A la trappe, Maurras aussi !
Décidémment, dès que ça sent un peu le souffre, ils n’en ratent pas une. « Ils » ? Les princes qui nous gouvernent quel que soit le régime. Sous Sarkozy déjà, on avait eu droit au triste spectacle d’un ministre de la Culture se déjugeant publiquement, quitte à être indigne de sa charge, en faisant retirer in extremis à la demande du patron la page consacrée à Louis-Ferdinand Céline du catalogue des « Célébrations nationales » qui précise l’agenda de l’Etat pour les anniversaires. Elle était pourtant équilibrée, rédigée avec un soin extrême, chaque terme ayant été pesé au trébuchet par le méticuleux éditeur de l’œuvre de l’écrivain dans la Pléiade, Henri Godard. Avec la page, c’était la présence même de Céline qui était interdite de commémoration après que Serge Klarsfeld eut rendu visite au chef de l’Etat pour faire pression. Gros scandale. Du coup, l’examen de conscience fut tel qu’en lieu et place de « célébration », il fut décidé d’inscrire « commémoration ». N’empêche que dans l’affaire, le travail du comité d’historiens qui avait mis au point le catalogue était purement et simplement foulé aux pieds.
Et aujourd’hui, bis repetita ! Cette fois, c’est Charles Maurras qui risque de prendre la porte. Or la question, cette fois encore, n’est pas de savoir si c’est un gentil ou un méchant mais d’évaluer la place qui fut la sienne dans le passé de la France. Théoricien du nationalisme intégral et de l’antisémitisme d’Etat, journaliste et essayiste, co-fondateur du quotidien L’’Action française, antiparlementaire, antirépublicain, antidreyfusard, antidémocrate, anticommuniste, antimaçon, antiprotestant, anti tout et tous ce et ceux qui constituaient à ses yeux « l’anti-France » à commencer par les idéaux de la Révolution, partisan d’une monarchie héréditaire, né le 20 avril 1868, il a bien évidemment sa place dans ce Livre des commémorations nationales 2018 (338 pages, 10 euros, éditions du Patrimoine), qui n’a pas vocation à devenir un best-seller de librairie mais à raison d’un scandale tous les dix ans, qui sait…. Non pour ses idées, qu’aucun historien membre du Haut-comité des commémorations nationales n’aurait le goût de célébrer, mais bien pour la place considérable qu’il a occupée dans l’histoire des idées politiques de la première moitié du XXème siècle en France. Le reconnaître n’est pas l’approuver, on est confondu d’avoir à rappeler cette évidence – comme on hésite à préciser que c’est justement parce qu’on a lu et étudié ses textes qu’on en a rejetés tous les principes fondateurs et qu’on ne partage pas ses idées. Pour autant, il serait vain, absurde et représentatif d’une défaite de la pensée typique de notre époque de tenter de les effacer de l’histoire nationale alors qu’il faut au contraire les montrer pour dire ce que fut aussi la France de ce temps-là.
Rares sont les élites qui ont échappé à son emprise, sinon à son empire, quitte à s’en défaire ensuite. Innombrables sont les étudiants de l’avant-guerre et de l’entre-deux-guerres qui ont reçu son influence, ou subi son imprégnation, avant d’évoluer par la suite et emprunter d’autres voies en défense et illustration de « la gueuse » comme Maurras la désignait avec mépris. On cite souvent les cas des anciens socialistes ou communistes (Marcel Déat, Jacques Doriot etc) passés dans les rangs du collaborationnisme sous l’Occupation ; mais plus remarquables encore sont les anciens maurrassiens que l’on retrouve dans ceux de la Résistance tel Henri Frenay, fondateur de Combat et bien sûr le général de Gaulle lui-même (il disait : « Maurras avait tellement raison qu’il en est devenu fou ») et bien des intellectuels par la suite de Pierre Boutang à Jacques Lacan en passant par Maurice Clavel ainsi que d’innombrables écrivains (Maurice Barrès bien qu’il n’accepta pas son royalisme, Proust, Mauriac, Gide, Malraux ont subi son attrait puis la génération suivante, Michel Déon qui fut son secrétaire, Jacques Laurent etc), historiens (Raoul Girardet, Daniel Cordier etc)
Après avoir accueilli l’accession du maréchal Pétain au pouvoir comme « une divine surprise », Maurras, replié à Lyon avec son journal plus que jamais germanophobe (« La France, la France seule » était sa devise) n’étant plus que son ombre dans les années 40, plus que jamais enfermé dans sa surdité, prouva à son procès après la Libération à quel point il était désormais décalé, archaïque et anachronique, hors du temps, et n’avait rien compris au film en accueillant la sentence par une formule longtemps ruminée et mûrie : « C’est la revanche de Dreyfus ! ». Il a été condamné le 17 janvier 1945 à la réclusion criminelle à perpétuité et à la dégradation nationale pour intelligence avec l’ennemi. Mais le vrai responsable de Vichy, celui dont les idées influencèrent le plus les hommes qui conçurent la Révolution nationale, du moins jusqu’au retour de Laval en 1942 (après, les plus radicaux lui reprochèrent d’être vraiment trop anti-allemand) c’est bien lui, Maurras.
Faire l’impasse sur son rôle, son impact, son existence, c’est se condamner à ne rien comprendre de l’histoire intellectuelle, morale et politique de ce pays pendant un demi-siècle qui a vu passer deux guerres mondiales et une occupation par une armée étrangère. Cela, les historiens qui constituent le comité des commémorations nationales (Jean-Noël Jeanneney, Pascal Ory etc) l’ont bien compris en intégrant Maurras dans leur catalogue. Non pour en faire un héros national comme d’aucuns veulent le croire ( !) mais parce qu’il a compté. Autant si ce n’est davantage que certains noms qui figurent dans le cru 2018 : Maurice Druon, Survage, Pierre Emmanuel, Patachou …
Il n’y a rien de contradictoire, d’ambigu, ni même de paradoxal, à voir la République honorer dans le même temps un Jean Zay ou un Pierre Brossolette en les panthéonisant. En un temps où le pays est atteint de commémorationnite aigüe, ces historiens sont parfaitement conscients de la dimension politique de leur rôle. Ce serait leur faire injure que d’imaginer le contraire. Mais qu’on n’attende pas d’eux qu’ils confondent pour autant l’Histoire et la mémoire, même dans un tel comité. Françoise Nyssen, qui a signé la préface de leur catalogue comme le fit jadis son prédécesseur à son fauteuil Frédéric Mitterrand, a crû éteindre la polémique naissante par un communiqué de son cabinet :
« La ministre souhaite qu’il n’y ait aucune ambiguïté dans sa position et rappelle son rejet total des thèses et de l’engagement de Maurras. Elle s’appuie sur un travail d’historiens qui recensent des anniversaires clés de l’histoire de France. Il ne s’agit évidemment pas de célébrer le penseur de l’extrême-droite qu’était Maurras, mais au contraire de connaître son rôle dans l’Histoire de France ».
En ligne, la référence à Maurras a d’ores et déjà disparu. Le catalogue papier sera réimprimé sans le nom frappé d’indignité nationale. « Pour lever l’ambiguïté sur des malentendus qui sont de nature à diviser la société française» a dit le ministre en prenant cette décision. On verra bien si cela suffit à calmer ceux qui ont fait pression pour qu’il soit viré des commémorations (le catalogue fait pour chacun l’inventaire de toutes manifestations organisées à cette occasion : colloques, débats etc), les inévitables Dilcrah, Licra, SOS racisme et Alexis Corbière pour lesquels commémorer, c’est rendre hommage ; cette fois, Serge Klarsfeld n’aura même pas eu à se déranger. Le principe de précaution a frappé plus vite que l’éclair, et le honteux rétropédalage a suivi.
Quant aux historiens du Haut Comité présidé par l’écrivaine Danielle Sallenave (et membre d’une compagnie, l’Académie française, qui avait exclu Maurras au lendemain de la guerre), une fois de plus, le pouvoir, qui avait pourtant sollicité leur expertise, s’est assis dessus ; on se demande bien ce que le premier ministre va pouvoir leur raconter en les recevant ces jours-ci : qu’ils n’ont pas bien compris qui était Maurras ? que sa ministre n’avait pas lu leur catalogue avant de le préfacer ? etc Mais pour mai 68, rien à craindre : pour commémorer, ça va commémorer ! Comme l’écrit la ministre dans la chute de sa préface :
« A vous qui aimez l’Histoire de France, à vous qui aimez la voir reprendre vie, je conseille chaleureusement la lecture du Livre des Commémorations nationales de 2018. Il vous apportera, j’en suis sûre, un grand plaisir et de belles émotions ! »
Et youpi l’Histoire de France ! Maurras était à peu près introuvable en librairie, en tout cas en format de poche. Ne restait plus que le Cahier de l’Herne à lui consacré paru il y a quelques années. Jean-Luc Barré, qui dirige la collection Bouquins chez Robert Laffont et sent bien ces choses-là, a pris il y a quelques temps l’initiative d’y remédier ; un recueil des oeuvres de Maurras doit paraître au printemps contenant outre L’Avenir de l’intelligence, des chroniques, des articles, les minutes de son procès, des essais, des romans, des poèmes et des textes théoriques. En attendant, les travaux pionniers d’Eugène Weber suivis de ceux de Victor Nguyen sur l’Action française, puis les biographies d’Olivier Dard (qui signe la notice « Maurras » dans le catalogue) et de Stéphane Giocanti permettent de mieux cerner le « phénomène Maurras » dans sa complexité et son étendue (la biographie que lui a consacré Pierre Boutang est si indéchiffrable que la pensée de son maître en devient incompréhensible).
Alors à la trappe, Maurras aussi. Eu égard à l’air du temps, si favorable aux ligues de vertus, à leur police de la pensée et leurs groupes de pression, c’était à craindre. Du moins dans le catalogue des célébrations nationales. Et encore, les vigilants ne se sont pas aperçus qu’y figurait également l’écrivain Jacques Chardonne mort en 1968… Attendez un peu qu’ils se réveillent ! Alors, en être ou n’en être pas ? Telle est la réponse, eût dit Woody Allen. Ni l’un ni l’autre, eût ajouté Cioran. Je préfèrerais ne pas, eût précisé Bartleby. Mais c’est naître qu’il aurait pas fallu! eût tranché Céline.
