A la recherche de « nous », du côté de chez Verdier, en l’abbaye de Lagrasse
Quelle maison d’édition a jamais lancé et pérennisé avec succès son propre festival littéraire ? J’ai beau chercher, je ne vois pas d’autre exemple, ni de précédents, à celui du « Banquet du livre » inventé par la bande des éditions Verdier en l’abbaye bénédictine de Lagrasse, dans les Corbières. Le « nous » en était la thématique ces jours-ci pour sa 19 ème édition. Quelques 20 000 personnes y sont venues, du Languedoc-Roussillon et de bien plus loin aussi, écouter, flâner, lire, échanger, questionner, se promener, rêver, se baigner dans la rivière… Mais surtout écouter car le programme mis au point par Dominique Bondu était alléchant.
C’est peu dire que l’on y tire les gens vers le haut et que l’exigence ne faiblit pas. S’il y a bien un lieu où l’on devine de quoi le « nous » est le nom, c’est bien dans ce coin de l’Aude. Car Verdier, dont les auteurs forment une famille d’esprit, ce dont peu de maisons d’éditions (Minuit, Pol…) peuvent se flatter, est née du sens du collectif, de la communauté, de la coopérative et autres utopies en action héritées de mai 68. Fondé par d’anciens militants de la Gauche prolétarienne (Pierre Victor en passe de redevenir Benny Lévy, Gérard Bobillier, Colette Olive, Michèle Planel…) sur l’inspiration du banquet philosophique, il a réussi à croître et se développer sans perdre son âme.
C’est un lieu d’une rare liberté, ce qui n’a pas toujours plu aux voisins, des catholiques traditionnalistes soupçonnés il y a sept ans d’avoir répandu un mélange de gas-oil et d’huile de vidange sur les volumes exposés durant la manifestation par le libraire toulousain d’Ombres blanches, par dépit de l’avoir vu “prendre la place” de Scouts d’Europe. Affaire classée sans suite. Sept ans après, Christian Thorel est toujours là et il assure sur place une librairie éphémère de 3800 titres, où il réussit à faire des tables de nouveautés avec du fond. Ici, on réfléchit, on pense, on échange mais on ne se prend pas trop la tête. Et si les thématiques depuis près de vingt ans ont souvent flirté avec l’être-ensemble, la communauté, la solitude, dans les premiers temps, c’était plutôt la vigne, le vin et les plaisirs.
Cette année, j’y étais invité pour y évoquer « La névrose du commentaire infini » telle que je la vis depuis près de dix ans à travers le « nous » improbable des commentateurs de La République des livres. Rien que vous ne sachiez déjà puisque c’est de vous qu’il s’agit. Du moins ceux qui participent au forum permanent qui se tient sous le billet dès lors que l’on se risque dans cet univers impitoyable. Certains l’appellent « la nef des fous » allez savoir pourquoi. J’en ai donc fait la chronique sous un chapiteau bondé (près de 400 personnes). J’y ai cité Montaigne en son chapitre des Essais sur l’art de conférer , Mme de Staël qui tenait qu’en France plus qu’ailleurs, et dans toutes classes de la société, les gens étaient pris d’un irrésistible « besoin de causer », pas seulement pour le plaisir de communiquer mais pour le plaisir d’user de la voix comme d’ »un instrument dont on aime à jouer, et qui ranime les esprits », Baltasar Gracian dans son Criticon en rêvant d’accrocher cette citation (« Tout bon entendeur doit y trouver salut et s’y retrouver non sali ») au fronton du blog et ce morceau chu de Ce vice impuni, la lecture :
« Le lecteur tombe au milieu d’une conversation qui lui paraît incohérente, entre des personnages qu’il ne distingue pas, dans un lieu qui n’est ni nommé, ni décrit, et c’est par cette conversation qu’il doit apprendre peu à peu où il est et qui sont les interlocuteurs .»
Valery Larbaud y parlait de l’Ulysse de Joyce, mais on jurerait qu’il s’agit du labyrinthe des commentaires de la République des livres. Commentaires à l’appui, après avoir exposé les mœurs, us et coutumes de notre étrange tribu, j’y ai développé cette conviction bien ancrée selon laquelle ce qui est collectif, au lieu d’être perçu comme la propriété de tous, est considéré comme n’appartenant à personne. Le soir, au dîner, Catherine Clément m’a confirmé que L’effort pour rendre l’autre fou de Harold Searle était effectivement « un grand livre ». Bref, le public n’est, semble-t-il, pas resté insensible à mon petit laïus d’une heure sur l’infernale parlerie de mes concitoyens de la RDL. Il n’y a jamais débat à l’issue de ces conférences, mais la conversation se poursuit après. Plusieurs m’ont demandé l’adresse de cette étrange agora où l’on commence par parler de littérature et où l’on finit par parler de tout autre chose ; d’autres m’ont questionné sur la possibilité de poster un commentaire sans être soi-même un intellectuel ou un professeur ; quelqu’un a voulu savoir si Internet, ça marche aussi la nuit.
Par manque de temps, je n’ai pu assister à toutes les interventions qui m’attiraient, celle du philosophe Gilles Hanus, aussi bien que les rêveries à partir du « Comment vivre ? » de Platon ou encore les lectures de textes par leurs auteurs même Maylis de Kérangal, Didier Daenninckx ou Yves Ravey (mais pour ce dernier, j’y étais). Juste le séminaire, ô combien stimulant et enrichissant, de Jean-Claude Milner, en prolongement de son livre, dans la forêt obscure de l’universel en éclats à partir de Paul de Tarse et à travers deux mille ans de philosophie, l’universel en ses métamorphoses. Et surtout les « Conversations sur l’Histoire » que Patrick Boucheron tient pour la quatrième année consécutive devant un public nombreux, fervent, captivé. Appelons cela une performance. Le contenu lui en a été imposé par le lieu puisqu’au départ, il entendait surtout « parler dehors tout en tournant autour d’un arbre ». Mais le succès fut tel qu’il dut se déplacer dans « le petit cloître » comme on appelle la cour du logis abbatial, les auditeurs assis par terre limitant même ses circonvolutions à des allers retours. Une forme brève, une demie heure chaque jour à l’heure de l’apéritif une semaine durant. Une histoire dans l’esprit d’une bonne série.
La première année, il s’agissait de trouver les lieux où peut se dire le politique, non la parole instituée de la grande émotion révolutionnaire, mais celle, vibrante, efficace pour chacun, qui s’énonce partout sauf là où elle s’annonce comme politique (cela donnera la matière à un livre L’entretemps); la deuxième année, pour coller au thème de la solitude choisi par le Banquet, il suivit l’idée d’une seule trace propre à l’historien Carlo Ginzburg ; l’an dernier, puisqu’on est en pays cathare, il se consacra à une critique du Montaillou, village occitan d’Emmanuel Le Roy Ladurie ; et cette année, son cher Dante, pas seulement celui de la Divine comédie mais aussi celui du Convivio et de l’Eloquentia. Patrick Boucheron prépare beaucoup, écrit en grande partie mais, une fois lancé, laisse libre cours à l’improvisation et à l’inattendu :
« Ce que j’aime ici, c’est parler à des gens qui n’aiment pas l’Histoire. Ils sont venus par passion pour la littérature, la philosophie, la poésie. C’est l’inverse de notre travail de prof où l’on s’emploie à simplifier. Comme ils s’imaginent que l’Histoire est faite pour les plateaux télé et les commémorations, il faut complexifier ce qui leur apparaît simple. C’est un public de lettrés non-spécialistes. Mais quand je parle par exemple du Dante avérroïste, je ne peux pas me permettre de dire n’importe quoi car Christian Jambet, successeur d’Henry Corbin à la chaire de philosophie islamique de l’EHESS, est dans l’assistance. Le plus dur, c’est les enchaînements. Qu’est-ce qu’une intelligence collective ? Est-on plus intelligents ensemble qu’isolés ? Voilà le sujet. Pour Dante, c’est le genre humain qui pense. »
Et Boucheron de se lancer dans ses cents pas, quelques feuillets à la main comme un filet de sécurité, la voix forte et posée, retombant toujours sur ses pieds et revenant toujours à son fil rouge comme on revient au site initial après avoir voyagé dans les hypertextes, à l’issue de digressions les plus inattendues qui le mènent cette fois à citer des lettres de la guerre de 14 ou le brouillon de Si c’est un homme de Primo Levi, à expliquer pourquoi le camp d’extermination ne peut précisément être comparé à l’enfer… C’est peu dire qu’il aime cette mise en tension, ce trac qui le prend toujours une demie heure avant son intervention, et la montée d’adrénaline qui en surgit. Car il y a là, autant pendant son soliloque que juste après au bar lors de la conversation avec les auditeurs, une liberté qu’on ne trouve nulle part ailleurs. Ce qui est probablement dû à ce côté « camping », où des gens qui ont des vies très différentes ne se connaissent ne se voient que d’année en année à l’abbaye de Lagrasse.
