L’exofiction, késako ?
Ayrton Senna, Christian Dior, Jim Morrison, Claude Monet, Louis Soutter, Vincent Van Gogh, Arthur Rimbaud, Charles Bronson, Jean-Luc Godard, Charles Manson, Shaton Tate, Ossip Mandelstam… Ce ne sont pas des personnages de biographies mais bien les héros de la rentrée littéraire. Celle des romans, de la fiction, de l’imagination, pardon d’insister lourdement.
Depuis des années, l’autofiction a abusé du « je » sans autre objet que son « moi » hors de tout accès à l’universel, de l’exploration sans fin d’un nombril qui n’exprime rien d’autre que lui-même ; aussi le retour du boomerang était-il attendu. On ignore qui a inventé de baptiser le phénomène « exofiction » mais c’était bien trouvé pour désigner l’écriture d’une fiction à partir d’éléments réels, en s’autorisant la mise en scène sous leur propre nom de personnages ayant existé. Le genre, car s’il n’est pas nouveau c’en est un désormais, se bat sur plusieurs fronts, empruntant aux autres genres ce qu’ils ont de meilleur. La biographie est le terrain de l’exactitude, le roman celui de la vérité. A mi chemin des deux l’exofiction les parasite. Dans les deux cas, c’est de la vie des autres qu’il s’agit.
Rien ne passionne les gens comme les gens. Leur itinéraire, leurs secrets, leurs échecs, leur réussite. Comme si cela pouvait servir de modèle. C’est la version people de la littérature. Or les preuves ont tant et tant fatigué la vérité que les lecteurs, ceux qui ont toujours soif d’apprendre, apprécient que la lecture soit allégée de ses matières grasses : notes, digressions, références, explications…. Ils goûtent qu’un écrivain s’empare d’un détail dans l’existence d’une personnalité, dévide la bobine de son fil du temps et le raconte à travers ce fragment si éloquent. Si le procédé est ancien (il n’est que de citer l’admirable Mort de Virgile d’Hermann Broch), il revient en force en cette rentrée, en plus grand nombre que l’an dernier. La tendance est encore plus marquée. Car cette fois, il s’agit du personnage principal et du rôle-titre du roman, et non plus de name dropping au fil du récit.
Comment faut-il le prendre ? Il y en aura pour pointer une certaine paresse chez nos romanciers, un vrai recul face au danger de la création ex nihilo, la crainte de la page et de l’écran blancs. Il est vrai que se lancer dans l’écriture à partir d’une vie déjà accomplie, équipé d’un gros dossier de coupures de presse, de minutes de procès et d’archives audiovisuelles, sans oublier les propres livres du personnage, atténue le stress. L’acrobate s’élance d’autant mieux qu’il a l’assurance d’un filet sous pieds. Mieux encore : une fois prêt, le livre sera plus facile à « vendre » aux libraires puis aux lecteurs car toute vie déjà connue du public sera par définition plus aisée à reconnaître que celles de personnages qui seraient le fruit de la pure imagination, dotés de noms qui ne disent rien à personne. Ils réagissent comme les visiteurs d’une exposition qui, à la première vue d’un tableau, se précipitent au plus près du cartel pour identifier l’artiste et la scène.
Une solution de facilité donc, quitte à ce que tout le monde connaisse déjà les tenants et les aboutissants de l’histoire : les millions de lecteurs et de Paris brûle-t-il savaient bien que Paris n’avait pas brûlé, et les spectateurs de Titanic que ca se terminait mal, et alors ? Ainsi à la flemme de l’auteur et de l’éditeur correspondrait celle du lecteur. A ceci près qu’il faut un vrai talent pour capter son intérêt ou le maintenir en haleine malgré tout.
On dira que le phénomène brouillera davantage encore les frontières entre les genres littéraires. Ce qui, au fond, ne fera jamais que refléter la levée des barrières dans bien d’autres territoires de la société. De quoi encourager un monde flou à s’y précipiter.
(Photos Passou)
1 330 Réponses pour L’exofiction, késako ?
Le discours de Soljenitsyne sur la beauté qui sauvera le monde a au moins le mérite de nous montrer que la littérature peut être sacrément utile, puisque c’est grâce à elle qu’il s’est extrait du goulag, qu’il a défié la dictature et que, finalement, il s’est sauvé.
La littérature pour certains n’est pas un simple passe-temps, mais une chose vitale.
Les autres ? Qu’est-ce que c’est ?
Jean si on n’est pas clairement psychotique, les autres sont partout sous toutes les formes, ils sont détachés de votre moi pour cependant en un retour vous aider à vous identifier en tant qu’unité indépendante et souveraine, ils peuvent aussi vous interroger, vous permettre d’ajouter un étage à votre maison, vous enrichir de leur pensée, vous éblouir d’une beauté inventée, vous sensibiliser à une autre cause que la vôtre, vous transporter d’émotion en empruntant à l’art…; nous sommes cernés si on les considère tous comme des ennemis, nous ne sommes jamais tristement seuls et vacants en restant ouvert à leur apport qui ne s’impose pas mais se propose à vous dans les meilleurs cas.
Le Nouveau Roman c’est la littérature qui aborde la réalité sous la forme d’une question, comme un questionnement sur le réel : Qu’est-ce que le réel ? La Modification, de Buor, est typique de cette démarche fructueuse et passionnante.
Mais les lecteurs marketing comme Jean ne peuvent pas, par nature, y comprendre grand chose, ni y prendre quelque plaisir que ce soit. Ce sont des gens dogmatiques, qui ne connaissent que les lois du marché et leur pauvre petite conscience malheureuse comme dirait Hegel. Triste à pleurer !
La vision du monde des gens comme Jean n’est qu’une généralisation du club Med. C’est laMedable !
. Et le plaisir le plus délicat, comme l’avaient vu Sade, Baudelaire et leur disciple Charles Manson, c’est la souffrance des « autres ».
C’est une affirmation personnelle mais qui offre l’avantage de vous situer.
jean marron sait faire et la gonzesse tartinée de saindoux ficelée cul nu et le bourreau havec la lampe a souder..fais en hautant dracul
Les autres ? Qu’est-ce que c’est ?
J’ai toujours pensé que la fréquentation de ce blog était de ma part une activité perverse. Il faudrait que j’arrive à me corriger, ou à me décider à aller voir ailleurs. C’est Bouguereau qui a raison : on ne se débarrasse pas des autres aussi aisément, et pas seulement du corps des autres, encore que ce soit toujours de corps qu’il s’agit. Les autres, il m’arrive plus souvent qu’à mon tour de penser avec tendresse, reconnaissance, admiration, à ces autres auxquels je dois d’être encore là pour tourner mes élucubrations. On n’est rien – corps et conscience – sans les autres. On ne vit pas sans les autres.
Laissez tomber, bérénice, Jean n’est qu’un provocateur de basse fosse. Il dit ça comme il dirait n’importe quoi d’autre. C’est simplement un pauvre homme.
Un dieu éphémère et très imparfait, certes, mais un dieu tout de même, et le seul.
Vous devez être un sacré artiste, Dieu n’est pas un Dieu de jouissance mais un Dieu Créateur et quoiqu’à créer l’homme trouve un plaisir aussi bien que dans cette torsion qui vous va à vouloir le mal pour en éprouver.
les lois du marché
et l’art people c’est de l’art gens, logique, peut-être même un peu trop…
On ne vit pas sans les autres.
Leur absence même peut devenir Enfer, on n’en sort pas.
Jean est bien le roi des…
—
Surtout défié grave question maniement du masque (et de la plume): jeanbrun john brown etc etc…le roi du Prévisible et de la provok à 1 euro.
dracul a lu un digest de hegel et la tora et ça passe pas..c’est normal dracul..même un kador en marketting pourrait pas faire havaler ça
Delaporte,
Vous rigolez où quoi ? la littérature aurait sauvé le bagnard… mais non ! Le bagnard à usé de ses forces, parmi lesquelles…!
