de Pierre Assouline

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La République des livres
Le Chili au coeur

Le Chili au coeur

Comme tout cela parait loin, surtout pour qui a été contemporain des événements. Olivier Duhamel et Delphine Grouès réussissent à rendre vivants, pour ne pas dire récents, cette mise à mort d’un régime et d’une idée. Le Chili, ou plutôt les Chilis de l’époque : celui de Valparaiso, patrie de Salvador Allende ; celui des Indiens Mapuches au courage légendaire, derniers du continent à se soumettre aux Espagnols, dans le sud, du côté de Temuco et Concepción ; et bien sûr celui de Santiago sans parler des autres. Ils se retrouvent tous dans Carmen et Teo (Stock, 265 pages pages, 19 euros, ici un extrait), un roman qui tente le grand écart entre Histoire et littérature, dans lequel la plupart des personnages, des dialogues, et des situations sont vrais au sein de faits historiques rapportés « aussi exactement que possible ». Air connu mais les auteurs exécutent cette partition avec un brio que seule une intime connaissance de cette musique-là autorisait.

Deux personnages portent l’histoire écrite d’une plume passionnée, vive et précise (passons sur le regrettable « militance » à plusieurs reprises). Teo, à jamais nostalgique du désert et de la nature de son Nord natal, était d’origine grecque et aymara et venait d’un milieu modeste. Sa vision de la politique avait été façonnée par l’intense souvenir de l’assassinat du président Kennedy, nouvelle qu’il apprit à 11 ans à la radio dans un bus et qu’il découvrit le soir à la télévision dans un bar -qui ne se rappelle le lieu et les conditions dans lesquelles un évènement mondial l’a atteint jusqu’à ne faire qu’un dans notre mémoire ?

Carmen, elle, issue de la bourgeoisie de la capitale, c’est la grande tournée latino-américaine du général de Gaulle qui s’est incrustée dans ses jeunes années, surtout l’étape chilienne et l’étape dans l’étape à Rancagua ; elle avait entendu à la radio le fameux discours dans lequel le résistant numero uno louait la fierté, la valeur et le courage du grand peuple chilien, en espagnol s’il vous plait, cela laisse des traces, assurément ! Même si à 20 ans, elle était déjà formée idéologiquement par Beatriz Allende, la fille ainée du leader socialiste, et rendait des services dans la clandestinité comme agent de liaison pour des guérillas censées servir d’arrière-garde au grand frère castriste. Au vrai, en ce tout début des années 70, elle est surtout subjuguée par Miguel Enríquez le charismatique leader du Mir.

Teo et Carmen sont miristes. A travers leur histoire, et c’est tout l’intérêt d’un roman historique à son meilleur lorsqu’il se donne une dimension nettement politique, on voit bien comment le MIR (Movimiento de Izquierda Revolucionaria- la gauche révolutionnaire) s’est d’abord constitué comme un réseau d’amitiés, partisans de dépasser la social-démocratie trop peu radicale pour construire un Etat marxiste-léniniste en prélude à une société communiste.

« Il savait combien la clandestinité rend paranoïaque, mais mieux vaut être parano que naïf »

Bien sûr, les personnages cèdent à un certain romantisme révolutionnaire et à une certaine mystique de la lutte armée, mais sans jamais verser dans le folklore. C’est peu dire qu’ils sont engagés : ils ne vivent que pour ça. On entend en sous-texte les chansons de Violeta Parra et d’Atahualpa Yupanqui :

« …¡Basta ya! ¡Basta Ya!
¡Basta ya que el yanqui mande!
El yanqui vive en palacio
Yo vivo en uno ¡barracón!
¿Como es posible que viva
El yanqui mejor que yo?… »

1971, quelle année !… les événements s’étaient bousculés : outre les élections municipales qui avaient donné la moitié des suffrages à l’Unité populaire, ce qui était même un sacré progrès sept mois à peine après les élections présidentielles, le poète Pablo Neruda avait été consacré par le prix Nobel de littérature et Fidel Castro entamait une visite triomphale au Chili… On découvre un Salvador Allende demeurant sur le parvis d’une église pendant un mariage car « ses convictions franc-maçonnes » lui interdisaient d’y entrer.

On trinquait au pisco… On fait connaissance de dirigeants révolutionnaires pls fidèles à leurs idéaux qu’à leurs compagnes… On crée le néologisme tancazo à partir de « tank » pour évoquer le spectre des coups d’Etat militaires jusqu’alors déjoués… On ressuscite des décrets bien opportuns de Marmaduke Grove, lequel dirigea l’éphémère république socialiste du Chili en 1932, afin de permettre au gouvernement de prendre le contrôle de plusieurs banques qui avaient refusé de vendre leurs actions à l’Etat… On découvrait un exemplaire de La Guerre de guérilla dédicacé en ces termes : « A Salvador Allende, que por otros medios trata de obtener lo mismo. Afectuosamente. Che »… Tant de choses vues, lues, entendues qui ne pouvaient rejaillir que sous la plume de bons connaisseurs du Chili, lui politologue et auteur en 1974 déjà du Chili ou la tentative (Gallimard) et elle auteure d’une thèse sur la protestation populaire chilienne.

Le 11 septembre 1973, l’armée dirigée par le général Pinochet en remplacement du général Prats, lance l’assaut sur la Moneda où sont pris au piège le président et les siens. Le premier mort a choisi de se donner la mort, c’est El Perro Olivares, l’un des amis. Allende sera le dernier, en se tirant un coup de fusil dans le palais déserté et pilonné par l’aviation. Douze jours après, Neruda meurt d’un cancer du pancréas à moins qu’il n’ait été empoisonné afin de l’empêcher de se réfugier au Mexique pour y dénoncer les crimes du nouveau pouvoir avec l’écho international dont peut disposer un tout récent nobélisé (plus de cinquante ans ont passé et on spécule encore régulièrement sur les vraies raisons de sa mort). Ceux qui se rendirent dans sa maison pour lui rendre un dernier hommage purent constater qu’elle avait été saccagée par les nervis du régime. Dans les décombres, on distinguait des morceaux de numéros des Lettres Françaises, l’hebdomadaire culturel du Parti, dirigé par Aragon et Pierre Daix. Toute une collection de vieux numéros car la revue ne paraissait plus depuis un an, les Soviétiques ayant annulé leurs milliers d’abonnements à la suite de sa condamnation de l’invasion de la Tchécoslovaquie. « Ironie de l’histoire » relèvent justement les auteurs : après les communistes, les fascistes.

Nombre de silhouettes françaises acquises à l’expérience tentée par Allende parcourent le récit : Régis Debray, bien sûr, mais aussi le poète Michel Deguy, la future productrice Fabienne Servan-Schreiber,  l’un des dirigeants de la Ligue communiste le philosophe Henri Weber, la photographe Marie-Laure de Decker, l’ambassadeur de France Pierre de Menthon, le correspondant du Monde à Santiago Pierre Kalfon… Le temps passa. La plupart des exilés auxquels la France accorda l’asile politique décidèrent d’y rester. Ils obtinrent la naturalisation. Carmen et Teo s’y retrouvèrent chacun n’ayant renoncé à rien de ce qui les fondait. Beaucoup étaient des rescapés de la prison et de la torture – et les accents de Mercedes Sosa leur venaient aux lèvres :

Gracias a la vida que me ha dado tanto
Me dio dos luceros, que cuando los abro,
Perfecto distingo lo negro del blanco
Y en el alto cielo su fondo estrellado
Y en las multitudes el hombre que yo amo…

Sous son nom de Carmen Castillo elle publia Un jour d’Octobre à Santiago (Stock), Ligne de fuite (Barrault), Santiago-Paris, le vol de la mémoire co-écrit avec sa mère Monica Echevarria (Plon) et réalisa nombre de films de fiction et de documentaires sur le Chili ou sur les luttes révolutionnaires notamment pour Arte ainsi que deux films pour le cinéma, maintes fois récompensés dans des festivals. Téo Saavedra, devenu directeur artistique du festival de musiques du monde « Les nuits du sud », publia avec Anne Proenza Les évadés de Santiago (Seuil). Des œuvres dont on ne doute pas qu’elles ont irriguées ce roman qui a le grand mérite de faire revivre non sans émotion un temps dont les enjeux doivent paraitre aujourd’hui archaïques mais pas les principes, les idéaux ni les valeurs.

(« Palais de la Moneda, le 11 septembre 1973, Salvador Allende pendant l’attaque, photo Leopoldo Vargas ou Luis Orlando Lagos ; « Augusto Pinochet, photo Chas Gerretsen, 1973, Chili »)

Cette entrée a été publiée dans Littérature de langue française.

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commentaires

1 414 Réponses pour Le Chili au coeur

Janssen J-J dit: à

@ Je ne crois pas en l’amitié homme/femme. Pire, je n’en veux pas.

Oui, il faudrait mettre cette affaire au centre de la RDL.

Q/ préjudicielle : est-ce que dans la question, homme et femme sont sexués par des chromosomes différents ou de orientations sexuelles spécifiques ? Car sinon, on risque de partir sur une fausse piste

(R1) Je commence : moi non plus j’y crois pas, mais j’en voudrais pour égaliser les énergies plutôt que de les regonfler. Soulager les accus, ça suffit amplement.

Pat V dit: à

Laissons légèrement à part l’art et la littérature, et la musique pour certains accros : il me semblerait judicieux de restaurer le dialogue.

Mais rose, l’essentiel pour ces trois immenses artistes, le dialogue se fait, s’est renoué par la pratique extraordinaire de l’art, non?

Brinqueballe dit: à

jazzi

J’ai raté renato à poil.
outrageusement déshabillé par Pablo75 hier !

Déshabiller ce n’est pas mettre à nu!
La mise à nu est salvatrice pour le regardeur, quelque chose d’essentiel lui est dévoilé.

Pablo75 dit: à

@ Chaloux

Première nouvelle de Marie-Jeanne Durry, dont je n’ai jamais entendu parler. Tu as lu sa poésie?

Janssen J-J dit: à

de toute façon, mon altruisme pour le genre humain et pour quelques unes de ses créatures a de sérieuses limites, et souvent du plomb dans l’L. A ton jamais entendu écrire, « parce que c’était elle, parce que c’était moi ? » Après Montaigne et la Bohème, ou après 57 et 75, la question est devenue un brin ridicule, faudrait pt’-êt’ aussi bin le recoignoître ? Quelle écrivaine aurait posé c’te question pour illustrer l’amitié féminine ?

christiane dit: à

Dans cette même émission Rembob’ina – LCP des extraits de l’émouvant dialogue Pivot-Simenon (Apostrophes).

Jazzi dit: à

KONRAD LORENZ

Naissance d’un rite

Le biologiste autrichien Konrad Lorenz (1903-1989), prix Nobel de physiologie en 1973, pensait, contrairement à Freud, que l’agressivité obéit plutôt un instinct de vie qu’à un instinct de mort. C’est cet instinct grégaire, culturellement canalisé et modifié par la suite, qui permit selon lui aux premiers hommes, de pouvoir défendre leur territoire et de protéger et nourrir leurs familles. Dans son célèbre ouvrage L’Agression, ce grand observateur du comportement de la parade triomphale des oies cendrées, qui fut pourtant plongé au cœur de la barbarie nazie, nous décrit, en romancier plus qu’en scientifique, comment les Indiens sont passé de l’usage de la consommation du tabac au rituel du calumet de la paix : fumer une bonne pipe et négocier avec son ennemi au lieu de se massacrer mutuellement !

