A la trappe, Maurras aussi !
Décidémment, dès que ça sent un peu le souffre, ils n’en ratent pas une. « Ils » ? Les princes qui nous gouvernent quel que soit le régime. Sous Sarkozy déjà, on avait eu droit au triste spectacle d’un ministre de la Culture se déjugeant publiquement, quitte à être indigne de sa charge, en faisant retirer in extremis à la demande du patron la page consacrée à Louis-Ferdinand Céline du catalogue des « Célébrations nationales » qui précise l’agenda de l’Etat pour les anniversaires. Elle était pourtant équilibrée, rédigée avec un soin extrême, chaque terme ayant été pesé au trébuchet par le méticuleux éditeur de l’œuvre de l’écrivain dans la Pléiade, Henri Godard. Avec la page, c’était la présence même de Céline qui était interdite de commémoration après que Serge Klarsfeld eut rendu visite au chef de l’Etat pour faire pression. Gros scandale. Du coup, l’examen de conscience fut tel qu’en lieu et place de « célébration », il fut décidé d’inscrire « commémoration ». N’empêche que dans l’affaire, le travail du comité d’historiens qui avait mis au point le catalogue était purement et simplement foulé aux pieds.
Et aujourd’hui, bis repetita ! Cette fois, c’est Charles Maurras qui risque de prendre la porte. Or la question, cette fois encore, n’est pas de savoir si c’est un gentil ou un méchant mais d’évaluer la place qui fut la sienne dans le passé de la France. Théoricien du nationalisme intégral et de l’antisémitisme d’Etat, journaliste et essayiste, co-fondateur du quotidien L’’Action française, antiparlementaire, antirépublicain, antidreyfusard, antidémocrate, anticommuniste, antimaçon, antiprotestant, anti tout et tous ce et ceux qui constituaient à ses yeux « l’anti-France » à commencer par les idéaux de la Révolution, partisan d’une monarchie héréditaire, né le 20 avril 1868, il a bien évidemment sa place dans ce Livre des commémorations nationales 2018 (338 pages, 10 euros, éditions du Patrimoine), qui n’a pas vocation à devenir un best-seller de librairie mais à raison d’un scandale tous les dix ans, qui sait…. Non pour ses idées, qu’aucun historien membre du Haut-comité des commémorations nationales n’aurait le goût de célébrer, mais bien pour la place considérable qu’il a occupée dans l’histoire des idées politiques de la première moitié du XXème siècle en France. Le reconnaître n’est pas l’approuver, on est confondu d’avoir à rappeler cette évidence – comme on hésite à préciser que c’est justement parce qu’on a lu et étudié ses textes qu’on en a rejetés tous les principes fondateurs et qu’on ne partage pas ses idées. Pour autant, il serait vain, absurde et représentatif d’une défaite de la pensée typique de notre époque de tenter de les effacer de l’histoire nationale alors qu’il faut au contraire les montrer pour dire ce que fut aussi la France de ce temps-là.
Rares sont les élites qui ont échappé à son emprise, sinon à son empire, quitte à s’en défaire ensuite. Innombrables sont les étudiants de l’avant-guerre et de l’entre-deux-guerres qui ont reçu son influence, ou subi son imprégnation, avant d’évoluer par la suite et emprunter d’autres voies en défense et illustration de « la gueuse » comme Maurras la désignait avec mépris. On cite souvent les cas des anciens socialistes ou communistes (Marcel Déat, Jacques Doriot etc) passés dans les rangs du collaborationnisme sous l’Occupation ; mais plus remarquables encore sont les anciens maurrassiens que l’on retrouve dans ceux de la Résistance tel Henri Frenay, fondateur de Combat et bien sûr le général de Gaulle lui-même (il disait : « Maurras avait tellement raison qu’il en est devenu fou ») et bien des intellectuels par la suite de Pierre Boutang à Jacques Lacan en passant par Maurice Clavel ainsi que d’innombrables écrivains (Maurice Barrès bien qu’il n’accepta pas son royalisme, Proust, Mauriac, Gide, Malraux ont subi son attrait puis la génération suivante, Michel Déon qui fut son secrétaire, Jacques Laurent etc), historiens (Raoul Girardet, Daniel Cordier etc)
Après avoir accueilli l’accession du maréchal Pétain au pouvoir comme « une divine surprise », Maurras, replié à Lyon avec son journal plus que jamais germanophobe (« La France, la France seule » était sa devise) n’étant plus que son ombre dans les années 40, plus que jamais enfermé dans sa surdité, prouva à son procès après la Libération à quel point il était désormais décalé, archaïque et anachronique, hors du temps, et n’avait rien compris au film en accueillant la sentence par une formule longtemps ruminée et mûrie : « C’est la revanche de Dreyfus ! ». Il a été condamné le 17 janvier 1945 à la réclusion criminelle à perpétuité et à la dégradation nationale pour intelligence avec l’ennemi. Mais le vrai responsable de Vichy, celui dont les idées influencèrent le plus les hommes qui conçurent la Révolution nationale, du moins jusqu’au retour de Laval en 1942 (après, les plus radicaux lui reprochèrent d’être vraiment trop anti-allemand) c’est bien lui, Maurras.
Faire l’impasse sur son rôle, son impact, son existence, c’est se condamner à ne rien comprendre de l’histoire intellectuelle, morale et politique de ce pays pendant un demi-siècle qui a vu passer deux guerres mondiales et une occupation par une armée étrangère. Cela, les historiens qui constituent le comité des commémorations nationales (Jean-Noël Jeanneney, Pascal Ory etc) l’ont bien compris en intégrant Maurras dans leur catalogue. Non pour en faire un héros national comme d’aucuns veulent le croire ( !) mais parce qu’il a compté. Autant si ce n’est davantage que certains noms qui figurent dans le cru 2018 : Maurice Druon, Survage, Pierre Emmanuel, Patachou …
Il n’y a rien de contradictoire, d’ambigu, ni même de paradoxal, à voir la République honorer dans le même temps un Jean Zay ou un Pierre Brossolette en les panthéonisant. En un temps où le pays est atteint de commémorationnite aigüe, ces historiens sont parfaitement conscients de la dimension politique de leur rôle. Ce serait leur faire injure que d’imaginer le contraire. Mais qu’on n’attende pas d’eux qu’ils confondent pour autant l’Histoire et la mémoire, même dans un tel comité. Françoise Nyssen, qui a signé la préface de leur catalogue comme le fit jadis son prédécesseur à son fauteuil Frédéric Mitterrand, a crû éteindre la polémique naissante par un communiqué de son cabinet :
« La ministre souhaite qu’il n’y ait aucune ambiguïté dans sa position et rappelle son rejet total des thèses et de l’engagement de Maurras. Elle s’appuie sur un travail d’historiens qui recensent des anniversaires clés de l’histoire de France. Il ne s’agit évidemment pas de célébrer le penseur de l’extrême-droite qu’était Maurras, mais au contraire de connaître son rôle dans l’Histoire de France ».
En ligne, la référence à Maurras a d’ores et déjà disparu. Le catalogue papier sera réimprimé sans le nom frappé d’indignité nationale. « Pour lever l’ambiguïté sur des malentendus qui sont de nature à diviser la société française» a dit le ministre en prenant cette décision. On verra bien si cela suffit à calmer ceux qui ont fait pression pour qu’il soit viré des commémorations (le catalogue fait pour chacun l’inventaire de toutes manifestations organisées à cette occasion : colloques, débats etc), les inévitables Dilcrah, Licra, SOS racisme et Alexis Corbière pour lesquels commémorer, c’est rendre hommage ; cette fois, Serge Klarsfeld n’aura même pas eu à se déranger. Le principe de précaution a frappé plus vite que l’éclair, et le honteux rétropédalage a suivi.
Quant aux historiens du Haut Comité présidé par l’écrivaine Danielle Sallenave (et membre d’une compagnie, l’Académie française, qui avait exclu Maurras au lendemain de la guerre), une fois de plus, le pouvoir, qui avait pourtant sollicité leur expertise, s’est assis dessus ; on se demande bien ce que le premier ministre va pouvoir leur raconter en les recevant ces jours-ci : qu’ils n’ont pas bien compris qui était Maurras ? que sa ministre n’avait pas lu leur catalogue avant de le préfacer ? etc Mais pour mai 68, rien à craindre : pour commémorer, ça va commémorer ! Comme l’écrit la ministre dans la chute de sa préface :
« A vous qui aimez l’Histoire de France, à vous qui aimez la voir reprendre vie, je conseille chaleureusement la lecture du Livre des Commémorations nationales de 2018. Il vous apportera, j’en suis sûre, un grand plaisir et de belles émotions ! »
Et youpi l’Histoire de France ! Maurras était à peu près introuvable en librairie, en tout cas en format de poche. Ne restait plus que le Cahier de l’Herne à lui consacré paru il y a quelques années. Jean-Luc Barré, qui dirige la collection Bouquins chez Robert Laffont et sent bien ces choses-là, a pris il y a quelques temps l’initiative d’y remédier ; un recueil des oeuvres de Maurras doit paraître au printemps contenant outre L’Avenir de l’intelligence, des chroniques, des articles, les minutes de son procès, des essais, des romans, des poèmes et des textes théoriques. En attendant, les travaux pionniers d’Eugène Weber suivis de ceux de Victor Nguyen sur l’Action française, puis les biographies d’Olivier Dard (qui signe la notice « Maurras » dans le catalogue) et de Stéphane Giocanti permettent de mieux cerner le « phénomène Maurras » dans sa complexité et son étendue (la biographie que lui a consacré Pierre Boutang est si indéchiffrable que la pensée de son maître en devient incompréhensible).
Alors à la trappe, Maurras aussi. Eu égard à l’air du temps, si favorable aux ligues de vertus, à leur police de la pensée et leurs groupes de pression, c’était à craindre. Du moins dans le catalogue des célébrations nationales. Et encore, les vigilants ne se sont pas aperçus qu’y figurait également l’écrivain Jacques Chardonne mort en 1968… Attendez un peu qu’ils se réveillent ! Alors, en être ou n’en être pas ? Telle est la réponse, eût dit Woody Allen. Ni l’un ni l’autre, eût ajouté Cioran. Je préfèrerais ne pas, eût précisé Bartleby. Mais c’est naître qu’il aurait pas fallu! eût tranché Céline.
(« Maurras avec Pujo, Daudet et les dirigeants d’Action française défilant pour Jeanne d’Arc à Paris, à son bureau à l’Action française, se battant en duel contre Paul de Cassagnac en 1912, à son procès, à son bureau » photos D.R.)
1 460 Réponses pour A la trappe, Maurras aussi !
Ed
je crois que c’est la lande e tle climat qui font songer au grand Les Hauts de Hurle-vent.
N’avais pas compris que le sujet était l’adultère ; croyais que c’était les femmes, le sujet.
Petites remarques : Thomassin se marie in fine avec le premier qu’elle a aimé Venn ou qui l’a aimée je ne sais pas trop ; qui a aimé l’autre en premier ? L’autre jeune femme est « punie » de son appétence effrénée vers un toujours mieux par la noyade. Comme la mère est « punie » de la fâcherie avec son fils, par la crise cardiaque.
Le prédicateur il se répend de sa culpabilité (?) en prêchant ?
Quant aux hommes ici, hormis le coureur, ils semblent bien plus raisonnables que les femmes qui paraissent inconstantes.
deux petites questions si vous voulez bien ou pas, y répondre :
lisez-vous parfaitement couramment en anglais ?
aimez-vous ce livre ?
(est-il très XIXème siècle ou pas trop ? subsidiaire)
je vais chercher Terre des Hommes pour citer.
