de Pierre Assouline

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La République des livres
Lacombe Lucienne, vraiment ?

Lacombe Lucienne, vraiment ?

Qui ne connait cette photo-là ? C’est la plus iconique de toutes celles prises à la Libération de la France. Elle est l’incarnation de ce que l’on a appelé l’épuration sauvage, cette justice au coin du bois, plus expéditive que l’épuration légale dont les tribunaux furent le théâtre. L’un des romans de la rentrée littéraire y est consacré, en s’appuyant naturellement sur l’Histoire mais en prenant de telles libertés avec elle qu’il engage à réfléchir aux limites.

Inutile de la reproduire, il suffit de la décrire pour qu’elle revienne en mémoire : une femme au crâne fraichement rasé, croix gammée marquée au fer rouge sur le front, tenant son bébé de trois mois dans les bras, marchant dans une avenue de Chartres le 16 août 1944, entourée et escortée par une foule que l’on imagine rigolarde, insultante et prête à la lyncher. L’image est signée d’un photographe de légende, l’un des co-fondateurs de l’agence Magnum, Robert Capa. Elle a inspiré à Julie Héraclès, 44 ans, son premier roman Vous ne connaissez rien de moi (éditions JC Lattès). Le problème, c’est que justement, on connait tout d’elle. Ou presque tout.

Son livre est en soi très bien fait : sa langue est crépitante, rapide, incisive, au service d’une grande force d’évocation. L’auteure, qui écrit au présent et à la première personne, s’identifie au personnage, en totale empathie avec elle. Elle prend garde de prévenir en liminaire :

« Ce roman s’inspire de faits réels mais ne prétend aucunement être une reconstitution historique. Les dates et les lieux ont été, pour la plupart, respectés mais l’enchaînement des événements est pure fiction. ».

Soit. Or cette histoire a été parfaitement documentée par l’enquête de deux historiens Philippe Frétigné et Gérard Leray dans La tondue, 1944-1947 paru en 2008 (Vendémiaire et en poche chez Texto). La romancière reconnait qu’il a été une source d’inspiration, ce qui est bien le moins puisqu’il contient archives et dossier judiciaire. Sauf qu’elle fait de Simone Touseau (qu’elle rebaptise Simone Grivise) une femme de 23 ans un peu paumée, tombée amoureuse d’un bel Allemand de la Propaganda locale, animée par un désir de vengeance sociale, qui s’est laissée happer par ce chemin-là comme une « Lacombe Lucienne » aussi hésitante que le personnage du film de Louis Malle alors qu’un rien aurait pu l’entrainer au maquis, qui a aidé des enfants cachés ainsi qu’une résistante et se découvre une amie d’enfance juive, etc

Alors que dans la réalité, son héroïne était une militante du Parti polulaire français, le PPF fasciste de Jacques Doriot, qu’elle et sa mère parfaitement au diapason paradaient dans les rues de Chartres avec des officiers de la Kommandantur en menaçant les habitants, qu’elle affichait des opinions hitlérophiles prolongées par un activisme univoque, qu’elles auraient dénoncé des voisins qui furent déportés etc. La romancière se défend en assurant avoir juste « humanisée » son héroïne. On dira que la fiction a tous les droits. Mais là où le bât blesse vraiment, c’est qu’en couverture du roman s’étale la photo de Capa. Non une coupable de roman ou une tondue parmi d’autres mais bien Simone Touseau.

Les libertés de l’imagination revendiquées par l’auteure butent sur ce réel-là. Or on ne peut pas jouer sur les deux tableaux. L’ambiguïté qui s’en dégage a quelque chose de malsain. Un projet de film adapté du roman est en cours. Si leur vérité l’emporte, la fiction aura eu la peau de l’Histoire. Sacrée responsabilité que de contribuer ainsi à la désinformation historique. D’autant qu’à la suite d’une enquête de Benoît Hopquin dans M, le magazine du Monde, un lecteur du nom de Arnaud Hée, indigné à la lecture du roman, a fait savoir que Simone Touseau avait dénoncé son grand-père à la Gestapo en 1943 : son voisin écoutait la BBC… Il fut déporté à Mauthausen et de là à Loïbl, et en revint ; mais d’autres, également victime des délatrices (la mère et la fille), n’eurent pas cette chance. Faute de preuves, son affaire s’acheva par un non-lieu en 1947 et par une condamnation à dix ans d’indignité nationale pour ses activités sous l’Occupation.

Aujourd’hui encore, cette image aussi puissante qu’atroce hante Chartres- et manifestement ce n’est pas fini. On peut lui en préférer une autre, une fresque géante s’étalant sur un mur avec la cathédrale en arrière-plan : le portrait de Jean Moulin, préfet d’Eure-et-Loir en poste dans la ville jusqu’en novembre 1940.

(« 16 août 1944, rue Collin-d’Harleville, à Chartres », photo Robert Capa)

Cette entrée a été publiée dans Histoire, Littérature de langue française.

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commentaires

1 279 Réponses pour Lacombe Lucienne, vraiment ?

rose dit: à

Clopine

Relisez urgemment La petite Fadette de Georges Sand. Ce livre merveilleux qui se passe dans le Berry.
Décentrez-vous. Votre ego est morbide.
Entrez en lutte. Pour vous même. Prenez soin de vous.

rose dit: à

Rosanette

Notre prochaine rencontre à Paris, m’amènerez-vous voir ce quartier ?

rose dit: à

– A’ xiste pas.

Clopine,
Avez-vous su ce qui s’est passé en Israël, puis à Arras ?

On n’existe pas au travers de l’autre. Ce temps là est périmé. On vit à travers soi-même, ses engagements et ses décisions. Vous avez un beau socle de pensée. Resaisissez-vous de cette base, et redressez-vous, urgemment.

lau2 dit: à

@ Rosanette Il existe une plaque commémorative qui honore la mémoire de Claude Lanzmann , rue Boulard vers la rue Brézin . . L’immeuble est en face d’une école .

Marie Sasseur dit: à

Ce qui me frappe aussi c’est une forme d’omerta qui impose le silence, – ne pas faire de vague-, à ceux , enseignants, qui refusent une stratégie insidieuse qui a bas bruit, gagne du terrain.
Avec une remise en cause des savoirs enseignés, le socle irréductible de ce qui fonde une société, lui donne une cohésion.
Quelle suite donnée à la possibilité de signaler les atteintes à la laïcité, du fait de fondamentalistes avec dans ces extrêmes, une prégnance criminelle de l’islamisme,
qu’est ce qui fait que le curseur se déplace de plus en plus vers une forme de tolérance pour l’intolérance qui se radicalise jusqu’au crime.

Est-ce un opportunisme politique cynique,
une incompétence, un carrierisme complice, de ceux qui peuvent agir, et ne font rien ?

Bonne journée.

renato dit: à

Louise Glük, Averno
Averno. Ancient name, Avernus. A small crater lake, ten miles west of Naples, Italy; regarded by the ancient Romans as the entrance to the underworld.

I

You die when your spirit dies.
Otherwise, you live. You may not do a good job of it, but you go on –
something you have no choice about. When I tell this to my children
they pay no attention. The old people, they think — this is what they always do:
talk about things no one can see
to cover up all the brain cells they’re losing.
They wink at each other; listen to the old one, talking about the spirit
because he can’t remember anymore the word for chair.
It is terrible to be alone. I don’t mean to live alone —
to be alone, where no one hears you.
I remember the word for chair.
I want to say — I’m just not interested anymore. I wake up thinking
you have to prepare.
Soon the spirit will give up –
all the chairs in the world won’t help you.

renato dit: à

Averno
I know what they say when I’m out of the room. Should I be seeing someone, should I be taking
one of the new drugs for depression.
I can hear them, in whispers, planning how to divide the cost. And I want to scream out
you’re all of you living in a dream.
Bad enough, they think, to watch me falling apart. Bad enough without this lecturing they get these days
as though I had any right to this new information.
Well, they have the same right. They’re living in a dream, and I’m preparing
to be a ghost. I want to shout out
the mist has cleared —
It’s like some new life: you have no stake in the outcome;
you know the outcome. Think of it: sixty years sitting in chairs. And now the mortal spirit
seeking so openly, so fearlessly —
To raise the veil.
To see what you’re saying goodbye to.

rose dit: à

Article absolument passionnant.

Bonjour les copines !
Enfermée dans le secret, Catherine refuse de parler de sa mère, dont elle dit avoir brûlé toutes les lettres et les photos.

C’est une méthode.

Qui pour écrire un livre sur Ella Meyer ?

Chantal dit: à

Réveil gueule de bois, cercle de lune, calme étrange.
Hier la rue devant le centre laïcismes juif nue, sans défense, plus tard dans la journée coupe de cheveux prévue chez Naïma, le coran en évidence sur la table basse. Ne rien dire même si ça démange, le soir, journal sinistre, fil Facebook endeuillé, un professeur de lettres héroïque décimé.
On nous explique depuis belle lurette que les prisons sont bondées, qu’il ne faut pas baisser la garde, ne pas céder à la peur.
Pourtant les familles des victimes sont peu écoutées et la justice terriblement lente et coûteuse. En regard de nos valeurs démocratiques comment soutenir le regard devant le carnage récent et à venir. Et se souvenir … Brecht : Homme pour Homme, … Galigay.

rose dit: à

Marie Sasseur dit: à
Ce qui me frappe aussi c’est une forme d’omerta qui impose le silence, – ne pas faire de vague-, à ceux , enseignants, qui refusent une stratégie insidieuse qui a bas bruit, gagne du terrain.
Avec une remise en cause des savoirs enseignés, le socle irréductible de ce qui fonde une société, lui donne une cohésion.
Quelle suite donnée à la possibilité de signaler les atteintes à la laïcité, du fait de fondamentalistes avec dans ces extrêmes, une prégnance criminelle de l’islamisme,
qu’est ce qui fait que le curseur se déplace de plus en plus vers une forme de tolérance pour l’intolérance qui se radicalise jusqu’au crime.