(« Maurras avec Pujo, Daudet et les dirigeants d’Action française défilant pour Jeanne d’Arc à Paris, à son bureau à l’Action française, se battant en duel contre Paul de Cassagnac en 1912, à son procès, à son bureau » photos D.R.)
1 460 Réponses pour A la trappe, Maurras aussi !
D’ailleurs, Chardonne, plus qu’une éthique, c’était avant tout le respect de l’étiquette (ou mieux : de l’éthiquette…). Il aurait fait un beau roi d’Angleterre, et même une merveilleux Kronprinz…
@éthique de petit poisson rouge
The colors are cool… Quid du blanc ?
A propos de la tragédie du Nangat Parba, on ne peut évidemment pas généraliser à partir d’un cas particulier où il y a énormément d’aléatoire et sans connaissance des données individuelles avant et pendant. On peut remarquer que si l’argent (pour le transport) était arrivé plus tôt, l’équipe de secours aurait eu un jour de plus pour opérer. Les très bons alpinistes n’écrivent pas de très bons livres.
« Les très bons alpinistes n’écrivent pas de très bons livres. »
Peut-être, mais c’est parce que les très bons romanciers ne s’y intéressent pas suffisamment… Il y a là un trésor vrai de l’aventure humaine. Pas pour les Chardonne et leur prose sirupeuse…
Même Hemingway ne s’y est pas vraiment collé. La corrida, c’est bien . La haute montagne, c’est dix fois mieux…
A côté de l’expérience de montagne, tous les livres sur cette expérience sont ennuyeux.
C’est du grand n’importe à la couronne britannique : Meghan Markle veut profiter de l’occasion de son mariage pour prononcer un petit discours. La pauvrette s’exprimerait devant les 800 invités pour remercier :
« Meghan Markle va-t-elle bousculer des usages vieux de plusieurs siècles, lors de son mariage avec le prince Harry ? Selon le “Sunday Times”, la jeune femme de 36 ans pourrait prononcer un discours lors de la cérémonie, le 19 mai prochain. »
Pat V – 22h01
Ce qu’il en dit :
https://www.theatre-contemporain.net/spectacles/Musee-haut-musee-bas/
Il existe un poème (tardif) de Hölderlin intitulé Les lignes de la main
Soyons clair : j’ai parlé de codes attachés et c’est très curieux je ne m’en souvenais plous.
Sans doute parce qu’un code ne s’attache pas.
les lignes de la vie sont nombreuses ; pas moyen de remettre la main sur la peau de mouton ce soir. Le vieux Fritz attendra encore
LES LIGNES DE LA VIE
Les lignes de la vie sont diverses
Comme les routes et les contours des montagnes.
Ce que nous sommes ici, un Dieu là-bas peut le parfaire
Avec des harmonies et l’éternelle récompense et le repos.
Dédé
Décoincez-vous ! Je déteste rester debout, je déteste la foule, et pourtant j’adore aller dans des concerts. La magie collective de la musique…
Jean Langoncet dit: 30 janvier 2018 à 23 h 32 min
Il existe un poème (tardif) de Hölderlin intitulé Les lignes de la main
Noonnnnn
Christiane, ce qu’ il en dit à 23 h 31.
Eh bien, il y a beaucoup à redire!
Fortune Teller
https://www.youtube.com/watch?v=Z98AdVhdNqA
» Dans cette histoire de musée, je ne veux ni donner de leçons, ni faire de commentaires, seulement explorer ce lieu où se rencontrent les muses, où se mêlent l’art et la vie, les mortels et les immortels, dans un ballet émouvant et absurde. J’ai voulu que le public traverse le spectacle comme il visite un musée, sautant de la Peinture Hollandaise aux Dadaïstes, des Antiquités grecques aux Impressionnistes…c’est à dire en traitant chaque scène dans un style de théâtre aussi différent que l’est celui des salles de musée. Conscient que l’art est partout, dans le métro comme à Beaubourg, qu’une sorte d’esthétisation générale recouvre la cité et s’empare des gens et de leur langage sans qu’ils s’en rendent compte (il y a une voiture Picasso, n’importe quel acte est surréaliste et que dire de ce tee-shirt baroque) un peu comme la psychanalyse l’a fait dans les années 1960, je me suis amusé avec cette diffusion tout azimut de l’art. D’autre part dans le combat qui oppose nature et culture, j’ai choisi Venise et je pense que le discours lénifiant de l’écologie comme salvation de l’homme est non seulement barbant mais dangereux pour l’art, c’est-à-dire l’artifice, qui nous a sorti des cavernes et nous a sauvé de ce que le scoutisme vert veut essayer de nous refourguer.
Quand je sens qu’il y a dans ma démarche une volonté de démontrer, j’arrête tout.
Le commentaire analytique terrorise les auteurs, qui se retrouvent pétrifiés comme des lapins devant des phares ! Le raisonnement tue la pensée. Au musée, c’est pareil. Si on nous explique ce que représente La naissance de Vénus de Botticelli, on ne peut plus se retrouver face à elle dans un état créatif.
Le vrai danger est là : ce qui est expliqué est plus petit que ce qui est. Il faut aller ailleurs, il faut sauter dans le vide. On nous dit ce qu’il faut bouffer, ce qu’il faut penser et quel temps il va faire. Il y a un trop-plein de réalité.
Lâchons-nous ! » jean Michel Ribes
(il y a une voiture Picasso, n’importe quel acte est surréaliste et que dire de ce tee-shirt baroque
Une voiture sur laquelle on a inscrit » Picasso « , c’ est de l’ art?
Nommer n’ est pas qualifier.
Et en ce qui concerne la mode tee-shirt…
» Si on nous explique ce que représente La naissance de Vénus de Botticelli, on ne peut plus se retrouver face à elle dans un état créatif. »
Absurde, c’ est en comprenant certains des artistes du passé, en les » expliquant » donc que certains autres ont pu créer des chefs-d’œuvre!
Une commémoration est une cérémonie officielle organisée pour conserver la conscience nationale d’un événement de l’histoire collective et servir d’exemple et de modèle.
On voit mal dès lors un écrivain comme Chardonne avec son passé de colabo et d’antisémite notoire servir de modèle à la nation.
Il y a donc dans l’esprit de ceux qui accusent à tort les censeurs d’être des policiers de la pensée une profonde hypocrisie, un déni de justice, un cruel malentendu qui se refusent à regarder en face ce qu’est une commémoration qui engage l’État et les valeurs dans lesquelles se reconnaît tout un pays.
Chardonne, pas plus que Maurras, n’a droit à quelque commémoration que ce soit. Il fait partie des réprouvés de la nation française, pas des élus.
Je ne vois pas comment on peut objecter à un tel position sans du même coup remettre en question la nature même d’une commémoration nationale.
Les accusateurs sont les fossoyeurs de l’idée de commémoration et au-delà de l’idée de nation. Ils veulent en vérité casser la baraque, dissoudre l’idée de nation dans une sauce insipide pour forcer l’Europe à se bâtir malgré les peuples qui n’en veulent pas, du moins selon les perspectives actuelles de la politique européenne décidée par Bruxelles.
On ne peut comprendre autrement ce déni de réalité, ce refus butté de comprendre, cette injure insensée faite à la vérité et à la France.
» Il y a un trop-plein de réalité. »
Non, certes pas, la réalité est foisonnante et c’ est tant mieux. Un véritable vivier où puiser des moments forts de création.
A demain.
Ribes a une conception très réductrice des écrivains. L’analyse, le commentaire n’ont jamais pétrifié les écrivains. La preuve en est que la plupart des grands écrivains, et même des grands poètes comme Baudelaire, ont très souvent été eux-mêmes de très fins analystes et commentateurs de la création des autres écrivains.
Ribes est simplement un petit con.
On peut lire et étudier même Chardonne comme Maurras. Mais il ne peut exister de réhabilitation de tels écrivains devant l’histoire et la nation française sans trahir du même coup l’idée de nation et les valeurs qui la fondent.
Boire ou conduire, il faut choisir.
Ne réveillons pas Chardonne ! Il dort d’un grand sommeil discret, le discret homme. Le gentleman antisémite ! Mais qui aujourd’hui a encore envie de lire ses romans discrets, toutes ces vieilles fadaises surannées ??? Maurras avait au moins le mérite d’avoir une pensée. Chardonne n’avait rien de tel. C’était comme une superfluité passagère… Aucune trace.
Chardonne comme Maurras, comme Drieu, ont choisi leur camp, le Mal absolu. Leur réprobation est éternelle. Et il n’y a aucune police dans une telle réprobation. Le prétendre c’est du même coup s’exclure soi-même de la nation.
Moi, j’ai envie de le lire ! Ma mère le lisait parce qu’il était charentais d’origine comme elle. Mitterrand le lisait pour la même raison. Il faut le lire pour comprendre ce qu’est la France.
Mais c’est autre chose s’il est question de lui réserver une place dans les commémorations de la nation française. Il est condamné à brûler en enfer.
@ Aucune trace
J’ai la mémoire qui flanche ; qui se souvient des coups de bottin ? Le moyen a disparu, pas la réalité des coups
@Mitterrand le lisait pour la même raison
Il lisait aussi Rebatet ; celui de L’histoire de la musique, faut pas pousser
Un type ambigu en somme. Un peu comme un big mac dont on ne connait pas l’origine de la viande, sinon qu’elle est française
« Il faut le lire pour comprendre ce qu’est la France. »
Il ferait beau voir, Simone !… Cela se saurait si la lecture de Chardonne apportait quoi que ce soit de positif quant à une étude du réel français. Mais non ! C’est trop en vase clos, comme littérature. C’est trop narcissique, aussi. On est bien loin du génie français, croyez-moi. Voltaire, Gide, Claude Simon, un peu Drieu, peut-être… mais pas Chardonne !!!
