Le Chili au coeur
Comme tout cela parait loin, surtout pour qui a été contemporain des événements. Olivier Duhamel et Delphine Grouès réussissent à rendre vivants, pour ne pas dire récents, cette mise à mort d’un régime et d’une idée. Le Chili, ou plutôt les Chilis de l’époque : celui de Valparaiso, patrie de Salvador Allende ; celui des Indiens Mapuches au courage légendaire, derniers du continent à se soumettre aux Espagnols, dans le sud, du côté de Temuco et Concepción ; et bien sûr celui de Santiago sans parler des autres. Ils se retrouvent tous dans Carmen et Teo (Stock, 265 pages pages, 19 euros, ici un extrait), un roman qui tente le grand écart entre Histoire et littérature, dans lequel la plupart des personnages, des dialogues, et des situations sont vrais au sein de faits historiques rapportés « aussi exactement que possible ». Air connu mais les auteurs exécutent cette partition avec un brio que seule une intime connaissance de cette musique-là autorisait.
Deux personnages portent l’histoire écrite d’une plume passionnée, vive et précise (passons sur le regrettable « militance » à plusieurs reprises). Teo, à jamais nostalgique du désert et de la nature de son Nord natal, était d’origine grecque et aymara et venait d’un milieu modeste. Sa vision de la politique avait été façonnée par l’intense souvenir de l’assassinat du président Kennedy, nouvelle qu’il apprit à 11 ans à la radio dans un bus et qu’il découvrit le soir à la télévision dans un bar -qui ne se rappelle le lieu et les conditions dans lesquelles un évènement mondial l’a atteint jusqu’à ne faire qu’un dans notre mémoire ?
Carmen, elle, issue de la bourgeoisie de la capitale, c’est la grande tournée latino-américaine du général de Gaulle qui s’est incrustée dans ses jeunes années, surtout l’étape chilienne et l’étape dans l’étape à Rancagua ; elle avait entendu à la radio le fameux discours dans lequel le résistant numero uno louait la fierté, la valeur et le courage du grand peuple chilien, en espagnol s’il vous plait, cela laisse des traces, assurément ! Même si à 20 ans, elle était déjà formée idéologiquement par Beatriz Allende, la fille ainée du leader socialiste, et rendait des services dans la clandestinité comme agent de liaison pour des guérillas censées servir d’arrière-garde au grand frère castriste. Au vrai, en ce tout début des années 70, elle est surtout subjuguée par Miguel Enríquez le charismatique leader du Mir.
Teo et Carmen sont miristes. A travers leur histoire, et c’est tout l’intérêt d’un roman historique à son meilleur lorsqu’il se donne une dimension nettement politique, on voit bien comment le MIR (Movimiento de Izquierda Revolucionaria- la gauche révolutionnaire) s’est d’abord constitué comme un réseau d’amitiés, partisans de dépasser la social-démocratie trop peu radicale pour construire un Etat marxiste-léniniste en prélude à une société communiste.
« Il savait combien la clandestinité rend paranoïaque, mais mieux vaut être parano que naïf »
Bien sûr, les personnages cèdent à un certain romantisme révolutionnaire et à une certaine mystique de la lutte armée, mais sans jamais verser dans le folklore. C’est peu dire qu’ils sont engagés : ils ne vivent que pour ça. On entend en sous-texte les chansons de Violeta Parra et d’Atahualpa Yupanqui :
« …¡Basta ya! ¡Basta Ya!
¡Basta ya que el yanqui mande!El yanqui vive en palacio
Yo vivo en uno ¡barracón!
¿Como es posible que viva
El yanqui mejor que yo?… »
1971, quelle année !… les événements s’étaient bousculés : outre les élections municipales qui avaient donné la moitié des suffrages à l’Unité populaire, ce qui était même un sacré progrès sept mois à peine après les élections présidentielles, le poète Pablo Neruda avait été consacré par le prix Nobel de littérature et Fidel Castro entamait une visite triomphale au Chili… On découvre un Salvador Allende demeurant sur le parvis d’une église pendant un mariage car « ses convictions franc-maçonnes » lui interdisaient d’y entrer.
On trinquait au pisco… On fait connaissance de dirigeants révolutionnaires pls fidèles à leurs idéaux qu’à leurs compagnes… On crée le néologisme tancazo à partir de « tank » pour évoquer le spectre des coups d’Etat militaires jusqu’alors déjoués… On ressuscite des décrets bien opportuns de Marmaduke Grove, lequel dirigea l’éphémère république socialiste du Chili en 1932, afin de permettre au gouvernement de prendre le contrôle de plusieurs banques qui avaient refusé de vendre leurs actions à l’Etat… On découvrait un exemplaire de La Guerre de guérilla dédicacé en ces termes : « A Salvador Allende, que por otros medios trata de obtener lo mismo. Afectuosamente. Che »… Tant de choses vues, lues, entendues qui ne pouvaient rejaillir que sous la plume de bons connaisseurs du Chili, lui politologue et auteur en 1974 déjà du Chili ou la tentative (Gallimard) et elle auteure d’une thèse sur la protestation populaire chilienne.
Le 11 septembre 1973, l’armée dirigée par le général Pinochet en remplacement du général Prats, lance l’assaut sur la Moneda où sont pris au piège le président et les siens. Le premier mort a choisi de se donner la mort, c’est El Perro Olivares, l’un des amis. Allende sera le dernier, en se tirant un coup de fusil dans le palais déserté et pilonné par l’aviation. Douze jours après, Neruda meurt d’un cancer du pancréas à moins qu’il n’ait été empoisonné afin de l’empêcher de se réfugier au Mexique pour y dénoncer les crimes du nouveau pouvoir avec l’écho international dont peut disposer un tout récent nobélisé (plus de cinquante ans ont passé et on spécule encore régulièrement sur les vraies raisons de sa mort). Ceux qui se rendirent dans sa maison pour lui rendre un dernier hommage purent constater qu’elle avait été saccagée par les nervis du régime. Dans les décombres, on distinguait des morceaux de numéros des Lettres Françaises, l’hebdomadaire culturel du Parti, dirigé par Aragon et Pierre Daix. Toute une collection de vieux numéros car la revue ne paraissait plus depuis un an, les Soviétiques ayant annulé leurs milliers d’abonnements à la suite de sa condamnation de l’invasion de la Tchécoslovaquie. « Ironie de l’histoire » relèvent justement les auteurs : après les communistes, les fascistes.
Nombre de silhouettes françaises acquises à l’expérience tentée par Allende parcourent le récit : Régis Debray, bien sûr, mais aussi le poète Michel Deguy, la future productrice Fabienne Servan-Schreiber, l’un des dirigeants de la Ligue communiste le philosophe Henri Weber, la photographe Marie-Laure de Decker, l’ambassadeur de France Pierre de Menthon, le correspondant du Monde à Santiago Pierre Kalfon… Le temps passa. La plupart des exilés auxquels la France accorda l’asile politique décidèrent d’y rester. Ils obtinrent la naturalisation. Carmen et Teo s’y retrouvèrent chacun n’ayant renoncé à rien de ce qui les fondait. Beaucoup étaient des rescapés de la prison et de la torture – et les accents de Mercedes Sosa leur venaient aux lèvres :
Gracias a la vida que me ha dado tanto
Me dio dos luceros, que cuando los abro,
Perfecto distingo lo negro del blanco
Y en el alto cielo su fondo estrellado
Y en las multitudes el hombre que yo amo…
Sous son nom de Carmen Castillo elle publia Un jour d’Octobre à Santiago (Stock), Ligne de fuite (Barrault), Santiago-Paris, le vol de la mémoire co-écrit avec sa mère Monica Echevarria (Plon) et réalisa nombre de films de fiction et de documentaires sur le Chili ou sur les luttes révolutionnaires notamment pour Arte ainsi que deux films pour le cinéma, maintes fois récompensés dans des festivals. Téo Saavedra, devenu directeur artistique du festival de musiques du monde « Les nuits du sud », publia avec Anne Proenza Les évadés de Santiago (Seuil). Des œuvres dont on ne doute pas qu’elles ont irriguées ce roman qui a le grand mérite de faire revivre non sans émotion un temps dont les enjeux doivent paraitre aujourd’hui archaïques mais pas les principes, les idéaux ni les valeurs.
(« Palais de la Moneda, le 11 septembre 1973, Salvador Allende pendant l’attaque, photo Leopoldo Vargas ou Luis Orlando Lagos ; « Augusto Pinochet, photo Chas Gerretsen, 1973, Chili »)
1 414 Réponses pour Le Chili au coeur
Oh! Mon Chili adoré…
Merci Passou.
Allende, un socialiste, mais quelle horreur! On entend déjà les « sieg heil » des fripouilles fachistoides du blogapassou.
Le musée de la mémoire avec les portraits des.milliers de disparus durant les exactions de Pinochet.
en lien
Nous n’hésiterions pas une seconde à inviter à becqueter, Pinochet vivant, autour d’une table où régnerait une Pizza américaine ….avec discours de cette crapule de Bloom sur la vertu du socialisme !
Allende, Che, même combat, même échec. Il est pratique pour les révolutionnaires de reconsidérer les forces de l’ennemi.
Beau billet… beau roman…
Pablo Neruda était très ami avec le grand poète pakistanais Faiz Ahmed Faiz. Dans la grande maison pleine de vie de la fille de ce dernier, à Lahore, trône une belle photo de ces deux géants, différente de celle que l’on trouve sur le Net:
https://urduwallahs.wordpress.com/tag/pablo-neruda/
Tous deux servirent un président / premier ministre socialiste qui fut renversé et assassiné par la junte militaire: Salvador Allende pour Neruda, Zulfikar Ali Bhutto pour Faiz. Tous deux mirent leur talent au service du combat pour la liberté.
Les temps ont changé, et on peut se demander ce que sont les grands poètes devenus… Mahmoud Darwich manque cruellement, Seamus Heaney aussi. Quelques-un(e)s survivent encore ici et là, en Suède (Thomas Tranströmer), en Pologne (Olga Tokarczuk), en Irlande (Paul Muldoon)ou au Bangladesh (Kaiser Haq). Excepté René Depestre, Haïtien merveilleux, c’est le désert en France, où l’hermétisme précieux des coteries de pouèts-pouèts est un crachat vrillé à la face de Baudelaire, Rimbaud et Apollinaire.
« Et ce fut à cet âge… La poésie
vint me chercher. Je ne sais pas, je ne sais d’où elle surgit, de l’hiver ou du fleuve.
Je ne sais ni comment ni quand,
non, ce n’étaient pas des voix, ce n’étaient pas
des mots, ni le silence :
d’une rue elle me hélait,
des branches de la nuit,
soudain parmi les autres,
parmi des feux violents
ou dans le retour solitaire,
sans visage elle était là
et me touchait.
Je ne savais que dire, ma bouche
ne savait pas
nommer,
mes yeux étaient aveugles,
et quelque chose cognait dans mon âme,
fièvre ou ailes perdues,
je me formai seul peu à peu,
déchiffrant
cette brûlure,
et j’écrivis la première ligne confuse,
confuse, sans corps, pure
ânerie,
pur savoir
de celui-là qui ne sait rien
le ciel
égrené
et ouvert,
des planètes,
des plantations vibrantes,
l’ombre perforée,
criblée
de flèches, de feu et de fleurs,
la nuit qui roule et qui écrase, l’univers.
Et moi, infime créature,
grisé par le grand vide
constellé,
à l’instar, à l’image
du mystère,
je me sentis pure partie
de l’abîme,
je roulai avec les étoiles,
mon cœur se dénoua dans le vent. »
(« Mémorial de l’île Noire », Pablo Neruda – 1964) Le lune dans le labyrinthe
Paul Edel,
lisant le journal de Nolde que vous aviez évoqué, un jour, j’ai écrit un petit commentaire à ce propos sous le fil précédent qui vous est destiné.
@ ce roman (qui) a le grand mérite de faire revivre un temps dont les enjeux doivent paraitre aujourd’hui archaïques mais pas les principes, les idéaux ni les valeurs.
