de Pierre Assouline

en savoir plus

La République des livres
L’amitié, c’est deux solitaires ensemble

L’amitié, c’est deux solitaires ensemble

L’amitié, chacun s’en fait une idée ; le problème, c’est que ce n’est pas souvent la même. Il n’en est guère d’aussi peu partagée. Consultez les dictionnaires de citations ou les anthologies de moralistes : les définitions de l’amitié y pullulent en tous siècles sous toutes latitudes. Beaucoup sont d’une niaiserie insondable. Mais il en est de plus fortes qui servent de mots de passe entre les générations. De mémoire et, à la limite, peu importe l’auteur : Parce que c’était lui, parce que c’était moi (et patati et patata serait-on tenté d’ajouter à l’énoncé d’une telle scie, nonobstant le respect dû à ces deux-là) … L’amitié, c’est deux solitaires ensemble… Un ami, c’est quelqu’un à qui on peut téléphoner à minuit pour lui demander de nous aider à transporter un cadavre et qui le fait sans poser de questions… Un ami, c’est comme un compte en Suisse : on n’a pas besoin de le voir tous les jours, on a juste besoin de savoir qu’il existe (il me semble que Roger Nimier a dit quelque chose comme cela) etc

Le Robert propose une double définition qui ne manque pas d’intérêt : « 1. Sentiment réciproque d’affection ou de sympathie qui ne se fonde ni sur la parenté ni sur l’attrait sexuel. 2. Marque d’affection, témoignage de bienveillance ». Il y aurait déjà à redire car cette idée d’écarter le sexe de l’amitié, ca se discute, ne fût-ce que dans le cas de l’amitié amoureuse. Bref, disons quelque chose comme une inclination réciproque à condition d’oublier une fois pour toutes le détournement de sens de l’ami Facebook. Tenez, ces jours-ci encore, j’en ai pêché dans deux livres récemment parus :

« Amis : se retournent comme les opinions, les crêpes et les vestes. André Gide disait que l’on ne pouvait se faire de vieux amis, ce qui est évident mais, à tout âge, et je suis placé pour l’affirmer, on peut se créer de nouvelles affections qui valent souvent les anciennes et auxquelles on est d’autant plus attaché que l’on n’en profitera pas longtemps ». (in « Carpe et lapin. Mots choisis » de François Gibault, Gallimard)

« Amis : Comme chacun sait, les véritables sont rares, même si les définitions en sont nombreuses. En voici une parmi d’autres, tout à fait acceptable, de Raymond Federman : « Un ami, c’est quelqu’un avec qui on peut envisager de faire un mauvais coup ». (in « A la lettre » de Christian Garcin, Du Lérot, éditeur)

Et puis il y a La main sur le cœur (155 pages, 18,90 euros, Les passe-murailles), l’une des plus discrètes pépites de cette rentrée. Ce récit d’Yves Harté (1954), à mi-chemin entre l’exercice d’admiration et le tombeau pour un ami disparu, ne se pousse pas du col. Sa sobriété est exemplaire. Il ne réclame rien de ses lecteurs sinon de l’empathie pour sa démarche, de la bienveillance pour les fautes et insuffisances de son héros, de l’indulgence pour ses frasques. Pour brosser le portrait de l’absent qui manque tant, l’auteur a emprunté des chemins de traverse ; il est vrai que l’on voit mieux de biais que frontalement.

Il s’était rendu en 2014 à Tolède dans le seul but d’y visiter une grande rétrospective consacrée au peintre, sculpteur et architecte Domínikos Theotokópoulos dit Le Greco à l’occasion du 400 ème anniversaire de sa mort. Un prétexte ? Pourquoi pas, l’inconscient fait le travail. Et de même que l’on peut s’estimer heureux lorsqu’on quitte une conférence en emportant avec soi une seule phrase, un seul tableau suffit à justifier un tel voyage : El caballero  de la mano en el pecho (Le Gentilhomme à la main sur la poitrine). Comme l’identité du personnage suscite diverses interprétations, Harté se lance dans une enquête pour élucider ce mystère qui l’a saisi en se laissant porter par ses pas dans l’ancien hôpital Santa Cruz transformé en musée. Mais progressivement, les traits qui surgissent en creux ne sont pas ceux du modèle mais de son ami Pierre Veilletet, de onze ans son ainé, qui fut l’une des grandes plumes de Sud-Ouest et un écrivain attachant tendance néo-hussard, jadis mentor du jeune Harté à la rédaction du grand quotidien de Bordeaux.

Ils avaient l’Espagne au cœur, une passion partagée pour la tauromachie, les richesses du musée du Prado, la vieille Castille. Harté avait déjà consacré deux récits à ce pays si près si loin de sa Gironde : Calidad, objet de fierté (1992) et La Huitième couleur (2015). Ensemble, les deux hommes avaient roulé et marché partout en Espagne. Tous deux lauréats du prix Albert-Londres, ces flaneurs salariés avaient connu le bonheur fraternel de partager bien des éblouissements, au Prado notamment, au début des années 1980 plus précisément face à un tableau du Greco : El caballero  de la mano en el pecho… Du regard du modèle, Pierre Veilletet déduisait : « Ce visage dit à ceux qui le fixent ce qu’ils veulent savoir et ce qu’ils vont devenir », annonce qui avait pour effet d’en augmenter l’énigme intérieure au lieu de la réduire ; d’autant qu’il prétendait que l’Escorial en était la clef, ce qui n’en faisait pas un rival de Maurice Barrès, Jean Cassou ou Fernando Marias dans l’analyse de son œuvre.

L’ami aimait les vins de Bordeaux plus que de raison, les meilleures tables de sa région, la cinéphilie, fumer la pipe, humer du jerez, jouer à l’anglomane comme tout bordelais bien né et parler jusqu’à plus soif des livres qu’il avait tant aimés ; il poussait la couleur locale jusqu’à habiter quai des Chartrons. Son collier de barbe, sa calvitie et son regard las sous la casquette en tweed lui donnaient un faux air de Bertrand Blier.

Si l’homme passait volontiers pour mélancolique, celle-ci avait pour terreau un ressentiment et une amertume communs à bien des écrivains : la conviction que leur oeuvre, butant contre un plafond de verre et confinée dans une certaine confidentialité, n’avait pas été reconnue à sa juste valeur. Connu, il voulait être reconnu. Une inaccessible étoile. Pourtant il avait eu sa chance ; ses premiers livres bénéficiaient d’une critique élogieuse, un titre figura même dans une sélection du Goncourt ; Arléa, maison parisienne à laquelle il fut fidèle (et réciproquement) jusqu’à la fin, publia la plupart de sa douzaine de livres, des textes d’un charme fou et d’une élégance racée, dont l’un reçut le prix François-Mauriac et les autres le prix Jean-Jacques Rousseau et le prix Jacques-Chardonne. Au final, la bibliothèque du quartier bordelais de Caudéran porte désormais son nom.

Jusqu’à ce que le petit monde des lettres, microcosme aléatoire qui se donne des airs de grandeur, lui oppose une certaine indifférence, ce qu’il interpréta comme un rejet d’autant que même le journal, « son » Sud-Ouest, avait fini par l’évincer. L’humiliation le saisit d’autant plus fort que, sous le masque d’un dandy désinvolte et alcoolique, il ruminait de longue date la conviction d’être un imposteur. Pourtant, La Pension des nonnes, Mari-Barbola, Querencia & autres lieux sûrs, Cœur de père se laissent relire avec un plaisir sans mélange, pour ne rien dire du tout dernier Oui j’ai connu des jours de grâce, titre qui résonne comme un adieu. La solitude absolue dans laquelle il quitta ce monde, et le doute même sur la cause de sa mort, bouleversèrent ceux qui l’avaient connu. Le Gentilhomme à la main sur la poitrine est le plus bel hommage dont on puisse rêver car il est d’une délicatesse sans pareille.

J’ai fréquenté Pierre Veilletet dont j’aimais l’esprit, la plume et la mélancolie. Je connais à peine Yves Harté. Ils se sont voussoyés toute leur vie commune. La lecture de « leur » livre, si je puis dire, donnerait envie de demander à chacun s’il accepterait de devenir notre ami d’enfance.

