Le bras d’honneur des Nobel à la littérature américaine
Des années qu’elle attend sa consécration. Des années que sont régulièrement consignés les noms de Philip Roth, Don De Lillo, Cormac McCarthy, Russell Banks et quelques autres et non des moindres. Des années que l’Académie suédoise laisse faire, laisse dire, laisse écrire. Une règle : ne jamais démentir les rumeurs (son point commun avec la CIA). Une seule fois, il y a huit ans, Horace Engdahl alors secrétaire du comité Nobel, légèrement escagassé que l’on reproche à sa bande de copains engoncés d’ignorer les susnommés, ne supportant plus cette pression insistante en leur faveur, laissa éclater son humeur américanophobe non sans mépris dans une interview à l’Associer Press :
«Les Etats-Unis sont trop isolés, ils ne traduisent pas assez et ils ne participent pas au dialogue des littératures. Cette ignorance les restreint (…) Il y a des auteurs forts dans toutes les grandes cultures mais vous ne pouvez pas écarter le fait que l’Europe est encore au centre du monde littéraire… pas les Etats-Unis (…) Les auteurs américains contemporains ne s’écartent pas suffisamment de la culture de masse qui prévaut sur leur continent » »
Depuis ce matin, nous voilà fixés. La littérature américaine contemporaine et ses plus fameux représentants peuvent aller se faire voir et pour un certain temps. En lui préférant un américain, certes, mais un chanteur/compositeur et non un écrivain puisqu’il n’a pas d’oeuvre littéraire sous la forme habituelle de livres à son actif (en principe, c’est d’abord à ce signe matériel qu’on les reconnaît avant d’y aller voir pour savoir si c’est du lard ou du cochon, comme dirait Jean- Baptiste Del Amo), elle leur adresse un spectaculaire bras d’honneur.
Cela fait pourtant des années, aussi, que le nom de Bob Dylan, 75 ans, est régulièrement cité par les sites de parieurs et les Nobel’s watchers sur la liste des nobélisables ; mais on avait toujours pris cela pour une blague destinée à brouiller les pistes. En fait, c’était du sérieux. Hélas… Car enfin, on a beau retourner sa fiche Wikipédia dans tous les sens (une fois n’est pas coutume) en français comme en anglais ou consulter son site, son seul livre est une autobiographie en trois tomes il est vrai (en français chez Fayard, seul le premier est paru). On y apprenait que Balzac est son écrivain de chevet : « Mon romancier-fétiche » avouait-t-il, ce qui est réconfortant en un temps où il est de bon ton, dans les amphithéâtres des universités françaises, d’esquisser une moue de dédain pour le trop prolifique et si peu styliste auteur de la Comédie humaine. On se promettait de l’interroger plus avant la prochaine fois sur The cousin Pons ou sur le Father Goriot. Voilà pour l’oeuvre littéraire. C’est tout ? C’est tout. Le comité Nobel l’avait prévu qui dans son communiqué anticipe déjà le reproche :
« Dylan est une icône. Il a une profonde influence sur la musique contemporaine (…) Il est récompensé « pour avoir créé dans le cadre de la grande tradition de la musique américaine de nouveaux modes d’expression poétique dans la grande tradition de la chanson américaine (…) Bob Dylan a écrit une poésie pour l’oreille…
A se demander à quoi peut ressembler une poésie qui n’est pas pour l’oreille, si cela existe. N’empêche. Peut-être qu’ils ont voulu se donner un petit air transgressif à bon compte ; peut-être que ça leur rappelle leur jeunesse comme moi la mienne ; peut-être s’imaginent-ils encore que le barde, qui a choisi son pseudonyme en hommage au poète gallois Dylan Thomas (1914-1953) et qui doit tant à Woody Guthrie, à la poésie surréaliste, à Jack Kerouac et Allen Ginsberg, sent le souffre ; peut-être croient-ils que leur initiative bouscule, décoiffe, dérange quand, en fait, elle consterne, accable. Entendons-nous bien : les disques de Bob Dylan font partie de ceux que j’écoute en permanence, ses chansons (pas les 700 qu’il a écrites, tout de même) sont dans mon panthéon depuis leur création ou presque. (mais je m’abstiens d’assister à ses concerts car il s’y fout de son public : pas un mot, pas un sourire, pas un geste, pas une minute de plus). Je suis de ceux qui revoient en moyenne une fois par an le No direction home que lui avait consacré Martin Scorcese dans un documentaire inspiré. Mais de la ritournelle, fut-elle supérieure, historique, n’en est pas moins de la ritournelle. J’admire tout autant Léo Ferré mais j’aurais éclaté de rire si on lui avait décerné le prix Goncourt, comme des rires ont fusé à Stockholm, se mêlant aux hourras, quand le porte-parole a annoncé la nouvelle devant la presse.
Le rôle de Dylan dans la contre-culture américaine des années 60-70, son influence sur les campus pacifistes en lutte contre la guerre du Vietnam (tiens, à ce titre, on aurait tout aussi bien lui donner le prix Nobel de la paix !), tout cela est incontestable. C’est une légende vivante, il appartient à notre mythologie. Mais certains journaux l’ont tellement comparé à Arthur Rimbaud qu’il a lui-même fini par prendre cela au sérieux. Il faut croire que cela a fait tache jusqu’à Stockholm. Car enfin, si vraiment ils avaient voulu distinguer un poète américain, histoire de faire la nique aux romanciers (on s’amuse comme on peut), ce ne sont pas les grands poètes qui manquent outre-Atlantique. Des vrais. Comme ceux que l’Académie suédoise avait honoré par le passé, les W.B. Yeats, Gabriela Mistral, T.S. Eliot, Salvatore Quasimodo, Georges Séféris, Saint-John Perse, Pablo Neruda, Eugenio Montale, Vicente Alexandre, Odyssées Elytis, Czeslaw Milosz, Jaroslav Seifert, Joseph Brodsky, Camille José Cela, Octavio Paz, Derek Walcott, Seamus Heaney, Tomas Tranströmer et c’est c’est donc parmi eux que Robert Zimmerman dit Bob Dylan prendra rang… Lui attribuer le Nobel de littérature est du même niveau que faire entrer Jean d’Ormesson dans la Pléiade. Et comme il s’agit là de deux institutions littéraires que les lecteurs se sont appropriés, les discréditer par des choix relevant d’une logique extra-littéraire ne peut que provoquer des dégâts.
« Si Dylan est un poète, alors moi je suis basketteur », disait Norman Mailer. Interrogés, les académiciens suédois ont exprimé sinon leur unanimité du moins leur unité au moment du vote. D’après l’un d’eux, Per Wastberg, celui-là même qui voit en Dylan « probablement le plus grand poète vivant », ils espèrent un concert lors de la remise du prix en décembre. C’est tout le mal qu’on leur souhaite.
Au moment même où était annoncé le couronnement de Bob Dylan, le dramaturge italien Dario Fo, lauréat du Nobel de littérature en 1997, passait de vie à trépas. On attend les conclusions du médecin-légiste pour savoir si l’un est la cause de l’autre.
P.S. Pour la route, un extrait des poèmes de jeunesse inédits de Bob Dylan publiés en 2008 :
« from the outside lookin in every finger wiggles the doorway wears long pants an slouches no rejection all’s fair in love and selection but be careful, baby of covered window affection an don’t forget t bring cigarettes for you might just likely find that one outside leads farther out an one inside just leads t another ———————— death silenced her pool the day she died hovered over her little toy dogs but left no trace of itself at her funeral ———————— jaundiced coloured girls pop out of nowhere offerin roses cant eat your roses get ’m out of here gimme food i dig food cant swallow the smell of your flowers, lady want turkey buns hamburger meat history gets the hungries an even the witches sometimes have t eat so please pardon me an dont think i’m prejudiced if i pour your drink all the way down your hairlip gown there’s nothing t be disturbed about it’s just that there’s enough people bending over with the fangs of society burnt into their backs…
(« Le prix Nobel de littérature 2016 » photos D.R.)
1 121 Réponses pour Le bras d’honneur des Nobel à la littérature américaine
« il s’y fout de son public… »
Le pianiste Horowitz était comme ça aussi, quand il est revenu sur scène après une longue interruption. Sauf qu’une fois, à Moscou, avant de jouer, il a tiré la langue en direction des officiels (la nomenklatura).
berguenzinc dit: 16 octobre 2016 à 15 h 58 min
.
