de Pierre Assouline

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La République des livres
A la trappe, Maurras aussi !

A la trappe, Maurras aussi !

Décidémment, dès que ça sent un peu le souffre, ils n’en ratent pas une. « Ils » ? Les princes qui nous gouvernent quel que soit le régime. Sous Sarkozy déjà, on avait eu droit au triste spectacle d’un ministre de la Culture se déjugeant publiquement, quitte à être indigne de sa charge, en faisant retirer in extremis à la demande du patron la page consacrée à Louis-Ferdinand Céline du catalogue des « Célébrations nationales » qui précise l’agenda de l’Etat pour les anniversaires. Elle était pourtant équilibrée, rédigée avec un soin extrême, chaque terme ayant été pesé au trébuchet par le méticuleux éditeur de l’œuvre de l’écrivain dans la Pléiade, Henri Godard. Avec la page, c’était la présence même de Céline qui était interdite de commémoration après que Serge Klarsfeld eut rendu visite au chef de l’Etat pour faire pression. Gros scandale. Du coup, l’examen de conscience fut tel qu’en lieu et place de « célébration », il fut décidé d’inscrire « commémoration ». N’empêche que dans l’affaire, le travail du comité d’historiens qui avait mis au point le catalogue était purement et simplement foulé aux pieds.

Et aujourd’hui, bis repetita ! Cette fois, c’est Charles Maurras qui risque de prendre la porte. Or la question, cette fois encore, n’est pas de savoir si c’est un gentil ou un méchant mais d’évaluer la place qui fut la sienne dans le passé de la France. Théoricien du nationalisme intégral et de l’antisémitisme d’Etat, journaliste et essayiste, co-fondateur du quotidien L’’Action française, antiparlementaire, antirépublicain, antidreyfusard, antidémocrate, anticommuniste, antimaçon, antiprotestant, anti tout et tous ce et ceux qui constituaient à ses yeux « l’anti-France » à commencer par les idéaux de la Révolution, partisan d’une monarchie héréditaire, né le 20 avril 1868,Maurras_duel il a bien évidemment sa place dans ce Livre des commémorations nationales 2018 (338 pages, 10 euros, éditions du Patrimoine), qui n’a pas vocation à devenir un best-seller de librairie mais à raison d’un scandale tous les dix ans, qui sait…. Non pour ses idées, qu’aucun historien membre du Haut-comité des commémorations nationales n’aurait le goût de célébrer, mais bien pour la place considérable qu’il a occupée dans l’histoire des idées politiques de la première moitié du XXème siècle en France. Le reconnaître n’est pas l’approuver, on est confondu d’avoir à rappeler cette évidence – comme on hésite à préciser que c’est justement parce qu’on a lu et étudié ses textes qu’on en a rejetés tous les principes fondateurs et qu’on ne partage pas ses idées. Pour autant, il serait vain, absurde et représentatif d’une défaite de la pensée typique de notre époque de tenter de les effacer de l’histoire nationale alors qu’il faut au contraire les montrer pour dire ce que fut aussi la France de ce temps-là.

Rares sont les élites qui ont échappé à son emprise, sinon à son empire, quitte à s’en défaire ensuite. Innombrables sont les étudiants de l’avant-guerre et de l’entre-deux-guerres qui ont reçu son influence, ou subi son imprégnation, avant d’évoluer par la suite et emprunter d’autres voies en défense et illustration de « la gueuse » comme Maurras la désignait avec mépris. On cite souvent les cas des anciens socialistes ou communistes (Marcel Déat, Jacques Doriot etc) passés dans les rangs du collaborationnisme sous l’Occupation ; mais plus remarquables encore sont les anciens maurrassiens que l’on retrouve dans ceux de la Résistance tel Henri Frenay, fondateur de Combat et bien sûr le général de Gaulle lui-même (il disait : « Maurras avait tellement raison qu’il en est devenu fou ») et bien des intellectuels par la suite de Pierre Boutang à Jacques Lacan en passant par Maurice Clavel ainsi que d’innombrables écrivains (Maurice Barrès bien qu’il n’accepta pas son royalisme, Proust, Mauriac, Gide, Malraux ont subi son attrait puis la génération suivante, Michel Déon qui fut son secrétaire, Jacques Laurent etc), historiens (Raoul Girardet, Daniel Cordier etc)

Après avoir accueilli l’accession du maréchal Pétain au pouvoir comme « une divine surprise », Maurras, replié à Lyon avec son journal plus que jamais germanophobe (« La France, la France seule » était sa devise) n’étant plus que son ombre dans les années 40, plus que jamais enfermé dans sa surdité, prouva à son procès après la Libération à quel point il était désormais décalé, archaïque et anachronique, hors du temps, et n’avait rien compris au film en accueillant la sentence par une formule longtemps ruminée et mûrie : «  C’est la revanche de Dreyfus ! ». Il a été condamné le 17 janvier 1945 à la réclusion criminelle à perpétuité et à la dégradation nationale pour intelligence avec l’ennemi.  Mais le vrai responsable de Vichy, celui dont les idées influencèrent le plus les hommes qui conçurent la Révolution nationale, du moins jusqu’au retour de Laval en 1942 (après, les plus radicaux lui reprochèrent d’être vraiment trop anti-allemand) c’est bien lui, Maurras.

l-ecrivain-et-homme-politique-charles-maurras-(1868-1952)-assis-sur-le-banc-des-accuses-assiste-a-son-proces-le-25-janvier-1945-au-palais-de-justice-de-lyon-photo-archives-afp-1517077982Faire l’impasse sur son rôle, son impact, son existence, c’est se condamner à ne rien comprendre de l’histoire intellectuelle, morale et politique de ce pays pendant un demi-siècle qui a vu passer deux guerres mondiales et une occupation par une armée étrangère. Cela, les historiens qui constituent le comité des commémorations nationales (Jean-Noël Jeanneney, Pascal Ory etc) l’ont bien compris en intégrant Maurras dans leur catalogue. Non pour en faire un héros national comme d’aucuns veulent le croire ( !) mais parce qu’il a compté. Autant si ce n’est davantage que certains noms qui figurent dans le cru 2018 : Maurice Druon, Survage, Pierre Emmanuel, Patachou …

Il n’y a rien de contradictoire, d’ambigu, ni même de paradoxal, à voir la République honorer dans le même temps un Jean Zay ou un Pierre Brossolette en les panthéonisant. En un temps où le pays est atteint de commémorationnite aigüe, ces historiens sont parfaitement conscients de la dimension politique de leur rôle. Ce serait leur faire injure que d’imaginer le contraire. Mais qu’on n’attende pas d’eux qu’ils confondent pour autant l’Histoire et la mémoire, même dans un tel comité. Françoise Nyssen, qui a signé la préface de leur catalogue comme le fit jadis son prédécesseur à son fauteuil Frédéric Mitterrand, a crû éteindre la polémique naissante par un communiqué de son cabinet :

« La ministre souhaite qu’il n’y ait aucune ambiguïté dans sa position et rappelle son rejet total des thèses et de l’engagement de Maurras. Elle s’appuie sur un travail d’historiens qui recensent des anniversaires clés de l’histoire de France. Il ne s’agit évidemment pas de célébrer le penseur de l’extrême-droite qu’était Maurras, mais au contraire de connaître son rôle dans l’Histoire de France ».

En ligne, la référence à Maurras a d’ores et déjà disparu. Le catalogue papier sera réimprimé sans le nom frappé d’indignité nationale. « Pour lever l’ambiguïté sur des malentendus qui sont de nature à diviser la société française» a dit le ministre en prenant cette décision. On verra bien si cela suffit à calmer ceux qui ont fait pression pour qu’il soit viré des commémorations (le catalogue fait pour chacun l’inventaire de toutes manifestations organisées à cette occasion : colloques, débats etc), les inévitables Dilcrah, Licra, SOS racisme et Alexis Corbière pour lesquels commémorer, c’est rendre hommage ; cette fois, Serge Klarsfeld n’aura même pas eu à se déranger. Le principe de précaution a frappé plus vite que l’éclair, et le honteux rétropédalage a suivi. charles-maurras1

Quant aux historiens du Haut Comité présidé par l’écrivaine Danielle Sallenave (et membre d’une compagnie, l’Académie française, qui avait exclu Maurras au lendemain de la guerre), une fois de plus, le pouvoir, qui avait pourtant sollicité leur expertise, s’est assis dessus ; on se demande bien ce que le premier ministre va pouvoir leur raconter en les recevant ces jours-ci : qu’ils n’ont pas bien compris qui était Maurras ? que sa ministre n’avait pas lu leur catalogue avant de le préfacer ? etc Mais pour mai 68, rien à craindre : pour commémorer, ça va commémorer ! Comme l’écrit la ministre dans la chute de sa préface :

« A vous qui aimez l’Histoire de France, à vous qui aimez la voir reprendre vie, je conseille chaleureusement la lecture du Livre des Commémorations nationales de 2018. Il vous apportera, j’en suis sûre, un grand plaisir et de belles émotions ! »

Et youpi l’Histoire de France ! Maurras était à peu près introuvable en librairie, en tout cas en format de poche. Ne restait plus que le Cahier de l’Herne à lui consacré paru il y a quelques années. Jean-Luc Barré, qui dirige la collection Bouquins chez Robert Laffont et sent bien ces choses-là, a pris il y a quelques temps l’initiative d’y remédier ; un recueil des oeuvres de Maurras doit paraître au printemps contenant outre L’Avenir de l’intelligence, des chroniques, des articles, les minutes de son procès, des essais, des romans, des poèmes et des textes théoriques. En attendant, les travaux pionniers d’Eugène Weber suivis de ceux de Victor Nguyen sur l’Action française, puis les biographies d’Olivier Dard (qui signe la notice « Maurras » dans le catalogue) et de Stéphane Giocanti permettent de mieux cerner le « phénomène Maurras » dans sa complexité et son étendue (la biographie que lui a consacré Pierre Boutang est si indéchiffrable que la pensée de son maître en devient incompréhensible).

