de Pierre Assouline

en savoir plus

La République des livres
Le Carré, vie privée

Le Carré, vie privée

S’il y a une expression qui devrait être désormais bannie sous la plume des critiques et des universitaires britanniques, c’est bien « biographie définitive ». L’actualité de l’édition outre-Manche en apporte régulièrement de nouvelles illustrations ; mais cette fois, c’est le coup de grâce. Il vient d’être asséné par Adam Sisman, le biographe pourtant quasi officiel car à peu près autorisé de l’écrivain John Le Carré– l’un des plus grands écrivains contemporains de langue anglaise et non pas juste un bon spécialiste du roman d’espionnage, genre auquel on a trop longtemps tenté de l’assigner. Dans le livre pourtant très complet qu’il lui avait consacré en 2015, il n’avait pas tout dit. Pas tout à fait, pas vraiment. De son propre aveu, le biographe en avait encore sous la pédale. Rien n’est pénible comme d’écrire un livre tout en sentant en permanence le souffle de son personnage principal derrière votre épaule.

Il récidive donc ces jours-ci avec The Secret Life of John Le Carré.  Profile (£16.99). On se doute un peu du contenu, le titre annonçant le programme. Il avait promis de ne n’en rien divulguer du vivant de son héros disparu en 2020 à 89 ans. Consentant, Le Carré avait coopéré « sans contraintes mais à condition de respecter les sensibilités des tiers vivants » ; les ayant-droits, ses enfants (leur mère est décédée peu après lui), ont donné leur accord. Marié pendant un demi-siècle après une première union ratée, il a multiplié les maitresses en usant dans sa clandestinité amoureuse des techniques apprises lorsqu’il était agent du MI5 dans l’Allemagne de la guerre froide : couvertures, filatures, boites aux lettres mortes etc Un vécu de la trahison qui a irrigué ses romans. Sa liaison avec Susan Kennaway, l’épouse de son ami, le romancier James Kennaway, était bien documentée : leur ménage à trois a été décrite par le mari dans son roman Some Gorgeous Accident, par la femme dans The Kennaway Papers (1981), recueil de sa correspondance et ses carnets, et par l’amant Le Carré dans Un amant naïf etsentimental (Robert Laffont, 1972) ! Mais d’autres sont restées secrètes et n’ont d’intérêt que par ce qui s’y reflète dans son œuvre.

Il y eut une photographe américaine, une journaliste italienne, une avocate allemande… Adam Sisman en a identifié une dizaine grâce à l’exploration de ses archives, de sa correspondance et à la suite de rencontres. Certaines, plus jeunes (trente ans de moins) et parfois bien plus jeunes que lui (cinquante de moins telle la jeune fille au pair qui s’occupait de son fils) sont reconnaissables dans ses romans. L’une d’elles Suleika Dawson, avec qui il partait en vacances sur l’île de Lesbos dans les années 80, a publié ses mémoires l’an dernier sous le titre The Secret Heart (Le cœur secret). Janet Lee Stevens, correspondante au Moyen-Orient, a été tuée dans un attentat à la bombe d’une milice chiite contre l’ambassade américaine alors qu’elle effectuait des recherches pour lui à Beyrouth ; on l’y surnommait « la petite fille au tambour » ce qui inspira à Le Carré le titre et le contenu d’un de ses livres.

Cette tension permanente lui était devenue indispensable car il la savait féconde pour son imagination créatrice. Le Carré menait ses affaires de cœur comme des opérations d’espionnage. De toutes les fictions qu’il avait créées, sa vie fut la plus réussie. Un mélange de mystères et d’inventions, de vrais mensonges et de faux souvenirs d’une redoutable complexité, tissée non dans le réel mais dans l’étoffe des rêves. Son père, un sacré tordu escroc et mythomane, l’avait mis jeune à bonne école ; sa mère aussi qui avait abandonné ses enfants (il avait 5 ans) en désertant le domicile conjugal. Il dut alors s’inventer lui-même, mythifiant sa personne puis son œuvre au creux d’un univers où des poupées russes s’emboitent dans un jeu de miroirs. C’est parfaitement transparent dans Un Pur espion (Robert Laffont, 1986), son chef d’œuvre et la clef de ses névroses.

John Le Carré était le nom de plume de David Cornwell. La biographie d’Adam Sisman est en quelque sorte consacrée au premier, et son annexe au second. Un troisième livre serait en préparation : on dit il raconterait les troubles relations entre un biographe et son héros, mettrait leurs rapports à nu et en dévoilerait l’influence sur leurs œuvres respectives. L’enquête s’annonce explosive. Et riche en révélations. Naturellement, toute ressemblance avec des personnes etc. L’auteur serait un certain George Smiley.

(« John Le Carré » et « John Le Carré et son épouse Jane, 1964 » photos Ralph Crane)

Cette entrée a été publiée dans Histoire Littéraire.

1077

commentaires

1 077 Réponses pour Le Carré, vie privée

renato dit: à

Incidemment, aujourd’hui on connait le commanditaire du Requiem.

renato dit: à

«… comme Virgile s’inspirait d’Homère ? »

Horace, même s’il a dit : « Chi vuole imitare Pindaro si espone ad un volo rischioso come quello di Icaro.”

Jazzi dit: à

« C’est un film maladroit et contre-performatif. »

Qu’est-ce que ça veut dire exactement, rose ?
En quoi un film ou un livre ou une oeuvre d’art doivent-ils être performant ?
Est-ce à dire que le film « Le consentement » ne dénonce pas la thèse qu’il est supposé défendre ?
Et cette thèse était-elle plus performante dans le livre ?

renato dit: à

Pardon !

« Celui qui veut imiter Pindare s’expose à un vol aussi risqué que celui d’Icare. »

Jazzi dit: à

Un avis qui me semble plus pertinent que celui de Christine Angot, rose

« Delphine Depras

Pourquoi vouloir tirer du témoignage de Vanessa Springora un film ? Telle est la question que l’on peut se poser – et que se sont effectivement posée nombre de lecteurs. C’est donc en me demandant à mon tour ce qu’il allait bien pouvoir ajouter au livre que je suis allée le voir.
Tout d’abord, on peut dire qu’il a le mérite de réamorcer les réflexions qu’avait suscitée le livre en dehors de tout bruit médiatique, de manière plus posée, sans les emportements qu’avait entraînés le choc des révélations qu’il renfermait.
Et, puisque le cinéma est une expérience qui se partage plus facilement ou plus immédiatement que la lecture, elle offre peut-être davantage encore la possibilité de dialoguer et de partager des observations, des sentiments, des interrogations avec ceux qui nous entourent, ce qui n’est pas rien.
Enfin, et on se place là davantage du point de vue des ressorts respectifs des deux oeuvres, le film met les deux protagonistes sur le même plan. Ainsi voit-on de manière très crue ce qui transparaissait au travers du témoignage de la jeune fille et de l’adulte que celle-ci était devenue au moment de la rédaction de son livre. On perçoit parfaitement la manière dont l’homme joue à la fois de son aura et de cet état de confusion, d’incertitude et d’instabilité propre à l’adolescence pour installer son emprise. Pour le dire autrement : on vit les mécanismes à l’oeuvre, et non plus seulement leurs conséquences.
Quant aux qualités propres au film, précisons que les comédiens sont à la hauteur de ces rôles particulièrement difficiles – Rouve, en particulier, est glaçant. Et la réalisatrice, en jouant notamment d’effets de lumière, est parvenue à trouver une manière de filmer des scènes très dérangeantes sans avoir à s’y attarder plus que nécessaire.
Disons que s’il fallait vraiment adapter ce livre, le résultat me semble plutôt concluant.
Sur ce lien, le commentaire que j’avais fait du livre : https://delphine-olympe.blogspot.com/…/le-consentement… »

MC dit: à

Je suis en train de lire les Memoires de l’ Abbe de Choisy habillé en femme. Je ne puis que recommander l’édition de Georges Mongredien, lequel avait les pédants en horreur…,Bien à vous. MC

MC dit: à

Ah oui, le mensonge sur Salieri qui a fait dire à celui-ci ; » Vous leur direz, Moscheles » . En substance: rien de vrai là dedans. Rose : que viennent faire le Lac de Tibériade et le Jourdain dans nos échanges? J’ai cherché mais pas trouvé. Bien à vous. MC

William Boquet dit: à

@Je suis en train de lire les Memoires de l’ Abbe de Choisy habillé en femme. Je ne puis que recommander l’édition de Georges Mongredien, lequel avait les pédants en horreur…,

On louera vos efforts pour tenter de vous en garder

William Boquet dit: à

… des pédants pratiquants

D. dit: à

Si Grimaud est très à l’aise dans Bartok, Bartok n’est pas très à l’aise dans Grimaud.

D. dit: à

Oui c’est cela, Damien. Grimaud réinvente l’art pianistique. Et moi je me fais bien chier à l’entendre, sa réinvention, comme encore hier soir sur France Musique.

D. dit: à

 … mais Grimaud y déploie son esprit.

Ben tiens. Elle déploie surtout des bizarreries voire des imperfections à n’en plus finir que j’ai hâte que ça se termine.

D. dit: à

Le pire est sans doute de la regarder jouer. La voir communier de travers avec la musique avec un sourire extatique de contentement en se tortillant mollement comme une chenille. Pitié.

D. dit: à

A la très regrettée Brigitte Engerer dont on a si peu parlé lorsqu’elle nous a quittés il n’y a pas si longtemps.

William Boquet dit: à

@Phil dit: à
défilé d’imbéciles vaniteux, de traîtres aussi, oui , de pédés, de sadiques, d’ivrognes,
qui disqualifia Le Carré pour James Bond, calque d’un Fleming ivrogne baiseur, vertus estampillées années soixante. Elargissement du champ des tares à partir du wokisme.

Être arriéré de longue date donne-t-il des droits particuliers, dirphilou ?

rose dit: à

Jazzi,

C’est Damien qui écrit cela dans son analyse où il a mis ce lien
Maladroit et contre performatif.

Angot est claire : le livre dit pas de consentement, le film dit le contraire, il y a eu consentement.
Elle insiste sur l’âge enfantin de la protagoniste.
François Ozon le souligne  » les jeunes filles sont courageuses ».
Dramatique pour Vanessa Spingora.

Angot n’est pas notre féministe de service. Elle est une femme libre, qui a une parole qui lui appartient en propre, et celle qui a raconté l’inceste subi dans Une semaine de vacances, parce que le silence tue, nombre d’années avant metoo.

Je la considère de grande envergure, pas tant par ses écrits que par sa position courageuse face au monde.

rose dit: à

D. dit: à
Le pire est sans doute de la regarder jouer. La voir communier de travers avec la musique avec un sourire extatique de contentement en se tortillant mollement comme une chenille. Pitié.