Il n’y a qu’un seul plaisir équivalent à celui de découvrir une ville qu’on ne connaît pas, c’est de revenir dans une ville qu’on connaît déjà. Ceux-là on hâte de revenir. Ils constituent déjà un « nous » qui trouvera certainement un jour son historien, son sociologue, son romancier. Avec ses fidèles, il a déjà trouvé ses chroniqueurs. En août 2015, cela fera vingt ans que les idées y tiennent banquet.
(« La rivière en contre bas de l’abbaye de Lagrasse » ; « Jean-Claude Milner sous les tilleuls » ; « Patrick Boucheron en pleine conversation sur l’Histoire » photos Passou)
1 039 Réponses pour A la recherche de « nous », du côté de chez Verdier, en l’abbaye de Lagrasse
« pour emmerder les gens,! c’est champion,! »
Lui il ne faisait que passer, c’est vous qui l’avait emmerdé…
Chaloux,
Pars heureux en vacances … Je trouve que Taubiroute ressemble moins à une guenon qu’à une taupe … Content ?
Bisous ! Bisous … !
bien sûr clopine, je ne doute pas que cela soit bien aménagé pour vos hôtes, je ne fait pas attention aux commentaires désagréables.
en ce moment, comme il pleut j’ai les mains pleines de peinture coquille d’oeuf tout un plancher à repeindre. Les festivals attendront car en septembre j’ai aussi du pain sur la planche.
ps: jacques barozzi m’a gentiment expédié 2 de ses goûts dédicacés et j’en ai acheté deux autres.
j’attend que mon fils me fasse part de ses intentions pour l’année qui vient, ses études d’ingénieur en informatique sont plus hard à réussir que prévu et je fais réviser ma filleule qui est dans ma chambre d’amis.
Cambadélices ressemble à un ornithorynque… !
Moscovici a une gueule de lombric usé, ahahaha ! Content, mon Chaloux ?
Bisous ! Bisous… !
Il m’arrive de me demander si toute communication est inutile, voire impossible, pour toutes sortes de raisons. Puis, après certaines lectures, voire certaines paroles bien agencées et agréables à l’oreille, je me reprends et me dit: tiens, cela me touche et j’apprécie. Tel est le carnet du jour.
J’ai souvent indiqué combien la RdL faisait oeuvre salutaire en permettant à tant d’atrabilaires de s’y soulager, même si cela manquait d’inélégance. Ces pauvres scrofuleux de l’esprit ont besoin d’un lieu d’aisance. On peut regretter qu’ils squattent ici, mais ils doivent bien aussi le faire ailleurs, du moins je le pressens.
Rappelons-nous que la bêtise révèle l’intelligence, la laideur la beauté, la pauvreté la richesse, la méchanceté la bonté. Ite missa est!
Ressembler à une guenon n’a jamais fait un excellent Ministre….ohohoho ! Bisous ! bisous …!
« bérénice dit: 10 août 2014 à 11 h 07 min »,
Je croyais être sur un blog littéraire, j’ouvre le lien, et même pas un tambour…
Bonne soirée, madame.
Parlez plutôt de fusil de chasse à canons juxtaposés basculants à 2 coups. Si vous n’aimez pas le modèle à canons juxtaposés, il y a celui à canons superposés — toujours basculants et à 2 coups.
…
…il ne faisait que passer,…c’est vous,!…tchic & tchac,…pas du tout,…
…
…je vois une ombre derrière la porte vitrée qui donne sur le jardin,…je me dis,…tiens un lambris avec les vents,…des papiers en l’air,…Non,…un gros matou,…qui gratte à la porte,!…
…pas de quoi en faire un épigraphe,…etc,!…somme toute,!…etc,!…
…
…la fenêtre entre-ouverte,…j’ai bien retrouvée un chat roux qui sommeillait sur mon lit,…il doit bien y avoir plus de quatre ans de cela,!…etc,!…
…
Je ne suis pas un spécialiste des armes, quoique tireur d’élite à l’armée et médaille d’or du tir de mon régiment. Je dégomme une canette de bière à 300 mètres. Enfin, je dégommais, maintenant j’en serais bien incapable.
Clopine, venez-en au fait. C’ est combien la nuit avec tous ce descriptif publicitaire?
Vous êtes la booking.com du brayon?
Le mot de Compagnon rappelle la pensée d’un Bernard Faÿ dont il s’est fait le timide biographe en réhabilitation.
Rappelons-le aux oublieux, Bernard Faÿ, redoutable anti-maçons et intime de Gertrud Stein, est le premier Français à avoir parlé de Proust à nos amis américains issus de la plèbe.
Etonnant public de Lagrasse qui dit ignorer la fonctionnement d’un blog alors qu’ils ont tous consulté des sites de fesses.
Bihoreau de Bellerente dit: 10 août 2014 à 16 h 38 min
même si cela manquait d’inélégance.
Eh oui mon héron préféré, l’élégance des trolls (la vraie, celle du coeur) de ce blog n’est plus à vanter.
Je ne crois pas que le concept technologique d’un blog « rende fou » : un blog ne fait que « mettre en lumière la folie des gens ».
Ce qui était autrefois bien plus lent à révéler ! Merveilleuse capacité du progrès à changer les choses. Pas les gens.
Rappelons-nous que la bêtise révèle l’intelligence, la laideur la beauté, la pauvreté la richesse, la méchanceté la bonté
Bihoreau
Et l’élégance des trolls (enfin moi) l’inélégance de Clopine.
Chantal, j’ai des petits travaux de peinture à faire chez moi…quand êtes-vous disponible? Merci.
Non, je ne suis pas d’accord, JC. Les gens pris un à un, dans leur singularité, n’ont rien à voir avec la folie. Mais sur un blog, leur effort pour se faire reconnaître comme singularité transcendantale produit cette folie. Et ça c’est le blog comme type de communication qui le produit. Il est révélateur de ce qui fonde le lien sociale, comme une loupe grossissante : la reconnaissance de soi comme transcendance par l’autre. Une lutte à mort.
…
…je vodrait signaler que je passe outre les commentaires à Widergänger,!…pourquoi,!…
…
…ces commentaires me font penser à des dalles mortuaires en bétons,…
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…son jeux de rôles,…nous ensevelir,!…le parloir, il me semble,!…etc,!…
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Widergänger dit: 10 août 2014 à 16 h 47 min
quoique tireur d’élite à l’armée et médaille d’or du tir de mon régiment
Mais que n’a-t-il pas réussi dans sa vie ?
Ah oui, l’agreg.
Putain de RER.
“Je dégomme une canette de bière à 300 mètres.” (WG)
Heureusement qu’à Gaza c’est pas halâl.
comme singularité transcendantale
Là, WGG se paie de mots!
« Je ne suis pas un spécialiste des armes… »
Bon, alors parlez, plus banalement, d’un fusil à deux coup, l’on se passera de la marque.
tiens vous aussi giovanni, je n’ai personnellement pas de chat, mais les toits de la ville en sont pleins, aussi de temps en temps j’ai de la visite inattendue. L’autre jour un chat tout ronronnant qui m’est tombé du ciel le vélux entrouvert, je n’ai pas l’habitude d’être suivie partout, il m’a chauffé le bas du pantalon, ensuite j’ai tenté comme vous l’écuelle de lait, dédain total.
C’est plus rigolo un pigeon, ploc ploc ses yeux mobiles, bon on est hors sujet, mais comme nous n’existons pas, non e gravo !
Moi, je me sens la singularité immanente.
d’ autres voix dit: 10 août 2014 à 16 h 57 min
Là, WGG se paie de mots!
Il ne lui reste plus que ça après les 500€ mensuels perdus avec l’agreg.
Notez qu’il y a des blogs où tout se passe bien, dans la plus douce cordialité.
Pour ici, je crois que c’est dû au dispositif mis en place par Passou, qui est loin d’être un naïf. Il a choisi le plus efficace, en bon adepte de la société spectaculaire marchande. Du coup, il fait de tous ceux qui y participent des complices de cette énormité. D’où l’impression de folie effective.
Est-ce que je me trompe ?
Normalement ceux qui touchent un but à 300 mètres ont fait un brin de training mental, et il faut autre chose que quelques blagues sur un blog pour leur faire perdre patience…
Phil, Il me souvient avoir vu le livre de Fay sur la Maçonnerie au XVIIIeme siècle parmi les usuels dans la bibliothèque d’une obédience ou j’avais été admis à opérer des recherches. Faut-il en déduire que tout n’y était pas faux?
Bien à vous.
MC
ST dit: 10 août 2014 à 17 h 06 min
Est-ce que je me trompe ?
Est-ce « mal » ?
Vous lisez, vous commentez, donc vous y trouvez sûrement un interêt.
Alors pourquoi bouder ses plaisirs ? Même menus.
