois que j’aurais du vous répondre « oui vous vous trompez »!
Closer, n’ayez crainte, j’avais compris qu’un être tel que vous ne pouvait pas se compromettre aussi bêtement.
Jibé, ce qu’on peut dire est que l’application des lois a changé depuis, cet homme, le dernier fusillé, ne le serait vraisemblablement pas aujourd’hui. Lu rapidement l’idée du rachat de la faute d’un de ses parents; sur wiki, qui expliquerait l’absence de demande de recours suite au jugement.
– Bastien-Thiry aurait fait le sacrifice de sa vie pour racheter la faute de son ancêtre Claude Ambroise Régnier, duc de Massa et ministre de la Justice de Napoléon Ier, ayant condamné à mort un innocent lors de l’affaire du duc d’Enghien (voir la thèse psychogénéalogique). –
@Jibé – 19 décembre 2016 à 21 h 38 min
Le musée Nissim-de-Camondo… cet hôtel particulier si proche du parc Monceau que de ses fenêtres on voit une allée et les arbres du jardin. Je me souviens d’un escalier étourdissant partant du vestibule, de pièces raffinées, laissées en l’état et où l’on s’attend à voir surgir les hôtes du lieu, d’une bibliothèque aux livres rares qu’hélas on ne pouvait feuilleter, la cuisine où le cuivre luit comme dans la maison de Monet, le salon bleu, des meubles et des tapis du XVIIIe siècle, la salle à manger et ses porcelaines, les pièces d’argenterie du service Orloff.
Mais aussi, une plaque posée sur le mur du porche où est gravée la fin tragique des derniers membres de la famille…
Je sais que cette visite a un rapport avec Pierre Assouline mais je ne sais plus lequel… roman ? conférence ? billet sur la rdl ?
et
tout proche le musée Cernuschi où j’ai dessiné des chevaux en terre cuite, leurs cavaliers et des figurines de la dynastie des Tang et un bouddha au sourire indicible.
C’est un quartier où j’ai plein de souvenirs…
Votre livre, c’est aussi un voyage esquissé vers cette mémoire.
@ Closer
bien sûr qu’il faut y retourner en cet hiver où la lumière blanche glisse sur le marbre (Maternité en marbre blanc…) et le granit des sculptures et entre à profusion par la grande verrière de l’atelier. Il y a peu de monde. Le quartier est calme comme ce petit musée rare.
Berlin, attentat, camion, neuf morts, marché de Noël
« Delaporte condamnant Christine Lagarde, une femme remarquable… » (Closer)
En tout cas, ce n’est pas seulement moi qui la condamne, mais aussi la justice française sous la forme de la CJR. Si Lagarde était vraiment une « femme remarquable », il n’y aurait pas ce doute aujourd’hui et demain sur sa compétence et son honnêteté. Hélas, c’est la prévarication qui règne, et toutes sortes de « dégénérés » sont à l’affût effectivement pour raconter n’importe quoi, alors que la vérité crève les yeux.
Closer, immonde Closer, il faut une certaine hypocrisie pour défendre ainsi Lagarde, et traiter de « dégénéré » ceux qui aiment la justice et condamnent cette femme ministre qui n’a pas fait honnêtement son travail, et qui peut être qualifiée d' »affranchie », au sens de Scorsese.
Le sens de l’honneur est perdu probablement depuis Corneille, Closer. Effectivement vous n’avez pas tort. Bastien-Thiry se reposait en été à Belle-île, bercé par le souvenir de Fouquet.
« En tout cas elle fait honneur à la France à la tête du FMI. » (Closer)
Eh bien depuis aujourd’hui, c’est terminé.
@ Jibé et D.
Dans les 2 adresses que j’ai donné le couscous est autour de 17 euros.
Christiane, Passou a écrit un livre intitulé « Le dernier des Camondo » et il y a eu au musée d’Art et d’Histoire du Judaïsme (est-ce que Jibé en parle dans son livre?) une très belle exposition il y a quelques années.
@ bérénice
« nous savons désormais que vous n’êtes pas prof d’espagnol, de nombreuses zones d’ombre subsistent, êtes vous spationaute? »
On peut dire ça. Parce que « spationaute » signifie qui navigue dans l’espace. Et mon métier, pour une grande part, consiste en naviguer dans mon espace… intérieur.
cherchez plus, Pablo est sûrement dentiste
William Ackerman: « The Impending Death Of The Virgin Spirit ».
@ Phil
Et pourquoi pas proctologue, tant qu’on y est?
Phil, un tas de possibilités subsistent, nous n’avons pas dépouillé de façon exhaustive le registre de la chambre des métiers.
Concernant Mme Lagarde, je n’ai absolument pas suivi l’affaire néanmoins la gestion du dossier Tapie même vue d’avion paraît rocambolesque et fantaisiste, on le condamne, on lui rend des millions, et cela repart, pas très clair depuis le début.