Alors à la trappe, Maurras aussi. Eu égard à l’air du temps, si favorable aux ligues de vertus, à leur police de la pensée et leurs groupes de pression, c’était à craindre. Du moins dans le catalogue des célébrations nationales. Et encore, les vigilants ne se sont pas aperçus qu’y figurait également l’écrivain Jacques Chardonne mort en 1968… Attendez un peu qu’ils se réveillent ! Alors, en être ou n’en être pas ? Telle est la réponse, eût dit Woody Allen. Ni l’un ni l’autre, eût ajouté Cioran. Je préfèrerais ne pas, eût précisé Bartleby. Mais c’est naître qu’il aurait pas fallu! eût tranché Céline.

(« Maurras avec Pujo, Daudet et les dirigeants d’Action française défilant pour Jeanne d’Arc à Paris, à son bureau à l’Action française, se battant en duel contre Paul de Cassagnac en 1912, à son procès, à son bureau  » photos D.R.)

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1 460 Réponses pour A la trappe, Maurras aussi !

JAZZI dit: à

Difficile de voir « Wonder Wheel » de Woody Allen sans penser à la situation actuelle du cinéaste. Ici, ce n’est pas seulement un personnage qui passe l’écran et descend dans la salle, comme dans « La rose pourpre du Caire », mais l’histoire toute entière. Le lien se fait automatiquement entre la fiction et la réalité. Et c’est assez effrayant. Le film commence comme une comédie, un marivaudage, et tourne très vite à la tragédie. On y rit à peine et plutôt jaune. Le producteur, Amazon studio, n’a pas lésiné sur les moyens. Le Coney island de 1950 est parfaitement reconstitué et les figurants en costumes balnéaires de l’époque pullulent par centaines entre la plage et le parc d’attraction dont la grande roue clinquante symbolise la roue du destin. En effet, un fatum inexorable mène la ronde et conduit le film jusqu’à sa terrible conclusion : le contrat de la maffia sera mené à bien et la jeune fille coupable d’amour sera coulée dans le béton. Ainsi, on a l’impression étrange que Woody Allen, qui ne peut même plus défendre son film, nous dicte son propre faire-part de décès ! Nous offrant à voir ses personnages livrés à eux-mêmes : Ginny (fabuleuse Kate Winslet, qui regrette d’avoir tourné dans le film) actrice déchue devenue serveuse à Coney Island, semble tout droit sortie d’une pièce de Tennessee williams ; Mikey (Justin Timberlake), séduisant sauveteur de plage et auteur dramatique est le narrateur de l’histoire et l’objet involontaire du drame en dédaignant l’amour de sa maitresse Ginny pour les beaux yeux de Carolina (Juno Temple), la fille issue du premier mariage de son mari (remarquable Jim Belushi). Celle-là même sur laquelle plane le contrat et à laquelle le maître-nageur-sauveteur-auteur dramatique a laissé tomber par accident un livre sur « Hamlet et Oedipe ». Fatal, forcément fatal !

Jean Langoncet dit: à

Une place à prendre ?

Chaloux dit: à

Pas mal les extraits de Nourissier chez P. Edel, ça donne envie d’en lire davantage. Le passage sur Chardonne sort de quel livre?

rose dit: à

Référence directe au Petit Fugitif tourné à Coney Island en 1953 : si ce n’est que là c’était un faux meurtre de son grand frère qui était à l’origine de l’errance du petit Joey.

Écrire le retour des curés c’est faux à double titre :
tout d’abord parce que eux aussi sont sur la sellette, coupables de pédophilie et soutenus par leur hiérarchie ensuite parce que c’est une mouvement de révolte venant des femmes et pas du tout des curés.
Parfois, faudrait faire preuve d’un peu de bon sens.

Un détail m’intéresse : le frère, à l’origine du scandale Weinstein avait il pour cible le père ?

la vie dans les bois dit: à

@Moi, telle marguerite duras qui savait tout ce qu’elle devait à morlan dans la récupération d’antelme au lutetia

Il est probable que Marguerite Duras, préoccupée par le sort d’Anthelme, n’a jamais eu à connaître le fin fond de l’histoire.
En particulier cette décision de la présidence de la république, en 1986 de faire reconnaitre le MNPGD comme mouvement de la Résistance; arrêté qui a a été cassé en 1991…

rose dit: à

« Si vous ne prêtez qu’à ceux dont vous espérez restitution, quel mérite avez-vous ? Car les pécheurs prêtent aux pécheurs afin de recevoir l’équivalent… Prêtez sans rien espérer en retour et votre récompense sera grande. (Luc, VI, 34-35)

merci beaucoup, je vais le dire à mon frère.

rose dit: à

Marguerite Duras faisait de la politique ; avait un faible pour Mitterrand ; qui était là, me semble’t-il lors de la libération d’Anthelme dans un camp de la mort.

la vie dans les bois dit: à

non merci bas rosis. WA c’est bon pour les clients pédophiles qui racontent leur vie sur un divan.

la vie dans les bois dit: à

@qui était là, me semble’t-il lors de la libération d’Anthelme dans un camp de la mort.

voui, voui, c’est exact.

Jean Langoncet dit: à

@merci beaucoup, je vais le dire à mon frère.

Et après mille claques reçues, n’oublie pas, pour ton salut, d’alterner de joue … C’est si simple de croire

Jean Langoncet dit: à

quand le principe de réalité commanderait de passer aux fesses ; aux coup de pieds qui vont avec

Jean Langoncet dit: à

coup > coups

rose dit: à

combien D. de gousses d’ail ?

rose dit: à

jean langoncet

j’y ai pensé toute la journée à le demander à mon frère. Là j’ai Luc qui me tombe dessus comme argument. Lui le sien c’est une parole de Jean (comme vous) : pars ; laisse tous tes biens derrière toit et pars (nu et cru dans le genre). Je peux bien garder tous les biens sans intérêt non ?
Et puis, Jean (vous, renoncer c’est désespérer.

Une des solutions consiste à marcher en marche arrière pour celui qui guide l’autre, le plus faible gardant la marche avant.

rose dit: à

merci lvdlb de confirmer

rose dit: à

Filet de porc au vinaigre -ou adobo, qui désigne les viandes marinées au vinaigre et dont la marinade sert à faire la sauce.

n’ai pas compris où se situe le vinaigre ?

rose dit: à

vais l’essayer ; si je trouve coriandre fraîche

Ed dit: à

Il existe même une page Wikipédia consacrée à cette insulte. Mais quelle horreur !

Jean Langoncet dit: à

esplanande > esplanade

Ed dit: à

tite soupe de légumes et une endive au jambon

Très bon choix. Il aurait pu être le mien.

rose dit: à

Arrêtez de poster, je vais faire ma sieste.

suis d’accord

après on peut plus rattraper

rose dit: à

et ti fromage blanc câlin au sucre cassonade avec trois petits pim’s à l’orange
et aux poules
salut

Soleil vert dit: à

« Commémorer, ce n’est pas célébrer ».

Ce n’est pas évident. Les journées nationales commémoratives dans lesquelles est impliqué l’office national des anciens combattants et victimes de guerre, associent mémoire et hommage.

Liste des JNC

La journée nationale du souvenir et de recueillement à la mémoire des victimes civiles et militaires de la guerre d’Algérie et des combats en Tunisie et au Maroc, le 19 mars,
La journée nationale du souvenir des victimes et des héros de la Déportation, le dernier dimanche d’avril,
La commémoration de la victoire du 8 mai 1945, le 8 mai,
La fête nationale de Jeanne d’Arc et du patriotisme, le 2ème dimanche de mai,
La journée nationale de la Résistance, le 27 mai,
La journée nationale d’hommage aux « morts pour la France » en Indochine, le 8 juin,
La journée nationale commémorative de l’appel historique du général de Gaulle à refuser la défaite et à poursuivre le combat contre l’ennemi, le 18 juin,
La journée nationale à la mémoire des crimes racistes et antisémites de l’Etat français et d’hommage aux « Justes » de France, le dimanche le plus proche du 16 juillet,
La journée nationale d’hommage aux harkis et autres membres des formations supplétives, le 25 septembre,
La commémoration de l’Armistice du 11 novembre 1918, le 11 novembre,
La journée nationale d’hommage aux morts de la guerre d’Algérie et des combats du Maroc et de la Tunisie, le 5 décembre.

rose dit: à

On est une bande, oui …

cui au béret est widergänger
lvdlb est carmen
cui qui doit la calmer est chaloux
ceusses qui donnent les baffes sont delaporte et pablo 75
cui qui n’a pas un sou c’est le bouguereau et cui qui consuit la voiture renato`moi je suis la soeur en calabre :
il manque bcp de rôles de femmes Lavande DHH clopine et christiane
faudra les rajouter fissa

où est versus ?