J’ai vu un reportage sur les guides de haute montagne. Le 21 avril le père emmène son jeune fils en formation escalader le caillou de 100 mètres de haut que même les pigeons ils arrivent pas jusqu’en haut. Il s’est dit tant pis faut le faire et hop.
à widergänger -concernant votre « les femmes sont des promesses non tenues »et aussi en référence au texte de julio cortazar sur les parcs, texte retransmis ici très récemment
nota : strictement rien de négatif concernant les parcs ; simplement ces enfants sont sauvages.
nota bis : cela se passe à Concordia en Argentine.
nota ter : la note c’est parce que les enfants notent les invités ; et antoine jouait à cela aussi avec ses soeurs lorsqu’il était enfant.
pardon : le prédicateur se repent.
je viens de me taper 20 minutes de marche dans ce froid de merde Ed.
Je vous le répète, prenez de la distance, voyez plus long, une heure trente de marche c’ est l’ idéal.
pour le jeune homme qui quitte la taille des diamants pour revenir dans la lande
Nous goûtions cette même ferveur légère qu’au cœur d’une fête bien préparée. Et cependant, nous étions infiniment pauvres. Du vent, du sable, des étoiles. Un style dur pour trappistes. Mais sur cette nappe mal éclairée, six ou sept hommes qui ne possédaient plus rien au monde, sinon leurs souvenirs, se partageaient d’invisibles richesses. Nous nous étions enfin rencontrés. On chemine longtemps côte à côte, enfermé dans son propre silence, ou bien l’on échange des mots qui ne transportent rien. Mais voici l’heure du danger. Alors on s’épaule l’un à l’autre. On découvre que l’on appartient à la même communauté. On s’élargit par la découverte d’autres consciences. On se regarde avec un grand sourire. On est semblable à ce prisonnier délivré qui s’émerveille de l’immensité de la mer.
Merci pour « l’arbre du pays Toraja », mais il me faudra attendre d’être en France pour le trouver.
La minute cinéma : ça à l’air d’une comédie loufoque, mais c’est mieux que ça !
http://www.allocine.fr/video/player_gen_cmedia=19575655&cfilm=248600.html
et puis, quant au danger de la neige et à l’impérieuse nécessité d’y échapper, sans doute par ceux, la grâce de ceux, qui sont restés à la maison et l’amour que nous leur portons :
(à Tomek)
À trois mille cinq j’entrevis une masse noire, horizontale, qui me permit de rétablir l’avion. Cétait un étang que je reconnus : la Laguna Diamante. Je la savais logée au fond d’un entonnoir, dont un des flancs, le volcan Maipu, s’élève à six mille neuf cents mètres.
Quoique délivré du nuage, j’étais encore aveuglé par d’épais tourbillons de neige, et ne pouvais lâcher mon lac sans m’écraser contre un des flancs de l’entonnoir. Je tournai donc autour de la lagune, à trente mètres d’altitude, jusquà la panne dessence. Après deux heures de manège, je me posai et capotai.
Quand je me dégageai de lavion, la tempête me renversa. Je me rétablis sur mes pieds, elle me renversa encore. J’en fus réduit à me glisser sous la carlingue et à creuser un abri dans la neige. Je m’enveloppai là de sacs postaux et, quarante-huit heures durant, j’attendis.
Après quoi, le tempête apaisée, je me mis en marche. Je marchai cinq jours et quatre nuits.
Mais que restait-il de toi, Guillaumet ? Nous te retrouvions bien, mais calciné, mais racorni, mais rapetissé comme une vieille ! Le soir même, en avion, je te ramenais à Mendoza où des draps blancs coulaient sur toi comme un baume. Mais ils ne te guérissaient pas. Tu étais encombré de ce corps courbatu, que tu tournais et retournais, sans parvenir à le loger dans le sommeil. Ton corps noubliait pas les rochers ni les neiges. Ils te marquaient.
J’observais ton visage noir, tuméfié, semblable à un fruit blet qui a reçu des coups. Tu étais très laid, et misérable, ayant perdu l’usage des beaux outils de ton travail : tes mains demeuraient gourdes, et quand, pour respirer, tu t’asseyais sur le bord de ton lit, tes pieds gelés pendaient comme deux poids morts. Tu n’avais même pas terminé ton voyage, tu haletais encore, et, lorsque tu te retournais contre l’oreiller, pour chercher la paix, alors une procession d’images que tu ne pouvais retenir, une procession qui s’impatientait dans les coulisses, aussitôt se mettait en branle sous ton crâne. Et elle défilait. Et tu reprenais vingt fois le combat contre des ennemis qui ressuscitaient de leurs cendres.
Je te remplissais de tisanes : « Bois, mon vieux ! » « Ce qui m’a le plus étonné… tu sais… »
Boxeur vainqueur, mais marqué des grands coups reçus, tu revivais ton étrange aventure. Et tu t’en délivrais par bribes. Et je t’apercevais, au cours de ton récit nocturne, marchant, sans piolet, sans cordes, sans vivres, escaladant des cols de quatre mille cinq cents mètres, ou progressant le long de parois verticales, saignant des pieds, des genoux et des mains, par quarante degrés de froid. Vidé peu à peu de ton sang, de tes forces, de ta raison, tu avançais avec un entêtement de fourmi, revenant sur tes pas pour contourner l’obstacle, te relevant après les chutes, ou remontant celles des pentes qui n’aboutissaient qu’à l’abîme, ne t’accordant enfin aucun repos, car tu ne te serais pas relevé du lit de neige.
Et, en effet, quand tu glissais, tu devais te redresser vite, afin de n’être point changé en pierre. Le froid te pétrifiait de seconde en seconde, et, pour avoir goûté, après la chute, une minute de repos de trop, tu devais faire jouer, pour te relever, des muscles morts.
Tu résistais aux tentations. « Dans la neige, me disais-tu, on perd tout instinct de conservation. Après deux, trois, quatre jours de marche, on ne souhaite plus que le sommeil. Je le souhaitais. Mais je me disais : « Ma femme, si elle croit que je vis, crois que je marche. Les camarades croient que je marche. Ils ont tous confiance en moi. Et je suis un salaud si je ne marche pas. » Et tu marchais, et, de la pointe du canif, tu entamais, chaque jour un peu plus, l’échancrure de tes souliers, pour que tes pieds qui gelaient et gonflaient, y pussent tenir.
Tu m’as fait cette étrange confidence : « Dès le second jour, vois-tu, mon plus gros travail fut de m’empêcher de penser. Je souffrais trop, et ma situation était par trop désespérée. Pour avoir le courage de marcher, je ne devais pas la considérer. Malheureusement, je contrôlais mal mon cerveau, il travaillait comme une turbine. Mais je pouvais lui choisir encore ses images. Je l’emballais sur un film, sur un livre. Et le film ou le livre défilait en moi à toute allure. Puis ça me ramenait à ma situation présente. Immanquablement. Alors je le lançais sur d’autres souvenirs… »
Une fois cependant, ayant glissé, allongé à plat ventre dans la neige, tu renonças à te relever. Tu étais semblable au boxeur qui, vidé d’un coup de toute passion, entend les secondes tomber une à une dans un univers étranger, jusqu’à la dixième qui est sans appel.
« J’ai fait ce que j’ai pu et je n’ai point d’espoir, pourquoi m’obstiner dans ce martyre ? » Il te suffisait de fermer les yeux pour faire la paix dans le monde. Pour effacer du monde les rocs, les glaces et les neiges. À peine closes, ces paupières miraculeuses, il n’était plus ni coups, ni chutes, ni muscles déchirés, ni gel brûlant, ni ce poids de la vie à traîner quand on va comme un bœuf, et qu’elle se fait plus lourde qu’un char.
Déjà, tu le goûtais, ce froid devenu poison, et qui, semblable à la morphine, t’emplissait maintenant de béatitude. Ta vie se réfugiait autour du cœur. Quelque chose de doux et de précieux se blottissait au centre de toi-même. Ta conscience peu à peu abandonnait les régions lointaines de ce corps qui, bête jusqu’alors gorgée de souffrances, participait déjà de l’indifférence du marbre.
Tes scrupules mêmes s’apaisaient. Nos appels ne t’atteignaient plus, ou, plus exactement, se changeaient pour toi en appels de rêve. Tu répondais heureux par une marche de rêve, par de longues enjambées faciles, qui t’ouvraient sans efforts les délices des plaines. Avec quelle aisance tu glissais dans un monde devenu si tendre pour toi ! Ton retour, Guillaumet, tu décidais, avare, de nous le refuser.
Les remords vinrent de l’arrière-fond de ta conscience. Au songe se mêlaient soudain des détails précis. « Je pensais à ma femme. Ma police d’assurance lui épargnerait la misère. Oui, mais l’assurance… »
Dans le cas d’une disparition, la mort légale est différée de quatre années. Ce détail t’apparut éclatant, effaçant les autres images. Or, tu étais étendu à plat ventre sur une forte pente de neige. Ton corps, l’été venu, roulerait avec cette boue vers une des mille crevasses des Andes. Tu le savais. Mais tu savais aussi qu’un rocher émergeait à cinquante mètres devant toi : « J’ai pensé : Si je me relève, je pourrai peut-être l’atteindre. Et si je cale mon corps contre la pierre, l’été venu on le retrouvera.»
Une fois debout, tu marchas deux nuits et trois jours.
Mais tu ne pensais guère aller loin : « Je devinai la fin à beaucoup de signes. Voici l’un d’eux. J’étais contraint de faire halte toutes les deux heures environ, pour fendre un peu plus mon soulier, frictionner de neige mes pieds qui gonflaient, ou simplement pour laisser reposer mon cœur. Mais vers les derniers jours je perdais la mémoire. J’étais reparti depuis longtemps déjà, lorsque la lumière se faisait en moi : j’avais chaque fois oublié quelque chose. La première fois, ce fut un gant, et c’était grave par ce froid ! Je l’avais déposé devant moi et j’étais reparti sans le ramasser. Ce fut ensuite ma montre. Puis mon canif. Puis ma boussole. À chaque arrêt je m’appauvrissais…»
« Ce qui sauve, c’est de faire un pas. Encore un pas. C’est toujours le même pas que l’on recommence… »
« Ce que j’ai fait, je le jure, jamais aucune bête ne l’aurait fait. » Cette phrase, la plus noble que je connaisse, cette phrase qui situe l’homme, qui l’honore, qui rétablit les hiérarchies vraies, me revenait à la mémoire. Tu t’endormais enfin, ta conscience était abolie, mais de ce corps démantelé, fripé, brûlé, elle allait renaître au réveil, et de nouveau le dominer. Le corps, alors, n’est plus qu’un bon outil, le corps n’est plus qu’un serviteur. Et, cet orgueil du bon outil, tu savais l’exprimer aussi, Guillaumet :
« Privé de nourriture, tu t’imagines bien qu’au troisième jour de marche… mon cœur, ça n’allait plus très fort… Eh bien ! le long d’une pente verticale, sur laquelle je progressais, suspendu au- dessus du vide, creusant des trous pour loger mes poings, voilà que mon cœur tombe en panne. Ça hésite, ça repart. Ça bat de travers. Je sens que s’il hésite une seconde de trop, je lâche. Je ne bouge plus et j’écoute en moi. Jamais, tu m’entends ?Jamais en avion je ne me suis senti accroché d’aussi près à mon moteur, que je ne me suis senti, pendant ces quelques minutes-là, suspendu à mon cœur. Je lui disais : ″Allons, un effort ! Tâche de battre encore…″ Mais c’était un cœur de bonne qualité ! Il hésitait, puis repartait toujours… Si tu savais combien j’étais fier de ce cœur ! »
Lou Reed – Sweet Jane (Take no Prisoners – 1978)
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Dans la chambre de Mendoza où je te veillais, tu t’endormais enfin d’un sommeil essoufflé. Et je pensais : Si on lui parlait de son courage, Guillaumet hausserait les épaules. Mais on le trahirait aussi en célébrant sa modestie. Il se situe bien au-delà de cette qualité médiocre. S’il hausse les épaules, c’est par sagesse. Il sait qu’une fois pris dans l’événement, les hommes ne s’en effraient plus. Seul l’inconnu épouvante les hommes. Mais, pour quiconque l’affronte, il n’est déjà plus l’inconnu. Surtout si on l’observe avec cette gravité lucide. Le courage de Guillaumet, avant tout, est un effet de sa droiture.