…
…chantal,…on est comme on est,…
…
…déjà, en famille,…rescapés des histoires des autres,!…et les autres sur le dos,!…
…sans parler des goûts et des couleurs à respectés,!…aider son prochain,!…
…
…à la limite d’en être abuser,!…pourtant garder en garder ses aises et libertés,!…
…une main pour éviter une flaque d’eau et continuer son chemin à sa guise,!…etc!,…
…
« Est-ce que je me trompe ? »
Non, je crois que non, mais le fait de le savoir ne change pas grande chose.
D’un autre côté, supposons que votre interprétation soit fausse, c’est-à-dire que Passou n’y est pour rien, comment interpréteriez vous la chose ?
Petit rappel qui concerne le sujet du jour :
Avatar
Avatar remplace Identité.
Narcisse
Narcisse remplace Je.
Weltanschauuug
Weltanschauung remplace Réalité.
Yves Michaud Narcisse et ses avatars Grasset.
Réjouissant de lire ce passionnant bouquin en alternance avec les commentaires du billet.
ST dit: 10 août 2014 à 17 h 06 min
Pour ici, je crois que c’est dû au dispositif mis en place par Passou, qui est loin d’être un naïf. Il a choisi le plus efficace, en bon adepte de la société spectaculaire marchande.
En fait, Pierre Assouline a tenté (il y a 2 ou 3 ans?) de mettre un filtre en modérant lui-même (tache écrasante), probablement consterné par le flot de conneries.
Mais ce sont les blogueurs qui a l’époque ont protesté.
Chaque formule a ses inconvénients.
La plus atroce était la modération à distance, complètement arbitraire, sur le site Le Monde.
« There’s no free lunch ».
Brèves de vacances:
– Sur le ton de la plaisanterie, un Israélien qui participait à la manifestation pro-palestinienne à Paris hier expliquait le peu d’affluence par le fait que les Français aiment trop les vacances.
– Au Japon, le Typhon Halong (moins somptueux que la baie éponyme) gâte LA seule semaine annuelle de vacances des habitants du sud-ouest de l’Archipel.
Ca y est, la pluie a enfin cessé. Et comme un bonheur n’arrive jamais seul, elle est remplacée par un vent tout fou, qui remue gaiement les herbes, les feuilles, et fait s’envoler le linge que je viens de remettre sur la corde : un brin de soleil par là-dessus, l’odeur de l’herbe d’été encore un peu trempée, ozonée et vibrante, les chats, le chien, du coup m’emboîtent le pas et vont faire un tour, Je souris à Clopin-dans-son-jardin en passant et pour faire du second degré suivant les leçons de W., je vous dis au revoir, mes petits chéris.
« Il est révélateur de ce qui fonde le lien sociale, comme une loupe grossissante : la reconnaissance de soi comme transcendance par l’autre. Une lutte à mort. »
Encore une énormité, selon moi. Bien loin d’être « une lutte à mort », ce devrait au contraire être le fruit de l’amour. C’est évident! Cela en dit long sur le caractère de Widergang, qui est nourri de haine.
Les neutrinos rentrent à la base
« YAZIDI dit: 10 août 2014 à 12 h 41 min »,
Ne vous fâchez Yazidi, votre expérience de ce blog est trop récente, car pour ce qui est de WGG/LML, de son intelligence intellectuelle et sa profonde connaissance de la littérature, vous vous apercevrez très vite que c’est celle d’un minable prof de 5ème aigri qui arrive à 60 ans sans jamais avoir atteint que le centième de ses désirs d’ambition. Un petit « cultureux ».
Quant à vous, en votre première intervention sur le post précédent, je dois dire personnellement qu’elle m’a interpelé, et qu’il serait dommage que vous nous abandonniez déjà.
En vous saluant :
Bonux.
« YAZIDI c’ est Hamlet…
Eliette Abecassis a écrit un ouvrage passionnant sur le Chanoine Kir.
D’ailleurs, la partie entre Assouline et ses blogueurs est inégale : la preuve, cette conférence qu’il a faite cette semaine. Il parle de nous, nous analyse comme il veut selon sa fantaisie. En contrepartie, ce travail nous est interdit, ou quasiment, à part quelques velléités qui apparaissent (Widergang, moi-même) et qui peuvent être d’ailleurs censurées, c’est-à-dire « modérées » par la machine selon un procédé fumeux (j’en ai moi-même été victime).
ST dit: 10 août 2014 à 17 h 06 min
« Notez qu’il y a des blogs où tout se passe bien, dans la plus douce cordialité. Pour ici, je crois que c’est dû au dispositif mis en place par Passou. Est-ce que je me trompe ? »
Oui, vous vous trompez ! Le dispositif passoulinien est parfaitement « neutre ». Qu’est ce qui fait que des blogs sont des « blogs à douce cordialité » ? La spécialisation éventuelle des sujets, la nature « couille molle » des intervenants, le hasard, pas la structure de communication en tout cas …
Ici en RdL, la littérature n’étant rien d’autre que « propos sur le vivre au monde », on parle de tout, entre gros couillus et ovariennes en béton ! Le pied …!!!
JC….. dit: 10 août 2014 à 17 h 29 min
Encore un qui devrait suivre l’injonction (pour une fois judicieuse) de Widergang : (re)lisez « La Servitude volontaire ».
Mais j’ai bien peur qu’il ne soit trop tard…
B comme BERLIN dit: 10 août 2014 à 17 h 17 min
Bonux.
Sachez YAZIDI que quelque soit son avatar,
le Bonux c’est pas un cadeau.
Mais enfin, ayant lu La Servitude, je ne vois pas en quoi cela peut infirmer ou confirmer un point de vue car ce que nous « lisons/retirons » d’un écrit peut être différemment interprété, cornecul !
ST dit: 10 août 2014 à 17 h 32 min
Dupont fait morale.
La joie.
Pour en revenir aux choses sérieuses, il faudrait me filer 500 euros minimum, et comptant, pour que je plonge, content, mon corps d’albâtre sain et musclé dans cette saleté de rivière pourrie telle que montrée en illustration n°1 … Beurk !
dear bloom, typhon pendant les vacances, con rade.
oui Mr Court, votre livre lu doit dater des années 1925. Vingt ans plus tard, Faÿ remis le couvert, pour débusquer et traquer, sous l’ordre de Vichy…
Puis Compagnon a pris sa succession. Dans une autre époque, paraît-il.
Le point de vue a son importance. Donc, puisque Passou a renoncé à faire le ménage sur son blog, il est plutôt otage de la bande de rigolos (dont je suis, naturellement) qui squatte les lieux plutôt qu’autre chose…
JC….. dit: 10 août 2014 à 17 h 41 min
Dire qu’il plonge dans la rade gratuitement.
L’homme n’est pas un animal cohérent.
« Le point de vue a son importance. »
Justement, il faut choisir le bon.
« Dire qu’il plonge dans la rade gratuitement. »
Pas tout à fait, il faut une nef au fou pour aller au large …
« Clopine dit: 10 août 2014 à 15 h 48 min
Tenez, Céline lu par un homme ou une femme, c’est incroyable ! »
J’ai trouvé des enregistrements de lecture de Celine grâce à internet. Cela m’a pris du temps.
Ils sont signés Michel Simon, et Arletty.
Je ne vois pas l’intérêt d’écouter d’autres interprètes.
Autant relire Celine.
ueda dit: 10 août 2014 à 16 h 26 min
« dans la chambre d’amis, toute lambrissée, certains des goûts de Jacques Barozzi attendent sagement » (Clopine)
J’espère quand même que ces jeunes gens sont correctement alimentés.
Moi j’espère surtout qu’ils ont pas encore enlevé leur pantalon.
renato dit: 10 août 2014 à 17 h 47 min
Pourquoi otage ?
Il a fait un choix, raisonné, qu’il assume et analyse avec ses propres grilles.
Il doit s’en réjouir puisqu’il continue.
Faisons pareil.
» C’est le degré de proximité affective qui fait problème pour le narcissisme actuel.
En un sens, la proximité est assurée et même sur-assurée; elle n’a jamais été plus forte qu’aujourd’hui; Skype, chats, SMS, messageries, téléphone, vidéo conférences, temps réel de la communication. Le parent hélicoptère en vol stationnaire au-dessus de sa progéniture à coups de textos et d’appels téléphonique est on ne peut plus proche de ses enfants et on ne peut plus présent à eux. En même temps, sa proximité est faussée et viciée par ce qui le rend si proche: saturation dans la durée, intermittences dues aux multiples relations de chacun, formatage par la langue SMS, les émoticônes, expressions toutes faites, mimiques et grimaces de convention. Tout le monde est là et tout le monde est là à moitié. Nous sommes, selon l’expression de Sherry Turkle, « tout seuls ensemble».
Si bien que la relation narcissique de reconnaissance devient foncièrement superficielle. Le drame contemporain de Narcisse n’est pas de ne pouvoir franchir la surface de l’eau calme, mais de n’avoir même pas le temps de souhaiter parvenir au-delà de la superficialité des reflets. Narcisse n’est pas forclos, il est lui-même liquide.