En effet, c’est désopilant, Berguenzinc.
Ja, wenn du willst, keinen Lümmel, keinen ungezogenen Mensch, aber nie hätte er den Nobel-Preis erhalten müssen. Dies ist jedenfalls gar nicht falsch… Rimbaud ist Rimbaud, Dylan is Dylan. Ungezogen ist beide zu verwechseln.
Leonard Cohen: giving Nobel to Bob Dylan like ‘pinning medal on Everest’ (The Guardian)
Ils ont quel âge les membres du jury Nobel, dear Passou ? Dylan leur rappelle probablement les jeunes années, la tentation de la vie de bohème en gardant sa carte d’assuré social comme il est d’usage en Suède. Ces forêts de bouleaux à perte de vue déboussolent les mieux armés, tel Gracq traversant le pays en train ne faisait plus la différence entre les paysages passés et ceux abordés. Tout ça peut expliquer le vote pour un faux bohémien. Quant à Rimbaud, il l’aurait fichu à l’asile.
É
Ma pharmacienne vend des lampes à infrarouge. Elle dit toujours: en Suède tout le monde en a une dans sa salle de bains. Celle des nobels doit être réglée au maximum.
Les germanistes vous êtes un peu pénibles avec vos commentaires en allemand. C’est pas sympa et peu respectueux de vos collègues de blog qui ne pratiquent pas cette langue.
Phil dit: 16 octobre 2016 à 16 h 48 min
Ils ont quel âge les membres du jury Nobel, dear Passou ?
Houi ; les bras d’honneur ça engraisse surtout les kinés…
Lavande dit: 16 octobre 2016 à 17 h 23 min
Les germanistes vous êtes un peu pénibles
C’est la revanche Gott mit uns… Hon avait les Shakespeares sur le dos des scolarités entières ! Avec leur maudite calligraphie phonétique affichée partout pire que Sumo ou Onil…
Non je galèze… Calèche… Calège… Ha oui Kalèche ! Einmal…
Lavande, ce sont des messages subliminaux secret d’Etat, c’est pour ça. On n’imagine pas que vous puissiez les comprendre grâce à Google translate.
« Décidément, le teuton n’est pas une langue pour moi. »
Chaloux, je vous conseille l’allemand de Berguie plutôt que celui de WG…
Wgg : vous pouvez aussi échanger vos mails et discuter directement.
On peut même taper les coms en Fraktur, faut juste mettre la main sur la fonte…
Closer, d’une manière générale, je crois que tout ce qui vient d’Alba est à écarter d’emblée.
Lavande dit: 16 octobre 2016 à 17 h 54 min
mais, bourrique, c’est une private joke ! et puis, au passage , il y a prfois ici, des comes en russe, en rital, etc et je trouva ça fortiche, comme le latin;..
Sois donc pas jalmince !
Lavande dit: 16 octobre 2016 à 17 h 54 min
Mais il me plaît, moi, de discuter ici en allemand. C’est qui la police ici ?
Alba en allemand, c’est moins d’énormités à lire. Je trouve que c’est une excellente solution.
@ Chaloux
Tu aimes Evgeni Koroliov?
Soll ich dir die ganze Wahrheit sagen ? Es besteht die berechtigte Hoffnung, daß du eine dumme Kuh bist.
Phil dit: 16 octobre 2016 à 16 h 48 min
jaloux
ceux qui comprennent mal l’English peuvent toujours râler
Und jetzt ein elegantes, rafiniertes und delikates Wort zum Montag…
Wenn eine Frau vor Sehnsucht schwitzt
Möcht’ich den Stuhl sein auf dem sie Sitzt.
D. dit : « tant que des élèves ne porteront pas au minimum une blouse (pour ne pas dire un uniforme et ne se lèveront pas quand un professeur entre dans la classe… »
Toujours aussi kon, toi. Se lever quand un prof entre c’est l’assurance d’entendre le bruit des chaises. Quand j’arrivais dans un classe où ça jactait, je m’arrêtais à l’entrée. Pas un mot, mais un regard sur l’ensemble, qui faisait refluer le bruit jusqu’au fond, reflux que je suivais des yeux. Le dernier bavard réalisait qu’il était seul à parler (en général, il ne m’avait pas vu) et se taisait à son tour. Alors je les saluais, et le cours pouvait commencer.
(Si je t’avais eu comme élève : dehors tout de suite)
Pablo, je l’ai entendu il y a une dizaine d’années -ou un peu plus- dans l’Art de la Fugue au théâtre des Champs-Élysées. Je ne peux pas dire que j’aie été transporté. Je me souviens d’une manière de détacher les temps forts qui ne me plaisait pas beaucoup. Dans mon esprit, Bach est plus fluide, plus mélodique, d’une certaine façon plus simple et même plus lyrique. Le côté jeu savant sur musique savante m’empêche d’entendre, ou alors il faut que le côté savant s’efface comme dans la danse. De la même manière je suis incapable d’écouter Rosalyn Tureck plus de cinq minutes. Mais c’est certainement une question de tempérament, car c’est du très beau piano, mais pas pour moi. Dans Bach, je préfère cent-mille fois Gould, Fisher, Richter (et Clara Haskil pour les rares enregistrements de Bach que je connais d’elle).
-Je ne sais pas ce qui se dit de Wanda Landowska aujourd’hui -il y a longtemps que je m’intéresse peu à ce qui se dit- mais je trouve que c’est une très grande musicienne-.
Berguenzinc: « bourrique »? c’est l’hôpital qui se moque de la charité.
« Et maintenant un élégant, rafiniertes et le mot délicat au Montag… Si une femme devant la nostalgie sue Möcht’ich la chaise le son sur eux s’Assoit. »
J’aurais été désolée de rater ça ! Merci Reverso!
Du sollst wissen, was du ihr hättest sagen sollen…
@ Chaloux
Moi j’aime beaucoup Koroliov en Bach, surtout son « Clavier bien tempéré ». Et l’autre jour j’ai écouté un « fan » absolu de lui dans son programme de France Musique les samedis matin: Philippe Cassard, très convaincant.
« Evgeni Koroliov : perfection formelle, perfection sonore ».
chaloux, eines Nachts werden sie ihn abholen und Gott weiß wohin mitnehmen…
Et à propos de radio, de Bach et de Koroliov, tu as écouté la Tribune des critiques de disques sur le « Concert italien » de l’ami Jean-Sébastien, avec les versions de Koroliov et de ma copine Rosalyn Tureck? Très belle émission.
Moi, j’ai entendu Marguerite Yourcenanard jouer du pipeau, philetchaloux avait la trique
Tu peux la réécouter ici:
Pablo, Cassard est certainement plus compétent que moi. Je vais écouter l’émission.
@ Chaloux
Si tu n’as pas le temps ou l’envie de tout écouter, écoute au moins l’Andante par Tureck et ce qu’en dit Alain Lompech après. C’est à 1h 03 min et 10 sec.
Ein bischen unhöflich, lieber wgg. Die gnädige lavande ist doch keine dumme Kuh und Dylan auch kein Lümmel. Lümmel sind vielleicht die Nobel Leute in Stockholm.
traduction à vol d’oiseau lavande : quant une femme éprouve de la nostalgie, je suis la chaise sur laquelle elle s’assied.
Ein Lümmel ist bestimmt der boudegras, und vom grossen Format
Cela dit, la question se pose de savoir si c’est toujours le plus beau piano -au sens du pianiste le plus concerté, le plus formellement parfait- qui fait la plus belle musique.
et dume khu cela veut dire une bête vache, mais phil rectifie le tir, c’est inexact .. cette gentille lavande ect …
pour moi aussi c’est loin l’allemand, mais je pige encore un peu.
j’ai l’impression d’entendre ma soeur et mon beauf casser du sucre sur les autres et s’en rengorger …
salut.
J’aurais été désolée de rater ça ! Merci Reverso!
ahahahahahaha les traducteurs automatiques…impayable !
chantal.. mais non !
Quand une femme sue de désir
J’aimerais ^tre la haise sur laquelle elle est assise !
Nein, Phil, als eine dumme Kuh war closer oder chaloux, gar nicht Lavande gedacht.