Sa véritable qualité n’est point là. Sa grandeur, c’est de se sentir responsable. Responsable de lui, du courrier et des camarades qui espèrent. Il tient dans ses mains leur peine ou leur joie. Responsable de ce qui se bâtit de neuf, là-bas, chez les vivants, à quoi il doit participer. Responsable un peu du destin des hommes, dans la mesure de son travail.
Il fait partie des êtres larges qui acceptent de couvrir de larges horizons de leur feuillage. Être homme, c’est précisément être responsable. Cest connaître la honte en face d’une misère qui ne semblait pas dépendre de soi. C’est être fier d’une victoire que les camarades ont remportée. C’est sentir, en posant sa pierre, que l’on contribue à bâtir le monde.
On veut confondre de tels hommes avec les toréadors ou les joueurs. On vante leur mépris de la mort. Mais je me moque bien du mépris de la mort. S’il ne tire pas ses racines d’une responsabilité acceptée, il n’est que signe de pauvreté ou d’excès de jeunesse.
pardon ; je vous prie de bien vouloir m’excuser, c’est vraiment long, je n’ai pas pu couper avant.
Mais en quoi, enfin, Danielle Sallenave est-elle compétente pour juger si on doit « commémorer » Maurras ou pas ?
La France n’a pas jugé bon en son temps (1949) de juger Bousquet pour tous ses crimes ; non seulement envers les Juifs de la zone libre en plus de ceux de la zone occupée, mais envers la résistance !
Je dénie à un tel le droit de commémorer de dire ce qu’il faut ou ne faut pas commémorer. Il y a toute une frange de la société française qui est toujours prête à passer tous les compromis souhaitables du moment pour tourner la page.
Eh bien, non ! La page n’a pas à être tournée. Maurras comme Chardonne n’ont pas à être commémorés par la France. Ce pays est manifstement grippé, ce n’est pas une commémoration qui va le guérir.
Les valeurs de la République demandent que les portes de l’enfer restent fermées à double tour.
La France est un pays où il a fallu plus de trente ans pour qu’on reconnaisse la culpabilité de Vichys dans l’extermination de plus de 76 000 vivant en France et le principal responsable de cette horreur n’a jamais été jugé. Quelle confiance peut-on accorder aux institutions d’un tel pays ?
rose,
Vous allez rire, mais en lisant votre commentaire, je me suis dit « mais c’est quoi ce bouquin ? » car je ne connaissais le titre que dans sa version originale (Wuthering Height). Je ne l’ai pas lu, mais j’ai trouvé des références à ce livre pendant ma préparation de l’article. (cf. https://en.wikipedia.org/wiki/Egdon_Heath
« Millgate suggests the moors of Wuthering Heights as a close analogy (Thomas Hardy: His Career as a Novelist, 1971, p. 131), although Hardy’s symbolic use of the landscape is more insistent, and underpinned by appeals to classical mythology (e.g. the Prometheus or Icarus myths) and consciously Latinized vocabulary. »)
Je ne dirais pas que les femmes sont un sujet car même si le personnage d’Eustacia est prépondérant, elle n’est pas l’héroine du roman et les personnages masculins tiennent une place à peu près équivalente à celle des femmes.
Thomasin se marie in fine avec Venn qui l’a toujours aimée. À noter qu’elle est tombée amoureuse de lui sur la fin et son changement de situation n’y était pas pour rien. En effet, il n’était plus recouvert de rouge et s’est révélé plutôt bel homme.
« L’autre jeune femme est « punie » de son appétence effrénée vers un toujours mieux par la noyade. » oui
« Comme la mère est « punie » de la fâcherie avec son fils, par la crise cardiaque. » Intéressant. Je ne l’interpréterais pas ainsi, mais si on veut aller dans ce sens, elle aurait péché par orgueil oui. D’après moi, cette mort est la conséquence ultime de l’immoralité d’Eustacia, l’étape inadmissible vers son châtiment final.
« Le prédicateur il se répend de sa culpabilité (?) en prêchant ? » oui. Elle ne l’a jamais quitté.
« Quant aux hommes ici, hormis le coureur, ils semblent bien plus raisonnables que les femmes qui paraissent inconstantes. » Seule Eustacia est inconstante, mais les hommes, mis à part la douce, Thomasin suscitent beaucoup d’empathie à la lecture.
« lisez-vous parfaitement couramment en anglais ? »
En général, oui. J’ai toutefois eu du mal à m’habituer au style de Hardy et à ses phrases longues. Mais une fois le pli pris, quel plaisir !
« aimez-vous ce livre ? » Beaucoup.
« (est-il très XIXème siècle ou pas trop ? subsidiaire) » Finalement, très peu. Les références mythologiques et bibliques sont constantes et si Hardy est classé parmi les naturalistes, ce n’est certainement pas pour ce roman.
merci pour lou reed
coney island baby 1975
https://www.youtube.com/watch?v=ZPrIulnAblk
« Je vous le répète, prenez de la distance, voyez plus long, une heure trente de marche c’ est l’ idéal. »
Venez là où j’habite et faites-le ! Mais ce sera sans moi.
rose dit: 1 février 2018 à 21 h 32 min
Le lien n’est pas évident, mais il y en a un. Le besoin de sentiment d’appartenance de Clym est explicite dans le roman. Il est un enfant de la lande et malgré la pauvreté de ses habitants, il s’identifie à eux.
@coney island baby
vous appelez au changement radical de ton
https://www.youtube.com/watch?v=Qlw4NohB678
Ed
jeune fille, c’était un grand mythe ; les Hauts de Hurlement. D’un romantisme absolu. Frénétique. Totalement désespéré.
Suis contente de découvrir le lien, en vous lisant, ai supputé à raison.
Ed
le vocabulaire n’est-il pas trop difficile ?
Aime bien l’équilibre entre les hommes et les femmes que vous relatez être dans ce livre.
N’est plus rouge, a changé de situation. Connais une femme épouse d’un chef d’entreprise d’abattoir : elle ne mange pas de viande. Peint des miniatures carolingiennes : une femme tient généralement à échapper à l’horreur et à s’élever -pas forcément socialement, à avoir une vie meilleure.
Ed
oui. Elle ne l’a jamais quitté. Sa culpabilité.
In fine, la mort de ces deux femmes le conduit là où il est. C’est à dire à prédire. Le prédicat est le groupe constitué autour du verbe. Étonnant non Ed ? Sachant le poids du verbe.
Il n’y a pas forcément un verbe dans un prédicat.
Le prédicat, c’est ce qu’on dit à propos du thème de la phrase, qu’elle soit verbale ou non.
rose,
C’est bien ce que je pensais. Je me rappelle de ce personnage de la série trash et hilarante « Shameless ». Bibliothécaire un peu désespérée, la femme de la vidéo (Libby ?) adore les romans d’amour. Tout ca pour vivre avec un alcoolique !
« le vocabulaire n’est-il pas trop difficile ? » Si, notamment à cause de certains mots archaïques ! Mais on n’est pas obligé de rechercher chaque mot dans le dictionnaire pour comprendre l’ensemble. Je le faisais au début, par curiosité, puis j’ai réduit les recherches au strict nécessaire en vue d’une bonne compréhension.
« Aime bien l’équilibre entre les hommes et les femmes que vous relatez être dans ce livre. »
Oui. La preuve : un homme et une femme ont été punis simultanément.
oups. Le fameux lien
https://www.youtube.com/watch?v=_AJvIdZFvuA
Jean Langoncet
go your own way
lorsque vous êtes a contrario ?
aujourd’hui deux maçons.
Travail pro et soigné -sauf le jardin et l’allée ailleurs massacréset un haut d’arche écorché.
un a dit : faut savoir ce que l’on vaut. On vaut cher.
+ tard : vous êtes trop bonne.
un autre, le proverbe dit « quand on est bon, on est con. »
Une bise qui claque, l’un et puis l’autre, remballer les affaires, partir, laisser les sacs de ciment dégueulasses et mouillés.
belle équipe, soudée & efficace, bosse bien ensemble.
pense exactement le contraire : la bonté n’est jamais suffisante, jamais excessive, jamais preuve d’imbécillité.
bien cordialement, jean
elle= sa culpabilité, oui.
Je trouve surtout qu’il n’a pas eu de chance. C’est un homme bon qui se retrouve dans la situation très paradoxale d’une victime se sentant coupable.
mais souvent quand même il y un verbe dans le prédicat
@lorsque vous êtes a contrario ?
Nan… Because The Night – Garbage & Screaming Females
https://www.youtube.com/watch?v=tOmKGjy-Ct0
oups. Le fameux lien
ne connais pas cela du tout
elle a du espérer le rendre sobre ; le voir évoluer ; devenir son égérie
je sais moi ce qui a pu lui passer par la tête.
IRL, je crois qu’elle n’a pas vu qu’il était alcoolique.
Et toute son initiation cinématographique l’a lourdement blessée : Délivrance, l’Empire des sens, que se souvient-elle encore ?.
Devait pas connaître Bambi, j’imagine.
néanmoins c’est comme un emboîtement, les manques de l’un s’emboîtent avec les trop de l’autre.
C’est une histoire de pompe à huile : un des treize desserts, ou aussi gâteau des rois : quant l’un croit au gâteau des rois, l’autre pompe êtes.
Dramatique absence de synchronisation.
Lourde discordance.
Évidemment puisque la plupart des phrases sont verbales ! Mais la notion de prédicat n’a stricto sensu aucun rapport avec la notion de verbe (être, en l’occurrence). C’est une notion issue de la pensée d’Aristote, De l’interprétation.
Le prédicat est souvent assimilé à l’attribut et pas du tout au verbe, qui n’est qu’une simple copule (le verbe « être »).
aime beaucoup le gamin in because the night
pour hardi, pense au gaillard d’avant mais c’est aussi ceci
https://cruciverbiste.neamar.fr/definitions/hardi
bonsoir
merci pour la référence à Aristote
tous les verbes ne sont pas être
in wikipedia
Dans la grammaire traditionnelle issue d’Aristote, les mots sujet et prédicat s’opposent : le sujet étant « ce dont il s’agit » (ce qui est considéré comme connu), et le prédicat, « ce que l’on dit du sujet » (autrement dit, l’information nouvelle).
Le prédicat est alors l’équivalent du syntagme verbal — c’est-à-dire du verbe, accompagné de tous ses satellites (à l’exclusion du sujet).
Par exemple, dans la phrase (proposition) Paul m´a donné un livre, le sujet est Paul, et le prédicat, m’a donné un livre — ce dernier, lié par le groupe verbal (a donné), est composé de deux compléments d’objet, l’un, indirect (m’), l’autre, direct (un livre).
WGG l’encul.eur de mouches,
Un exemple de prédicat sans verbe ? Ou c’était juste pour montrer votre désaccord systématique ?
N’importe quelle prhase nominale.
