de Pierre Assouline

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La République des livres
Le féroce cri d’amour de Robert Menasse pour l’Europe

Le féroce cri d’amour de Robert Menasse pour l’Europe

On connaît des romanciers qui se lancent dans un projet comme dans un défi oulipien : soit tel personnage à telle époque dans telle ville et qui d’emblée se trouve soudain dans telle situation extravagante : que peut-il lui arriver ? Imaginez donc la suite si l’on vous dit que l’homme en question est en fait un cochon (lire ici les premières pages), un vrai porc lâché en plein quartier Sainte-Catherine à Bruxelles, surgi de la rue de la Braie, avant de tourner au coin de la rue du Vieux-Marché-aux-Grains, de manquer de se faire renverser par des voitures et de poursuivre son bonhomme de chemin, parfois en s’énervant tel un taureau dans les rues de Pampelune, tandis qu’un homme est mystérieusement assassiné à l’hôtel Atlas… Et lorsque vous découvrez peu après que l’écrivain Robert Menasse (Vienne, 1954) a inventé cette situation initiale pour, dans son cinquième roman La Capitale  (Die Hauptstadt, traduit de l’allemand/Autriche par Olivier Mannoni, 440 pages, 24 euros, Verdier) se livrer à une satire des institutions européennes, vous vous demandez si c’est du lard ou du cochon.

En fait, c’est de la littérature à son meilleur, cocasse,  drôle, sardonique, hénaurme, informée, politique. On n’avait pas lu depuis longtemps un livre, tous genres confondus, aussi juste sur l’Europe à l’heure où les européens en chœur déplorent la tragédie de Notre-Dame-de-Paris comme une blessure humaniste transnationale. Une fois séchées leurs larmes, ils devraient tous se jeter sur les péripéties de l’affaire du cochon. Aux plus cultivés, cela rappellera certains chapitres de L’Homme sans qualités de Robert Musil. Chute de l’Union européenne ou chute de la dynastie Habsbourg, c’est tout comme.

Menasse s’est jeté dans cette histoire car il en avait marre de lire et d’entendre « Bruxelles veut… » sans avoir la moindre idée de la tête du Moloch qui décidait pour lui. Il a pris une résidence en ville (rue Dansaert, à la Maison des littératures Passa Porta) pour deux ans afin d’y effectuer des repérages, d’écouter les conversations et d’y enquêter, non à la Mediapart mais plutôt à la Zola. Il est vrai que le réel est ubuesque dans cet univers d’experts et de la lobbyistes. Et pourtant, Menasse reste optimiste : il voit en l’Europe le continent où l’on peut encore espérer en la raison même si les lieux de son théâtre d’ombres incite plutôt au délire, entre le Berlaymont, siège de la Commission européenne, laquelle mène la politique supranationale de l’Union, et le château-fort du Juste-Lipse où siégeait le Conseil européen jusqu’à son récent déménagement dans une cage grillagée ultra-moderne, où l’on défend les intérêts nationaux de chacun des pays membres.

En incipit à L’Europe buissonnière (1949), une toute autre Europe, Antoine Blondin écrivait : « Passé huit heures du soir, les héros de roman ne courent pas les rues dans le quartier des Invalides ». Menasse a découvert qu’il en allait tout autrement à Bruxelles : les personnages lui sautaient aux yeux sinon à la gorge,  plutôt sombres sinon dépressifs, le suppliant de l’inscrire dans son grand roman. Ce que c’est que de se colleter avec la capitale d’une monarchie surréaliste (la Belgique, pas l’Union européenne). A force, il a trouvé six personnages en quête d’auteur et les a enrôlés. A Bruxelles, où la culture est le parent pauvre là où l’économie règne, le mot même de « culture » est tenu comme un gros mot. Rien n’est humiliant pour un haut fonctionnaire eurocrate que d’être muté à la tête d’un service culture. C’est vécu par la victime non comme une mission mais comme un châtiment, même si l’éducation est dans le lot (et Erasmus est une réussite), ce que subit Fenia Xenopoulo, une grecque carriériste furieuse de cette relégation, incident de parcours dans lequel s’engouffrent d’autres personnages tout aussi typés. Un fil rouge les réunit : le Big Jubilee Project, autour des survivants des camps de la mort, qui aura pour effet d’aggraver tout ce qui part en vrille à Bruxelles, dans les arcanes et les manœuvres de laquelle on est vite entrainés.

On en oublie vite l’enquête policière diligentée pour arrêter le commando de tueurs polonais auxquels le Vatican a commandité l’assassinat de l’homme à l’hôtel Atlas. De toute façon, c’est un prétexte, un procédé narratif pour parler du vrai sujet : l’idée européenne, qui repose sur un idéal, est une bonne idée ; pourquoi alors ca ne marche pas, ca ne fonctionne pas, tout va de travers ? A croire qu’ils se battent pour défendre des intérêts personnels jusqu’à ce que leur égoïsme tue ce qu’ils avaient encore en commun.

Le roman est si savoureux, malgré l’entrecroisement des récits qui exige parfois de s’accrocher, que jamais l’Europe, sujet qui apparaît pesant et provoque des soupirs dès que le mot est prononcé, n’a semblé aussi légère. Avec un humour corrosif qui fait penser à la manière dont Albert Cohen raillait les fonctionnaires de la SDN dans Belle du seigneur,  Menasse décrit un monde où l’on s’attend à tout mais pas à la caricature de tout. Car pour que ca se décompose, il faut bien que cela ait été composé. Ce qu’un intitulé de chapitre résume bien :

« Il n’est pas obligatoire qu’il existe des liens réels entre les choses, mais sans eux tout se désagrègerait »

A sa parution, une polémique a accompagné le livre dans les médias de langue allemande. Greffée dans l’histoire du nazisme, donc nettement politique, elle s’est développée autour du traitement de deux personnages beaucoup moins fictifs que le porc chahuteur de l’incipit. Il s’agit de deux des fondateurs de l’Europe Jean Monnet et surtout Walter Hallstein (1901-1982), premier président de la commission européenne. En creux, la méthode de l’écrivain était mise en cause. Elle ne lui est pas spécifique et a été maintes fois éprouvée quitte à faire scandale (on se souvient de celui qui suivit la parution de Jan Karski de Yannick Haenel). Menasse a en effet mis dans la bouche de Hallstein des propos qu’il n’a jamais tenus mais qui sont des paraphrases de textes qu’il a écrits. La discussion a le goût et la couleur de la citation mais n’en est pas une. Rien de répréhensible dans le procédé dès lors que l’auteur est fidèle, honnête et de bonne foi. Ce qui est le cas en l’espèce. Il n’empêche, il a dû présenter de plates et publiques excuses pour faire taire la clameur. Et encore ! Les nationalistes les plus durs ont jugé que ce n’était pas assez. Ils ont même fait pression pour que le Deutscher Buchpreis (leur Goncourt) lui soit retiré. Dans le même esprit, on lui a reproché de s’être trompé, ou plutôt d’avoir « falsifié » l’Histoire, en situant à Auschwitz le discours d’inauguration de la Commission européenne (1958) pour les besoins de « son » histoire.

Une véritable réflexion sur la vraie nature de l’identité européenne se niche en creux dans ce polar enveloppé d’une ironie dévastatrice. Même si l’esprit critique du satiriste ne perd jamais ses droits, on le sent admiratif du travail accompli par les fonctionnaires européens (30 000 pour gérer vingt-huit pays), de leur créativité et du type de rapport qu’ils ont su instaurer entre eux, de la tension dans laquelle ils vivent entre la digue dressée en permanence contre les intérêts communautaires et la défense des intérêts nationaux.

Bruxelles restera-t-elle la capitale de l’Union européenne et de l’Otan ? Robert Menasse en doute. Après l’avoir lu, nous aussi. Pourtant, si Bruxelles a été choisie, c’est aussi parce qu’avec ses trois langues officielles, sa vingtaine de maires souverains dans leur district et son statut de capitale d’un pays qui peine à exister comme nation, elle reflétait ce que les pionniers de l’UE imaginaient comme un laboratoire européen à ciel ouvert où l’on érige l’art de la négociation et du compromis au rang d’un des beaux-arts. Robert Menasse a touché du doigt le cœur du paradoxe bruxellois : plus le fonctionnement de la capitale est anarchique, chaotique et bordélique, plus l’Union européenne régule à mort la vie quotidienne de ses citoyens. Mais alors, si ce n’est Bruxelles… Interrogé par Libération, l’écrivain a donné une réponse qui risque de poser problème :

« A long terme, personne n’acceptera qu’une capitale nationale soit aussi celle de l’Union. Le défi, c’est que l’Europe unie, postnationale, crée une capitale unie. Cette ville de l’avenir, nous devons la construire à Auschwitz. C’est le lieu que l’on ne pourra ni ne devra oublier, qui a montré les conséquences les plus radicales du nationalisme et du racisme. L’histoire et le futur y seraient alors unis. Une idée parfaitement logique, qui n’a aucune chance d’être réalisée ».

C’est à se demander qui est le plus fou, de l’auteur ou de sa créature porcine toujours en liberté dans les rues de Bruxelles, du moins dans son imagination. Alors pourquoi pas Auschwitz ? Il est vrai que la ville occupe une place de choix dans un chapitre tragi-comique. L’auteur fait faire à son sympathique personnage principal une brève visite au camp où il est attendu (« Cher Martin Sussman, je me réjouis de pouvoir vous accueillir à Auschwitz »), ce qui est l’occasion de situations absurdes où l’humour noir le dispute à l’humour juif lorsque, per exemple, deux policiers polonais le voyant allumer une cigarette en sortant complètement sonné de la chambre à gaz, l’enjoignent : « No smoking in Auschwitz »…

C’est aussi là que la mélancolie dont sont frappés la plupart des personnages prend un air plus grave. Car à ses yeux, il y a bien une ligne sémantique entre Auschwitz et l’origine de l’Union européenne premier projet politique qui a fait de la reconnaissance des droits de l’homme le fondement de sa constitution »), particularité congénitale qui oblige cette institution politique à être aussi une institution morale (voir également à ce sujet l’entretien avec Jean-Claude Milner). Au « plus jamais ça » ressassé ad nauseam jusqu’à ce que la formule se vide de son sens originel, s’est substituée une interrogation puissante sur le devenir de « tout ça », lorsque les derniers témoins auront disparu et que, comme le dit Paul Celan dans Renverse du souffle :« Nul ne témoigne pour le témoin. »

L’auteur se revendique « écrivain européen » dans la mesure où il écrit sur son époque dans l’esprit des Lumières, de manière à ce que ses lecteurs contemporains s’y reconnaissent et que ses futurs lecteurs comprennent ce passé-là. N’était-ce pas Milan Kundera qui définissait déjà un européen comme quelqu’un qui a la nostalgie de l’Europe ?

Qu’on ne se méprenne pas : La Capitale n’a rien d’un pamphlet europhobe. Tout au contraire : c’est le cri d’amour d’un européen convaincu qui aimerait bien que ça s’arrange, que l’Union européenne fasse des efforts, que sa machine bureaucratique soit moins lourde, que ses résistances soient levées, qu’elle s’humanise, enfin.