Ein Lümmel war auch jener :
« Wer von einer Mission des deutschen Volkes auf der Erde redet, muß wissen, daß sie nur in der Bildung eines Staates bestehen kann, der seine höchste Aufgabe in der Erhaltung und Förderung der unverletzt gebliebenen edelsten Bestandteil unseres Volkstums, ja der ganzen Menschheit sieht » (A. Hitler)
sehnsucht c’est du désir en allemand ???
ouille j’ai du louper des choses dans ma vie lol !
Dans n’importe quel sabir, une insulte d’Alba n’est qu’une insulte d’Alba.
« dumme Kuh », ça veut dire un « crétin ».
Vu ce que je pense d’Alba, j’aime autant qu’il me prenne pour un con.
Falsch verstanden ! C’était pas pour Lavande !
Widergänger dit: 16 octobre 2016 à 19 h 26 min
» (A. Hitler) ».
Quelle répugnante cuvette, cet Alba. A peine croyable.
Zo ik zal niks meer over te zeggen, bedankt phil, ik heb meine gemuzen verloren in deze papzak.
@Sergio 17.28 : une réponse précise donnée il y a 24 heures, en remontant à 17.29 h.
Chantal, fastoche de comprendre l’allemand quand on connait le flamand!
chaloux ist ja eine dumme Kuh…
Oui closer, c’est le chagrin des Belges
c’est pas du tout la même langue closer, je pratique encore le flamand mais l’allemand date de trop loin c’est dommage de ne plus le pratiquer qu’une ou 2 l’an, je réviserais bien c’est une bonne gymnastique.
En voie d’assoupissement, je me demandais si on est pas, finalement, plus créatif en dormant qu’en étant éveillé ?!….
Et moins chilliant, non ? …Bonne nuit, les gekkota !
Alba, le pion de collège va m’insulter dans toutes les langues qu’il ignore (y compris la sienne). Souhaitons-lui tout de même une bonne soirée.
C’est une langue qui a des origines communes avec l’allemand, comme le néerlandais. C’est historique.
@Pablo. C’est curieux dans l’Andante par Tureck comme les ré répétés de la main gauche sonnent creux. Comme si c’était enregistré sur un petit quart de queue.
Chaloux, savez vous si le bulletin des amis de Yourcenar est encore publié ? (C’est le boudegras qui m’y fait penser)
Il vaut mieux commencer par le ‘flamand » et passer ensuite à l’allemand, sinon ik will dik spreken …aber weiss nicht wie
Je ne sais pas, Phil, mais j’achète chaque année le bulletin du Cidmy à Bruxelles qui produit des documents intéressants. Également, certains titres de la société d’études Yourcenariennes, souvent des actes de colloque.
je retiens que möcht’ich c’est j’aimerais, en flamand ik will graag.
Brassens. Qu’est-ce que j’aurais dit, si le prix nobel de la littérature avait été attribué à Brassens ?
…
Bon, après tout, m’en fous.
…
Brassens, il a pas besoin de dynamite. Je lui décerne d’autorité mon petit prix privé à moi, d’abord…
Ik will gragg, ich will (möchte) gern
…
…avant d’écrire, il faut savoir penser le monde,!…
…
…les gouvernements de tout les pays, avec des cerveaux;…pour nous presser,!…en poires juteuses,!…les prix Nobel avec,!…
…
…échecs à tout les rois et leurs vassaux aux pouvoirs,!…
…
…le futur, déposer, nos régnants, nos parasites,…en usines à la chaines,!…
…Merci,!Patrons,!…t’a gueule & Boss,!…avec tes actionnaires à faire du chiffre sur les peuples hébéter et abrutis de cul, de cul, de culture, aux foins,!…
…etc,!…
…etc,!…Ah,!Ah,!…
Oui le Cidmy, c’était ce bulletin auquel je pensais. Côté Français, un spécialiste de MY enseigne à l’Université de Tours.
tout à fait san’t angelo, je me remet à peine d’avoir regardé le débat des primaires françaises en différé, quelle horreur pour moi belge de contempler cette brochette d’ahuris sur plateau comme s’il étaient à qui veut gagner des millions … à pleurer … chez nous le roi et la reine en visite au japon en avion low cost qui fait des détours et des escales imprévues par oulan bator sans aucun membre du gouvernement pour aider la mission économique une impression d’effondrement de valeurs …
« c’est pas du tout la même langue closer, »
N’empêche, Chantal, que quand j’apprenais l’allemand et que je voyais des textes en néerlandais, j’étais tout de même frappé par des ressemblances évidentes…Un peu comme l’espagnol et le portugais.
« Le chagrin des belges », oui, Phil, un très bon livre qui n’est pas sans rapport avec la question dont on cause….
…
…l’état politique, derrière les banques, les entreprises, à nous inventez des » escarmouches d’emplois « , pour nous bouffez au nom des lois, à nous détruire,!…C.Q.F.D.,…
…
…il n’y à pas de comité du peuple aux gouvernement, des parasites pour le chiffre des Capitaliste, aux paradis fiscaux, çà Oui,!…
…etc,!…
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oui closer il y a cette impression, mais pas mal de faux jumeaux entre ces 2 langues, et puis la majuscule, cela me demandait beaucoup d’efforts pour réussir, mais j’y ai appris qu’on avait rien sans rien.
bonne soirée.
…
…Merci,!…Chantal à 20 h 45 min,!…
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…c’est tout de même vraiment » rien « , d’aborder ce sujet qui plonge des millions d’européens dans la misère, et que rien, ne roule plus,!…
…alors, il faut repenser, les autoroutes, tout les services, etc,!…un grand boulot, pour se retrouver dans les années » 60 « ,!…
…
…et, j’en passe, refinancer les banques, avec tout ce qu’ils licencient déjà, avec l’électronique,!…et logiciels adaptez,!…
…
…des banques pour ne rien faire, que des misères aux gens,!…etc,!…
…
le pseudo chantal vacille devant le spectacle horrible d’hommes de droite française mais discutaille volontiers avec l’antisémite tranquille du blog, son compatriote très parfumé et joli à regarder, l’angelouille de nos deux
Phil, le Cidmy est belge (Michèle Goslar) et le SIEY doit en effet avoir son siège à Tours.
@Phil.Il a existé une société des amis de Marguerite Yourcenar à Paris, dont je dois encore avoir un bulletin rangé dans un dossier, mais je crois qu’elle n’a pas survécu.
ils se payent de notre tête vraiment, l’impression de ne faire que des choix faute de mieux, tout bloque le système est zinzin, chacun tire la couverture sur ses pieds et le citoyen lambda trique, je m’en fiche du nobel comme de l’an quarante sauf qu’une chanson foll’k en roll s’échappe d’un type qui boude le dos au talus.
Bruno Lemaire une grande asperge sans cravate qui veux tout rénover, mr poisson un espèce de cacique sorti d’une réunion paroissiale, le trio infernal coppé tête de lard / moi je l’ai dit mais je l’ai pas fait, sarkozy qui sue dans sa chemise vert de stress, fillon dans son coin qui jure que non il n’a pas trahi, juppé avec sa tête de jaunisse qui sourit, si les français considèrent que ma condamnation gnagnagna, ils ne m’éliront pas, nkm qui s’envole avec une voix de gorge, essayant d’en placer une et trépignant dans sa robe lie – de – vin. les journalistes assis comme un jury d’assises,
une pancarte au-dessus de leur tête l’exemple vient d’en haut mais si tu tire au fusil dans le nuage, pschiiiitt.
de quoi être furax d’être sur terre, c’est pleine lune je dépote.
Chaloux, je ne sais pas ce que vous entendez par SIEY, mais Tours, c’est plutôt le CESR!
Même famille des langues germaniques :
will >wollen
graag = gern
Möchte > mögen : aimer bien :
ich mag Kirschen : j’aime bien les cerises;
mais c’est aussi un verbe de modalité qui, employé avec un verbe à l’infinitif, prend divers sens dont le sens de pouvoir :
Er mag etwa dreißig sein : Il peut avoir une trentaine d’années.
mag sein = may be = peut-être ;
mais :
Ich mag heute nicht arbeiten = Je n’ai pas envie de travailler aujourd’hui.
Société Internationale d’Études Yourcenariennes.
SIEY
Bedankt Chaloux. Très précis, vous êtes. Le Siey existe bien à Tours, closer. Souhaitons que les amis de Yourcenar ne se disputent pas comme ceux de Gide, dont la biographie par Lestringant n’a pas reçu le blanc-seing (!) des caciques du bulletin.