Et pourquoi pas proctologue, tant qu’on y est?
Pablo, nous avions compris que vous ne passiez pas votre temps à explorer des trous duc. ¨¨êtes vous artiste?
Eh bien depuis aujourd’hui, c’est terminé.
Toujours rien lu dans la presse concernant cette affaire, je pensais à cette femme brillante et j’avais quelques difficultés à l’imaginer corrompue; quoiqu’il en soit et si quand le FMI désireux de se doter d’un nouveau directeur s’arrangeait pour lui coller un scandale en travers de la route?
D’aucuns voudront savoir pourquoi je fréquente ces lieux par trop nauséabonds, et surtout ce qui m’amène à y écrire.
L’estime que je porte à monsieur Assouline devrait suffire. Mais ajoutons le plaisir de montrer aux incultes qui les salissent comment rédiger. Ankara et Berlin nous ramènent à la réalité.
Alors que la Chrétienté se prépare à commémorer la naissance de Notre Divin Maître et de Notre Ineffable Sauveur, des infidèles s’identifiant à la pseudo-religion d’un tout aussi hypothétique prophète tuent et blessent. «Pas d’amalgame!» éructeront les sbires de cette inculture.
La Divine Providence a voulu épargner au Petit-Clamart celui qui voulait exciser la France de ce cancer, et les trois personnes dans sa voiture. Hélas, il était trop tard. Les disciples de Mahomet mettent le monde à feu et à sang. Monsieur Trump ose le dire, de concert avec monsieur Poutine. Le Général se serait bien gaussé de ces voyous, mais aurait appuyé leur combat.
4 h 06 min
Le nauséabond de service a oublié les merveilles d’humanisme que furent l’inquisition, les guerres de religion, les conversions forcées, les viols d’enfants par les prêtres pédophiles, la collusion avec les fascismes, etc.
Ecrasez l’infâme!
Que le crétin de 4h15 ne comprenne pas le bien fondé du commentaire de Bihoreau ne nous étonnera pas !
Passons la serpillière derrière ce fienteux imbécile de Mohawk… et louons la fermeté de Donald Trump sur le fond : les chrétiens ne sont pas des cibles permanentes en devenir !
Que le créhtin de 4h15 ne comprenne pas le bien fondé du commentaire de Bihoreau ne nous étonnera pas !
Passons la serpillière derrière ce fienhteux imbhécile de Mohawk… et louons la fermeté de Donald Trump sur le fond : les chrétiens ne sont pas des cibles permanentes en devenir !
Le FMI réaffirme, comme en 2013, en sa « pleine confiance » à Mme Lagarde.
Cette décision n’aurait pas été la même en 2011 au moment de remplacer l’ancien directeur du FMI, qui lui avait a comparaitre devant un tribunal disons beaucoup plus populaire.
Elle n’aurait probablement pas obtenu le poste de directeur du FMI en 2011, si la décision de la CJR avait été rendue à ce moment-là.
Cette décision du FMI de lui garder sa confiance, ne sera pas sans conséquence. Au moins quant à la qualité de son travail. S’accordant plus de temps de réflexion, pour des décisions importantes, et plus grande vigilance sur l’honnêteté de ses collaborateurs.
Et puis, à ce poste, susciter tant de respect, ne doit pas tenir au seul hasard.
Lagarde corrompue ? … quelle erreur d’analyse ! Elle vient d’être, naturellement, confirmée à son poste de DG du FMI.
Ainsi donc JC trouve quelque valeur à mes humbles propos. Soit. Je ne m’en scandalise point. Bien au contraire.
Puisse monsieur Fillon, dont je dis beaucoup de bien ici-même depuis dix ans, mener à bon port le redressement de notre vieux pays !
Madame Lagarde n’a jamais été soupçonnée de corruption.
Par Dieu, monsieur le Duc, être athée comme un phoque n’a jamais nuit au jugement … BàV !
Phil, à 23h, il faudrait comprendre que le » sens de l’honneur », vous en attribuez un à Bastien-Thiry ?
Sur quelles bases, exactement ?
Parler de « sens de l’honneur » sans citer le référentiel est particulièrement vain. Rien d’absolu dans « le sens de l’honneur », mille façon de l’exercer.
Phil, si vous avez le temps de répondre, sans dire que Bastien-Thiry était un allumé, mégalo, sans aucun discernement, ce serait plus » pregnant », pour ceux qu’il fascinise encore, les plongeant dans des abimes d’où la raison a fui.
« les apparences d’une fatwa à la mode chrétienne »
dur dur diktat des athées new age, qui imposent leur diktat idéologique intégriste.