(« Hargadon’s pub à Sligo, République d’Irlande , photo David Lefranc ; « Robert Menasse » photo D.R.)

Cette entrée a été publiée dans Littérature étrangères.

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commentaires

1 048 Réponses pour Le féroce cri d’amour de Robert Menasse pour l’Europe

pado dit: à

Bon quand même, je respecte, il est décédé, mais quand même !
Dick !!! (même ses admirateurs l’appelle « Bite ».
Vous avez eu 15 ans au début des années 60 ?
Il était peu? pas? rien? Allez peu pour être sympa.
Un Richard Anthony un peu plus rock (c’est déjà bien) et c’est tout.
Le seul qui l’a fait se rappeler à votre bon souvenir c’est AdC il y a plus de 20 ans, sa banane, son perfecto et ses santiags sous la table.
Là vous avez kiffé, grave §
Point barre.
Sinon respectons, le niçois (vrai) sa banane (vraie) et son rock auquel il croyait (vrai)

Ed dit: à

J’ai découvert seulement aujourd’hui que le personnage de Francois l’embrouille était inspiré de Bite. Mais qu’est-ce je l’aime pas de Causne. Je n’ai jamais compris à quelle heure il a été drôle ce Monsieur.

Paul Edel dit: à

Le passage dans lequel Houellebecq cite « la montagne magique » de Thomas Man et parle de l’opposition entre Settembrini et Naphta est intéressant et assez juste. MH , fin lecteur, sait fort bien que Hans Castorp lui-même dit très clairement dans le passage si célèbre, intitulé « Neige » ce qu’il pense de Settembrini , de son humanisme .
Mann fait dire à Castorp , parlant de Settembrini : »D’ailleurs je t’aime bien .Tu as beau être fanfaron et musicien des rues, tu as de bonnes intentions, bien meilleures que celles de l’autre(Naphta) :tu vaux mieux que ce petit jésuite acerbe, ce terroriste, ce tortionnaire espagnol, cet adepte de la bastonnade aux lunettes étincelantes, même si il a presque toujours raison quand, dans vos querelles, vous vous disputez ma pauvre âme en pédagogues, comme Dieu et le diable se disputaient celle de l’homme, au Moyen-Age ».
Et quand Castorp a surmonté ce tempête de neige, seul, perdu,ayant frôlé la mort par engourdissement dans le froid, c’est chez Settembrini, dans une petite pièce sous les combles, à Davos, qu’il se réfugie.
On devine aussi que,pour Mann,et c’est tragique,ce sont les Naphta qui vont l’emporter,dans les temps futurs, sur les Settembrini.

Delaporte dit: à

« Mais qu’est-ce je l’aime pas de Causne. Je n’ai jamais compris à quelle heure il a été drôle ce Monsieur. »

Un désastre, en effet. Avec un rictus qui lui est resté. C’est un raté de l’audiovisuel. Il a fait un film sur Napoléon, après. Un titanic, tamère ! Arrêtons les dégâts.

pado dit: à

« Je n’ai jamais compris à quelle heure il a été drôle ce Monsieur. »

Quand il a fait aimer Dick à la France entière (enfin celle de 90)

Ed dit: à

J’étais trop occupée à regarder Hartley cœurs à vif dans les années 90.

pado dit: à

« MH , fin lecteur »
Je ne vais sûrement pas me lancer dans une analyse littéraire de welbec avec Monsieur Paul comme responsable de la thèse.
Mais bon, il a lu, j’ai lu et nous ne sommes pas d’accord (sur les 285 dernières pages).
A mon petit (très petit) ressenti, quelques voix se mettent à discutailler dorénavant un poil, c’est un début.
Qu’il est lu, aucun doute, qu’il en est tiré un poil (répétition mal jugée) d’apport pour ses livres, pas sûr.
Un petit électron médiatique qui savait écrire un incipit (dirait Baroz qui s’y connait)
Après , seules les RP restent maîtres du jeu.

Marie Sasseur dit: à

Ce soir je vais regarder Godard.
Pas encore eu la chance de voir son livre d’images.

Pour Dick Rivers.
Il aura été victime de la capitale…

https://youtu.be/HDQkrtonLec

pado dit: à

« qu’il est lu »
au moins cela prouve que j’ai des progrès à faire (comme dirait renato qui corrige toujours)

pado dit: à

« victime de la capitale… »

Un truc un peu débile, qui ne veut rien dire mais est partagé par 55 millions de Français qui sont venus 2, 3 fois visiter « La CAPITALE ».
Ils n’aiment pas, ils veulent pas, mais ils viennent (pour 50 ans).
Va comprendre Charles !

Jazzi dit: à

Houellebecq, c’est un peu notre auberge littéraire espagnole : chacun y trouve ce qu’il y apporte !

Marie Sasseur dit: à

Monsieur de Sainte Colombe a rejoint Deke Rivers.

Bérénice dit: à

21h56 puisque c’est permis, j’amène mon saucisson. Vous avez du pain?

Jean Langoncet dit: à

Dylan nous enterrera tous sauf Passou qui aura, quelle gageure, à chanter sa libre louange.
Une version tardive mais touchante offerte par Elston Gunn himself ; le Nobel semble même esquisser un sourire, vers la fin

https://www.youtube.com/watch?v=cJpB_AEZf6U

Delaporte dit: à

« Delaporte,
C’est l’expérience totale, si vous n’avez pas la télé. »

Merci, sublimissime sasseur. Je l’ai vu sur Internet.

Delaporte dit: à

Marielle est mort, on apprend la nouvelle ce soir même. C’était un bon acteur de cinéma, mais qui jouait tout le temps le même personnage, comme entraîné par sa voix caverneuse, facilement imitable par les mauvais imitateurs. En fait, il n’aura, au cinéma, joué que dans des merdes. Mais il divertissait, c’était cela son grand atout. Le genre d’acteur que Godard, sublime Sasseur, n’aurait jamais fait jouer dans un de ses films. Bref, ce n’est pas une grosse perte.

Delaporte dit: à

Ce n’est jamais la faute des acteurs s’ils jouent dans des navets. Mais disons que, dans le cas de Marielle, le manque de discernement était incroyable. La TV va lui rendre hommage ? Impossible !

Delaporte dit: à

Même au théâtre, à part un ou deux Pinter, que des nullités commerciales. On espère qu’il a davantage réussi sa vie privée que sa vie professionnelle d’acteur, tant celle-ci fut lamentable. Même Dick Rivers avait l’air d’un génie à côté !!!

Bérénice dit: à

Delaporte, vous oubliez l’homme. Qu’en savez vous ?

Delaporte dit: à

Marielle était extrêmement peu avenant. On avait toujours l’impression qu’il allait vous engueuler, qu’il n’était pas content. C’était un désastre communicationnel. Et puis, était-ce vraiment un bon acteur ? Il était incapable d’incarner un rôle.

Bérénice dit: à

A enregistrer tous ces departs sans retour, quand on vieillit on a un peu l’impression d’être une de ces maisons en péril sur une falaise normande, qui sait si le prochain effondrement ne sera pas pour nous. C’est une generation qui tire lentement sa révérence.

Delaporte dit: à

On se demande à quoi était due sa notoriété. Il aurait dû rester parfaitement inconnu, si le monde était juste. Il parlait souvent de ceux qui avaient la carte, pour s’en moquer. Mais lui, l’avait, comme tant d’autres. Et ça ne le rendait pas meilleur. Je me souviens d’un film de Nicole Garcia, où il disait : « C’est de la daube ! » Cela le résume effroyablement. Il n’a joué que dans des daubes, comme un crétin d’acteur minable.

Bérénice dit: à

Delaporte,je suggère que vous n’attendez pas l’annonce d’une mort pour dire tout le bien ou le mal que pensez du défunt. Vous pourriez écrire un dictionnaire des gens connus

Bérénice dit: à

N’attendiez, ajoutez un  » vous ».

Bérénice dit: à

En vous donnant un nombreux de personnalités à critiquer chaque jour en ces lieux , en commençant par la lettre A, à vous de choisir les contraintes.

Delaporte dit: à

Il suffisait de voir son nom au générique d’un film pour savoir d’avance qu’il ne fallait pas y aller. Que ça allait être la merde intégrale style années 70. Marielle ne s’en est jamais caché. Lui-même savait plus que quiconque qu’il ne valait rien, que ça ne valait rien, tout ce cinéma à la con. Et donc, basta !

Soleil vert dit: à

Godard : je suis mitigé. Certes A bout de souffle ringardise le cinéma antérieur à un degré inimaginable, mais faire des films comme des documentaires ça passe un temps et comme dit Polanski, ça devient à la longue du bricolage.

De Godard, j’ai appris à écouter la vérité des images et à me méfier des commentaires qui les accompagne. Je me souviens d’un journal TV où Philippe Labro demandait à Godard de commenter son travail. C’était édifiant. « Pourquoi ne dites vous pas je ne sais pas la vérité ». Godard c’est un pédagogue de l’image comme Aznavour était un pédagogue de la chanson.

Bérénice dit: à

un nombre, 😡

Delaporte dit: à

Marielle est mort trop tard. S’il avait disparu prématurément, style fin des années 40, ç’aurait été un gain de temps pour tout le monde !

Delaporte dit: à

C’était vraiment l’acteur qui a cachetonné. Jamais il n’a estimé que ce qu’il faisait avait de la valeur. Il se savait nul et minable. Pour lui, l’univers était sans Dieu. C’était ce qu’il faisait passer. Le néant nihiliste bien grave. Marielle n’était vraiment pas un exemple. Je m’étonne qu’il ne soit pas mort par suicide, disons début des années 50.

Bérénice dit: à

Son livre d’images ressemble à un manifeste. Pourquoi ce choix de saturer les images en couleurs. Le tout n’est pas optimiste à sa place d’observateur du monde, des raccourcis mais dans l’ensemble il est lucide.

Delaporte dit: à

Si j’avais cru en l’art de l’acteur à un point maximal, j’aurais été l’assassiner séance tenante.

Delaporte dit: à

Propos de l’acteur décrépi JP Marielle, repris dans Libération. La mort du pitre. Un piètre pitre ! Et qui le savait, et qui n’a pas hésité à saboter le travail autant qu’il a pu, pour s’amuser égoïstement et faire de l’argent. Immonde !

«J’ai fait plein de films à une époque où on donnait moins d’importance culturelle au cinéma. On faisait des films pour améliorer l’ordinaire. ça n’avait pas été récupéré par l’intelligentsia, qui n’avait pas ordonné, codifié tout ça. Je ne lisais des fois pas le scénario, je me disais : « Je vais me balader, je vais me faire un peu d’argent. Y en a que je n’ai jamais vu, y en a que j’ai vu et dont je me serais bien passé, même récemment.»

