L’image de Le Corbusier et l’oeil de l’architecte
Nul n’est moins mort que Charles Edouard Jeanneret (1887-1965) dit Le Corbusier, l’architecte le plus marquant du XXe siècle. Mais avant tout un artiste complet, comme on le dirait d’un athlète. Et le photographe en lui ne fut pas le moindre, non seulement parce qu’il ne cessa de prendre des photos monumentales mais encore parce que très tôt, il prit soin de son image (noeud papillon, lunettes rondes à noire monture épaisse en nickel puis en corne, costume strict, chemise blanche, pipe entre les dents) et porta une grande attention à celle que les photographes donneraient de lui. Un album en témoigne Construire l’image. Le Corbusier et la photographie (256 pages, 45 euros, textuel), ouvrage collectif dirigé par Nathalie Herschdorfer et Lada Umstätter, d’une grande richesse iconographique, cela va de soi, souvent inédite, ce qui est plus rare, et renforcée par des textes de spécialistes (Tim Benton, Catherine de Smet…) particulièrement denses. Car, comme le souligne l’architecte Norman Foster dans sa préface, chez Corbu, image, concept et message ne font qu’un. Un appareil photo en mains (les premiers temps un Cupido 80 (6x 9cm), puis une caméra 16 mm), comme s’il s’agissait d’un compas, d’un crayon ou d’un pinceau, il conservait un même souci plastique de la composition, de l’harmonie, du cadrage, de la circulation de la lumière, mais aussi de la mise en pages jusque sur les murs des maisons particulières qu’il construisait en les décorant parfois de fresques photographiques. Il avait également le goût du photomontage, même si la photographie demeurait avant tout pour lui un médium au service de sa vision de l’architecture et des moyens de la faire connaître.
« Il l’a intégrée autant à ses stratégies de communications qu’à ses recherches plastiques et intellectuelles. Elle a été pour lui, dans tous les sens du terme, un outil de vision et de réflexion » écrivent les deux maîtres d’œuvre de ce beau-livre.
Le Corbusier n’ayant pas eu d’héritier direct, la Fondation qui porte son nom est sa légataire universelle. Dans son testament, qui date de 1960, il la tient pour un être administratif appelé à devenir un être spirituel. Autrement dit, « une continuation de l’effort poursuivi pendant toute une vie ». Il lui a légué 500 000 documents, 38 000 plans, 6 000 dessins, ainsi que des tableaux, sculptures, carnets de voyages, livres et nombre de photos inédites. Il n’a jamais cessé d’archiver son avenir. Comme s’il lui fallait conserver toute trace de travail dans la parfaite conscience qu’un jour cela compterait. Conserver et communiquer. Très tôt il prépara sa postérité, publiant le premier volume de son oeuvre complète en 1929, donc à 42 ans. Une préoccupation de la mise en scène de soi qui ne trahit pas la haine de soi. Car on tend à l’oublier : Le Corbusier n’était pas seulement un grand architecte mais un artiste total qui, durant toute son existence, passa ses matinées à peindre. Il n’a jamais été diplômé d’architecture. Sur son livret de famille, au jour de son mariage, il avait écrit : «Profession : artiste peintre». Il a été malheureux de ne pas avoir été reconnu comme artiste. Même lorsqu’on parle du peintre, on dit « Le Corbusier », quand bien même il a signé « Jeanneret » son oeuvre picturale jusqu’en 1928, des oeuvres de la période puriste, relativement rares sur le marché mais qui n’en ont pas plus de valeur.
Aujourd’hui encore, les sondeurs n’en reviennent pas : lorsqu’ils demandent aux gens de citer deux grands architectes vivants, c’est le nom de Jean Nouvel mais aussi celui de Le Corbusier qui arrivent le plus souvent. Pourtant, si ce dernier n’est plus de ce monde depuis cinquante ans, il y est de plain-pied. Certes, il a relativement peu construit (quelque 70 bâtiments ou ensembles) alors qu’il a beaucoup publié. Mais son emprise tant sur ses pairs que sur le grand public est inimaginable, jusque dans des pays où il n’a jamais rien réalisé. Ce qui n’est pas pour surprendre la Fondation Le Corbusier : le jour de son inauguration, pas un ministre français ne s’est déplacé alors qu’une douzaine d’ambassadeurs sont venus exprimer la reconnaissance de leur pays. Le Corbusier a longtemps été enfermé au purgatoire, parfois à cause de son opportunisme politique – il était à Moscou en 1931, à Vichy en 1942. Il est désormais à nouveau enseigné dans les écoles d’architecture. Mieux, il demeure un référent. En bien ou en mal, on en parle. Google se fait l’écho permanent des polémiques qu’il suscite encore. On ne compte plus les architectes français qui font du Le Corbusier comme Jourdain de la prose, quand bien même le modèle corbuséen serait-il toujours utilisé pour motiver des rejets urbanistiques. Il n’est pas rare de retrouver sous d’autres signatures l’écho de son travail sur la matière et sur le vide, sa façon de les faire resplendir sous la lumière sans jamais renoncer à sa notion de parcours et de promenade architecturale. Corbu n’en demeure pas moins un bouc émissaire : il est le grand responsable fantasmé de toute la modernité urbaine dans ce qu’elle a de plus dogmatique. Il est vrai que celle-ci a aussi fait des ravages. Bien qu’il ne soit pas directement responsable des grandes cités, il en a été l’un des grands inspirateurs. Mais il sera beaucoup pardonné à celui qui a inventé la courbure dans l’espace et très tôt compris la liberté que pouvait donner le béton. Le Corbusier, c’est à la fois l’Unité d’habitation de la Cité radieuse (« la maison du fada » disent les marseillais) et la grâce faite architecture dans cette sculpture vivante qu’est la chapelle de Notre-Dame-du-Haut à Ronchamp.
Nombre de plasticiens le tiennent non pour un architecte mais pour un artiste protéiforme dès lors que meubles, immeubles, maisons, peintures, photos, collages, estampes, sculptures forment une continuité. Un peu partout, chacun s’en empare, s’en nourrit, le réinterprète. L’historienne de l’art Catherine de Smet, qui a consacré une étude détaillée à cette reconnaissance, qui lui paraît relever de la « fraternité » plutôt que de la filiation, explique le phénomène par l’engagement total du Corbu dans son oeuvre, par sa recherche patiente en toutes choses et par sa dimension sociale. Contrairement aux architectes, les jeunes artistes nourris du Corbu ne le traitent pas comme un maître, mais comme un pair. C’est également vrai pour les photographes que ses bâtiments ont influencés. Une exposition et un colloque sous le signe des « Aventures photographiques » en ont témoigné à La Chaux-de-Fonds, fin septembre. On y a vu comment Brassaï, Doisneau, René Burri et surtout Lucien Hervé, son photographe attitré, ont dialogué avec lui. L’hommage de sa ville natale à Charles Edouard Jeanneret dit Le Corbusier, à l’occasion du 125e anniversaire de sa naissance, s’est voulu éclatant. Son portrait et son nom sont quand même sur les billets de 10 francs ! N’empêche que sur la façade de sa maison natale, à côté d’une froide plaque célébrant sa mémoire, il y a désormais l’entrée d’un magasin de farces et attrapes. La rigueur et la fantaisie : tout à fait lui !
Post-scriptum : « C’est la faute à Le Corbusier », comédie urbaine de de Louise Doutreligne mise en scène par Jean-Luc Palliès, sera créée le 17 janvier à Fontenay-sous-bois avant de tourner à Vitry, Saint-Maur, Firminy (à la Maison de la culture Le Corbusier…), Rosny et pour finir à la Cartoucherie de Vincennes en avril.
(« Le Corbusier au couvent dominicain Sainte Marie de la Tourette, 1959, photo René Burri/ Magnum » ; « Le jour de l’inauguration de l’Unité d’habitation de Marseille, 1952, photo Lucien Hervé »; « Le Corbusier dans les années 50 » photo Fondation LC)
300 Réponses pour L’image de Le Corbusier et l’oeil de l’architecte
Papier intéressant, merci.
Et,… Joyeuses fêtes de fin d’année.
« l’architecte le plus marquant du XXe siècle. »
Ouh, ça ne va pas plaire à renato, ça. Je sens qu’il va s’énerver.
Merci pour vos vœux, Philippe, mais pour moi ça ne va pas être terrible. Ma femme est dans le coma à cause d’une banale appendicite et ma candidature pour faire le bœuf dans la crèche de la chapelle Notre-Dame-le-Haut de Ronchamp vient d’être refusée.
Courage…
C’est pas beau, ça, de cultiver son image…
D’accord avec renato, il y a quatre ou cinq architectes au moins aussi marquants que Le Corbusier.
derrière les courbes, les volumes et les rondeurs, cherchez le trait droit, le coup de crayon direct magistralement horizontal, souterrainement exubérant et aériennement monacal (avec l’obusier à dessins de le Corbusier, l’aérien ne ment pas, son ciel est le vertical pendant de la terre de Berl) pas seulement chez le Corbu d’ailleurs, mais aussi chez l’Oscar, celui qui vient de momentanément disparaître, un sacré « courbu », lui aussi. derrière les courbes des architectes, il faut toujours essayer de retrouver l’élégance de la droite qui s’élance comme les traits délicats le font du visage d’une femme, la muse de tout peintre bâtisseur (voyez De Vinci, et sa maîtrise dans l’expression de la finesse d’un sourire féminin, cette douce tension à nulle autre pareille.) dans l’exercice de la méditation, celle qui leur masse et sonde le coeur, les moines et des soeurs de Notre-Dame-du-Haut palpitent de la joie de pouvoir retracer à chaque fois dans leur esprit le chemin du pur trait droit, partout présent, toujours caché, qu’ils sentent respirer dans les murs de leur chapelle. Renzo Piano n’a pas encore atteint ce stade méditatif supérieur, il n’a pour l’instant que ses yeux pour pleurer, mais qui va pianto va sano.