Il peut en être malheureux et encore plus incertain qu’il ne l’est au départ, encore plus désaxé et déboussolé. De là ces remèdes intérieurs au narcissisme que
sont l’anxiété, la course à la multiplicité des relations, la recherche de l’intensité et de l’escalade vers les extrêmes, les conduites d’addiction, y compris sous la forme de l’addiction relationnelle (addiction à Internet, rencontres virtuelles et réelles, forums), la folie des marques.
Ce peut être aussi l’exploitation de la situation de demi-reconnaissance: utiliser les autres comme des moyens de reconnaissance.
C’ est ici qu’on en revient à la perversion narcissique.
Dans le contexte où la relation moi-autre s’établit, nous sommes d’une certaine manière tous condamnés à être des pervers narcissiques, des individus qui demandent la reconnaissance de leur identité souveraine à des autres-objets traités comme des instruments et niés comme autres. En un sens, rien de plus normal : je demande, tu réponds, et comme tu demandes aussi, je suis bien forcé à mon tour de répondre. C’est d’autant plus normal que la facilité de l’instrumentalisation est extrême. Nous sommes habitués à obtenir ce que nous voulons en un clic, une démarche, une signature, en fournissant un numéro de compte ou par l’envoi d’un message. Le monde est techniquement adapté à la manipulation et à l’instrumentalisation et nous y agissons comme des consommateurs.
La perversion narcissique comme instrumentalisation d’autrui à des fins égoïstes est donc le mode normal d’interaction contemporain. Ce n’est pas que
nous soyons tellement cyniques: nous sommes plutôt continuellement forcés de changer de place dans la relation. Si la sympathie du passé consistait à se mettre à la place d’autrui, ici elle est remplacée par un je de déplacements continuels et successifs et peu de gens se souviennent de la dernière position occupé. Le piéton devient automobiliste, l’acheteur dévient vendeur, l’élève devient consommateur, le consommateur devient expert et l’intermittence est la règle.
Certes, il y a de vrais grands pervers narcissiques criminels, vedettes des médias, people cynique; affairistes, grands patrons qui manipulent sans scrupule ceux dont ils ont besoin ou leurs victime, mais le fait même que ces personnes peu recommandables jouissent d’une telle visibilité (les plus riches les plus connus, les plus cyniques, les plus criminel, les plus arrogants, les plus voyous) et soient finalemer admirées, en dit long non pas sur notre fascination pour elles mais sur le fait qu’au fond nous jouons le même jeu qu’elles, mais en mode mineur. »
Yves Michaud Narcisse in Narcisse et ses avatars Grasset.
« Faisons pareil. »
Vous voulez dire que sur ce blog règne la plus parfaite démocratie ?
Voilà qui serait magnifique, ne trouvez-vous pas ?
« Justement, il faut choisir le bon. »
Faut voir l’objet qu’on regarde… comment on le regarde… d’où on le regarde… pourquoi… etc. Si on veut fignoler : de quelle manière on le regarde et par quels moyens…
La plus parfaite démocratie, non ! La plus exquise, oui …
En effet. Car pourquoi serait-on condamné à ne jamais « fignoler » ? Et cela commence par les plus petites choses, avec leur censure si particulière.
ST dit: 10 août 2014 à 18 h 02 min
Vous voulez dire que sur ce blog règne la plus parfaite démocratie
Retournons la question.
En quoi est-il anti-démocratique ?
» Dans le contexte où la relation moi-autre s’établit, nous sommes d’une certaine manière tous condamnés à être des pervers narcissiques, des individus qui demandent la reconnaissance de leur identité souveraine à des autres-objets traités comme des instruments et niés comme autres. En un sens, rien de plus normal : je demande, tu réponds, et comme tu demandes aussi, je suis bien forcé à mon tour de répondre. C’est d’autant plus normal que la facilité de l’instrumentalisation est extrême. Nous sommes habitués à obtenir ce que nous voulons en un clic, une démarche, une signature, en fournissant un numéro de compte ou par l’envoi d’un message. Le monde est techniquement adapté à la manipulation et à l’instrumentalisation et nous y agissons comme des consommateurs. »
N’ est-ce pas là une analyse que l’on peut appliquer à ce blog ( que certains nomme à juste titre une » nef des fous »?
Ce qui est clair, c’est que ce blog n’est pas représentatif, du tout, de la population française.
Il n’y a aucune perversion narcissique à défendre l’identité de soi, y compris comme animal numérique !
entre nous dit: 10 août 2014 à 18 h 00 min
Pour rester « entre nous ».
Pourquoi tenter de nous faire une analyse globale de la toile.
Commencez doucement.
Tenez, au hasard, commencez par la rdl.
Ceux « qui manipulent sans scrupule » ne sont pas toujours des acteurs rationnels…
@primerose
« des individus qui demandent la reconnaissance de leur identité souveraine à des autres-objets traités comme des instruments et niés comme autres. »
Allons-y si il faut mettre des noms, des avatars plutôt!
« En un sens, rien de plus normal : je demande, tu réponds »
entre nous
Principe très anti-démocratique, donc inappliqué ici.
« je demande, tu réponds, et comme tu demandes aussi, je suis bien forcé à mon tour de répondre. C’est d’autant plus normal que la facilité de l’instrumentalisation est extrême. Nous sommes habitués à obtenir ce que nous voulons en un clic »
Et là encore primerose, voulez-vous y mettre des avatars de ce blog?
entre nous dit: 10 août 2014 à 18 h 19 min
des individus qui demandent
Ils demandent, grand bien leur fasse,
qu’ils continuent.
Ce qui est clair, c’est que ce blog n’est pas représentatif, du tout, de la population française.
Est-ce à dire que la population française est asphyxiée par une proportion plus élevée de tropine cloucouille ?!
Les cons l’emportent? Merde alors!
En définitive le fonctionnement de ce blog est d’ une banalité confondante, nulle spécificité.
( Aïe, pour les pervers narcissiques!)
« Widergänger dit: 10 août 2014 à 16 h 47 min
Je ne suis pas un spécialiste des armes, quoique tireur d’élite à l’armée et médaille d’or du tir de mon régiment. Je dégomme une canette de bière à 300 mètres. Enfin, je dégommais, maintenant j’en serais bien incapable. »
WGG, plus c’est gros, plus vous croyez que cela va passer.
Je ne connais aucun tireur d’élite qui se dirai non spécialiste des armes.
Vous avez du faire votre service à la fin des années 70.
A cette époque, le fusil des tireurs d’élite de l’armée française était le FRF1 avec lunette.
Ils dégommaient une cannette de bière de 400/500 mètres et un ballon de 600/800 mètres en exercice.
Ils n’avaient pas le droit de tirer plus loin, car la portée létale du fusil était de 2500/3000 mètres.
C’est comme la littérature, reposez vos fiches et grilles de lectures.
Le zoo de Passou est représentatif d’une classe sociale bien précise : les branleurs et branleuses ne travaillant guère, des profs, des gens ayant fait des études solides, souvent dans des disciplines humaines.
Prenez le cas récent de la volonté exprimée de Clopine à être » encadrée » blogueuse du blog à Passou dans les tribunes de Lagrasse.
MORT AUX CONS!
entre nous dit: 10 août 2014 à 18 h 21 min
Et là encore primerose, voulez-vous y mettre des avatars de ce blog?
Seriez pas un peu directif par hasard ?
Votre sens de la démocratie me semble un poil autoritaire.
Prenez le cas récent de la volonté exprimée de Clopine à être » encadrée » blogueuse du blog à Passou dans les tribunes de Lagrasse.
Le jour de la distribution de la couche de goudron elle a sauté tête première dans le seau, la pauvresse!
Le cas le plus « extrême » est celui de ONP, identité multipliée jusqu’à l’ usurpation de pseudo. Il fait les réponses à ses propres questions, en inventant le personnage » mézigue », exprime une idée puis son contraire, tout cela avec une logique imperturbable.
C’ est l’ exemple même de la dissolution.
» De la flexibilité ludique à un monde d’avatars multiples et changeants, il n’ y a qu’ un pas et il est franchi. »
Yves Michaud ouvrage cité, page 13.( Avatar remplace identité.)
entre nous dit: 10 août 2014 à 18 h 24 min
En définitive le fonctionnement de ce blog est d’ une banalité confondante, nulle spécificité.
( Aïe, pour les pervers narcissiques!)
Mais comme vous le savez, les pervers narcissiques de ce blog ne sont pas les plus protégés.
Pourquoi « Nulle spécificité » de fonctionnement suppose un fonctionnement « banal ».
Peut-être est-ce cela la « spécificité » tant recherchée.
Seriez pas un peu directif par hasard ?
Pas le moins de monde, il s’ agit d’ une suggestion à se remuer les méninges.
……..