Mais qu’on lise Rebatet aussi ! Je n’ai aucune objection à formuler à leur lecture. D’ailleurs je vais me mettre à le lire moi aussi.
S’il y a à censurer les pamphlets de Céline, qui ne sont rien d’important pour la littérature, il ne saurait être question de censurer des écrivains comme Rebatet, Maurras, Drieu. J’ai moi aussi Drieu dans ma bibliothèque, dont un recueil de critique littéraire intéressant. Mais en tant qu’écrivain, il n’a pas à être réhabilité par des commémorations nationales. Mais on n’a pas à le censurer !
Chardonne est une part assurément du génie français, il n’y a pas de doute à ce sujet. Ma mère ne le lisait pas parce qu’il était colabo et antisémite. Elle le lisait parce qu’il lui rappelait sa Charente natale, son enfance, une certaine époque, une certaine nostalgie. Je le comprends très bien. Ce n’est pas ma tasse de thé, comme on dit. Mais on ne peut réduire Chardonne à une littérature régionaliste. Simplement il s’est trompé. Qu’il l’assume maintenant. D’ailleurs, il ne voulait ni plaque commémorative, ni rien qu’il rappelât son nom. Respectons d’autant plus de tels vœux qui au fond l’honorent post mortem.
Mitterrand n’a jamais eu rien de socialiste. Mitterrand est simplement un opportuniste. Mais sa pensée a toujours été de droite avec des relents vulgaires d’antisémitisme qui faisaient partie du fond indécrottable de sa pensée intime et qui l’ont poussé à s’entourer de Juifs éminents comme Attali comme une espèce de paravent pour la postérité. Mais c’est un peu facile. Mais Mitterrand a toujours le fils de vinaigrier qu’il était de naissance. Il a su simplement profiter des opportunités de la vie pour arriver au pouvoir. Mais c’était un de ces hommes creux comme Kurz dans le roman de Conrad.
Pour moi, je ressens Mitterrand comme un type profondément répugnant. Et dire qu’il a fait s’asseoir Attali à la même table que cette crapule de Bousquet ! Miterrand est pour moi une raclure de bidet.
@Elle le lisait parce qu’il
Mais c’est à vous, à vôtre génération, affranchie de toute retenue, de mener aujourd’hui le juste combat contre la barbarie absolue, que vos parents ont connu
la barbarie absoute passera par vous
18 months… Ode to Buddy
https://www.youtube.com/watch?v=P6RWnGQ3XqQ
« Pat V dit: 31 janvier 2018 à 0 h 12 min »
Toujours aussi incomprznsible, le Jean-Michel.
A se demander
https://www.youtube.com/watch?v=ZvEH_mLRd4k
« Qu’on lise Rebatet aussi! » Certes, d’autant plus que les droits ont été achetés par les d’Estienne d’Orves!
Vous ferez oeuvre pie…
D’accord avec le 1h 7, mais quand vous dites que Chardonne est le génie français, c’est dur pour ledit génie, de la ^part d’un écrivain qui a commis l’Epithalame et le Ciel de Niefhelm….Je passe par charité sur sa Correspondance avec Morand.
Bien à vous
MC
LVDLB 20h 34
On ne peut savoir ce que serait devenu Péguy s’il n’était pas mort à la Grand Tombe.
On ne peut tirer la pensée très fine de Bergson vers l’intégrisme, y compris à partir des Deux Sources.
Barrès lui-même à évolué, comme le prouvent Les Différentes Familles Spirituelles de la France. Au demeurant, et j’ai du le dire, lui-même s’avoue sceptique sur cette Lorrainnitude qu’il sait ne pas dater de plus de deux siècles. Ces convictions religieuses ne sont pas plus fortes: « Comme il faut bien se laisser duper par quelque chose, je me suis laissé duper par la vieille idole nazaréenne », Op. Cit.
Notez que cela ne l’empêche pas d’avoir écrit La Colline Inspirée, roman bernanosien d’une hérésie. Mais aussi Amori et Dolori Via Sacrum, sorte de rédemption malrucienne par l’esthétique. Il y a quelquefois du Malraux chez Barrès.
Pour ces raisons, je ne pense pas que Bergson, Péguy, ou Barrès, soient le moins du monde assimilable à l’idéologie de Montretout. Reste bien sur le Maurras vieillissant. Est-ce une raison pour que Bloom, dont le pseudo en rappelle un autre peu glorieux en matière de réarmement, nous menace de ses foudres quand on l’évoque?
Bien à vous.
MC
« Bloom, dont le pseudo en rappelle un autre peu glorieux en matière de réarmement »
Vous faites allusion à Allan Bloom ? C’était le contraire de ce que vous dites. Quelle mauvaise foi !
Cette Police de la pensée est contre-productive : mettre le pot de confiture sur l’armoire n’empêche en rien le désir de confiture…
On peut lire, étudier Maurras ou Chardonne, ou qui vous voudrez. Mais de là à leur « commémoration » par la République, il y a un pas qu’on ne peut franchir sans scandale… ou délitement moral. C’est toute une nation qui flanche !
Ras la capuche de cette France rancie & moisie qui remonte à la surface à la faveur de la crue des désarrois qui s’emparent les esprits faibles! Beurk! Yuk!
De l’air!
Avec le grand Will, par exemple. J’écoutais sur France Q l’excellent François Laroque parler de l’amour chez Shakespeare. un doux vent de fraicheur & d’inventivité à tous les étages, venu de loin dans le temps et l’espace mais toujours aussi roboratif, balsamique, et génial dans son intemporalité et son universalité.
J’aurais juste une petite réserve sur ce qu’affirme le grand shakespearien à propos de l’oeuvre du Barde: en effet, il prétend qu’il n’y aurait pas de « x » dans le texte shakespearien, ce qui est inexact.
Première scène de La Tempête, le naufrage
SEBASTIAN
« A pox o’ your throat, you bawling, blasphemous, incharitable dog! »
(a pox on = maudit soit…)
Dans « Tout est bien qui finit bien » (pièce assez chillante, d’ailleurs)
BERTRAM
« … a pox upon him for me, he is more and more a cat. »
Enfin, le duc d’Exeter apparait dans Henri V & VI…
Il y a probablement d’autres exemples dans cette oeuvre de plus de 800 000 mots: de quoi pardonner à cet éminent shakespearien français (belle école) sa déclaration un tantinet péremptoire…
. »..qui submerge les esprits faibles » voyons, la métaphore filée, vous dis-je!
@ »Léon Daudet n’est pas « Adolf » et l’inverse non plus. Une plume trempée dans le sang qui sut reconnaître ses excès en fin de vie. »
Vous m’en direz tant. Quelle excuse pour pétainiste ! pour tous ces plumitifs de l’AF, ultra-nationalistes, antisémites, propagateurs de haine.
Court, rien de tout cela. Je trouvais dans ce quinté Barrès Bergson Bernanos, Maurras Péguy, une néothéologie de bazar mystique qui a prospéré sur un terreau devenu laïcard.
Quant à la » fine pensée » de Bergson, heu,lui a séché tous ses cours de SVT !
L’interview-vérité de Paul Bocuse par François Simon. Moins lamentable qu’on aurait pu le penser :
Vous n’en avez pas marre de jouer à Paul Bocuse ?
Je l’ai bien cherché, non ? J’ai tout fait pour ça, c’est pas maintenant que je vais saccager le jouet !
Quand vous êtes-vous brûlé pour la dernière fois ?
Je ne m’en souviens pas. Un bon cuisinier ne se coupe, ni ne se brûle. Dans le temps d’ailleurs, pour signaler qu’une poêle était chaude, on en farinait la queue.
Le produit qui vous résiste ?
Vous savez, comme je fais de la cuisine classique, il n’y a pas de produits difficiles. Tout est question de gestes et pour moi, l’un des plus beaux reste celui de l’assaisonnement. Du bout des doigts. C’est le geste capital. La signature du plat. Le toucher est fondamental.
Que refusez-vous de la modernité ?
J’ai fait sortir les chefs de la cuisine
L’azote. Je n’y vois aucun intérêt. Toute cette cuisine d’ailleurs, où il faut expliquer ce qu’il y a dans l’assiette, jusqu‘à indiquer dans quel ordre on déguste : c’est pas mon truc. Le thermomètre qui permet d’apprécier la température de la viande ? Je préférais le temps où on sentait la cuisson, la chaleur du four, pour savoir s’il fallait remettre ou non du charbon. Le geste, l’instinct, voilà la belle dimension de notre métier. Cela dit, il faut vivre avec son temps. Le cheval dans la cour, c’est une autre époque.
L’innovation dont vous êtes le plus fier ?
Avec Fernand Point, avoir fait sortir les chefs de la cuisine. Bon maintenant, il serait peut-être temps qu’ils rentrent, ils ont pris assez l’air ! Mais à notre époque, c‘était quoi un cuisinier ? C‘était ce gros bonhomme rougeaud en contreplaqué qui présentait le menu au bord des routes. Point disait alors à son chauffeur : monte sur le trottoir et rentre-lui dedans !
Un truc que nous n’avez jamais digéré ?
Les répondeurs téléphoniques. Ça m’agace. Ici, à Collonges, quand on appelle, il y a toujours quelqu’un qui décroche dès la première sonnerie. S’il faut en attendre deux, je suis furieux.
Chez vous, quel est le menu idéal ?
La soupe aux truffes VGE, suivie d’un filet de sole aux nouilles ou d’une volaille de Bresse, d’un saint-marcellin et, pour le dessert, d’une glace à la vanille ou d’oeufs à la neige. On boit selon ses moyens, montrachet ou kiravi.
Votre conseil à un tout jeune chef ?
Qu’il soit bien accompagné, voila tout. Par sa femme, c’est fondamental. Ensuite, par de bons et loyaux compagnons, enfin, par de bons produits. Et aussi, savoir déléguer, transmettre. C’est pas tout de gueuler !