Est-ce un opportunisme politique cynique,
une incompétence, un carrierisme complice, de ceux qui peuvent agir, et ne font rien ?

Bonne journée.

Fine analyse.(je mets le carriérisme complice à part).

Le maître mot étant pas de vagues, prôné depuis des lustres.
Aujourd’hui, nous en voyons le résultat.
Du « c’est pas grave » aussi.

rose dit: à

Pas eu le temps.
Merci de referencer le lien que j’ai posté.

Jazzi dit: à

« Vous avez un beau socle de pensée »

De l’or transformé en plomb, comme le roi Mydas, rose ?

« – A’ xiste pas. »

Mais qu’est-ce qu’elle tient à nous le faire savoir !

rose dit: à

De l’or transformé en plomb, comme le roi Mydas, rose ?

Non.
Un magnifique socle, stable, je le vois plutôt en pierre de taille.

Mais quelle erreur monumentale de vivre pour un homme et dirigé vers lui.
On n’ en voit plus le reste du monde.

Il faut voir après hein !

rose dit: à

Après l’homme. Ses femmes. Ses fils. Sa longère.
Son âne noir du Berry : sacrifié à la connerie humaine, à l’absolue nuisance du couple.

Ce grand connard.

Et Clopine qui geint alors qu’elle pourrait danser.

Marie Sasseur dit: à

Je ne mets rien à part. Mon message est entier.

rose dit: à

Merci Renato pour Averno de Glück.
Le lirai ultérieurement. Merci encore. Tentée par se iris sauvages.
Cette vie de consacrer sa vie à la poésie !

rose dit: à

C’est moi qui met le carriérisme complice à part et j’en ai le droit.

Ma liberté individuelle et ma liberté de pensée.

Vous la voyez la nuance ?

D. dit: à

Qui peut venir après le Christ sinon l’Antichrist ?

renato dit: à

LG, Averno

2
I didn’t go back for a long time.
When I saw the field again, autumn was finished. Here, it finishes almost before it starts-
the old people don’t even own summer clothing.
The field was covered with snow, immaculate.
There wasn’t a sign of what happened here. You didn’t know whether the farmer
had replanted or not.
Maybe he gave up and moved away.
The police didn’t catch the girl. After awhile they said she moved to some other country,
one where they don’t have fields.
A disaster like this
leaves no mark on the earth. And people like that — they think it gives them
a fresh start.
I stood a long time, staring at nothing.
After a bit, I noticed how dark it was, how cold.
A long time — I have no idea how long. Once the earth decides to have no memory
time seems in a way meaningless. But not to my children. They’re after me to make a will; they’re worried the government
will take everything. They should come with me sometime
to look at this field under the cover of snow.
The whole thing is written out there.
Nothing: I have nothing to give them.
That’s the first part.
The second is: I don’t want to be burned.

D. dit: à

La transmutation du plomb en or existe bel et bien.

D. dit: à

Comment l’Antichrist pourrait être autre chose qu’égarement, mensonge et mort si le Christ est le chemin, la vérité et la vie ?

Jazzi dit: à

J’ai lu tous les liens et j’avoue ne toujours pas savoir si Simone Touseau est une salope intégrale, une nazie notoire, selon Passou, ou une victime expiatoire, comme le suggère fortement la photo de Capa ?
A trop remuer la merde, le bâton finit par sentir mauvais !

closer dit: à

Monsieur Charoulet « tombe sur un texte ». Même s’il n’est pas signé, il doit bien venir de quelque part.

Intéressant d’ailleurs, notamment en ce qu’il rappelle le rôle joué par le grand Muphti de Jérusalem malencontreusement mis en place par les anglais dans les années vingt et qui a transformé le combat national palestinien en combat religieux. Il avait compris que le seul moyen d’unifier une population largement clanique et tribale était la religion.
C’est le même muphti qui a soutenu indéfectiblement les nazis, mais sa nuisance a commencé bien avant. Georges Bensoussan explique ça très bien.

D. dit: à

Pourquoi certaines personnes croient en la réincarnation alors que notre personne toute entière est unique et aimée de Dieu et qu’après notre court voyage dans l’au-delà, dont nous ne sommes pas venus, nous serons ouvertes les portes du Paradis ou celles de l’Enfer selon le chemin que nous avons choisi de suivre ?

Jazzi dit: à

« Ce grand connard. »

rose, pour l’avoir connu, ce n’est pas du tout ce que j’en dirais…

D. dit: à

Monsieur Charoulet « tombe sur un texte ».


…déjà que des fois il lui prend d’ouvrir sa télé…

Marie Sasseur dit: à

L’ intimidation , la pression , sur les enseignants, et les savoirs fondamentaux, ne sont pas exclusives de l’islam radical.
On voit aussi comment l’extrême droite nationaliste identitaire propose une alternative criminelle aussi.

Quand les ultras rivalisent dans une entreprise de destruction :

« Des enseignants se disent sous la pression croissante de l’extrême droite et notamment du mouvement « Parents vigilants ». Cette association, créée par Eric Zemmour, appelle ses militants à se présenter aux élections de parents d’élèves, mi-octobre. »

https://www.francetvinfo.fr/replay-radio/le-choix-franceinfo/enquete-ecole-comment-l-extreme-droite-tente-d-intimider-les-professeurs_6069969.html

closer dit: à

« Victime » est un peu fort, JB, mais elle a largement payé sa dette, avec solde de tout compte en 1966, grâce à de courageux résistants qui combattaient le nazisme à Saint Arnould 20 ans après sa disparition…Et sa famille aussi (trois enfants, un mari) a écopé, qui n’y était pour rien.

Marie Sasseur dit: à

Chartres

D. dit: à

Pourquoi au marché de Chaville, autour d’un stand carré, il y en a toujours qui imaginent qu’il y a 2 ou 3 files d’attente ?

Rosanette dit: à

@Rose
bien sur
Nous prendrons la rue schoelcher qui garde aussi le souvenir de Giacommetti nous ferons un tour par la rue Daguerre immortalisée par Agnes Varda , puis nous reviendeons un peu sur nos pas pour entrer dans le cimetiere Montparnasse dont la traversée tres interessante nous fera rencontrer Baudelaire le capitaine Dreyfus ,le fraichement arrivé Jean pierre Elkabbach et tant d’autres, pour finir par prendre un pot dans un de ces cafés mythiques fréquentés dans lees années 20 par les américains de Paris,le Select la Rotonde ou le Dôme
Partante pour cette virée?

JC..... dit: à

« A trop remuer la merde, le bâton finit par sentir mauvais ! » (jazzi)

Je crois plutôt que remuer la merde au bâton politique une fois terminé, la merde a bien meilleure odeur que le bâton, pourtant vacciné !

D. dit: à

Pourquoi c’est une grande fierté d’avoir arboré sur son uniforme dans les années 80 l’écusson de la France libre mais de ne pas avoir le droit aujourd’hui de la libérer au péril de sa vie comme l’ont fait nos ancêtres et ainsi de mériter tout-à-fait d’arborer cet écusson ?

Rosanette dit: à

« j’avoue ne toujours pas savoir si Simone Touseau est une salope intégrale, une nazie notoire, selon Passou, ou une victime expiatoire, » dit Jazzi
Mais c’est pecisement cette incertitude qui fait regretter que e soit elle qui figure sur une photo devenue la representation mythique de ce crime de l’epuration
Oriane qui se disait dreyfusarde (bravade coquetterie, affichage d’une posture decalée dans son milieu ,mais n’appreciat pas l’homme Dreyfus regrettait de ne ‘pouvoir changer d’innocent »
N’aimerions nous pas « changer de tondue »?

Jazzi dit: à

closer, je n’ai pas dit innocente, mais « victime expiatoire », qui paye pour tous les autres et est accusée d’actes qu’elle n’a pas commis.

Jazzi dit: à

18e DIVISION
– Raymond Barre (1924-2007)
Economiste natif de la Réunion, et qualifié par Valéry Giscard d’Estaing de : « meilleur économiste de France ». Il fut nommé Premier ministre en 1976 et le resta jusqu’en 1981.
– Aristide Boucicaut (1810-1877) et Marguerite Boucicaut (1816-1887)
Fondateurs du Bon-Marché, à l’origine de nombreuses créations philantropiques.
– Alphonse Boudard (1925-2000)
Après avoir tâté de la prison dans sa jeunesse, il s’est fait connaître en littérature avec des romans quelque peu argotiques, tels que La Métamorphose des cloportes ou Le Corbillard de Jules.
– Constantin Brancusi (1876-1957)
Sculpteur roumain de l’Ecole de Paris, dont une oeuvre en pierre, Le Baiser, de style cubiste et datant de 1910, orne la sépulture de Tania Rachevskaïa (19e div.) dans le petit cimetière.
– Maurice Couve de Murville (1907-1999)
Homme politique, proche du général de Gaulle, il occupa plusieurs postes ministériels avant d’être son dernier Premier ministre, après le départ de Georges Pompidou, de 1968 à 1969.
– Léon-Paul Fargue (1876-1947)
Ce poète, indépendant de toute école, a célébré le Paris de la première moitié du siècle dernier. Il a écrit notamment Piéton de Paris.
– Yves Mourousi (1942-1998)
Journaliste vedette du journal de 13h de la première chaîne entre 1975 et 1988, et animateur flamboyant des nuits gays parisiennes. On se souvient que son mariage avec la jeune Véronique Audemard d’Alençon avait été le prétexte d’une très médiatique parodie de la part de Thierry le Luron et de Coluche. Il repose désormais auprès d’elle, morte d’une foudroyante méningo-encéphalite en 1992.
– Robert Sabatier (1923-2012)
Romancier et académicien Goncourt, auteur du célèbre roman Les Allumettes suédoises.
– Jean-Pierre El Kabbach (1937- 2023) (emplacement provisoire)
Journaliste politique, il fut nommé président de France Télévisions, de Public Sénat et d’Europe 1.

rose dit: à

Rosanette dit: à
@Rose
bien sur
Nous prendrons la rue schoelcher qui garde aussi le souvenir de Giacommetti nous ferons un tour par la rue Daguerre immortalisée par Agnes Varda , puis nous reviendeons un peu sur nos pas pour entrer dans le cimetiere Montparnasse dont la traversée tres interessante nous fera rencontrer Baudelaire le capitaine Dreyfus ,le fraichement arrivé Jean pierre Elkabbach et tant d’autres, pour finir par prendre un pot dans un de ces cafés mythiques fréquentés dans lees années 20 par les américains de Paris,le Select la Rotonde ou le Dôme
Partante pour cette virée?