@c’est aussi ceci
N’importe quelle phrase de Céline, pourquoi pas lui, prise au hasard (s’hasarder à l’exercice avec Maurras s’annonce périlleux) ; tu peux ne pas aimer mais reconnais que ça dénote
« (…)A l’époque de cette bataille pour l’automobile sur mesure, Courtial était déjà presque célèbre dans le milieu des novateurs pour ses recherches originales, extrêmement audacieuses sur le « Chalet Polyvalent », le demeure souple, extensible, adaptable à toutes les familles ! sous tous les climats !… »La maison pour soi » absolument démontable, basculable (transportable évidemment), rétrécissable, abrégeable instantanément d’une ou deux pièces à volonté, selon les besoins permanents, passagers, enfants, invités, vacances, modifiable à la minute même… selon toutes les exigences, les goûts de chacun…(…) »
WGG l’encul.eur de mouches,
Encore faudrait-il qu’il les attrape…
le > la
Free to Decide
https://www.youtube.com/watch?v=H7SO67RydKc
« Les historiens et les philosophes sans passion commencent à évaluer exactement quel recul de la Civilisation doit exprimer désormais le nom de la Réforme. Nous devons en France de profondes actions de grâce au bon sens de nos rois et de notre peuple qui, d’un commun effort, repoussèrent cette libération mensongère. C’est leur résistance qui a permis le développement de notre nationalité au XVIe, au XVIIe siècle et même au XVIIIe siècle : si complet, si brillant, d’une humanité si parfaite que la France en est devenue l’héritière légitime du monde grec et romain. Par elle la mesure, la raison et le goût ont régné sur notre Occident ; outre les civilisations barbares, la Civilisation véritable s’est perpétuée jusqu’au seuil de notre âge contemporain.
Malgré la Révolution, qui n’est que l’œuvre de la Réforme reprise et à peu près réussie, malgré le romantisme qui n’est qu’une suite littéraire, philosophique et morale de la Révolution, on peut encore soutenir que la civilisation montre en ce pays de France d’assez beaux restes. Notre tradition n’est qu’interrompue, notre capital subsiste. Il dépendrait de nous de le faire fleurir et fructifier de nouveau. Un nouveau-né, selon Le Play, est un petit barbare. Mais quand il naît en France, ce petit barbare est appelé à recevoir par l’éducation un extrait délicat de tous les travaux de l’Espèce. On peut dire que son initiation naturelle fait de lui, dans la force du terme, un homme de qualité.
Quelques-uns de nos voisins et de nos rivaux s’en doutent… Les Allemands sont des barbares, et ils le savent. Je ne parle ni des Moscovites, ni des Tartares. Le genre humain, c’est notre France, non seulement pour nous, mais pour le genre humain. Cela peut mesurer nos obligations envers elle. »
Maurras, Qu’est-ce que la civilisation ?)
C’est au fond ce que pensait Hölderlin, sauf qu’il était Allemand, un barbare, selon Maurras.
Maurras reprend le mythe de l’Allemagne comme nouvell Grèce, sauf qu’il l’applique à la France ! Or, la France, c’est plutôt la fille aînée de l’Église, ce qui n’entre pour rien dans la pensée du Maurras de 1901.
La Révolution s’est justment elle aussi réclamée des législateurs grecs.
Chaloux,
Même si je me fiche de votre querelle, sachez que je rigole devant mon écran à chacune de vos « remarques » adressées à votre meilleur ennemi.
Bon…c’est toujours plus drôle quand ce sont les autres qui prennent ceci dit !
Chaloux dit: 1 février 2018 à 23 h 27 min
WGG l’encul.eur de mouches,
Encore faudrait-il qu’il les attrape…
_
L’enculage en plein vol, c’est toute une technique en effet.https://youtu.be/sSsQnW9OdoA?t=90
La pensée maîtresse de Maurras, c’est l’antimodernisme. Il est contre la Révolution, quelque sujet qu’il aborde. C’est un antimoderne. Tout le reste en découle.
Delaporte 14h48: je ne reviendrai pas sur le courage de cette femme, entrevue et entendue ce soir, courte interview reportée. C’est la deuxième fois qu’elle perd un compagnon de cordée, et là présentement on peut comprendre qu’elle soit heureuse de s’en être tirée sauve néanmoins qu’elle exprime à peine une pensée pour son acolyte toujours pas retrouvé m’a surprise, elle a l’air à côté de la plaque ce qui après une telle épreuve se conçoit. Un mort qui plus tard lui reviendra en mémoire et ceci sans vouloir la culpabiliser mais cette femme pour le moment ne montre rien du registre du regret, de la peine qu’il est possible d’éprouver dans ce genre d’aventure dramatique pour finir. Quand on voit à quel sommet sans guides, sans oxygène ils se sont attaqués deux solutions: saluer l’immense courage et l’exploit ou déplorer une certaine inconscience .
Qui sait en France aujourd’hui que dans la France de la zone libre existaient près de cent camps de concentration sous la responsabilité de Vichy ? Quel professeur d’histoire l’enseigne à ses élèves ? Quels élèves savent sortant de Troisième, dont c’est pourtant le programme d’histoire, que telle était la réalité de Vichy ?
Combien d’heures de cours sont imparties aux « crimes nazis », comme me l’a dit dernièrement un collègue d’histoire ? Pas plus de 3 heures dans toute l’année scolaire. Ce collègue a parlé de « crimes nazis », soulignant bien l’expression tellement il semblait en être fier, c’est l’intitulé officiel de son cours. Mais il n’a jamais parlé de crimes français. Telle est la France en 2018 !
L’autre jour, une de mes élèves de 3ème, qui a fait entre parenthèses un excellent exposé sur « la nature dans l’Ami retrouvé« , a été fort surprise quand je lui ai dit ce que voulait dire Fred Uhlman quand il parlait de violence faite aux Juifs. Le passage à tabac dans la rue. Elle a pourtant étudié avec son prof d’histoire la période nazie. Elle ignorait que les Juifs pouvaient être battus dans la rue : « Ah, monsieur, je suis choqué ! », me dit-elle. On ne lui avait rien dit dans son cours d’histoire ! Voilà la France de 1918 dans un des lycées les plus prestigieux de France, qui célèbrait en grande pompe dernièrement un ancien élève juif déporté à Auschwitz, qui a réchappé à l’horreur, avec une chanson chantée en yiddish, et qui a fait ensuite une conférence.
Voilà la France de 1918 >> 2018…
@Voilà la France de 1918 >> 2018…
Les années folles nous tendent les bras
Quel professeur d’histoire enseigne aujourd’hui à ses élèves que les premiers internés juifs le furent dans la zone libre de Vichy, et que durant la période 1940-1941 près de 3000 juifs arrêtés par Vichy et internés dans la zone libre, — y sont morts. Je n’en connais qu’un, une collègue qui est juive. Pas les autres. Une sorte d’omerta règne, et la peur d’avoir des ennuis avec la hiérarchie, comme ce fut le cas à Nancy, et pour moi à Drancy. Telle est la France de 2018 !
Et on s’insurge dans la presse quand on veut maintenir en enfer Maurras. On reçoit un assaut d’injures en pleine gueule, et par un Juif en plus ! Bravo la France !
2018 un enfant juif de huit ans s’est fait rosser par deux jeunes de 15 ans à Sarcelles. Glorieux .
D, merci pour le tutoriel.
Ed, encore n’avez-vous pas connu la grande époque. Mais c’est vrai que les mouches auraient plus vite fait de l’attraper que le contraire.
Quand il s’est agi de déporter les Juifs de la zone occupée en 1942, les Juifs étrangers ou apatride, Laval a parlé de « déchets humains ». Voilà ce que Maurras a cautionné par ses prises de position politiques. Et on voudrait tourner la page ? Mais en quoi ma grand-mère était-elle un « déchet humain », elle qui pendant les quelque vingt ans où a fonctionné la maison de haute couture qu’elle avait fondée avec mon grand-père en 1910, elle a fait raysonner le nom de la France jusqu’à Londres, Berlin et Sofia ?
Il n’y a pas de pardon possible pour les ordures comme Maurras.
bérénice dit: 2 février 2018 à 0 h 34 min
Oui, en plus, en effet !
Mon correcteur automatique ne reconnaît aucun vocable quand je tape « crevure » ; restent les attentats de ces dernières années et ses victimes, par centaines, qui étaient avant tout françaises… qu’elles crèvent pas deux fois, la seconde mort, celle de la mémoire, serait-elle connectée…
risquons le triplon
https://vimeo.com/95773671
Tiens, le fondateur de l’AKtion Française est né un 20 avril….pas le seul…
Woody Allen, Annie Hall:
“Honey, you’re the one who stopped sleeping with me, OK?
It’ll be a year come April 20th.
I remember the date exactly, because it was Hitler’s birthday »
Shakspear, le 23, comme tous les gens bien, jour de la St George, oeuf corse.
Ne dites pas à l’ami Wiwi qu’il devient chiant …. il croit défendre les Juifs !
Beaucoup de lecteurs, ici, qui ne tournent pas la page… Bizarre, ce goût du passé décomposé !
Les jeunes plongent volontiers dans les jeux vidéos de stratégie, les vieux, avec un étonnant enthousiasme, dans le régime de Vichy et ce monde disparu qui continue à les fasciner.
…
…l’opinion de rester,le plus, » objectif » au possible,…
…
…vous êtes,dans une république, maître chez-vous,…des uns,aux autres,sachez vous faire respecter,…sans excès, les uns aux autres,…
…
…faites des lois en mesures, réformer,vos notions du capitalisme,…
…et, comme vous dites aux autres, » populistes » que nous sommes,…laissez nous vivre aussi, sans dettes artificielles et autres intérêts de crédits,…qui n’ont pas de raisons d’être,…
…
…c’est, comme çà, les » boches « ,…vous les avez chercher, et vous les avez trouver,…
…
…vous voulez être riches, sur le dos, des populations, vous chercher, votre solution finale,…
…
…c’est automatique,aussi, avec vos paradis fiscaux,!…ou le 1/5 , retirer, sur des dettes, aux pensionnés,…
…
…filer, du coton aux lois,…& domages et intérpets,…des taxes, en proportions des statuts,…ou lois hors-la-loi,…
…simple comme bonjour,!…
…le soleil, brille pour tous,!…même pour les décapités des corporations,…Ah,!Ah,!…
…
…un mélange de noblesse révolutionnaire,…
…à chaque instant,…of course, et autres cocus des horizons verticale,…etc,…
…
…à nos riches,sur nos inégalités embrouillés sociales,…et bandes d’exclus,…
…rien de neuf,…
…encore, des piloris, vides de » bonnes » têtes, à l’y assoir,!…
…
…des romans, pour se pervertir, aux soumissions,…
…à l’autoritarisme objectif,…nul besoins, d’attendre le jugement dernier, de toute les secondes,!…etc,…d’un trait,un tableau contrasté,…
…comme une photo-couleurs des frères Lumière,…Go,!…
…
bonjour à tous, toutes incluses dans le tous et bonne journée zaussi
« Qui sait en France aujourd’hui que dans la France de la zone libre existaient près de cent camps de concentration sous la responsabilité de Vichy ? »
le gros dégueulasse qui s’instruit sur wikipédia, sans doute.
Car pour le reste, au lieu de refaire l’histoire de la France et de la Navarre, ce mauvais prof de l’EN, devrait commencer par convoquer sa famille, pour son lavage de linge sale.
Enfin, c’est l’image des langues anciennes que le rapport Charvet souhaite dépoussiérer, pour démontrer, par une campagne de communication et la mise en place d’un site de ressources numériques, que ces matières peuvent être vivantes et innovantes, bien loin d’une réputation « d’un autre âge » faite de déclinaisons récitées par cœur.
Par VIOLAINE MORIN
excellente nouvelle qui peut nous mettre de bonne humeur pour cette fin de semaine, le retour au latin et au grec, en force !
Magnum Manifesto in Rome :
Suite du post du 1 février 2018 à 8 h 40 min :
« Par accident.