À chacun sa manière.
La musique, on ferme les yeux et on lève la tête non ?

rose dit: à

Lu Delphine Depras.
Je n’irai pas comparer, le livre m’a suffi.
Oui, elle a été amoureuse de cet homme, l’enfant. À treize ans, on est une enfant. Oui, elle est passée au-delà de l’accord de sa mère. Oui, elle a été bernée.

Lu récemment « Matzneff l’a quittée », pour une plus jeune. Certains poussent le vice jusqu’à faire recruter les nouvelles recrues, 13/14 ans par les vieilles 16/17 ans (le patron d’ASSU 2000).
In fine, Vanessa Spingora a fouillé, dans les écrits de Matzneff, et a découvert ses relations sordides avec des enfants garçons de l’Asie du sud-est. Et cela a tranché à vif dans le fantasme : non, elle n’était pas l’Amoureuse.
Elle a été de la chair fraîche consommée toute crue.

Si vous lisez le livre, jazzi, j’attends votre point de vue.

rose dit: à

Enfin, en tout cas, sur France musique, on peut faire autre chose. Pourquoi s’énerver ?

rose dit: à

Oui, elle est passée au-delà de l’accord de sa mère.

Qui, très clairement ne l’a pas donné dans le livre.

rose dit: à

« Est-ce à dire que le film « Le consentement » ne dénonce pas la thèse qu’il est supposé défendre ?
Et cette thèse était-elle plus performante dans le livre ? »

Je crois. Le film souligne l’ambiguïté.
Demandez à Damien.

rose dit: à

Mozart, quant à lui, a atteint le sommet de la gloire après sa mort.

Renato, il est mort à trente cinq ans.

rose dit: à

et alii dit: à
JE N4AI PAS BESOIN DE SMARTPHONE/J’ATTENDS un chat qui s’appellera spooky; je commence à ronronner et me faire des moustaches:je mettrai des bigoudis sur les siennes!enfin la joie parfaite !

Bonne rencontre et alii, et de l’amour.

J’en ai bcp qui m’attendent devant ma porte. Pas prête.
Je le prendrai bébé quand je serai vieille.

rose dit: à

Et alii,

Mes amis italiens, presque fini leurs pâtes, quel régal ! certaines étaient radiatori comme ceux d’une Ferrari, leur fille s’appelle Shalom, Benedetta. Elle est née à cinq mois et demi, je crois savoir. Sa maman a passé trois mois à l’hôpital pendant que l’enfant était branchée aux tuyaux.
La mama italienne dans toute sa perfection.

rose dit: à

d’expériences au cours desquelles des micro-ondes ont été envoyées à la gorge de grenouilles jusqu’à ce que leur cœur s’arrête.

Les grenouilles qui ont le malheur d’exister parce que tout le monde leur en veut. Les cuisses, les lycées avec la dissection, le coeur maintenant.

Damien dit: à

D aime les vieilles peaux qui pianotent leurs vieilles partitions moisies. Ecoutez plutôt une vraie pianiste, mature et exceptionnelle dans les Kreisleriana, qu’elle reprend sur son nouveau CD : https://youtu.be/rryz7Z1eOEo C’est magnifique ! Quant à Angot, elle dit souvent des trucs très justes, sur le Consentement ainsi que sur le film de Breillat (c’est sur YouTube, dans l’émission de France Inter où elle tient chronique). Le malaise du Consentement(le film) provient effectivement du fait qu’on ne comprend pas où la cinéaste veut en venir. Le livre de Springora, mûrement réfléchi, était un document exceptionnel. Pas le film, qui pourrait être vu comme une apologie de Matzneff, interprété par un superbe Rouve, au crâne rasé superbement, aux doigts manucurés, aux lunettes noires de dandy… La relation pédophile est même moins choquante que dans le Dernier tango à Paris, notamment avec la scène au beurre frais de viol-sodomie, qu’on connaît tous. Brando/Rouve, même combat ? Peut-être ! Dans La Nuit américaine, l’actrice demandait une motte de beurre, ce qu’il faut pour que le film soit bon… Vous n’avez pas oublié de changer d’heure ? Bonne journée avec Hélène Grimaud !

rose dit: à

Damien

Comparer Un dernier tango à Paris avec le Consentement c’est osé, non ?
Quoique le titre du second convienne parfaitement au sujet du premier !!!

renato dit: à

« … il est mort à trente cinq ans. »

Non, c’est vrai ?!

29.10 — 6.55

Damien dit: à

Il faut savoir aussi que pour Le Dernier Tango à Paris, ils voulaient que Maria Schneider soit un jeune mec. Vous imaginez la transgression à l’époque ? Les scènes de pédérastie glauque ? Ma comparaison avec Le Consentement est parfaitement justifiée. Je n’ai pas l’habitude de plaisanter avec ça ou d’être approximatif. Bordel de merde !!!

rose dit: à

Copié/collé
Damien dit: à
Le film « Le Consentement » fait un tabac ! C’est la gloire pour cette pourriture de Matzneff. Christine Angot explique très bien ce qui passe : https://youtu.be/WVzlAj7llXw J’ai vu le film, et j’approuve ce qu’elle dit. C’est un film maladroit et contre-performatif. Alors oui, Matzneff doit se frotter les mains et autre chose, comme dit Angot sans rire. Car c’est un rire, ou plutôt un film, et une affaire qui ne font s’amuser personne. Il aurait fallu faire un film sérieux, et non cette bluette hamiltonienne, qui dérape. Non, le propos d’Angot est très juste. Angot est une vigie sur nos turpitudes, dans lesquelles nous plongeons et replongeons avec une bonne conscience inaltérable. Au détriment des plus faibles, c’est-à-dire des enfants. « Entre le faible et le fort, c’est la liberté qui opprime et la loi qui affranchit. » (Lacordaire) Et Platon qui disait que les lois venaient des dieux ! Vaste question !!! Bonne journée à tous.

rose dit: à

Bordel de merde

Bon dimanche,

rose dit: à

Hugo a beaucoup médité cette pièce, qu’il cite à Mademoiselle Mars dans VH Raconte par un Témoin de sa Vie. Allez savoir pourquoi… Bien à vous. MC

Lorsque l’on médite longuement sur une idée Marc Court, c’est que la réponse n’est pas évidente.
Cela m’a pris entre un an et deux ans pour résoudre une affirmation entendue dans mon groupe France O4 Alzheimer. Je l’ai :🤗

Victor Hugo devait avoir ses raisons.

rose dit: à

Marc Court, c’était Bloom

Bloom dit: à
le Jourdain

Mince filet d’eau verte. Fait du Fleuve sans le savoir, comme le personnage de Molière, euh, de Corneille, plutôt, si l’on en croit le nouveau patron d’Historia (quelle galère, le poumon, la peste soit des maréchaux et des maréchaux-ferrants).

Kwakilensoi, comme dit M. Qazzafi, le traiteur pakistanais de la rue Marx Dormoy, qui connait son La Rochefo

ucauld: « Toutes les vertus des hommes se perdent dans l’intérêt, comme le Jourdain dans la mer Morte »

Avant d’arriver en mer morte, le Jourdain se jette en lac de Tibériade.

In situ, il ne se jette pas, il a de nombreux bras qui font comme une main. Larges profonds pas traversables à pied, obligé de reculer. Magnifiques, vert foncé.

rose dit: à

D

Rêve en premier lieu très intéressant.
Pkoi les gens autour ne s’y intéressaient pas ?

rose dit: à

Alors, il est 6h31, c’est a dire 7h31 ?

rose dit: à

J J-J dit: à
n’étant ni juif ni arable, je persiste sans grandes certitudes, mais néanmoins doté de qq convictions historicisées au sujet des nouveaux aléas du « conflit » du moment : il faut décoloniser la Cisjordanie palestinienne de l’occupation illégale de ses colons israéliens. Les terres en mitage qu’ils occupent progressivement depuis 1948 ne leur appartiennent pas. Pas plus que leurs bâtisses. Adoncque… QED –

Oui.
Définitif.

rose dit: à

G fait le tour. Cela prend du temps. Plus que du au fur et à mesure.

Bon dimanche.

rose dit: à

C pas une légende urbaine le mitage. Allez de vos yeux voir. Avec un autre chauffeur palestinien sans dire que vous êtes juif. Vous vous ferez votre propre opinion. C’est la curiosité de chercher à comprendre par soi-même.

Jazzi dit: à

« C’est la curiosité de chercher à comprendre par soi-même. »

Alors allez voir le film « Le consentement » au lieu d’adopter l’opinion toute faite de Christine Angot, rose !

closer dit: à

700 000 colons en Cisjordanie, dont 230 000 à Jérusalem est. Pas loin du nombre des pieds noirs en Algérie sur un territoire infiniment plus petit. Qui peut penser une seconde qu’ils vont quitter gentiment une terre qui, pensent ils pour la plupart, leur a été donnée par Dieu ?

Phil dit: à

Dear Baroz, Rosi et Damien veulent tondre le Matzneff, ça derape

MC dit: à

oui Rose. Je sais pourquoi.ce Don Sanche inconnnu lui inspire quelques beaux vers d’Hernani: « Eh bien levez-vous donc, Duchesse deSegorbe ». Mais Mr Bosquet-Langoncet juge pédant qu’on les lui rappelle… Bien à vous. MC

J

renato dit: à

«… il est mort à trente cinq ans »

Voyons donc, rose, les étapes de la célébrité de Mozart.

Nonobstant qu’il a été un enfant prodige, Mozart a eu son premier emploi important à la mort de Gluck (1787), il était âgé à ce moment de 31 ans, et il obtient la place de Kammermusikus — la rétribution est modeste, 800 florins/an — compte tenu de son talent et de ses compétences c’est une misère.
On ne va pas faire pas l’histoire de la période 1787 – 1791 (année de sa mort).

Considéré par ses contemporains les plus attentifs (Haydn et Salieri entre autres) comme l’un des plus grands génies musicaux, Mozart est entré durablement dans l’histoire de la culture, prenant des sens différents et contradictoires dans lesquels la postérité a configuré ses idéaux contrastés de beauté.
C’est vers 1814 que Stendhal créé la première image d’un Mozart dramatique, mélancolique voire tragique, tandis qu’Hoffmann, qui a révélé le génie de Beethoven, parle du démoniaque dans la musique de Mozart, et il considère qu’avec le Don Giovanni il est le créateur du drame musical romantique.
Dans les premières décennies du XIXe siècle et jusqu’à l’apparition de Beethoven, ces impressions ont persisté, ébranlées ensuite par Schumann et Berlioz, enclins à enfermer la musique de Mozart dans une atmosphère impassible de sérénité olympienne proche de la pureté des lignes grecques. Ces deux images (l’apollinien et le romantique) s’alternent et se chassent l’une l’autre tout au long du XIXe siècle, au gré des évolutions esthétiques et culturelles.
In fine, c’est Wagner qui a sauvé la musique de Mozart des interprétations froides et académiques, en revendiquant ses impulsions expressives.