Excellente vision belge des Francais, Chantal. Attendons Hillary dopée comme un canasson de labour du Kansas.
…
…Delvaux,!…à 21 h 02 min,!…
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…discutaille tranquille avec l’antisémite tranquille du blog,!…qui çà, en particulier,!…merci,!…
…
…un discernement objectif,!…s.v.p.,!…
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…pas de lèche-cul au capital,!…c’est tout,!…
…les Apocalypses à la marmite, à feux doux,!…un bain chaud, pour se faire beau aux Ass, du culot,…prendre les vessies pour des lumières,!…,!…Ah,!Ah,!…etc,!…
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« La SIEY (Société internationale d’études yourcenariennes) est une association régie par la loi française du 1er juillet 1901. Elle regroupe chercheurs et passionnés de l’œuvre de Marguerite Yourcenar (1903-1987). Son siège est désormais auprès de l’Université de Clermont-Ferrand (France). »
Bedankt chaloux, l’ai dit plus bas mais c’est en modération ! Qui comprend pas le batave. Very good, Chantal. Attendons Hillary dopée comme un canasson.
Mon ex et défunt beau père était né à Borken, Westfalie, haut lieu de la peste brune ! Il parlait volontiers « plaatduits », Plattdeutsch.
« Ik tale greeg platt’ (j’aime parler platt » (le dialecte du cru.. tellement proche du néerlandais, qu’il allait souvent au Vijsmarkt de Winterswijk, côté hollandais. Il comrenait aussi le frison.
ik tale (même voie prise qu l’anglais « tale » récit ». « Wereld » « le monde » est l’exact milieu entre l’Allemand Welt et l’anglais World.
d’ailleurs sprechen a donné to speak. là encore cache cache du r…etc etc
C’est l’allemand du moyen-âge, comme le français du moyen-âge. On apprend tout ça quand on passe l’agreg d’allemand. Ma prof d’allemand de khâgne me disait qu’elle lisait sans grande difficulté le néerlandais parce que c’est très proche de l’allemand du moyen-âge. Y a qu’à regarder les textes, ça me paraît évident.
Le français de Chrétien de Troyes est au français ce que l’allemand de Parzival de Wolfram von Eschenbach est à l’allemand moderne.
Ah parce que Dylan est juif !
Bon ce serait plus rapide de demander qui n’est pas juif, me semble-t’il.
Je ne savais pas que Dylan est juif ; mais franchement, cela commence à être pénible de tout rattacher à la judéité ou autre appartenance religieuse.
Pénible de chez pénible.
Autant que de comparer les diplômes, qui n’ont de valeur que formelle et rien de plus ; une proche octogénaire, une autre nonagénaire, possèdent orthographe, grammaire et culture générale de manière bien plus soignée que nombre de têtes écolières de nos temps. Alors zut.
D’accord sur ce point avec un qui dit les profs incultes et cons (je me mets dedans en tête d’ailleurs).
…
…c’est pas les dictionnaires et autres guides des langues qui manquent,!…mêmes techniques,!…
…
…je dois, revoir mon anglais,!…jamais le temps,!…priorité aux inventions égarées,!…et à ma peinture,!…
…style naturel entre Kandinsky et les fauves,!…
…Non, le cubisme, je n’aime pas trop,!…
…etc,!…
…j’ai fait un Picasso, déjà depuis plus de 20 ans, un modèle nue,!…environ 1OO X 1OO cm,!…
…je vais en refaire, des Picasso nouveau,!…
…etc,!…mais si,!…
…
…Oui,!…100 X 100 cm,…
c’est moi qui tape part d mes commentaires dans la case nom. Qui est pour le pseudo. Désolée.
Merci christiane pour le compte rendu du raout littéraire avec Laurent Mauvignier. Ai lu comme vous ce matin, au soleil dans mon lit, jusqu’à la baleine et jusqu’à savoir qui était le grand marin.
C’est Jude.
Hey !
oui, ai laissé et Tourgueniev et tous les autres errant en jachère & éparpillés.
Je suis conquise et enthousiaste : ai raté sa venue dans ma librairie. Catherine Poulain a été bergère à l’estive, cet été pas loin d’autres moutons. Refuse le monde, les réunions, les fiestas. Son livre me pénètre jusqu’à l’os. Elle, le bateau font l’amour, avec la mer. Un homme lui dit que personne ne te touche tu auras le respect ; et c’est comme cela que cela se passe. Elle est membre d’équipage sur un chalutier dans le grand nord américain, en Alaska et pêche la morue et le flétan.
Si vous faites dédicacer, vous avez la date ; de plus, je crois que les écrivains aiment bien leurs lecteurs, surtout s’ils sont fidèles. Mais faites comme vous le sentez, bien sûr.
…
…travaux » titanesques » sur les bras,!…
…
j’éprouve un grand amour pour les frisons
enfermée dans l’île de la cité, demain, de suite, chez Simone ?
ai vu un placard récemment, abordable, dans une cour, style 7 mètres carrés pour 62 000 euros, mais il aurait demandé beaucoup d’arrangements, hum. Ai renoncé.
Pardon cui-ci est cent fois mieux
https://www.youtube.com/watch?v=A_MjCqQoLLA
j’aurais pu le savoir au nombre : 31 765 195 personnes l’ont regardée,cette video, et à 0’51 ont frémi en regardant ce jeune homme poupon à l’air innocent. C’est vrai.
la source des journalistes est protégée c’est dans leur bréviaire.
Janssen J-J dit: 15 octobre 2016 à 17 h 29 min
le poids des hommes plus âgés dans les « fauteuils » est nettement plus manifeste que dans celui des « couverts »,
Oui ; Halor si en plus ils commencent à brandir des bras d’honneur, le centre de gravité se barre du polygone de sustentation ça commence à chavirer pire que le Titanic tout s’écroule dans un fracas de Götterdämmerung…
vous ai tous lu, constate que la terre tourne sans trop riper.
salut
…
…vous est tous lus,!…
…
…avec tout mes commentaires en modérations,!…
…tous disparus,!…
…
…j’ai lus, ce qui reste,!…Oui,!…très lèche – cœur,!…autorisés, en somme,!…
…etc,!…
Non
un
pas 50
pas trop de place, vous la prenez toute
je me remet à peine d’avoir regardé le débat des primaires françaises en différé,
Quel ténacité attentive ou quelle assiduité consciencieuse, j’avoue que même ce genre de choses ne me tient pas en place devant ma télé. A une sauce ou une autre, quelques ingrédients de plus en moins ou en plus, peu de différences, ils vont tous dans le même sens, à droite et à gauche, n’y trouve rien qui corresponde à un projet qui me réconcilierait avec la politique telle qu’elle va . Un peu l’impression de devoir éviter de se laisser manger par un caïman pour aller se fourrer dans la gueule d’un loup.
Quelle.
…
…un bon sens,…
…
…comment devenir riche, avec votre entourage, vos liens avec tout le monde,!…
…
…mais, s.v.p,…pas devenir riche, aux détriments du peuples ou soit disant, le jeuc en connivences des Bourses à manipulés en liens des politiques,!…
…à la chaise vide aux misères,!…
…pourquoi, des cons riches,!…et d’autres pauvres,!…
…quel Casino, quels Cirques,!…c’est tout,!…
…etc,!…
De même, Bérénice, que le saltimbanque Dylan peut passer pour un écrivain aux yeux des gogos amuseurs, et ne représente en rien la littérature, de même les représentants du peuple ne représentent plus rien qu’une coterie autosuffisante, une nomenklatura, une mafia sans idées et sans scrupules, opposée à tout effort politique qui ne la satisferait pas au premier chef !…
Le système représentatif est mort, et il n’a pas d’héritiers connus.
@Passou:
Le nom: Lars Gyllensten — ses mémoires, etc.