<<<<<<<<donc il faut aller de l'avant, tourner le dos à l'archaïsme romantique de nos 18-20 ans (el pueblo unido jamas…), oublier les principes, les idéaux et les valeurs. Pourquoi se refaire à ce mal pinochéien ?.
Et surtout pourquoi nous mettre en avant de telles photos pour illustrer un roman de rentrée dont la RDL ne gardera pas un souvenir impérissable. Serait-il déjà en pré-liste pour le prix G. ?
Merci néanmoins PA, de nous avoir donné à comprendre combien vous alliez réactiver la flamme du mois d'aout pour la rentrée dans le rang. Vous avez bien du courage, à 67 ans passés. Chapiau bas… Sasn compter sur tous ces gens qui vont nous plonger dans le darkweb toute la semaine avec leurs liens sur le Chili.
Dans ces conditions, je ne me vois pas vous raconter mon vécu ressenti du "golpe" de 73 (18 ans) qui m'a pourtant plus durablement marqué que l'assassinat de JFK (à 8 ans) ou l'attaque des tours jumelles (à 46).
Car enfin, à quoi bon ?
Alain en congrès
En 1904, le philosophe Alain, Emile Chartier de son vrai nom, intervient dans un congrès philosophique. On lui avait accordé 15 minutes pour son intervention .Au bout d’un quart d’heure, le président l’interrompit et lui retira la parole. Alain en fut humilié, au point de décider d’en finir avec les congrès.
Je suis très loin d’avoir un nouveau suffisant pour être invité dans un congrès.
En revanche, à la télé, j’ai déjà vu des séances parlementaires. La question doit être posée en deux minutes. Et la réponse donnée en deux minutes. Il arrive bien des fois que le parlementaire…ou le ministre soit interrompu par le président de séance. Aucun ne se sent humilié au point de se jurer de ne plus revenir.
De Pablo Neruda à Nazim Hikmet en passant pas Faïz Ahmad Faïz.
La grande fraternité universelle des grands poètes communistes d’autrefois.
Autres temps, autres moeurs.
@ nouveau suffisant
Un niveau suffirait,
apparemment, Mme Ch. n’est pas aussi efficace que Mme Bilger.
Amuser la galerie du mercredi sur la LCP… « Regarde Maman, papa passe à la télé » !
Le bouc…, la fête au bouc. De qui Vargas LLosa avait-il tiré le portrait déjà ?… Strossner ? Trujillo ?… Pas Pinochet, je crois. Je sais pu… mais je sais que c’était pas mal troussé, hein !… Et Catenao nous parlait des « veines ouvertes de l’Amérique latine’… Une génération after, sont arrivés les décevus du castrisme, les Valdès, Areinas, et autre Padura. Mais Debray est toujours là, lui, alors que Mme Mitterrand est partie.
Je me souviens d’un Chilien d’origine suisse, que lors du coup d’état était rentré chez une lointaine cousine en Suisse. Il trouvait insultant d’avoir été obligé à l’exile par un type dont le prénom et le nom lui rappelait un couple de clowns : Auguste et Pinochet. À un moment j’avais cru qu’il faisait de l’esprit, puis j’ai compris que non, que l’idée de la couple de clowns révélait une grande tristesse.
c’est le désert en France, où l’hermétisme précieux des coteries de pouèts-pouèts est un crachat vrillé à la face de Baudelaire, Rimbaud et Apollinaire.
Mazette!
de la > DU
Sa parole n’a aucun impact sur nous.
https://www.lemonde.fr/idees/article/2020/08/13/neofeminisme-la-morgue-de-mazarine-pingeot-ne-nous-tuera-pas_6048861_3232.html
mais comment Drillon a-t-il pu se priver des encres sympathiques?
On le dira à MODIANO,na
Pinochet est tellement sûr de lui sur la photo, plein de morgue dictatoriale. Un salaud intégral et un criminel accompli.
modiano @Drillon
https://www.youtube.com/watch?v=i1UDd-_nThE
Beau billet illustré de terrifiantes photos.
Les deux photos qui illustrent ce billet font froid au dos, à elles seules, elles expriment terriblement bien la réalité d’un putsch militaire et de son corrollaire, la dictature des Képis.
La longue nuit dictatoriale a pris fin au Chili heureusement.
« passons sur le regrettable « militance »… »
C’est un calque inutile de l’espagnol « militancia », alors qu’il existe en français « militantisme ».
Il manque les accents aux mots « Concepción », « número », « Enríquez ».
Et ce n’est pas Téo Saavadra, mais Saavedra (comme Cervantes).
…samedi 15 aout 2020 à 0 h 45 min.
…
…pour éviter les guerres ou rixes gratuites,…
…il faut s’entendre, de ceux qui se placent en positif, et de ceux qui se situent en négatif;…
…à tout points de vues,…
…et comme un imprimé, pour l’histoire bien faite, avec morales adéquates,…
…utilisez les fortes mentalités et partis-pris, et comme des filtres de couleurs, sélectionner les couleurs-corrigés,…
…
…bon dieu, la politique, comme une imprimerie,…
…pourtant, avec les anciennes T.V. téléviseurs en couleurs, il était possible de » jouer « , sur les couleurs, le contraste, et donc, la transparence dans l’image,!…
…
…c’était le beau-temps,…en plus, l’intérieur de la T.V., comme une ville en miniature électronique,…
…c’était » gags « ,…toutes ces guerres de religions ou d’économies, transmises, par le boitier électronique T.V. sans failles, du matin au soir,…
…les livres adéquats, » électricité industrielle « , avant la carte à puce,…
…
…au fond, les gens, la population, » bouffer » , » voûter » et » ployer » par la technologie industrielle et P.C. moderne,…
…les » idéologies » comme des convictions de pièges à cons, ou » cabillauds » tarés,…
…le vote à mains levés,!…
…une autre paire de manches en face,!…
…
« … le MIR (Movimiento de Izquierda Revolucionaria – la gauche révolutionnaire) s’est d’abord constitué comme un réseau d’amitiés, partisans de dépasser la social-démocratie trop peu radicale pour construire un Etat marxiste-léniniste en prélude à une société communiste. »
« un temps dont les enjeux doivent paraitre aujourd’hui archaïques mais pas les principes, les idéaux ni les valeurs. »
Un ªEtat marxiste-léniniste » c’est un idéal qui n’est pas aujourd’hui archaïque? Les valeurs et les principes du marxisme-léninisme sont toujours d’actualité?
C’est presque sûr que Neruda a été assassiné. La presse espagnole de gauche (l’hebdomadaire Triunfo) l’avait dit à l’époque de sa mort. Je me rappelle d’avoir vu quelques années après, un exemplaire de ce numéro qu’un ami et admirateur de Neruda gardait « como oro en paño ». Il y avait une photo très impressionnante de Neruda mort dans son cercueil et d’autres de sa maison en plein désordre (« visitée » par des membres des services secrets chiliens ou de la CIA, je ne sais plus). On parlait aussi de vols de manuscrits.
Pour son biographe Mario Amorós, auteur de « Neruda. El príncipe de los poetas », il est assez clair que Neruda a été emposonné.
¿Pablo Neruda fue asesinado?
10 nov. 2015
https://www.youtube.com/watch?v=OwUrEX80bQM
Et récemment un italien a publié un nouveau livre qui va dans le même sens:
« Un nuevo libro italiano incide en la teoría de que Neruda fue asesinado. »
11 de febrero de 2020
La tesis de que el poeta chileno Pablo Neruda murió envenenado, y no a causa del cáncer, vuelve a cobrar fuerza en el nuevo libro del escritor italiano Roberto Ippolito, que señala en una entrevista con Efe que « hay demasiadas pruebas que demuestran que su muerte fue un homicidio » a manos de la dictadura de Pinochet.
ultimahora.com/un-nuevo-libro-italiano-incide-la-teoria-que-neruda-fue-asesinado-n2869610.html
Roberto Ippolito sur son livre:
https://www.dailymotion.com/video/x7rpgy3
Expertos aseguran que el cáncer no mató a Neruda y reaparece la hipótesis de que fue asesinado.
Por Pascale Bonnefoy
24 de octubre de 2017
nytimes.com/es/2017/10/24/espanol/america-latina/muerte-pablo-neruda-chile.html
Pablo Neruda, ¿asesinado?
Las especulaciones sobre la muerte del poeta continúan 45 años después de su desaparición
23/09/2018
lavanguardia.com/cultura/20180923/451941646223/pablo-neruda-muerte-asesinado.html
Quant à Allende, l’histoire de son suicide est aussi controversée. L’écrivain chilien Fernando Lizama-Murphy résume dans un article tous les problèmes autour de sa mort (sans oublier la thèse selon laquelle c’est Fidel Castro qui a voulu l’éliminer parce que c’était un type pas assez dur, trop lucide et qui doutait – on sait que Allende avait beaucoup d’ennemis à sa gauche qui lui reprochaient sa modération et le fait qu’il voulait faire les choses démocratiquement, sans renoncer à la légalité):
LAS CUATRO MUERTES DE SALVADOR ALLENDE
por Fernando Lizama-Murphy
https://fernandolizamamurphy.com/2016/04/21/las-cuatro-muertes-de-salvador-allende/
Le relief géographique du Chili est très curieux. Un relief serpentin.
Rose
Je vous ai répondu sur Hugo.
Bien à vous.
MC
qu’ont rien d’autre à foutre dans la vie qu’à se sucer ou mordiller la queue, en se prenant pour des levrettes mondaines.
Gigi la visqueuse, à la place de ta vieille correctrice, je ferais vérifier la mémoire de ton ordinateur. Sur tes vagabondages dès qu’elle a le dos tourné, je pense qu’elle aurait des surprises…
Hurkhurkhurk!
(Je t’ai répondu sur mon « lapsus » de l’autre côté. Pablo a raison, tu es vraiment en fin de course).
La nuit manque même à mon ombre endormie…
Année LvB, Trio à cordes n 2, op 8 — Sérénade :
15.8 — 7.31
Samedi 15 août 2020, 7h37
Amis,
ce message sera mon dernier message terrestre car à midi, ce jour, des archanges transgenre super-emplumés viendront me chercher pour m’amener au Ciel ! Ce sera l’ASSOMPTION DE JiCé, comparable à celui de la Marie, soi-disant Vierge.
Adieu donc ! Nous nous séparons définitivement car la vie terrestre, avouez que vous en êtes d’accord, c’est devenu un enfer ! Masquez vous et mettez vos sesterces de côté pour financer votre propre Assomption, le moment venu, en utilisant les services de ma nouvelle société spirituelle, l’ANCUL, l’ASSOMPTION NATURELLE CONFORTABLE UTILE & LUXUEUSE !
Bises aux amis, bras d’honneur aux autres.
@ que l’idée de la couple de clowns révélait une grande tristesse
-> c’est toujours ce que je pense quand je tombe sur les numéros 75 et 57, le matin.
Bàv,
Merci MC, vous venez de m’apprendre une nouvelle chose aujourd’hui : le « Larousse » (pour moi, il n’y avait que Pierre) aurait à voir avec un certain Claude Augé. Vérification faite, je lis ceci sur la nouvelle clopédie virtuelle : « Il est d’abord instituteur puis, après avoir épousé la petite-nièce de l’épouse de Pierre Larousse, il rejoint en 1885 la Librairie Larousse comme aide comptable et devient rapidement l’un des directeurs de l’entreprise. Jusqu’à sa mort, il ne cesse de poursuivre l’œuvre du célèbre lexicographe. En 1920, tout en poursuivant son œuvre, il choisit de se faire remplacer, dans ses fonctions éditoriales, par son fils Paul Augé ».
Or, jusque-là, personne ne m’avait jamais rien dit de tout cela, durant mes études juridiques et sociologiques.
Je ne regrette donc pas de faire connaissance sur le tard de vos petits rappels savants et toujours modestes que je tiens en très grande estime. Et comprends de mieux en mieux pourquoi vous avez toujours suscité une jalousie d’enfer parmi les nombreux « lettrés » du blog qui se piquent sans disposer du dixième de l’ampleur de votre mervielleuse érudition littéraire. Je déplore d’ailleurs qu’elle soit toujours « reçue » de travers.
