de Pierre Assouline

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Le Chili au coeur

Le Chili au coeur

Comme tout cela parait loin, surtout pour qui a été contemporain des événements. Olivier Duhamel et Delphine Grouès réussissent à rendre vivants, pour ne pas dire récents, cette mise à mort d’un régime et d’une idée. Le Chili, ou plutôt les Chilis de l’époque : celui de Valparaiso, patrie de Salvador Allende ; celui des Indiens Mapuches au courage légendaire, derniers du continent à se soumettre aux Espagnols, dans le sud, du côté de Temuco et Concepción ; et bien sûr celui de Santiago sans parler des autres. Ils se retrouvent tous dans Carmen et Teo (Stock, 265 pages pages, 19 euros, ici un extrait), un roman qui tente le grand écart entre Histoire et littérature, dans lequel la plupart des personnages, des dialogues, et des situations sont vrais au sein de faits historiques rapportés « aussi exactement que possible ». Air connu mais les auteurs exécutent cette partition avec un brio que seule une intime connaissance de cette musique-là autorisait.

Deux personnages portent l’histoire écrite d’une plume passionnée, vive et précise (passons sur le regrettable « militance » à plusieurs reprises). Teo, à jamais nostalgique du désert et de la nature de son Nord natal, était d’origine grecque et aymara et venait d’un milieu modeste. Sa vision de la politique avait été façonnée par l’intense souvenir de l’assassinat du président Kennedy, nouvelle qu’il apprit à 11 ans à la radio dans un bus et qu’il découvrit le soir à la télévision dans un bar -qui ne se rappelle le lieu et les conditions dans lesquelles un évènement mondial l’a atteint jusqu’à ne faire qu’un dans notre mémoire ?

Carmen, elle, issue de la bourgeoisie de la capitale, c’est la grande tournée latino-américaine du général de Gaulle qui s’est incrustée dans ses jeunes années, surtout l’étape chilienne et l’étape dans l’étape à Rancagua ; elle avait entendu à la radio le fameux discours dans lequel le résistant numero uno louait la fierté, la valeur et le courage du grand peuple chilien, en espagnol s’il vous plait, cela laisse des traces, assurément ! Même si à 20 ans, elle était déjà formée idéologiquement par Beatriz Allende, la fille ainée du leader socialiste, et rendait des services dans la clandestinité comme agent de liaison pour des guérillas censées servir d’arrière-garde au grand frère castriste. Au vrai, en ce tout début des années 70, elle est surtout subjuguée par Miguel Enríquez le charismatique leader du Mir.

Teo et Carmen sont miristes. A travers leur histoire, et c’est tout l’intérêt d’un roman historique à son meilleur lorsqu’il se donne une dimension nettement politique, on voit bien comment le MIR (Movimiento de Izquierda Revolucionaria- la gauche révolutionnaire) s’est d’abord constitué comme un réseau d’amitiés, partisans de dépasser la social-démocratie trop peu radicale pour construire un Etat marxiste-léniniste en prélude à une société communiste.

« Il savait combien la clandestinité rend paranoïaque, mais mieux vaut être parano que naïf »

Bien sûr, les personnages cèdent à un certain romantisme révolutionnaire et à une certaine mystique de la lutte armée, mais sans jamais verser dans le folklore. C’est peu dire qu’ils sont engagés : ils ne vivent que pour ça. On entend en sous-texte les chansons de Violeta Parra et d’Atahualpa Yupanqui :

« …¡Basta ya! ¡Basta Ya!
¡Basta ya que el yanqui mande!
El yanqui vive en palacio
Yo vivo en uno ¡barracón!
¿Como es posible que viva
El yanqui mejor que yo?… »

1971, quelle année !… les événements s’étaient bousculés : outre les élections municipales qui avaient donné la moitié des suffrages à l’Unité populaire, ce qui était même un sacré progrès sept mois à peine après les élections présidentielles, le poète Pablo Neruda avait été consacré par le prix Nobel de littérature et Fidel Castro entamait une visite triomphale au Chili… On découvre un Salvador Allende demeurant sur le parvis d’une église pendant un mariage car « ses convictions franc-maçonnes » lui interdisaient d’y entrer.

On trinquait au pisco… On fait connaissance de dirigeants révolutionnaires pls fidèles à leurs idéaux qu’à leurs compagnes… On crée le néologisme tancazo à partir de « tank » pour évoquer le spectre des coups d’Etat militaires jusqu’alors déjoués… On ressuscite des décrets bien opportuns de Marmaduke Grove, lequel dirigea l’éphémère république socialiste du Chili en 1932, afin de permettre au gouvernement de prendre le contrôle de plusieurs banques qui avaient refusé de vendre leurs actions à l’Etat… On découvrait un exemplaire de La Guerre de guérilla dédicacé en ces termes : « A Salvador Allende, que por otros medios trata de obtener lo mismo. Afectuosamente. Che »… Tant de choses vues, lues, entendues qui ne pouvaient rejaillir que sous la plume de bons connaisseurs du Chili, lui politologue et auteur en 1974 déjà du Chili ou la tentative (Gallimard) et elle auteure d’une thèse sur la protestation populaire chilienne.

Le 11 septembre 1973, l’armée dirigée par le général Pinochet en remplacement du général Prats, lance l’assaut sur la Moneda où sont pris au piège le président et les siens. Le premier mort a choisi de se donner la mort, c’est El Perro Olivares, l’un des amis. Allende sera le dernier, en se tirant un coup de fusil dans le palais déserté et pilonné par l’aviation. Douze jours après, Neruda meurt d’un cancer du pancréas à moins qu’il n’ait été empoisonné afin de l’empêcher de se réfugier au Mexique pour y dénoncer les crimes du nouveau pouvoir avec l’écho international dont peut disposer un tout récent nobélisé (plus de cinquante ans ont passé et on spécule encore régulièrement sur les vraies raisons de sa mort). Ceux qui se rendirent dans sa maison pour lui rendre un dernier hommage purent constater qu’elle avait été saccagée par les nervis du régime. Dans les décombres, on distinguait des morceaux de numéros des Lettres Françaises, l’hebdomadaire culturel du Parti, dirigé par Aragon et Pierre Daix. Toute une collection de vieux numéros car la revue ne paraissait plus depuis un an, les Soviétiques ayant annulé leurs milliers d’abonnements à la suite de sa condamnation de l’invasion de la Tchécoslovaquie. « Ironie de l’histoire » relèvent justement les auteurs : après les communistes, les fascistes.

Nombre de silhouettes françaises acquises à l’expérience tentée par Allende parcourent le récit : Régis Debray, bien sûr, mais aussi le poète Michel Deguy, la future productrice Fabienne Servan-Schreiber,  l’un des dirigeants de la Ligue communiste le philosophe Henri Weber, la photographe Marie-Laure de Decker, l’ambassadeur de France Pierre de Menthon, le correspondant du Monde à Santiago Pierre Kalfon… Le temps passa. La plupart des exilés auxquels la France accorda l’asile politique décidèrent d’y rester. Ils obtinrent la naturalisation. Carmen et Teo s’y retrouvèrent chacun n’ayant renoncé à rien de ce qui les fondait. Beaucoup étaient des rescapés de la prison et de la torture – et les accents de Mercedes Sosa leur venaient aux lèvres :

Gracias a la vida que me ha dado tanto
Me dio dos luceros, que cuando los abro,
Perfecto distingo lo negro del blanco
Y en el alto cielo su fondo estrellado
Y en las multitudes el hombre que yo amo…

Sous son nom de Carmen Castillo elle publia Un jour d’Octobre à Santiago (Stock), Ligne de fuite (Barrault), Santiago-Paris, le vol de la mémoire co-écrit avec sa mère Monica Echevarria (Plon) et réalisa nombre de films de fiction et de documentaires sur le Chili ou sur les luttes révolutionnaires notamment pour Arte ainsi que deux films pour le cinéma, maintes fois récompensés dans des festivals. Téo Saavedra, devenu directeur artistique du festival de musiques du monde « Les nuits du sud », publia avec Anne Proenza Les évadés de Santiago (Seuil). Des œuvres dont on ne doute pas qu’elles ont irriguées ce roman qui a le grand mérite de faire revivre non sans émotion un temps dont les enjeux doivent paraitre aujourd’hui archaïques mais pas les principes, les idéaux ni les valeurs.

(« Palais de la Moneda, le 11 septembre 1973, Salvador Allende pendant l’attaque, photo Leopoldo Vargas ou Luis Orlando Lagos ; « Augusto Pinochet, photo Chas Gerretsen, 1973, Chili »)

Cette entrée a été publiée dans Littérature de langue française.

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commentaires

1 414 Réponses pour Le Chili au coeur

Marie Sasseur dit: à

Yep, Passou derrière son comptoir, appartient à une autre « tribu ». Celle de la grande Garabagne.

MCourt dit: à

Et Alii des souvenirs de ce Cainisme minéral apparaissent à deux reprises dans le Damian d’Hermann Hesse.
JJJ Carrel n’est pas si loin chronologiquement de ce Quintus Aucler, dont Nerval nous a laissé la Biographie dans les Illuminés.
Un autre cas, à l’extrémité de la période serait les Rêveries d’un Païen Mystique de Louis Ménard, et la vie dudit Ménard.
Il faudrait faire une synthèse sur le néo-paganisme au XIXème siècle, encore assez mal connu.littéraire, mais aussi architecturale: Villa pompéienne de Jérôme Bonaparte, peintures de Gérôme, etc.
CP Heureux de vous relire ici.
Bien à vous.
MC

Vanina dit: à

Le maquillage, à déconseiller après la cinquantaine,mais
ce n’est qu’une opinion. Si vous avez une bonne qualité de peau, éviter le platre. Le maquillage est amusant et flatteur si vous etes jeunes. Cheveux naturels et toujours propres. J’ai très brièvement été blonde,quel travail, à présent rien de tout, un peu de fard aux pommettes. Lave et coupe mes cheveux et accepte le temps qui passe. Comprend très bien le genre clown-transformiste,aucune moraline. Amusez-vous. j’ai travaillé sur un set de cinéma et connu pas mal d’acteurs et d’actrices, j’étais l’interprètes des
scénographes et des buyers. Les plus marrants étaient des types simples,chaleureux et nature.

B dit: à

Je maquille mes lèvres bonbon framboise, fraise, milk shake fruits rouges, mes yeux un peu. That »s all folk. Les cheveux o location liée à l’âge. Sixty one, for you, thé best price for the best quality.

B dit: à

3J, un rôle de planeur, passe encore et à condition qu’il ne coûte que du vent.

Marc Court dit: à

Et Alii des souvenirs de ce Cainisme minéral apparaissent à deux reprises dans le Damian d’Hermann Hesse.
JJJ Carrel n’est pas si loin chronologiquement de ce Quintus Aucler, dont Nerval nous a laissé la Biographie dans les Illuminés.
Un autre cas, à l’extrémité de la période serait les Rêveries d’un Païen Mystique de Louis Ménard, et la vie dudit Ménard.
Il faudrait faire une synthèse sur le néo-paganisme au XIXème siècle, encore assez mal connu.littéraire, mais aussi architecturale: Villa pompéienne de Jérôme Bonaparte, peintures de Gérôme, etc.
Claude Augé, Mgr Miollis, etc. La date de 1805 perme de comprendre pourquoi Hugo en a fait un évèque constitutionnel. C’est un en fat un évêque concordataire, donc rentré grace à l’Oncle. Ce qui, vu la vie dure que Hugo mène au neveu N III, ne peut out simplement pas être dit.D’ou cette torsion de la vérité, que les Contemporains ont vue et exagérée à plaisir. L’image glorieuse de l’Empire avait d’ailleurs commencé à changer sérieusement dés Expiation. L’étiquette évèque constitutionnel vise à purifier Miollis -Myriel de toute compromission napoléonienne, ce qui ne manque pas de sel car l doit bien son évêché au Régime Impérial!
CP Heureux de vous relire ici.
Bien à vous.
MC

B dit: à

(La pauvre Béret-Naïce est encore en plein délire. Pas plus de lucidité qu’une descente de lit ou un presse-purée).