Par ailleurs que vient faire la démocratie dans un échange intersubjectif aux identités « liquides », avatardies pour reprendre le terme du philosophe Yves Michaud?
entre nous dit: 10 août 2014 à 18 h 35 min
Le cas le plus « extrême » est celui de ONP, identité multipliée jusqu’à l’ usurpation de pseudo. Il fait les réponses à ses propres questions, en inventant le personnage » mézigue », exprime une idée puis son contraire, tout cela avec une logique imperturbable
Et alors s’il est heureux ça vous dérange ?
Même ses usurpations se voient au bout de deux posts et il ne les nie pas.
Si vous n’aimez pas, vous zappez et basta.
Perso je lis H.R., Kiki et Djedla une fois tous les …. enfin très peu,
je dois demander leur exclusion du blog ?
tonton, pourquoi tu tousses?
Je décris : » De la flexibilité ludique » simplement, un état de fait.
Savez-vous lire?
Tout le monde fait ce qu’il veut ( ou à peu près…) sur ce blog.
Si il agit comme une thérapie, grand bien leur fasse!
« Par ailleurs que vient faire la démocratie dans un échange intersubjectif aux identités « liquides », avatardies pour reprendre le terme du philosophe Yves Michaud? »
entre nous
VOUS échangez sur Michaud, moi absolument pas, ne prenez pas vos souhaits pour les miens.
Vous commencez vite le côté « perversion narcissique »
entre nous dit: 10 août 2014 à 18 h 55 min
tonton, pourquoi tu tousses?
Tiens pour faire court, cf le 18h56 de primerose.
Il y a des nosologies psychiatriques qui s’ affinent sur ce blog.
Si vous n’aimez pas, vous zappez et basta.
Tonton est tontauritaire!
…
…à mon avis,!…on écrit ici,!…parce qu’on s’emmerde encore plus ailleurs,!…
…
…peut mieux faire,!…
…
…et, ils changent de pseudos,!…mais on les reconnais à l’alambic d’écrits,!…
…
…à propos de la place des fous, et des évêques, sur l’échiquier à côté du roi et de la reine,…
…j’ai découvert un jeux pareil,…avec Eve en Reine, un homme nu avec un gros gourdin des cavernes en Roi,…et des Mercures nus à la place des Fous et Evêques,!…
…
…
…à chacun, son époque de style,!…des lèches-culs de remplacements,!…d’Amont en Avals,!…Ah,!Ah,!…etc,!…envoyez,…poils aux culs,!…
…
Ah, Don Giovanni, vous flottez toujours entre deux eaux sur ce blog…
Fluide votre canot de sauvetage.
Lucian Freud and Kate Moss :
http://hyperallergic.tumblr.com/post/94344534861/umm-ok-boudoirboudoir-lucian-freud-and-kate
renato dit: 10 août 2014 à 19 h 19 min
On voit bien que Lucian Freud s’interroge sur l’origine du monde.
Oups ! Le 19 h 19 à propos de points de vue…
« Il a fait un choix, raisonné, qu’il assume et analyse avec ses propres grilles. »
Ce ne serait pas la première fois que quelqu’un se retrouve otage de l’un de ses choix.
renato dit: 10 août 2014 à 19 h 28 min
Je vous sens otage de vos propos sur ce coup renato, mais pas passou.
« Je vous sens otage de vos propos… »
Je ne dis pas que c’est vrai mais que c’est possible.
…
…il n’a pas besoin d’un vrai modèle,!…pour peindre cela,…trop amateur,!…
…
…si encore,…à la place du modèle réaliste et mal cadrée qui est peint,…on voyait un cubisme à la Picasso,!…
…
…on comprendrait mieux l’exaspération du rôle du peintre,!…
…
…comme qui dirait,!…chérie mon divan,…mon fauteuil je t’adore avec ton coussin à plumes,…etc,!…
…
Lucian Freud trop amateur !
Parfois GSA me laisse pantois.
«…mal cadrée… »
Selon quel critère ?
renato chez Minou Drouet!
…
…ACP,…GSA,…me laisse pantois,!…
…
…Lucian Freud,!…un genre à €gon Shiele,…le modèle plus nourris,!…
…
…mal cadrée,…les plis du drapé, de prime transcendance,!…
…
…
…de toutes façons,…je ne peint pas pour rien,…contentez-vous,…de ces artistes d’états,!…conformes,!…Ah,!Ah,!…etc!,…
…
…je m’en lave les mains d’artistes,!…
…mes muscles des doigtées aux repos,!…cool,!…Zhôthe-Byzzz,!…
…
Par chance je ne sais pas qui est Minou Drouet, votre « quadrature du triangle » tombe donc dans le vide… et elle y restera.
Giovanni, obnubilé par l’€, chercherait dans les plis de l’État ?
« €gon Shiele » (Giovanni)
C’est injuste et pas très gentil pour ce grand peintre.
…
…grand peintre ou plis de l’état,…
…
…ne remplaceront pas le temps perdu à écrire,!…
…
…quels états d’€urope fascistes,!…aux anchois,!…je m’en lave les mains,!…des Freud à Schiele pour bourgeois du style aux primates,!…
…
« …quelqu’un a voulu savoir si Internet, ça marche aussi la nuit. »
It makes my day
£ucian Freud,!…un genre à €gon $hiele,…le modèle plus nourris,!…
..et que de gras de spiced ham et de vache fool attation
…je m’en lave les mains d’artistes,!
dans du pipi d’cat
« entre nous dit: 10 août 2014 à 18 h 35 min
Le cas le plus « extrême » est celui de ONP »
Et que pensez-vous du cas de D., tout aussi démultiplié que OdP, entre nous ?
ICANN dit: 10 août 2014 à 20 h 51 min
« …quelqu’un a voulu savoir si Internet, ça marche aussi la nuit. »
Yes we scan.
« Le zoo de Passou est représentatif d’une classe sociale bien précise : les branleurs et branleuses ne travaillant guère, des profs, des gens ayant fait des études solides, souvent dans des disciplines humaines. »
Et tu te places où dans ce zoo, JC ?
« Moi j’espère surtout qu’ils ont pas encore enlevé leur pantalon. »
N’ayez crainte, ueda, je sais me tenir.
Mais quand les amis sont des amies, avec vous rien ne serait moins sûr !
…
…@,…bouguereau,!…21 h 47 mn,…
…allons,!…dans du pipi d’cat,…
…
…les mains d’artistes-peintres,…les lavés avec un solvant,…ou,…
….
…le plus simple, utiliser de l’essence de térébenthine,…et en frottez ses taches de couleurs sur ses mains & ustensiles,…et les relaver au savon ensuite,!…etc,!…
…un lien,!…du bluff,!…
« Yes we scan »
Voilà une remarque bien dans l’esprit de la famille; vieux crabe.
« quand on mettra les cons en orbite, t’arrêteras pas de tourner »
Le Pacha
les gens con cernés se reconnaîtront.
Espace ST = c’est la durée pendant laquelle les cellules cardiaques se repolarisent. Un décalage du segment ST vers le haut ou vers le bas (sus ou sous décalage) est symptomatique d’une ischémie, et donc d’un infarctus, entre autres (il n’y a pas d’infarctus sans trouble de la repolarisation)
ST Est-ce une explication à l’énigme de votre pseudo nouveau sur le blog?
Et que pensez-vous du cas de D., tout aussi démultiplié que OdP, entre nous ?
Eh bien, soit dit entre nous, Jacques Barozzi, même genre avec un style très différent.
» Je suis tout à la fois et tour à tour consommateur, cobaye, offreur, vendeur, appreneur et apprenant, émetteur et récepteur.
Certains font l’éloge du jeu et de la comédie, d’autres déplorent cette dissolution des identités plongées dans les eaux tièdes de l’opportunisme. Il n’y a pas à choisir: la réversibilité des rôles fait désormais partie du jeu. Le moi qui joue (mais joue-t-il vraiment ?) a de moins en moins d’épaisseur et de substance. Comme le disait Sherry Turkle dans un article de Wired, la question n’est plus « qui suis-je ? » mais « qui suis-nous ? ».
Il faudrait plutôt se demander « qui suis-eux ? », car l’avatarisation de l’identité produit moins une situation où un acteur jouerait en conservant une certaine maîtrise qu’un éparpillement des avatars dans lesquels personne ne se reconnaît, sinon par force, sinon, quand on est coincé et qu’on doit en appeler à cet ipse vide accroché à la marque de l’identité numérique-juridique.
Ce défilé, cette parade des « eux » se révèle dans la manière dont «je» refuse alors d’endosser la responsabilité de ce que «lui» a fait: «je n’ai pas voulu ça», «je ne me reconnais pas», «ce n’est pas moi», «ça ne peut pas être moi», «c’était un autre», disent-ils tous en comptant sur le chaos des « eux », du ministre fraudeur au violeur, du trader fou au chevalier d’industrie.