Croyez bien que vous disant cela, nulle flatterie ne m’anime. Juste du respect devant la modestie du savoir s’effaçant à juste titre devant un souci permanent d’exactitude.
La RDL devrait se montrer plutôt fière qu’irritée de vous compter parmi ses fidèles et sagaces brebis. Bàv, et belle journée mariale, déjà !…
Le commissaire politique fait son boulot en essayant d’assimiler la famine en Ukraine à des famines causées par des catastrophes naturelles au 19ième siècle, mais les faits sont têtus et ne sont plus contestés. Il s’agissait d’un génocide organisé qui frappait hommes, femmes et enfants qui avaient le tord d’être nés au mauvais endroit dans la mauvaise classe.
« Famine rouge d’Anne Applebaum: l’Holodomor, le génocide de Staline en Ukraine »
De 1932 à 1933, l’État soviétique engage un véritable processus d’extermination dirigé officiellement contre les koulaks, des fermiers aisés russes, qui provoquera la mort de près de quatre millions d’Ukrainiens. »
« …Mais ce fut véritablement le processus conduisant à la mort par la faim de plus de quatre millions d’Ukrainiens entre 1932 et 1933 qui décida (Raphael) Lemkin à mieux cerner juridiquement ce qui allait devenir le crime de génocide. »
Pablo, est-ce-que Neruda souffrait d’un cancer ou pas? Cela devrait se savoir.
Peztit rappel :
Sûr que Gigi la visqueuse qui ne comprend rien à rien a grand besoin de M. Court.
Chaloux dit: à
Janssen J-J dit: à
@ vous n’êtes jamais prévisible!
comme dirait l’aut’, voilà un lapsus calami bien révélateur…
Chaloux : Non, la visqueuse, ce n’est pas un lapsus, c’est une antiphrase. Les plus simples rouages de la langue t’échappent complètement.
A classer avec les aptitudes pianistiques de G. Sand.
Hurkhurkhurk!
Révise tes classiques…
En lien avec la mort de Pablo Neruda: le 28 novembre prochain marquera le 80ème anniversaire de la mort de Richard Wright, l’écrivain noir américain qui bouleversa la littérature américaine avec la publication en 1940 de son roman « Native Son » (traduit par « Un enfant du pays », mais qui signifie plutôt « Fils du sol »).
Comme Baldwin, Himes et Harrington, Wright émigra en France à la fin des années 40, après avoir rejoint la FSE de Roosevelt dans les années 30, la John Reed Society et le PCUS, le Parti communiste américain. Devenu anti-communiste, il n’en demeura pas moins anti-impérialiste et tiers-mondiste (il était proche de Kwame Nkrumah, le père du panafricansime) et fut placé sous la surveillance de la CIA, qui enregistrait scrupuleusement ses prises de position vigoureusement anti-américaines. Vingt jours avant sa mort, il avait donné une conférence à l’Église américaine de Paris sur la « jungle cauchemardesque » dans laquelle survivaient les artistes et intellectuels noirs aux US.
Souffrant de troubles digestifs récurrents, il fut admis dans une clinique du 15e arrondissement & succomba à une crise cardiaque le lendemain. Aucune autopsie ne fut jamais pratiquée, et il fut incinéré au Père Lachaise où ses cendres reposent aujourd’hui. Les dernières recherches font état d’une injection qui aurait été pratiquée avant sa mort, de la visite tardive d’une femme hongroise quelques heures avant sa mort subite. Aucune preuve n’existe ni dans un sens, ni dans un autre. Richard Wright était-il une menace pour les US? A l’aube des années 60, sa mort renvoie immanquablement à l’incroyable série d’assassinats dont les commanditaires ne furent jamais clairement identifiés: Medgar Evers, JFK, Lee Oswald, Jack Ruby, Martin Luther King, Malcolm X, Robert Kennedy…Et au-delà, le rôle de la CIA dans la déstabilisation des régimes considérés comme ennemis en Amérique latine est bien connu.
Quelques lieu de mémoire liés à Richard Wright à Paris: le 14, rue Monsieur le Prince, où il vécut à la fin de sa vie; le café Le Tournon, rue éponyme, quartier général des écrivains noirs américains parisiens; la clinique du 13 rue Emile Gibez (15e) où il mourut; la case (pas de l’Oncle Tom) N°848 du columbarium du Père Lachaise.
Dans l’Eure, le village d’Ailly, où il avait acheté une ferme, et le Moulin d’Andé.
La Library of America vient de publier une édition non expurgée de ses romans et nouvelles et de ses deux autobiographies.
https://www.penguinrandomhouse.com/books/599850/richard-wright-the-library-of-america-unexpurgated-edition-by-richard-wright/
A l’heure du grand retour du refoulé américain, les éditeurs français seraient bien inspirés de reprendre leur traductions de ces chefs-d’œuvre et de traduire son histoire des Noirs américains, « 12 Million Voices », long blues accompagné de photographies qui valent bien des discours.
Voilà bien un écrivain américain qui mériterait d’entrer dans la Pléiade, pour ajouter à la présence de Aimé Césaire, Léon Gontran Damas et Léopold Sedar Senghor.
Merci Pablo pour les corrections
La dernière adaptation cinématographique de « Native son », que je n’ai pas vu, avait eu une presse très mitigée, Bloom…
http://www.allocine.fr/video/player_gen_cmedia=19582932&cfilm=254153.html
Le petit court (sic) n’a pas bien compris, alors on va lui ré-expliquer, sans illusion aucune, car il est de l’école des cadavres « plutôt Hitler que Staline ».
1.
Le régime stalinien a effectivement commis un génocide en Ukraine. Les Turcs ont effectivement commis un génocide en Arménie. Les colons blancs en Amérique ont effectivement commis un génocide à l’endroit des populations autochtones. Les Khmers rouges ont effectivement commis un génocide à l’encontre des opposants au régime. Mao a délibérément fait mourir de faim sa propre population. L’extermination des Tutsis par les Hutus est un génocide.
2.
Le caractère « unique » de ce qu’il est convenu d’appeler la Shoah, terme auquel je préfère celui de destruction des juifs d’Europe, est bien décrit par Eberhard Jäckel : « L’assassinat des Juifs par les nazis a été quelque chose d’unique (einzigartig) parce que jamais encore auparavant un Etat n’avait décidé et annoncé sous l’autorité de son responsable suprême qu’un certain groupe humain devait être exterminé, autant que possible dans sa totalité, les vieux, les femmes, les enfants et les nourrissons inclus, décision que cet Etat a, ensuite, appliquée avec tous les moyens qui étaient à sa disposition. »
3.
Quant à la mise en regard de « la Shoah » et de la Kolyma, Enzo Traverso écrit: « Auschwitz et la Kolyma demeurent des gigantesques univers de mort, ce qui n’enlève rien aux différences de nature de ces deux crimes, liées autant à leurs objectifs qu’à leurs méthodes. Dans un cas, la terreur, les déportations et les exécutions à une échelle de masse visaient – avec des conséquences parfois non calculées – à réaliser des buts sociaux et politiques : procéder à une transformation de l’économie par la collectivisation des campagnes, puis consolider le régime en place en éliminant ses opposants réels ou potentiels ; dans l’autre, l’extermination à la chaîne des Juifs – de même que celle des Tziganes – avait perdu tout caractère instrumental, était devenue la finalité du régime et fut mise en oeuvre de façon systématique en dépit de son irrationalité économique et militaire dans les conditions de la guerre »
Mais le roman traduit en français est accessible dans la collection de poche Folio…
https://www.babelio.com/livres/Wright-Black-Boy/24016
Baroz, ce produit HBO n’a rien à voir avec le roman, publié en 1940. Bigger Thomas est tout sauf un pseudo-rappeur tatoué. Lui préférer l’original de 1951, avec Richard Wright himself dans le rôle de Bigger.
https://www.youtube.com/watch?v=HVPxgN8CY9g
Richard III en dictateur nazi (Ian McKellen/Richard Longcraine) n’a aucun intérêt. Trop dénotatif et lourdingue.
Aujourd’hui encore, les adaptation théâtrales restent fidèles au contexte et au contenu explosif du texte:
https://pacificsun.com/theater-social-justice/
Closer, Neruda souffrait d’un cancer de la prostate, mais le coordinateur du team de médecins qui ont autopsié ses restes, a clairement dit que le certificat de décès du poète ne dit pas la vérité sur la cause de sa mort.
Le coordinateur cité par La Repubblica (lu en 2017, je cite de mémoire) : « D’après l’analyse des données on ne peut pas dire que le poète était dans une situation de mort imminente lorsqu’il est entré dans la clinique. Dans un an nous devrions avoir une réponse claire et complète grâce à des études sur une bactérie non cancéreuse trouvée dans les restes de Neruda. En fonction du profil génomique, s’il s’agissait d’une bactérie cultivée en laboratoire, alors il serait clair que des tiers sont intervenus pour administrer la bactérie avec l’intention criminelle de tuer Neruda.
Pardon, je n’avais pas vu que la réponse était dans le texte de Passou. Avec ce type de cancer, surtout en 1974, Neruda ne pouvait pas gêner la CIA bien longtemps. Pourquoi se donner la peine de l’assassiner?
La traduction française est celle de la version expurgée, Baroz, tu n’a pas bien lu.
Ce n’est pas ce que dit Passou Renato (pancréas).
Ce n’était pas court, mais closer.
Excuses à court, bras d’honneur à walter closer.
Propose une traduction complète à Gallimard, Bloom !
Tous les génocides (je devrais dire tous les phénomènes historiques) sont uniques, commissaire. Il est tout de même très difficile de dire à quelqu’un « votre aïeul est mort de faim, il a été réduit au cannibalisme, mais sa mort est moins « unique » que d’autres… »
Quant à préférer Hitler à Staline, qui dit cela? Le crime de Roosevelt est de ne pas avoir lancer ses troupes à l’assaut de Prague, de Berlin, de Varsovie pour devancer les bolcheviks et leurs crimes sur les populations civiles, les prisonniers de guerre et éviter la dictature communiste sur la moitié de l’Europe. Avec ces gens-là, pas d’accords de Yalta qui tiennent.
(je ne vois pas pourquoi vous accusez ce pauvre Court d’être l’auteur de mes commentaires).
Quel étrange roman présenté dans ce billet, né d’une écriture à quatre mains, celles d’Olivier Duhamel et de Delphine Grouès.
Carmen et Teo (Stock), feuilleté dans ses premières pages, grâce au lien, commence comme une fiction, deux naissances, celle de Téo Saavedra et celle de Carmen Castillo. Un seul pays, le Chili, mais elle, fille de la bourgeoisie, vit à Santiago ; lui, Teo, a grandi dans les mines de salpêtre au nord du pays. Deux destins qui vont s’entremêler.
1973. Le Chili entre dans « les tourments de l’Histoire » : le coup d’État du 11 septembre 1973 et avec lui, la violence de la dictature, la terrible et sanguinaire répression qui s’en suivit, les tortures, les massacres, les disparus…
Pinochet ne sera jamais jugé de son vivant malgré son arrestation en Grande-Bretagne en 1998. Vieillard « soi-disant » amnésique, il s’éteindra tranquillement en 2006, au Chili…
Un récit qui oscille entre Histoire et fiction. Personnages réels mais dont les vies sont racontées (bien que le récit soit traversé, en italique, de citations et dialogues réels).
Évoquées la mort de Neruda et celle d’Allende (qui refusera de quitter le palais présidentiel et se suicidera enregistrant un message d’adieu très émouvant).
La France accordant l’asile politique aux exilés du Chili, on retrouve Carmen et Téo ayant obtenu la naturalisation, sans avoir « renoncé à rien de ce qui les fondait ».
Histoire de la résistance à la dictature et douleur de l’exil.
Raconter, c’est résister…
Je me souviens d’un autre roman, inoubliable : Le vieux qui lisait des romans d’amour (1988) de Luis Sepúlveda.
https://citeradio.fr/wd/2020/07/31/citeradio-interview-delphine-groues-et-olivier-duhamel-carmen-et-teo-collection-arpege-editions-stock-31-juillet-2020/
Closer :
L’Italie a également accueilli de nombreux réfugiés chiliens à l’époque, ainsi que le montre l’excellent documentaire de Nanni Moretti, dont j’avais parlé ici même à sa sortie, au début de l’année dernière…
http://www.allocine.fr/video/player_gen_cmedia=19581160&cfilm=269116.html
Propose une traduction complète à Gallimard, Bloom !
