L’amitié, c’est deux solitaires ensemble
L’amitié, chacun s’en fait une idée ; le problème, c’est que ce n’est pas souvent la même. Il n’en est guère d’aussi peu partagée. Consultez les dictionnaires de citations ou les anthologies de moralistes : les définitions de l’amitié y pullulent en tous siècles sous toutes latitudes. Beaucoup sont d’une niaiserie insondable. Mais il en est de plus fortes qui servent de mots de passe entre les générations. De mémoire et, à la limite, peu importe l’auteur : Parce que c’était lui, parce que c’était moi (et patati et patata serait-on tenté d’ajouter à l’énoncé d’une telle scie, nonobstant le respect dû à ces deux-là) … L’amitié, c’est deux solitaires ensemble… Un ami, c’est quelqu’un à qui on peut téléphoner à minuit pour lui demander de nous aider à transporter un cadavre et qui le fait sans poser de questions… Un ami, c’est comme un compte en Suisse : on n’a pas besoin de le voir tous les jours, on a juste besoin de savoir qu’il existe (il me semble que Roger Nimier a dit quelque chose comme cela) etc
Le Robert propose une double définition qui ne manque pas d’intérêt : « 1. Sentiment réciproque d’affection ou de sympathie qui ne se fonde ni sur la parenté ni sur l’attrait sexuel. 2. Marque d’affection, témoignage de bienveillance ». Il y aurait déjà à redire car cette idée d’écarter le sexe de l’amitié, ca se discute, ne fût-ce que dans le cas de l’amitié amoureuse. Bref, disons quelque chose comme une inclination réciproque à condition d’oublier une fois pour toutes le détournement de sens de l’ami Facebook. Tenez, ces jours-ci encore, j’en ai pêché dans deux livres récemment parus :
« Amis : se retournent comme les opinions, les crêpes et les vestes. André Gide disait que l’on ne pouvait se faire de vieux amis, ce qui est évident mais, à tout âge, et je suis placé pour l’affirmer, on peut se créer de nouvelles affections qui valent souvent les anciennes et auxquelles on est d’autant plus attaché que l’on n’en profitera pas longtemps ». (in « Carpe et lapin. Mots choisis » de François Gibault, Gallimard)
« Amis : Comme chacun sait, les véritables sont rares, même si les définitions en sont nombreuses. En voici une parmi d’autres, tout à fait acceptable, de Raymond Federman : « Un ami, c’est quelqu’un avec qui on peut envisager de faire un mauvais coup ». (in « A la lettre » de Christian Garcin, Du Lérot, éditeur)
Et puis il y a La main sur le cœur (155 pages, 18,90 euros, Les passe-murailles), l’une des plus discrètes pépites de cette rentrée. Ce récit d’Yves Harté (1954), à mi-chemin entre l’exercice d’admiration et le tombeau pour un ami disparu, ne se pousse pas du col. Sa sobriété est exemplaire. Il ne réclame rien de ses lecteurs sinon de l’empathie pour sa démarche, de la bienveillance pour les fautes et insuffisances de son héros, de l’indulgence pour ses frasques. Pour brosser le portrait de l’absent qui manque tant, l’auteur a emprunté des chemins de traverse ; il est vrai que l’on voit mieux de biais que frontalement.
Il s’était rendu en 2014 à Tolède dans le seul but d’y visiter une grande rétrospective consacrée au peintre, sculpteur et architecte Domínikos Theotokópoulos dit Le Greco à l’occasion du 400 ème anniversaire de sa mort. Un prétexte ? Pourquoi pas, l’inconscient fait le travail. Et de même que l’on peut s’estimer heureux lorsqu’on quitte une conférence en emportant avec soi une seule phrase, un seul tableau suffit à justifier un tel voyage : El caballero de la mano en el pecho (Le Gentilhomme à la main sur la poitrine). Comme l’identité du personnage suscite diverses interprétations, Harté se lance dans une enquête pour élucider ce mystère qui l’a saisi en se laissant porter par ses pas dans l’ancien hôpital Santa Cruz transformé en musée. Mais progressivement, les traits qui surgissent en creux ne sont pas ceux du modèle mais de son ami Pierre Veilletet, de onze ans son ainé, qui fut l’une des grandes plumes de Sud-Ouest et un écrivain attachant tendance néo-hussard, jadis mentor du jeune Harté à la rédaction du grand quotidien de Bordeaux.
Ils avaient l’Espagne au cœur, une passion partagée pour la tauromachie, les richesses du musée du Prado, la vieille Castille. Harté avait déjà consacré deux récits à ce pays si près si loin de sa Gironde : Calidad, objet de fierté (1992) et La Huitième couleur (2015). Ensemble, les deux hommes avaient roulé et marché partout en Espagne. Tous deux lauréats du prix Albert-Londres, ces flaneurs salariés avaient connu le bonheur fraternel de partager bien des éblouissements, au Prado notamment, au début des années 1980 plus précisément face à un tableau du Greco : El caballero de la mano en el pecho… Du regard du modèle, Pierre Veilletet déduisait : « Ce visage dit à ceux qui le fixent ce qu’ils veulent savoir et ce qu’ils vont devenir », annonce qui avait pour effet d’en augmenter l’énigme intérieure au lieu de la réduire ; d’autant qu’il prétendait que l’Escorial en était la clef, ce qui n’en faisait pas un rival de Maurice Barrès, Jean Cassou ou Fernando Marias dans l’analyse de son œuvre.
L’ami aimait les vins de Bordeaux plus que de raison, les meilleures tables de sa région, la cinéphilie, fumer la pipe, humer du jerez, jouer à l’anglomane comme tout bordelais bien né et parler jusqu’à plus soif des livres qu’il avait tant aimés ; il poussait la couleur locale jusqu’à habiter quai des Chartrons. Son collier de barbe, sa calvitie et son regard las sous la casquette en tweed lui donnaient un faux air de Bertrand Blier.
Si l’homme passait volontiers pour mélancolique, celle-ci avait pour terreau un ressentiment et une amertume communs à bien des écrivains : la conviction que leur oeuvre, butant contre un plafond de verre et confinée dans une certaine confidentialité, n’avait pas été reconnue à sa juste valeur. Connu, il voulait être reconnu. Une inaccessible étoile. Pourtant il avait eu sa chance ; ses premiers livres bénéficiaient d’une critique élogieuse, un titre figura même dans une sélection du Goncourt ; Arléa, maison parisienne à laquelle il fut fidèle (et réciproquement) jusqu’à la fin, publia la plupart de sa douzaine de livres, des textes d’un charme fou et d’une élégance racée, dont l’un reçut le prix François-Mauriac et les autres le prix Jean-Jacques Rousseau et le prix Jacques-Chardonne. Au final, la bibliothèque du quartier bordelais de Caudéran porte désormais son nom.
Jusqu’à ce que le petit monde des lettres, microcosme aléatoire qui se donne des airs de grandeur, lui oppose une certaine indifférence, ce qu’il interpréta comme un rejet d’autant que même le journal, « son » Sud-Ouest, avait fini par l’évincer. L’humiliation le saisit d’autant plus fort que, sous le masque d’un dandy désinvolte et alcoolique, il ruminait de longue date la conviction d’être un imposteur. Pourtant, La Pension des nonnes, Mari-Barbola, Querencia & autres lieux sûrs, Cœur de père se laissent relire avec un plaisir sans mélange, pour ne rien dire du tout dernier Oui j’ai connu des jours de grâce, titre qui résonne comme un adieu. La solitude absolue dans laquelle il quitta ce monde, et le doute même sur la cause de sa mort, bouleversèrent ceux qui l’avaient connu. Le Gentilhomme à la main sur la poitrine est le plus bel hommage dont on puisse rêver car il est d’une délicatesse sans pareille.
J’ai fréquenté Pierre Veilletet dont j’aimais l’esprit, la plume et la mélancolie. Je connais à peine Yves Harté. Ils se sont voussoyés toute leur vie commune. La lecture de « leur » livre, si je puis dire, donnerait envie de demander à chacun s’il accepterait de devenir notre ami d’enfance.
(El caballero de la mano en el pecho huile sur toile vers 1580, Musée du Prado – mais quel fond est le bon ? ; « Pierre Veilletet » photo Sophie Bassouls)
853 Réponses pour L’amitié, c’est deux solitaires ensemble
Peinture, Espagne et Gironde = Goya. El Sordo vécut & mourut à Bordeaux.
Il y a aussi les amis, façon Emmanuel Bove dans son beau et émouvant livre « Mes amis ».
Fort possible.
En tout cas, l’amitié c’est un fort respect réciproque. C’est mieux que l’amour.
Vendredi 11 novembre, 5h33
Juan avance à grandes foulées dans sa propre vie. Il écrit « je ne suis pas le Christ ».
(Pourtant, il crie pas mal).
(Je lui rappelle que, nus, Adam et Eve furent chassés du jardin d’Eden, avec une vague feuille de figuier quelque part).
Un autre aussi, ici, avance à grandes foulées ; en reste stupéfaite. Pourtant, Marie (Gad Elmaleh), je ne la prie que pour ma maman.
Il y a un objet dans le fond noir, noir sur noir, à droite du tableau non restauré qui a complètement disparu du tableau restauré. Le cadre que j’imagine d’origine a dû être modifié pour accueillir le travail du restaurateur. Une restauration nettoie, répare mais bien que non spécialiste, assez d’avis pour penser qu’elle ne devrait pas modifier, effacer, rétrécir les dimensions d’un tableau. Grande responsabilité que ce genre d’entreprise.
« L’amitié, c’est deux solitaires ensemble ». Voilà une définition de diamantaires.
Cette chronique contient tous les ingrédients , et de la formule, pour ne pas se faire que des zamis, en la commentant.