Combien de Soljenitsyne sont morts au goulag … il a eu de la chance, le Russkov, point barre !
Vous devez être un sacré artiste, Dieu n’est pas un Dieu de jouissance mais un Dieu Créateur (Bérénice)
Mais je suis un dieu créateur, le seul dieu créateur, puisque, sans ma conscience, rien n’existe. On peu en effet définir Dieu comme l’entité spirituelle créatrice de toutes choses; Donc je suis Dieu.
christiane dit: 25 août 2016 à 12 h 18 min
bouguereau dit: 25 août 2016 à 12 h 01 !!!
« L’ours (art, histoire, symbolisme) ». Texte de Giorgio Coppin traduit de l’italien par Françoise Brun. éd. R.Laffont. ouvrage réalisé grâce au concours de nombreux collectionneurs et amateurs (Photos d’objets et d’affiches superbes). 1989
Ouaip : ai cherché l’équivalent des vierges.
Chez les indiens d’Amérique son animal totem est ours brun. Et son complément le couguar.
http://www.route66survivor.org/#!la-faune-locale/cyeb
Vous êtes très forte de par l’intérêt certain que vous portez aux autres. Je boirai bien un café avec vous gare de Lyon. Si vous l’acceptez.
la route 66 passe très peu en Californie. Moins d’un dixième de son trajet.
Tout à fait sincèrement : les autres je m’en fous. D’ailleurs ils sont trop nombreux à satisfaire…
Pourquoi satisfaire ceux là, et pas les autres, hein ?!
… et nous sommes tous pareils sauf les humanitaires immatures qui croient au Paradis, même laïc !!! Ah, les gros nuls !
Ben si les Autres c’est les mecs qui hachètent les toiles et qui lisent les bouquins… Faut en mettre quand même, hein !
Jambrun est Dieu, et JC son prophète. Circulez, y a rien à voir …
parodions-le
https://twitter.com/Sylvqin/status/699562013438005248/photo/1?ref_src=twsrc%5Etfw
JC….. dit: 25 août 2016 à 15 h 33 min
Pourtant, les faits sont là. Et maintenant, ils appartiennent à l’histoire.
Très bonne référence de Nadeau wgg mais vous remarquerez à la fois la multiplication des anachronismesdans cette discussion et surtout le mépris de la critique littéraire qu’ elle soit journalistique ou universitaire oui époque de m!
et rien sur butor dans les jt
et tout sur Sonia et même un tweet de l’Élysée
Jean, c’est quelqu’un qui a lu Wittgenstein et qui en est devenu fou au point de devoir être hospitalisé en traumatologie comme dirait Paul Edel… ou plutôt à Sainte-Anne, ma sœur Anne, ne vois-tu rien venir…
Eh, oui, Paul. Il y a tout à craindre d’un tel monde ! Le monde se déshumanise.
Sonia Rykiel comme personnage romanesque aurait sûrement intéressé un Proust, qui en aurait fait une duchesse de Guermantes toute rousse.
t’es un vrai lèche cul polo..c’est pas ça..jsais bien quekfois dans la vie hon est hobligé..rien dcqui est humain n’m’est alien..mais là..ça dvient hun vice polo..
Eh les pépères ! Le monde ne se déshumanise pas : c’est vous qui ne le comprenez plus car il change trop vite.
Interrogez vos enfants : Butor, mort ou vif, ils s’en remuent la tringle à rideau !
JC….. dit: 25 août 2016 à 15 h 38 min
Jambrun est Dieu, et JC son prophète. Circulez, y a rien à voir …
D’ailleurs, c’est très simple, un seul clic et vous cessez tous d’exister. Sauf JC, bien entendu, à qui je communiquerai Mes Volontés en temps voulu.
Désolé wgg est un super bon lecteur
Pourquoi satisfaire ceux là, et pas les autres, hein ?!
..savoir qu’a l’ote coté dla terre ya des tas d’grosse blonde qui pleurent pour toi..ça fend le coeur épicétou
Pareil pour les tenants de l’auto-fiction. Ils n’interrogent pas le Moi comme possibilité de représentation. Or, qui cherche à saisir son Moi est pris, comme dans l’Emploi du temps, de Butor, dans une course sans fin où l’on est toujours à la remorque de soi-même puisqu’on est sans cesse autre qu’on n’était hier. L’auto-fiction fige le Moi dans une réalité qui en fait n’existe pas. C’est en cela un art profondément réactionnaire et mortifère. La véritable fiction du Moi c’est celle qui la cherche plus qu’elle ne le trouve. Mais ça, c’est autrement plus difficile à écrire ! Faut être un génie pour réussir ça.
Désolé wgg est un super bon lecteur
ça te flatte dle laisser croire..t’es bien plus cynique que jean marron
regarde..lis moi ça..petite prise de note d’un gars qui tente l’uélème à 20 ans..dmande toi cque ça donne à 40 polo..vla cqui te flatte..un savoir faire de pti singe
JC fait partie de ces scientifique de niveau médiocre qui considère que la culture ça n’existe pas, et que n’existe que le monde mis en équation. Le monde calculé comme dirait Heidegger. Ce sont à proprement parler d’authentique fascistes. Ils pensent comme des fascistes, ils SONT des fascistes.
Widergänger dit: 25 août 2016 à 15 h 54 min
Mon ami, je te souhaite une bonne soirée de détente !
Pour ma part, malgré le lourd poids du fascisme qui m’accable, et mon peu d’intelligence scientifique, je suis heureux comme un âne au printemps ….uhuhu !
La vie est belle ! Le soleil brille et j’ai à faire, ce qui est merveilleux… Bien à toi et, euh ! … amitiés à tes proches.
J’apprends même dans « Le Parisien » que Sonia Rykiel écrivait des romans !
«Faire de la mode, c’est comme écrire un roman», disait-elle. A partir des années 1990, ses deux passions deviennent complémentaires. «Je ne pourrais pas faire de la mode sans écrire et inversement», confie-t-elle.
@JC
Je n’ai pas de proches, je n’ai que des lointains !
paul edel 15h39. Mince alors !l’Elysée s’est fendu d’un tweet, pour Sonia…Qui l’eût cru ? C’est sûrement le soir dans l’intimité du Palais qu’On parade en rayures multicolores et en robe tricot décintrée . Pourquoi donc l’hôte de ces Lieux n’essaierait-il pas les grandes tenues noires de Yamamoto ? Ah oui, c’est vrai,il n’aime rien tant que le scooteur..
C’était sa tunique de Nessus. Elle en est morte.
« Le Nouveau Roman c’est la littérature qui aborde la réalité sous la forme d’une question, comme un questionnement sur le réel : Qu’est-ce que le réel ? »
Tu crois sincèrement que les écrivains d’avant le Nouveau Roman ne se questionnaient pas sur le réel, WGG ?
« Pareil pour les tenants de l’auto-fiction. Ils n’interrogent pas le Moi comme possibilité de représentation. Or, qui cherche à saisir son Moi est pris, comme dans l’Emploi du temps, de Butor, dans une course sans fin où l’on est toujours à la remorque de soi-même puisqu’on est sans cesse autre qu’on n’était hier. »
Parce que Duras ou Angot quand elles disent « elle » plutôt que « je » en parlant de la narratrice de leur oeuvres autofictionnelles ne s’interrogent pas sur le Moi comme possibilité de représentation et ne cherche pas à le traquer dans ses mouvances et fluctuations ?
Hollande, quand il se rend chez sa Julie en moto japonaise, il dit : Yamamoto kakapoté !
Jibé, il faut distinguer deux choses :
1°) S’interroger sur le réel;
2°) S’interroger sur la possibilité de représenter le réel.