Archi super partante.
Au Montparnasse, je ferais volontiers un petit arrêt chez Marguerite Duras, Joseph Kessel, Simone et Jean Paul, Jean Seberg et surtout trouver la tombe pas facile à trouver de Vercors, dans une division un peu lointaine. Belle balade en perspective, je sais pouvoir compter sur vous !

Ce serait bien de ne pas attendre cinq ans !

rose dit: à

« victime expiatoire », qui paye pour tous les autres et est accusée d’actes qu’elle n’a pas commis

Jazzi

Pour en temps de guerre, elle en a quand même commis pas mal. En faire une victime expiatoire me semble abusé.

Marie Sasseur dit: à

@j’ai lu tous les liens

S. Trouseau a échappé à la peine de mort, puisque comme indiqué , dans les liens, nombreux, la délation n’a pu être prouvée.
Tous les autres chefs d’accusation ont été  » validés « .
Et pas des moindres,et eux bien etablis.

Il y en a qui ont de la merde dans les yeux.

Marie Sasseur dit: à

Et non, il n’y a pas eu de non-lieu.
Mais pas non plus la mort souhaitée par la rue.

Jazzi dit: à

Je n’en fais pas une victime expiatoire, rose.
J’ai dit que je ne savais pas où la situer entre les deux extrémités de la fourchette qui va de la salope intégrale (version Passou) à la victime expiatoire.

Marie Sasseur, ce qui est acquis c’est que c’est Simone Touseau, sans « R » et sans merde dans vos yeux.

Marie Sasseur dit: à

Si certains ont regretté la disparition de Jacquie et Michel, qu’ils se rassurent, la rdl à les siens, lol

Bonne journée.

Marie Sasseur dit: à

Corriger : S. Touseau

et alii dit: à

hommage au professeur D.BERNARD ET Aux professeurs de la République,et merci à eux de leur travail qu’ils assurent dans les plus grands risques pour leur santé physique et mentale

renato dit: à

Le réseau européen du Hamas se révèle, aussi que les complicités de la racaille politique en quête de voix et nos faiblesses habituelles.

Rosanette dit: à

@jazzi
sans doute n’avait il pas organisé a l’avance ses obseques comme le font beaucoup de gens
Ma is se sentant partir ces jours ci avec l’aggravation de son état ,avait il choisi la date de sa mort le 3 septembre ,comme celle de son père en 1949 ,dans des circonstances qu’il a souvent rappelées et dont se souviennent tous ceux ,encore de ce monde , qui vivaient à Oran a l’époque

renato dit: à

LG, Averno

3
On one side, the soul wanders.
On the other, human beings living in fear.
In between, the pit of disappearance. Some young girls ask me
if they’ll be safe near Averno –
they’re cold, they want to go south a little while.
And one says, like a joke, but not too far south — I say, as safe as anywhere
which makes them happy.
What it means is nothing is safe.
You get oraturiano die Window, you dispear. There are places like this everywhere, places you enter as a young girl,
from which you never return.
Like the field, the one that burned.
Afterward, the girl was gone. Maybe she didn’t exist,
we have no proof either way. All we know is:
the field burned.
But we saw that. So we have to believe in the girl, in what she did. Otherwise it’s just forces we don’t understand
ruling the earth.
The girls are happy, thinking of their vacation.
Don’t take a train, I say.
They write their names in mist on a train window. I want to say, you’re good girls,
trying to leave your names behind.

rose dit: à

et alii dit: à
hommage au professeur D.BERNARD ET Aux professeurs de la République,et merci à eux de leur travail qu’ils assurent dans les plus grands risques pour leur santé physique et mentale.

Et alii

Merci. Très touchée par votre hommage.

rose dit: à

Rosanette

Mais se sentant partir ces jours ci avec l’aggravation de son état ,avait il choisi la date de sa mort le 3 septembre ,comme celle de son père en 1949.

Rosanette,
Cela s’appelle une date anniversaire. Mon grand-père est dcd le même jour que sa maman. Souvent liée à l’attachement.

Pouvez-vous nous expliquer pour le père de Jean Pierre Elkabbach ?

Bloom dit: à

renato, en ce qui concernent les pro Hamas en France, on les connaît et on les combat avec les armes de la démocratie et en leur faisant la fête quand on les croise.
Les pires sont les relativistes, les attentistes, les oui mais…etc.
Les girouettes toujours du « bon côté » du manche, qui ne sont que « de la merde dans un bas de soie », comme on le disait de Talleyrand.
L’abjection endosse volontiers les oripeaux de la ‘respectabilité’.

rose dit: à

J’en connais des girouettes, j’en connais.

renato dit: à

Averno

4
We spent the whole day sailing the archipelago, the tiny islands that were
part of the peninsula
until they’d broken off into the fragments you see now
floating in the northern sea water.
They seemed safe to me,
I think because no one can live there.
Later we sat in the kitchen
watching the evening start and then the snow.
First one, then the other. We grew silent, hypnotized by the snow as though a kind of turbulence that had been hidden before
was becoming visible, something within the night
exposed now – In our silence, we were asking those questions friends who trust each other
ask out of great fatigue, each one hoping the other knows more and when this isn’t so, hoping
their shared impressions will amount to insight. Is there any benefit in forcing upon oneself
the realization that one must die?
Is it possible to miss the opportunity of one’s life?
Questions like that. The snow heavy. The black night
transformed into busy white air.
Something we hadn’t seen revealed.
Only the meaning wasn’t revealed.

renato dit: à

Louise Gloück, Averno

5
After the first winter, the field began to grow again.
But there were no more orderly furrows. The smell of the wheat persisted, a kind of random aroma intermixed with various weeds, for which
no human use has been as yet devised. It was puzzling —no one knew
where the farmer had gone.
Some people thought he died. Someone said he had a daughter in New Zealand, that he went there to raise
grandchildren instead of wheat. Nature, it turns out, isn’t like us;
it doesn’t have a warehouse of memory. The field doesn’t become afraid of matches,
of young girls. It doesn’t remember furrows either. It gets killed off, it gets burned,
and a year later it’s alive again
as though nothing unusual has occurred.
The farmer stares out the window.
Maybe in New Zealand, maybe somewhere else.
And he thinks: my life is over. His life expressed itself in that field; he doesn’t believe anymore in making anything out of earth. The earth, he thinks,
has overpowered me. He remembers the day the field burned,
not, he thinks, by accident.
Something de authinhim said: can live wit this, The terrible moment was the spring after his work was erased,
when he understood that the earth
didn’t know how to mourn, that it would change instead.
And then go on existing without him.

FL dit: à

Si on met Sartre et Beauvoir au Panthéon je vais assister à la cérémonie.

Renouons un peu avec la grandeur de la France : ces temps-ci on en a besoin.

FL dit: à

Depuis que je sais que « Le Rouge et Le Noir » est à l’Index j’ai très envie de me plonger dans les exploits de la petite crapule franc-comtoise.

Parce qu’il ne s’est pas contenté de l’adultère. Mais je ne veux pas dévoiler l’histoire aux personnes qui n’ont pas lu le synopsis dans Wikipedia. En littérature la surprise c’est important.

closer dit: à

Parce que Le Monde est gêné aux entournures, JB, pour parler de cette famille tchétchène qui aurait dû être expulsée en 2014 et qui, comme tant d’autres, tchétchène ou pas, sont restées sous la pression de ces « associations » que Le Monde adore…

Marie Sasseur dit: à

On les combat avec les armes de la République !

« enquête ouverte pour apologie du terrorisme à l’encontre de l’adjoint échirollois Mohamed Makni »

FL dit: à

Il faut trouver quelqu’un pour faire le discours. On n’a pas un André Malraux sous la main comme ça. Un ministre de plein exercice c’est un peu riquiqui. Il faudrait un peu mieux.

FL dit: à

Ça serait bien d’aller voir cette fameuse épicerie.

rose dit: à

Jazzi
L’assassin de Paty était tchétchène aussi.
Ses funérailles dans son pays natal étaient déjà un scandale.

rose dit: à

En 2014, cela fait neuf ans. Effrayant.

FL dit: à

Alphonse Boudard

J’ai lu « L’Hôpital » de lui. Un ouvrage amusant où il raconte que jeune il était tuberculeux et qu’il n’avait qu’une seule obsession perdre sa virginité avant de mourir.