Il y a néanmoins une indication dans le lien donné sur la restauration du tableau » El caballero de la mano en el pecho », qui est indéniable : Ce n’est pas de l’autre côté des Pyrénées qu’il faut espérer y trouver des artistes historiens d’art, sauf à élever l’amateurisme au rang de grand art.
Dans cette histoire de l’art contemporaine, on se souvient de cette « ferveur » de Cécilia Gimenez.
« Après avoir provoqué l’hilarité il y a un an en défigurant un portrait du Christ qu’elle tentait de restaurer, une octogénaire espagnole s’apprête à recevoir près de la moitié des revenus tirés des droits de cette image devenue mondialement célèbre.: »
Sinon, cette restauration littéraire d’un tableau d’amitié, tombeau pour un ami, est également à prendre avec des pincettes surtout si on n’est pas enclin à l’empathie sur commande.
Je me souviens de la réaction d’un ami plutôt « bon ami » d’ailleurs, comme on disait dans le temps , qui s’était fait défoncer la tronche par sa bonne amie, écrivain, et en substance : on ne va pas se plaindre, quand c’est Picasso qui vous refait le portrait.
On aurait aimé savoir pour quels sujets, ces deux compères ont eu le prix Albert Londres ?
11/11/2022, 7h35
Une histoire d’amitié ? Je recommande celle écrite par Thomas Bernhard avec « Le naufragé », publié en 1983. Trois jeunes pianistes brillants se rencontrent au Mozarteum de Salzbourg. Il y a Glenn Gould, son ami Wertheimer et le narrateur. L’intérêt du texte et la tragédie viennent du fait que Glenn Gould est immédiatement reconnu par les deux autres amis comme le meilleur pianiste. Donc la rivalité est au cœur de ces trois amis. Aucun des deux amis de Gould ne peut accepter l’idée qu’il ne sera jamais le meilleur. Le narrateur qui a l’humour de Bernhard met fin à cette carrière sans regret en donnant son Steinway à la fille d’un maître d’école. Mais Wertheimer, le plus sensible, le dépressif de la bande, va vivre un véritable calvaire pendant quinze ans pour tenter de rivaliser avec Gould. N’y arrivant pas, il se suicide. L’intérêt du livre, outre la belle construction en spirale de ce monologue est que Thomas Bernhard connait parfaitement le milieu musical de Salzbourg et de Vienne, ayant été lui-même chanteur. Voici un extrait : » Et je n’étais moi-même pas exempt de haine envers Glenn, pensai-je, je haïssais Glenn à tout moment, en même temps je l’aimais avec la plus extrême conséquence. Rien de plus effrayant, en effet, que de rencontrer un homme si grand que sa grandeur nous annihile et de devoir assister à ce processus et de devoir le subir, et aussi, finalement et au bout du compte, de devoir l’accepter alors même que nous ne croyons pas véritablement à un tel processus, toujours pas, jusqu’à ce qu’il se soit imposé à nous comme un fait incontournable, pensai-je, au moment où il est trop tard pour nous. »
VincentVincent Bolloré avait-il un pacte contre nature avec la justice ?
Bien entendu.
Hier, un membre du cénacle m’a dit « il n’y a pas de justice ».
Mais après la justice humaine, il y a la justice divine et c’est une autre histoire.
Glenn Gould
À 32 ans, il cesse les concerts et ne se produira jamais plus en public.
L’Ami retrouvé, de Fred Uhlman, dont le titre original est plus allusif (‘Reunion’), viatique indispensable.
Le Français Augustin-Joseph Victorin Trébuchon, le Britannique George Edwin Ellison, et l’Américain Henry Nicholas John Gunther n’étaient pas amis, mais compagnons d’armes. Compagnons d’infortune aussi, tués tous trois avant que ne retentisse le clairon de l’armistice, à 11h,le 11e jour du 11e mois de l’année 1918, mettant fin à une boucherie qui dura 1 561 jours.
Derrière les chiffres,les hommes.
Derrière les hommes, les Chefs. Les amis de Moloch Baal, exigeant leur tribut de chair fraiche. Ennemis du genre humain, dont Putin est l’avatar bouffi, dégradé, mais toujours nocif.
Xi aussi, qui parade en uniforme et prépare son pays dont des zones entières sont en quarantaine pour plusieurs semaines, à la guerre avec Taiwan.
«… ne se produira jamais plus en public. »
Glenn Gould considérait la musique live comme un « sport sanguinaire ». La musique, disait-il, « c’est quelque chose que tout le monde devrait écouter seul ».
GG rejetait comme moralisatrices toutes les affirmations selon lesquelles la technologie était dépersonnalisant : « J’ai tout de suite été attiré par l’expérience de la musique électronique … Et aussi : « Je suis tombé amoureux des microphones ; ils sont devenus mes amis par opposition à ceux qui les considèrent comme hostiles, destructeurs de toute inspiration ».
Selon Virginia Heffernan* la vie de Gould est la démonstration qu’une vie fortement médiatisée par la technologie ne peut être considérée comme une non-vie.
* On Microphones, Music, and Our Long Year of Screen Time .
GG a trouvé dans son atelier quelque chose de plus subtil et intime que la relation de domination/soumission qui existe entre un artiste et son public lors d’un concert.
C’est pas une histoire d’amitié que raconte Edel.
Une restauration nettoie, répare mais bien que non spécialiste, assez d’avis pour penser qu’elle ne devrait pas modifier, effacer, rétrécir les dimensions d’un tableau. Grande responsabilité que ce genre d’entreprise.
Judicieuse remarque, B!
Cette affreuse marie-louise, enrobée de tissus (?), ajoutée au cadre sculpté, laise une trace émolliente d’un art décoratif du XIXè siècle. Alors qu’à l’époque à laquelle fut peint le tableau, cette fameuse enjolivade n’existait pas!
Tout au plus on trouvait plus tardivement un rajout en bois peint et patiné dans la continuité du cadre lui-même.
Cadre doré et marie-louise doré.
Cadre pain brûlé et marie-louise pain brûlé, parfois soulignée d’un filet or.
VDBC, soit, il n’en reste pas moins que le tableau a été modifié.Ils auraient dû à mon avis se soucier uniquement de ce fameux cadre et de sa marie-louise.
Devenir un ami d’enfance.
J’aime bien cette formule. Déjà lue plusieurs fois sous la plume de Passou.
La formule contient le futur d’un passé à réinventer.
Elle confère à l’amitié une innocence , une franchise désintéressée, plutôt tournée vers l’action, » le faire ensemble « .
Devenir un ami d’enfance est une impossibilité charmante. En toute bonne logique, c’est une proposition paradoxale.
__________
Au fait, merci à moi, mon amie , pour ces précisions :
Yves Harté
« Ancien rédacteur en chef de Sud Ouest, il a reçu le prix Albert-Londres en 1990 pour la série de reportages qu’il a consacrés à la chute du mur de Berlin. »
Pierre Veilletet,
» originaire de Momuy (Landes), avait reçu le prix Albert Londres pour ses reportages sur l’Espagne, où il se trouvait par hasard en vacances, au moment de l’agonie et de la mort de Franco en 1975, pour le journal Sud Ouest où il était grand reporter. »
Et il y a un 3ème prix Albert Londres, pour Sud-ouest :
Jean-Claude Guillebaud, en 1972 , pour ses carnets de route du Bengale.
@ nonobstant le respect dû à ces deux-là – Mais de qui parle-t-il ?
@ une seule certitude, au bout du compte : l’amitié amoureuse entre une femme et un homme n’a jamais existé et n’existera jamais.
@ l’amitié, toujours conjuguée au masculin… c’est toujours étonnant, l’inexistence de l’amitiée (la mitiée ?)
@ thomas bernhard & paul witgenstein, plutôt que Glenn G, je pense aussi
@ la quête pathétique du héros de Bove le solitaire, cherchant désespérément à nouer des amitiés avec n’importe qui,
@ et patali & patama…, j’ai eu un ami, j’ai eu des amis, mais aucune amitié n’a tenu la longueur. @ Il faut en passer la mort d’Etienne pour les regrets immarcescible de Michel. On n’a que très peu progressé depuis, sur la question… Hormis la question de savoir s’ils couchèrent à la même couche biblique du terme. Quel progrès.
A sa mort, les survivants du cher disparu diront de lui : « il fut mon seul ami, mais nous étions chacun trop pudiques pour nous l’être dit »
@ Toussa… pour finalement introduire à Pierre Veilletet (« J’ai fréquenté Pierre Veilletet dont j’aimais l’esprit, la plume et la mélancolie »). Mais il n’était pas un ami. Alors, pourquoi pareil incipit ?… voilà ce qu’il se maugrée, mais comprend qu’il faut bien donner du miel aux herdéliens pour au moins une semaine en attendant l’anniversaire du défunt marcel proust, le 18 prochain !.
@ En attendant…, Mona, Michelle & Cynthia, deux vieilles dames et une plus jeune ont écrit ensemble un livre amical sur la fraternité aux prises avec la liberté et l’égalité. Elles sont toutes encore si jeunes, ces magnifiques…
Bien à vous, ce 11.11.22_10.23
@@ thomas bernhard & paul witgenstein, plutôt que Glenn G, je pense aussi
Thomas Bernhard et le neveu de Wittgenstein, j’y ai pensé aussi.
Il seraient 200 à l’enterrement et ne furent que 20.
il n’en reste pas moins que le tableau a été modifié.
C’est exact et c’est plutôt bizarre, B.
Le cadre « coins bouchés » est une merveille de sculpture!
« Et il y a un 3ème prix Albert Londres, pour Sud-ouest :
Jean-Claude Guillebaud, en 1972 , pour ses carnets de route du Bengale. »
Et rien pour Sophie Avon ?
Et il y a un 3ème prix Albert Londres, pour Sud-ouest :
Jean-Claude Guillebaud, en 1972 , pour ses carnets de route du Bengale.