(El caballero  de la mano en el pecho huile sur toile vers 1580, Musée du Prado – mais quel fond est le bon ? ; « Pierre Veilletet » photo Sophie Bassouls)

Cette entrée a été publiée dans documents, Histoire Littéraire.

853

commentaires

853 Réponses pour L’amitié, c’est deux solitaires ensemble

poussière dit: à

« Un ami, c’est quelqu’un avec qui on peut envisager de faire un mauvais coup »

sauf avec les balances vous diront les astrologues en herbe

rose dit: à

Mardi 15 novembre 2022
Un ami, c’est celui qui te dira, viens on ne fait pas ce mauvais coup.
Viens, Jeff. Viens. Non Jeff t’es pas tout seul.

rose dit: à

C’est l’aube. Chevalier dort encore. Rafaël Alonso n’a pas défrayé la chronique. Directeur du Prado à Madrid n’a pas dit noir, puis blanc puis gris puis pain brûlé. Ce qui compte pour lui c’est ce que cuisinera Marguerite ce soir.

Et pendant ce temps, c’est l’aube ; Monet a posé ses lunettes quelque part, il peint.

«  »Claude Monet représente une vue du port du Havre et de l’écluse des transatlantiques. Il se tourne vers l’Est et regarde en direction du soleil levant. À ce moment-là, en pleine hiver, le soleil se lève au-dessus de l’écluse ouverte qui laisse entrer et sortir les bateaux du bassin de l’Eure qui se trouve derrière. […] C’est, le moment de l’étale, un moment un peu suspendu où la marée est haute, l’eau ne bouge que très peu », décrit Géraldine Lefebvre. »

rose dit: à

Marguerite, raccourci en Maguie a eu 98 ans dimanche. Elle a toute sa tête, marche, a une petite déficience physique visible, que je tais, en honneur à son anniversaire.
Ne sais pas encore à quel étage elle vit.
Devant l’ascenseur, une aide-soignante lui dit qu’elle aura un gâteau demain puisque le dimanche, hors l’infirmier et la secrétaire, l’équipe de cuisine et les aides soignantes, il n’y a personne.
Chacune est avec son mari.

Alors Magguie part dans une longue diatribe contre les, elle ne connaît pas le mot.
L’aide-soignante et moi nous l’aidons, elle parle de l’orthophoniste.
Et, voilà, c’est parti :
 » Mais, vous vous rendez-compte l’orthophoniste, elle me montre un animal, un lapin (?) , je dois le compter et elle le cache, je dois me rappeler que c’est un lapin, mais je m’en fous, moi, complètement de son lapin. »
Je lui explique que c’est pour faire travailler sa mémoire, elle me répond qu’elle s’en fout complètement et enchaîne en demandant qu’est ce qu’elle peut bien faire encore ici. ita est, sur cette terre.
C’est la question.

rose dit: à

C’est, le moment de l’étale, un moment un peu suspendu où la marée est haute, l’eau ne bouge que très peu », décrit Géraldine Lefebvre. »

Bon, c’est en plein hiver.
Certes.
L’on peut toutefois reconnaître que Géraldine Levebvre est douée : c’est virgule le moment de l’étale virgule un moment etc.
La beauté de sa phrase en ses virgules.

rose dit: à

L’orthophoniste* et la psychologue* je les rencontre communément. Elles sont jeunes, très, jolies, très, adorables, très.
Elles font leur boulot avec intérêt et affection. Respect et bienveillance.

rose dit: à

Bonne journée. Il pleut ici. Mon amie, aventurière, va m’aider, au lieu de randonner, à monter la cabane de jardin pour protéger le citronnier et le clémentinier. A l’intérieur : on va réfléchir à deux. Hier soir, devant mon poële, je lui ai demandé de me laisser un héritage de ses voyages.
Elle pouvait dire non, elle a accepté.

Je vais hériter, lors de son grand départ dans le grand blanc, de ce qu’elle a ramené de son voyage au Spitzberg, vers les 1970 : une vertèbre de squelette de baleine.
Qui trône dans son salon.

Voilà. Le bonheur fou, celui chanté par Jean Giono, j’y suis.

rose dit: à

La course du rhum, à compter de 2024 s’intitulera « Au casse-pipe. »

Janssen J-J dit: à

Vieillir à deux n’est pas toujours facile au quotidien, parfois il leur prend des envies de meurtre qui se transforment en envies de suicide. Comme hier soir. Alors, il faut aller marcher seul deux heures dans la nuit noire pour s’apaiser. Surtout, si on a diagnostiqué un début de cataracte, la veille. Nyctalopie du chat d’aveugle. Qu’est-ce que je fais là ? (Je lui explique que c’est pour faire travailler sa mémoire, elle me répond qu’elle s’en fout complètement et enchaîne en demandant qu’est ce qu’elle peut bien faire encore icita est, sur cette terre. C’est ma question). Je me souviens d’elle comme elle ne se souvient pas de monsieur Lapin dans les avoines folles du vieux parc.
___
Dans le vieux parc solitaire et glacé,
Deux spectres ont évoqué le passé.
– Te souvient-il de notre extase ancienne ?
– Pourquoi voulez-vous donc qu’il m’en souvienne ?
– Ton coeur bat-il toujours à mon seul nom ?
Toujours vois-tu mon âme en rêve ? – Non.
– Ah ! les beaux jours de bonheur indicible
Où nous joignons nos bouches ! – C’est possible.
– Qu’il était bleu, le ciel, et grand, l’espoir !
– L’espoir a fui, vaincu, vers le ciel noir.
Tels ils marchaient dans les avoines folles,
Et la nuit seule entendit leurs paroles.
—-
Et pourtant, leur petite musique est toujours restée quelque part dans les limbes des autres mémoires. Bàv, (15.X1.22 _ 9.06)

Bloom dit: à

Mon ami Philippe J-K. vient de terminer son pélerinage pédestre des 88 temples bouddhistes du Japon, du Ryōzenji à l’Ōkuboji, entamé en avril dernier. Comme le veut la coutume, on lui a remis le « kechigan », le document certifiant qu’il a réalisé son vœu selon la tradition bouddhiste. Il a aussi laissé son bâton de pélerin dans une boîte avec d’autres pour symboliquement rendre grâce de l’accomplissement de son pèlerinage sans accident ni maladie. Ce compagnon, qui lui manque déjà, sera un jour brûlé lors d’une cérémonie…
Ce n’est pas pour rien que lorsqu’il a épousé son amoureuse japonaise, il a adjoint le nom de celle-ci au sien.
Chapeau bas.

renato dit: à

La cataracte se traite sans peine, 3J. on imagine l’intervention et voilà quel’angoisse se présente, puis, dans les faits, elle est moins impressionnante qu’un passage chez le dentiste.

DHH dit: à

@ Bloom
Version japonaise de ce qu’etait le cheminement pedestre vers Compostelle, aventure religieuse individuelle et personnelle , aujourd’hui galvaudée par sa transformation en produit packagé de tour operator

DHH dit: à

@rose
Un de mes neveux, prof de chirurgie orthopédique, a reçu en cadeau de ses étudiants une vertèbre de baleine ; Enorme
Il l’a fait bricoler et c’est devenu le socle d’une table basse à plateau de verre.
Une idée pour vous, le moment venu

rose dit: à

DHH

Elle est nature, blanche, posée à côté du canapé. Et je souhaite longue vie à mon amie, infirmière : une femme d’exception.

Bien amicalement,

rose dit: à

Énorme DHH.
Énorme.

MC dit: à

La sottise du jour : «  les bonnets phrygiens ont fait larevolutionnde1789, en 2024 laFrance mènera une révolution par le sport ». Julie Marhikine, responsable des Phryges, in Le Parisien…mythistoire, quand tu nous tiens!

Jazzi dit: à

Clemenceau sans accent, rose !

renato dit: à

Qui a perdu est la baleine.

Jazzi dit: à

Les aventures palpitantes de la famille LéZard !

Bloom dit: à

Effectivement, DHH. A la différence près que le bouddhisme est plus qu’une religion: une hygiène de vie.