Delaporte dit: à

Si le cinéma français est parfois aussi tarte aujourd’hui, c’est à des pantins comme Marielle qu’il le doit. Qui ne croyaient même pas à ce qu’ils jouaient. Et qui ont joué la comédie comme d’autres conduisent des métros qui passent sur des suicidés. Les salauds !

pado dit: à

Ben moi je le trouvais chouette Marielle et les vieux rabougris comme Delaporte peuvent bien nous inonder de posts fielleux il restera comme un mec qui s’est bien amusé dans la vie et qui nous a beaucoup fait sourire.
Et ça c’est pas rien mon grincheux.

david dit: à

Marielle comedien genial qui faisait tout avec aisance marrant incontournable dans ces roles

Bérénice dit: à

Et dans le rôle du noble breton que la régence ne sauvera pas , décapité.

D dit: à

Je trouve vos propos excessif, Delaporte , bien que vous ayez raison sur la faible qualité du jeu de Marielle. Il y a juste une façon de le dire. Il a sans doute fait cette assez petite carrière grâce à sa voix et une certaine gueule. Certainement pas grâce à ses faibles qualités d’acteur. S’il n’a jamais reçu de César c’est sans doute pour cette raisin.

@david : merci de commenter accentué ou bien ne pas commenter.

D. dit: à

Moi aussi il m’était antipathique. C’est le genre de type que j’aurais volontiers foutu par terre s’il m’avait fait ch.er, et je pense que l’occasion se serait très vite présentée.

closer dit: à

« L’immense acteur Jean-Pierre Marielle est mort »

Le Monde

La presse putride n’est visiblement pas d’accord avec Delaporte.

et alii dit: à

pour cette raisin.

@david : merci de commenter accentué ou bien ne pas commenter.
les raisins de la colère:ça se précise

PATRICE CHAROULET dit: à

COURTES VIES

Molière et La Bruyère sont morts à 51 ans. Pascal est mort à 39 ans.

renato dit: à

Le raisin de a cuillère ?

renato dit: à

Oups ! de a > de La

et alii dit: à

améliorons notre langue psy: les outils:
Ecopsychology/L’écopsychologie
Selon le site consoglobe, « une nouvelle spécialisation en psychologie fait fureur : l’écopsychologie. Une discipline, apparue dans les années 90, fondée sur l’idée que des troubles réels peuvent naître de l’angoisse procurée par l’action négative des humains sur la planète. L’écopsychologie étudie la relation entre les êtres humains et la nature par le biais de principes d’écologie et de psychologie. »

L’écopsychologie cherche à comprendre et développer le lien émotionnel entre les individus et le monde naturel, aidant ainsi les gens à développer des modes de vie durables et à remédier à leur aliénation de la nature.

Voice of the EarthL’invention du terme est attribuée à Theodore Roszak, dans son livre de 1992, The Voice of the Earth, bien qu’un groupe de psychologues et d’environnementalistes de Berkeley, Californie, aient utilisé le terme indépendamment en même temps.
) et dans d’autres villes dans le monde, nous voulons attirer l’attention sur un mot méconnu en anglais : sostalgia.
https://www.le-mot-juste-en-anglais.com/2019/04/ecophysiologyecopisiologie-l%C3%A9cophysiologieest-unedisciplinede-labiologie-%C3%A0-la-fronti%C3%A8re-entre-l%C3%A9cologieet-laphysi.html?utm_source=feedburner&utm_medium=email&utm_campaign=Feed%3A+typepad%2Fle-mot+%28Le+mot+juste+en+anglais%29

Patrice Charoulet dit: à

HAINE

Il n’y a de vraies haines que les haines littéraires.
(Hugo)
*
Sainte-Beuve, le serpent à sonnets. (Hugo)
*
Sainte-Bave. (Hugo, de Sainte-Beuve)
*
Anus Dei. (Léautaud, de François Coppée)
Renan, une tête de veau qui a les rougeurs d’une fesse de singe. (Goncourt)
*
Zola, le Michel-Ange de la crotte. (Barbey)
*
Il a les jambes du paon, mais il n’en a pas la queue. (Barbey, de Mérimée)
*
Anus Dei. (Léautaud, de François Coppée)

Janssen J-J dit: à

@ Molière et La Bruyère sont morts à 51 ans. Pascal est mort à 39 ans.
Delaporte n’est pas encore mort. Nous attendrons donc le bon moment pour en dresser le portrait, Ce sera toujours le procédé le plus élégant des erdéliens pour son hommage collectif à la future viande froide.

Belle journée à B., dont je souris du sacré bon sens matinal !

Delaporte dit: à

Zola, le Michel-Ange de la crotte. (Barbey)

Pas mal… Moi, j’ai toujours aimé Zola, mais les Français le détestent. C’est injuste. Quand je serai mort, JJJ, je ne serai plus là pour voir le portrait qu’on tracera de moi sur la RDL. Il me semble qu’on m’aura oublié depuis longtemps. Je serai enfin auprès du Père éternel.

et alii dit: à

artistes du recyclage:
Khalil Chishtee est un artiste pakistanais qui crée des sculptures à taille humaine particulièrement évocatrices à partir de sacs en plastique, sacs poubelle et autres bâches en plastique recyclés. Ce matériau est pour lui une métaphore du « recyclage de notre identité » et une manière d’affronter les problèmes auxquels chacun de nous fait face.

Khalil Chishtee recyclage
Khalil Chishtee, Plastic Bag Sculpture
L’œuvre de Khalil Chishtee est également une réflexion sur la préciosité : une œuvre en bronze, bois ou en pierre semble avoir une plus grande valeur car le matérieur lui-même a plus d’histoire. Cependant nous vivons à l’ère du plastique et les sacs en plastique en sont l’exemple le plus ordinaire et quotidien.

https://i2.wp.com/blog.artsper.com/wp-content/uploads/2015/09/7252689272_95dcf99f2b_o.jpg?w=600&ssl=1

Delaporte dit: à

Mais enfin, qu’est-ce que vous trouver donc tous à Marielle ??? C’était un acteur exécrable, caricatural, jouant toujours pareil, et même pas sympathique ? Il était complètement SURFAIT ! A côté, Dick Rivers était intéressant et talentueux, c’est dire !!!

Delaporte dit: à

« Molière et La Bruyère sont morts à 51 ans. Pascal est mort à 39 ans. »

Jésus est mort à 33 ans.

Janssen J-J dit: à

Mais enfin, dlp, quel besoin avez-vous de commenter les décès des gens, à chaque fois qu’il s’en présente dans le flot des milliers de morts journaliers ? Ce ne sont pas des fatis divers intéressants, juste des trains arrivés à leur heure. So what ?
Au fait, j’ai oublié de vous signaler qu’Ulricke Meinhoff venait de mourir en 1976 à Stuttgart. C’est triste, non ?

Delaporte dit: à

Marielle n’avait pas du tout la vocation – ni le talent. Il a été acteur (raté) par erreur. Lui-même le disait bien :

« Je ne suis sensible ni à l’odeur des éponges à maquillage ni à la poussière des coulisses. Je ne suis qu’un amateur défrayé. Je n’ai jamais rien pris au sérieux, je n’ai pas grand-chose à dire et je ne sais pas le dire ». JP Marielle

Clopine dit: à

Avant-hier au soir, au Havre, c’était vraiment chouette. On passait notre petit documentaire sur les abeilles (réalisé par Beaubec Productions et écrit par bibi) dans le cadre des « curieux mardis » organisés par le Muséum d’histoire naturelle.

(au fait, « muséum d’histoire naturelle », c’est un pléonasme, car muséum signifie « musée d’histoire naturelle », bref).

C’était la première fois de ma vie que j’assistais à une projection cinématographique avec la papatte d’un crocodile à un centimètre de mes cheveux.

Or, si je suis à fond pour la cause animale, en général, je dois bien reconnaître que le crocodile, en particulier, ne m’inspire pas vraiment beaucoup de sympathie. Je peux même avouer que j’ai carrément mis énormément de distance entre ceux que j’ai croisés au Costa Rica et moi-même. J’assume : je les ai froidement snobés.

Mais là le croco était empaillé, avec toute une série de bestioles rigolotes, plus un squelette d’hominidé tout droit sorti d’un cours d’anatomie et qui pendait près de la porte, histoire de dire « bonjour », je présume.

Le public avait au-dessus de lui des requins, à main droite un bouquetin, un ours, des reptiles, etc.

Ca m’a fait rigoler, parce que je trouvais que, pour une salle de cinéma, le muséum faisait dans la biodiversité.

Et puis ça m’a fait repenser à Jean-Henri FABRE : si les muséums ont évolué, et donc planquent désormais un peu partout, jusque dans leurs salles de projections, les empaillages d’antan, c’est aussi un peu grâce à lui.

C’est lui qui, le premier, a dénoncé la pratique entomologique qui consistait à classer, dénombrer, étiqueter, compter les pattes des mouches et les poils des guêpes. Lui a qui démontré l’inutilité des collections d’insectes morts, des hyménoptères aux papillons, épinglés dans des cadres et rangés dans les armoires. Pour comprendre le monde sensible, disait Fabre, il faut observer le vivant, non le disséquer. Le mode de vie de l’insecte, sa reproduction, son habitus : c’est cela qui devait présider à notre représentation du monde des minuscules.

Les muséums d’aujourd’hui retiennent la leçon : ils en sont à croiser désormais toutes les disciplines, y compris l’anthropologie…

Mais si les empaillés de mardi ne servent plus, désormais, qu’à témoigner de la forme des curiosités d’antan (du dix-neuvième siècle plus précisément, où les muséums ont supplanté les anciens « cabinets de curiosité ») nos abeilles à nous, à Beaubec Productions, sont vivantes. Au moins ce qu’il en reste ! Et c’est bien pour elles qu’on se bat…

Le curieux public des curieux mardis a posé tant de questions (et il y avait des « vegans » dans l’assistance, alors il a fallu serrer les arguments) que j’y serais encore, ma parole, si l’on n’avait dû vider les lieux.

Mais c’est pour ça que je l’ai écrit, ce doc ! Et ça me réconforte bien, de voir qu’il peut servir.

Je n’ai dit « au revoir » au croco qu’à dix heures du soir, pour une séance qui a commencé à 18 h30 pour nous. Ne suis-je pas bonne fille ?

Janssen J-J dit: à

Si tu réponds à cette question, tu auras droit à une confession, toi qui dis vouloir t’intéresser « aux âmes », et tu n’as d’ailleurs fourni aucune explication à ce sujet.

Que dites-vous, Delaporte : du Jean-Pierre Marielle ou du Gally Mathias ?

pado dit: à

10h54
SMDR!
Vous êtes sûr ?

Paul Edel dit: à

Après les abeilles, Clopine, vous devriez vous préoccuper de l’étude du nid de guêpes et des frelons qui bourdonnent et envahissent depuis quelque temps la RDL, certains sous l’ appellation douteuse ,voire farfelue de « catholiques ».

Jazzi dit: à

« L’Adieu à la nuit » d’André Téchiné, avec Catherine Deneuve et Kacey Mottet Klein.