Ce qui a donné lieu à un book
Pour le lire, cliquer ici:
Les Prix 2022 seront remis à Riga, en Lettonie, le lundi 28 novembre prochain.
https://prix-albert-londres.scam.fr/actualites-ressources/preselection-2022/
Compte tenu de ce qui constitue, cette année un précédent, ne plus dire que le prix Albert Londres est « le Goncourt du Journalisme »…
Bon défilé !
pas de sexe ni de liens familiaux dans l’amitié ?
Des jumeaux ne pourraient-ils pas être amis ?
c’est à tort qu’on dit le tenia « solitaire »; peut-on être certain qu’un homme le soit?
La solitude, ça n’existe pas !
https://www.bing.com/videos/search?q=la+solitude+ça+n%27existe+pas+nicoletta&view=detail&mid=A4A2477AFE67E8C8D6A4A4A2477AFE67E8C8D6A4&FORM=VIRE0&ru=%2fsearch%3fq%3dla%2520solitude%2520%25C3%25A7a%2520n%2527existe%2520pas%2520nicoletta%26FORM%3dAFHBOP%26PC%3dAFHB
« Parce que c’était lui, parce que c’était moi (et patati et patata serait-on tenté d’ajouter à l’énoncé d’une telle scie, nonobstant le respect dû à ces deux-là) »
Moins sciant en tout cas que le « Et tu seras un homme mon fils », de Kipling, Passou !
ACHILLE ET PATROCLE ,modèles de l’amitié;
L’amitié dans l’épopée : des liens entre les hommes, des liens entre leurs œuvres [article]
sem-linkMarie-Martine Bonavero
https://www.persee.fr/doc/bude_0004-5527_2009_num_1_1_2327
Mon Joseph a participé à le créer avec la fille d’Albert un an pares sa mort, puis l’a eu en 1952. Pour 212 reportages.
Pas un sang de navet, mon Joseph.
Achille et Patrocle, c pas de l’amitié non plus.
Non. Joseph ne l’a pas eu mais a participé aussi à la création de Gringoire.
« Il participe à la création de Gringoire, un hebdomadaire politique et littéraire qui devient l’un des plus importants de l’entre-deux-guerres, et signe des grands reportages à succès pour Paris-Soir que dirige alors Pierre Lazareff. »
parce que j’ai eu sous les yeux un exemple d’amitié entre deux hommes, l’un « sauvébpar l’autre sur le champ de bataille à la Grande Guerre GG, et l’ami sauvé, le dernier présent, des dizaines d’années après, auprès de l’autre sur son lit de mort; rien de leur vis si différente, ne les sépara, ni leurs identités,ni les femmes
Pontormo, Portrait de deux amis :
https://www.analisidellopera.it/ritratto-di-due-amici-di-pontormo/
» Amis : se retournent comme les opinions, les crêpes et les vestes »
Gide ou François Gibault ?
Janssen J-J, pas de confusion….Il ne faut pas confondre les deux Paul Wittgenstein Il y a l’ami si fidèle de Thomas Bernhard, Paul Wittgenstein (né en 1907 à Vienne, mort le 13 novembre 1979 à Linz)pas pianiste ,mais fou d’Opera, ce fut un excentrique, devenu célèbre grâce au roman de Thomas Bernhard, « Le Neveu de Wittgenstein ».
Et il y a l’autre…Lui aussi se nomme Paul Wittgenstein, né le 11 mai 1887 à Vienne, en Autriche, et mort le 3 mars 1961 à Manhasset, dans l’État de New York, aux États-Unis,lui est un grand pianiste manchot pour lequel Ravel écrivit son concerto pour la main gauche. .
Le Paul Wittgenstein de Thomas Bernhard (il faut lire « Le Neveu de Wittgenstein) passait sa vie avec Thomas Bernhard dans des cafés viennois a se moquer de tous ceux qu’ils connaissaient.
L’actualité cinématographique du léZard !
Si on suit Passou avec son cadavre un ami serait un complice. Les complices seraient-ils pour autant tous des amis?
Jazzi, l’amitié sincère en famille ne va pas de soi et bien que les liens familiaux soient inamovibles, ferait on de tous nos parents des amis? Combien de beaux-parents détestés, d’enfants jugés indignes, de frères des et soeurs ennemis, d’étrangers en somme pour finir dans une famille au fil du temps qui sépare les sensibilités, éloigne les êtres pourtant si chers au départ les uns des autres… C’est plutôt un bon résultat que de compter dans sa propre famille des ami(é)s.
Inimitié :
Le sourire de ton ennemi, l’instant de ta mort.
(proverbe personnel)
Vu les derniers films de James Gray et de L Garrel au cinéma, beaucoup aimé Pride programmé sur Arte.
A voir également, recommandable, La conspiration du Caire.
Pour donner suite au tableau proposé par renato, Portrait de deux amis
Banksy :
Mais depuis la loi du 28 février 2012, ce jour férié a aussi vocation à saluer la mémoire de « tous les morts pour la France ».
Comme chaque année, à l’occasion de ce 11 novembre, des commémorations et des défilés auront lieu dans de nombreuses villes à travers l’Hexagone. C’est aussi un 11 novembre que la tombe du Soldat inconnu a été installé sous l’Arc de triomphe. Le président de la République Emmanuel Macron sera notamment de passage sur les Champs-Élysées pour la traditionnelle cérémonie nationale.
apollinaire qui partit à la guerre est finalement déclaré « mort pour la France »
Pride, dans la lignée de Brassed Off, collision de deux mondes…Maggie Fucking Thatcher, au cas où certains auraient oublié…
« Paul Wittgenstein (né en 1907 à Vienne, mort le 13 novembre 1979 à Linz)pas pianiste ,mais fou d’Opera, ce fut un excentrique, devenu célèbre grâce au roman de Thomas Bernhard, « Le Neveu de Wittgenstein ». »
Cette notice Wikipedia rend bien mal compte de la personnalité de Paul Wittgenstein.
En écrivant que « Le Paul Wittgenstein de Thomas Bernhard (il faut lire « Le Neveu de Wittgenstein) passait sa vie avec Thomas Bernhard dans des cafés viennois a se moquer de tous ceux qu’ils connaissaient. »
Edel n’a pas lu ce récit, ou alors il invente et se moque du monde.
A toutes fins utiles , j’ai le bouquin sous les yeux.
Edel est bien meilleur quand il nous donne le journal météo de son amitié avec « l’écrivain »…
« Amour et amitié sont des mots de la langue, tandis que aimance est un mot choisi par Jacques Derrida. Il ne l’a pas inventé car on le trouve déjà, avec un autre sens, dans des textes psychanalytiques des années 1950. Dans Politiques de l’amitié (1994), on trouve ce mot 14 fois, souvent en italiques – ce qui souligne son statut de concept ou plutôt de quasi concept -, auxquelles il faut ajouter les mentions de ce mot associées au grec phileîn (aimer à l’infinitif) dans L’Oreille de Heidegger, autre texte publié dans le même livre. Aimance, précise Jacques Derrida, traduit phileîn, que Heidegger traduit en allemand par le verbe Lieben. Dans l’ensemble du livre, c’est un chaînon indispensable à l’élaboration de ce qu’on pourrait appeler un autre concept de l’amitié, en rupture avec la tradition. Il n’est de politique de l’amitié, au-delà de la fraternité traditionnelle, que mettant en jeu l’aimance; mais l’aimance elle-même est un mouvement complexe, contradictoire, dont le mode opératoire peut être comparé à celui de la différance. »
https://www.idixa.net/Pixa/pagixa-1410091056.html
Contrairement aux langues européennes, l’hébreu biblique ne fait pas de distinction entre « amitié » et « amour ». Pour décrire ces deux relations, il utilise la racine ’ahab. La langue de la Bible hébraïque ne fait donc pas, au niveau du vocabulaire, la distinction entre eros et agapé ou philia, entre l’amour érotique et l’amour du prochain, l’altruisme ou l’amitié. Il n’existe en effet aucun terme spécifique pour désigner l’amitié ou l’ami.
2Ainsi on utilise des dérivés de la racine ’ahab pour décrire une relation d’affection entre un homme et une femme (Mikal et David, 1 S 18, 20) ou entre deux hommes (Jonathan et David, 1 S 18, 1). Il s’applique également à la relation entre un père et son fils (Pr 13, 24) et entre un esclave et son maître (Ex 21, 5). Le fameux verset de Lv 19, 18 parle de l’amour du prochain qui inclut une relation d’amour ou d’amitié vis-à-vis de l’émigré (Lv 19, 34). Pr 18, 24 déclare qu’un « ami » (’oheb) est plus important qu’un frère.
https://www.cairn.info/revue-transversalites-2010-1-page-31.htm
Si Th. Bernhard et Paul Wittgenstein
philosophe, « non publicateur de sa pensée », contrairement a son oncle Ludwig, passaient du temps, en été devant une tasse de café à la terrasse du Sacher, dit « le cul de l’opéra » car situé derrière le bâtiment, à dénigrer « l’univers de fond en comble « , et à se livrer à cette occupation favorite de the place to see, sans être vus,
on ne leur prêtera pas comme le fait Edel, et sans doute s’y adonne-t-il, un goût du commérage mondain; » la perfidie de l’Autriche » leur donnait un grain plus fin, à moudre.
Et si « ce » Paul Wittgenstein n’était pas pianiste, c’est bien grâce a la musique, qui résonne dans presque toutes les pages de cet hommage, que Paul et Thomas se sont en quelque sorte » reconnus « .
Si un tableau peut représenter une amitié, une musique le peut aussi et la symphonie Haffner a définitivement déterminé la leur .