Clopine dit: à

Le problème des bibliothèques municipales c’est que les bibliothécaires ne connaissent pas les livres que vous voulez réserver. Je dois à chaque fois épeler longuement. Et nos regards, à l’employée et à moi, ne se croisent jamais (comme avec les toubibs désormais) : tout passe par l’ecran. Je suis parfois découragée : à qui parler !

et alii dit: à

Quand nous pensons à Spinoza nous nous ne le rapprochons pas de l’enseignement. On le voit comme un solitaire qui trace son propre chemin, indifférent aux reproches et aux applaudissements, comme quelqu’un d’indifférent aux modes et innovations philosophiques.
« Spinoza était plus à l’aise avec son groupe d’amis car celui-ci était constitué par des gens qu’il aimait et avec lesquels il pouvait ouvertement parler, des personnes tolérantes
https://aas.hypotheses.org/

Paul Edel dit: à

Merci Renato!

Paul Edel dit: à

Renato, l’opération de la cataracte, est anoodine, simple et géniale ,sauf quand l’infirmière ne vous injecte pas assez de produits anesthésiants et que vous sentez une demi heure pus tard l’aiguille entrer dans votre globe oculaire. Ce qui m’est arrivé dans une clinique bretonne.

Jazzi dit: à

« Je remarquai un bijou d’argent en forme de lézard piqué sur son sein gauche. »

Réalité ou fiction, Paul ?

et alii dit: à

SUPERVIELLE les amis inconnus:
« Il vous naît un ami et voilà qu’il vous cherche,
Il ne connaîtra pas votre nom ni vos yeux,
Mais il faudra qu’il soit touché comme les autres
Et loge dans son cœur d’étranges battements
Qui lui viennent des jours qu’il n’aura pas vécus.

Et vous que faites-vous, ô visage troublé,
Par ces brusques passants, ces bêtes, ces oiseaux,
Vous qui vous demandez, vous, toujours sans nouvelles :
Si je croise jamais un des amis lointains
Au mal que je lui fis, vais-je le reconnaître ?

Pardon pour vous, pardon pour eux, pour le silence
Et les mots inconsidérés,
Pour les phrases venant de lèvres inconnues
Qui vous touchent de loin comme balles perdues,
Et pardon pour les fronts qui semblent oublieux.
https://www.samuelhuet.com/dialektos/poiesis/jules-supervielle-les-amis-inconnus.html

renato dit: à

La mienne s’est bien passée, Paul. Revoir les vrais couleurs a été surprenant.

Marie Sasseur dit: à

 » Ecrivains, vous avez des amis…
(…)

Mystérieux, quasi clandestins, si ce n’est auprès de la préfecture qui enregistre leur date de naissance, ces Amis-là ont un charme inouï: idéalistes dans l’âme, ils défendent bénévolement la pérennité de l’?uvre et de l’artiste. Et même si banqueter constitue la principale activité de certains qui se conduisent comme des amis choisis par Montaigne et La Boétie, tous les Amis participent activement de la vie littéraire. A coups de rééditions, de publications d’inédits, de séminaires internationaux, de lectures-concerts ou de commémorations nationales. Plus simplement aussi en transformant les maisons des écrivains en musées et leurs tombes en jardins, en imprimant des timbres, en gravant des médailles ou en élevant des monuments à leur effigie.  »

https://www.lexpress.fr/culture/livre/ecrivains-vous-avez-des-amis_799754.html

Marie Sasseur dit: à

Bientôt on aura des nouvelles de votre prostate?

Janssen J-J dit: à

@ jzmn, outre les pb de prostate et de cataracte inhérents à votre âge, avez vous toujours des pb d’ascenseur, comme Mme Musquin ?
Comme vous l’aviez demandé, je crois, je vous adresse l’itw de l’autrice de l’incendie de rome, youtoubée chez le libraire bordelais. Bàv,
https://www.youtube.com/watch?v=3OnYJKBM4LI

Jazzi dit: à

Pas de problème de cataracte, JJJ.
Et je n’avais rien demandé !
Oui, notre ascenseur est bien vieux, lui…

Paul Edel dit: à

Jazzi, fiction! J’aime, les lézards si nombreux qui courent sur les escaliers qui mènent pas loin de chez moi à la cale Solidor,coté estuaire de la Rance, ils sont là dés qu’il fait chaud. Ils ont des mouvements de ruissellement sur les roches.

Marie Sasseur dit: à

« En l’honneur de l’amitié. – L’Antiquité tenait l’amitié pour le sentiment le plus élevé, plus élevé même que la fierté la plus vantée du sage qui se suffit à lui-même, sentiment qu’elle allait jusqu’à tenir pour le seul frère en quelque sorte de cette fierté, encore plus sacré qu’elle. C’est ce qu’exprime fort bien l’histoire de ce roi macédonien qui offrit à un philsophe d’Athènes qui méprisait le monde un talent que cet homme lui rendit. « Comment, dit le roi ? N’a-t-il donc pas d’ami ? » Il voulait dire par là : « J’honore la fierté du sage qui ne dépend de rien ni de personne, mais j’honorerais bien plus encore son humanité si l’ami en lui avait vaincu sa fierté. Pour moi, le philosophe s’est abaissé en montrant qu’il ignorait l’un des deux sentiments les plus élevés… et, à vrai dire, le plus élevé des deux ! » (Nietzsche, Le gai savoir, §61, trad. N. Waquet) »

et alii dit: à

jamais les jeunes femmes auxquelles ma famille souhaita me lier d’amitié ne me furent chères;peut-être parce qu’il n’y avait pas entre nous ce goût de la littérature que je partageai avec mes amies dès que nous nous connumes, peut-être parce qu’elles restaient dans les désirs de leurs parents, et des miens, alors que notre inclination littéraire de mes amies et de la mienne s’était constituée contre l’emprise de nos familles, et qu’elle n’était nullement secrète:nous nous donnions rendez-vous dans une bibliothèque voisine, dont l’une des bibliothécaire était justement une de mes amies:elle me prévenait toujours s’il y avait un « événement » susceptible de m’intéresser au cinéclub,ou ailleurs,me gardait volontiers un livre, tout en restant d’une discrétion parfaite sur notre amitié; j’avais compris qu’elle n’avait pas une grande santé à sa ventoline, mais le jour où je repassai à la bibliothèque rien que pour la voir,et que l’une de ses collègues s’avança vers moi, le visage décomposé, je compris qu’il n’y avait plus rien à dire:mon amie était morte ,très jeune, donc;la collègue ajouta qu’elle avait donné son corps à la médecine;depuis, je n’ai plus été attachée d’amitié avec personne comme avec elle, la seule personne qui se souciait de mes lectures ,et en somme de mon ouverture à la vie; et je n’imagine pas avoir d’autre amie qui me soit aussi chère qu’elle me fut ;

et alii dit: à

des bibliothécaires

et alii dit: à

je n’ai jamais pardonné aux personnes qui cherchaient à m’atteindre à travers mes ami-e-s, même quand ceux- celles -ci s’étaient prêtées consciemment au « jeu » (aussi facile que cruel!)maintenant, je le « vois venir »sans m’en venger;mais qui sait l’avenir

Marie Sasseur dit: à

Bouh la la que c’est tordu tout ça.

Marie Sasseur dit: à

« Beaucoup de mes amis sont venus des nuages
Avec soleil et pluie comme simples bagages
Ils ont fait la saison des amitiés sincères
La plus belle saison des quatre de la Terre »

https://youtu.be/JPcftALP7tw

et alii dit: à

citation célèbre:
« “L’homme a été taillé dans un bois si tordu qu’il est douteux qu’on en puisse jamais tirer quelque chose de tout à fait droit.” »

et alii dit: à

confucius:
L’homme supérieur est amical sans être familier ; l’homme vulgaire est familier sans être amical.

