de Pierre Assouline

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Le Chili au coeur

Le Chili au coeur

Comme tout cela parait loin, surtout pour qui a été contemporain des événements. Olivier Duhamel et Delphine Grouès réussissent à rendre vivants, pour ne pas dire récents, cette mise à mort d’un régime et d’une idée. Le Chili, ou plutôt les Chilis de l’époque : celui de Valparaiso, patrie de Salvador Allende ; celui des Indiens Mapuches au courage légendaire, derniers du continent à se soumettre aux Espagnols, dans le sud, du côté de Temuco et Concepción ; et bien sûr celui de Santiago sans parler des autres. Ils se retrouvent tous dans Carmen et Teo (Stock, 265 pages pages, 19 euros, ici un extrait), un roman qui tente le grand écart entre Histoire et littérature, dans lequel la plupart des personnages, des dialogues, et des situations sont vrais au sein de faits historiques rapportés « aussi exactement que possible ». Air connu mais les auteurs exécutent cette partition avec un brio que seule une intime connaissance de cette musique-là autorisait.

Deux personnages portent l’histoire écrite d’une plume passionnée, vive et précise (passons sur le regrettable « militance » à plusieurs reprises). Teo, à jamais nostalgique du désert et de la nature de son Nord natal, était d’origine grecque et aymara et venait d’un milieu modeste. Sa vision de la politique avait été façonnée par l’intense souvenir de l’assassinat du président Kennedy, nouvelle qu’il apprit à 11 ans à la radio dans un bus et qu’il découvrit le soir à la télévision dans un bar -qui ne se rappelle le lieu et les conditions dans lesquelles un évènement mondial l’a atteint jusqu’à ne faire qu’un dans notre mémoire ?

Carmen, elle, issue de la bourgeoisie de la capitale, c’est la grande tournée latino-américaine du général de Gaulle qui s’est incrustée dans ses jeunes années, surtout l’étape chilienne et l’étape dans l’étape à Rancagua ; elle avait entendu à la radio le fameux discours dans lequel le résistant numero uno louait la fierté, la valeur et le courage du grand peuple chilien, en espagnol s’il vous plait, cela laisse des traces, assurément ! Même si à 20 ans, elle était déjà formée idéologiquement par Beatriz Allende, la fille ainée du leader socialiste, et rendait des services dans la clandestinité comme agent de liaison pour des guérillas censées servir d’arrière-garde au grand frère castriste. Au vrai, en ce tout début des années 70, elle est surtout subjuguée par Miguel Enríquez le charismatique leader du Mir.

Teo et Carmen sont miristes. A travers leur histoire, et c’est tout l’intérêt d’un roman historique à son meilleur lorsqu’il se donne une dimension nettement politique, on voit bien comment le MIR (Movimiento de Izquierda Revolucionaria- la gauche révolutionnaire) s’est d’abord constitué comme un réseau d’amitiés, partisans de dépasser la social-démocratie trop peu radicale pour construire un Etat marxiste-léniniste en prélude à une société communiste.

« Il savait combien la clandestinité rend paranoïaque, mais mieux vaut être parano que naïf »

Bien sûr, les personnages cèdent à un certain romantisme révolutionnaire et à une certaine mystique de la lutte armée, mais sans jamais verser dans le folklore. C’est peu dire qu’ils sont engagés : ils ne vivent que pour ça. On entend en sous-texte les chansons de Violeta Parra et d’Atahualpa Yupanqui :

« …¡Basta ya! ¡Basta Ya!
¡Basta ya que el yanqui mande!
El yanqui vive en palacio
Yo vivo en uno ¡barracón!
¿Como es posible que viva
El yanqui mejor que yo?… »

1971, quelle année !… les événements s’étaient bousculés : outre les élections municipales qui avaient donné la moitié des suffrages à l’Unité populaire, ce qui était même un sacré progrès sept mois à peine après les élections présidentielles, le poète Pablo Neruda avait été consacré par le prix Nobel de littérature et Fidel Castro entamait une visite triomphale au Chili… On découvre un Salvador Allende demeurant sur le parvis d’une église pendant un mariage car « ses convictions franc-maçonnes » lui interdisaient d’y entrer.

On trinquait au pisco… On fait connaissance de dirigeants révolutionnaires pls fidèles à leurs idéaux qu’à leurs compagnes… On crée le néologisme tancazo à partir de « tank » pour évoquer le spectre des coups d’Etat militaires jusqu’alors déjoués… On ressuscite des décrets bien opportuns de Marmaduke Grove, lequel dirigea l’éphémère république socialiste du Chili en 1932, afin de permettre au gouvernement de prendre le contrôle de plusieurs banques qui avaient refusé de vendre leurs actions à l’Etat… On découvrait un exemplaire de La Guerre de guérilla dédicacé en ces termes : « A Salvador Allende, que por otros medios trata de obtener lo mismo. Afectuosamente. Che »… Tant de choses vues, lues, entendues qui ne pouvaient rejaillir que sous la plume de bons connaisseurs du Chili, lui politologue et auteur en 1974 déjà du Chili ou la tentative (Gallimard) et elle auteure d’une thèse sur la protestation populaire chilienne.

Le 11 septembre 1973, l’armée dirigée par le général Pinochet en remplacement du général Prats, lance l’assaut sur la Moneda où sont pris au piège le président et les siens. Le premier mort a choisi de se donner la mort, c’est El Perro Olivares, l’un des amis. Allende sera le dernier, en se tirant un coup de fusil dans le palais déserté et pilonné par l’aviation. Douze jours après, Neruda meurt d’un cancer du pancréas à moins qu’il n’ait été empoisonné afin de l’empêcher de se réfugier au Mexique pour y dénoncer les crimes du nouveau pouvoir avec l’écho international dont peut disposer un tout récent nobélisé (plus de cinquante ans ont passé et on spécule encore régulièrement sur les vraies raisons de sa mort). Ceux qui se rendirent dans sa maison pour lui rendre un dernier hommage purent constater qu’elle avait été saccagée par les nervis du régime. Dans les décombres, on distinguait des morceaux de numéros des Lettres Françaises, l’hebdomadaire culturel du Parti, dirigé par Aragon et Pierre Daix. Toute une collection de vieux numéros car la revue ne paraissait plus depuis un an, les Soviétiques ayant annulé leurs milliers d’abonnements à la suite de sa condamnation de l’invasion de la Tchécoslovaquie. « Ironie de l’histoire » relèvent justement les auteurs : après les communistes, les fascistes.

Nombre de silhouettes françaises acquises à l’expérience tentée par Allende parcourent le récit : Régis Debray, bien sûr, mais aussi le poète Michel Deguy, la future productrice Fabienne Servan-Schreiber,  l’un des dirigeants de la Ligue communiste le philosophe Henri Weber, la photographe Marie-Laure de Decker, l’ambassadeur de France Pierre de Menthon, le correspondant du Monde à Santiago Pierre Kalfon… Le temps passa. La plupart des exilés auxquels la France accorda l’asile politique décidèrent d’y rester. Ils obtinrent la naturalisation. Carmen et Teo s’y retrouvèrent chacun n’ayant renoncé à rien de ce qui les fondait. Beaucoup étaient des rescapés de la prison et de la torture – et les accents de Mercedes Sosa leur venaient aux lèvres :

Gracias a la vida que me ha dado tanto
Me dio dos luceros, que cuando los abro,
Perfecto distingo lo negro del blanco
Y en el alto cielo su fondo estrellado
Y en las multitudes el hombre que yo amo…

Sous son nom de Carmen Castillo elle publia Un jour d’Octobre à Santiago (Stock), Ligne de fuite (Barrault), Santiago-Paris, le vol de la mémoire co-écrit avec sa mère Monica Echevarria (Plon) et réalisa nombre de films de fiction et de documentaires sur le Chili ou sur les luttes révolutionnaires notamment pour Arte ainsi que deux films pour le cinéma, maintes fois récompensés dans des festivals. Téo Saavedra, devenu directeur artistique du festival de musiques du monde « Les nuits du sud », publia avec Anne Proenza Les évadés de Santiago (Seuil). Des œuvres dont on ne doute pas qu’elles ont irriguées ce roman qui a le grand mérite de faire revivre non sans émotion un temps dont les enjeux doivent paraitre aujourd’hui archaïques mais pas les principes, les idéaux ni les valeurs.

(« Palais de la Moneda, le 11 septembre 1973, Salvador Allende pendant l’attaque, photo Leopoldo Vargas ou Luis Orlando Lagos ; « Augusto Pinochet, photo Chas Gerretsen, 1973, Chili »)

Cette entrée a été publiée dans Littérature de langue française.

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commentaires

1 414 Réponses pour Le Chili au coeur

bouguereau dit: à

mon larbin aime pas charoulet pasqu’il aime pas les laches cons et alcoliques..c’est l’otarie qui smoque du chval de labour

bouguereau dit: à

Prophétisme n’est pas penser de manière articulée.

ce con de keupu s’entend telement ça lui semble un autre..il va voir le rabin qui lui fait des passes à la vade retro satanasse

bouguereau dit: à

Et je suis OK pour qu’on relâche les gros poissons-chats

espèces hinvasives..et le silure glane n’est pas un gros poasson chat..mais vaut mieux lui faire sa fête..et ça se mange..un pécheur doit manger sa pêche..ni plus ni moins..sans commerce..la relache c’est souvent un truc de pédant havec plus de pisquel que le ruawouaï que dirfilou..ce qui est techniquement pas possibe..mélanchon l’hinterdit

bouguereau dit: à

Il faut donc faire pression sur son député et senateur.

non..mais comme dirait rénateau..pas le temps ni lenvie de vous espliquer..

bouguereau dit: à

Ses semblables selon Mélenchon !

par télépat et syncronicité!..le problème avec mélanchon c’est qu’il en vend dla bonne à 99% en façade et dans l’dos du gros foin que même des ânes comme charoulet il aime pas..tu m’tonnes que la bac elle lui cherche des poux..et quelle en trouve sacrénom

bouguereau dit: à

La morphine

Utile sourdine de douleurs

..et on aimrait pas les personnes qui lui souhaitraient un jour de l’aimer..corps zet âmes kabloom..on aime tous secrêtment un peu la bêtise..elle nous protège

et alii dit: à

Tout ce qui est produit et mis en circulation l’est à partir de dispositifs garantissant la rationalité de la proposition. Ainsi, quand Airbus fabrique un A380, l’avion doit être certifié par des ingénieurs connaissant les lois de la gravitation, de l’inertie, de la résistance des matériaux, de l’aérodynamique, etc., confirmant que cet avion peut voler. Tout ce que l’on fait industriellement, dans tous les domaines – la construction des bâtiments, les médicaments, la qualification des enseignants et des élèves –, absolument tout est certifié par des diplômes, des jurys, des agences, des cabinets spécialisés, des experts-comptables, etc.