— Par accident ? il ne faudrait pas tirer sur la ficelle, car il faut pousser loin la non volonté de tuer pour comprimer le cou de quelqu’un jusqu’à casser l’hyoïde ! Puis il y a l’après. Je ne voudrait pas me montrer méprisant, je ne peux néanmoins pas parler d’une extraordinaire diversité dans la richesse des inventions chez cette victime de ses illusions et passions : intérieur nuit après l’accident — au jour la vérité, à la nuit les imaginations trompeuses (pourtant selon l’Arioste la folie, la vanité, les illusions résident en permanence sur Terre, alors que la raison est sur la Lune) —, élucubrations techniques relatives à la future identification du corps, flashbacks obsessifs dans la tête de l’apprenti fabulateur — se rappeler qu’il montre effrontément une frivole ostentation de sa douleur —, d’imagination quelconque : en habit de joggeuse le corps suscite l’image du serial killer, et le feu qui efface — traces, identité —, rien n’est plus artificiel et convenu, un nids de souvenirs importuns, mais il ne pouvait pas trouver beaucoup mieux, car il n’attache de prix qu’à ce qu’il trouve à viser à dix pas : on dis que l’âme humaine est condamnée à aspirer au bonheur, yeah ! »
Susan Meiselas :
Egg and bread :
Tom Gauld, Baling With Kafka :
David Foster Wallace, tennis…
http://www.nytimes.com/2006/08/20/sports/playmagazine/20federer.html
Exemplaire interview aplatissante de Franceculture où deux historiens incompétents en littérature déclarent en choeur craintif « Chardonne un écrivain de seconde zone », sous la férule vigilante de M. Erner, radioaste sous l’ère Gallet.
La ministre féministe qui a écrit le livre » maman travaille », par ses atteintes répétées à la vie privée, en soutenant la délation par hastag interposé, pour mieux codifier des rapports hommes-femmes uniquement envisagés sur la base « rapports bestiaux », se voit retoquée, pour ses derniers propos irresponsables, par ceux qui ont en charge le respect de la Constitution française.
Bien fait !
http://www.lepoint.fr/chroniques/francois-sureau-le-mepris-de-nos-lois-02-02-2018-2191539_2.php#xtor=CS3-194
François Sureau – Affaire Daval : le mépris de nos lois
« S’il est possible à un membre du gouvernement, parlant avec toute l’influence qui s’attache à sa fonction, de donner ne serait-ce que son opinion sur la culpabilité et la défense, c’en est fini de la sécurité de chacun. »
François Sureau – Affaire Daval : le mépris de nos lois
S’il est possible à la ministre de la Culture d’occulter une personnalité influente de l’Histoire de France, c’en est fini de notre droit de mémoire ?
Richard Barlow, The Celtic Unconscious: Joyce and Scottish Culture :
« Ne dites pas à l’ami Wiwi qu’il devient chiant …. il croit défendre les Juifs ! » (JC)
Ne dites pas à l’amie rose qu’elle devient chiante …. elle croit défendre Saint-Exupery !
Ed, c’est magique !
https://caressou.com/?utm_source=taboola&utm_medium=referral&utm_campaign=taboola-cpc
c’en est fini de notre droit de mémoire
—
C’est le contraire, Maurice Baroz: c’est parce que la République se souvient trop bien de ce qu’il représente qu’elle se le met ‘occulte’.
Pov chéris privés de voir le nom de leur antisémite préféré sur papier glacé.
Oui, cher commissaire politique Bloom !
La ministre de la culture n’empêche pas ceux qui le souhaitent de lire Maurras. Si le devoir de mémoire de la france couchee devant l’occupant nazi peut satisfaire leur penchant de « flagellant », qu’ils n’espèrent pas que tout le monde est d’accord pour payer.
Petite incise du samedi matin. Vous me direz que c’est sans rapport avec la littérature. Certes, mais il s’agit tout de même de saluer la magie des mots, car cet admirable « départ volontaire » annoncé dans la fonction publique n’est qu’un tour de passe-passe : faire croire à celui qu’on va fiche à la porte que c’est lui qui l’ouvre !!!
LVDLB tu as du mal à tourner la page, une page que tu n’as même pas vécue !
A propos de la débâcle de mai 1940, François Nourissier (1927-2011) écrit : « L’Exode ! Il mérite sa majuscule, bien que nul miracle n’eût écarté les eaux de la mer. Une société qui se défait, se répand. Pour nous qui étions nés entre 1925 et 1930, ce fut comme une seconde naissance, à ce qui allait être un demi siècle et d’avantage d’honneur perdu, de haines françaises, la grande construction harmonieuse, héroïque et un peu démodée qu’était la société de notre enfance – notre « enfrance » – fracassée dans l’inimaginable défaite. » (« A défaut de génie »)
Bloom et LVDLB, du côté de la haine française, à défaut de raison ?
bas rosis vieille poule qui caquete était danseuse au one toutou.
Dear Passou, votre dernier opus fut célébré avec muchos (not littel) bienveillance dans l’émission d’histoire de Franceculture. Emission qui succédait aux « matins » où vous officiez dans un temps où taxer Chardonne d’écrivain de second rang ridiculisait l’institution et ses clowns.
Pas bravo en tout cas pour cette prise en otage bloguessque des célébrations nationales 2018. Y’a une vie après Maurraschardonne.
LVDLB, je vous lisais hier à propos de ceux qui ont attendu que cela passe courbant l’échine et gardant le silence. Bien que peu documentée sur la période je dirai qu’il n’y a qu’à regarder ce dont sont capables les individus pas menacés en temps de paix dans leurs rapports sociaux , dans les entreprises et offices pour imaginer ce dont ils pourraient être capables pour bénéficier d’avantages , de profits, d’immunités ou d’être bien vus en temps de guerre. Le silence me paraît une attitude acceptable ainsi que l’absence de collaborations toutes natures confondues quand ces citoyens soumis à l’occupation n’étaient que des X ou des Z ne disposant d’aucun pouvoir pas même celui de convaincre ou de bénéficier d’appuis ou de sympathies si dénoncés par un voisinage veule et abâtardi. Je pense réellement que la condition de la majorité dans la France occupée consistait à se faire oublier pour ne pas risquer sur simple dénonciation la torture, les camps, la mort.
Très intéressant l’extrait de Maurras posté par WG. L’opposition entre la France, héritière de la civilisation classique (autrement dit de la civilisation tout court selon Maurras) et l’Allemagne barbare aurait pu être écrit par André Suarès qui pensait exactement la même chose.
Hölderlin aurait voulu que l’Allemagne fût l’héritière d’Athènes et guide de l’Europe à ce titre. Une sorte de germanisme spirituel qui n’avait rien à voir avec le pangermanisme politique et encore moins avec le nazisme. Un siècle plus tard, Maurras assigne cet héritage à la France…
Aujourd’hui, ce type de controverse n’a plus aucun sens et l’on a peine à croire qu’il ait pu enflammer les esprits aux 19ième et 20ième siècles. Nous savons que toute l’Europe est héritière de la civilisation gréco-romaine et de la Bible. Valéry l’a très bien écrit. C’est même ce qui fait sa personnalité et c’est cela qui va mourir faute de transmission et sous le coup de la mondialisation…
« pour ne pas risquer sur simple dénonciation la torture, les camps, la mort. »
Bérénice, vous oubliez le souci de nourrir sa famille, de la loger et de la chauffer l’hiver et d’avoir des nouvelles des hommes envoyés ou prisonniers en Allemagne. Mais de tout cela, tout le monde se fout aujourd’hui bien entendu.
@je vous lisais hier.
Pas réciproque, je zappe.
Phil vous avez lu le livre de « Passou », « retour à Sefarad »?
Jalouse LVDLB, qui tenait le vestiaire en veillant sur les manteaux des officiers allemands et récurait les wc ! Pas assez belle pour monter dans les chambres…
François Sureau – Affaire Daval : le mépris de nos lois
Et que penser de certains souhaits émanant de ministres et entendues d’instances déclarées indépendantes et souveraines en matière décisionnelle. Quand principes et réalité ne se rejoignent pas.
non dear Lavie, pas encore lu sauf quelques passages choisis, ici livrés, et bien sûr la déferlante d’opinions.
entendus.
LVDLB, c’est votre droit. Le mépris est-il inscrit à la Constitution?
L’article du JDD sur Passou
http://www.lejdd.fr/culture/livres/lautre-pays-de-pierre-assouline-3559589
» Le conseiller Schleier dénonce dans une note au ministre Ribbentrop son « comportement fondamental d’antiallemand164 ». Maurras rompt avec Brasillach, en 1941, quand celui-ci envisage de refaire paraître Je suis partout à Paris : « Je ne reverrai jamais les gens qui admettent de faire des tractations avec les Allemands132. »
Les collaborationnistes Marcel Déat, Robert Brasillach, Lucien Rebatet se déchaîneront en attaques contre Maurras ; Rebatet écrit que « Maurras est de tous les Français celui qui détestait le plus profondément l’Allemagne », s’insurge contre les propos de Maurras qui qualifie le Führer de « possédé », condamne la « germanophobie aveugle et maniaque » de L’Action française165.
Le collaborationniste Pierre-Antoine Cousteau dira après la guerre : « Maurras m’inspirait une horreur sacrée, uniquement parce qu’il faisait de la pérennité des guerres franco-allemandes la base de son système… »
…………………………………………..
« Le colonel Rémy dira que sa décision de résister résulta de son imprégnation de la pensée de Maurras : « Le réflexe qui m’a fait partir pour l’Angleterre le 18 juin 1940 trouvait son origine dans l’enseignement que, depuis vingt ans, je recevais quotidiennement sous sa signature160 ». Si les maurrassiens résistants affirment parfois comme le colonel Rémy que leur engagement dans la résistance résulte d’une application de la pensée de Maurras, ceux qui ont rejoint le collaborationnisme reconnaissent qu’ils ont rompu avec l’essence de sa pensée comme Lucien Rebatet qui se déchaînera contre Maurras dans de nombreux écrits ou comme Robert Brasillach que Maurras refusera de revoir. » (wiki)
WG, il profondément malhonnête d’associer le nom de Maurras à celui de Laval.
Pas réciproque, je zappe.
j’ajoute que je n’ai pas communiqué hier hormis concernant l’alpiniste retrouvée et sauvée in-extremis. Cet espace me paraissant de plus en plus compromis juqu’au marigot infect , du respect pour Pierre Assouline, du dégoût pour d’autres et de l’intérêt mâtiné de réserve,de déception occasionnée par l’éternelle duplicité des individus quand il n’est pas entier pour certains autres intervenants.
: « Je n’ai pas une goutte de sang espagnol mais l’Espagne coule dans mes veines. »
C’est très louable, cher Passou, de se porter garant de la parfaite fidélité conjugale de ses lointains ancêtres…
Alors Phil , on attendra votre compte rendu de lecture, plutôt qu’un ouï-dire, au moins comme « morandoresponsable ».
Une LVDLBresponsable à quoi ça peut ressembler ?
closer, avec un commissaire politique qui rêve de retoucher toutes les photos officielles et deux hystériques patentés, LVDLB & WGG, l’Histoire peut aller se rhabiller !
c’est très louable pck peu commun.
Horresco referens,
no way bas rosis, vous pouvez rester à poil. Gaffe de ne pas vous les brûler avec votre pétard.
Visitant la datcha où vécut Pasternak, Patrick Besson a constaté que celui-ci lisait apparemment Nietzsche en français et Gide en allemand…C’est du moins ce qui se trouvait dans la bibliothèque…curieux.
Renato, à 8h09, nous livre toute sa délicieuse pensée, ce qui induit en dommages collatéraux l’horrible sort de dizaines de mouches qu’il enclule à cet effet.
Aidez le !