Paul Edel dit: à

Confucius, au bord de l’étang : »Le canard qui migre ne s’accouple pas, mais le canard qui s’accouple n’est jamais pressé et fait une petite sieste après. »

Bloom dit: à

L’homme supérieur: ‘junzi’, c’est plutôt l’homme « noble », et alii.
Il s’oppose au ‘xiaoren’, littéralement l’homme « petit », le médiocre. Distinction fondamentale de la pensée confucianiste, qui ne fut jamais théorisée par Maitre Kong, ou Kongzi (le même ‘zi’ que dans ‘junzi’= 子), mais collationnée par ses disciples.

closer dit: à

Dans le Figaro d’hier lundi, compte-rendu d’un grand entretien entre Pierre Nora et Régis Debray. Chacun naviguait autrefois sur son bateau…Le bateau de RD, c’était la Révolution, celui de PN, le Débat et la culture classique.

Les deux ont coulé et ils se retrouvent à dériver sur le même radeau…

Phil dit: à

Confucius choisit pas ses canards près du lac.
Le prestigieux blog à passou devient difficile à parcourir, il faut sauter les cris pour entendre les chuchotements. Le dentier de Debray est de meilleure qualité que celui de Nora.

D. dit: à

Dans l’immédiat, les canards sont confinés.
Il n’est même pas sûr qu’ils aient une autorisation signée pour Noël.

Jean Langoncet dit: à

@pas assez de produits anesthésiants et que vous sentez pus tard l’aiguille entrer dans votre globe oculaire. Ce qui m’est arrivé dans une clinique bretonne

Ce qui m’est arrivé, coupé deux (sternotomie) et juste refermé avant de devoir être rouvert …

Jean Langoncet dit: à

… à deux reprises ; qu’est-ce qui peut nous retenir ici ?

renato dit: à

Missiles russes sur la Pologne, deux victimes.

rose dit: à

Moiz’aussi.

rose dit: à

renato dit: à
Qui a perdu est la baleine.

Non, c’est un fossile préhistorique, peut être trente millions d’années. Je ne sais pas encore tout. Mais partie oui.

rose dit: à

Colloque sentimental

Dans le vieux parc solitaire et glacé
Deux formes ont tout à l’heure passé.

Leurs yeux sont morts et leurs lèvres sont molles,
Et l’on entend à peine leurs paroles.

Dans le vieux parc solitaire et glacé
Deux spectres ont évoqué le passé.

– Te souvient-il de notre extase ancienne?
– Pourquoi voulez-vous donc qu’il m’en souvienne?

– Ton coeur bat-il toujours à mon seul nom?
Toujours vois-tu mon âme en rêve? – Non.

Ah ! les beaux jours de bonheur indicible
Où nous joignions nos bouches ! – C’est possible.

– Qu’il était bleu, le ciel, et grand, l’espoir !
– L’espoir a fui, vaincu, vers le ciel noir.

Tels ils marchaient dans les avoines folles,
Et la nuit seule entendit leurs paroles.

Paul Verlaine

rose dit: à

Clemenceau, sans accent, ne le savais pas.

rose dit: à

Jazzi

Titiane n’a pas un an et demi.
Demandez à Chedly qu’il demande à sa nièce.

rose dit: à

Plus simplement aussi en transformant les maisons des écrivains en musées et leurs tombes en jardins, en imprimant des timbres, en gravant des médailles ou en élevant des monuments à leur effigie.»

Ils sont totalement géniaux. Ils sont totalement barjos. J’y ai participé une année seulement à Nantes et c’était hyper/archi-festif ; las, il y a parfois de sales dépeçages. Me souviens particulièrement de Charleville-Mezière, où jamais, jamais, jamais notre Arthur n’a demandé cela.
Me souviens fort bien aussi du petit Liré de Joachim Du Bellay où nous avons baguenaudé. De la maison de Victor Hugo à Nantes en bord de Loire où toutes ses inventions sont construites en maquette.
De Perroton avec le Goncourt de 1928 ?, des amis de Médan qui m’ont parle de Zola. J’en oublie et j’en passe. C’était et fructueux et fécond.
Et de Julien Gracq, l’aimé dont le grenier à sel abritait sa bibli.personnelle, tandis que sa petite maison était devenue maison d’écrivain en résidence.
Moij.étais Amie de Jean Proal. Ami lui même de Hans Hartung et Ana Eva Bergman et de George

rose dit: à

Item.

rose dit: à

Ernest Perrochon
Néne, Goncourt 192 ?

Sylvie Germain est un peu comme lui.

closer dit: à

A Nantes, ce serait plutôt Jules Verne, non ?

Janssen J-J dit: à

@ Missiles russes sur la Pologne, deux victimes.
… et déclenchement d’une petite 3e GM ? -> que fait l’OTAN, paralysé dans l’ascenseur ? … et Paul, vers l’aine. Oui, c’est bien de lui. Je peux vous retenir ici, Lili Marre Laine. Jean-Claude Carrière (1931-2021), une dernière fois devant les deux Maja du musée. Au revoir, leur a-t-il dit, à une prochaine fois, peut-être… Mourut en conscience, comme Luis B. Ne voulait pas reposer en paix, quel ennui (RIP)! Bribes au seuil franchi du 8 miyardième…, ce jour du 15 XI 2022 aux environs 21.30, rptv – des avancées dans la technique de l’aquarelle, Boy George est réussi qu’elle a dit, veut le faire encadrer. Saturer la feuille d’eau, pigmenter, mélanger, imaginer. D’accord, suisj, colorié, c’est un compliment d’apaisement, un cadeau d’excuse, une gentillesse pour une ‘tit gâterie. Bàv, HBDLB.

Soleil vert dit: à

Sigismund Krzyzanowski – Souvenirs du futur – Verdier – Slovo

Et si les Russes étaient passés à côté d’un Passe-Muraille, d’un Marcel Aymé ?

rose dit: à

Oui Jules Verne. Merci de la rectif.

rose dit: à

HBDLB ?

rose dit: à

Passe muraille.

On ne rigole pas du tout. Mais alors, pas du tout.

Janssen J-J dit: à

Vous êtes un saint verdier nonobstant, SV, vous qui aviez semblé abandonner le plus difficile…, et puis…, vous vous êtes rattrapé… Mais au fait, SV ?… passer à côté d’un passe-muraille, n’est-ce pas comme éviter de prendre un train en marche, comme le faisait harry potter en se rendant à l’école des sourciers ? Bàv,

rose dit: à

Ventoline.
Asthme.

D. dit: à

8 milliards sur Terre : « Il faut manger moins de viande et arrêter le gaspillage », estime un ingénieur.

–> non. Il faut être 5 milliards et manger de la viande.

Soleil vert dit: à

>JJJ :passer à côté d’un passe-muraille, n’est-ce pas comme éviter de prendre un train en marche, comme le faisait harry potter en se rendant à l’école des sourciers ? Bàv,

Ce matin, à mon cardio : en dehors du quai neuf trois/quart, il existe une autre option ?
BAV

rose dit: à

Soleil Vert bonsoir,

Je n’ai pas d’URL, je ne peux pas commenter chez vous.

D. dit: à

Tout simplement parce que la viande c’est bon et la surpopulation c’est mauvais.

rose dit: à

La voie 9¾ ( Angl. Platform 9¾ ) est le nom d’un quai secret aménagé au cœur de la gare ferroviaire de King’s Cross, à Londres. Il permet aux apprentis sorciers d’accéder aux voitures du Poudlard Express, un train spécial qui conduit les élèves au collège Poudlard.

D. dit: à

La « Route du Rhum » envahit chaque année les médias et nous casse royalement les pieds. On s’en fout complètement de tous ces types qui ne savent pas être heureux autrement qu’en tournant des manivelles sur des rafiots toujours plus chers et fragiles. Leur prix est une honte, s’il n’y avait pas de grosse boîtes pour se prêter au racolage commercial obscène, ils navigueraient plus calmement sur les coques de noix qu’ils pourraient se payer et pas plus et on entendrait moins leur clapet à la VHF.

x dit: à

Dans le cours du livre (de Th. Bernhard), der Untergeher est parfois traduit par « sombreur » :

« Je le vois devant moi, j’entends exactement ce qu’il dit […] Notre sombreur est un fanatique, a dit un jour Glenn, il meurt presque continuellement de la pitié qu’il éprouve pour lui-même ; […] L’offensé, voilà comment je le désignais sans cesse. »

Difficile de mettre sur la couverture (« vitrine » du livre) et d’utiliser comme titre ce qui, au masculin, et se rapportant à l’action de sombrer (et non à l’obscurité), serait un néologisme.
Une périphrase aurait peut-être été envisageable, mais il me semble que se serait alors posé le problème du temps : « Celui qui a sombré/coulé/fait naufrage » est aussi (voir la citation ci-dessus) celui qui sombrait/coulait/faisait constamment naufrage de son vivant.