« Dans les cultures des Indiens de l’Amérique du Nord, s’est développée une très belle cérémonie d’apaisement, bien fascinante pour moi lorsque je jouais encore au Peaux-Rouges : le cérémonial du calumet de la paix et de l’amitié. Plus tard, mieux informé sur l’origine phylogénétique des rites innés, sur leurs effets inhibiteurs de l’agression et, notamment, sur les analogies étonnantes entre la formation phylogénétique et la formation culturelle des symboles, je vis un beau jour distinctement devant mes yeux la scène qui sans doute a eu lieu, quand, pour la première fois, deux Peaux-Rouges ennemis devinrent des amis, en fumant ensemble la pipe.
Loup-tacheté et Aigle-rusé, chefs de deux tribus voisines de Sioux, tous les deux vieux guerriers expérimentés, un peu las de tuer, ont convenu de faire une tentative jusqu’à présent peu usitée ; ils désirèrent trancher la question du droit de chasse dans une certaine île de la petite rivière des castors, frontière de leurs territoires de chasse respectifs, en engageant un entretien au lieu de déterrer la hache de la guerre. Au début l’entreprise est assez pénible. On pourrait craindre que le fait d’être disposé à parlementer soit interprété comme lâcheté. Les deux hommes lorsqu’ils se rencontrent enfin sans armes, se sentent donc extrêmement embarrassés. Mais aucun ne pouvant avouer sa gêne ni à soi-même ni à l’autre, ils s’avancèrent l’un vers l’autre dans une pose particulièrement fière, voire provocante, se regardent fixement et s’assoient aussi dignement que possible. Et puis, pendant un certain temps, rien n’arrive, absolument rien. Celui qui, dans sa vie, a une fois conclu avec un paysan autrichien ou bavarois, un échange ou un achat de terrain ou une affaire du même genre, sait qu’est déjà à moitié perdant celui qui commence le premier à parler du sujet pour lequel ils sont réunis. A ce qu’il paraît, c’est la même chose chez les Peaux-Rouges. Dieu sait combien de temps ils sont donc restés tous les deux assis l’un en face de l’autre.
Mais quand on reste assis et que l’on ne doit même pas bouger un muscle de son visage pour ne pas trahir son émotion interne, lorsqu’on voudrait bien faire quelque chose, et même beaucoup, mais qu’on est empêché de faire quoi que ce soit par des raisons impérieuses, bref dans cette situation conflictuelle, c’est souvent un grand soulagement que de pouvoir faire une chose neutre qui n’a rien à voir avec les deux motivations en conflit et prouve, au contraire, une certaine indifférence vis-à-vis d’elles. Le psychologue appelle cela un mouvement de transfert, le langage quotidien un geste d’embarras. Tous les fumeurs de ma connaissance ont, dans le cas d’un tel conflit intérieur, le même geste : ils mettent la main dans leur poche pour allumer une cigarette ou une pipe. Comment en serait-il autrement chez un peuple qui a inventé l’usage du tabac et de qui nous-mêmes avons appris à fumer ?
Ainsi, Loup-tacheté – ou fut-ce Aigle rusé ? – alluma sa pipe qui n’était pas encore un calumet de la paix, et l’autre Peau-Rouge fit de même. Qui ne le connaît pas, ce divin effet apaisant de l’acte de fumer ? Les deux chefs devinrent plus calmes et sûrs d’eux-mêmes et cette détente fit aboutir leurs pourparlers. Peut-être que, dès la rencontre suivante, l’un des deux Indiens a immédiatement allumé sa pipe ; peut-être que la fois d’après, l’un n’a pas eu sa pipe sur lui et que l’autre, déjà un peu mieux disposé, lui a prêté la sienne ? Il est également possible qu’il ait fallu toute une série de répétitions de la procédure pour qu’il devienne une vérité banale qu’un Peau-Rouge fumeur est, avec une haute probabilité, mieux préparé à une entente qu’un Peau-Rouge non fumeur. Peut-être a-t-il fallu des siècles avant que l’acte de fumer symbolise la paix d’une manière sûre et non équivoque. Ce qui est certain c’est qu’au cours des générations, un geste qui n’avait été primitivement qu’un geste d’embarras s’est consolidé en un rite, rite qui avait force de loi pour tout Indien, au point que, pour lui, une attaque après avoir fumé le calumet devenait absolument impossible. »
(« L’Agression : une histoire naturelle du mal », Traduit de l’allemand par Vilma Fritsch, Flammarion, 1969)

De fait, l’aspect sacré du tabac est fort ancien. Divin pour les uns il devint diabolique pour d’autres ! En 1519, Hernan Cortès note que chez les Aztèques la plante est l’incarnation de la déesse Cihuacoalt, la première femme à avoir enfanté des jumeaux. Pour les Mayas, le tabac était le symbole du passage à l’âge adulte des adolescents mâles. Et les Incas vénéraient également la plante, baptisée par eux sairi. Après son introduction dans les cours royales européennes et sur d’autres continents, les responsables ecclésiastiques, relayés par plusieurs monarques, levèrent les premiers interdits. Urbain VIII, dans une bulle de 1624, décréta l’excommunication contre ceux qui feraient usage du tabac à Saint-Pierre de Rome et dans la cathédrale de Séville (en 1632, il condamna Galilée, pour avoir déclaré que la terre tournait autour du soleil). Tandis qu’au nom du Coran, le sultan de Constantinople, vers la même époque, offrait le choix aux fumeurs entre la pendaison et le bûcher. Le Shah de Perse Abbas Ier (1587-1629), plus magnanime, se contentait de faire couper le nez aux priseurs et les lèvres aux fumeurs. Au Japon, entre 1612 et 1651, les fumeurs étaient livrés à l’esclavage. Plus loin, sous l’autorité du tsar Boris de Moscovie, les usagers dont le nez ou la lèvre supérieure avaient déjà été tranchés, en cas de récidive, étaient purement et simplement décapités…

Pablo75 dit: à

C’est frustrant pour qui ne parle pas l’espagnol
Jazzi dit:

Il faut l’apprendre. Si tu sais l’italien, c’est facile.

Essaie Duolingo.

En plus, apprendre une langue est un excellent exercice mental pour le cerveau, très recommandé à partir de la soixantaine.

Pablo75 dit: à

Laissons tomber le commissaire politique. Il prend ses interlocuteurs pour des imbéciles, c’est lassant à la fin.
closer dit:

C’est normal: c’est un crétin complexé.

Les pires…

Janssen J-J dit: à

@ salvatrice pour le regardeur

qu’est-ce qu’il sauve au juste, le regardeur (voyeur) ? >félicie, aussi<

christiane dit: à

Janssen J-J,
moi, j’y crois et je la vis hors du blog, bien sûr ! l’amitié entre un homme et une femme. C’est tellement plus beau et reposant que l’état amoureux.
Une confiance absolue dans l’autre. Une indifférence à l’éloignement. La certitude d’une joie exacte à chaque signe (rencontre ou courrier). Rien de plus beau.

renato dit: à

« De fait, l’aspect sacré du tabac est fort ancien. »

Dans certaines cultures la fumée est sacrée parce que il monte rapidement vers le ciel.

Pablo75 dit: à

Comment peut on dépenser des milliards à entretenir des guerres et laisser crever le peuple. Quel théorie politique peut justifier cet état de faits?
B dit:

Tu n’as rien compris au monde. Notre monde est dirigé par le Diable, donc rien de plus normal que tout soit à l’envers.

Demande à D. qu’il t’explique le Mal dans le monde. Lui, il a plus de temps que moi pour t’éclairer sur ce thème fondamental (le seul intéressant de la philosophie).

Pablo75 dit: à

Il devient désormais très clair qu’il y a une immense incompréhension entre les hommes et les femmes.
rose dit:

Désormais? Ça a toujours été comme cela: lis les classiques gréco-latins.

Et d’ailleurs, cette incompréhension entre hommes et femmes, c’est quelque chose de voulu par la Nature.

Demande-toi pourquoi.

Pablo75 dit: à

Je ne crois pas en l’amitié homme/femme.
rose dit:

Moi j’en ai de très bonnes amies depuis très longtemps.

Vous en connaissez, vous des moutards qui éprouvent de la commisération pour leurs parents? Ils sont durs. Heureuses les femmes stériles.
rose dit:

Tu extrapoles un peu trop à partir de ta propre expérience, je trouve. Moi j’en connais pas mal d’enfants qui feraient tout pour leurs parents (plus en Espagne qu’en France, il est vrai).

Tu devrais méditer souvent la phrase si vraie d’Anaïs Nin: « Nous ne voyons pas les choses telles qu’elles sont, nous les voyons telles que
nous sommes ».

Pablo75 dit: à

L’autre jour j’ai découvert sur FIP le groupe américain « Antibalas » [pare-balles, en espagnol]:

Antibalas Afrobeat Orchestra est un groupe d’afrobeat originaire de Brooklyn inspiré par Fela Kuti et le Harlem River Drive Orchestra de
Eddie Palmieri.
(Wikipedia)

Antibalas – Full performance (Live on KEXP). Pour les pressés le meilleur sont les 6min45 premiers et les 7 derniers.
https://www.youtube.com/watch?v=ygn-kM73Ioc

De l’excellente musique antidépressive…

Ed dit: à

@rose
A quel moment ai-je érigé en modèle la vertueuse mère de famille ? Bien au contraire.

renato dit: à

Pour la réorientation de la jeune fille, rose — vu en retard votre question ! —, demandée elle a legerment levé les épaules ; sa mère m’a dit qu’elle était très proche de sa grand-mère et que l’avait beaucoup aidé ses deux derniers années de vie.

Pablo75 dit: à

l’essentiel pour ces trois immenses artistes…
Pat V dit:

Sophie Calle une immense artiste?

Explique-moi cela, s’il te plaît. Mon opinion sur elle est que c’est l’une de plus grandes escrocs de « l’art » contemporain (en compagnie de Marina Ibramovich, autre Grosse Andouille au culot infini). Mais peut-être qu’elle a fait de vrais chefs-oeuvre et que je ne suis pas au courant…

Chaloux dit: à

@Pablo. Non pas sa poésie, mais son Chateaubriand. (« Non pas » sans virgule, c’est la Corrèze, je me fais la réflexion en l’écrivant).

christiane dit: à

Mais contrairement à ce que je croyais, l’émission « Apostrophes » Pivot/ Simenon est transmise intégralement. (Passou avant et après l’émission). Quel plaisir que de les écouter. Ils sont si naturels. Simenon est époustouflant de vérité malicieuse. Pivot, souriant, se régale et sait amorcer des réponses vraiment intéressantes. un homme mis à nu avec gentillesse et humour. Beaucoup de sensibilité aussi.

Jazzi dit: à

« (« Non pas » sans virgule, c’est la Corrèze, je me fais la réflexion en l’écrivant). »

Et ce « Non pas », il signifie « Pas non » ou « Non non », Chaloux : c’est pour amoindrir la négation ou la redoubler ?