FL dit: à

Ce Julien Sorel, des cours d’empathie lui auraient fait le plus grand bien.

closer dit: à

Passou a fait une mauvaise action en reprenant sans preuve la thèse d’une tondue qui aurait fait envoyer des résistants ou sympathisants en déportation. Je suppose qu’il s’appuie essentiellement sur l’article de Benoit Hopkin (auquel je n’ai pas accès) pour s’avancer à ce point.
Deux remarques: Hopkin est visiblement proche de l’extrême gauche décoloniale, ce qui ôte pas mal de crédibilité à son « enquête »; 50 ans après qu’a-t-il trouvé comme « preuves »?

William Boquet dit: à

Des milliers de Palestiniens continuent de fuir à travers les rues dévastées de la ville de Gaza, cherchant refuge plus au sud après une injonction d’Israël, qui se prépare à une offensive terrestre pour anéantir le Hamas, une semaine après l’attaque sanglante lancée par le mouvement islamiste palestinien.

L’armée, qui a riposté par des frappes intensives sur la bande de Gaza, a annoncé samedi avoir « liquidé » un haut responsable militaire du Hamas, au septième jour de la guerre, qui a déjà fait des milliers de morts. Ce responsable, Mourad Abou Mourad, est selon elle « responsable d’une grande partie de l’offensive meurtrière » contre Israël.

L’armée avait annoncé la veille avoir mené des incursions au sol dans le territoire palestinien où 5.540 maisons « ont été détruites » selon l’ONU.

Près de 3.750 autres logements ont été tellement endommagés qu’ils sont inhabitables, a ajouté samedi Le Bureau de coordination des affaires humanitaires de l’ONU (Ocha).

« Ce n’est que le début » des opérations israéliennes à Gaza, a prévenu vendredi le Premier ministre Benjamin Netanyahu.

« Nous évoluerons probablement vers d’autres opérations de combat importantes », a insisté un porte-parole de l’armée israélienne, Jonathan Conricus.

Au moins 1.300 Israéliens, pour la plupart des civils, ont été tués depuis l’attaque, qui a traumatisé Israël où elle est comparée aux attentats du 11 septembre 2001.

Environ 1.900 Palestiniens, la plupart des civils, dont 614 enfants, selon les autorités locales, sont morts dans la bande de Gaza, un petit territoire pauvre et en état de siège coincé entre Israël et l’Egypte.

Le Hamas, classé organisation terroriste par les Etats-Unis, l’Union européenne et Israël, au pouvoir dans la bande de Gaza depuis 2007, a annoncé vendredi que 13 otages, « dont des étrangers », avaient été tués dans des frappes israéliennes.

Le groupe islamiste, qu’Israël a juré « d’anéantir », avait déjà annoncé la mort de quatre otages dans les bombardements.

– « Catastrophe humanitaire » –

L’armée israélienne s’est félicitée samedi d’un « mouvement significatif » de civils gazaouis évacuant vers le sud mais a accusé le Hamas de tenter de bloquer ces départs.

La ministre allemande des Affaires étrangères, Annalena Baerbock avait accusé la veille le Hamas d’utiliser la population comme un « bouclier ».

Le mouvement islamiste a rejeté cet appel à l’évacuation, qui concerne environ 1,1 million d’habitants, sur un total de 2,4 millions.

Les appels se multiplient à travers le monde pour éviter une « catastrophe humanitaire ».

« Même les guerres ont des règles », a rappelé le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, réclamant un accès humanitaire « immédiat » à la bande de Gaza.

Il a décrit un « système de santé au bord de l’effondrement » et des « morgues qui débordent ».

Le président américain Joe Biden a assuré que « la crise humanitaire » à Gaza était « une priorité », plusieurs ONG demandant l’ouverture de couloirs humanitaires.

Le président russe Vladimir Poutine a, lui, prévenu qu’un éventuel assaut terrestre entraînerait « des pertes parmi les civils absolument inacceptables ».

L’évacuation des civils gazaouis demandée par Israël est « totalement impossible à mettre en œuvre », s’est aussi inquiété samedi le chef de la diplomatie européenne, Josep Borrell.

L’Arabie saoudite qui a fait part de « son rejet catégorique des appels au déplacement forcé » et condamné « le bombardement continu de civils sans défense », a annoncé samedi suspendre les discussions sur une éventuelle normalisation avec Israël

La tension est vive aussi à la frontière nord du pays où l’armée israélienne a annoncé dans la matinée avoir tué « plusieurs terroristes » qui tentaient de s’infiltrer à partir du Liban.

Dans la nuit, elle avait dit avoir frappé une cible du Hezbollah dans le sud du Liban, en réponse à une « infiltration » aérienne et des tirs sur un de ses drones.

Le Hezbollah pro-iranien, allié du Hamas, s’est dit vendredi « entièrement préparé » à intervenir contre Israël « au moment propice ».

Un journaliste vidéo de l’agence Reuters a été tué et six autres journalistes de l’AFP, Reuters et Al-Jazeera blessés vendredi dans des bombardements dans le sud du Liban.

En Cisjordanie, occupée par Israël depuis 1967, au moins 16 Palestiniens ont été tués dans des affrontements avec les forces israéliennes pendant des rassemblements en solidarité avec la bande de Gaza.

Des milliers de personnes ont aussi manifesté vendredi à Beyrouth, en Irak, Iran, Jordanie et à Bahreïn en soutien aux Palestiniens.

Le 7 octobre à l’aube, en plein Shabbat, le repos juif hebdomadaire, des centaines de combattants du Hamas avaient infiltré Israël à bord de véhicules et par les airs depuis Gaza.

Ils ont tué plus d’un millier de civils, semant la terreur sous un déluge de roquettes lors de cette attaque d’une ampleur inédite depuis la création d’Israël en 1948. Environ 270 personnes, d’après les autorités, ont été tuées dans un festival de musique.

Yossi Landau, qui travaille depuis 33 ans pour l’ONG Zaka, spécialisée dans la recherche des corps, a été témoin d’une scène d’horreur à Beeri, une localité où une centaine de personnes ont été tuées. Il a vu une femme, le ventre « déchiré, où se trouvait un bébé, encore relié par le cordon, poignardé ».

Après l’attaque, l’armée israélienne a affirmé avoir récupéré les corps de 1.500 combattants palestiniens.

– Fuir vers le sud ou rester? –

L’armée israélienne, qui pilonne la bande de Gaza en riposte, a appelé tous les civils de la bande de Gaza à « évacuer leur domicile vers le sud, pour leur propre sécurité ».

Par milliers, portant leurs baluchons, ils fuient par tous les moyens, à pied, entassés sur des remorques, des charrettes, à moto, en voiture, à travers les rues jonchées de gravats, bordées d’immeubles en ruines.

Ici, un enfant garde serré dans sa main son oreiller. Là, une femme a rassemblé tout ce qu’elle a pu sauver dans un sac porté à l’épaule.

Des tracts en arabe, largués par des drones israéliens, appellent les habitants à quitter « immédiatement leur maison ».

La bande de Gaza, un territoire de 362 kilomètres carrés, est soumise à un blocus israélien terrestre, aérien et maritime depuis que le Hamas y a pris le pouvoir. L’Egypte contrôle sa seule ouverture sur le monde, le point de passage de Rafah, qui est actuellement fermé.

Soumis à un « siège complet » depuis le 9 octobre, l’enclave est désormais privée d’approvisionnements en eau, en électricité et en nourriture, coupés par Israël. Et le fracas des explosions est incessant.

« Jusqu’à quand va-t-on vivre sous les bombes avec la mort partout? », lance Oum Hossam, 29 ans, les joues couvertes de larmes, qui cherche un refuge avec ses quatre enfants après la destruction de sa maison.

D’autres habitants refusent de partir, faute de moyens ou pour ne pas céder: « L’ennemi veut nous terroriser et nous forcer à l’exil, mais on résistera », affirme l’un d’eux, Abou Azzam.

Plus de 423.000 Palestiniens ont déjà quitté leur foyer, selon l’ONU.

Le président palestinien, Mahmoud Abbas, a assimilé un tel « déplacement » à une « deuxième Nakba » (« Catastrophe », en arabe), le nom donné à la fuite de quelque 760.000 Palestiniens à la création de l’Etat d’Israël.

publié le 14 octobre à 10h18, AFP

FL dit: à

Boudard a survécu. Je me demande si son obsession libidinale ne lui a pas sauvé la vie.

Eros, Thanatos.

Patrice Charoulet dit: à

Avons-nous le droit d’être encore légers ?

Tel est le titre du dernier texte qu’écrit sur son blog, le 14 octobre, l’ancien magistrat français
Philippe Bilger.
La première partie de son texte parle des tragédies que nous venons de traverser ( à commencer par les atrocités commises en Israël par les terroristes répugnants du Hamas).
Puis il en vient à la question de son titre. Pourquoi ? Parce qu’il compte bien regarder à la télé le dimanche 15 octobre prochain un match de rugby opposant l’Afrique du Sud à la France… comme des millions de Français.
Pour répondre à sa question, on pourrait certes être tenté de dire : « Oui ». Eh bien, moi, je réponds « Non ».
Je n’ai pas grand mérite : Je ne regarde jamais de rugby à la télé et l’idée ne me viendrait pas d’aller en regarder dans les tribunes d’un stade. Pareil pour le foot : ni télé ni stade. Comment pourrais-je m’intéresser à un ballon ovale ou à un ballon rond ?Ces foules m’étonnent. Et les supporteurs me désolent.
On m’objectera, après les monstruosités du Hamas : Regardez ce match, ça vous changera les idées. Je ne vois pas du tout pourquoi il faudrait me changer les idées. Bien au contraire, dans cette circonstance, il ne faut pas cesser de penser à l’horreur de ce qui vient de se passer. Et songer à toutes les réponses qu’il faut apporter à cette immense agression.