“L’actuelle économie industrielle est vouée à l’échec : elle n’inspire plus confiance”
Bernard Stiegler
Telle est la condition de la confiance et du crédit sans lesquels une société ne peut pas fonctionner. Cependant, nous soutenons dans le Collectif que lorsque l’on certifie un Airbus A380, on ne tient pas compte de toutes les dimensions de la physique. Si on l’intégrait la thermodynamique non seulement au niveau des réacteurs, mais au niveau du carburant, l’avion ne devrait pas voler.
in
Bernard Stiegler : comment créer une communauté économique territoriale plus intelligente
https://www.philomag.com/les-idees/bernard-stiegler-comment-creer-une-communaute-economique-territoriale-plus-intelligente

Janssen J-J dit: à

@ mais qui voudrait bouffer des silures ? pas Larbinat, quand même ? chasse pas, pêche pas… f’rait trop mal à la mâchoire des poissons, l’âme-çon. Ose même pas bastonner les dindons, quand le méritent, tu vois l’genre…

@ Maurice ? Nan, lui c’est George (Boy George), qu’arrive pu toujours à attraper les miss… Veut pas aller voir les aut’pétasses en Dordogne, au fond du parc. L’est comme moi, reste un bon prolo, mais zau grand coeur, hein. Fréquente pas les bourges, aime pas voy’ager, faire la route tous les jours, tu ois rin du paysage au volant, qui m’dit. S’contente de ses deux meufs. Plus djeunes, elles z’y font la nique, se foutent de sa vieille bite. Mais comme i sait où est le pognon pour la bouffe, du coup, respect… hein, Normal… C mieux chez les animaux, plus réglo que chez les zumais… hein… Faudrait pas qui s’vire pédé, j’saurions pas où lui trouver un copain. A Pariss, on sait p’tê… quai d’la Mégisserie ?
Bàv,

Jazzi dit: à

Mélenchon n’a pas entièrement tort, le boug.
Jésus à été condamné à mort par les grands prêtres Juifs.
Mais présenter les choses sous cet angle là n’est pas innocent.
Il chasse sur les terres de la fille Le Pen…
Dans cette histoire, le principal responsable, à qui profite le crime, c’est Dieu !
Et Jésus, Fils de l’homme et Fils de Dieu, était parfaitement volontaire.
Sans sa mort (et sa résurrection) pas de christianisme.
A quoi tient l’histoire ?
Si l’on avait écouté Pilate, qui voulait gracier Jésus après quelques bons coups de fouet, les Romains auraient fait l’économie d’une nouvelle religion !

Jazzi dit: à

Quant à ce pauvre Judas, c’est le grand cocu de l’Histoire !
Qu’avait-on besoin de lui pour reconnaître Jésus, qui était aussi populaire qu’une rock star dans toute la région…

Janssen J-J dit: à

https://www.youtube.com/watch?v=UX9ng7z7RL0
et pour bien commencer la soirée « scrabble », un peu de Rossini.

@ jzmn, Toujours sur le comeback de Jésus à donf, c’est pour quand son nouveau débarquement messianique ?

Janssen J-J dit: à

@et alii, si je puis me permettre avec tout mon immense respect que je vous dois au Palais de la découverte de la toile, vous comptez mett’combien de temps pour le délai de viduité Stiegler ?
(NB / Je comprends pftmt le chagrin des gens, mais enfin, faut savoir le taire un moment donné, faire preuve de résilience de survivante, hein, ne pas entretenir trop longtemps des mythes au logis morbides, cesser de se harceler, s’endormir)…

et alii dit: à

pharmakos pour tous:
Cotton MS Vitellius C III is the only surviving Old English illustrated book describing plants and their uses. Recently the British Library, along with the Bibliothèque nationale de France, digitized the 1,000-year-old illuminated manuscript. The ancient book features illustrations of plants and animals alongside various bodily issues that can be treated by their use or consumption. For example, a snake is illustrated by the passage on sweet basil, an herb that has been known to help fight poisonous bites.
https://www.thisiscolossal.com/2017/09/a-thousand-year-old-guide-to-plants/

bouguereau dit: à

Si l’on avait écouté Pilate, qui voulait gracier Jésus après quelques bons coups de fouet, les Romains auraient fait l’économie d’une nouvelle religion !

a que j’aurai préféré que ma tante en ait..j’aurai moins souffert l’henphère et jaurais pu la faire foutre en prison qu’il dit lafrenchézado dpédro..au lieu de ça..elle lui envoie des carte postal avec des qué tal carmen et des hurkurkurkurk!..l’agozil a du dmander l’azile hou tu sais

et alii dit: à

@JJJ
, mais mieux vaut être parano que naïf »
BILLET

bouguereau dit: à

Quant à ce pauvre Judas, c’est le grand cocu de l’Histoire !

faudrait faire une pétition bordel a cul « on a pas dmandé a naitre.. »oué remboursé les cons » quelle gueulrait rozy

bouguereau dit: à

mais qui voudrait bouffer des silures ?

hen plus c’est des concentrateurs d’heavy métal et de diverse salopries..mais t’as péché..donc tu bouffes qu’il dirait dario moretti

et alii dit: à

@J.Drillon
et encofe une encre
Ils ont analysé par un procédé d’imagerie innovant les encres artisanales, dites métallogalliques, de 15 lettres raturées afin de distinguer sur les sections occultées les jeux de pigments superposés grâce à leurs teneurs respectives en cuivre et en zinc. Enfin, les chercheurs ont réussi à lire une partie des textes qui avaient été dissimulés : des mots tendres confirmant l’existence d’une relation sentimentale entre Marie-Antoinette et ce gentilhomme suédois, ambassadeur officieux auprès des cours d’Europe et organisateur de
https://www.lexpress.fr/actualite/sciences/la-science-a-l-assaut-des-manuscrits-anciens_2132711.html?utm_source=ocari&utm_medium=email&utm_campaign=20200818190001_34_nl_nl_lexpress_coronavirus_5f3c04c68a4467c31d7b23c6&xtor=EPR-5240-%5B20200818190001_34_nl_nl_lexpress_coronavirus_5f3c04c68a4467c31d7b23c6_002MGB%5D-20200818-%5B_005GRVI%5D–20200818050000#EMID=c9d208096a0cf9890af148e732b7f0569a768fe1b915dacd51f2d2d7cda0cdd7

Brinqueballe dit: à

mett’combien de temps pour le délai de viduité Stiegler ?

Stiegler n’est pas un silure!;)

bouguereau dit: à

Mais présenter les choses sous cet angle là n’est pas innocent.
Il chasse sur les terres de la fille Le Pen…

« the most dangerous game » baroz

Janssen J-J dit: à

@ mais mieux vaut être parano que naïf

mais c une affirmation erdélienne tout à fait gratuite. L’inverse est beaucoup plus cher, c sûr… Ce soir, je vous M. beaucoup, taxfl., je sais pas pourquoi, ou plutôt si, vous vous améliorez, ne fuyez plus le diabloque. Pas vrai que vous allez beaucoup mieux à mesure que tout le monde se reconfine ? Paraissez plus ouverte aux autres problématirques de la maladie mentale des autres, je trouve. Bàv,

Patrice Charoulet dit: à

Venant de dire tout ce que je j’aime, plusieurs me demandent de dire ce que je j’aime.
Je défère à leur aimable invite. J’avertis que ce ne sera pas drôle à lire, car je ne sais qu’être franc.

J’aime

Ma femme
Mon pays
La langue française
L’eau de source de montagne
Le pain complet
Les fruits
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La soupe
La marche non sportive
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La droite française classique
La démocratie représentative
Les commentateurs de blogs qui écrivent sans pseudonyme et qui peuvent dialoguer sans invectives
ordurières
Les gens qui sont capables d’indiquer leur ville, leur adresse, leur courriel, leur téléphone sans peur à qui souhaite le savoir et qui ne sont donc pas paranos. /-

Mimi Pinson dit: à

La marche non sportive

C’est à dire?

Marche nordique aussi?

Jean Langoncet dit: à

@J’aime
La droite française classique
La démocratie représentative

La boxe anglaise
Gauchir le droit

Jean Langoncet dit: à

Seersucker suits

Jean Langoncet dit: à

Les espaces verts de Levallois-Peret

Jean Langoncet dit: à

Trout Fishing in America et Brautigan via Le Castor Astral

Jean Langoncet dit: à

Le riz rond à faire parvenir à mon nom dite ville

Jean Langoncet dit: à

Zip code 415

Jazzi dit: à

Vous êtes plus sympathique à travers vos « J’aime » plutôt que « Je n’aime pas », Patrice Charoulet.
Cultivez les premiers et oubliez les seconds !

