L’amitié, c’est deux solitaires ensemble
L’amitié, chacun s’en fait une idée ; le problème, c’est que ce n’est pas souvent la même. Il n’en est guère d’aussi peu partagée. Consultez les dictionnaires de citations ou les anthologies de moralistes : les définitions de l’amitié y pullulent en tous siècles sous toutes latitudes. Beaucoup sont d’une niaiserie insondable. Mais il en est de plus fortes qui servent de mots de passe entre les générations. De mémoire et, à la limite, peu importe l’auteur : Parce que c’était lui, parce que c’était moi (et patati et patata serait-on tenté d’ajouter à l’énoncé d’une telle scie, nonobstant le respect dû à ces deux-là) … L’amitié, c’est deux solitaires ensemble… Un ami, c’est quelqu’un à qui on peut téléphoner à minuit pour lui demander de nous aider à transporter un cadavre et qui le fait sans poser de questions… Un ami, c’est comme un compte en Suisse : on n’a pas besoin de le voir tous les jours, on a juste besoin de savoir qu’il existe (il me semble que Roger Nimier a dit quelque chose comme cela) etc
Le Robert propose une double définition qui ne manque pas d’intérêt : « 1. Sentiment réciproque d’affection ou de sympathie qui ne se fonde ni sur la parenté ni sur l’attrait sexuel. 2. Marque d’affection, témoignage de bienveillance ». Il y aurait déjà à redire car cette idée d’écarter le sexe de l’amitié, ca se discute, ne fût-ce que dans le cas de l’amitié amoureuse. Bref, disons quelque chose comme une inclination réciproque à condition d’oublier une fois pour toutes le détournement de sens de l’ami Facebook. Tenez, ces jours-ci encore, j’en ai pêché dans deux livres récemment parus :
« Amis : se retournent comme les opinions, les crêpes et les vestes. André Gide disait que l’on ne pouvait se faire de vieux amis, ce qui est évident mais, à tout âge, et je suis placé pour l’affirmer, on peut se créer de nouvelles affections qui valent souvent les anciennes et auxquelles on est d’autant plus attaché que l’on n’en profitera pas longtemps ». (in « Carpe et lapin. Mots choisis » de François Gibault, Gallimard)
« Amis : Comme chacun sait, les véritables sont rares, même si les définitions en sont nombreuses. En voici une parmi d’autres, tout à fait acceptable, de Raymond Federman : « Un ami, c’est quelqu’un avec qui on peut envisager de faire un mauvais coup ». (in « A la lettre » de Christian Garcin, Du Lérot, éditeur)
Et puis il y a La main sur le cœur (155 pages, 18,90 euros, Les passe-murailles), l’une des plus discrètes pépites de cette rentrée. Ce récit d’Yves Harté (1954), à mi-chemin entre l’exercice d’admiration et le tombeau pour un ami disparu, ne se pousse pas du col. Sa sobriété est exemplaire. Il ne réclame rien de ses lecteurs sinon de l’empathie pour sa démarche, de la bienveillance pour les fautes et insuffisances de son héros, de l’indulgence pour ses frasques. Pour brosser le portrait de l’absent qui manque tant, l’auteur a emprunté des chemins de traverse ; il est vrai que l’on voit mieux de biais que frontalement.
Il s’était rendu en 2014 à Tolède dans le seul but d’y visiter une grande rétrospective consacrée au peintre, sculpteur et architecte Domínikos Theotokópoulos dit Le Greco à l’occasion du 400 ème anniversaire de sa mort. Un prétexte ? Pourquoi pas, l’inconscient fait le travail. Et de même que l’on peut s’estimer heureux lorsqu’on quitte une conférence en emportant avec soi une seule phrase, un seul tableau suffit à justifier un tel voyage : El caballero de la mano en el pecho (Le Gentilhomme à la main sur la poitrine). Comme l’identité du personnage suscite diverses interprétations, Harté se lance dans une enquête pour élucider ce mystère qui l’a saisi en se laissant porter par ses pas dans l’ancien hôpital Santa Cruz transformé en musée. Mais progressivement, les traits qui surgissent en creux ne sont pas ceux du modèle mais de son ami Pierre Veilletet, de onze ans son ainé, qui fut l’une des grandes plumes de Sud-Ouest et un écrivain attachant tendance néo-hussard, jadis mentor du jeune Harté à la rédaction du grand quotidien de Bordeaux.
Ils avaient l’Espagne au cœur, une passion partagée pour la tauromachie, les richesses du musée du Prado, la vieille Castille. Harté avait déjà consacré deux récits à ce pays si près si loin de sa Gironde : Calidad, objet de fierté (1992) et La Huitième couleur (2015). Ensemble, les deux hommes avaient roulé et marché partout en Espagne. Tous deux lauréats du prix Albert-Londres, ces flaneurs salariés avaient connu le bonheur fraternel de partager bien des éblouissements, au Prado notamment, au début des années 1980 plus précisément face à un tableau du Greco : El caballero de la mano en el pecho… Du regard du modèle, Pierre Veilletet déduisait : « Ce visage dit à ceux qui le fixent ce qu’ils veulent savoir et ce qu’ils vont devenir », annonce qui avait pour effet d’en augmenter l’énigme intérieure au lieu de la réduire ; d’autant qu’il prétendait que l’Escorial en était la clef, ce qui n’en faisait pas un rival de Maurice Barrès, Jean Cassou ou Fernando Marias dans l’analyse de son œuvre.
L’ami aimait les vins de Bordeaux plus que de raison, les meilleures tables de sa région, la cinéphilie, fumer la pipe, humer du jerez, jouer à l’anglomane comme tout bordelais bien né et parler jusqu’à plus soif des livres qu’il avait tant aimés ; il poussait la couleur locale jusqu’à habiter quai des Chartrons. Son collier de barbe, sa calvitie et son regard las sous la casquette en tweed lui donnaient un faux air de Bertrand Blier.
Si l’homme passait volontiers pour mélancolique, celle-ci avait pour terreau un ressentiment et une amertume communs à bien des écrivains : la conviction que leur oeuvre, butant contre un plafond de verre et confinée dans une certaine confidentialité, n’avait pas été reconnue à sa juste valeur. Connu, il voulait être reconnu. Une inaccessible étoile. Pourtant il avait eu sa chance ; ses premiers livres bénéficiaient d’une critique élogieuse, un titre figura même dans une sélection du Goncourt ; Arléa, maison parisienne à laquelle il fut fidèle (et réciproquement) jusqu’à la fin, publia la plupart de sa douzaine de livres, des textes d’un charme fou et d’une élégance racée, dont l’un reçut le prix François-Mauriac et les autres le prix Jean-Jacques Rousseau et le prix Jacques-Chardonne. Au final, la bibliothèque du quartier bordelais de Caudéran porte désormais son nom.
Jusqu’à ce que le petit monde des lettres, microcosme aléatoire qui se donne des airs de grandeur, lui oppose une certaine indifférence, ce qu’il interpréta comme un rejet d’autant que même le journal, « son » Sud-Ouest, avait fini par l’évincer. L’humiliation le saisit d’autant plus fort que, sous le masque d’un dandy désinvolte et alcoolique, il ruminait de longue date la conviction d’être un imposteur. Pourtant, La Pension des nonnes, Mari-Barbola, Querencia & autres lieux sûrs, Cœur de père se laissent relire avec un plaisir sans mélange, pour ne rien dire du tout dernier Oui j’ai connu des jours de grâce, titre qui résonne comme un adieu. La solitude absolue dans laquelle il quitta ce monde, et le doute même sur la cause de sa mort, bouleversèrent ceux qui l’avaient connu. Le Gentilhomme à la main sur la poitrine est le plus bel hommage dont on puisse rêver car il est d’une délicatesse sans pareille.
J’ai fréquenté Pierre Veilletet dont j’aimais l’esprit, la plume et la mélancolie. Je connais à peine Yves Harté. Ils se sont voussoyés toute leur vie commune. La lecture de « leur » livre, si je puis dire, donnerait envie de demander à chacun s’il accepterait de devenir notre ami d’enfance.
(El caballero de la mano en el pecho huile sur toile vers 1580, Musée du Prado – mais quel fond est le bon ? ; « Pierre Veilletet » photo Sophie Bassouls)
853 Réponses pour L’amitié, c’est deux solitaires ensemble
Rose, grâce à tel couple formidable a appris la mort de Zola.
Ça remet Zola sur le tapis : l’amitié Zola/Cézanne. C’est un bel exemple d’une rencontre de deux collégiens qui sont devenus chacun dans leur domaine des héros et qui sont restés fidèles à leur amitié. Je ne sais pas bien ce que pensait Cézanne de l’œuvre de Zola mais je sais que Zola a perçu que Cézanne était un grand artiste mais qu’il n’a pas du tout compris son œuvre, qu’il est passé à coté. Zola avait une solide courage intellectuel ; et pas tellement le “gout“ qui permet de voir où on en est. Je sais que leur correspondance a été publiée, mais je ne l’ai pas lue, je n’ai pas trop lu non plus Zola. Le temps est utilisé avec plus de bonheur à regarder les images des Cézanne, même dans les livres, sur mes étagères .
Un autre superbe amitié, Melville /Hawthorn (là, j’ai lu : D’où viens-tu, Hawthorne ? Suivi de Hawthorne et ses mousses (qui ne sont pas des jeunes marins, contrairement à ce qu’on pourrait imaginer).
Ce blog m’a l’air de plus en plus dans un état critique malgré les sempiternel.l.e.s aficionado.a.s qui campent à son chevet dont les médications pourraient être moins palliatives que létales. Les plus talentueux ou spirituels ont déserté le lieu, affligés par son ambiance malsaine. Bouguereau par exemple. Certains y reviennent sur la pointe des pieds (DHH, JJJ, Paul Edel, MC…) ou comme des oiseaux qui se posent un instant et filent à toute vitesse, parfois sous les huées, les clameurs, les injures de ces Érinyes numériques.
L’amitié entre Cézanne et Zola avait fini, comme une histoire d’amour : mal, en général.
Ma préférence reste à Émile.
Très émue par la décision du Clopinou d’ajouter mon nom de famille à celui de son père, pour la présentation de sa thèse. Par contre, mon ignorance absolue du milieu universitaire, jointe à ma déplorable garde robe, me fait d’ores et déjà me poser une question – on s’habille comment le jour du grand tralala de la soutenance orale ? Je présume que mon habituelle tenue Jean, pull over et baskets ne convient pas ? Vous avez fait comment, vous autres, quand vos enfants vous ont conviés à cette drôle de manifestation, la dernière marche avant le podium si j’ai bien compris ?