@jazzi
Sandrine Treiner l’actuelle directrice de FC , a publié dans une collection dont vous êtes familier un « Goût de l’amitié »
Réponse à un raciste
Sur le blog de Philippe Bilger , je réponds ce jour à un commentateur raciste écrivant sous pseudo :
La conclusion pratique de votre long développement sur les races est le suivant :
« Le principe le plus simple, celui qui s’appuie sur l’expérience historique, consiste à dire qu’il ne faut mélanger les races qu’avec les plus extrêmes des précautions. »
Parlons d’histoire, et mëme d’histoire de l’humanité. Il est établi par les scientifiques de ce domaine que notre espèce serait apparue en Afrique de l’Est. Les premiers hommes ne ressemblaient donc pas à des Suédois blonds aux yeux bleus. Depuis lors, notre espèce s’est déplacée sur toute la Terre. Une infinité d’unions, de croisements, de mélanges de métissages ont eu lieu. Sur le temps long, le temps très long, l’histoire de l’humanité n’a été qu’un immense et interminable métissage. Votre prétendu « principe le plus simple » est une fable, un fantasme, et une fixette personnelle.
Un mot à propos de l’amitié qu’on m’a dit un jour, et que je n’ai pas oublié : « Celui qui on a un ami borgne, le regarde toujours de profil
@ » pas de confusion….Il ne faut pas confondre les deux Paul Wittgenstein »
On peut !
L’un était ( aussi!) l’oncle de l’autre.
J. Drillon manque un peu, sur ce coup là.
Regarder de franchement de profil et regarder en travers de biais, c’est pas pareil.
Pour les liens familiaux unissant les deux Paul Wittgenstein, il y a d’ailleurs une transposition qui n’est pas identique en français.
Le père de Ludwig et Paul ( pianiste) était le frère du grand-père de Paul ( philosophe)
Ça doit plutôt faire petit cousin que neveu.
Merci, en tout cas, d’avoir permis de remettre à jour cette amitié, et de m’avoir fait rouvrir ce petit bouquin , petit par la taille, condensé de sincérité, sur cette amitié de Paul Wittgenstein et Thomas Bernhard, qui sera somme toute allée très loin, jusqu’au sana, presque ( je plaisante !…enfin à moitié)
Mais l’amitié, comme le petit prince doit comprendre celle du renard, n’est pas exclusive.
Et je viens de lire qui était » l’être vital » de Th. Bernhard.
Merci, bon week-end.
Vous devriez mieux me lire, chère délicieuse petite Marie Sasseur, toujours toutes griffes dehors.. Vous voulez mes lunettes ? Je faisais un simple et très bref rappel à Janssen J-J pour l’informer qu’il ne faut pas confondre les deux Paul Wittgenstein. Et c’était à propos du récit « Le Naufragé », ce que vous n’avez pas compris.. Je ne parlais qu’anecdotiquement des conversations entre Thomas Bernhard et Paul Wittgenstein. Oui car elles sont précisées dans un autre récit.. ces deux amis Paul et Thomas Bernhard parlent Mozart, Beethoven, Scala, Klemperer, Karajan, Elisabeth Schwarzkopf, mais c’est dans « Le neveu de Wittgenstein » .
Les deux amis Paul et Thomas, dans les grands cafés de Vienne médisent donc en en rigolant sur l’Autriche, les Viennois et leurs manies des commérages, oui en se foutant carrément de leur gueule., etc.. Oui, ça se passe exactement au Sacher, à l’Ambassador, ou au Bräunerhof , au café Museum. Un des plus beaux passages de ce récit met en évidence la fidélité de Paul Wittgenstein à l’occasion de la remise d’un prix à Thomas Bernhard. Ce dernier, ce jour-là, a créé a créé un scandale en présence d’un Ministre et la salle s’est vidée pour suivre le Ministre , sauf Paul ,qui est resté auprès de thomas ,resté seul. Et on sait qu’en matière de scandale, Thomas Bernhard est un maitre, il a fait très fort, notamment avec sa magnifique ultime pièce « « Place des héros » …
Voui, Voui, Edel, c’est vous qui avez initié une pseudo- confusion à propos de Paul Wittgenstein. Qui ne s’imposait pas.
Pour le reste pauvre ami, je vous laisse prendre rdv chez afflelou…il vous corrigera » le biais « …!
On dit, du moins l’expression dont je me souviens employée dans ma famille, était – regarder de travers- pour regarder méchamment ou avec mépris, à peu près dans ce registre de sentiments.
MS, pour la confusion, vous repasserez car PE prévient de la confusion possible. Pour le reste peut-être aurez-vous interprété le fichage de gueule comme un jeu médiocrement et ordinairement médisant. Mais comme ils se fichaient de la » bonne société viennoise » et dans ce quart historique, il leur a été pardonné.
Ailleurs on s’en fout, mais pour Passou « il est vrai que l’on voit mieux de biais que frontalement. » Ici, Passou recycle…lol
Le biais, c’est l’arme de Passou comme un fusil à tirer dans les coins !
Le tout est de ne pas se prendre la porte de biais.
Et maintenant, je sors !
un fusil à tirer dans les deux coins?
Le biais est aussi une solution, l’abordage frontal manifeste une certaine envie d’en découdre sans chercher à négocier avec ou à esquiver les points » critiques » d’une personnalité. Possible aussi d’être « ébloui » par l’astre si on se positionne juste en face.
Des coins y’en a au minimum trois sinon c’est pas des coins et encore faut-il ne pas attendre des angles droits .
En parlant d’amitié, que dire de celle de toute une vie entre Jorge Luis Borges et Adolfo Bioy Casares, qui a donné lieu à un livre extraordinaire de ce dernier, Borges s’appelle-t-il sobrement, paru en 2006 chez Destino, Barcelone, 1660 pages, où il rend compte au jour le jour, des années durant, de leurs rencontres amicales, studieuses, gastronomiques… Pas de traduction française, ni anglaise, ni allemande, ni italienne, ni… la veuve María Kodama est passée par là.
Les écrivains américains, très forts en portrait d’amitié:
– Steinbeck, Des Souris et des hommes (« because I got you to look after me, and you got me to look after you, and that’s why » – Lennie à George)
– Carson McCullers, Le Coeur est un chasseur solitaire, le début, avec John Singer and Spiros Antonapoulos.
– Simon & Garfunkel, Old Friends, pas romanciers, mais créateurs de mondes.
https://www.youtube.com/watch?v=6YpK-qrGQrg
L’aurait du s’appeler Troicoin – c’t’une anomalie…
@Son collier de barbe, sa calvitie et son regard las sous la casquette en tweed lui donnaient un faux air de Bertrand Blier.
Du petit coup griffe du matou câlin Passou. Après avoir évoqué Nimmier, qui voulu ressembler à Blondin eut des faux airs de …
@L’amitié, c’est deux solitaires ensemble
Remembering Mike Bloomfield (July 28, 1943 – February 15, 1981) playing guitar with Bob Dylan at Fox Warfield Theatre, San Francisco, California on 15th November 1980 (Bloomfield est mort trois mois plus loin, donc)
https://www.youtube.com/watch?v=rtt4XquYCH4
Nimmier > Nimier
Amour et amitié sont des mots de la langue, tandis que aimance est un mot choisi par Jacques Derrida.
Cela nous fait une belle main à tendre…
Fliess est l’unique autre, une sorte de double, qui par sa seule existence en mobilisant le désir inconscient, fournit cet interlocuteur sans lequel Freud ne peut travailler. Ses découvertes majeures naissent durant cette amitié.
Amitié qui va se terminer douloureusement dans « une belle paranoïa » selon l’expression de Freud, en raison d’un conflit portant sur la paternité de la découverte de la bisexualité. C’est lors de la réactualisation de ce conflit dans la correspondance avec Jung, que Freud élabore le rôle de la jalousie et de la défense contre l’homosexualité dans la paranoïa. La douleur dans les éprouvés et les conflits deviennent pour Freud ferment de la pensée. )..Pour Jean Yves Tamet le souvenir de l’amitié avec Fliess « demeure comme une hantise éveillée en chaque nouvelle rencontre », insolite et troublant comme une dépersonnalisation
Les différents auteurs questionnent et tentent de cerner la qualité particulière de cette amitié épistolaire, comme double, autre, idéal projeté. Elle semble tendre et répondre à deux objectifs :
L’amitié est le lieu du débat scientifique, dans un besoin de Freud souligné par les auteurs, qu’il soit incarné dans un dialogue avec un autre, où la difficulté à se comprendre stimule le besoin de
SUR/
Le numéro de mars 2009 des « Libres cahiers pour la psychanalyse » porte sur l’amitié. Thème original traitant d’un type de relation humaine peu développé dans les publications psychanalytiques.
https://www.spp.asso.fr/publication_cdl/lamitie/
BONSOIR
Maurice Blanchot, L’ amitié Gallimard 1971.
3 Cette école de pensée fait aussi mode de vie en cette brève période de «libération sexuelle», qui a vu Lacoue-Labarthe et Nancy épouser chacun la compagne de l’autre, sans cesser les uns et les autres de vivre en bonne intelligence. La mainmise des deux compères sur le département de philosophie de la capitale alsacienne a ouvert pour beaucoup de belles pistes de travail et demeure un pôle fécond pour de nombreux chercheurs.
https://www.liberation.fr/portrait/2005/08/11/le-coeur-a-sa-raison_529098/
Et alii
Merci.
Ecouté
et alii dit: à
Pierre Assouline – journaliste, écrivain, Annette Wieviorka – historienne
DHH et et alii
Pas compris
l’Holocauste est un contresens.(le mot holocauste dans la discussion sur la dénomination génocide-holocauste-shoah et un quatrième mot que j’entends pour la première fois et que je ne connais pas « rabbié »?).
Qu’est ce que cela signifie ?
Quelques remarques :
Passionnant entretien.
Se noyer : la fille, votre mère, n’aide pas sa mère à se sauvegarder.
Pour aider un qui se noie, il s’agit primo (Lévi) de l’assommer, sinon, neuf risques sur dix qu’il vous entraîne dans sa noyade. Peut être que la fille ne se sentait pas capable, pas la force, pas l’énergie. Moij.lorsque j’émerge ma mère, je suis ensuite exténuée.