Jean Langoncet dit: à

Les oeufs brouillés au petit déjeuner

rose dit: à

christiane

Cette dévotion à sa mère, cet espèce de grand amour fou, cette perte ignoble alors qu’il n’avait que sept ans et que, sa maman bien en chair, rien ne laissait présager (ai cru comprendre « en couche » donc ce serait lors de la grossesse de l’enfant suivant) son départ foudroyant, sur les traces de Paul Edel vous avez soulevé le voile sur Henri Beyle qui aura consacré sa vie à écrire. Obstinément. Pour notre plus grand bonheur.

rose dit: à

confirmant l’existence d’une relation sentimentale entre Marie-Antoinette et ce gentilhomme suédois, ambassadeur officieux auprès des cours d’Europe et organisateur de

Marie Antoinette, grosse salope.

rose dit: à

relation sentimentale entre Marie-Antoinette et ce gentilhomme suédois, ambassadeur officieux auprès des cours d’Europe et organisateur de […]

Marie Antoinette et le comte Axel de Fersen organisateur de plusieurs tentatives d’évasion du couple royal dont celle de la fuite à Varennes.

rose dit: à

Moi, je suis entrée dans la sexualité avec mon père, j’avais treize ans.
Nous étions en vacances en camping à Saint Céré. Tous les ans, nous changions de lieu de camping pour ne pas nous faire de bande de copains.
En famille, cinq membres. Des vacances mortelles.
Ce jour là, nous étions partis les cinq visiter le gouffre de Padirac.
Je me souviens de ce fait brûlant, et d’autres autant, comme si c’était hier.
Je le considère aujourd’hui comme un acte fondateur de ma sexualité.
Le jeune homme qui tenait la caisse m’a -j’imagine puisque je ne sais pas le fait- cligné de l’oeil. En tout cas, je lui ai tapé dans le sien.
Mon père m’a alors publiquement traitée de pute.
Je ne me souviens en rien de cette visite, mais bien de la suite. J’étais alors comme un jeune chev1l sauvage et fougeux, mince et déliée et ma chevelure était ma crinière.
Rentrés au camping, il avait hurlé sur mes cheveux et conspué ma frange. Je pleurais et j’étais partie la couper.

Aujourd’hui, mon père mort, je n’ai de ma vie jamais été aussi calme, sans colère, paisible.

rose dit: à

Aujourd’hui, mon père mort, je n’ai de ma vie jamais été aussi calme, sans colère, paisible.

Depuis un mois et demi, alors que j’ai passé le confinement sans dormir et dans un état d’angoisse irrépressible, mon chat Ivy, siamoise, âgée de vingt ans, a cessé de faire pipi au lit. Fini le grand tintouin des alèzes, des lessives à tout va et de la rotation des draps.
Mon chat est une fille.
Elle vieillit bien. Elle est calme, paisible et dort beaucoup. Je lui accorde peu de câlins. Ce n’est pas bien. Mais c’est comme ça que je peux faire. Alors elle s’approche mais je suis hérissée.

rose dit: à

Patrice Charoulet dit: à
Venant de dire tout ce que je j’aime, plusieurs me demandent de dire ce que je j’aime.
Je défère à leur aimable invite. J’avertis que ce ne sera pas drôle à lire, car je ne sais qu’être franc.

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Merci Patrice Charoulet pour votre liste.
Un point m’intrigue : celui de votre sympathie marquée pour les majors de promotion des concours de l’agrégation.
Un point m’émeut, c’est votre un. Vous devez être un homme fidèle qui laisse le regard des femmes s’évanouir sur lui puisque vous aimez la vôtre.

rose dit: à

J’aime

Ma mère, la mer, mes deux filles.
Le pays où je vis et la maison qui m’héberge. La terre entière et toutes les maisons.
Mon chat, mon chien qui nous a quittées et l’ensemble des espèces animales avec une préférence pour les baleines.
Les plantes et les jardins.
J’aime les gens avec une prédilection pour les enfants.
.

rose dit: à

Patrice Charoulet

Je regarde, espérant ne pas vous heurter, ni empiéter, en mettant une astérisque ou plus aux points que je partage avec vous. Merci de votre accueil.

J’aime

Ma femme. L’homme que j’aime.
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L’eau de source de montagne *
Le pain complet *
Les fruits *
Les œufs à la coque *
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Les commentateurs de blogs qui écrivent sans pseudonyme et qui peuvent dialoguer sans invectives
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Les gens qui sont capables d’indiquer leur ville, leur adresse, leur courriel, leur téléphone sans peur à qui souhaite le savoir et qui ne sont donc pas paranos.

Bien cordialement

Je rajouterai si vous le permettez les étoiles et les coquelicots.

rose dit: à

Au sud de puerto Montt, ce golfe marin. Il marque le début des fjords qui forment la côte ouest du sud du Chili et le début de la Patagonie chilienne et aussi la fin des routes carrossables sauf la route à bicyclette prisée des cyclistes.

https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Seno_de_Reloncav%C3%AD

rose dit: à

La fin de la carretera australe c’est villa Ô Higgins et sachez-le c’est un cul de sac. Pour ceusses qui aiment les boucles c foutu, faut prendre le même trajet retour.

Jazzi dit: à

« Mon père m’a alors publiquement traitée de pute. »

Et votre mère n’a rien dit pour votre défense, rose ?

Bloom dit: à

Bien franco-française, le Charoulet droite classique. Ni les grands russes, ni les grands allemands, sans parler des mondes anglo-saxon ou hispanique n’existent.
J’aime pas Charoulet.

rose dit: à

J’aime pas Charoulet.

Normal. Il est très équilibré.
1/ J’aime ma femme.

Jazzi
Non. Ou bien, pas le souvenir.
Plus tard, lorsque j’aurai 20 ans, oui.

rose dit: à

Alors comment faire pour aller au sud du Chili en partant du Chili ?
Emprunter un col et passer par l’Argentine.
Oui.

Jazzi dit: à

Il semble que chez l’égotiste Charoulet le culte de la laïcité occupe toute la place du religieux ?
Ses saints sont les primo agrégatifs des lettres, de la philo et de l’histoire.
Sa femme serait-elle pour lui une sainte à laquelle il ne fit pas de beaux enfants ?

Jazzi dit: à

« Moi, je suis entrée dans la sexualité avec mon père, j’avais treize ans. »

Formulé ainsi, rose, on pense immédiatement à l’inceste à la manière de Christine Angot !

et alii dit: à

@J.Drillon
depuis que la RDL a ressorti une dictée, je me fais un sang d’encre à la pensée que vous n’en avez pas mentionné la couleur;et dire qu’il y en aurait ,selon Pivot, un cent;
trop fatiguée pour chercher sur la toile le premier pas de cette méchante histoire, j’implore de l’aide

Chantal dit: à

j’aime les champs de lin
le gorgonzola au mascarpone
les tabourets
les paniers en osier
les frontières poreuses
le sifflement de la bouilloire
Les seiches
L’encre bleu roi
Saint Jean d’Acre
Les Sargasses
Les robes châles et les scandales de rivière
Le lait chaÏ
La panne de velours
L’idiosincrasie
Les gourdes en aluminium
L’inspecteur Javert
Le pianO du lac
Les roses trémières
Colargol
Whoopy Goldberg
Les noix de cajou et le persil
Les démocrotteux
Les fins de partie
Les lange & söhne
L’Ester Haus à Vallendar
Midnight express
Le crissement des pneus sur le gravier
L’ombre d’un parasol en Touraine
La tour de Saint Rombaut dans la brume matinale
J’aimerais explorer le Mercantour hors saison
Ne plus surveiller les batteries des mes objets high-tech
Me laver avec l’eau du toit
Bailler aux corneilles devant un orateur pénible

Refuser les confidences impudiques

Jazzi dit: à

L’égotiste Bloom n’aime pas qui ne lui ressemble pas. Serait-il atteint d’une forme de narcissisme aigu ?

Jazzi dit: à

Curieux, rose. Il semble que votre oedipe se soit déplacé, transféré sur la mère en place du père. Tuer le père pour épouser la mère. Et pourtant vous n’êtes pas lesbienne. Un voeu en passe de réalisation un demi siècle plus tard !

renato dit: à

Aujourd’hui j’aime l’idée d’une croûte aux morilles avec des fines nouilles boulangères ; domain je ne sais pas.

Janssen J-J dit: à

@ Vous êtes plus sympathique à travers vos « J’aime » plutôt que « Je n’aime pas »,

Voilà. C’est toujours ce que j’ai pensé de tous.tes les erdéliennes. Mais le drame, c’est qu’à votre notable exception, jzmn (peut-être liée à une sorte de déformation professionnelle de type alimentaire), chacun préfère en général se définir en creux par sa détestation de ce que disent, pensent, exposent et argumentent leurs coreligionnaires…, comme si de là s’inférait à leurs yeux, leur propre intelligence et estime d’eux-mêmes.
L’amour (à défaut d’altruisme) n’est pas aimé. L’amour génère icite du scepticisme voire de la honte. De l’ironie acerbe et facile. Des sarcasmes. La norme prédominante serait plutôt celle du déséquilibrage, et l’équilibre, celle de l’exception.
Cela dit, je ne pense pas que le phénotype de M. Charoulet soit très exactement équilibré. Il penche vraiment trop d’un seul côté tropical. D’où la tristesse et le profond ennui se dégageant de son CV.
Tous comptes faits, ses détestations sont beaucoup plus drôles et intéressantes.
Non, jzmn, il lui faut apprendre à les cultiver, à mieux les questionner, je pense…

NB/ Il a eu, ce faisan 😉 le mérite de libérer d’autres paroles très émouvantes ou fort joyeuses, nous y reviendrons sûrement.
Bàv tous.tes,

(19.8.2020_9.23. Yvonne est morte il y a exactement un an, et à cette heure-ci. Nous irons lui porter des fleurs, comme toutes les semaines. Mais plus belles encore seront-elles aujourd’hui).