Pat V dit: à

Sophie Calle une immense artiste?

Explique-moi cela, s’il te plaît.

Non, elle n’est pas « immense », elle est plutôt marrante dans ses premières » interventions »,( jusqu’à l’occupation d’un n° du journal Libération que je possède en archive offert par un ami artiste) puis prévisiblement répétitive jusqu’à maintenant. C’est un fait. Comme Marina Abramović que je trouve de mon point de vue encore plus faible.
Le film  » No sex last night » de S. Calle est troublant dans la désespérance d’ennui qu’il procure. Et c’est une performance! 😉

L’immense pour moi, c’est de toute évidence Louise Bourgeois et Niki de St. Phalle la suit.

( Pour le problème évoqué par rose, le cas de Calle est le moins justifié…mais trop peu de temps pour y revenir maintenant.)

Jazzi dit: à

A l’heure des Vêpres, méditons mes chers soeurs et frères, ces versets de saint Paul tirés du Nouveau Testament :

« 15.51
Voici, je vous dis un mystère: nous ne mourrons pas tous, mais tous nous serons changés,
15.52
en un instant, en un clin d’oeil, à la dernière trompette. La trompette sonnera, et les morts ressusciteront incorruptibles, et nous, nous serons changés. »

Imaginons maintenant un instant que pour nous, la dernière trompinette ait déjà sonnée !

Que nous ressuscitions et nous retrouvions tous complètement changés :

Passou serait désormais un tyran colérique nous menaçant continuellement de son fouet ;
rose serait discrète et pudique comme un virginal bouton de… rose ;
Renato ne nous épargnerait plus aucuns détails, fût-ce les plus scabreux, sur sa vie privée ;
Christiane s’exprimerait uniquement par paraboles brèves et concises ;
tout comme et alii, qui prendrait librement la parole sans jamais plus recourir à la moindre citation ;
Marie Sasseur aurait la douceur incarnée d’une véritable soeur de charité !

A vous pour la suite…

renato dit: à

Immense c’est un adjectif qui ne convient pas, ce son des artistes qui ont fait un travail.

Je ne connais pas le travail de Calle et n’aprecie pas celui de St. Phalle — celui de son mari non plus, d’ailleurs — ; je préfère l’araignée de Pascali à celle de Bourgeois.

Marina a eu de belles intuitions, je me souviens d’elle à la biennale de jeunes de 1975 : je me souviens de l’education folle qu’elle a subi — dormir avec un revolver sous le coussin car on ne sait jamais —, son ancêtre Saint de l’Eglise Ortodoxe, mère et père résistants. Ses images sont toujours fouillées et précises ; elle est une bonne anthropologue, que ce tout ce que l’on demande à un-e artiste.

Choisir un autre race d’âne aurait été une moche erreur :

https://blogfigures.blogspot.com/2012/04/marina-abramovic-confession_19.html

bouguereau dit: à

De l’excellente musique antidépressive…

la musique comme « l’art » chez certains est telment un poazon narcissique lafrenchézado quun soupçon de franchise les délasse tant..quil leur semble même pas d’eux même..

bouguereau dit: à

Ses images sont toujours fouillées et précises

certaines volées même..mais faut connaite la « sousculture »..et « les petits maitres »..c’est pas du boulot mais un plaisir..et les voir démarqués c’en est un autre

renato dit: à

« certaines volées… », mais toujours déclarées.

bouguereau dit: à

Et fumer le calumet de la paix, le boug, c’est seulement un truc d’hétéros ?

la perf serait de faire ton autoportrait retouché baroz..ta confession hen somme qu’il aurait dit renan..au lieu de ça tu te précipites toujours a faire le bedeau..tu fais trop dfumée

renato dit: à

« Renato ne nous épargnerait plus aucuns détails, fût-ce les plus scabreux, sur sa vie privée »

Ça alors, Jacques, j’ai même dit avoir été arrêté à Berlin à cause du syndrome de Rubens, ce qui n’est pas rien ; puis j’ai mis en ligne — ici — ça :

https://blogfigures.blogspot.com/2011/07/the-living-theatre_10.html

bouguereau dit: à

je préfère l’araignée de Pascali à celle de Bourgeois

..c’était un marrant communicatif..une performance trés rare dans l’art contemporain aujourdhui..dailleurs rénateau..en supputant la préséance ne réponds tu pas toi même a ta question ?..souvent les artistes contemporains plutôt que sur la « copie » joue sur l’hindifférence de l’origine..seul compte l’attribution « objective »..non plus « secrète » dirait on..il y a telment d’exemple que c’est une nouvelle aire du soupçon qui s’ouvre

renato dit: à

D’ailleurs, bouguereau, tu sais bien qu’en art « volé » ne signifie rien.

Jazzi dit: à

La mort de votre chienne, ça c’est personnel et triste, renato…

renato dit: à

Enfin, bouguereau, je préfère une chose à une autre, c’est permi ou pas. D’ailleurs, je me souviens d’une nuit de travail, à Rome en 67, pour mettre en place les flaques d’eau avec de la vraie eux, et je peux te garantir que lorsqu’il travaillait il était communicatif, certes, mais pas marrant du tout.

bouguereau dit: à

quand il sagit de manière c’était un joli forfait..encore que picasso n’a pas toujours volé non plus avec les meilleures intentions artistiques..mais dans l’art conceptuel rénateau..et pas que conceptuel au sens officiel..sachant qu’une oeuvre d’art contemporaine doit être médiatique..communicable..elle est souvent univoque dans son effet et se confine au « concept art » comme on dit dans le design..ça a un sens et pas qu’un peu

renato dit: à

Elle a bien vécu, Jacques, et 18 ans pour un chien c’est beaucop.

bouguereau dit: à

je n’ai connu que sa production rénateau..je kiffe pas trop le mot « travail »..il est souvent employé de manière qui tente a subjuguer..ce qui est une performance sur un mot si ordinaire..hun peu comme les sempiternel produit de récup si je me fais comprendre..l’homme ordinaire vivrait dans un trésor qu’il ne saurait voir puisqu’il est hincapable de le vendre

bouguereau dit: à

France culture formatée & squatté par des jargonneux de studio

dirfilou a une esplication à lui kabloom

B dit: à

Pablo, je me passe de votre opinion sachant votre amitié indefectible à un ici que je ne désignerai pas. j’ai, je crois, eu le temps d’apprécier la motivation de son esprit rebelle, artistique, raffiné par la Culture dans toutes ses dimensions. Que d’hypocrisie, que de lâcheté, que d’irresponsabilité , quelle mascarade. Et encore , des gens sans volonté de pouvoir autre que celui de thésauriser , amasser, s’enrichir vraisemblablement pour combattre une angoisse liée à des origines modestes. Alors vos leçons, placez les sur le bon compte . Je ne suis pas la bonne boite postale pour elles. Je vous concède un certain pessimisme quant au genre humain, surement est ce dû à ma bêtise congénitale et à mon plafond un peu trop bas. Je ne sais si vous avez beaucoup côtoyé souvent de ces gens , des imposteurs, des escrocs, des enc.l.s qui se paient de mots et citations. Il faut les voir agir et vivre, il est nécessaire de connaitre ce qu’ils taisent et ce qu’ils nient. Mais oui depuis la nuit des temps la lutte entre le bien et le mal est âpre, semant mort, désolation, injustice, entre autres .

renato dit: à

Maintenant ne suis pas d’humeur, bouguereau, mais je peux te dessiner une carte du territoire de la vallée des échos de l’art à partir — période — des quand tu veux.

Jibé dit: à

Il n’y a pas à « croire » en l’amitié homme/femme, c’est une expérience qu’on a la chance de faire ou pas. Dire qu’on n’y croit pas a un relent de misogynie, non? J’ai une très chère amie, celle qu’on nomme la « meilleure amie », c’est délicieux et paisible et je n’ai jamais ri autant avec un homme. Bon passons.
Sinon, j’ai du mal avec Simenon, même si je perçois la malice du bonhomme et son intelligence pointue. Il me met mal à l’aise, il m’inquiète je crois. A revoir cette émission, j’éprouve derechef le même trouble. Par contre, quel écrivain, pas de doute là dessus!

renato dit: à

Dans ce cas là, bouguereau, « travail » dans le sens plus ordinaire du mot, déplacer des modules et les mettre un à côté de l’autre, un après l’autre.

Chaloux dit: à

Jazzi, c’est « non pas », le non sans revers, sans arrière-pensée. La conversation est plus pudique et plus lente, et c’est aussi une sorte de rite dans la phrase. Au contraire des compatriotes de Pierre Jourde, les corréziens sont rarement violents. Ils sont pleins de noblesse. Un peuple à part. Mais ce « non pas » doit avoir cours dans tout le midi moins le quart.
A propos d’un beau jeune homme, j’ai encore entendu, il y a quelques années, une vieille femme dire « il est bel », du côté d’Argentat-sur-Dordogne. La belle langue met plus de temps à mourir qu’on ne croit.

rose dit: à

Ed dit: à
@rose
A quel moment ai-je érigé en modèle la vertueuse mère de famille ? Bien au contraire.

Vous n’érigez pas. Vous dites la troisième.
À vous lire, je dis aucune des trois.

rose dit: à

Jibé dit: à
Il n’y a pas à « croire » en l’amitié homme/femme, c’est une expérience qu’on a la chance de faire ou pas. Dire qu’on n’y croit pas

J’ai amorcé. Nous avons. À, à tout le moins deux reprises. Avec un fort sentilent de réussite absolue.
Quand je vois le résultat, c niet.

Chaloux dit: à

Je crois à l’amitié homme-femme, mais j’ai tout de même l’impression qu’il y en a toujours un des deux qui est lésé, parfois et même très souvent celui qui a imposé l’amitié au détriment du reste.

rose dit: à

un fort sentiment

Chaloux dit: à

La seule musique « antidépressive » serait celle du Paradis. Son existence prouverait qu’il existe, mais personne ne l’a jamais entendue.

rose dit: à

Tu devrais méditer souvent la phrase si vraie d’Anaïs Nin: « Nous ne voyons pas les choses telles qu’elles sont, nous les voyons telles que
nous sommes ».

Pablo 75

Je suis entourée de gens qyi vivent des expériences identiques.
La mienne de fille est genue se déconfiner un mois entier avec moi.
Chapeau à elle !

Tu devrais méditer souvent la phrase si vraie d’Anaïs Nin: « Nous ne voyons pas les choses telles qu’elles sont, nous les voyons telles que
nous sommes ».

C pas la phrase de ma mère ça « comme on est soi-même on voit les autres ??? »

B dit: à

Incidemment, je vous invite à imaginer le désastre qui produirait sur la vie des gens une grève des investisseurs ou actionnistes si vous préférez : imaginez, tous les actionnistes désinvestissent un mois durant, selon vous combien d’entreprises arriveraient à tenir le coup ?