Premiers jours du printemps 2015.
Long travelling sur les cerisiers en fleurs, virginalement blanches, les fleurs…
Catherine Deneuve, gentlewoman farmer occitane, exploitante d’un centre équestre, est tout à la joie d’accueillir son unique petit-fils, dont la mère, sa propre fille, est morte dans un accident de plongée sous-marine.
Retrouvailles chaleureuses et pudiques, jusqu’à ce que la grand-mère découvre que son petit-fils s’est converti à l’Islam et s’apprête à partir faire le djihad en Syrie !
Sujet particulièrement casse-gueule pour Téchiné, cinéaste à l’esthétisme intimiste, qui offre, avec ce huitième films, un rôle à sa (dé)mesure à son actrice fétiche.
Deneuve étant en quelque sorte la soeur porte-parole idéale du cinéaste : une icône pas nécessairement gay, de la race des bons vins qui se bonifient avec le temps ; une transposition fictive dont il pourrait dire : « Deneuve, c’est moi ».
Face à cette équation éthique implacable, inhabituelle chez Téchiné, et au service de laquelle il met avec discrétion et efficacité émotionnelle tout son savoir-faire esthétique, que va bien pouvoir faire notre héroïne ?
Une résolution cornélienne dont on constatera les effets au moment de la cueillette des cerises qui, cette année-là, donneront un goût amer au printemps !
http://www.allocine.fr/video/player_gen_cmedia=19582896&cfilm=262092.html

Jazzi dit: à

Miracle, on nous a annoncé que les abeilles de Notre-Dame sont saines et sauves, Clopine !

Marie Sasseur dit: à

Il y a beaucoup de redresseurs de torts, sur la rdl.
Il faudrait être de la trempe de Zola, pour accuser cette petite bande d’assassins virtuels, par vocation.
J’ai beaucoup aimé ce passage de Dosto, cité par Houellebecq, dans cet article de First Things, mentionné hier.

closer dit: à

« Je n’ai dit « au revoir » au croco qu’à dix heures du soir, pour une séance qui a commencé à 18 h30 pour nous. Ne suis-je pas bonne fille ? »

Vous serez battue ce soir par le macrounet, Clopine. Les journalistes viendront avec sandwichs, bouteilles d’eau et sacs de couchage.

renato dit: à

Drôle. Un acteur meurs et les ratés de la RdL lui vomissent contre toutes leurs frustrations.

Jazzi dit: à

Redresser une tordue comme Marie Sasseur, c’est mission impossible !
(voir à l’étage au-dessous avec JJJ)

closer dit: à

Un rare point commun avec Clopine: l’admiration pour Fabre. Au cours d’un des mes nombreux arrêts maladie de jeunesse, j’avais lu tout ce qu’avait publié Marabout d’extraits de ses Souvenirs Entomologiques. Une merveille. Sous sa plume, le scarabée devient plus intéressant que la lecture de la RdL, c’est dire!

Au fait, que sont devenues les éditions Marabout? Elle éditaient d’excellentes anthologies en poche pas chers.

Clopine dit: à

Bérénice, vous me tirez la langue, en quelque sorte, non ?

Clopine dit: à

Paul, pour en rester dans le bestiaire, les grenouilles de bénitier sont des serpents à sornettes !

renato dit: à

« … voire farfelue de « catholiques ». »

La première question que je me pose lorsque je les lis ici c’est : « Mais avec quel espèce de confesseur ont-ils affaire ? » — Non, parce que vu leurs attitudes, le piètre catholique que par l’inéluctabilité des faits historiques je suis, jamais les enverrait absouts. Puis je me dis que c’est peut-être la nature du nouveau catholicisme, ce qui expliquerait l’état des choses.

Clopine dit: à

Oui, Closer, j’aurais voulu dédier le documentaire à Fabre (ainsi que l’ont fait les réalisateurs de « Microcosmos, le peuple de l’herbe », ce qui me les a tout de suite rendus sympathiques) mais ça n’a pas été possible, car il est dédié au fondateur du premier syndicat apicole de France (en 1919) : Jean Hurpin.

Ahahah, DHH, j’ai un doute sur le « s » de renduS, ci-dessus…

Paul Edel dit: à

Closer, les livres Marabout, on ne les trouve plus que par hasard, en flanant sur les petits marchés, oi c’est en Bretagne pour deux euros.. (j’en ai trouvé à Quimper et Concarneau) , mais vous pouvez avoir en deux volumes « Bouquins » chez Laffont les « souvenirs entomologiques ».Parfait.
Les plus grands acheteurs des textes de Jean-Henri Fabre, ce sont les japonais qui multiplient les belles éditions avec gravures.
Clopine, la grenouille de bénitier, mal située par Fabre se double du « scorpion du Languedoc » un des plus beaux textes de notre cher Fabre…

Jazzi dit: à

Les éditions Marabout, créée en 1948 existent toujours (groupe Hachette).
De quelles collections d’anthologies parlez-vous, closer et Paul ? De science-fiction ?
https://www.marabout.com/qui-sommes-nous

Jazzi dit: à

D’instinct, j’écrirais « rendu », Clopine.

Bérénice dit: à

Clopine, non, c’était pour amoindrir une phobie supposée, je ne les aimerais pas trop non plus s’ils faisaient partie de mon paysage. La photo est celle que Libé avait donné à la mort du photographe . ( à vérifier mais j’ai cela en mémoire).

de nota dit: à

@Clopine,

« car dans les premières décennies du XX siècle, la critique des birdwatchers ne cible plus seulement les modistes et leurs clientes, elle inclut dorénavant tous ceux qui, sous le prétexte de la science, ont pris part au massacre- les tueurs aux gants blancs, pour ainsi dire. Le spécialiste des passereaux Edmund Selous en est convaincu: parce qu’elle a désappris à scruter les êtres, partant bafoué la loi de l’antique savoir des surfaces, la zoologie savante ne vaut pas mieux que la chasse aux trophées.

 » Les grands troupeaux de bisons, de zèbres, d’antilopes, de girafes qui écumaient autrefois les vastes espaces désormais livrés à l’humanité (et à l’inhumanité) ont disparu, et qu’avons-nous appris à leur sujet? Qui donc les a regardés, du moins très attentivement et très patiemment, avec une autre idée en tête que celle de leur massacre? Je n’ai pas connaissance du moindre rapport détaillé concernant leurs mouvement jours après jours, heure par heure. Une poignée e généralisations, charriant quelques-uns à peine des faits les plus frappants ou jugés tels: voilà ce qui survivra d’eux passé leur extinction.
La curiosité éclairée a été engloutie par la soif du sang, et le plaisir vulgaire de la mise à mort l’a emporté en nous sur ceux, plus élevés, de l’observation et de la déduction. Nous n’avons étudié les animaux qu’afin de les tuer, ou ne les avons tués qu’afin de les étudier. Nos zoologistes n’ont été que des thanatologues. Le savoir ainsi glané, fut-ce par le sportif-naturaliste, s’est révélé des plus minces et des plus dépouillés, car il n’y a presque rien à observer dans l’intervalle qui sépare la vue de la proie de la détonation du fusil. L’observation s’est habituellement achevée au moment même où elle aurait dû commencer.
Si nous avions aussi souvent pisté les animaux, pour les observer que nous les avons traqués pour les abattre, combien plus riche serait notre savoir( Edmund Selous) »

Extrait de « Le détail du monde, l’art perdu de la description de la nature, Romain Bertrand,le Seuil, mars 2019, un livre que je ne saurais trop recommander…

closer dit: à

Par exemple Fabre, J2z, ou Saint Simon, ou Marx (de mémoire). Je ne vois plus cela nulle part…Je pense que Paul a raison et comme il s’agissait de livres de poche assez fragiles, ceux que l’on trouve d’occasion doivent être en triste état…

et alii dit: à

Jazzi dit: 25 avril 2019 à 13 h 49 min
il faut se méfier de ses instincts

et alii dit: à

Le Kulning, ce chant nordique ancestral pour rassembler les troupeaux
daily geek

et alii dit: à

Susanne Rosenberg, professeur et chef du département de musique folklorique au Royal College of Music de Stockholm et experte en Kulning, a expliqué que la technique vocale remonte au moins à l’époque médiévale. Certaines théories la considèrent comme l’une des premières façons d’apprivoiser les animaux en Scandinavie, et ce, dès l’époque préhistorique.

Mais entre les années 1960 et 1980, les troupeaux isolés en été ont disparu, et forcément le Kulning aussi. Quelques historiens et musiciens tels que Susanne Rosenberg ont toutefois réussi à conserver cette pratique, partie intégrante de la culture suédoise. Le Kulning assiste désormais à un renouveau, il est enseigné, et réinventé sous un nouveau jour par des artistes tels que Jonna Jinton.
https://dailygeekshow.com/kulning-chant-nordique/

D. dit: à

En effet j’ai toujours préféré Dick Rivers à Marielle.
Je dois préciser cependant une chose importante : je déteste le prénom Jean-Pierre.

Clopine dit: à

Jazzi, choix incertain, selon moi :

« ce qui m’a rendu les réalisateurs sympathiques, c’est qu’ils ont dédié leur film à Fabre »

Là c’est bon.

Mais si on se hasarde à dissocier le COD « réalisateurs » de son adjectif « sympathiques », et à placer le COD devant le verbe « avoir », la règle flanche à mon sens…

« ce qui me les a rendus sympathiques »

OU

« ce qui me les a rendus sympathique »

OU
« ce qui me les a rendu sympathique »

OU
« ce qui me les a rendu sympathiques »

???

Clopine dit: à

Merci De Nota, oui, certains ont vu avant tout le monde les impasses de l’esprit humain ! (très bonne émission ce matin entre Vegan et Ecolo, sur France Cul)

D. dit: à

Je ne suis pas sûr qu’un crocodile accepterait de manger Clopine. Ni même d’y goûter.

Clopine dit: à

Bérénice, je suis comme vous : j’exècre le crocodile.

C’est une figure vraiment monstrueuse, pour moi, une sorte de cauchemar – tout chez lui m’effraie : ses écailles, sa façon lente de se déplacer, cet oeil qui surnage, sa mâchoire carnassière, l’usage qu’il en fait, et le battement sournois de sa queue grossière. Je ne peux en voir un sans frissonner de dégoût, et quand notre bateau, en partance pour le Pacifique, a croisé dans le fil d’un fleuve costaricien un groupe de crocodiles, je n’ai franchement pas pu m’approcher du bastingage, comme faisaient les autres (et Clopin, appareil photo à la main, of course). J’ai été me planquer au plus loin possible.

Dans « 1984 » d’Orwell, le bourreau précise au héros que chacun d’entre nous possède « sa » phobie qui anéantit à coup sûr son âme, si on la lui nflige. Et il ajoute (génial Orwell…) qu’en ce qui le concerne, lui, le bourreau, il a été intéressé car le héros ressent la même phobie que lui : un rat qui vient manger le visage de sa victime.

Eh bien, mon rat mangeur, à moi, ma phobie suprême, c’est le crocodile. La répugnance que m’inspire cet animal est pourtant diamétralement opposé au plaisir d’écrire son nom ! Car « crocodile », comme « coquelicot » ou « cocorico » est un de ces mots qui, suffisamment rares pour ne pas être prononcés à tout bout de champ, possèdent « en soi » une musicalité trébuchante, à l’aide de ces « c » prononcés « k » !