Hurkhurkhurk

Je viens s’apercevoir votre réfrigération. Vous êtes le seul à croire et prendre vos écrits pour une vérité. Ma descente de lit actuelle est une peau de mouton polonais épaisse, fournie, très douce aux pieds qui ne m’appartient pas, hélas, je devrai la rendre mais vous avez raison, elle a perdu l’esprit de la pauvre bête qui la portait.

Signé : l’esprit du lama.

B dit: à

D’apercevoir vos regurgitations.

Chaloux dit: à

@DHH. Il y a quelques années, ayant dû emmener ma belle-mère aux urgences d’un hôpital parisien, je suis tombé sur un monsieur Assou…, non ou mal voyant, qui nous a fait pendant deux heures un numéro tellement ahurissant et épuisant qu’il aurait dû valoir à l’assistance des droits à une seconde admission. Pauvre homme, me disais-je,que PA, si celui-là est de la famille…

Sant'Angelo Giovanni dit: à

…lundi 17 aout 2020 à 13 h 08 min.

…aux bouts des comptes,!…

…des discussions, et discussions sans fin,…en évidentes questions,…des soumis à tout,…( par les lois adéquates,?…)

…et des réponses  » alambiquées « , ni figues ni raisins,…( tout reste pour le mieux, dans le capitalisme mondial, rien à changer,…)

…parlons de parfums à l’eau de rose,?!…et de gadgets nombrilismes,!…Pubs,?
…conservateurs ou somme nous,!…en bières.

Marie Sasseur dit: à

Billet: » Bien sûr, les personnages cèdent à un certain romantisme révolutionnaire et à une certaine mystique de la lutte armée, mais sans jamais verser dans le folklore. »

C’est bien dommage.

https://youtu.be/icDG-kJep6M

Marie Sasseur dit: à

Delaporte n’est plus là pour nous causer du « romantisme » d’Ulrike Meinhof.

C’est bien dommage.

Janssen J-J dit: à

@PR/MC notez que Stéphane François a déjà pas mal relabouré la question du néo paganisme en politique, on trouve qq références utiles du sujet sur le 19e en littérature, mais je vous l’accorde, guère.
https://www.cairn.info/revue-raisons-politiques-2007-1-page-127.htm#
Je crois qu’une thésarde belge en Lettres est en train de s’y coller, une étudiante de Chantal. Attendons un peu.
Bàv,

Janssen J-J dit: à

@ un rôle de planeur (B. -> êtes tjs un brin trop charitab’),

… rin que pour l’A/R Pau-Paris toutes les semaines, croyez qu’il va le faire en planeur, de sa poche ?
Pour une vue planante de Sirius, faut au moinss être à les Lisez, au-dessus du Macrobe.

Janssen J-J dit: à

Je signale que Delalourde avait fait l’objet d’une mandat d’amener dans le cadre d’une procédure judiciaire initiée par notre justice anti-terroriste pour recel de complicité historique avec une organisation terroriste prônant la haine de classe.
Il fut relâché après sa garde à vue de 965 heures qui n’avait cependant pas donné lieu à poursuite au Parquet. Ce qui n’aurait pas été le cas si la nouvelle loi récente avait dû fonctionner de manière rétroactive.

https://www.vie-publique.fr/loi/268070-loi-avia-lutte-contre-les-contenus-haineux-sur-internet

Depuis lors, il se cache, vu que le robot de la RDL, effrayé par son activisme propagandiste, l’avait empêché de sévir icite jusqu’à nouvel ordre. Sa constante apologie de l’amour chrétien n’avait pas paru crédible au robot, mis en relief avec les prétendus mémoires littéraires féministes d’Ulrike Meinhoff.

Janssen J-J dit: à

(oups) 96 heures autorisées, maximum légal en pareille occurrence.

Marie Sasseur dit: à

les sinistres cons qui passent leur vie ici, me saoulent.
Je reprends la porte. Et la route des vacances.

DHH dit: à

@closer
Vous sollicitez une reponse à vos impressions de lecture des MOT
Que vous repondre ? que j’ai aimé, comme vous et pour les mêmes raisons que vous dans les MOT, le recit des annéees de maturité,où nous suivons Chateaubriand dans ses aller-retours aux premieres places de l’establishment au gré des soubresauts du siecle
Comme vous j’ai dégusté l’elegance l’humour le brio d’une prose riche en portraits et en morceaux de bravoure bien léchés (ah la mort de madame de Beaumont !)
Et c’est mon goût pour le personnage et son ecriture qui m’ont m’a amenée à ma lecture actuellement en cours: La vie de Rancé .
Ce n’est évidemment pas, en ce qui me concerne, par intérêt pour le destin de cet homme d’église du siecle de Louis XIV. Car la quête autour de laquelle construit sa vie de rédemption ce réformateur de la Trappe m’est totalement étrangère, et je me sens dénuée de toute sympathie pour ce type de chrétiens qui croient atteindre le sommet de la sainteté en cultivant la souffrance, le dénuement et la solitude et dont l’Ideal est la surenchère en ces domaines
Mais ce texte ,c’est neanmoins du «Chateaubriand » et cela se lit avec délectation, d’autant que l’arrière -plan politique et social de cette ascèse vers la pureté ainsi que ceux et celles qui le peuplent sont admirablement présentés
Je pense par exemple aux trois pages qui brossent un portrait assassin du Cardinal de Retz , vu comme un fantoche dont la médiocrité est magnifiée en phrases artistement ciselées ou,-assez bref pour etre cité ici- ces quelques mots qui croquent sans indulgence l’intrigante intéressée qu’ était semble-t-il Madame de Sevigné :
« Mais a mesure qu’on approche de la fin du cardinal [de Retz],l’admiration de Madame de Sevigné baisse, parce que ses espérances diminuent. Légère d’esprit, inimitable de talent, positive de conduite, calculée dans ses affaires ,elle ne perdait de vue aucun intérêt, et elle avait été dupe des intentions testamentaires qu’elle supposait au coadjuteur »

Janssen J-J dit: à

@ Sainte-Adresse, toute contenue dans une dictée. Ah, le bon temps du choléra où la masculin l’emportait sur le féminisme inclusif !…
_______________

Pour parler sans ambiguïté, ce dîner à Sainte-Adresse, près du Havre, malgré les effluves embaumés de la mer, malgré les vins de très bons crus, les cuisseaux de veau et les cuissots de chevreuil prodigués par l’amphitryon, fut un vrai guêpier. Quelles que soient, quelque exiguës qu’aient pu paraître, à côté de la somme due, les arrhes qu’étaient censés avoir données la douairière et le marguillier, bien que lui ou elle soit censée les avoir refusées et s’en soit repentie, va-t’en les réclamer pour telle ou telle bru jolie par qui tu les diras redemandées, quoiqu’il ne te siée pas de dire qu’elle se les est laissée arracher par l’adresse des dits fusiliers et qu’on les leur aurait suppléées dans toute autre circonstance ou pour des motifs de toute sorte. Il était infâme d’en vouloir pour cela à ces fusiliers jumeaux et mal bâtis, et de leur infliger une raclée, alors qu’ils ne songeaient qu’à prendre des rafraîchissements avec leurs coreligionnaires. Quoi qu’il en soit, c’est bien à tort que la douairière, par un contresens exorbitant, s’est laissée entraîner à prendre un râteau et qu’elle s’est crue obligée de frapper l’exigeant marguillier sur son omoplate vieillie. Deux alvéoles furent brisés ; une dysenterie se déclara, suivie d’une phtisie et l’imbécillité du malheureux s’accrut. — Par saint Martin ! quelle hémorragie ! s’écria ce bélître. À cet événement, saisissant son goupillon, ridicule excédent de bagage, il la poursuivit dans l’église tout entière.

Janssen J-J dit: à

@ bien que lui ou elle soit censée les avoir refusées et s’en soit repentie, va-t’en les réclamer pour telle ou telle bru jolie par qui tu les diras redemandées, quoiqu’il ne te siée pas de dire qu’elle se les est laissée arracher par l’adresse des dits fusiliers et qu’on les leur aurait suppléées dans toute autre circonstance ou pour des motifs de toute sorte.

Ce segment surnuméraire est truffé de bouffissures. Saurez-vous trouvez lesquelles sans nous saouler le moudujnoux ? Bonne route, ma pétrolette, attention aux virage à gauche, les astres sont point trop favorab’ aux connes, ce jour. Défoiq vous feriez partie du loth, ma soeur ulrikt.

rose dit: à

Chaloux dit: à
@DHH. Il y a quelques années, ayant dû emmener ma belle-mère aux urgences d’un hôpital parisien, je suis tombé sur un monsieur Assou…, non ou mal voyant, qui nous a fait pendant deux heures un numéro tellement ahurissant et épuisant qu’il aurait dû valoir à l’assistance des droits à une seconde admission. Pauvre homme, me disais-je,que PA, si celui-là est de la famille…

DHH et Chaloux

À Marseille suis allée consulter un grand ophtalmo Assouline.
M’a signalé que j’avais un point noir ds un oeil et m’a proposé une opération pour 2000 euros qui m’aurait permis de ne plus porter de lunettes.
N’ai pas plussoyé.

DHH dit: à

@J3
pour le cas où la dictee de Merimée vous aurait eté proposée combien de fautes avez vous fait?
la championne de l’exercice fondateur avait été je crois la princesse de Metternich avec seulement 3 fautes
votre post « bouffisures » est’il une invite corriger les enormités orthographiques que vous avez introduites dans ce texte?

Janssen J-J dit: à

@DHH #votre post « bouffisures » est’il une invite corriger les enormités orthographiques que vous avez introduites dans ce texte?#

réponse n° 1 : 16 fautes la première fois que j’y fus soumis.

réponse n° 2 : oui, mais les bouffissures (sic) ne sont pas de mon fait, ce sont celles de l’internet… Pouvez-vous m’aider à les détecter…?. Au fait, je vous admire une fois de plus… N’aurais pas le courage d’aller voir la Vie de Rancé. Vas laisser reposer tout cela, et essayer plutôt de m’attaquer à La vie d’Henri Brulard, dont PE avait dit le plus grand bien, je crois (NB / cet homme est toujours un excellent guide pour les analphabètes rattrapeux de mon espèce).

Bàv, attentive DHH !

DHH dit: à

@Rose Chaloux
en fait assouline etait un patronyme assez repandu dans le sud marocain ave ce suffixe INE tres frequent dans les vocable berbere
mais comme se suffixe a un air également russe mon amie du bistrot s’amusait lorsque nous etions etudiantes a mystifier les garçons dont nous faisions connaissance en se présentant comme rejetonne de russes blanc immigrés :moi je me disais corse comme mon nom de jeune fille qui finit par TI pouvait l’indiquer

Marc Court dit: à

Il faudrait voir ce que dit Duchêne, DHH, mais, d’après mes souvenirs, je ne vois pas ce qui permet à Chateaubriand de brosser ce portrait, au demeurant fort drôle. Elle n’a jamais été couchée, sinon avec le Cardinal, du moins sur son testament, lequel donne une cassolette d’argent à Madame de Grignan, qui veut la refuser, mais que sa mère lui conseille d’accepter. C’est tout. Et sa visite à Cormatin n’est en rien un siège en règle. Une cérémonie des adieux, plutôt.
En dehors des rapports prêtés par la chronique galante, Retz l’a aidée en 1667 par ses relations à éviter un procès. Et les lettres de 1671-72 paraissent plutôt d’une tristesse digne devant un ami disgracié qui s’en va. Il est vrai que Chateaubriand ne dispose que de l’édition Perrin, défectueuse et parfois aventureuse quand il s’agit de faire du « à la manière de ».
On pourrait s’amuser à trouver de telles vacheries dans les Mémoires de Montglat, cette fois dirigées contre la Reine et Mazarin. C’ est inhérente au genre.
Bien à vous.
MC

Bloom dit: à

trois pages qui brossent un portrait assassin du Cardinal de Retz , vu comme un fantoche dont la médiocrité est magnifiée en phrases artistement ciselées
DHH

Seul moment de grâce des Mémoires dudit cardinal ingurgité pénibiement en khâgne, celui où La Rochefoucauld lui coince la tête entre les deux battants d’une porte à la suite d’un débat houleux au Parlement.
Le moraliste demeure livre de chevet, quand le mémorialiste est un puissant purgatif.
« L’hypocrisie est un hommage que le vice rend à la vertu. »

Marc Court dit: à

inhérent!