Dubitative sur « les juifs se sont sauvés eux-mêmes. Certes, parce que dans la mort, la désespérance , la dépression etc.soi-même est la meilleure solution si le suicide n’est pas envisagé. Quand même, beaucoup de mains tendues.
Passons sur les arméniens, des ordures : attendsj.d’être convaincue du contraire, sur preuves, accumulées et alignées. Ai compris brutalement l’expo.à Biarritz sur les tombes dans les cimetières massacrées ; pas d’autres mots, massacrées. Pour en arriver à cette extrémité, il en fait des raisons.
Ai trouve intéressante la problématique de la crémation chez les juifs. C’est un lobbying actuel pratique dans les hôpitaux. Plus de place en terre.
Juif agnostique. On a beau être agnostique, on est juif.
Y ai consacré 57 mn avec bonheur. Dans Gringoire, Gary écrivait sous le nom de Kacew. Kessel y a publié en feuilleton La Passante du Sans Souci ; plus tard tournée avec Romy Schneider dans le rôle titre. Mes amis, mes amours, mes éternels.
il en faut des raisons. Ita est, il y en a.
Et comme l’on connaît parfaitement la violence incommensurable de ses actes, on retire le droit aux tombeaux, puis on les laisse tomber en jachère.
Chacun sait de quoi beaucoup.
Dans la discussion sur les raisons et sur l’incompréhension sur Auschwitz, la réponse c’est l’individu.
Chacun sait sur soi beaucoup.
Je voulais dire, même s’il fait semblant de ne pas, beaucoup.
Si le correcteur pouvait me lâcher les basketts.
La nocivité de l’individu.
Qui ne sait pas que, tout acte délictueux commis sur autrui retombe ad aeternam sur soi.
Expliqué il y a longtemps, le principe du boomerang.
Ô tombeau
Ô lit nuptial
Ô chambre souterraine
Antigone, Jean Anouilh
« rabbié »
=
HURBEN /rourbeun/ yiddish pour destruction.
Utilisé par les contemporains.
Merci Hurben, je note
@Rose
Non Rose pas Anouilh, Sophocle (peut etre plagié plus tard par Anouilh
Raconté par un pakistanais : sur les pentes du K2 1600 kg de déchets récoltés et ce n’est qu’une partie.
https://www.youtube.com/watch?v=spH6-M2bh3Q
Lorsque les alpinistes redescendent après avoir atteint le sommet, 150 cette année, ils laissent tout leur matos sur place.
Le scandale pour moi, ex.montagnarde est, outre les déchets, d’arriver au camp de base en hélicoptère et de repartir a Katmandou en hélicoptère. C’est de l’alpinisme cela ?
Respect sacré aux montagnes sacrées. 🙏🗻🗻🗻
DHH
Sous cette formule là par Anouilh, Sophocle en liminaire oui, mais ne connais pas tout le texte in extenso de Sophocle. Si vous l’avez ?
Dans le texte d’Anouilh c’est lorsque Créon envoie sa nièce au tombeau et lorsque Antigone parle a Hémon en lui disant
Ô tombeau
Ô lit nuptial
Ô chambre souterraine.
Hémon ira avec elle.
Enfin, c’est pas un destin, hein mon Hémon. On se fait des flageolets verts avec une tranche de gigot plutôt, non ?
DHH
Plutôt de la réécriture que du plagiat, non ?
Mon Hémon, non mais non.
@rose
c’est un long lamento d’Antigone avant son enfermement
C’est un texte que comme les autres profs de grec je faisais traduire et étudier en classe de premiere et qu’on faisait parfois apprendre par coeur aux élèves
J’ai la piece dans une juxta Budé, et vous pouvez trouver facilement ce monologue d’Antigone sur le net notamment sur GALLICA
@Rose
Vous avez raison, plagiat ne va pas. Le texte est tellement connu qu’il vaut mieux dire citation ou même intertextualité
qui voulu ressembler à Blondin > qui voulut ressembler à Blondin
DHH
Tout a fait d’accord avec votre intertextualite.
Je vais chercher DHH le texte de Sophocle avant l’enfermement d’Antigone.
« Si l’homme passait volontiers pour mélancolique, celle-ci avait pour terreau un ressentiment et une amertume communs à bien des écrivains : »
Que voulez-vous dire, Passou? « Celle-ci » doit se référer logiquement à une « mélancolie », sauf que de « mélancolie », il n’y a point…
Émue sans l’interview par Pierre Assouline de Annette Wieviorka par François Cheng. Comme Alain Mackanbou, plus fra’çias que lui, tu meurs.
Pourtant, vieux, vieux, vieux, qu’est ce qu’il devient chinois ?
À la question posée par Passou est-ce que pour vous l’événement majeur du XXème siècle est la Shoah, il a répondu non, c’est le massacre, le viol de Nankin.
Massacre et viols commis par les japonais.
Massacre de Nankin https://g.co/kgs/NgcVQG
dans l’interview (pas par la réponse) de le voir ce petit bonhomme si magnifique !
chinois. D’apparence. Qui sait de son intérieur ?
Et quel lien avec la calligraphie ?
L’automne est un andante mélancolique et gracieux qui prépare admirablement le solennel adagio de l’hiver
Georges Sand
Trouvé sur Gallica
Ô tombeau
Ô lit nuptial
Ô demeure souterraine que je ‘e dois plus quitter
Page 46, lien
https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k58519244/f51.item.r=Antigone,%20texte%20de%20Sophocle.zoom
Ô tombeau
Ô lit nuptial
Ô demeure souterraine que je ne dois plus quitter
DHH
Merci pour le grand rappel à Sophocle !
Ah, la beauté incommensurable de ce texte !
Chacun voit l’automne selon ses humeurs
https://www.el-atril.com/partituras/Vivaldi/otono/autumn-solo-let.pdf
Hey, mes bilous, dans sa bio est noté « Né chinois »
Son dernier livre « longue route pour s’adapter au récit français ».
Et là, il redevient chinois, mon François, toit académicien qu’il est !
https://images.app.goo.gl/zMRZGc1GcrvSKpdTA
La collection de Paul Allen, cofondateur de Microsoft (mort en 2018), a été vendue pour 1 milliard et 1/2 de dollars — œuvres de Klimt, Cézanne, Van Gogh, Seurat.
Renato
Merci pour l’automne de Vivaldi.
Grâce à vous conjugué à DHH, ai vu les partitions de Mendelssohn ayant pour titre Antigone.
Renato
Vendue disséminée ou en bloc ?
Les premiers hommes ne ressemblaient donc pas à des Suédois blonds aux yeux bleus.
–
Eh ben si, Charouket. Les premiers hommrs étaient des vénusiens. Blond aux yeux bleus. Renseignez-vous.
www.http://www.dailymotion.com/video/x1rpeht
Ici ils sont appeles « nordiques ». A tort.
Avec ce titre, les Lettres à Jeune Poète, « der Liebe, die darin besteht, daß zwei Einsamkeiten einander schützen, grenzen und grüßen ».
Un mot à propos de l’amitié qu’on m’a dit un jour, et que je n’ai pas oublié : « Celui qui on a un ami borgne, le regarde toujours de profil
DHH dit:
« Quand mes amis sont borgnes, je les regarde de profil. »
Joubert. Pensées.
En parlant d’amitié, que dire de celle de toute une vie entre Jorge Luis Borges et Adolfo Bioy Casares, qui a donné lieu à un livre extraordinaire de ce dernier, Borges s’appelle-t-il sobrement, paru en 2006 chez Destino, Barcelone, 1660 pages
Dino dit:
Ce livre, extraordinaire, en effet, dans lequel on voit Borges parler librement (pour le mieux et pour le pire) de beaucoup de thèmes, d’écrivains et de livres, n’est que la partie sur Borges du monumental Diario que Bioy a écrit depuis 1947 jusqu’à sa mort, un texte de presque 20.000 pages dont on a publié d’autres extraits dans 3 autres volumes (notamment « Descanso de caminantes »).
@Pablo
Merci d’avoir rectifié la citation que je vais retenir dans sa vraie forme
je ne connaissais ni ‘origine ni le texte exact de cet aphorisme qui m’a été cité il y a très longtemps ,qui m’a marquée; et que jai retenu de maniere approximative ,mais sans en trahir je crois le sens
» Trend galopant dans le domaine de la vidéo animalière, les «amitiés interespèces» ont la cote. On est intrigué, on s’émerveille, on s’extasie. Mais qu’est-ce qu’on y voit, au-delà des élans humains – affection, prévenance, générosité – qu’on y projette? Trois scientifiques répondent. »
https://www.letemps.ch/societe/lamitie-interespeces-face-science
peut-être le mot amitié est-il inapproprié,
surement ROSE ,qui s’y connaît en renards pourrait-elle nous éclairer ?
Regarder son ami borgne de profil , c’est sans trahir le sens, voir les choses du bon côté.
Marrant, je viens de lire cela, de l’un des trois lauréats pour le journal Sud-ouest du Prix Albert Londres (*):
« L’apitoiement généreux est souvent la manière la plus commode de ne pas regarder les réalités en face. »
Je ne pense pas non plus trahir le sens, et l’illustrant par cette citation ,de ce qu’est une fraternité biaisée.
(*) le book, ici :
https://www.sudouest.fr/culture/medias/prix-albert-londres-2021-les-grands-reportages-des-prix-albert-londres-de-sud-ouest-reunis-dans-un-ebook-6951013.php
rose qui s’y connaît en renard.
Vient de sortir.
Vous dites cela pck je viens de retrouver mon chinchilla ?