Il y a des choses que vous n’auriez pas dû faire ?
C‘était pas la misère, mais je me suis mal endetté
J’ai mal emprunté. C‘était pas la misère, mais je me suis mal endetté. En plus, mon grand-père avait vendu notre nom, les murs et les fonds en 1924. Je n’ai pu le racheter qu’en 1966. Avant, ici, ça s’appelait l’Auberge du Pont de Collonges.
Qu’est-ce qui vous fait fondre ?
J’allais dire la bonne cuisine, mais ce n’est pas ce que vous cherchez ! Fondre de malheur peut-être ? Alors, cette famille que j’ai croisée un jour à l’aéroport de Miami. Elle avait adopté deux enfants trisomiques, je suis resté bouleversé par tant de courage. J’ai toujours cette image en tête.
Vous avez fait des rencontres singulières ?
Le général de Gaulle. Il mangeait si vite… Charles Mérieux, la clientèle lyonnaise. Isaac Stern, si triste et surveillé par sa femme, lorsqu’il venait avec elle, si gai et gourmand lorsqu’il était accompagné d’une autre.
Qu’est-ce qui fait que vous avez toujours trois étoiles ?
L’assiette à 100 %. L’accueil aussi. Mais la qualité de l’accueil d’abord. Il faut manger. Quand je passe à table, je mange. Et quand je suis dans mon lit, je dors. Voilà tout. Enfin, il faut bien traiter son équipe, mettre du foin dans le râtelier. Tout le monde doit y trouver son compte, on ne prend pas que d’une main. L’argent n’est pas mon souci. On ne mange pas l’argent.
Vous vous souvenez de la création de la nouvelle cuisine ?
Et comment ! Nous étions douze chefs (Troisgros, Vergé, Lenôtre, Lasserre, Outhier, Oliver…), réunis sous l‘égide de la «grande cuisine française». Tout le monde voulait nous récupérer, du moins l’argent que l’on représentait. Claude Lebey, Christian Millau et Henri Gault. C‘était en 1968. C’est ce dernier, lorsqu’il nous a vu photographiés sous l’aile d’un Concorde, qui s’est écrié : « Voilà la nouvelle cuisine française. » Mais je n’ai jamais fait de nouvelle cuisine, à part une salade de haricots verts qui a laissé tout le monde sur le derrière. La nouvelle cuisine, c‘était rien dans l’assiette, tout dans l’addition !
Avez-vous encore des ennemis ?
Toujours, beaucoup. Mais j’aime mieux les lettres anonymes. C’est formidable : je n’ai pas à y répondre, il n’y a pas d’adresse !
Le repas le plus éprouvant ?
Les tables d’honneur. Tous mes copains rigolent dans leur coin pendant que je me tape les huiles, je m’em… à périr. Je ne sais jamais quoi dire, ça ne m’intéresse pas. Alors j’observe, ça m‘évite de m’ennuyer. Je n’aime pas ces invitations, comme rester dormir chez les gens.
Petits plaisirs ?
Partager le saucisson avec des copains, un verre de mâcon. C’est irremplaçable.
Votre petit déjeuner ?
À 6 heures tous les matins, porridge, café.
La France rancie et moisie est celle qui refuse de regarder les choses en face, à savoir que les hommes mauvais sont capable de bien, et les hommes de bien capables du pire.
…mais il est si agréable d’interdire ! Cela vous donne une impression de posséder un grand pouvoir, alors que vous n’êtes pas grand chose ….
Bloom, dont le pseudo en rappelle un autre peu glorieux en matière de réarmement
—
Ce Bloom là est joycien, . Mais il a grande sympathie pour le chef du Front populaire, Léon. Les attaques de biais sont un grand classique des KKKlopportes d’extrême droite, sur que j’ai eu le grand bonheur de rosser lors de mes jeunes années & ensuite comme prof à Rouen. On ne discute pas avec ce gens-là, on cogne. Tiens, je me ferais bien un p’tit faf, au petit déjeuner.
« Bloom, dont le pseudo en rappelle un autre peu glorieux en matière de réarmement »
Court, de quel Bloom s’agit-il ? ( laissons l’autre faire du yoyo)
Bloomie se prenant pour Mohammed Ali : quel jeu de jambes, au bureau … !
Court, faut pas tout croire ce qu’a propagé la propagande allemande, et ses supporters en france…
C’est beaucoup plus compliqué.
https://www.cairn.info/revue-guerres-mondiales-et-conflits-contemporains-2005-3-page-87.htmarticle
Floats like a butterfly and stings like a be.
Bonne nouvelle, le dernier film de Woody Allen sort aujourd’hui, comme prévu !
http://www.allocine.fr/video/player_gen_cmedia=19574417&cfilm=248372.html
MELANIA TRUMP, MALHEUREUSE, ISOLEE (Voici)
Tiens bon, Melania ! J’arrive ….
In the Cloud :
https://blogfigures.blogspot.fr/2012/08/richard-long-in-cloud-1991.html
Papyrus 739 (British Library) :
» le principal point faible de l’armée française dans le domaine de l’équipement matériel fut incontestablement l’aviation [17]
[17] Son rééquipement et sa modernisation se heurtèrent…
, et l’infériorité numérique autant que qualitative de l’armée de l’Air était patente en 1940. Cette dernière question étant maintenant largement traitée et connue… »
Fastoche, il suffit de ne pas parler de l’essentiel pour démontrer ce que l’on veut (et ne pas le démontrer en fait).
…
…je ne sais pas trop, quoi à y penser,!…sur tout,…
…dans ma situation géostationnaire,…
…
…chaque jour, je m’invente des trucs inouïs,…comme si, mon corps, mon esprit, ne m’appartiennent, que pour , un autre moi-même,…qui compte sur moi, pour vivre en toutes sérénités,…allez-savoir, les plis et replis, de l’imaginaire,…
…
…toujours est t’il, que les possibilités techniques sont trop bien réelles,…et pourquoi, les » autres » gens ,ne voient » rien « ,…à créer,…
…évidement, j’essaie, d’oublier, mes inventions,…cela dit,…ça reste dans les normes, du progrès logique, avant les ordinateurs,…
…combien, de voies du progrès,…encore valides, sans allez chercher, son prix à l’oscar Nobel,…
…et surtout, aucune trace écrite,…
…pour dire, la planète des singes, on y est encore,…sans plus,!…
…trop, bon, au risque de se faire copier,…mourir idiot,…au possible,…et s’évertuer, à des comportements loin de ses découvertes,…
…un Archimède,…plus mystérieux,…à ne profiter à personne,…etc,…Go…
…en passant,..
Qu’est-ce que j’ai pas entendu ? Oh là là ! Avec tous ces ignorants qui ne connaissent pas l’origine de mon pseudo… Je répète qu’une « morasse » n’était que l’ultime épreuve d’imprimerie (au temps du plomb et du marbre)… Tss… En attendant les « curés » gagnent du terrain : Woody Allen en est frappé après Polanski… Font caguer !
Saul Leiter :
Sur la correspondance Chardonne-Morand, Passou
http://larepubliquedeslivres.com/morand-chardonne/
« Tour à tour brillant et infect, c’est enlevé, aussi bien écrit que décrit ; mais on ressort de cette immersion dans leur monde défunt avec l’étrange sentiment d’avoir lu un pêle-mêle écrit (…) dans une langue morte, comme on le dirait de recueils qui sentent la naphtaline quand on les ouvre, et puent la mort quand on les referme. »
« Hitler n’a point fait un beau travail. Il n’a pas exterminé les juifs. Ils les a rendus virulents. Il n’y avait pas de juifs avant lui. A présent, ils sont nombreux, bien conscient qu’ils sont juifs, et le feront sentir pendant des siècles. D’où ma phrase malheureuse, à Paris, mais que l’on a eu la bonté d’étouffer assez vite: »Depuis 40, je suis antisémite » (Chardonne à Morand, 20/9/1963)
« Il n’y avait pas de juifs avant Hitler » donc pas d’antisémites. On est ébloui par tant de connaissance. Un savant, dont il faut d’urgence que la République commémore le souvenir en 2018.
Chardonne en première partie de Dieudonné?
la prose de Chardonne à des tours remarquables, dear Bloom, sortis d’un long commerce avec la langue française comme les cognacs dont il était l’héritier distillaient leur puissance grâce à l’expertise séculaire.
Les écarts et autres nauséabondismes recensés avec plaisir par les é.couillés de la bonne littérature créent une génération de lyncheurs weinsteiniens, mangeurs de nutella qui engluent la société. Souhaitons que l’inculte toyboy de France Q que vous écoutez en angliciste raffiné rejoigne aujourd’hui ses backrooms de contreplaqué.
Into the Arms of Strangers :
Mister Court pensait peut-être à cet autre Bloom des « accords » Blum-Byrnes de l’après 45, cheval de troie pour toute la médiocrité cinématographique américaine qui culmine aujourd’hui dans les usines toxiques à popcorn ugcmk2.
@Pat V dit: 31 janvier 2018 à 0 h 10 min
Et ce que vous en dîtes est vraiment intéressant. Un face à face entre Ribes et vous serait le bienvenu.
Si la réflexion offerte par l’histoire de l’art est importante, je crois, effectivement que devant l’œuvre, il faut se laisser agir par elle, en état de réceptivité extrême. Cézanne disait à Gasquet : » La couleur est le lieu où notre cerveau et l’univers se rencontrent. » J’aime me laisser guider par les couleurs, les formes plastiques les ombres et les lumières, même dans la peinture classique où la scène exprimée est pour moi secondaire. S’attarder sur le secret des toiles, fixer son attention sur une zone de la toile et regarder, entrer dans la superposition des touches, dans la palette du peintre. Enfin, être heureux…
J’avais pas vu que Passou renfonçait le clou avec Chardonne.
Voilà un homme qui a de la suite dans les idées !