Le roman classique s’interroge sur le réel sans s’interroger sur la possibilité de représenter le réel pris comme un allant de soi;
Le roman moderne s’interroge sur le réel ET SURTOUT sur la possibilité de représenter le réel, qui n’est plus un allan de soi.
Cela ne découle pas seulement de la guerre, mais d’un grand mouvement qui vient de la mort de dieu à la fin du XIXè siècle, ce dont nous avons parlé à propos de Heidegger et du déconstructionnisme, qui a commencé justement avec Nietzsche.
intertest
Fernando Pessoa l’explique très bien lui aussi quelque part à sa manière. Il dit en résumé qu’avant il n’y avait qu’à se laisser vivre, que les cadres de la vie étaient là posés pour nous dès notre naissance et qu’il n’y avait qu’à se laisser glisser dans le moule. Et puis vint le moment où plus personne ne croyait au bien fondé du moule qu’on leur proposait, et on s’est mis à s’interroger sur le moule lui-même. Ce que fait aussi sans cesse Pessoa.
Chacun y va de ses petits souvenirs étoilés sur le Butor.
Je me souviens de ses Répertoires en éditions Minuit originales que j’allais acheter chez un petit libraire de quartier à Amiens, dans une rue très calme coincée entre le beffroi et la Maison de Malraux, juste en face l’armurerie où était venue se servir le dénommé Mesrine selon la légende (avérée).
Lecture exigeante pour un étudiant de dix-huit balais, mais première rencontre avec des longues phrases, une mine de fer discursive cousue dans un gant dont le cuir semblait avoir été découpé dans la peau des vaches du pré d’André Breton, dont il avait retrouvé la clef des champs, vous livrant à son accès.
À force le libraire en question me soumettait à la douce torture (ou inversement) de se faire préciser les quelques idées que je glanais entre les pages, avec petit sourire presque narquois, mais j’aimais bien ses défis (et participer à la fonte de son fond, rares étaient les clients).
Pour revenir sur le sujet du billet, entendu à la radio ce matin le Beigbeder vanter le livre de son ami Liber-Hâtif, et un critique de Causeur encenser le même (pour la raison principale qu’il secouerait le cocotier de l’autofiction collectionneuse de crottes de nez séchées), hum, pour moi, c’est l’inverse, lui et les boulevardiers du crime auto-relaté, self-relayé, en remettent une couche habile, tout en camouflant leur forfait.
C’est comme Descartes, si tu veux Jibé, qui s’interroge sur le monde grâce au doute comme méthode, mais qui ne s’interroge pas sur la méthode elle-même et ne met pas en doute le doute lui-même.
une mine de fer discursive cousue dans un gant dont le cuir semblait avoir été découpé dans la peau des vaches du pré d’André Breton, dont il avait retrouvé la clef des champs, vous livrant à son accès
Très juste, le Widergänger de 15.54. (pas à propos de JC) sur les scientifiques binaires crétinisés, même mentalité que la plupart des webeurs joueurs selfieurs scotchés aux screen, générations à pouces écrasés en marche accélerée vers le gouffre final.
Butor veut dire meuble en hongrois.
La véritable fiction du Moi c’est celle qui la cherche plus qu’elle ne le trouve (Widergänger)
C’est, me semble-t-il, le propos d’Annie Ernaux dans « Histoire de fille ».
En parcourant le fil des commentaires, j’ai constaté qu’un individu a usurpé mon identité pour mettre en ligne une série de posts qui ne sont pas de moi ( 14h54/15h16/15h29/15h35/15h45 ).
toujours a renier la meilleure partie de toi même jean marron..
et phil essaie d’avoir des bons de reduction a l’apeulstore en disant du mal de samsung
La véritable fiction du Moi
les hanciens havaient les mille culot en tablant sul principe que tout l’monde connaissait toutl’monde..qu’il y avait une république des lives..
Belle trouvaille de WGG ou de J.C.??
« je n’ai pas de proches, je n’ai que des lointains »
comment traduire cela en anglais ?
– relatives,close friends, loved’ones
–distants ?
pas possible. le jeu sur les mots disparaît.
A faire breveter…
pas terrible, grobougragris, je te sens en baisse, un effet de la canhicule ?
le solipsisme ha la dracul c’est dgueuler qu’y a des hélus et que surtout surtout de viol de sépulture en viol de sépulture qu’il en est
Il paraît aussi que lorsque Sonia Rykiel se rendait à un vernissage, les invités, après, ne se souvenaient plus des toiles qu’ils avaient vues, mais uniquement du rouge flamboyant de sa chevelure.
Quant à Phil, j’aimerais bien savoir ce qu’il y connaît au Hongrois.
tas la vue qui baisse..yavé tmets ha l’hamende
Oui, c’est la démarche d’Annie Ernaux dans Une histoire de fille. Mais elle n’en tire pas les conséquences qui devraient s’imposer, à savoir remettre en question la forme narrative elle-même qui permette de dire l’impossibilité de dire le Moi. C’est ça qui est très difficile et à quoi je m’attèle depuis si longtemps. Construire son récit par la démarche même qui le déconstruit, faire et défaire d’un même mouvement. Parce que c’est le mouvement même de la vie. Par comme un jeu abstrait. Mais comme une démarche vitale et dynamique et surtout vraie.
et toi tu vas nous faire croire que c’est ta teub jean marron..c’est biaisé
….et alors, Delaporte, c’est bien de se souvenir d’une chevelure excentrique au lieu de l’art qu’on vient honorer ?
dracul havec sa démarche vital et dynamique y’est beaucoup plus modeste et prudent jean marron
dédé il honore l’art lui..
butor sur la commode
D. dit: 25 août 2016 à 16 h 57 min
C’est bien mon avis, D.
oh s’il vous plaît, foutez-nous là paux avec Annie Ernaux. pas encore elle. par pitié!
Delaporte a faux.
bouguereau dit: 25 août 2016 à 16 h 46 min
toujours a renier la meilleure partie de toi même jean marron..
@ bouguereau
Monsieur,
Je suppose que ce commentaire m’est adressé, puisque vous avez plusieurs fois nommé « jean marron » un individu prétendant s’appeler « Jean », et qui a ainsi usurpé mon prénom pour poster une série de commentaires que je ne qualifierai pas, hésitant entre plusieurs qualificatifs (« affligeant », « consternant », « délirant », etc.). Croyez que je n’ai aucun rapport, ni avec ce « jean marron » ni avec ce « Jean » usurpateur, étant par ailleurs un fervent admirateur de l’oeuvre de Michel Butor, que mon faux double n’a cessé de conspuer à matin, à loisir, et à mon grand dam.
***
Pour que ce soit clair, je dirai que j’avais beaucoup d’admiration pour Sonia Rykiel.
Rose – 15h35
Un café gare de Lyon ? avec plaisir !
En attendant (et merci pour l’ours brun de la route 66.), cette vidéo émouvante tournée il y a quelques mois, chez lui :
https://www.youtube.com/watch?v=rT3GGet8wFs
Butor y est discret. Il prend le temps d’envelopper ses mots avec des gestes ronds. Il se rencontre des vidéos de lui des années passées avec bonhomie. On le voit écrire sur un petit carnet. On l’entend parler de l’évolution de son écriture. Puis on voit son fauteuil vide et là, il se passe quelque chose d’irréversible.
J’aime beaucoup sa voix un peu rocailleuse.
Passou nous offre (ce qui va plaire à Jibé) son passage à La Grande librairie où il présente, avec humour et passion douce, son anthologie Hugo.
(De Jean on pourrait faire une exofiction, soit en le noircissant davantage qu’il le fait lui-même , soit en le mettant face à un double lumineux…)
Une boulette de la ministre de la culture à propos de Butor :
« Audrey Azoulay, ministre de la Culture a rendu hommage à l’écrivain Michel Butor… en se trompant d’ouvrage pour son prix Renaudot. »
Pablo75, Chostakovitch ne faisait pas de musique, il se faisait plaisir, un peu comme Boulez dans un autre genre.