MC dit: à

D’accord Bloom.
Madame de Sévigné, qui cite ce portrait de Retz par La Rochefoucauld à sa fille s’empresse d’ajouter qu’il est écrit par quelqu’un qui ne l’aime pas. (le texte circulait en principe anonymement.)

Chaloux dit: à

Euh, Retz c’est un des plus grand styles français. A couper le souffle.

Bloom dit: à

@MC, le coadjuteur frondeur était assez peu goûté, si je me souviens bien…
« Celui qui croit pouvoir trouver en soi-même de quoi se passer de tout le monde se trompe fort ; mais celui qui croit qu’on ne peut se passer de lui se trompe encore davantage. » En plein dans le mille, « Maxime »!

Bloom dit: à

Le style, c’est le chien.

« I have seen dogs with more style than men
(…)
I have met men in jail with style.
I have met more men in jail with style than men out of jail.
Style is the difference, a way of doing, a way of being done.
Six herons standing quietly in a pool of water,
or you, naked, walking out of the bathroom without seeing me. »

Charles Bukowski

closer dit: à

Merci DHH. J’ai lu La Vie de Rancé il y a un nombre inavouable d’années, mais vous me donnez envie d’y retourner voir.
J’ai une certaine curiosité pour son Essai sur les Révolutions, oeuvre de jeunesse dont il dit lui-même qu’elle est mal écrite (tout est relatif). Elle a été mal accueillie par ses amis légitimistes. Chateaubriand a toujours été un marginal dans son camps.

« « Qu’ai-je prétendu prouver dans l’Essai? écrivait-il. Qu’il n’y a rien de nouveau sous le soleil, et qu’on retrouve dans les révolutions anciennes et modernes les personnages et les principaux traits de la Révolution française. On sent, combien cette idée, poussée trop loin, a dû produire de rapprochements forcés, ridicules ou bizarres. »

Marc Court dit: à

Ah, Bloom, ce serait trop facile si les fils étaient dignes des pères, ou le neveu de l’oncle, qui lui fut un très grand archeveque de Paris!
L’heure de gloire de Retz , c’est la Journée des Barricades et la Fronde Parisienne. Grand styliste est bien exagéré face à Richelieu, sauf à en faire une lecture anthologique, ou à etre Simone et André Bertière. Pour le reste, ni Condé, ni même Conti! Reste le plaidoyer pro domo de Cormatin, mais il a ses longueurs si on se donne la peine de tout lire.
Bien à vous.
MC

closer dit: à

« …mystifier les garçons dont nous faisions connaissance en se présentant comme rejetonne de russes blanc immigrés :moi je me disais corse comme mon nom de jeune fille qui finit par TI pouvait l’indiquer »

Très amusant ce que vous dites là, DHH! Ça rejoint tout à fait mon expérience de jeunesse Dans mon lycée, où les juifs étaient très nombreux compte-tenu du quartier, un juif c’était quelqu’un dont le nom se terminait en -ski, -stein, -itz, -baum, etc… Quand sont apparus les premiers Bonan, Assouline, Canetti, etc. suite à leur départ forcé des pays arabes, personne ne les percevait a priori comme juifs. Je me souviens d’un camarade à qui je demandais si on ne s’était pas vu par hasard au catéchisme et qui m’a répondu « ça m’étonnerait! » en riant très fort. J’ai compris plus tard. Aujourd’hui…on se demande plutôt où sont passés les juifs ashkénazes!

et alii dit: à

on se demande plutôt où sont passés
non closer, je ne crois pas qu’on se le demande vraiment

Janssen J-J dit: à

@ux énergumènes coadjuteurs de la RDL, ajoutons, pour info, ceci : car s’agissant du style de Retz, précisément, il y aurait sans doute pas mal à nuancer. Indéniable, certes, mais enfin…, qu’on se souvienne notamment de l’exergue de Régis Chantelauze à M. Mignet, de l’AF (1878), premier commentateur d’une correspondance inédite de Retz à Charrier, dans sa biographie « Le cardinal de Retz ou l’affaire du chapeau » (publiée avec la bénédiction de Sainte-Beuve) :

—–
 » La langue de Retz n’est pas la langue des érudits, des beaux esprits du temps, des écrivains de profession, elle ne ressemble en rien à celle de Balzac et de Voiture. C’est une langue parlée, qu’il n’a point apprise dans les livres, mais par l’oreille, dans les salons, dans les conversations du monde, une langue courante, vivante, naturelle, incorrecte parfois, mais pleine de vigueur, de précision, de souplesse et de tours originaux. Dans le genre épistolaire, elle est jusque là sans précédent. Ces lettres de Retz sont de la même famille que les Provinciales, sinon par la pureté du style, du moins par la vivacité, la clarté, l’élégance, comme aussi, plus d’une fois, par la hauteur, par la véhémente éloquence, et elles ont le mérite d’être de cinq ans leurs aînées. Veuillez agréer, Monsieur, l’hommage de mon respect et de mon immuable reconnaissance ».
____
Bàv,

et surtout à MC/PR (êtes sûr de vous sur la Sévigné, là ?)

Marie Sasseur dit: à

@ »mais comme se ( sic) suffixe a un air également russe  »

Et ça veut donner des leçons…

Marie Sasseur dit: à

сэр Passoulinovitch nous a pourtant indiqué venir d’un rocher, Pierre issu de rocher, ça devait mystifier les filles au lycée, hein Passou ?

et alii dit: à

rappelons que
Retz \ʁɛ\

Marie Sasseur dit: à

… que Retz est un sablé.

rose dit: à

Oui j’y pensais. Rocher et le suffixe ine signifierait issu de ?

et alii dit: à

Oui j’y pensais. Rocher et le suffixe ine signifierait issu de ?
comme pénicilline!

Chaloux dit: à

Le style de Retz est un très grand style, qu’il soit parlé ou non.
Autre style, dans lequel on reconnait aussi une certaine oralité, celui de la Grande Mademoiselle. Primitif, mais étonnant de vigueur et d’emportement.

(Mes posts sont uniquement destinés à ceux qui savent lire, pas à Gigi la visqueuse, le silure des Charentes, martyrisé par son antique correctrice depuis ses exploits sur le petit Bilger. Ah, elle fesse encore bien rouge, la vieille! Pas vrai?
Hurkhurkhurk!).

Bloom dit: à

non closer, je ne crois pas qu’on se le demande vraiment

Vous avez pleinement raison,et alii, il arrive effectivement que l’on entende parler de certains Glücksmann, Hirsch, Finkielkraut, Cohn-Bendit, Wieworka, Brauman, Worms, Weitzmann, Sagalovitsch, Askolovitch, Erner, et de bien d’autres encore…Zakor!

Janssen J-J dit: à

@ txfl : les séfarades ont fini par avoir la peau des askhénazes. J’en suis sûr, même… depuis, « on respire mieux », que disent les philosémites. J’ai visité la grande synagogue de Budapest en 20OO, et ai été très ému du lien sur le concert y donné avec le violon de Schnitzler. En son sein, les mélomanes askhénazes attentifs et apaisés par la musique avaient l’air beaucoup plus nombreux. C’était très très émouvant, oui, la manière dont ils ont été filmés lors de ce concert.

Chaloux dit: à

les séfarades ont fini par avoir la peau des askhénazes

Mékilécon. Un conseil, Gigi la visqueuse, dès que tu as dépensé ton euro cinquante de matière grise quotidien, ferme la.

DHH dit: à

@ marie sasseur
j’aurais dû ecrire « CE suffixe » et non « SE suffixe »
merci d’avoir relevé ma faute .
je maîtrise mal en effet la distinction grammaticale entre SE et CE et en consequence j’hesite toujours sur l’orthographe en me trompant une fois sur deux

rose dit: à

Jeff
La mélancolie fertile.

Un homme à femmes. Un homme qui aime la vie oui.

Marie Sasseur dit: à

Le grand style.

« Les précieux sont surtout connus pour leurs inventions lexicales à prétention pudique. Les mots « nobles » étaient privilégiés, et les mots « bas », ou dont les sonorités étaient jugées cocasses ou sales, comme écu, cul de sac, conçu, devaient être évités [5].

Le discours se voulait raffiné, distingué des tournures brutales du peuple : on usait de périphrases hyperboliques, de métaphores recherchées, de pointes, etc. Certaines expressions ont subsisté dans le français actuel, comme « travestir sa pensée », « châtier la langue », « un billet doux », « le mot me manque », « être brouillé avec quelqu’un », « avoir de l’esprit », « perdre son sérieux », « briller dans la conversation », etc., et notamment celles qui étaient alors des néologismes, comme « féliciter », « enthousiasmer », « anonyme », « incontestable », « furieusement », « s’encanailler », etc. »

https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Pr%C3%A9ciosit%C3%A9

Janssen J-J dit: à

Aucun de mes messages sur cette chaine ne s’adresse aux pourceaux vautrés.
En dehors de Bloom, MC et moi, on voit mal qui pourrait se piquer de formuler un avis sur le « style » du Cardinal de Retz.
Les insultes itératives n’ont jamais été des arguments probants. Il conviendrait d’ailleurs de se lever plus tôt pour convaincre de leur solidité faciale.
Bàv au château de Saint-Fargeau, Melle marie ma grande soeur.

et alii dit: à

AVEC Borgès
[BUENOS AIRES] New Contemporary Art Museum Competition Results
Hosted by [AC-CA], the results were recently announced for their New Contemporary Art Museum competition. With the aim of a design for a new art…
https://www.pinterest.fr/pin/482237072583922272/

Nicolas dit: à

Slavidovitsch erre vaguement au Canada, rien à voir avec un banal ashkénaze.

closer dit: à

Ça m’a flanqué un coup de blues, cette évocation de mon vieux Lycée. Non pas sur ma jeunesse envolée, mais sur une ambiance dans laquelle de la 7ième à la terminale, je n’ai jamais perçu l’ombre du commencement d’un conflit, d’un ressentiment, d’une hostilité entre les groupes qui comprenaient des « desouches », des ashkénazes, des sépharades, des noirs (peu nombreux, antillais généralement), des européens (je me souviens d’un espagnol à la fière allure d’hidalgo), un vietnamien (réfugié du Laos, arrivé en cours d’années et premier dans toutes les matières ou presque en un temps record, le salaud! On ne pouvait pas lui en vouloir, sympathique et nonchalant -typique du Laos- comme il était). Les juifs de l’Est nous faisaient hurler de rire avec leurs histoires racontée avec l’accent yiddish…

Oui, « c’était mieux avant » les amis! Pour ce que je viens d’évoquer en tout cas.

Janssen J-J dit: à

@ je maîtrise mal en effet la distinction grammaticale entre SE et CE et en consequence j’hesite toujours sur l’orthographe en me trompant une fois sur deux (DHH)

Mon instituteur M. Brucher nous avait donné un procédé mnémotechnique imparable en cas d’hésitation, en 1962. A la place de CE ou SE, mettez le mot qui suit au féminin : si vous pouvez imaginer CETTE suffixe, alors mettez un C. Si vous ne le pouvez pas, alors mettez un S. Évidemment, c’était du Bled abâtardi, les vraies explications viendraient plus tard.