Ce que vous écrivez là et avant me donne à repenser à ce dernier livre La fortune et la volonté où il est abordé entre autres la création de nouveaux besoins et désirs de consommation qui en alimentant les consommateurs conduisent à l’enrichissement capitalistique. Des dealers, le produit comme une drogue dont personne ne se passe plus comme si la vie était avant leur invention impossible ou moins intéressante, moins plaisante à vivre. Alors oui, des industries liées à ces innovations font vivre des milliers de travailleurs, d’autres plus bénéfiques ou moins nocives auraient pu voir le jour donnant un travail à ces mêmes travailleurs. Que privilégie t on ? Les choix de production sont ils les plus bénéfiques au genre humain, comment manipule t on les masses pour les mener à acheter , consommer ce qui en nos circonstances parait colifichets ou gadgets couteux pour notre environnement et ne procurent pas à un plus grand bonheur. ( À mo8ns d’aimer par exemple circuler dans Venise à bord de ces mastodontes qui embellissement la ville par leur énormité).Consumérisme pour palier au vide existentiel et ce faisant créer, grossir des fortunes, des empires qui d’ailleurs commencent à gêner les pouvoirs politiques par leur puissance. Le libéralisme et la libre entreprise comme le capitalisme d’état chinois n’optent pas pour les bons choix, ceux que j’estime en accord avec un réel progrès et ouvriraient à des solutions concernant les ravages environnementaux liés eux même aux fabrications qui inondent les marchés et dont nous sommes alléchées et preneurs quand ce n’est pas addicts.

Petit Rappel dit: à

Chateaubriand: Toujours se rappeler le mot de la cousine « Le cher François, comme il ment bien! »
« Aller dans les Mémoires d’Outre-Tombe au delà des Orages désirés ». Je ferai observer très respectueusement que c’est d’autant plus facile que lesdits orages se situent dans René!

Céleste de Chateaubriand est caricaturée aussi dans Choses Vues par Hugo.

Levaillant: tombé dans le domaine public, cité par tout le monde depuis les origines de la RDL!

Le passage du respect à la caricature des femmes peut jouer pour le même personnage. Le passage farcesque cité sur la Duchesse de Berry, notamment pourrait être contrebalancé par d’autres, plus graves. Pour faire bref, le fameux « Madame, votre fils est mon Roi ». On passe d’Andromaque à Colombine!

Je ne crois pas que le termes de respect soit pertinent chez les Mémorialistes de ce temps. La Comtesse de Boigne peut tour à tour exalter et déchirer une Lady Hamilton parce qu’elle mime bien Niobé en tableau vivant. La bigarrure, dans le sens de mélange propre à la « satura » latine est une des lois du genre. On est d’autant plus fondé à en rajouter que le lecteur pense que les Mémoires sont l’expression de la vérité, et donnent accès à un monde que, sans eux, ils ignoreraient.

Georges Sand. Selon le dernier grand biographe de Musset, Le Guillemin le plus solide demeure « Pas à Pas ».

Personnes âgées. En quatre ans j’ai vu défiler des jeunes qui avaient vraiment pour la plupart la vocation de s’occuper de personnes dépendantes, et certain(e)s avaient des dons hors du commun vu les résultats obtenus . C’est un apostolat qui ne tolère ni l’à-peu-près, ni l’amateurisme. J’ai du mal à penser qu’on puisse entrer dans ce métier sans vocation.

B dit: à

Renato, sans même évoquer le statut des travailleurs surexploités et le travail des enfants qui participent à la satisfaction de nos désirs et besoins. Un enfer pour certains et ils n’ont pas le choix. C’est ça ou crever de faim.

Pat V dit: à

Immense c’est un adjectif qui ne convient pas, ce son des artistes qui ont fait un travail.

Mais qu’est-ce que l’on s’en fout que ce mot ne soit pas dans vos convenances, vous à qui le message était nullement adressé!
Convenance, c’est bien le mot qui vous caractérise, vous êtes un con-venant, renato, ramener l’œuvre des autres à votre petit niveau de « travailleur » de l’art.
Immense, c’est le synonyme de très grand, tout le contraire de tout petit.
Quant à qualifier notre performeuse mystico-financière d’ ethnologue, mais on croit rêver!

rose dit: à

Pat V

Je crois que dans ces cas, c’est la vie qui se fait.

Mais rose, l’essentiel pour ces trois immenses artistes, le dialogue se fait, s’est renoué par la pratique extraordinaire de l’art, non?

renato dit: à

Je vous invite, B, à relire votre post au moins trois fois — lentement et à vois haute. Puis, si possible, me donner la définition de libéralisme ; enfin, citer au moins trois produits absolument indispensables et bénéfiques au gendre humain — pain, lait, bonbon à la menthe bien à part —. Pour ce qui est du tourisme de masse, vous prêchez à un converti, mais essayez de faire un exercice de persuasion avec un bistrotier ou un cuistot de luxe…

et alii dit: à

pourquoi n’y a-t-il plus de nouvelles de Clopine?

Pat V dit: à

ramener l’œuvre des autres à votre petit niveau de « travailleur » de l’art.

Si vous considérez l’art ou que vous voulez le faire considérer aux autres uniquement comme un « travail », c’est que vous êtes un besogneux de la plus plate espèce!

christiane dit: à

Jibé dit: « Il n’y a pas à «croire» en l’amitié homme/femme, c’est une expérience qu’on a la chance de faire ou pas. Dire qu’on n’y croit pas a un relent de misogynie, non ? J’ai une très chère amie, celle qu’on nomme la «meilleure amie», c’est délicieux et paisible et je n’ai jamais ri autant avec un homme. »
« Croire » évoque un doute quant à la réalité de la chose envisagée, un désir qu’elle existe, une peur qu’elle n’existe pas. Triste est celui qui vit dans une telle solitude qu’il n’a pas d’ami. Homme ou femme, c’est égal.
Donc, comme vous, l’ayant vécu, le vivant encore, celui ou celle avec qui on partage une amitié au point de dire « mon » ami(e), je n’ai pas à y croire, je sais. Mais je sais aussi que la vie parfois éloigne pour un temps un(e) ami(e). On sait que ce n’est qu’une coupure éphémère sauf si la mort s’en mêle.
Oui, on rit merveilleusement avec un(e) ami(e).

Puis vous écrivez : « j’ai du mal avec Simenon, même si je perçois la malice du bonhomme et son intelligence pointue. Il me met mal à l’aise, il m’inquiète je crois. A revoir cette émission, j’éprouve derechef le même trouble. Par contre, quel écrivain, pas de doute là dessus! »
Intéressante votre réflexion car elle ouvre chez celui qui vous lit la même question. J’ai connu Simenon par les téléfilms de Maigret avec Jean Richard puis Bruno Cremer, puis des films adaptés de ses romans durs ou des fictions radiophoniques « Le Chat », « le train », « L’étoile du nord », « En cas de malheur », « les inconnus dans la maison » (Raimu), « la veuve Coudert »… et pendant ces années-là, je ne faisais pas le lien avec l’homme-écrivain Simenon, seulement avec un nom. C’est un Simenon.
Puis il y a eu cette émission « Apostrophes » et là je découvrais l’homme, le père, le riche/pauvre, le mari et le jouisseur…
Puis la biographie écrite par Pierre Assouline. Le monde est devenu plus compliqué quand il m’a fallu réfléchir aux hommes aux femmes qui avaient donné naissance à des romans, des essais. Colette a été le premier auteur qui m’a passionnée, puis Sartre si laid, si beau par sa pensée. Puis Jankélévitch, puis des poètes, des cinéastes, des créateurs, (surtout des peintres)…
Quand je lis les romans de Simenon, je suis dans le roman, j’oublie l’auteur. Pourtant ce qu’il révèle de lui face à Pivot est très important. Ainsi quand il lui dit : j’écrivais un drame quand je vivais un drame, pour traverser… ou le drame évoqué de l’amour impossible qu’exigeait sa fille et son suicide. Il parle bien des prostituées.

christiane dit: à

et alii dit: « pourquoi n’y a-t-il plus de nouvelles de Clopine ? »
Si elle fait une cure de sommeil + psychothérapie, c’est normal.

renato dit: à

« mystico-financière »

En voilà un qui oublie que Michelangelo vivait comme un prince et que Leonardo a déménagé en France pour l’équivalent d’environ 200.000 € annuels — ça pour ne faire que deux banalisâmes exemples ; mais peu importe.

et alii dit: à

merci

Pat V dit: à

« mystico-financière »

Apprenez à lire ce qui est écrit avant de répondre vos italianeries.
Confondre ethnologie et art, c’est une ânerie, reconnaissez-le.
Et lorsque vous nous parlez de travail en matière d’art, vous exprimez là le lieu commun le plus éculé depuis les années 70.
Comme un élève qui va montrer son « travail » à son professeur aux beaux-arts.
Réduire l’art à son plus prtit dénominateur commun.
renato fait sa petite besogne ( comme d’autres leurs petits besoins ) et pour quel résultat?
On se le demande.

Bloom dit: à

Chateaubriand: Toujours se rappeler le mot de la cousine « Le cher François, comme il ment bien! »

Tout un art, qu’Aragon appelait « le mentir-vrai », Cocteau « un mensonge qui dit toujours la vérité », & les Anglais « the unreliable narrator ». Bref de la littérature, avec un grand « L », pour un pèlerinage au Grand Bé.

rose dit: à

Q/ préjudicielle : est-ce que dans la question, homme et femme sont sexués par des chromosomes différents ou de orientations sexuelles spécifiques ? Car sinon, on risque de partir sur une fausse piste

(R1) Je commence : moi non plus j’y crois pas, mais j’en voudrais pour égaliser les énergies plutôt que de les regonfler. Soulager les accus, ça suffit amplement.

JJJ

Q préjudicielle : trop compliquée pour moi, je passe.
R1 vous dites soulager , je dis regonfler les accus. C com cela que je le vis.
Plus encore com un cumul de deux énergies tournées vers le haut.

rose dit: à

christiane

Bravobpour l’amitié homme/femme.
Ne sais pas faire.
Vous connaissant (peu) elle doit s’inscrire ds la durée.

renato dit: à

Vous savez bien que je suis indiffèrent à vos opinions. Quant à l’artiste come ethnologue vous devriez vous informer. Pour ce qui est de l’usage des superlatifs, vous m’excuserez mais puisque je ne fréquente pas les coiffeurs — coupe maison — je ne suis pas à la page.

D. dit: à

Ce soir je mange du hachis-parmentier de patates douces et de pintade.

D. dit: à

et alii dit: à

pourquoi n’y a-t-il plus de nouvelles de Clopine?

peut-être est-elle retournée à Beaubec et n’ose pas nous le dire ?

D. dit: à

Chaloux dit: à

Je crois à l’amitié homme-femme, mais j’ai tout de même l’impression qu’il y en a toujours un des deux qui est lésé, parfois et même très souvent celui qui a imposé l’amitié au détriment du reste.

Par exemple Bérénice et moi.

Pablo75 dit: à

La seule musique « antidépressive » serait celle du Paradis. Son existence prouverait qu’il existe, mais personne ne l’a jamais entendue.
Chaloux dit:

Tu es sûr que le Paradis a besoin de musique? Je crois que l’homme a inventé la musique pour tenir le coup dans ce monde-ci, beaucoup plus infernal que paradisiaque.