Jean Langoncet dit: à

@antiparlementaire, antirépublicain, antidreyfusard, antidémocrate, anticommuniste, antimaçon, antiprotestant, anti tout et tous ce et ceux qui constituaient à ses yeux « l’anti-France » à commencer par les idéaux de la Révolution

Je l’ai sans doute déjà produite en petite série… I’m Against It
https://www.youtube.com/watch?v=ZT8oGa3XTTw

Jean Langoncet dit: à

Une plume à hauteur

« J’abordais les gars par la bande… Je commençais par annoncer ma visite ?… Non ?… Ils avaient un petit sur-saut… Ils se voyaient déjà les gagnants !… Si c’était l’heure de la tambouille, on m’invitait à partager ! Si ils étaient en famille, alors ma jolie mission, ça devenait devant tant de personnes d’une délicatesse extrême !… Il me fallait des trésors de tact ! Ils avaient fait des rêves d’or !… C’était un moment hideux… Fallait pourtant que je les dissuade… (…) »

oh yeah
https://www.youtube.com/watch?v=K6GAGdBiJF0

Giovanni Sant'Angelo dit: à


…s’adapter, à toutes les circonstances improvisées,!…; de quels ressorts,…

…hameçonnage, et ses liens, aux soumissions des églises, le curé et ses prudes putes,…

…quelles familles,!…gérer, sa bourse, et par, ses industriels,…à l’ordre compatible des choses,…d’amont en aval,…à quelles concurrences,…
…l’avenir, une fonction pro,…etc,…

Delaporte dit: à

Aujourd’hui, l’Eglise a complètement changé son fusil d’épaule. Elle condamne le capitalisme aveugle, c’est-à-dire le « libéralisme ». La grande réforme de Vatican 2 l’a fait progresser vers une critique sans ambiguïté du monde consumériste, la menant vers ceux que d’aucuns nomment une sorte de « gauchisme » dont même les encycliques papales apportent la matière. C’est une excellente évolution moderne, pleine d’avenir, et surtout lucide sur ce qu’est devenu l’homme. Nous en sommes aux balbutiements du christianisme, dont le règne est fait pour durer des milliers d’années.

Ed dit: à

Les clous ! Quand ils vous arrivent
Oh oui ! Ca fait mal !
Les clous !

Ed dit: à

Its
Attention à cette faute que je vois partout sur le Net. Les francophones ne sont pas les seuls à négliger l’orthographe de leur langue.

Jean Langoncet dit: à

Buffalo Springfield – For What Its Worth (good sound quality!)

Delaporte dit: à

Les femmes de Vanity Fair remettent en question ce qui a fait longtemps la spécificité de Woody Allen, soi-disant cinéaste de l’âme féminine. Et si toute cette réputation n’était que peau de zébi ? :

« Propulsé au rang de cinéaste féministe à ses débuts (douce ironie), Woody Allen a longtemps été salué pour sa capacité à dessiner des héroïnes complexes. Pourtant, à y regarder de plus près, le réalisateur new-yorkais ne cesse de rabâcher les mêmes archétypes… » Vanity Fair

Ed dit: à

Propulsé au rang de cinéaste féministe à ses débuts (douce ironie), Woody Allen a longtemps été salué pour sa capacité à dessiner des héroïnes complexes.

ah ah ah ! Vive la galéjade !!

Ed dit: à

Sur ce, bonne nuit aux sans sommeil…

Bloom dit: à

Histoire d’adjectifs: évoquant sa prochaine visite au US, Leo Varadkar, le Taoiseach irlandais, a employé la dérivation « hubristic » bâti sur l »hubris’ grec (orgueil démesuré, défaut tragique affectant nombre de personnages shakespeariens – Hamlet, Macbeth, Richard II & III) + suffixe « -(is)tic » (simplistic, impressionistic etc.).
Illustration de la capacité de l’anglais, langue souple et caoutchouteuse, à générer de nouveaux mots, et à tenter de rendre compte au plus près de la complexité de la réalité extra-linguistique.

rose dit: à

je ne l’ai pas vu La vie de Brian Monthy Python. Quelle immense lacune !
J’ai un voisin britannique pince sans rire.
L’autre jour quand j’ai fini de jeter mes mètres cubes de déchets verts dans má petite voiture il m’a dit « puisque vous avez fini venez chez nous maintenant on va vous donner des arbres ».
Pince sans rire moi aussi j’ai dit d’accord.
Je ne sais pas pourquoi les gens sont contents lorsque l’on travaille.
nota : dormir est aussi essentiel que boire de l’eau.
nota bis : eau de la source du Coulomp, la mienne, du côté d’Annot.
nota ter : elle aurait pu mettre une baguette au congélateur.
nota quatro : Guillaumet parle de la neige. vous donnerait le passage in extenso.
nota cinquo. St Ex répond à la femme est une promesse non tenue. Cela se passe à Concordia en Argentine. Vous le donnerai aussi.

bonne journée
bisous à Ed. L’important est de croire en vous même. Le jour où vous vous aimerez bien, cela commencera à aller mieux pour vous.

JC..... dit: à

« On voit ce que ça donne à 91 ans !… » (JJJ 19h04)

91 ans !?…. Non ! Je suis reich de mille ans.

rose dit: à

vous donnerai

rose dit: à

bonjour JC
bonne journée
La musique prépare au sommeil – si douce.

Bloom dit: à

La vie de Brian Monthy Python.

(…)

If life seems jolly rotten there’s something you’ve forgotten
And that’s to laugh and smile and dance and sing
When you’re feeling in the dumps don’t be silly chumps
Just purse your lips and whistle, that’s the thing

And always look on the bright side of life
Come on, always look on the bright side of life
(…)

– Eric Idle

https://www.youtube.com/watch?v=SJUhlRoBL8M

JC..... dit: à

Bonjour Rose !

Un ami garagiste de métier me confie :
– JC, j’aimerai changer d’épouse : la carrosserie a beaucoup souffert avec l’âge…
– Divorce, mon pote !
– Impossible ! Elle possède la moitié de mon garage !
– Tue-la, alors ! c’est un cas de force majeure …
– Un accident ?
– Un accident ! Mais un vrai, hein …. et joue le « surpris », ne joue pas l’éploré… tu as vu comme c’est minable, « éploré » ! Comme si on pouvait être éploré d’être à nouveau libre, en situation d’acheter une femme neuve et de passer de la rosserie à une carrosserie neuve !…

rose dit: à

JC changer de femme ne sert à rien. achète lui des croissants et rappelle lui la lune de miel à Delphes au périgée quand vous avez été amoureux trois jours et que conquis vous l’adoriez.

rose dit: à

JC
divorcer ça sert à rien non plus. Tu recommences et ou c’est pire ou c’est la même chose.

rose dit: à

Bloomie merci
And always look on the bright side of life

vous avez vu le truc ? un morceau de bois coupé en biais et cloué sous les pieds.
bises
bonne journée

JC..... dit: à

Il est illusoire de réussir à « élever » Mitterrand en lui attribuant le label « meilleur Président » que Chirac, Sarkozy ou Hollande.

Pour une raison bien simple !

On est passé, en quelques mandats, du Président-Roi à la Charles de Gaulle et consorts, au Président-Gérant de société. A cause de la perte de souveraineté des nations, soumises à la férule des pastèques bruxelloises.

Hollande était le Gérant d’une France société syndicale, Macron est celui d’une France société anonyme patronale.

JC..... dit: à

Rose,
Tu es de bon conseil …. je peux donner ton numéro de téléphone à mon ami garagiste ?

Bloom dit: à

Merci, Rose, à vous itou.
J’ai vu La Vie de Brian à sa sortie, confortablement installé au balcon d’un cinéma d’Aberdeen noyé dans la fumée des cigarettes. O tempo, o mores…

JC..... dit: à

UNE CONNE FRAPPE TOUJOURS DEUX FOIS

« Marlène Schiappa s’emporte contre la défense du mari ! La secrétaire d’Etat à l’Égalité hommes-femmes s’est indigné sur Twitter et au micro de RTL concernant l’affaire Alexia Daval, la jeune femme assassinée en Haute-Saône.
En s’offusquant de la stratégie de défense de Jonathann Daval, soupçonné du meurtre de son épouse, la secrétaire d’État a ouvert une vanne extrêmement inquiétante.
N’en déplaise à Marlène Schiappa, Jonathann Daval a le droit de se défendre comme il l’entend. Mis en examen pour meurtre – et non «assassinat», terme qui suppose la préméditation, employé hâtivement mercredi matin par la secrétaire d’État chargée de l’Égalité entre les hommes et les femmes mais non retenu par le juge d’instruction -, il encourt la réclusion criminelle à perpétuité.
Soit la plus lourde des peines prévues par notre arsenal répressif, car le fait que le crime a été commis sur sa conjointe augmente le quantum encouru.
Qui sait à quoi ressemblait le quotidien du couple Daval ? » (Figaro)

Sacrée Marlène ! Elle n’en rate pas une, la commisère politique de l’Agit-sale….

Evidence dit: à

JC Landouille, lui, frappe plusieurs fois par jour… pour rien… du vent

renato dit: à

Un humain évolué sait administrer ses pulsions (déjà Homère — ὁ Ποιητής — écrivit des choses à ce propos), dans le cas contraire il n’est même pas comparable à un quelconque animal qui tue pour manger ; peu importe son quotidien.

JAZZI dit: à

César 2008 :

Meilleur acteur dans un second rôle

Jonathann Daval pour son interprétation dans « Le mari de la joggeuse »

JAZZI dit: à

2018…

JC..... dit: à

Son Evidence,
J’aime le vent, le mistral, la tramontane, le marin, le grec, le libeccio, voire le sirocco !
En revanche, ce que je n’aime pas ce sont tes vents puants, malappris au fondement musical dodécacaphonique, ….mauvais pétomane !