Marie Sasseur dit: à

Musique, yes, mais

« Contrairement à ce que l’on pourrait penser, cette maison insolite n’est pas une salle de concert. Elle n’a même d’ailleurs aucun rapport direct avec une activité musicale quelconque. En réalité, le bâtiment a pour objectif d’accueillir les maquettes représentant l’aménagement des différentes zones de la ville. »

Musique locale :

https://youtu.be/K49r_zSLND4

et alii dit: à

il y a logtemps que je sais que sarfati est un nom corse;zenatti aussi
Psychologie de la musique
Arlette Zenatti
Collection:
Psychologie d’aujourd’hui
Discipline:
Psychologie et Psychanalyse

Janssen J-J dit: à

Bonjour Ch.,
Je vois que vous avez fait couler beaucoup d’encres sur d’autres blogs littéraires. Quelle Constance sur le lac, Levasseur. Séquence admiration ! 🙂

B dit: à

Je reprends la porte. Et la route des vacances.

Un peu encombrant mais si elle tient dans votre bagage, c’est comme il vous plaira.

Bloom dit: à

Blague connue, mais difficilement résistible :

Selon la légende familiale, le grand-père de Ferguson serait parti à pied de sa ville natale de Minsk avec cent roubles cousus dans la doublure de sa veste, il aurait fait route vers l’ouest jusqu’à Hambourg en passant par Varsovie et Berlin et il aurait acheté un billet sur un bateau baptisé ‘l’Impératrice de Chine’ qui traversa l’Atlantique à travers de rudes tempêtes hivernales pour entrer dans le port de New York le premier jour du XXe siècle. Pendant qu’il attendait d’être interrogé par un agent du service d’immigration à Ellis Island, il engagea la conversation avec un compatriote juif russe. L’homme lui dit : « Oublie ton nom de Reznikoff. Il ne t’attirera que des ennuis dans ce pays. Il te faut un nom américain pour ta nouvelle vie en Amérique, quelque chose qui sonne vraiment américain ». Comme l’anglais était encore une langue étrangère pour Reznikoff en 1900, il demanda à son compatriote plus âgé et plus expérimenté de lui faire une suggestion. « Dis-leur que tu t’appelles Rockefeller », lui répondit l’homme. Tout ira bien avec un nom pareil. Une heure s’écoula, puis une autre et au moment où Reznikoff alors âgé de dix-neuf ans s’assit en face de l’agent de l’immigration pour être interrogé, il avait oublié le nom que l’homme lui avait dit de donner. « Votre nom » ? demanda l’agent. Se frappant le front de frustration l’immigrant épuisé laissa échapper en yiddish, « Ikh hob fargessen » ! (J’ai oublié !) Ainsi Isaac Reznikoff commença-t-il sa nouvelle vie en Amérique sous le nom d’Ichabod Ferguson.

-Paul Auster. 4 3 2 1, 2018

bouguereau dit: à

la preuve c’est que cloclo est aussi menteur que keupu..et haussi con..jamais il s’engueule

Bloom dit: à

sarfati est un nom corse

Même que c’est un nom corse qui signifie « français »…Maurice Sarfati était la voix de Tintin dans les disques…

bouguereau dit: à

mieux que private djoke auster se téléphone à lui même kabloom..

Marie Sasseur dit: à

c’est comme il vous plaira.
Encore heureux. Manquerait plus que les sinistres cons ici, all inclusive, me gâchent ce plaisir du départ.

bouguereau dit: à

Mes posts sont uniquement destinés à ceux qui savent lire

à l’oral mon couillon dlarbin nsait que répèter comme les dupont..’je dirai même plus’..sapré larbin

Bloom dit: à

auster se téléphone à lui même kabloom..

The City of Glass, le boug, en effet…Remarque, JM Coetzee se fait mourir dans ‘Summertime’

Paul Edel dit: à

Avant de se lancer à lire « La vie deHenry Brulard » de Stendhal, je recommande de lire « Souvenirs d’égotisme » en folio dans l’édition de Béatrice Didier. C’est un premier canevas autobiographique spontané et brillant d’humour. Stendhal écrit à son ami Domenico Fiore : » je m’amuse à écrire de jolis moments de ma vie ; ensuite, je ferai probablement comme avec un plat de cerises, j’écrirai aussi les mauvais moments, les torts que j’ai eus et ce malheur que j’ai eu de déplaire toujours aux personnes auxquelles je voulais trop plaire. » il ajoute : » je ne m’épargne nullement ! «
Revenons à la chronologie.Apres la publication de « Le rouge et le noir » -qui a l’estime des connaisseurs de l’époque sauf Hugo- fin 1830, Stendhal n’a aucun projet littéraire précis. Il est nommé à « Civita- Vecchia »,port connu pour son bagne, et surtout consulat de troisième zone surveillé par la police du Vatican – mais heureusement à cinq heures de diligence de Rome. Stendhal, -on dirait placardisé aujourd’hui- a dans la tête un projet autobiographique : tout dire dans son « journal intime », de ce qu’il est, de ce qu’il pense des autres. Sans prudence, dans ce texte, il nous renseigne sur la société réactionnaire de l’époque qu’il méprise lui qui adule Napoléon et qui déteste la monarchie de Bourbon de retour. Il revient aussi et surtout sur son chagrin d’avoir été quitté par sa maitresse Clémentine Curial. Il songe qu’il y a 11 ans écoulés après son départ de Milan après le désastre de sa relation avec Métilde Dembowski en 1819. Et aussi là il jette sur le papier son insolence et son franc parler dans les salons parisiens ( il rédige parfois plus de vingt pages en une journée…), lui soupçonné de carbonarisme par les autrichiens et tenu en laisse par le Paris monarchiste qui n’oublie pas son bonapartisme.

Pourquoi je recommande de lire les « Souvenirs d’égotisme » ? Parce qu’il n’a pas l’intention de publier et qu’il se « lâche » .Complètement. Sans prudence. On possède là le Stendhal, incisif, râpeux, vrai, agaçant, égoïste-égotiste, mais fait des portraits si vrais de ses proches, amis ou simples rencontres.il est d’une telle drôlerie intelligente, navré, méprisant,, ironique, tendre, si fantasque…désarmé, audacieux .et toujours conscient que le « Moi » est insaisissable.. d’autant qu’il n’en a rien à faire de la vanité ».. qui est le moteur de son ennemi intime, Chateaubriand.. C‘est ainsi qu’il découvre qu’il est dans les salons un « exagéré sentimental », un dépressif qui craint tellement à chaque minute que l‘ennui lui tombe sur le dos qu’il en rajoute dans la bouffonnerie. Ces notes jetées le montrent à la fois lucide, don juan raté, mais d’une subtile distance avec ses défauts..» dés qu’il a bu du punch il choque, devient un« esprit infernal » , affirmant des vérités politiques dérangeantes pour cette Restauration.. si lourde.
« Je me jetterais par la fenêtre plutôt que de me laisser mener dans un salon ennuyeux ».
Il revient sur le sujet des femmes allemandes et leur « adorable simplicité » (voir « Mina de Vanghel.. ») mais ce qui est le plus étonnant c’est qu’il avoue d’ une femme qu’il convoite : » je le regardai comme une chose ».Et il en a honte.
Ou bien il déclare :» les Bourbons, c’était pour moi une boue fétide ». On sent que le chagrin l’envahit le matin au réveil. Dans les fins de soirée ,quand les salons se vident, il a le mal de mer et ps envie de revenir dans sa chambre….. Métilde est toujours là.. fantôme et tourment. Métilde, Métilde!! soupire-t-il, car il en est inguérissable, mais pour notre bonheur, la conversion du chagrin en confidence littéraire vraie, en digression, en vitesse d écriture,en humeurs(les mauvaises sont succulentes) , en libérant des pulsions et surtout en n’essayant jamais de » remplir les blancs » de sa mémoire par une stricte rigueur intellectuelle.

Il s’acharne à se donner une discipline d’écriture pour tenir le coup pendant jours et mois et soirées mornes ;.on le sent ballotté par des bouffées de tristesse, et se rassurant sur des dates, des chiffres, des amitiés anciennes, tellement il se sent seul dans son port et sa douane et son secrétaire dont il se méfie à raison.. Lisez le : entrain,insolence, aveux, fou rires, déprime, tout est fouetté, vif, laconique, rude, net, clair, il est d’une susceptibilité maladive, prêt à tirer au pistolet sur qui le regarde avec froideur ou de travers. ; mais son esprit, sa distance, son ironie font merveille
toutes ces facettes se trouvent dans ce texte qui permet de mieux comprendre les grands héros, de Julien Sorel à Fabrice del Dongo.

bouguereau dit: à

les sinistres cons qui passent leur vie ici, me saoulent.

..je dirais même plus quelle dit tèrezoune mieux qumon larbin..ma parole à loral c’est linflation pleine guoule quil diroit lcardinal

renato dit: à

« Sarfati », en it. Sarfatti, hébreu Sarfat, ancien fr. et espagnol Sefarad.

On se souvient de Margherita Sarfatti — née Gassini —, ecrivaine et critique de l’art, mais surtout théoricienne du fascisme et première biographe de Mussolini.

Après sa conversion au Christianisme — sous l’influence d’Antonio Fogazzaro —, la Sarfatti a maintenu son propre judaïsme, comme héritage purement culturel : comme bagage doctrinal et intellectuel à exploiter.

bouguereau dit: à

entrain,insolence, aveux, fou rires, déprime, tout est fouetté

hum..voilà qui est cavalier polo

B dit: à

Sasseurcuisineaubeurre, je vous croyais ailleurs, vous annoncez un départ depuis des semaines
Prendre au pied du mot le sens n’est qu’un amusement que je m’octroie, chacun a ses plaisirs, le vôtre est à l’insulte facile. Comme le blog ne doit pas se transformer en décharge sauvage, je couvrirait de silence les mots qui vous conviennent car ils ne sont guère flatteurs. Et si vous évitiez la mythomanie ordinaire?

B dit: à

Couvrirai.

bouguereau dit: à

comme bagage doctrinal et intellectuel à exploiter

t’es comme polo rénateau..trop de contrebande autofictive dans tes propos

bouguereau dit: à

Prendre au pied du mot le sens n’est qu’un amusement que je m’octroie

sans mon larbin et sans elle tut srais et d’où béré..t’as raison dleur esprimer..dla gratitude

bouguereau dit: à

The City of Glass, le boug

un jeu vidéo?..ha je sais pu..mais auster me téléphone pas..bon c’est la vie

Chaloux dit: à

La visqueuse : on voit mal

C’est le moins qu’on puisse dire. On ne voit rien serait plus juste.

Hurkhurkhurk!

Marie Sasseur dit: à

Yep, c’est l’heure où les clébard-e-s ont soif.

A plus tard.

Passou a encore perdu une occasion de défendre ce qui doit l’être.

« À travers une chanson et une chorégraphie, le collectif féministe chilien Las Tesis dénonce les violences faites aux femmes. Les mots sont frappant et le rythme grisant. Cette performance devenue virale retentit jusqu’à Bruxelles, Paris, Londres, Saint-Domingue ou encore Istanbul. »

https://www.franceinter.fr/societe/un-violador-en-tu-camino-voici-les-paroles-en-francais-du-chant-feministe-chilien-devenu-hymne-mondial

bouguereau dit: à

le mec derrière pinochet..nom français..havec ses noeils mi clo lointain un peu dégouté..y vaut son pesant de jambon élevé au gland kabloom

B dit: à

Yep, c’est l’heure où les clébard-e-s ont soif.