Mais si le mot est rigolo, l’animal, lui, est atroce à mes yeux.

Il devrait avoir un nom qui mêle le « beurk » au « ffffrrrr » du frisson !

Clopine dit: à

D., Chaloux l’y inviterait bien, pourtant, dans sa hâte à me voir débarrasser le plancher (des vaches)…

Ed dit: à

Closer,

Quel était le motif de vos nombreux arrêts maladie de jeunesse si ce n’est pas trop indiscret ? Je vous pose la question parce que je cumule cette année. Vraiment pas agréable.

Marie Sasseur dit: à

J’ai lu un truc sur Fabre au Mont Ventoux, chez S. Tesson, je pense.
Les insectes et les champignons.

M’aurait vraiment intéressée la polémique Fabre -Darwin, puisque Fabre a pu servir des théories de neo-créationnisme ?

Sur le site de son museum, dans le Vaucluse:
Les spécimens en héritage
Avant de quitter les lieux, penchez-vous sur les 1 300 pièces de collections rassemblées ici. Ne manquez pas deux lettres de Darwin à Fabre, ni l’herbier que l’entomologiste commença à constituer dès 18 ans ! L’inventaire et la saisie informatique de ses 82 liasses, regroupant 14 000 spécimens, ont été réalisés par le Muséum. L’établissement, qui assure la rénovation de l’Harmas de Fabre depuis 2000, a aussi restauré les 600 aquarelles de champignons peintes par l’ancien propriétaire des lieux. Naturaliste en herbe, venez partagez la passion d’un maître !

https://www.mnhn.fr/fr/visitez/lieux/harmas-jean-henri-fabre

Delaporte dit: à

Le héros de l’Adversaire remis en liberté :

« La demande de libération conditionnelle de Jean-Claude Romand, le faux docteur qui avait tué sa famille en 1993, a été acceptée. » RTL

Delaporte dit: à

« Quel était le motif de vos nombreux arrêts maladie de jeunesse si ce n’est pas trop indiscret ? Je vous pose la question parce que je cumule cette année. Vraiment pas agréable. »

Vous n’aimez pas les vacances tous frais payés ? On se dirige en fait vers des « arrêts santé », grâce auxquels les hommes ne travailleront plus. Ed, vous vous êtes engagée dans cette voie ? Je vous félicite !

et alii dit: à

JE ne sais plus qui a des problèmes avec l’accent sur la RDL,mais il est rappelé sur LSP que
l’encensement de la « langue de Molière » comme modèle de la belle langue (« au XVIIe siècle, on utilisait très peu d’accents aigus, l’accent circonflexe était rare et marquait l’allongement d’une voyelle, et l’accent grave n’était utilisé que sur le “à” »)…l’encensement de la « langue de Molière » comme modèle de la belle langue (« au XVIIe siècle, on utilisait très peu d’accents aigus, l’accent circonflexe était rare et marquait l’allongement d’une voyelle, et l’accent grave n’était utilisé que sur le “à” »)…l’encensement de la « langue de Molière » comme modèle de la belle langue (« au XVIIe siècle, on utilisait très peu d’accents aigus, l’accent circonflexe était rare et marquait l’allongement d’une voyelle, et l’accent grave n’était utilisé que sur le “à” »)

Delaporte dit: à

Mère Clopine, une petite question : quelle différence y a-t-il entre un crocodile et un alligator ? – C’est « caïman » la même chose.

et alii dit: à

Après avoir triomphé au Festival d’Avignon 2018, Hugues Duchêne s’installe à La Scala Paris pour présenter Je m’en vais mais l’État demeure, feuilleton qui mêle brillamment théâtre documentaire et fiction. Depuis septembre 2016, l’auteur, metteur en scène et comédien réunit les camarades qu’il a rencontrés à l’Académie de la Comédie-Française pour réaliser une heure de spectacle consacrée à l’année écoulée. Les années 2016-2017 furent marquées par les élections présidentielles américaine et française. Les années 2017-2018 furent riches en actualité judiciaire. L’histoire des années 2018-2019 est en train de s’écrire et sera racontée en création à La Scala Paris.

et alii dit: à

le vrai caïman ,on le trouve à Normale SUP

MC dit: à

Il parait qu’Hamon est Péguy…
Là, il faudrait peut-être réfléchir sur certaine formule dudit Péguy à l’intention de Jaurès comme quoi « toute mystique se dégrade en politique. »
Et se demander si Hamon et ses pareils ne sont pas d’office dégradés, précisément, n’ayant écrit ni Tapisseries, ni Eve, ni Jeanne d’Arc, ni Cahier de la Quinzaine dont on se souvienne.
Mais on y regarde pas de si près du coté de la Porte.
A quand la rédemption de Julie Gayet par ce catho de carton-pate qui nous rejoue très médiocrement la Cabale des Dévots?
MC

Delaporte dit: à

MC dit: 25 avril 2019 à 17 h 50 min

Vous m’avez mal lu et rien compris de ce que je vous ai répondu. Mais ce n’est pas grave. J’écoute Macron, plein d’énergie, de vigueur, de jeunesse. C’est incroyable : il y croit encore…

Janssen J-J dit: à

@14.18 il me semblait bien que Suzanne Rosenberg n’était pas musicienne nordique. Qu’est-elle devenue depuis que je l’avais rencontrée avec sa collègue Marion C., à la sortie de leur livre, au début des années 2000 ? : il évoquait les moyens de diminuer la fracture urbaine et sociale, avec beaucoup de conviction et sans doute un brin d’ingénuité ? C’était un livre généreux et basé sur des expériences pleines de promesses.
Doit être à la retraite maintenant, Suzanne, elle ressemblait beaucoup à Ch., telle que je l’imagine… Un peu moins hâlée qu’Huguette B. et DHH.
https://editionsladecouverte.fr/catalogue/index-Face____l_ins__curit___sociale-9782707136787.html

@ à son sujet… Mais personne ne vous aura oublié quand vous serez rappelé à sa Droite avant l’an prochain, une hypothèse des plus probables. On croit d’ailleurs vavoir qu’Il v’impaviente de vous voir venir le revoindre.
(je répète) On croit d’ailleurs vavoir qu’Il v’impaviente de vous voir venir le revoindre. (je répète) On croit d’ailleurs vavoir qu’Il v’impaviente de vous voir venir le revoindre.

@ 17.50, Sachons rester humbles et tolérables avec les demeurés et les faux dévôts, MC… Sont plus bêtes que méchants.

@ On est toujours, ce soir, sur la piste d’une convergences de malheureuses négligences non coupables, pour s’expliquer la survenue de la fumée sans feu, au delà de la mise en scène mondiale orchestrée du faux incendie. Le complotisme va mal, très mal. Même au Sri Lanka, Daech n’est pas une hypo très crédib’… Ni Trump à la tête des USA, du reste. Et Messian a trop à faire, sait plus par où recommencer.

Marie Sasseur dit: à

Le geste fort pour le climat, en macronie, un comité de la chaudière, Delaporte.

pado dit: à

Ben didon, j’aurais du venir plus souvent.
Kesque j’apprends, Dédé et la teigne sont copains !
Pas facile à prévoir, mais l’Amour est une science si peu évidente.

Marie Sasseur dit: à

Pour un festival, c’est un festival.
Avec des références littéraires azimutees du président Macron.
La trahison des clercs s’agissant des chefs d’entreprise, qui n’assument pas selon lui, leur rôle de « premier de cordée « qu’il leur a devolu.
Tu penses bien que convoquant Frison-Roche ,-Macron avoue ses « lectures enfantines  » et pyrénéennes- et filant la métaphore , il est complètement à côté de la plaque. ..

Marie Sasseur dit: à

Macron souhaite la reforme de l’Ena, école d’ou il sort, oubliant la derive proprement stalinienne qui l’a formé.

Marie Sasseur dit: à

Enfin, gouverner par la peur, la conjurer, le leit-motiv du president Macron, pour rendre plus attrayant son arbeit qui rend heureux, faut vraiment qu’il ait intégré les valeurs allemandes de l’Europe.

Marie Sasseur dit: à

Enfin, tout ça, des vestiges d’un socialisme archi pourri.

pado dit: à

Et maintenant vous pouvez suivre notre émission quotidienne : « Les analyses politiques de la p’tite Marie ».

Mais comment j’ai pu vivre des années sans connaître ça ?
Une finesse, une réflexion, un sens de l’état, une totale objectivité, un vrai bonheur quoi.
Ah Marie ! Heureusement que tu existes pour m’expliquer l’état du monde.
Que serais-je sans toi.
Non, non, non, laisse tomber la rencontre.
Te lire, te lire encore et toujours.
Etre sûr de pouvoir me fendre la g….. est une nouveauté pour moi,
une bien belle nouveauté.

Marie Sasseur dit: à

Je suis bien marrie de ne provoquer que la reaction d’un fake.
Il se peut que ce qui doit etre un petit fonctionnaire au service du moloch le jour, et veritable drag queen bourree apres son service, ait trouvé son compte, dans ce show présidentiel.

rose dit: à

je n’hésiterai pas Clopine, mais attendons DHH pour confirmer

Ahahah, DHH, j’ai un doute sur le « s » de renduS, ci-dessus…

Marie Sasseur dit: à

Rose, j’y pense, Fabre, n’est-il pas votre voisin ?

rose dit: à

Paul Edel dit: 25 avril 2019 à 12 h 52 min
Après les abeilles, Clopine, vous devriez vous préoccuper de l’étude du nid de guêpes et des frelons qui bourdonnent et envahissent depuis quelque temps la RDL, certains sous l’ appellation douteuse ,voire farfelue de « catholiques ».

à 19 ans, étudiante, nous croulions sous les volutes des fumeurs qui nous intoxiquaient ; maintenant, ils vont vapoter sur le trottoir, draguant aisément ; la religion c’est idem. Le communisme aussi. Les staliniens, pareil.
Les écrasés, c’est comme le reste (dont la purée). Un jour, ils se rebiffent. Les caves idem.
Si vous vivez 25 ans de plus, Edel, vous verrez la balance s’inverser.

rose dit: à

Mon voisin Fabre ?
Je dois remonter à Sault, contourner le mont Ventoux, arriver à Gigondas, tourner vers Malaucène, stopper à Bédoin (pour la coopérative vinicole).
Ouaip, en changeant de département, c’est mon voisin l’entomologiste.

Marie Sasseur dit: à

Je vais vous retrouver ce passage concernant Fabre, dans ce bouquin de S.Tesson; de mémoire, c’est presque sûr, c’est dans « chemins noirs »

rose dit: à

Vu Raoul Taburin.
Pour qui a un secret, aussi, film inouï : surtout eu égard à la totale non -écoute de tous ceux qui préfèrent ne rien savoir.
Jouissif : Poelvordre embelli, amoureux d’une très belle femme, à qui il préfère ne rien dire plutôt que de risquer de la perdre.
Bref : un bon moment catholique : bien-pensant, pas de vices, des gens amoureux, des enfants bien élevés, la messe le dimanche, les bermudas pour la plage, jamais devant belle-maman.

rose dit: à

Marie à 21h08 d’accord

pendant ce temps je réponds à JJJ pour les tests concernant la mémoire

rose dit: à

JJJ

sur les tests concernant la mémoire :
inventaire :

-MMS mini mental state (examination)

-puis, test des cinq mots de Dubois ; c’est dans celui-ci que se trouve
1/ étape de rappel immédiat
items rappel libre, rappel indice
(un rappel avec indice compte la même chose qu’un rappel libre.