et alii dit: à

« Parler pour » la communauté du vivant : une réflexion philosophique fondatrice
Être vivant, ça vaut à la fois pour les animaux et pour les êtres humains et ça me plaît bien. Il est essentiel que cette thématique comprenne à la fois les animaux et les êtres vivants pas au même titre, mais également. (…) Tout vient de mon enfance. De 1940 à 1944 j’ai passé la guerre dans une ferme en Normandie, j’ai ressenti un attachement aux animaux très fort. C’est devenu très vite une question politique, mais sans jamais militer. Tout est une question politique, rien n’échappe au politique. Mais cette question là, c’est particulièrement important de la rattacher au politique car c’est la communauté des vivants, c’est une communauté émotionnelle, qui implique des devoirs et des responsabilités. Je suis pour une légalisation des droits des animaux. C’est du juridique, pas du politique. J’ai fait un travail de pionnière, j’ai relu toute l’histoire de la philosophie avec cette obsession pour les animaux, et je me suis rendue compte que c’était grave par une absence totale, mis à part Schopenhauer et Rousseau. Je voudrais qu’on ne les oublie pas, je veux les rapatrier dans la communauté humaine, mais je ne peux pas me mettre à leur place. Je préfère « parler pour », plutôt « qu’à la place de », ça me semble plus profond, moins assimilateur et moins usurpateur.
Élisabeth de Fontenay

et alii dit: à

j’ai commencé de comploter avec ma kinési pour que les institutions de personnes vulnérables prennent des chats libres d’aller et venir dans toutes les pièces chercher gourmandises et caresses

et alii dit: à

Ça en dit long sur moi, je n’étais pas travailleuse, j’étais une mauvaise étudiante, c’est pour ça que je n’ai pas fait de thèse, je n’aspirais à la reconnaissance de l’Université. Mais tout me plaisait dans la philosophie, la manière de raisonner, la mise en cause des idées reçues. Je pense que j’ai contribué à rétablir l’affectif et le passionnel dans l’écriture philosophique. J’essaie d’être relativement neutre, mais je suis toujours très engagée dans mes écrits. Au fond, peut-être que je suis une moraliste même si je n’aime pas beaucoup l’idée. Derrière tout ce que je fais, il y a un souci éthique. Je cherche à convaincre, à transmettre, à transmettre la façon de mettre à mal et convaincre mes lecteurs du bien fondé de ma mise à mal.
Élisabeth de Fontenay

et alii dit: à

Je suis entourée de livres. Il y a deux lectures qui m’accompagnent continuellement « La Montagne Magique », de Thomas Mann, et « La recherche du temps perdu », de Proust. Il y a la peinture aussi, je pense notamment à ce chien de Goya, il y a toute une peinture des animaux qui est très inspirante. Ce que les philosophes ont raté, les peintres l’ont réussi. Les artistes font l’expérience de la présence, ce que les philosophes ne connaissent pas du tout.
Élisabeth de Fontenay
https://www.franceculture.fr/emissions/les-masterclasses/elisabeth-de-fontenay-je-pense-que-jai-contribue-a-retablir-laffectif-et-le-passionnel-dans

et alii dit: à

Goya:le chien
Par cette façon même de traiter son sujet, Goya a créé les conditions permettant de nourrir l’imaginaire du spectateur. Peu importe qu’il ait ou non réalisé celles-ci volontairement puisque de toute façon le résultat est identique : notre imagination est pleinement éveillée. Goya a peint les « œuvres noires » dans un état de grande faiblesse physique et mentale à l’époque de son refuge dans sa maison la Quinta del Sordo en 1819.Il avait ses raisons pour composer ainsi ce tableau, mais celles-ci restant voilées, elles ne peuvent fonder la manière de voir des spectateurs.
http://www.magge.be/le-chien-de-goya-et-les-manieres-de-voir-gerard-magnette/

Janssen J-J dit: à

@ domain je ne sais pas.

Carpe diem, r. ! (Horace, Ho-désespoir !)

rose dit: à

et alii dit: à
j’ai commencé de comploter avec ma kinési pour que les institutions de personnes vulnérables prennent des chats libres d’aller et venir dans toutes les pièces chercher gourmandises et caresses.

Génial.

Cela commence.
Chats et chiens.

Et alii ❤

Janssen J-J dit: à

@ jzmn… sauf que Fontenay est, comme par hasard, citée dans l’opus signalé qui vient juste de sortir… N’induisez pas en confusion l’ordre des préséances… Seriez-vous chargé en outre de faire de la retape au Mercure ?

et alii dit: à

n’ont pas attendu Elisabeth de Fontenay
des dates!
E de Fontenay était bien connue au collège de philo et chez DERRIDA
et elle n’est pas très narcissique, elle, elle parle POUR les autres

Jazzi dit: à

Oui, une parmi d’autres mais pas toute la place des autres, JJJ.

et alii dit: à

ma kine me disait ce matin qu’elle constatait , pour elle comme pour ses « patients » que ce dont les gens ont surtout besoin c’est DE PRENDRE SOIN ,le CARE,même les enfants, comme elle de son jardinet son potager

et alii dit: à

je n’ai jamais supporté qu’on parle à ma place, déjà adolescente, et qu’on prétende dire ce que j’éprouvais ,déjà quand j’ai retrouvé mon chat tué par des voisins .les écrivains m’intéressent parce <qu'ils savent montrer les sentiments;
non merci le style RDL "ELLE CHERCHE LE PERE"(j'en ai largué des "psys professionnels" qui s'imaginaient avoir tout compris!

et alii dit: à

les « photos sauvages » d’enfants avec des animaux sont toujours émouvantes

et alii dit: à

un matin, j’ai retrouvé mon chat avec la patte cassée d’avoir fait tomber de grosses boites lourdes dans la cave;je l’ai aussitôt emmené chez le véto avant d’aller au lycée :c’était cours de grec;et j’ai expliqué mon retard au professeur avec des excuses;je n’ai pas été punie;

lmd dit: à

Quelques lustres après, les lecteurs de Vingt ans après se souviennent que monsieur le coadjuteur rode toujours quelque part :
«— Madame, dit le maréchal, j’ai laissé trois hommes au Pont-Neuf, quatre aux halles, six au coin de la rue de l’Arbre-Sec et deux à la porte de votre palais, en tout quinze. Je ramène dix ou douze blessés. Mon chapeau est resté je ne sais où, emporté par une balle, et selon toute probabilité je serais resté avec mon chapeau, sans M. le coadjuteur, qui est venu et qui m’a tiré d’affaire.
Ah ! au fait, dit la reine, cela m’eût étonnée de ne pas voir ce basset à jambes torses mêlé dans tout cela ».
Ou encore :
«Gondy, devant cet orage qu’il pouvait rendre mortel pour les railleurs, demeura calme et sévère. La reine lui demanda alors s’il avait quelque chose à ajouter au beau discours qu’il venait de lui faire.
— Oui, madame, dit le coadjuteur, j’ai à vous prier d’y réfléchir à deux fois avant de mettre la guerre civile dans le royaume.
La reine tourna le dos, et les rires recommencèrent.
Le coadjuteur salua et sortit du palais en lançant au cardinal, qui le regardait, un de ces regards que l’on comprend entre ennemis mortels ».

Et quelques citations soigneusement notées d’un autre auteur (mais on n’a pas lu ses livres) :
« L’Astrologie est une science immense et qui a régné sur les plus grandes intelligences». 
«Notre monde est dirigé par le Diable, donc rien de plus normal que tout soit à l’envers».

et alii dit: à

un jour , je vois mon fils couché sur le tapis , et caresser BALI notre (sa) chatte ;je lui dis ‘ton professeur de français te demande de lui raconter ton jeu préféré;tu pourrais lui raconter comme tu aimes rester avec Bali; il le fit , en précisant « je voulais l’épouser, mais maman me dit que ce n’était pas possible » ;
aujourd’hui, c’est un homme qui a des animaux, chien et chats, qu’il emmène en voiture quand il se déplace dans le pays; sa femme avait pris des chèvres! et tout ce monde, dont je prends des nouvelles! s’entend bien, j’en suis heureuse

Chantal dit: à

comment va le Masstif du Tibet de Renato ?

Janssen J-J dit: à

Ce matin, dans la cuisine, une souris suspectée depuis quelques jours de s’en donner à cœur joie, a été prise au piège du morceau de fromage. Quand j’ai entendu se déclencher la tapette, je me suis précipité. Etranglée à la tête, son corps était encore parcouru de convulsions nerveuses. Puis, sa vie s’est arrêtée. Je n’ai pas sourcillé ni éprouvé la moindre émotion et n’ai pas tenu rigueur au chat d’avoir manqué d’efficacité à ce sujet. Suis-je un monstre ?
Par ailleurs, j’ai toujours été fasciné par le chien de Wegmann, qui a toujours su l’effet hilarant que ses poses produisaient sur certains téléspectateurs. Il ne riait jamais. Sommes-nous des monstres, chacun à notre façon, lui et moi ?
https://www.pinterest.fr/abigaellek/braque-de-weimar-original/

Janssen J-J dit: à

Désormais etalii (qui prenez pas mal d’espace virtuel), vous donnez à voir des morceaux entiers de votre vie intime. Doublés de vos propres interprétations. Après avoir martelé que vous n’en aviez rien à braire du narcissisme ambiant des gens de ce blog, je trouve cette nouvelle démarche offensive assez cavalière, pour ne pas dire particulièrement indécente. Ne seriez-vous pas une drôle de créature désembobinée par des kinésithérapeutes sans scrupule ? Suis-je le seul à ressentir cette absence de retenue dans votre mentir-vrai de mère pro-palestnienne ?
Bàv,

NB : suis étonné que vous n’ayez pas encore mentionné ce roman de rentrée dont on dit pas mal de bien ce matin… C comme un long kaddish d’une tristesse infinie, parait-il
https://www.en-attendant-nadeau.fr/2020/08/19/fiction-francaise-toledo/

et alii dit: à

les souris sont des animaux charmants intelligents et coquins;il suffit de leur laisser une poche avec des morceaux de pain ou des grains de riz;elles se glissent dedans ; et on les récupère et leur rend la liberté;

et alii dit: à

je ne réponds pas à des types qui fantasment à blog ouvert ; si ça les offense que j’ai une vie sans eux et leur vie rastafiolique,je leur suggère de s’occuper de leur psyché

bouguereau dit: à

les gens ont surtout besoin c’est DE PRENDRE SOIN ,le CARE

..les pharisiens on les rconnait a cqu’ils se prennent soin entr’eux havec bruit qu’il dirait meussieu courte

bouguereau dit: à

Re-garder ensemble

..dans la même direction?..sapré rénateau

Janssen J-J dit: à

(wikip)