Pauvre chose.

bouguereau dit: à

Passou a encore perdu une occasion de défendre ce qui doit l’être

pour boire laçouline il doit lui henlèver sa muselière a térezoune..bav..comme y dit msieu courte

B dit: à

A propos du féminisme, je me demandais s’il était possible, juxtaposable de s’en revendiquer et de se prostituer. J’y vois un accord car après tout les femmes désormais choisissent leur profession, un libre choix donc et un antagonisme: comment accepter d’être un objet sexuel, accepter d’etre une esclave, accepter de faire de son corps et de son sexe une garantie de revenus et en même temps conserver suffisamment d’estime de soi, d3 respect et confiance en soi pour lutter contre le sexisme, les inégalités homme femme, le pouvoir masculin( quand avec cette profession les femmes qui l’exercent sont soumises à leurs besoins et leurs désirs) . Ce ne doit pas être facile à afficher partout surtout quand on connait le peu de considération concédée aux travailleuses du secteur.

Pablo75 dit: à

Petit jeu littéraire. Entre les auteurs de ces 10 citations, il y a un intrus. Trouver lequel.

(Attention, ne vous laissez pas influencer par le fait incontestable qu’il soit le seul écrivain et Immense Connaisseur de la littérature française, entre tous les auteurs cités, dont on parlera encore dans le prochain millénaire).

De l’esprit comme homme, du talent comme écrivain (et c’était là sa vraie supériorité),l’ont fait prendre pour un personnage de génie.
(Chateaubriand sur Retz)

Le style de Retz est de la plus belle langue ; il est plein de feu, et l’esprit des choses circule. […] La langue est de cette manière légèrement antérieure à Louis XIV, qui unit à la grandeur un air suprême de négligence qui en fait la grâce. L’expression y est gaie volontiers, pittoresque en courant, toujours dans le génie français, pleine d’imagination cependant et quelquefois de magnificence. […] Cette langue de Retz est neuve et originale avec propriété. Il excelle à donner aux mots toute leur valeur de sens, toute leur qualité, et il la fait quelquefois mieux sentir en la développant.
(Sainte-Beuve)

Les Mémoires de Retz. Voilà longtemps que je n’avais goûté pareille joie. Étrange style, qui semble tout en substantifs et en verbes et qui marche sur les talons. Apparenté tout à la fois à Montesquieu et à Saint Simon, avec plus de cambrure et d’étroitesse que celui ci.
(Gide. Journal)

[Sur les Cahiers de Montesquieu] Le tout d’une écriture toujours virile; non tant alerte qu’assurée, assez semblable parfois à celle du cardinal de Retz, et je ne crois pas qu’il en soit que je préfère; plus dense, plus musclée que celle de Stendhal, et près de quoi tous les Chateaubriand paraissent adipeux, poisseux et survêtus.
(Gide)

Le style [de Retz] peut-être le plus beau qu’on ait vu.
(Alain)

Entre nous soit dit, le style « Front populaire » était du très mauvais style. Le style Louis XIII est beaucoup plus beau. Tâche de t’en imprégner en lisant Retz.
(Lettre de Simone Weil à son frère)

Retz, Saint-Simon, Chateaubriand, cela suffit au bonheur d’un homme.
(P. Morand. Journal inutile)

Saint-Simon. Cette sécheresse du style, qui est à mes yeux la seule vraie beauté d’un style, parce qu’elle étonne, et frappe, à tous coups. Le style du XVII siècle: Retz, Pascal, Saint-Simon.
(José Cabanis. L’Escaladieu)

Il est vrai que les écrivains – à commencer par Saint-Simon, Chateaubriand et Stendhal – n’avaient pas attendu le signal des doctes pour se nourrir du talent et le style de Retz.
(Marc Fumaroli dans un texte intitulé « Retz, le grand seigneur du style »)

Grand styliste est bien exagéré face à Richelieu, sauf à en faire une lecture anthologique, ou à etre Simone et André Bertière.
(Marc Court)

Jibé dit: à

A propos du texte de Paul Edel sur mon cher Stendhal: je me permets, je suis un inconditionnel, tout dans cet homme et dans son écriture me parle, comme à moi tout seul,…il souffrait d’être moche et de ne pas plaire, il se savait différent et tellement plein de la finesse (en des temps de « Restauration lourde »), il était si avide d’amour. Il savait combien l’amour est un prix à payer terrible pour un peu de compagnie.
J’ai adoré lire votre intervention, Paul Edel, qui a éclairé mon salon de fin d’après-midi un peu moite!

Chaloux dit: à

Merci Pablo, superbe choix. Le style de Retz est évidemment un des plus grands de la langue française, sauf pour deux imbéciles, Court et la Gigi, qui ne voient pas qui, mieux qu’eux, pourrait l’évoquer.

Hurkhurkhurk!

B dit: à

Pablo, n’ayant pas encore lu le cardinal, je n’émets aucun avis. Une anthologie n’est-ce pas un recueil du meilleur? Tant d’efforts pour épingler Court, un entomologiste ne ferait pas mieux.

B dit: à

3J, ne vous en faites pas, je suis très probablement la troisième!

Chaloux dit: à

Rien de la Gigi, le silure des Charentes, qui doit être en train de replâtrer avant d’enf… tant bien que mal sa vieille correctrice. La pauvre, si ça chauffe un peu, doit finir comme un pâté en croûte.

Hurkhurkhurk!

Chaloux dit: à

Erreur, Béré : on vous compte pour rien.

B dit: à

Que répondre, un instant svp, je cherche mais je crois que vous n’en valez pas la peine.

Chaloux dit: à

Je crois que c’est exactement ce que je viens de vous dire.

B dit: à

Qui perdrait du temps au côté d’un imposteur à moins de l’être aussi et autant. De plus, vous n’avez aucune excuse car vous êtes un sachant , un savant, quel beau sachet inutilisé
Vous thésaurisez aussi? la théorie sans pratique hormis criminelle? Quel radin sur son radeau, vous faites pitié que c’en devient comique.

Marie Sasseur dit: à

Je vous trouve très très durs avec le bedeau, ébloui par le Cardinal de Luçon, son maître après le dico.

B dit: à

Je crois que c’est exactement ce que je viens de vous dire.

On vous compte pour rien signifierait que vous , vous Chaloux, ne valez pas une minute de considération sérieuse? Que je sois à vos yeux un zéro pointé ne fait aucun doute, que vous soyez malhonnête, lâche, de mauvaise foi se doit d’être exprimé. Cela n’enlève rien à l’être cultivé et intelligent.

Marie Sasseur dit: à

@ »il était si avide d’amour. Il savait combien l’amour est un prix à payer terrible pour un peu de compagnie. »

C’est sûr qu’au quinté du star system, Stendhal part avec un handicap , sûr de gagner le prix toquard à 100%. Un peu de sport, et il n’y paraîtra plus.

et alii dit: à

je ne supporte plus d’ouvrir sur ces images effrayantes;vite qu’on change

.320+102 dit: à

Il ne faut rien quêter, sinon on est mort. Sans doute la raison pour laquelle je n’ai jamais pu sentir Stendhal, Le Rouge mis à part. Je tenterais bien cependant HB qui me s0e10mble être dans la même veine froide. 1*9/8.958+-+

et alii dit: à

Les peuples d’Amérique du Sud peuvent pousser les héritiers de la tradition occidentale à rectifier leurs concepts, notamment ceux grâce auxquels l’Occident les a colonisés.
Idées pour retarder la fin du monde
Ailton Krenak
sur non fiction bonsoir

Pablo75 dit: à

Tant d’efforts pour épingler Court, un entomologiste ne ferait pas mieux.
B dit:

L’effort surhumain d’ouvrir mon fichier word « Estilo literario » et de copier-coller quelques unes des citations que j’ai sur le style de Retz.

Tu sais, il y a des gens qui après avoir lu un livre, copient les phrases qu’ils ont soulignées (moi je le fais depuis l’adolescence). C’est très pratique (et nécessaire) quand on écrit des livres. Et c’est une façon de relire qui développe beaucoup la mémoire des citations. Et même une façon de relire à fond, puisque un texte copié (comme un texte qu’on traduit) est un texte qu’on médite pendant qu’on le copie.

Maintenant avec les livres électroniques et internet, on a moins besoin de copier à la main.

Pour moi un livre qu’on ne souligne pas, sur lequel on ne prend pas de notes et dont on ne sort pas à la fin les meilleurs citations est un livre non lu (parce qu’on l’oublie très vite).

Après plus de 40 ans de lecture, cela donne des dizaines de milliers de citations bien organisées, avec lesquelles on peut en faire plein de choses, y compris se foutre de la gueule d’un faux érudit aux goûts de chiotte.

Bloom dit: à

Q: Que partagent Paul Edel et Serge Klarsfeld?
R: L’amour de Stendhal.

Chaloux dit: à

Court est très bon sur le thème de la vérole fondant sur le clergé bas-breton. Rendons à César…

Pablo75 dit: à

Jean-François de Gondy, aujourd’hui cardinal de Retz, est un petit homme noir qui ne voit que de fort près, mal fait, laid et maladroit de ses mains à toute chose. Quand il écrit, il fait toujours des arcades; il n’y a pas une ligne droite, et ce n’est que du griffonis. J’ai vu qu’il ne savoit pas se boutonner. Une fois, à la chasse, il fallut que M. de Mercœur lui remît son éperon; il n’en put jamais venir à bout. Il ne connoissoit autrefois de toutes les monnoies qu’une pistole et un quart d’écu. […] Tel que je l’ai représenté, il n’avoit pas pourtant la mine d’un niais; il y avoit quelque chose de fer dans son visage […]. Dès le collége, l’abbé fit voir son humeur altière: il ne pouvoit guère souffrir d’égaux, et avoit souvent querelle; il montra aussi dès ce temps son humeur libérale; car ayant appris qu’un gentilhomme qu’il ne connoissoit point étoit arrêté au Châtelet pour cinquante pistoles, il trouva moyen de les avoir et les lui envoya. […] En me contant cela, il me disoit que, s’il eût été d’épée, il eût fort aimé à être brave, et qu’il auroit fait grande dépense en habits; je souriois, car, fait comme il est, il n’en eût été que plus mal, et je pense que ç’auroit été un terrible danseur, et un terrible homme de cheval: d’ailleurs, il est malpropre naturellement, et surtout à manger: il est aussi rêveur; de sorte qu’à table, par malice, on lui mettoit une tête de perdrix sur son assiette; il la portoit à la bouche sans y regarder, et mettoit les dents dedans. La plume lui sortoit de tous les côtés. Il ne mange jamais que du plat qui est devant lui; il n’y a guère d’homme plus sobre. Il est enclin à l’amour, a la galanterie en tête, et veut faire du bruit; mais sa passion dominante, c’est l’ambition; son humeur est étrangement inquiète, et la bile le tourmente presque toujours.

(Son ami Tallemant des Réaux dans ses Historiettes)

Janssen J-J dit: à

On joue pas à ces jeux à la con. Laissons ça à Larbin57, c tt just bon pour son niveleau,

Chaloux dit: à

C’est toi, Gigi le silure, qui a écrit hier que tu dois te maquiller avant d’enfiler ta vieille ordure (style princesse Palatine). Je n’ai rien inventé!

Pablo75 dit: à

Chaloux dit: à
Court est très bon sur le thème de la vérole fondant sur le clergé bas-breton. Rendons à César…

Et surtout il n’a jamais lu Retz. Court est un clerc doublé d’un fumiste. Il sait beaucoup de choses (inutiles) mais il ne comprend rien. Et il tient à qu’on le sache…

Chaloux dit: à

Prendre à bousemolle pour m’insulter, c’est vraiment un aveu de faiblesse, une chute au fond du sac-poubelle. Pauvre Gigi plâtrée, pauvres lobes effondrés, pauvre misère.

Hurkhurkhurk!

Chaloux dit: à

Et on le sait!

Chantal dit: à

les mémoires du Cardinal de Retz sont surtout intéressantes pour ceux qui ont manié avec dextérité l’art de croquer les travers et les accès mâtinées de considérations politico-religieuses, c’est assez ergotant , un poil bifide, sentant le jus de soutane et le fond de latrine. Je dois avoir un exemplaire papier pléiade qui souffre d’isolement entre deux pots cassés.