Evidence dit: à

JC Landouille aime le marin, le grec… c’est une f.iotte !

JC..... dit: à

N’espère pas me plaire, vieille peau d’urinoir public !

JAZZI dit: à

César 2018 :

Meilleur scénario original

Passou pour « La Shoah séfarade »

Meilleur espoir féminin

Annelise Roux dans « Un Retour inespéré ! »

Meilleur espoir masculin

Patrick Scemama dans « S’il n’en reste qu’un… »

JC..... dit: à

Panisse 2018

Meilleur emmerdeur : Evidence

JAZZI dit: à

César 2018 :

Meilleur costumes

Lavande dans « La robe de mariage »

JAZZI dit: à

César 2018 :

Meilleure musique

Chaloux et Pablo75 pour « Et ce morceau tu le connais ? »

JC..... dit: à

DES NOUVELLES DE DONALD …

75% des Américains interrogés ont apprécié son premier discours sur l’état de l’Union depuis son investiture.

 » L’exercice est plutôt bien réussi. Il a eu un ton calme, posé, tout était calculé pour qu’il se montre présidentiel « , explique Jacques Cardoze correspondant à Washington.

Donald Trump a évoqué des sujets fédérateurs tels que la référence au drapeau ou encore la lutte contre le terrorisme .

« Il a su jouer sur cette corde sensible et a reussi a emporter l’adhésion d’une majorité d’Américains « , confie le correspondant. Il revient également sur la réforme de l’immigration annoncée par le président, décidemment en progrès.

JC..... dit: à

DES NOUVELLES DE DONALD … suite et fin

Le Président des USA n’a eu aucun mot sur Charles Maurras, ni sur Bébé Macron, ce qui est inquiétant sur la place de l’écrivain dans la littérature et celle du Gérant de la République dans le monde.

JAZZI dit: à

César 2018

Meilleure (ré)adaptation

Le boug dans « Ma vie chez Paulo »

Meilleur documentaire

LVDLB pour « Les oeuvres complètes de bas rosis »

JAZZI dit: à

César 2018

Meilleur premier film

Ed pour « La leçon de guitare »

Meilleur film d’animation

Clopine pour « Sous la douche »

MC dit: à

personne pour évoquer gilbert Renault alias le Colonel Rémy, et quelques autres, maurrassiens et résistants?
On préfère voir l’Histoire aux lueurs de la propagande.
MC

JC..... dit: à

Revenons sur l’interprétation de l’Histoire.

VOTE DU PARLEMENT POLONAIS
« Le texte prévoit des amendes ou des peines de prison pour ceux qui attribuent « à la nation ou à l’État polonais » des crimes commis par les nazis allemands en Pologne occupée. »

Tout à fait d’accord avec nos amis Polonais. Un pays occupé par une armée étrangère n’a aucune responsabilité dans la gestion des affaires courantes conduites par l’envahisseur, du fait de sa privation de souveraineté.

Trump et Netanyahou peuvent réduire la voilure, et passer à autre chose, ce sujet ne les concernant pas.

Evidence dit: à

Je suis ravie des commentaires de JC Landouille, cela prouve mes posts l’irritent au max, youpi

JC..... dit: à

Je suis ravi des commentaires, si riches, de Son Evidence et adresse toute ma compassion à ses proches, frappés par un Destin cruel ! ….

Evidence dit: à

Exemple parfait, merci la f.iotte

Evidence dit: à

César 2018

Meilleure f.iotte de la RdL : JC Landouille

Clopine dit: à

Et pourquoi pas un César du meilleur avé ?

(d’autant que nous, on a sous les avés, la plage…)

(bon d’accord, je sors)

JAZZI dit: à

Claude Landmann n’a pas intérêt à retourner en Pologne !

JAZZI dit: à

Lanzmann

la vie dans les bois dit: à

Court faites nous un petit topo surl’école des cadres d’Uriage. J’attends.

JC..... dit: à

Quittons-nous illico.
Une conférence à l’Institut Bartabacs de Porquerolles nous attend :
« Faut il commémorer PAUL RICARD plutôt que PAUL EDEL ? »

Bloom dit: à

personne pour évoquer gilbert Renault alias le Colonel Rémy, et quelques autres, maurrassiens et résistants?
On préfère voir l’Histoire aux lueurs de la propagande.

Posez les questions et y répondre, c’est précisément ça, la propagande, qu’elle soit catholique intégriste ou stalinienne.
Anti-germanisme ET anti-sémitisme, telle est la spécificité du maurassisme.
Rémy fut après guerre un grand partisan de la réhabilitation de Pétain & un des soutiens de cette krapule de Touvier, protégé de la sinistre Congrégation de Saint Pie X.

JC..... dit: à

Une enquête sur le harcèlement auprès des personnels, salariés et volontaires, de l’Institut Bartabacs de l’Isle magnifique (environ 60 personnes de sexe féminin non vérifié à l’embauche) démontre la mauvaise foi des crapules féministes germano-crétines :

– salariées : 74,5% sont ravies d’être harcelées pour un salaire convenable et un plan de carrière reposant

– volontaires : 100% sont enchantées de l’intérêt sexuel qu’elles suscitent auprès des mâles cultivés qu’elles assistent

Evidence dit: à

Revenons illico… Landouille is back, très bas

JC..... dit: à

Bloom !
Deux grands hommes d’Etat en France durant WWII : le Maréchal Philippe Pétain et le Général Charles de Gaulle !

Un du côté des vaincus, un du côté des vainqueurs.

Regardons le passé avec les yeux du passé, pour ne pas causer dans le vide et le bien comprendre sans être accroché au cintre mou de l’idéologie comme une vieille soutane ….

la vie dans les bois dit: à

« Rémy fut après guerre »
mais pendant la guerre, il a fait quoi, bloom ?, vous qui semblez bien connaître la présentation de la Beauce à ND par Rémy

JAZZI dit: à

« Alors, en être ou n’en être pas ? Telle est la réponse, eût dit Woody Allen. »

Passou aggrave son cas !

JAZZI dit: à

J’ai été harcelé par une commentatrice de la RDL que je nommerai pas.
Elle m’avait dit vient dans ma cabane au fond du bois, je te prêterai le dernier « roman » de Passou. En toute innocence, je m’y suis rendu. J’ai été ignoblement outragé de partout ! J’en suis encore tout bouleversé et tellement honteux, humilié, que je ne peux en parler…

Evidence dit: à

11 heures 58 : LANDOUILLE

Ed dit: à

Meilleur film d’animation
Clopine pour « Sous la douche »

No capisco.

Ed dit: à

que je ne peux en parler

La preuve que si.

Nicolas dit: à

Cette polémique maurassienne m’inspire grave. J’ai l’impression de me demander comment je vais bien pouvoir me noyer dans ce verre d’eau vide. C’est hyper chiant.

Ed dit: à

Nicolas,

Je suis dans le même état d’esprit.

JC..... dit: à

JiBé
BALANCE.TA.PORCELLETTE !
N’hésite pas, elles exagèrent les coquines….

Je vais balancer, moi aussi : de Marie Curie à Nabila Benbarka !

MC dit: à

Je ne vous ai pas demandé d’avoir les convictions de Rémy, Bloom, simplement d’admettre que Maurras n’a pas formé que des antisémites. Mais ramenant tout à tout cela, vous me rappelez irrésistiblement le mot de De Gaulle envers le peuple élu rapporté par Jean Lacouture: « Ils exagèrent ».
Je m’étais par ailleurs livré il y a quelques années avec quelqu’un du CNAM bien plus à gauche que moi a une évaluation des gens formés tous partis confondus par Maurras, et on en était arrivé à la conclusion qu’ils y étaient quasiment tous passés. ça ne faisait pas d’eux des antisémites, puisqu’il parait que c’est le nouveau courant sur lequel on doit juger les français. Etrange subordination à ce qui n’est somme toute qu’une minorIté tapageuse partiellement saisie d’une crise d’identité, ne trouvez-vous pas?
MC

Nicolas dit: à

Ed ce matin je me suis agrippé à un rayon de soleil mais il m’a filé entre les doigts, ce fut bref et intense mais tout de meme quelle avarice !

JC..... dit: à

Elus par le peuple : les élus exagèrent déjà ! Tous…..
Elus par Dieu lui même, comment le Peuple élu n’exagèrerait il pas…. ?

Paul Edel dit: à

Bloom, ça a l’air intéressant ce que vous dites,mais est-ce qu’avant les vacances de pâques vous pouvez nous causer francais car je suis de l’autre côté du channel et chez nous on bavarde tranquillement,tres fiers de jacter dans la langue de Rabelais et du grand Marcel..

Bloom dit: à

Paul Edel, c’est trop de compliments, vraiment. Je vous laisse vaquer à vos obligations de chef du BPL (bureau de la police de la langue), et continue pour ma part à polir ce sabir qui me vaut de belles et solides amitiés ici & ailleurs, jadis & naguère.
(Le grand Marcel, c’est un tricot de peau XXL, non?)

Paul Edel dit: à

Le Grand Marcel, c’est vraiment excellent Bloom.Vous êtes un maitre de l’humour, c’est irréfutable.

Widergänger dit: à

« formés » par Maurras, ça veut dire quoi au juste ? Il était formateur ? Je savais pas. Elle était où son institut de formation ? Combien de reçus par an ? Combien de recalés ?