Sauf que quand il faut dire lesquels, il n’y a plus personne.
Déjà Adolf Loos (Ornament und Verbrechen). Puis, Frank Lloyd Wright, Louis Kahn, Gio Ponti, Paolo Soleri.
il faut toujours essayer de retrouver l’élégance de la droite qui s’élance comme les traits délicats le font du visage d’une femme, la muse de tout peintre bâtisseur (voyez De Vinci, et sa maîtrise dans l’expression de la finesse d’un sourire féminin, cette douce tension à nulle autre pareille.
…
…rien,…n’est plus » moche »,…qu’une ville qui ressemble à une ville,…en 2012,…Non pas des villes jardins aux maisons en fleurs,…des villes vacances éternelles,..ensorcelées de merveilles de bien-être,..
…le souci de la qualité de l’habitat,…est relégué à l’H.L.M.,…communément appelé » cage à poule »,…variétés à suivre aux épisodes de Stalag 13,…
…
…aujourd’hui,…des villes,…comme des circuits intégrés,…la rentabilité,…l’efficacité,…les » morphing show « ,…du pouvoir,…seul,…a la carte des partis-pris,…les corporations,…
…
…au fond,…le scénario de pédophilie avec Mr. Dutrou,…comme une gestion du peuple en inceste,…un genre droit de cuissage économique,…pour distribuer les faveurs d’une « bonne » situation d’avenir,…
…architecte ou rentier » officiels « ,…pour scouts toujours,…à l’abris sous sa tante à crédit,…du Messie à rapper,…
l’oseille comme le miel,…
…pour sortie des chemins battus,…avec mes sabots,…
…
…tout plasticien peux tout faire,…faut-il encore que tout suive avec,…
…il restera toujours des partisans du » bénéfice », genre conservateur des » protocoles « ,…à baiser le peuple des croyants et des mécréants à cols blanc,…
…Bravo,…et encore une,…des maquettes,…du béton armé,…comme du papier d’épaisseur,…en volume,…et 3D,…
…etc,…Jeanneret dit le Corbusier,…ou l’art de croire à la liberté moderne de la création bien penser,…Richard Neutra,…
…envoyer,…
renato dit: 24 décembre 2012 à 18 h 25 min
Puis De Stijl et new brutalism sont des noms inconnus pour vous, n’est-ce pas ?
Non non, d’accord d’accord.
Oscar Niemeyer
Mallet-Stevens, Jean Prouvé, Tadao Andō
Hé, Luc Bernard, on ne va pas leur faire le catalogue des architectes, n’est-ce pas… d’ailleurs, quelqu’un avait demandé 5 noms.
Pour le plaisir, j’ajoute Vittoriano Viganò : http://blogfigures.blogspot.fr/2012/06/vittoriano-vigano-istituto-marchiondi.html
Jusqu’ici ça va, renato ne s’est pas trop énervé, mais on sent qu’il est chaud bouillant.
Roland Castro
Et puis Richard Buckminster Fuller…
Ah ça, pour tartiner des listes d’architectes, tout le monde en est capable!
Nous faire ça le soir de Noël!
On va voter pour Henri Gaudin et puis c’est tout. L’architecture discrète, ça vous va?
Très fort, Louis Soutter!
C’est vrai que Henri Gaudin est pour l’architecture « souple »!
Nous étions sur « marquant », versubtil, mot d’une inanité sans pareil mais encore beaucoup employé par les critiques parisiens.
Gropius
c’est surtout l’inanité du mot « marquant » qui va le mettre en rogne.
Vous visez Pierre Assouline en particulier ou vous parlez en général ?
j’aime bien l’architecture « style pain-perdu » de Roland Castro!
Gaudi
En général…
Nous, on nous marque à la culotte sociale avec cette architecture inhumaine!
Ieoh Ming Pei ( 贝聿銘 pour ueda )
Bofil ?
Boh le mieux c’est comme Hopper, avec le télégraphe qui sort du toit… Ou alors Elstir les bateaux…
Bofill no, Lluís Domènech i Montaner si.
Une photo monumentale ? 8 mètres sur 16 ? plus ?
à La Tourette où j’ai suivi des rencontres ne restait que peu de frères 🙁 l’un d’eux était déficient mental et avait vécu là depuis sa jeunesse .
Bonne nuit avec ou sans balcon : on prépare les tisons
Bonne nuit à vous, HR. Paix sur la terre. J’espère que la grâce descendra sur vous.
ne restaient que peu de frères !
Apollinaire :
« « On me bâtit peu à peu comme on élève une tour «
peut-on encore citer Ricard Bofill Levíarchitecte espagnol, né le 5 décembre 1939 à Barcelone en Espagne.
On raconte l’édifiante histoire du fils du Grand Architecte qui n’avait même pas une petite maison où crécher.
Fallait demander aux frères Grimm, ils auraient trouvé une solution toute en pain d’épices.
…
…entre autre les secrets cachés dans l’architecture,…
…
…des petits riens en métal,…insérés pour assurer la stabilité des édifices,…que ce sois entre les pierres juxtaposées en horizontal ou posées en vertical,…
…
…sans oublier pour les tourelles et flèches des cathédrales la pose du cintrage en métal bien visser,…par étage,…et de biais,…bien caché,…sous la décoration et d’autres astuces,…
…et avec le béton armé,…l’architecture un jeux d’enfants,…pourvu que c’est efficacement expliqué,…
…pourvu,…qu’il reste des génie pour nous sortir ces U.L.M.,…à décollage et atterrissage vertical,…à bicyclette,…et au moteur à l’eau de pluie,…
…mais enfin,…qui reste pour l’agriculture,…pour le sophisme des marchands et pour quels Temples,…la Bio-diversité de diversion des strates des merveilleuses & extraordinaires à quatre pattes de l’Angélus à bourricots,…
…des secrets à l’emporte-pièce,…au suivant,…&,…aux poutres des planchers,…
…etc,…
Il en pense quoi, Onfray?
Le fauteuil LC-3 sera t-il dans mon bas de Noël tout à l’heure? Depuis que je l’attends…
…
…je reste un libre penseur,…avec des références au niveau du bien être humain,…pour tant que çà dure,…je n’est pas de craintes à avoir de voir les gens plus heureux que moi,…
…etc,…pour le reste,…chacun son dada,…of course,…
…
L’an de grâce 2012, au début de décembre Dans un modeste H.L.M. de Bethléem, Marie Myriam, l’épouse de Joseph, le charpentier, se morfond et s’angoisse.
Cela fait maintenant trois mois qu’elle n’a plus ses règles. Et Joseph, son mari, n’y est certainement pour rien. Joseph n’est guère porté sur la chose et sa vive piété le détourne encore davantage des oeuvres de la chair. Depuis deux ans déjà, Marie se console dans les bras du jeune Simon, l’apprenti de Joseph. Simon, par contre, ne rechigne pas à la besogne. Il aurait même tendance à en redemander.
Moins par scrupule religieux que par souci de son plaisir, Simon est contre les capotes. Heureusement, Marie prend la pilule, mais ces pilules de troisième génération, elle n’a pas trop confiance ; certains soirs, ça lui arrive d ‘oublier.
L’avant-dernière nuit, Marie a fait un rêve bizarre. Un ange lui est apparu, tout baigné de lumière. Il lui a annoncé qu’elle allait donner naissance à un fils, sans intervention de Joseph. Pour Joseph, Marie le savait bien, pas besoin qu’un ange passe. Elle s ‘est tout de même ouverte de son rêve à son cousin Samuel, le rabbin. Elle n’a rien dit de Simon. Pour Samuel, pas de doute, c’est un miracle : et si cet enfant, c’était enfin le Messie depuis si longtemps espéré ? Mais pour Marie, le fameux Messie n’est qu’un malencontreux arlequin dans son tiroir, c’est plus une grosse tuile qu’un grand miracle.
Marie se rend au dispensaire du quartier, sans en parler à Samuel, qui n’aurait sûrement pas été d’accord . On lui propose une IVG. Elle accepte. Pas de temps à perdre, la naissance est prévue pour avril.
L’intervention se déroule sans encombre, le 24 décembre à minuit. Marie rentre chez elle, bien soulagée. Elle ne dira rien à Joseph, providentiellement parti faire un stage de menuiserie au Canada (1)
Le 25 décembre 2012, à 0 heure 01 minute (heure de Tel-Aviv), le navigateur solitaire Titouan Belgazou, engagé dans le Vendée Globe, trace sa route vers le Cap Horn parmi les joyeux cachalots. Soudain, dans un ciel pourtant serein, éclairs et tonnerre, la nue s’ouvre ; apparaît une gigantesque tronche de barbu à la vague ressemblance de Lino Ventura dans Les Barbouzes :
» Eh merde ! Encore loupé ! Décidément cette race d’Adam commence à me les briser menues ! Qu’on aille me chercher Noé, et au trot ! »
Sept ans de malheurs et de précipitations beaucoup plus élevées que les normales saisonnières, et même les plus élevées depuis les premiers relevés météo, s’ensuivirent. Le 1er janvier 2019, l’arche de Noé s’échouait sur le Pic de Bugarach (Aude). Il était temps : les derniers jerricans de rhum et de mazout étaient quasiment vides .