@ le Fol 3 j , non suis pas professeure …

De Beatrice Didier je n’ai point lu les égotismes stendhaliens, mais il y a maintenant une paie, son ouvrage sur l’Oberman de Senoncour et le sublime négatif, du temps où je m’autorisais à lire un peu au hasard par associations d’idées, se doit être suite à la montagne magique.

Pablo75 dit: à

Pas encore de nouvelles de la musique du Paradis, mais peut-être de celle de l’Enfer. J’ignorais qu’on avait déchiffré et enregistré la partition qui se trouve inscrite sur les fesses d’un personnage du Jardin des délices de Jérôme Bosch.
Chaloux dit:

C’est une belle musique en tout cas. Ce n’est pas celle de l’Enfer, mais peut-être celle qui a condamné le personnage qui est allé en enfer (on se demande bien pourquoi). J’ai un documentaire, vu il y a quelques années, qui explique pas mal de choses de ce tableau si énigmatique, y compris l’histoire de la partition trouvée dans un si étrange endroit, il me semble. Il faudrait que je le revois.

Bloom dit: à

Cueillies à Château-Gaillard, dans le jardin du bon François de La Rochefoucauld:

« Les vertus se perdent dans l’intérêt, comme les fleuves se perdent dans la mer ».

« Le soleil ni la mort ne se peuvent regarder fixement ».

« Ceux qui s’appliquent trop aux petites choses deviennent ordinairement incapables des grandes ».

« Tout le monde se plaint de sa mémoire, et personne ne se plaint de son jugement ».

Comme le dit le narrateur de ‘Rêves à tenir’, de l’ami Nicolas Deleau: « Je savais d’où ça venait: La Rochefoucauld, c’était l’un de mes livres de chevet. L’autre, c’est ‘Poteaux d’angle’, d’Henri Michaux. (…) il fallait toujours contrebalancer l’un par l’autre, sinon j’allais finir moine, ou fou… »

Janssen J-J dit: à

@ alii,,,,,,,,,,,je ne supporte plus d’ouvrir sur ces images effrayantes;vite qu’on change

Ach, je ne voulais dire la même chose à passoul depuis longtemps… Attend le 1er qui craque et comment ça fait boule de neige pour voir… I compte les points après, i hiérarchise les nerfs des erdéliens. Sapré passoul, comme i dirait. J’en connais des qu’ont déjà craqué à ce p’tit jeu là, hein, pas remis du point goudwigne. Allez zou, je file en vacance au Chili.

@ PE / M’avez convaincu perso, vas commencer par les souvenirs égotistes, puis enchainerai sur l’henry b… Si en plus, le Bayle détestait l’françois-rené, peut pas être compltmt antipathirque a priori… Va me plaire un brin. Vous redirai merci ou merde (si vous m’avez fourvoyé) à ce moment-là, cher ami. Comptez sur moi dans quelque temps… Bonne soirée, JPA (you permit ?)

Chaloux dit: à

Je dois avoir un exemplaire papier pléiade qui souffre d’isolement entre deux pots cassés.

Celui de Gigi et celui de Court.

Hurkhurkhurk!

« Mémoires » est masculin, c’est dire si la pauvre Chantal, femme de lettres comme on est femme de chambre, est prête pour cette lecture.

Chaloux dit: à

Gigi : Bonne soirée

La vieille est prête.

christiane dit: à

Janssen J-J
oui, un très beau blog littéraire sur fond de poésie italienne qu’il traduisait parfaitement, une grande culture cinématographique et artistique. J’aimais beaucoup les magnifiques photos mises en lien, les musiques et les chansons. Ainsi va la vie. c’était… fine stagione…

et alii dit: à

je me souviens de Delpla sur la RDL
SUR MEDIAPART?
SES BILLETS DE BLOG
VOIR TOUS
Libres d’obéir, de Johann Chapoutot
17 AOÛT 2020 PAR FRANÇOIS DELPLA
L’ouvrage est, et restera sans doute longtemps, utile pour prendre connaissance du recyclage des cadres nazis dans le « miracle économique » ouest-allemand. S’agissant de la période nazie, en revanche, il ne fait que poursuivre une glissade : à force d’éliminer Hitler ou, dans le meilleur des cas, de raboter considérablement son influence, Chapoutot devient carrément incompétent. Un assez bon livre sur la RFA, un très mauvais sur le nazisme.

Chantal dit: à

je ne suis probablement pas objective car les mémoires du Cardinal de Retz, me rappelant immédiatement un ancien camarade de fac de droit, né vieux garçon de parents très âgés , qui usait d’un Language du siècle précédent, copiant celui de son père ancien juge consulaire, il connaissait par coeur de longs passages, qu’il récitait en bégayant. Il étaiy très observateur et pipelette lui – même de sorte que ces mémoires semblaient un récit emboîté, presque fondu dans un présent fait de sorties, d’imprévus, de récits de comptoirs. Il tenait à conserver un vernis aristocratique par sa proximité avec le grand siècle.

Pablo75 dit: à

Cueillies à Château-Gaillard, dans le jardin du bon François de La Rochefoucauld:
Bloom dit:

Où on apprend que le Grand Professeur de Morale du Blog n’a pas une édition des « Maximes » de La Rochefoucauld (5 € dans le Livre de Poche) et doit aller à Château-Gaillard pour le lire…

C’est dingue la misère dans laquelle sont obligés de vivre en France les retraités de la Fonction Publique !!

bouguereau dit: à

Je savais d’où ça venait: La Rochefoucauld

..mais cet orpailleur de l’amour propre en fait dlor au phiniche kabloom..des lingots comacs

bouguereau dit: à

pauvreté est vice pour les afrenchézado dpédro..qu’a des lingots a batir des chateaux..dans des lieux connu dlui seul

Chantal dit: à

à l’enseigne du pot cassé est un éditeur …

bouguereau dit: à

chantal elle casse les lingots dceux là qui l’ont trouvé un peu verte..vaut mieux npas sattacher aux choses de ce monde qu’il dirait dédé..on en est que plus prés des vénusiennes et des vulcaines..même si c’est des boudins pas fiers

bouguereau dit: à

« Mémoires » est masculin, c’est dire si la pauvre Chantal, femme de lettres comme on est femme de chambre, est prête pour cette lecture

..un pauvre con l’est toujours pour sfaire mettre chantal

Janssen J-J dit: à

@ le Fol 3 j , non suis pas professeure …

eh, je le sais bin, pardine…, voyhons donk, Chantal.

@ Savions tous que la célèbre onomatopée de JMB avait été détournée de son sens originel par le coucou de service… C’était bin la peine d’en rire !

@ Je n’ai rien inventé!

Faut pas en raconter beaucoup pour faire fantasmer 56 à 57. Trop fastoche. M’enfin si ça y suffit, hein… Mieux vaut faire envie que d’pitié, comme disait le père Ramponneau, pas vrai, jzmn ?

@ bl… /« Le soleil ni la mort ne se peuvent regarder fixement »/. Assurément, ça vient pas du jardin d’Epicure, ça, hein ! Ni du Retz-zéda, qui a ses adèpes, l’en faut bin pour tous les effluves… « Font catleya », les tristes petits messires.

Chaloux dit: à

à l’enseigne du pot cassé est un éditeur …

C’est son affaire.

Chaloux dit: à

Gigi la visqueuse : Faut pas en raconter beaucoup pour faire fantasmer

C’est vrai, aucun besoin que ça fasse masse. Suffit que ce soit très con comme tout ce que tu racontes. Quant à « fantasmer », pauvre silure, ne te raconte pas trop d’histoires quand même!

Hurkhurkhurk!

bouguereau dit: à

Prendre à bousemolle pour m’insulter

..que le larbin vole c’est comme des silences entre les claques que lui donne son maitre qu’il dirait rénateau..qui s’y connait en partition..hurkurkurkurk!

bouguereau dit: à

C’est son affaire.

a t’entende gueuler c’est souvent la tienne mon larbin..mais c’est par générosité qu’il dirait larochefouco

Chaloux dit: à

S’il y a un troisième pot cassé, c’est celui de boumou.

A mettre aux ordures. Celui-là a vraiment trop servi. Il est complètement défoncé.

bouguereau dit: à

Erreur, Béré : on vous compte pour rien.

lui il faut qu’il se mette toujours à plusieurs pour espérer compter béré..il multiplie les fesses pour faire moitié de pauvre culs

Chantal dit: à

Bon ben c’est soirée grosse têtes et castagne, le rdv des mais lunés. Le ruissellement des matamores chiliens épinglés sur nos têtes. Brrr, manque plus que la voix de Kassovitz façon Apocalypse.

bouguereau dit: à

tu vois que tu le trouvais mignard ton aristo locdu chantal..mais voilà..le temps perdu ne se rattrappe pus..hantisocial je perds mon sang froa qu’il dirait mon larbin

Chaloux dit: à

Boumou, tu ferais mieux de la fermer. Je ne pense pas que ton obsession des g…-ceintures plaide beaucoup pour ton hétérosexualité. Cela dit, je comprends que le fait de ne plus pouvoir te les enfourner soit pour toi une déconvenue.

Hurkhurkhurk!

bouguereau dit: à

tinette..lobe….caca boudin..heu..hurkurkurkurk!

Bloom dit: à

« La politesse de l’esprit consiste à penser des choses honnêtes et délicates ».

« Un homme d’esprit serait souvent bien embarrassé sans la compagnie des sots ».

Ze fun we haf! (John Clesse)

Chantal dit: à

mignard ? tu dois m’avoir mal lu le bougre , il était si contrefait qu’on osait pas le soutenir du regard, des yeux globuleux à fleur de paupières, et des dents déjà gâtées par les mauvais cigarillos. Mais ses invitations étaient courues dans un château aux douves profondes en bord de forêt de Meerdael. A faire saliver un Pinçon Charlot. Il a fait son coming out récent après un séjours en Thaïlande. Au rayon fraîcheur on a trouvé mieux.

Chaloux dit: à

boumou, que tu sois une vieille pédale qui a vécu à quatre pattes toute ta vie le calbut baissé en attendant le facteur ne me gène pas. Mais fais ton coming out, ce sera plus franc du collier. (Aimant les g…, tu dois aussi aimer les colliers).

bouguereau dit: à

à l’enseigne du pot cassé est un éditeur …

belle trouvaille nonobstant..mon larbin a cru que c’était haprés qu’il a chu dson escabal pour saisir la haut le cardinal..qui se srait vengé « conséquemment »..larochefoucault fait chier les femmes et pas pascal..c’est un bon point pour lui..à pascal..il en a pas telment profité dson vivant..il a parié sur plus de vierge que jicé..jicé lui a jamais pardonné..’jme mets a sa place’ qu’il aurait dit larochefouco

Janssen J-J dit: à

@ etalii, pour info…

Le terme de « cluster » a été employé dès le début de l’épidémie de coronavirus en France quand les premiers foyers de contamination ont été identifiés. « Cluster » est un terme anglais qui signifie en français « grappe » ou « groupe ». Dans le cas de la pandémie de Covid-19, les autorités sanitaires emploient ce terme lors de la survenue d’au moins 3 cas confirmés ou probables, dans une période de 7 jours et qui appartiennent à une même communauté ou ont participé à un même rassemblement de personnes, qu’ils se connaissent ou non.