—
Ca me ravirait, Baroz, car Wright est depuis quatre décennies un de mes auteurs les plus chers, mais le temps manque…
A lire « Richard Wright, la quête inachevée » de Michel Fabre( Lieu commun), ouvrage qui fait autorité (traduit aux EU).
métaphore ou périphrase, faudrait savoir si toussa, c sina gogue… les classiques de « l’antiphrase » (sic) ou de l’antisèche…, Et mon cul, c du poulet péteux, sans doute ?
Plus singulier encore était le biopic sur Pablo Neruda par le cinéaste Pablo Larrain, dont je vous avais également parlé à sa sortie…
http://www.allocine.fr/article/fichearticle_gen_carticle=18658651.html
Merci Renato. Passou serait-il donc mal informé?
ANTONOMASE (cf. etalii)
Le nom de certaines marques déposées passe parfois dans le langage courant pour désigner certains objets. Ceci constitue une variété d’antonomase de nom propre. On dit ainsi couramment, ou l’on disait, pour certains termes vieillis :
Abribus (« aubette ») ;
Bic (pour « stylo à bille ») ;
Caddie (« chariot de supermarché ») ;
Coca (pour « boisson aux extraits de cola »)
Cocotte-minute (« autocuiseur ») ;
Criterium (pour « portemine » ou « stylo à mine ») ;
fermeture Éclair (« fermeture à glissière ») ;
Escalator (« escalier mécanique ») ;
Fenwick (pour « chariot élévateur ») ;
Frigidaire — abr. frigo (pour « réfrigérateur ») ;
Gramophone (issu du nom de l’inventeur du lecteur de disques à galette faisant suite au phonographe à cylindres) ;
Jacuzzi (« bain tourbillon ») ;
Kärcher (« nettoyeur haute-pression ») ;
Kleenex (« mouchoir en papier ») ;
Petit Larousse et Grand Larousse (respectivement « dictionnaire » et « encyclopédie » conçus par les Éditions Larousse) ;
Limonaire (« orgue de foire », originellement fabriqué par les deux frères Limonaire) ;
Micheline (« autorail » ; origine : type d’autorail sur pneus Michelin) ;
Opinel (« canif » ou « couteau de poche » à manche en bois recourbé, d’après le nom propre du concepteur Joseph Opinel) ;
PowerPoint (« support de présentation ») ;
Boules Quiès (« bouchons d’oreilles ») ;
Scotch (« ruban adhésif » ou « bande adhésive ») ;
Solex ou Mobylette (« cyclomoteurs ») ;
Sopalin (« essuie-tout ») ;
Velux (« fenêtre de toit » ; tend également à remplacer les mots « vasistas » et « imposte ») ;
Zeppelin (« ballon dirigeable ») ;
Zodiac (« canot pneumatique à moteur »), etc.
On peut citer directement la marque pour désigner une substance, comme pour l’eau minérale : de l’Évian, de la Vittel, de la Badoit, de la Contrex ; ou pour un produit à récurer : du Cif, de l’Ajax, du Gaz de cochon. De même l’eau de Javel, tirant son nom du quartier de Javel, désigne couramment une solution d’hypochlorite de sodium, tandis que l’eau de Cologne, du nom de la ville de Cologne, désigne une solution alcoolisée parfumée.
@ Closer
On ne meurt pas d’un coup quand on a un cancer, surtout de la prostate, qui est très lent et peut durer jusqu’à 20 ans. Son chauffeur a raconté que Neruda lui a demandé d’accompagner sa femme pour ramener des papiers de sa maison de la Isla Negra, avant de partir pour le Mexique le lendemain, où il aurait pu former un gouvernement dans l’exil. Et il est mort pendant leur absence.
Il est facile à comprendre qu’il gênait les putschistes et la CIA.
Ce qui est indiscutable est le fait que dans le certificat de décès la cause de la mort était fausse: il n’est pas mort de « caquexia » comme indiqué (cachexie: état caractérisé par une maigreur extrême et une atteinte grave de l’état général). Il suffit de voir les photos de son cadavre pour le constater. Pourquoi alors avoir menti si ce n’est pour cacher quelque chose, en l’occurrence la vraie raison de sa mort, l’empoisonnement?
pour devancer les bolcheviks et leurs crimes sur les populations civiles, les prisonniers de guerre et éviter la dictature communiste
—
Idéologue brunâtre toujours aussi partial et partiel, water closer.
Les soldats de l’Armée rouge ne faisaient que rendre la monnaie de leur pièce aux gentils Allemands qui avaient dévasté leurs pays et exterminé leurs populations de « sous-hommes ». Pauvres femmes allemandes qui avaient été si promptes à lever le bras comme le montrent les images d’archives et les études sérieuses..!
Voir « Les femmes dans le système nazi », N°403 daté septembre 2014 & le documentaire « Les femmes du IIIe Reich:
https://www.13productions.fr/les-femmes-du-iiie-reich/
(…) les idéologues du IIIème Reich ont su se servir des femmes allemandes pour en faire des rouages essentiels dans leur système. Plus de 13 millions d’entre elles furent encartées au sein du NSDAP, le parti nazi. Entre 1933 et 1945, leur rôle a évolué au gré des besoins. Mères de famille reproductrices dans un premier temps, elles ont ensuite contribué à la machine de guerre allemande en travaillant dans les usines, avant d’accompagner leurs maris dans les territoires occupés et de se porter volontaires pour servir comme gardiennes dans les camps de la mort.
« L’historienne américaine Wendy Lower estime qu’au moins 5 000 d’entre elles ont participé aux opérations et à la terreur de la Shoah. Aujourd’hui, on peut dire que sans leur participation, le régime hitlérien n’aurait jamais été aussi monstrueusement efficace ».
Avec ce livre le politologue Olivier Duhamel persevere dans une veine romanesque inaugurée avec Colette et Jacques ,à savoir le genre biographique d’un couple immergé dans l’actualité politique et culturelle de son temps
Le precedent roman était l’histoire de ses parents, jacques Duhamel ancien ministre et de Colette Rousselot sa femme, la mère de ses quatre enfants
Sans doute la ponderation entre l’histoire intime des personnes et la presence du recit historique dans leur destin ne devait pas dans ce texte etre comparable a ce que qu’elle est dans le roman objet du billet : Car l ’arriere- plan historique ne peut qu’ etre pâle et banal dans l’histoire du couple mondain formé par un homme politique et une éditrice confrontés aux vaguelettes de l’ère pompidolienne et celle des deux militants affrontant douloureusement les tempêtes cruelles de la dictature Pinochet
Beau billet sur un monde ancien. Tout semble si différent aujourd’hui où la question religieuse éclipse les débats de jadis.
« Neruda meurt d’un cancer du pancréas »
(P.A.)
Passou serait-il donc mal informé?
closer dit:
Plutôt le livre « Carmen et Teo ». C’est peut-être un « despiste » du traducteur, qui a confondu « próstata » avec « páncreas ».
« Micheline (« autorail » ; origine : type d’autorail sur pneus Michelin) »
Illustration, JJJ !
https://www.bing.com/videos/search?q=micheline+élie+semoun&docid=608051735768599119&mid=177E354E78AE37FAAEDD177E354E78AE37FAAEDD&view=detail&FORM=VIRE
Le film Il postino, Jacques, avec Troisi et Noiret — sur Ardiente Paciencia par Antonio Skármeta — :
@JJJ
vous pouvez ajouter poubelle guillotine et godillot
J’ai souvent parlé, ici et sur la RDC, de la nouvelle tendance cinématographique qui mêle étroitement documentaire et fiction.
Le Chilien Pablo Larrain en est un excellent exemple.
Plus satisfaisant pour moi que bien des exofictions dont ce pseudo roman semble être une pâle illustration, sans parler des livres d’Eric Vuillard…
« Jacuzzi (« bain tourbillon ») »
Surnom qui me fut donné par le défunt Delaporte, JJJ !
@renato
il postino
merveilleux film autour de l’amitié -peut etre vraie- entre Neruda exilé en italie et le facteur qui lui apporte son courrier sur la petite ile ou il vit son bannissement dans une maison isolée au milieu du maquis
j’avais ecrit en son temps une longue critique de ce film qui m’avait enthousiasmée dans la revue -très confidentielle- de mon ecole
(En it. le nom de la fête du 15 août est Ferragosto, mots qui vient du latin feriae Augusti — repos d’Auguste —, en l’honneur d’Octave Auguste. La fête célébrait la fin des travaux agricoles consacrés à Consus, divinité de la semence du blé et des dépôts pour sa conservation.)
Nombre de silhouettes françaises acquises à l’expérience tentée par Allende parcourent le récit : Régis Debray
« … les accents de Mercedes Sosa leur venaient aux lèvres :
Gracias a la vida que me ha dado tanto
Me dio dos luceros, que cuando los abro,
Perfecto distingo lo negro del blanco
Y en el alto cielo su fondo estrellado
Y en las multitudes el hombre que yo amo… »
La très belle chanson « Gracias a la vida », est de Violeta Parra, qui s’est suicidée (à 49 ans) quelques mois après l’avoir publiée en ouverture de son dernier (et meilleur) disque « Las últimas composiciones » (1966) », ce qui pourrait signifier que c’est son testament – et alors elle prend une toute autre dimension.
Mercedes Sosa (argentine) la chantait en hommage à Violeta Parra (chilienne). Elle l’a enregistrée en 1971 dans un disque intitulé « Homenaje a Violeta Parra ».
Violeta Parra – Gracias a la vida
https://www.youtube.com/watch?v=oXr8L6Pkaeg
Ces repas entre amis où l’on attend que ça commence
hon dirait lafrenchézado dpédro disant à drihihon flattant les oreilles à mon larbin..’comme hon dit a madri..quand c’est qu’on s’hancule?’
A l’occasion du 75e anniversaire de la capitulation du Japon, S.Abe n’exprime ni excuses, ni remords, mais rend hommage aux Japonais morts pendant la guerre.
Révisionnisme? Quel révisionnisme?
(cf. dernier touite, etalii) https://towardgrace.blogspot.com/
Le couple des Jolas à la Boisserie sont les parents de Betsy, leur fille, née en en 1926, je me disais bien aussi.
Bàv, Micheline-Jacuzzi et DHH.
Fine analyse du faible intérêt de ce nouveau roman d’Olivier Duhamel, qui n’avait plus grand chose à nous raconter de passionnant en droit constitutionnel de gauche.
On attend avec intérêt pour bientôt l’histoire du contexte de l’amour passionnel de Bretecher et Carcassonne, toujours en piste, au temps de la guerre des Malouines (prévu pour 2027). Et du contexte romancé de la crise du covid’ au temps de son parachutage par Nicolas Revel né Ricard, fiston de Jean-fançois et Claude, + petit-fiston de Nathalie, au cabinet de feu le 1er ministre Castex-Solexine… afin de mieux surveiller Matignon pour le compte de l’Elysée (les bonnes feuilles, à paraître en 2034).
Allons de l’avant et voyons loin avec Gala – XXRDL !
@ jzmn, Oui, le défunt Delalourde s’est débarrassé du plancher des vaches de l’RDL après deux pélerinages au Vatikan et chez le candidat du revenu universel, où il se fit tirer les ouïes. Il se retira alhors définitivement dans un monastère de l’ordre des Capussins.
… un jour plus tard, il y aurait toujours du gras à moudre chez Grillon n° 70 ! Pas beaucoup, hein, JMB.
OK Pablo, mais je pensais qu’il s’agissait du pancréas, comme indiqué par Passou, ce qui est une toute autre histoire…
Et mon cul, c du poulet péteux, sans doute ?
Je dirais :garni.
Pauvre nullité, tu vas toi-même te réduire en poussière.
J’espère que ta vieille correctrice saura stopper la lamentable exhibition de ta déchéance à temps. Tu me diras que tu ne tombes pas de bien haut.