Le 8 février 2018, Aymeric Caron annonce avec Benjamin Joyeux et Malena Azzam la création d’un nouveau mouvement écologiste pouvant se positionner comme une alternative au parti politique Europe Écologie Les Verts (EÉLV), dans une tribune du Monde. Ce mouvement, le Rassemblement des écologistes pour le vivant (REV), propose de se recentrer sur « le respect de la planète et de tous ses habitants » et souligne « la nécessité d’une nouvelle formation qui défende les intérêts du vivant sous toutes ses formes, le bonheur individuel et collectif, la non-violence, la liberté de chacun à s’épanouir dans sa singularité et dans le respect d’autrui. » Le collectif se positionne notamment sur les questions de société telles que l’interdiction de la corrida, de la vivisection et l’interdiction progressive de la consommation de la viande45.
Le REV est antispéciste, écologiste et non-violent. Il avait pour objectif premier d’être présent lors des élections européennes de 2019. Le Rassemblement des écologistes pour le vivant organise sa première réunion le 12 mai 2018 à Paris avec le co-fondateurs (Benjamin Joyeux, Célia Fontaine, Jean-Marc Lahaye et Olivier de Vellis) où se réunirent 450 personnes ainsi que les associations L214, Sea Shepherd, One Voice, PETA France, ou encore la Fondation Brigitte-Bardot. Le mouvement annonce alors avoir 3 000 adhérents. En décembre de la même année, il rassemblait 4 000 personnes. Faute de moyens financiers suffisants, Aymeric Caron annonça en avril 2019 que le parti ne pouvait présenter une liste aux élections européennes. Une liste d’union avec le Parti animaliste avait été proposée, sans succès. De son côté, Caron fut approché par Benoît Hamon pour figurer sur la liste de Génération.s. Il refusa.
Le parti, devenu entretemps Révolution écologique pour le vivant, était candidat aux élections municipales de 2020 à Paris en tant qu’allié de La France insoumise. Sa vice-présidente Lamya Essemlali, aussi présidente de Sea Shepherd France, était tête de liste dans le 14e arrondissement. Elle recueillit 3,5% des voix et arriva en 6e position à l’issue du premier tour.
________

On ignore désormais ce que va devenir ce mouvement.

bouguereau dit: à

charoulet aime ou aime pas..comme une midinette..les ptis caprices tiennent lieu de personnalité..de droate..fessée..au coin et au lit..avec une couche qu’elle dirait rosy

bouguereau dit: à

Elisabeth de Fontenay

la cause animale est opéable..

bouguereau dit: à

Re-garder ensemble

les gafam..sapré rénateau

Janssen J-J dit: à

@ si ça les offense que j’ai une vie sans eux

Pourquoi toujours contre-attaquer à côté et même très loin de la plaque ? Est-ce un procédé permanent de déni de réalité, FMLP ? Qu’en dit la psyché spéculative et spéculaire, au juste ? (oxymort).

bouguereau dit: à

N’oublions pas ce merveilleux petit chien

« entr’ici médor »..c’est l’prochain hopusse a laçouline..

bouguereau dit: à

mon larbin aime le gros rouge comme gérard..c’est bien son droit sacrénom pas vrai rosy?

Jazzi dit: à

« les gens ont surtout besoin c’est DE PRENDRE SOIN ,le CARE »

On dirait une citation de Jean-Claude Vandamme, le boug ?

Janssen J-J dit: à

@ vie rastafiolique

(décomposée de … rasta + tafiole + foldingue + folklorique…

Un jugement comme qui dirait… thomien, l’rené !

NB/ Je connais au moins trois René Lévy. Le dernier en date serait le fils de Benny, auteur d’un essai remarqué sur Saül de Tarse. Je me demande bien ce qu’a pensé Marc Court de cette nouvelle thèse revisitée sur le personnage.

Bàv.

bouguereau dit: à

jean claude est plus lofé que tous les chiens de race réunis en convention a newyork baroz..il les domine

Janssen J-J dit: à

une citation de Jean-Claude Vandamme,

la flèche est un brin cruelle, mais hilarante… En ai les larmes aux yeux, jzmn !

Jazzi dit: à

Entre têtes de gondoles, j’ai tendance à confondre Elisabeth de Fontenay et Tatiana de Rosnay !

Jazzi dit: à

« charoulet aime ou aime pas..comme une midinette.. »

Les midinettes, j’en suis le boug, aiment regarder L’Amour est dans le pré, pas Charoulet, mais sa femme probablement…

B dit: à

Une logorrhée, vous écrivez trop, trop tue le verbe comme round up l’herbe folle.

Janssen J-J dit: à

@ JMB / opéable.

1 – « opérable » sans en avoir l’R ? (en ti-nèg ?)
ou 2 – O.P.A.ble (susceptible de faire l’objet d’une OPA ?… mais par qui, au just’

@ B…/ Trop de logorrhées… ?
Mais à qui s’adresse ce message, au just’ ? à Mosanto ?

rose dit: à

sur Saül de Tarse. Je me demande bien ce qu’a pensé Marc Court de cette nouvelle thèse revisitée sur le personnage.

Bàv.

Oui et aussi son avis sur le style de Voltaire.

Janssen J-J dit: à

goretex (nm inv – fibre textile synthétique, imperméable mais laissant respirer le corps)…

Au scrabble, l’acceptent pas. M’ont fait manquer 42 points. Faut dire que j’avais marqué « gortex »

rose dit: à

bouguereau

« les gens ont surtout besoin c’est DE PRENDRE SOIN ,le CARE »

De soi
Ou bien d’autrui ? BOUGUEREAU.

Marc Court dit: à

Pardon de ne pas été sans cesse devant mon écran comme d’autres.
Au hasard, Concini croqué par le Cardinal, pour qui ne lira pas ses Mémoires, n’ayant d’ailleurs jamais lu grand chose et dont l’admiration est plus moutonnière que fondée.

« Ses plaintes étaient de tous les maux imaginaires en un état, non d’aucune faute réelle dont la régence de la Reine ne fut coupable. Il se plaignoit que l’Eglise n’étoit pas assez honorée, qu’on ne l’employoit plus aux ambassades, qu’on semoit des divisions dans la Sorbonne, la noblesse etoit pauvre,le peuple étoit surchargé, les offices de judicature à trop haut prix, les parlemens n’avoient pas la fonction libre de leurs charges, les ministres étaient ambitieux,qui, pour se conserver leur autorité, ne se souciaient pas de perdre l’Etat . Et ce qui était le meilleur, est qu’il se plaignoit des provisions et prodigalités qui se faisaient au dépens des finances du Roi, comme si ce n’étoit pas luy et les siens qui les eussent toutes reçues … »
On pourrait aussi citer certaine page de Sully sur le Père Cotton et sa voyante Adrienne Dufresne, mais on ne le fera pas, ça ne nous vaudrait qu’une déclaration de plus.
MC

JJJ
C’est vous qui citiez le Chantelauze? Il rend encore service et il est très honnête, ce que de l’avis de Simone B, rencontrée (mais oui! à un Colloque sur la Fronde.

et alii dit: à

les types louf qui lancent des invitations chez eux sur ce blog, non merci;c’est qu’ils sont incapables en dehors du blog de nouer des relations de care, alors avec le blog, n’en parlons pas
L’éthique du care
Une nouvelle façon de prendre soin
Agata Zielinski
https://www.cairn.info/revue-etudes-2010-12-page-631.htm

Jazzi dit: à

Cet extrait des mémoires du cardinal de Retz est on ne peut plus… d’actualité, M. Court !

Jazzi dit: à

Cette éthique du care ça sent son réchauffé !
Qu’est-ce que veut dire « prendre soin d’autrui » sinon que d’aimer son prochain comme soi-même, ne pas tuer, voler, convoiter la femme d’autrui, etc. ?

et alii dit: à

c’est Clopine qui a rappelé la question d’éthique:
Depuis quelques années est née aux États-Unis la pensée du care, réflexion éthique sur la prise en charge, le plus souvent par des femmes, des personnes les plus vulnérables. Soulignant que cette pratique fait l’objet d’un partage non seulement selon le genre, mais aussi selon la race et la classe (le care est dévolu aux femmes, noires, des classes ouvrières), Joan Tronto creuse la dimension politique de l’éthique du care.
https://laviedesidees.fr/Pour-une-theorie-generale-du-care.html#xd_co_f=N2E5ZTAzYmItMTFkMC00ZWJlLWIxMWMtNmFiNTkzMThmNmFk~

bouguereau dit: à

convoiter la femme d’autrui

ça pourrait ête du care quelle dirait bonne clopine..mais tiens compte la dsus..il s’enculent entr’eux

et alii dit: à

actualité sur mediapart (le covid, les aidants et soignants)
AU DÉTOUR DES LIVRES 2020 (1/16) CHRONIQUE
Pour une éthique de la vulnérabilité en temps de pandémie
17 AOÛT 2020 PAR LIVIA GARRIGUE
Une blessure, l’épreuve du vieillissement, la maladie ou la crainte de la mort : la vulnérabilité, part essentielle de nos existences, est pour Emmanuel Levinas ce qui nous ouvre à autrui, à l’éthique et à la responsabilité. La philosophe Corine Pelluchon, dans un passionnant cours dispensé à des soignants quelques mois avant le début de la pandémie, place l’expérience du soin au cœur de sa réflexion et nous invite à relire Levinas.

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bouguereau dit: à

on ne peut plus… d’actualité, M. Court !

hune litanie populiss..poignez vilain!..comme il dit mon larbin

bouguereau dit: à

La lecture des articles est réservée aux abonnés

putain tu srais riche et on srait pénard..mais voilà..où qu’ça mène le care qu’il dirait baroz

bouguereau dit: à

De soi
Ou bien d’autrui ? BOUGUEREAU

les deux: s’occuper dsoi en fsant chier otruie comme il dirait le cardinal de retz à son afenchézado dpédro e à renfield

bouguereau dit: à

Les midinettes, j’en suis le boug, aiment regarder L’Amour est dans le pré, pas Charoulet

pour ceux qui ont lu rabelais..ronsard..et tous les ceux là qui ont vu les guerres de religions de prés..c’est un art que de laisser libre court à ses préférences baroz..et surtout à quoi l’appliquer..retz lui s’assoye dessur

DHH dit: à

@Patrice Charoulet
Votre fascination admirative ici reitérée pour les caciques d’agrégation surprend.
Je ne vois que deux explications
Soit vous en êtes et vous exprimez par ce « j’aime » le confort de vous savoir avec vos pairs dans cette short list
Soit vous n’avez été que second, ou même pire- horresco referens- l’année ou vous avez réussi au concours, et ce respect admiratif des premiers que vous exprimez et qui semble obsessionnel serait votre manière personnelle de réagir contre l’amertume de ne pas en être

Jazzi dit: à

« c’est Clopine qui a rappelé la question d’éthique »

Parlons-en, et alii !