Soleil vert dit: à

Présentation du film Inception par tele 7 jours :

« Dans un futur proche, un as de l’ « inception » (ou l’art de pénétrer dans le subconscient d’autrui) accepte une ultime mission : implanter une idée dans l’esprit d’un individu… »

Je me demande comment Michel Audiard et de La Rochefoucauld auraient commenté ces quatre lignes

christiane dit: à

Vous avez raison Paul Edel d’évoquer ce livre impressionnant de Stendhal « Souvenirs d’égotisme ». J’avais, à sa lecture été sidérée par cette enfance qu’il recrée dans les premiers chapitres. Enfance partagée entre haine, colères, fureurs et adoration pour sa mère morte quand il avait 7 ans lui laissant ce besoin intense d’aimer.
Le père est rejeté comme les tantes (l’histoire du couteau où on le traite de monstre), les cousines. Seul le grand-père échappe à ses haines.
Cette mère adorée, désirée presque charnellement a dû teinté d’absolu les personnages féminins de ses romans et peut-être même sa façon d’aimer.
Il découvrait par ce livre le pouvoir de l’écriture mais aussi le silence. Ce n’est pas une confession, pourtant il semble tout dire pour mieux… se taire. L’enfant s’installait dans la transgression, l’adulte ? dans la fiction…

Soleil vert dit: à

Deux lignes en fait

bouguereau dit: à

des yeux globuleux à fleur de paupières, et des dents déjà gâtées par les mauvais cigarillos. Mais ses invitations étaient courues dans un château aux douves profondes en bord de forêt de Meerdael

verdom..tu tiens quelquechose là chantal..passe houtre la recherche vériste..passe le rubicon et invente..fortissimi sunt!

christiane dit: à

Merci, Jibé, pour votre commentaire matinal.

Janssen J-J dit: à

Fascinant de pauvreté, l’imaginaire sexuel de 57. Se rend jamais compte qu’il parle sans cesse de ses obsessions inassouvies, et que tout le reste est d’sa littérature. Et voit pas combien l’devient vulgaire dès que le point sensib’ est touché, le vernis s’écaille. Glapit et insulte tous azimuts…, puis, la cris passée, va se faire consuoler dans les bras de 75. « Dis-moi mon Pedro, pourquoi i-m’aiment pas ? pourquoi i me croyent pas ? pourquoi j’arrive pas à leur en imposer, malgré tous mes efforts quotidiens de ciselage de ma prose ?… I m’embêtent à toujours me décoder aussi vitre, à vouloir toujours mumilier, c pas drôle, c injusss ! Même la CT, qui m’a même pas remercié pour mon effort de compassion. Même mon opposition à passoul, i zy croivent même pas, me prennent pas au sérieux… Quelle bande de taches !… Mouhhh, je les détesss…

Marie Sasseur dit: à

The Atacama Large Millimeter/submillimeter Array is the most complex astronomical observatory ever built on Earth. Teams from North America, East Asia, and Europe merged projects to develop this breakthrough scientific instrument in northern Chile.

ALMA has opened a new window on the Universe, capturing never-before-seen details about the very first stars and galaxies, probing the heart of our Milky Way Galaxy, and directly imaging the formation of planets.

ALMA is a transformative radio telescope that can study cosmic light that straddles the boundary between radio and infrared. Most objects in the Universe emit this kind of energy, so the ability to detect it has been a driver for astronomers for decades.

https://public.nrao.edu/telescopes/alma/

Bloom dit: à

3xJ, dans le jargon diplo-cultureux, « cluster » est immanquablement précédé de EUNIC (you-nique). Les EUNIC Clusters sont les regroupements de centres culturels européens hors Europe, qui réalisent des projets communs labellisés et financés par l’Union européenne
https://www.eunicglobal.eu/
Lourdingue à monter, mais pas inutile.

Marie Sasseur dit: à

De memoire,le terme cluster est employé dans le film 2001 a space odyssey…

renato dit: à

L’Allegro dans Battalia à 10 pour orchestres à cordes de Heinrich, Biber, 1673, premier usage du cluster connu :

https://youtu.be/5YBOmgi-qSs

renato dit: à

Heinrich, Biber, > Heinrich Biber,

Clopine dit: à

Très belle discussions sur la RDL aujourd’hui, bon je vais mettre mon grain de sel (sans rapport) mais qui contient un peu de philosophie, en remerciant ceux et celles qui pensent encore un peu à moi <:

"Je n'ai plus besoin
Que l'on m'explique
Les choses compliquées
du Romantique
Mais le rapport ontologique
des mecs avec leurs propres bites,
à 90 ans (si je vis jusque là)
je crois qu'il faudra , ma foi, si des fois elle existe ,
que l'on m'en décrive
l'éthique.

Clopine

rose dit: à

Salut Clopine
🙃❤

rose dit: à

L’Atacama Large Millimeter / submillimeter Array est l’observatoire astronomique le plus complexe jamais construit sur Terre. Des équipes d’Amérique du Nord, d’Asie de l’Est et d’Europe ont fusionné des projets pour développer cet instrument scientifique révolutionnaire dans le nord du Chili.

ALMA a ouvert une nouvelle fenêtre sur l’Univers, capturant des détails inédits sur les toutes premières étoiles et galaxies, sondant le cœur de notre galaxie de la Voie lactée et imaginant directement la formation des planètes.

ALMA est un radiotélescope transformateur capable d’étudier la lumière cosmique qui chevauche la frontière entre la radio et l’infrarouge. La plupart des objets de l’Univers émettent ce type d’énergie, donc la capacité de la détecter est un moteur pour les astronomes depuis des décennies.

La lumière millimétrique et submillimétrique est facilement absorbée par la vapeur d’eau dans l’atmosphère. Le climat sec et l’altitude extrême (5 000 mètres ou 16 500 pieds) du site dans le désert chilien d’Atacama offrent à ALMA les bonnes conditions pour détecter ces faibles signaux depuis l’espace.

rose dit: à

Vu Madre de Rodrigo Sorogoyen

V.
Dormi.
Vu.
Parti.
30mn avant la fin. Trop violent.

Pablo75 dit: à

J’ai toujours trouvé très amusantes les réflexions des femmes sur les hommes, voir surtout à quel point elles sont à côté de la plaque quand elles en parlent, surtout entre elles (et vice-versa, évidemment).

L’explication est biologique, bien sûr. En quoi la Vie montre une intelligence redoutable. On sent bien qu’elle nous prend tous, hommes et femmes, pour des cons. On est ses marionnettes, en utilisant nos hormones comme des ficelles.

Les réflexions (très naïves) de Rose sur les hommes me font beaucoup sourire. Parfois même rire, comme en lisant celle-ci: « Une femme, ce n’est pas dans la tenue sexy qu’elle est féminine, c’est dans son essence. » Être si loin du début du commencement de la vérité est comique. On sent qu’elle n’a jamais compris ce que c’est une bite. Croire qu’elles se lèvent en percevant l’essence plus ou moins visible des femmes c’est drôle. Je rigole parce que j’imagine une femme moche mais très féminine pesant 200 kg et mesurant 1m60, habillée comme une catholique intégriste. Sa seule essence arriverait-elle toute seule à faire bander tous les jours son mari?

Le problème avec ce thème c’est qu’on ne peut pas en parler. Les malentendus sont immédiats et nombreux. Moi j’ai beaucoup essayé de dialoguer sur ce thème avec les femmes que j’ai bien connues et j’ai très vite compris que c’était une discussion impossible (quel qu’il soit le degré d’intelligence et/ou de culture du couple qui discute). La biologie empêche la raison de voir la réalité. Nos hormones manipulent nos neurones. Et la littérature nous montre bien que c’est un problème éternel et insoluble.

rose dit: à

rose dit: à
Vu Madre de Rodrigo Sorogoyen

Vu.
Dormi.
Vu.
Partie.
30mn avant la fin. Trop violent.

rose dit: à

On sent qu’elle n’a jamais compris ce que c’est une bite.

Et je ne le cherche pas.
Rassurez-vous.

rose dit: à

Je rigole parce que j’imagine une femme moche mais très féminine pesant 200 kg et mesurant 1m60, habillée comme une catholique intégriste. Sa seule essence arriverait-elle toute seule à faire bander tous les jours son mari?

Vendredi soir, j’ai pris le bus. Seule nuance.c’était.pas catholique mais aut choz, intégriste.
Ils avaient cinq mômes de six mois à cinq ans, etnle mari cntinie à bander.tous les jours pour sa femme. C lui qui portait le bb. Elle n’avait pas l’air malheureuse.

Pablo75 dit: à

Tiens, juste quand je parle de l’incompréhension de la plupart des femmes de l’érotisme masculin, je vois que Clopine demande qu’on lui décrive « l’éthique » du « rapport ontologique des mecs avec leurs propres bites » (ce qui montre au passage qu’elle va beaucoup mieux – ce dont tout le monde se réjouit ici, moi le premier).

Comment t’expliquer, Clopine?

Disons, pour être direct et clair comme à mon habitude, que les hommes n’ont aucun rapport philosophique avec leurs bites. Ils n’ont que des rapports biologiques avec elles. Et, pire encore (une nouvelle n’arrivant jamais seule), que les hormones n’ont pas d’éthique (ni les masculines ni les féminines, d’ailleurs).

Pablo75 dit: à

et le mari continue à bander tous les jours pour sa femme.
rose dit:

Comment tu sais cela? Comment tu sais que le mec pense à sa femme quand il bande et non à sa jeune voisine du 4ème aux gros nichons et au cul splendide? Ou à son actrice préférée? Ou à la scène du porno qu’il a regardé sur son portable juste avant de coucher avec sa femme?

La naïveté des femmes sur les hommes m’épatera toujours. Et le pire est qu’elles croient les connaître par coeur…

Hommes et femmes ne viennent pas des planètes différentes, mais de Cosmos différents.

et alii dit: à

BONJOUR Clopine;ça fait plaisir de vous lire ; c’es pour fêter ça que je vous raconterai ce que j’hésitas à dire: que j’ai bien connu un homme français -et juif- qui n’était pas particulièrement « vantard » et raconta avoir été amant de la maîtresse de Mussolini (évoquée par renato), et cet homme disait « avant Mussolini »!
C’était un homme qui aimait les femmes, argument qu’il servait à sa famille pour ne pas se marier,très bel homme encore quand quinquagénaire il se maria, presque « forcé »à la libération,et encore sensible aux présences de femmes ,passée la soixantaine ,et ,toujours bel homme,invitant de jeunes femmes avec les meilleurs alibis du monde ,puisque filles de collègues avec lesquels il était en affaire et auxquelles il faisait connaître des fils de familles pour sortir les jeunes graces ;
c’est évidemment dans cette seconde partie de sa vie que j’ai connu cet homme ,assez pour me souvenir de la complexité de l’arrangement avec la « supposée vie de famille »et des sentiments qui y étaient éveillés et commentés mais pas assez pour oser poser des questions
portez vous bien Clopine ; pensées

et alii dit: à

C’est
ce que j’hésitais

rose dit: à

Bon ben je renonce. Et j’m’en fous.
Repart le gros délire des visites post confinement alors les b.des hommes c le cadet de mes soucis.

Jean Langoncet dit: à

@Hommes et femmes ne viennent pas des planètes différentes, mais de Cosmos différents.

Sur la route lactescente (devait circuler sous le manteau parmi les initiés du collège de Closer)
https://www.youtube.com/watch?v=Z2GixRGf4AU

Janssen J-J dit: à

Très belle fin de journée philosophique sur la rdl en effet, merci CT de n’avoir pas relancé le débat sur l’amitié H/F, mais de l’avoir simplement déporté là où il aurait dû rester cantonné.
Bàv,

Janssen J-J dit: à

addendum en guise d’éthique de bites,

-> le google translator de Ma soeur donne ceci à propos du link « cluster »

(un certain nombre de choses similaires qui se produisent ensemble)comme :

a: deux consonnes ou voyelles consécutives ou plus dans un segment de discours

b: un groupe de bâtiments et en particulier des maisons construites à proximité les unes des autres sur une étendue importante afin de préserver des espaces ouverts plus grands que la cour individuelle pour les loisirs communs

c: une agrégation d’étoiles ou de galaxies qui apparaissent proches les unes des autres dans le ciel et sont associées gravitationnellement à l’amas de galaxies de Persée

d: un nombre plus élevé que prévu de cas de maladie (comme la leucémie) survenant dans une localité, un groupe de personnes ou une période donnée

e: un certain nombre d’ordinateurs mis en réseau pour fonctionner comme un système informatique unique Constitués de groupes de machines bon marché assemblées, les clusters ont à bien des égards supplanté les supercalculateurs traditionnels. –

(d’après Elizabeth K. Wilson : Qui est cette furieuse ?)