Ce qui peut gêner dans le mot « naufragé », c’est sans doute que nous l’associons uniquement au SURVIVANT d’un naufrage (par ex. Robinson Crusoe) échoué quelque part ou secouru, plutôt qu’à celui qui a péri.
Peut-être aussi que pour l’usage figuré, métaphorique, l’expression de la dépression pathologique et/ou de l’échec, nous ne passons pas nécessairement par le navire et l’événement du naufrage, l’idée de noyade nous suffisant (boire la tasse ou le bouillon, ne pas réussir à garder la tête hors de l’eau, « plonger », couler).

Quant à la vision de l’amitié qui caractériserait ce roman, elle ne me paraît pas fondamentalement différente de celle que l’on trouve dans Le Neveu de Wittgenstein — autrement dit, si l’on accepte que ce dernier constitue une illustration valable du thème de l’amitié, je ne vois pas pourquoi il faudrait exclure Le Naufragé ou juger « toxique » le fait de le mentionner à ce sujet.
Dans les deux cas (et d’autres chez Th. Bernhard) l’amitié est lucide — sur ce que l’on est soi-même, et aussi l’ami, et encore sur ce que peut l’amitié (Th. B. mentionne quelque part l’horreur d’enjoliver dans un monde qui enjolive). Cette amitié ne s’accompagne pas de l’illusion d’être capable de sauver l’ami — ni que ce soit tout bonnement possible, ni que l’ami survivant, qui en général ne va pas très bien lui-même (voire se trouve aussi au bord du suicide), puisse se montrer à la hauteur d’une telle tâche (impliquant un dévouement de tous les instants) sans signer son propre arrêt de mort. Au nombre des affinités qui ont permis ces amitiés (avec Paul W. aussi bien), on compte des formes de souffrance, de rébellion, de marginalité communes ou suffisamment proches. Et survient souvent l’interrogation du survivant : je n’étais pas moins amoché par ma famille &/ou mon éducation/fou/raté que lui, je n’avais pas moins de raisons de sombrer, comment se fait-il que moi je m’en sois sorti ?
Des remords aussi (« j’ai évité tout à fait consciemment mon ami, par un bas instinct de conservation, chose que je ne me pardonne pas », Neveu de W, 120)

Mais rien à voir avec un dispositif pervers, une manipulation où l’on enfonce (la tête sous l’eau) sous couvert d’amitié. L’analyse comparée de leurs situations (que n’aurait peut-être pas reniée un Jules de Gaultier) s’appuie sur un principe qui n’a rien de monstrueux, bien au contraire (on se situe à l’opposé de la mégalomanie de la mère d’Erika chez Jelinek) :

« Wertheimer était toujours du côté de ceux qui, constamment et leur vie durant et jusqu’au désespoir permanent, veulent toujours être un autre, plus favorisé par la vie, comme il fallait toujours qu’ils le croient, pensai-je, Wertheimer aurait bien voulu être Glenn Gould […] Wertheimer n’était pas en mesure de se voir lui-même comme quelqu’un d’unique, chose que chacun peut et doit se permettre s’il ne veut pas désespérer : quel que soit l’homme, il est unique, me dis-je moi-même encore et toujours, et du coup, je suis sauvé. Cette bouée de sauvetage*, à savoir le fait de se considérer soi-même comme un phénomène unique, Wertheimer n’avait jamais pu la prendre en considération, toutes ses dispositions s’opposaient à cela. Chaque homme est unique et chaque homme, pris isolément, est effectivement la plus grande œuvre d’art de tous les temps, et cela, je l’ai toujours pensé. […] Il n’est pas besoin d’être un génie pour être unique et pour pouvoir le reconnaître, pensai-je. »

* on aura remarqué que la métaphore navale est filée (je n’ai pas le temps d’éplucher le roman pour vérifier avec quelle intensité), ce qui me paraît renforcer les raisons de conserver « Le naufragé » (tout imparfait qu’il soit). Encore une fois: comment juger de l’adéquation du titre français sans avoir lu le livre ?
(Au passage, une curiosité : il s’agit dans le texte allemand de Rettungsanker (et non de Rettungsring)…

renato dit: à

J’ai lu le livre et comme souvent je me demande le pourquoi du titre, quel que ce soit le truc filé.

x dit: à

DHH, oui — et un peu non. Même parti mais chacun y était venu avec un « habitus » bien différent (mis en veilleuse pendant des années et qui « ressortira » sur le tard).
L’auteur semble d’ailleurs suggérer qu’il y avait eu un peu de volontarisme politique, de la part de G. Braibant, dans ce mariage…
Michla Gielman (qui redécouvrira sa judéité après leur divorce), dont la famille avait déjà un engagement bundiste, était aussi plus âgée que son mari : la façon dont ils ont l’un et l’autre vécu la guerre s’en ressent (MG, prévenue par un collègue et admirateur, échappera ainsi que sa mère et ses frères à la rafle du Vel’ d’hiv’, mais il lui a été impossible de prévenir son père, qui était chez sa « poule », le terme d’époque est celui employé par Sara, la mère). Suivra une période de résistance dans la région de Grenoble.
Du côté de G. Braibant, grand écart entre la lignée paternelle qui compte un collabo (en mesure semble-t-il de protéger des membres de la famille, rien n’est simple) et la famille maternelle Curiel/Aghion en Égypte (Evelina la mère sera déclarée « copte »). Les choses basculeront pour le jeune GB avec l’exécution de son meilleur ami (qui, avec J. Maspero, avait suivi le mot d’ordre du parti, « chacun son boche » — mais lui s’était fait prendre). Plus tard, les événements d’Égypte ne seront envisagés que sous l’angle politique. Une sorte d’indifférence, mais pas de déni cependant.

MC dit: à

Rose, il doit s’agir d’ Ernest Perrochon, meilleur en SF qu’en Goncourt, avec « Les Hommes Frénétiques. ». De qui est-ce? « Qui désire être aimé des hommes n’est guère écouté de personne »…,

Marie Sasseur dit: à

Warning:

« La MIVILUDES a été avertie par plusieurs signalements de la participation de la Nouvelle Acropole à un festival nommé « Les nuits de la philosophie » du 14 au 19 novembre 2022, dans sept grandes villes françaises (Avignon, Biarritz, Bordeaux, Lyon, Paris, Rouen, Strasbourg). Ce mouvement a fait l’objet de 27 saisines depuis 2020, en raison d’une organisation extrêmement pyramidale, d’exigences économiques et humaines disproportionnées, et de plusieurs situations d’emprise entretenues sur des personnes fragiles. Restez vigilants. »

Marie Sasseur dit: à

naufragé = survivant, participation a un cours = amitié, rivalité mortifere = amitié, fiction = autobiographie…Ainsi va la vie chez les branleurs qui se regardent écrire, payés a rien foutre avec non impôts.

rose dit: à

Ne comprenais pas comment, ni pourquoi, un dépité LR. pouvait quitter une déesse aux mille bras
https://www.pinterest.fr/pin/597641813031482950/

(Bonne journée, le cabanon de jardin c’est style Taj Mahal, dix mille vis six boulons et cinq écrous etc. On a fini le toit. Une journée de travail.)

Pour la splendeur de l’orient, me répond Natasha, tentante* à souhait.
[(*bandante ?)]

rose dit: à

Michla Gielman (qui redécouvrira sa judéité après leur divorce)

Lorsqu’on divorce, on découvre toujours quelque chose. En général, de génial.

rose dit: à

Marc Court,

Oui, il s’agit d’Ernest Perrochon, Goncourt pour Nène, et pas de Suzanne Valadon.
Ne s’agit-il pas, primo vero, de s’aimer un tant peu soi-même, avant de désirer être aimé des hommes ?

rose dit: à

Néne, semble t’il. Cela paraît bizarre mais l’accent est aigu. Rien de grave, dors baby Lou.

rose dit: à

avec non impôts : cépamoi, clairement.
Moij.,cépacompliké, impôts de milliardaire et je mange des navets.
Pleurez amici.

et alii dit: à

peut-on être ami avec ses élèves?