Alors, j’ai envie de dire quelque chose : à savoir que je suis féministe depuis ma lecture de Beauvoir à 18 ans, que comme toutes les autres j’ai été passablement « importunée » dans les espaces publics (ça ne s’est arrangé qu’après 50 ans !), que j’ai carrément milité pour la cause des femmes au point de placer ma vie dans ce champ-là, et que j’adhère à 100 % au mouvement metoo, vu que je disais déjà tout ça (en marchant dans la rue par exemple, eh oui, on faisait même carrément des manifs la nuit) dès 1975, bref, je crois que j’ai des médailles morales là-dessus, ahaha.
Eh bien, autant j’approuve qu’on fasse passer en procès des mecs supposés être des violeurs, ou des harceleurs, et que le droit doit s’appliquer bon sang ! Et que les choses changent enfin ! Autant ça me gêne que, dans le cas d’artistes, leurs oeuvres soient du coup censurées.
Ca fait plus que me gêner, j’ai carrément envie d’en appeler à l’histoire, de rappeler que le Caravage était un assassin et Sade un ignoble salaud pervers, MAIS qu’heureusement leurs oeuvres ont perduré.
Et en même temps, et là je tombe sur l’os du paradoxe et de la contradiction interne chez moi, j’ai comme un long frémissement d’indignation quand je pense à Bertrand Cantat, et je trouve que ce sale type devrait s’avancer la queue basse, oui, précisément entre les jambes, au lieu d’étaler complaisamment sa tronche à la une des Inrocks.
Pour autant, est-ce que je souhaite vraiment qu’on détruise toutes les chansons de Noir Désir ? Rien que le titre de ce groupe disait déjà tout, je trouve : alors, il faut sans doute le garder en mémoire, et regarder attentivement la sombre beauté du clip « le vent nous portera », parce que merdalors, c’est une oeuvre d’art malgré tout que ce titre… Mais, quand on connaît l’histoire, la beauté de la chanson devient plus lourde encore, la tension autour de l’actrice qui joue la mère du petit garçon touche presque à l’insupportable…
Comme sont insupportables les jets de sang qui giclent, instantanés, des tableaux du Caravage…
Bon ben je m’en vais vivre avec mes contradictions, et trouver que Polanski a fait des films géniaux, qu’Allen est certes l’incarnation de tout ce qu’un Philip Roth décrit (d’ailleurs, Portnoy ne fait rien d’autre qu « importuner » les filles, s’astiquer le jonc et attribuer à son judaïsme la frénésie sexuelle qui s’empare continuellement de lui), certes, mais qu’il fait des films incomparables ( son adaptation de Shakespeare m’a fait divaguer autant que celles de Welles), et je crois bien que ça m’arrivera encore de regarder ceci : https://youtu.be/NrgcRvBJYBE
(pas de quoi en être fière pour autant, évidemment).
« Ras la capuche de cette France rancie & moisie qui remonte à la surface à la faveur de la crue des désarrois qui s’emparent les esprits faibles! Beurk! Yuk! »
Le problème de Bloom, c’est probablement qu’il ne connaît pas grand chose à la littérature et à la culture française. Il a dû ingurgiter l’équivalent du Lagarde et Michard de son époque pour passer le Bac et ensuite, plongée directe dans la littérature anglophone. Ses jugements sur les écrivains français sont dictés par un seul critère: sa proximité idéologique avec eux, évaluée sur la base de préjugés qui traînent partout dans les milieux de gauche et d’extrême gauche et de quelques citations à charge glanées sur internet.
Comme il est en plus incapable de les juger dans le contexte de LEUR époque et non de la nôtre, ses opinions sont nulles et sans intérêt.
« j’adhère à 100 % au mouvement metoo »
Voilà une femme qui a de la suite dans les idées.
A côté de Chardonne, il y a Simon de Montfort dont je m’étonne que les militants de l’Occitanie n’aient pas demandé le retrait…
J’insiste: il faut supprimer cette liste imbécile!
« sur la base de préjugés qui traînent partout dans les milieux de gauche et d’extrême gauche »
N’exagérez pas, closer, juste la gauche bon teint, avec caviar et champagne !
A la trappe, Maurras
A la bonne, Chardonne !
Il y a comme une maille dans le filet ?
« Et dire qu’il a fait s’asseoir Attali à la même table que cette crapule de Bousquet ! »
Qu’est-ce qu’il a dû se marrer, Mitterrand !
Tu n’as pas voté pour lui en 1981, WGG ?
Moi, en ce temps-là je ne votais jamais…
J’ai vu récemment le téléfilm sur l’affaire Boulin. Les coupables courent toujours. Il parait que ni Giscard ni Chirac ne sont allés à son enterrement…
Le problème de Bloom, c’est probablement qu’il ne connaît pas grand chose à la littérature et à la culture française.
—
Le « probablement » fait un peu tache. Il faut s’engager Walter Closer, faut pas mollir et avoir le courage (gros mot) de ses opinions.
C’est vrai qu’en prépa, on nous a rien appris (surtout en cubant), mais on a beaucoup retenu, même quand il fallait commenter des citations de T. Maulnier ou de D. de Rougemont.
Pauvre nain qui s’imagine être seul dépositaire de ‘la littérature française’…
Bof Phil, vous aurez beau insulter la terre entière, vos ecrivains de chevet puent tellement, que tous vos posts pour les défendre , vous rendent de plus en plus dégueu.
» Ses jugements (ceux de Bloom) sur les écrivains français sont dictés par un seul critère: sa proximité idéologique avec eux, évaluée sur la base de préjugés qui traînent partout dans les milieux de gauche et d’extrême gauche et de quelques citations à charge glanées sur internet.
Comme il est en plus incapable de les juger dans le contexte de LEUR époque et non de la nôtre, ses opinions sont nulles et sans intérêt. »
Ça mérite d’être répété!
Il faut cesser de faire croire que l’usage du français dit classique est l’apanage exclusif de salopards de salon. Ils se servent du français litteraire pour envoyer leur salooperies plus qu’ils ne le serve .Mais ces lâches ont-ils jamais servi la France…
Je ne peux pas laisser dire ça de Mitterrand. Il n’y a jamais eu plus socialiste que lui sous la cinquième. Les années 81-95 ont été prospères, les rémunérations de la petite épargne populaire maintenues très élevées, il s’est préoccupé de faciliter l’accession à la propriété, les salaires du privé et du public ont augmenté, les avantages sociaux aussi, il faisait bon travailler pendant les années Mitterrand, tout le monde le dit. Mais la désindustrialisation à progressé sous ses deux septennats et les caisses se sont trop vidées (ce qui temoignait d’un socialisme bien présent !). Autre point noir : la très mauvaise construction européenne, sur des bases dangereuses, ensuite poursuivie par Chirac aussi inconscient sinon plus que ne l’était Mitterrand quand aux terribles dégâts qu’elle entraînerait.
« Pas grand chose », par rapport à votre position d’ambassadeur de la culture française?
Je parierais que Clopine a lu plus de littérature française que vous dans sa chaumière normande. J’exclue le savoir universitaire of course, dont je ne doute pas que vous ayez été abreuvé.
Bloom est aussi con que Clopine : la parité est, hélas dans ce cas limite-psychiatrie, parfaitement respectée…
L’un se croit possesseur de la culture ! Pédagogue de gogues !
L’autre se croit la Jeanne d’Arc, la Momone du Bavoir du harcèlement vaincu !
Et ça vient promener ses plumes de paon couvertes de merbe….
Tonton était surtout bon pour la grimpette.
Comment peut-on dire de Mitterrand qu’il était antisémite !? Ces propos sont purement délirants. En plus sa femme était d’origine juive. Combien de juifs dans les gouvernements qu’il a accepté. … Badinter….Lang…
Du pur délire.
dear lavie, à quoi rime l’expertise de la littérature olfactive. Barbusse écrit avec les pieds et Chardonne nauséabonde. après Jaurès la gauche littéraire écrit mal.
« les caisses se sont trop vidées (ce qui temoignait d’un socialisme bien présent !) »
Bien vu, D. C’est aussi la période pendant laquelle on a vu apparaitre les « nouveaux pauvres », malgré les grands travaux pharaoniques… Merci qui ?
SCOOP (11h35)
Tonton a sauté LVDB ! Le vit dans les draps de la vie dans les bois !
Tonton était un peu pedo sur les bords. Il nous en reste une pyramide.
Avoue, la vie ! Avoue ! le harcèlement avait du bon en 81 avec Tonton le mentuleux socialiste de droite…
Closer,
Bloom ne raisonne pas : il est câblé. Définitivement.
Le Président Mitterrand n’a certes pas donné le bon exemple du point de vue de sa vie privée. Il sentait que ce n’était pas correct et a préféré le cacher le plus longtemps possible, ce qui dénote son sens aigu de l’État alors que d’autres déballent sans scrupule devant les français leur baluchon pour le moins bizarre comme s’il s’agissait de situations ordinaires voire plaisante.
Bref…
Mitterrand a été infiniment plus spirituel que n’importe quel autre président de la cinquieme et il fut d’un admirable courage devant la maladie alors allez vous faire foutre, WGG. Vous n’en valez pas le 20ème de Mitterrand.
Clopine, c’est pire.
Elle était câblée, mais le câble est pété depuis Stalin et elle n’a pas les roubles pour le changer….
Je viens de relire les comments du billet Morand-Chardonne.
Merci bloom.
Tonton? Je pense au bonheur des historiens pas encore nés qui auront accès aux archives. Sinistre bonhomme.
C’est beau et émouvant de constater qu’il y a encore des mitterrandiens dans la salle, D. !
https://www.youtube.com/watch?v=bcxnJMnG-pg
« un peu »…S’il savait…
On ne peut pas comparer Wiwi et Tonton !
Le second n’a pas eu la chance d’être prof au contact du réel, il a seulement été au contact des fantômes de la politique, comme Président Menteur..
Et un peu de plus en plus barbus, Ed !