Il y a des musiques à ne pas écouter quand on est dépressif et des musiques anti-dépressives (les concertos de Vivaldi et beaucoup de musiques de Bach, par exemple). Ou des musiques pessimistes et des musiques optimistes, si tu veux. Bach est toujours optimiste, même quand il parle de souffrance. Son sublime « Erbarme dich », par exemple, n’est pas dépressif. C’est sa foi absolue qui produit cela. Chostakovitch, par contre, est très souvent très pessimiste, ce qui n’étonne personne qui connaît sa vie. Chopin aussi. Alors que la puissance inouïe de beaucoup d’ouevres pour orgue de Bach est très « éuphorissante », je trouve.

C’est le rythme qui est anti-dépressif. Étant très sensible aux rythmes (ce qui n’est pas le cas de tout le monde, il paraît), j’ai toujours été fasciné par les rythmes africains et latino-américains, vifs et répétitifs. Tout petit déjà la musique des percussions me fascinait. J’ai de disques de tamtam africains qui me font un effet étrange, hypnotique, tout en me rendant presque euphorique. J’ai l’impression que la puissance du rythme, de certains rythmes, modifie quelque chose dans le cerveau qui change l’humeur. Très souvent, écoutant la musique qui me plaît le plus, je ressens physiquement que c’est comme une espèce de drogue qui agit sur moi à mon insu.

Depuis presque deux heures j’écoute en boucle la deuxième partie de la chanson « Rat race » de Bob Marley (j’adore les rythmes du reggae) reprise par « Antibalas » (à partir de la minute 3 – avant, je n’aime pas du tout). Je pourrais écouter cela 50 fois sans me fatiguer.

Antibalas – Rat Race (Live on KEXP)
https://www.youtube.com/watch?v=Sa2LjYfezm8

D. dit: à

Je fais de l’humour très frais car Jx3 aime ma fraicheur. Je tiens à lui plaire.

Pat V dit: à

renato dit: à

Vous savez bien que je suis indiffèrent à vos opinions

En bon français, renato, lorsque que l’on parle à personne,( à quelqu’un sans le nommer ) c’est comme si vous parliez à son c.ul.
Cela confirmerait ainsi aussi les fines et dures analyses de Pablo 75 vous concernant.
Et il y a longtemps en ce qui me concerne que je ne réponds pas à l’ensemble des petites besognes que vous lâchez sur ce blog.
Sauf à celles que vous avez travaillées trop fortement du ciboulot.
En ce qui me concerne, je ne serais jamais indifférent à la connerie satisfaite surtout lorsqu’elle s’exprime en plus avec aplomb.
Bon vent.

C.P. dit: à

Chaloux, j’étais allé faire un tour sur une berge de la Seine, quasiment déserte, du moins au bas de chez moi. Je vous réponds pour ce qui concerne le « Madame de La Fayette » de Marie-Jeanne Durry. Je possède ce court essai (70 pages) au Mercure de France et je SAIS que c’est à la demande de ses protégées de l’ENS qu’elle l’a donné. Il n’a d’un peu original que la différence que Durry établit entre les Salons « précieux » (et surtout « Clélie » de Madeleine de Scudéry) et « La Princesse de Clèves » ou même « Madame de Montpensier ». C’est en somme remarquer que chez Madame de Lafayette l’amour-reconnaissance et l’amour-estime n’épuisent pas « l’inclination » (je préfère « passion »), fût-elle mortelle. Michel Déon, dans sa préface aux « Oeuvres complètes » de Madame de Lafayette, a poursuivi dans cette voie en supposant qu’Elle s’est contrainte et aurait pu aller plus loin…

rose dit: à

Chaloux dit:

Tu es sûr que le Paradis a besoin de musique? Je crois que l’homme a inventé la musique pour tenir

Demander à Marie-Jeanne Durry in Eden.
De sa voix caverneuse (les corps) et articulée.

Pablo75 dit: à

J’adore voir discuter d’art contemporain deux Grands Croyants, deux membres de la Secte de Fanatiques de la Modernité Archaïque.

Renato et Pat V sont vraiment comiques quand ils polémiquent sur l’Insignifiance.

Ils ont vraiment de la chance que le ridicule ne tue pas.

C.P. dit: à

« Madame de La Fayette », enfin !

rose dit: à

D. dit: à
Chaloux dit: à

Je crois à l’amitié homme-femme, mais j’ai tout de même l’impression qu’il y en a toujours un des deux qui est lésé, parfois et même très souvent celui qui a imposé l’amitié au détriment du reste.

Par exemple Bérénice et moi.

Comme c bon de vous saboir jonnête. On en viendrait à vous aimer.

bouguereau dit: à

c’est comme une espèce de drogue qui agit sur moi à mon insu

lafrenchézado c’est un genre de jicé..védé..pas euplodé à la kro mais au vermout de grifo

rose dit: à

D. dit: à
Chaloux dit: à

Je crois à l’amitié homme-femme, mais j’ai tout de même l’impression qu’il y en a toujours un des deux qui est lésé, parfois et même très souvent celui qui a imposé l’amitié au détriment du reste.

Par exemple Bérénice et moi.
Comme c bon de vous savoir honnête. On en viendrait à vous aimer.

B dit: à

Pat V, ma mère disait encore assez souvent pour marquer son scepticisme quant à la sincérité du propos capté , parle à mon cul, ma tête est malade.

et alii dit: à

@J.Drillon
le premier !!je croyais savoir que c’était Adam, mais je me ravise en lisant Bensoussan:
vanité des vanités, futilité des futilités, fumée des fumées ou illusion des illusions, cette phrase renvoie clairement au premier homme, ou plutôt au troisième. Adam est de terre et porte la Création, son premier-né, Caïn, est de pierre, avec laquelle il frappe son frère pour le tuer, mais Abel (Havel הבל), le cadet et troisième homme, est toute évanescence. Il n’est rien, il naît, grandit, fait paître son troupeau, offre une brebis au Très-
vous avez reconnu QOHELET et
Havel havalim hakol havel

הבל־הבלים־הכל־הבל
avec dans l’une des dernières traductions de ce livre, celle de Jean-Jacques Wahl [Illusion des Illusions, Desclée de Brouwer, 2011]
bonsoir

bouguereau dit: à

Ils ont vraiment de la chance que le ridicule ne tue pas

sans toi on en srait pas sur..sapré pédro

renato dit: à

Je vous invite à relire les posts où vous semblez parler à mon « c.ul », comme vous dites avec l’elegance qui est la votre’

B dit: à

Ce qui est à l’origine pour ma part d’une transformation en: et mon cul, c’est du poulet?

rose dit: à

Où ça ?!

Renato
Avec Pablo 75

bouguereau dit: à

Je fais de l’humour très frais car Jx3 aime ma fraicheur. Je tiens à lui plaire.

les pipes au bonbon à la menthe c’est des trucs de pétasses qui les font just par amour quelle dirait rosy

renato dit: à

Et quand ça, rose ?

bouguereau dit: à

A propos d’un beau jeune homme, j’ai encore entendu, il y a quelques années, une vieille femme dire « il est bel », du côté d’Argentat-sur-Dordogne. La belle langue met plus de temps à mourir qu’on ne croit.

mon larbin passe sa pauvre bite dans les grillages des epad..par glorihol! quil dirait dédé

bouguereau dit: à

rosy c’est au malabar rénateau..une fois passé dans l’grillage tes fait comme un pinson au gluau..haprés elle appelle la directrice..et c’est lalali

Pat V dit: à

L’élégance renato, c’est de ne pas lâcher vos flatulences sur ce blog à tous propos!
( Vous n’avez même pas l’humour parfois de ealii)
Votre élégance à vous me fait fortement penser à un lâcheur de vesse qui dès son odeur répandue s’en va encore avec soi-disant élégance…

Chaloux dit: à

Merci pour ce précisions, C.P., je vois que vous connaissez votre Durry sur le bout des doigts. Je suis impressionné.

@Pablo. Peut-être y-a-t-il tout de même une musique du Paradis. On verra bien.

renato dit: à

Bon, voyons si maintenant qu’il s’est rincé la bouche l’encadreur arrive à lacher le bibelot.

Chaloux dit: à

@Rose.

Je ne suis pas l’auteur de cette phrase :

Par exemple Bérénice et moi.

Je ne connais pas cette folle.

D, arrêtez vous c…., s’il vous plait.

Rose, épargnez-moi vos délires sur ce point. Veuillez préciser à votre amie Cricri que vous avez fait une erreur de lecture. Je ne connais pas Bérénice et elle ne me connait pas!

Merci!

Hurkhurkhurk!

Chaloux dit: à

En dépit de ses immenses défauts et de son mépris à mon égard, je dois dire que j’aime bien Renato. Il est aujourd’hui en deuil de son chien. Il a certainement de la peine. Ne peut-on pas le lâcher un peu? Exceptionnellement.

B dit: à

Phrase cul te , je ne vous connais pas. La poutre dans votre oeil gauche?

bouguereau dit: à

mon larbin est telment lâche..con..et parait il fort soulot..qu’il se dit qu’il peut être une consolation au phiniche

renato dit: à

Merci Chaloux, mais un brin de conflit occupe la tête. Je dois dire que pour mes bêtes l’année a été difficile. La semeine passée le petit havanais a dû être opéré — shunt portocavo, intervention délicate, surtout pour un chien qu’on a recuperé en mauvais état —. La pit s’est éteinte doucement, sans souffrir.

B dit: à

Cela ne vous empeche pas de conduire et je croiscque vousvconservez ces maniescde conductor, de leader en quelquesorte neanmoins vous n’avez quelquefois pas le dessus sur ce qui est en vous et vous mène à vous faire avoir. Une naïveté ou une aliénation, je ne sais trop. L’essentiel est que vous y trouviez votre compte en conservant cette haute opinion que vous avez de vous-même , leader charismatique, avant-gardiste révolutionnaire ,’ seducteur qui les tombe toutes meme si elles en profitent et peut-etre se moquent de l’aubaine de vos défaillances psychiques et morales. Quel beau macho vestige du patriarcat avec droit de cuissage sorti de La Loi de Paul Vaillant.

rose dit: à

18 ans c un bel âge pour un gros chien.
Mes condoléances renato à votre épouse et vous- même. Moment difficile à passer.

Jibé dit: à

@Christiane
« Ainsi quand il lui dit : j’écrivais un drame quand je vivais un drame, pour traverser… ou le drame évoqué de l’amour impossible qu’exigeait sa fille et son suicide. Il parle bien des prostituées. »
oui Christiane, il parle bien des prostituées, mais il ne traite pas si bien les femmes en général (si j’ose dire) qui l’attirent de manière désordonnée, dynamitent sa volonté, provoquent son désir de puissance et le désarment tout à la fois. Ce qui le rend si trouble pour moi, et si troublant, tient dans cette complexité assez classique mais qui atteint la névrose chez lui de l’attraction-domination-répulsion. En revanche, il réussit de superbes portraits de femmes dans ses romans. Quant à ce drame, sa fille et son suicide, il relève du grand mystère des drames indépassables, sauf par l’écriture, peut-être, et toujours momentanément. Ce genre de drame qu’on ne traverse pas mais qui vous traverse, et chaque jour de nouveau.

renapatatras dit: à

lacher le bibelot.