Une soutenance de thèse, Clopine, n’est ni un mariage à l’ abbaye de Westminster ni une remise de légion d’honneur à l’Elysée . Venez comme vous êtes; souriez et profitez de cette belle journée. Je me demande ce que vous avez pensé de l’émission sur Proust d’hier soir sur la 5.
Jean, pull-over, baskets convient parfaitement.
@Paul Edel
Bien repondu a Clopine
Et ce que vous lui dites ne vaut pas que dans le cas concerné .
On a toujours raison d’etre soi-même,dans sa tenue ,dans ses propos, bref en respectant son style ;Si on adopte ,pour « faire bien », une posture et une apparence qui ne relèvent pas de son « habitus, on sonne faux, cela se voit, et on est ridicule.
@ X
Merci d’avoir poursuivi le dialogue avec moi, cet échange entre celle qui a bien lu ce livre et mesuré la complexité de destins qui y sont décrits, et celle « qui parle des livres qu’elle n’a pas lus »
Consequence: vous avez augmenté mon appétence pour cette lecture et je pourrai vous en parler après
Je ne suis pas trop d’accord avec vous, Paul Edel. Si le pull-over convient bien à mon sens, le jean est toujours à éviter, sauf à le porter d’une façon particulièrement Fashion, mais tout de même sans déchirures, clous, perles etc…question de feeling et de correction.
Merci de vos réponses, j’avais un peu peur de vos moqueries et de vous voir tout de suite considérer que je cherche à briller à travers le Clopinou, bref que je m’empare des plumes du paon le jour où celui-ci déploiera ses ocelles. Je suis immensément fière du Clopinou, bien sûr, mais ne perd pas de vue qu’il s’agit de sa vie à lui (il a déjà tellement pris soin de moi !). Donc, ce sera baskets et basta. De toute façon, je n’ai jamais su porter des talons et jamais compris pourquoi il faudrait en porter, sinon pour séduire, ce que je ne sais pas non plus faire – du tout. D’où peut être les désagréments subis dans ma vie. On ne peut être aimée que si l’on est aimable, pas vrai ? Et alors on se retrouve « paillasse et pierre d’évier » ! Merci pour les conseils, donc.
Le jean reste, dans l’esprit de beaucoup de personnes (et j’en fais partie), synonyme de cow-boy, saleté et je-m’en-foutisme.
A tort ou à raison. Assez souvent à raison selon ma propre expérience. Et par ailleurs je n’en porte jamais, je n’en ai aucun dans ma garde-robe. Aussi parce que c’est un vêtement pas confortable, gênant dans les mouvements, épais, lourd. Et pas si résistant qu’on le dit, surtout de nos jours.
J’en ai néanmoins porté occasionnelement au collège, et en début de lycée. Puis plus jamais.
Clopine, tu ne voudrais pas couvrir pour nous le procès des démembreuses de Rouen, qui se tient actuellement dans ta bonne ville ?
Un cas de féminisme extrême !
https://actu.fr/normandie/rouen_76540/proces-des-demembreuses-a-rouen-les-experts-passent-au-crible-les-deux-accusees_55256172.html
Pardon, j’ai peut-être raté un épisode. Mais le sujet de cette thèse ? Pour un doctorat en quoi ?
Je veux bien participer à la collecte pour offrir à Clopine un jean et des basckets neuves…
L’inhumanité est unisexe, Baroz.
En témoignent les mots hallucinants prononcés en aparté par l’opératrice du Cross, lors du naufrage du bateau de migrants: « Ah bah t’entends pas, tu seras pas sauvé. J’ai les pieds dans l’eau, bah… je t’ai pas demandé de partir. »
Alexia Neuhoff dit: à
Ce blog m’a l’air de plus en plus dans un état critique malgré les sempiternel.l.e.s aficionado.a.s qui campent à son chevet dont les médications pourraient être moins palliatives que létales. Les plus talentueux ou spirituels ont déserté le lieu, affligés par son ambiance malsaine. Bouguereau par exemple. Certains y reviennent sur la pointe des pieds (DHH, JJJ, Paul Edel, MC…) ou comme des oiseaux qui se posent un instant et filent à toute vitesse, parfois sous les huées, les clameurs, les injures de ces Érinyes numériques.
C’est du létal qui s’étale.
Dans la nuit du 24 au 25 novembre.
2021
C’est marrant, cela fait trois fois aujourd’hui qu’on me cite l’émission sur Proust d’hier au soir. Une amie m’a même téléphoné aux aurores pour m’en parler! Or, d’une part, hier au soir je m’initiais aux joies de la scottish et de la mazurka, sans compter le si difficile pas de bourrée (la danse, hein, pas la démarche alcoolisée, celle là j’en ai fait le tour dans mes jeunes années), d’autre part il me semble que j’en ai désormais « fini » avec Proust, et que les bêtises outrancières ou simplement « à côté de la plaque » ne m’agacent même plus… Et puis danser avec une prothèse du genou est une telle victoire ! Bon je vais aller regarder tout de même.
Jacky, tu racontes n’importe quoi sur le féminisme. C’est de l’ingratitude caractérisée : les féministes ont si longtemps partagé les combats des homosexuel(le)s que ces derniers devraient plutôt les remercier, en souvenir des années 80…
« Paul Cézanne et Emile Zola naquirent l’un en 1839 l’autre en 1840. Ils se connurent au collège d’Aix et restèrent liés toute leur vie, fournissant ainsi à l’histoire l’un de ses plus célèbres exemples d’amitié entre grands artistes. »
https://www.en-attendant-nadeau.fr/2017/01/13/amitie-cezanne-zola/
aujourd’hui, l’amitié se fête aubaujolais et à l’accordéon (piano à bretelles si vous préférez,et ne roulez pas dessous la table!
allez, chantez
https://www.senscritique.com/liste/Chansons_a_boire/2855328,
Les naufragés de Toulon.
Ils cherchent des interprètes.
Si certains veulent mettre leur talent au service d’une bonne cause et connaissent le bengali.
là,il faut chanter:pierre assouline!
Ami lève ton verre
Et glou et glou et glou.
découvre avec quelque fracas l’amitié et la brouille Cézanne Zola… ça me rappelle sa « découverte « pour Jeanne d’ Arc du manuscrit d’ Urfe , de célèbre mémoire. Ah si Emile n’avait pas écrit l’Oeuvre, ce très beau roman, et si Madame Zola ne s’etait pas obstinée à mettre les Cezanne de Paul au grenier….A supposer, bien entendu, que le goût d’ Emile ait pu le forcer à dépasser Manet, ce qui n’est pas dit…
Le beaujolais nouveau est au vin ce que les têtes de gondoles sont à la littérature, MS !
Est- ce que cette langue de pute qui signe souvent mc va me lâcher les baskets ou faut-il écrire à son diocèse , a défaut de l’envoyer se faire voir sur YouTube ?
Le nôtre est Marc Court.
Homonyme.
Pourtant, j’écouterai en entier cette hagiographie, même si elle ne correspond en rien aux dérapages gravissimes actuels des membres de l’église catholique romaine et apostolique.
Les têtes de gondole : Marc Lévi et Guillaume Musso.
« C’est de l’ingratitude caractérisée »
Aucunement, Clopine.
Le procès des démembreuses de Rouen, présenté par le psy de la principale inculpée comme un cas de délivrance à l’encontre d’un mari violent, comme le procès de Laurence Coly à la cour d’assises de Saint-Omer – le cas de cette mère qui a abandonnée sa fille à la mer -(le film sort en salle la semaine prochaine), devrait intéresser les féministes, à défaut pour les inculpées d’obtenir leur soutien.
« Une lettre de Cezanne à Zola du 28 novembre 1887, inconnue jusqu’à présent. »
Paris, 28 9bre 1887
Mon cher Emile,
Je viens de recevoir de retour d’Aix le volume la Terre, que tu as bien voulu m’adresser. Je te remercie pour l’envoi de ce nouveau rameau poussé sur l’arbre généalogique des Rougon-Macquart.
Je te remercie d’accepter mes remerciements et mes plus sincères salutations.
Paul Cezanne
Quand tu seras de retour j’irai te voir pour te serrer la main »
https://www.societe-cezanne.fr/2016/07/09/cezanne-et-zola-la-fin-dune-amitie/
« Je te remercie d’accepter mes remerciements »
Etonnante formule, que je pourrais resservir à l’occasion !
C’est très bien d’en avoir enfin fini avec Proust, parce que franchement ça ne vaut pas grand chose, Proust.
In Partageons l’Eco, fiche concept l’habitus, employé par DHH et Marc Cour.
Dans Esquisse d’une théorie de la pratique (1972), Pierre Bourdieu définit l’habitus comme étant « une loi immanente, déposée en chaque agent par la prime éducation ». L’habitus n’est pas une habitude dans le sens où il ne s’agit pas simplement d’un phénomène de reproduction d’un comportement inculqué par le milieu social, il représente bien plus un système « puissamment générateur » puisqu’il est à l’origine d’un sens pratique. Pierre Bourdieu définit ainsi l’habitus comme étant des « structures structurées prédisposées à fonctionner comme des structures structurantes ». Structures structurées puisque l’habitus est le produit de la socialisation ; mais il est également structures structurantes car générateur d’une quantité infinie de nouvelles pratiques.
Enfin, Pierre Bourdieu précise que l’habitus est au cœur de la reproduction des structures sociales. Il indique que celui-là, en étant incorporé, assure la présence active en chaque individu, en chaque corps, de l’histoire des rapports de domination et de l’ordre social. L’habitus garantit ainsi que les aspirations de tous soient ajustées à la probabilité que chacun a de voir ses espoirs se réaliser. Il fournit ainsi aux agents une évaluation de leurs destinés probables et « conduit chacun à prendre la réalité pour ses désirs ». Pour autant, il convient d’indiquer que les dispositions de l’habitus ne sont pas définitives. La trajectoire sociale des individus peut en effet évoluer et, donc, transformer en partie leur habitus. C’est ainsi que l’habitus ne traduit jamais une situation immuable ; il est un processus qui évolue en s’ajustant aux conditions de l’action.
Chloé Coudray
Tagged habitus, socialisation, sociologie
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Dans Esquisse d’une théorie de la pratique (1972), Pierre Bourdieu définit l’habitus comme étant « une loi immanente, déposée en chaque agent par la prime éducation ». L’habitus n’est pas une habitude dans le sens où il ne s’agit pas simplement d’un phénomène de reproduction d’un comportement inculqué par le milieu social, il représente bien plus un système « puissamment générateur » puisqu’il est à l’origine d’un sens pratique. Pierre Bourdieu définit ainsi l’habitus comme étant des « structures structurées prédisposées à fonctionner comme des structures structurantes ». Structures structurées puisque l’habitus est le produit de la socialisation ; mais il est également structures structurantes car générateur d’une quantité infinie de nouvelles pratiques.