Widergänger dit: à

Elle >> Il…

Bloom dit: à

Pour saluer l’ex-PDG de Radio France, amateur de beau bois (La Roche etc), un très mauvais jeu de mots, en sabir bloomesque: « Honni soit qui palissandre ».

Widergänger dit: à

But you have to learn English, dear Popaul…!

rose dit: à

Bloom

hihihi

et faire feu de tout bois ?

bérénice dit: à

motif attribution de conseils pour la modique somme de 400 000 euros sans appel d’offre .

Bloom dit: à

ML, MC voulait dire ‘déformé’ par Mot Race (Wort-Rasse). Parole d’Untermensch issu de rescapés de la Vernichtung.

bérénice dit: à

Au tarif du sursis – 1 an – , de quoi se demander de combien d’années et amendes écoperont ceux qui sont quasi accusés d’abus de biens sociaux.

Paul Edel dit: à

Entre la Grappa,les voyages en italie et le budget cours d’anglais, j’ai choisi,WGG

bérénice dit: à

« Honni soit qui palissandre ».

je suis sûre que vous guettiez son éviction pour caser ce jeu de mots mûri et prémédité. Je ne sais ce que vous pensez de la sanction , je la trouve un peu injuste quand on regarde ce qui se passe dans d’autres institutions où il y a carrément du vol à peine dissimulé, je ressortirai sans avoir plus cherché le vieil adage: quand on veut abattre son chien on dit qu’il a la rage.

rose dit: à

c pour JC le matelot en marcel parce qu’il aime les marins grecs.

Bloom dit: à

Paul Edel, pas besoin de budget, il suffit de faire un échange, ………… contre cours d’anglais. C’est ainsi qu’on apprend l’hindi sans frais (shabash, babaji!).

bérénice dit: à

J’ai l’impression de me demander comment je vais bien pouvoir me noyer dans ce verre d’eau vide.

fallait le remplir, ce verre! Le mien est plus vide que le vôtre, égoutté, séché, état neuf, pas servi, dans l’emballage.

Widergänger dit: à

Mais Popaul, il suffit d’un bon bouquin d’apprentissage des langues avec un petit dvd d’accompagnement. Une heure par jour !

JC..... dit: à

Nous avons beaucoup à apprendre de Bloomie le Froggie !

– Copier son sens de l’humour, plaisanteries qui arriveraient à dérider même un condamné à mort
– Parler son patois atroce d’outremanche, cette langue de commerçants près de leur sous
– Ressentir cette supériorité intellectuelle qui l’anime, alors qu’elle n’est qu’illusion

MC dit: à

Oh, c’est loin, mais il y a deux thèses sur Uriage,l’une publiée, l’autre à ma connaissance non,dont Marc Fumaroli cite des extraits fort intéressants dans son Etat Culturel. et c’est vrai que l’impact d’Uriage et du commandant de Segonzac est loin d’être nul dans les années d’après-guerre.
il y aurait aussi l’Organisation pour l’armée secrète, qui attend son historien. Là les cadres maurrassiens ne manquent pas. Et elle n’a pas fait de mauvais travail.Mais chut, il ne faut pas le dire.
Je n’ai guère de sympathie pour Maurras. N’ empêche que lui et l’AF ont eu leur influence qui n’est pas nulle sur bien des écrivains, ni réductible au seul antisémitisme. Je vois le temps ou disparaitront des programmes Athalie comme trop Juive, Bajazet comme trop beur, Andromaque comme trop grecque, Le Cid comme bassement anti maure… (a quand une mise en scène dudit combat dans la Jungle de Calais?-
Ce sera la revanche des belles âmes aux mains blanches, celles dont Péguy disait précisément qu’elles n’avaient pas de mains du tout.

Delaporte dit: à

L’alpiniste Elisabeth Revol raconte à la presse son extraordinaire épopée, notamment pour Libération. A un moment, elle a été victime d’une hallucination. Hallucinant :

« L’altitude lui provoque alors une hallucination – elle y avait toujours échappé jusqu’alors. Elle imagine qu’on vient lui porter «du thé chaud» et que pour «remercier, il faut donner une chaussure». Elle passe le pied à l’air pendant 5 heures. C’est la gelure. »

Bloom dit: à

je suis sûre que vous guettiez son éviction

Allons, allons, vous n’y êtes pas. Pur « art for art’s sake », aurait dit le Wilde Oscar (tout art est complètement inutile).
Je ne connais pas ce monsieur Gallet-là & ne m’en porte pas plus mal; je sais juste qu’il a mis mon ami Alexandre H. sur la touche après 20 ans de très bons et très loyaux services sur Inter et que je n’apprécie pas qu’on s’en prenne à mes amis pour de mauvaises raisons.
« Il goûte maintenant du médicament qu’il a administré », comme on ne dit pas en französich. « Nemesis » est la grande soeur « d’ « hubris », comme je le répétais inlassablement à mes étudiants. Voilà la boucle bouclée.

Widergänger dit: à

@Passou,
ce qui tend à me faire penser que mes séférades d’ancêtres venaient de Navarre :

« Les rois de Navarre enfin tiennent à protéger chez eux les Juifs, Juifs de Navarre de toujours ou Juifs venus avec le commerce ou poussés par les diverses vagues d’intolérance, en 1306 les Juifs chassés de France, en 1370 ceux qui fuient en Castille le nouveau régime Trastamare, en 1412-1414 ceux qui fuient les premières tensions antijudaïques d’Aragon (la Dispute de Tortosa en 1413-1414). En 1492, fidèle à cette politique, la Navarre accueille les Juifs chassés d’Aragon et de Castille, jusqu’en 1498. »
(De l’Aquitaine à l’Èbre : les liens franco-espagnols à l’époque médiévale, Béatrice Leroy et Jean-Piertre Barraqué, atlantica, Anglet, 2002.)

De même :
— Béatrice Leroy, Le royaume de Navarre, les hommes et le pouvoir, XIIIè-XVè siècle, Biarritz, J et D Éditions, 1995.
— Béatrice Leroy, Les Juifs du bassin de l’Èbre, témoin d’une histoire séculaire, Biarritz, J et D Éditions, 1997.

Bloom dit: à

il aime les marins grecs.

Faute d’Onassis, il est réduit à l’onanisme.
Je sors….

Delaporte dit: à

Elle décrit l’arrivée au sommet, l’exploit, et la redescente soudaine, presque la panique :

Quelques jours plus tard, à plus de 7.000 m d’altitude, ils touchent au but. « On était bien à ce moment-là », confie-t-elle, les yeux pétillants. Ils tâtonnent pourtant dans « le cheminement compliqué » de la pyramide sommitale. A 17H15, un peu en retard, ils hésitent mais l’envie l’emporte: 45 minutes plus tard, c’est gagné. Mais le plaisir est de courte durée. « Là Tomek me dit je ne vois plus rien. Il n’avait pas utilisé de masque car il y avait un petit voile pendant la journée et à la tombée de la nuit, il a eu une ophtalmie (inflammation de l’oeil, NDLR). On n’a pas pris une seconde au sommet. C’était la fuite vers le bas ». Figaro

Widergänger dit: à

Mais personne n’a jamais dit que Maurras était sans influence ni qu’il était réductible à son antisémitisme. On a dit tout le contraire précisément !

Et on a dit alors que ce n’était pas une raison suffisante pour ne pas le considérer comme un réprouvé de la nation ! Il appartient à l’enfer de la nation républicaine, qui fonctionne exactement comme l’Église avec son enfer, son purgatoire et son paradis. Il n’a pas été admis au purgatoire, mais est allé directement en enfer pour y rôtir ad vitam eternam. Pas de rémission des péchés dans la République laïque. Faut savoir ce qu’on veut !

Delaporte dit: à

Elisabeth Revol n’exclut pas de repartir un jour :

« Repartir en montagne ? … l’enseignante drômoise reconnaît qu’elle a « besoin de ça ». »

Widergänger dit: à

Elle a un goût hubristic (excessif) pour le Phalus géant…

Bloom dit: à

Nanga Parbat signifie effectivement « la montagne nue ».

Widergänger dit: à

@Passou,
ce qui tend à me faire penser que mes séférades d’ancêtres venaient de Navarre :

« Les rois de Navarre enfin tiennent à protéger chez eux les Juifs, Juifs de Navarre de toujours ou Juifs venus avec le commerce ou poussés par les diverses vagues d’intolérance, en 1306 les Juifs chassés de France, en 1370 ceux qui fuient en Castille le nouveau régime Trastamare, en 1412-1414 ceux qui fuient les premières tensions antijudaïques d’Aragon (la Disp.ute de Tortosa en 1413-1414). En 1492, fidèle à cette politique, la Navarre accueille les Juifs chassés d’Aragon et de Castille, jusqu’en 1498. »
(De l’Aquitaine à l’Èbre : les liens franco-espagnols à l’époque médiévale, Béatrice Leroy et Jean-Piertre Barraqué, atlantica, Anglet, 2002.)

De même :
— Béatrice Leroy, Le royaume de Navarre, les hommes et le pouvoir, XIIIè-XVè siècle, Biarritz, J et D Éditions, 1995.
— Béatrice Leroy, Les Juifs du bassin de l’Èbre, témoin d’une histoire séculaire, Biarritz, J et D Éditions, 1997.

Ed dit: à

L’enseignante drômoise a surtout « besoin de se faire soigner », comme les journalistes qui ont failli se faire buter en zone de guerre et y retournent, comme les pilotes automobiles qui ont subi un grave accident et y retournent.