Au cours de sa brève existence, Mozart a composé plus de six cents œuvres — le catalogue de ses œuvres a été établi par Ludwig Von Köchel en 1862 (d’où le K précédant le numéro d’opéra). Mais il faudra attendre le dernier quart du XIXe pour avoir une grande édition de son œuvre (Breitkopf & Härtel, Leipzig entre 1876 et 1883), en vingt-trois volumes — qui reste encore aujourd’hui fondamentale.

Le Mozarteum, lieu de collecte et de conservation des documents relatifs à la vie et à l’œuvre de Mozart, fut fondé à Salzbourg pour la diffusion des œuvres de Mozart, date de 1842.

Au début du XXe siècle (1919-1921) le musicologue Hermann Abert s’attache à redécouvrir Mozart comme un génie surpassant toutes les traditions antérieures et presque un précurseur de Beethoven, notamment en raison de sa capacité à transfigurer les grands sentiments humains en musique. *
* W. A. Mozart, Breitkopf & Härtel, Leipzig, (Vol. 1, 1756 – 1782 ; Vol. 2, 1783 – 1791)

L’universalité de Mozart a été affirmée par Alfred Einstein (à qui l’on doit Révision du catalogue Köchel des œuvres de Mozart, * 1937 ; et W. A. Mozart : His Character, His Work, 1945), qui a placé le musicien dans une suprématie absolue dont tous les autres restent éloignés. Cependant, plus récemment, l’écoute de la musique de Mozart a conduit à l’image du musicien pur, suggérée par l’objectivisme opérant dans d’autres domaines de la culture, la musique de Mozart semblant se résoudre à l’objectivité phonique.
Ces attitudes contrastées ont fini par rendre vivante la prédiction de Goethe avertissant que dans les œuvres de M. est inhérente une forme créative qui se propage de génération en génération, sans s’épuiser.
* En raison d’erreurs de datation et de diverses autres lacunes (sources différentes, quelquefois contradictoires, incertaines ou fragmentaires, manuscrits autographes et non autographes, premières éditions imprimées, esquisses, témoignages, lettres), le catalogue original compilé par Kochel contenait de nombreuses inexactitudes. D’où la nécessité de corriger. Les corrections les plus significatives étant contenues dans la troisième édition, justement celle compilée par Alfred Einstein en 1936, et dans la sixième et dernière, de 1964, compilée par différents auteurs.
Un long chemin, donc, à front de Beethoven que sur sa cinquantaine put lancer une souscription européenne pour financer ses dernières compositions, que seront compréhensibles par les interprètes 50 ans, parfois 60, après publication. Ceci n’est pas un jugement de valeur, seulement une observation.

D’accord, c’est un peu long…

Chantal dit: à

j’ai été voir une année difficile et je pensais rire devant une comédie et en fait c’est pas évident le traitement un peu potache qui vire à la comédie romantique nunuche. J’ai un petit faible pour Pio Marmaï qui a réussi à être touchant, mais la militante bobo écolo aristo qui pense refaire le monde dans son 100m2 parisien est une caricature du mouvement d’extinction rébellion. Si quelqu’un souhaite se désencombrer, je prendrais bien le chien empaillé lol.

FL dit: à

« Horace, même s’il a dit : ‘ Chi vuole imitare Pindaro si espone ad un volo rischioso come quello di Icaro.’  »

« Litterae latinae : pour une histoire littéraire de Rome » ne raconte donc pas n’importe n’importe quoi. Ces messieurs imitent bien. Et volontairement.

Il devrait y avoir une querelle des anciens et des modernes après ça.

FL dit: à

Une des plus belles scènes d’Agnès Varda c’est celle où elle va chez Jean-Luc Godard et où celui-ci ne la reçoit pas mais a laissé un mot pour elle sur une fenêtre.

J’y ai repensé lorsque j’ai appris que Godard avait décidé de se suicider.

Des êtres vieillissants pour qui le passé est devenu une douleur.

FL dit: à

Par contre sa teinture ! Enfin bon.

Bloom dit: à

Fachoshpère – islamisme radical, même combat.
https://www.radiofrance.fr/franceculture/podcasts/questions-d-islam/l-extremisme-religieux-et-ideologique-sur-la-toile-3268527

Sur M.le Jourdain, pour compléter supra. Peu d’eau, peu d’eau…

« Le bassin du Jourdain est partagé entre quatre pays : Israël, Jordanie, Syrie et Liban, auxquels il faut ajouter les territoires palestiniens de Cisjordanie. Le Jourdain prend sa source dans le Mont Hermon, au Liban, qu’il parcourt sur 21 km. Il passe la frontière israélienne et arrive au lac Houleh (maintenant asséché), lieu de rencontre avec trois affluents (Hasbani, Banias, Dan). Ensuite, il parcourt 17 km de gorges étroites et arrive au lac de Tibériade, où la salinité est forte, d’autant plus que des cours d’eau douce s’y jetant ont été détournés. Le lac de Tibériade reçoit cependant les eaux des multiples petits cours d’eau traversant les hauteurs du Golan. Ensuite, le Jourdain rencontre la rivière Yarmouk (arrivant de Syrie), puis décrit des méandres sur 320 km (109 km à vol d’oiseau) pour atteindre la mer Morte. Ces 320 km sont occupés par une plaine humide (le zor humide), à la végétation subtropicale, dominée des deux côtés (cisjordanien et jordanien) par des terrasses sèches et ravinées.

Cette région, contrairement à l’Anatolie turque, ne dispose pas de ressources en eau abondantes. Le débit naturel du Jourdain n’est que de 500 millions de m³ au sortir du lac de Tibériade, et 1400 millions de m³ à son embouchure dans la mer Morte. Mais dans les faits, c’est-à-dire avec l’exploitation du fleuve, le débit n’est que de 70 millions de m³ à Tibériade et de 160 millions à la Mer Morte. »

– Eau et conflits dans le bassin du Jourdain, Les clés du Moyen-Orient

MC dit: à

A noter tout de même qu’on s’assoit dans Don Sanche, mais qu’on se lève dans Hernani, tandis que dans les deux cas, l’ordre vient de la personne royale. Charles-Quint dans l’un , la Reine dans l’autre…

MC dit: à

Alfred Einstein n’a-t-il pas donné, me semble-t-il, dans l’ affaire du vrai-faux concerto » Adélaïde »? Bien à vous. MC

renato dit: à

FL, un autre modèle grec qui inspira Horace (mais nous possédons moins de témoignages) est Sappho. Dans une ode, Horace imagine Alcée et Sappho égayant de leurs chants le monde infernal, qui semble préférer les invectives énergiques du poète de Paros aux lamentations amoureuses de la poétesse ; Horace partageait probablement ce jugement.
Horace s’inspire aussi d’Anacréon, dont il reprend les mêmes tonalités de regret de la jeunesse perdue.

renato dit: à

Marc Court, puisque Alfred Einstein n’a pas pu consulter le manuscrit il est resté sceptique, toujours. En tout cas deux portées en deux diverses tonalités. Or, puisque le violon n’est pas un instrument transpositeur comme, p. ex., la clarinette, le concerto Adélaïde semble une blague.

renato dit: à

Israël a annoncé qu’il combattrait Elon Musk après qu’il a promis de fournir le service Internet Starlink à Gaza.

Dans une réponse à AOC, Musk a promis de fournir Starlink à des « organisations humanitaires internationalement reconnues » à Gaza.
Or, tout le monde sait que dans le statut de sa société, Musk a écrit que Starlink ne devait pas servir que pour des actions humanitaires, ce n’est pas difficile à comprendre !

Ça commence à bien faire. À ce point quelle différence entre Poutine, le Hamas, les ayatollahs et Netanyahu ?

William Boquet dit: à

@Ça commence à bien faire. À ce point quelle différence entre Poutine, le Hamas, les ayatollahs et Netanyahu ?

Netanyahu et son gouvernement « d’union nationale » associent le fanatisme religieux des uns au cynisme politique et au pouvoir de destruction militaire de l’autre

William Boquet dit: à

… et y ajoutent une large brassée de discrimination raciale

William Boquet dit: à

Bibi & Cie, le monde vous regarde

Jazzi dit: à

« Si quelqu’un souhaite se désencombrer, je prendrais bien le chien empaillé lol. »

Moi aussi, pour le trésor !
Le plus drôle du film, c’est les différents voeux présidentiels des présidents de la Ve République, après De Gaulle, et où l’on apprend que, depuis Pompidou, toutes les années sont devenues difficiles…

J J-J dit: à

(hume heurt) MC & RM en musique, ça vole quand même un peu + haut que D. & P75 sur la Crimaux.
Je dis ça, j’ai rin dit. euh…
Bàv aux 4 et @ tutti

Jazzi dit: à

« D’accord, c’est un peu long… »

Non, non, renato. On pourrait avoir un résumé sur Mozart et la Révolution française ?

Janssen J-J dit: à

@ loin des cloaques du fanatisme (loin de la RDL aussi, il faut bien le dire)

bjr Claude (Bahia), on m’a dit que vous aviez vilipendé notre Justice française comme la plus laxiste au monde… Récidiveriez-vous un telles opinions gratuites ? Ce qui me décevrait, pmp, car jusqu’à présent, vous ne vous étiez pas permis de tels propos outrageants pour la France et notre grande République des Livres ! Que vous est-il arrivé, Claudio ? Bàv, amicalement.

William Boquet dit: à

Rions encore un peu : « « Les Etats-Unis sont entièrement avec Israël », a affirmé Donald Trump, candidat le plus ovationné de l’événement, parlant d’un « combat entre la civilisation et la barbarie ». »

renato dit: à

« Vous ne serez pas punis pour votre colère, vous serez punis par votre colère », Buddha.

William Boquet dit: à

LIBERTÉ DE LA PRESSE
En trois semaines de guerre entre Israël et le Hamas, du 7 au 26 octobre, « au moins 28 journalistes et travailleurs des médias ont été tués, plusieurs ont été blessés et d’autres sont portés disparus », rappelle la Fédération internationale des journalistes (FIJ) sur son site. Elle dit avoir pu documenter, en étroite collaboration avec le Syndicat des journalistes palestiniens (PJS), les meurtres de 23 journalistes palestiniens, 4 journalistes israéliens ainsi qu’un journaliste libanais.