Quelle inanité sonore! 😉

Janssen J-J dit: à

@ D. « Je tiens à lui plaire ».

Pour l’instant, tout va bien ; c frais, c un sans-faute.

C.P. dit: à

renato, dans un bien autre registre que celui de la mort de mon fils où vous m’aviez dit votre attention fidèle :

Je sais cependant aussi ce qu’est la perte d’un animal familier. Nous avons deux chattes-merveilles, mais la précédente s’est éteinte à dix-huit ans et nous en avons eu un durable chagrin.

Janssen J-J dit: à

@ les pipes au bonbon à la menthe
dans ma jeunesse lucien…, on évoquait plutôt des sucettes à l’anis. Mais de nos jours, tout est galvaudé (Cherge et France).

Janssen J-J dit: à

@ rôz (R2)
en gros… et d’une manière juridique abâtardie, une question préjudicielle est une question préalable à un jugement (ici, à une opinion), qui doit être soumise à discussion, et faire l’objet d’un accord de consensus préalable sur son contenu.

Aavant de répondre à la question sur l’amitié H/F, je voulais que fût tranchée la question de leurs sexuation et orientation respectives). Je reconnais que ce pseudo juridisme était maladroit.
(J’ajoute à R1 quant au fond qu’il est à mes yeux des amitiés réelles qui n’ont pas conscience d’en être, avant de révéler un désir amoureux entre les protag… Auquel cas, il n’y a plus d’amitié survivante possible, car l’amitié H/F implique l’absolue chasteté, et la réciprocité du non-désir physique entre eux).
Or, d’après mon expérience, je n’y crois pas, mais l’ai vu fonctionner chez des personnes âgées, débarrassées de toute libido, et hencore. Je n’aime pas trop fonder mes opinions sur du non-vécu. Je persiste donc : « soulager les accus », pas les regonfler pour obtenir une énergie duelle non canalisable…. Je laisse cela à Ste Thérèse d’Avila et à son ami, le Christ. Hors ma portée. Voyez.

Janssen J-J dit: à

Je n’aimerais pas trop remuer le couteau dans la plaie, mais il serait quand même légitime de se demander si de l’amitié future pourra s’éployer entre CT et son ex-compagnon, dit Clopin. Personnellement, je ne le crois pas. Mais j’espère me tromper. Les soubresauts de la vie sont tellement bizarres, grâce à dieu, comme disait la dame du cathé.

et alii dit: à

@renato ,
j’imagine moi aussi votre peine de la perte de votre compagnon; il parait qu’il faut aussitôt en reprendre un ; mais c’est ce qui est conseillé ; vous seul serez juge ; et votre coeur ; pensées

Chaloux dit: à

Personnellement, je ne le crois pas.

Gigi la visqueuse sait de quoi elle cause. Depuis sa grosse gaffe à propos du petit Bilger, sa vieille correctrice lui fait vivre un enfer. Redeviendront-ils amis? Personnellement, je ne le crois pas.

Hurkhurkhurk!

et alii dit: à

pour ma part, je ne crois pas que CT doive une explication à la RDL et qu’il soit « légitime » d’en discuter sur la toile; les erdéliens peuvent échanger en dehors ;

christiane dit: à

Jibé dit: » il parle bien des prostituées, mais il ne traite pas si bien les femmes en général (si j’ose dire) qui l’attirent de manière désordonnée, dynamitent sa volonté, provoquent son désir de puissance et le désarment tout à la fois. Ce qui le rend si trouble pour moi, et si troublant, tient dans cette complexité assez classique mais qui atteint la névrose chez lui de l’attraction-domination-répulsion. »

Jibé, j’ai réécouté l’émission « Apostrophes ». Ce que Simenon avoue de ses pulsions sexuelles irrépressibles l’incitant à multiplier ses rencontres avec des femmes de passage, sans aucun sentiment de culpabilité alors qu’il a toujours vécu en « famille » et la dureté avec laquelle il dit avoir répondu à sa femme quand elle a découvert sa liaison et certainement sa vie désordonnée, m’a rappelé – mais vous n’étiez pas encore là – ce qu’a vécu douloureusement une femme d’ici, qui s’en est ouvert sur ce blog.
Il ne pouvait pas tout avoir : la vie de famille, les enfants et le… périsscope en vadrouille sous tous les jupons qui le frôlaient !
Il a été lâche, effectivement. C’est peut-être pour cela qu’il dit à Pivot quelque chose comme : c’est plus simple d’avoir une relation sexuelle avec une femme que de lui parler. On ne se comprend jamais avec des mots ! Pourtant les mots, il savait les mettre dans la bouche de bien de ses personnages…
Je ne connais pas assez cet homme pour l’élucider davantage. Même en ayant lu la bio monumentale que Passou a écrit de lui.
L’intime reste un mystère. Il me semble qu’un homme doit pouvoir se retenir… Enfin, peut-être que les femmes ont plus de volonté dans ce domaine ou des désirs moins torrides…
C’est pour toutes ces raisons que j’ai aimé réécouter toute cette émission, et la mettre en ligne cet après-midi. La plus explosive qu’a réalisée Pivot ! Chapeau l’artiste.
Merci pour ce dialogue.

christiane dit: à

rose dit: « christiane
Bravo pour l’amitié homme/femme. Ne sais pas faire.Vous connaissant (peu) elle doit s’inscrire ds la durée. »

C’est comme un jardin. Il faut beaucoup d’attention, de patience, de respect, de soleil et d’ombre fraîche. Plus de cœur et d’intellect que de corps. Parfois une brume équivoque que l’on éloigne comme une absurdité… Mais au fil du temps, un vrai fil d’Ariane pour ne pas se perdre dans les labyrinthes de la vie, surtout s’ils sont habités par des minotaures.
Un(e) ami(e), c’est tellement tellement reposant et sûr. On s’y fait un nid de plumes trempées dans l’encre de l’humour et de la tendresse, surtout si on aime écrire. L’amitié accueille les rides, les dégâts de la vie, les silences, les engueulades et les excuses. C’est un trésor…

christiane dit: à

et alii dit: « pour ma part, je ne crois pas que CT doive une explication à la RDL et qu’il soit « légitime » d’en discuter sur la toile; »

Oui, absolument !

christiane dit: à

Renato,
pensée douce pour votre chagrin.

Jean Langoncet dit: à

@J’aurai à critiquer beaucoup encore, Ed, mais ce serait totalement subjectif. Ne connais pas le milieu du rock.
De l’extérieur, je ne trouve pas que les garçons en soient des symboles de la virilité criante.

Et vu les illustrations du billet, la virilité est-elle plus criante chez Allende ou chez Pinochet, Rose ? Transposée aux figures du marxiste et du fasciste de tristes descendances, je vous laisse imaginer l’acuité de la question (n’oubliez pas que le premier reportage photo de Passou, sorte de Tintin reporter, portait sur la première partie des concert de Johnny en 66, animée par Jimi Hendrix … ?).
Du velu un peu jeune rien que pour vous : https://www.youtube.com/watch?v=JHRy6_nFyPs

Jean Langoncet dit: à

concertS

rose dit: à

C.P. dit: à
renato, dans un bien autre registre que celui de la mort de mon fils où vous m’aviez dit votre attention fidèle :

Je sais cependant aussi ce qu’est la perte d’un animal familier. Nous avons deux chattes-merveilles, mais la précédente s’est éteinte à dix-huit ans et nous en avons eu un durable chagrin.

CP
Le temps est toujours un facteur adoucissant le chagrin.
18 ans c’est un bel âge pour un an.
L’espace qu’occupent nos compagnons à quagre pattes dans nos vies.

Et le précieux de nos enfants, partis ou lointains. La douleur prégnante.

rose dit: à

toujours un facteur adoucissant le chagrin.
18 ans c’est un bel âge pour un chat.
Lapsus clavii, dslée.

rose dit: à

Horrible votre velu, Jean Langoncet. Pas mon style.

Jean Langoncet dit: à

Penchez vous sur le texte. Le cas échéant, commandez une traduction à Ed. Qui sait …

rose dit: à

C’est comme un jardin. Il faut beaucoup d’attention, de patience, de respect, de soleil et d’ombre fraîche. Plus de cœur et d’intellect que de corps. Parfois une brume équivoque que l’on éloigne comme une absurdité… Mais au fil du temps, un vrai fil d’Ariane pour ne pas se perdre dans les labyrinthes de la vie, surtout s’ils sont habités par des minotaures.
Un(e) ami(e), c’est tellement tellement reposant et sûr. On s’y fait un nid de plumes trempées dans l’encre de l’humour et de la tendresse, surtout si on aime écrire. L’amitié accueille les rides, les dégâts de la vie, les silences, les engueulades et les excuses. C’est un trésor…

Christiane

C beau.
D’expérience, la pluie fait plus de bien au jardin que l’extrême chaleur. Le rêve étant un équilibre.

rose dit: à

Christiane

Le périscope en vadrouille.
Mais c trop beau votre métaphore.

rose dit: à

les femmes disent cela aussi des hommes qui meurent.

il parait qu’il faut aussitôt en reprendre un ; mais

Trois ans ou jamais.

Alors jamais pck dix ans après on pleure encore.

Les autres se sont ruées sur les bals sur les croisières sur Louis CK. Les ont pécho.

Pendant que nous, rose et moi sommes les bras ballants, le cœur en vrille, les jambes qui flageolent. Hagardes, décomposées, revenant du tombeau.

rose dit: à

l’attraction-domination-répulsion. »

Cela mène droit direct à l’impuissance.

Jean Langoncet dit: à

wiki : « The Dictators est un groupe de rock américain originaire de New York. Dans les années 70, ses membres qui avaient alors entre quinze et vingt-cinq ans clamaient que depuis la mise en sommeil des Stooges, le rock était mort. »
Released on: 1975-03-29 : https://www.youtube.com/watch?v=m288UGE4wMY

Jean Langoncet dit: à

@02:05 am

rose dit: à

@ rôz (R2)
en gros… et d’une manière juridique abâtardie, une question préjudicielle est une question préalable à un jugement (ici, à une opinion), qui doit être soumise à discussion, et faire l’objet d’un accord de consensus préalable sur son contenu.

Vous m’faites rire JJJ.
La question qui me vient à vous lire est
Ckankonbaize ?

Pense bcp aussi à Juliette Drouet avec son toto :
Baise-moi.

Et Victor de s’exécuter.

rose dit: à

Mon Victor.
Christiane
Je ne pense qu’à vous répondre mais ai passé mon dimanche à rire.

rose dit: à

I got you babe.
Mon chat ronronne, interloockée.

rose dit: à

mais il serait quand même légitime de se demander si de l’amitié future pourra s’éployer entre CT et son ex-compagnon, dit Clopin. Personnellement, je ne le crois pas. Mais j’espère me tromper. Les soubresauts

Moi non plus.

Tromper sa femme c’est dégueulasse.
Mais 12 ans d’affilée ds des clubs libertins, faut être une bordille.