Roh merde ! Qu’elle ait des pulsions de mort irrépressibles, ca la regarde. Mais la mise en danger de sauveteurs pour sa pomme relève de la responsabilité individuelle envers les autres.

Sinon, pas la peine de monter si haut pour avoir des hallucinations. J’en ai eu de belles en festoche et j’ai pas fait toutes ces histoires.

Delaporte dit: à

J’espère que pour cet exploit sportif et humain, la République rendra hommage à Elisabeth Revol. Macron se doit de l’inviter à l’Elysée, tel un exemple à montrer à la jeunesse. Et puis, il y aura certainement un livre. Qui devrait être passionnant…

Delaporte dit: à

Ed dit: 1 février 2018 à 14 h 48 min
Excusez-moi, mais ce que vous racontez, c’est vraiment de la morale à deux balles. A vous suivre, l’humanité ne progresserait jamais. Il faut au contraire soutenir ce genre d’exploit, qui sort l’homme de sa médiocrité. Et qui lui permet d’accéder à des hauteurs magnifiques.

Ed dit: à

sort l’homme de sa médiocrité

L’homme n’est jamais aussi médiocre qu’en mettant en danger sa vie et celle des autres. La démesure, l’addiction au danger et surtout l’ego bravant la nature pourtant supérieure, ca n’est rien d’autre que la médiocrité de la condition humaine.

Delaporte dit: à

« L’homme n’est jamais aussi médiocre qu’en mettant en danger sa vie et celle des autres. »

Elisabeth Revol a certes mis sa vie en danger, mais c’est son droit le plus strict. En revanche, elle n’a pas mis en danger la vie des autres. Les secours ont mesuré leur degré d’intervention. Rien à redire sur ce plan, sauf à devenir hystérique…

Delaporte dit: à

Encore un fugitif en cavale (en Irlande), qui fait tout pour ne pas être jugé. L’exemple de Polanski a bonne mine :

« La cour d’appel de Paris a confirmé jeudi le renvoi aux assises du Britannique Ian Bailey, soupçonné du meurtre de Sophie Toscan du Plantier en Irlande en 1996, ont indiqué des avocats. »

Bloom dit: à

hubristic (excessif)

Perso,ML, j’aurais tendance à préférer « démesuré », à « excessif », car l’hubris est un défi jeté aux dieux, qui sont la mesure de toute chose.

MC dit: à

Pas de rédemption des péchés dans la République Laïque (W)
Lointain écho de « Pas de liberté pour les ennemis de la Liberté » qui nous a conduit à la Terreur.
Et de la terreur à la division, et de la division aux français qui ne s’aimaient pas.Eclatant passif. Sans parler de tout ce qui a été perdu, détruit, brulé
Je n’aime pas la Damnatio Memoriae par Nyssen interposée.
Je n’aime pas non plus qu’on fasse de la République, qui, dés 1792, sombre dans l’intolérance et le chaos d’où elle ne sortira que par la Terreur un portrait gentillet et retouché.
les cercles de l ‘AF ont produit des intellectuels de valeur autres que les Théodule Ribot et autres assermentés du matérialisme dominant. Ce fut, en ces temps de Troisième scientiste et bornée avec les chiens de garde Poubelle Goron et Andrieu à la Préfecture ou la Sureté, un espace de parole, qu’on soit pour ou contre son organisateur, dont les plus fortes personnalités se sont d’ailleurs séparées.
Le Travail pionnier de Victor N’Guyen est d’ailleurs centré sur elle.
Mais en France, c’est bien connu, on vaticine d’abord, on lit ensuite. Pas question d’étudier dans le détail les réseaux . On ne nuance pas quand le Kaporal Bloom et -mirabile dictu!- le soldat Widerganger sont à la manœuvre pour nous dire comment il faut penser. C’est le moment de fredonner Nadaud:
« Brigadier, répondit Pandore,
Brigadier, vous avez raison… »
Bien à vous.
MC

Bloom dit: à

On ne nuance pas quand le Kaporal Bloom et -mirabile dictu!- le soldat Widerganger sont à la manœuvre pour nous dire comment il faut penser.

Vous pouvez penser ce que vous voulez, KKKourt, peu me chaut (I couldn’t give a fiddler’s *uck, comme on dit à Sligo). Vous êtes d’un côté de la barricade, moi de l’autre. Rien que de très normal.

Evidence dit: à

Je n’aime pas… je n’aime pas… à pat la restauration, le p’tit Court n’aime rien ni personne

vedo dit: à

Que d’exaltation à propos du sauvetage d’alpinisme! De la littérature à la grand époque de l’alpinisme (et des sauvetages autrement plus dramatiques, e.g., le travail de Terray et des autres dans l’Eiger), que reste-t-il? Difficile d’écrire sur le « sport ». Alex Honnold semble plus discret. (El Capitan en « free », quand même…). Les drames de l’écrivain ne correspondent pas à la vérité dans l’action. Il y a quelque temps, Passou avait fait un bon papier sur un livre qui narrait l’épopée du huit barré des Etats-Unis à Berlin.

Evidence dit: à

Il n’aime SURTOUT pas LA RÉPUBLIQUE, c’est évident

Widergänger dit: à

La copie du bac de Charles Maurras en septembre 1884 :
http://maurras.net/textes/1.html

Intéressant ! C’est le même genre d’éprouve dont parle Proust à propos de la dissertation de bac dans À l’ombre des Jeunes filles en fleurs, le fameux devoir de Gisèle, commenté par Marcel dans À la recherche du temps perdu. Il en fait un petit pastiche.

C’est le 31 janvier 1916 que Proust écrit à une « jeune personne » pour la remercier des deux « plans » de dissertation qu’elle lui a adressés : « J’ai été émerveillé par ces petits résumés que vous avez eu la bonté et pris la peine de faire pour moi. », écrit Proust qui lui en avait passé commande pour son épisode avec Gisèle dans son roman dont il est en train d’achever la rédaction d’À l’ombre des jeunes filles en fleurs. (Correspondance, tome XV, p. 43, la lettre est adressée à Marcelle Larivière, nièce de Céleste Albaret, la gouvernante de Proust).

C’est un ajout tardif au manuscrit dactylographié, il sera rajouté sur les épreuves au moment de la correction, un an plus tard. Ce pastiche d’un genre scolaire fonctionne comme un emprunt, qui manifeste chez Proust son souci de l’authenticité. Il s’en préoccupe très tôt, un an avant l’achèvement de son roman alors que c’est un épisode malgré tout secondaire dans la mesure où il n’engage pas la signification de l’œuvre.

Il n’intégre cette « dissertation » qu’en 1917 ou 1918. Dans le roman, l’exercice de dissertation est censé se passer à une époque bien antérieure. Le premier séjour à Balbec, au cours duquel se situe la lecture par Albertine du devoir de Gisèle, a lieu en 1897. Mais on voit bien qu’avec la dissertation de la Première partie du bac de Maurras, cet exercice académique remonte à une tradition bien antérieure. Pour Gisèle, il ne s’agit pourtant pas du bac mais du « certificat d’études », qui ne peut être, vu l’âge des personnages, que le « certificat d’études primaires supérieures », c’est-à-dire ce qu’on nomme aujourd’hui le Brevet.

Entre la pratique réelle du genre et son pastiche par Proust s’est donc écoulée une bonne vingtaine d’année. On est dans « l’entre-deux siècles », pour reprendre l’expression d’Antoine Compagnon. Mais on voit bien que ce genre était encore en vigueur au lendemain de la Première Guerre mondiale.

Aujourd’hui, on peut comparer le pastiche de Proust à la copie de Maurras, qui n’en diffère guère par la forme mais peut-être par la difficulté de contenu vu qu’il s’agit chez Maurras non du Brevet mais du Bac.

Widergänger dit: à

Intéressant ! C’est le même genre d’éprouve dont parle Proust à propos de la dissertation de bac dans À l’ombre des Jeunes filles en fleurs, le fameux devoir de Gisèle, commenté par Marcel dans À la recherche du temps perdu. Il en fait un petit pastiche.

Widergänger dit: à

C’est le 31 janvier 1916 que Proust écrit à une « jeune personne » pour la remercier des deux « plans » de dissertation qu’elle lui a adressés : « J’ai été émerveillé par ces petits résumés que vous avez eu la bonté et pris la peine de faire pour moi. », écrit Proust qui lui en avait passé commande pour son épisode avec Gisèle dans son roman dont il est en train d’achever la rédaction d’À l’ombre des jeunes filles en fleurs. (Correspondance, tome XV, p. 43, la lettre est adressée à Marcelle Larivière, nièce de Céleste Alb.aret, la gouvernante de Proust).

C’est un ajout tardif au manuscrit dactylographié, il sera rajouté sur les épreuves au moment de la correction, un an plus tard. Ce pastiche d’un genre scolaire fonctionne comme un emprunt, qui manifeste chez Proust son souci de l’authenticité. Il s’en préoccupe très tôt, un an avant l’achèvement de son roman alors que c’est un épisode malgré tout secondaire dans la mesure où il n’engage pas la signification de l’œuvre.

Il n’intégre cette « dissertation » qu’en 1917 ou 1918. Dans le roman, l’exercice de dissertation est censé se passer à une époque bien antérieure. Le premier séjour à Balbec, au cours duquel se situe la lecture par Albertine du devoir de Gisèle, a lieu en 1897. Mais on voit bien qu’avec la dissertation de la Première partie du bac de Maurras, cet exercice académique remonte à une tradition bien antérieure. Pour Gisèle, il ne s’agit pourtant pas du bac mais du « certificat d’études », qui ne peut être, vu l’âge des personnages, que le « certificat d’études primaires supérieures », c’est-à-dire ce qu’on nomme aujourd’hui le Brevet.