Et on lui a dit : en a-t-il sélément tenu compte? Que nenni. Résultat : qui achète ses disques aujourd’hui à part quelques marginaux dont certains sont dérangés ?
Construire son récit par la démarche même qui le déconstruit, faire et défaire d’un même mouvement. Parce que c’est le mouvement même de la vie. Par comme un jeu abstrait. Mais comme une démarche vitale et dynamique et surtout vraie. (Widergänger)
C’est au début d' »Histoire » que Claude Simon place en exergue ces vers de Rilke (dans la huitième « Elégie de Duino »):
» Cela nous submerge. Nous l’organisons. Cela tombe en morceaux. Nous l’organisons de nouveau et tombons nous-mêmes en morceaux ».
Il est vrai que Rilke évoque là toute entreprise humaine.
Chostakovitch est un compositeur pour happy few.
J’avais plutôt de la sympathie pour Sonya Rykiel, ainsi d’ailleurs que jen ai pour sa remarquable fille, mais son art creactif n’a jamais provoqué en moi la moindre émotion, mais souvent, faut-il bien le dire : une certaine repulsion. J’éprouve la même chose avec JP Gautier, par exemple. Je reconnais un style, une maîtrise évidente, mais je n’aime tout simplement pas, voire je déteste parfois.
L’image qui conviendrait le mieux à ma démarche serait celle du ruban de mœbius. C’est mon idéal esthétique.
Un café Gare de Lyon ? Quel endroit plus nul que ce parvis de gare ?
Ce sera sans moi.
Widergänger dit: 25 août 2016 à 17 h 21 min
L’image qui conviendrait le mieux à ma démarche serait celle du ruban de mœbius. C’est mon idéal esthétique.
–
on peut dire sans se tromper que c’est tordu, unilatéral et sans fin.
L’ostinato dans l’allegro ma non troppo de la symphonie n°8 de Chostakovitch est lui aussi admirable :
https://www.youtube.com/watch?v=npCWj6UcWfI
Et si je raconte mon chat (qui s’appelle Gérard) ? est-ce que je fais dans l’exofiction ?
Il est vrai que Colette s’y est déjà essayée. et Colette Audry (mais pour sa chienne).
Quelqu’un peut me traduire « happy few » ?
la-vie-des-autres dans le lien de passou me laisse songeur
Oui, D. un « happy few » c’est quelqu’un qui ne vous ressemble en rien.
Elle avait plusieurs cordes à son arc :
D’une aura pluri-disciplinaire, l’inventrice de la «démode» illustra des œuvres de Colette, participa à la décoration intérieure du Crillon (1972) puis du Lutetia (1985), publia notamment un roman et des contes pour enfants… (Le Figaro)
Tu préfères que je te parle un peu de Nietzsche, D. ? Je sais que tu l’adores !
« Caractère des bons écrivains. – Les bons écrivains ont deux choses en commun : ils préfèrent être compris que regardés avec étonnement ; et ils n’écrivent pas pour les lecteurs aigres et trop subtils. »
ce n’est pas une traduction.
bérénice dit: 25 août 2016 à 14 h 22 min
entendu cette expression par des citadins nantais
Widergänger dit: 25 août 2016 à 16 h 10. Vous écrivez à Jibé :
» il faut distinguer deux choses :
1°) S’interroger sur le réel;
2°) S’interroger sur la possibilité de représenter le réel…. »
Olivier Rolin (Cahiers de l’Ecole de Blois, n°1, janvier 2003) écrit à propos de sa table de travail et de lui regardant cette table :
« Il y a un premier plan, au centre de quoi rayonne l’écran de l’ordinateur où s’inscrit la description du premier plan : c’est à travers (ou à la surface de ) ce rectangle opalescent que les choses vues essaient de passer dans les mots, de se transformer en mots (mais « ces deux mondes sont étanches », selon Francis Ponge)… »
Puis, durant l’été 2007, il se souvient de Ponge et de son huître (« Ponge qu’il n’aurait pas invité, à lui prêter la main en cuisine un soir de réveillon » – voir le texte ci-dessous)) et là il se hasarde à une description de l’indescriptible réel :
« Ah ! Sous une coque si mal dégrossie, des délicatesses de soie froissée, froncée de velours noir, des falbalas pâles, des dessous chics. Longs cils soulignés de khôl, voiles diaphanes, tendres teintes de noisette et de jeune feuille à peine éclose, sur un lit de nacre irisée. Il y a là-dedans des imaginations de libertinage, de jeux galants, du Fragonard, celui du Verrou. Il ne faut pas aller chercher ailleurs que dans cette apparence de lingerie en désordre, ainsi que dans la symbolique un peu brutale de la lame passée entre les valves (le mot, même…), l’origine de la légende qui fait de l’huître un aphrodisiaque. »
(Paradis, n°2, 2007)
L’invention du réel qui vient à vous dans votre anneau de Moebius, est-elle aussi charmante, W. ou saisit-elle un autre réel comme celui de Ponge ?
Pour mémoire, « l’huître » de Francis Ponge :
« L’huître, de la grosseur d’un galet moyen, est d’une apparence plus rugueuse, d’une couleur moins unie, brillamment blanchâtre. C’est un monde opiniâtrement clos. Pourtant on peut l’ouvrir : il faut alors la tenir au creux d’un torchon, se servir d’un couteau ébréché et peu franc, s’y reprendre à plusieurs fois. Les doigts curieux s’y coupent, s’y cassent les ongles : c’est un travail grossier. Les coups qu’on lui porte marquent son enveloppe de ronds blancs, d’une sorte de halos.
A l’intérieur l’on trouve tout un monde, à boire et à manger : sous un firmament (à proprement parler) de nacre, les cieux d’en dessus s’affaissent sur les cieux d’en dessous, pour ne plus former qu’une mare, un sachet visqueux et verdâtre, qui flue et reflue à l’odeur et à la vue, frangé d’une dentelle noirâtre sur les bords. »
(Francis Ponge – Le parti pris des choses (1942)
Bientôt un numéro spécial d Europe avec articles sur l oeuvre d Olivier rolin
@ D.
« Chostakovitch ne faisait pas de musique, il se faisait plaisir […] Résultat : qui achète ses disques aujourd’hui à part quelques marginaux
dont certains sont dérangés ? »
@ Delaporte
« Chostakovitch est un compositeur pour happy few. »
Voilà deux remarques bien idiotes de deux analphabètes de la musique qui ont de gros problèmes d’oreille.
Chostakovitch est le plus grand compositeur – et de très loin – des deux derniers tiers du XXe siècle.
Tous les concerts de l’intégrale de ses symphonies donnée par Gergiev salle Pleyel pendant plusieurs années étaient complets (il fallait se lêver tôt, comme on dit, pour avoir des places). Et c’est l’un de compositeurs du XXe siècle qui vend le plus de disques, comme le montre la quantité de versions de ses oeuvres qu’il y a sur le marché.
Pour que vos neurones musicales se réveillent, je vous mets l’extraordinaire final de la 11e symphonie de Chostakovitch très bien dirigée par le danois Thomas Sondergard avec un orchestre de 2e zone qu’il fait jouer comme un très grand orchestre. Deux minutes et 40 secondes où l’ami Dimitri montre tout son génie (à partir de 1h 04 min.). Vous pourrez remarquer que dans le Royal Albert Hall de Londres (qui a pourtant 5.500 places) c’est aussi dur de trouver des places pour un concert de Chostakovitch que salle Pleyel.
des statues de Dingo JC à poil dans qq grandes villes américaines / New York, Los Angeles, San Francisco, Cleveland, Seattle : le bide du gros porc
On se demande vraiment si l’amère Cri-Cri pense par elle-même avec toutes ses citations à la c.on
Bravo, Pablo, et merci pour le morceau de musique !
l’amère Cri-Cri a l’élégance de s’effacer devant les plus beaux écrits des écrivains et poètes, toujours servis à bon escient, gradubid !