BNàv,

Janssen J-J dit: à

@ une petite dernière du jour apposée sur mon agenda du 17.8.2020 :
« A faire saliver un Pinçon Charlot ».
Superbe métaphore belgiciste ! Bàv

Sant'Angelo Giovanni dit: à

…mardi 18 aout 2020 à 0 h 12 min.

…les liens inter-actifs des communications fédérés,…en normes,…

…le  » sadisme  » général environnemental apprivoisé,…par les lois liées au capital.

…les sentiments réservés,…aux lucres, profits, bénéfices,…
…le  » sadisme  » de Sade, transformé en  » Fortune « .

…morale, la complicité soumise généralisée.
… » humanité  » va te faire foutre.

rose dit: à

Bonne nuit 😇

renato dit: à

Êtes-vous sûre et alii que cette votre connaissance a été amant de Sarfatti ? Ce n’était pas plutôt Angelica Balabanova ? Je pense à l’emploi du temps et au style de vie de deux femmes, et la deuxième me semble mieux placée pour un « avant Mussolini ». Enfin, il est vrai que tout est possile.

Cette conjecture bien à part, pour certains, dont moi, l’antisemitisme du fascisme italien reste un mystère, car les deux femmes qui ont eu une influence intellectuelle sur Mussolini — Balabanova et Sarfatti — étaient juives d’origine,

et alii dit: à

suite aux récentes remarques /questions
il me semble qu’il y a pas plus de risques -mais plus de chance- à poser ses questions sur les expressions des « désirs » -« pulsions »-des hommes et des femmes dans des groupes de travail dirigés par des professionnels « philosophie et psychanalyse »dans des lieux d’études comme le collège de philosophie, la MSH, (après avoir consulté les travaux des directeurs d’études pour choisir )que sur la toile d’ailleurs suivie par ces directeurs d’étude ;

et alii dit: à

renato, impossible de vous répondre:il n’a jamais dit le patronyme;sur que c’était « avant Mussolini »(expression qui me sidérait dans ma jeunesse, et cela dit devant moi)je n’ai eu aucun détail par ailleurs

Marc Court dit: à

Le Président Matthieu de Morgues, pamphlétaire au service de la Reine mère, disait de Richelieu qu’il avait dressé une volière, en substance l’Académie, à chanter sa propre gloire, psalmodiant: « Psaphon, est un grand Dieu, Psaphon est un Grand Dieu! ».
On pourrait interpréter je crois de la même manière l’énumération pablotesque ou, par facilité plus que par curiosité, d’augustes noms répètent: « Retz est un grand Dieu, Retz est un grand Dieu' ». Mais la question est: connaissent-ils autre chose et notamment, j’y reviens, le Testament Politique et les Mémoires? C’est fort douteux. Ils voient dans Retz ce qu’ils veulent voir: le contestataire doublé du politique hélas raté auxquels certains ne sont pas sans ressembler.

Au demeurant, ces réputations si pieusement transmises ne vieillissent pas toujours bien. Jean Gaudon dans sa préface à la Fin de Satan de Hugo, note ainsi le caractère caduc et usurpé de celle de Joseph de Maistre, qui, par le même ressassement qui en faisait un maitre du français dura pourtant un bon siècle avant de tomber de manière méritée

Approfondissons un peu plus :Toutes ces citations pablotesques, dument notées, nous dit-on pour que nul n’ignore qu à défaut de pouvoir penser, il compile faute de mieux, sont du XIX- XXème siècle,et datent de la légende noire de la Monarchie. On est alors bien content de déterrer Retz.
La manière dont Richelieu est peint dans Hugo -Marion Delorme- Vigny -Cinq-Mars- en dit long sur l’avènement d’un public bourgeois, la mort de la Monarchie dans les esprits, – cf Fin de Cinq-Mars- et le mépris tout idéologique dans lequel sont tenus conséquemment les penseurs de l’absolutisme. Voir l’étrange attelage d’ Alain et de Simone Weill, si propres tous deux par leurs orientations respectives à comprendre cette époque dans son ensemble !
.J’ai beaucoup apprécié l’enseignement de Marc Fumaroli, mais sa critique va exactement dans le même sens, lorsqu’il loue Gaston d’Orléans comme emblème d’un âge d’or contre l’absolutisme de Louis XIV, ce qui est peut être pousser le bouchon un peu loin. (Voir son La Fontaine,livre très écrit mais contestable à bien des égards.)
Il se trouve que depuis maintenant quelque quarante ans sous l’impulsion notamment de Roland Mousnier, Victor L Tapie, G Couton, Christian Biet, Christian Jouhaud, etc, on est revenu à cette littérature méprisée, non pour rétablir la Monarchie comme le pensent quelques esprits étroits sur ce blog, mais pour mieux comprendre comment elle fonctionne. Par un travail de quelque 7 ans sur la Fronde et la Révolution Anglaise j’ai apporté ma contribution à ce mouvement et fréquenté ces Mémorialistes et ces Gazetiers (Loret, vous connaissez, Pablo?). Alors je m’amuse beaucoup de m’entendre dire que je ne les ai pas lus et que je ne suis bon qu’à parler du clergé breton!
Pour finir, j’ose espérer que cette Retzolatrie ne s’explique pas par la connaissance exclusive et bornée de ses seuls mémoires. Mais j’ai peu d’illusion. Il est exact que Chaloux cite « l’oralité des Mémoires de La Grande Mademoiselle ». J’ignore si cette oralité vise l’orthographe hautement fantaisiste de la Dame, même pour l’époque, mais après Retz, c’est tomber de Charybde en Scylla.
Bonne soirée.
MC
PS
Georges Couton, auteur d’un Molière non surpassé et d’un Corneille qui fait loi, tous deux dans la Pléiade, qui, dans « Richelieu et le Théâtre », parle du Testament comme d' »un livre extraordinaire ». On est certes pas tenu de le croire, mais c’est un suffrage d’un autre poids que le mien, et par conséquent que tous les Pablos les Sasseurs, les Chaloux, qui en parlent sans l’avoir lu…Ah, c’st curieux, mais je ne crois pas que son « Corneille et la Fronde » en dise autant sur Retz!

¨MC dit: à

JJJ sur la Sévigné il vaut mieux voir les textes et la biographie de l’édition de Roger et Jacqueline Duchêne qui firent tant en France pour ce siècle. Mais je ne vois pas Madame de Sévigné guigner un héritage de Retz. Les textes dont on dispose à l’époque , notamment la lettre sur les distractions que Madame de Sévigné procure à Retz un an avant sa mort, tels que citée par Petitot (Biographie Universelle, plus tardive que Rancé, mais reposant pour la Marquise sur les mêmes sources) ne parait pas correspondre au souvenir que j’en ai.
Bien à vous.
MC

Marc Court dit: à

JJJ voyez par prudence l’édition Pléiade de Jacqueline et Roger Duchêne et leur biographie. Je note seulement qu’il me parait douteux que Madame de Sévigné espère un héritage de Retz, et j’ajoute que la lettre sur les distractions littéraires qu’elle procure au Cardinal (Corneille, Molière) est copiée dans la Biographie Universelle de Petitot, plus tardive que le Rancé, mais utilisant les mêmes éléments me parait éloignée de la version Capmas comme de la version Pléiade.
Bien à vous.
MC

Petit Rappel dit: à

Rose
Ai réalisé que la mystique de Jean Valjean construite sur le don et l’effacement n’est rien d’autre que la maxime alors très connue mais ici poussée à l’extréme : « le bruit ne fait pas de bien, le bien ne fait pas de bruit ». Ceci dans une perspective christique allant jusqu’à l’effacement et l’anéantissement final.
Bien à vous.
MC

Jean Langoncet dit: à

@Petit Rappel dit: à
Rose
Ai réalisé que la mystique de Jean Valjean construite sur le don et l’effacement n’est rien d’autre que la maxime alors très connue mais ici poussée à l’extréme : « le bruit ne fait pas de bien, le bien ne fait pas de bruit »

Voilà, Mr. Synthétique, dit Court, vôtre position est intenable : https://www.youtube.com/watch?v=zJBV4pBUmuk

Sant'Angelo Giovanni dit: à

…replay à 5 h 22 min.
…mardi 18 aout 2020 à 0 h 12 min.

…les liens inter-actifs des communications fédérés,…en normes,…

…le  » sadisme  » général environnemental apprivoisé,…par les lois liées au capital.

…les sentiments réservés,…aux lucres, profits, bénéfices,…
…le  » sadisme  » de Sade, transformé en  » Fortune « .

…moralité,…la complicité sociale soumise généralisée.
… » humanité  » va te faire foutre.

et alii dit: à

je n’ai pas la prétention de comprendre les erdélien-ne-s,mais je n’espère plus y arriver;je rappelle un auteur susceptible de les éclairer sur les questions rapportées par Clopine
Paul-Laurent Assoun;son oeuvre est nombreuse;
Jean-Pierre Winter oeuvre nombreuse aussi
les librairies psy sont ou étaient ? en général au courant des »séminaires », en dehors des cours dans des institutions;qui sont la possibilité de rencontres;
il y a du choix!
portez vous bien;bonnes vacances

Marie Sasseur dit: à

Hello,
Le bedeau se ridiculise, une fois de plus:
Un nom est un argument ( d’autorité).
Il n’est pas l’auteur de ses commentaires. Ni lecteur des textes ( de « loi ») qu’il cite.

Saluons donc un autre prophète du Cardinal de Luçon: Georges Couton, amateur de théâtre.
Lequel a grandement contribué à l’édification des rdliens avec ce Jugement dernier :

« ( Retz) Grand styliste est bien exagéré face à Richelieu, sauf à en faire une lecture anthologique, ou à etre Simone et André Bertière. »

( psst, Dr Courtaud: Vous utilisez trop un dico des noms propres, pour ne pas savoir qu’ils ne se mettent pas au pluriel)

rose dit: à

Ai réalisé que la mystique de Jean Valjean construite sur le don et l’effacement n’est rien d’autre que la maxime alors très connue mais ici poussée à l’extréme : « le bruit ne fait pas de bien, le bien ne fait pas de bruit »

Ainsi que le soulignait DHH hier, cette perspective christique est sinistre. La souffrance, battre sa coulpe etc..

Pourtant, quant à l’absence de bruit, je plussoie marc court. Seul moyen à ma disposition pour que la pensée soit féconde.
Bien cordialement

Marie Sasseur dit: à

« Ai réalisé que la mystique de Jean Valjean construite sur le don et l’effacement n’est rien d’autre que la maxime alors très connue mais ici poussée à l’extréme : « le bruit ne fait pas de bien, le bien ne fait pas de bruit » »

Dr Courtaud avance à bas bruit une idée fort audacieuse:
Monsieur Madeleine est un homme intègre.

On va faire péter les watt, pour annoncer la nouvelle.
https://youtu.be/cepAVgPXZ9c

rose dit: à

Recommence le grand touitouin.
Les consignes de l’ARS, les menaces de l’Ehpad. Si vs n’êtes pas sages, vous serez privés de visite. Si vous apprenez qu’un Ehpad a sauté à Marseille, vous saurez que c’est rose. Qu’elle aura mis tous les résidents dehors et sa mère en première ligne de la sortie.

Qui critique ce type de struture dans une grise sanitaire pareille ?
Le cauchemar continue.

rose dit: à

touintouin

rose dit: à

une grise crise sanitire de grande ampleur, voire mortelle.

rose dit: à

Je ne suis qu’un homme.
C pas de Q.
Nous, on des filles. Pêche, fraise et framboise et vanille de Madagascar.
Voilà.

Bonne journée.
Les barnums en hiver, faudra les chauffer.

Marie Sasseur dit: à

La rosse est mûre pour l’enfermement.

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