Ensuite, et cela est récurrent, il y a un espace de temps donné durant lequel est fait un autre exercice, et ensuite on revient sur un exercice précédent (par exemple de trois – ou plus- mots mémorisés (il faudrait là mettre en oeuvre un moyen mnémotechnique)) où l’on demande de redire les mots mémorisés : très difficile.

1/ étape de rappel immédiat : le premier score de rappel immédiat est sur cinq points.

Puis, on détourne volontairement l’attention du sujet par le dit test du dessin de l’horloge.

Ensuite, on revient à étape de rappel différé :
les items sont identiques.

rappel libre ou bien avec indice.
Un rappel avec indice (je ne peux pas dire grand chose là dessus, mais je me renseignerai) vaut autant qu’un rappel libre.
Cette seconde étape est sur 5 points.

Le total est sur 10.

Que vous dire de plus ?
Il y a aussi
– IADL
instrumental activities of daily living

– et échelle gériatrique de dépression
version courte
version longue

Répétition : avec indice vaut bonne réponse.

entraînez-vous ; je ne saurais trop vous dire quoi d’autre.
Gymnastique du cerveau.

merdum à vous (pas besoin d’être chrétien, tout athée fera aussi bien l’affaire).

Marie Sasseur dit: à

Fabre en fait je ne connaissais pas, avant de l’avoir vu apparaître dans ce périple incroyable de S. Tesson; peut-etre a-t-il été déjà évoqué sur la rdl ?
Mais il ne m’intéresse que par rapport à Darwin, et là oui, j’ai lu son autobio et par intermittence son « origine des espèces « .
Un truc me chiffonne, c’est cette querelle.
Entre Darwin et Fabre.
Le premier, contrairement à tout ce qu’on a pu lire, croyait en dieu.
Et Fabre a servi a priori pour cautionner des thèses neo-creationnistes, et peut-être inspiré des gourous bien dans l’ere du temps, de l’anthropocene.
Vous connaissez le harmas de Fabre, rose ?

rose dit: à

Je ne comprends pas pourquoi il faudrait connaître le genre (masculin ou féminin) de la personne à qui on s’adresse (même chose pour la confession, l’âge, le métier, les diplômes) ou pourquoi une méprise serait gravissime ? Certaines personnes n’auraient donc pas les mêmes attentes ni le même comportement selon qu’elles supposent s’adresser à un homme ou une femme, un vieux ou une jeune, un important ou « quelqu’un qui n’est rien » ?

x à 0h14

de ce que vous dites, seul le genre m’importe. Peut-être parce qu’il est normé. Pour le reste, non, peu importe.
D’ailleurs, si vous lisez bien ici les commentateurs, vous ne serez pas sans avoir remarqué les espèces de ballet qui se déroulent : d’approche, d’éloignement, de révérences et de références, de soumission ou de domination, de précautions oratoires, de je m’adresse à une telle mais mes mots sont destinés à une autre à qui je ne parle pas ou peu, ou le moins possible.
Eu égard à l’âge également, d’autres ballets se mettent en place, séduction, captation, attirance, répulsion.

Certaines réactions sont tout aussi bien lmiées à l’éducation ou aux habitudes ancrées.
Bref, le tout est extrêmement passionnant.

Donc, vous lisant, je me questionne : pourquoi suis-je si assujettie au genre et avide de savoir si tel commentateur est homme ou femme ?

À priori pour deux raisons (d’autres pouvant être masquées) :
1/ désir de mettre à jour l’arnaque.

On sait bien quand même que nombre de prédateurs s’approchent de leurs proies en se faisant passer pour des femmes, pour des ados etc.
Comme pour un crocodile, se méfier.

2/ Délimiter, décrypter, analyser comment les relations s’instaurent entre les individus : très peu d’égalité, très peu de gratuité. Beaucoup d’enjeux de pouvoir.

Merci à vous, x, de ce questionnement qui ouvre des possibilités.

Consciente de ne pas comprendre forcément les enjeux de celui:ceux qui joue/nt à ce jeu là.
Consciente aussi que pour moi, il est négatif ce qui pourrait ne pas l’être pour celui qui le pratique.
Consciente également que les choses tendent à devenir complexes et qu’il s’agit, bille en tête, d’instaurer le respect en premier lieu : mors di dernier débat Gilets Jaunes au cinoche une intervenant a pris la parole derrrière moi, en flammée, révoltée , passionaria : un autre intervenant en parlant d’elle a dit « notre copine » elle a démenti en disant je suis un homme : je n’ai rien compris, rien. Il va falloir faire gaffe, admettre, ne pas comprendre mais respecter. Moi, ce que je ressens derrière cela ce sont de grandes douleurs. Je peux me tromper autant que pour Gisèle chez Paul Edel.

(D’accord avec vous, gisèle, pour une rencontre en chair et en os si possible un jour pas si tardif)

Marie Sasseur dit: à

« Pour le reste, non, peu importe. »

Et pourquoi donc ?
La génération me-too, fait abstraction de la saine émulation propre à des esprits supérieurs.

Marie Sasseur dit: à

C’est nul de tout ralener au cul, rose.
Pour Fabre, j’aurais bien aimé trouver à qui causer.

Marie Sasseur dit: à

C’est nul de tout ramener au cul, rose.

rose dit: à

renato dit: 24 avril 2019 à 7 h 10 min
Vous êtes sous quel système d’exploitation, rose,ou quelle machine ?
— je vous répondrai vers midi —

>renato

c’est mon portable samsung galaxy ; je l’avais supprimé lorsque vous m’aviez donné la procédure que j’avais suivie à la lettre ; si vous pouviez me la* redonner, je vous en remercie.

* pour supprimer le correcteur automatique.

—————————————-
renato dit: 24 avril 2019 à 7 h 10 min

La peur est très utile lorsqu’on est confrontés à des problèmes physiques — maladie — ou pratiques. Pas se faire peur dans des situations où on peut compter sur les autres ; mais se mettre dans des situations de danger en sachant que personne viendra nous aider en cas d’incident.

et
Marie Sasseur dit: 24 avril 2019 à 19 h 09 min

(la beauté accompagnée de la sensation d’un danger, on peut citer une tempête en pleine mer, ou un orage en haute monta­gne) » Magnifique Houellebecq.

————-

je ne comprends pas ces deux messages : une situation de peur, on la subit, on ne la provoque pas.

Marie

non je ne connais pas le harmas de Fabre à Sérignan le Comtat : ai regardé, deux heures pour y aller de chez moi. Ce peut se faire.

rose dit: à

moi parler de cul, vous devez confondre les intervenants avec qui vous parlez.
Dslée Sasseur.

Bérénice dit: à

Delaporte, vous y pensiez, n’est-ce pas?

DHH dit: à

@JJJ Etant très occupée ces jours -ci, ma fréquentation de la RDl s’est limitée à une lecture du billet et à un survol très rapide des commentaires , sans chercher à y repérer ce qui était susceptible de retenir mon attention ou de susciter une réaction écrite
Mais avec la lecture du nom de Suzanne Rosenberg ,çà a fait tilt et je me suis souvenue de cette femme avec qui j’avais pas mal travaillé à partir d’une expérience réalisée à Amiens a laquelle elle avait participé, à savoir la création dans une zone défavorisée d’un point d’accueil polyvalent destiné à orienter les habitants dans leurs démarches administratives ,à les aider a faire valoir leurs droits leur droits ,une sorte de guichet unique interface entre le citoyen et le labyrinthe administratif
La lettre de mission du rapport que j’avais présenté m’invitait a faire des propositions sur la faisabilité et les modalités éventuelles d’une généralisation de cette expérience , avec la création sur l’ensemble du territoire d’un réseau de ces « boutiques »‘où les habitants peu au fait du droit et du fonctionnement de l’administration pourraient trouver une écoute éclairée et attentive de professionnels polyvalents les guidant dans leurs démarches et dans la connaissances de leurs droits
je ne sais pas quelle suite ont eu mes propositions dont je ne me souviens même plus la consistance
mais le seul souvenir fort que je garde de ce travail est ma rencontre avec Suzanne Rosenberg Rosenberg

renato dit: à

rose, touchez l’icône pour accéder aux « Paramètres clavier » — glissez vers la gauche le commutateur « Saisie intuitive » — de I à O —.

Bérénice dit: à

Rose, d’un autre côté, j’expliquais il y a peu à mes voisins ma vision des hommes. En gros c’est quelquefois pour eux géographique, topographique,ils suivent leur queue et sont incapables de ne pas céder à son orientation, un peu comme l’aiguille d’une boussole indique au voyageur le pole magnétique. Je pense quand même, que certains résistent, ils se connaissent et éprouvent de la lassitude. WA dans un de ses films se refuse à la jeune femme qui le réclame car dit il on sait où cela mène. Et bien que j’imagine que du lit peuvent naitre des sentiments. Je suis déconnectée depuis trop longtemps pour reconnaitre désir d’un côté et sentiments purs sans aucune corrélation, quelqu’un n’écrivait il pas ici il y a peu que le désir serait au corps ce que le sentiment est au coeur?

Marie Sasseur dit: à

Non rose, je ne comprenais pas votre reponse à x, où vous ne vous interessiez qu’au genre des commentateurs .

Je vous cite:

« de ce que vous dites, seul le genre m’importe. Peut-être parce qu’il est normé. Pour le reste, non, peu importe.
D’ailleurs, si vous lisez bien ici les commentateurs, vous ne serez pas sans avoir remarqué les espèces de ballet qui se déroulent : d’approche, d’éloignement, de révérences et de références, de soumission ou de domination »

Donc sexualisiez.Donc, causiez cul à ces messieurs.

Et je trouve dommage, car l’émulation des esprits ici est bien plus jouissive.

Sauf a ce que vous fassiez comme Edel et ses sites de rencontres ?

Ne vous trompez pas de site, rose.

« Le 45e féminicide depuis le 1er janvier 2019 a eu lieu à Strasbourg, dans la nuit du mercredi 17 avril, selon le Collectif de recensement des féminicides conjugaux en France.  »

Moi je suis déçue. Comme vous etes géographiquement la plus proche du harmas de Fabre, j’espérais en savoir plus. Tant pis.

renato dit: à

« … on ne la provoque pas. »

On ne la provoque pas, rose, on se met dans une situation où elle devient possible, naturellement il ne faut pas prévoir un aide ; c’est un jeu qui donne des bons résultats lorsqu’on a un choix difficile à faire.

Bérénice dit: à

Je relis Rose sans forcement comprendre qu’elle sexualise. Dominant dominé , la situation existe de plus entre individus du meme genre. Sexualiser se rapportant aux notions de genre n’implique pas nécessairement que soit évoquée une situation sexuelle, une histoire de fesses.