C’est ce qu’a fait le gouvernement israélien, que j’approuve. Et il ne regardera pas le match de rugby France-Afrique du Sud dimanche soir. Il a mieux à faire.

Bloom dit: à

Bilboquet, »Brevity is the soul of wit ». WS Twelth Night.
PCS.

Bloom dit: à

Twelfth Night (or What You Will)

William Boquet dit: à

“(…) « Même les guerres ont des règles », a rappelé le secrétaire général de l’ONU (…)”. Autrement on ne vaut guère mieux que les terroristes du Hamas

B dit: à

Charoulet, je n’excuse en rien les crimes du Hamas , Israël en nombre de morts et en réponse à cette infamie, à la menace, en retour, a malheureusement et d’ores et déjà plus qu’egalisé, et ce n’est pas du cynisme. Comment ces sinistres assassins ont ils pu engager la vie de leurs coreligionnaires , il n’y a que la haine qui les anime sans aucun souci pour les leurs, c’est totalement inhumain . On sait aussi que le recours à la violence est une extrémité empruntée quand ceux qui en sont partie prenante ont le sentiment qu’aucun autre moyen ne pourra être efficace, c’est sans faire le détour par les états ennemis qui financent les organisations terroristes qui prospèrent et tous ces abrutis fanatisés qui donnent ici, en Europe, un sens, une grandeur à leur vie de minable en y adhérant . Il faut deux états pour que tout ceci cesse et en espérant que cela soit suffisant à éteindre les feux de la haine.

et alii dit: à

mon ex beau père qui habitait Tarbes alors a été dénoncé comme juif,ainsi que sa femme et ses deux enfants;ces dernirs ont été recueillis par des soeurs, mon beau père,lui, fut déporté en camp d’internement;
je crois qu’il savait , lui AUSSI,qui les avait dénoncés; sans doute un collègue jaloux;mais on n’en parlait pas, et lui-même à son retour ne chercha pas à en avoir « vengeance »

Rosanette dit: à

Si Raymond Barre était de ce monde ,sans doute; devant les massacres commis par le Hamas, trouverait-il une consolation dans le fait qu’aucune des victimes n’ait été innocente ;ce qui ne fut pas le cas, ce qu’il a déploré, pour l’attentat de la rue Copernic

Jazzi dit: à

« L’Homme est l’espèce la plus insensée, il vénère un Dieu invisible et massacre une nature visible !
Sans savoir que cette nature qu’il massacre est ce Dieu invisible qu’il vénère ! »
Hubert Reeves

Clopine dit: à

Quelqu’un de bien, ici, me conseille de danser… Mais ce n’est pas pour rien que je m’appelle Clopine. Il faut y penser !

Clopine dit: à

A part ça, la petite Fadette lumineusement assise sur sa barrière, interpellant ce grand conneau de Landry, le besson, oui, bien sûr.

Il y a eu aussi la petite Poucette, et la petite fille aux allumettes, et toutes ces petites… Mais je suis féministe, alors j’aimerais bien que toutes ces petites grandissent. Pour qu’elles n’aient plus besoin des gros conneaux pour vivre. Est-ce ma faute, si je ne suis à jamais qu’une petite dernière ?

et alii dit: à

clopine,les « petites dernières » sont souvent les enfants préférées d’une fratrie:pensez y!

D. dit: à

Ce qu’a dit Hubert Reeves (qui a mon plus grand respect) est henélas faux. Dieu s’est incarné de façon parfaitement visible dans la personne du Fils, Jésus-Christ, pour se livrer sur la croix, pour nous. Décidément, la nature n’est évidemment pas Dieu, aussi vaste et incroyable soit-elle, mais Sa création.
Les grands et populaires scientifiques devraient toujours se cantonner à leur domaine. C’est valable pour les grands ecclésiastiques et théologiens, qu’ils évitent de parler de science.

D. dit: à

De plus et pour en terminer, on ne vénère pas Dieu, on L’adore.

Jazzi dit: à

« la nature n’est évidemment pas Dieu, aussi vaste et incroyable soit-elle, mais Sa création. »

Ou son incarnation, D. ?
Invisible ne veut pas forcément dire qui n’existe pas…

et alii dit: à

Voici quelques repères renvoyant à des passages précis du séminaire sur l’antisionisme, utiles pour clarifier les choses et mieux comprendre la causalité de l’atrocité dont il sera question demain dimanche à 21h (un nouvel envoi vous fera parvenir le lien YouTube dimanche, qui sera diffusé sur la chaîne de Paroles des Jours):

Cliquer sur le timecode en vert qui précède un chapitre précis pour y accéder directement:

1/ L’Histoire, ça n’existe pas :

Claudio Bahia dit: à

une minute de soumission, oups, de silence, sera organisée dans toutes les écoles de France, lundi.
une minute qui s’ajoutera aux 30 ans de silence, ce qui amènera la France à la soumission totale en 2030 (il y a deux ans, j’avais dit à JJJ que la France aurait sa guerre civile en 2030; je me suis trompé, ce sera seulement et simplement la soumission)

Alexia Neuhoff dit: à

Les limites d’un referendum. L’Australie a dit majoritairement NON. A quoi ? A une révision de la Constitution. Les électeurs devaient accepter ou refuser de reconnaître, dans la Constitution, les Aborigènes comme les premiers habitants du pays. Leur présence est pourtant attestée depuis au moins 60 000 ans. L’Australie a raté une occasion historique de réparer (un peu) une colonisation féroce et une ségrégation raciale toujours en vigueur. Une campagne de désinformation et de déchaînements racistes a encore privé les Aborigènes (moins de 4 % de la population) de pouvoir exprimer leur avis, dans un « conseil consultatif » auprès du parlement et du gouvernement, sur des sujets qui les concernent.
Bloom qui a également connu ce pays partagera ma déception.

Clopine dit: à

Et Allii, dans la série des petites qui ont bercé mon enfance, comme dans chacune d’entre nous ici, je veux dire les filles, il y a la petite sirène. Vous vous souvenez ? Celle qui troque sa queue (!) contre des jambes, mais qui la font souffrir à chaque pas. Et quant aux évidences, bon sang. Je me souviens d’une conversation avec mon psy :

« -quand j’étais petite, j’avais conscience qu’il me suffisait de pleurer pour avoir ce que je voulais, tant ma mère était incapable de me voir pleurer. Tant elle était tiraillée entre la culpabilité de ne pas avoir eu envie que je naisse, et la crainte que je ne sois définitivement idiote, et tant elle était incapable de soutenir mon regard. Alors, mes larmes, vous pensez ! J’obtenais ce que je voulais en pleurant…

– et maintenant, votre douleur, enfin ?

– ben oui. Le coup des larmes, ça ne marche plus. »

Clopine dit: à

ahaha. Ca ne marche plus… Alors, danser ?!!

et alii dit: à

clopine, vous me faites penser à mon canaillou de fils qui un jour, qi’il mangeait avec un petit copain invité lui disait
« moi, ma mère, elle ne me gonde jamais, je la fais rire avant »
ce n’était pas tout à fait vrai, mais ce n’était vraiment pas faux;

Phil dit: à

Une minute de soumission

dear M. Bahia, laissez tomber Houellebecq devenu un bourdon de la littérature française. Songez plutôt à Villegagnon qui disputait théologie avec Léry plutôt que de courir la native et les ananas.

rose dit: à

Alexia Neuhoff

Bloom qui a également connu ce pays partagera ma déception.

Je la partage aussi, quoique n’ayant pas traîné mes guêtres, encore, sur les Songlines.

rose dit: à

et alii dit: à
clopine,les « petites dernières » sont souvent les enfants préférées d’une fratrie : pensez y !

Sauf pour l’avant-dernier qui est d’une jalousie mortifère parce que l’on lui a volé sa place.

Alexia Neuhoff dit: à

Malgré les années passées, je suis encore hantée par cette femme aborigène me suppliant de lui procurer de l’alcool, à la porte d’un magasin où on lui en aurait refusé l’achat. Terrible dilemme.

D. dit: à

Vous êtes hantée, Alexia ? Je peux faire sortir l’entité si vous voulez.

B dit: à

Faites nous une démonstration, D, dans le genre de l’exorciste.

B dit: à

ici, en Occitanie, l’occasion ne nous est pas donnée de rencontrer une femme aborigène sortant d’un magasin de vins et spiritueux, nous croisons un tas d’autres indigènes mais pas natifs d’Australie.

B dit: à

ce matin un groupe d’anglophones s’abreuvait à la brasserie en bas de l’immeuble, ils se sont fait entendre toute la matinée et sont ensuite partis manger des éponges pour pomper l’alcool de leur antre gastrique.

B dit: à

les blancs australiens supporteraient-ils la comparaison avec les blancs sud africains?

B dit: à

Clopine, dans ma famille, peu de pleurs, ça ne servait à rien. Nous pleurions en cas de blessure, de disputes entre sœurs, des colères rares de mon père. Nous nous tenions à carreau, mes parents étaient trop occupés, trop fatigués pour avoir des filles qui pleurnichent.

Claudio Bahia dit: à

Phil dit: à
Une minute de soumission
je ne pensais pas du tout à Houlebeck, que je ne connais que par des conversations avec des amis français; non, je pense « soumission » lorsque je vois des images de vos hommes politiques, c’est automatique: je vois leurs têtes et je pense « soumission »; cela se produira durant le 2ème mandat du dauphin désigné de votre roitelet actuel
Prenez-vous le pari que rien, absolument rien ne se passera après cette minute de silence ??