Personne a exprimé la violence en musique (pour ne pas dire la sauvagerie) mieux que Chostakovitch. Dans la même symphonie nº 11, « l’assaut », du 2e mouvement, dans la meilleure version qui existe pour moi, celle de Bernard Haitink avec son Royal Concertgebouw Orchestra (superieur à Mravinski, Kondrashine ou le très grand Rozhdestvensky):
https://www.youtube.com/watch?v=RrMvu2JjeqQ
(Il faut écouter ça, évidemment, avec de bons hauts-parleurs connectés à l’ordinateur ou avec un bon casque).
@ D. et Delaporte
Peut-être cela va vous déboucher les oreilles…
Olivier rolin, c’est de l’autofiction ou de l’exofiction, Paul Edel ?
Ne nous faites pas le coup de l’écrivain de romans imaginaires, on ne vous croirait pas…
Pablo75 dit: 25 août 2016 à 18 h 08 min
Chostakovitch n’a pas écrit que des symphonies (que je trouve relativement pompeuses, je suis ici du même avis que Pierre Boulez), mais aussi de sublimes quatuors à cordes, qui sont la partie de sa musique que je préfère.
Construire son récit par la démarche même qui le déconstruit, faire et défaire d’un même mouvement. Parce que c’est le mouvement même de la vie. Par comme un jeu abstrait. Mais comme une démarche vitale et dynamique et surtout vraie. (Widergänger)
Insaisissable moi, uniquement saisissable par la conscience, qui est incessant glissement, incessant passage du moi au monde, oubli du moi pour se laisser fasciner par le monde, oubli du monde pour s’abîmer dans le moi, incessante déconstruction-reconstruction, dans le temps, du moi, ou de ce qu’on a coutume d’appeler le moi, pour faire vite. Qu’on en juge :
» l’une d’elles touchait presque la maison et l’été quand je travaillais tard dans la nuit assis devant la fenêtre ouverte je pouvais la voir ou du moins ses derniers rameaux éclairés par la lampe avec leurs feuilles semblables à des plumes palpitant faiblement sur le fond de ténèbres, les folioles ovales teintées d’un vert cru irréel par la lumière électrique remuant par moments comme des aigrettes comme animées soudain d’un mouvement propre ( et derrière on pouvait percevoir se communiquant de proche en proche une mystérieuse et délicate rumeur invisible se propageant dans l’obscur fouillis des branches ), comme si l’arbre tout entier se réveillait s’ébrouait se secouait, puis tout s’apaisait et elles reprenaient leur immobilité, les premières que frappaient directement les rayons de l’ampoule se détachant avec précision en avant des rameaux plus lointains de plus en plus faiblement éclairés de moins en moins distincts entrevus puis seulement devinés puis complètement invisibles quoiqu’on pût les sentir nombreux s’entrecroisant se succédant se superposant dans les épaisseurs d’obscurité d’où parvenaient de faibles froissements de faibles cris d’oiseaux endormis tressaillant s’agitant gémissant dans leur sommeil
comme si elles se tenaient toujours là, mystérieuses et geignardes, quelque part dans la vaste maison délabrée, avec ses pièces maintenant à demi vides où flottaient non plus les senteurs des eaux de toilette des vieilles dames en visite mais cette violente odeur de moisi de cave ou plutôt de caveau comme si quelque cadavre de bête morte quelque rat coincé sous une lame de parquet ou derrière une plinthe n’en finissait plus de pourrir exhalant ces âcres relents de plâtre effrité de tristesse et de chair momifiée
comme si ces invisibles frémissements ces invisibles soupirs cette invisible palpitation qui peuplait l’obscurité n’étaient pas simplement les bruits d’ailes, de gorges d’oiseaux, mais les plaintives et véhémentes protestations que persistaient à émettre les débiles fantômes bâillonnés par le temps la mort mais invincibles invaincus continuant de chuchoter, se tenant là, les yeux grands ouverts dans le noir, jacassant autour de grand-mère dans ce seul registre qui leur était maintenant permis, c’est-à-dire au-dessous du silence que quelque éclat quelques faibles rires quelques sursauts d’indignation ou de frayeur crevaient parfois,
les imaginant, sombres et lugubres, perchées dans le réseau des branches, comme sur cette caricature orléaniste reproduite dans le manuel d’Histoire et qui représentait l’arbre généalogique de la famille royale dont les membres sautillaient parmi les branches sous la forme d’oiseaux à têtes humaines coiffés de couronnes endiamantées et pourvus de nez ( ou plutôt de becs ) bourboniens et monstrueux : elles, leurs yeux vides, ronds,perpétuellement larmoyants derrière les voilettes entre les rapides battements de paupières bleuies ou plutôt noircies non par les fards mais par l’âge, semblables à ces membranes plissées glissant sur les pupilles immobiles des reptiles, leurs sombres et luisantes toques de plumes traversées par ces longues aiguilles aux pointes aiguës, déchirantes, comme les becs, les serres des aigles héraldiques, et jusqu’à ces ténébreux bijoux aux ténébreux éclats dont le nom ( jais ) évoquait phonétiquement le nom d’un oiseau, ces rubans, ces colliers de chien dissimulant leurs cous ridés, ces rigides titres de noblesse qui, dans mon esprit d’enfant, semblaient inséparables des vieilles chairs jaunies, des voix dolentes, de même que leurs noms de places-fortes, de fleurs, de vieilles murailles, barbares, dérisoires, comme si quelque divinité facétieuse et macabre avait condamné les lointains conquérants wisigoths aux lourdes épées, aux armures de fer, à se survivre sans fin sous les espèces d’ombres séniles et outragées appuyées sur des cannes d’ébène et enveloppées de crêpe Georgette »
Claude Simon, « Histoire » ( début )
» Histoire » ou l’odyssée d’une conscience attachée à fixer l’insaisissable moi par le fixatif des mots. Cette première page d’ « Histoire », on la retrouve à la fin de « L’Acacia », où le narrateur, échoué, retour d’Espagne, dans la demeure familiale, trouve une raison de vivre dans l’effort pour décrire cette même branche d’acacia. L’histoire d’une vocation.
Je ne sais pas pourquoi on me modère un autre extrait de la 11e de Chostakovitch.
@ D. et Delaporte
Regardez sur Youtube la quantité de vues qui ont les vidéos de Chostakovitch. Pour « un compositeur pour happy few » qui « ne faisait pas de la musique » et qui ne plait qu’à « quelques marginaux dont certains sont dérangés », c’est étonnant, non?
« ¡ Qué atrevida es la ignorancia ! » dit un proverbe espagnol très connu…
@ Delaporte
« Chostakovitch n’a pas écrit que des symphonies (que je trouve relativement pompeuses, je suis ici du même avis que Pierre Boulez… »
Qu’un crétxn fini comme Boulez (le type qui méprisait Schubert et Sibelius, entre beaucoup d’autres compositeurs, tout en étant incapable d’écrire une minute de vraie musique) dise que les symphonies de Chostakovitch sont pompeuses, je le considère comme le plus grand éloge qu’on leur a jamais faites.
Cette page de Claude Simon, que j’ai gardée dans un coin de ma bibliotête, c’est un peu le voyage au bout de la nuit de l’autofiction, dont Céline fut le Grand Maître, Jean !
@Paul edel dit: 25 août 2016 à 18 h 07 min
Chic !
@ Delaporte
« Pompeuse » l’extraordinaire Symphonie nº 5 de Chostakovitch (dont je me rappelle encore la première fois que je l’ai entendu en direct, salle Pleyel, dirigée par l’excellent Semyon Bychkov il y a plus de 30 ans), ici avec Bernstein et le New York Philharmonic Orchestra?