Note 1 . – Ou ailleurs. En Sibérie, le Joseph, si vous voulez.
Je suis rentré serein de la messe de minuit, et vous savez chacun d’entre vous a été présent dans mes prières. Je ne suis pas déçu par John Brown et son désir de rédemption.
M.Passouline, y a des rigolos, sur Gandhi.net, qui prétendent avoir droit a votre domaine…sinon, Le Corbusier, perso, suis pas grand fan …il a réduit les humains au statut de lapins et a causé de grandes misères pour un grand nombre de pauvres gens, directement ou indirectement, a travers ses nombreux disciples amoureux du béton et des avenues dans le ciel…c’est comme le communisme, la théorie est bonne mais en pratique un grand désastre…sinon, le weekend dernier a Paris, un incident assez rigolo a mon hôtel prés du Luxembourg: je rentrais tard d’un diner bien arrosé et je rigolais dans l’ascenseur avec mon pote a propos de la traduction exacte en français du mot yiddish-américain ‘schmuck’ (aussi le nom d’un restaurant branché et très moyen du coin) et un couple qui me demandent si nous étions résidents de l’hôtel…je leur réponds que nous étions les plombiers de service, venus réparer une fuite dans une salle de bains au 3eme étage…du coup, ils sortent tous les deux de l’ascenseur et décident de monter a pied…des disciples du moine albinos peut-être, qui avaient peur d’être violés puis égorgés par des Sarrazins…sinon, Paris est cool…
Ce vrai que Le Corbusier n’a aucune idée du paysage, il plante sa chose là, comme si l’environnement n’existait pas. Ronchamp est très décevant de ce point de vue, et c’est dommage car l’objet est vraiment beau.
Ça doit être à cause de l’anthropocentrisme qui caractérise son penchant politique. Mais je suis allé à Besançon pour « Le Corbusier expose », j’irai à La Chaux-de-Fonds pour la photo, le mois de janvier il y aura moins de gens sur la route.
Ah, j’aime beaucoup ça…L’auteur de ce blog qui se pique d’aimer la photo et ses représentants, Ronis l’autre jour, Le Corbusier et ses amis aujourd’hui, et qui se permet de tronçonner ces têtes dominicaines pour que sa photo gratos rentre bien dans la maquette de son blogounet !!!
http://www.studio5555.de/2010/08/10/rene-burri-vintage-prints-le-corbusier/
« … noeud papillon, lunettes rondes à noire monture épaisse en nickel puis en corne, costume strict, chemise blanche, pipe entre les dents… »
Voyons ça. Il y avait un tas d’anonymes à ‘noeud papillon, lunettes rondes à noire monture épaisse en nickel puis en corne, costume strict, chemise blanche, pipe entre les dents’, et même des non anonymes, si on prend sans pipe (les résidus de la fumée produisent des désastres sur les objets d’art) cette photo de 1932 : http://blogfigures.blogspot.fr/2011/03/august-sander-karl-with-art-connoisseur.html
Les lunettes, puis, en corne ou pas, enfin, même mon grand-père portait des lunettes rondes, d’ailleurs restent de loin les plus confortables pour l’œil (au moins, pour moi). Je me souviens de militaires à lunettes rondes (surtout Japonais), d’Igor Stravinski (une photo à Venise en gondole, corne ; un portrait, métal ; un portrait avec pince-nez), et tant autres…
Le noeud papillon jouit d’une fortune considérable à un moment. Cela dit, la cravate est assez encombrante pour quelqu’un qui passe une bonne partie de sa journée à la table de dessin : elle ne reste jamais en place et aime se promener sur les feuilles surtout si l’encre est juste fraiche…
Pour les chemises blanches, en milieu urbain, c’était celle qu’on voyait le plus. Parfois une azur (mais pâle) et plus rarement à motif. En gros c’était le blanc : du garçon de café au capitaine d’industrie.
Enfin, Le Corbusier a vendu cette image, mais elle n’avait rien d’original à l’époque… et d’ailleurs, ‘pipe entre les dents’ c’était parfois…
… et Mies van der Rohe…
Pas de fauteuil design cette année. Je vais devoir supporter les vieilleries Louis XIII qui sont là depuis toujours… Au moins, on n’est pas le cul sur la paille, comme notre Sauveur…
« Dans le tableau de Lucas Cranach,L’Age d’or(vers 1530),l’humanité primitive connait le bonheur non dans une ville mais dans un jardin.Toutefois ,l’Ancien Testament,s’il s’ouvre sur le jardin d’Eden,s’achève sur la perspective de la ville,en l’occurrence la Jérusalem nouvelle dont parle Ezéchiel(40-48).La cité,par opposition non pas au jardin cette fois,mais au chaos de l’état de nature,incarne et réalise l’accord de l’état social.Toutes les utopies sont là pour l’attester:des projets de Thomas More(L’utopie,1516)à ceux de Robert Owen(créant New Harmony aux états-unis en 1825),en passant par les villes idéales de Campanella,de Roger Bacon et de Claude Nicolas Ledoux,toutes font de la ville,ainsi que le dit Henri Lefbvre, »le lieu même de l’urbanité »,où bien et personnes circulent en sécurité.Mais,précisément,ne s’agit-il pas là d’utopies,et les villes sont-elles vraiment issues de la raison humaine et propices à l’entente raisonnable de ceux qui y habitent?Le problème récurrent de la violence urbaine n’invite-t-il pas plutot à regarder du coté de la Génèse qui lie violence et fondation de la première ville en attribuant celle-ci à Cain après qu’il eut tué son frère Abel(génèse,4-17)?
Ces questions concernent un champ qui parait fort éloigné de celui de l’art.Les deux ne sont pas pourtant sans liens.Platon,établissant les conditions de la cité bonne,ne néglige pas les effets de l’art,et entend chasser de la cité tous ceux dont l’art entretient et développe les parties irrationnelles de l’âme, »les aliment(ant) (et)les arrosant alors qu’il les faut sèches ».Aristote ,en revanche,accorde à l’art une taache morale et au-delà,politique:celle de purifier des passions.La question très actuelle de la représentation de la violence au cinéma confère une actualité à ce débat très ancien de catharsis.Quatre siècle avant Jésus-Christ,l’opposition du maître d l’Académie et de celui du Lycée préforme l’horizon des positions possibles sur la question.Il y a là,en effet,la matrice de débats très contemporain:le film La Haine de Mathieu Kassovitz(1994)a-t-il été pour quelque chose dans les flambées de violence dans les banlieues au cours des mois qui ont suivi sa sortie?Sur ces questions s’opposent deux thèses:la première selon laquelle le spectacle de la violence produit des comportements violents,apprend la violence en proposant des modèles dont l’efficacité est fonction de la charge émotionnelle,c’est-à-dire en donnant des sortes de schèmes à l’agressivité;la seconde est elle qui veut au contraire que l’assaut des images violents ait un effet quasi cathartique,en ce sens que ce serait un exorcisme des démons intérieurs.
Le défaut de ces réflexions,c’est de sauter directement de la vue du spectacle à une réaction comportementale.Or ,entre les deux,il y a le fait de la rencontre de la conscience avec une image qui se donne pour une image artistique.Dans la plupart de ces débats,la question discutée est celle de l’effet que ces images artistiques peuvent susciter(bénéfique ou maléfique),et l’on considère que le statut esthétique de ces images ne fait pas problème.Que l’on croie ou non dans les pouvoirs cathartiques de l’art,on admet trop vite que c’est à une expérience artistique d la violence que l’on a affaire.Or la question est précisément celle-ci:peut-il y avoir une expérience artistique d la violence?La perspective adoptée ici n’est pas exactement éthique,meme si elle a des prolongements éthiques évidents;c’est une perspective strictement esthétique.Elle pose une question préalable et déterminante pour le sujet d la catharsis:pour qu’il y ait catharsis,il faut qu’il y ait expérience esthétique;peut-il donc y avoir une expérience esthétique de la violence,et tout particulièrement-nous justifierons plus loin cette précision-de la violence dans les formes urbaines?
Art et violence urbaine
Carole Talon-Hugon
Cités numéro 11 année 2002.
« Il a fallu un mouvement de conversion poétique pour que la ville devienne paysage,un discours,une réserve d’histoires et d’images.Baudelaire fut sans doute l’initiateur d’un tel changement de vision.Si les romantiques ont inventé la beauté des montagnes,l’auteur du Spleen de Paris a transformé notre regard su les toits et les mansardes,sur la »foultitude »des boulevards,sur les laideurs et les lumières urbaines.Le poème en prose s’élabore dans la « fréquentation des villes énormes »et le »croisement de leurs innombrables rapports » écrit Baudelaire.La modernité poétique prend son essor dans un nouveau regard sur la ville,moins pour en admirer naïvement les transformations bourgeoises qu’afin d’y déceler une nouvelle sauvagerie,une force de rupture et une source d’expériences illimitées. »Ce sont des villes! » s’exclame Rimbaud dans les Illuminations ,y percevant l’histoire de toutes les énergies humaines et matérielles,y saisissant les directions les pus inédites et les plus contradictoires: »L’écroulement des apothéoses rejoint les champs des hauteurs où les centauresses séraphiques évoluent parmi les avalanches. »Energies,dérèglements,visions,chaos,la ville concentre les violences les plus fécondes. « New York moins le quart_François Noudelmann Cité 11, Puf, 2002 __ .