Bien que j’observe une approche plutôt faible et approximative, je tiens à ne pas brosser un tableau pessimiste; cependant, à chaque attribution de prix nous assistons à des approches délibérément faussées par des poncifs mis en jeu afin de filtrer idéologiquement les évènements — fixations obsessionnelles sur les opinions « comme-il-faut » chères aux bien-pensants: ce que la littérature doit être, et ainsi de suite. Peut-être parce qu’ils ne savent pas tenir une distance et que de ce fait ce qui réellement advient les effraie et que, incapables de vraiment laminer le lauréat avec panache (comme un Thomas Bernhard, p. ex.), ils pondent des papiers caricaturals où la comédie des aigreurs et des préjugés se développe comme la pourriture dans une décharge à l’abandon — « plaisirs » et automatismes des ces journalistes littéraires qui, incapables d’une analyse un minimum construite, ne savent s’occuper que de l’anecdotique et ils semblent ne pas comprendre que plutôt que suffoquer sous le poids de pédantesques lieux communs et faute d’intuitions fulgurantes, on aimerait au moins un brin d’érudition bien articulé car ce n’est pas en remémorant quelques vieux discours relatifs aux qualités ponctuelles d’une vie que l’on donne un sens de vérité au lecteur, mais par une analyse des idées — des formes, des contenus. En d’autres mots, qu’il faudrait s’émanciper du métier de journaliste littéraire; qu’il ne faudrait pas renoncer au devoir moral de mettre en lumière la vie de l’œuvre, si vie il y a (ou l’absence, ce qui demande de porter la même attention à ce qui réellement advient), en tenant en compte qu’aux fins de la création une vielle chaussure vaut la plus subtile situation existentielle; . Ce n’est pas trop demander, il me semble! Mais de grâce! assez avec baffes et plaisanteries inconsistantes dont, je parie, DeLillo & Co se foutent de la plus belle.
anathème du matin, chagrin
le guide suprême, dans les petits papiers du règlement de compte douteux,
vient instruire le péquin moyen des tourments,
que les damnés souffrent dans ce cercle,
et nous donne son vainqueur au hit-parade.
@Passou.
Lars Gyllensten: membre de l’Académie suédoise et du comité Nobel. Voir:
https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Prix_Nobel_de_littérature
Entrée: Nominations et mode de fonctionnement.
Renato, merci pour ton intervention -on se tutoie n’est ce pas- qui a le mérite de ne pas être courte, c’est à dire simpliste …
« le système représentatif est mort », beugle le J W-C : surtout quad il est représenté par des andouilles haineuses comme lui
« Je suis conquise et enthousiaste : ai raté sa venue dans ma librairie. Catherine Poulain a été bergère à l’estive, cet été pas loin d’autres moutons. Refuse le monde, les réunions, les fiestas. Son livre me pénètre jusqu’à l’os. Elle, le bateau font l’amour, avec la mer »
Bravo Rose, cent fois d’accord avec vous! Il est invraisemblable que Passou ne se soit pas intéressé à ce vrai roman, en quelque sorte irréfutable en tant que roman et qui vous hante pendant des semaines, Lili, Jude et tous les autres…
Il préfère se vautrer dans le crime et l’abjection, applaudi par les dérangés du blog.
Corrigé:
Pour l’Académie suédoise et le comité Nobel, voir:
https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Prix_Nobel_de_littérature
Entrée: Nominations et mode de fonctionnement.
Pour Lars Gyllensten, voir:
https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Lars_Gyllensten
Jusqu’à:
Il quitte l’Académie suédoise en 1989 qu’il critique de ne pas avoir soutenu Salman Rushdie à l’issue du débat au sujet de la fatwa le condamnant à mort. Toutefois, selon les règles de l’Académie, il en est resté un membre passif jusqu’à sa mort.
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Pour Lars Gyllensten, voir:
https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Lars_Gyllensten
Jusqu’à:
Il quitte l’Académie suédoise en 1989 qu’il critique de ne pas avoir soutenu Salman Rushdie à l’issue du débat au sujet de la fatwa le condamnant à mort. Toutefois, selon les règles de l’Académie, il en est resté un membre passif jusqu’à sa mort.
le catherine poulain j’en ai parlé en premier du grand marin et rude voyage, j’ai découvert une pépite cette rentrée et elle me plaît vraiment cette année mais je la garde pour moi pour le moment, je savoure.
… et pour changer l’air dans la pièce:
http://blogfigures.blogspot.fr/2011/06/fenoglio-traduttore-di-pavese_23.html
À demain.
La RDL c’est vraiment l’assemblée des Grands Malades, (et que dire du médecin-chef) mais le dire ne sert à rien!
Renato, sur Sarte qui était venu demander des sous à la fondation Nobel, info que vous avez livrée ici, c’est confirmé ?
C’est ça, renata jolie, à demain avec un nouveau scoop.
info donnée par Renato:
http://tempsreel.nouvelobs.com/culture/20000906.OBS7123/sartre-avait-reclame-l-argent-du-nobel.html
Renato n’a pas donné cette info sous cette forme, il l’a livrée comme la confidence d’un ami suédois qui a eu connaissance des mémoires de Gyllensten. Récit de troubadour dont on attend la suite avec gourmandise.
Lavande, c’est drôle votre lien envoie directement à la case prison sans passer par la case départ.
Il y a longtemps que Sartre n’est plus une icône.
Ci-dessous, article pour ceux qui aiment le baroque rock.
Et pour ceux qui le détestent.
Vous avez déterré Sartre, le pauvre. Revenons en à nos moutons, il y a ce film – si notre Nobel avait écrit des livres on en serait pas là – des frères Cohen, Inside Llewyn Davis, il finit au fond d’une impasse, juste après avoir été eclairé par Dylan, les pauvres ce n’est plus ce que c’était.
http://m.slate.fr/story/79624/inside-llewyn-davis-coen
Eric Chevillard en remet une louche sur le Nobel de Dylan ce matin:
« Agathe fait du piano, Suzie de la guitare. Il y a en a bien une des deux qui me décrochera un jour le prix Nobel de littérature. »
ce qui saurait être intéressant éventuellement c’est de comparer 2 versions de blowing in the wind
https://www.youtube.com/watch?v=zTUG9CehwhY
une première assez paroissiale, fête de fin d’année avec jonh denver et joan baez .
Pour prolonger le texte de P.Assouline « Les fantômes de la guerre civile espagnole », du 27 août dernier, un excellent article de Pedro J. Ramírez sur les terribles dernières semaines de la vie d’Unamuno:
« El último 12 de Octubre de Miguel de Unamuno ».
http://www.elespanol.com/opinion/carta-del-director/20161015/163433657_20.html
et la seconde très charity bizness avec 3 dinosaures ( à quand le prix nobel de chimie à keith richard’s pour son apport significatif à la longévité toxicologique …
pour ce qui est de la compréhension et la pureté de la voix, cherchez la femme …
Quand on pense à tout ce qui, en littérature, est à jeter, il y aurait de quoi créer un prix Poubelle.
Pablo, Merci pour le lien Unamuno, aussi instructif qu’émouvant
Renato, En fait, tout en refusant le Nobel Sartre a accepté le chèque dont il a distribué le montant autour de lui. C’est dans les archives de l’académie que j’ai pu consulter, j’avais rapporté l’information dans un article et sa biographe Annie Cohen-Solal l’avait fait aussi.
» Le prix Poubelle de littérature est attribué à Eric Zemmour » : voilà une annonce qui en réjouirait plus d’un. Mais ce mauvais coucheur d’Assouline serait encore capable de protester : « Zemmour, c’est pas de la littérature ! »
Témoignage des aventures d’un vieux beau à roulettes ! Ce matin, formation à l’éducation sentimentale, littéraire et nobeliaire, d’une jeunette venant de l’Empire du Moelleux.
– qu’est ce que tu en penses du Nobel Prize, splendeur aux yeux de biche, farfadet de mon cœur ?
– c’est quoi… ce Nobel Prize … ?!
– tu sais bien, chouchou, le Prix Nobel de Littérature ! Le chanteur américain, Bob Dylan ?!…
– euh !… Rien… j’en pense rien… Qui c’est ce type, Bob Dylan ?
– ben tu sais, les rebelles friqués, le Viet nam, les années 60 …
– le Viet Nam ? Dien Bien Phu ? …. il est américain ou vietnamien, ton Bob ?…
– Bon ! mon petit cœur … où en étions nous ? Reprenons sans détarder : Assouline attendra !
renato dit: 17 octobre 2016 à 8 h 01 min
Tu parles de qui là ? T’en dis trop ou pas assez. Hypocrite en plus… On veut des noms.
closer dit: 17 octobre 2016 à 9 h 30 min
Passou
Il préfère se vautrer dans le crime et l’abjection, applaudi par les dérangés du blog.
_________
Tout ce qui est excessif est insignifiant !