D. dit: à

Il faudrait demander au Président de la République française.

Patrice Charoulet dit: à

KU KLUX KAN

Si vous l’avez raté, vous pouvez revoir un remarquable documentaire sur le Ku Klux Klan. Il est très complet et informe sur le KKK de sa création à nos jours. Il a été diffusé le mardi 15 novembre de 21h10 à 22h35 sur RMC STORY.

et alii dit: à

L’Ami retrouvé (titre anglais original : Reunion) est un roman de l’écrivain Fred Uhlman. Il paraît pour la première fois à Londres en 1971.

Le livre est précédé d’une préface d’Arthur Koestler qui, qualifiant le livre de « chef-d’œuvre mineur » et de « roman en miniature », le situe entre le roman et la nouvelle1.

et alii dit: à

J4AI PENS2 0. L4AMI RETROUV2? PARCE QUE J4AI CONNU UNE FEMME DONT J4APPRIS QU4ELLE AVAIT 2T2 ADOLESCENTE AMIE INTIME D4UNE FEMME QUE JE CONNAISSAIS déjà, comme l’épouse d’un collègue de mon exmari;elles étaient de la réunion;
au cours du repas, les maris de ces dames se révélèrent comme anciens amis d’adolescence en France, avant de rencontrer leurs épouses;
le moment de la révélation des maris fut assez troublant, et le tournant de la soirée; (dont je fus, malgré moi, le pivot)
les deux couples divorcèrent, et j’ai appris la mort d’un des deux hommes, peu après son remariage

DHH dit: à

@Rose

Maisons d’ecrivains
debut décembre je suis invitée a une visite de maison de Zola à Medan
Elle est devenue un espace mémoriel conçu à partir ce que l’histoire, sinon la littérature, retiendra de l’ecrivain:le « J’accuse »
La maison été aménagée en musée Zola/ Dreyfus sur projet qui a été voulu et imaginé par deux de leurs descendantes respectives
Bonne idée? Je verrai

Jazzi dit: à

« C koi tous ces bouquins derrière vous ? »

La bibliothèque du léZard de Paris, rose.

B dit: à

KU KLUX KAN

Où l’on apprend que le père de Trump en faisait partie.

Marie Sasseur dit: à

L’ami retrouvé, oui, mais aussi niveau collège: « mon ami Frédéric  »

« Éléments biographiques
Hans Peter Richter est né en Allemagne à Cologne, en 1925, autrement dit exactement la même année que les deux enfants (également personnages principaux) de son roman : Mon ami Frédéric. Il est mort en 1993 à Munich. Après la seconde guerre mondiale, il est devenu psychosociologue et s’occupait ainsi d’organisations de travail. Parallèlement à cela, il mènera une importante carrière d’écrivain et participera à de nombreuses émissions de radio et de télévision sur des sujets scientifiques et scolaires. La montée du nazisme dans son pays l’ayant particulièrement marqué, il en témoignera dans bon nombre de ses livres. Au final il a écrit une trentaine d’œuvres dont les plus célèbres sont :

J’avais deux camarades (écrit en 1933)
Mon ami Frédéric (publié pour la première fois en 1963) »

https://www.superprof.fr/ressources/langues/francais/college-fr2/5eme-fr2/lecture-analyse-ouvrage.html

Marie Sasseur dit: à

Dreyfus à Medan ?
Pour squatter la maison d’Émile ?

Quelle idée.

et alii dit: à

il manque la majuscule « la Réunion »
mon fils était copain des enfants d’une des deux femmes qui devint infirmière en France;
et quand mon fils monta son entreprise, la fille devint son employée;et le suivit encore au Canada;elle a cessé de travailler avec lui, mais leur camaraderie ne tourna pas comme ils l’avaient imaginé en amourette;

Soleil vert dit: à

Ernest Perrochon

Disparu hélas de ma Bibliotheque

et alii dit: à

aimez vous les « amourettes »?
Le terme « amourettes », utilisé en boucherie, peut désigner deux abats différents. Soit les testicules d’un animal d’élevage : il est alors synonyme d’animelles. Soit la moelle épinière du bœuf, du mouton ou du veau (c’est la plus savoureuse des trois).

Elle est généralement vendue avec la cervelle. La moelle épinière se prépare comme les ris de veau ou la cervelle de veau. Il faut la laisser dégorger avant de la faire cuire une trentaine de minutes dans un court-bouillon. On l’utilise généralement pour garnir les bouchées à la reine, les tourtes, les feuilletés, ou pour préparer des gratins ou des salades composées.

MC dit: à

Vous retrouverez Les Hommes Frénétiques chez Marabout, Soleil Vert! Bien à vous. MC. PS, La formule citée est. de Surin, dont la vie est un roman, même si elle doit faire enrager Marie Sasseur….

Marie Sasseur dit: à

Le cochon de Bretagne entend peut-être disposer d’un pseudo a sa guise.
C’est vrai que le mien donne de la visibilité des connards .

Marie Sasseur dit: à

A des connards

D. dit: à

renato dit: à

Missiles russes sur la Pologne, deux victimes.

Ah les salauds.
Vous avez d’autres détail, roro ?

D. dit: à

Des enculés de fascistes qui on fait ça. Soutenus par des fascistes.

x dit: à

Changement de pseudo envisagé par MS ?

« Hanounette » est disponible, qui me semblerait un nom de guerre ad hoc…

et alii dit: à

RETOUR POUR X 0 DERRIDA SUR LE « DEUX », l’imitation aussi,
 » Ce qui va par deux n’est pas nécessairement une paire : comme les chaussures de Van Gogh, ça ne marche pas, ça boîte » (et la suite)
https://www.idixa.net/Pixa/pagixa-0802120714.html

et alii dit: à

soit voir:
Jacques Derrida – « La vérité en peinture », Ed : Flammarion, 1978, pp300-1
ce que je ne peux faire où je suis ;

et alii dit: à

«Nous nous sommes rencontrés, Jacques Derrida et moi, en septembre 1974, à Paris, dans un café de la place Saint-Sulpice. Il m’offrit son livre « Glas » qui venait de paraitre. De mon côté, je lui avais envoyé avant notre rencontre, en service de presse, deux ouvrages édités en même temps, au début de la rentrée littéraire : « La blessure du nom propre » et « Vomito blanco ». Depuis cette date et jusqu’à son décès en octobre 2004, nous avions entretenu une relation plus ou moins continue, amicale et fidèle, comme un point de repère dans le temps à vivre ».
Par ces mots, Abdelkébir Khatibi (2007 :7) a commencé son ouvrage intitulé : « Jacques Derrida, en effet » et publié aux éditions Al Manar deux ans avant son décès. L’ouvrage porte sur sa couverture des dessins de Valerio Adami, un grand ami de Derrida.
https://www.libe.ma/Derrida-et-Khatibi-Une-amitie-pensante-d-une-double-langue_a68336.html

D. dit: à

dans un café de la place Saint-Sulpice

Y’en a qu’en seul.

Jacques dit: à

Une amitié ne peut pas durer vu que les amis savent beaucoup de choses sur leurs comptes réciproques.

DHH dit: à

il y a quelque jours jai eu en main pour la premiere fois un texte de Derrida qui était intelligible pour moi.
Et qui m’a fort intéressée et impressionnée par sa qualité et son intelligence: Lucidité ; puissance et rigueur d’une analyse exigeante qui se refuse aux idées toutes faites ou idéologiquement formatées, souci permanent d’eviter les simplifications abusives qui travestissent le reel par cécité volontaire devant sa complexité et toutes ses « nuances de gris  »
Il s’agit de la très longue missive envoyée à Pierre Nora au moment de la parution en 1963 de son livre sur les Français d’Algerie ,et qui figure en annexe de la reedition récente de cet ouvrage.
Et j’ai regretté de ne pas avoir la formation nécessaire pour apprécier l’oeuvre philosophique de Derrida, dont je suppose, après cette lecture, la force et la pertinence, mais qui reste très absconse pour moi, malgré quelques tentatives vite avortées pour y entrer

D. dit: à

Moi je n’ai pas d’amis. Je n’en ai jamais eu. Véritablement. Personne ne peut compter sur moi et je ne peux compter sur personne.
Je m’en fous complètement.

renato dit: à

« Qui autem invenit illum invenit thesaurum », mais un désenchanté dira : « Trouvez un ami et vous trouverez un trésor / Dit la Bible, et ce sont des mots d’or. / D’un autre côté, je pense que c’est mieux si vous dites, / Trouvez un trésor et vous trouverez des amis. »

D. dit: à

renato, veux-tu être mon ami ?