Rouille ou mousse sur le béton, une intime vérité.
hésitant ecore pour le compas entre l’Ecole d’Athènes de Raphaêl et le Newton-et non Newtown- de Blake.
P.assouline n’a-t-il pas raconté qu’il s’était essayé à fumer la pipe ?
« Un certain nombre d’analyses contemporaines semblent inciter à répondre par l’affirmative .Goodman,par exemple ,affirme qu’il n’existe pas d’objets intrinsèquement esthétiques,mais seulement des objets qui fonctionnent esthétiquement,et Gérard Genette soutient que ce n’est pas l’objet qui rend la relation esthétique,mais la relation qui rend l’objet esthétique.Certes il est ici question d’objets esthétiques et non d’objets artistiques;mais la catégories des seconds étant incluse dans celle des premiers(aux cotés des objets esthétiques non artistiques),ce qui vaut pour cell-ci vaut pour celle-là.Dans cette perspective,il n’y a pas d’exclusion objective a priori.La qualité esthétique n’est pas une propriété de l’objet,comme l’est par exemple sa masse,mais une qualité qui lui est octroyée par un certain type de regard.Lequel?Celui qui ne considère l’objet que pour ses qualités aspectuelles.Je porte sur une chose un regard esthétique lorsque je ne la considère pas en vue d’un usage,d’un savoir ou d’une action,mais seulement pour ses seules qualités aspectuelles.On retrouve là des versions contemporaines du désintéressement kantien:l’attitude esthétique est dépourvue d’intérêt pratique et théorique;nulle considération morale notamment ne vient le parasiter.L’attention est ici intransitive. »
C.Talon Hugon
un artiste total qui, durant toute son existence, passa ses matinées à peindre. Il n’a jamais été diplômé d’architecture
Un artiste, deux noms 500 000 documents,
. Même lorsqu’on parle du peintre, on dit « Le Corbusier », quand bien même il a signé « Jeanneret » son oeuvre picturale jusqu’en 1928,
or ! !!!!comme le nombre!
Très tôt il prépara sa postérité, publiant le premier volume de son oeuvre complète en 1929, donc à 42 ans.
ce livre a donc clos une « période »
« Je porte sur une chose un regard esthétique lorsque je ne la considère pas en vue d’un usage,d’un savoir ou d’une action,mais seulement pour ses seules qualités aspectuelles. On retrouve là des versions contemporaines du désintéressement kantien:l’attitude esthétique est dépourvue d’intérêt pratique et théorique;nulle considération morale notamment ne vient le parasiter.L’attention est ici intransitive. »
Déjà l’expression « regard esthétique » est dénouée de sens, ou alors on est chez l’esthéticienne… Puis, considérer la manière dont quelque chose (ou quelqu’un) s’offre à la vue, c’est déjà une action car c’est la (le) considérer afin d’évaluer les qualités que cette manière exprime, ce qui a autant de valeur que de la considérer en vue d’un usage, etc. Ce qui fait partie des activités humaines comme l’évaluation morale ou économique. Je ne comprends donc pas ce passage par l’intransitive, ou mieux, je comprends que l’auteur n’admet que les considérations morales comme complément d’être au monde, c’est un peu court et assez daté : les plus primaires pensaient plus ou moins comme ça dans les années 60 et 70, puis même eux ont compris que l’animal homme est plutôt diversifié.
Je veux bien que « lecteur d’essais » soit une définition valorisante, il ne faudrait quand même pas oublier qu’à la fin des comptes beaucoup d’essais laissent le temps qu’ils trouvent.
Si la qualité esthétique n’est pas une propriété de l’objet seul, ce que je crois, il en est de même de la beauté.
La superbe jeune femme de mon crémier n’est donc belle que par le regard de son jules, ou celui d’un sniper désirant,… et parfois du mien quand le temps devient électrique.
Méditerranée, reine de formes et de lumière
La lumière et l’espace. Le fait, c’est le contact pour moi en 1910 à Athènes. Lumière décisive. Volume décisif: l’Acropole. Mon premier tableau peint en 1918, « La cheminée », c’est l’Acropole. Mon unité d’habitation de Marseille? c’est le prolongement.
Le Corbusier juillet 1965
Le Corbusier est mort 47 ans après cette date à ses yeux décisive (« le fait ») pour le premier tbleau peint en 1918
Il faut qu’il ait écrit au moins un brin de musique pour faire d’un artiste un artiste totale… Duchamp, Erratum Musical pour clavier ou autres instruments nouveaux ⎯ d’ailleurs, le G.V. est une grande machine sonore : La Mariée mise à nu par ses célibataires même, avec sous-titre Erratum Musical.
L’attention ici portée ne s’empare que de l’objet sous sa forme esthétique débarrassée de toutes autres buts que celui de s’en saisir pour ses qualités esthétiques,forme,couleur,volume,rapport à l’espace,qualité de sa matière.
Regard esthétique ,regard qui ne perçoit ,n’appréhende l’objet que sur le plan de l’esthétique…
Un mélange de Sacha Guitry et de Marcel Achard, l’image du Corbu ?
Pour l’école française de l’architecture bétonnée : Les frères Perret ou Pierre Patout…
rénato ,s’agissant d’un individu,il reste encore possible de le trouver beau sans envisager qu’il soit con,c’est une liberté!
Encore un peintre raté devenu autre chose de génie. Un art mineur l’architecture ?
autre architecte pugilite sans diplome et prof aussi d’archi et qui rata sa recontre avec le Corbusier qu’ilvoulait tant voir: Tadao Ando
« dénouée de sens, »:
le roi du blog mis à nu par son dénuement d’écoute
Voyons quelques détails à propos de l’esthétique.
L’esthétique est une branche de la philosophie qui traite de la connaissance du beau, dans l’art, dans la nature et dans la science naturelle, et produit un jugement moral et spirituel.
L’esthétique n’est pas une partie distincte de la philosophie, mais simplement un aspect des connaissances concernant l’utilisation des sens.
On doit le mot au philosophe allemand Alexander Gottlieb Baumgarten : Aesthetica 1750 ; mais le terme apparaît déjà en 1735 dans ses Méditations (sur des arguments philosophiques concernant la poésie). Le mot « aesthetica » vient grec αἴσθησις, «sentiment» ⎯ le verbe αἰσθάνομαι, signifie « percevoir par la médiation de sens. »
Quant à Kant & Co., ils se perdent souvent dans une ‘nébuleuse’… car il n’y a pas de fonctions transcendantales dans la perception sensible.
de sens > des sens
L’auteur n’exclue pas d’entretenir au monde les regards diversifiés qu’il mérite !Comme vous y allez!à réduire la pensée d’un autre alors qu’elle est spécifique,que son domaine d’exercice est justement délimité et encadré avec le titre en dessous au cas où ça puisse achever d’aider à comprendre.
Tout ça ne me dit pas si ma crémière est belle en soi … ou par les autres !
Le Corbu , c’est le grand destructeur de l’urbanisme mondial, responsable de la propagation de la laideur cubique universelle.
Heureusement, on en revient , car les architectures les plus contemporaines font appel faux materiaux vernaculaires, comme la terre et le bois et le bambou.
Voir le travail remarquable du labo CRAterre rattache a l’universite de Grenoble.
Il me semblait avoir retenu que l’oeuvre d’art s’exposait à l’émotion,après bien sur on peut toujours si elle y conduit concevoir ou accoucher d’un jugement moral quand elle s’y prête mais ce n’est pas toujours le cas;on ne pourrait ainsi pas faire de la production morale déclenchée par le regard porté à une oeuvre une règle?
Votre crémière est intrinsèquement belle même pas besoin de la déshabiller ,vous pouvez en faire une définition!
AUX, pas faux …..tt le contraire , ‘tain de tablette
« … le titre en dessous au cas où ça puisse achever d’aider à comprendre. »
Je suis peut-être un peu con sur les bords, certes, mais je ne suis pas né de la dernière pluie, et c’est justement parce que j’ai compris (et pas au cours des dernière 10 minutes) que je cause. Mais bon, chacun a le droit de paitre dans son pré.
Enfin, l’émotion on ne peut plus la traiter comme s’il s’agissait de quelque chose d’immatériel qui nous est donné par la grâce divine. Bien à part la culture et les goûts de chacun, il faudrait s’intéresser ⎯ un minimum ⎯ aux recherches récentes relatives au cerveau… n’est-ce pas.
W,
Si j’étais aveugle, sans odorat, et manchot comme un empereur, et tous les Porquerollais comme moi tout pareil, serait-elle toujours belle, étant indéfinissable par les sens ?
Et merdre ! j’ai oublié de cliquer sur répondre… c’est pas possible ce machin…
« … le titre en dessous au cas où ça puisse achever d’aider à comprendre. »
Je suis peut-être un peu con sur les bords, certes, mais je ne suis pas né de la dernière pluie, et c’est justement parce que j’ai compris (et pas au cours des dernière 10 minutes) que je cause. Mais bon, chacun a le droit de paitre dans son pré.