Enfin, Pierre Bourdieu précise que l’habitus est au cœur de la reproduction des structures sociales. Il indique que celui-là, en étant incorporé, assure la présence active en chaque individu, en chaque corps, de l’histoire des rapports de domination et de l’ordre social. L’habitus garantit ainsi que les aspirations de tous soient ajustées à la probabilité que chacun a de voir ses espoirs se réaliser. Il fournit ainsi aux agents une évaluation de leurs destinés probables et « conduit chacun à prendre la réalité pour ses désirs ». Pour autant, il convient d’indiquer que les dispositions de l’habitus ne sont pas définitives. La trajectoire sociale des individus peut en effet évoluer et, donc, transformer en partie leur habitus. C’est ainsi que l’habitus ne traduit jamais une situation immuable ; il est un processus qui évolue en s’ajustant aux conditions de l’action.
Chloé Coudray
Tagged habitus, socialisation, sociologie
J’l’appelle la force de l’habitude. Ne sais pas la part de modélisation.
Pour les booktubeurs et booktubeuses, surtout les jeunes, Proust ne fait pas franchement partie de leur panthéon d’idoles littéraires. Trop classique, trop vieux et trop « relou » !.
In Partageons l’Eco, fiche concept l’habitus, employé par DHH et Marc Cour.
Dans Esquisse d’une théorie de la pratique (1972), Pierre Bourdieu définit l’habitus comme étant « une loi immanente, déposée en chaque agent par la prime éducation ». L’habitus n’est pas une habitude dans le sens où il ne s’agit pas simplement d’un phénomène de reproduction d’un comportement inculqué par le milieu social, il représente bien plus un système « puissamment générateur » puisqu’il est à l’origine d’un sens pratique. Pierre Bourdieu définit ainsi l’habitus comme étant des « structures structurées prédisposées à fonctionner comme des structures structurantes ». Structures structurées puisque l’habitus est le produit de la socialisation ; mais il est également structures structurantes car générateur d’une quantité infinie de nouvelles pratiques.
Enfin, Pierre Bourdieu précise que l’habitus est au cœur de la reproduction des structures sociales. Il indique que celui-là, en étant incorporé, assure la présence active en chaque individu, en chaque corps, de l’histoire des rapports de domination et de l’ordre social. L’habitus garantit ainsi que les aspirations de tous soient ajustées à la probabilité que chacun a de voir ses espoirs se réaliser. Il fournit ainsi aux agents une évaluation de leurs destinés probables et « conduit chacun à prendre la réalité pour ses désirs ». Pour autant, il convient d’indiquer que les dispositions de l’habitus ne sont pas définitives. La trajectoire sociale des individus peut en effet évoluer et, donc, transformer en partie leur habitus. C’est ainsi que l’habitus ne traduit jamais une situation immuable ; il est un processus qui évolue en s’ajustant aux conditions de l’action.
Chloé Coudray
J’l’appelle la force de l’habitude. Ne sais pas la part de modélisation.
Marie Sasseur dépourvue du moindre sens de l’humour, fors les insultes habituelles, on s’y attendait un peu . Se plaindre de la langue des autres est plus original, Un peu comme le crotale se plaindrait d’une couleuvre…
C’est une lubie ou quoi ?
Est ce que cet individu, pseudo mc, qui trolle ici sur mon pseudo, au moindre de mes commentaires va cesser ses harcèlements ?
Est ce que cette langue de pute va comprendre que son militantisme pour toute une panoplie de mouvements plus ou moins sectaires, d’obédience ultra catho , sous couvert de structures plus ou moins opaques (*) ne m’abuse plus depuis très longtemps.
@ AN, nous avons chacun.e nos hauts et nos bas (de chausse ou de laine), parfois on les enfile et on les file. Et puis, on file, car la récré rdl est plus courte avec tout ce qu’il y a à faire par ailleurs. Bàv, à pluss
(nb / ***jmb m’a dit qu’il allait bientôt revenir à l’improviste. L’est tjs très pudique sur sa vie privée).
je me souviens d’avoir été étonnée lorsque je compris que des personnes que j’avais connus n’avaient plus du tout d’amis; ce pourquoi n’apparut dans nos rencontres aucune explication d’aucune sorte; et pourtant il me semble que du temps de leur amitié, elles avaient été « uniques » pour leurs amis;
aujourd’hui que je suis âgée, je crois qu’il y a des gens qu’on peut dire des génies;mais j’ignore si je serais capable de les reconnaître; par contre, je doute que j’éprouverais le désir de me rapprocher d’elles;je ne crois pas que j’aie jamais désiré être quelqu’un d’autre, et en tout cas surement pas quelqu’un que je connaîtrais; aujourd’hui ,la seule idée d’un tel désir me fait peur; plus simplement, j’ai encore souvenir de désirs de ma jeunesse( des désirs tres « simples »! que je n’ai pas assouvis, et surtout plus le désir d’assouvir; et quand j’y songe, j’en ai peine, parce que je sens queje ne peux plus être vraiment en phase-presque une relation fusionnelle- avec personne; trop tard trop tard!
Ne pas avoir beaucoup d’amis Facebook, est-ce normal?
😁
Ce midi j’ai mangé un blanc de poulet.
Pour ce soir, si vous avez des idées ?
C’est Charoulet qui dit qu’il en a des tonnes. I crois que c’est des vrais zamis.
L’habitus à Titus
Qu’on avait perdus
C’était Bérénus
Qui l’avait dans l’.us (…)
Allez, off to meet the dinosaurs: Ian Anderson and the fabled Jethro Tull!
Aqualung
Sitting on a park bench
Eyeing little girls with bad intent
Snot’s running down his nose
Greasy fingers, smearing shabby clothes
Hey, Aqualung
Drying in the cold sun
Watching as the frilly panties run
Hey, Aqualung
Feeling like a dead duck
Spitting out pieces of his broken luck
Oh, Aqualung
Sun streaking cold
An old man wandering lonely
Taking time the only way he knows
Leg hurting bad
As he bends to pick a dog-end
He goes down to the bog and warms his feet
Feeling alone
The army’s up the road
Salvation a la mode and a cup of tea
Aqualung, my friend
Don’t you start away uneasy
You poor old sod
You see, it’s only me
Do you still remember
December’s foggy freeze
When the ice that clings on to your beard
Was screaming agony?
And you snatch your rattling last breaths
With deep-sea diver sounds
And the flowers bloom like madness in the spring
Sun streaking cold
An old man wandering lonely
Taking time the only way he knows
Leg hurting bad
As he bends to pick a dog-end
He goes down to the bog and warms his feet
Feeling alone
The army’s up the road
Salvation a la mode and a cup of tea
Aqualung, my friend
Don’t you start away uneasy
You poor old sod
You see, it’s only me
Me, oh-oh-oh
Aqualung, my friend
Don’t you start away uneasy
You poor old sod
You see, it’s only me, yeah
Sitting on a park bench
Eying little girls with bad intent
Snot’s running down his nose
Greasy fingers smearing shabby clothes
Hey, Aqualung
Drying in the cold sun
Watching as the frilly panties run
Hey, Aqualung
Feeling like a dead duck
Spitting out pieces of his broken luck
Hey, Aqualung
Woah, Aqualung
Rose, sur le fil précédent,j’ai mis en ligne un texte de Pierre Nicole sur l’Eveque indigne. Lisez-le.
Il y a des choses fort intéressantes dans le sous-sol de la rue Pierre Nicole. Jazzi doit savoir ça ?
Nous soutenons que l’amitié se constitue dans la pratique de la narration, et n’est donc pas identifiable uniquement par des critères psychologiques ou sociologiques. En effet, que deux personnes aient, comme Aristote le fait valoir, « vécu ensemble » dans la « bienveillance indépendante reconnue » ne peut être déterminé qu’à travers une reconstruction narrative d’un passé partagé. Cela est démontré par une lecture attentive du Neveu de Wittgenstein : une amitié (1982) de Thomas Bernhard. Nous soutenons que ce livre fournit non seulement une illustration, mais aussi une mise en scène de la pratique de l’amitié comme envie de racheter — et donc d’instance — par son récit le suzên (« vivre ensemble ») aristotélicien. »
https://www.cambridge.org/core/journals/dialogue-canadian-philosophical-review-revue-canadienne-de-philosophie/article/abs/narrative-constitution-of-friendship/C7908DDFC54E2674F0E03C5BEB92902B
B. Si vous êtes à Paris, je vous offre une place pour le concert du 22 novembre de PA.
et alii, à propos de ce récit de Thomas Bernhard « Le Neveu de Wittgenstein » sous-titré « Une amitié », il faut préciser que Paul Wittgenstein, mondain, fantasque, fanatique d’opéra, a effectué plusieurs séjours au Steinhof, mais qu’il a fini abandonné de tous et même de Thomas Bernhard. Le texte de TB, par l’intermédiaire du narrateur, ne cache nullement qu’il a « pris le large » et « préféré supporter sa mauvaise conscience plutôt qu’une rencontre avec lui » quand Paul était en plein « naufrage » psychique. C’est dans le texte l’aveu d’un abandon assumé face à la détresse de l’ami si cher.
Merci Et Al.
Bien apprécié ce renvoi.
Vedo, c’est gentil mais hélas je suis fossilisée en terre occitane.
chère alexia, cet hommage de howard becker à erving goffman, mes deux préférés de la socio US. Ce qui devrait vous délasser un brin, j’imagine, des invectives habituelles d’icelle sur cette chaine. J’ai bien bossé today, content de moij, et with ma pinte méritée, une bien banale Leffe ambrée bien fraiche à 9°, je pense à vous à Paris 17e dès ma première gorgée, à votre gentillesse discrète.
https://aoc.media/opinion/2022/11/17/erving-goffman-chicago-1950/
un nouar de pollo, ce serait pas mal non plus pour ce jeudi soir
@ paul edel, j’admire en passant votre constance sur l’enjeu de l’amitié Bernhard/Wittgenstein-polo…, c’est bien de ne pas vouloir être en reste. Aux points, y’a pas foto, la truie a baissé les bras depuis longtemps, épuisée par son manque de biscuits…, faut dire qu’elle n’a que de petits paquets dans sa bezasse (sic_socques)… Tout le monde le sait, sur les chapeaux de roux, et finit par se f…, sauf Helle
*Bàv,
(là, je suis sur « le mage du Kremlin », et pourquoi pas, hein ?, mais peinej la lecture et le cinérama, en ce moment, avec tous ces travaux de réfection du hangar et des dépendances… Anéfé, je grang’eonj avant l’hiver, telle la fourmiguette moyenne et industrieuses, non sans me solidariser en penséej aux vertueux et héroïques ukrainiens, qui furent jamais des cigales, ça non plus)… J’admire la résistance de ce peuple qui VAINCRA, en suisj sûr, et terrassera l’hydre de Lerne – Pour ma part.