J’leur souhaite de s’apaiser, de rester un couple parental, de restaurer de l’estime. D’aller plus loin que les haricots verts fins et craquants.
Laisser le temps au temps

rose dit: à

On n’a pas à en parlet ici mais oncest total dispo. pour Clopine si elle a besoin de nous, nous sommes là pour la soutenir.

rose dit: à

(J’ajoute à R1 quant au fond qu’il est à mes yeux des amitiés réelles qui n’ont pas conscience d’en être, avant de révéler un désir amoureux entre les protag… Auquel cas, il n’y a plus d’amitié survivante possible, car l’amitié H/F implique l’absolue chasteté, et la réciprocité du non-désir physique entre eux).
Or, d’après mon expérience, je n’y crois pas, mais l’ai vu fonctionner chez des personnes âgées, débarrassées de toute libido, et hencore. Je n’aime pas trop fonder mes opinions sur du non-vécu. Je persiste donc : « soulager les accus », pas les regonfler pour obtenir une énergie duelle non canalisable…. Je laisse cela à Ste Thérèse d’Avila et à son ami, le Christ. Hors ma portée. Voyez.

Je vois.
Je vois bien même.
Pas du tout mon truc les tergiversations.

Bisous

rose dit: à

La libido c’est comme l’Etna.
Tu crois qu’il dort, il succube.

Jean Langoncet dit: à

Rose, je ne voudrais pas vous couper dans votre élan, mais vous n’avez esquissé ne serait-ce qu’un semblant de réponse à ma question ; vous qui connaissez les hommes, qui de Pinochet ou d’Allende, au vu des deux photographies qui illustrent ce billet, inspire le mieux une figure virile ? Et en dehors de ces deux dictateurs ?

rose dit: à

Jean Langoncet

Vous ne me coupez pas dzns mon élan. Souvent poussif et difficile.
Parfois, je ne voys réponds pas.
D’abord ce n’est pas à moi de vous rassurer.
Ensuite, je n’ai pas les clés.
Enfin, je ne connais pas les hommes.

J’vous dirai deux choses auxquelles j’ai pensé : une intimement :
Quel bonheur de rencontrer un homme qui n’a oas de pb.de genre.
Les vacances à la plage !!!

Secondement à vous lire :
Mais ce n’est pas dans la photo, jean, c’est dans l’être.

Au même titre qu’une femme, ce n’est pas dans la tenue sexy qu’elle est féminine, c’est dans son essence.

Jean Langoncet dit: à

Je vois ; être ou ne pas être, peu importe le style.

rose dit: à

Bon dieu merci heureusement que les figures viriles ne sont pas restreintes aux dictateurs.

Je n’en zais rien, moi.
Albert Schweitzer.
Le mahatma Gandhi.
Kirk Douglas.
Paul Émile Victor.
Albert Camus.
Claude Lévi-Strauss.
Le général de Gaulle.
Romain Gary.
Mon Jeff Kessel.
Antoine de Saint Exupéry.
C’est porter sa masculinité non comme une charge, ni avec gloriole, mais comme une évidence tranquille.

C pas les p’tits minets le cul serré dans des jeans moulants. Ça non.

rose dit: à

Ou bien l’Être et le Néant.
Le style c comme les fringues, fioritures.

Jean Langoncet dit: à

Puisse la rencontre d’une évidence tranquille vous tranquilliser ; peu de vivants dans votre listing …

rose dit: à

et puis, moi, je n’ai pas de recettes.
Et je n’sais pas mieux que les autres m’en sortir.
Plutôt moins bien, tiens.

Jean Langoncet dit: à

L’évidence tranquille et la passionaria … + ou –

rose dit: à

Sont tous morts.
Et encore, vous ai pad sorti Humphrey Bogard, Gary Cooper, John Wayne et Fred Astaire.

L’avantage de morts c qu’on peut les rêver.
Pck vivants fallait se les fader.

Et votre lusting à vous de féminité Jean Langoncet ?

rose dit: à

votre listing à vous Jean

rose dit: à

Non, rien. Et je ne vois rien venir.
C votre liberté.

Jean Langoncet dit: à

@rose dit: à
votre listing à vous Jean

Marianne figure en bonne place dans ma playlist. C’est tout ce que j’ai à déclarer.

rose dit: à

Merci jean.
C au moins ça de dit, de Tianyi.
Marianne Faithfull.

Il pleut.
Miracle, alléluia, Épiphanie.

B dit: à

50, 500, combien étaient ils à se réunir ces évangélistes?

Un parent de Pierre ?

Le sénateur de Paris et vice-président socialiste du Sénat, David Assouline, a, lui, déploré sur Twitter « un fait du Prince comme un grand bras d’honneur au monde de la culture », alors que les salles de théâtre, de concert et de spectacle sont soumises à des restrictions, et que les festivals ont été interdits.

https://www.lemonde.fr/coronavirus-2019-ncov/

Patrice Charoulent dit: à

LES BRUNES BLONDES

Au JT, dimanche soir, Audrey Crespo-Mara reçoit deux actrices, Alexandra Lamy et Miou-Miou, venues présenter leur dernier film. J’écoute à peine et je n’irai pas voir le film. Point commun entre ces trois dames : ce sont des brunes qui n’ont pas voulu rester brunes et qui sont devenues blondes. Libre à elles ! Et je n’y trouve rien à redire. Ce ne sont pas les seules. Le phénomène est massif, en France et partout.
Mais je m’interroge : Pourquoi diable vouloir être blonde quand on est brune ? Pense-t-on que l’on plaira davantage ? Pendant le confinement, les coiffeurs étant fermés, on a vu à la télé, et pas seulement chez Audrey Crespo-Mara, le brun s’étendre. La réouverture des coiffures a permis au blondissement de reprendre le dessus sur le brun, mettant fin à l’appréhension de plusieurs dames.

Moins de messieurs se teignent en blond. Encore que…Plusieurs, on voit ça à la télé, éclaircissent parfois le sommet de leur chevelure avec des teintes orangées ou auburn. C’est assez rigolo à voir. Et beaucoup noircissent leurs tempes argentées pour lutter contre l’âge. Certains vont jusqu’aux moumoutes ou aux implants (genre Poivre d’arvor) !
La grande différence, est quand même le maquillage. Presque toutes les femmes se maquillent. Les hommes, je crois, sont très rares à le faire. Ils se contentent chaque matin de se laver la figure et de se raser, sauf les barbus (en expansion ces temps-ci, je ne sais pourquoi).

Ed dit: à

@rose
« Vous dites la troisième »
Oui, j’ai ma préférence pour le personnage de Karen- Évidemment, l’auteure a préféré mettre en avant une pouf sans envergure.

B dit: à

Une parente?

B dit: à

Ah tiens aussi, pour nous consoler des services secrets russes et de leur usage absolument subtil des poisons, j’ai lu il y a deux jours qu’un agriculteur bio à failli perdre la vie à la suite d’un arrosage au glyphosate de ses cultures après avoir consommé ses produits, arrosage criminel par ses voisins eux même agriculteurs et jaloux probablement de son succès. Deux hectares de terre condamnés à pour deux ans à l’inutilisation, il porte plainte. Le coeur des hommes, un havre de bonté; l’esprit une réserve sans fond de générosité intelligente.

B dit: à

à pour, virez le -à-. Merci.

rose dit: à

Ed

Les pouffes ont toujours tenu le devant de la scène.

Me souviens d’une scène encore ancrée en mémoire d’une spécialiste de la chose.
Nous, rose et moi, à 28 ans, avoons trente ans d’avance.
Mais elle, Isabelle, avait tous les hommes à ses pieds. Tous.

rose dit: à

nous avions rose et moi-même. Rose était alors balbutiante.
Dans la librairie à côté de Notre Dame de Paris, il y a un rayon Aviation.
Chui avec Jeff.

B dit: à

Cela ne vous empêche pas de conduire et je crois que vous conservez ces manies de conductor, de leader en quelquesorte néanmoins vous n’avez quelquefois pas le dessus sur ce qui est en vous et vous mène à vous faire avoir. Une naïveté ou une aliénation, je ne sais trop. L’essentiel est que vous y trouviez votre compte en conservant cette haute opinion que vous avez de vous-même , leader charismatique, avant-gardiste révolutionnaire , séducteur qui les tombe toutes même si elles en profitent et peut-être se moquent de l’aubaine de vos défaillances psychiques et morales. Quel beau macho vestige du patriarcat avec droit de cuissage sorti de La Loi de Roger Vaillant.

Je me permets de redonner mon post d’hier adressé à Chaloux en raison d’une grossière erreur, Roger Vaillant et non Paul, prix Goncourt de 1957. Mille excuses.

Jibé dit: à

« l’attraction-domination-répulsion. »

« Cela mène droit direct à l’impuissance », exactement rose, exactement. Il y a de l’impuissance dans le virilisme, pas que, mais il y en a. D’où le désespoir et la quéquette éperdue

Chaloux dit: à

Michel Onfray, tordant de bon sens.

(La pauvre Béret-Naïce est encore en plein délire. Pas plus de lucidité qu’une descente de lit ou un presse-purée).

Hurkhurkhurk!

Jibé dit: à

@Christiane, nous sommes d’accord, cet homme est un chaos d’énergies contradictoires, ce qui le rend si intéressant et si dérangeant pour moi; je crois, oui, qu’un homme peut se retenir, s’empêcher, et de sauter sur tout ce qui bouge et d’être cruel en prime. Aucune moraline dans ce que j’exprime là bien sûr, je ne connais Simenon que par la bio d’Assouline et ses romans, autant dire pas. On touche à des questions qui brûlent. L’expression délirante de la virilité et la culpabilité qu’on balance à l’autre (sa femme en l’occurrence) en la déchirant… la lâcheté assumée, avouée au moins, toujours aussi une manière de se dédouaner… nous sommes si complexes, tous et toutes. Grâce à vous, j’ai vu cette émission passionnante qui m’accompagne. Grand moment de Tv, en effet.
Je vous remercie itou, Christiane

Jibé dit: à

@rose,
le cul serré dans un jean, je ne déteste pas, quand c’est Bruce Springsteen par exemple.
(ce qui ne m’empêche pas d’admirer, ô combien, Claude Lévi-Strauss, entre autres)

L’un de vous a perdu un animal ami, ces êtres indispensables que C Lévi-Strauss, justement, appelle des « petits quelqu’un ». Pensée douce pour vous.

Marie Sasseur dit: à

@ »Ce film est aussi une réflexion un peu amére sur ces amitiés, certes sincères mais improbables, entre gens dessassortis venus de mondes différents et qui sont vouées à s’interrompre en ne laissant pas indemne le plus humble des partenaires. »

L’ascenseur social de deachach est toujours bloqué à l’étage humiliation, par écrasement des guides de cabine.

Ce film, il postino, met l’accent sur l’utopie communiste vouée à l’échec.
Portée par des vents poétiques exotiques, d’un homme de lettres, précédé de sa renommée, cette rencontre entre le poète en exil, et il postino, plus qu’un apprentissage à mettre en mots, oppose la roublardise politique à un idéal poétique. A la fin, c’est la pureté de l’idéal qui triomphe. Si le poète, le vrai, a succombé à un ideal, il a vecu un bonheur, qui perdure sous les traits d’un enfant. Le retour imaginé de Neruda, sur les traces du poète disparu, est la clé de ce petit conte filmique.