Enfin, l’émotion on ne peut plus la traiter comme s’il s’agissait de quelque chose d’immatériel qui nous est donné par la grâce divine. Bien à part la culture et les goûts de chacun, il faudrait s’intéresser ⎯ un minimum ⎯ aux recherches récentes relatives au cerveau… n’est-ce pas.
L’urbanisme a été depuis repensé à cause de ses conséquences sociologiques ,il participe de la déshumanisation des espaces urbains mais rénato va dire que nous le savions que c’est primaire ce qui d’ailleurs n’effacera pas les erreurs de conceptions qui favorisent l individualisme au mieux au pire la délinquance et la criminalité.On remarque aussi qu’il est aussi facile d’agresser en zone pavillonnaires alors quoi?que conçoivent comme remèdes les nouveaux architectes et urbanistes en dehors de ces villes dans les villes avec surveillance,caméra,vigiles,milices presque parfois quand malgré tout un crime ou un intrus …
Rénato vous êtes susceptible moi aussi,je précise que je ne suis pas affiliée au régime des ovins des bovins ou équidés.
Vous avez laissé l’ouïe en fonction ,sa voix vous ferait vibrer comme une symphonie!
Rénato ,quel serait l’apport des neuro-sciences ?Voulez-vous dire qu’une infra-conscience existerait sans parvenir à notre surface?Que le regard et la perception des choses déclencherait des réactions …? Pouvez-vous étayer votre rappel aux sciences du cerveau?
Voilà maintenant l’individualisme comme faute majeure de l’humain. Le seul fait que chacun aime son café selon les diverses manières de le préparer démontre que nous sommes des êtres singuliers. Que certains ne montrent aucun sentiment pour le collectif n’a rien à voir avec l’individualisme… mais bon, dans ma désormais longue vie j’en ai vu passer de mots d’ordre…
Quant à la lutte contre la déshumanisation des espaces urbains, je n’ai pas attendu qu’on en cause sur la RdL pour la dénoncer. D’autre part Le Corbusier a cherché une solution à un problème, il aurait dû lire plus attentivement Loos, il ne l’a pas fait, dommage. Tout le monde fait des erreurs et parfois les erreurs sont instructives. D’autre part, le problème à résoudre était de taille : il y avait une masse à loger, et pas beaucoup de temps à disposition.
Exact ! Dédaigné l’ouïe et laissé de côté le goût de la crémière, malgré les conseils d’un ami cannibale qui mettait volontiers la beauté dans son assiette.
« Pouvez-vous étayer votre rappel aux sciences du cerveau? »
Écouté, je ne suis pas ici pour peaufiner, vous cherchez « neurosciences » et « neurosciences cognitives » et vous vous faites votre idée.
W,
lisez, entre autres, tout Antonio Damasio, neuroscientifique de grande qualité : vous ne le regretterez pas !
Je ne voulais pas dire que l’individualisme est une faute ,de toutes façons il n’est pas seul en cause pour inhiber les réactions de défense par exemple quand un élément d’un groupe se fait agresser dans un couloir du métro,une rue,un wagon,il y a aussi la peur;on hésite entre se mettre en danger en intervenant au risque de se prendre un mauvais coup et ne rien faire.Le courage,la bravoure nous font défaut et les membres de la société civiles ne sont pas entraînés comme le GIGN en cas d’urgence.Les conditions se durcissent et les violences évoluent avec les moyens que les technologies mettent à disposition.De plus alors que 20 ans auparavant les sociologues doutaient de l’influence des modèles diffusés par les médias sur le comportement tous reconnaissent ces mêmes modèles comme étant responsables en partie de l’éclosion de schèmes comportementaux sur peut être des individus faibles ou en mal de construction psychique et culturelle stabilisante. Entre données du problème.
Joyeux Noël, renato !
Merci pour vos lumières, renato.
(un bémol tout de même : il vous aurait suffi de lire simplement l’introduction à la Cripure pour vous éviter de dire une bêtise, hein, mais on vous pardonne, allez)
« car il n’y a pas de fonctions transcendantales dans la perception sensible. »
La bravoure, appelée parfois bravitude par les simples, est impossible à mettre en oeuvre dans une société non-violente !
Ce n’est pas une affaire d’urbanisme, plus ou moins ceci ou cela, qui peut contrebalancer la camisole de douceur impuissante que les lois ont passé aux spectateurs d’un acte délictueux, qui n’interviennent pas …faisant confiance aux services d’un Etat lointain et idéalisé !
Etienne Lobello, DPLG, Châteauroux.
Bon anniversaire, JC.
Deux mille douze ans, déjà… Chapeau !
Le Corbu , c’est le grand destructeur de l’urbanisme mondial, responsable de la propagation de la laideur cubique universelle.
..les huuumaniss sont toujours trahi kabloom.wright c’était l’humaniss du riche tempérent..corbu, des pauvres qui utilisaient la méthode ogino
« Joyeux Noël »
Merci, je suis cependant l’un des 4 sur 10 que le Noël déprime. Cela est du probablement au fait qu’étant né le 24, pour ne pas faire de la peine à mes frères je recevait un seul cadeau qui était censé couvrir les deux occasions ⎯ ce qui, du point de vue d’un enfant qui voit fêter trois anniversaires accompagnés de cadeaux, c’est une injustice.
Mais, indépendant de ça, encore merci et Joyeux Noël à vous, aimons-nous les uns les autres.
Merci ! mais je n’ai aucun lien familial forcémént lointain avec ce fou de prophète juif auto-proclamé, bien connu, illuminé notoire, ne respectant rien de la classe honorable des pharisiens, ignorant bêtement l’apport civilisationnel de Rome !
Un type qui n’a pas volé son supplice …
j’aime bien l’architecture « style pain-perdu » de Roland Castro!
joli..en plus on peut vivre d’amour et de pain perdu..même a noel
Un type qui n’a pas volé son supplice …
ma mère de ma mère..ha pasque ça se vole en plus..note c’est vrai..on peut pas dire, c’est le sien
architectecontemporian de centres un peu en vue
Patrick Bouchain étudie à l’école des beaux-arts de Paris, en effectuant des stages pendant ses études chez le décorateur Jacques Dumond, l’architecte André Hermant, puis chez le peintre Henri Malvaux, directeur de l’école Camondo où il enseigne ensuite. Intéressé par le théâtre et les arts du spectacle en général, il réalise plusieurs chapiteaux et centres culturels.
Après plus de dix ans d’enseignement du dessin et de l’architecture, Patrick Bouchain a associé un souci politique à son travail d’architecte, considérant « que l’architecture est politique et qu’elle doit répondre au souci de l’intérêt général »1. Depuis, s’il continue son œuvre d’architecte, il se concentre sur des constructions publiques, et sur les besoins : « Aujourd’hui, ce qui m’intéresse, c’est de comprendre le besoin. Je crois à l’explication, à la vision collective des problèmes et à la décision individuelle. (…) C’est exactement comme un travail de metteur en scène. »2
Il est un pionnier du réaménagement de lieux industriels en espaces culturels, à partir de 1985 et la réhabilitation du Magasin à Grenoble en centre d’art contemporain, suivi de La Ferme du Buisson, Le Lieu unique, et la Condition publique, à Roubaix1.
Le Corbu , c’est le … responsable de la propagation de la laideur cubique universelle. (Bloom)
L’habitat cubique existait depuis des siècles, Bloom, voyez Versailles.
Pour le cube rationalisé et tracé au cordeau, le Bauhaus a précédé Le Corbusier, qui a travaillé avec la technologie de son époque.
En plus, dans cette histoire évangélique pénible, ce pauvre Romain qui n’exécutait que les ordres -le type du coup de lance- et qui en a bavé toute sa vie à cause de ça, au lieu d’oublier tout ça dans l’alcool avec les copains de bureau !
Si je pense que Twitter gère plus de 500 millions d’utilisateurs et que le webmaster de Passou n’arrive pas à gérer 4 chats j’ai un défaillance du système nerveux…
Monsieur et madame Meiavalpa ont appelé leur fils Iesus.
n’arrive pas à gérer 4 chats
m’en parlez pas. j’en ai deux et y a des poils partout dans le living-room.
Une maison… dessiner une maison… rêver une maison… depuis les premiers dessins d’enfant jusqu’à ce seuil où ces architectes créent.
Dans les livres, j’ai cherché comment accompagner ce billet autrement qu’en continuant la liste des architectes qui ont laissé trace.
D’abord la tente, abri léger du marcheur. Erri de Luca Et il dit :
« Celui qui va à travers monts est un vagabond.(…) il montait pour s’éloigner.(…) Quand on grimpe dans un nuage, on sent le ciel comme une seconde peau. On n’est pas en plein air, mais dans une tente immense.(…) Les sommets escaladés contenaient la centième partie de ce bord où finissait le monde et où commençait le temps.(…)
Au pied du Sinaï, les femmes étaient des mères sur le sol, comme le plus sûr des nids.(…)
Au pied du Sinaï, les femmes regardaient avec tendresse les hommes ébranlés par l’annonce et par la charge qu’ils prenaient sur leurs épaules.(…)
Les hommes étaient restés là, ne se décidant pas à bouger. Ils s’attendaient à une suite.