Envoyez vos mouches de chiottes à la Rédaction, qui transmettra à ce brave raisonneur !
certes Lavie, suis plus avisé en livres chardonne qu’en oeuvres passoulinennes, mais en attendant les lectures obligatoires gardons l’esprit barricade qui prévaut encore sur ce prestigieux blog (malgré la mise au cachot de bougreau), loin des déserts sinäiques de l’opinion instituée sur les ondes aux invités laquaïsés.
Vous semblez être un grand auditeur de Francecul, Phil ? Le départ du beau patron a-t-il été commenté sur les ondes de la Maison ?
Le boug a été mis en cage chez Polo, Phil ! On en connait pas la raison, pas plus que celle qui a motivé WGG de décommander Passou à son lycée ?
Que de mystères !
j’audite ce qui est audible, dear baroz. sorti de franceculture, le reste sent le popcorn. le coup de pied de l’âne au toyboy contente les honnêtes gens qui existent encore. interrogez un Lebrun, par exemple.
Phil,
depuis le « PASSOU M’A TUER » que Bougboug a laissé écrit avec son feutre sanglant sur la porte du garage de la RdL, les ventes de notre fameux gode-ceinture Bougboug Industries (acier, mohair et soie sauvage) chutent !
Passou,
expliquez nous ? Pour quelle raison, dépendant de votre volonté, ce phare de la pensée obscure, notre Bougboug, a t il disparu ?
Nous allons être obligés de licencier 234 petites mains, si les ventes s’effondrant, nous devons fermer l’Usine de Port Cros et les filiales d’essais de l’Ile du Levant …..!
« les filiales d’essais de l’Ile du Levant »
Par Devant et par Derrière, JC !
Mais Gallet, c’est Macron qui l’a tué, Phil ?
Chaloux,
Je vous rappelle que les mouches ne sont faciles à attraper pour personne, surtout les grosses qui volent bruyamment sans se poser.
jazzi,
J’en avais un pour mon ancien chat. Les poils retirés ne restent pas sur le gant comme sur la photo. Ils volent partout. Bref à éviter. Les propriétaires de chats au poil long ne jurent que par Furminator.
question à poser au jeu des mille francs, dear baroz, émission animée jadis par le fleuri Louis Bozon secrétaire particulier la dietrich finissante.
Phil puisque vous exprimez à défaut des opinions justifiant le départ du directeur des ondes hertziennes relevant du secteur Public, pensez-vous que la refonte des programmes audio et visuels touchant au secteur public profitera de l’absence de dirigeant pour opérer ? Cela profitera-t-il à cette réforme qui s’annonce compte tenu du délai pouvant s’étendre jusqu’à jusqu’à six mois pour une nouvelle nomination au poste de dirigeant et dont on ne sait encore si l’interim en vue acceptera la fonction et qui augurera elle aussi la refonte des grilles avec les départs qu’il est possible de prévoir dans ces conditions. Si non, que voyez-vous se profiler à l’horizon , du sang neuf issu de la république en marche et en accord avec sa doxa qui irait à coup de négociations bien accueillies modifier l’horizon de ce territoire sans qu’aucun ne souffre de se voir remercier pour trop longs services pour cette institution plus au goût des fluences politiques?
Je vous rappelle que les mouches ne sont faciles à attraper pour personne, surtout les grosses qui volent bruyamment sans se poser.
allons allons, une bombe insecticide suffirait à les décimer. Mouches à merde, mordorées, reconnaissables entre toutes et sauf à vivre en campagne à bovins les zones urbaines ne les abritent que très rarement .
Mais Gallet, c’est Macron qui l’a tué, Phil ?
j’y verrai une rivalité avec le ministère de la culture en service commandé.
questions fort entortillantes que vous posez ici, dear Bérénice, néanmoins pleines du charme lyophilisé proustien. le subliminal est sûrement à l’oeuvre dans l’affaire « Galey » où le premier du nom, dont la soeurette siège dans les conseils audiovisuels, méritait l’emploi donné au derrière du second trente ans après sa mort. verstanden ?
interrogez un Lebrun, par exemple.
des précisions pour éclairer ma lanterne?
La ministre de la culture n’empêche pas ceux qui le souhaitent de lire Maurras
il ne manquerait plus que cela! bon sinon, quels sont les projets, les chantiers novateurs, les initiatives bénéfiques dont elles seraient l’instigatrice? pour info.
Lebrun est le dernier chrétien gauche toléré sur ces ondes assiégées, comme un mohican égaré au pays des zoulous emplumés
verstanden ?
Phil invente le nouveau concept » non élucidé »;
Tu repars toujours content des explications. Un histoire de fesses dans la généalogie, des noms propres tous mélangés, sur fond d’édition quand même ( faut rester dans les livres), avec juste d’insinuations pour maintenir un semblant d’intrigues, et le tour est joué.
Deux galets das la godasse pour le prix d’un.
Pas mal Phil.
Mais avec
aarf, c’est parti trop fast.
L’assassin était sans doute l’acteur Robert Wagner, mari de Natalie Wood, qui, après une soirée arrosée, aurait jeté l’actrice par-dessus bord… :
« Mort de Natalie Wood : la police s’intéresse de nouveau à son mari Robert Wagner »
Cela dit, phil, c’est vrai que l’ambiance armée mexicaine du muppet show a bien changé ici.
Mal vieilli tout ça.
Christine Bravo ne veut pas dénoncer son harceleur, pour une raison très distinguée, comme toujours avec elle :
« Alors, j’estime que le coup de genou que je lui ai asséné ce jour-là dans les parties génitales m’a remboursée. »
Bravo Christine, elle porte bien son nom.
Voir aussi fictions de la Révolution, 1789-1912, Presses Universitaires de Rennes. La Révolution comme carrière de fictions au travers des écrivains. Prometteur.
MC
Ce qui est remarquable , c’est qu’on invite toujours les mêmes , Marlène Schiappa pour faire écran, à quand l’editrice pour nous faire part de son projet culturel pour la France des territoires et de ses grands chantiers dans un débat digne de ce nom et ceci en dépit des coupes budgetaires drastiques et du fameux passeport culturel qui d’ailleurs n’est pas né de son initiative? J’aimerais savoir quelles sont ses idées, ses visions, ses projets pour la France dans son ensemble y compris pour des compagnies de moindres prestiges que celles qui se vient attribuer un bon pourcentage du budget culturel national et qui dore le blason des capitales régionales et encore . Les autres n’ont qu’à se faire cuire trois oeufs? Le numérique, l’édition, la défense des interets des plus fragiles et vulnérables ? Est-ce son grand-âge qui lui interdit de prendre part au débat public autrement que par des interventions sibyllines? Ou s’en remet-elle au chef de l’état pour prôner l’ouveture des bibliothèques le dimanche, le passeport culturel qui n’est pas de son ressort, en quoi consiste son rôle dans ce gouvernement?
voient pour vient,
l’ambiance armée mexicaine
armées mexicaines, armées du crime plus exactement. Voir le dernier opus de Carlos Fuentes.
Marlène SCHIAPPA, nous le répétons, va être virée du gouvernement tant elle est c.onne et nous la retrouverons ici en support, ou remplacement, de l’autre c.onne : CLOPINE de Zébu !
lu cela d’un journaleux qui cherche à se faire un nom:
« Faire réécrire un recueil commémoratif est moins grave, bien sûr, qu’empêcher qu’on publie tel ou tel. Je dis juste que ça ne me paraît pas moins bête. »
Ce qui est idiot c’est de penser que ce recueil, n’est qu’un mémento. Alors que ce qui est inscrit donne droit à subventions pour manifestations diverses et, variées. Avec nos sous.
« Mal vieilli tout ça »
Oui, LVDLB, tu es toujours la plus belle, même si tu ne peux plus danser !
ce « non », de HD Thoreau quand même, c’est quelque chose.
La culture c’est Stéphan Bern, notre nouveau Prosper Mérimée, directement relié à l’Elysée, bérénice. Pour le reste, circulez, il n’y a rien à voir !
Francecul c’était plus audible sous Laure Adler, Phil ?
Marlène Schiappa est la ministre phare de ce gouvernement. Elle, elle ne loupe jamais le coche. Toujours la déclaration idoine là où ça fait mal, quand elle n’anticipe pas. Une artiste de l’action gouvernementale, et une perle rare pour la cause des femmes, n’en déplaise aux misogynes bornés !
Polanski devrait se méfier de Schiappa. D’ici à ce que le cinéaste se fasse enlever par le Raid et remettre à son juge américain, il n’y a qu’un pas… qui soulagerait tout le monde !
Clopine, nous ne sommes pas Samedi, mais Vendredi…
n’en déplaise aux misogynes bornés !
je n’avale pas plus qu’elle .
Delaporte, notre grand spécialiste de la cause des femmes battues, d’où te viens ce tropisme ? Ton papa battait-il ta mère quand tu étais petit ?
13h42 des amis dans votre entourage qui suivent à la lettre ses préceptes philosophico-politiques? J’en doute, un non bien intériorisé et qui se garde d’être suivi d’effets tangibles et enregistrés par les différentes administrations à moins de se lier à la cohorte des nouveaux opposants qui optent pour l’évasion fiscale ou à l’extrême opposé la clandestinité et l’aide qui lui est porté.
Ed, Furminator c’est massacre à la tronçonneuse pour les poils des animaux de compagnie !
https://www.google.fr/search?q=Furminator&client=safari&rls=en&dcr=0&source=lnms&tbm=isch&sa=X&ved=0ahUKEwjm5NaVpIfZAhVKAsAKHbWdB-EQ_AUICygC&biw=800&bih=716
L’autoritarisme imbécile me réjouit, (ô combien bêtement) par le peu d’impact qu’il a sur bibi et le non-intérêt que l’on porte à une situation dangereuse dans/sur/sous la neige me prouve combien sont loin des contingences réelles liées à la vie à la mort et par tautologie, à l’amour (ai écrit la mort, salop…e de lapsus clavii) nombre d’individus qui vaquent à n’importe quoi.
pour egg and bread, si beaux côte à côte, faudrait un peu de sel.
JAZZI dit: 2 février 2018 à 9 h 14 min
« S’il est possible à un membre du gouvernement, parlant avec toute l’influence qui s’attache à sa fonction, de donner ne serait-ce que son opinion sur la culpabilité et la défense, c’en est fini de la sécurité de chacun. »
François Sureau – Affaire Daval : le mépris de nos lois
S’il est possible à la ministre de la Culture d’occulter une personnalité influente de l’Histoire de France, c’en est fini de notre droit de mémoire ?
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la vie dans les bois dit: 2 février 2018 à 8 h 44 min
La ministre féministe qui a écrit le livre » maman travaille », par ses atteintes répétées à la vie privée, en soutenant la délation par hastag interposé, pour mieux codifier des rapports hommes-femmes uniquement envisagés sur la base « rapports bestiaux », se voit retoquée, pour ses derniers propos irresponsables, par ceux qui ont en charge le respect de la Constitution française.
Bien fait !
http://www.lepoint.fr/chroniques/francois-sureau-le-mepris-de-nos-lois-02-02-2018-2191539_2.php#xtor=CS3-194
François Sureau – Affaire Daval : le mépris de nos lois
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à 14h et qq poussières, je pourrai ter répétitat, pour le sureau au suroît, mais ai déjà beaucoup de mal à vous courir derrière, ô tempora ô mores !
Assez de Maurras, assez de Céline, assez assez !!