MC dit: à

Merci, Renato. Il y avait confusion. Cordialement. MC

Phil dit: à

Le bouddhisme n’est pas une religion, leider, dear Renato.
Mister Bahia a perdu son crouton dans la fondue, un gage

Damien dit: à

Evidemment, Hélène Grimaud est une artiste internationale. C’est ce que je me disais ce matin en rentrant des courses et en passant devant un magasin de musique, dans la vitrine duquel son nouveau livre n’était même pas sur un présentoir ! Car elle publie également un livre d’entretiens. Pour dire quoi ? J’attendrai qu’il soit en bibliothèque. Je vais acheter le CD, mais pas le bouquin. J’ai lu tous les livres de Grimaud comme ça. Gratos. Elle est davantage doué pour la musique que pour les mots. Bon, donc elle est « internationale », la petite. Donc j’ai peu de chances de la rencontrer, sauf si je vais à son récital à Monte-Carlo (non j’ai vu monter personne !). J’aimerais bien discuter avec elle, pourtant. Parler boulot, c’est-à-dire de son génie. De Schumann et de Clara. De Brahms, aussi. Le problème est que, même si j’ai une place, comment lui parler ? Elle ne discute pas avec des inconnus, qui arrivent à ses concerts comme ça, sans prévenir. Elle a raison. Non, je préférerais la rencontrer par hasard, par exemple dans une station de ski. Vous êtes française ? — Oui, je suis Hélène Grimaud. Bref, on parlerait musique en français. Au moins, elle doit en savoir plus que moi sur Schumann. J’apprendrais des choses. Je lui offrirais un verre et on déjeunerait ensemble. — Vous savez, le Consentement, c’est raté. Un tabac, mais c’est raté. Ce sont les jeunes qui y vont. Original. Les jeunes d’aujourd’hui sortent rarement, à part pour faire des trucs complètement débiles. La Vanessa du film est d’ailleurs une grande débile mentale. C’est ça aussi l’emprise. A cet âge-là. Matzneff avait du mérite, finalement. Bonne soirée, cette journée se traîne à cause du décalage horaire. Normalement il est 17 h 30. La journée n’en finit pas. le pire dimanche de l’année. les dimanches, on les aligne et on tire dessus, comme disait Calaferte.

Janssen J-J dit: à

https://www.en-attendant-nadeau.fr/2023/10/28/une-obeissance-joyeusement-consentie-attestation/
Quand la soiologie rigoureuse éclaire la soumission à l’autorité macronienne, c’est tout un pan de la RDL durant les premiers moment du Covide 2020 qui s’éclaire lumineusement. Tel un Charoulet « claustré, exemplaire », un D., « claustré, légaliste et protestataire » ; et tout le reste des herdéliens : soit une masse « d’insouciants légalistes » (F), « de légalistes insouciants » (H) ou de « protestataires insouciants » ou purs protestataires.
(NB / Moij = légaliste insouciant et claustré.
Essayons de ressembler à une typologie plutôt pertinente avant d’en proposer une autre, quoi !)
Bàm,

Phil dit: à

A chacune de ses visites en urss, Matzneff devait résister aux « roméos », espions sexuels que les Soviétiques jetaient dans ses bras. Comme Gide à l’époque de Staline. Fortiche le Damien pour rester dans le sujet du prestigieux passou.

renato dit: à

«… soumission à l’autorité macronienne… »

Avec un chien, parfois deux car un pour dépanner un voisin, 5 sorties par jour plus une sortie « hygiénique » et les courses du jour.
Compte tenu que la promenade du chien fait 30 minutes x 5 ; plus 30 minutes pour la sortie « hygiénique » ; plus les courses, à pied, au Monoprix qui est à 3 km (aller-retour) ça fait 240 minutes. Sauf si j’ai un rendez-vous ou théâtre, il est rare que je passe autant de temps hors de chez moi ou de l’atelier en temps normal.

William Boquet dit: à

@LIBERTÉ DE LA PRESSE
En trois semaines de guerre entre Israël et le Hamas, du 7 au 26 octobre, « au moins 28 journalistes et travailleurs des médias ont été tués, plusieurs ont été blessés et d’autres sont portés disparus », rappelle la Fédération internationale des journalistes (FIJ) sur son site. Elle dit avoir pu documenter, en étroite collaboration avec le Syndicat des journalistes palestiniens (PJS), les meurtres de 23 journalistes palestiniens, 4 journalistes israéliens ainsi qu’un journaliste libanais.

Source ce 29 octobre à 13h38 : https://www.tf1info.fr/

Claudio Bahia dit: à

Puisque nous sommes dans un blog littéraire, je dirai que pour le Goncourt, je n’en sais vraiment rien de qui l’aura, mais d’après ce que j’ai pu voir dans le figaro grâce à un article non réservé aux seuls abonnés, pour ce qui est de Miss France, ce sera Miss Languedoc, et « D » qui sais lire dans les entrailles d’endives ne me contredira certainement pas
4 heures de décalage, c’est déjà mieux
Bonne semaine à venir à tous

Patrice Charoulet dit: à

Qui suis-je ?

Je pèse 70 kilos. Je ne suis pas en surpoids. Je dors huit heures par nuit (sans somnifère ni insomnie).Je marche une demi-heure par jour. Je ne fume pas. Je ne bois pas une goutte d’alcool. Je bois deux litres d’eau de source de montagne par jour. Mon armoire à pharmacie est vide. Je n’ai jamais eu mal à la tête de ma vie. Ma tension ce matin était 130/70.
La plupart du temps, je lis des Pléiade la plume à la main. Ne supportant pas de tomber sur un mot inconnu, je suis l’heureux possesseur de 180 dictionnaires unilingues . Je ne les collectionne pas ; je m’en sers.
Politiquement, j’ai toujours été de droite, pas d’extrême droite. Je vote à toutes les élections : On me demande mon avis et je le donne. Je n’ai jamais participé de ma vie à une manif. Je n’ai jamais lancé une pierre à un policier et je n’ai jamais insulté un policier de ma vie. J’estime que les policiers et les gendarmes ne sont pas assez payés pour les services qu’ils nous rendent. Je ne suis pas raciste :
Je ne juge d’ailleurs personne sur la couleur de sa peau. Je n’ai aucun avis sur les Noirs en général, les Blancs en général, les Jaunes en général,…comme sur les femmes en général. Je ne porte d’ailleurs un jugement sur quelqu’un qu’après l’avoir longtemps connu, pas avant de l’avoir rencontré.
A la télévision, je ne regarde ni le foot ni le rugby. Je ne regarde pas les jeux . Il m’arrive d’écouter les débats.
Je n’ai aucune raison de voyager. Je ne voyage donc pas.
Je ne vais à aucun concert, je ne vais pas à l’Opéra.
Je ne prends aucune photographie ni avec mon portable ni avec un appareil photographique.
Mon portable ne me sert qu’à téléphoner.
Je n’ai ni chien ni chat ni serin ni perruche.
Je n’aimerais pas vivre à la campagne. Je vis au centre d’une petite ville balnéaire au premier étage d’un petit immeuble très calme dans un 80m2.
Je n’ai chez moi ni fusil ni revolver .
Je me suis offert un très grand téléviseur large de 2m.
Je déteste les foules, les foules de supporteurs sportifs en particulier.
Les conversations que je préfère sont les conversations à deux. A trois ou quatre, j’aime beaucoup moins.
Je n’ai aucune croyance religieuse. Que des milliards d’hommes en aient m’étonne. Qu’ils se fassent la guerre aussi.
Ma voiture , une Toyota Yaris noire, achetée il y a treize ans , me sert à aller une fois par semaine au supermarché à deux kilomètres. Pas une panne en treize ans. Je n’y connais rien en voiture et n’ai jamais levé mon capot. Une revue de consommateurs l’avait classée première : Bon conseil.
Je ne crains pas de mourir, pensant qu’après la mort, il n’y a…rien.

Bloom dit: à

Chacun son degré de singularité.

« Je forme une entreprise qui n’eut jamais d’exemple, et dont l’exécution n’aura point d’imitateur. Je veux montrer à mes semblables un homme dans toute la vérité de la nature, et cet homme, ce sera moi.

Moi seul. Je sens mon cœur, et je connais les hommes. Je ne suis fait comme aucun de ceux que j’ai vus ; j’ose croire n’être fait comme aucun de ceux qui existent. Si je ne vaux pas mieux, au moins je suis autre. Si la nature a bien ou mal fait de briser le moule dans lequel elle m’a jeté, c’est ce dont on ne peut juger qu’après m’avoir lu.

Que la trompette du jugement dernier sonne quand elle voudra, je viendrai, ce livre à la main, me présenter devant le souverain juge. Je dirai hautement : Voilà ce que j’ai fait, ce que j’ai pensé, ce que je fus. J’ai dit le bien et le mal avec la même franchise. Je n’ai rien tu de mauvais, rien ajouté de bon ; et s’il m’est arrivé d’employer quelque ornement indifférent, ce n’a jamais été que pour remplir un vide occasionné par mon défaut de mémoire. J’ai pu supposer vrai ce que je savais avoir pu l’être, jamais ce que je savais être faux. Je me suis montré tel que je fus : méprisable et vil quand je l’ai été ; bon, généreux, sublime, quand je l’ai été : j’ai dévoilé mon intérieur tel que tu l’as vu toi-même, Être éternel. Rassemble autour de moi l’innombrable foule de mes semblables ; qu’ils écoutent mes confessions, qu’ils gémissent de mes indignités, qu’ils rougissent de mes misères. Que chacun d’eux découvre à son tour son cœur au pied de ton trône avec la même sincérité, et puis qu’un seul te dise, s’il l’ose, Je fus meilleur que cet homme-là. »

– JJ Rousseau, Les Confessions, Livre I

Janssen J-J dit: à

Ca fait dix fois qu’on lit la sculpture de lui-même de ce troll…. Qui a besoin de se demander en permanence si Dorian Gray avait un double.
Qu’il est drôle, ce garçon sur la terre… A quoi aura-t-il servi, au juste ? en dehors d’avoir abruti des générations de petits élèves…
**bref, une opinion et une hypothèse du dimanche oir qui n’engage que ceux qui croivent al al iberté dèss- pressions. Bàv,

Bolibongo dit: à

Je pèse 70 kilos.

C’est bien beau tout ça, mais vous mesurez combien?
Car si vous faites un petit 1 m50 pour 70 kg, ça peut être pathologique, non?
Bonne soirée.

D. dit: à

Oui on veut connaître votre longueur, Monsieur Charoulet. Et seulement après on avisera.

D. dit: à

Moi c’est 1,90 et 92 kg, presque que du muscle.

William Boquet dit: à

@Moi c’est 1,90 et 92 kg, presque que du muscle.

Un invertébré encombrant doué néanmoins d’un (petit) cerveau

D. dit: à

Je n’ai aucune raison de voyager. Je ne voyage donc pas.

Là je fis bravo.

renato dit: à

Vous êtes en surpoids D., vous devriez faire max 87 kg pour votre mètre et nonante.