Entre la pratique réelle du genre et son pastiche par Proust s’est donc écoulée une bonne vingtaine d’année. On est dans « l’entre-deux siècles », pour reprendre l’expression d’Antoine Compagnon. Mais on voit bien que ce genre était encore en vigueur au lendemain de la Première Guerre mondiale.

Aujourd’hui, on peut comparer le pastiche de Proust à la copie de Maurras, qui n’en diffère guère par la forme mais peut-être par la difficulté de contenu vu qu’il s’agit chez Maurras non du Brevet mais du Bac.

Widergänger dit: à

Lorsqu’on examine le niveau de la langue dans la copie de Maurras comme dans la dissertation de Gisèle, on st tout de suite frappée par la maîtrise élevée de la langue à cette époque dans les classes aisées de la société française. Aujourd’hui, très peu d’élève de Première au lycée montre une telle maîtrise de l’expression écrite. Je dirais à peine 1%…!

Widergänger dit: à

En m^me temps, on peut constater la pauvreté de l’analyse plus proche du commentaire que de l’explication. Les exigences du Bac aujourd’hui sont, de ce point de vue, considérablement plus hautes qu’au temps de Maurras et de Gisèle au sortir de lz Grande Guerre, voilà plus d’un siècle. Mais ce qu’on a gagné en analyse formelle et en compréhension de l’art, on l’a perdu en maîtrise de la langue, semble-t-il, sauf chez une élite d’élèves qui ne dépasse pas pour moi 1%, ceux qui vont intégrer Normale Sup, et encore…!

JC..... dit: à

« Vous êtes d’un côté de la barricade, moi de l’autre. Rien que de très normal. » (Bloom, 16h24)

Euh ! ….. votre GPS intellectuel est en panne, monsieur le Bloomie !…. VOUS ETES DU MAUVAIS COTE DE LA BARRICADE.

Widergänger dit: à

Ce qui est intéressant également dans l’épisode proustien, c’est qu’Andrée, à qui Gisèle s’adresse, en fournit un corrigé qui vaut autant que la copie fictive de dissertation, qui repose sur un devoir authentique dont on ignore l’auteur. Il est probable que Proust se soit inspiré pour le corrigé de Gustave Lanson, qui avait publié en son temps, lorsqu’il était professeur de rhétorique au lycée Charlemagne, deux ouvrages consacrés à la « composition française » : Conseil sur l’art d’écrire. Principes de composition et de style, neuf fois réédité de 1887 à 1910. Lanson n’a pas influencé Maurras, mais assurément la copie de Gisèle corrigée par Andrée.

JC..... dit: à

Elisabeth Revol, vivante ou morte ? Quelle importance ?! Aucune…..

Widergänger dit: à

Ce qu’on apprend surtout dans la rhétorique de G. Lanson, c’est les codes sociaux d’une langue de la classe bourgeoise de son époque, à partir de laquelle d’ailleurs s’édifient bien des jugements critiques sur la production littéraire de ce temps, exprimés d’ailleurs dans une langue semblable, très éloignée du langage critique d’aujourd’hui et de la langue de la critique universitaire ou journalistique.

Widergänger dit: à

La correction d’Andrée est largement inspirée par les remarques de G. Lanson dans son second ouvrage paru en 1891 :
Gustave Lanson, Études pratiques de composition française. Sujets préparés et commentés pour servir de complément aux principes de composition et de style et conseils sur l’art d’écrire, Hachette, 1891.

On trouve chez Lanson et Andrée de semblables remarques de correction qu’a utilisé Proust dans son récit, avec une emprise encore à cette date des catégories traditionnelles de la rhétorique comme la « disposition » (dispositio, des latins), d' »élocution », d' »invention », les termes d' »exorde », de « péroraison », dont Andrée manifste le souci.

Ce passage de La Recherche est un véritable petit morceau d’histoire de didactique dans l’enseignement français. Il renvoie à toute une pratique scolaire de l’époque.

Widergänger dit: à

On possède aussi une copie de dissertation de proust lui-même, que cite André Maurois dans son À la recherche de Marcel proust. Le sujet de dissertation était uen phrase de Sainte-Beuve (déjà!) : « Celui qui aime passionnément Corneille peut n’être pas ennemi d’un peu de jactance. Aimer passionnément Racine, c’est risquer d’avoir trop de ce qu’on appelle en France le goût, et qui rend parfois si dégoûté. » Sujet qui suit le topos du parallèle entre Racine et Corneille mais s’inscrit dans une problématique très moderne d’une actuelle sociologie littéraire : la question passionnante du goût manifesté dans trois époques successives : le XVIIè siècle, moment de la production des textes, le XIXè siècle, marqué par l’esthétique beuvienne et le XXè siècle, temps de la réception moderne. N’oublions pas que Proust avait reçu en classe de rhétorique le prix d’honneur de français.

La question du goût est d’ailleurs homothétique de l’exercice de dissertation lui-même qui a été inventé à l’époque où naît la question du goût dans la littérature critique, au XVIIIè siècle, comme genre scolaire, hérité des exercices latins qui sont alors la praelectio (ancêtre de l’explication de texte), l’érudition (qui conduit à la critique des textes historique, qui s’intitule aujourd’hui la synthèse de texte) et la dispu.tation (qui repose sur l’argumentation).

La « dissertation » était bien pratiquée dès le XVIIè siècle, mais comme un genre critique officiel, avec notamment les Dissertations de d’Aubignac sur Corneille ou celle de Saint-Évremont sur l’Alexandre de Racine, genre littéraire qui sera ensuite transposé dans le système scolaire français à la fin de l’âge classiqu et qui allait s’imposer dans le système scolaire jusque dans la seconde moitié du XXè siècle. C’est un exercice éminemment français qui a largement contribué en France à la formation des élites avec un goût prononcé pour la littérature (De Gaulle, Mitterrand, notamment).

Widergänger dit: à

On comprend miux dès lors d’où sort le Contre Sainte-Beuve ! L’origine mondaine du genre de la « dissertation » pratiquée par les mondains du Grand Siècle, relevant dès lors plus de la polémique et du goût que d’une logique du savoir, explique en grande partie la critique proustienne de la méthode de Sainte-Beuve, qu’il accuse justement d’être un genre mondain au lieu de se préoccuper du style des auteurs dans une approche critique davantage fondée sur un savoir, une science.

De là découle assurément toute la critique moderne, de la critique russe des années 1920 aux structuralistes des années 1960 en France, qui se réclament des Russes.

Le pastiche proustien de Gisèle et de la correction d’Andrée sont ainsi à comprendre dans la critique plus vaste que formule Proust d’un genre de critique mondain en lieu et place d’une critique savante fondée sur un savoir de la littérature. Là encore sa critique se situe bien entre deux siècles, pastiche de l’ancienne formule, il annonce toute la critique du XXè siècle.

l'ombelle des talus dit: à

@Widergänger dit: 1 février 2018 à 17 h 40 min
La copie du bac de Charles Maurras en septembre 1884 :
http://maurras.net/textes/1.html

Si jeune et déjà accro au point virgule ; Passou n’a qu’à bien se tenir ou succomber

Paul Edel dit: à

à écouter la conférence d’Antoine Compagnon sur « Proust et l’Action française » et le curieux passage sur « le nez busqué » de Swann…

la vie dans les bois dit: à

@La copie du bac de Charles Maurras en septembre 1884 :

bof, ça casse pas trois pattes à un canard. N’importe quel élève qui a eu accès à l’instruction de la IIIème, ave des instit’ qui avaient lu la lettre de J. Ferry, était capable de chantourner quelques phrases de ce niveau, un vernis de culture grecque et latine mal digéré, en plus.
En revanche, sur le fond, on reconnaît bien là ce voltairien, plus royaliste que le roi, qui n’était déjà plus de son siècle… Son écrasons l’infâme, ultra-nationaliste, traduit d’une autre manière, mais avec cette même théologie de bazar mystique.
‘reusement que les rousseauistes ont gagné la guerre.

la vie dans les bois dit: à

Paul Edel ou  » la critique à vue de nez ». Pfff.

TRUOMPEU dit: à

« la nation républicaine… fonctionne exactement comme l’église avec son enfer… Pas de rémission des péchés dans la république laïque » 14.22 déjà !

Psalmodier des formules, conduit à dire des choses risibles.

———

Mais d’abord pourquoi invoquer l’église -qui pardonne tout et pour qui le « mal absolu » n’existe absolument pas, hormis le sacrifice du Christ-
pour en arriver au ressentiment ?
Et invoquer une nation qui serait réduite à l’un de ses moments -républicain- qui à l’instar du Contrat de Rousseau ne permettrait de s’en libérer que les pieds devant…

Sinon, il faut sans cesse rappeler que Maurras ne fut pas condamné pour ‘antisémitisme’ sachant que la notion n’était pas un chef d’accusation à l’époque (à celle de Saint Louis non plus d’ailleurs). Mais pour ‘intelligence avec l’ennemi’ lors d’un procès tenu à Lyon du 24 au 26 Janvier 1945.

C’est une date étrange… Comme il arrive souvent que l’Histoire accouche d’étranges coïncidences.