MC dit: à

Samuel Paty.., il semble que l’ assassin cherchait un « Professeur d’ Histoire »…. MC

William Boquet dit: à

@Prenez-vous le pari que rien, absolument rien ne se passera après cette minute de silence ??

Et si vous nous disiez ce qu’il faudrait qu’il se passe et vos modèles politiques éprouvés ; Netanyahu serait-il de ceux-là, Monsieur Bahia ?

renato dit: à

Jonathan Littell, De l’agression russe. Écrits polémiques, Gallimard.

Bihoreau, duc de Bellerente dit: à

De tout temps il y eut des dérangés, très souvent des hommes, qui voyaient des horreurs, des injustices, des malchances, comme les autres humains les voyaient, mais qui croyaient pouvoir y mettre fin, quelque soient les moyens. Souvent, ils se croyaient investis d’une mission divine.

Tant que des religions enseigneront de telles choses, il y aura des dérapages. Combien de religions enseignent de telles balivernes de nos jour ? Combien ?

William Boquet dit: à

@Combien de religions enseignent de telles balivernes de nos jour ? Combien ?

Au moins les trois religions dites du Livre dans leurs expressions radicales

William Boquet dit: à

Leur point commun : leurs prétentions politiques

JC..... dit: à

@Combien de religions enseignent de telles balivernes de nos jour ? Combien ? (Bill Coquet)

Toutes, cher ami ! TOUTES….

rose dit: à

magasin où on lui en aurait refusé l’achat. Terrible dilemme.

Alexia Neuhoff,

Non.
Refus absolu et vous lui dites « surtout gardez le lien ».

William Boquet dit: à

Ne manque plus au tableau qu’une de ces énergumènes pour venir opposer à la République et plus généralement aux démocraties dans le monde le prétexte de “religion de la laïcité”

William Boquet dit: à

Peut sans doute mieux faire mais on trouve pire presque partout ailleurs …

ARTICLE PREMIER.

La France est une République indivisible, laïque, démocratique et sociale. Elle assure l’égalité devant la loi de tous les citoyens sans distinction d’origine, de race ou de religion. Elle respecte toutes les croyances. Son organisation est décentralisée.

La loi favorise l’égal accès des femmes et des hommes aux mandats électoraux et fonctions électives, ainsi qu’aux responsabilités professionnelles et sociales.

rose dit: à

Rencontré cet après-midi Sophie Goettman qui a écrit chez Plon Waterbed.

Le récit narre l’éducation naturiste et libertine donnée à des enfants, aux quels ni amour ni tendresse ne sont prodigués mais qui assistent verbalement et visuellement à tous les excès sexuels possibles et imaginables.
Il s’agit d’un viol incestuel.

et alii dit: à

les mots de la semaine qui vient à propos d Israel
otages,enfants

D. dit: à

Le prix du sucre augmente énormément, renato.

William Boquet dit: à

Tiens, La Nausée bienvenue chez Paul Edel ; je relisais ceci à propos de Bernstein après avoir évoqué ici hier soir l’édition de son premier roman : « (…)Elle est alors très proche de Jean-Claude Guilbert et de Patrick Straram avec qui elle se rend au Havre en août 1952 pour revoir de près les endroits où Sartre a situé l’intrigue de La Nausée. »

rose dit: à

Suivi l’après-midi, avant cette rencontre une conférence intitulée Justice.
Sur le thème
Pour en finir avec l’inceste et les violences sexuelles.
Une femme Eva Thomas, qui a obtenu de la justice le droit de changer de prénom a raconté, argumenté, et expliqué « Parler ou mourir ».
Elle a 81 ans, est magnifique et a raconté plus tard le complexe d’Œdipe.

Je lui ai rappelé Jocaste.

Œdipe aurait été semble’t’il été violé par son père enfant.
Ou bien Laïos aurait été lui violé par son père enfant ?
En tout cas, il manquait Jocaste.

A été évoqué dans le même sujet du complexe d’Œdipe le cas de Freud, dont le père aurait effectué des « pratiques » bucco-génitales sur chacun de ses enfants, dont Freud, ce qui aurait entraîné la fameuse théorie du complexe d’Œdipe, qui serait liée donc à cette pratique incestueuse du père.
Un livre est sorti sur ce sujet
Pas pris connaissance.

Le président de l’Association de la Justice Restauratrice ne m’a pas convaincue.
Léo Walter, député avec une délégation aux droits des enfants à l’AN a expliqué comment rien ne bougeait ! Et comment au sein de l’Éducation Nationale la campagne « Mon corps m’appartient »faite auprès des élèves de primaire n’a jamais été suivie d’effet ni de suite.

L’avocate du barreau de Bobigny était formidable, maître Anne Lasalle.

Je vous mets le lien.
http://www.pourenfiniravecl‘incestr.org

Cela a commencé aujourd’hui et durera jusqu’au 22 octobre 2023.
Un évènement d’information, de sensibilisation et de prévention.

Si les choses pouvaient changer radicalement sur ce sujet là de la protection absolue et radicale de l’enfance, nous envisagerions la suite avec quelque optimisme.

rose dit: à

Très, très brièvement et sans insister, Romain Dupuy est le fou furieux qui a posé la tête décapitée de l’infirmière de l’hôpital de Pau sur la Tivi.

Il va mieux. Sorti de l’UMD. Et transféré chez les fous légers.

FL dit: à

le journal Libération nous parlant de moral, c’est un peu Paul Claudel participant au Comité d’épuration des gens de lettres.

FL dit: à

> Œdipe aurait été semble’t’il été violé par son père enfant.

Oedipe est une histoire inventée ma chère Madame.

FL dit: à

Un mythe.

William Boquet dit: à

@closer dit: à
«C’était une grave erreur de laisser entrer autant de gens de culture, de religion et de concepts totalement différents, car cela crée un groupe de pression à l’intérieur de chaque pays qui a fait la même chose», a déclaré l’ancien chef de la diplomatie américaine, âgé de 100 ans. Henry Kissinger a affirmé qu’il était «douloureux» de voir ces manifestants se réjouir à Berlin de l’agression contre Israël. »

100 ans et toute sa tête Heinz !

Excellent ! Il existe en effet chez nous des allumés pour qui l’ethnie, pour ne pas dire la race, et la religion sont au fondement du projet politique

FL dit: à

Dans l’histoire d’Oedipe tout le monde est adulte.

Oedipe n’a pas été élevé par ses parents mais par un couple adoptif.

rose dit: à

Ben ouais puisque Laïos et Jocaste pour échapper à l’oracle l’ont abandonné et qu’il s’est retrouvé pendu par les pieds à un arbre.

FL dit: à

Donc il n’a pas pu être violé par son père.

rose dit: à

FL dit: à
> Œdipe aurait été semble’t’il été violé par son père enfant.

Oedipe est une histoire inventée ma chère Madame.

FL dit: à
Un mythe.

Un mythe fondateur.

Si l’histoire inventée est vraie, inceste du père de Laïos plus inceste du père de Freud, sur quoi ont donc été bâties les théories contemporaines ?

Sur deux incestes ?

Cela en dit long sur la tolérance actuelle.

D. dit: à

Conseil, conseil et re-conseil. Voilà à quoi je passe mon week-end dans l’urgence.
Quelques rares pauses pour commenter sur la RdL.

FL dit: à

Oedipe est un mythe de l’Antiquité.

Freud est un psychologue du début du XXe siècle.

Freud n’a pas bâti ses théories sur le mythe antique.

Jazzi dit: à

Chez Paul Edel :

« Je me souviens d’une réflexion de Witold Gombrowicz qui m’avait beaucoup frappé il y a des années. J’ai feuilleté son « Journal », tome II et je l’ai retrouvée: « Ose le dire encore une fois pour toi-même : plus que le malheur d’autrui, ce qui me tourmente c’est de ne pas savoir quoi faire de toi face au malheur d’autrui. » »

Se taire et prier ou se taire et pleurer, selon que l’on croit au ciel ou pas…

FL dit: à

> inceste du père de Laïos

Oedipe est une histoire inventée. Un mythe.

renato dit: à

Potée bien à part, c’est pourtant simple.

Dans le mythe qui est à l’origine de la tragédie de Sophocle, Œdipe roi, le roi de Thèbes, Laïos, pour échapper à la prophétie qui lui a annoncé que son fils le tuerait, ordonne le meurtre d’Œdipe.
Le serviteur chargé du crime abandonne l’enfant qui, recueilli par un berger, est emmené à la cour du roi de Corinthe, qui l’élève comme son propre fils. Un jour, cependant, Œdipe apprend dans le sanctuaire d’Apollon la prophétie selon laquelle il tuera son père et épousera sa mère.
Pour échapper à ce destin, il quitte Corinthe et part pour Thèbes. En chemin, il se dispute avec un vieux passant pour une question de priorité et il e tue.
Aux portes de Thèbes, il est arrêté par le Sphinx, qui exige la résolution d’une énigme sous peine de mort, Œdipe la résout et le Sphinx, vaincu, se tue.
Ayant libéré la ville du fléau du monstre, Œdipe est acclamé roi de Thèbes à la place du précédent souverain, mystérieusement assassiné, et épouse sa femme, la reine Jocaste, ils ont quatre enfants. Après quelques années de bonheur, une terrible peste ravage la ville.
L’oracle de Delphes, interrogé, répond que la peste ne cessera que lorsque le meurtrier de Laïos aura été puni. Œdipe demande l’aide du Tirésias et découvre qu’il est le meurtrier de son père et l’amant de sa mère.
Affolé, il se punit en s’aveuglant. Jocaste se tue.

https://collections.louvre.fr/ark:/53355/cl010059986

rose dit: à

Le serviteur chargé du crime abandonne l’enfant en le pendant par les deux pieds à un arbre (les pieds enflés) qui, recueilli par un berger, est emmené à la cour du roi de Corinthe, qui l’élève comme son propre fils.

rose dit: à

FL dit: à
Oedipe est un mythe de l’Antiquité.