D. dit: à

Toyota est une très bonne marque.

Janssen J-J dit: à

@ et puis qu’un seul te dise, s’il l’ose, Je fus meilleur que cet homme-là

si qq un veut bien m’expliquer le sens exact (rBl ?), merci… car je ne suis pas sûr d’avoir bien compris cette chute… Il faut dire que je n’ai jamais cru à la sincérité de Jean-Jacques. D’instinct, j’ai toujours ressenti ses confessions comme une imposture, un aveu faux, suffisant, immodeste et fourbe, un peu comme celles de Charoulais, (si l’on veut bien nous pardonner cette comparaison oiseuse).
Bàv

D. dit: à

En bon état et avec moins de 100000 au compteur, la côte est de 4000 euros pour une essence 4 CV de 2007.
4500 si état exceptionnel, pneus en très bon état, moins de 50000 au compteur et courroie de distribution remplacée.

D. dit: à

(Cette opération impliquant d’ouvrir le capot, j’en suis désolé).

Bloom dit: à

Dorian Gray

Several shades of gray.
(orthographe alternative à « grey »)
J’ia toujours trouvé que « The Picture of Dorian Gray » était d’une violence particulièrement crue pour un roman victorien fin de siècle. On y trouve des accents nihilistes (terme inventé par Tourgueniev si je ne m’abuse, docteur), et pas seulement « décadents » comme le « A Rebours » de Huysmans, ou les dessins d’Aubrey Beardsley qui montrent tout ce que les Victoriens planquaient derrière d’épaisses couches de vêtements (voir certains préraphaélites comme J.E.Millais).
Pas un hasard d’ailleurs si le génial Beardsley, hélas mort à 22 ans, illustra le Salomé de Wilde, écrit en français, avant d’être auto-traduit en anglais.
Derrière les bons mots, un fort sens du tragique et de l’absurde dans l’œuvre de Wilde, pas seulement dans sa vie. De Profundis…

Bloom dit: à

J’ai… (je laisse l’IA au TMO des matchs flingués par la technologie. Un trop plein d’arbitres tue l’arbitrage / Too many cooks spoil the broth).

D. dit: à

La cote, pardon.

renato dit: à

«… Je n’ai aucune raison de voyager. Je ne voyage donc pas. »

Pas de bagage, donc, pourtant dans 80 m² il y a la place pour un sac à dos ou pour une valise, même.

D. dit: à

Eh non mon vieux renato, parce que mon léger « surpoids » est musculaire.

renato dit: à

«… mon léger « surpoids » est musculaire. »

Pourquoi tous les gens en surpoids disent ça ?

William Boquet dit: à

La civilisation du cœur, renato ; vu les circonstances, on peut avoir le cœur gros

D. dit: à

Damien-keupu, je n’ai pas pu écouter plus de deux minutes de ce Kreisleriana, une oeuvre que, justement, je connais très bien, et que j’aime beaucoup. De la vraie daube. Du rubato en veux-tu en voilà, avec ces espèces de notes suspendues quasimment obscènes. C’est l’esprit de quoi de qui, ces trucs ? De Schumann ? Mon cul oui. Il se serait déjà jeté 20 fois d’un pont s’il avait entendu ça.. Elle a vraiment un problème, cette Grimaud et vous êtes le parfait dindon pour tomber dans le panneau.

D. dit: à

Une vraie pizzaiola, la Grimaud, elle t’étire le truc dans tous les sens, te le fait tournoyer à sa mode et hop, sauce tomate, champignons, fromage et le tour est joué.
Et le Damien à genoux : rhaahh oui, encore, encore, grande prêtresse.

Patrice Charoulet dit: à

Réponse : 1m80 et 70kg

rose dit: à

Derrière les bons mots, un fort sens du tragique et de l’absurde dans l’œuvre de Wilde, pas seulement dans sa vie. De Profundis…

D’Oscar,
Le rire est la politesse du désespoir.

FL dit: à

Il prononce « Joupiter optimous maximous ». Ne faudrait-il pas mieux dire « Youpiter optimous maximous » ?

Il a quelque chose d’Umberto Eco.

William Boquet dit: à

@La civilisation du cœur, renato ; vu les circonstances, on peut avoir le cœur gros

Par bonheur, les gros nazes ne manquent jamais pour remettre le facteur sur le vélo

FL dit: à

Chez Shakespeare aussi on boit, on mange et on chante.

FL dit: à

Chez Proust on boit et on mange mais on ne chante pas. On discute.

FL dit: à

Il cite le poème à Aphrodite de Sappho pour parler du poème à Vénus d’Horace.

Renato est dans le vrai.

MC dit: à

Mais le Genial Beardsley ne fut que très imparfaitement publié vers 1902 en France. Et ses gravures restèrent pour certaines cloîtrées en Angleterre, sans edition intégrale.,,, MC

Bloom dit: à

Le rire est la politesse du désespoir.

Je crois que la formule, c’est « L’humour est… »
Qu’importe. Pierre Dac (André Isaac), grand dépressif devant l’éternel:
« Parler pour ne rien dire et ne rien dire pour parler sont les deux principes majeurs et rigoureux de tous ceux qui feraient mieux de la fermer avant de l’ouvrir. »

renato dit: à

FL, puisque vous avez mentionné « pois chiches, poireaux et beignets », ces quelques mots que j’ai déjà mis en ligne il y a de là longtemps.

Pendant près de vingt siècles, Ovide aurait voulu nous faire croire qu’il avait vécu huit horribles années d’exil sur les rives de la mer Noire 1, tout en restant à Rome… (Eliot a pleuré pour de vrai au bord d’un lac : « By the waters of Leman I sat down and wept… » 2). Ovide parle de froid et de glace, bref, il décrit une Roumanie qui serait dans l’océan Arctique. Les températures, cependant, ne sont pas adaptées, certains critiques ont fait une comparaison météorologique assez crédible et, surprise, la différence entre les conditions climatiques de la Roumanie et celles du centre de l’Italie était insignifiante. Qu’en est-il du vin qui se transforme en glace dans la tasse ? Pourquoi collectionner des noms de poissons amusants si ce n’est pour esquisser de manière ludique l’écriture dada Halieutica ? Peut-être les ravages de l’âge, car à propos de l’Halieutica : « id volumen supremis suis temporibus incohavit 3. Par ailleurs, le poète bordelais Ausone s’est servi de l’Halieutica pour composer un catalogue des poissons de la Moselle, mais c’est une autre histoire…

Horace s’est-il trompé dans le scénario de sa propre légende ? L’expression « carmen et error » ne renvoie-t-elle pas à un fait réel ? C’est insignifiant, car Auguste n’était pas homme à se perdre en jouant « l’élégant empereur sur les terrasses vêtu d’une trabée transparente », on peut donc dire qu’il n’était nullement stupide, et par conséquent que Corinne lui aurait semblé un prétexte insuffisant pour se mettre en colère. Il est peut-être plus raisonnable de s’attacher à l’opinion du Dr Ernest Bonnejoy 4 qui, se référant à l’éloge de Pythagore 5, avance l’hypothèse qu’Ovide était pythagoricien et végétarien, ce qui aurait causé sa disgrâce, car il « blâmait ouvertement les coutumes de la cour ». Mais ce n’est probablement pas la raison invoquée par Auguste : et aujourd’hui encore, l’obscurité règne sur les véritables raisons de l’exil du poète de Ars amatoria. La question reste de savoir pourquoi Ovide invente non seulement Corinne, mais aussi l’exil. Pourquoi inventer ? Il avait une carrière, il avait déjà écrit les Métamorphoses et « travaillait à une œuvre dans laquelle il traitait le calendrier romain avec un sens mondain et amusé de la littérature » 6 : aurait-il inventé l’exil uniquement pour se répandre des lamentations mélancoliques ?

Peu importe comment chacun organise sa légende. Ovide l’a probablement inventée ; Henri Rousseau l’a sans doute inventée : le Mexique, la Jungle, le Désert. L’un et l’autre avec des résultats admirables ; en revanche, il y a ceux qui s’obstinent à l’organiser à partir de faits réels et qui n’aboutissent à rien.

Enfin, tout est si loin.

1 A.D. Fitton Brown, The unreality of Ovid’s Tomitan exile, Liverpool Classical Monthly, 10, 1985.
2 The Waste Land — le verset renvoie au Psaume 137, dans lequel le peuple d’Israël, exilé à Babylone, pleure au bord du fleuve en se souvenant de Jérusalem. Eliot parle du peuple d’Israël mais pense aux Européens et Jérusalem représente l’Europe avant la Première Guerre mondiale. Après les ravages de la guerre, les Européens ont traversé une période difficile et n’ont pu que pleurer les bons souvenirs du passé. Référence également au congé de convalescence de la Lloyd’s Bank qu’Eliot a passé à Lausanne pour recevoir un traitement psychologique.
3 Pline l’Ancien, Naturalis historia, livre XXXII.
4 Le Végétarisme et le régime rationnel, Paris 1891.
5 Métamorphoses, chap. XV.
6 Maurizio Bettini, I classici nell’età dell’indiscrezione, Einaudi, Turin 1995.

Bloom dit: à

Chez Shakespeare aussi on boit, on mange

Y compris ses propres enfants (sans le savoir) devenus ingrédients d’une délicieuse tourte, dans Titus Andronicus. Variation sur Médée?
Timon d’Athènes, lui, offre des pierres trempées dans de l’eau chaude à ses invités, pour les « remercier » de n’être que des profiteurs de son hospitalité et de sa munificence. Le plus bel exemple de potlach (ou d’anti-potlach) de l’histoire de la littérature.

renato dit: à

« incohavit » !

FL dit: à

Pour le végétarisme je pense que très simplement tout le monde est plus ou moins végétarien à Rome. La viande a toujours été un plat rare.

Même dans l’Europe à partir du XVIe le repas c’est souvent la soupe (pain + potage de légume) ou la bouillie.

renato dit: à

À Rome les patriciens et les aristocrates mangeaient de la viande, richement garnie ; le peuple mangeait des légumes secs, du pain, des olives, de l’huile, du fromage, parfois du poisson frit ou salé, rarement de la viande, surtout chèvre.

Jazzi dit: à

« J’ai toujours trouvé que « The Picture of Dorian Gray » était d’une violence particulièrement crue pour un roman victorien fin de siècle. »

Que dire alors de « Teleny » ?
roman porno homo…

morales sed laisse dit: à

Du rubato en veux-tu en voilà, avec ces espèces de notes suspendues quasiment obscènes.

Vous voulez dire runato, cul nu, D?

Il est expert en tout!
Jusqu’à l’ imc.

renato dit: à

Envers et contre les tristounets qui ne savent que baver sur les autres, j’ai beaucoup de temps et l’art aussi que le plaisir de le perdre.