Lorsque j’ai appris, sur sa page Facebook, que Clopine était hospitalisée, et n’ayant pu la joindre par téléphone, je lui ai envoyé un mail, lui demandant où elle était hospitalisée et quand on pouvait la visiter.
Je vous en ai aussitôt informé.
Elle me l’a reproché et m’a dit qu’elle me préviendrait dès que les visites seront autorisées.
Par la suite, elle m’a demandé de lire ses derniers textes pour avis.
Ce que j’ai fait.
Hier, sans plus de réponses depuis lors, mes pas m’ayant conduits jusque vers la place Gambetta, je me suis présenté devant la grille principale de l’hôpital Tenon et j’ai demandé le service psychiatrique à un gros black qui gardait l’entrée.
Il m’a intimé de mettre mon masque, ne m’a pas fait ouvrir mon sac à dos, et en se tapotant la tête, m’a vaguement indiqué une direction.
Après avoir erré dans des couloirs désertiques, je suis finalement parvenu à me faufiler jusqu’à la porte du bon service et à y pénétrer (porte 11, 6 étage).
Deux femmes en blouses blanches sont sorties d’une pièce et m’ont demandé ce que je voulais.
Voir une amie hospitalisée dans leur service, ai-je répondu.
Le nom que je leur ai donné ne leur disant rien, j’ai rajouté que cette amie n’était pas Parisienne mais venait de Normandie.
A oui, de Rouen, me répondit la plus vieille des deux, elle est sortie il y a une semaine.
Les amis, premiers sollicités derniers informés !
Aux dernières nouvelles, on aurait aperçu Clopine assise dans la rue de Bagnolet auprès d’un SDF, regardant ensemble au-dessus d’un gobelet en carton.
Depuis, plus rien…

Janssen J-J dit: à

@ MC/PR
JJJ C’est vous qui citiez le Chantelauze? Il rend encore service et il est très honnête,

Oui, c’est moi qui citais « le » Chantelauze. C’est d’ailleurs toujours ce que j’ai pensé : très honnête et rendant encore service, depuis la fin du deuxième Empire. Bon, me voilà rassuré sur la légitimité de ma culture et de mes références sur le coajuteur de Retz.
——–
(addendum) Je viens de découvrir votre conférence de 2017 sur la toile.
https://www.youtube.com/watch?v=OU4-99cajrE
Mais je ne vois pas d’autres références sur cairn.info. Comment cela s’explique-t-il au just’ ? Etes-vous toujours en activités de recherche ?
(ne pas répondre, si Q. trop indiscrète, et rien n’urge devant l’écran).
Bàv,

Marie Sasseur dit: à

J’aime pas du tout le physique de ce bedeau.

Marie Sasseur dit: à

Je vais dire la légende
De celui qui s’est enfui
Et fait les oiseaux des Andes
Se taire au cœur de la nuit

Le ciel était de velours
Incompréhensiblement
Le soir tombe et les beaux jours
Meurent on ne sait comment

Comment croire comment croire
Au pas pesant des soldats
Quand j’entends la chanson noire
De Don Pablo Neruda

Lorsque la musique est belle
Tous les hommes sont égaux
Et l’injustice rebelle
Paris ou Santiago

Nous parlons même langage
Et le même chant nous lie
Une cage est une cage
En France comme au Chili

Comment croire comment croire
Au pas pesant des soldats
Quand j’entends la chanson noire
De Don Pablo Neruda

Sous le fouet de la famine
Terre terre des volcans
Le gendarme te domine
Mon vieux pays araucan

Pays double où peuvent vivre
Des lièvres et des pumas
Triste et beau comme le cuivre
Au désert d’Atacama

Comment croire comment croire
Au pas pesant des soldats
Quand j’entends la chanson noire
De Don Pablo Neruda

Avec tes forêts de hêtres
Tes myrtes méridionaux
O mon pays de salpêtre
D’arsenic et de guano

Mon pays contradictoire
Jamais libre ni conquis
Verras-tu sur ton histoire
Planer l’aigle des Yankees

Comment croire comment croire
Au pas pesant des soldats
Quand j’entends la chanson noire
De Don Pablo Neruda

Absent et présent ensemble
Invisible mais trahi
Neruda que tu ressembles
À ton malheureux pays

Ta résidence est la terre
Et le ciel en même temps
Silencieux solitaire
Et dans la foule chantant

Comment croire comment croire
Au pas pesant des soldats
Quand j’entends la chanson noire
De Don Pablo Neruda

https://youtu.be/F_rmCTYfUoA

D. dit: à

La limite de 11 ans pour l’obligation de pirt du masque est une absurdité qu’il conviendrait de corriger.
Il faut que les enfant portent le masque dès 6 ans révolus ou dès la scolarisation en cours préparatoire.
Pour les moins de six ans, les parents doivent être davantage sensibilisés au risque qu’ils font encourir aux autres et particulièrement aux plus de 65 ans en emmenant leurs jeunes enfants dans des lieux publics couverts ou des zones à fortes fréquentation.
Cela est pas facile car les parents sont très attachés au schéma de « l’enfant-roi » à qui il faut donner le plus de liberté et peu de limites. J’ai vu de nombreuses fois au cours de l’été des parents portant de jeunes enfants froler littéralemnt dès personnes du 3ème âge sans que ses dernières ait la possibilité de s’éloigner (magasins, marchés…). Ce n’est pas acceptable.

Janssen J-J dit: à

@ MS… On s’en fiche de son physique. Non, l’ennuyant c’est de lire un texte très écrit devant un auditoire, même de capucins habitués…
Une maladresse fréquente chez les lettrés, j’en connais quelque chose…
En revanche, le vôtre de physique n’est pas trop mal à l’oral, vous pourriez faire beaucoup, je trouve, ma soeur, d’autant que vous êtes plus bien plus souvent exposée dans vos activités professionnelles de management en coaching littéraire pour les éditions des nouveaux guides de la routarde
(Ne le prenez pas en mal, c just’un conseil confraternel d’un membre bienveillant des éd. de l’Herdélie, tout-à-fait subjectif, hein !)
Bàv,

D. dit: à

Molière et Voltaire ne valent pas grand-chose, Rose. Et je pèse mes mots.

Marie Sasseur dit: à

@On s’en fiche de son physique

Dans la série j’aime/ j’aime pas , c’était donc : j’aime pas. Ni le fond, ni la forme.

D dit: à

J’aime beaucoup Louis XIV bien que n’ayant pas de parenté récente avec cet immense roi, mais je lui reproche d’avoir apprécié Molière, matuvu plagiaire et opportuniste, de peu de talent, dont la prétendue oeuvre n’a jamais réussi à me tirer ne serait-ce qu’un seul sourire.
Je lui aurais volontiers mis mon poing dans sa gueule pour le faire taire si j’avais vécu à cette merveilleuse époque.

rose dit: à

!
Aux dernières nouvelles, on aurait aperçu Clopine assise dans la rue de Bagnolet auprès d’un SDF, regardant ensemble au-dessus d’un gobelet en carton.
Depuis, plus rien…

Ça vous l’avez su comment jazzi ?

Marie Sasseur dit: à

# »C’est la première fois que le PSG gagne contre Leibniz »

C’est pas grâce a Neymar et Mbappe. Eux avaient potassé Nietzche et son libre arbitre. Du coup, les autres ont du s’y coller a la preuve ontologique de dieu. Et ça a marché.

rose dit: à

le care et alii. Le soin. Très d’actualité en temps de covid.

rose dit: à

Comment croire comment croire
Au pas pesant des soldats
Quand j’entends la chanson noire
De Don Pablo Neruda

https://youtu.be/F_rmCTYfUoA

Très beau en musique.
Comment croire comment croire.
Je n’y crois pas.

renato dit: à

Le mastiff est définitivement à Berlin avec son maître, Chantal.

D. dit: à

Berlin ! Mais qu’est-ce qu’on peut bien foutre à Berlin, renato ? C’est une ville très désagréable et particulièrement décadente.

D dit: à

Ube ville laide, de surcroît.

rose dit: à

D.
😳

et alii dit: à

il se pourrait que « la question d’éthique » soit une remarque que CLOPINE a retenue de ses « interlocuteurs », comme la question cause de son « effondrement »

et alii dit: à

merci, rose;il se trouve que j’en ai parlé un jour avec un jeune homme diplomé de philo à la Sorbonne qui devait travailler dans une maison de retraite :il ignorait le mot!
pourtant Sandra Laugier, la traductrice de S.Cavell est très connue,pour son travail sur le care ;je suppose que c’est sur la toile

Chantal dit: à

C’est une bonne nouvelle Renato, je n’avais pas imaginé que c’était un aussi gigantesque animal.

Clopine dit: à

JAZZI, je te présente TOUTES MES EXCUSES : je suis sortie de Tenon vendredi dernier… Je ne t’ai pas informé, je ne t’ai pas écrit, en fait j’attendais, je crois, ton avis sur les derniers textes envoyés, et puis il faut que tu comprennes (même si ça ne m’excuse pas) que j’en suis à cinq lieux d’hébergements différents en deux mois.

Mais je suis effectivement en faute devant toi. Je t’envoie ce soir un message privé… Et te demande de la compréhension. Chaque déménagement signifie installation, mise en état des appareils, branchements divers, et surtout tout me perturbe bien plus que je ne saurai dire. Je me raccroche à une pensée bienveillante par jour : si tu étais gentil, tu l’aurais aujourd’hui pour moi ?