Chinchillas https://g.co/kgs/Gw8Zhw
Nos amies les bêtes, maintenant…
Après nous avoir régalés du prix des zamis fâchés, Drouant s’apprête à accueillir 30 millions d’amis…lol
« La 40e édition du Prix Littéraire 30 Millions d’Amis se prépare à récompenser un roman et un essai de qualité littéraire, où l’animal est à l’honneur. Ce prix sera décerné mardi 23 novembre 2022 dans le salon Goncourt, chez Drouant à Paris. »
Bonne journée, Et Al
« Le petit prince s’en fut revoir les roses:
– Vous n’êtes pas du tout semblables à ma rose, vous n’êtes rien encore, leur dit-il. Personne ne vous a apprivoisé et vous n’avez apprivoisé personne. Vous êtes comme était mon renard. Ce n’était qu’un renard semblable à cent mille autres. Mais j’en ai fait mon ami, et il est maintenant unique au monde.
Et les roses étaient bien gênées.
– Vous êtes belles, mais vous êtes vides, leur dit-il encore. On ne peut pas mourir pour vous. Bien sûr, ma rose à moi, un passant ordinaire croirait qu’elle vous ressemble. Mais à elle seule elle est plus importante que vous toutes, puisque c’est elle que j’ai arrosée. Puisque c’est elle que j’ai mise sous globe. Puisque c’est elle que j’ai abritée par le paravent. Puisque c’est elle dont j’ai tué les chenilles (sauf les deux ou trois pour les papillons). Puisque c’est elle que j’ai écoutée se plaindre, ou se vanter, ou même quelquefois se taire. Puisque c’est ma rose.
Et il revint vers le renard:
– Adieu, dit-il…
– Adieu, dit le renard. Voici mon secret. Il est très simple: on ne voit bien qu’avec le cœur. L’essentiel est invisible pour les yeux.
– L’essentiel est invisible pour les yeux, répéta le petit prince, afin de se souvenir.
– C’est le temps que tu as perdu pour ta rose qui fait ta rose si importante.
– C’est le temps que j’ai perdu pour ma rose… fit le petit prince, afin de se souvenir.
– Les hommes ont oublié cette vérité, dit le renard. Mais tu ne dois pas l’oublier. Tu deviens responsable pour toujours de ce que tu as apprivoisé. Tu es responsable de ta rose…
– Je suis responsable de ma rose… répéta le petit prince, afin de se souvenir. »
Banksy
—
D’après le Guardian, il est en Ukraine.
https://www.theguardian.com/artanddesign/2022/nov/12/banksy-artwork-appears-on-damaged-building-in-ukraine
Aux chinchillas!
https://www.youtube.com/watch?v=Or70dj7uRAU
Portrait des ducs d’Urbino par Piero della Francesca
https://www.visituffizi.org/it/opere/ritratto-dei-duchi-di-urbino-di-piero-della-francesca/
Federico III da Montefeltro est représenté ici sur le côté gauche de son visage en raison de la perte de son œil droit lors d’une confrontation armée ou peut-être le tournoi de 1450 organisé pour commémorer l’accession de Francesco Sforza au duché de Milan. L’on ait longtemps cru que le duc avait eu une coupure au nez pour élargir la vue de son œil gauche, il est toutefois probable que nez ait été brisé par le même coup de lance qui a détruit l’œil.
L’on ait > L’on A !
@ DHH
Il faut lire Joubert, qui paie encore aujourd’hui sa discrétion dans sa vie (« Né avec des talents qui l’auraient pu rendre célèbre […], il a préféré passer une vie inconnue au milieu d’une société choisie », a écrit à sa mort son ami Chateaubriand):
Quiconque n’est jamais dupe n’est pas ami.
Nous voyons tout à travers nous-mêmes. Nous sommes un milieu toujours interposé entre les choses et nous.
Pour qu’une expression soit belle, il faut que le son en soit bref et le sens infini.
Une pensée est une chose aussi réelle qu’un boulet de canon.
La tendresse est le repos de la passion.
Il ne faut choisir pour épouse que la femme qu’on choisirait pour ami, si elle était homme.
La liberté est un tyran qui est gouverné par ses caprices.
La sagesse est la force des faibles.
Ferme les yeux et tu verras.
La vie entière est employée à s’occuper des autres. Nous en passons une moitié à les aimer, l’autre moitié a en médire.
Le papier est patient, mais le lecteur ne l’est pas.
L’espérance est un emprunt fait au bonheur.
S’il est un homme tourmenté par la maudite ambition de mettre tout un livre dans une page, toute une page dans une phrase, et tout une phrase dans un mot, c’est moi.
Jamais les mots ne manquent aux idées ; ce sont les idées qui manquent aux mots.
J’ai de la peine à quitter la ville parce qu’il faut me séparer de mes amis ; et de la peine à quitter la campagne parce qu’alors, il faut me séparer de moi.
j’ai compris qu’une personne qui prétendait m’aimer le jour où elle dit à une autre,que je lui présentais, qu’elle était mon amie et que je lui disais tout; or c’était cette personne que je présentais qui devint mon amie jusqu’à ce que la vie ,et même la littérature , la traduction(le « perroquet de FLAUBERT »)nous sépare
Flaubert et Zola : dix ans d’amitié
https://journals.openedition.org/flaubert/4368
Zola devient très vite un familier des dimanches de Flaubert, à Paris. Les « dîners des auteurs sifflés », entre 1874 et 1880, les réunissent aux côtés d’Edmond de Goncourt, de Tourguéniev et de Daudet pour des retrouvailles régulières qui se déroulent dans différents restaurants parisiens4. Quand ils abordent les questions de théorie littéraire, les deux romanciers peuvent avoir des désaccords. Flaubert rejette les prétentions des écoles littéraires. Il s’insurge devant les termes de « naturalisme » ou de « roman expérimental ». Cette opinion, il l’exprime dans sa correspondance en manifestant son irritation, d’une façon vive quelquefois. Mais Zola s’efforce de lui répondre. Ces désaccords ne sont pas dissimulés. Ils s’avouent avec franchise5. Ils n’entraînent aucune rupture. Car ils font partie de leur rencontre intellectuelle. »
une lettre de ZOLA :
« nous serons entre amis »
https://journals.openedition.org/flaubert/docannexe/image/4443/img-1-small480.jpg
Amour amitié,
Pierre Vassiliu :
https://www.youtube.com/watch?v=LHQK-8jDeCc
Nous serons entre gens qui nous aimons.
Joubert, découvert et St Ex. l’infini des étoiles dans le ciel ✨*✴️✨*✴️✨*✨✴️*✨✴️*✨✴️
Pierre Assouline, ami d’Hergé, a consacré UNE phrase à l’absence des femmes dans les albums, après avoir longuement insisté sur l’universalité et l’effet « miroir de son temps » du dessinateur. Un miroir à moitié vide, donc… Moi ce qui m’intéresserait, ce serait bien de lire un livre sur l’empreinte de cette absence chez les fillettes qui, comme leurs frères, lisaient ces étranges récits où la moitié de l’humanité n’apparaissait pas, comme chez Verne, E.P. Jacobs et tant d’autres. De l’influence d’une lecture asexuée, sans place pour l’aventure chez les filles. Oh, c’est vrai, la Castafiore renverse un plat de nouilles sur son geôlier. Mais uniquement parce qu’elles ne sont pas al dente. Et nos braves petits cerveaux féminins acceptaient tout cela, pire encore : s’en contentaient.
@Pierre Assouline, ami d’Hergé
Aïe, posthume alors.
Cela dit, si vous lisiez cet écrivain vous sauriez que l’amitié homme-femme n’est pas dans son logiciel. Ou alors il faut faut qu’elle cumule pas mal de tares.
Qui elle ? L’amitié ou la femme ?
Laissez-vous embarquer en compagnie du léZard pour une superbe traversée de l’hôtel de la Marine !
Clopine
Les lectures, c’est un pan.
Chez moi, les injonctions maternelles et clivantes et horriblement sexuées ont bien plus formaté que les lectures, croyez-moi. C’est un autre pan.
Aujourd’hui, certains hommes, loin de Pif le chien, cuisinent, vont faire les courses, travaillent avec toi, te demandent ton avis, sont incroyablement ouverts et généreux. Présents & attentifs.
Les femmes sont aussi hyper responsables de la misogynie : à nous de vouloir autre chose et de nous y tenir.
Enfin, dois-je signaler que j’aime énormément la Castafiore, et que, a elle seule, elle les surpasse tous d’une bonne coudée. Je plains même un peu le capitaine Haddock que, jamais, il ne se soit aperçu de sa chance.
l’ami bidasse!
https://www.youtube.com/watch?v=Uku9UzGAYT4
plusieurs femmes m’ont dit qu’après de longues années de mariage, leur lien à leur époux était devenu de l’amitié
Peut-on être ami avec son psy?
« Un jour, un patient m’a posé la question. J’ai répondu de la mauvaise manière. »
https://www.slate.fr/sante/ca-tourne-pas-rond/ami-avec-psy-projections-transfert-analyse-erreur
… Une évidence :
C’est vrai, l’amitié est thérapeutique, elle nous protège, nous rend plus fort… Certains excellent dans le rôle d’infirmière ou de nounou. Mais, quand nous jouons au psychothérapeute ou croyons pouvoir le remplacer, attention aux dégâts.
https://www.psychologies.com/Moi/Moi-et-les-autres/Amitie/Articles-et-Dossiers/Ne-jouons-pas-au-psy-avec-nos-amis
une femme que je connais un peu-elle me parle toujours d’elle- et qui a une formation sérieuse de psychologue , est arrivée à rassembler une hostilité immense de ses collègues (calomnies) et « supérieurs hiérarchiques » (médecins) dans le dernier service où elle travaillait;elle m’a dit hier qu’elle venait de faire une crise cardiaque, et à ma question, m’a répondu qu’elle ne prenait pas d’arrêt de travail; je pense qu’elle a tort, mais ne le lui ai pas dit;on verra!
Pourquoi ne le lui avez-vous pas dit ?
je pense,rose, que la manière dont je lui ai posé la question lui suffisait à comprendre mon opinion;c’est une femme intelligente !