@ au coeur du Chili…, Et le Chili con carne, c’est fait avec quoi au juste : de la viande de pancréas du Pangolin cancéreux ?
En effet, cela aurait été vraiment dommage que les soldats bolcheviks ne puissent pas se venger sur TOUTES les femmes allemandes rencontrées sur leur passage…Oui, vraiment trop dommage. Et que Staline ne puisse pas ensuite opprimer tous les peuples d’Europe de l’est. On l’a échappé belle!
Ahurissant!
Margo Youyou, ne devenez pas vulgaire en outre !
Je trouve que la poésie de Neruda est un peu mièvre et datée tel un produit périmé. Le communisme révolutionnaire est bel et bien révolu, sa poésie aussi.
Les poètes sont des mortels comme leur idéologie.
et Closer, ne croyez pas que vous réussirez à dépasser Jissé et Jembrun réunis dans la course au grand échalas de la provoc fachissss.
Classement des agrégés de philosophie
Aristote, Platon, Montaigne, Descartes, Spinoza, Hume, Rousseau, Kant, Hegel, Schopenhauer, Nietzsche et quelques autres se sont fort bien passés de l’agrégation.
En France, de nos jours, une célèbre philosophe a raté ce concours six fois. Celui qui est le plus vendu en France ne s’est pas présenté et il n’est pas certain qu’il aurait réussi en s’y présentant.
Depuis le début du XIX e siècle, il me semble utile de noter quelques résultats. Ne sont pas nommés bien des philosophes tombés dans l’oubli, parfois injustement. Ceux dont les noms suivent ont fait parler d’eux et méritent d’être lus, pour une raison ou pour une autre.
L’agrégation est un concours qui exige tellement de qualités que les agrégés de philosophie qui liront ce qui suit, même si leur nom n’apparaît pas, soient persuadés de mériter mon estime et l’estime de tous.
1836 : Félix Ravaisson (1er)
1863 : Jules Lachelier (1er)
1864 : Alfred Fouillée (1er)
1871 : Julien Darlu (1er)
1872 : Victor Brochard (3e)
1874 : Auguste Burdeau (1er)
1875 : Jules Lagneau (3e), celui qui fut le professeur vénéré par Alain
1881 : Bergson (2e), Jaurès (3e)
1882 : Pierre Janet (2e)
1883 : Octave Hamelin (1er), Goblot (5e)
1885 : Victor Delbos (1er), Frédéric Rauh (2e)
1886 : Maurice Blondel (7e)
1888 : André Lalande (auteur du célèbre dictionnaire de philosophie, encore précieux) (1er)
1890 : Louis Couturat (1er)
1891 : Léon Brunschvicg (1er)
1892 : Elie Halévy (2e), Emile Chartier ( = Alain) (3e)
1894 : Henri Delacroix (1er)
1895 : Marcel Mauss (3e)
1903 : Henri Piéron (5e)
1905 : Jacques Maritain (6e)
1906 : René Le Senne (8e)
1907 : Etienne Gilson (6e)
1909 : Louis Lavelle (4e)
1910 : Jean Wahl (1er), Gabriel Marcel (2e), Emile Bréhier (3e), Jean Nabert (4e)
1920 : Etienne Souriau (1er)
1921 : Henri Gouhier (1er)
1922 : René Poirier (1er), Brice Parain (2e), Jean Grenier (3e), Bachelard (4e)
1923 : Jean Guitton (3e)
1924 : Pierre Mesnard (1er)
1925 : Pierre-Maxime Schuhl (2e)
1926 : Jankélévitch (1er)
1927 : Canguilhem (2e)
1928 : Aron (1er), Emmanuel Mounier (2e), Daniel Lagache (3e)
1929 : Sartre (1er), Simone de Beauvoir (2e), Jean Hyppolite (3e), Nizan (5e)
1930 : Merleau-Ponty (2e), Etienne Borne (7e)
1931 : Ferdinad Alquié (1er), Claude Lévi-Strauss (3e), Milkel Dufrenne (5e), Simone Weil (7e)
1933 : Jean Beaufret (6e)
1934 : Raymond Bayer (2e)
1935 : Paul Ricoeur (2e)
1936 : Roger Garaudy (5e)
1938 : Louis-Marie Morfaux (3e)
1939 : Georges Gusdorf (5e)
1941 : Jean-Toussaint Desanti (3e), Maurice Clavel (4e), Yvon Belaval (5e)
1943 : Jules Vuillemin (1er), Gaston Granger (2e)
1944 : Michel Henry (6e)
1945 : Ginette Dreyfus (1ère)
1946 : Suzanne Bachelard (1ère)
1947 : René Schérer (4e)
1948 : Althusser (2e), Jean-Louis Dumas (6e), Deleuze (8e)
1949 : Dagognet (1er), Pontalis (3e), Jacques d’Hondt (8e°), Claude Lefort (8e), Ormesson (12e)
1950 : Pierre Aubenque (1er), Jean-Pierre Faye (2e), André Vergez (3e), Lyotard (4e), Jean Laplanche (9e), Marcel Conche (13e)
1951 : Foucault (2e)
1953 : Pariente (1er)
1954 : Bernard Bourgeois (5e), Pierre Bourdieu (7e)
1955 : Michel Serres (2e)
1956 : Alexis Philonenko (1er), Didier Julia (5e), Jacques Derrida (14e), Jean-François Ricard (le futur Jean-François Revel) (16e)(et père du directeur de cabinet du Premier ministre actuel, Castex)
1957 : Jean Granier (2e)
1960 : Alain Badiou (1er)
1962 : Catherine Clément (1ère)
1965 : Jacques Bouveresse (1er)
1971 : Jean-Luc Marion (2e), Rémi Brague (7e), Bernard-Henri Lévy (8e)
1976 : Denis Kambouchner (1er)
1981 : David Kessler (1er), Emmanuel Faye (3e)
1988 : Nathalie Depraz (1ère)
1990 : Denis Moreau (1er)
1997 : Michael Foessel (1er)
Bel ensemble !
Vive l’agrégation de philosophie !
Patrice Charoulet
« Il se retira alhors définitivement dans un monastère de l’ordre des Capussins. »
Mais non, JJJ ! Delaporte a été salement exécuté par contrat et jeté, découpé en petits morceaux, dans la baie de Saint-Malo par son commanditaire, qui y coule une paisible retraite…
Un oublie de taille, Patrice Charoulet !
« Ernest Renan. Reçu premier à l’agrégation de philosophie en septembre 1848, il devient docteur en lettres à la suite d’une thèse sur le philosophe musulman Averroès terminée en 1852. »
La citation du jour :
( Si les gens faisaient un pacte et devenaient soudainement sincères, tout irait à vau-l’eau )
Anton Tchekhov – Le malheur – .
Un oubli.
On trouve sur Youtube des merveilles. Cherchant des choses sur la mort de Neruda, je tombe sur ce dialogue un peu surréaliste de 1971 entre García Márquez (très ironique) et Neruda (beaucoup plus sérieux) sur la poésie qui cherchent les romanciers et la narrativité qui cherchent les poètes (cela commence à 4min45):
« Gabriel García Márquez entrevista a Pablo Neruda »
https://www.youtube.com/watch?v=1520QZIclmI
À un moment donné García Márquez dit que Neruda est le plus grand poète du XXe siècle, toutes les langues confondues. Ce qui est une belle connerie.
Neruda est un grand poète (dans ses premiers livres uniquement – après, quand il a commencé à faire de la poésie politique, il est devenu un poète assez mauvais avec des éclairs de génie de temps en temps). Le hasard veut que je relis en ce moment son « Cántico general », ayant trouvé il y a quelques semaines par hasard dans mon bordel de livres la belle édition de la Editorial Lumen (1976), non coupée, que j’avais achété aux Puces pour 2 € il y a quelques années. Cela faisait longtemps que je ne lisais pas Neruda (après l’avoir trop lu dans ma jeunesse et avoir lu pas mal de choses sur lui qui m’ont enlevé l’envie de le relire – c’est un type qui a fait pas mal de saloperies dans sa vie en contradiction flagrante avec son idéologie) et j’ai trouvé ce livre très lourd, parfois nul (ses poèmes sont souvent de la mauvaise prose coupée), très démagogique et surtout très prétentieux. Mais toujours avec des fulgurances extraordinaires. Borges disait: « Neruda es genial o no es nada. » Et c’est vrai.
ta gueule keupu
il devient docteur en lettres à la suite d’une thèse sur le philosophe musulman Averroès
..cet homme estrordinaire
J’allais le dire.
J’ajoute que je ne conçois le chili que con carne.
Une autre « perle » de Youtube, ce débat très intéressant (surtout la discussion entre O.Paz et Vargas Llosa) dans la Televisión Española, en 1987, entre Vargas Llosa, Octavio Paz, Jorge Semprún, Fernando Savater, Juan Goytisolo et Manuel Vázquez Montalbán, sur les intellectuels et la politique (le débat commence vraiment à 10min25):
découpé en petits morceaux, dans la baie de Saint-Malo par son commanditaire
polo va havoir la visite de saint nic..va ête démasqué le boucher
Avez-vous remarqué que Patrice Charoulet se prend pour Jacques Drillon ?
Il vient ponctuellement déposer ici ses commentaires, juste pour se faire admirer, surtout pas pour communiquer.
Il semblerait que pour lui aussi les « Comments are closed. »
D, méfiez vous Chili Con Carne, ça fait CCC
il y en aura qui vont trouver qu’on se fout de leur acronymie triplice
on ne dit lus « comments are closed » qui fait attendre 40 (CAC 40) mais game is over
on ne dit plus
bonne journée
Le chauffeur de Neruda raconte son assassinat, qui a l’air très clair:
Pablo Neruda fue asesinado. Entrevista exclusiva de Manuel Araya en 2010
https://www.youtube.com/watch?v=OpJaajCQPxI
Ce blog est très intéressant, je ne le connaissais pas avant car je vivais à l’étranger mais je pense que je vais y rester un peu en postant de temps en temps quelques modestes commentaires de ma part.
J’ai choisi le pseudo de Lara en hommage à Julie Christie dans le Docteur Jivago. Mes copines me disent souvent que je lui ressemble.
Grâce à l’inspecteur Pablo75 on finit par savoir la vérité !
Et pour Salvadore Allende, suicide ou assassinat ?
« je ne le connaissais pas avant car je vivais à l’étranger »
Vous n’aviez pas internet, Lara ?
Le prestigieux blog à Passou est international et multilingue !
Je voulais dire que vivant à l’étranger dans un pays non francophone, de la République des livres de monsieur Assouline, personne dans mon entourage ne m’en a parlé.
…samedi 15 aout 2020 à 13 h 57 min.
…
…à ce jour, la philosophie sur terre, à mon point de vue,…
…se résume, à la plante attrape – mouche ( la dionée ),…
…les institutions de toutes sortes,…
…en attrape – sportif, en attrape – saint, en attrape – politicien, en attrape banquier, en attrape – souverain, en attrape – peuple,…en somme face à la terre, nous somme tous, bêtes à mourir,!…
…
…le silphium, plante merveilleuse et médicale ?
…autre margotia gummifera ?
…
…quelles propriétés ont ces plantes,…et à reconstituées ( bio-sciences )et pourquoi faire au juste,!…
…allez les labos au boulot!…
@Patrice charoulet
Les noms que vous citez, de gens reçus dans les tous premiers à l’agregation et qui sont devenus des figures de l’intelligentsia , ne sont en rien des indicateurs de niveau moyen de lauréats de ce concours, où le rang qu’ils ont obtenu montre bien qu’ils s’en sont détachés de manière évidente au yeux du jury
D’une manière générale et quel que soit le concours, il y a plus de différence de talent entre le premier et le cinquième admis qu’entre le dernier reçu et le vingtième collé ;
Néanmoins le dernier admis peut se prévaloir d’un label qu’il partage avec le cacique , et l’on devrait savoir que cette etiquette ne saurait dire la même chose de l’un et de l’autre . En conséquence veillons à ne pas mythifier l’agrégation et à ne pas surestimer a priori les agrégés en nous laissant abuser par la référence aux grandes figures qui ont réussi ce concours
Très intéressant ton débat de 1987 entre intellectuels hispanophones, Pablo. J’ai écouté une demi-heure en comprenant à peu près l’essentiel (Montalban, j’ai du mal; les latinos Vargas Llosa et Paz, ça va nettement mieux). C’est presque émouvant ce débat entre dinosaures deux ans avant la chute du mur! On se réfère sans arrêt au congrès de 1937 et à la guerre civile…Je compte bien continuer.