Clopinde

christiane dit: à

Et alii écrit : « Goya : « le chien » […] Goya a peint les «œuvres noires» dans un état de grande faiblesse physique et mentale à l’époque de son refuge dans sa maison la Quinta del Sordo en 1819. »

Ces fresques de Goya occupaient les deux niveaux de la maison. Vieillesse… isolement… surdité… mélancolie…
Transférée du plâtre sur une toile, elle est maintenant au musée du Prado, tout au bout d’une enfilade de salles ( salle 67).
« Le chien » a inspiré poètes et critiques d’art, philosophes et romancier (Tombouctou – Paul Auster – Actes Sud, éditeur qui choisira « le chien » de Goya comme couverture du roman).
Pour ma part c’est la lecture d’Angèle Paoli qui m’a fait découvrir ce tableau si désespéré, à travers les mots d’Emmanuel Merle :
https://terresdefemmes.blogs.com/mon_weblog/2014/12/emmanuel-merle-le-chien-de-goya-par-ang%C3%A8le-paoli.html
Emmanuel Merle est né à La Mure en Isère en 1958. Il est agrégé de Lettres Modernes et enseignant en littérature dans la banlieue de Grenoble. Il écrit pour l’essentiel des poèmes et il a fait paraître plus d’une vingtaine de livres de poésie. Il traduit aussi de la poésie américaine. Lauréat de plusieurs prix littéraires.
De lui je ne connaissais que Amère Indienne – Gallimard – paru en 2006 (qu’il avait présenté à Saint-Ouen dans la librairie « Folies d’encres »).
Je suis très sensible à vos choix rares, Et Alii. Ainsi celui d’Élisabeth de Fontenay dont j’avais lu le bouleversant et pudique Gaspard de la nuit. Autobiographie de mon frère, Stock, 2018, prix Femina essai, dédié à son frère cadet… « différent », autrefois assommé par les neuroleptiques, dont elle a seule la charge depuis la disparition de leurs parents. Il se prénomme Gilbert-Jean, elle l’appelle Gaspard.
« Il sourit rarement, ne rit pas, ne pleure pas. Il n’affirme jamais : ceci est à moi, mais seulement parfois demande : est-ce que c’est pour moi ? Il dit rarement je et ignore le tu. Il ne prononce pas mon prénom…
Gaspard comme l’orphelin de l’Europe évoqué par Peter Handke.
Sur France Culture, (« La Grande table » par Olivia Gesbert) j’avais écouté Élisabeth de Fontenay, parler de « Gaspard de la nuit », « ce frère dont la maladie n’est pas nommée… Une autobiographie de l’autre.

B dit: à

J’aime beaucoup Louis XIV bien que n’ayant pas de parenté récente avec cet immense roi, mais je lui reproche d’avoir apprécié Molière, matuvu plagiaire et opportuniste, de peu de talent, dont la prétendue oeuvre n’a jamais réussi à me tirer ne serait-ce qu’un seul sourire.

Ah oui, pour un avis c’est un avis lumineux et donc éclairant. Que soient déshabillés de toutes ces enseignes fluorescentes les lieux qui le célèbrent encore, ce vulgaire crachat verdâtre de l’esprit!

B dit: à

Et alii écrit : « Goya : « le chien » […] Goya a peint les «œuvres noires» dans un état de grande faiblesse physique et mentale à l’époque de son refuge dans sa maison la Quinta del Sordo en 1819

On s’EN Fou!

B dit: à

Il faut que les enfant portent le masque dès 6 ans révolus ou dès la scolarisation en cours préparatoire.

Intra uterus et post mortem, il faut faire flamber les maternelles comme si c’était des crèpes, je propose l’alcool à bruler pour commencer et si ça ne suffit pas un sulfate au DDT ou au zyclone C.

Sant'Angelo Giovanni dit: à

…mercredi 19 aout 2020 à 17 h 10 min.

…quelles histoires,!…

…vite s’occuper de rien,…ne s’accrocher à rien de plus,…tout laisser tomber,!…

…et enfin,  » être sublime « , ne penser qu’à soi,…en parfait égoïste,…
…reconduire, le monde entier ; dans son  » vase clos  » hermétique, aux sadismes A.D.N., héréditaires perpétuels,…
…c’est du  » gâteaux  » vivez heureux, et de quoi je me mêle,!…
…of course,!…Go,!..

Jibé dit: à

« Comment croire comment croire
Au pas pesant des soldats
Quand j’entends la chanson noire
De Don Pablo Neruda »
le jour où Ferrat est mort la radio locale de mon bled a passé cette chanson, ça fait dresser les poils des bras

Jibé dit: à

« Sur France Culture, (« La Grande table » par Olivia Gesbert) j’avais écouté Élisabeth de Fontenay, parler de « Gaspard de la nuit », « ce frère dont la maladie n’est pas nommée… Une autobiographie de l’autre. »
je conseille en effet d’aller écouter le podcast que vous signalez Christiane, émouvant et juste. Elisabeth de Fontenay est une femme de valeur et qui ne « se la raconte pas », ne se fait pas de cadeau sans pour autant se coller des cendres sur la tête

B dit: à

Je ne connaissais pas cette expression, de verser des cendres sur la tête. Bloom qui a lu la vie de Rance peut se faire une idée des limites de ces pratiques de modification. Cela peut être mis à côté des Bouddhistes qui s’enterraient vivants pour devenir Bouddha

L’expression la plus connue, passée dans le langage courant, est celle du « sac et la cendre », acte pénitentiel consistant à revêtir un tissu pauvre et rugueux et à se couvrir la tête de cendre. Le vêtement rugueux, vêtement de deuil, est à l’origine du cilice.

https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Mortification#:~:text=L'expression%20la%20plus%20connue,à%20l'origine%20du%20cilice.

B dit: à

Mortification et non modification. Mes excuses.

Janssen J-J dit: à

Je ne comprends pas ce que les femmes peuvent trouver à ce Didier Raoult. Non seulement il est laid, démagogue et incompétent, mais en plus, il donne de faux espoirs insensés à des tas de gens qui ne croivent plus à rien. Sa personne n’est quand même pas un opium pour le bon peuple ni pour Onfray ! Le machiavélisme médiatique pro-puliste, par anti-macronisme, ça suffit !
(c’était dans la série// j’M, j’M pas)

Janssen J-J dit: à

@ ça fait dresser les poils des bras

dès que je l’entends, il me produit cet effet…
Je ne m’y habituerais jamais, mes larmes sont toujours prêtes à surigr. Voilà pourquoi j’essaie de pas l’écouter trop souvent. On m’a dit que ce n’était pas normal, cette sensibilité à fleur de peau, déclenchée par la voix de Jean Ferrat, depuis tout petit…

Jibé dit: à

« Christiane dit: à
Cette chanson ? »
oui, celle-là. J’étais seul dans une librairie vide, ma mère m’apprenait la mort de Ferrat au téléphone, et la radio avait choisi cette chanson
…sûrement me parle-t-elle de ma mère aussi. Les mères, comme celles qui dansent le long des golfes clairs (je croyais, enfant, que Trenet chantait les mères, je voulais y croire, suffisait de ne pas écouter toutes les paroles, d’entendre « bergère d’azur infinie », et ma mère était là)

Jibé dit: à

je ne savais rien de cet évènement du séisme chilien, maison détruite, violence élémentaire.
Vous avez ému d’entre nous, moi et JJJ

Et rappelé Elisabeth de Fontenay: « à bas bruit », quelle belle manière de dire.

Jazzi dit: à

C’était juste un avis de recherche, Clopine.
Pas de quoi en faire un fromage !
J’ai été soulagé que tu aies quitté ce lieu de tristesse.
L’essentiel est que tu reprennes la plume…
Après trente ans de captivité, la vie nomade a du bon, profites-en !

Jazzi dit: à

« Ça vous l’avez su comment jazzi ? »

Par cet extrait publié récemment sur sa page Facebook, rose :

« Depuis presque deux mois, c’est mon cinquième lieu d’hébergement. L’effort d’adaptation est tel que je comprends maintenant, très précisément, la position assise du SDF…
Et je ne regrette pas du tout le truc « dingue » que j’ai fait rue de Bagnolet. A force de passer et de repasser par le même coin de rue j’avais forcément tissé un lien, même minime, avec le sdf qui, assis juste à côté de la tirette à pognon du crédit lyonnais, tentait de « joindre les debouts » (je l’ai déjà faite, celle-là, mais je l’aime bien, alors je vous la ressers, na !). Et un jour, j’étais si lasse et découragée, je me sentais tellement (malgré un état financier et social qui me plaçait à mille coudées de tout ce peuple malheureux que l’on croise partout), qu’après le « bonjour » quotidien à l’homme assis là, je lui ai demandé la permission de m’asseoir à ses côtés.
Je l’ai remercié, plus tard, d’une boîte de doliprane 1000 : c’était de médicaments, m’avait-il appris, qu’il avait le plus besoin.
Mais du coup, j’avais vécu un peu, pendant deux heures, assise sur un trottoir, comme la sans domicile fixe que je suis. »

rose dit: à

Lu, jazzi.

Je croyais que les cendres sur la tête étaient pour apprendre l’humilité ou pour entrer en Carême.

rose dit: à

violence élémentaire.
Vous avez ému d’entre nous, moi et JJJ

L’océan Pacifique.
Terrible. Terrifiant.
Faut aller jusqu’aux îles pour qu’il se calme.

et alii dit: à

POUR OFFENSER LES RASPOUTINE DE LA RDL:
P.ASSOULINE/
Pierre Assouline, écrivain, journaliste, biographe, et membre du jury Goncourt. Serge Picard pour L’ExpressArticle Abonné
Écouter cet article sur l’application
L’éditeur Olivier Bétourné publie ses mémoires, soit 600 pages sur quatre décennies d’immersion dans le milieu littéraire.
A ceux qui doutent encore que l’édition soit un sport de combat, on ne saurait trop recommander la lecture de La Vie comme un livre. Olivier Bétourné (1951) y raconte par le menu ses quarante ans dans ce métier comme lecteur, puis secrétaire général du Seuil, vice-président de Fayard, directeur général d’Albin Michel et, enfin, PDG du Seuil. Un parcours exemplaire.