Prendre l’air…
respirer…
draguer discret…FRotter léger:
‘mademoiselle’… oui, oui hi hi h
‘Oh, Revol your name?’ oui yes oui hi hi hi h
‘Alors OK’ yourself ne pas attendr fin de l’hiver nvl équipier for Mi, hi hi hi MALgré mains gelées et pieds humides, AKONKAGOUGOUA 13456mètres23cm Alt. Vit, vite
Vite avant qu’Antoine n’annonce Mars 2018
« La Vérité sur les Cahiers Noirs de Martin Heidegger »
(den Schwarzen Heften !)
de Friedrich Wilhem von Herrmann
& Francesco Alfieri
coll. L’Infini Gallimard 460 p. 19 euros
‘Seinsgeschichtlicher Antisemitismus’ oder
‘Metaphysischer Antisemitismus’ Frage !?
ou pas du tout antisémite ???
ET ça va recommencer…
chez moi, les très grosses mouches à m. sont vertes et brillantes et les petites allongées à truffes sont rouquines.
Et chez Quentin de la Tour, c’est encore autre chose
http://2.bp.blogspot.com/-Feci-dt7ljQ/TeGDdFYuqGI/AAAAAAAAAZ4/0-bF6gRyoU0/s1600/La-Tour-Pompadour-43.jpg
cher commissaire politique Bloom !
—
Tout de suite la caricature; on te prive de ton hochet et tu pleures (on dirait du Gainsbarre). Tonton Robert Laffont le sortira, son omnibus mot-raciste au printemps, Tu casqueras tes 30 euros pour des vieilleries qui sentent la mort & t’iras même pas en prison pour.
How Wuthering Heights got its name
Emily Brontë explained the origin of the word ‘wuthering’ in the novel itself:
‘Wuthering Heights is the name of Mr Heathcliffe’s dwelling. « Wuthering » being a significant provincial adjective, descriptive of the atmospheric tumult to which its station is exposed, in stormy weather.’
Wuthering means windy, then. But is there more to it?
According to Emily’s biographer Winifred Gérin, the author based Heathcliffe’s dwelling on a local Elizabethan farmhouse, Top Withins.
This must surely have been a crucial influence on the name of house and novel, ‘Top’ suggesting ‘Heights’ and ‘Withins’ suggesting ‘Wuthering’.
‘Withins’ is in fact a Yorkshire word for ‘willows’ (it seems that Emily was inspired by nothing less than the wind in the willows), and even today the proper exclamation to make when seeing a particularly well-pollarded group of willows in the Haworth area is ‘Top withins!’
http://www.telegraph.co.uk/culture/books/3559512/How-Wuthering-Heights-got-its-name.html
Oui, et c’est parfait. Ca enlève le sous-poil. Et quand on a des chattounes au poil ouaté, ca file un sacré coup de main.
it seems that Emily was inspired by nothing less than the wind in the willows » Toute l’importance du paysage dans le titre même. Merci pour cette information zerbinette !
Assez de Maurras, assez de Céline, assez assez !!
+1
Je crois que c’est Bouguereau qu’à le poil ouatté, aussi. Parait-il. Nia que l’intéressé qui pourrait nous le confirmer.
« Delaporte, notre grand spécialiste de la cause des femmes battues, d’où te viens ce tropisme ? »
Cela me vient de ce que sans doute je ne sois pas un butor et une sombre brute, mais un être civilisé et poli – doublé d’un authentique chrétien.
WWW: Wind in the Weeping Willows ?
Les départs volontaires peuvent être une opportunité très intéressante pour beaucoup de fonctionnaires. J’espère que les syndicats negocieront cela intelligemment et surtout unitairement.
Il peut être avantageux pour nombre de fonctionnaires de partir à la retraite 3 ans plus tôt que prévu donc à 60 ans en se voyant rémunérer en cotisations et pensions ces 3 années..avec plusieurs formules incluant une plus ou moins grande participation des propres fonds d’épargne du fonctionnaire. Tout bénéfice pour tout le monde au final.
Voilà ce que les syndicats ont à négocier intelligemment et unitairement, sans dogmatisme idiot qui pénaliserait tout le monde dans le résultat final.
Essayons d’y croire.
MC dit: 2 février 2018 à 13 h 51 min
Clopine, nous ne sommes pas Samedi, mais Vendredi
–
Feriez mieux de visiter les personnes âgées au lieu de les pointer du doigt.
Cela-dit je reste persuadé qu’un état fort, que nous avons à former, est un état grand employeur d’agents publics.
Le nombre d’agents publics doit augmenter et non pas diminuer.
Le pyramidage salarial doit être légèrement atténué mais continuer à exister.
Ce soir je mange du thon.
WWW: Wind in the Weeping Willows ?
magnifique !
bibi de la truite saumonée froide avec mayo.
ai acheté filet mignon de porc pour mariner au vinaigre et coriande fraîche
La situation n’est pas très bonne pour Tariq Ramadan. L’homme de foi, prêcheur international, quasi-saint, se révèle le plus immonde Tartufe que le monde médiatique ait pu jamais donner à voir. Il se peut qu’il soit jeté en prison dès aujourd’hui :
« A l’issue de quarante-huit heures de garde à vue, le parquet de Paris a requis vendredi 2 février la mise en examen de Tariq Ramadan pour viol et son placement en détention provisoire, selon une source judiciaire. » Le Monde
Qui a pensé une seule fois que T.R. était « quasi-saint » ?! Y compris chez les siens ?
Tariq Ramadan en prison. Et pendant ce temps, Weinstein, Polanski et Woody Allen courent toujours… Le monde est une énigme !
C’est bien, ça, Rose. Combien d’ail-donc ? 2 petites gousses entières.
Il faut prendre du balsamique et ne pas en mettre des tonnes, attation.
Le mensonge, la brutalité et l’humiliation ultra-trash envers les femmes. Aucun doute, T.R. est un bon musulman.
« Le nombre d’agents publics doit augmenter et non pas diminuer. »
L’Etat moderne devient une masse statique et paralysée. Certes, il manque des agents publics, mais ceux que l’Etat crée vont toujours dans le sens d’une paralysie administrative encore plus grande. Il faudrait créer d’autres agents publics. La preuve en est que tout le boulot que l’Etat devrait faire, et qu’il ne fait pas, est accompli par les associatifs, qui sauvent la mise.
Ed dit: 2 février 2018 à 15 h 44 min
Vous avez un préjugé fallacieux envers les musulmans. Vous devriez lire Le Monde des religions, qui vient de paraître, et qui montre que l’islam est une très belle religion. C’est ce que Tariq Ramadan essayait autrefois de montrer, dans ses prêches médiatiques à travers l’Europe et l’Amérique, et l’Orient (le Qatar l’a interdit récemment). Hélas, Ramadan n’était que le Tartufe de sa cause. Cela va faire beaucoup de mal à l’islam, et aux religions en général. Une mauvaise nouvelle que Ramadan en prison !
Ou du vinaigre de cidre. 20cl. 10 cl de sauce Soja, 20 cl de bouillon de volaille (cube ou bien mieux jus de poulet rôti récupéré, dégraissé après qu’il ait figé et congelé) cuilleréere à soupe de paprika.
Faire mariner au moins 12 heures à température ambiante. Pas de sel dedans, c’est la sauce Soja qui sale.
Delaporte,
Je parlais des musulmans, pas de l’islam. Le catholicisme et une très belle religion, les cathos en revanche sont un peu moins beaux. Vous me suivez ?
Si non, c’est pas grave. Le sujet est trop glauque de toutes façons.
Ed, d’accord avec vous ; mais il y a quand même dans ces religions un certain nombre de saints, qui relèvent le niveau !
D. dit: 31 janvier 2018 à 17 h 32 min
Filet de porc au vinaigre -ou adobo, qui désigne les viandes marinées au vinaigre et dont la marinade sert à faire la sauce. Fréquent en Amérique centrale, importé par les espagnols aux Philippines. Mettre dans la marinade de l’ail en gousses, de la coriandre fraîche, du poivre, de la sauce soja, un peu de cumin. Servir avec riz ou pommes de terre.
Porc : le cuire à basse température 150 degrés maximum pendant 1 heure, le saisir ou griller légèrement en surface pour le rendre joli, terminer avec un peu de la marinade dans un roux, le tout jamais trop chaud, bien enrobant. Il y a 36 façons de faire. C’est la mienne. Même principe avec morceaux de poulet désossé sans peau.
ai coupé sept tranches épaisses de petit filet mignon : pas mangé de porc, hormis du jambon, depuis quatre mois.
Ai mis moitié coriandre fraîche et l’autre moitié sera pour après la cuisson + coriandre en poudre d’épicétout.
et du vinaigre à l’estragon : pas de vinaigre de riz chez moi.
Ferai cuire demain midi avec du riz basmati de Camargue.
si on fait cuire en cocotte, comment mesurer les 150° celsius ?
trop tard : j’ai mis huit gousses d’ail épluchées : cinq entières et les ai toutes dégermées (c’est bientôt le printemps) et trois hâchées menues menues, les pauvres et parsemées par dessus.
Top Withins (ou Withens), zerbinette, dont on peut encore visiter les ruines, à quelques brassées de bruyères de Haworth et du presbytère des géniales soeurs.
https://www.wuthering-heights.co.uk/wh/locations/top-withens.php
Peu de gens savent que les Brontë sont d’origine protestante irlandaise (Church of Ireland, donc anglicans & non presbytériens), leur père ayant grandi dans le comté de Down en Irlande du Nord/Ulster, celui-là même que célèbre un autre grand Irlandais d’origine protestante transcendant par le génie tous les clivages, Van Morrison, alias Van The Man, un des tout meilleurs poètes & auteurs compositeurs de l’île d’Émeraude depuis les années 60…
Au sud de Belfast, en route vers Dublin, vous trouverez des indications qui vous mettront sur la route d’un autre « Brontë Country » que celui des Yorskshire Moors. Tutto fa brodo, comme ils disent à Ferrare…
ai mis deux poivres blanc et noir. Pour la mixité. Et pas de vinaigre balsamique, ai eu peur que cela tue le reste.
C’est bien, ça, Rose.
dslée : ai fait comme j’ai pu, hein.
vous dirai le résultat. Me pose encore quelques questions sur la cuisson à petit feu.
J’ai besoin de vos lumières. Je serai de passage à Paris prochainement et en profiterai pour faire un ravitaillement de livres. Une librairie à me conseiller ?
est accompli par les associatifs, qui sauvent la mise
oui, Delaporte, bénévolement : je hais le bénévolat.
the Weeping Willows ?
—
rose, connaissez-vous la version de « Down by The Salley Gardens », poème de WB Yeats, par Kathleen Ferrier? (salley= sauleraie).
Enjoy!
https://www.youtube.com/watch?v=N1zhKHTRj-U
oui Ed
la rubrique à bulles (tout en maj).
du lundi au samedi
10h à 20h30
110 boulevard Richard Lenoir
75011 Paris
le long du canal de l’Ourq enterré.
des BD, des BD, des BD.
Bloom
si j’osais
Blowing in the Wind in the Weeping Willows
https://www.youtube.com/watch?v=vWwgrjjIMXA
Pour JC Landouille, toutes les femmes sont des c.onnes… même sa Moman qui a pondu cette phiotte !
rose, je ne lis pas de BD 🙁
Evidence dit: 2 février 2018 à 16 h 23 min
Pour JC Landouille, toutes les femmes sont des c.onnes… même sa Moman qui a pondu cette phiotte !
hehe non. On reconnaît les misogyne à l’idolâtrie qu’ils vouent à leur maman, aucune femme n’ayant les capacité d’arriver à la cheville de Môman.
Tariq Ramadan et la preuve qui tue :
« La victime présumée a cependant identifié une petite cicatrice chez son agresseur présumé que le prédicateur a reconnu posséder. Tariq Ramadan n’a pas fourni d’explication sur le fait que la quadragénaire de confession musulmane ait connaissance de celle-ci. À la fin de la confrontation l’islamologue a refusé de signer le procès-verbal. » Parisien
une petite cicatrice
Ca s’appelle une circoncision.