D. dit: à

Kreisleriana. Impulsivité et rêverie. Voilà ce que nous devons ressentir à l’écoute de ces pièces.
Dans l’interprétation de Grimaud, il n’y a aucune impulsivité. Premièrement. Secondement, il n’y a aucune rêverie mais toujours cette pénible « solarisation », cette fausse lumière, ce strass clinquant. Une erreur profonde. Une mésinterprétation dans toute sa splendeur. Un malentendu bien entendu.

D. dit: à

Ne répondez pas aux méchants, renato. Cela leur fait trop plaisir. Ils n’ont pas votre science immense et sont jaloux. Ce sont des vilains, tout simplement.

D. dit: à

J’leur en foutrais, moi, des bottiglia di olio d’oliva solidificato sur la gueule, à tous ces méchants, si on m’donnait le droit…

D. dit: à

Et des pizze, aussi, toujours dans la gueule.

rose dit: à

Enfin, tout est si loin.

1 A.D. Fitton Brown, The unreality of Ovid’s Tomitan exile, Liverpool Classical Monthly, 10, 1985.
2 The Waste Land — le verset renvoie au Psaume 137, dans lequel le peuple d’Israël, exilé à Babylone, pleure au bord du fleuve en se souvenant de Jérusalem. Eliot parle du peuple d’Israël mais pense aux Européens et Jérusalem représente l’Europe avant la Première Guerre mondiale. Après les ravages de la guerre, les Européens ont traversé une période difficile et n’ont pu que pleurer les bons souvenirs du passé. Référence également au congé de convalescence de la Lloyd’s Bank qu’Eliot a passé à Lausanne pour recevoir un traitement psychologique.
3 Pline l’Ancien, Naturalis historia, livre XXXII.
4 Le Végétarisme et le régime rationnel, Paris 1891.
5 Métamorphoses, chap. XV.
6 Maurizio Bettini, I classici nell’età dell’indiscrezione, Einaudi, Turin 1995

Passionnant commentaire, Renato.
Tant pis si rien sur les pois chiches !

rose dit: à

Bloom, grand merci

[…] mer Morte. Mais dans les faits, c’est-à-dire avec l’exploitation du fleuve, le débit n’est que de 70 millions de m³ à Tibériade et de 160 millions à la Mer Morte. »

– Eau et conflits dans le bassin du Jourdain, Les clés du Moyen-Orient

rose dit: à

* En raison d’erreurs de datation et de diverses autres lacunes (sources différentes, quelquefois contradictoires, incertaines ou fragmentaires, manuscrits autographes et non autographes, premières éditions imprimées, esquisses, témoignages, lettres), le catalogue original compilé par Kochel contenait de nombreuses inexactitudes. D’où la nécessité de corriger. Les corrections les plus significatives étant contenues dans la troisième édition, justement celle compilée par Alfred Einstein en 1936, et dans la sixième et dernière, de 1964, compilée par différents auteurs.
Un long chemin, donc, à front de Beethoven que sur sa cinquantaine put lancer une souscription européenne pour financer ses dernières compositions, que seront compréhensibles par les interprètes 50 ans, parfois 60, après publication. Ceci n’est pas un jugement de valeur, seulement une observation.

D’accord, c’est un peu long…

Renato,

Ce n’est pas long du tout, c’est absolument passionnant.

On ne va pas faire pas l’histoire de la période 1787 – 1791 (année de sa mort.

Ben si justement, vous ne voudriez pas le faire ?

rose dit: à

Vu un film.
Je veux bien épouser Romain Duris.
La différence d’âge, on l’oubliera.

renato dit: à

Pois chiches et poireaux, rose, n’étaient que le prétexte pour arriver à ‘Ovide était pythagoricien et végétarien, ce qui aurait causé sa disgrâce, car il « blâmait ouvertement les coutumes de la cour »’. Mais surtout à l’invention de soi.

MC dit: à

Je prendrais une voie moyenne: en rabattre sur l’exil d’ Ovide ne signifie pas qu’il n’a pas eu lieu. Par ailleurs, nous pourrions juger du climat roumain par ce qu’il est aujourd’hui, non par ce qu’il pouvait être sous Auguste. Je rappelle que dans les bucoliques, Virgile voit les violettes comme «  noires », nigra, ce qui correspond bien à une variation du rayonnement de l’époque. A quand un historien du climat pour lire les textes antiques? Ça s’est trouvé en Amérique. Bien à vous. MC

renato dit: à

J’ai seulement organisé des références, MC, puis chacun en fait ce que bon lui semble.
30.10 ¬— 5.41

renato dit: à

Rose, 1787 — 1791

1787 — Joseph Ier empereur, mort de Gluck, Mozart devient Kammermusikus, et compose le Don Giovanni ;
1789 — commence la composition de — Così fan tutte ;
1790 — Joseph Ier meurt, Leopold III lui succède, M. achève Così fan tutte ;
1791 — Mozart compose La clemenza di Tito pour la fête du couronnement (écrit à la hâte ce n’est pas un succès) ; et Die Zauberflöte, création le 30 septembre au Theater auf der Wieden à Vienne. Fatigué par une vie mouvementée et tourmenté par les nécessités économiques, il meurt le 5 décembre, laissant le Requiem inachevé.

david dit: à

pour le troll wiliam qui nous casse les cailloux avec ses jeremiades
le lyce des aglomerations agricoles autour de gaza a
-perdu 48 pr0fesseurs assasines[samuel petit]
-9lyceensassasines
-9kidnappes

-28 orphelins
humanitaire alek la croix rouge pas encore vu les otages30 enfants

William Boquet dit: à

Lacombe Lucien, david ?

Bloom dit: à

Villers-Cotterêts, ville dirigée par un maire RN, bien connue pour l’identitarisme de sa population.
En ces conditions, je boycotte le musée blablabla. Et puis la langue ne se met pas en musée. On la fait vivre en donnant aux professionnels les moyens de l’enseigner décemment afin de garantir sa pérennité et son évolution.
L’ironie est farce: celui qui a grandement contribué à vider la langue de son sens en veillant à ce que tout devient égal à tout et inversement, peut toujours se faire mousser en sa tentative de totémisation, il ne trompe personne. Nouvel exemple de simulacre, comme l’est l’indigence des réponses aux émeutes de l’été.
L’argent public doit aller à la lutte contre la pauvreté, à la santé et à l’éducation nationale, pas aux structures de réification culturelles.

renato dit: à

J’ai fait quelques erreurs.
Déjà Joseph est le deuxième et non le premier.
Ensuite, dans Ovide el paragraphe Horace a lu Ovide.
Pardon, etc.

Bloom dit: à

Sur les « mesures » en question:

« Alors que ces mesures, dont l’annonce a été plusieurs fois reportée, sont tardives, elles dégagent une impression de réchauffé pour certaines, et, globalement d’insuffisance. Même le diagnostic posé par Mme Borne − « l’inquiétante banalisation de la violence, le manque de cadre (…) et une crise de l’autorité », n’est pas à la hauteur. Depuis le rapport de Jean-Louis Borloo et celui des ­députés François Cornut-Gentille (Les Républicains) et Rodrigue Kokouendo (La République en marche), tous deux publiés en 2018, on sait que la République accorde aux quartiers populaires dits « prioritaires » « quatre fois moins de moyens qu’ailleurs, rapporté au nombre d’habitants ». A cette inégalité flagrante et fondamentale, les annonces gouvernementales ne s’attaquent que marginalement, alors que sa résorption devrait figurer parmi les priorités nationales. »
– Le Monde

A l’imparfait du subjonctif correspond l’impensé du disjonctif.
A quand un musée des Khons (macroniens + droite)? Avec une annexe pour les Mélencheurs de tout, dont la violence abrutie et l’amour d’icelle font miroir à celle de leurs pendants identitaires.

Janssen J-J dit: à

Ce matin, dans le petit poste, entendu d’un jeune homme israélien de 36 ans en kippa, 3 enfants, : « non, non, pas question que j’aille m’enrôler dans l’armée ; chez nous, il y a deux catégories de gens, ceux qui font la guerre et ceux qui étudient la Thora ; il y a bien assez de laïcs pour aller faire la guerre ».
Bienvenue au club du moyen-âge moyen-oriental. Bàv (30 X 23)

Bloom dit: à

RIP Georgie boy (d.29 Nov 2001)
“While My Guitar Gently Weeps,”
“Here Comes the Sun,”
“Something,”
“My Sweet Lord.”
Concert pour le Bangladesh, toujours dans la mémoire des bangladais.

Bloom dit: à

il y a bien assez de laïcs pour aller faire la guerre ».

Ergo, pas de guerre sainte, de jihad.

J J-J dit: à

A t on assez remarqué la couleur de peau de ces merveilleuses créatures ?
_______
https://www.temu.com/fr/moon_subject/un3.html?_bg_fs=1&subj=dpa-un-dal&_p_jump_id=644&_x_vst_scene=adg&goods_id=601099512670246&sku_id=17592191939467&adg_ctx=a-c4d31e46~c-a0116327~f-8e9c42ac&_x_ads_sub_channel=feed&_p_rfs=1&_x_ns_prz_type=-1&_x_ns_sku_id=17592191939467&_x_ads_channel=google&_x_gmc_account=742384680&_x_login_type=Google&_x_bg_adid=gd1019853-1&topic_classify=120&_x_ads_account=5204289452&_x_ads_set=20596368959&_x_ads_id=151910342577&_x_ads_creative_id=675386044941&_x_ns_source=d&_x_ns_gclid=EAIaIQobChMI3ITrr5udggMVwfhRCh3iKwC6EAEYASAEEgJy__D_BwE&_x_ns_placement=www.lefigaro.fr&_x_ns_match_type=&_x_ns_ad_position=&_x_ns_product_id=&_x_ns_target=segment_be_a_4987101618969205878&_x_ns_devicemodel=&_x_ns_wbraid=%7Bwbraid%7D&_x_ns_gbraid=%7Bgbraid%7D&_x_ns_targetid=&gclid=EAIaIQobChMI3ITrr5udggMVwfhRCh3iKwC6EAEYASAEEgJy__D_BwE

Bloom dit: à

Extrait de la nouvelle bio de Harrison par Philip Norman publiée ce mois. Sur le Concert for Bangladesh:
« There cannot but be poignant reminders of New York’s Madison Square Garden (…) when George summoned his superstar friends to perform gratis in aid of the victims of famine, floods, and genocide in newly created Bangladesh. It was the first significant stirring of social conscience in a music business that until then had seemed only aboutgreed and egotism.
And George himself was never more impressive as East and West seemed to meet in his narrow beard and dandyish white suit with an OM badge, marking an advanced meditator—or was it a rose?—in his lapel. »

Philip Norman, George Harrison: The Reluctant Beatle, October 2023.

renato dit: à

Jazzi, j’ai lu en retard votre question, donc :
Mozart avait adhéré à la maçonnerie en 1784, au moment où cette corporation connaissait son acmé. Selon Lidia Bramani, musicologue, collaboratrice de Claudio Abbado, il était maçon et catholique. Pour preuve, il suffit d’écouter sa musique sacrée, surtout la Messe en do mineur et la cantate l’Ave Verum Corpus. Par ailleurs, selon Alfred Einstein, il n’était pas rare dans la seconde moitié du XVIIIe siècle d’être catholique et d’appartenir à une loge.
N’aurait-il donc rejoint la franc-maçonnerie qu’afin d’avoir un cercle d’amis dans la Vienne de l’empereur Joseph II, favorable à la présence de loges, ou bien cette adhésion serait le symptôme du refus d’accepter l’imposition de valeurs qu’il ne partage pas ? Enfin, on ne sait pas s’il y avait chez lui une idée de lutte contre l’injustice ni s’il partageait comme Beethoven les idéaux de la Révolution française.
La réforme du théâtre musical menée par Gluck, en collaboration avec Calzabigi, produit un changement de valeurs qui entraînera un changement dans la conception de la profession et dans les attitudes du musicien, jusqu’alors relégué à un statut servile. Mozart clôt définitivement une époque et en anticipe une autre. Mais ce sera finalement Beethoven qui incarne la figure du musicien qui compose d’abord pour lui-même plutôt que pour les autres.