Quelle place un éditeur tient-il dans l’histoire de la littérature et des idées ? La réflexion du mémorialiste est passionnante pour qui a connu tous les acteurs de cette comédie si française. Mais les autres : que penseront-ils de ce microcosme qui se donne pour une élite ? L’édition vue de l’intérieur n’a d’intérêt, comme c’est ici le cas, que lorsqu’elle se fait la chambre d’écho sinon l’aiguillon de fractures et d’affrontements idéologiques ou de débats moraux qui agitent la société. On se fait des idées sur cet univers car il en sort tout de même des livres. Mais à l’usage, le gouvernement des hommes s’y révèle n’être rien de plus que l’administration des ego – et c’est aussi médiocre qu’ailleurs. Ainsi, ce qui pourrait se décrypter comme des batailles d’idées se traduit souvent par des querelles de personnes. Et lorsque l’orgueil ou la cupidité l’emportent, toute mystique se dégrade en politique ; peu de vocations y résistent. IN
Pierre Assouline : Parano dans le marigot
https://www.lexpress.fr/culture/pierre-assouline-parano-dans-le-marigot_2132765.html?utm_source=ocari&utm_medium=email&utm_campaign=20200819190002_34_nl_nl_lexpress_coronavirus_5f3d57318a446733547b23c6&xtor=EPR-5240-%5B20200819190002_34_nl_nl_lexpress_coronavirus_5f3d57318a446733547b23c6_002MGW%5D-20200819-%5B_005GST1%5D–20200819050100#EMID=c9d208096a0cf9890af148e732b7f0569a768fe1b915dacd51f2d2d7cda0cdd7

Pablo75 dit: à

La « Complainte de Pablo Neruda » (1948) de Louis Aragon est un « poème » spécialement nul, en partie à cause des concessions stupides à la rime et à la métrique (ce « Don » dans « De Don Pablo Neruda », comme si Neruda était un vieillard de 90 ans ou un chef de la mafia !!):

« Comment croire comment croire
Au pas pesant des soldats
Quand j’entends la chanson noire
De Don Pablo Neruda. »

Il y a des strophes débiles écrites par un poète de 50-51 ans. On dirait le résultat d’un atelier d’écriture pour ados dans une Fête de l’Humanité des années 70:

« Lorsque la musique est belle
Tous les hommes sont égaux
Et l’injustice rebelle
Paris ou Santiago ».

« Mon pays contradictoire
Jamais libre ni conquis
Verras-tu sur ton histoire
Planer l’aigle des Yankees ».

On ne dénoncera jamais assez les ravages des idéologies sur la littérature en général et sur la poésie en particulier. Dans « Canto general » que je relis depuis quelques semaines, on trouve des choses étonnamment nulles dans un poète capable d’écrire de la grande poésie comme Neruda:

« El pueblo es el cimiento de la patria.
[…]
Stalin dijo: « Nuestro mejor tesoro
es el hombre »,
los cimientos, el pueblo.
Stalin alza, limpia, construye, fortifica,
preserva, mira, protege, alimenta… »

Jazzi dit: à

D’accord avec toi, Pablo75, c’est pas la meilleure chanson de Ferrat !
Tout son charme était dans sa voix, pas toujours dans ses idées…

Pablo75 dit: à

Une très belle chanson de Madredeus, le célèbre (à juste titre) groupe portuguais créé en 1985 et qui n’existe plus, je crois:

Madredeus – Coisas pequenas (suivie de O Paraíso et Haja o que Houver)
Concert à Porto en 1998
https://www.youtube.com/watch?v=FzmElxZ3pNk

Janssen J-J dit: à

Vos efforts pseudo-savants pour disqualifier ce poème chanté par Ferrat sont ridicules. Vous pourrez bin dire ce que vous voudrez, vous n’enlèverez jamais l’émotion. Qu’est-ce que j’ai à braire de Don Pablo Neruda pour la rime ? C’est vous le vieux con merdeux péteux. Ça vous ira, comme ça, et depuis des plombes hispanisantes ? Des espingouins comme moi, trainant dans les rateliers de toutes les auberges catalaques…
(surtout ne répondez pas à ce message, vous feriez pas crédible, vu que vous lisez jamais les nullités…, Vous vous saliriez !)

m
fnlp!
pàvlov-na
75 : 2
viandànouilles
passouligné des fourches
jacassin
tripot
hidolga
bokocacam
boubou corvidé
è-èç93é- password

Marie Sasseur dit: à

« Mis en musique en 1995 par Jean Ferrat, ce poème est l’œuvre de Louis Aragon, il  date de 1948.

Le texte a été écrit lorsque Néruda fut obligé de quitter son pays. En effet, l’arrivée au pouvoir de Videla, voulue par Pablo Néruda qui fut un de ses plus fervents soutiens, se transforme vite en dictature. Le poète chilien prend alors la plume et dénonce ce coup de force. Il est poursuivi et contraint à la clandestinité puis à l’exil. Sans nouvelles de son ami, Aragon compose plusieurs œuvres pour dire son inquiétude. Elles seront par la suite regroupées dans un ouvrage appelé « Le Romancero de Pablo Neruda ». »

Pablo75 dit: à

Le concert entier, qui es une merveille du début à la fin (rarement la chanteuse de Madredeus, Teresa Salgueiro, a chanté aussi bien):

Madredeus ao Vivo – O Porto (Live)

https://www.youtube.com/watch?v=ATtW5uSYLmU

Janssen J-J dit: à

@ Jzmn
Les idées de Jean Ferrat…
étaient ce qu’elles furent,
Pas les vôtres, pour sûr
Evoluèrent
Idéalistes
puis déconfites
Consternées
La poésie plus que les idées
Jazm, ne vous mettez pas du côté des ordhures franquistes
Pensez par vous-même
On s’en fout des paroles d’engagement
On parle de la voix rocailleuse
des Mélodies de Goraguer
Des poèmes d’Aragon
Des liens
de rôz, Ch., MS
des hommagesses grâcieuses,
Sensibles et si
féminines
si femmes
comme
Jean le Sapin
ô Tanenbaum.

Marie Sasseur dit: à

« « Le nom de Chili est bien autochtone et il fut transmis aux Espagnols par les Incas. Le mot tchili signifie dans le dialecte aymará « froid » ou « neige ». C’est ainsi que les Indiens désignaient la rivière et la vallée de l’Aconcagua, cette région était appelée chili-mapu (terre du Chili) et la langue que l’on y parlait chili-dugu (langue du chili) ». »

Jazzi dit: à

JJJ, pour une bonne cure de sommeil, il y a une chambre de libre à Tenon…

Marie Sasseur dit: à

@ »Je ne comprends pas ce que les femmes peuvent trouver à ce Didier Raoult.:

Moi, comme pas mal de toubibs, voyons la grosse mascarade de rentrée arriver… bien dénoncée par le Pr Raoult.

christiane dit: à

Rose, Jibé et JJJ,
ce texte l’Élégie à Pablo Neruda) fait en réalité partie d’un recueil lyrique commun de 40 pages qui entremêle des citations de poèmes de Louis Aragon et de Pablo Neruda, paru chez Gallimard en 1966.
Des strophes évoquent la maison détruite :
« Pablo la vie au bout du compte la maison de notre vie / Même debout tu le sais bien n’est jamais qu’un château de cartes / L’étrange c’est précisément qu’elle demeure ainsi debout /
Et pour l’homme et pour la maison crouler est soudain naître.[…]
où tout le passé meurt que tombe l’homme ou tombe la maison […]
Et je suis dans le ciel ses mouettes chansons / Après nous qui s’en vont en quête d’autres Andes / Entre mourir et non mourir cet homme-ci / a fait son choix croyant qu’il n’était pas trop tard / d’à vivre ou d’à périr préférer la guitare/ Et pour mieux l’écouter les mots s’étaient assis. […]
Je connais ce souffrir de tout qui donne bouche de tourment »

Un dialogue… Dans l’Élégie, Aragon cite des vers de Neruda : « N’est large espace que douleur et n’est univers que de sang / Si loin que j’aille rien n’y change. »
Les deux poètes étaient contemporains s’étaient rencontrés à Paris en 1937 lors d’un congrès contre les fascismes. Les deux couples sympathisèrent, s’écrivirent (E.Triolet/Aragon et Neruda/Délia del Carril) et font des voyages ensemble. Neruda sera proche d’Aragon lors de la mort d’Elsa.
Lors de ce tremblement de terre où la maison de Pablo Neruda fut détruite, Louis Aragon écrivit son Élégie qui donna naissance au recueil.
Ici, https://www.youtube.com/watch?v=S7ZB5Ja8kOw,
Erik Orsenna en lit un extrait.

Bloom dit: à

@ô Tanenbaum.
Wie treu sind deine Blätter

De très belles pousses indeed

Ferrat, Gainsbourg, Drucker, Chagall, Coluche, Vartan, Zitrone, Montand, Vadim –> »Ils sont devenus français », Dan Bui & Isabelle Monnin, Seuil, 2011

gisèle dit: à

@ Pablo.75, c’est vous, me semble-t-il,qui avez évoqué « Madredeus » . Vous avez probablement vu le film de Wim Wenders « Lisbon story » (1995), pas seulement un road movie,mais une réflexion sur la création,musicale, filmique, où le groupe « Madredeus » joue un rôle essentiel, dès le départ, il est en train de répéter. Film remarquable par la couleur, la musique, la construction en abyme,et la fin pleine d’humour. Par la présence de Rudiger Vogler –« Alice dans les villes »–Et « Madredeus » indispensable et tout autant inoubliable.

Marie Sasseur dit: à

Le pangolin avait besoin que je mette cette chanson.

On va la remettre. Pour le care du cantou.
Des fois qu’ils comprennent les paroles…

https://youtu.be/F_rmCTYfUoA

Paul Edel dit: à

Sur cine classic « le feu follet » d’aprés Drieu la Rochelle, avec Maurice Ronet,film de Louis Malle.

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