Plus pour longtemps, heureusement.
bah ouais, Mohawk , il y en a encore beaucoup, qui n’ont aucun problème avec leur certificat de baptême, c’est comme ça. Les intégristes, de toutes les religions y compris celle des athées, n’y peuvent rien.
et puis d’un autre côté, une affaire qui dure depuis… que Tapie a été ministre de Mitterrand.
Vivement que ces tripatouilleurs dégagent.
Les autres protagonistes mis en examen, par exemple Tapie, mis en examen pour escroquerie en bande organisée, pourra légalement lui aussi avoir droit à une « dispense de peine ». Cela dépendra des arbitrages. lv.
Madame Lagarde n’a jamais été soupçonnée de corruption. lv.
Excusez,lv, le malencontreux amalgame dont je me suis rendue coupable.
D’ailleurs, Mohawk, la grande distrib’ s’est mise au goût du new age.
Hasard du calendrier.
Pour tous ces consommateurs compulsifs pour qui Noel est devenue la fêtes des cadeaux, on trouve maintenant des cartes, non de Joyeux Noël, mais intitulée: « cadeau pour toi ».
Puisse monsieur Fillon, dont je dis beaucoup de bien ici-même depuis dix ans, mener à bon port le redressement de notre vieux pays !
Bihoreau, cela n’engage que vous. Je l’ai vu sur mon poste de TV sortant du bureau de vote juste après qu’il ait été voté à la primaire de droite et son expression à ce moment exact me fit penser, Fillon/Filou , il rétrograde sur son projet de privatisation de la sécurité sociale, sage décision. Le vœu de réduire la dépense publique pour réduire la dette de l’état est exigé par la cour européenne depuis des lustres ou en tout cas suggéré, de tous les états membres nous sommes celui qui compte le plus de fonctionnaires cependant il ne faudrait pas déshabiller l’école et l’hôpital mal en point, je ne sais trop dans quel état de souffrance se trouve la justice , d’où va-t-on pouvoir extraire 500 000 postes inutiles, c’est la question.
On ne le sait pas, mais historiquement, le Président Leon Blum a supprimé des postes de fonctionnaires. 10%, je crois, je cite de mémoire, je n’ai plus la référence exacte.
Le statut de la fonction publique, son histoire, semble bien méconnue.
Merci Lavande, oui, c’est ce livre. Mais voici que ce souvenir lointain est entrainé par le tourbillon des actualités appelées sur ce fil. Noël, au milieu des attentats, des procès, du RMI légèrement, si légèrement augmenté. Hier, j’ai trouvé qu’il y avait bien trop de gens assis ou endormis sur les trottoirs (même des enfants), devant les magasins et les restaurants tout brillants de guirlandes et de boules de Noël. La misère et l’opulence côte à côte comme dans un conte d’Andersen.
JOYEUX NOEL !
Il semblerait qu’à Berlin le chauffeur du camion tueur, 12 morts 48 blessés, soit un pauvre migrant généreusement accueilli en février 2016 par notre pertinente et astucieuse Mutti Culti Angela Merkel…..
Pas d’opulence sans misère : elle est dure la loi de ce monde …
JC, hier une émission en partie consacré à un certain Gorz:
« Gorz considérait la sobriété, également appelée simplicité volontaire, comme une nécessité pour lutter contre la misère. L’énergie étant limitée, la surconsommation des uns condamne les autres à la misère. En assurant à chacun l’accès à l’énergie qui lui est nécessaire, le principe de sobriété énergétique empêche les surconsommations injustes et polluantes.
Selon André Gorz, on est pauvre au Viêt Nam quand on marche pieds nus, en Chine quand on n’a pas de vélo, en France quand on n’a pas de voiture, et aux États-Unis quand on n’en a qu’une petite. Selon cette définition, être pauvre signifierait donc « ne pas avoir la capacité de consommer autant d’énergie qu’en consomme le voisin » : tout le monde est le pauvre (ou le riche) de quelqu’un.
En revanche on est miséreux quand on n’a pas les moyens de satisfaire des besoins primaires : manger à sa faim, boire, se soigner, avoir un toit décent, se vêtir. Toujours selon André Gorz, « pas plus qu’il n’y a de pauvres quand il n’y a pas de riches, pas plus il ne peut y avoir de riches quand il n’y a pas de pauvres : quand tout le monde est « riche » personne ne l’est ; de même quand tout le monde est « pauvre ». À la différence de la misère, qui est l’insuffisance de ressources pour vivre, la pauvreté est par essence relative. »
consacrée*,.JC la chute d’Alep ( les quelques morts qui l’ont accompagnée)et n’y voyez pas mon soutien à l’Islam radical risque de réveiller les cellules dormantes qui n’ont pas attendu Angela Merkel pour se manifester, les attentats de Paris et de Nice ont été commis par des français fanatisés, non?.
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