Pour énoncer de telles stupidités, faut vraiment être une sale petite ordure qui aime se vautrer dans l’abjection. Le dérangé, c’est toi, sinistre closer.
Blowin’the wind, je l’avais découvert avec Peter Paul and Mary. Sur une radio que je n’écoutais jamais : la BBC, et je croyais qu’ils ‘agissait d’UN chanteur, Peter Polenmary !
https://www.youtube.com/watch?v=Ld6fAO4idaI
(La version française, par Richard Anthony, est pignouse.)
Je me suis intéressé ensuite à ce trio, et j’ai bien fait.
John Denver (paix à ses cendres) : assez sucré, en moyenne, mais une superbe version de Take me home, country roads.
On voit bien la différence abyssale qui existe entre une chanson et la poésie. Une chanson traite d’un problème quelconque de l’humanité ; la poésie, elle, est englobante, comme dirait Jaspers, et a à voir avec question de l’Être. Rabaisser la poésie à la chanson, c’est du même ordre qu’une philosophie qui ne chercherait pas l’essence de l’Être.
Rimbaud est grand parce que sa poésie cherche l’essence de l’Être, comme la poésie de Hölderlin, Trakl, Rilke, André du Bouchet, Celan etc. La vraie et seule poésie trouve, comme la philosophie, sa source dans l’étonnement, le doute, la conscience que l’on a d’être perdu. Elle est en lutte et en queête d’un salut.
Mais on est dans une époque de rabaissement général.
pas mal en effet cette version , john denver c’est un souvenir d’école, ma professeur d’anglais une demoiselle un peu fantasque nous avait fait traduire une de ses chansons ainsi qu’Imagine de Lennon avec un radio cassette … une révolution …
celle d’allemand Madame Walter Hofmann n’aurait jamais fait cela, tout n’était que déclinaisons et ümlaut, je l’ai croisée l’autre jour en rue, un digne piquet qui n’a pas changé de coupe de cheveux.
La prof de français à qui je dois beaucoup était adorable et très érudite, elle n’a jamais dû élever la voix mais était très juste dans ses remarques et toujours constructive.
Rimbaud comme Paul Celan imagine le salut l’un « dans une main amie », l’autre dans une poignée de main ; et l’un comme l’autre cherche la vérité/la réalité :
« Que parlais-je de main amie ! Un bel avantage, c’est que je puis rire des vieilles amours mensongères, et frapper de honte ces couples menteurs, – j’ai vu l’enfer des femmes là-bas ; – et il me sera loisible de posséder la vérité dans une âme et un corps.
Wirklichkeit ist nicht. Wirklichkeit soll gesucht und gewonnen sein.
(La réalité n’est pas. La réalité doit être cherchée et conquise.)
Je crois que Pantin est le nouveau Greenwich Village. J’ai bien fait de venir.
On peut savoir maintenant si un texte anonyme a été écrit par un homme ou par une femme (avec un taux de réussite de 84 %).
Quelques exemples des différences d’écriture entre les deux sexes: les femmes ont plus de vocabulaire et utilisent plus de virgules et d’adjectifs que les hommes (lesquels utilisent plus de points que les femmes).
« On voit bien la différence abyssale qui existe entre une chanson et la poésie »
Le gag, c’est qu’il n’est pas rare que les deux se confondent. Exemple avec Hugo, qui avait défendu qu’on dépose des notes le long de ses vers. Il est heureux qu’on ne l’ait pas obéi, au point que l’excellent Philippe Meyer a pu consacrer pas moins de deux pleines émissions aux désobéisseurs.
Certes, la chanson regorge et déborde de niaiseries vides comme « Riquita jolie fleur de Java », mais on en trouve autant dans la poésie.
Rimbaud furent chantés, et Verlaine (Léo Ferré), et Buadelaire (la Tordue, A une mendiante rousse)
Vian est l’auteur d’un de mes poèmes préférés (Je voudrais pas crever) et aussi de nombreuses chansons pas toutes alimentaires (A tous les enfants). Il n’avait pas de barrières.
Je voudrais pas crever
Avant d’avoir connu
Les chiens noirs du Mexique
Qui dorment sans rêver
Les singes à cul nu
Dévoreurs de tropiques
Les araignées d’argent
Au nid truffé de bulles
Je voudrais pas crever
Sans savoir si la lune
Sous son faux air de thune
A un coté pointu
Si le soleil est froid
Si les quatre saisons
Ne sont vraiment que quatre
Sans avoir essayé
De porter une robe
Sur les grands boulevards
Sans avoir regardé
Dans un regard d’égout
Sans avoir mis mon zobe
Dans des coinstots bizarres
Je voudrais pas finir
Sans connaître la lèpre
Ou les sept maladies
Qu’on attrape là-bas
Le bon ni le mauvais
Ne me feraient de peine
Si si si je savais
Que j’en aurai l’étrenne
Et il y a z aussi
Tout ce que je connais
Tout ce que j’apprécie
Que je sais qui me plaît
Le fond vert de la mer
Où valsent les brins d’algues
Sur le sable ondulé
L’herbe grillée de juin
La terre qui craquelle
L’odeur des conifères
Et les baisers de celle
Que ceci que cela
La belle que voilà
Mon Ourson, l’Ursula
Je voudrais pas crever
Avant d’avoir usé
Sa bouche avec ma bouche
Son corps avec mes mains
Le reste avec mes yeux
J’en dis pas plus faut bien
Rester révérencieux
Je voudrais pas mourir
Sans qu’on ait inventé
Les roses éternelles
La journée de deux heures
La mer à la montagne
La montagne à la mer
La fin de la douleur
Les journaux en couleur
Tous les enfants contents
Et tant de trucs encore
Qui dorment dans les crânes
Des géniaux ingénieurs
Des jardiniers joviaux
Des soucieux socialistes
Des urbains urbanistes
Et des pensifs penseurs
Tant de choses à voir
A voir et à z-entendre
Tant de temps à attendre
A chercher dans le noir
Et moi je vois la fin
Qui grouille et qui s’amène
Avec sa gueule moche
Et qui m’ouvre ses bras
De grenouille bancroche
Je voudrais pas crever
Non monsieur non madame
Avant d’avoir tâté
Le goût qui me tourmente
Le goût qu’est le plus fort
Je voudrais pas crever
Avant d’avoir goûté
La saveur de la mort…
Mais ce n’est pas parce qu’on dépose des notes le long des vers qu’il en va différemment de la différence abyssale qui existe et existera toujours entre poésie et chanson.
Verlaine est le maître du chant. Le plus grand poète musicien peut-être. Mais sa poésie n’a rien à voir avec une chanson. Même si l’un de ses recueils s’intitule La bonne chanson et un autre Romances sans paroles. Ou Rimbaud qui a écrit « Chanson de la plus haute tour ».
C’est ne rien comprendre au projet poétique de ces deux génies de la poésie que de tout confondre comme vous le faites.
Nous vivons une époque dérisoire où la masse informe des pauvres incultes ne comprend rien à ce qu’elle lit et rabaisse tout à l’aune de la médiocrité générale qui envahit le champ de la création comme des lecteurs.
Rimbaud fut chanté, et Verlaine (Léo Ferré), et Baudelaire.
P… de blogue, où on n’a pas d’aperçu avant publication !
Widerganger dit :
La vraie et seule poésie trouve, comme la philosophie, sa source dans l’étonnement, le doute, la conscience.
Mais on est dans une époque de rabaissement général.
Oui;et quand on s’inscrit en contre de la tendance, ça ^passe pour réac ou oiseau de malheur.Idem quand ils avaient traité Finkie de tous les noms à nuit debout. Le ‘tout mélangé’, par absence de culture &dégringolade du désir d’apprentissage.
Votre critère, c’est de savoir si c’est « alimentaire » ou pas ! Le fric ! Vous êtes aliéné et minable, comme la majorité de nos concitoyens. Minables et complètement aliénés par l’idéologie lénifiante des bien pensants et du fric. Quel dégoût, cette époque !