Tout le monde doit écouter l’entretien qu’accordé ce samedi matin sur France Culture par Pierre Assouline sur Hergé, dont il avait écrit la biographie.
La semaine prochaine, un des deux invités de Finkie sera Maxime Tandonnet.
Philippe Bilger vient d’avoir un dialogue d’ une heure passionnant avec Luc Ferry.
Et alii
Parfois, dire aux amis ou bien aux gens que l’on estime beaucoup est important, même si/surtout si c’est très gênant.
Ai trouvé quelque chose qui correspond relativement bien à ce que je pense :
https://instagram.com/stories/whatsupclara/2969859412974279340?igshid=MDJmNzVkMjY=
J’ai écouté cet entretien. Ce que disaist Pierre Assouline m’a semblé opportun et intéressant. J’ai bien aimé aussi entendre RG. Je crois qu’il existe peu d’enregistrement sonore ou filmé d’RG.
Que, par pitié et pour quelque répit, nous n’ayons pas à nous farcir aux prochaines présidentielles ce clown sinistre :
https://www.lemonde.fr/international/article/2022/11/12/donald-trump-confronte-a-l-etiquette-redoutable-de-loser-apres-les-midterms-2022_6149581_3210.html#xtor=AL-32280270-%5Bdefault%5D-%5Bandroid%5D
« Certains excellent dans le rôle d’infirmière ou de nounou »
Je cherche, nounou oui.
Pour la première partie de la proposition, en suis à Sylvie W. qui a dit, sous la plume de Pascale Robert-Diard « je suis consciente de mes actes ».
Voilà le pauvre Jules Verne mis, le cas est grave, au banc d’arrêt par le féminisme Clopinien. Et pourtant , Nell dans les Indes Noires, la Stilla dans le Chateau des Carpathes, Sava Sandorff et sa mère dans Mathias Sandorf,Nadia dans Michel Strogoff, la Flamme errante ,Lady m’intoxiqua,dans la Maison à Vapeur, la prison de l’invisibilité qui frappe en fin de roman l’heroine de Wilhelm Storitz, prouve surabondamment que la plus belle moitié du genre humain n’est pas absente, contrairement à une idée reçue et colportée sans contrôle. Sauf à vouloir des femmes là où elles n’ont que faire. Après tout , en demande-tôt-on dans Moby Dick???On remarquera que ce qui meut Nemo reste la mort de sa femme, morte, car il y a le souvenir d’une « madame Nemo. »Il serait peut-être temps d’arrêter de faire des procès d’intention aberrants, et de lire les textes sans préjugés,plutôt que les gloses,,..MC
Moi aussi j’ai ecouté Assouline chez jean- noel Jeanneney
Grand intérêt du sujet et du point de vue privilégié pour cet entretien; grand professionnalisme l’interwiewer et l’interwiewe.
Ce que j’ai particulièrement apprecié dans les propos du grand connaisseur de Hergé qu’est Passou c’est la posture interrogative insatisfaite, la volonté d’honneteté intellectuelle , et le souci de la nuance avec lesquels il aborde la critique politique de l’homme et de l’oeuvre .
Intéressant rappel par ailleurs de la refonte, deja ancienne, de l’oeuvre dans le sens du encore timide politiquement correct de l’époque
merci, rose de vos conseils de bains de bouche, inappropriés(mais non nocifs!) et de vos cours sur le sabbat pour les juifs;
il est vrai que ce que je crois bon d’être dit, je le dis, surtout en tenant compte du contexte et de ma position dans ce contexte;
j’ajouterai que dans certains contextes, des personnes n’hésitent pas à donner leur avis sans comprendre ni être informés d’une situation et s’imaginent « savoir »:internet n’a pas aidé à penser le mot de l’ami exemplaire , je veux dire Montaigne,le mot étant :PESTE SOIT L’OPINION DE SAVOIR
Se foutre de ceux qui crient sur les réseaux sociaux. Elon Musk a réussi un beau bordel. Donc, pour 8$ mois, quiconque pouvait avoir un compte vérifié à condition d’avoir un numéro de téléphone et une carte de crédit, ce qui a produit une avalanche de comptes cochés. Résultat : imposteurs et faux comptes ont envahi Twitter ¬— du Pape à George W. Bush, de Nintendo à Tesla et SpaceX.
Je n’ai pas écouté Passou sur Fculture. Comme tout le monde ici, j’ai la bio d’Hergé de référence, par Passou himself.
Le politiquement correct serait d’évoquer le curé qui a longtemps servi de guide si peu spirituel, à RG. Et cette amitié un peu problématique avec matzneff .
.. »l’amitié est distraite, ou du moins impuissante. Ce qu’elle veut, elle ne le peut pas. Peut-être, après tout, ne le veut-elle pas assez ? Peut-être n’aimons nous pas assez la vie ? Avez-vous remarqué que la mort seule réveille nos sentiments ? Comme nous aimons les amis qui viennent de nous quitter, n’est-ce pas ? Comme nous admirons ceux de nos maîtres qui ne parlent plus, la bouche pleine de terre ! L’hommage vient alors tout naturellement, cet hommage que, peut-être, ils avaient attendu de nous toute leur vie. Mais savez-vous pourquoi nous sommes toujours plus justes et plus généreux avec les morts ? La raison est simple ! Avec eux, il n’y a pas d’obligation. Ils nous laissent libres, nous pouvons prendre notre temps, caser l’hommage entre le cocktail et une gentille maîtresse, à temps perdu, en somme. S’ils nous obligeaient à quelque chose, ce serait à la mémoire, et nous avons la mémoire courte. Non, c’est le mort frais que nous aimons chez nos amis, le mort douloureux, notre émotion, nous-même enfin ! » Albert Camus, extrait de « La chute »
Ils ont même vérifié e validé un comte Jesus Christ (@jesus). Ils lui ont téléphoné ? et lui leur a donne le numéro de sa carte de crédit ?
un comte Jesus Christ
sans doute Monte Cristo, s’est dit M. Muscle en meta conciliabule avec M. Zuckerberg
@pablo
merci de toutes ces citations d’un auteur qu’evidemment je ne connaissais pas
C’était Jean-Noël Jeanneney ?! J’ai cru que c’était Finkielkraut qui continuait. On devrait nous prévenir quand il y a des changements de speakers.
l’ukraine de CELAN/
Espenbaum, dein Laub blickt weiss ins Dunkel.
Meiner Mutter Haar ward nimmer weiss.
Löwenzahn, so grün ist die Ukraine.
Meine blonde Mutter kam nicht heim.
Regenwolke, säumst du an den Brunnen?
Meine leise Mutter weint für alle.
La Castafiore, elle fait un peu travelo, rose !
Est-on sûr que ce soit bien une femme ?
Vu la recrudescence des créationnistes, à Jérusalem comme à Téhéran, et les platitudes idéologico-spirituelles de tous ordres qui nous empoisonnent la vie
https://pbs.twimg.com/media/FhXQX53XkAEtH08?format=jpg&name=medium
Vade rétro : les nounous, non. Chanson douce de Leïla Slimani Goncourt 2016.
Jazzi
La Castafiore est une chanteuse d’opéra lyrique. Elle a du coffre et elle monte dans les aigus. Rien d’un travelo, l’a des bijoux, pas de famille, pas du toc. La pie le sait.
Hergé trouva son véritable modèle pour la Castafiore dans les années 1950, sur les pages de Paris-Match — l’une de ses sources de documentation préféré — qui rapportait même le plus infimes détails de la carrière et de la vie privée de Maria Callas.
Pour la Castafiore
Gounod, Faust, Air des bijoux, Maria Callas :
Marguerite découvre les bijoux que Méphistophélès a intentionnellement laissés dans un coffre.
Sur le versant ensoleillé de l’amitié :
« Vos amis suppriment […] du seul fait d’exister, un monde où chacun dénigre, complote, écume, joue des coudes, se déchire et abuse du coup bas. Avec eux c’est la trêve. La douceur de vivre n’est plus un conte de fées. On peut s’exposer de front. Lisez l’extravagant écriteau du paradis : Ici, on vous veut du bien. »
L’auteur, Roland Cailleux, était pourtant un grand mélancolique et l’on trouve d’ailleurs dans ce livre (À moi-même Inconnu) des notations moins optimistes quand il évoque l’amitié (c’est un thème qui tient une place importante dans tous ses ouvrages).
Il s’attache notamment à observer les variations de l’amitié avec l’âge :
« À vingt ans, on voudrait tout faire pour l’autre. On s’y prend mal […] L’ami lui-même croit être l’image que vous vous en faites. Ce qui complique le malentendu. […] On ne se quitte pas, on se dit tout, mais on se répète. D’ailleurs on parle plus qu’on n’écoute. Et comment dire, si on l’ignore, ce qui compte ?
[À quarante] on hésite à paraître, à donner de soi une vue romantique, outrancière. […] Parfois une flambée d’adolescence vous fait regretter cet irremplaçable contact quotidien et l’on se berce de cet espoir : ne rien laisser subsister de la zone d’ombre. […] On veut donner de soi une image juste, tout en sachant que ce n’est qu’une image. »
« Observez [vos amis] quand la conversation est interrompue chez eux par un coup de téléphone. Vous les voyez changer instantanément de ton et de langage. Vous mesurez l’abîme qui sépare ce qu’ils disent, par exemple, de leur profession quand ils la mettent à votre portée, et la réalité mystérieusement interdite. […] Ils ont une vie inconnue dont ce que j’entrevois […] me fait mesurer l’insondable. Il y a le métier, il y a la famille.