« Il y a des choses fort intéressantes dans le sous-sol de la rue Pierre Nicole. »
Les ruines de la première cathédrale de Paris, dont les vestiges se situent au sous-sol de l’immeuble situé au 12-13 rue Pierre-Nicole. Le gardien de cet immeuble ne laisse généralement pas passer les étrangers pour visiter les ruines, à moins de faire preuve d’une grande force de persuasion…
Pétula Clark, la chanteuse britannique a fêté ses 90 ans ce 15 novembre !
Non, ce n’est pas une ruine…
B. c’est grâce à vous que j’ai été informé et je vous en remercie. Cela tombe bien dans ma semaine parisienne cet automne. Cela m’a fait découvrir un autre concert au même endroit, le samedi–peut-être l’interprète est-elle un peu jeune pour cette oeuvre.
La lecture d’Edel de l’amitié de Th Bernhard pour Paul Wittgenstein c’est une blague grotesque ; a peine de quoi égayer quelques soudards orduriers, déjà bien pleins. Leur amitie de soiffards, quoi.
merdum. Je décroche dès les premières présentations (surtout celle de Françoise Fabian) sur « Proust et moi » (quand l’ai je lu pour la première fois, ce que j’y trouve, etc;). Je ne vais pas m’infliger ça une enième fois. Excusez-moi. De toute façon, celui dont la manière d’écrire me fascine depuis toujours, ce n’est pas Proust, c’est Giono. Mais l’émission proposée, que je voulais donc regarder, est au-dessus de mes forces. Je coupe, avant même de savoir s' »ils » (les média) ont eu l’audace de donner la parole à Tadié. C’est le côté dithyrambique de la chose qui me répugne, en fait. Non, ce n’est pas cela. C’est la façon dont chacun profite. Ca me rappelle quand, ado,je lisais Mac Cullers et que je planquais soigneusement les livres, histoire qu’aucun de mes frères et soeurs puissent à leur tour en profiter. Moi qui ai proclamé à corps et à cris que Proust n’étais pas réservé à sa classe sociale, qu’il était accessible à tous, voici que le panel de l’émission m’est déjà insupportable, dès les cinq premières minutes… Désolée : pas de compte rendu. Je m’en vais me faire une petite partie d’échecs (l’échec, dans ma vie, ça me connaît), et je crois qu’il est désormais certain que la Recherche ne fait plus partie de ma vie. Pas parce qu’elle est en train de basculer dans le domaine public, mais parce que j’en ai fini avec elle.
t
Il n’y a que les ânes qui en pâtiront, pas grave.
« Proust n’étais pas réservé à sa classe sociale »
Mais à une classe de cm2, alors ;pour l’heurteugtaphe
@D
Une info. Sur Facebook, les personnes avec qui l’on est en relation (qu’on peut lire et qui peuvent nous lire) sont baptisées « amis ». Le terme ne trompe personne. J’ai 3300 « relations » (ou amis).On ne peut dépasser 5000.Je recommande Facebook à tout le monde. Qui a mille avantages.
Je vous en épargnerai la liste.
J’avoue ne pas très bien comprendre tes raisons de quitter le Recherche, Clopine ?
On ne largue pas sa mémoire !
Quand on va sur votre page Facebook, on lit que vous n’avez pas d’amis, Charoulet ?
Je ne suis pas sur Facebook. Et n’en ai jamais eu la nécessité. Chacun fait comme il veut. J’ai été sur Twitter il y a quelques années et j’en suis parti après m’y être bien ennuyé. J’ai une adresse mail sur mon propre serveur de mail que j’ai conçu moi-même.
Elle ne veut plus être assimilée à Proust, voilà tout… Ce n’est pas un pb de « mémoire » mais un pb d’image dont elle veut se décoller le peau, et passer à autre chose. Difficile, mais méritoire, eu égard à… On parvient de plus en plus et avec de moins ne moins de dégâts à se faire enlever les tatouages aujourd’hui,
(Cela dit, le panel choisi était bien faiblard et plutôt inintéressant, mais chacun avait son bouquin à vendre, n’est-ce pa ? Fallait bien. Mais qui va bien pouvoir les lire, me suis-je demandé : le lézard gris ? ça par exemple !)
Vous savez ce que c’est, cette fameuse thèse de progéniture, JJJ ?
Bravo Patrice!
mais parce que j’en ai fini avec elle.
ça, je ne le crois pas du tout,du tout, du tout! mais rien ne vous interdit a priori de le dire ,ni de l’écrire!
bonsoir;
à rose qui me demandait pourquoi je n’avais pas discuté avec une soignante psychologue professionnelle au sujet de son accident cardiaque:
elle m’a dit aujourd’hui que son employeur(institution médicale)l’avait relancée pour assurer un dépannage:ce qu’elle a accepté;
preuve qu’aucune discussion n’aurait prévenu ce « coup » où elle a décidé comme il lui semblait préférable dans son « état »;
au reste, un petit coup de SPINOZA pour vous déplaire erdéliens
« nul ne sait ce que peut le corps »!
bonsoir
La chaîne d’Aldo Sterone sur Youtube, allez le voir et l’écouter.
La Recherche, c’est fini.
C comme si je quittais Joseph définitivement. J’en ai des sueurs froides.
Planquer les livres… Histoire de
Lorsque j’ai repris mes études à la fac pour passer le capes, j’avais vingt ans de plus que les étudiants. 43 ans.
Au moment des partiels, les étudiants qui empruntaient les ouvrages nécessaires pour passer l’exam. les planquaient, ne les rendaient pas. Rien pour se préparer. Par aucune autre solution envisageable, ai emprunté la thèse de doctorat de mon prof. L’ai lue en entier. Ai réinvesti le plumet du casque pointu (uhlan ?), ai eu 16/20.
Pareil pour le devoir sur les langues finno-ougriennes. Tout le monde avait 2/20, 4/20, moi j’ai eu 16/20.
Au bout de vingt heures de travail dans la solitude absolue et un brouillard de la Kolyma, je ne savais rien sur la qualité de mon devoir. Apparemment, c’était réussi, je ne sais encore pas pourquoi.
Un doctorat, ce n’est pas vingt heures, c’est huit ans de boulot acharné.
Moij. j’aurais soigné deux choses, les chaussures, et les cheveux.
Marc Court
Je vais lire ce texte. Je vous remercie.
plus
uhlan, hulan
Apprenez à prononcer
nom masculin
HISTOIRE
Cavalier mercenaire des armées de Pologne, de Prusse et d’Allemagne.
La chaîne de Testo Thérone sur Youtube, allez le voir et l’écouter, Jacques, c’est pas mal non plus!
Autumn in New York :
@ ‘Vous savez ce que c’est, cette fameuse thèse de progéniture’. Oui, je le sais, elle l’a déjà dit.
@ ‘un devoir sur les langues finno-ougriennes’, non mais j’y croisj pas, mais je rêve !?
@ me suis rappelé de : « jules est hercule, sicilien musi-ci-ien, maman somnambuuuuuuuule…., papa ne fout rien ! »… durant que je surveillais la flambée des planches au mitan du champ… Mais de quelle outre-tomble cela sortait’il, et qqu’un en a t il entendu chanter la comptine, jadis, dans la cour de récré, me suisj dit ? Il faudrait que je leur demande. Voilà qui est fait sans grand espoir, mais dument consigné.
Oh, nous avons eu bien pire,Sasseur, que cette page Wiki. Au reste, si cette revue vous déplaît, maltraitez-la. Elle est solide. Vous prouverez simplement que vous êtes fermée aux sujets dont elle traite. Mais ce wiki, c’est de la Iiotheque rose. Une ébauche en étant très gentil .Rien de plus . Au vrai , j’ai ecrit ailleurs , mais il faut bien enfoncer le clou du minable breton sectaire chez vos lecteurs et lectrices. On peut se demander ce qu’un ersonnage aussi éruptif que vous a pu produire. On ne le sait toujours pas, d ailleurs….
« À l’occasion des 90 ans de la création du prix Albert-Londres, France 5 propose L’odyssée d’Albert Londres, un film inédit écrit et réalisé par Valérie Manns. Ce documentaire raconte l’épopée du plus grand reporter du XXe siècle à travers des extraits de ses meilleurs articles. »
« liotheque rose »
« Le curé est atteint du VIH
Le prêtre et le mineur, âgé de 15 ans, auraient fait connaissance sur l’application de rencontres Grindr et se seraient retrouvés dans la capitale. »
La liothèque rose.
Oui.
Il l’a drogué. Puis violé.
Les mecs -quelques uns- dieu merci les hommes civilisés à leur grande majorité ! et leurs membres.
Dépassés par leurs pulsions. En non maîtrise totale.
Et tous qui s’y mettent, le cardinal, l’évêque, moi aussi. Ben oui, elle avait quatorze ans, la salope, j’ai été tenté. Comme Ferdine avec Angèle qui le dit bien comme ça, dans Londres.
L’ado de quinze ans, drogué, violé, s’agit qu’il retourne au lycée fissa étudier Nietzsche. Nietzsche et Zarathoustra.
Dieu pleure, il a cessé de se prendre la tête dans les mains, il jardine.
Non. Nous n’avons toujours pas le sujet sur la thèse.
Pourtant, l’intérêt d’une thèse, c’est bien son sujet.
Langues finno-ougriennes. Oui, c’était de la linguistique.
Destinée à me rapprocher de la vertèbre du squelette d’une baleine Fossile, trouvée dans la toundra au Spitzberg.
J’ai eu 16/20.
Seule Lavande ici l’a su, la fine mouche.
Les autres, comme mon père avec ses enfants, allez quittez la maison que je parte voyager avec ma femme.
Ce qui fait que la belle vie, flamboyante, c’est avec Emma qu’il l’a vécue. Hors de question que l’on reste trente ans à poursuivre des études, logée et nourrie à l’oeil.
Moij., ai pu coller/serrer jusqu’à 26 ans avec mes premières incartades, à les regarder vivre mes itali-espagnol de première.
Mais, fortunée que je suis, mon habitus est fourmi industrieuse et jamais, je ne racle le pognon des autres, en courant ventre à terre, les dents raclant le sol, pour voler l’argent des autres lorsque la camarde pointe son nez.
Mon père innocent à 150%.
Mais qui sait, des hommes ?
Nous, ce qu’on court, c’est le monde.
J’avoue : y a pas photo.
Une petite fourmi industrieuse qui court le monde.
Ah oui.
Et, elle l’a vécu cela, rarement, elle met ses doigts de pied en éventail.