Disons qu’en 1981 l’ineffable clique du PS , Lang de vipère compris,faisait passer pour progrès ce qui était harcèlement. surtout auprès des jeunes. Tatie Rose méritait bien son surnom…
Gallimard annonce pour le 8 févirer, la sortie du tome 4 de l’histoire de la sexualité. Je doute qu’on apprenne grand chose des Aveux de la Chair, une fois intégrées les critiques des vrais historiens sur le sens des hypomnemata antiques. Bon, ça vaut quand même le coup de s’y retremper, c bien plus intéressant que la littérature de charles maurras.
(pitch) [Les aveux de la chair, qui paraît aujourd’hui comme le quatrième et dernier volume de L’histoire de la sexualité, est en réalité le premier auquel Michel Foucault s’était consacré après La volonté de savoir (1976) qui constituait l’introduction générale de l’entreprise. Il s’attachait aux règles et doctrines du christianisme élaborées du Ile au IVe siècles par les Pères de l’Église.
Au cours de son travail, Michel Foucault s’était persuadé que l’essentiel de ces règles et doctrines était un héritage remanié des disciplines de soi élaborées par les philosophes grecs et latins de l’Antiquité classique et tardive. Cest à leur analyse qu’il s’est courageusement appliqué, pour aboutir en 1984 à la publication simultanée de L’usage des plaisirs et du Souci de soi.
Louvrage est donc un premier jet auquel Foucault comptait se remettre au moment de sa mort. La réunion des quatre volumes de Dits et Écrits (1954-1988) publiés en 1994, puis celle des treize volumes des Cours au Collège de France en ont retardé l’édition et la mise au point dont s’est chargé Frédéric Gros, l’éditeur des œuvres de Michel Foucault dans la Bibliothèque de la Pléiade.
Tel quel, cet ouvrage constitue un état très élaboré de la pensée de l’auteur et peut-être le cœur même de l’entreprise, la partie à laquelle il attachait assez d’importance pour se lancer dans l’aventure.]
« Un garçon de 8 ans de confession juive, qui portait une kippa, a été frappé, lundi 29 janvier au soir, par deux jeunes à Sarcelles (Val-d’Oise), agression pour laquelle le parquet de Pontoise a annoncé, mardi, avoir « retenu le mobile antisémite ».
L’enfant a été agressé alors qu’il se rendait à un cours de soutien scolaire, a précisé le parquet. « Ils l’ont fait chuter au sol et lui ont porté des coups », a ajouté une source policière. Selon la victime, les agresseurs étaient âgés d’une quinzaine d’années. »
Tout indique que les agresseurs étaient des lecteurs de Maurras et de Chardonne.
Jazzi,
Allusion à mon dernier poème ? Alors oui. Mais toutes les sortes de barbus…les jeunes hommes sont trop fatigués pour se raser aujourd’hui, même Monsieur Ed.
Quel bonheur que d’avoir permis à une jeune doctorante indienne de servir d’interprète pendant 10 jours à l’auteure à laquelle elle consacre son travail de thèse.
Car, comme le savent ceux et celles qui sortent de leur bunker, il y a de très fins connaisseurs de la littérature française partout dans le monde, et surtout ailleurs que dans les cénacles de l’extrême droite provinciale. Les meilleurs spécialistes du moyen-âge français sont américains, libres du plomb de l’idéologie délétère qui n’hésite pas à récupérer de façon scélérate la triste actualité des banlieues.
c’est sûr, dear Bloom. mais c’est tout de même dans le Gers où le canard est le meilleur.
Je me demande si tu ne serais pas un peu génération Mitterrand tendance Erasmus, Ed. « Poème », c’est vite dit. Tous les gays, jeunes ou vieux, sont désormais barbus. Moi-même, je me rase de moins en moins souvent : toutes les semaines au lieu des trois jours…
Accorder du prix aux travaux sur la sexualité de Foucault le pendule erratique ? Une fiotte ! de la semelle au cervelet ?
Vous nous prenez pour des benêts ?…..
Non. C’est un poème. Très réussi d’ailleurs. Tu peux ne pas aimer (d’ailleurs personne n’aime ce que je fais ici). C’est ton problème et pas le mien. En outre, je connais beaucoup de gays sans barbe.
Le Gers est un département « rouge », Phil, n’est-il pas? Les Gersois votent plus que les autres et plus à gauche que les autres…foi d’un canard, pas un « canard » (= « bobard » en anglais)
« libres du plomb de l’idéologie délétère qui n’hésite pas à récupérer de façon scélérate la triste actualité des banlieues. » (Bloom)
Peux mieux faire :
« libres du plomb PESANT de l’idéologie délétère et MORTIFERE qui n’hésite pas à récupérer de façon scélérate et NAUSEABONDE la triste actualité des banlieues POURRIES par la diversité. »
¨phil, 10h O1
Oui, je pensais à ce sinistre crétin.
Sinon, lvdlb, non les journaux à sujets militaires, mais à sujets bancaires, ou ne sont certes pas blancs les Reinach, Hertz, etc. leur place dans le développement de l’Antisémitisme n’est pas niable, meme en tenant compte que toute banque juive choisie préférentiellement aux françaises attire ce genre de remugle. cf. l’Expédition d’ Espagne et Villèle jouant Rothschild contre Ouvrard.
« Les meilleurs spécialistes du Moyen age français sont Am&ricains »
Pas que.
Loomis était anglais, et je ne tiens pas pour rien Michel Zink. Par ailleurs, le Maedievalism est un produit spécifique qu’il vaut mieux ne pas importer..
Le Gers c’est le département où vit Renaud Camus en son castelet de Plieux…
« Non. C’est un poème. Très réussi d’ailleurs. Tu peux ne pas aimer (d’ailleurs personne n’aime ce que je fais ici). »
D., sors du corps d’Ed !
« la multiplication des adjectifs est signe d’une écriture médiocre », comme disait un célèbre critique.
Ce pourrait être du Roquentin Ed, vous tenez le bon bout !
Renaud Camus en son castelet de Plieux…
–
Sont tolérants, et c’est très bien. Et puis il y a assez affaire avec les canards pour ne pas en plus se fader un volatile débraillé.
yes dear Boom, le Gers vote à gauche mais le coup de fourchette est bien à droite, il faut deux générations pour que la littérature en rende compte. En Charente, c’est fait.
Il y a 200 Zink aux US, de quoi faire un bar aux dimensions de la soif d’Hemingway & de Fitzgerald réunis.
Bloom, votre célèbre critique n’a jamais du lire les œuvres de Victor Hugo.
Court, traiter Blum de « sinistre crétin », comme vous le faites, autant que vous l’écriviez en clair. Non ?
à propos du réarmement
comme vous avez indiqué à son propos le 31/01 à 3h54:
« le pseudo (ie Bloom/Blum, note de moi) en rappelle un autre peu glorieux en matière de réarmement »
Je vous redonne ce lien , que vous n’avez peut-être pas lu et qui vous sera profitable; ainsi qu’à d’autres, pour qu’ils arrêtent leur cinoche:
https://www.cairn.info/revue-guerres-mondiales-et-conflits-contemporains-2005-3-page-87.htmarticle
« la multiplication des adjectifs est signe d’une écriture médiocre »
C’est pour les adjectifs en « istes » d’Ed, que tu dis ça, Bloom ?
« meme en tenant compte que toute banque juive choisie préférentiellement aux françaises attire ce genre de remugle. cf. l’Expédition d’ Espagne et Villèle jouant Rothschild contre Ouvrard. »
heu Court, on peine à vous suivre.
Vous pouvez préciser ?
Perpétuelle fuite en avant des faquins, une vraie cavalerie rhétorique; qu’ils se mettent bien dans le crâne que jamais un nom ne sera un argument.
Le film de Woody Allen qui sort aujourd’hui sur les écrans (et que les critiques cinéma jugent comme étant une daube particulièrement ennuyeuse, sauf l’actrice Kate Winslet, admirable) risque bien d’être son dernier :
« Alors que la sortie de Wonder Wheel est entachée par les accusations d’abus sexuels qui pèsent sur Woody Allen, les producteurs de son prochain film pourraient lâcher le réalisateur. »
On se demande donc avec tout ça : quid de Polanski ? Le cinéaste franco-polonais va-t-il lui aussi devoir arrêter de nous emmiéler avec ses propres navets, faute de producteurs ? Ce serait une étape avant le passage définitif devant un juge américain.
« la multiplication des adjectifs est signe d’une écriture médiocre »
Pas forcément… Regardez le poème des voyelles de Rimbaud…
Alexia Daval ?
Ah la jeune femme qui a oublié d’ acheter le pain…
Widergänger
totalement d’ accord avec vous quant au petit portrait brossé de Mitterand.
Y rajouterai volontiers le qualificatif vendu.
Traître c évident et menteur.
» je m’ engage à publier tous mes bulletins de santé ». Cancer de la prostate 8 jours après et jamais publié.
Lavie, votre lien est intéressant mais le compteur est bloqué en 40 alors qu’il faut une bonne dose de pilpoul pour retrouver les nuisances de l’accord Blum-Byrnes jusquà « nos » banlieues. La littérature prend parfois le relais, Chardonne résiste dans les bibliothèques d’honnêtes gens.
Caravage un assassin et un pédophile.
Bloom, votre célèbre critique n’a jamais du lire les œuvres de Victor Hugo.
–
Hugo a du souffle, sa phrase est allante et présente un balancement souvent binaire qui fait passer les « funeste », « funèbre » et autre « terrible » au second plan.
Au tour de Tariq Ramadan, idole déchue :
« Tariq Ramadan est actuellement entendu par les enquêteurs de la 2e DPJ de la police parisienne, une garde à vue qui peut durer jusqu’à 48 heures et à l’issue de laquelle il peut repartir libre, être placé sous le statut de témoin assisté ou être mis en examen. »
Gide dit la même chose que Bloom, n’empêche ! Mais si ! à propos du style épuré de Pouchkine. Bloom a raison : pas trop d’adjectifs ne faut.
Le style de Hugo justement pèche pour cette raison. C’est pas parce que c’est Hugo qu’on va s’abstenir de dire que son abondance d’adjectifs pourrit son style ! mièvre. D’ailleurs, Flaubert le pense aussi.