Sachant que du 21 au 23 Janvier de la même année, le Comité central du PCF tenu à Ivry, devait décider de la dissolution de ses ‘Milices’. C’était là, la condition expresse qui avait été fixée par de Gaulle et consort pour délivrer la ‘grâce’ de Thorez le Secrt. Gnl de ce PCF, qui avait eu lieu le 6 Novembre 1944, et l’incorporer ‘vice président du Conseil’ un an plus tard pour avoir la paix sociale.
La grâce de Maurice, qui comme le disait Céline, avec son teint poupon rose et ses yeux bleus était le « cocu aryen de service », et qui cependant avait été condamné pour désertion le 28 septembre 1939 (mobilisé le 3 septembre, il désertait presque aussitôt sur ordre de Fried de l’Internationale comme il se doit, suite au projet d’invasion de la Pologne par l’Urss qui aura lieu le 17 septembre. Et comme l’Urss était alliée de l’Allemagne, il ne fallait pas tirer sur un Kamarad-ouvrier-soldat allemand et saboter à qui mieux mieux la défense nationale déjà moribonde).

Oui, c’était tout de même la « République laïque » et plus encore, qui fit ce mic mac, faisant de Thorez subitement : le « premier résistant de France sans uniforme (sic) » (le Pcf fit longtemps croire que Maurice était resté en planque jusqu’en 1943 ! pour diriger les opérations secrètes…) et à cette république, le rouge de son drapeau ne ne lui montait pas de honte au front.

En bref pourquoi Thorez (qui semble ne troubler aucune conscience avec avenue, centre social et Cie dans nombre de villes)
et pas Maurras ?

Jean Langoncet dit: à

@En 1884 ils avaient un peu des bagnoles de merde

Apparemment, les tricycles n’allégeaient pas la donne

Nicolas dit: à

Pas compris

Nicolas dit: à

Je me suis réécouter l’album pas plus tard que la semaine dernière « je crois que cette fois nous sommes totalement ça y’est … » https://youtu.be/73STisPpj2E

Nicolas dit: à

C’est hyper dur l’écriture inclusive.

Paul Edel dit: à

LVDB.Vous avez mis combien de temps à trouver ça? Spontané? calculé? ça impressionne…

la vie dans les bois dit: à

De toute façon depuis que Jacques Chirac a sauvé l’honneur de la France le 16 juillet 1995, les gôchisstes de paris peuvent bien proposer de commémorer Maurras en 2018. Vu qu’il est aujourd’hui polonais…

TRUOMPEU dit: à

Alors que l’avocat général réclamait la peine de mort, au terme de sa défense Maurras déclarera très vindicatif :
« les hommes qui sont justiciables du peloton d’exécution sont ceux qui ont poussé à la guerre »

Un de ses principaux accusateurs, bredouillant et plus ou moins téléguidé s’appelait…(et c’est vrai paraît-il) :
Monsieur Francisque Gay

la vie dans les bois dit: à

Court est trop ancien régime, toujours « terrorisé » à l’idée de la République. Comme Maurras.

Nicolas dit: à

J’ai compris

Jean Langoncet dit: à

Nota : nécessite un apparat critique

Guignol’s Band, troisième roman de Céline, occupe une place particulière dans le corpus romanesque. En projet depuis 1936 (après Mort à crédit), la première partie est publiée en avril 1944, à l’approche de la libération. Cette publication s’effectue dans l’urgence, comme le révèle Céline dans la préface :

Ed. du Livre de Poche, 1969″ Lecteurs amis, moins amis, ennemis, Critiques ! me voilà encore des histoires avec ce Guignol’s livre I ! Ne me jugez point de sitôt ! Attendez un petit peu la suite ! le livre II ! le livre III ! tout s’éclaire ! se développe, s’arrange ! Il vous manque tel quel les 3/4 ! Est-ce une façon ? Il a fallu imprimer vite because les circonstances si graves qu’on ne sait ni qui vit ni qui meurt ! Denoël ? vous ? moi ?… J’étais parti pour 1200 pages ! Rendez-vous compte !  »

Le contexte historique n’est effectivement pas favorable à l’écrivain, qui redoute certaines représailles à cause des pamphlets. Alors que le livre sort en librairie, Céline travaille déjà la suite et, lors de son départ pour le Danemark au mois de juin, il confie la seconde partie dactylographiée mais non corrigée à Marie Canavaggia. De son côté, il emporte un exemplaire afin de procéder aux ultimes retouches. Il abandonnera pourtant ce projet au profit de Féerie pour une autre fois.

Effectivement, ce roman est court. L’édition originale comporte 348 pages au format 19×12 cm. Rien de commun avec les deux premiers romans… La particularité de Guignol’s réside dans le renouveau du style. Les pamphlets ont permis à Céline de toucher à un nouvel exercice littéraire et cela influence considérablement l’écriture de Guignol’s, dans lequel la construction classique des phrases est rejetée de manière absolue. Il innove véritablement dans le renouveau du langage. Guignol’s Band est aussi le roman de Céline sans doute le plus drôle… Ed. Folio, 1987

Le récit se déroule à Londres, entre 1915 et 1916. Ferdinand, réformé, fréquente la pègre et particulièrement Cascade, un maquereau français. Le roman expose les rivalités entre prostituées et souteneurs. Il dévoile également un personnage très célinien, Sosthène de Rodiencourt, illuminé mystique, qui n’est pas sans rappeler le Courtial de Mort à crédit…

 » Braoum ! Vraoum !… C’est le grand décombre !… Toute la rue qui s’effondre au bord de l’eau !… C’est Orléans qui s’écroule et le tonnerre au Grand Café !… Un guéridon vogue et fend l’air !… Oiseau de marbre !… virevolte, crève la fenêtre en face à mille éclats !… Tout un mobilier qui bascule, jaillit des croisées, s’éparpille en pluie de feu !… Le fier pont, douze arches, titube, culbute, au limon d’un seul coup ! La boue du fleuve tout éclabousse !… brasse, gadouille la cohue qui hurle étouffe déborde au parapet !… Ça va très mal… « 

la vie dans les bois dit: à

Peut-être préciser, et je le regrette, qui si des français se sont battus pour la Liberté, en grande majorité, ce n’était pas par philosémitisme. La nuance a toujours du mal à passer, et pourtant, c’est un fait. La France n’était pas si communautaire ethno-religieuse, que ce pou hargneux veut bien le mal-vivre today, avec son passeport chinois. D’autant que collabos vs résistants, c’est vraiment peanuts en nombre, comparé à ceux qui ont attendu que ça se passe….heureux sous l’armistice, peut-être. Pas de vague, pas de remous. De l’ordre et de la discipline, les oiseaux chantent, la Beauce est belle, et tout le tremblement.
A gerber.

Chaloux dit: à

Widergänger dit: 1 février 2018 à 14 h 41 min
@Passou,
ce qui tend à me faire penser que mes séférades d’ancêtres venaient de Navarre

Pas plutôt la plaine à betteraves? Ce que c’est que de vivre d’illusions…

la vie dans les bois dit: à

Paul Edel dit: 1 février 2018 à 20 h 08 min
heu 2mn, le temps de zapper Compagnon. Un vrai mandarin de l’akademie, kom on les zaime.

Ed dit: à

Je ne sais plus qui parlait de bref rayon de soleil qu’il/elle a tenté d’attraper ce matin, mais ce que je peux dire, c’est que je viens de me taper 20 minutes de marche dans ce froid de merde, ce vent de merde, ce Nord de merde et que je refuse de remettre le nez dehors avant l’été.

Ed dit: à

« le p’tit Court n’aime rien ni personne »

Il est minuscule. Petit misanthrope sans intérêt (pléonasme).

Nicolas dit: à

La vie mouille.
Ok je sors

rose dit: à

Ed

hardi à vous ; il revient vite : les jours rallongent, l’avez-vous vu ?

Chaloux dit: à

Court est un des rares à sa voir de quoi il parle ici. Faudrait tout de même pas l’oublier.

(Ed, vous n’allez tout de même pas tomber dans le LVDB. Commun).

la vie dans les bois dit: à

chaloux, ce n’est pas demain la veille que j’irai faire du tourisme à l’île d’ Yeu. Aucun risque.

Chaloux dit: à

L’île d’Yeu, c’était très bien avant d’être à la mode. Repaire de vieux royalistes. Tout fout le camp.

la vie dans les bois dit: à

Mais confondre le niveau de ducon avec ce que je pense des  » arguments » de Court, faut quand même pas exagérer.

Chaloux dit: à

« Bravo, la vieille!

Marcel Proust.

Chaloux dit: à

La mode change tout en merde.

la vie dans les bois dit: à

chaloupe a encore l’alcootest qui vire au gros rouge. Pénible.

Chaloux dit: à

Jamais une goutte d’alcool, la vieille.

Ed dit: à

« vous n’allez tout de même pas tomber dans le LVDB »

Aucun risque.

« les jours rallongent, l’avez-vous vu »
Oui, mais les températures sont glaciales et les tempêtes soufflent presque chaque semaine.

Ed dit: à

« Court est un des rares à sa voir de quoi il parle ici »

Bizarrement, ca ne m’a jamais sauté aux yeux.

la vie dans les bois dit: à

@Que d’exaltation à propos du sauvetage d’alpinisme!

J’y reviens, ça me passionne.
vedo dit: 1 février 2018 à 16 h 34 min, j’y repense, faut lire un Goncourt, vous avez raison. Mais pas  » Passou », sur le sujet.
Faut lire Claudel ( l’autre), avec  » l’arbre du pays Toraja », il y a une scène, un must dans le  » sauvetage » en montagne. Je ne vous dis que ça.

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