L’habitus, c’est une méthodologie : c’est comme cela que l’on se construit.
Cela donne l’identité.
Ne peux pas imaginer Zola jaloux de Cézanne.
Extrait 4 Zola et Cézanne : deux vues de L’Estaque
Le pays est superbe. Des deux côtés du golfe, des bras de rochers s’avancent, tandis que les îles, au large, semblent barrer l’horizon ; et la mer n’est plus qu’un vaste bassin, un lac d’un bleu intense par les beaux temps. Au pied des montagnes, au fond, Marseille étage ses maisons sur des collines basses ; quand l’air est limpide, on aperçoit, de L’Estaque, la jetée grise de la Joliette, avec les fines mâtures des vaisseaux, dans le port ; puis, derrière, des façades se montrent au milieu de massifs d’arbres, la chapelle de Notre-Dame-de-la-Garde blanchit sur une hauteur, en plein ciel. Et la côte part de Marseille, s’arrondit, se creuse en larges échancrures avant d’arriver à L’Estaque, bordée d’usines qui lâchent, par moments, de hauts panaches de fumée. Lorsque le soleil tombe d’aplomb, la mer, presque noire, est comme endormie entre les deux promontoires de rochers, dont la blancheur se chauffe de jaune et de brun. Les pins tachent de vert sombre les terres rougeâtres. C’est un vaste tableau, un coin entrevu de l’Orient, s’enlevant dans la vibration aveuglante du jour. Mais L’Estaque n’a pas seulement cette échappée sur la mer. Le village, adossé aux montagnes, est traversé par des routes qui vont se perdre au milieu d’un chaos de roches foudroyées.
Naîs Micoulin. Emile Zola. (extrait)
Paul Cézanne, Le golfe de Marseille vu de L’Estaque. 1895.
« J’ai ici de beaux points de vue, mais ça ne fait pas tout à fait motif. Néanmoins, au soleil couchant en montant sur les hauteurs, on a le beau panorama du fond de Marseille et les îles, le tout enveloppé sur le soir d’un effet très décoratif. »
http://www.dokamo.nc/etude-dune-nouvelle-demile-zola-nais-micoulin/
Cezanne, mer à l’Estaque
https://www.societe-cezanne.fr/wp-content/uploads/2013/10/625-c85-1280×640.jpg
Et hop. Un de plus.
« Le petit village labourdin de Larressore a été le théâtre d’une découverte spectaculaire. Au fin fond du grenier de l’ancienne maison du médecin et collectionneur Alfred Jacquemin, perdu dans une pile de cadres sans grande importance, se cachait un trésor. Encore fallait-il savoir qu’il en était un.
Après cette découverte, les propriétaires de la maison confient l’œuvre à plusieurs commissaires-priseurs pour qu’ils l’étudient et en trouvent l’origine. Car cette huile sur toile représentant une scène de bal dans… »
Un trésor !
28/11/2022, 6h43, 8°C, temps clair
Plus belle la vie, c’est fini
La maison de Cézanne est en haut dans le village de l »Estaque sur le a placette ensoleillée ce qui jouxte l’ église sombre. Marquée « ici a vécu Cézanne ». De l’Estaque, on a vue sur l’entièreté de la baie de Marseille.
En arrière du front de mer.
S’agit de s’élever, de quitter bateaux, panisses et chichi fregis.
Pauvre église aux ouailles si en déshérence.
Marc Court je suis allée voir billet précédent. Pas de texte de Pierre Nicole sur l’Eveque indigne.
Je connais l’évêque de Digne, digne. Un copain de Jean.
Ils en parlent jusqu’à Washington, de » cet ami qui s’en va »
https://www.washingtonpost.com/world/2022/11/17/plus-belle-la-vie-france-soap-opera-end/
Jethro Tull, ou la fonction de commentaire social du rock – les oreilles du « madman to the East » et de « Donald .uck » ont dû siffler grave. Le public, lui, a applaudi à tout rompre lors deux heures de très grand art & de belle énergiue, avec notamment une version prog-jazzée de la ‘Pavanne’ de Fauré avec flûte, orgue Hammond, guitares et batterie venue s’ajouter à la célèbre ‘Bourrée’ de JS Bach & son solo de basse.
https://www.youtube.com/watch?v=2u0XXpVGUwk
Comme un gamin, à serrer mon billet très fort avant le spectacle…
Une génération d’Anglais (pour faire court) a su donner du bonheur à des centaines de millions de gens. Qu’ils en soient éternellement remerciés au nom de l’espèce.
En avril prochain, ce sera la Cavern de Liverpool, où tout à commencé. La sortie de la Cavern pour Hambourg est l’équivalent de la sortie d’Afrique de ‘sapiens’ (le si bien mal nommé).
lors DE deux heures de très grand art & de belle énerGIE,
deux
« dans qohelet:
Deux hommes associés valent mieux qu’un seul. À deux, ils obtiennent un meilleur résultat pour leur travail. 10Si l’un des deux tombe, l’autre le relève. Au contraire, celui qui est seul, est bien malheureux. S’il tombe, il n’y a personne pour le relever. De même, quand on peut dormir à deux, on a chaud. Mais celui qui est seul, n’arrive pas à se réchauffer. On peut attaquer facilement celui qui est seul, mais deux personnes peuvent résister. »
bonne journée
Chaque matin Il appréciait ses rebonds, c’était comme un fil qui s’était noué et réenroulé durant la nuit, une fourmi en avait retissé le motif en attendant son retour. – Marcel P venait de remourir. Comblé par le succès de son prix G remporté de haute lutte sur son rival Roland. Du coup, il n’avait pas assisté à la venue du petit Edgar, un an auparavant, un bébé Momo Nahum à la longévité particulièrement prometteuse. Ne put jamais entendre chanter la pétulante Pétula, arrivée bien trop tard après lui, town dawn. Que d’occasions ratées dans sa vie inutile, se prenait-il à regretter aujourd’hui à la recherche vaine de son propre temps introuvable. Monsieur Seguin non plus n’avait jamais eu de chance avec ses chèvres, mais c’était encore une autre rencontre faillie et ratée. Tellement de choses auraient pu se produire en lui, mais non…, elles n’eurent pas lieu, pourtant elles étaient dignes d’être racontées à sa conscience. L’amitié, il trouvait qu’elle n’aurais jamais dû être théorisée. Il se contenta de la vivre, innocemment, tout simplement.
Bien lui en prit à vous, 18.XII.22_10.03
Il se souvient que lors de sa soutenance de thèse, en avril 1981, sa mère n’en menait pas large dans sa robe à fleurs devant le jury tout en toge noire et ruban rouge. Quelle honte !
@ 28/11/2022, 6h43, 8°C, temps clair
merci pour cette prédiction à la jissée, dix jours à l’avance. Marcel aurait été enterré depuis longtemps. Justement, il voulait savoir le temps de ce jour là, où un heureux alignement particulier des planètes aurait dû engendrer chez elle un changement de cap radical, transformant son ancienne mauvaiseté atavique en une nouvelle générosité de jeune accouchée (post partum ?),
@ DHH, aviez-vous déjà entendu chanter cet homme valeureux qui vient de trépasser, hier ? Moij non.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Robert_Clary
robinson et vendredi ont-ils réussi à établir une relation d’amitié, leur rencontre étant précédéE par un naufrage?
CLASSE? JUIF? Mais le « roi des juifs » n’a cessé d’avoir des rapports complexes avec ses sujets – pour des raisons évidentes (il n’est pas juif lui-même, les juifs sont alors en Pologne en position de minorité distincte et persécutée) – et aussi pourrait-on dire parce que c’est lui. La dissymétrie qui marquera jusqu’au bout leur rapport est éclatante.
3 L’auteur des Mémoires de Stefan Czarniecki est bien celui en qui l’écrivain de Drohobycz s’ést reconnu au point de faire le voyage de Drohobycz à Varsovie. « Il venait à moi pour trouver une confirmation de lui-même, pour que je sois cet Autre sans lequel sa vie intérieure était condamnée au monologue- et il prétendait me rendre le même service ». Gombrowicz se lie en 1934 au « tout petit bonhomme » et grand artiste, mais n’aime pas trop ses textes (trop poète, trop Kafka à son gout) bien qu’il les défende face aux critiques, « Difficile de parler d’une amitié (….) Bruno m’adorait mais moi pas « . Les deux hommes sont « amis », ils ont les mêmes ennemis, mais appartiennent à des « classes » différentes –« Il était de race juive. Et moi, un aristocrate polonais ». Amis, mais pas « frères ». Dominant, dominé. « Nous étions tous les deux complétement invraisemblables » écrira Witold en 1961.
http://jeanpierresalgas.fr/gombrowicz-schulz-duel-double/
Zola, Cézanne, suite. Sasseur, j’ai lu la (votre) dernière lettre découverte et le dossier qui la présente ; tout confirme sans infléchir vraiment ce que j’avais retenu du magistral CEZANNE de John Rewald, Flamarion,1986. Paul Cézanne a gardé extrêmement vivante, jusqu’à la fin, cette amitié pour Zola, née dans leur jeunesse. Il a littéralement pleuré, sangloté, à la mort de Zola alors même qu’il savait parfaitement à ce moment là que Zola n’avait rien compris à ce qui s’était passé en peinture pendant ces trente ans, et qu’il regrettait même d’avoir soutenu les impressionnistes !
Paul Cézanne restera toujours une étape capitale, dans la peinture occidentale alors que Zola restera confiné dans une place qui deviendra de plus en plus mineure, sauvé par sa prise de position décisive dans l’affaire Dreyfus.
Mais votre préférence va quand même à Emile, aîe aîe aîe.
En tout cas, merci pour la vue de l’Estaque.
Bloom, la musique de la video Jethro Tull que vous proposez me paraît quand même un peu sucrée.
On peut suivre dans ce qui nous reste de sa correspondance, la progression de sa passion pour le livre de son ami qui le lui a donné à lire en tout premier – et aussi les protestations quand des critiques veulent faire de ce dernier son disciple [8].. Il en dessine la couverture pour les éditions Roj et donne deux dessins de duel qui sont publiés dans le corps du texte. Surtout c’est lui qui sut le premier (avec un « superbe désinterressement » après ce qui s’est passé dans Studio) proclamer à la face du monde l’importance de Ferdydurke. La « conférence de Bruno » sur le « manager de l’immaturité » a lieu, alors que le principal interressé est en voyage à Rome, à la Société des Gens de Lettres de Varsovie en janvier 1938 et sera publiée dans Skamander en juillet-septembre 1938 : « Voilà bien longtemps déjà que nous sommes deshabitués de phénomènes aussi bouleversants, d’explosions idéologiques d’une envergure telle que le roman de Witold Gombrowicz Ferdydurke. Nous nous trouvons ici en présence d’une manifestation exceptionnelle du talent d’écrivain, d’une forme et d’une méthode romanesques neuve et révolutionnaire, et en fin de compte d’une découverte fondamentale : l’annexion d’un nouveau domaine de phénomènes spirituels, domaine jusqu’alors livré à l’abandon, que nul ne s’était approprié et où s’ébattaient en toute indécence la plaisanterie irresponsable, le calembour, l’absurdité » [9].
http://jeanpierresalgas.fr/gombrowicz-schulz-duel-double/
MAÏTRE AMI?