@Jibé dit: 25 août 2016 à 18 h 16 min
Merci, Jibé
WGG, il croit qu’il faut toujours inventer le fil à couper le beurre du roman nouveau ! Moi aussi je fonce vers le nouveau, WGG, même si je sais qu’il nous mène tout droit dans le poteau ! Mais je crois, plus modestement, que tout a été inventé en matière romanesque, jusqu’à la plus complète illisibilité des romans ! Entre l’insipidité d’un côté et l’obscurantisme de l’autre, entre disons Marc Levy et Pierre Guyotat, il doit bien y avoir un juste milieu, avec ou sans étiquettes ?
@Jean dit: 25 août 2016 à 18 h 21 min
Magnifique !
Chostakovitch est le plus grand compositeur – et de très loin – des deux derniers tiers du XXe siècle.
Pablo 75, je n’ai pas lu ce qui suis tant je reste en arrêt, admirative à cette totalité assurée, comment faites-vous pour avoir tout écouté et tout entendu et surtout tout compris?
l’insaisissable moi par le fixatif des mots
havec des gaz a effet d’serre hencore
A propos du burkini, qu’en aurait pensé Sonia Rykiel ? Voici ce que dit sa soeur, et que je trouve très beau :
« Elle aurait été choquée qu’on puisse interdire à des femmes de s’habiller comme elles en ont envie », assure sa soeur, qui ajoute : « par goût de la provocation, elle aurait peut-être fait un burkini à la Rykiel ».
ya une lady macbête un peu à poil qu’est drolatique..même si c’est doublé yavait dl’idée
@ bérénice
« je reste en arrêt, admirative »
Eh bien… restez-y.
Sinon au risque de passer pour une inculte et prévoyant que ma phrase ne parviendra à constituer un sésame je me risque tout de même avec courage : » Chostakovitch? connais pas. » C’est une lacune cruelle au beau milieu du cratère sous-magmatique de mon bagage allégé.
Les bons écrivains ont deux choses en commun : ils préfèrent être compris que regardés avec étonnement ; et ils n’écrivent pas pour les lecteurs aigres et trop subtils
henfin baroz..il cassait du fransoziche ‘efféminée’..nietzleche aime souvent la grosse caisse
Pablo, faudra-t-il conclure que tous les mélomanes manquent à ce point d’humour? Les musiciens, cette tribu, ne sont pas particulièrement tendres mais de là à …
« par goût de la provocation, elle aurait peut-être fait un burkini à la Rykiel »
dans l’biznèce jean marron vaut mieux toujours quelquechose plutot que rien..et même le rien habille..c’est tout un binse
Delaporte, excusez mais qu’est-il arrivé à Sonia Rykiel qui l’a empêchée de prendre position concernant la mode ?
Boulez (le type qui méprisait Schubert et Sibelius, entre beaucoup d’autres compositeurs, tout en étant incapable d’écrire une minute de vraie musique)
c’est pas vrai..s’il havait seulement fermé sa gueule ce boulez
@ bérénice
« faudra-t-il conclure que tous les mélomanes manquent à ce point d’humour? »
Et pourquoi pas ne pas le conclure, tant qu’on y est?
qu’est-il arrivé à Sonia Rykiel
Bérénice, on en parle depuis cet après-midi : la couturière en roux nous a quittés après une longue maladie. Cela fait même plus de bruit que la mort de Michel Butor…
Je ne trouve pas choquant que des femmes qui n’ont pas abandonné ces tenues la portent encore alors que cela me gène de voir des foules de nouvelles recrues les porter comme un étendard . La photo reprise par les journaux anglais et donnée par le journal Le Monde me dérange malgré cela, difficile de tracer une ligne qui ne finisse pas par nous faire ressembler à des brutes intolérantes. L’habit traditionnellement porté par les femmes musulmanes et ordonné par le Coran fait que tous les lieux sont marqués du caractère religieux, tout l’espace sous ce régime devient religieux pour les femmes excepté l’intimité du foyer où elles ont le droit de se dévoiler.
19h09 oui, c’est une excellente idée.
le pianiste de Jazz Keith Jarrett a enregistré « 24 Préludes et Fugues op. 87 de Dmittri Shostakovich
chez ECM
J Chesnel, et alors comment s’en sort-il?
très fidèle à la musique avec sa touche et son toucher personnel… recommandé
réf.: ECM New Series 1469/70 437 189-2 (double album)
« il cassait du fransoziche ‘efféminée’..nietzleche »
Non, le boug, il admirait la culture française. En revanche, la langue allemande, qu’est-ce qu’il lui met dans les dents dans « Humain, trop humain » (édition de XCXXLIII) !
@Jacques Chesnel dit: 25 août 2016 à 19 h 15 min
Merci, Jacques. J’aimais ses longues improvisations au piano (saxo, guitare).
« Humain, trop humain » est d’ailleurs dédié à un écrivain français, Voltaire, pour le centième anniversaire de sa mort, le 30 mai 1778.
Il fallait que ce soit dit, Delaporte, avec les compliments de D. et aussi les miens !
« Merci, Jacques. J’aimais ses longues improvisations au piano (saxo, guitare). »
Enfin, Christiane, ne raconte pas notre vie !
le pianiste de Jazz Keith Jarrett a enregistré « 24 Préludes et Fugues op. 87 de Dmittri Shostakovich
euh…c’est pas bien du tout, Jarret s’était déjà égaré avec Bach…et puis pour ces préludes et fugues on a l’interprétation de Tatiana Nikoleieva et quand elle évoque Shostakovich c’est magnifique!
…
…résumons à l’assiette au beurre,!…
…
Non, le boug, il admirait la culture française. En revanche, la langue allemande, qu’est-ce qu’il lui met dans les dents
..dla pause..pose baroz..hors montaigne larochefoucault un peu voltaire..lreste pour lui dla guimauve..surtout les fins dsieke comme freud..brrr..un peu la même rage qule ptigros..hé pourtant ce sont eux les symboliss qu’on fait hen premier sa pub..les premiers d’europe qu’on flairé là la déréliction..wagnère compris..hun nez creux pas possibe
euh…c’est pas bien du tout, Jarret
jacquiesse
« Humain, trop humain » est d’ailleurs dédié à un écrivain français, Voltaire
ha ben tu vois..mais en vrai y’en a rien a péter..cqui l’himpressionne c’est lculot..le gauleiter de ferney..mais hil bosse pour le chleu..
Déjà Philippe secundo déplorait la » cour efféminée » de France. et il n’était pas nieschéen du tout, du tout
hun nez creux pas possibe
villiers lui c’était héguèle et chopènoère..nizleche moinsse..
houi phil le ptigros ça trace de loin sa rage..c’est un kit
La république de Weimar n’était pas des plus viriles par la suite, Berlin est la ville la plus satanique que je connaisse, on a voit encore les traces, notamment en période de gay pride ! Phil ne rate pas son festival, plus pour les bars que les films !?
Je suis la 5ème réincarnation de Beethoven et je ne tolèrerai pas qu’on laisse dire que Chostakovitch a fait de la musique. Même avec un m minuscule.
bérénice dit: 25 août 2016 à 19 h 13 min
Je ne trouve pas choquant que des femmes qui n’ont pas abandonné ces tenues la portent encore alors que cela me gène de voir des foules de nouvelles recrues les porter comme un étendard .
–
Peut-être Bérénice, mais on ne vous a pas demandé votre avis sur la question à ce que je sache.
Je suis la cinquième réincarnation de Chostakovitch, ce que sait très bien Pierre Assouline, et je ne permettrai pas qu’on puisse écrire qu’il a fait de la musique, même avec un petit m.
la pintade qui sert de Ministre de la Culture a fait l’éloge de Butor en parlant de son livres « la Consolidation ».
fantastique !
What a pity !