» Nous vivons une époque dérisoire où la masse informe des pauvres incultes ne comprend rien à ce qu’elle lit et rabaisse tout à l’aune de la médiocrité générale qui envahit le champ de la création comme des lecteurs. »
Êtes-vous vraiment obligé de mépriser ceux qui ne partagent pas vos analyses ? Je ne confonds pas poésie et poème, qui n’est qu’un genre littéraire. La poésie est chose plus vaste, sans frontières, et peut donc fort bien se trouver dans cet autre genre littéraire qu’est la chanson. Et cela ne prouve en rien la qualité des dits genres : il y a des livres littérairement mauvais.
relire Grotesques en effet le chanter au riff guitare serait assez protestataire …
Paul VERLAINE (1844-1896)
Grotesques
Leurs jambes pour toutes montures,
Pour tous biens l’or de leurs regards,
Par le chemin des aventures
Ils vont haillonneux et hagards.
Le sage, indigné, les harangue ;
Le sot plaint ces fous hasardeux ;
Les enfants leur tirent la langue
Et les filles se moquent d’eux.
C’est qu’odieux et ridicules,
Et maléfiques en effet,
Ils ont l’air, sur les crépuscules,
D’un mauvais rêve que l’on fait ;
C’est que, sur leurs aigres guitares
Crispant la main des libertés,
Ils nasillent des chants bizarres,
Nostalgiques et révoltés ;
C’est enfin que dans leurs prunelles
Rit et pleure – fastidieux –
L’amour des choses éternelles,
Des vieux morts et des anciens dieux !
– Donc, allez, vagabonds sans trêves,
Errez, funestes et maudits,
Le long des gouffres et des grèves,
Sous l’oeil fermé des paradis !
La nature à l’homme s’allie
Pour châtier comme il le faut
L’orgueilleuse mélancolie
Qui vous fait marcher le front haut,
Et, vengeant sur vous le blasphème
Des vastes espoirs véhéments,
Meurtrit votre front anathème
Au choc rude des éléments.
Les juins brûlent et les décembres
Gèlent votre chair jusqu’aux os,
Et la fièvre envahit vos membres,
Qui se déchirent aux roseaux.
Tout vous repousse et tout vous navre,
Et quand la mort viendra pour vous,
Maigre et froide, votre cadavre
Sera dédaigné par les loups !
// Votre critère, c’est de savoir si c’est « alimentaire » ou pas ! Le fric ! Vous êtes aliéné et minable… //
Vous m’avez mal lu. Quand je parle de chansons alimentaires ce n’est pas flatteur. Même si s’alimenter n’a rien de déshonorant, c’est même fort utile ; et nombre d’acteurs de cinéma y ont donné sans que cela diminue en rien ce qu’ils ont fait dans des films de qualité, exemple avec Galabru.
Quant à vos insultes. La première fois que vous m’avez fait ça, j’en ai été vexé et furieux. Maintenant, souffrez (c’est le mot) que je les prenne avec philosophie. Et cela ne m’empêche même pas de vous lire avec intérêt ! Allez, tiens, malgré que vous soyez un peu moins beau que l’Apollon du Belvédère et un peu moins laid que Quasimodo, je vous embrasse !
Je vous ai très bien lu. Vous n’êtes en général capable d’écrire que d’énormes sottises ! Et il faut sans cesse se retenir pour ne pas vous envoyer sur les roses.
Quand je parle de chansons alimentaires ce n’est pas flatteur. (AlCeste)
__________
Faut-il être bête pour écrire un truc pareil !
Nous ne pouvons pas nous comprendre, vous et moi. Nous ne parlons pas la même langue. J’aimerais vous écraser le nez, mais je n’en ferai rien parce que ce serait perdre son temps. Vous faites simplement partie de l’enfer de notre époque.
Ce soir je mange du céleri rémoulade avec du jambon.
« «Je ne sais pas si j’ai bien fait», confie Anne Pingeot »
« En fait, tout en refusant le Nobel Sartre a accepté le chèque dont il a distribué le montant autour de lui. C’est dans les archives de l’académie que j’ai pu consulter, »
« autour de lui »…à qui? C’est très gratifiant de distribuer de l’argent.
Ah la dame Pingeot.
Elle a laissé publier et maintenant elle regrette. On dirait Hollande insultant les juges puis les encensant lourdement à Nice, détournant un hommage à des morts pour en faire une minable opération de com’.
Donc un grand acte de contrition ce soir sur la radio culturelle. Et au-delà, une vie foirée ?
Jean-Noel Janneney semble avoir une vraie force de conviction par ailleurs. Une éthique de conviction, pour Tonton.
Cela me fait sourire car je viens de lire au début d’un roman qu’il fut à l’origine d’un film de commande pour le bicentenaire de le Révolution, commande faite à JL Godard. Qui va l’honorer, à sa façon.
« Sartre a accepté le chèque », qu’il est allé demander ?
Seul Renato, demain matin, va tirer cette affaire au clair.
C’est généreux. Sartre a toujours été très généreux. Et pas seulement avec l’argent du Nobel.
Il a sans doute été plus communiste qu’Aragon au sens le plus concret du terme : redistribuer l’argent qu’il gagnait avec son travail. Tout le monde ne peut pas en dire autant.
« redistribuer l’argent qu’il gagnait avec son travail »
Il doit y avoir à ce sujet, je l’ai lu dans la foulée, sur la toile un témoignage d’un fils ou neveu de G.Gallimard.
Témoignage de Robert Gallimard, en fait.
» Editer Sartre »
A vrai dire, on a eu beaucoup de mal à entrer dans Le Grand Jeu de Céline Minard. Mais quand on a fait l’effort de s’y accrocher jusqu’au bout en la suivant dans sa nouvelle demeure bâtie sur l’a-pic d’une montagne, on se dit qu’elle nous a quand même bien bluffés. Parce que son expérience d’ermite volontaire ne pouvait pas être menée à son terme, et qu’il aurait sans doute été plus sage de n’en rien dire. Sa tentative d’atteindre le vide parfait en rivalisant avec le ressenti de la pierre, de la faune et de la flore cultivée pour survivre, était nécessairement vouée à l’échec. D’où son besoin, pour avancer et peut-être tenir son lecteur en haleine, de faire apparaître une perturbation mentale décisive en la personne d’un moine ou d’une nonne de Shaolin des plus improbable dans son paysage tellurique : une chamane sans gêne pissant debout, supérieurement biturée, et capable de lui en remontrer dans sa risible offensive écologique de repli sur soi. Ce qui fait prendre alors au grand jeu une tournure radicalement nouvelle. Les interrogations mentales de l’apprentie ermite liées à ses tentatives maladroites de s’extraire de toute corporéité, se focalisent désormais sur la possible réussite de la nonne stylite. La présence de ce spectre humain malmène des interrogations pré-philosophiques abyssales mais sans lendemain. Il s’en suit un assaut de jugements de valeurs conditionnés, presque mesquins, qui modifient insensiblement la perspective des règles du jeu initiales. On se demande finalement si c’est bien là le message produit par ce roman avorté ou le processus d’écriture qui rate un objet aussi osé. Et on ne le sait pas car c’est proprement indécidable. Ce que l’on sait en revanche, pour revenir sur un peu sur la terre ferme, c’est que la radicalité de cette sympathique incertitude ne fera pas entrer ce roman dans la liste finale des lauréats. Reste que pourtant, on n’a pas lu, depuis bien longtemps, quelque chose d’aussi dérangeant.
Êtes-vous vraiment obligé de mépriser ceux qui ne partagent pas vos analyses ? (Al Ceste)
Ah mais oui. ah mais oui : ça fait partie de son idio-syncrasie (idio = singulier)
Fais court, JJJ, fais court …. ton verbeux de limace est illisible !
François M… dit: 17 octobre 2016 à 14 h 01 min
Ah la dame Pingeot.
Elle a laissé publier et maintenant elle regrette. On dirait Hollande insultant les juges
Le couple idéal !
JC….. dit: 17 octobre 2016 à 14 h 25 min
Fais court, JJJ, fais court …
Tant qu’à la parfin et pour le faire court…
pour ma part j’ai mis les philosophes crypto marxistes sur pause, et je ne porte que mieux …
Ben la country c’est rural, hein !
Althusser ! …. quel c.on !
Robert Gallimard, c’est le cousin à la Facel Vega ou me gourje ? si c’est le cas, la distribution du nobel aux nécessiteux a dû le faire rigoler.
Poésie et chanson : il y a belle lurette que les profs de lettres éclairés font étudier à leurs élèves des textes de Brassens, de Brel, de Léo Ferré etc. Seuls s’en plaignent quelques obtus et autres retardés. Voir la collection « Poètes d’aujourd’hui » de chez Seghers.