Une fois de plus, Gombrowicz pousse à son terme la dialectique « maitre-esclave » de leur rapport, continuant le duel formel des années 30, par delà la mort et le génocide. « Il était né pour servir, moi pour dominer ». « Il aimait quand je l’attaquais ». C’est un maitre que cherche Schulz quand Gombrowicz est logiquement « inférieur à son livre » [13]. Les deux Schulz donc encore et toujours, Docteur Bruno « conspirateur » formel (la conférence) et Mister Schulz écrivain polonais (Studio), l’ami juif « entre » et le « juif » opprimé et soumis à l’art dans la société polonaise d’alors.
JUSTE POUR NOMMER L’UKRAINE,ce matin
Bruno Schulz est né à Drohobycz, à l’époque en Autriche-Hongrie (actuelle Drohobytch en Ukraine près de Lviv) le 12 juillet 1892 dans une famille juive assimilée de Galicie
Mais MA préférence va quand même à Emile,Je confirme.
Pour L’Estaque, prenez le train…
Dans l’ombre de Bruno Schulz
https://larepubliquedeslivres.com/agata/
lmd, je reviens sur El caballero de la mano en el pecho. Vous dites : « Je trouve que le fond gris avec le halo plus clair correspond parfaitement à ce que j’admire, entre autres, chez le Gréco, le coté brulant, magnifique. »
Est-ce que vous avez-vous le tableau restauré ou vous jugez sur photo ?
Je voudrais faire un peu de réclame pour un petit livre qui dormait dans la pile « non encore lus » et dont je ne me rappelle ni l’avoir acheté, ni qui me l’aurait offert. Nicolas Cavaillès « Le Temps de Tycho » éditions Corti, 2021. Une forme de récit (plus que de biographie) autour de la figure de Tycho Brahe, un astronome danois du XVIe siècle. L’écriture, magistralement maîtrisée, ample, soignée emporte malgré l’âpreté du domaine pour lequel se passionnait son héros. Et donne à méditer sur bien des sujets.
S’il se trouvait ici quelqu’un qui l’aurait également apprécié…
opus! avez-vous > avez-VU
Je viens de vérifier, Rose, et confirme que le texte de Nicole figure bien sur la dernière page d’´ « Oeuvres inadvenues « mettons , en gros,une dizaine ou une quinzaine de messages à partir du haut de la page. Bien à vous. MC
Pierre Nicole est ici, il me semble :
Bon, il n’a pas de titre, mais c’est de cela qu’il s’agit. Sasseur en rajoute dans la bassesse, c’est sinon son droit, du moins sa méthode.. Ce que j’aime bien chez Zola, c est qu’il ne cherche pas à en faire accroire. Dans ses critiques de musique, il avoue qu il n’a pas les compétences techniques pour la comprendre,se bornant à la juger en honnête homme. N’empêche que bien plus tard il accomplit le passage à l’Opera, avec pour musicien le méconnu Alfred Bruneau qui écrira sur cette amitié un beau livre: « « À. L’Ombre d’un Grand Cœur ». Je ne crois pas qu’il y ait eu de jalousie avec Cezanne. Mésentente, oui, surtout au moment de l’Oeuvre. Et Zola ne pensait sans doute pas à mal puisqu’il lui adresse le roman avec un envoi chaleureux.., Reste qu’un jeune Suisse lui procure sa revanche. Ce n’est pas « la Leçon de Zola » ,mais « la Leçon de Cézanne « qu’écrit le jeune Charles Ferdinand Ramuz. Et en effet, la méditation du peintre sur les lieux mêmes, plus tard la décomposition du mouvement, l’utilisation en dialogue des points de vues , aussi une écriture plus filmique que nature introduisent un sang neuf et rompt souvent avec le réalisme moribond… Un « nouveau roman » naît en Suisse dans ces années là. Bien à vous. MC
@JJJ@jjj
Non je ne connaissais même pas de nom ce chanteur
En revanche je suis passée maintes fois devant l’immeuble où il vivait, dans l’ile Saint-Louis,et qui était alors majoritairement habité par des familles juives d’origine immigrée.
Celles-ci furent toutes envoyées en deportation ,ce que rappelle une plaque-un peu trop discrete – apposée sur la façade
Alexia Neuhoff, de N. Cavaillès j’avais apprécié Les huit enfants Schumann (entreprise aussi périlleuse, pour de tout autres raisons), mais je n’ai pas encore trouvé (ou pris) le temps pour celui-là.
» « C’est plus difficile de plaire à deux », je ne sais plus qui disait ça. Je crois que c’est le Père Hugo ou Valéry, enfin un poète. »
répété par BRASSENS
UN DICO POUR MONSEUR CHAROULET
: Dictionnaire des copains, amis, poètes et des personnages, réels ou fictifs des chansons Broché –
de Michel Brillié (Auteur), Jean-Dominique Brierre (Auteur), Daniel Lesueur (Auteur), & 2 plus
Brassens « concevait ses chansons comme « des lettres à un ami ».
À l’ami qui ne m’a pas sauvé la vie est un roman d’Hervé Guibert paru en 1990 chez Gallimard.
Merci Renato pour Pierre Nicole.
Si pas de jalousie pkoi une telle critique acerbe dans L’Oeuvre ?
Pour L’Estaque, prenez le bateau. La navette part du Vieux Port.
Je ne sais pas ce que vous entendez par ‘sucré’, lmd, (sweet music est une des plus belle association lexicale!). Nonobstant, je vous propose ci-après un mélange plus épicé, qui traite d’un thème tout sauf, sucré, le sans-abrisme…
https://www.youtube.com/watch?v=OFhdIk5clYw
pour l’Estaque, on peut prendre Guédiguian, aussi, son Marius et sa Jeannette.
La visite de Macron à Marseille chez D. Raoult, ce charlatan, aura été l’une des plus grosse bévue de sa carrière politique, de même que celle du sociologue Mucchielli qui lui crut devoir lui emboîter le pas. Des milliers de gens sont morts à cause de ce médicament miracle dont Macron avait sans doute cru pouvoir bénéficier lui-même. Mais pourquoi remuer les couteaux dans les riplaies ?
https://www.sudouest.fr/france/didier-raoult-etudes-truquees-pressions-protections-les-revelations-de-complement-d-enquete-13020074.php
Cézanne est un novateur certes.
Mais Émile un politicien. Un type qui s’est engagé pour de justes et nobles causes.
Mais pourquoi s’évertuer à opposer ces deux grands ?
Pour L’Estaque, prenez le train…
Avec B. Cendrars.
Le petit train de la côte bleue…
«un lien entre la marche silencieuse de la pensée et l’activité bruyante du monde.»
Boycotter la Coupe de la Honte de façon pacifique: constituer une chaine humaine de plusieurs rangs devant les bureaux de TF1, faire un piquet empêchant l’entrée et la sortie des employés, se relayer pendant la durée de ce crachat à l’humanité.
Qui accepterait que Paris organise les JO si 2 à 3 000 ouvriers avaient perdu la vie lors des travaux de construction des infrastructures?
Et Macron qui mêle politique & sport au Lycée français de BKK, sans parler de l’essentiel – le gaz. Scandaleux.
Canto, un des rares footeux avec un cerveau & un coeur. Le jeune Erling Haaland, aussi.
Bon, ‘Fever Pitch’ reste un roman épatant, mais c’est parce qu’il y est autant question d’identité ouvrière que de foot. Au Qatar, les ouvriers, ils sont soit morts, soit enfermés dans des dortoirs insalubres dans le désert.
https://www.lecanardenchaine.fr/acheter-au-numero/dossiers/qatar-envers-du-decor/
Je voudrais faire un peu de réclame pour un petit livre qui dormait dans la pile « non encore lus » et dont je ne me rappelle ni l’avoir acheté, ni qui me l’aurait offert
Dans ce qui ne constitue pas une pile de NEL, ceux qui la garnissent pour moi sont énormes, je ne risque pas de les oublier. L’Ulysse de Joyce, deux Pynchon , le 2ème tome de l’HsQ, qui devraient si j’en viens à bout un jour occuper une quantité de temps non négligeable. Ce serait une grande victoire, je doute néanmoins d’y parvenir. Peut-être les dénicher en audio.
Merci lmd pour la référence à Cézanne. J’en termine avec la guerre de Sécéssion vue par P Warren ( un autre regard sur ce que l’on peut entrevoir communément de l’ état d’esprit) et me réfugierai dans celui-ci.
, « poste qu’il a occupé jusqu’à sa défaite aux législatives de juin 2022 dans son bastion des Alpes-de-Haute-Provence »
Un type qui échoue à la députation pck le peuple le conchie, à deux jours d’intervalle, est nommé à deux postes d’importance ?
Macron, un type à vomir. Quand les escrocs s’encanaillent.
(Moij. me voit lui dire à lui que s’il choisit Cézanne, l’aura pas de pan cakes à quatre heures, au sirop d’érable).(M’enfin, pas un radis et mes amis italiens qui me laissent un sac immense entier de nourriture : des pâtes, des pâtes, des pâtes, et encore des pâtes. Comme g la sauce, on va tenir jusqu’à Noël ✊😇👍🌝).
Bloom dit:
« Et Macron qui mêle politique & sport au Lycée français de BKK… »
Hélas, c’est tout l’inverse puisqu’il estime qu’il «ne faut pas politiser le sport». Si la médaille d’or du déni existait, pas de doute, il l’obtiendrait. Ou du ridicule. Comment ne pas prendre conscience que pareille assertion est déjà un propos hautement politique (dans le pire sens du terme) ?
A propos des pâtes, je peste parce que je n’ai pas de bouilloire électrique, par conséquent faire bouillir l’eau au gaz me parait une hérésie en ces temps d’énergie chère. Il faudrait manger froid tout le temps en plus de ne pouvoir se rendre à la philarmonie de Paris.
Emma.dit « c’est a peine croyable ».
J’envisage de songer à cesser d’aller voter.
S’agit d’arrêter le feu sous la casserole et de mettre le couvercle.
Un homme honnête a étudié le principe.
C’est bien ce que je voulais dire, AN.