L’adjectif est un élément secondaire de la phrase. Ce qui compte, c’est la pensée, pas trop d’ornement ne faut.
Heureusement il y a d’excellents médiévistes français de la littérature : Dominique Boutet, etc.
dear rose, les pédos ont un bon coup de pinceau
Gallimard annonce… 2018
Cette entreprise de Foucault est assez déconcertante, et on peut se demander à quOi ça sert…
Lorsqu’on lit peut-être pas 13 (par superst..) mais bien dix vl. du Cours Collège Fr. on est étourdit par l’érudition de mille bréviaires cités. Et la critique se pâme ‘jamais telle entreprise…’ ici-bas (ses moeurs aidant, personne n’a contesté sa célébration en 2011, et sa commémoration permanente). Or c’est bien l’instant où il ne faut pas perdre le Nord, et mesurer le pourquoi de cela.
Foucault cherche en somme à montrer qu’il n’y a pas d’un côté la Grèce ‘libérée’ de Lesbos et des bataillons pédérastiques, et de l’autre le christianisme cloîtré, châtré… Il reprend donc sa vieille idée (avec Deleuze) contre le ‘refoulement’ ou l’interdit (freudien) qui aurait été imposé par notre société aux individus depuis l’Etat, l’Eglise, et opte pour la ‘positivité’ qui conduit davantage les individus eux-mêmes à s’approprier, se persuader et à croire ‘librement’ par de petits rituels, etc… à élaborer en somme des règles de vie en marge des lois… (peut-être pour les changer)
Or, l’aventure grandiose au travers des siècles, et Les grands penseurs, se termine de façon minuscule en référence à des modes de vie allant des révolutionnaires russes subversifs et très dostoïevskiens, d’artistes modernes réprouvés, calquée sur Diogène et Cie… On pense à Germain Nouveau marchant pieds nus, recherchant l’ascèse et la souffrance, et on imagine que là encore, Foucault n’aura fait que bâtir comme il put, un pan de son « autobiographie ».
Si l’on ne voit pas ce rôle premier, l’ensemble n’a rien de trop original, parce que Saint Augustin a bien souligné que de simple catéchumène sa foi était née des platoniciens, et parce que finalement toute l’entreprise de Foucault ressemble à du Bourdieu
(Bourdieu ne manquait pas d’admirer d’ailleurs l’entreprise de Foucault…)
Assaisonner ? Prendre des leçons
http://clubsandwich.konbini.com/meets/video-savoir-saltbae-boucher-turc-assaisonne-viande-personne/
Ça ravage Caravage !
Les adjectifs, c’est le propre de l’écriture. Nommer les choses c’est les qualifier. Point trop n’en faut certes, mais il en faut suffisamment.
Je ne trouve pas que le style d’Hugo péche par excès d’adjectifs. Au contraire.
Arrêtez de poster, je vais faire ma sieste.
Ed a tout à apprendre, c’est une petite jeunette inexpérimentée qui se prend pour Victor !
J’sais pas Phil. Pas mis les pieds à la bibli depuis des lustres. Si c’est une littérature pour vieux en charentaises ecrite par un parangon de la collaboration avec l’occupant nazi, ça donne pas du tout envie.
Si !, Les Misérables ! Le pire, c’est Claude Gueux. Juste assez bon pour l’école…
restez ipodé, dear Wgg. on est vite out aujourd’hui, no sleep, des cales sons.
A propos de Foucault, on ne peut que se réjouir de la publication de ce tome inédit de l’Histoire de la sexualité, qui va comme les autres nous régaler intellectuellement. Ne serait-ce que parce qu’il aborde ici les oeuvres des Pères de l’Eglise, et qu’on va voir ici en plein travail d’élaboration un Foucault « chrétien », qui va illuminer tout un pan entier de cette spécialité, et nous montrer en quoi elle est effectivement essentielle pour comprendre l’homme européen. Une publication événement.
@ JC, « Foucault le pendule erratique ».
Mélange tous les échos de la pendule, quelle kulture, umberto !
@ ? – Phil Besson le charentais, originaire du bled de Chardonne, Barbezieux, a quand même eu une carrière littéraire fulgurante : l’est devenu macroniste en diab’, qu’il a vite monté à Paris.
@ rose, « Cancer de la prostate 8 jours après et jamais publié ». Bah bah bah… l’a pas empêché de tenir le coup durant 14 ans, mieux qu’Angela. Moi, je l’aimais bien c’te président, c’est çui que j’ai préféré sous toute la 5e, l’a amélioré la France, vue du côté de Jarnac et d’Ormesson. Sa fille est respectab’. On dit que sa correspondance amoureuse survivra à son oeuvre politique !
@ closer, Jean-Noël Jeanneney persiste et signe : ne confondons pas célébration et commémoration.
@ MC, Y’en a un qui s’amuse bien à la Trappe. Pas Maurras, non, plutôt l’Onfray, parti en retraite relire Chateaubriand. L’regretterait son précis d’athéologie ou quoi ?
@ lvbd, le ministre de l’intérieur gérard c. a ajourné une fois de plus son plan « comm » sur le lancement de la PSQ. Sait pu trop quoi pener de son autre gérard d. de collègue. Devraient relire Kerouac tous les deux, auraient p’têt de meilleures inspirations.
Sauf « Chroniques privées », trop tôt parues, et « le ciel de Nieflheim » pas lu, trop cher chez les bouquinistes !, dear Lavie, le reste est un nectar de littérature qui vieillit avec le siècle. Chardonne a mis à genoux Nimier, qui ne pliait que pour les carrosseries aux forme épurées.
Et combien de femmes, espérant obtenir des avantages en couchant avec des célébrités et ne les ayant pas obtenus, voudraient se venger ?
L’adjectif c’est la couleur ; pas d’adjectif c’est le noir et blanc : la force ! Sans couleur…
Mais on peut voir de la couleur dans le noir et blanc aussi !
Bof Phil dans le coin, les amateurs trouveront plus à propos, du Bordeaux…
… un frère aîné de Maurras, également passé à la Trappe …
« Je me suis égarée par l’abus de la volonté ; n’est-ce pas la preuve que ma vocation est d’ensevelir cette volonté sous la bure de la carmélite ou de la trappistine ? »
(Gobineau, Pléiades, 1874, p. 179).
la soeurette à gobineau a devancé l’appel, JJJ
@ dlp, « un Foucault « chrétien », qui va illuminer tout un pan entier de cette chrétienté » (?).
On parle bien de Michel, là, pas de Charles, hein !
aujourd’hui, c’est le dernier jour du mois de janvier, donc je mange du filet de porc au vinaig. Et toi, tu manges quoi ?
A preuve : rien de plus coloré que le noir Soulages !
Du millésime Henry, Phil.
À quel moment me suis-je prise pour Victor ? Il faudrait que certains participants ne prennent pas leur ego surdimensionné pour une généralité humaine.
Les moines de Tibhirine vont bientôt être beatifies. Un grand moment à venir en 2018.
Pire que l’adjectif, il y a l’adverbe…
Et pire que l’adverbe, il y a les points de suspension !
« On dit que sa correspondance amoureuse survivra à son oeuvre politique ! »
Sans doute que non, à moins d’aimer l’eau de rose, ridiculissime !!!
…
…Oh,!…les mécanismes ?,…perpétuels,!…adaptés, comme moteurs,!…
…
…lesquels déjà,?,…
…
…autres choses, encore, que, ce que je suggérais, ce matin,…Oui,!…
…
…les villes propres, et en plus,…pas besoin, de moteurs électriques, ou à l’essence,…
…le pétrole, pour le plastique, et jouets,…ou autres chimies,…sans plus,!…
…
…imaginer, les mécanismes aux mouvements perpétuels,!…
…la voilà, l »économie,…un bon cerveau, et v’là, riche plus que Crésus,!…Ah,!…Ah,!…
…
…etc,!…quel prix, pourquoi faire, ce pétrole,!…Go,!…
…l’homme qui valait, des milliards,!…etc,!…
…
@ à moins d’aimer l’eau de rose, ridiculissime
tu parles de la correspondance d’albert c. et de maria c., sans doute ?… car rose, elle nous a pas encore dit de quoi son eau avait l’air.
@ il y a les points de suspension !
et d’essssssssssssssclamation (…)
@ Un grand moment à venir en 2018.
en france, en algérie ou au vatican ?
@ que certains participants ne prennent pas leur ego surdimensionné pour une généralité humaine
je n’en trouve pour ma part que des sous-dimensionnés, mais face à la volaille qui sévit icite, je reconnais être un brin hypermétrope.
http://flaviemiky.eklablog.com/les-ergots-du-coq-a129266816
@ Une fiotte ! de la semelle au cervelet ?
de ce niveau-là, jc, on en redemanderait tous les jours !… mais toi, le nez dans gala, t’es pas encorné !
« il y a les points de suspension ! »
Il y a aussi le point-virgule ; d’un maniement rare.
@ Passoul, « Décidémment »,
J’en connais qui, dès le premier adverbe du moindre billet, ne vont pas plus loin, effondrés par tant d’impéritie. C un peu dommage pour la rdl de perdre ainsi pas mal de premiers visiteurs.
(Polémiqueur manque beaucoup à Morace).
Jazzi, je ne me suis jamais senti mitterrandien. Mais je suis lucide : il était le dernier grand homme d’état de la République. Et ouiche. Et les 3 qui lui ont succédé le savent très bien au fond deux-même.
Reviens Bougboug. On t’aime comme tu es. Même Chaloux mais il ose pas te le dire, il est un grand pudique comme moi.
les meilleurs spécialistes des églises et cathédrales gothiques sont Américains
Filet de porc au vinaigre -ou adobo, qui désigne les viandes marinées au vinaigre et dont la marinade sert à faire la sauce. Fréquent en Amérique centrale, importé par les espagnols aux Philippines. Mettre dans la marinade de l’ail en gousses, de la coriandre fraîche, du poivre, de la sauce soja, un peu de cumin. Servir avec riz ou pommes de terre.