On ne croit plus qu’on puisse tout éclairer…
L’avouerai-je ? Je me méfie de ces tentatives d’explication totale. […] Revivre longuement, en le narrant par le menu, ce qui peut m’avoir fait mal […] Mon supplice achevé, ils ne connaissent que de l’extérieur la souffrance de l’intéressé […] À notre âge [nous préférons] être entendus, et, sinon compris, acceptés plutôt que conseillés. »
« De notre côté, nous sommes tenus à plus de pudeur, nos secrets ne nous appartenant plus à nous seuls. Il faut deviner, et non dire. L’homme mûr ou l’École des subtils. »
« Le désir n’en est que plus lancinant de tout communiquer de soi, d’un coup, à un autre. »
En période de dépression, malheureusement, « Voir des amis me fatigue d’avance (s’il faut mentir) ou m’humilie et m’accable (si je suis sincère). »
Dans son roman Saint-Genès ou La vie brève : « Vous êtes maussade envers vous-même, les gens croient que vous l’êtes envers eux. »
« Au surplus, lorsqu’on parle, les amis entendent autre chose que ce que l’on dit, s’ils n’ont pas passé par vos expériences. »
« Et si vous disparaissiez, la vie de vos amis ne serait pas brisée. »
Désolé, mais la Castafiore n’a pas la distinction de la Callas, une caricature de diva plutôt hommasse, rose et renato
https://i.pinimg.com/736x/d9/b3/11/d9b311e3b4fd81ff8fe8d3fdd6f6587a.jpg
Comme vous voulez, Jacques, reste le fait que divers tintinophiles ont trouvé cette source. Par ailleurs, on peut comprendre la caricature si on se réfère aux souvenirs d’enfance d’Hergé (une tante qui régalait la famille de ses vocalise). Pour ce qui est de « hommasse », à savoir que la Castafiore est milanaise, ville où femmes de cette carrure ne sont pas rares.
Renato
Ai écouté Faust, l’air des bijoux, par La Callas. Un monument !
Oui, je pense que qui a souffert est le professeur Tournesol.
Oui , Phil, ce Monte Cristo qui ravage la vie de Madame de Villefort ( mauvais ça) mais à dans ses bagages une émigrée fille du Pacha de Janina, et pardonne à Mercedes de Mortcerf. Je me dis parfois, au rebours de féministes aigries, que le roman du Dix-neuvième Siècle est couvert de femmes…Merci à JJJ et Et Alii d’avoir invoqué Montaigne et la Boetie, les Essais et le Contre Un…. MC
Sans vouloir soutenir Renato, toutefois,
« L’Air des bijoux (« Ah ! je ris de me voir si belle en ce miroir ») est un air d’opéra pour soprano créé en 1859.
2:18
L’Air des bijoux de Faust est chanté continuellement par Bianca Castafiore.
Il se trouve dans le Faust de Charles Gounod. Il est chanté au troisième acte par le personnage de Marguerite. Le livret est de Jules Barbier et de Michel Carré.
Cet air compte parmi les plus fameux airs d’opéra de Gounod[1]. Dans Les Aventures de Tintin d’Hergé, c’est l’air fétiche de la cantatrice Bianca Castafiore[2]. Il fut notamment enregistré par Maria Callas. »
Couvert de femmes
Des logeuses (chez Céline aussi), des blanchisseuses, des paysannes, des courtisanes, pas la gloire quand même.
Aux XVII ème & XVIII ème, y en avait nombre qui tenaient salons (littéraires).
Le XIXème c’est déjà la révolution industrielle et la misère noire, Cosette, Fantine, Gervaise, Nana, des destins brisés.
Sûr que la Castafiore n’est pas Rota Hayworth,
https://www.instagram.com/reel/CinqDq7pGeG/?igshid=YmMyMTA2M2Y=
Et alii
Moij.lui aurais dit « le coeur c’est une pompe, et puis g un mari, déconne pas baby. »
Enfin, à vous de voir.
Mais, qui ne dit mot consent.
Rita, comme la sainte.
La maman de Gad, les deux pieds solidement plantés sur terre !
« Mais je vais répondre comme a répondu ma mère à cette femme qui l’a arrêtée dans le 16e arrondissement de Paris et qui lui a dit ‘Madame Elmaleh, c’est quoi ça, votre fils il s’est converti ?’ Ma mère elle a dit ‘Vous avez vu Chouchou ?’ Elle a dit oui. Et ma mère lui a dit : ‘Il est resté un homme' ». »
Ahhhhhhhhhhh(soupir d’intense satisfaction).
Rota Hayworth, rose
C’est Nino avec les mains sur son piano!
La pâte brisée.
C’est son destin.
ROSE,JE N’AI PAS REMARQUE que « l’humour » soit bien « efficace » pour la personne qui le subit sans avoir rien demandé , et soit nécessairement « thérapeutique » pour elle ;
soyez tranquille, je ne vous emprunterai pas vos réparties, non plus;
l’amitié?
Gisèle Freund
https://www.famososfotografos.com/2020/10/gisele-freund.html
Un fragment de film qui, compte tenu de la destinée de Rita Hayworth, m’a perturbé :
https://lesempio.blogspot.com/2010/06/orson-welles-and-rita-hayworth-lady.html
En amitié comme en amour.
« Notre amitié vaut mieux que moi-même. » (Audiberti à J. Paulhan)
même si Audiberti n’a pas écrit « nous-mêmes », difficile de ne pas penser à On ne badine pas avec l’amour
[Tous les hommes sont menteurs, etc. ; toutes les femmes sont perfides, etc. ; le monde n’est qu’un égout sans fond…] « mais il y a au monde une chose sainte et sublime, c’est l’union de deux de ces êtres si imparfaits et si affreux. On est souvent trompé en amour, souvent blessé et souvent malheureux ; mais on aime, et quand on est sur le bord de sa tombe, on se retourne pour regarder en arrière, et on se dit : J’ai souffert souvent, je me suis trompé quelquefois, mais j’ai aimé. C’est moi qui ai vécu, et non pas un être factice créé par mon orgueil et mon ennui. »
« Vous êtes la bonne part de ma vie », « C’est pour vous que j’écris »
« Les êtres ne peuvent rien les uns pour les autres, mais, vraiment, comment ne pas écrire à ses amis. »
« Nous sommes […] très dissemblables en ce sens que, ce qui m’anime, c’est la crainte de ne pas aimer assez, et vous, la terreur d’aimer trop. »
« Je suis si triste et si découragé. Vous êtes mon vrai, mon seul ami. Pardonnez-moi. J’ai peur. […] Ma vie est dure, et je suis las. Aimez-moi. »
« Bien le vôtre, et mal le mien. »
(Le tutoiement arrive tard.)
« En général, je ne peux écrire que si quelqu’un est au bout […] tu étais l’auteur de tout ce qui paraissait [à la nrf], du fait que nous écrivions d’abord pour toi, avec ta présence attirante et énigmatique à l’autre extrémité et, en même temps, à l’origine de notre écrit. »
Être au PCF, aimer les diam’s.
https://www.instagram.com/p/CQ1VysoM1KI/?igshid=YmMyMTA2M2Y=
Renato
Un des cinq maris
https://images.app.goo.gl/dPYBpjY3HLqD1JVYA
Quelle catastrophe !
Et alii
♥️♥️♥️
Je pensais à la maladie d’Alzheimer, rose.
Tempête :
… Dans son interview de 2009 à Rolling Stone, Dylan se demandait ce qu’il serait advenu de Michael Bloomfield si le destin n’en avait décidé autrement. « Je crois qu’il serait encore là, disait-il, si seulement il était resté avec moi. ».
https://www.rollingstone.fr/mike-bloomfield-rehabilite/
@L’amitié, c’est deux solitaires ensemble
Remembering Mike Bloomfield (July 28, 1943 – February 15, 1981) playing guitar with Bob Dylan at Fox Warfield Theatre, San Francisco, California on 15th November 1980 (Bloomfield est mort trois mois plus loin, donc)
https://www.youtube.com/watch?v=rtt4XquYCH4
Confrères et néanmoins/d’autant plus amis
« Notre amitié [avec Fr. Ponge] devint vite une fraternisation […] Beaucoup de nos pensées, de nos goûts et de nos préférences étaient semblables, et nous tombions d’accord gaiement, […] de même que nos désaccords sur tel ou tel point n’étaient jamais tragiques et s’effaçaient sans effort »
« Notre amitié fut, en tout cas, un des gains les plus précieux de ce temps en apparence perdu. Un gain et une victoire, au milieu des ruines et des malentendus qui se sont accumulés dans le monde autour de nous.
Une victoire pacifique de ce qui unit et rapproche sur ce qui déchire et disperse, une victoire sur l’indiscernable et sur la laideur, sur la fuite confuse du temps, une victoire de ce qui est écrit sur ce qui s‘efface, de ce qui est nommé sur ce qui n’a pas de nom. »
Jean Tardieu, On vient chercher Monsieur Jean
C pareil Renato.
Déstabilisation spatiale.
https://www.ouest-france.fr/pays-de-la-loire/angers-49000/angers-six-ans-apres-son-amputation-typhaine-participe-aux-championnats-du-monde-handisport-6593190
1/ Gueuler sur le pas d’autorisation demandée pour.
2/ Dire au revoir, ici en un.
3/ Continuer et se taire. Ou l’inverse.
Ce qui m’a impressionnée chez Annette Wieviorka, outre son apparence physique, on lui donnerait 55 ans elle en a vingt de plus, sa détermination, sa clarté d’élocution, précise, c’est son humour « tous et chacun, nous étions les meilleurs tailleurs de la ville » et lorsqu’elle dit « nous avons tout fait pour nous intégrer ».
L’écart est grand avec une petite pétasse de dix sept ans. Oui le lycée est une contrainte, qui porte l’abaya, et impose à sa prof.d’espagnol d’avoir une protection policière.
Des années lumière.
@L’écart est grand avec une petite pétasse de dix sept ans. … Des années lumière.
A qui le dites vous ; c’est sur petit écran, vous devriez capter (capoter suggère ce salaud de correcteur)
https://www.youtube.com/watch?v=9YBSi9iOzE4
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