Et comme le remarquaient des amis hier, tout cela manque singulièrement de courage.
Patrie des droits de l’homme, dont son exclus les Népalais, Indiens, Pakistanais, Bangladais et les Sri Lankais.
Les Qataris ont ils renvoyé les corps des quelques milliers d’ouvriers morts pour ce foutu stade? C’est la question qui m’est venue en entendant le témoignage du fils d’un népalais mort vraisemblablement sans secours ni soins d’un infarctus sur ces chantiers de la honte et de l’inhumanité.
J’aime beaucoup la coupe du monde au Qatar. Je vais regarder tous les matches de foot, tous sans exception.
Le Qatar c’est x10 le PIB de la France. Pas un sou pour offrir des conditions de vie decentes à ces ouvriers afin que la compétition ne soit pas moralement entachée. La coupe du monde des esclavagistes moyen-orientaux .
Apparammlent oui, si l’on en croit cet article du Guardian qui date de 2014
https://www.theguardian.com/world/2014/may/14/migrant-workers-dying-qatar-world-cup
(‘For others, their journey ended in a coffin being received by their shattered families in the arrivals hall.’).
On y trouve aussi une vidéo sur les travailleurs esclavagisés car non payés.
L’esclavage dans les Amériques est fort justement comdamné. En revanche, il semblerait que l’on se foute de l’esclavage contemporain, sous nos yeux.
Où sont les grandes gueules si promptes à réagir d’ordinaire? On a besoin d’elles, pour le coup, le coup de gueule.
Certes, ce ne sont « que » des basses castes ou des intouchables du Bihar et des flancs de l’Himalaya, des miséreux du Sindh, du nord du Sri Lanka ou des villages du sud du Bangladesh…on les connait mal « ces gens-là ».
A ce propos, qu’en dit notre ministre de l’Education, fin connaisseur de la question?
Cela me donne la Nausée.
C’est à votre question que je réagissais, B.
Apparamment
coNdamné
J’apprends par les journaux que le Qatar est revenu sur l’autorisation de boissons alcoolisées aux abords des stades. 1°/ Les fans de football ne rechignent pas à descendre des pintes de bière en dehors de raisons climatiques, par 32° (température actuelle) la frustration risque d’être difficilement supportable 2°/ Budweiser -un célèbre brasseur- pourrait regretter d’avoir versé, en tant que gros sponsor, 75 millions de dollars à la FIFA pour quatre ans, Mondial compris.
Accroc aux promesses, accroc aux contrats et accros à la bière… réduits à la pépie.
Bud should have been wiser…
« [REDIF] Aujourd’hui Affaires Sensibles revient sur le scandale de l’attribution de la coupe du Monde 2022 au Qatar.
Un récit documentaire d’Adrien Carat. Première diffusion le 27 juin 2016
Nouvel invité :
Benoît Collombat, journaliste à la Cellule investigation de Radio France et dans l’émission Secrets d’Infos où il a mené une enquête sur la Coupe du monde de football : comment la France aurait monnayé son soutien au Qatar. (13/10/2022). Et pour tout savoir sur les coulisses de l’enquête c’est ici
Le Qatar c’est Paris Saint Germain et » les mille et une ruses »
Vive l’OL, vive les Marseillais et que l’Italie gagne.
Certes, ce ne sont « que » des basses castes ou des intouchables du Bihar et des flancs de l’Himalaya, des miséreux du Sindh, du nord du Sri Lanka ou des villages du sud du Bangladesh…on les connait mal « ces gens-là ».
Venez plutôt les aider à Toulon.
« A ce propos, qu’en dit notre ministre de l’Education, fin connaisseur de la question? »
Il dit qu’il faut donner plus de moyens aux établissements scolaires de Marseille.
« Il faut dire que le chantier est complexe. Celles et ceux qui ont osé s’en approcher ont à chaque fois joué la carte de la diplomatie, avec des expérimentations menées sur la base du volontariat, pour éviter de déclencher une guerre scolaire. Pap Ndiaye préfère donc ne pas aller trop vite en besogne dans ce dossier épineux. Voilà donc le ministre officiellement à Marseille «en immersion, pour se rendre compte de la situation scolaire sur place». »
Un politicien, non, pas de métier. Et l’ Affaire percute sa carrière alors qu’il eut pu envisager l’ Academie. ( Guillemin)Un homme juste, placé là au bon moment et happé par son propre texte. On ne sait pas assez que lafamille Dreyfus avait tenté une démarche auprès d’ Hector Malot, l’homme de Sans Famille,pour un article. Le reste, c’est l’ affaire de Clemenceau, et d’un titre qui est tout sauf Zolien: J’accuse. Et Zola le paiera cher. Exil en Angleterre, procès, Etc.. À la même époque, de l’autre côté de la Manche, l’affaire Edjali secoue l’Angleterre ( un parsi fils de pasteur ,etudiant en médecine,accusé dans la campagne anglaise de meurtres récurrents de chevaux) mais Conan Doyle mene une longue enquête qui epargne une affaire Dreyfus à ses contemporains…
La dessus, John Dickson Carr, Vie de Conan Doyle, et, meme si c’est un roman, le très documenté « Arthur et George », de Julian Barnes qui complete avec avantage l’ouvrage précédent, écrit sous le contrôle du petit-fils Doyle pour la gloire de l’ancêtre.,,
@La visite de Macron à Marseille chez D. Raoult, ce charlatan, aura été l’une des plus grosse bévue de sa carrière politique (…). Des milliers de gens sont morts à cause de ce médicament miracle dont Macron avait sans doute cru pouvoir bénéficier lui-même
Au contraire, rendre visite au « savant de Marseille », se faire un avis circonstancié et de première main, alors que les « complotistes » pullulaient et menaçaient à tout va ceux qui émettaient des réserves sur le remède proposé par ledit professeur (n’est-ce pas rose, qui n’en démords pas ?), fut le meilleur moyen de renvoyer le professeur à ses chères études et de mener une politique de santé publique qui aurait pu être pire (oui !)
Scusi pour les coquilles
Des supporters argentins dans une video sur Youtube ont copieusement insulté l’équipe de France et traité Mbappé de tous les noms, le tout en chantant comme des fous.
Y a beaucoup de noirs en équipe de France. Et Benzema !
Incidemment, certains devraient regarder devant leur porte avant d’aboyer au moindre prétexte … quand on a Le Pen et Zemmour, soutiens indéfectibles au régime poutinien et à l’union des zombies partout où elle se manifeste, aux portes du pouvoir chez soi
«J’ai deux sortes d’amis. Des amis tie`des et des amis hostiles. […] Non, soyons juste, j’ai des amis de trois sortes : Des amis qui m’aiment. Des amis qui me trompent. Des amis qui me de´testent. » Vigny, Journal d’un poete,mars 1844.
lmd dit: à
Zola, Cézanne, suite.
Il est remarquable en effet, lmd, de souligner cette amitié de jeunesse, elle est assez rare, et n’aura pas gardé la même intensité, dans la force de l’âge, une fois ces deux artistes , installés et reconnus.
Si je garde ma préférence pour Zola, ce n’est évidemment pas un choix par défaut, pour dénigrer Cézanne. Je me demande souvent si vous saisissez bien toutes les nuances…
Zola m’a apporté par ses romans, énormément. Absolument énormément. Des romans d’apprentissage, d’ailleurs. Je ne suis pas sûre d’y retrouver tout le plaisir de lecture, d’alors.
Et bien plus que ne l’aura fait aucun tableau de Cézanne.
Si je vous dis, lmd, que cette amitié est remarquable, c’est qu’à leur époque, elle était unique.
Car c’est à Paris, à quelques exceptions près, que se nouaient des amitiés dans le milieu artistique et littéraire, une fois les artistes et écrivains reconnus tels.
Des haines tout aussi tenaces liaient aussi ce petit monde , au XIX ème.
Zola n’était pas un politicien, au sens trivial que l’on connait aujourd’hui.
Il intervenait dans des journaux comme beaucoup.
L’Affaire a pris de l’ampleur par les journaux, et si Zola avait déjà écrit un texte » « Pour les Juifs » en réponse a des campagnes journalistiques ouvertement antisémites, ce qui etait carrement devenu une erreur judiciaire, et la personnalité de celui qui a ourdit ce complot et voulait la peau de Dreyfus, étaient si scandaleux et si grotesques, que la presse était chauffée à blanc.
Pourquoi Zola ? Il a été sollicité par ceux qu’il côtoyait alors. Et très clairement, ce n’est pas une inititiative personnelle et isolée. Et il a posément pesé sa décision, y aller, ou pas.
J’avais lu tout cela dans un petit bouquin, qui paradoxalement porte le titre de » une histoire de haines d’écrivains , de Chateaubriand à Proust »
On notera ce passage quand même, qui explique une » réaction » un peu » tordue », les pieds pris dans la soutane dans une fuite en avant, pour ne pas dire plus, mais vous aurez compris en lisant ça:
« Voilà donc, monsieur le Président, les faits qui expliquent comment une erreur judiciaire a pu être commise ; et les preuves morales, la situation de fortune de Dreyfus, l’absence de motifs, son continuel cri d’innocence, achèvent de le montrer comme une victime des extraordinaires imaginations du commandant du Paty de Clam, du milieu clérical où il se trouvait, de la chasse aux « sales juifs », qui déshonore notre époque »
https://editions.flammarion.com/une-histoire-des-haines-decrivains/9782080206220
Évidemment, ces grands hommes dans leur petitesse n’en sortent pas grandis ( Zola, voleur de sujets, j’avais oublié ça), mais c’est la vie.
@ce médicament miracle dont Macron avait sans doute cru pouvoir bénéficier lui-même
Macron n’est pas encore M. VI
Éric Zemmour aime le football comme beaucoup de monde, n’essayons pas de le diaboliser en disant qu’il n’apprécie pas cette équipe de France black-blanc-beur.
Marine Le Pen aime les chats.
Moi j’aime les deux : le foot et les chats.
Moi j’aime les chats et déteste le football.
Que je considère être un véritable cancer de nos sociétés.
Vous pourriez envoyer quelques pâtes à renato, Rose. Au lieu de tout garder pour vous.
@Vous pourriez envoyer quelques pâtes à renato, Rose
Et pourquoi pas, chanceuse comme elle est, quelques doses du trop rare vaccin anti-Covid 19 russe Spoutnik V ?
Il y a des cancers autrement plus nocifs et plus dangereux que le football pour une société comme la guerre, la misère, la corruption, l’insécurité, la criminalité…etc,.
Comparé à tous ces fléaux, le foot reste quand même un « cancer » tout à fait bénin.
J’ai deux chats chez moi, Tigrou et Tigrette. Deux chartreux, mignons comme tout. Ailurophile je suis.