Porc : le cuire à basse température 150 degrés maximum pendant 1 heure, le saisir ou griller légèrement en surface pour le rendre joli, terminer avec un peu de la marinade dans un roux, le tout jamais trop chaud, bien enrobant. Il y a 36 façons de faire. C’est la mienne. Même principe avec morceaux de poulet désossé sans peau.
Je sais pas s’il faut écrire ail en gousse ou ail en gousses. Si lvdb peut nous éclairer?
Quand, Gigi, vas tu écouter ton généraliste lacanien et prendre des cours d’HUMILITE ?
Paul Bocuse, mort, Dédé est perdu dans les gousses d’ail….
J’aurais dû écrire « les 4 autres ». J’ai tout simplement oublié Flamby.
Incroyable. Même l’Histoire la plus récente lui marche sur les pompes. Déjà.
Si Delaporte pouvait se rendre aussi rare que son maniement du point virgule, ça nous ferait plaisir.
La cuisine à DD pue le vinaigrier des Charentes à plein nez ! Des propos acides… à n’en pas douter. DD ou l’aveuglement du Français moyen. Une sacrée cuisine électorale.
Il n’y a pas de grand homme d’État, il n’y a que des crapules !
Pour aimer le pouvoir, de toute façon, il faut être foncièrement pourri. Relire Pascal à ce sujet et ce qu’il dit de Christine de Suède.
Delaporte est au christianisme ce que Judas est au Christ.
D. dit: 31 janvier 2018 à 17 h 11 min
il était le dernier grand homme d’état de la République. Et ouiche. Et les 3 qui lui ont succédé le savent très bien au fond deux-même.
Oui.
@dernier grand homme d’état de la République.
Bel oxymore, more ass occis
ah! si les points de suspension pouvaient être rarement maniés! sont lourds
@ généraliste lacanien
c quoi encore c’te bête là ? un mollusque humidifié des îles de pq ?… Arrêtez de vous prendre pour Bocusse et ses conseils médicaux et d’hygiènbe maritale, mon ami ! On voit ce que ça donne à 91 ans !…
On saura plus tard que Hollande fut un grand chef d’Etat socialiste, servi par une mauvaise conjoncture. Et les autres survivants le savent aux fondements 2 même (sic).
Quant à Fr. Mitran, je crois qu’il n’a rien fait pour mettre maurice papon dans son gouvernement, à la différence de son prédécesseur. Car VGE fut le plus petit chef d’Etat de la 5e Répu, il faut bien en convenir.
@ »le vinaigrier des Charentes ».
Oui, on y récoltait des mèches pour alimenter des cataplasmes, c’était très efficace à Pont l’Abbé d’A., au trouduc du monde, pour soigner les pauvres.
Aujourd’hui, ce sont des sumacs canadiens qui prolifèrent un peu partout, et leurs grappes ne sont hélas pas comestibles, ni d’un bon usage pour confectionner des sinapismes.
Passou et sa madeleine jazzique sur TSF Jazz, now… incontournable.
@Jazzi, je ne me suis jamais senti mitterrandien.
Moi, telle marguerite duras qui savait tout ce qu’elle devait à morlan dans la récupération d’antelme au lutetia, je suis toujours restée une grande mitterandolâtre. Je n’ai jamais eu la moindre honte à ce sujet, comme la plupart des grands intellectuels de ma génération. En revanche, je n’ai jamais retourné mon veston vers la Talonette qui piaffait pourtant d’impatience à en pincer pour Baldlamou, lui-même, grand transi de Mitran.
gwg fut également un ardent socialiste, a-t-il naguère laissé entendre sur cette chaîne, avant de se dépiter de la caste des politiciens non littéraires, et de déchirer sa carte d’électeur, comme ce fut le cas de beaucoup trop de lâches de l’EN qui ne surent négocier le parasitisme de leurs affects narcissiques, un brin écornés. Et les voilà qui nous disent quoi penser de céline et maurras, ast’heure !
Mais Pont L’Abbé d’Arnoult n’est pas le trouduc du monde. Il y a même une charmante petite église romane datant du 13ème siècle, où certains de mes cousins charentais se sont mariés (avant guerre, l’un était pilote de chasse dans l’armée à Rochefort/mer). C’est la France profonde, des braves gens. Il n’y a pas de raison de les mépriser. Et puis c’est là où j’ai connu mon premier amour, à 14 ans; elle habitait près du canal dans les bois et nous nous donnions rendez-vous sur le chemin, puis nous allions main dans la main par la forêt échangeant mille petits baisers et caresses, ou nous allions ensemble sur les routes à bicyclette, comme dans la chanson ; elle s’appelait Jeannette ; c’était très romantique, une histoire qui me rappelle certains chapitres de Sylvie de Gérard de Nerval, ce récit si poétique. J’étais en fin de 4ème, et je l’ai revue un an après, une grande passion amoureuse avec des lettres enflammées durant toute l’année ! Ah bah ouais, mes petits chéris, une fenêtre sur la vie passionnante de wgg…
… et son coiffeur (?!) Robbie, oui, son coiffeur.
Reviens Bougboug. On t’aime comme tu es.
Oui, ça manque, même gwg en est resté estomaké. Qui veut bien se fendre d’une pétition en ce sens, sous menace de déserter la rdl à jamais ? D. vous êtes fort pour ça, je crois. Car c’est passoul qui le bloque. Il s’est passé quelque chose entre eux, de pas très reluisant côté Pierre, d’après. Bouguereau: pourriez-vous nous l’expliquer sur l’amayerling ou sur d’autres chaines amicales ? Nous ne supportons plus les rumeurs et les fake news. Il faut monter au créneau pour retrouver votre place légitime, pas vrai, closer ?
« Si Delaporte pouvait se rendre aussi rare que son maniement du point virgule, ça nous ferait plaisir. »
Vous pouvez parler, D, avec vos lubies sur les extra-terrestres et les menus gastronomiques que vous vous tapez misérablement, et dont on se fout !
« Delaporte est au christianisme ce que Judas est au Christ. »
C’est déjà ça ! (Réponse de chrétien authentique qui est sur la voie de la Lumière. Comprenne qui veut.)
Le thème de l’argent et du prêt permet de se rendre compte concrètement de la différence entre l’enseignement de l’Ancien Testament et l’enseignement de Jésus dans le sermon sur la colline.
Dans l’A.T., on trouve trois passages sur le prêt d’argent. Dans le Deutéronome (XXIII, 19-20) ; dans l’Exode (XXII, 25) ; dans le Lévitique (XXV, 35-37) qui se résument à ceci : on peut prêter à intérêt mais pas à son frère : « Tu n’exigeras de ton frère aucun intérêt ni pour l’argent ni pour la nourriture, ni pour aucune chose qui se prête à intérêt. »
Mais Jésus en a une interprétation abstraite et quasiment métaphorique, qui définit une position morale extrémiste très loin de la vie réelle : « Si vous ne prêtez qu’à ceux dont vous espérez restitution, quel mérite avez-vous ? Car les pécheurs prêtent aux pécheurs afin de recevoir l’équivalent… Prêtez sans rien espérer en retour et votre récompense sera grande. (Luc, VI, 34-35)
ducon et papon ça rime, je trouve. Chacun ses idoles à fêter.
@Il y a même une charmante petite église romane datant du 13ème siècle,
Elle n’est pas si petite, elle ne date pas du 13e, ne nous en remontrez pas avec jeannette comme juanita à kiev, moi c’est dans son choeur que j’ai célébré mon premier mariage, alors permettez, gwg !
http://ch.lerolle.free.fr/eglises17/pont-l%27abbe-d%27arnoult%20eglise%20saint-pierre.html
Ce qui est intéressant, c’est que la Papauté, au XVè siècle, était le plus grand brasseur d’argent en Europe, faisant fructifier son capital par les grands marchands capitaliste de l’époque à qui elle octroyait de porter sa bannière, excommuniant même leurs concurrents… pour les réduire à travailler pour elle…! Le Vatican a toujours été au fond très loin de l’enseignement du Christ qui n’est ici qu’un prétexte à vouloir dominer le monde. On s’étonne ensuite qu’ait pu exister un Luther pour s’insurger contre un tel esprit délétère et corrompu au sein de l’Eglise de Rome…
Voilà une bonne nouvelle qui ne va pas faire plaisir à Ed. Plenel.
http://www.liberation.fr/france/2018/01/31/tariq-ramadan-un-leadership-irremediablement-compromis_1626464
Mais la justice va passer.
Manque encore Darmanin à l’appel, mais on compte sur madame la ministre féministe qui a écrit le livre » maman travaille » pour faire avancer le dossier.
@Passou et sa madeleine jazzique sur TSF Jazz, now… incontournable.
si, si, on peut tout à fait contourner. Car les madeleines on n’aime pas ça.
Mais on aime bien l’ Espagne et les espagnols.
Nous on est triste today d’assister à la fin de cette belle aventure, qui donnait un ‘tit air de liberté.
L’Eglise, dont la doctrine s’est forgée dans le milieu rural et artisanal juif, en vient à soutenir les grands capitalistes marchands italiens qui forment le patriciat, c’est-à-dire la classe sociale qui exploite à mort les artisans des villes et les paysans des milieux ruraux qui deviennent quasiment ses esclaves sur les terres qu’il rachète à la noblesse désargentée.
Le discours des théologiens comme Thomas d’Aquin ou Gilbert de Lessines, qui tonnent contre le lucre en invoquant Aristote (« L’argent ne fait pas de petits »), ne sont que de peu de poids dans l’Église pour la ramener à la raison chrétienne !
Ramadan symboliquement mort peut donner naissance à des imams encore pires ! C’est le problème avec l’islamisme. Les noms qui circulent ne laissent rien espérer de bon à cet égard. En plus celui de Bordeaux, en cheville abec Juppé, est une véritable enflure antisémite qui cache son jeu.
Enculé de ta race est une insulte d’origine marocaine ; dans quel contexte peut-elle être considérée comme étant raciste ?
Faute de mieux à ce sujet : https://fr.wikipedia.org/wiki/Encul%C3%A9_de_ta_race
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