Jacques dit: à

J’aime bien Renato moi mais je n’approuve pas ses sentiments anti-poutiniens.

Jacques dit: à

Une amitié entre D et renato est tout à fait envisageable pour la bonne marche de la Rdl.

D. dit: à

Ouais. Et il sait qu’il pourra toujours compter sur moy.

D. dit: à

Jacques, vous plaisantez souvent avec un petit côté pince-sans-rire agrémenté d’un soupçon de provocation mais toujours élégante. Poutine sans doute pas raison sur tout, mais il a l’avantage d’être loyal et de détester le mensonge.

D. dit: à

Car la racine profonde de cette guerre malheureuse que je n’ai cessé de dénoncer, c’est bien le mensonge de l’Union européenne. Personne ne peut le nier.

D. dit: à

Heureusement Monsieur (son nom m’échappe) a appelé aujoudhui, sur France Culture, à la négociation. Et je pense qu’il sera écouté par Poutine.

D. dit: à

Mince j’ai oublié comment il s’appelle ce type. Rhaaaah.

D. dit: à

Barnier. Ça y est. Barnier.

D. dit: à

Négocier. Une idée lubineuse qui fait son chemin entre deux missiles tirés sur la Pologne par les forces ukrainiennes pro-zelenkystes.

Jacques dit: à

Vous avez raison D.
Seule la négociation sauvera les ukrainiens et assurera à Poutine une sortie honorable de ce conflit bourbeux qui s’enlise à n’en plus finir.

Jacques dit: à

Renato, votre haine de Poutine est totalement caricaturale voire même comique. Parlez-nous plutôt de Giorgia Meloni, comment va-t-elle ?

renato dit: à

« Est-ce que quelqu’un veut s’excuser pour la réaction hystérique anti-russe, comme il est d’usage dans une société décente? », dit l’Ambassadeur Russe à Rome… mais ces barbares s’excusent pour les crimes qu’ils ont commis depuis le 24 février ?

renato dit: à

@Jacques, vous semblez apprécier un criminel, ce qui ne m’étonne point, mais c’est un droit, donc tant pis pour vous.

Pour Meloni, n’ayant pas voté pour elle, je n’ai rien à dire… mais si j’étais dans vos pantalons je me soucierais plutôt des 27 migrant morts dans la Manche.

renato dit: à

migrantS

Jazzi dit: à

Le léZard a dégusté le dernier film adapté d’un roman de Pierre Lemaitre.
Savoureux mais pas particulièrement moderne…

Alexia Neuhoff dit: à

Ce soir une spéciale « Marcel Proust » dans la grande librairie. La liste des intervenants laisse perplexe. Saint Augustin T. a dû choisir le pas de côté (de Guermantes) et le petit bout de la lorgnette. On espère que Clopine T. sera parmi les « et quelques autres ».

D. dit: à

Ci je comprends bien, chez renato, c’est le délit de sale gueule qui régit tout.

D. dit: à

Franchement, Marcel Proust, c’est complètement out. Il serait temps de le réaliser.

D. dit: à

En tout cas j’aurai bien mérité mon Nobel de la Paix pour zvoir le premier appelé au cessez-le-feu et à la négociation. Preuves à l’appui.

Jacques dit: à

Mais pas du tout Renato, je n’apprécie nullement Poutine et son « aventure » ukrainienne, je dis juste qu’au lieu de tempêter comme vous le faites contre ce dernier qui ne fait que défendre les intérêts stratégiques de son pays, il faudrait plutôt tempérer vos critiques qui frisent les attaques ad hominem et chercher plutôt à comprendre les dessous des cartes de cette guerre impitoyable que se livrent les occidentaux et, la Russie.
Toujours tempérer, jamais tempêter pour comprendre.
Vous mon cher Renato, vous excellez dans l’excès en matière d’anti-poutinisme et ne raisonnez jamais ni ne modérez vos jugements hélas.

Janssen J-J dit: à

lézard, il faut mettre un S à mets…
Après votre critique, ayant apprécié le bouquin de Lemaître il y a deux ans, je m’abstiendrai…
NB / si je puis me permettre, vous n’auriez pas dû afficher votre famille, les sbires de mme H. pourraient le faire regretter aux enfants et à leurs mamans. Enfin, chacun fait comme il souhaite dévoiler sa vie privée sur les internettes littéraires. J’en suis très surpris, à votre âge, mais le temps était peut-être venu de muer, quizas ? Ne vous fâchez pas, je vs dissa en tte unanimitié. Bàv,

D. dit: à

Le Président chinois ayant déclaré à Biden qu’il ne toucherait pas à Taïwan, nous allons finalement manquer de guerres. La reprise des territoired dits suisse par une coalition franco-italo-germanique n’a jamais été autant d’actualité.

D. dit: à

Ou jamais autabt été, selon les goûts.

Jean Langoncet dit: à

@Missiles russes sur la Pologne, deux victimes.

Quand des millions d’ukrainiens sont menacés de crever de faim et de froid cet hiver, si ce n’est sous les bombes russes

Jean Langoncet dit: à

@Poutine et son « aventure » ukrainienne (…) ce dernier qui ne fait que défendre les intérêts stratégiques de son pays

Les intérêts stratégiques de son pays ? Voyons cela. A s’en tenir à ce point de vue, il restera dans l’histoire comme celui qui a conduit son pays à la ruine … et qu’il ne vienne pas pleurnicher « c’est la faute à Biden et aux diaboliques impérialistes américains ! z’avez qu’à se montrer aussi faibles que lors leur fuite d’Afghanistan ! C’est la faute à ces impuissants de l’EU et leur foutaise de « soft power » ! z’avez qu’à s’écraser comme ils le firent pour la Crimée » … Ben non mon p’tit bonhomme, l’esbroufe ne marche pas toujours

renato dit: à

Vous raisonnez assez pour deux, Jacques, mais semblez ne pas comprendre le jeu de criminel du Kremlin ; sa volonté de recréer l’empire russe à coups de massacres — songez à la Tchétchénie, pour ne faire qu’un exemple —. Tout le reste, les excuse que ses fans occidentaux lui trouvent ce ne sont que l’expression d’un anti occidentalisme plutôt grotesque de marque rouge-brun.

Bon, maintenant j’ai apéro, have a nice trip.

Bloom dit: à

Le Lebensraum, ça c’était de l’intérêt stratégique national! Et ça a marché, jusqu’à ce que ça foire.
Bilan de l’opération?
Des missiles qui se perdent.

Bloom dit: à

rouge-brun.