(…)
Je partage le voyage du judaïsme, pas l’arrivée. Pas en terre promise, ma résidence est en marge du campement.(…) Je sais que j’ai traversé une mer rouge dans un cortège de rangs serrés, ainsi avançait le vingtième siècle. Je devrai m’arrêter quelque part, les voir continuer sans moi… »
Et Bachelard : La flamme d’une chandelle :
« Dans bien des romans, la lampe est un personnage. La lampe a un rôle en rapport avec la maison, les êtres de la famille. quand un grand absent fait le vide dans une demeure, une lampe, venant de je ne sais quel passé, maintient une présence, attend, avec une patience de lampe, l’exilé. La lampe maintient en vie tous les souvenirs de la vie familiale, tous les souvenirs d’une enfance, les souvenirs de toute enfance. l’écrivain écrit pour lui, il écrit pour nous. La lampe est l’esprit qui veille sur sa chambre, sur toute chambre. Elle est le centre d’une demeure, de toute demeure. On ne conçoit pas plus une maison sans lampe qu’une lampe sans maison.
(…) Où a régné une lampe, règne le souvenir… »
Puisse dans vos maisons briller cette lampe. Puisse cette maison être légère comme une tente quand il faudra vous mettre en route…
Noël à tous.
Le chat de la voisine est une une chatte : ingérable !
« Corbu n’en demeure pas moins un bouc émissaire : il est le grand responsable fantasmé de toute la modernité urbaine dans ce qu’elle a de plus dogmatique. Il est vrai que celle-ci a aussi fait des ravages. Bien qu’il ne soit pas directement responsable des grandes cités, il en a été l’un des grands inspirateurs »
Il en effet de bon ton d’accuser tous les maux de la société le Corbu et autres grands architectes et urbanistes, par exemple Candilis, Jossic, Woods…, alors qu’ils n’ont rien à voir avec les constructions laides et bon-marché des promoteurs sans scrupules
: le jour de son inauguration, pas un ministre français ne s’est déplacé alors qu’une douzaine d’ambassadeurs sont venus exprimer la reconnaissance de leur pays.
et comme on dit souvent , « nul n’est prophète en son pays » !
sur la photo, les pères- ou les frères? -intéressés par l’écriture ! des témoins de l’écriture
bonne journée !
merci P.Assouline, j’ai vite avalé les to eats,ts,ts
L’absence de scrupules est essentielle chez un promoteur.
Je suis peut-être un peu con sur les bords, certes, mais je ne suis pas né de la dernière pluie (renato)
VGE visite une école primaire:
– M’sieur pourquoi vous êtes chauve?
– C’est parche que je chuis très intelligent, mon petit.
Les gens très intelligents perdent un peu leurs cheveux.
– Alors, vous êtes un peu con sur les bords?
…
…encore une chance,…qu’il n’y est pas d’architecture » Cobra « ,…comme ces suites de propos littéraires,…
…à tourner en rond pour ne rien dire,…du sophisme de rentier conservateur,…
…la bonhomie de » cause toujours »,…touche pas à mon » grisbi « ,…
…à lire,…
…le genre,… les familles les plus riches de France ou les fortunes d’ailleurs,…
…pour comprendre la protection faite par nos commentateurs,…des parfums de » Céline »,…et sa » mort à crédit »,…
…et qui en veut de la » poudre aux yeux »,…social-démocratique,…de mes deux,…
…etc,…l’objectivité sous le parasol,…
…
« Les gens très intelligents perdent un peu leurs cheveux. »
Alors moi je ne suis qu’un chouia intelligent car je ne suis dégarni que sur le front… et encore, depuis peu
perdre ses cheveux n’est pas qu’une affaire de cérébralité mais de testostérone. c’est prouvé scientifiquement depuis belle lurette: à l’approche de la cinquantaine un homme qui ne perd pas ses cheveux à un déficit effectif de testostérone. Il est naturel de perdre ses cheveux. Un homme qui ne les perd pas à un petit problème de « virilité » si vous voyez où je veux en venir,il lui manque la dose moyenne de testostérone pour faire autre chose qu’un brushing..
Bon, c’est vrai que pour se rassurer les gens disent n’importe quoi, mais je me souviens d’un chauve qui attribuait la calvitie à une activité sexuelle intense… si par-dessus le marché ils sont aussi très intelligents, j’imagine aisément les ravages…
de la connerie ?
« . L’historienne de l’art Catherine de Smet, qui a consacré une étude détaillée à cette reconnaissance, qui lui paraît relever de la « fraternité » plutôt que de la filiation, » voilà qui est assez étrange et il ne semble pas que P.Assouline y adhère pleinement .
enfine, comment peut-il y a voir de la fraternité sans aucune sorte de filiation ?
Il faut reconnaître que P.Assouine a rédigé magnifiquement don billet de Noël . pas de syndrome , même i l’emprie pourrait faire dresser l’oreille ,et puis administrateur » il la tient pour un être administratif appelé à devenir un être spirituel. Autrement dit, »
autrement dit , on gère , pas question que Christaine, dépasse la raillerie de ceux qui indiquent un nom d’architecte , par une racine de la construction -filiation connue de Erri de Luca .banim, qui posent de sacrés -Ô , pardon, saprés !-problèmes parfois à un traducteur dans certains textes qui s’y connaissent en filiation -trêve de paillettes
(pas) cecosmiques !- donc encore un nom d’architectes contemporain : Chemtov !(voir WIKI) (ou Tschumi si ça gêne trop christiane)
on me le pardonnera bien à moi aussi , et sinon il y a Dieu pour ça parce que je ne compte pas sur P.Assouline pour rapporter les propos de table du réfectoire de la Tourette , ni quelle est la librairie réalisée sur les idées de P.Bouchain et que je feindrai de ne pas savoir l’écrire , parce que je ne souffre pas de ce syndrome-là I would prefer not to .
« … si vous voyez où je veux en venir »
J’ai connu un vieux monsieur (sur le 70) qui avait encore tous ses cheveux et ses amies en disaient le plus grand bien, je parle d’une époque ou la pilule bleu était encore dans l’ordre des utopies.
En tout cas hormones ne sont pas la seule cause — il y a parfois l’héritage, d’autres fois le stress, les carences en vitamines, en minéraux.
on distingue les riches des pauvres aux implants capillaires. un chauve c’est un pauvre épicétou!
>emprise !
Si j’étais aveugle, sans odorat, et manchot comme un empereur, et tous les Porquerollais comme moi tout pareil, serait-elle toujours belle, étant indéfinissable par les sens ?
1. Comme d’habitude, JC passe sur la beauté de l’âme.
2. Si tous les Porquerollais sont comme ça, les Porquerollaises aussi.
C’est une île où tout les manchots peuvent quand même se faire des papouilles avec leur bec et leurs petites ailes.
Toujours se mefier de ceuss qui pretendent vouloir le bonheur de leurs congeneres, leur paradis est souvent notre enfer.
Le Corbusier ou la fascisme urbanistique au coeur de Paris
Ah ! l’âme… Quelle rigolade !
Sans Sulplice, il aurait rien donne , le gonze.
Le commanditaire y est pour quelques chose.
Est-il vrai que Le Corbusier n’ayant aucune qualification comme arhitecte (mais ingénieur) devait faire signer ses projets par un architecte diplomé?
Bien qu’il ne soit pas directement responsable des grandes cités, il en a été l’un des grands inspirateurs.
ah la question « obligée » de la responsabilité du « maître », la cause dans les « effets ». que l’on réprouve … serait-elle sans lien avec cette identification de « fraternité » laquelle serait en ralité une manière de faire passer, dans un exemple passé une question du présent ?d’autant que le Corbusier ne ‘est pas apparemment pas reconnu père d’un enfant vivant portant son nom, détail peut-être, mais qui conforte les interprètes en « fraternité » dans leur « construction » de la personnalité » de ce créateur « tout » , athlète et champion . je ne doute pas que le livre est passionnant,me demande un peu comme est expliquée la réponse à la question « architectes vivants » , ce que billet surinterprète, me semble-t-il,sans accorder sa part à la manière dont l’enquête a été menée .comment appeler ce point d’aveuglement consenti ?le point radieux, radial?celui du billet coïncidant avec celui de l’enquête ?
nous voilà de mieux en mieux éclairés sur le regard, comme il est construit !
et le paradire perdure mais il s’enferre
plan libre
façade libre
fenêtre en longueur
pilotis
toit terrasse
c’est pas de sa faute à Corbubu si on en a fait de la daube, de ces principes là.
POur Ronchamp qui ignore le paysage, renato…ben faut regarder le paysage.
comme à la Tourette !
Une preuve est une preuve
…
… » quaestiuncula « ,…question de peu d’importance, petit problème,…
…pour un,…
… » quaeticulus « ,…petit gain, faible profit,…
…à la sauce latine,…encore fraîche,…
…etc,..l’humour latin,…entre paradoxes,…
…dans les cintres ,…ou vous voulez,…
Le grand pari de Le Corbusier
http://www.liberation.fr/sciences/0101560659-le-grand-pari-de-le-corbusier
(En 1925, l’architecte propose un réaménagement radical de la capitale autour de la voiture.)