Bloom dit: à

Pour ne pas réduire l’Israélien à kippa et à sa Torah, et à l’époque médiévale (où la France avait expulsé les Juifs), quelques-uns des propos de Ariel Bernstein, ancien soldat israélien, qui a combattu en 2014 à Gaza, et est devenu militant anti-occupation. On peut dire que contrairement à beaucoup, il sait de quoi il parle.

(…)
Ce que j’ai vécu à Gaza m’a conduit à une conclusion claire : nous devons faire pression pour obtenir un accord avec les Palestiniens qui mettra fin à l’occupation et au siège de Gaza. La vie à Gaza n’est pas viable. Je suis stupéfait de voir à quel point notre société refuse de réfléchir à la situation à Gaza.

Cela fait des années que je me demande pourquoi j’ai participé au conflit de 2014 qui n’a pas été suivi d’une action politique qui empêcherait un nouvel affrontement. Nos dirigeants nous ont menti en nous disant que nous pouvions gérer et contenir ce conflit sans jamais avoir à le résoudre. C’est pour ces raisons que je me suis lancé dans le militantisme. Pour moi, il était évidemment que Gaza était une bombe à retardement prête à exploser.

Comme tous les pays du monde, Israël a le droit – et même la responsabilité – de protéger ses citoyens. C’est pourquoi j’ai choisi de devenir soldat.
Mais nous n’avons pas le droit d’utiliser notre force militaire pour nous venger, et nous devons nous fixer pour objectif de n’attaquer que des cibles militaires en limitant au maximum les dommages collatéraux.

Aujourd’hui, une nouvelle invasion terrestre est censée régler le problème « une fois pour toutes » : n’avons-nous rien appris ? Neuf ans et cinq campagnes militaires se sont écoulés depuis que j’étais à Gaza, et les mêmes erreurs se répètent.
Une réponse militaire ne peut pas, à elle seule, apporter la sécurité. Je crains que les politiques imprudentes qui nous ont conduits à cette crise continuent à dicter les décisions du gouvernement dans cette guerre.

Aujourd’hui, je ne suis plus un combattant. Je suis devenu un militant contre l’occupation israélienne des territoires palestiniens et un défenseur de la paix.
(…)

L’intégralité à retrouver en anglais
https://www.theguardian.com/world/2023/oct/29/i-fought-house-to-house-in-gaza-i-know-force-alone-wont-bring-peace

Bloom dit: à

à sa kippa

Jazzi dit: à

Merci, renato.

Pourquoi les hommes d’expérience et de bonne volonté comme cet Ariel Bernstein ne sont pas au pouvoir en Israel ?

Patrice Charoulet dit: à

Dialogue

Sur un blog, X me reproche (indûment) de confondre le blog avec Meetic. Y lui répond : « Vous vous trompez. Il ne recherche pas l’âme sœur, il couche avec la Pléiade. Mais qui est donc cette dévergondée? »

Samuel dit: à

Pourquoi la mauvaise humeur de la planète Terre se traduit toujours par des catastrophes climatiques qui font beaucoup de morts ?

Jazzi dit: à

Si je puis me permettre d’insister, renato.
Vous ne m’avez pas donné votre avis sur l’oeuvre d’Anselm Kiefer.

Damien dit: à

Côté israélien, d’autres « surprises » pourraient être employées dans cette guerre des tunnels. Il a été envisagé de les boucher en coulant du béton, d’y injecter de l’eau sous forte pression ou de les noyer en forant depuis la Méditerranée des conduits laissant entrer l’eau de mer. FIGARO

Le problème en effet, ce sont les tunnels qui serpentent sous Gaza. C’est un piège pour Tsahal. C’est pour ça que ça risque de s’éterniser. Les Israéliens ont décidé de n’envoyer que les troupes entraînées, et non pas les réservistes. C’est trop casse-pipe. J’espère, ceci étant, évidemment, que les Israéliens vont se contenter du Nord de Gaza, et n’iront pas vitrifier plus au sud. Qu’ils fassent preuve d’autorité, mais qu’ensuite ils tendent la perche aux Palestiniens pour faire la paix — qui prendra du temps. Mais il faut donner le temps au temps, et dans la bonne direction. Que de temps perdu depuis vingt ans ! Tout le monde veut la paix, au fond, sauf une petite poignée de terroristes islamistes. Tsahal est en train de les débusquer, ainsi que leurs infrastructures. Ensuite, quand la tâche sera accomplie, ce sera aux diplomates d’entrer en jeu. Il faudra faire un congrès, où toutes les parties seront là. Je propose une ville symbole : Bonn, ville natale de Ludwig van. Pourrait résonner un hymne à la joie qui satisferait tous les coeurs. Je suis sûr qu’on pourrait y parvenir. Le moment est venu. Bonne journée. Bon appétit !

FL dit: à

Le dictionnaire m’apprend que le nominatif et le vocatif de Jupiter sont des supplétions dans la déclinaison du nom de ce dieu.

Par contre rien sur la prononciation du nom en latin. Je ne vois pas pourquoi elle ferait exception.

https://fr.wiktionary.org/wiki/Jupiter

FL dit: à

* wiktionnaire

FL dit: à

Avec des photos de persiennes prises par un envoyé spécial à Villers-Cotterêts.

FL dit: à

les livres modernes : grosses couvertures multicolores hyper rigides désagréables au toucher. Peu de page, peu de contenu.

Dans une société qui meurt de sa pollution donc.

FL dit: à

* pages

FL dit: à

* hyper-rigides

Paul Edel dit: à

Jazzi, je te donne mon avis sur le film « Anselm ». Je reste sidéré par l’approche de Wim Wenders avec son « Anselm » , son respect de l’œuvre de Kiefer , sa manière d’approcher les toiles gigantesques certaines passées au chalumeau, les sculptures blanches des robes (de mariée?) ..,et ces bâtiments énormes voulus par Kiefer. J’ai aimé aussi la manière la manière dontWenders s’est affranchi du collant ruban chronologique de l’artiste plasticien, Wenders nous met en contact avec les « périodes »,ses obsessions, l’inscription si forte dans certains paysages, qu’ils soienbt forestiers ou des champs nus, son influence des expressionnistes ou de Van Gogh . Et puis le dosage si élégant pour la partition musicale,discret son sens du cadrage, et son idée de mise en scène du fils Kiefer ; et aussi sa manière même de montrer la dimension démesurée d es « hangar industriels » Kiefer, avec ouvriers en combinaison grise , et même sa vision de Venise si débarrassée du folklore touristique. Wenders intègre parfaitement les documents d époque qui manifestent les influences du parcours Kiefer, notamment l’ importance de son prof Joseph Beuys.
Les poèmes Paul Celan et les textes d’ Ingeborg Bachmann sont lus et mis en valeur .Quel travail soigné de Wenders . Cependant que je ne sais toujours pas quoi penser de la valeur du travail artistique Kiefer, sinon qu’ il est parfaitement emblématique de cette génération des fils nés en 1945 épargnés du nazisme par le coup de pot de leur date de naissance,mais taraudés par la question  : comment se dépêtrer et faire avec la faute des pères?  Wim Wenders, Peter Handke sont eux aussi dans le même cas.Les voyages et le rock chez Wenders furent une réponse. Pas tout à fait a satisfaisante à mon goût.
Ici, à Saint-Malo, au cinéma Vauban, plus de 5O personnes un samedi à 15 heures, donc, un score remarquable ! Un de mes amis qui est allé voir le film le lendemain m’a dit que la salle était pleine ..

J J-J dit: à

@ Comme tous les pays du monde, Israël a le droit – et même la responsabilité – de protéger ses citoyens. C’est pourquoi j’ai choisi de devenir soldat. Mais nous n’avons pas le droit d’utiliser notre force militaire pour nous venger, et nous devons nous fixer pour objectif de n’attaquer que des cibles militaires en limitant au maximum les dommages collatéraux.

Merci Rbl pour cette archive et votre traduction… Cet homme-là (comme beaucoup de femmes isréaliennes et palestiniennes) rachètera au moins la masse de tous les obscurantistes bellicistes de la terre de là-bas et d’ailleurs.
J’espère ainsi que des deux côtés, « ils » seront de plus en plus nombreux comme lui à penser de la sorte et donnera les moyens à une nouvelle génération de travailler sans cesse à un paix durable et juste. Cela adviendra.
Le « monde » a toujours survécu à tous les champs de ruines engendrés par stupidité humaine.
Le « monde » a toujours triomphé de l’indifférence de tous les « grands horlogers » réunis (CQP) – Bàv,

Jazzi dit: à

Oui, un film entre le documentaire et la fiction, Paul.
Avec de belles trouvailles de plans.
Un exemple : l’enfant sur la rive regarde au loin, puis Anselm Kiefer le prend sur ses épaules et lui permet de regarder plus loin…
Comme toi, au-dela du mythe et de l’histoire, je m’interroge sur l’oeuvre monumentale du plasticien ?

renato dit: à

À propos d’Anselm Kiefer, Jazzi. Je suis contraire au gigantisme même chez mes amis (Merz, par exemple), imaginez ce que je peux penser du travail des non-amis. Pour moi une œuvre doit être à mesure humaine ou ne pas être du tout.
Pour ce qui est de l’œuvre spécifique, compte tenu de la fin des conventions autour desquelles se sont formées les idées de la postmodernité et de l’art après la fin de l’art, comment dire s’il s’agit ou non d’une œuvre intéressante ou pas ?