Freud est un psychologue du début du XXe siècle.
Merci FL : au cas où je mélange les siècles.

closer dit: à

J’ai eu la chance ce soir de tomber sur l’émission de Public Sénat consacrée à Raymond Aron (20h-21h), le penseur du 20 ième siècle que j’ai le plus admiré sans doute. Il a toujours eu raison sur l’essentiel, dès les années trente. Son « petit camarade » Sartre a toujours eu tord et est même tombé dans l’abjection. On se demande même si on peut lui faire crédit de sa position juste sur les boat people vietnamiens, tellement il était déjà diminué. Enfin, ne tirons pas sur une ambulance…

Les intellectuels de gauche sont si profondément aveugles (bêtes?) qu’ils rejouent aujourd’hui la même séquence avec l’islam. Comme ils ont été aveugles avec le communisme, ils sont aveugles avec le danger islamiste. Les yeux de certains, pas tous loin de là, commencent à s’ouvrir, comme en 1956 après Budapest, le rapport Khrouchtchev, Soljenitsyne. Mais c’est un peu tard…

rose dit: à

En chemin, il se dispute avec un vieux passant

À une croisée de chemins, (un carrefour)

rose dit: à

Il se perce les deux yeux et Antigone amènera Œdipe à Colone.
Et Jocaste se pend avec son écharpe.

Ça colle.

renato dit: à

La figure de Tirésias est aussi intéressante.
Il y a plusieurs versions, en voilà une.

Tirésias rencontra deux serpents en train de s’accoupler et il les sépara simplement en frappant d’abord la femelle puis le mâle. Au même moment, Tirésias fut transformé d’homme en femme. Il vécut dans cet état pendant sept ans, connaissant tous les plaisirs qu’une femme pouvait connaître. Après cette période, il fut confronté à la même scène que les serpents. Cette fois, il tua le serpent mâle et, au même instant, redevint un homme. Un jour, Zeus et Héra se trouvèrent divisés par un différend : dans l’amour, l’homme ou la femme éprouvait-il plus de plaisir ? Ne pouvant parvenir à une conclusion, Zeus affirmant que c’est la femme et Héra l’homme, ils décidèrent de convoquer Tirésias, considéré comme le seul à pouvoir trancher le litige, ayant été à la fois homme et femme. Interrogé, il répondit que le plaisir est composé de dix parties : l’homme n’en ressent qu’une et la femme neuf, par contre la femme ressent neuf fois plus de plaisir qu’un homme. La déesse Héra, furieuse que Tirésias ait révélé un tel secret, le rendit aveugle, mais Zeus, pour compenser le préjudice subi, lui donna le pouvoir de prévoir l’avenir et le don de vivre pendant sept générations.

D. dit: à

Demain je mange des saucisses.

Bihoreau, duc de Bellerente dit: à

Rose, vous mentionnez des pratiques bucco-génitales sur ses propres enfants. Il me semble avoir lu il y a bien longtemps que certaines mères italiennes suçaient ainsi le pénis de leurs poupons pour leur assurer une forte virilité. D’aucuns ont sans doute vu-là, si la chose est vraie, de terribles névroses …

FL dit: à

« J’ai d’abord cru que c’était un carburateur et puis j’en ai lu quelques pages — et non, ça n’a pas carburé. C’est des espèces de loufoqueries consciencieuses comme en ferait un Méridional qui voudrait avoir l’air profond… » Clémenceau

J’ai jamais lu Clémenceau. Mais il m’est très sympathique. C’est à peu près ce que je pense de la poésie de Paul Claudel.

https://fr.wikipedia.org/wiki/Paul_Claudel

FL dit: à

Claudel faisait de la moto.

Il a tous les vices.

William Boquet dit: à

Des plates indigènes. Bigorneau de Bellerente s’accommode très bien du péché originel ; sa mère aspirait son pénis pour assurer sa croissance, comme lui aspire des Belon à la douzaine tel un bourgeois accompli (pour ne pas dire un parvenu), sinon un prince de ligne

FL dit: à

Il a eu une liasion avec Rosalie Ścibor-Rylska.

A quoi ça servirait d’être moral si on peut pas avoir son petit coup de canif.

Ca a dû être bien doux.

William Boquet dit: à

@sinon un prince de ligne

En ce qui me concerne, du côté maternel, cela fait 800 ans qu’on manque d’opportunisme politique dans la famille, qu’on prend parti contre le cours des choses, qu’on tape à côté, quoi

FL dit: à

« En trente ans d’hospitalisation, Paul Claudel ne va voir sa sœur qu’à douze reprises. Lors de la rétrospective qui lui fut consacrée en 1934, des témoins ont rapporté que Paul Claudel s’emporte : il ne veut pas qu’on sache qu’il a une sœur folle. À la mort de celle-ci, en 1943, Paul Claudel ne se déplace pas : Camille est inhumée au cimetière de Montfavet accompagnée du seul personnel de l’hôpital ; quelques années plus tard, ses restes sont transférés dans une fosse commune, ni Paul ni les membres de la famille Claudel n’ayant proposé de sépulture. »

https://fr.wikipedia.org/wiki/Paul_Claudel

FL dit: à

* liaison

FL dit: à

Entre Aragon et Paul Claudel je ne sais pas lequel des deux me répugne le plus.

Aragon a quelques beaux vers.

rose dit: à

Pas grand chose à dire de Paul Claudel, si ce n’est que pour faire internet sa sœur, cette artiste immense, il s’agit d’être une sacrée saloperie.

Maintenant, Passou nous avait informé des frasques sexuelles d’Aragon suite au décès d’Elsa Triolet, et je me demande bien si cela n’a pas enterré définitivement ses plus beaux poèmes, dont La rose et le réséda.

rose dit: à

Pour faire interner sa soeur. Saloperie.

À Gabriel Péri et d’Estienne d’Orves comme à Guy Môquet et Gilbert Dru

Celui qui croyait au ciel
Celui qui n’y croyait pas
Tous deux adoraient la belle
Prisonnière des soldats
Lequel montait à l’échelle
Et lequel guettait en bas
Celui qui croyait au ciel
Celui qui n’y croyait pas
Qu’importe comment s’appelle
Cette clarté sur leur pas
Que l’un fût de la chapelle
Et l’autre s’y dérobât
Celui qui croyait au ciel
Celui qui n’y croyait pas
Tous les deux étaient fidèles
Des lèvres du coeur des bras
Et tous les deux disaient qu’elle
Vive et qui vivra verra
Celui qui croyait au ciel
Celui qui n’y croyait pas
Quand les blés sont sous la grêle
Fou qui fait le délicat
Fou qui songe à ses querelles
Au coeur du commun combat
Celui qui croyait au ciel
Celui qui n’y croyait pas
Du haut de la citadelle
La sentinelle tira
Par deux fois et l’un chancelle
L’autre tombe qui mourra
Celui qui croyait au ciel
Celui qui n’y croyait pas
Ils sont en prison Lequel
A le plus triste grabat
Lequel plus que l’autre gèle
Lequel préfère les rats
Celui qui croyait au ciel
Celui qui n’y croyait pas
Un rebelle est un rebelle
Nos sanglots font un seul glas
Et quand vient l’aube cruelle
Passent de vie à trépas
Celui qui croyait au ciel
Celui qui n’y croyait pas
Répétant le nom de celle
Qu’aucun des deux ne trompa
Et leur sang rouge ruisselle
Même couleur même éclat
Celui qui croyait au ciel
Celui qui n’y croyait pas
Il coule il coule il se mêle
A la terre qu’il aima
Pour qu’à la saison nouvelle
Mûrisse un raisin muscat
Celui qui croyait au ciel
Celui qui n’y croyait pas
L’un court et l’autre a des ailes
De Bretagne ou du Jura
Et framboise ou mirabelle
Le grillon rechantera
Dites flûte ou violoncelle
Le double amour qui brûla
L’alouette et l’hirondelle
La rose et le réséda

Louis Aragon, « La Rose et le Réséda », mars 1943.
Repris dans La Diane française, Paris, Éditions Seghers, 1944.

renato dit: à

Le comportement de Claudel m’a toujours laissé sans mot, car je me disait qu’un catholique aurait du faite preuve de compassion. Puis quelqu’un m’a dit qu’en tant que catholique ne pouvait faire preuve de compassion envers sa sœur. Envers n’importe qui, oui, mais pas envers sa sœur !

D. dit: à

C’est pas clair, votre histoire, renato. Il manque des mots du coup on ne comprend rien. Vous vouliez exprimer quelle idée, au juste ?

renato dit: à

Que vous compreniez ou pas ce n’est pas mon souci, D.


rose dit: à

renato dit: à
La figure de Tirésias est aussi intéressante.
Il y a plusieurs versions, en voilà une.

Assez génial, merci.

Enfin, la sexualité des serpents. Le mâle possède un hémipénis, il pénètre la femelle par un orifice où parfois il y a un système d’épines rétractables pour ne pas être éjecté, et là il féconde la femelle qui pourra pondre des oeufs ou bien des petits ovovivipares.