Marie Sasseur dit: à

Entretemps, j’ai retrouvé le passage où S. Tesson évoque Fabre, dans son périple des « chemins noirs » ( Gallimard 2016).
Il écrit tres poétiquement sa  » tentation du harmas » et presente Fabre ainsi:
« Jean-Henry Fabre s’était installé dans ce village (Serignan note de moi) en 1889. Naturaliste (il ne voulait pas qu’on l’affublât du nom entomologiste ), il s’était reclus dans un jardin où il acclimata des espèces tropicales, des arbres precieux et des insectes baroques. Il laissa s’épanouir une friche, harmas en provençal et, dans son cabinet de curiosités, aligna les coquilles, epingla des papillons, s’adonna à l’étude. Pendant trois décennies il herborisa, courut les flancs du Mont Ventoux, etudia l’évolution des espèces, collectionna les fossiles, aima les bêtes et composa d’inoubliables « souvenirs entomologiques » sur une petite table de bois »

Bérénice dit: à

Sasseur, il semble qu’ici. souvent en compagnie de et alii vous vous emulsionnez ensemble. Quel couple! Vous souffrez de priapisme des idées.

Marie Sasseur dit: à

J’ai une formation scientifique et bosse avec une majorité d’hommes. Le « priapisme » intellectuel stimulant de Et Al est certainement ce qui peut arriver de mieux, à ce blog , avec Delaporte. Je viens essentiellement dans les comments,pour les lire.

Bérénice dit: à

Vous travaillez dans l’intelligence, assurément. Cela dit vous êtes libre, c’est un spectacle quotidien de toute beauté, j’attends de pouvoir voir l’envers de vos neurones car vous donnez seulement ce que vous pensez être utile à la dorure de votre blason et attendu par la bienséance et permis par une crédulité supposée

Bérénice dit: à

Dans l’interligne pour intelligence
Correcteur.

Bérénice dit: à

Un peu compulsive et plus encore quand associée à et alii.

Marie Sasseur dit: à

Pzr exemple, ddh a ete sensible à un messager, une messagère en l’occurence, pour son anecdote de la vie du moloch, alors que j’ai plutôt adoré decouvrir le message de Et Al, qui n’est pas sans me transporter ailleurs.

https://youtu.be/KvtT3UyhibQ

rose dit: à

renato

j’ ai désamorcé saisie intuitive du clavier.
je vous remercie vivement.

Janssen J-J dit: à

ah oui, merci rose pour les conseils. Avant hier, Mme G., une neuropsychologue à peu près de l’âge d’Ed, fort compétente, m’a fait passer le test du ‘rappel immédiat’, au total il avait 16 mots (en 4 fois). A la fin, il fallait les lui donner tous, mais je n’en avais retenu que 8, j’enrageais parce que pour moi, ce n’était pas assez : il y avait, jonquille, géographie, groseille, tilleul, harang, tabouret, gilet, cuivre. Je n’arrivais pas à trouver le reste. Alors, elle m’a dit : « un métier » ? Je répondis, du tac au tac : « dentiste » !, etc… Et comme ça, j’en ai retrouvé 15 au total. Mais le dernier, pas moyen, malgré les indices donnés. Bon OK, rose, vous nous dites qu’avec les indices, le score est très bon (15 sur 16). Sauf que… on l’a refait, ce test, après un autre qui noyait le poisson, et là, je suis arrivé au même score de 8, sans les indices. Mais j’avais tout de suite commencé par énoncer le dentiste. Et il n’y avait aucune logique apparente dans la suite des mots retrouvés.
Alors non, c’est pas possible ! Sur une autre feuille, il y avait 50 mots écrits, et il me fallait retrouver les 15 à mémoriser sous toutes les formes. Et là, je les ai tout trouvés ; elle m’a dit, c’est normal, toutes les réponses sont données d’avance, la mémoire a moins de travail à faire….

Vais devoir aller faire d’autres tests encore plus pointus, avec le traitement de l’hypertension artérielle, un nouvel IRM car le précédent a trois ans, il ne pouvait tenir compte des épisodes dépressifs survenus entre temps (charnière 2017-2018). C’est une histoire longue… Les mêmes tests seront refaits dans 6 mois, avec d’autres mots, mais sur le même principe.
Ca ne sert à rien de se préparer, même si la rdl encourage. La seule chose qui compte pour moi, ce sera alors de ne pas descendre en dessous de 8 réponses. Remonter à 10 et plus, sans l’aide d’indices, ce serait génial, un progrès.

Pour l’instant, j’ai de la chance, je sais encore écrire des trucs compliqués et éclater de rire et de joie à propos du « priapisme des idées », B.

Et la réponse de DHH de 22.37 sur sa rencontre avec Suzanne R indique une incroyab’ prescience de ma part !… J’ignore si elle est située dans la même zone et ce qui a bien pu l’activer. Quleque chose de philosémite limbique en moi, d’insoupçonné jusqu’à présent.

Bon, des signes encouragents. Pas là où je les imaginais. En plus, aujourd’hui, j’ai pondu 5 pages pour un achever un papier difficile et je pense qu’il est à peu près définitif. A la relecture, je crois bien qu’il va passer la rampe, la conclusion est tout à fait correcte, j’ai trouvé.

Je vais me bonne nuit. Merci aux fées qui errent de ci de là et s’activent.

rose dit: à

renato à 22h48

je ne comprends pas cela. espère avoir l’ occasion de revenir dessus avec vous, ultérieurement.

rose dit: à

Hareng JJJ

sors.

rose dit: à

DHH à 22h37

setait-ce de votre idée initiale ey rapport concommittant que seraieny nés les fameux Points publics, si féconds ?

rose dit: à

JJJ
oui le test fait par une neuropsychologue comporte seize mots.
Ai omis de vous le préciser.
Dslée.
vous relirai.
vous répondrai.

je pense que ce n’ est pas grave, la mémoire.
Et qu’il y a bcp de bidon dans ces tests.
On va relativiser JJJ.
Si vous parlez encore à votre boulangère, et lui souriez, ça roule, Sam.

rose dit: à

Sasseur

je ne sexualise pas.
vous vous leurrez.
Dommage.
De plus, une notion me déplaît souverainement et c’est l’émulation.

Aujourd’hui, un mec que j’aime bien, l’âge de ma fille aînée et que j’aime bien,pfff bis repetitat -comme DHH ☺ m’a parlé de esprit d’équipe : ce concept là me dit énormément.
Pourtant, le sujet était tarte aux pommes/ananas/ amandes effilées.

rose dit: à

bérénice

merci de ne pas avoir vu que je sexualisais.

à ce jour, amie proche traduit un violeur dans le train sur mineure au tribunal.
La violence des faits dans la non intervention des voyageurs me terrifie.
Attribuer un concept à des mots face à l’horreur des faits dans la réalité me semble tellement dérisoire.

L’amie en question y a passé le we.de Pâques 😵

Delaporte dit: à

L’acteur Guillaume Canet se dit anéanti par la mort de JP Marielle. On se demande pourquoi, car c’est plutôt une bonne nouvelle – sans vouloir me réjouir de quelqu’un qui meurt. C’est hallucinant, ce type, cet acteur, Canet, qui déclare un truc inepte à propos d’un acteur qu’il ne connaissait probablement pas. Au contraire, il devrait être content, ça lui fait une concurrence de moins. Eh bien, pas du tout ! Il est anéanti. Mais quel con ! Heureusement qu’il a une compagne, Marion Cotillard, qui élève la moyenne du couple. Elle n’a pas son pareil pour lire saint Paul. Aux obsèques de Marielle, ils ferait un tabac !

rose dit: à

Sassoeur

je reviendrai sur l’intérêt que cela représente pour moi la notion de genre chez les commentateurs.
Vous êtes passée à côté de ce que cela me signifiait. Je ne renonce pas à vous l’expliquer.

Delaporte dit: à

L’acteur Canet, il est trop moche pour une femme comme Cotillard, cette sublime lectrice de saint Paul. Il devrait faire attention – parce que, lui aussi, il va mourir un jour. Et qu’un jour, il va être cocu. Quand on est aussi demeuré,c’est ce qui vous arrive. Cotillard, elle mérite un amant vraiment mieux. Pas un pauvre Canet, qui ne vaut rien !

rose dit: à

Delaporte
hier, cela a été mon anniversaire.
Ma maman m’a offert le restaurant.
J’ai mangé une andouillette qui était extraordinaire, avec du riz eh oui un quartier de pomme cuite et une petite rangée de carottes et panais.

Bien manger, Delaporte, participe à adoucir le caractère.
Bonne nuit.

Delaporte dit: à

Canet, il se gargarise avec Marielle. C’est affreux. Et pourquoi il fait ça ? Aucune raison légitime, sinon de se rabaisser involontairement. Et la magnifique Marion Cotillard, elle accepte ça de son compagnon ? C’est aberrant.

rose dit: à

Que Canet cane, c inscrit.
À Marseille, nous avons même le cimetière du Canet.
À côté de l’usine Haribo.
Oui.
Ceci étant, dans Raoul Taburin, l’acteur belge, si moche, a pour épouse la femme si belle, parfaite, du village. Avec une robe rouge année 50 de toute beauté. Qu’il.a.fallu tant de temps pour la faire qu’elle n’en change jamais.
C’est parce qu’il est très riche, depuis les Ch’tis.
Et que les femmes, surtout quand elles ne pensent qu’au cul, ne s’intéressent qu’aux hommes.m riches.

Amen.

Sur ce, vais tenter de retrouver le sommeil.

Delaporte dit: à

Si Canet il chiale tant que cela à la mort de Marielle, on pourrait lui dire : tu n’avais qu’à te marier avec lui ! Quelle enflure ! Mais je sais : il dit ça parce qu’il a « la carte » – expression favorite de cet acteur raté qu’était JP Marielle.

rose dit: à

Magnifique, certes.
Quoique cul de jatte, depuis que happée par les orques.

Marie Sasseur dit: à

C’est pas la peine de revenir pour le gender rose. Mais si vous vous souvenez de quelque chose à propos de Fabre, ou mieux ,et ce qui a pu le fâcher avec Darwin, je reviendrai lire.
Bonne nuit.

Delaporte dit: à

Moi je dis, à propos de Canet : « Amenez-moi sa mère, que je lui en refasse un autre ! » C’est aussi simple que ça, tellement c’est raté !