Exact, renato.
On travaille dessus.
C’est fou ce que les geeks savent faire.

et alii dit: à

CE QUI SEMBLE CERTAIN? C4EST QUENOUS REDOUTONS TOUS POUTINE ET SES « OPERATIONS SPECIALES « comme il nomme son « esbrouffe » ;je ne serais pas fachee s’il meurt ,soudain, d’une complication speciale

Bloom dit: à

Suis allé voir les quelques photos poignantes de la guerre d’indépendance du Bangladesh en 1971 prises par Anne de Henning et ai eu le plaisir de constater que l’exposition au Musée Guimet était co-organisée par la Samdani Fondation, cheville ouvrière du Dhaka Art Summit, auquel Roxana Azimi avait consacré un bon papier dans Le Monde en 2014 (‘Au Bangladesh, un festival d’art contemporain comme un miracle’)
Si vous avez un moment, renato, vous pouvez allez jeter un coup d’oeil au site
https://www.samdani.com.bd/

Bloom dit: à

une complication speciale

une fine aspersion de novitchok sur la poignée de la salle de bains…? une vodka augmentée au polonium…?
Le monde est hostile et la vie bien fragile…Es muss sein.

et alii dit: à

exactement, bloom;
je suppose que Navalny devrait avoir de bonnes idées!
et même sa cousine: Sa cousine, Marina Navalna (uk), est une femme politique ukrainienne.

rose dit: à

et alii dit: à
CE QUI SEMBLE CERTAIN? C4EST QUENOUS REDOUTONS TOUS POUTINE ET SES « OPERATIONS

Nous redoutons beaucoup.

rose dit: à

DHH

Ai eu la chance de rencontrer a Nantes et alentour Mr et Mme qui gère la maison d’écrivain de Médan.
https://maisons-ecrivains.fr/2008/01/24/emile-zola-medan/
Mais pas encore pu y aller.
Vous allez vous régaler ; c’est grâce à ce couple formidable que j’ai appris la mort de Zola.
Peut-on penser que vous nous raconterez ?

rose dit: à

à Nantes

rose dit: à

qui gèrent

renato dit: à

Merci pour le lien, Bloom.

Soleil vert dit: à

Traduit-on correctement Proust ?

Au détour d’une recension sur une histoire de la science-fiction, Robert Silverberg fit ceci :

« J’ai récemment reçu les deux premiers volumes de ce qui se veut une histoire de la science-fiction, année par année, sous le titre générique de Futures Past. L’érudit responsable de cette remarquable entreprise est Jim Emerson, et vous pouvez en savoir plus sur le site http://www.sfhistory.net.
Le titre des séries me rappelle, d’une certaine manière, le vaste roman de Marcel Proust, qu’il a intitulé « A la recherche du temps perdu » et qui, dans sa première traduction anglaise, a reçu le titre, emprunté à Shakespeare, de Remembrance of Things Past. C’est un titre éloquent mais inexact : quelque chose comme The Recovery of Time Lost serait plus proche du sens réel de Proust. Son livre n’a pas pour but de s’attarder sur les souvenirs, mais de rechercher activement le souvenir d’événements qui disparaissent dans le passé. Et c’est précisément ce que fait Jim Emerson dans ces livres étonnants… »

Soleil vert dit: à

dit ceci

Jazzi dit: à

Merci, JJJ.
Nous n’avons pas les mêmes pudeurs.
Moi, je trouve cela très naturel, que de raconter sa vie sans masque.
Sarah a en été très amusée…

Jazzi dit: à

« dans un café de la place Saint-Sulpice

Y’en a qu’en seul. »

Le café de la Mairie, D.

« Moi je n’ai pas d’amis. Je n’en ai jamais eu. »

Mais tu t’as toi, D. !

D. dit: à

Je te considère quand même comme un ami, Jazzi. Tu m’as toujours été sympathique.

D. dit: à

Bérénice aussi.

D. dit: à

Bouguereau aussi.

D. dit: à

Rose aussi.

D. dit: à

Closer aussi.

D. dit: à

Soleil vert aussi.

D dit: à

C’est tout. Terminé.

D. dit: à

Pierre Assouline, j’avais oublié.

renato dit: à

« A connaître… »

La mauvaise foi des rouge-brun ! c’est Poutine l’agresseur, il est donc le responsable de tout ce qui réellement advient, que cela plaise aux complices objectifs du criminel russe, ou pas.

Jazzi dit: à

« Je te considère quand même comme un ami, Jazzi. Tu m’as toujours été sympathique.

Bérénice aussi.

Bouguereau aussi.

Rose aussi.

Closer aussi.

Soleil vert aussi.

C’est tout. Terminé.

Pierre Assouline, j’avais oublié. »

Tous les autres, ce sont tes pseudos, D. ?

renato dit: à

Quelqu’un se souvient encore de « l’auto-détermination des peuples » ?

MC dit: à

Non, Sasseur, ce n’est pas votre nom qui donne de la visibilité Aix commentaires. Plutôt votre très prévisible réactivité à certains sujets abordés…Ce n’est pas la même chose.

rose dit: à

La route du rhum : la honte.
Ce n’est plus de la navigation.

rose dit: à

l’autodétermination des peuples ?
« adopté par l’Assemblée générale des Nations Unies le 16 décembre 1966, il est stipulé que : Tous les peuples ont le droit de disposer d’eux-mêmes. En vertu de ce droit, ils déterminent librement leur statut politique et assurent librement leur développement économique, social et culturel. »

rose dit: à

Amine Kessaci, Frais Vallon, Marseille

: « La meilleure manière de commencer, c’est d’arrêter de parler et de s’y mettre. »

Marie Sasseur dit: à

Ne cherchez pas les commentaires de  » mc » , petit rappel, perle de culture, mauvaise pensée cochon de Bretagne en rapport avec le sujet du billet.
Ce vieux dément, cet imposteur, certe barrique de fiel, suant le gras et la bêtise quand il ne harcèle pas ou ne se sert pas des commentaires des autres pour se masturber le neurone, fait des vidéos YouTube pour le diocèse de trifouillis les oies.

________

Et en ce moment, ça va mal pour la curaille :

« Une semaine après les révélations, à Lourdes, d’un abus sur une jeune fille de 14 ans reconnu par le cardinal Jean-Pierre Ricard quand il était prêtre, un autre évêque français reconnaît avoir eu des « gestes déplacés envers une jeune femme majeure ». Il s’agit de Mgr Jean-Pierre Grallet, 81 ans, ancien archevêque de Strasbourg, aujourd’hui à la retraite. »

D. dit: à

JJJ, On ne peut que désapprouver la reprise des bombardements russes massifs. Un cessez-le feu et des négociations au plus vite sont nécessaires.

Bloom dit: à

Le royaume désuni Jonathan Coe

Excellent romancier et francophone émérite.
‘What a Carve Up’ (Testament à l’anglaise) est tout simplement un chef-d’oeuvre; ‘The House of Sleep’, un roman singulier sur la narcolepsie & l’amour; ‘The Terrible Privacy of Maxell Simms’, une comédie douce-amère sur la dérive existentielle d’un sans-grade; ‘Expo 58’, un thriller bourré d’humour & ‘Middle England’, un véritable cours de civilisation britannique contemporaine, drôlerie et politique mêlés. Le chapitre 15 consacré à l’inauguration des JO de Londres est une aubaine pour tous les profs & les étudiants de civilisation britannique.
Jonathan Coe n’a pas les audaces formelles d’un Julian Barnes (dans Arthur & George, par exemple), mais il crée & recrée avec génie des mondes riches & accueillants, à la fois légers et profonds.
All kudos to him!

des journées dans les arbres dit: à

Sergio, Montaign à cheval et ueda étaient des familiers de la Rdl.
Ils sont morts tous les trois.

Patrice Charoulet dit: à

4 ou 500 euros

Un point me retient, qui est peu commenté. Hanouna n’a pas craint de révéler que le politique qu’il a fait partir sous les huées, après l’avoir insulté copieusement recevait entre 4ou500 euros pour chacune de ses particpations à l’émission qu’il anime. Je n’ai pas de raison de supposer qu’il ment. 4ou500 euros pour dire quelques mots de temps de temps sur les sujets choisis par un animateur télé, cela me paraît très bien payé.
Les animateurs des autres débats sur BFM, LCI, CNews..n’ont rien dit, à ma connaissance, sur l’argent donné à leurs invités. S’ils touchent aussi 4ou500 euros quand ils viennent, cela me paraît aussi très bien payé. De quoi faire tourner bien des têtes et diminuer leur esprit critique à l’égard de leurs…employeurs.

Jazzi dit: à

« Jonathan Coe n’a pas les audaces formelles d’un Julian Barnes (dans Arthur & George, par exemple) »

Je l’ai lu récemment, Bloom.
Rien de bien révolutionnaire cependant dans la narration croisée des deux personnages…

En revanche, j’ai réussi à mettre la main sur un exemplaire de « Guerre » de Céline dans une bibliothèque parisienne de mon arrondissement.
Lecture autrement prenante et captivante, en attendant « Londres » !

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

*

*