D. dit: à

Qu’est-ce que la « Thora », JJJ ?

renato dit: à

un « et pas de trop »

D. dit: à

Thora (sic). De JJJ.

??

J J-J dit: à

et je partage totalement le témoignage de paul edel, sur le très beau film de Wim Wenders (à l’exception de sa chute sur son « goût du rock et son goût des voyages » – que vient-elle faire ici ?)
Je préfère la suspension de son opinion sur que « que penser de la valeur artistique de AK »… Peu importe qu’en penser, moi-même je n’en pense rien. et c’est peut-être l’avenir qui le leur dira. Ni la rdl ni son herdélie ne seront plus là. A quoi bon(ite) toujours se poser les mauvaises questions pour bontter en touche, donner l’impression qu’on ne seraiat pas qu’un simple béni-wiwi subjugué ? Bàv,

Paul Edel dit: à

JJ-J, je comprends votre réaction, si je développe je voulais dire par là que les premiers films de Wim Wenders tournés en Allemagne de l’Ouest , notamment « Alice dans les villes » et surtout « Au fil du temps » le long de la frontière avec la RDA (avec l’admirable « lettre au père) m’ont davantage intéressé que sa période américaine Le retour à Berlin avec « Les ailes du désir » est remarquable.

renato dit: à

S’il s’agit du film, pas vu.

duralex said laisse dit: à

Vous ne m’avez pas donné votre avis sur l’oeuvre d’Anselm Kiefer.

Eh bien, vous avez été bien servi mon pauvre jazzi! 🙂
Vous y avez compris quelque chose?

Jazzi dit: à

Certes, renato, mais où commencent et finissent les dimensions de la « mesure humaine » ?
Le film en 3D de Wim Wenders nous permet d’envisager l’oeuvre monumentale et sans pareil d’Andselm Kiefer, et lui donne toute sa dimension.
C’est ainsi qu’il m’est apparu comme un néo artiste de la Renaissance, recréant sur la mémoire de l’Allemagne, d’après le chaos, les ruines et la Shoah…
Oeuvre que l’on peut parcourir dans son intégralité sur les 45 hectares (l’équivalent de la surface du cimetière du Père-Lachaise) du site de Barjac, ouvert au public depuis 2022.

J J-J dit: à

@ la Torah désigne les cinq premiers livres de la Bible hébraïque : la Genèse, l’Exode, le Lévitique, les Nombres et le Deutéronome. Elle fonctionne hélas trop souvent comme un carcan, une cage thoracique (sic) qui vous empêche de souffler librement. Un texte truflé de flautes d’orthografle, comme dans tous les résozozios, D… Elle n’a pas beaucoup d’humour, c’est ce que pmp, j’aurais tendance à lui reprocher, de même qu’à ses exégètes K-balistiques. Elles font très mal, leurs balles, hélas. Autant que celles qu’on trouve dans le K-oran…
Bàv,
____
Ce matin, dans le cimetière de mon village natal pour les chrysanthèmes, j’ai rencontré un vieux couple de 92 ans, Jean-Paul et Madeleine D. La mémoire de cet homme m’a subjugué. Il se souvenait très bien de moi enfant, de ma date de naissance et de tous mes concitoyens scolaires de 1955, date de naissance de mon compatriote AD, son fils, dont j’appris qu’il mourut à 55 ans, en 2011. Je suis allé l’aider à poser des fleurs sur sa tombe que je n’avais jamais remarquée. Ce garçon, Alain, était le plus brillant élève de notre classe. En CM2, en 6e et 5e, il connaissait déjà « tout l’univers » à lui tout seul (les 4 tomes disponibles de cette encyclopédie disponible à l’école, en 1965).
Cette rencontre matinale a été l’une des plus belles de ces derniers temps : nous avons empli, le vieux monsieur à la mémoire intacte et moi, le cimetière de fleurs merveilleuses, et surtout fait la joie de tous nos défunts qui nous remercièrent en choeur de vivre encore dans leur besoin de gaité plutôt que dans la fausse tristesse éplorée une fois par an. Je vous espère d’aussi beaux moments comme celui-ci @ cher.es d’herdélie. Bàv,

William Boquet dit: à

Guerre Israël-Hamas : les Palestiniens de Cisjordanie victimes de violence, la France condamne

Plus de 110 Palestiniens ont été tués par des soldats ou des colons israéliens en Cisjordanie depuis l’attaque du Hamas le 7 octobre.

INTERNATIONAL – La France s’élève contre les violences en Cisjordanie. Dans un communiqué publié ce dimanche 29 octobre sur son site Internet, le ministère des Affaires étrangères « condamne fermement les attaques de colons » israéliens dans ce territoire peuplé de Palestiniens, les jugeant « inadmissibles ».

Les violences se « multiplient » depuis l’attaque surprise du Hamas le 7 octobre contre l’État hébreu. Elles « ont conduit à la mort de plusieurs civils palestiniens au cours des derniers jours à Qusra et el-Sawiya, ainsi qu’au départ contraint de plusieurs communautés en zone C », déplore la France.

(…) « La France appelle les autorités israéliennes à prendre sans délai des mesures pour protéger la population palestinienne, en particulier la communauté de Susiya qui a reçu des menaces imminentes », ajoute le communiqué du ministère. (…)
https://www.huffingtonpost.fr/international/article/guerre-israel-hamas-les-palestiniens-de-cisjordanie-victimes-de-violence-la-france-condamne_225079.html

Jazzi dit: à

duralex said laisse, donne-nous plutôt ton avis sur l’oeuvre d’Anselm Kiefer.

Phil dit: à

Bonn, ville natale de Ludwig van

Une petite ville en Allemagne, Le Carré, 1968

J J-J dit: à

Elle ne l’a pas vu, elle ne sait pas kifer (euh… qui c’est). Elle n’est pas encore dégringolée des branches, mais ça va pas tarder, tu vas oir.

Jazzi dit: à

« Aucune réponse… »

En revanche, beau succès sur les réseaux sociaux !

Jazzi dit: à

Très beau discours d’Emmanuel Macron à l’occasion de l’inauguration de la Cité internationale de la langue française.

FL dit: à

Mes remarques sur la prononciation de « Jupiter » ne visent à reprendre l’érudit. Une langue qui n’est plus parlée par personne, il y a du flottement. C’est obligatoire. (Il y en a déjà beaucoup sur les langues encore parlées.)

C’est juste que je me posais la question.

MC dit: à

Oui Renato. Il y a un problème avec les grands formats. Certaines toiles d’ Hysbergue, pour n’évoquer que lui , sont d’un format monstrueux et ne décollent pas. Ce qu’on ne dira pas de certains petits formats, sans que le décollage soit systématique. Bien à vous. MC

Bloom dit: à

Francophonie = francophoney (phoney =bidon)
Donnez de l’argent aux Alliances. Le travail est à faire à l’étranger, pas sur les terres du FN
Ras le bol des discours creux.
Depuis des années, les subventions ont quasiment disparu, l’enveloppe « langue et culture » pour faire simple est trustées par les ambassades pour autre chose que le développement de l’offre de formation en FLE.
Qui va aller à V-C, les Africains, les Magrébins, les Indiens (pays où les apprenants de français sont les plus nombreux), les gamins des quartiers?
Qu’on arrête de se moquer du monde.
Les Allemands sont bien plus intelligents qui offrent des bourses d’études. Il n’est pas rare que les candidats potentiels dorment devant les Instituts Goethe pour retirer leur dossier. Les Russes aussi en offrent aussi un grand nombre.
Une fois sélectionnés, les candidats suivent une formation linguistique intensive qui les mène au B2 du CECRL (autonomie langagière).
Nombre infi(r)me de bourses chez nous, postdoc surtout.
Enfin, étrange pays qui investi symboliquement tant dans sa langue, la parle si mal (commentaires de TF1 pendant la Coupe du monde), et ne brille pas vraiment par sa connaissance et son usage des autres langues?

FL dit: à

 » […] le peuple mangeait des légumes secs, du pain, des olives, de l’huile, du fromage, parfois du poisson frit ou salé, rarement de la viande, surtout chèvre. »

Le régime « crétois ».

FL dit: à

Horace manifestement – en tout cas le soir avec ses enfants à la maison – mange ça. Il ne parle pas de sa femme. Pourquoi ?

FL dit: à

N’oublions pas le vin. Mélangé à de l’eau.

closer dit: à

Les discours sont ce qu’il fait de moins mal, JB…à condition de ne pas se perdre dans des « en même temps » successifs et contradictoires…

FL dit: à

Chez Shakespeare on se saoule régulièrement. Certaine pièce comme « La Tempête » tourne autour d’une saoulerie.

FL dit: à

* tournent

Jazzi dit: à

Les Batailles de Louis XIV par Le Brun sont-elles à dimension humaine, MC ?

closer dit: à

« Dans cette langue, le masculin fait le neutre. On n’a pas besoin de rajouter des points au milieu des mots ou des tirets pour la rendre visible », a également tranché Emmanuel Macron »

Evidemment on ne peut qu’être d’accord…surtout moi qui proposait sur la RdL l’instauration officielle du neutre, dont la forme serait la même que celle du masculin.

Je suppose qu’il lit les commentaires de la RdL tous les jours et qu’il s’est inspiré de ma suggestion.

Merci closer!

Jazzi dit: à

« Les discours sont ce qu’il fait de moins mal… »

Oui, closer, sous l’oeil de son ancienne prof d’expression théâtrale, on sent qu’il s’éclate l’Emmanuel !

Jazzi dit: à

« Donnez de l’argent aux Alliances. Le travail est à faire à l’étranger »

Les néo colons (mais vrais cons) regrettent l’argent de leurs cocktails mondains !

Phil dit: à

Louis XIV par Le Brun

Tout est dans les légendes des tableaux, dear Baroz. Louis a fait supprimer tous les « grand », puissant (roi) et autre « immense », laissés aux gazettes radiofrance de l’époque.

FL dit: à

Mais est-ce que la littérature toute entière n’est pas une culture de la « traduction » ? Il y a des sources partout.

FL dit: à

* tout entière

D. dit: à

Il n’existe pas de très beaux discours d’Emmanuel Macron, Jazzi. Livré à lui-même, c’est à dire sans ses conseillers et sa prof de Français, il ne sait que s’adresser aux Français de façon infantilisante : « les gens, ils veulent pas ça les gens, les gens ils veulent…ceci cela ». Désolé de te voir tomber si facilement dans le panneau.

Bloom dit: à

Les néo colons (mais vrais cons) regrettent l’argent de leurs cocktails mondains !
__

Le Minable Pervers s’imagine que d’autres partagent ses goûts de pique-assiette.
Ignorant.

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

*

*