Delaporte dit: à

Luchini ne peut s’empêcher de témoigner sur Marielle. Il dit des choses fausses, aberrantes. Pourtant, il a connu Marielle. Ils se sont rencontrés sur Uranus, le film Front national des années 80. Et Luchini, raconte, comme c’est émouvant :

« On s’est promené dans Paris, on a déjeuné ensemble… Je me rappelle qu’entre la République et la Bastille, comme des enfants, on a été voir l’immeuble où vivait Flaubert. Il avait une passion pour Flaubert. » Luchini

Ed dit: à

dédé,

Où est votre résidence auvergnate exactement ? Conseilleriez-vous cette région pour y vivre ?

et alii dit: à

Où est votre résidence auvergnate exactement ? Conseilleriez-vous cette région pour y vivre ?
pardon, je réponds:
pour la langue, on dit que c’est Angers ;il y a une très belle bibliothèque ,des musées où ils invitent

et alii dit: à

26 avril 2019 à 9 h 26 min
et l’Alsace,c’est très beau mais les Alsaciens ont la réputation de ne pas être très accueillants

closer dit: à

Rien de bien intéressant ou qui puisse vous concerner Ed!

et alii dit: à

pomme exquise

et alii dit: à

“21h47. Les échanges sont brièvement interrompus par un collectif féministe”. Voilà comment l’hebdomadaire très conservateur Valeurs actuelles a retranscrit sur son site l’incident survenu ce jeudi 25 avril lors des “Dialogues sur l’Europe”, une conférence sur le scrutin à venir co-organisée par le magazine.
ce n’est pas moi, le « pomme exquise »
si on prend les pseudos,je me tire!

et alii dit: à

je prendrai bien comme pseudo hilda mais si vous préférez « cheers » ?

et alii dit: à

Hergé a influencé mon travail de la même manière que Walt Disney. Pour moi, Hergé est plus qu’un artiste de bande dessinée. Chez lui, il existe une dimension politique et satirique. » Et pour le créateur de Tintin, le maître du pop art semble avoir été plus qu’un peintre américain à la mode. Dans les années 1970, Hergé le charge de peindre son portrait, Warhol lui propose une série de quatre images, dans un style qu’on lui connaît bien.

Les deux artistes se retrouvent lors d’une exposition à Bruxelles, au palais des beaux arts sous le thème de « L’art américain de 1945 à nos jours ». L’occasion pour les deux grandes vedettes de se revoir, d’échanger, et surtout d’exposer l’une de leurs plus grandes collaborations : le portrait de Hergé par Andy Warhol.

et alii dit: à

Nous vivons l’âge du triomphe de la critique. Mais que vaut-elle vraiment? Pourquoi ce désir d’avoir toujours raison? La critique nous rend bêtes, car elle nous rend forts –d’une force démesurée par rapport à ce qu’elle prétend juger, démontrent dix penseurs et intellectuelles de notre époque dans Postcritique, sous la direction de Laurent de Sutter, professeur de théorie du droit et auteur. L’ouvrage est paru le 17 avril aux Presses universitaires de France.

Nous publions un extrait du chapitre «Pour une exégèse», de l’essayiste Pacôme Thiellement. Les titres et intertitres sont de la rédaction de Slate.
MOI? J4AI ZERO

et alii dit: à

encore une énigme peut-être érotique mais qui ferait un beau pseudo
de la prévalence surprenante de la fabella.
sur slate

Marie Sasseur dit: à

Alors eux, ils se detestent « farouchement », voire « curieusement « .

« Le chanteur (JL Murat) se présente comme un « farouche Gilet jaune », et n’hésite pas à tacler le président de la République, qui l’a fortement déçu. « Au départ, je n’avais rien contre ce président, il fallait bien lui laisser la chance du débutant. Après deux années au pouvoir, Macron s’est malheureusement révélé être un vulgaire apprenti, un faux intellectuel et un vrai méchant. »
Lci

Marie Sasseur dit: à

Et même furieusement.

DHH dit: à

@ Rose 0h 16Non Rose, l’idée n’est pas très originale et Macron n’avait pas besoin de moi pour y penser. Le seul vrai problème est celui de la volonté politique et si cette volonté est là, il reste à réfléchir aux modalités pratiques de sa mise en œuvre et aux conditions financières administratives et juridiques de sa réalisation et de leur faisabilité .
C’est sur ces points que portait mon travail
Le problème qui m’était posé était celui de l’intérêt de la généralisation de l’expérience, sur la base d’une évaluation de l’activité de la boutique d’Amiens et de ses résultats, à laquelle je devais d’abord procéder afin d’établir un premier diagnostic
A partir de cette première approche il me revenait de définir les publics concernés, les adaptations qu’il convenait d’ envisager en fonction de la spécificité de ces différents publics et de leurs besoins particuliers ,de proposer des pistes pour les profils et la formation des « écoutants orienteurs » enfin d’évaluer les coûts de fonctionnement et d’identifier la part que les collectivités locales devraient en supporter enfin proposer le partage optimal à envisager entre les autorités publiques et le monde associatif pour la gestion et l’animation de ces points d’accueil
Puisqu’il semble que la volonté politique est de nouveau là, peut-être un vieux fonctionnaire rappellera-t-il l’existence d’un rapport sur le sujet qui dort dans la poussière à Matignon et l’exploitation qui peut être faite de son contenu.
Plus vraisemblablement on nommera une commission avec un président respectable qui ne fera pas grand-chose sauf a présider quelques réunions ou des gens respectables et peu motivés opineront sur le travail du jeune rapporteur, tâcheron nommé pour concevoir et ecrire le rapport et qui aura travaillé sur les mêmes points que ceux que j’avais traités dans mon étude de 2000, à moins qu’il se contente de « crassusser » comme on dit ce rapport si par hasard il met la main dessus .

Marie Sasseur dit: à

« En ce premier samedi d’avril, Jean-Louis Murat nous reçoit à domicile. Ou plutôt à l’Auberge du lac de Guéry, situé à 1250 mètres d’altitude en plein mont Dore, où l’Auvergnat, venu en voisin de Douharesse, donne rarement rendez-vous aux journalistes et photographes parisiens. Comme dans sa chanson, « Il neige dans ces jours guère printaniers pendant que les plus matinaux pêchent la truite ou l’omble chevalier ». »

https://mobile.lesinrocks.com/2019/04/23/musiques/musiques/jean-louis-murat-je-ne-me-sens-toujours-pas-un-chanteur-francais/

Jazzi dit: à

Vous croyez que les Gilets jaunes chantent du Jean-Louis Murat sur les ronds-points, Marie Sasseur ?

Delaporte dit: à

Macron conduit les Français sur une mauvaise voie. C’est travailler moins qu’il faut, c’est la décroissance… c’est l’abolition légale du travail ! Point de salut sans ça !

« Les Français devront à l’avenir travailler plus pour financer les baisses d’impôts, l’allongement de la durée de la vie et la dépendance. Le chef de l’État l’a répété plusieurs fois au cours de sa conférence de presse, mais sans dire comment. » La Croix

et alii dit: à

son détournement de Tintin et Haddock à Bruxelles a été cité par la ministre belge de la culture pour illustrer la liberté d’expression, alors qu’une variante, peinte en août 2018 à Paris, a déjà reçu des jets de peinture rouge.

Jazzi dit: à

Les Gilets jaunes sont plutôt fans de Johnny, Marie Sasseur.
Pas sûr qu’ils apprécieront les propos du loser Murat !

“A cause de la popularité de chanteurs minables et ringards comme Johnny Hallyday, c’est comme si on avait cultivé l’abrutissement en étendard national. Pourtant, le jour de sa mort, ce fut un soulagement. Comme un 6 juin 1944 pour la musique. A cause de lui, nous sommes passés pour des tocards pendant cinquante ans.”

Marie Sasseur dit: à

Murat devait préférer Deke Rivers, c’est possible.

Marie Sasseur dit: à

Pas le temps de cliquer sur ce qui ne m’intéresse pas.

Je ne trouve plus sur le net, ces videos postées ici, où l’on voit dans l’une , la préparation d’une soupe à l’oignon, comme dans un autre siècle.

pado dit: à

Cadeaux pour les gilets jaunes des ronds-points : Jean-Louis Murat et la prose bureaucratique de DHH à 11h39.
Je sens qu’ils vont aimer.
Vous me direz il faut apprendre au Peuple de France à s’élever.
Pas sûr que la direction soit la bonne.

pado dit: à

« Pas le temps de cliquer sur ce qui ne m’intéresse pas. »

La p’tite Marie s’en fout de l’avis des GJ, elle, elle sait ce qui est bon pour eux.

Janssen J-J dit: à

Deux lectures récentes, alors donc de Georges HYVERNAUD, La peau et les os (1949), et Le wagon à vaches, journal d’un prisonnier de l’après-guerre (1953). Ces 2 petits « romans » de l’après-guerre firent un flop et mirent fin à la carrière de cet auteur pourtant prometteur. Fait prisonnier durant cinq ans dans un stalag polonais, GH ne parvint jamais à se réadapter à la vie normale en France, à cause des traumatismes et des horreurs vécues, dont tout le monde voulait alors oublier les souvenirs. Personnage décalé, il observait avec un immense scepticisme doublé d’un sentiment d’absurdité, le comportement de ses contemporains dans une bourgade du nord du pays, leur étrangeté, leur faculté à être au monde comme si rien ne s’était passé. Il témoignait évidememnt de son propre « emprisonnement social » (réalisme et mataphore du wagon à bestiaux qui emmenait les prisonniers de guerre en déportation, dans une effroyable pormiscuité). Il avait un réel talent de conteur populaire averti des dangers du populisme littéraire, l’Hyvernaud. On le sent bien à tutes les pages. Il sut dépeindre à ce moment là la pauvreté, la solitude, la misère des morts-vivants revenus, dasn des croquis à la Daumier parfois, la méchanceté en moins : une galerie de portraits des invisibles de cette France rurale empoissée de l’immédiat après-guerre qui sut mêler causticité, humour, tendresse et amertume… à l’égard des résignés et de ces petits bourgeois pleins désireux d’attraper le train du futur et condescendants à l’égard des bétaillères. Il sut tenir en laisse un immense sentiment de révolte personnel. Sans aucune estime de soi, -disait ne rien savoir faire d’autre que d’écrire ou gribouiller-, il jeta définitivement l’éponge après le flop de la publication de son « journal » en 1953. Il disparut dans le néant en 1983, oublié de tous. Nous avons cette chance de le redécouvrir aujourd’hui, grâce à Paul Edel, qui a su en dire du bien. Je trouve que le charentais Hyvernaud aurait pu être l’artiste capable de parfaitement naviguer parmi les écueils de littérature populaire et de la littérature « populiste ». mais il fut victime de ce genre de pensée binaire, féroce en son temps. C’est bien pourquoi on préféra l’oublier en le laissant croupir dans sa province profonde. Je le regrette beaucoup.

Clopine dit: à

Wouah c’est beau Jazzi ! Eh bien moi, je peux vous dire que, selon toute vraisemblance, la prochaine réalisation de Beaubec Productions sera intitulée « Une autre pomme est possible » (ça peut changer mais !). (ben ouais, c’est la Normandie, quoi. Pas la Méditerranée !)

Marie Sasseur dit: à

« l’idée n’est pas très originale, et Macron n’avait pas besoin d’y penser » ddh

Évidemment puisqu’il continue ce qui a été décidé avant lui.
https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Acte_III_de_la_décentralisation

Mais ce qii est nouveau, c’est que ce seront des ex-futurs énarques qui vont allet dans la cambrousse, dans ces petites « maisons de France »; ca va les changer de la capitale.

Marie Sasseur dit: à

Ils vont y aller, c’est sûr.

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