Je m’y connais un brin en sexualité des serpents.

Les femmes, de toutes façons, on a toujours tort et nous sommes toujours diabolisées : c’est notre croix portée, que nous portons joyeusement. Pas trop favorable à ce que nous révélions nos autres secrets.

rose dit: à

déplace pas : Camille est inhumée au cimetière de Montfavet accompagnée du seul personnel de l’hôpital ; quelques années plus tard, ses restes sont transférés dans une fosse commune, ni Paul ni les membres de la famille Claudel n’ayant proposé de sépulture. »

Rappeler que Camille fait partie de ces internés morts de faim durant la seconde guerre mondiale.

Saloperie, son frère.

rose dit: à

Billy,

William Boquet dit: à
@sinon un prince de ligne

En ce qui me concerne, du côté maternel, cela fait 800 ans qu’on manque d’opportunisme politique dans la famille, qu’on prend parti contre le cours des choses, qu’on tape à côté, quoi.

Vous m’avez fait rire ! Pour moi, c’est cent soixante fois moins que vous, en terme de temps, et c’est infernal.
Mistral perdant, mauvais canasson, vaut pas un liard, miser sur le mauvais cheval. Etc.

Et pourtant, le bonheur fou !

Pas vous ?

MC dit: à

Dois-je dire que Camille Claudel n’est plus hélas l’artiste qu’elle fut lorsque la paranoïa anti-Rodin ( encore une figure paternelle mal choisie) la fait sombrer dans la folie , ne laissant d’autre alternative à sa famille que l’ asile? Dois-je ajouter que Paul Claudel, loin d’observer la discrétion décrite plus haut, fera paraître après la mort de Rodin un texte où il suggère qui a rendu sa sœur aliénée ? Il serait peut-être temps de sortir des représentations toutes faites, des films plus ou moins «  illustratifs d’ Anne Delbee et Bruno Nuyten. dans on Affaire Camille Claudel, Neuf fois sur Fox très grossièrement simplifiée. Bien à vous. MC

D. dit: à

Je pense avoir compris, renato. Permettez-moi de réécrire votre commentaire :

Le comportement de Claudel m’a toujours laissé sans mot, car je me disais qu’un catholique aurait du faire preuve de compassion. Puis quelqu’un m’a dit qu’en tant que catholique, il ne pouvait pas faire preuve de compassion envers sa sœur. Envers n’importe qui, oui, mais pas envers sa sœur !

D. dit: à

Ça reste bancal, mais c’est à peu près compréhensible. Par contre je ne vois pas pourquoi il ne pouvait pas faire preuve de compassion envers sa soeur. Mais comme vous dites, ça n’a pas d’importance. Je dois être le seul. Et puis je m’en fous, en plus.

renato dit: à

Vu, D., qu’un petit effort paye ?

rose dit: à

Marc Court

Je ne vous suis pas, pas même un pas de fourmi.

On le sait bien que AR a choisi rose beuret. L’amour fou rend toujours dingue. Mais qu’à cette époque, un homme choisisse son égale plutôt que sa bonne, c’eût été d’un modernisme flamboyant. Ben non hein : classicisme patriarcal rétrograde.

MC dit: à

Rose, mClassicisme patriarcal rétrograde ? Il l’a choisie sur le tard et parce qu’il savait qu’elle ne l’ encombrerait pas. On ne pouvait certes pas le dire de Camille qui l’a en conséquence très mal vécu, le tout s’ajoutant à lsa paranoïa .Je ne vois pas ce que viennent faire ici les considérations sur la « modernité « et la « classe folle «d’un mariage Claudel Rodin, qui de toute manière n’eut pas lieu, il faut de dire aussi que le sculpteur génial n’entendait pas renoncer à son rôle de cavaleur, et que le génie littéraire, ce sont surtout ses porte-paroles qui l’avaient. ( Rilke et quelques autres) Quant à Camille, mise sur décision de par sa propre mère ou vous savez, elle n’était déjà plus que l’ombre d’elle même. Oui, elle était douée, mais de là à la faire épouser Rodin…. Bien à vous. MC

rose dit: à

Il l’a choisie sur le tard et parce qu’il savait qu’elle ne l’ encombrerait pas.

Il vivait avec elle depuis des années.
Entre l’artiste et la bonne il a choisi la bonne.

rose dit: à

On s’en tape du mariage.
Rodin est un mufle et un malotru.

Pour le reste, vous avez entièrement raison.

Bien à vous,

rose dit: à

Camille a été rongée par cette passion amoureuse. Trop engagée sans doute.

Bien à vous, Marc Court.

rose dit: à

Argentina, mi corazòn.

JC..... dit: à

DIMANCHE 15 OCTOBRE 2023, 6h58

« J’ai eu la chance ce soir de tomber sur l’émission de Public Sénat consacrée à Raymond Aron (20h-21h), le penseur du 20 ième siècle que j’ai le plus admiré sans doute. » (closer)

Chance partagée, hier soir ! J’ai le plus grand respect pour Raymond ARON et me suis trouvé au début de cette émission, attendant 21 h pour voir le match de rugby IRLANDE/All-Blacks !

Je recommande la lecture de « L’abécédaire de Raymond ARON » 233 pages Editions L’observatoire 2019, textes choisis par sa fille Dominique. Une merveille !

(quand on pense que le lectorat de l’époque ne jurait que par ce con de Sartre … la vie est pleine de surprises)

Bonne guerre de religion, camarades !

Bloom dit: à

Aron est avant tout un grand résistant, voir ce que dit de lui Daniel Cordier dans Alias Caracalla.
C’était aussi un grand sociologue. Contrairement aux idéologues de droite nous fumes nombreux à gauche à lire et Sartre et Aron dans le texte et à échapper au manichéisme imbécile de la pensée binaire, lointaine héritière du Christianisme primaire.
Aron lui même ne se considérait pas comme un penseur de droite et avait le plus grand respect pour Sartre avec lequel il était pourtant en désaccord.
Les jivaros se l’histoire intellectuelle ne passeront pas.
Et en plus nous avions Merlaud Ponty comme guide alternatif.
Misère du simplisme.
Sur l’Australie je reviendrai plus tard, Alexia. Time for à wee nosh….

Marie Sasseur dit: à

Billet

« Or cette histoire a été parfaitement documentée par l’enquête de deux historiens Philippe Frétigné et Gérard Leray dans La tondue, 1944-1947 paru en 2008 (Vendémiaire et en poche chez Texto). »

Pour compléter.
Gérard Leray, professeur d’histoire, métier à risque…, a écrit un livre intitulé  » l’enquête « .
Ce livre retrace comme son titre l’indique , tout ce qu’à entrepris cet auteur faisant œuvre d’historien, pour retracer l’histoire de la femme tondue sur la photo de R. Capa.
L’ampleur de ce travail, comme expliqué dans le lien suivant, rend encore plus dérisoire cette romance de J Heracles.

https://cactus.press/lenquete-de-gerard-leray/

Ps, pour Passou
G. Leray, qui connaît bien le coin, a écrit un livre sur les derniers jours de Jean Moulin, Préfet à Chartres, et ses fonctions sous la botte. Rien que vous ne sachiez déjà, mais pour l’histoire et toute l’histoire.

Jazzi dit: à

Tirésias serait-il le premier transsexuel de l’histoire (ou de la littérature) ?

Jazzi dit: à

« ben oui. Le coup des larmes, ça ne marche plus. »

Puisque tu sais que le chantage affectif n’a qu’un temps, pourquoi continues tu à chialer, Clopine ?

closer dit: à

Quand un grand intellectuel doté d’une influence énorme sur la vie des idées écrit que tout anti-communiste est un chien, refuse de publier un article de Claude Lefort dans Les Temps Modernes parce que trop anti soviétique, appelle au meurtre des « colons » (en fait des blancs) et pense que l’on a pas assez tué sous la Révolution, le manichéisme à son encontre est un devoir. Cette individu a été de plus complice des dizaines de millions de morts du communisme.

Phil dit: à

Mine cruelle et réjouie des jeunes gens de la photographie de l’agence capa, majorité de filles, rappelle le v de la victoire des enfants de gaza aux photographes qui ne voudraient cadrer que les baluchons.

Marie Sasseur dit: à

Au moins la photo fait causer.

Jazzi dit: à

Sur la photo, tout le monde, et majoritairement des femmes, sourient, comme si l’on faisait une bonne blague à cette malheureuse tondue, à laquelle, forcément, va toute notre empathie…

closer dit: à

On pourrait croire que les anglais, quand ils en ont marre de leur île, s’exilent en priorité en Amérique du Nord, en Australie ou dans leurs anciennes colonies de la Guyenne ou du Périgord…

Figurez vous qu’une journaliste anglaise vient d’expliquer dans un magazine d’Outre Manche pourquoi elle déménage au Portugal, tout en gardant son job à distance. Quelques raisons:

– la gentillesse de la population;
– le coût de la vie qui lui permet d’avoir une plus grande maison qu’en GB;
– l’honnêteté, le savoir faire et la ponctualité des artisans qui travaillent sur sa future maison;
– la relative proximité;

mais je garde le meilleur pour la fin:

« Portugal is still culturally coherent; the population is only 11 million and most of them are portuguese…In the London neighbourhood we are leaving behind, we have not been leaving among the English. »

Elle s’installe au Portugal parce que le Portugal est encore peuplé de portugais (autrement dit d’européens), dont elle se sent plus proche que de l’admirable et enrichissante diversité qui l’entourait en GB.

Je ne sais pas si elle a bien mesuré le risque qu’elle prenait en faisant cette confession.

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