Oscar Niemeyer à propos de Le Corbusier :
http://www.ina.fr/video/I05077188/oscar-niemeyer-a-propos-de-le-corbusier.fr.html
Dimitri?Sortez de votre cachette je sais que vous avez maximum 30 ans ,vous m’intéressez mais surement ne sera-ce pas réciproque, désespoir et poires au sirop!
même si la photographie demeurait avant tout pour lui un médium au service de sa vision de l’architecture et des moyens de la faire connaître.
en termes plus secs, la photographie était pour lui un moyen au service de sa pratique d’architecte, et non la fin :(la fin : faire une « belle, bonne photo » de photographe , comme celles que faisaient « les
Brassaï, Doisneau…. qui avaient fait ..le choix de faire carrière de photographe, exposer comme photographe .
Une préoccupation de la mise en scène de soi qui ne trahit pas la haine de soi. Car on tend à l’oublier :
la question de « la haine de soi » a déjà été rabachée comme un concept sujet à contestation.
mais ici, il semble que par la négation qui précède, ce soit de la part de P.Assouline un temps d’humour pour ne pas parler du « narcissisme » de l’artiste.
le moment décisif « mais aussi de la mise en pages jusque sur les murs des maisons particulières qu’il construisait en les décorant parfois de fresques photographiques. »
là, c’est vraiment étrange, parce que c’est pensé « livre à venir » (mise en pages)dans une culture du livre,( peut-être à partir de la première expérience)
bonsoir
Joyeux Noël à vous tous.
Je vous aime tous beaucoup, en particulier renato, Thierry, Bouguereau, W, HR, Ueda, de nota, John Brown, Pierre Assouline, Christiane, Zhu, etc..
Daaphnée m’avait promis un petit cadeau. Et puis rien. Pas grave. Je ne suis pas du genre à réclamer, j’ai des manières.
A Cor-Bu défendant, Trois grands architectes (Corbus, Perret et un autre), qui étaient dessinateurs ou ingénieurs de formation mais n’avaient pas de diplôme d’architecte, ont été homologués par l’ordre des architectes à sa création sous Vichy.
Juste rappel. A coté de Ronchamp ou dela Cité, il restera le vandale du plan Voisin, ou de la grande barre de Firminy. Je pass e sur l’église du lieu telle qu’il l’a laissée, non telle qu’on l’a finie. On est en droit de préférer Wright,qui lui ne s’engagea pas dans l’impasse du Kolossal et était tout sauf barbare.
Bien à vous.
MCourt
Je dirais même plus, je vous aime beaucoup.
Moi aussi, un slip léopard.
Je l’attends toujours.
Corbu nous aurait épargné les bobos.
L’union des masses laborieuses et de l’élite techno-scientique.
Un monde sans bullshit, le rêve.
» Contrairement aux architectes, les jeunes artistes nourris du Corbu ne le traitent pas comme un maître, mais comme un pair. C’est également vrai pour les photographes que ses bâtiments ont influencés. »
comme l’a rappelé P.Assouline , les architetes ont un « ordre ». ceci serait-il indifférent ?
puis la précision « jeunes artistes » oblige à
se demander quelle est la part de leur jeunesse et de leur inexpérience dans ce traitement en « pair », auquel lui-même ne peut rien objecter, pas même un regard amusé !
@ voisin attentif
Plutôt d’accord.
Les quatre magnifiques bâtiments modernes au coeur de Paris, prévu par le plan Voisin, n’auraient eu rien à voir avec un grand ensemble stalinien, contrairement à ce que nous répètent ad nauseam les vieillards qui font aujourd’hui l’opinion.
Chacun d’eux, outre la rigueur fonctionnaliste, aurait été probablement l’oeuvre d’un poète.
Chacun original, astucieux, malin, comme la fameuse chapelle. On peut le croire, si l’on a tant soit peu fréquenté le génie de Corbu.
Ils auraient davantage symbolisé la capitale que des rafistolages gothiques comme Notre-Dame ou des pâtisseries bourgeoises comme l’Opéra. « Le quatuor de Paris », ce serait devenu son nom.
Les rentiers de l’histoire qui veillent jalousement sur leur triste magot, et les zozos qu’ils emploient pour entrelarder ces ruines de misérables tranches de cul, n’ont droit qu’à mon mépris.
De l’air!
Je ne sais pas si quelqu’un a déjà entendu parler du Modulor de Le Corbusier ?
Le Corbusier est unique en son genre et je vais vous dire pourquoi.
Le Corbusier a en effet réussi la prouesse de faire de la merde alors qu’il connaissait tout de la géométrie sacrée. En cela, il est unique en son genre.
Dromomanie j’habite à coté du zoo et justement un des animaux a déjoué la surveillance de ses gardiens,tout de suite le comité du quartier a pensé à vous en retrouvant votre identité dans les fameuses pages jaunes du blog à Passou et nous avons garé l’animal avant qu’il ne se blesse dans la circulation.Je crois qu’il vous attend de ses quatre pieds ,sans trop nuire ni bouger ,silencieusement.Néanmoins tout ce que vous apportez semble incontestablement plus important.Donc la consigne où vous pourrez retrouver votre bien se situe carré sainte Madeleine à Arles.
c’était qui l’autre?
C’est parce que je lui avais fait savoir qu’une écharpe en cashemeer ou des gants, c’était d’un conformisme affligeant.
Pourquoi pas un stick déodorant?
Le slip léopard, c’était un progrès et j’y étais sensible car j’avais imaginé qu’elle appréciait le cuir (quoique seulement bon genre).
Mais rien n’est venu de e-bay, ce qui n’est pourtant pas si difficile.
C’est dommage, car j’avais déjà anticipé le recyclage du cadeau.
Le slip léopard? Pourquoi pas, mais montré à qui? C’est ridicule.
Tiens, je l’aurais cédé gratos (et franco de port) à Jacques Barozzi.
Il est d’autant plus scandaleux d’affirmer me Le Corbusier est un grand architecte que celui-ci a pondu des abominations sur le papier lesquelles n’ont fort heureusement jamais vu le jour.
Le Corbusier est l’archétype de l’architecte pas sérieux dans le sens où il possède la parfaite maîtrise d’un art mais en fait n’importe quoi pour satisfaire un dogme de dément.
Je vais maintenant vous dire quelque chose qui ne va pas vous faire plaisir : si vous aimez Le Corbusier, c’est que vous n’avez en réalité aucune idée de ce qu’est l’homme et à quoi il aspire. Aucune.
Jacques Barozzi dit: 25 décembre 2012 à 9 h 54 min
Encore un peintre raté devenu autre chose de génie. Un art mineur l’architecture ? »
c’était qui l’autre ?
Evidemment vous n’iriez pas jusqu’à dire je n’en sais rien,je n’y étais pas.Assurément vous n’avez pu qu’assister ,à moins que votre esprit d’induction-déduction performant s’étende jusqu’à deviner tout de la nature des échanges entre le maître qui semble vous fasciner et ses élèves .Qu’une relation d’un autre type que celle que vous vous donnez liberté d’imaginer ait pu exister appartient à jamais au domaine de l’inconcevable ce que vous saisissez sans problème compte tenu de votre qualité ,d’architecte?d’interprète?de chef de chantier?
Mon avis peut vous paraître tranché, mais oui, il est tranché, parce que la vérité est une lame qui tranche, il faudra vous y faire. Si vous n’aimez pas que la vérité tranche, évitez le mensonge et tout ira mieux.
« l’architecte le plus marquant du XXe siècle. »
Compliment invérifiable. Disons le plus connu, cela suffira bien.
La haine contre le grand Corbu, c’est l’alliance du backlash en art (repli péteux des ex-avant-gardes) et de la trouille de classe.
« Je ne sais pas si quelqu’un a déjà entendu parler du Modulor de Le Corbusier ? »
J’en ai entendu parler. Je ne dénoncerai personne.
(…c’est un instrument de musique…)
La vison de Corbu, ce n’était pas la toute-puissance de la Technique ni l’idéologie Exposition Universelle-Mussolino-stalinienne.
Les débiles qui continuent de propager ces inepties ne méritent pas le prix du fouet qu’il faudrait employer pour les faire cesser de geindre.
La préservation de lieux patrimoniaux ET la création inouïe de jungles au sein de la Métropolis supposait une médiation: la création libre, critique, civique de nouveaux espaces urbains.
A mille lieux du crétinisme des bureaucrates et de la vulgarité néanderthalienne des promoteurs immobiliers.
Le génie têtu, ironique, inspiré de ce grand homme triomphera tôt ou tard des médiocres qui le critiquent sur ce blog.
aLa fameuse Cité radieuse, gros pâté de béton au coeur de Marseille
Dites-moi D ,cela n’a rien à voir avec l’architecture,mais j’ai lu une série de post sur ce blog absolument déplacés quoique corrects ,tous ont disparu!quel travail tout de même!
Ce n’est pas le moment d’y aller si vous voulez préserver l’intégralité de votre calendrier religieux,les visites se compliquent de tirs absolument pas organisés!
Vaucresson vaut le détour, pour Le Corbusier!
http://imago.blog.lemonde.fr/2012/12/25/le-corbusier-pour-memoire/#xtor=RSS-32280322
( Bouguereau, pour Roland Castro,architecture « style pain-perdu, je suis assez content de ma trouvaille..c’est pas tout les jours Noël!)
Avez-vous la Fondation De Mesnil de Renzo Piano ? Une perfection dans le rapport forme-fonction.