(je sors)
@Ed
ma librairie préférée :la Procure,
et aussi Tschann
mais j’acheté surtout maintenant pour lire sur Kindle
S’en prendre aux personnes suit immédiatement une renonciation au débat d’idées…
MC alors là : merci. J’ai cherché pourquoi j’avais écrit « incise du samedi », au lieu de vendredi -et j’ai une réponse, dites donc !
Sur la suppression, encore et toujours, des fonctionnaires : je voulais dire, à propos des « départs volontaires », que la poule manifeste elle aussi sa volonté de se barrer, quand le renard entre dans le poulailler. Faire semblant de croire qu’un salarié peut exercer librement sa volonté dans une structure hiérarchisée où le pouvoir appartient à un « supérieur » est une escroquerie intellectuelle. Marx a depuis belle lurette éventé le truc qui consiste à considérer que le soumis est aussi « libre » que le patron, le prolétaire l’égal du capitaliste, etc. J’entends déjà d’ici le DRH susurrer au fonctionnaire venu se plaindre de son supérieur que, ma foi, même s’il est prouvé que le supérieur est en tort, on n’y peut pas grand’chose pas vrai et qu’il reste la solution du « départ volontaire ». Les petits chefaillons de la fonction publique vont encore plus se régaler qu’avant, les fonctionnaires tirer une langue servile encore plus longue, et in fine, comme à la poste et dans tous les services publics où les statuts ont été démantelés, les suicidés seront les seules ombres au tableau libéral. (à ce sujet, voir le formidable documentaire « une tournée dans la neige)…
Il ne s’agit pas de retirer le nom de Maurras des dictionnaires, mais de souligner combien notre époque juge ses idées néfastes. Eut-il été pédophile qu’on aurait fait de même pour ses moeurs. Lorsqu’un homme a une telle influence, il faut le reconnaître. Quant à la citation du Général, il faut y voir l’ironie dont il était capable. Pensez à la nudité des belles créatures… http://www.ina.fr/video/I00012610
Le problème, c’est qu’il faudrait six actifs (privé) sur dix, comme en Allemagne et en Suisse, pour que l’économie ne se traîne pas* ; et on n’en a que cinq sur dix. C’est trop lourd pour ces cinq-là de supporter tout le pays.
Comme le ballon à Courtial des Pereires !
« Le problème, c’est qu’il faudrait six actifs (privé) sur dix,… »
Qu’est-ce que c’est encore que ce raisonnement ? Vous n’avez pas compris, malgré mes efforts, qu’il faut créer un système dans lequel le travail n’aurait plus de part ? Il faut l’abolir, légalement, décisivement, et vous ne vous poserez plus cette question sadique de faire travailler dix sur dix ! Vous vous rendez compte du degré de sauvagerie humaine auquel vous arrivez avec vos dires ? Est-ce vraiment responsable à un niveau humain ? Il me semblait qu’on avait aboli l’esclavage ! En tout cas, pas dans certains esprits !!!
Cuire en cocotte ?!
Je ne ne réponds plus de rien…
Bon. Bon. Feu très très doux, pendant très longtemps, couvert au 3/4. Pendant 1 heure. Vérifier la cuisson du porc, il ne devra pas être rosé dedans. Sinob continuer pendant encore 1 heure. Quelle histoire. Tu vue pas sue je vienne l’en occuper par hasard?
Non ce soir je peux pas de toutes façons.
Continuer encore 1/2 heure. Pardon.
Quittons nous sur ce constat sinistre : Delaporte de Pole emploi n’a jamais travaillé.
Car il a peur de travailler. Son attitude vis à vis du travail ? La PEUR d’agir, et de s’épanouir par un travail intelligent, créatif, dans un univers en dynamique, avec des potes cultivés…
Delaporte est un proustproust branlotin, entretenu par la renbe de papa/maman. Une loque bonne à rien.
VIVE LE TRAVAIL QUI ENNOBLIT LE BOLO !
C’est très intéressant le monde du travail.
[par Laurent Binet]
Chez un nombre croissant d’écrivains et, semble-t-il, de lecteurs, il n’y a pas de question plus passionnante, brûlante, obsédante, que la question du mal. Pour traiter cette question, la méthode désormais la plus répandue et, dit-on, la plus efficace, consiste à inventer un récit dont le narrateur est un bourreau qui raconte ses souvenirs, nous fait part de ses réflexions et ses exploits. Par le biais de ce subtil procédé littéraire, on peut plonger dans la conscience d’êtres maléfiques (fictifs): SS, guerriers hutus, tortionnaires en Algérie… Ainsi pense-t-on atteindre la vérité profonde du mal. Aux quelques pinailleurs qui objectent que peut-être cette «méthode» n’offre pas toutes les garanties de fiabilité heuristique qu’on serait en droit d’attendre, ou aux rares pisse-froid qui émettent de temps à autre l’idée que le résultat n’est pas forcément très respectueux des victimes, les fervents partisans du recours à la fiction opposent toujours les trois mêmes arguments: la littérature est supérieure à l’histoire pour appréhender le réel; le romancier a tous les droits; on ne fait pas de littérature avec des bons sentiments.
Charlotte Lacoste, dans «Séductions du bourreau», pulvérise ces lieux communs éculés au terme d’une extraordinaire démonstration où elle met toute sa rigueur d’universitaire à démystifier ceux qu’elle appelle les «fictionneurs», avec une opiniâtreté, une fougue, une intelligence et une verve tout à fait réjouissantes. On sait déjà que la jeune femme ne publiera pas d’autres livres: son entreprise de démontage des déclarations imprudentes du gratin des écrivains, journalistes, critiques et historiens ne lui sera pas pardonnée.
Sa thèse est simple : ces fictions sont à la fois des faux témoignages et de la mauvaise littérature, mauvaise justement parce qu’elle passe à côté de la réalité qu’elle prétend restituer mieux que les historiens, trop froids, et mieux que les témoins, qui manquent de recul. Par exemple, le fameux Max Aue des «Bienveillantes», sur lequel Charlotte Lacoste s’acharne particulièrement, reprend le cliché du nazi cultivé, philosophe et mélomane, né avec «le Silence de la mer», de Vercors.
Or la réalité du nazisme, rappelle Charlotte Lacoste, c’est Eichmann, pas Max Aue. Qu’à cela ne tienne! Il suffit de faire passer Eichmann lui-même pour un éminent kantien versé dans la culture hébraïque. Et cela donne «le Songe d’Eichmann», de Michel Onfray où Eichmann navigue au milieu des fantômes de Kant et de Nietzsche. Qu’importe qu’il n’ait pas lu dix livres dans sa vie, qu’il n’ait pas su vingt mots d’hébreu ou qu’Hannah Arendt le décrive comme un semi-débile incapable d’articuler deux idées ensemble. Cette image-là ne cadre pas avec le souci esthétique d’une littérature qui refuse les bons sentiments mais aspire à une certaine élégance, au nom de laquelle on peut malmener la vérité historique puisque le romancier a tous les droits. On ne sait d’ailleurs d’où il tire ce privilège exorbitant qui n’est accordé ni au scientifique, ni au philosophe, ni à l’historien, mais c’est ainsi: la littérature n’a de comptes à rendre qu’à elle-ême, ce qui lui permet d’éviter les considérations trop triviales (morales, par exemple).
«Ils avaient été mal éduqués»
Sur quoi débouchent ces petits trafics et ces grosses affabulations? Sur cette révélation bouleversante: le mal est en chacun de nous. Avait-on vraiment besoin de tous ces romans pour arriver à une conclusion si platement théologique? Mais Charlotte Lacoste, vigilante, ne voit pas là seulement une petite déception: elle mesure ce qu’implique une telle approche, mi-mystique mi-anthropologique. Si le mal est l’essence même de l’homme, il devient inévitable. Or, à présenter les génocides comme des fatalités, on exonère ceux qui les commettent. Ne sommes-nous pas, nous «frères humains» de Max Aue, tous des «bourreaux potentiels»? («Comme nous, ils mangent, ils chient, ils baisent», déclare Littell. «Troublante coïncidence!» ironise Charlotte Lacoste.)
Outre qu’elle tend à la réhabilitation des bourreaux, l’explication essentialiste est bien commode: elle dispense de toute considération politique, sociale, économique, culturelle. Une autre réponse avait pourtant été proposée par Primo Levi: «Sauf exception (les nazis) n’étaient pas des monstres, ils avaient notre visage… Mais ils avaient été mal éduqués.» Que l’éducation puisse être un frein à la barbarie, il fallait y penser, n’est-ce pas? Mais c’était sans doute une piste trop vulgaire pour les fictionneurs avides de paradoxes, qui les privait de leur personnage favori: le nazi cultivé, raisonneur, adepte de Kant, si bien enraciné dans notre imaginaire grâce à cette fiction du mal qui, avec beaucoup d’impudence et bien qu’elle s’en défende hypocritement, prétend nous imposer sa vérité.
Deux livres sont parus récemment qui pulvérisent, réduisent à néant, les arguments en faveur d’une responsabilité de « la France », et pas seulement du gouvernement de Vichy (deuxième gouvernement Laval, rappelons-le), dans la rafle du Vel d’Hiv…
« Vichy, Londres et la France » de Bertrand Renouvin, un petit livre de 65 pages, dont l’essentiel démontre que Vichy n’était ni légitime, ni légal et ne pouvait engager « la France », qui était ailleurs…
« Vel d’Hiv 16/7/42, où était la France » de François Broche », livre d’historien plus substantiel (200 pages) bourré de faits et de citations…
« Chaque enfant qu’on enseigne est un homme qu’on gagne » http://poesie.webnet.fr/lesgrandsclassiques/poemes/victor_hugo/ecrit_apres_la_visite_d_un_bagne.html
lAURENT BIDET Ckarlote la cote
& les fictionneurs
——
« Touvier avait un vrai talent de séduction et de persuation »…. !?
DIXIT bENEDICTE VERGEZ-CHAIGNON
autre univertaitaire spécialist de VICHY
ET NE SOUHAITANT pas Maurras commmémémoré
La fiction doit nous permettre d’appréhender au plus près la réalité, de nota. Tandis que nous nous livrons à des querelles byzantines, pour ou contre commémorer Maurras, il y a bien des problèmes plus urgents qui devraient mobiliser notre réflexion et nourrir nos débats. Notamment celui des migrants. On peut raser la jungle de Calais, le problème reste entier. C’est le sujet du film « Une saison en France », sorti dans quelques salles cette semaine, du réalisateur tchadien Mahamat-Saleh Haroun et admirablement porté par Sandrine Bonnaire.
http://www.allocine.fr/video/player_gen_cmedia=19575238&cfilm=254154.html
lA bENédicte en Question
SENSIBLE au charme de Touvier
trouve la commémoration de Charles totalement superflue…
Elle trouve la réédition des Pamphlets de Louis Ferdinand comme l’exemple même de ce qui est superflu…
Elle vous conseille cependant d’acheter son livre sur l’auteur des Décombres, parce que là c’est pas pareil, que c’est elle qui a bien encadré tout, qu’elle sait aussi tout, qu’elle est vraiment spécialiste, pas du tout comme les autres spécialistes qui voudraient se spécialiser sur ce qui n’est pas vraiment spécialisable puisque superflu !
L’université francaize est remplie de spézialistes
‘chercheurs’ qui après un livre sur Vichy deviennent illico ‘chargés de recherch(s)’ PUIS TRéS VITRE ‘directeur de rechech(ss)’à vie…
Mais pourquoi le classement Shanghai s’obstine-t-il à ne pas le reconnaître? POURQUOI VOULOIR dégraisser le Mammouth ?
…C’EST LE SUJET…
de la manipulation médiatique
de la prochaine ‘eurovision’
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