JJJ, je ne comprends pas votre remarque qui ne repose sur rien.
Bonjour dear Passou, les places Pablo Neruda étant souvent aussi laides que celles nommées Youri Gagarine, sa poésie en prend un coup. Ceci dit, ne nous emballons pas trop vite, la vo mérite peut-être le détour.
Grand poète, peut-être, mais vrai salaud, certainement !
https://www.curioctopus.fr/read/13220/la-seule-fille-de-pablo-neruda-souffrait-d-hydrocephalie-mais-personne-ne-le-savait#:~:text=Pablo%20Neruda%20épousé%20la%20banquière%20Maria%20Antonieta%20Hagenaar%2C,fille%20a%20marqué%20la%20fin%20définitive%20de%20l%27histoire.
puisqu’il est question de biographie d’un grand écrivain je signale la sortie d’un excellent livre qui retrace la vie du grand écrivain franco-uruguyen Maurizio Desborelos auteur de deux chefs d’oeuvre publié chez le grand éditeur finlandais « atramenta ».
Cet auteur est né en 1929 à Nîmes, comme il le dit dans son célèbre poème « Toulouse, ma ville de naissance, Vierzon, ma ville le l’errance » qui commence ces deux alexandrins célèbres : « Bordeaux, ville chérie de ma naissance – quand je vis le jour sous ce ciel de Limoges ».
Cet auteur est connu pour ses engagements politiques : membre des brigades rouges dans les années 70, comme le rappelle son ami Jean-René Bouguerot de la Vachère : « il fut un partisan royaliste anarchiste et acharné combattant pour la réhabilitation de la royauté en France », dans les années 80 il fut un des fondateur du parti d’extrême droite portugais : « le Portugal aux portugais ».
Ces passages incessants d’une extrême à l’autre ont fait dire au célèbre historien danois André Passoulinos « on peut dire de cet auteur qu’en moyenne il fut politiquement au centre ».
dans les années 90 il se rendit célèbre dans son numéro de pétomane dans la tournée mondiale du cirque Pablo Zavata, d’où son surnom de « Maurizio el pétomano ».
voilà, comme lecture d’été, cette biographie, au final, je trouve que c’est bien.
« Neruda décrit sa fille comme un « être tout à fait ridicule, une sorte de point-virgule, une sorcière de trois kg » »
Il ne s’était pas regardé dans une glace !
Et sur sa fiche wiki :
« Sur le plan de sa vie privée, la parution posthume en 1974 de son autobiographie intitulée J’avoue que j’ai vécu (Confieso que he vivido), suscite aussi la controverse : dans cet ouvrage, l’auteur raconte avoir violé une femme, alors qu’il était consul de Ceylan en 1929. Il raconte ainsi qu’après que cette femme intouchable a refusé ses avances, il a attrapé son poignet et l’a emmené dans sa chambre, où ils ont eu une relation pendant laquelle cette femme est restée impassible telle une « statue », les yeux grands ouverts. Il considère dans ses mémoires qu’ « elle avait raison de [le] mépriser » »
Mais que fait Marie Sasseur !
1920 : Etienne Souriau (1er)
Et qui s’en souvient?
« Et qui s’en souvient ? »
Un certain Patrice Charoulet, Mimi !
pablo75 dit: à
Le chauffeur de Neruda raconte son assassinat, qui a l’air très clair
–
Ce n’est pas possible, pablo, une fois qu’on est assassiné on ne peut plus rien raconter du tout.
les places Pablo Neruda étant souvent aussi laides que celles nommées Youri Gagarine,
–
le summum est atteint par Maxime Gorki.
« je signale la sortie d’un excellent livre qui retrace la vie du grand écrivain franco-uruguyen Maurizio Desborelos »
Mais on a déjà tous lu ici ses « Perlas de petomane », pieusement recueillies par son fidèle secrétaire Pablo Zavata, hamlet. Un chef-d’oeuvre !
hamlet, sais-tu où en est l’enquête de police sur la disparition aussi soudaine qu’inexpliquée de Delaporte ?
Crois-tu qu’on le reverra un jour ?
– Ne me ragarde pas sur ce ton s’il te plaît.
– Pourquoi ?
– Tes yeux me font mal.
– ah bon, et pourquoi donc ?
– Parcequ’ils viennent d’un autre temps.
Saint Paul ne confond-t-il pas résurrection et réincarnation ?
Comment reconnaîtrons-nous Delaporte, d’autant plus que l’on ne l’a jamais vu !
« 1 Corinthiens 15
15.35
Mais quelqu’un dira: Comment les morts ressuscitent-ils, et avec quel corps reviennent-ils?
15.36
Insensé! ce que tu sèmes ne reprend point vie, s’il ne meurt.
15.37
Et ce que tu sèmes, ce n’est pas le corps qui naîtra; c’est un simple grain, de blé peut-être, ou de quelque autre semence;
15.38
puis Dieu lui donne un corps comme il lui plaît, et à chaque semence il donne un corps qui lui est propre.
15.39
Toute chair n’est pas la même chair; mais autre est la chair des hommes, autre celle des quadrupèdes, autre celle des oiseaux, autre celle des poissons.
15.40
Il y a aussi des corps célestes et des corps terrestres; mais autre est l’éclat des corps célestes, autre celui des corps terrestres.
15.41
Autre est l’éclat du soleil, autre l’éclat de la lune, et autre l’éclat des étoiles; même une étoile diffère en éclat d’une autre étoile.
15.42
Ainsi en est-il de la résurrection des morts. Le corps est semé corruptible; il ressuscite incorruptible;
15.43
il est semé méprisable, il ressuscite glorieux; il est semé infirme, il ressuscite plein de force;
15.44
il est semé corps animal, il ressuscite corps spirituel. S’il y a un corps animal, il y a aussi un corps spirituel.
15.45
C’est pourquoi il est écrit: Le premier homme, Adam, devint une âme vivante. Le dernier Adam est devenu un esprit vivifiant.
15.46
Mais ce qui est spirituel n’est pas le premier, c’est ce qui est animal; ce qui est spirituel vient ensuite.
15.47
Le premier homme, tiré de la terre, est terrestre; le second homme est du ciel.
15.48
Tel est le terrestre, tels sont aussi les terrestres; et tel est le céleste, tels sont aussi les célestes.
15.49
Et de même que nous avons porté l’image du terrestre, nous porterons aussi l’image du céleste.
15.50
Ce que je dis, frères, c’est que la chair et le sang ne peuvent hériter le royaume de Dieu, et que la corruption n’hérite pas l’incorruptibilité.
15.51
Voici, je vous dis un mystère: nous ne mourrons pas tous, mais tous nous serons changés,
15.52
en un instant, en un clin d’oeil, à la dernière trompette. La trompette sonnera, et les morts ressusciteront incorruptibles, et nous, nous serons changés. »
Hello, souvenir du facteur
« Sur une petite île italienne, dans les années 1950, le jeune Mario décroche un emploi de facteur au service exclusif du célèbre poète Pablo Neruda récemment débarqué sur la péninsule. De cette rencontre naît une amitié renforcée par la poésie et Mario se sert alors du pouvoir des mots pour séduire la belle Béatrice dont il est amoureux. »
Wiki
Maurizio Desborelo
Mais qui a lu les livres de cet auteur célèbre que je découvre ici?
réalisé par Xavier Dolan – sortie prévue mars 2021 :
« Sur une petite île italienne, dans les années 1950, le jeune Jean-René décroche un emploi de facteur au service exclusif de la célèbre poétesse russe Béatrice Nerudoskaya récemment débarquée sur la péninsule. De cette rencontre naît une amitié renforcée par la poésie et Jean-René se sert alors du pouvoir des mots pour séduire le beau Pablito dont il est amoureux. »
(wiki)
oupss : pas Dolan : Almodovar
(wiki)
sur ce film on peut écouter son interview sur youtube entre 2 concertos de Beethoven.
le jeune Jean-René décroche un emploi de facteur au service exclusif de la célèbre poétesse
A-t-il sonné au moins trois fois?
Dans mon souvenir du facteur, surnage surtout un sentiment de… mièvrerie !
L’adaptation de Pedro A. me semblerait moins mièvre !
Youtube :
« La société a été créée en février 2005 par trois ex-employés de l’entreprise PayPal : Chad Hurley, Steve Chen et Jawed Karim64,65. La plateforme devait être à l’origine un site de rencontres reposant sur l’utilisation de vidéos, mais les créateurs ont renoncé à cette idée quelques jours après son lancement public66. La première vidéo de YouTube est d’ailleurs Me at the zoo, dans laquelle Jawed Karim commente sa visite au zoo de San Diego67,65 (la vidéo a été mise en ligne le 23 avril 2005). Le 9 octobre 2006, Google a racheté YouTube 1,65 milliard de dollars en nouvelles actions, ce qui constitue la quatrième plus grosse opération d’acquisition de Google68 (après DoubleClick en 2007, Nest Labs en 2014 et Motorola en 2011). YouTube a conservé son nom et maintenu les emplois de 67 salariés dont les cofondateurs Chad Hurley et Steve Chen. Le 30 mai 2007, Apple, en la personne de Steve Jobs, a annoncé que l’Apple TV s’ouvrirait à YouTube. À cette occasion, toutes les vidéos de YouTube ont été converties en H.264, un standard vidéo HD utilisé par Apple. C’est le plus grand virage technologique de YouTube depuis sa création. Il utilisait en effet jusqu’ici le format Flash Vidéo. Le 19 juin 2007, Eric Schmidt, le PDG de Google, se rend à Paris pour lancer la version française de YouTube destinée à concurrencer l’hébergeur de vidéos Français Dailymotion. Google a également fait plusieurs propositions aux chaînes de télévision françaises, notamment à France 4, qui sera désormais diffusée sur YouTube en plus de la télévision classique69. Google souhaite étendre son offre à d’autres pays européens (comme l’Allemagne, pour concurrencer le site myVideo (en)) si l’essai aboutit à une réussite en France. Depuis le 19 mai 2010, toutes les nouvelles vidéos de YouTube sont converties en WebM, format ouvert, concurrent de H.264, reposant sur le codec vidéo VP8, acquis par Google à la suite du rachat de On2, et sur le codec audio OGG Vorbis. Un service de sous-titrage et de traduction existe (encore au stade de bêta)70. Il était possible de regarder certaines vidéos en 3D stéréoscopique71. Le 27 août 2015, YouTube Gaming est lancé72 (annoncé au E3 2015), un site Internet et une application dédiés à la communauté des gamers73. L’objectif est notamment de concurrencer Twitch, racheté en août 2015 par Amazon74. Le streaming vers la plateforme vidéo sera intégré dans la mise à jour 3.0 de la PlayStation 475 ; rien n’a encore été annoncé à ce jour du côté de la Xbox One. Le 21 octobre 2015, la plateforme a annoncé le lancement d’une nouvelle offre d’abonnement payante : YouTube Red76 (maintenant devenue YouTube Premium). L’objectif annoncé est d’offrir une meilleure expérience aux internautes qui le souhaitent en leur fournissant des vidéos sans publicité et en leur permettant de conserver des vidéos qu’ils pourront visionner plus tard sur leur ordinateur ou leur écran mobile sans nécessiter de connexion Internet77. En mars 2017, YouTube annonce le lancement de YouTube TV aux États-Unis, un service d’abonnement à des chaînes de télévision pour 35 $ par mois. Plus de 40 chaînes sont disponibles, dont ABC, CBS, Fox, NBC et ESPN78,79. Le 3 avril 2018, une fusillade au siège de l’entreprise fait plusieurs victimes80. »
(wikipédia)
« sortie prévue mars 2021 »
Ce ne serait pas plutôt un film de François Ozon, hamlet ?