Si le moi perd autant de sa substance, il en va évidemment de même pour autrui. Autrui, le prochain, était un alter ego: un homme comme moi, un moi comme moi. Si je n’est plus moi, alors l’alter ego non plus. Celui qui n’était pas un alter ego était privé de son humanité, rejeté parmi les choses, transformé en objet : banni, outlaw, étranger, ennemi, esclave, domestique. À l’époque des « eux », autrui n’est plus personne. Il est une opportunité d’interaction entre avatars: occasion d’une relation d’intérêt, de plaisir, de mépris, de persécution. L’instabilité de la relation se répercute dans celle des jeux de rôles – erotiques, professionnels, politiques, religieux. Une femme de chambre est une bouche à pipe, un collègue en politique un compagnon d’aventure commerciale, un fanatique religieux un touriste hilare posant en quad au pied des Pyramides.
On s’inquiète de la multiplication des psychopathes, des pervers narcissiques – mais elle est inscrite dans cette « avatarisation » de soi et des autres.
Ce qui reste de la figure d’un autrui qui était prochain ou ennemi, c’est au plus un peu de compassion.
La compassion est quelque chose de très fruste: le sentiment que moi aussi je peux être un «eux», une sympathie minimale avec ce qu’il faut d’apitoiement sur l’autre pour pouvoir aussi s’apitoyer sur soi. La compassion n’est pas une vraie pitié, encore moins une charité, mais une manière indirecte de pleurer sur soi pour celui qui se sent et se sait lui aussi vulnérable.
Ce qui reste de la figure d’autrui, c’est aussi, négativement – mais de quel droit écris-je «négativement», sinon par un reste de pensée du passé ? -, la possibilité de l’envie. « II » a ce que je n’ai pas. » (…)
Yves Michaud Narcisse et ses avatars Grasset pages 14 et 15.
Bon ce livre est absolument passionnant, lire l’ entrée Image.
Image remplace langage.
Il existe 26 entrées de ce type, rédigées par un philosophe de l’art et animateur de blog.
Une heureuse synthèse de la théorie et de la pratique!
« Yes we scan »
Guerre froide?
« il a ce que je n’ai pas » l’objet du désir?
ST dit: 10 août 2014 à 17 h 26 min
Il parle de nous, nous analyse comme il veut selon sa fantaisie.
C’est le chef. Il a des muscles énormes. Un gros ceinturon. Y fait ce qu’y veut ! Sinon c’est la Heraufkunft von Schwäche et je sais pas trop quoi comme dirait Frédo…
Ce pourrait être « il est ce que je ne suis pas » et dans ce cas l’autre peut être un guide, un professeur, un gourou, un modèle, un objet d’admiration, ou si ce qu’il est nous semble méprisable ou pire, on traitera l’autre selon une procédure dont le choix reste ouvert et offre de multiples possibilités si tant est qu’on éprouve l’envie de s’y attarder et en cas de non agression.
« Ce défilé, cette parade des « eux » se révèle dans la manière dont «je» refuse alors d’endosser la responsabilité de ce que «lui» a fait: «je n’ai pas voulu ça», «je ne me reconnais pas», «ce n’est pas moi», «ça ne peut pas être moi», «c’était un autre», disent-ils tous en comptant sur le chaos des « eux », du ministre fraudeur au violeur, du trader fou au chevalier d’industrie. »
Ce qui est symptomatique c’ est la similitude des propos dénégateurs entre guillemets cités par l’ auteur et ceux de ONP par exemple.
Pour ce qui concerne D :
» Si le moi perd autant de sa substance, il en va évidemment de même pour autrui. Autrui, le prochain, était un alter ego: un homme comme moi, un moi comme moi. Si je n’est plus moi, alors l’alter ego non plus. Celui qui n’était pas un alter ego était privé de son humanité, rejeté parmi les choses, transformé en objet : banni, outlaw, étranger, ennemi, esclave, domestique. »
Celui qui n’ est pas son alter ego, c’ est assurément TKT…
on m’a volé mon ordi :banal
je voudrais remarquer que dany boon l’humoriste , après s’être converti au judaïsme a fait une escale divan (lu dans la presse du jour)
commentaire infini?
Pour D, qui n’ est plus D, qui est une liquidité et non plus une quiddité ( termes de Y. Michaud ) TKT ( qui lui veut s’ancrer le plus possible, familialement, professionnellement (cf. ses multiples récits sur ce blog )doit se résumer à son caniche ou à ses chaussures à glands, c’ est-à-dire à une chose.
Le seul truc qui fait le ego, c’est l’indépendance physique. Seulement, comme on est complètement planté dans l’étude du réel comme dans les marais du Pripet, ben…
Il peut arriver qu’un sujet perde le contrôle de sa souveraineté et que le je qui agit ne ressemble plus au je que chacun rêve et tente de faire passer de l’idéal au réel, après la tactique de défense d’un fraudeur ou d’un accusé consistera souvent à ne pas porter l’entièreté de la responsabilité de la faute pour obtenir un allègement de la sanction surtout quand effectivement la responsabilité peut se distribuer aussi facilement que des stock options. Qui irait dire c’est ma faute c’est ma très grande faute ailleurs qu’en récitant la prière.
En fait à la fluidité de D doit donc correspondre la viduité de TKT qui se résume à des composantes de son costume. D fait de lui un homme invisible avec seulement ses bandelettes pour que l’ on puisse à peine le percevoir.
« ST Est-ce une explication à l’énigme de votre pseudo nouveau sur le blog? »
Ce serait un peu compliqué, vous ne pensez pas ?
non rien n’est impossible. pourquoi pas après PQ, R, ST?
Et vice versa, TKT fait de D, un « vierge de partout », c’est à dire un quidam qui n’a pas encore accédé à la vraie vie.
Tous deux s’ avatardisent à qui mieux mieux!
J’ai aussi pensé à l’ablation de lettres intermédiaires comme u j e ce qui nous ramènerait dans le vif du sujet.
entre nous, ce n’est pas très passionnant, on ne va tout de même passer la soirée à ces considérations dignes d’une conciergerie.
Pourquoi ne vous en prenez-vous pas aux oracles de Giovanni qui on peut l’espérer se comprend, ce qui serait déjà une somme acquise sur la beauté de notre langue.
« N’ayez crainte, ueda… »
anonyme patronyme ne serait qu’un alias de ueda ?!
« J’ai aussi pensé à l’ablation… »
On ne quitte pas la médecine !
Nous sommes en fait au centre d’ une guerre de deux zombies qui se joue à coup de clics internet et qui n’ aura pas de fin.
Et le fonctionnement de renato, un drôle de cas, non?
A l’effacement si vous préférez, le résultat ne change en rien, restent 2 lettres en majuscule.
« Plusieurs m’ont demandé l’adresse de cette étrange agora où l’on commence par parler de littérature et où l’on finit par parler de tout autre chose ; d’autres m’ont questionné sur la possibilité de poster un commentaire sans être soi-même un intellectuel ou un professeur ; quelqu’un a voulu savoir si Internet, ça marche aussi la nuit. »
Rien à dire pour le debout : la flegme de chercher sur-dans la toile se justifie amplement.
Puis, savoir si on peut commenter : légitime car ce n’est pas donné à tout le monde de croire que la littérature est une chose qui regarde, justement, tout le monde.
La fin de l’histoire me semble par contre une fiction… je commets peut-être une erreur, mais croire que Passou fait de l’ironie, c’est une option qui me plait.
d’autres hypothèses, sot, saint, set.
renato dit: 10 août 2014 à 23 h 16 min
si Internet, ça marche aussi la nuit. »
Ca on peut pas savoir, parce que la nuit elle se propage effrontément sur nos plaines… Y a que sur la banlieue qu’elle stagne comme la pyramide de la Foire aux immortels…
« Et le fonctionnement de renato, un drôle de cas, non? »
Je parlerais de dysfonctionnement, plutôt… ou mieux, de dysfonctionnements…
Bérénice est un cas typique de fonctionnement à vide dans l’ addiction, un genre de moulin à parole qui donne le tournis.
Elle entretien l’ entretien de façon obstinée, une véritable » vision du monde ».
( Ici encore, un constat, pas de jugement.)
« sot, saint, set »
Si vous trouvez que ces mots me caractérisent, ce ne serait pas si mal !
Merci, entre nous, magistrale contribution, via Yves Michaud, à l’analyse du « nous » (noeud) erdélien, dont assurément, tout comme moi, vous faites partie !
Mais quel est exactement le rôle de Passou dans ce dispositif narcissique collectif ?
Beaucoup ici le traîte de manipulateur en chef !
Renato connaissez-vous la ville de Sète? quand on y arrive en venant du sud le regard se pose sur un relief qui pourrait évoquer le corps d’une femme allongé auquel il manque la tête et absence à laquelle on répond par la proximité de la mer en pensant que la tête y est plongée, un relief érodé dans lequel je trouve l’origine du nom de dette ville qui vraisemblablement n’a aucune racine anglo-saxonne et qui pourtant s’offre comme un tableau presqu’abstrait imposant et doux comme il repose sur l’horizon.