Marie Sasseur, ce fut aussi mon cas. Sauf pour « La Joie de Vivre » -titre prévu « : La Vallée de Larmes, »peu porteur mais plus honnête-, et le Docteur Pascal, d’un scientisme pare de toutes les perfections avec Jeanne Rozerot enClorinde.
Les gardiens du parc footballistique de Doha, des travailleurs immigrés, sont payés 1 euro 13 de l’heure. Ils ont 1 jour de vacances par mois.
« Ca finira mal toute cette histoire, vous verrez…
Qu’est-ce qui finira mal ?
Eh bien, cette histoire d’esclavage… Souvenez-vous de Maraveni, jeune homme !…Songez à tous les travailleurs migrants qui sont morts mystérieusement après avoir travaillé sur le chantier des stades… Vous verrez, la même chose arrivera à ceux qui ont violé les valeurs de l’humanité minimale … »
D’après Les 7 boules de cristal.
« Cela me donne la Nausée. »
Où pourrais-tu partir en exil, Bloom ?
Je ne suis pas voyant comme D., mais je vous dis que ça va finir mal ce Mondial au Qatar !
Elle a raison Marie Sasseur, en bonne âme de gauche, vous devriez accueillir un migrant chez vous, rose.
une amitié suggérée par le tweet hidden liburua:
De complices à frères ennemis, l’amitié tumultueuse entre Jean-Luc Godard et François Truffaut
https://www.vanityfair.fr/culture/article/jean-luc-godard-et-francois-truffaut-lamitie-tumultueuse-entre-complices-devenus-freres-ennemis
bonsoir
https://www.vanityfair.fr/culture/article/jean-luc-godard-et-francois-truffaut-lamitie-tumultueuse-entre-complices-devenus-freres-ennemis
toujours les mêmes et l’amitié:
C’est l’histoire d’une amitié, une vraie amitié, de celles qui finissent mal : la Nouvelle Vague a uni puis désuni François Truffaut et Jean-Luc Godard, pères fondateurs d’un mouvement dans lequel ils finirent par ne plus se reconnaître, ni l’un ni l’autre.
« Deux de la vague », en salles mercredi, raconte cette histoire de désamour artistique, écrite par Antoine de Baecque, historien du cinéma, et réalisée par Emmanuel Laurent. Pour qu’elle soit complète, il faut ajouter un troisième personnage : Jean-Pierre Léaud qui fut l’enfant-acteur des deux et que le divorce intellectuel de ses « pères » laissa un temps sur le sable de cette nouvelle vague retirée.
Où pourrais-tu partir en exil, Bloom ?
—
Pas à Chaville, en tous KKK!
« Amour parfait et amitié parfaite sont, assurément, incompatibles; car l’un est un champ de bataille où des ombres guerroient aux côtés des combattants, et l’autre, une paisible contrée où le Dialogue a établi sa résidence. »
Tiré de « John Sherman », seul roman écrit par W.B. Yeats. (Fig Litt. de ce jour)
C fait Jazzi, en ce moment même. G une migrante d’Ehpad. Ma maman. Je lui ai fait une tarte pâte sablée, poires et une Pomme confite, écorces de citron.
Nous sommes séparées, très, mais nous entendons bien. On a rompu le cordon. Ce ne fut pas sans mal.
Allez, je vous donne ma liste de pâtes.
Spirale blanche de blé dur biologique Montebello
Tagliatelles aux cèpes et châtaignes Lazzaretti
Tortellini proscuitto et formaggi Barilla
Lasagne semola de grano duro Girolomoni
Fagiolini
Pâtes Sans titre carrées en couleur
Candele Russo
Linguine numéro 13 R Rummo
Método lenta lavorazione
Radiatori numéro 137 Rummo
Cinq pâtes en coquillage, brunes, refermées/ouvertes. Farine intégrale.
Tagliatelles aux épinards
Tagliatelles à l’encre de seiche Lazzaretti
L’alfabeto profilato al bronzo Armando
Et
Farine d’avoine complète pour pancakes, ou crêpes ou cookies.
Farine pour pain de mie complet, de blé, type 65, bio.
Farine de sarrasin
Farine de millet
Quelques pignons de pin.
Noël un mois avant la date.
Emma rit, est contente. Mais pourquoi là, n’y a t’il que cinq pâtes en coquillage, demande t’elle ?
On ne va pas se plaindre, lui répondsje.
Ni remuer les couteaux dans les replay.
Elle ne vivra pas ici, m’a-t’elle dit. Trop froid. L’a besoin de chaud.
Là, y a rien de bien au ciné.
Elle fait son puzzle de la Martinique.
Moi, notre DIY pour Noël. Trop fatigant m’a t’elle dit cet aprem.
Ce soir, elle m’a dit « les gens ne se rendront même pas compte de tout le travail que c’est ».
Alors, je bosse seule. Elle joue. Le dos au soleil.
Ma mère est ma migrante de Lampedusa.
Moi, ça m’arrange bien.
La toundra, etc.
Moij.aussi suis une ailurophile.
Mais trop de chagrin.
Elle était vraiment affectueuse m’a dit ma mère cet aprem.
Elle savait que tu avais besoin de câlins. Elle me manque encore.
Ce ne sont pas des paquets entiers. Choisissez, Renato. Je vous envoie.
www.http://m.edition-originale.com/fr/la-gazette-actualites/les-plaisirs-et-les-jours-550
Je ne démords pas pour le professeur Raoul mais je laisse dire.
Zola n’était pas un politicien, au sens trivial que l’on connait aujourd’hui.
Dieu merci qu’il n’avait rien à voir, absolument, avec toute la pourriture qui nous environne aujourd’hui.
une politique de santé publique qui aurait pu être pire (oui !)
Jean Langoncet
Je ne suis pas sûre que nous aurions pu vivre pire.
En êtes vous sûr ?
On m’a encore pris pour la soeur de ma mère, ce matin, à la Poste.
Quand je rajeunirai, ce sera bien tard. Enfin, mieux vaut tard que jamais.
Marc Court
Et Zola le paiera cher.
On paie chacun, hyper cher, nos prises de position courageuses.
Mon ami italien, médecin, éminemment d’avant-garde, m’a dit lorsque je suis allée leur dire au revoir avec un moelleux à la châtaigne « tu es fière de toi? »
J’ai répondu que non. Je fais ce que j’ai à faire comme je le pense.
Par rapport à votre réflexion, tous les engagés payent hyper cher. Regardez Masha Amini, la jeune fille iranienne.
Enfin, Zola était quelqu’un quand même. Lui aussi a témoigné d’un changement d’époque, celui de la révolution industrielle.
On est d’accord, Rose, la réflexion visait les politiques, qui eux échappent par habileté aux représailles, ce qui suffirait à prouver que Zola n’ en était pas un. En revanche hypersensible, oui. Cf Mon Père Francois Zola, en réponse à Judet,et, tout simplement, le fait de pleurer ses chiens…
À Marseille, reconnaissez que l’on progresse ?
Non.
Pas du tout. Lorsque l’on remplacera drogues et trafics en tous genres par l’éloge du travail bien fait, même si chichement payé, on commencera à progresser.
Ma pharmacienne m’a appris ce matin que la fraude aux cartes vitales à Marseille était catastrophique.
Marc Court, je ne sais pas tout cela sur lui. Attendons DHH début décembre qui ira visiter Médan.
Bonne soirée au cartomanciennes jamais vénales mais toujours intéressées ; une reprise, encore une … de l’envol des pierres qui roulent (rien à voir avec la lapidation traditionnelle en certaines contrées)
https://www.youtube.com/watch?v=sSaGOGzbGRs
au > aux
Notre cœur est marseillais, ce soir, un dernier p’tit coup du Mistral.
Sélavy
Ce 18 novembre, le quartier du Mistral ferme ses portes à Marseille. Et avec lui le feuilleton quotidien de France 3, après dix-huit saisons de bons et loyaux services (4 665 épisodes diffusés de 2004 à 2022).
Thanksgiving devient obsolète ? Essayez ces alternatives !
Vous avez peut-être pensé à Friendsgiving, mais qu’en est-il de Thanksgiving, pour enfin obtenir votre dû de tous les ingrats de votre vie ?
https://www.newyorker.com/magazine/2022/11/21/thanksgiving-getting-stale-try-these-alternatives?utm_source=nl&utm_brand=tny&utm_mailing=TNY_Humor_111822&utm_campaign=aud-dev&utm_medium=email&bxid=5be9cb8e2ddf9c72dc17a8c1&cndid=26382597&esrc=subscribe-page&utm_term=TNY_Humor
Rose, lquelques pâtes, noms dans le désordre : gramigna, fusilli, maltagliati, chifferi, farfalle, lumache, bigoli, ruote, conchiglie, gnocchi, sorpresine, farfalline, lancette, ditalini, anellini, stelline, semi di grano, semini, quadretti, peperini, tempesta, fedelini (fidellini est dialectal), pipette lisce e rigate, gazzettini, cannelloni da ripieno, rigatoni, tortiglioni, sedani, penne, nidi, matasse, cappellini, vermicelli, spaghetti, bucatini, maccheroni, ziti, linguine, taglierini, tagliatelle, fettuccine, lasagne (et les même en version frisée). Il y en a beaucoup plus, mais maintenant je dois sortir le chien…
19.10.22 ¬ 7.44
Oups! 39.11…
Plus belle
« C’était l’époque où le cinéma français regardait la télévision en roulant des yeux, comme devant le petit frère collant et mal sapé à se traîner en soirée. Aucun pont entre les deux mondes, pas les mêmes réseaux. Il y a quinze ans, dans la plus prestigieuse écurie du cinéma d’auteur, la Fémis à Paris, aucun enseignant du département «scénario» n’a l’idée saugrenue de pousser ses poulains vers l’écriture de soaps. C’est donc d’eux-mêmes que quelques étudiants, au sortir de l’école supérieure, se pointent dans un atelier du IXe arrondissement de Paris pour «se faire la main» avec une «quotidienne», un peu comme, au XIXe siècle, les Balzac et Dumas s’étaient frottés au roman-feuilleton considéré par leurs pairs comme une sous-production littéraire. Entre scénaristes «junior», on se refile donc le plan Plus Belle la Vie presque sous le manteau, en écrivant parfois sous pseudo de peur de se tirer une balle dans le pied. »
Il serait bien de faire de Marseille et de ses environs un pôle de création et de production audiovisuelle. Hors Paris, c’est la ville la moins monocellulaire de France, ses universités et ses écoles d’art sont résolument tournées vers l’étranger. A tout le moinss il ne faut pas que les emplois générés par cette série soient perdus.
Marseille a une carte importante à jouer.
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