1931 : Ferdinad Alquié (1er), Claude Lévi-Strauss (3e), Milkel Dufrenne (5e), Simone Weil (7e)
Mais quelle magnifique série!
Wikipédia sur youtube :
1-3-5-7-19-31…
Les bons chiffres du prochain tirage du Loto ?
Mimi Pinson dit: à
1931 : Ferdinad Alquié (1er), Claude Lévi-Strauss (3e), Milkel Dufrenne (5e), Simone Weil (7e)
Mais quelle magnifique série!
Le premier enseignait toujours à la Sorbonne Paris IV en 1970 ( j’y étais!) 😉
J’admire du second son meilleurs élève, Philippe Descola,
Mikel Dufrenne est la philosophie phénoménologique esthétique qui revient à la mode et dont je fus toujours une fervente adepte et étudiante.
Simone Weil, quant à elle, elle me transporta par l’exemplarité et le modèle de son existence!
Ozon ? non, il laisse tomber l’identitaire pour se lancer dans le politique, prochain film « Karl » est sur l’évolution de l’écart entre la rémunération du travail et du capital durant ces trente dernières années.
sortie prévue : 1er avril 2021.
oupsss:
Ozon ? non, il laisse tomber l’identitaire pour se lancer dans le politique, prochain film « Karl » est sur l’évolution de l’écart entre la taxation du travail et du capital durant ces trente dernières années.
sortie prévue : 1er avril 2021.
(wiki)
oupsss:
Ozon ? non, il laisse tomber l’identitaire pour se lancer dans le politique, prochain film « Karl » est sur l’évolution de l’écart entre la taxation du travail et du capital durant ces trente dernières années.
sortie prévue : 1er avril 2021.
(youtube)
Lara dit: à
Ce blog est très intéressant, je ne le connaissais pas avant car je vivais à l’étranger mais je pense que je vais y rester un peu en postant de temps en
Si tu ne crois pas celle-là, tu en croirais une autre.
On sent une petite réserve de votre part sur Lévis-Strauss, Mimi Pinson ?
Vous êtes donc Parisien.ne et au minimum septuagénaire…
Les portes sont des mortels…
Quelle belle évidence, pour leur poésie cela l’est un peu moins, moins systématiquement, pas de règle, y’a qu’à remonter l’échelle du temps, les exemples foisonnent.
Lévi, pardon !
Poètes. Et non portes.
et l’ami Julian est mort hier…
Sait-on ce qu’il est advenu des gardes du corps qui entouraient Allende, sur la photo du haut ?
« Porte »
Les bras m’en tombent.
Coup de fil du standart de l’EHPAD : visites annulées demain et lundi suite aux nouvelles de l’ARS. Mardi autres consignes suite à une réunion extraordinaire du médical.
jetés vivants d’un hélicoptère : c’était la mode dans les années 70 : les américains le faisaient aussi au Vietnam, devaient bien aimer ça à l’époque, maintenant c’est dépassé, comme quoi la mode ça va ça vient…
Ils envisagent le retour à des rv de 15 à 30 mn.
Suis abattue.
« Lara dit: ce blog est très intéressant, je ne le connaissais pas avant… »
moi non plus, je viens de découvrir par hasard, c’est vrai : comme blog il a l’air plutôt intéressant.
heureusement, si je l’avais connu avant j’y aurais passé des heures tellement je n’ai absolument rien à dire.
comme dit l’autre : « c’est presque sûr ».
le « presque sûr » est une notion très littéraire, contrairement au « sûr » et au « pas sûr du tout ».
le « presque sûr » peut pencher vers le « sûr » autant que vers le « presque ».
contrairement au tennis où quand une balle est presque bonne ça veut dire qu’elle est out, ou dans un resto étoilé quand la mayonnaise est presque réussie ça veut dire qu’elle est loupée.
en ce sens on peut dire que le « sûr » diffère du « bon » ou du « loupé », à tel point qu’il est possible de dire « c’est presque sûr qu’on l’a assassiné », c’est ce qu’on appelle le « flou » de l’histoire, ou les « zones d’ombre » autrement appelées « zones d’incertitudes », notions que la mayonnaise dans son essence même et le service de tennis dans des décisions de l’arbitre perché ignorent totalement.
dommage si j’avais connu ce blog fort sympathique avant j’aurais eu plein de trucs à dire, ça c’est presque sûr !
On sent une petite réserve de votre part sur Lévis-Strauss, Mimi Pinson ?
Trop jeune pour le lire à l’époque…
Vous êtes donc Parisien.ne et au minimum septuagénaire…
Paris et sa banlieue, 10 millions d’habitants!
Bien plus jeune que cela, Jazzizou, 🙂 c’était en fait mon oncle qui assista aux cours de ce grand philosophe à l’accent de Carcassonne. 😉
@ je ne comprends pas votre remarque qui ne (?) repose sur rien
(N’)oubliez là pour le moment… Le sens vous illuminera lors de votre prochaine escapade onirique, la tête reposée sur le côté droit de la toile cirée de la petite table des épluchures dans la souillarde. Et de manière fulgurante (bon dieu, mais c’est bien sûr !).
Avant de trouver le sommeil, songez à bien fermer la porte des CW d’à côté, l’odeur risque de gâcher la compréhension.
Bàv
Comment reconnaîtrons-nous Delaporte, d’autant plus que l’on ne l’a jamais vu !
Les bénéfices du « goût de Jesus » iront intégralement au financement de sa recherche par un bon détective pas très dispendieux, dont je vous donnerai les coordonnées en temps utile. C’est spécialiste de la traque des anciens nazis planqués dans les monastères avec la complicité de quelque prélat de la Cie de Jésus.
Et grâce à ce fin limité reconverti des SR, on retrouvera son corps vivant, que l’on déposera sur le seuil de la RDL. On l’y laissera piteusement pousser la lourde, seul. Repentant.
Bàv,
un limité pas très finaud comme « limier », hein… Laissons sa chance aux frasques du Correcteur, pas vrai, B. ?
@Hamlet
bonne adaptation pour un remake!
mais une invraisemblance :une poétesse russe en delicatesse avec le regime serait au goulag et non exilée à l’etranger
« … une poétesse russe en delicatesse avec le regime serait au goulag et non exilée à l’etranger »
Faut voir : une bonne intuition, un trein…
Marie-Jeanne Dury, une bonne poétesse ?
Quelqu’un peut-il me dire si sa thèse de doctorat vaut encore le détour (cf. La vieillesse de Chateaubriand (1830-1848), Paris, Le Divan, 1933).
J’ai toujours eu une piètre opinion de cette femme juive courageuse durant la guerre, depuis que j’appris dans une biographie dédiée à Michel Foucault comment elle avait tout tenté pour faire barrage à son entrée au CF pour cause de son orientation sexuelle. Mais j’ai oublié dans quelle biographie j’ai pu lire cela. (Désolé de n’en pouvoir pas opérer de vérification).
@ Une idée, peut-être, DHH qui nous aviez parlé d’un détour nécessaire par Maurice Levaillant ?… une fois la lecture intégrale des MOT définitivement achevée, ce qui m’est arrivé cette aprèm.
Bàv (aucune obligation de réponse, comme d’hab, bien sûr, à qui que ce soit d’ailleurs).
Terminé le débat de 1987 entre six intellectuels d’Espagne et d’Amérique Latine mis en lien par Pablo…Ça fleurait bon le Monde Diplomatique de ces années là (et peut-être d’aujourd’hui, je n’ai pas ouvert ce torchon américanophobe depuis des lustres). Il faut réinventer l’amour et la démocratie et trouver de nouvelles croyances…La seule note discordante fut donnée par Vargas Llosa qui avait entamé sa conversion au libéralisme. Mais il n’a pas insisté, se sachant ultra minoritaire. En tout cas, bon exercice d’espagnol, un peu gâché par Montalban, un bolcho qui ne se donnait pas la peine d’articuler.
Ce film est aussi une réflexion un peu amére sur ces amitiés, certes sincères mais improbables, entre gens dessassortis venus de mondes différents et qui sont vouées à s’interrompre en ne laissant pas indemne le plus humble des partenaires.
Ainsi ,pout Mario le facteur, cette rencontre avec Neruda a été et restera l’aventure de sa vie , et il ne vit plus, après le départ du poète, que dans l’attente anxieuse d’un signe de lui, qui ne vient pas, ou pire, qui finit par arriver de manière cruelle, sous la forme d’un billet decevant écrit par une secrétaire, demande plate et impersonnelle, de faire expédier certaines des affaires qu’il a laissées.
Cette relation l’a détruit, tandis que pour Neruda, toute intense qu’elle ait pu être elle, elle n’aura été et ne restera qu’un « ornement » de sa biographie, une parenthèse aimable et anecdotique dans sa vie .
Très comparable par son théme,le roman autofictionnel de Lamartine, Grazziella , qui rend compte d’un éphémère amour de jeunesse inaccompli entre le poète et la toute jeune fille d’une famille de pécheurs d’Ischia , romance pudique qui reste pour lui un aimable et tendre souvenir et pour elle un maelstrom qui a bouleversé sa vie et l’a rendue inapte a tout bonheur futur
Le facteur rencontrant un poète c’est l’homme des lettres qui rencontre l’homme lettré.
Janssen J-J dit: à
Marie-Jeanne Dury, une bonne poétesse ?
Bah, on ne sait pas trop mais elle symbolise cette arrivée massive dans le monde de la poésie le langue française des universitaires poètes.
publiés dans la revue création :
Part. : Endre Ady, Arlette Albert-Birot, Pierre Albert-Birot, Max Alhau, Gabrielle Althen, Pierre Andreu, Alain Andreucci, Jean Apatride, Guillaume Apollinaire, Gérard Augustin, Pierre Autin-Grenier, Charles Autrand, Marie-Claire Bancquart, Jacques Baron, Silvia Baron-Supervielle, Marc Baronheid, Gilles Baudry, Joël Baudry-Bertin, Gérard Bayo, Raoul Bécousse, Abdelmajid Benjelloun, Luc Bérimont, Michel Bernardy, Charles Bertin, Maria Luisa Belleli, Michel Besnier, Christiane Bezelgues, Jean Biès, Gérard Bocholier, Nicole Bodiot, Jacques Borel, Alain Bosquet, Charles Bourgeois, Fred Bourguignon, André Breton, Jean Breton, Claude de Burine, Michel Butor, Hélène Cadou, René-Guy Cadou, Roger Caillois, Pierre Caizergues, Maurice Carême, Josep Carner, Nicole Cazauran, Jean-Jacques Celly, Lydie Chantrell, Andrée Chedid, Henry Clairvaux, Georges-Emmanuel Clancier, Lydia Claude-Hartman, Paul Claudel, Bernadette Colin, Françoise Couderc-Hubert, Bernard Delvaille, Robert Desnos, André Dhôtel, Charles Dobzynski, Jean Durry, Marie-Jeanne Durry, Paul Eluard, Etiemble, Jean Follain, Max-Pol Fouchet, Monique Fragonard, Michèle Gans, Laurent Gaspar, Eristov Gengis-Khan, Jean-Luc Godard, Vahé Godel, Paul Gravillon, Guillevic, Robert Guyon, Emmanuel Hocquard, Edmond Humeau, Jacques Izoard, Philippe Jaccottet, Max Jacob, Alain Jean-André, Jean Joubert, Hubert Juin, Charles Juliet, Patrice de La Tour du Pin, Valery Larbaud, Gabriel Le Gal, Gérard Le Gouic, Pierre Le Pillouër, Jean Mambrino, Jean Marcenac, Pierre Menanteau, Serge Michenaud, O.V. de L. Milosz, Alain Morin, Michel Nicoletti, Alain Paire, Marc Petit, Louis Pize, Didier Pobel, Gaston Puel, Lionel Ray, Jean-Claude Renard, Rainer Maria Rilke, Jean Rousselot, Robert Sabatier, James Sacré, André Salmon, Pierre Seghers, Léopold Sédar Victor Segalen, Senghor, Michel Seuphor, Michel de Smet, Jean-Pierre Spilmont, Jude Stéfan, André Suarès, Jules Supervielle, Frédéric-Jacques Temple, Jean Tortel, Claude Tournadre, Gilbert Trolliet, Pierre Unik, Paul Valéry, Marianne Van Hirtum, Roger Van Rogger, Alfred de Vigny, Charles Vildrac, Andrée Vilar, François Walter, Jean-Claude Xuereb, …
Ill. : Jeanne Bem, Jean Bertholle, Fred Bourguignon, Lydie Chantrell, Jean Follain, Alfred Gaspart, Antoni Guansé, Max Jacob, Abram Krol, Irène Lagut, Pierre Lesieur, Jacques Maret, Bernard Moninot, Yves Sandre, Victor Segalen, Michel Seuphor, Staritsky, Léopold Survage, Marianne Van Hirtum, Elzbieta Violet, Madeleine Follain-Dines, …
bon exercice d’espagnol, un peu gâché par Montalban, un bolcho qui ne se donnait pas la peine d’articuler.
closer dit:
Et en plus il avait l’accent catalan…
« La seule note discordante fut donnée par Vargas Llosa qui avait entamé sa conversion au libéralisme. »
Moi je trouve qu’ils sont tous d’accord sauf Vázquez Montalbán (en bon coco qu’il était). Ils sont tous « libéraux ». Tout le monde est d’accord (sauf Vázquez Montalbán) avec O.Paz, par exemple, quand il dit, à propos de la gauche de 1937: « Quisimos ser hermanos de las víctimas y nos convertimos en cómplices de los verdugos ».