Jacques Barozzi, je dirais grand manitou.
une véritable » vision du monde ».
Sans imagination j’y lis de l’ironie, je vous avoue que je ne suis absolument visionnaire, dans ce monde éclaté, divisé, que sillonnent des touristes de toutes classes et fiévreusement, de mon carré d’étoffe je ne vois que ce que j’ai le temps de percevoir et envie de découvrir, désolée d’un champ étréci et ce n’est pas un choix mais une possibilité.
« (…) Et ils se mirent à bouger, car ils étaient devenus autonomes (…)
Michaux, La nuit remue, Les yeux
Quant à se trouver démasqué, une rengaine de Personne : https://www.youtube.com/watch?v=IjJ0-TFKcxc
« Ca on peut pas savoir, parce que la nuit elle se propage effrontément sur nos plaines… »
Ce serait pas mal, un gars qui avance en éteignant les machines…
dont assurément, tout comme moi, vous faites partie !
Assurément Jacques Barozzi, je suis dans la ronde, dans la maëlstrom de l’ avatardisation, nullement en dehors.
Je me suis bien rendu compte que lorsque j’ apparaissais uniquement sous mon pseudo habituel, certains avatars chevronnés s’ empressaient de me réduire à ma liquidité – c’ est ce que Clopine n’ a pas compris lorsqu’ elle fustige publiquement et inutilement ses avatars agressifs – le jeu consistant à la réduire à ce qu’ils sont.
Le contenu des discours passe au second plan et n’ est plus l’ essentiel, c’ est pour cela que les commentaires s’ éternisent sur tout et n’ importe quoi. Le rien répond au rien, infiniment.
Sète ? Bon souvenir d’un hôtel assez curieux ; et aussi d’une magnifique bouillabaisse dans un restaurant dont le nom ne disait rien de bon… puis nous avons vu la ceinture du patron et nous nous sommes dit qu’un gars qui avait si bien choisi sa ceinture ne pouvait accepter qu’une bonne cuisine, et c’était vrai. Mais nous sommes arrivés par le nord-ouest (un tour de France en sens anti horaire donc) et pas vu la femme sans tête… par ailleurs, je suis de ceux qui « ne prennent pas de notes devant le paysage », alors, même si je l’avais vue…
« Le rien répond au rien, infiniment. »
Excellente définition !
Sète est une ville quasi italienne du fait de sa population, renato.
je n’ échappe pas moi-aussi à la dilution de mon identité.
Passou, lui, à quelques rares exceptions prêt, s’ efface complètement des commentaires. Il ne peut/veut pas gérer les commentaires. Un technicien, une fois son texte posé, fait tout aussi bien l’ affaire, il me semble.
et ceux qui, comme moi et quelques autres, commentent avec leur propre identité, entre nous, de quoi sont-ils l’avatar, d’eux-mêmes ?
Est-ce par négligence ou par perversion le fait que Passou ne nous dise pas ce qu’ils à dit de « nous » ?
Ils semblent aussi que les avatars de ce blogue soient particulièrement polarisés par la « question juive » ?
Est-ce que « je est celui qui regarde regarder qui regarde? »
« négligence … perversion »
Il se peut qu’il ait une autre contrainte.
à propos de remontée
Regardez comment cela fonctionne, in vivo!
Renato qui est à Sètes en évoquant un autre de ses avatars pour faire rebondir la conversation, le voyageurs gastronome, pas écrivain pour un sous, qui prend pas de note.
Nous avons là, un bon exemple de la multiplication des avatars, de la dilution de l’ identité.
Qui est le vrai renato?
L ‘écrivain, le producteur de spectacle?
Le musicien polyglotte?
En fait peu importe, il est tout et rien. L ‘ essentiel étant pour lui de commenter et de commenter longtemps et longuement.
et ceux qui, comme moi et quelques autres, commentent avec leur propre identité, entre nous, de quoi sont-ils l’avatar, d’eux-mêmes ?
Bien cher Jacques, j’ ai répondu à votre très perspicace question avec l’ exemple renato.
Comprenez bien qu’il s’ agit d’observation dans laquelle n’entre aucun jugement de valeur!
Le fait de ne pas intervenir sur un blog avec sa vraie identité, de se dissimuler derrière un pseudo, fausse évidemment tout. Le participant est floué dans la mesure où, croyant apporter quelque chose, il est finalement laissé pour ce qu’il est : rien. Un rien qui a produit quelque chose, mais pas à son bénéfice. Un rien qui a été exploité presque à son insu. D’où la « vengeance » de ce rien, si l’on peut dire, qui n’a plus qu’une solution : tenir des propos insanes. La pratique du blog rend idiot.
…
…comme je l’ai pressenti,…
…
…même à ce minuscule pallier à penser vide,…déjà,…pousse toi de là,…ou on t’écrase,!…
…Oui,! avec doigté,…avec des peintres du dimanche et des valeurs sponsorisées,…Ho,!,…Oui,!…Quoi,!…
…le £ucian Freud,…il à payé sa taxe de notoriété,…te trompe pas sur la côte,!…
…à Madame Rapetout,!…Mickey porte bonheur,!…tous bons à l’écume de joie,!…
…les escargots en bouilloire,!…
…la bonne côte,…à saillir,!…
…
…l’équipe à plancher,!…pour vivre sur les dos d’ânes,!…avance le boug, c’est ST,…ML,…au train,…entre nous et widergänger,!…toute la compagnie,…à dos d’ânes,…
…du vent, les réponses à vos questions,…
…Opus & C° Dei,…à rien foutre,!…du jeux, des fous, des évêques, les Mercures du commerce à lèche-culs royal,!…tous la même équipe,!…du vent,…et des noisettes pour vous occuper!,…etc,!…etc,!…
…on ne change pas, ce qui à bien marché,…en bouilloire,!…Ah!,Ah!,…etc,!…
…
« Est-ce par négligence ou par perversion le fait que Passou ne nous dise pas ce qu’ils à dit de « nous » ? »
C’est parce qu’à ses yeux nous ne valons évidemment rien.
entre nous,
Sète était une réponse, pas un commentaire.
Je connais un tas de non écrivains qui prennent des notes devant les paysages. Cela dit, je ne suis pas écrivain, je n’organise pas de spectacles, et je joue tout au plus avec les amis quand l’occasion se présente, ce qui ne fait pas de moi un musicien.
Par ailleurs, je trouve cette histoire qui vaudrait expliquer le narcissisme plutôt lourde et machinale : ennuyeuse donc — morire !! que ces intellos comprennent que pour compliquer les choses il faut du génie (si l’on veut les compliquer, naturellement). Non, ils sont si bêtes qu’ils croient qu’en faisant compliqué il vont sembler intelligents… puis, il faut les vois dans une situation banale… ouvrir une cafetière, par exemple… c’est à mourir de rire…
il faut les vois > il faut les voiR
« Ils constituent déjà un « nous » qui trouvera certainement un jour son historien, son sociologue, son romancier. »
Pour la RDL, il est tout trouvé : vous, entre nous !
Giovanni Sant’Angelo dit: 11 août 2014 à 0 h 19 min
On dirait du Pierre Guyotat, vos messages.
Cette manière de vous révolter sera cependant sans conséquence. La logique d’exploitation du blog est la plus forte, elle ne pourra que vous broyer. Elle a déjà commencé.
Un rien qui a produit quelque chose, mais pas à son bénéfice.ST
C’ est surtout que cette production ne construit pas son identité mais la disperse, la fragilise, la fluidifie ( Yves Michaud).
Mais faut-il s’ en attrister?
( Michaud analyse brièvement les termes philosophiques d’ ipséité et de quiddité dans son livre.)
…
…à nos mafias sur blog,…résistants gladiateurs de l’O.T.A.N.,…en sursis,!…à la vôtre gros-profiteurs incultes pornocrates,!…
…
…à nos Berlusco-riens en manque sur un bec de gaz,!…un point de vue,…à l’€uroscope,!…les artistes-libres,!…aux choix d’anchois,…
…un futur-riche,!…à créditer,…
…le problème,…il devient toujours plus riche avec rien,!…l’art de la guerre-sociale du grand capitalisme des morpions-parasites,!…çà existe encore,!…ces cages aux folles,!…etc,!…
…restons sérieux enfin,!…
…Ah!,…travaillez pour rien,…Ah!,…les putes d’états,!…aux beurres partenaires,!…
…envoyez,!…sur un plateau,…en passant par la Lorraine,!…avec mes sabots,!…Ah!,Ah!,…etc,!…çà ou autre chose,!…
…
« Mais faut-il s’ en attrister? »
Evidemment, car la dépersonnalisation qui en résulte fait du blogueur un zombie qui n’aura plus la force de résister à quoi que ce soit.