Vous n’y avez jamais séjourné, imbécile.
Allez questionner les générations successives de résidents.
Allez comprendre le rapport actif qu’ils ont entretenu avec ce rêve de pierre, qui s’est révélé être la plus concrète, la plus ouverte des structures architecturales concevables pour un logement (initialement) populaire.
Derrière ce qui vous apparaît comme « laideur », esprit délicat, essayez de comprendre, avant que vos petits-enfants ne vous l’apprennent avec mépris, l’aventure qui s’est joué ici.
La platitude qui s’est mis à régner sur des blogs de ce genre, la sorte de servitude volontaire qui s’y est instituée, me navrent: elles seront un jour l’objet de visites historiques, comme pour la France de Felix Faure ou du petit père Queiulle.
Honte et pitié.
est-ce un retour à/ de Le Corbusier?
je trouve sur la toile
« « Montis au Salon du meuble Milan 2012 | Page d’accueil | Bisazza Bagno : Nendo collection »
29/04/2012
Meuble bureau Vintage « Le Corbusier »
Voici une agréable découverte , Un meuble vintage de 1930 « Le Corbusier »
Table Bureau Vintage avec 2 chaises « Le Corbusier »(depliant systhème coulissant ) vintage 1930 avec deux chaises recouvertes les piètements sont également en chène massif et recouverte de tissu (Ce meuble n’est pas une réedition certificat d’autenthicité)
Aucun Marseillais ni aucun visiteur de Marseille n’a jamais trouvé belle la fameuse Cité radieuse, ce gros bunker de béton, sorte de manifeste agressif d’un refus de l’environnement qu’on retrouve peut-être dans d’autres réalisations de Le Corbusier. Cette unité d’habitation est littéralement fermée à la ville qui l’entoure, comme s’il s’agissait d’assouvir un fantasme d’autonomie radicale. Certes, Marseille est une ville riche en horreurs architecturales de toutes époques et de toutes destinations, mais pas plus, après tout, que tant d’autres villes de France. Ce refus de mettre à profit les possibilités d’un site magnifique, qui s’affiche agressivement dans le gros pâté bétonné de la Cité radieuse, signe les limites conceptuelles et historiques des réalisations de Le Corbusier architecte.
Le refus et — disons-le — la négation de l’environnement extérieur qu’affiche Le Corbusier dans la Cité radieuse est révélateur d’une conception réellement fasciste de l’architecture. Aujourd’hui, Le Corbusier aurait fait fortune dans la réalisation de ces lotissements ultra-protégés, refuge des riches, au Brésil ou ailleurs, auxquels ne manquent même pas les miradors et les grilles électrifiées.
Je pourrais très bien me contenter d’un marcel, pour peu qu’il soit accompagné d’un mot gentil, c’est encore Noël.
» La Cité radieuse est révélateur d’une conception réellement fasciste de l’architecture. » J Brown 25 décembre 2012 à 22 h 30 min.
Vous ne pouvez absolument pas dire cela! L’architecture « fasciste », que l’on retrouve principalement en Italie (Par exemple le bâtiment de la mairie de Vérone)se caractérise par un non style (tout l’opposé de Le Corbusier)inspiré platement de l’architecture romaine antique.
On ne saurait sous-estimer le lien entre les tendances fascistes avérées de Le Corbusier et ses conceptions architecturales.
Et vous pensez pouvoir vous l’offrir?Est-ce que c’est une vente publique?Vous savez aussi qu’un tas de nouveaux designer font un carton!
Je vous l’offre,nous irons demain mais je ne suis hélas pas Daaphnée!
On peut parler d’une architecture organiciste, mais qui et à quelle époque on s’est mis à prendre en compte l’environnement dans l’édification architecturale?
Arsène, arrêtez de parler de Corbu de cette manière comme si c’était un copain.
Vous dites que la vision de Corbu, ce n’était pas la toute-puissance de la Technique ni l’idéologie Exposition Universelle-Mussolino-stalinienne, eh bien moii je vous dit que si, la vison de Corbu, c’était la toute-puissance de la Technique et l’idéologie Exposition Universelle-Mussolino-stalinienne.
Tu es évidemment bien mieux que Daaphnée, mon amour.
Le fameux « béton » (pourquoi ne pas écrire carrément « le Mal radical », l’après-Auschwitz, etc., allez-y carrément, imbéciles), Corbu nous a appris le percevoir comme comme le corps d’une femme.
Pas le corps d’une rombière, victime de la parenthèse 1850-2050 qui s’achève lamentablement sous nos yeux. Une femme de demain, mais dont on peut déjà tomber amoureux dès aujourd’hui. Une femme du travail et de la jouissance, une femme du désir et de l’intellect, une femme hurlant sa singularité tout en étant partie prenante du destin collectif.
Les lignes incessamment mouvantes du « béton », qui sont hanche, aisselle, chute de rein.
Un « béton » plein de sensualité moite, de creux défendus, de mamelons imprévus.
Une niche de « béton » qu’on habite ni comme le corps d’un père, ni comme le corps d’une mère, mais comme la béance parfois offerte parfois refusée d’une femme libre.
Vive Corbu.
Papy Jeanneret était bien plus doué pour les chaises longues que pour la vie en commun.
Mais bon, heureusement, pour ça il nous reste les banlieues de Chemetov et Huidobro, à un quart de poil près nous n’aurions pas connu la beauté.
« Voilà, j’ai été avec vous pendant près de 7 ans avec quelques interruptions, mais il est temps maintenant de vous quitter. »
Tu parles, c’est exactement ce que dit mon grand-père, il est toujours là.
(Euh, c’est quand même pas toi, pépé?)
Norman Foster a connu les quartiers ouvriers de Manchester ou il est ne. Ca vous vaccine a jamais contre la tentation clapiere.
Somptueuse journee de Nowel dans une grotte peuplee de Bouddhas amenages par Rama IV. Les singes se sont offert un banquet digne du Ramayana.
Loin des mesquineries, beaute du vaste monde…
OffertS
Alors là Arsene, vous me faites vraiment, oui, vraiment beaucoup rire
Atroce verrue massivement bétonnée au coeur de la ville, la Cité radieuse de Le Corbusier n’a de radieux que le nom. Il est significatif que son aspect extérieur évoque immanquablement certaines réalisations du Mur de l’Atlantique, comme la base sous-marine de Saint-Nazaire ou celle de Lorient. Repliée sur elle-même à l’écart du monde extérieur, refusant le soleil qu’elle prétend magnifier, tournant le dos à son environnement naturel et urbain, elle n’est « futuriste » qu’au sens que pouvait avoir ce mot dans les années 20, au temps de Marinetti. Le concept architectural qu’elle matérialise est moralement scandaleux, économiquement inepte. Elle n’est en rien moderne et ne propose en rien des solutions d’avenir, comme le démontrera l’évolution ultérieure de l’architecture, sous des formes autrement novatrices.
Pour les Marseillais, gens de goût s’il en est, la Cité n’a jamais été nommée « Radieuse » : on l’appelle depuis toujours « La Maison du Fada ».
Ceux qui l’ont habitée, ou l’habitent, en sont généralement contents. On s’adapte…
Urbanisation utopique volontariste : vous êtes priés de vivre ensemble comme je pense qu’il faut. Epoque des bidonvilles d’après guerre, rasés, qui autorise l’émergence de jolies barres d’immeuble et projets d’architecte du besoin.
Bizarre ! Sur ce billet, on ne développe guère sur Fernand Pouillon …?
Pouillon, Le Corbusier ces deux architectes incarnent, chacun à sa manière, la médiocrité de l’architecture urbaine du second demi-siècle en France. Au vrai, si la plupart de nos villes sont si laides, ce n’est pas tant la faute des architectes que celle de l’absence d’une pensée urbanistique digne de ce nom, de l’impéritie des décideurs (Etat, collectivités locales), et des contraintes économiques de l’époque. Pourquoi, en France, a-t-il été impossible de contrer la politique du « tout pour la bagnole », ou tout au moins d’imaginer et de mettre en oeuvre
des solutions alternatives ?
Parfaitement!
Et ceux qui ont la chance de vivre dans ses réalisations ne peuvent que vous approuver eux aussi.
@arsène v. dit: 25 décembre 2012 à 23 h 13 min
Parfaitement!
Et ceux qui ont la chance de vivre dans ses réalisations ne peuvent que vous approuver eux aussi.
Frank Lloyd Wright comme Le Corbusier n’avait de de diplôme d’architecte
Il y aura toujours des pleurnicheurs pour regretter qu’aux 20ème et 21ème siècles on ne construise plus comme le nôtre et hausmann, et assimiler les grands architectes aux promoteurs sans scrupules
Merci, D.
Architecturalement parlant, Le Corbusier a du style, ainsi qu’en témoignent ses rares réalisations. C’est indéniable. Mais c’est au niveau de ses utopies urbanistiques que ça se gâte. Suppression de la rue et des petits commerces propices à la flânerie poétique, créations de radiales pour les automobiles, aménagements de zones d’ « espaces verts » qui sont le degré zéro de l’art des jardins…
@Oblomov, les autres peintres ratés géniaux dont nous avons récemment parlé sont : Gainsbourg, Henri Cartier-Bresson, W. Churchill.
Jacques, tu oublies le maître teuton de l’aquarelle… le maléfique Adolf !
300
commentaires