Le facteur rencontrant un poète c’est l’homme des lettres qui rencontre l’homme lettré. La différence, c’est que le facteur est à moitié timbré, la couturière à moitié piquée mais l’homme lettré, complètement maboul.
Mon pauvre mec’h, oubliez-vous un brin en ostentation, soyez honnête avec vous-même en disparaissant un temps, plutôt qu’on ne vous y oblige et force, ce qui n’est jamais très reluisant.
HP, vous aimez les Liszt, mais prenez-vous le temps d’en lire les partoches à haute voix avant de les balancer ? Seriez édifiée par celle-ci :
https://www.youtube.com/watch?v=ZJXSdeEnW2w
Très difficile à exécuter, j’y arrive presque, après des années d’efforts.
Je trouve ces uniformes très beau et ces visages très dignes. Ça change de certaines armées.
Beaucoup plus de grâce et de souplesse dans la main droite, icite :
https://www.youtube.com/watch?v=MD6xMyuZls0
Si elle se marre, c’est Lara qui rit !
Le problème de Maurice n’est hélas pas réglé.
trop d’amateurisme et de débraillé chez Lang Lang, des accélérations souvent inconvenantes et des glissendi qui eussent indigné Paga.
https://www.youtube.com/watch?v=cIxGUAnj46U
DHH dit: « Ce film est aussi une réflexion un peu amère sur ces amitiés, certes sincères mais improbables, entre gens désassortis venus de mondes différents et qui sont vouées à s’interrompre en ne laissant pas indemne le plus humble des partenaires… »
J’aime beaucoup votre analyse du film « Le Facteur » (« il Postino »), tiré du livre de l’écrivain chilien Antonio Skarmeta, « Une ardente patience ». Philippe Noiret interprète finement, d’une façon retenue, ce poète en exil, Neruda, juste, sobre mais parfois distant, condescendant puis à nouveau rieur. Face à lui, Massimo Troisi, interprète d’une façon magistrale le rôle de Mario, le facteur à bicyclette, l’amoureux simplet, candide, timide, si plein de doutes, à la recherche d’une idole, d’un mentor. Peu à peu, il découvre le pouvoir des mots, écrivant en mouillant son crayon. L’initiation à la poésie a lieu. Il enregistrera même le bruit des vagues pour « son » poète…
Il crève l’écran. (Je crois qu’il était très malade du cœur et qu’il est mort à la fin du tournage…)
Vous pointez bien la fin cruelle, douce-amère et désenchantée de ce film.
Radford (réalisateur) et Scarpelli (scénario) ont fait un beau film lent, subtil, à l’atmosphère un peu vieillotte et l’île Noire est si belle, mer et soleil… l’auberge, le bureau de poste, les gens du village peu bavards, les pêcheurs…
Des dialogues savoureux :
« Cela fait plusieurs mois qu’un dénommé Mario rôde autour de mon auberge. Ce monsieur s’est permis des insolences à l’égard de ma fille qui a à peine dix-sept ans.
– Que lui a-t-il dit ?
La veuve cracha entre ses dents :
– Des métaphores.
Le poète avala sa salive.
– Et alors ?
– Et alors, don Pablo, avec ses métaphores, il a rendu ma fille plus chaude qu’un radiateur.
– Mais, madame Rosa, nous sommes en hiver.
– Ma pauvre Béatriz se consume complètement pour ce facteur…
– Non ! »
…replay à 19 h 54 min.
…samedi 15 aout 2020 à 13 h 57 min.
…
…à ce jour, la philosophie sur terre, à mon point de vue,…
…se résume, à la plante attrape – mouche ( la dionée ),…
…les institutions de toutes sortes,…
…en attrape – sportif, en attrape – saint, en attrape – politicien, en attrape banquier, en attrape – souverain, en attrape – peuple,…en somme face à la terre, nous somme tous, bêtes à mourir,!…
…
…le silphium, plante merveilleuse et médicale ?
…autre margotia gummifera ?
…
…quelles propriétés ont ces plantes,…et à reconstituées ( bio-sciences )et pourquoi faire au juste,!…
…allez les labos au boulot!…
…ouf ! un peu de fraicheur !
…
Encore quelques efforts Evgueni, et vous atteindrez la perfection. Tenez vos promesses.
https://www.youtube.com/watch?v=0FbQZCsYXVg
Amateurisme chez Jack Lang, je veux bien mais débraillé ?! Faut pas exagérer.
Pablo, il est passionnant ce lien que vous nous offrez. Un débat de qualité avec des gens de qualités venus de partout (quoi que tous ou presque venus à l’origine de la gauche communiste ou pas, à l’exception de Savater). Et ils vont jusqu’à se laisser parler et s’écouter les uns les autres. Autres temps… Quel plateau ! on l’imagine difficilement aujourd’hui. Quant à Montalbán le barcelonais, un décodeur ne serait pas inutile pour comprendre une partie de ses phrases…
Quant à « Gracias a la vida », de Parra évidemment mais si j’ai cité Sosa, c’est là encore pour être fidèle au livre.
P.S. : comme vous l’imaginez, je n’ai pas de religion sur la vraie nature de la mort de Neruda. Je reprends la thèse du livre, voilà tout, n’ayant jamais enquêté à ce sujet et ne connaissant que les différentes thèses déjà émises.
Eugène joue très bien, c’est le piano qui me dérange. Ce piano ne convient pas pour jouer ça.
C’est tout. Dans les morceaux d’extrême virtuosité, le choix du bon instrument est primordial. Peu de gens l’ont encore compris.
Qui c’est ce Passou ? Un nouveau ?
@ On découvre un Salvador Allende demeurant sur le parvis d’une église pendant un mariage car « ses convictions franc-maçonnes » lui interdisaient d’y entrer.
Bonne soirée à todos, les réducteurs de tête latines aux premières loges (Bolso, Lula …)
Le facteur rencontrant un poète c’est l’homme des lettres qui rencontre l’homme lettré.
–
La facteur arrivant chez l’homme lettré fait toujours poète-poète avec son klaxon de vélo.
car « ses convictions franc-maçonnes » lui interdisaient d’y entrer.
–
à ce niveau c’est de la maconnerie franche.
mais je n’aime pas le timbre du violon dans l’interprétation directe de PagaNini. Les interprétations pianistiques chez Liszt me conviennent. Au piano, je recommande les bons vieux Steinway, excellents timbres pour les exécutions des Polonaises de Chopin, également.
Kissin est fabuleux, quest ce qui ne ca pas avec le piano, D?
Est ce que Lizt est l’un des compositeurs des plus difficiles à jouer? Sinon, quels autres presentent autant de difficultés apparentes
Listz.
Une autre chanson de Mercedes que j’aime beaucoup, déjà donnée en lien .
Peut-être Pablo, mai sil n’empêche que quand VLL a cité Karl Popper et a défendu l’idée que le modèle occidental, malgré tous ses défauts, était probablement le meilleur en terme de niveau de vie, d’égalité, de politiques sociales, de liberté, de capacité d’auto-critique, etc, il a été fraîchement accueilli par les autres. Il n’a pas insisté.
La bouillie largement incompréhensible de Montalban est donc due à l’accent catalan, en plus du fait qu’il ouvrait à peine la bouche pour parler…Je suis rassuré que Passou, un espagnol de vieille souche, ait eu aussi des difficultés à le comprendre…
Pinochet et ses soutiens
https://www.collectif-communiste-polex.org/amerique_latine/chili/cia_pinochet_2.htm
Les documents déclassifiés ont été remis au Chili
@ Passou
Ce que je dis sur « Gracias a la vida », de Violeta Parra ou sur la mort de Neruda ce n’est pas des corrections à votre article mais des commentaires sur le thème du texte, à partir de certaines citations, pour les gens que ça intéresse. J’ai bien vu que vous commentiez un « roman » écrit par des français (pour ne pas dire des parisiens) qui parlent aujourd’hui des souvenirs du Chili d’il y a presque 50 ans de deux chiliens exilés.
Quant au débat, c’est vrai qu’il est intéressant. Octavio Paz m’a surpris par sa critique du XXe siècle, pas la critique politique évidemment (guerres mondiales, fascisme, nazisme, Shoah, stalinisme, camps de concentration russes, etc) mais la critique morale. C’est étonnant de l’entendre critiquer l’utilisation du corps humain par le capitalisme, y compris, dans le sport !! Sa discussion avec Vargas Llosa sur la meilleure époque de l’Histoire est significative aussi. On dirait un vieux réactionnaire partisan acharné du « c’était mieux avant »…
Sur la façon de parler de Vázquez Montalbán c’est vrai qu’il articule mal souvent, mais comme ce qu’il dit est toujours prévisible, tellement il était un coco orthodoxe, on peut compléter facilement. C’est lui le moins intéressants des 6, d’ailleurs.
En date de 2003, une analyse du régime de Pinochet, répression, exécution, modèle économique.
B dit: à
Kissin est fabuleux, quest ce qui ne ca pas avec le piano, D?
Est ce que Lizt est l’un des compositeurs des plus difficiles à jouer? Sinon, quels autres presentent autant de difficultés apparentes
–
La Campanella est peut-être le morceau le plus difficile à jouer de tous les temps et tous les auteurs.
Il y a d’innombrables difficultés, des croisements de mains, des trilles complexes et terribles, des amplitudes incroyables d’un doigt à l’autre sur une même main, plus l’extrême vitesse.
Ce serait bien que Chaloux nous en parle. A-t-il réussi à la jouer ?
Il faut une réelle aptitude physique pour le jouer, il ne s’agit pas seulement de pratique et de mental. Il faut les mains qu’il faut pour, le corps qu’il faut. Et le piano qui correspond au virtuose. Je crains que l’excellent Kissin ne fasse pas parfaitement corps avec l’instrument.
Nostalgie de la lumière, exploration du ciel et recherches des veuves de leurs proches disparus dans le désert d’Atakama
D, je le préfère aux deux interprétations précédentes, son jeu pour moi est cristallin.
Atacama.
Ville principale San Pedro d’Atacama.
À côté un desgrands grands observatoires astronomiques existant.
des méthodes utilisées avec les enfants ouvertes aux personnes âgées dépendantes d’Alzheimer
Montessori.
Cette pédagogue géniale.
La bienve8llance est le maître mot. Associé au respect.
Montessori.
Ici Kissin se défend contre son piano. Il est violent avec lui pour tenter d’obtenir ce qu’il veut. Il ne l’obtient pas et ce n’est pas de sa faute : il ne peut pas avec cet instrument qui n’est pas fait pour lui/ce morceau. C’est tout.
Par exemple
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