Patrice Charoulet dit: à

LES BRUNES BLONDES

Au JT, dimanche soir, Audrey Crespo-Mara reçoit deux actrices, Alexandra Lamy et Miou-Miou, venues présenter leur dernier film. J’écoute à peine et je n’irai pas voir le film. Point commun entre ces trois dames : ce sont des brunes qui n’ont pas voulu rester brunes et qui sont devenues blondes. Libre à elles ! Et je n’y trouve rien à redire. Ce ne sont pas les seules. Le phénomène est massif, en France et partout.
Mais je m’interroge : Pourquoi diable vouloir être blonde quand on est brune ? Pense-t-on que l’on plaira davantage ? Pendant le confinement, les coiffeurs étant fermés, on a vu à la télé, et pas seulement chez Audrey Crespo-Mara, le brun s’étendre. La réouverture des coiffeurs a permis au blondi de reprendre le dessus sur le brun, mettant fin à l’appréhension de plusieurs dames.

Moins de messieurs se teignent en blond. Encore que…Plusieurs, on voit ça à la télé, éclaircissent parfois le sommet de leur chevelure avec des teintes orangées ou auburn. C’est assez rigolo à voir. Et beaucoup noircissent leurs tempes argentées pour lutter contre l’âge. Certains vont jusqu’aux moumoutes ou aux implants (genre Poivre Arvor) 
La grande différence, est quand même le maquillage. Presque toutes les femmes se maquillent. Les hommes, je crois, sont très rares à le faire. Ils se contentent chaque matin de se laver la figure et de se raser, sauf les barbus (enLES BRUNES BLONDES

Au JT, dimanche soir, Audrey Crespo-Mara reçoit deux actrices, Alexandra Lamy et Miou-Miou, venues présenter leur dernier film. J’écoute à peine et je n’irai pas voir le film. Point commun entre ces trois dames : ce sont des brunes qui n’ont pas voulu rester brunes et qui sont devenues blondes. Libre à elles ! Et je n’y trouve rien à redire. Ce ne sont pas les seules. Le phénomène est massif, en France et partout.
Mais je m’interroge : Pourquoi diable vouloir être blonde quand on est brune ? Pense-t-on que l’on plaira davantage ? Pendant le confinement, les coiffeurs étant fermés, on a vu à la télé, et pas seulement chez Audrey Crespo-Mara, le brun s’étendre. La réouverture des coiffures a permis au blondissement de reprendre le dessus sur le brun, mettant fin à l’appréhension de plusieurs dames.

Moins de messieurs se teignent en blond. Encore que…Plusieurs, on voit ça à la télé, éclaircissent parfois le sommet de leur chevelure avec des teintes orangées ou auburn. C’est assez rigolo à voir. Et beaucoup noircissent leurs tempes argentées pour lutter contre l’âge. Certains vont jusqu’aux moumoutes ou aux implants (genre Poivre d’arvor) !
La grande différence, est quand même le maquillage. Presque toutes les femmes se maquillent. Les hommes, je crois, sont très rares à le faire. Ils se contentent chaque matin de se laver la figure et de se raser, sauf les barbus (en forte expansion ces temps-ci, je ne sais pourquoi).

et alii dit: à

moi, je vois dans le midi des femmes teintes en aubergine rosé clair ;ça vient à la mode surtout chez les femmes noires mais pas seulement;

Marie Sasseur dit: à

@ »La grande différence, est quand même le maquillage. Presque toutes les femmes se maquillent.  »

J’ai une préférence pour celui qui tient toute la journée. Ça évite de  » mentir » trop souvent ( souvenez vous de cet abâtardissement colporté sur la rdl: une femme est un mensonge qui le soir se demaquille) lol.

Janssen J-J dit: à

Pour vous punir, PC, je vous conseille ce très mauvais petit roman de Jean Echenoz
https://fr.wikipedia.org/wiki/Les_Grandes_Blondes
Il faut dire que peu surnagent du lot.
Vous avez un poil de drôles de préoccupations capillaires au niveau de vé.kul, ce me semble.

Janssen J-J dit: à

Comment pourrait-on s’appeler audrey crespo-mara si l’on ne s’est pas teinte en blonde au préalab’ ? – Moi, je me maquille tous les soirs avant de passer aux choses sérieuses, car ma conjointe rousse me préfère ainsi ; après m’avoir dit baise-moi, je m’exécute mieux. Plus modernes en littérature d’accompagnement fantasmatique, nous préférons Virginie à Juliette, plutôt faire envie que pitié sur les blogs érotiques dédiés.
Bàv,

Marie Sasseur dit: à

Billet: « ( elle a realise) nombre de films de fiction et de documentaires sur le Chili ou sur les luttes révolutionnaires notamment pour Arte ainsi que deux films pour le cinéma, maintes fois récompensés dans des festivals. »

C’est la gloooaaare.

Je me souviens de celui-ci, vu dans le cadre d’un festival du film Amérique du sud:

« Mon ami Machuca »

« L’histoire située en 1973 se déroule pendant le temps de l’ année scolaire ( qui commence en  mars et se termine en décembre dans l’hémisphère sud), avant et après le coup d’état du 11 septembre. Scolarisé dans une école privée  de Santiago dirigée par un prêtre nord-américain, Gonzalo se lie d’amitié avec Machuca »

https://cinehig.clionautes.org/mon-ami-machuca-andres-wood-2004.html

Chaloux dit: à

@Pablo. Pas encore de nouvelles de la musique du Paradis, mais peut-être de celle de l’Enfer. J’ignorais qu’on avait déchiffré et enregistré la partition qui se trouve inscrite sur les fesses d’un personnage du Jardin des délices de Jérôme Bosch. Voila ce que ça donne :

https://www.youtube.com/watch?v=OnrICy3Bc2U&feature=youtu.be

rose dit: à

L’un de vous a perdu un animal ami,

Mon meilleur ami.
Mon compagnon d’infortune.
La fidélité incarnée.

rose dit: à

Hier, j’y ai songé. Une coupe à ras la tonsure et blonde platinée. Ma maman en rousse et hop zn Alérique latine. Ni vues, inconnues.

Paul aussi kiffe grave Virginie.

Janssen J-J dit: à

@ Petit rappel d’Onfray en réponse à la secte freudienne. (1O ans plus tard et pas une ride). Nous avons en besace ce boxeur en commun, très étonnamment.
—-
(pitch de MO) Cette Apostille propose d’examiner les conditions d’une psychanalyse non freudienne avant Freud, pendant lui, après lui. Avec « l’analyse psychologique » de Pierre Janet, un philosophe doublé d’un psychologue clinicien pillé, insulté et sali par Freud ; avec le « freudo-marxisme » de Wilhelm Reich persécuté par les freudiens et les marxistes ; avec la « psychologie concrète » de Georges Politzer, philosophe communiste et résistant fusillé par les nazis ; avec la « psychanalyse existentielle » de Sartre, retrouvons la voie du matérialisme psychique contre l’idéalisme de l’inconscient freudien ; restaurons le réel concret contre le déni freudien de l’histoire ; inscrivons la psychanalyse dans une logique progressiste contre le pessimisme freudien ontologiquement conservateur ; réhabilitons le corps immanent contre la parapsychologie viennoise. Cet immense chantier exige un « intellectuel collectif ».

renato dit: à

Maquillage : si l’on n’est pas fleur bleue, on sait qu’il y a divers états dans ce qu’une femme donne à percevoir. Si on est fleur bleue, c’est à dire un peu con, on ne peut savoir que cela n’a rien à voir avec le mensonge.

DHH dit: à

@B
A ma connaissance i n’y a aucun lien de parenté entre Passou et David Assouline
Cela je le tiens d’une amie tres proche. cousine de Pierre Assouline que je retrouve au bistrot tous les matins .David Assouline n’appartient pas à leur tribu

et alii dit: à

La botte santiag est la botte historiquement portée par les cowboys. Traditionnellement elle possède un talon assez haut, un bout pouvant aller d’arrondi à pointu, et une tige de hauteur variable souvent décorée d’incrustations de cuir et de broderies. Les bottes santiags peuvent être fabriquées à partir de cuir de vachette mais également en cui…

Plus

Janssen J-J dit: à

@ Paul aussi kiffe grave Virginie.
dans le roman, je crois que c Virginie qui ressent la première lui monter des effluves.
D’ailleurs, les femmes sont toujours plus précoces pour sentir monter la sève (en règles générales).

et alii dit: à

une drole de sculpture au Havre pour Edouard P
de rainer gross :L’œuvre de Rainer Gross va grignoter la façade de l’hôtel de ville du Havre pendant tout l’été ! Elle fait partie des œuvres éphémères installées à l’occasion du festival Un été au Havre, et visibles jusqu’au 4 octobre.

Au programme également : plusieurs grandes expositions et des parcours de visite organisés pour découvrir les œuvres d’art pérennes ou temporaires disséminées dans la ville.
https://www.relikto.com/sept-nouvelles-installations-monumentales-au-havre/

Janssen J-J dit: à

A ma connaissance, David Assouline n’a rien à voir avec Christophe Girard, ni ce dernier avec Marie Masseur.

et alii dit: à

Fabien Mérelle, on connaît Jusqu’au bout du monde, une sculpture récemment incendiée. L’artiste participe une nouvelle fois à Un Été au Havre avec À L’Origine, installé sur le palais des Régates et confronté aux éléments. C’est un éléphant qui se tient en équilibre sur le dos de l’artiste, lui-même. « Cette sculpture évoque cette résistance face à l’adversité, aux soucis que nous avons eus pendant le confinement. Peu importe ce qui peut arriver… Et cet éléphant sur un toit, face à la mer, il y a une certaine incongruité. Cela participe du burlesque de la création ». Fabien Mérelle voit ainsi son dessin, réalisé il y a dix ans, se transformé en sculpture monumentale. Une vraie mise en abîme pour ce projet audacieux.

Palais des Régates à Sainte-Adresse
https://www.relikto.com/sept-nouvelles-installations-monumentales-au-havre/

rose dit: à

JJJ

Merci. Ne savais pas.
Pauvre Paul. Lala lit.
Si au moins l’était analphabète.

D’ailleurs, les femmes sont toujours plus précoces pour sentir monter la sève (en règles générales).

rose dit: à

JJJ

On ne va pas s’y atteler hein ?

« Cet immense chantier exige un « intellectuel collectif ». »

Patrice Charoulet dit: à

Les prisons sont pleines de fous. Les asiles sont pleins. Restent les rues et les blogs.

renato dit: à

« Restent les rues et les blogs. »

C’est votre psychiatre qui vous a conseillé celui-ci, Patrice Charoulet ?

Janssen J-J dit: à

@ B., Suis consterné par la nouvelle du jour selon laquelle Fr. Beyrou exigerait un maroquin inédit auprès de l’Elysée pour se donner un rôle de « planificateur » de nos avenirs. Un poste inutile qui va encore nous coûter bonbon.
Il n’est pas question que le chef de l’État crée ce précédent. La RDL ne le tolérera pas !
Tous.tes icite, nous en avons vraiment ralbole de cette République Bwanana ! Osons le dire clairement à la LRM !

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