Je n’ai pas l’impression que mon identité se disperse, se fragilise, se fluidifie en venant poster ici, entre nous. Ni non plus de perdre mon temps ? Au contraire, j’ai plutôt l’impression d’un enrichissement personnel !
Voyez où en est arrivé ce pauvre Giovanni Sant’Angelo. Bientôt nous serons tous comme lui, nous exprimant par bribes de mots incompréhensibles, dans la plus grande confusion mentale. La société sera alors un vaste asile, dirigée par des gardes-chiourme en blouse blanche.
C’est parce qu’à ses yeux nous ne valons évidemment rien. (ST)
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Proposition débile. Encore un qui n’a rien compris. Yves Michaud tout aussi à côté de la plaque s’il parle du genre blog. Mais c’est pas sûr du tout. Il parle de la société contemporaine en général. Tout ce qu’il dit est un jeu de l’esprit très excessif, qui ne rend compte de rien. Il ne pense pas, il s’amuse avec des idées fausses.
« Au contraire, j’ai plutôt l’impression d’un enrichissement personnel ! »
Mon cher Barozzi, ce n’est pas bon signe, en l’occurrence !
D’ailleurs, Baroz et d’autres le disent bien, que ce Michaud est un âne qui ne pense rien. Un con de philosophicard qui se prend pour Heidegger. C’est tout, ça pète pas très haut.
C’est parce qu’à ses yeux nous ne valons évidemment rien.ST
Nous sommes insaisissables, surtout!
Déjà deux identités, la numérique :
» Cette identité nous suit jusqu’à la mort, même si, entre temps, l’ individu ne sait plus qui il est (Alzheimer), ou ne veut plus se reconnaître dans ce qu’ il a fait. C’est aussi notre identité juridique. On peut l’appeler ipséité: je suis ce «je», c’est-à-dire ce numéro, et personne ne peut se mettre à ma place. Cette identité ne dit pas grand chose : elle est celle d’un parmi tous les autres dans l’ espèce humaine et chaque fois qu’ il y a déshumanisation nous redevenons ce numéro – face à l’Administration, en prison, dans les camps.
L’autre identité est spécifique: elle correspond à l’ épaisseur de nous-mêmes, manière d’éviter d’ employer le mot substance. Les philosophes, à commencer par David Hume, ont montré qu’on ne pouvait pas garantir le caractère substantiel de cette identilé. On a beau chercher, on ne trouve jamais un objet, substrat, un quelque chose auquel se rattacheraient les qualités d’un individu, son tempérament, ses ses pensées, ses goûts. Pour désigner cette identité, on peut parler, comme les scolastiques, de quiddité. « ce qu’ est » un individu – mais précisément nous ne parvenons jamais à identifier cette quiddité.
Si l’identité «quidditative» n’a rien de réel, permanent ni solide, ce qui en garantissait la stabilité, c’étaient les obligations sociales: la position assignée par la caste, par le statut féodal, par les ordres, par le rôle familial et la place dans le clan, par la profession et ses règles. Qu’elles soient tranchées et brutale comme dans un régime de caste, ou complexes et indirectes comme dans la société industrielle urbaine, les interactions sociales ont façonné les identités quidditatives – la «substance» des individus -, même s’il arrivait que des crises, des chocs émotionnels violents viennent bouleverser cette identité, même si le fonctionnement social régissait les changements d’identité selon les âges : enfance, adolescence, âge mûr, vieillesse.
La nouveauté de la situation récente, tout particulièrement depuis l’avènement des technologies numériques, est d’avoir fragilisé, fluidifié, rendu liquide cette identité quidditative.
Il fut un temps, pas si lointain, où l’on annonçait comme une conquête majeure la flexibilité des positions professionnelles, des relations conjugales, des dispositions de caractère : non, on ne finirait pas dans la même profession, ni avec le même conjoint et on pourrait plusieurs fois entamer la vie nouvelle d’un individu nouveau.
De la flexibilité ludique à un monde d’avatars multiples et changeants, il n’y a qu’un pas et il est franchi.
Inutile de chercher ce qui est cause et ce qui est effet. La technologie nous donne la possibilité d’animer de nombreux avatars, d’avoir de multiples profils, mais en retour, ces avatars nous permettent de jouer des jeux différents et l’homme liquide prend goût à sa propre fluidité, il devient un transformiste à la Fregoli, passant d’une apparence à une autre. »
Yves Michaud opus cité.
«…un zombie qui n’aura plus la force de résister à quoi que ce soit. »
Là vous exagérez. Pour ce qui est des gardes-chiourme ils sont déjà au travail, pas en blouse blanche, mais ils sont là et depuis longtemps déjà.
Quant à GSA, ce n’est pas le blog qui le broie, c’est l’idée qu’il s’est fait du réel…
Baroz dit aussi que ça peut être un enrichissement. Il fut un temps où les échanges étaient bien plus intéressant qu’aujourd’hui, entre 2007 et 2009 à peu près, et c’était un réel enrichissement. Après les choses se sont dégradées lentement. C’est comme au tennis, on joue toujours mieux avec de bons joueurs. Quand l’autre est nul, on est forcément pas au mieux de sa forme non plus. Tout se détraque. C’est un peu la situation d’aujourd’hui sur ce blog. Mes partenaires sont souvent nuls.
Widergang apparaît, et va tout nous expliquer avec le manque de clairvoyance qui le caractérise, et son degré unique de confusionnisme ! On attend !
Mais l’ homme prend goût à cette fluidité des avatars.
Pas du tout, je trouve ce qui c’est dit là très pertinent, ML.
WGG est un autre cas de la fluidité des avatars…
À coups de citations remâchées et de “lisez” ce n’est pas du tennis, c’est un emmerde.
Bien sûr que le très réel WGG joue un rôle, des rôles sur ce blog!
Il joue l’ épaisseur têtue alors que nous savons pertinemment qu’il est très pédagogue dans son enseignement scolaire.
« WGG est un autre cas de la fluidité des avatars… »
En effet, ne voilà t-il pas qu’il me prend comme référend, alors qu’habituellement il me conchie !
Voilà le très fluide renato qui réclame la fluidité de l’ autre, de son alter égo…
Moi, ce qui m’amuse, c’est que des cons comme renato trouvent à y redire quand on leur propose des livres à lire sur un blog dédié à la lecture ! Faut vraiment être particulièrement taré pour s’en plaindre comme ce taré de renato.
…
…à tout nos trous de balles,…ivres de joies profondes,!…à l’air du temps,!…bonnes nuits à nos Paretto sur glace,…à nos syndromiste de Stockholm,…
…à nos alizés des paradis fiscaux,…à demain-matin,…
…demain encore du » Jackson Pollok « ,…à t’il payer ses redevances aux états d’âmes sur ânes,!…
…nous le saurons au prochain épisode,…
…Oui,!…une crotte de triptyque à finir,…votre apport est vivement sollicitez,…tout al fresco,!…Ah!,Ah!,…
…
…peintre, écrivain, emmerdeur du dimanche,!…encore un au box-office,!… » à la Prima « ,…etc,!…des rateliers,!…
…
Mais Baroz, la merde peut avoir ses moments de lucidité aussi ! C’est ça la démocratie.
remâchées
De l’ inédit renato,de l’ inédit, ne ramenez pas tout commentaire à vos commentaires…
« Bien cher Jacques, j’ ai répondu à votre très perspicace question avec l’ exemple renato. »
Vous n’avez pas répondu à Jacques, vous vous êtes appliqué à définir l’un d’entre nous (moi) en vous trompant lourdement.
Cela dit, pourriez-vous avancer de quelques pas sans vous appuyer à cette béquille (Y.M.) ?
« ses moments de lucidité »
Pour me faire dire ce que je n’ai pas dit (je ne trouve pas que Michaud soit un âne). C’est du vampirisme, je comprends maintenant pourquoi le boug vous surnomme Dracul !
Avant que vous n’arriviez, mon pauvre Widergang, les échanges étaient plutôt intéressants. Avec vos gros souliers vous nous apportez la lourdeur et la misère.
Nota Bene :
Il ne faut pas dire que Yves Michaud est Heideggerien, il est tout sauf Heideggerien!
Mais… est-ce qu’entre nous suit le fil ou il est parti dans un déliré narcissique ? Voyons, depuis quand WG nous sort de l’inedite ?
De toute façon, Baroz, vous comprenez en général tout de travers (la vidéo dhier par exemple, que vous compreniez complètement à l’envers). Je ne sias pas comment vous avez le cerveau fait, mais vous n’êtes même pas capable de comprendre ce que disent vos propres commentaires… Ah, c’est fort !
Non, justement, avant que je n’arrive, les échanges étaient particulièrement insignifiants et débiles. C’est même la raison qui m’a poussé à intervenir. Ça ronronnait sec dans la connerie tous azimuts !
« Il ne faut pas dire que Yves Michaud est Heideggerien »
ML est un grand distributeur d’étiquettes. Sa préférée : Antisémite !
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