Jeanjean, repend toi ! reprend toi !
Un poète qui a besoin de musique…. c’est un raté ! A envoyer en camp de déradicalisation musicale.
Jean dit: 17 octobre 2016 à 14 h 51 min
Oui, voilà où mène la démagogie de toute une époque ! On se retrouve au final avec un chansonnier comme prix Nobel. Quelle décadence !
Pétrarque a écrit Il Consionere. Mais ça n’a rien à voir avec des chansons.
Cansionere… mais pour Dyla, c’est plutôt Consionere…
Les dernières paroles d’Hélène, au moment où son timbré de mari, lui serrait le kiki furent « Halte ! Tu serres ! »
Ce qu’a pondu Bob Dylan ? mais…. c’est négligeable ! Ainsi que la décision des Nobelisophes bourrés au smørrebrød suédois !
Un vrai poète crée sa propre musique. Son œuvre se passe de tout apport musical extérieur. Verlaine en est le bel et le plus grand exemple.
Mais Jean-Philippe, tu rigoles. N’empêche, il est fort probable que son nom ait joué dans son destin d’étrangleur.
McBerguie … Halte, tu serres !…
Immonde ! Immonde !
(mais j’ai ris : trois ave, deux paters, un acquittement)
Widergänger dit: 17 octobre 2016 à 15 h 03 min
vous dominez si bien l’anglais
Et vous sauriez où l’on peut trouver une liste de poète(sse) athée?
JC : « bourrés au smorrebrod » , l’andouille confond avec l’aquavit, pas étonnant le cultureux
Suffisamment en tout cas pour me rendre compte que ses chansons n’ont rien à voir avec les ambitions de la poésie.
Michel Deguy
André du Bouchet
James Sacré
Lionel Ray
Henri Deluy
Daniel Boulanger
Jacques Roubaud
Bernard Vargaftig
Alain Veinstein
etc.
Guillevic
Widergänger dit: 17 octobre 2016 à 15 h 17 min
ben voyons
Voilà où nous en sommes:
« Jeanne d’Arc était anglaise. La capitale de la Chine est Madrid. La Tour Eiffel est un patrimoine turc. C’est Michael Jackson qui a découvert l’Amérique. Il n’y a aucun lien entre les Juifs, Jérusalem et leurs lieux saints le Mont du Temple et le Mur des Lamentations.
Absurde, mensonger, risible, n’est ce pas?
Pourtant la dernière de ces propositions a très sérieusement été adoptée cette semaine à l’UNESCO par 24 voix. Le texte avait été déposé pat les Palestiniens, l’Egypte, le Maroc, le Liban, l’Algérie, le Sultanat d’Oman, le Qatar et le Soudan dont chacun connaît la grande tradition démocratique et le respect des Droits de l’Homme. »
1
Voi ch’ascoltate in rime sparse il suono
di quei sospiri ond’io nudriva ’l core
in sul mio primo giovenile errore
quand’era in parte altr’uom da quel ch’i’ sono,
del vario stile in ch’io piango et ragiono5
fra le vane speranze e ’l van dolore,
ove sia chi per prova intenda amore,
spero trovar pietà, nonché perdono.
Ma ben veggio or sì come al popol tutto
favola fui gran tempo, onde sovente10
di me medesmo meco mi vergogno;
et del mio vaneggiar vergogna è ’l frutto,
e ’l pentersi, e ’l conoscer chiaramente
che quanto piace al mondo è breve sogno.
(Canzionere, Patrarca)
fred dit: 17 octobre 2016 à 15 h 26 min
Eh oui, mon petit chéri, ça a beau t’étonner, c’est comme ça, tra la li et tra la la…
Mais y sont c. tous ces ploucs ! Mais c. !
JC….. dit: 17 octobre 2016 à 14 h 55 min
Jeanjean, repend toi ! reprend toi !
Un poète qui a besoin de musique…. c’est un raté
Un poète n’a pas besoin de musique, puisque la musique est dans ses textes. N’empêche que lorsque Baudelaire inspire Duparc ou Verlaine Ravel, personne ne s’en plaint. Pas plus que lorsqu’Aragon inspire Ferré, Hugo Brassens ou Calaferte Maurane. Pas plus que lorsque la musique inspire Baudelaire. Ces frontières étanches entre poésie, musique et chanson, que voudraient établir des pions de collège bornés, accrochés à leurs catégories comme des patelles à leur rocher,tentent en vain de nier l’évidence de l’étroite parenté entre ces arts qui ont la même origine et ont toujours frayé entre eux. Il y a infiniment plus de profit à explorer leurs rencontres et à en jouir qu’à s’évertuer à cerner leur domaine spécifique.
N’empêche que Bob Dylan prix Nobel de littérature, c’est un magistral doigt d’honneur dûment fourré dans le fion de tous les pions de collège de l’acabit de Widergänger, et sans vaseline !
Jean dit: 17 octobre 2016 à 15 h 35 min
N’empêche que Bob Dylan prix Nobel de littérature, c’est un magistral doigt d’honneur dûment fourré dans le fion de tous les pions de collège de l’acabit de Widergänger, et sans vaseline !
Celle-là, j’en ai au moins jusqu’à l’heure du dîner pour m’en remettre. Hou hou hou !
D’abord, je ne suis pas pion de collège mais professeur en collège ! Et d’une ! Et ensuite, j’emm… tous les petits merd… de ton espèce qui ne connaissent rien à la poésie et la rabaisse par leur médiocrité de goût et leur ignorance crasse en matière de poésie.
Nah !
La poésie souffle partout et où elle veut. Il y a sûrement plus de poésie dans les chansons de Claude Nougaro ou les sketchs de l’humoriste Raymond Devos que dans les oeuvres complètes d’Alain Veinstein. Faut arrêter de déconner et, ainsi que Passou, coller des étiquettes et distribuer des brevets d’authenticité professionnelle. Poète n’est pas un métier…
Les textes de Brassens ou Brel ne valent rien sans la musique qui en font partie.
C’est l’énorme différence avec la vraie poésie, qui se suffit à elle même. Le texte d’une chanson, il lui manquera toujours quelque chose pour être. Il fait corps avec la musique qui, elle-même, par elle-même, ne vaut pas grand-chose non plus. C’est l’alliance, la fusion miraculeuse et magique entre un texte et une mélodie qui font la beauté d’une chanson.
Pour la poésie, c’est tout autre chose. Un poème est un objet esthétique en soi, qui se suffit à lui-même. On peut toujours lui rajouter de la musique. Mais cela ne touche en rien son être.
Ok merci, que des hommes français mais c’est un bon début. Pendant que j’y suis que pensez de la réforme des accents circonflexes? La poésie y laisserait t’elle son âme?
15 h 31 min
pffff
La poésie souffle partout et où elle veut. Il y a sûrement plus de poésie dans les chansons de Claude Nougaro ou les sketchs de l’humoriste Raymond Devos que dans les oeuvres complètes d’Alain Veinstein. Faut arrêter de déc.nner et, ainsi que Passou, coller des étiquettes et distribuer des brevets en recevabilité, WGG. Poète n’est pas un métier…
Widergänger dit: 17 octobre 2016 à 15 h 47 min
Nah !
Comme ça, « Nah ! » ? Pourquoi pas « Noah ! » pendant que t’y es ? Je m’en vas t’envoyer les potes à Zemmour, moah ! T’aar ta gueule à la récré !
jibé laissons – le non ?
les goût et les couleurs, une vidéo pour w. son style ?
à 15 h 38 min
les esprits supérieurs auraient voté pour jeandodo ou autre germanopratintin –
Jibé dit: 17 octobre 2016 à 16 h 02 min
La poésie souffle partout et où elle veut. Il y a sûrement plus de poésie dans les chansons de Claude Nougaro ou les sketchs de l’humoriste Raymond Devos que dans les oeuvres complètes d’Alain Veinstein. (Jibé)
Vil provocateur ! je m’en vas t’envoyer quelques potes à Widergänger pour t’apprendre à mélanger les genres ! T’aar ta gueule à la récré !
Mais c’est toi qui déc.nne Jibé.
La chanson n’a pas du tout les ambitions de la poésie. Si t’es pas capable de comprendre ça, fais autre chose ! T’es nul.
Il fut même un temps où des cinéastes étaient immortalisés à l’Académie française, tel René Clair !
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