Baroz, quand es-tu allé à Berlin pour la dernière fois pour nous sortir une telle ânerie sur Berlin « ville satanique » ? Moi j’aimerais bien y vivre à Berlin. C’est beaucoup plus agréable que Paris, qui a rétréci au lavage.
Berlin satanique…diable, comme vous y allez, Baroz. Pour une future compile, je vous conseille de fouiller « Berlin Sodome » de Yvan Goll. C’est une ville à decors de cinéma, à ciel ouvert.
est d’ailleurs dédié à un écrivain français, Voltaire, pour le centième anniversaire de sa mort, le 30 mai 1778.
Puis il a été repris par un humoriste américain qui écrivait ( il nous a quitté un dernier jour d’une année ou un premier de l’an) des polars sous le titre de « Trop humains ».
http://www.payot-rivages.net/livre_Trop-humains-Donald-Westlake_ean13_9782743605612.html
Größenmässig läßt sich Berlin mit seinen 883 qkm — Umfang des Stadtgebietes von 1920 — am ehesten nur mit dem Ruhrgebiet vergleichen !
Si ça se trouve le gars Butor il cherchait ses titres durant des mois maintenant il en a une palanquée de gratos y a plus qu’à les écrire…
Faudra juste changer le ruban de la Scabelli !
« Berlin Sodome » de Yvan Goll.
avec un pareil titre il a du se vendre aux intéressés principalement ou c’est une incitation à la débauche, une apologie du stade anal à défaut d’olympisme.
Sept fois pariss, dear Widergänger. Je ne connais pas le quoten de gays, sûrement à dessouder Baroz
Bérénice, un beau titre d’origine année 30 pour une description vengeresse des Allemands pris dans leur capitale en décadence qui trouverait sa catharsis sur la côte dalmate ! Yvan Goll a mis du nesquick dans le pilpoul.
hil dit: 25 août 2016 à 22 h 29 min
Je ne connais pas le quoten de gays
Ca on peut jamais le savoir i se reproduisent à toute vitesse au galop comme le mont Saint-Michel…
Jibé dit: 25 août 2016 à 21 h 18 min
La république de Weimar n’était pas des plus viriles par la suite,
ça , faut oser l’écrire…je serai charitable pour le qualificatif stupide que tu colles à Berlin, mais ça, la virilité de cette pauvre République de Weimar, tu me la copieras !J’ai rarement lu quelque chose d’aussi noix..Profondément et rédhibitoirement noix. Berlin est ,comme on vient de te le dire tout sauf satanique. Quant à la République de Weima, c’est sûr qu’on a vu, par la suite les bottes de la virilité supposée lui écraser la gueule à couo de talons.
Un petit rajout, donc, au dictionnaire de Gustave !
Un navire américain a tiré un coup de semonce en mer contre un bâtiment de la flotte iranienne. J’espère que ça ne vas pas nous mener à la guerre.
…
…ce qui pour moi,!…est à déplorer,!…
…
…c’est qu’au fil des siècles,!…des amours, des bourgeoisies on vécues d’allégresses de joies de souveraineté et d’ordres générationnels établis,!…et puis,!…
…les vents de malheurs, du plus à atteindre,!…et finalement par phases successives, par des jaloux de tout s’entend,!…tout s’auto-détruit par la force du » chiffre « ,!…élever en » idolâtrie « ,!…comme dans un livre de science-fiction ou une morale, un proverbe en surgit,!…
…paix en nos âmes,!… …Ah,!Ah,!…Bip,!Bip,!…etc,!…
…Go,!…j’adore,!…plouf,!…
…toutes ces vies, ces amours oubliées aux confins des abbysses,!…en misères ou les armes ç la mains,!…
…l’art de vivre en grands-morpions élitistes,!…le pantalon à l’envers pour l’en droit,!…etc,!…
…une autre à l’assiette au beurre,!…
…replay,!…Go,!…
C’est-à-dire que je ne connais le Berlin de l’entre deux-guerre qu’à travers Christopher Isherwood, j’ai peut-être une vision biaisée de la capitale allemande, que je n’ai visité qu’après la chute du mur…
Restons mesuré.
Que restera-t-il de cette longue période d’agonie hexagonale socialiste ? Cinq ans … Le sourire niais du Petit Bedonnant qui, ayant mis le PS par terre par ses combines solférinienne, fit pareil avec le pays et se trouve surpris de sa parfaite nullité mensongère, la noirceur d’âme de la négresse indépendantiste obèse qui se crut juste, et importante, alors que la magistrature est une pétaudière à réformer entièrement et qu’elle fit le contraire, le museau de souris débile de la jolie c.onne qui est aux manettes du paquebot fou de l’éducation Nationale, où il n’y a plus ni éducation ni respect de la nation ni commandant de bord, mais seulement défense de communautés repliées sur elles même et négation des racines culturelles de notre pays, pauvre pintade incompétente !
Restons mesuré…
Il faut avoir vu, de ses yeux vu, deux ét.rons hystériques et provocateurs entourés de bambins en grand nombre, polluer par leur impudeur une plage saisie de stupeur, pour se rendre compte de la stupidité d’Anne Hidalgo dans sa déclaration sur l’hystérie médiatique en cours.
Qui attaque qui, de façon hystérique ? Qui provoque qui ?
Sûr que dans les salons dorés lourdingues rococo de l’Hôtel de Ville de Paris, on voit les choses par le petit bout de la lorgnette … Ce qui est un excellent moyen de finir dans le mur.
On nous a menti : il n’y a jamais eu de Révolution Française.
Certes, les aristocrates on été raccourcis, le patron en premier, du sang a coulé sur leurs beaux habits, les plus chanceux ont fui ou collaboré, des textes admirables sont sortis éclairés par le travail des Lumières, mais au finish, une classe sociale en a remplacé une autre… pour faire à l’identique : pérenniser le système monarchique élitiste.
On a eu tous les monarques possibles, du Génie guerrier napoléonien, au Grand londonien gaullien, au Florentin à vestes multiples, et nous voici au bout avec Chichi la Trique, immobilite et blagueur, puis l’épouvantable Agité de Neuilly et pour finir, hélas, avec la Bedaine corrézienne.
On nous a menti et ça continue : rien ne passe plus entre la Cour, les Ministres du Roy, et le Peuple : le système représentatif est à bout de souffle dans un monde qui accélère sans cesse…
« Audrey Azoulay, ministre de la Culture a rendu hommage à l’écrivain Michel Butor… en se trompant d’ouvrage pour son prix Renaudot. »
—
A contrario, volià qui prouve l’intérêt de La Modification.
Alley, faut modifiey, Audrey!
Bloom dit: 26 août 2016 à 7 h 08 min
Etonnant de votre part ! Je vous croyais plus au fait des coulisses ministérielles. Vous n’imaginez pas une seconde que c’est elle qui a rédigé le « commu-niqué » ?
Le ministre de la culture est plus performant quand il dispose d’un toyboy.
Vous n’imaginez pas une seconde que c’est elle qui a rédigé le « commu-niqué » ?
—
J’y connais rien, mais j’ai entendu parler de « validation ». J’ai dû me tromper.
Le Conseil d’Etat d’un pays de 66 millions d’âmes planche sur un arrêté « burkini » pris par des maires sur leur commune…
Bravo les gars !
Prochaine étape : » Les carottes de plus de 30 cm peuvent elles troubler l’ordre public lorsqu’elles sont brandies à moins de 100 m d’un édicule religieux ? »
L’une des plus belles musiques écrites par Chostakovitch: l’Andante de son Concerto pour piano nº 2, joué et dirigé par Bernstein.
des firewall, dear pablo. Chostako est rangé dans les images fessières, rien que du normal dans la petite tête en pizza des masters du babel oueb.
Chostakovitch, « l’assaut », extrait du 2e mouvement de la Symphonie nº 11, dans la meilleure version qui existe pour moi, celle de Bernard Haitink:
https://www.youtube.com/watch?v=RrMvu2JjeqQ
(Il faut écouter ça, évidemment, avec de bons hauts-parleurs connectés à l’ordinateur ou avec un bon casque).
Chostakovitch, extrait du 2e mouvement de la Symphonie nº 11, dans la meilleure version qui existe pour moi, celle de Bernard Haitink:
Enfin l’extrait de la 11e passe, après 5 ou 6 tentatives et l’élimination des commentaires, pourtant neutres.
La modération de ce blog est incompréhensible.
Et toutes les critiques de la modération disparaissent très vite.
J’ai connu ce blog, il y a 3-4 ans, bien plus libre.
Bientôt le mot « modération » ne passera plus…
Phil, n’insultez pas les pizzas ! Ce plat, s’il est bien fait, est l’une des meilleures créations de l’Italia, avec Michelangelo, le napolitain Bernini, Cesare Pavese, Gina Lollobrigida et notre cher Benito Mussolini le Malaimé, victime de ses choix politiques hasardeux, le malheureux …
La modération de ce blog est incompréhensible
le robot préfère chostakovitch par andré rieu..il touche sa com..tandis qu’avec toi tu lui colles la honte le ptigros
Tout était plus libre il y a 3 ou 4 ans. Le spectre du Duc d’Albe va reparaître.
Baroz, la visite de Berlin avec Isherwood, Spender et autre Auden est séduisante mais un peu trop hausse Mannienne (Erika) et antigerma-nique.
Gina Lollobrigida
le robot touche rien
berlin c’était gratos..les robots touche leur com partout mainant..franchement y’a pus qu’aurillac
» Les carottes de plus de 30 cm
c’est fini jicé..elle sont euthanazié havant..
Le ministre de la culture est plus performant quand il dispose d’un toyboy
si j’étais françois je prendrai celui là..jexigrais une bite par le constructeur japonais..rapport ha laexception française que je dirais..s’en suivrais une honte planétaire..il lirait la consolidation de tête..
https://www.youtube.com/watch?v=UogMy6JTq9w
Le Sinistère de la Cuculture s’est encore ridiculisé en créditant Butor d’avoir écrit « La Consolidation ».
Ce n’est pas Madame Azoulay qui a écrit ce communiqué, rédigé comme si elle en était l’auteur, mais un vague conseiller n’ayant que la culture du fric et de l’arrivisme mais payé avec nos impôts. Communiqué qu’elle n’a même pas lu avant de le signer.
Il doit y avoir une malédiction dans ce ministère : se rappeler le lamentable épisode de la légion d’honneur attribuée à Tardi par des gens ignorant totalement son œuvre, marquée par l’anti-militarisme et la dérision des hochets.
Se rappeler aussi cette plaisanterie du Français demandant sa route dans les rues de Berne. On la donne en lui conseillant de passer devant le Ministère de la Marine. Il ricane : ah bon, vous avez ça, vous, les Suisses ? Réponse cinglante : et alors, vous avez bien un Ministère de la Culture, en France !
On n’a pas besoin de culture !
La culture, c’est pour les rentiers, les bourges parisiens qui votent Hidal(vira)go, les vieux profs rassis, les mémères post-ménaupose, les assistés, les branlottins, les faignasses, les syndicats, les nobles du secteur public.
On a besoin, nous les travailleurs-travailleuses primaires, de … cul-ture lututu !
Al Ceste, les Suisses sont de terribles plaisantins, pour tout dire des voisins dissipés…
le JC a rouvert le robinet à Kronneries en sortant de la charcuterie pour se ravitailler en andouille
Jibé, j’ai pas compris le biais. Qu’est-ce qu’il a de si diabolique le Berlin d’aujourd’hui qui est celui d’après la chute du mur ?
L’autre jour, on voyait sur ARTE le Berlin de 1936, les grandes avenues Unter den Linden, le Kudam de l’époque, avant qu’il n’en reste que des ruines. C’était assez hallucinant je dois dire pour moi de voir ça !
…. TGR de Keupu, de Kron, de Kader ! … sortez de votre lisier, cochonnaille immangeable !
Berlin m’est toujours apparu avant la chute du mur comme une vitrine du libéralisme occidental, avec sa situation dangereuse, sous perfusion, ses lumières abondantes, ses boites de jazz, ses shops fabuleuses, ses pieds de nez aux vopos, et aux malheureux prisonniers de Berlin Est, son agitation joyeuse, un peu forcée, sa richesse des vitrines, comme une (demi)ville nerveuse et tendue.
Après la chute du mur, qui « empêchait les Berlinois de l’Ouest de se réfugier à l’Est, on est passé de la vitrine à une ville sympa, créative, redevenue quasi « normale ». Tout à fait habitable ! Bien plus sympa que Paris, une des villes au monde que je trouve totalement surévaluée, avec une race d’habitants, les Parisiens, absolument odieuse, renfrognée, triste et arrogante !
@Passou,
Vous connaissez Gracia Nassi, la grande dame juive de la Renaissance ? Catherine Clément a écrit un bouquin sur sa vie, La signora, 1992.
Wiwi, bien sûr Passou la connaît ! Il la connaît personnellement. Passou est la réincarnation pure et simple du Comte Saint-Germain …. immortel.
Son histoire est passionnante, JC.
On en a un aperçu ici :
http://jforum.fr/gracia-nassi-la-grande-dame-juive-de-la-renaissance-video.html
pas mal JC, votre vision berlinoise avant après le mur.
Les berlinois de souche (les transfuges perfusés d’avant 89) sont nombreux à regretter l’époque du mur. une vi(ll)e à la johnlecarré a des charmes délétères.
change de disque, JC, le tien est Kapoute, comme toi, complètement, tu radodotes et ça te fatigue
Change de disque, raclure de keupu : dis nous quelque chose d’intéressant …
lassouline y préfère singmaringueune..comme keupu préfère jicé..sinon y sraient perdu
» Communiqué qu’elle n’a même pas lu avant de le signer. »
Evidemment, elle ne va pas dire le contraire!
De toute façon, elle est responsable de la nullité de ses collaborateurs.
J’aime beaucoup Keith Jarrett, n’en déplaise à de nota
absolument odieuse, renfrognée, triste et arrogante !
faudrait un kampuchéa démocratique pour les mettent dehors..mais voilà..hon fait du sentiment bourgeois
Mais, Phil, Berlin a-t- elle vraiment perdu ce statut ?
Sans reprendre l’inepte comparaison d’un géographe américain qui parlait de « bow wave » (vague de proue) pour expliquer la percée continuelle des grands centres urbains des USA, la Berlin d’aujourd’hui est, qu’elle le veuille ou non, un îlot entouré de zones qui s’appauvrissent en tout (on pourrait parler d’une grande « démofiction » affligeant l’Allemagne orientale de 2016, brain drain toujours actif qui rappelle en effet la fuite des cerveaux vers l’ouest, durant la RDA), le MeckPom, la Thuringe et même la Saxonie (à part Dresde la belle) sont largués.
Terreau pour une future vague de polars bien torves et bien pluvieux bientôt ? L’endofiction allemande de demain.
Danke pour l’oiseau de nuit, bouguereau.
Phil,
j’ai, pour l’avoir vécu sur place, un souvenir fort de Berlin hélas impossible à narrer, une mosaïque de sensations et pour un observateur attentif, effectivement une ambiance Le Carre, extraordinaire !
Fabuleux passé … heureusement derrière nous !
La guerre civile religieuse en cours est infiniment plus intéressante : on passe du statique guerre froide Est/Ouest au dynamique des fous de dieu. Quel régal …
c’est comme le cartel gontran et co..ça s’hannonimise a la garenne bezon..et ça fait le fameux lapin
« La modération de ce blog est incompréhensible. »
Ils ne comprennent pas le français et s’ennuient encore plus que jc le frustré et radoteur –
lui il est payé au nombre de c.nneries, eux au nombre de sucreries
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commentaires