Le Goncourt et le Renaudot font le choix des femmes
( Dépêche AFP) La jeune romancière franco-marocaine Leïla Slimani a décroché jeudi le plus convoité des prix littéraires en obtenant dès le premier tour de scrutin et en moins de dix minutes de délibérations le prix Goncourt pour son roman Chanson douce (Gallimard).
Elle a obtenu six voix au premier tour contre deux voix pour Gaël Faye (Petit pays, Grasset) et une voix chacun pour Catherine Cusset (L’autre qu’on adorait, Gallimard) et Régis Jauffret (Cannibales, Seuil). Le jury du Renaudot a choisi également d’honorer des femmes en attribuant son prix à la dramaturge Yasmina Reza pour son roman Babylone (Flammarion) et, côté essai, à la journaliste Aude Lancelin pour Le nouveau monde (Les liens qui libèrent). Si tous les jurés se félicitaient de leur choix, le plus heureux et le plus ému était Tahar Ben Jelloun, Franco-Marocain, comme la nouvelle lauréate et lui-même lauréat du prix en 1987.
« Je suis ravi, si ravi, de passer le relais à une très bonne écrivaine. C’est formidable qu’en 30 ans, deux Marocains obtiennent le Goncourt », a dit le romancier. Leïla Slimani « a apporté à la langue française une nouvelle facette d’écriture. Autrement dit, la francophonie ça vit notamment grâce aux métèques ».
Favorite des critiques, Leïla Slimani n’a eu aucun mal à convaincre les dix jurés du Goncourt. « Ça s’est passé comme une lettre à la poste« , a résumé le président de l’académie, Bernard Pivot. « Elle n’a écrit que deux romans, mais elle en écrira d’autres. C’est une femme talentueuse ». Les femmes sont peu nombreuses au palmarès du Goncourt. « C’est la 12e femme en 113 ans », a fait remarquer Françoise Chandernagor, une des trois femmes du jury, en notant qu’il restait « beaucoup de progrès » à accomplir après avoir reçu le prix Goncourt, le 3 novembre 2016. Quand Leïla Slimani, bravant la foule compacte rassemblée devant le restaurant Drouant, est arrivée dans la salle de délibérations du Goncourt, accompagné d’Antoine Gallimard, elle a naturellement salué tous les membres du jury mais a longuement étreint l’auteur de La nuit sacrée, premier et seul Africain à avoir reçu avant elle le Goncourt. La jeune femme a dédié son prix à ses parents qui « m’ont enseigné l’amour de la littérature et de la liberté ».
En seulement deux romans, la Franco-Marocaine, qui était également en lice pour le Renaudot, s’impose comme une nouvelle voix de la littérature n’hésitant pas à explorer des territoires sombres, de la nymphomanie dans son premier livre (Dans le jardin de l’ogre, 2014) au coup de folie d’une nounou bien sous tout rapport dans ce deuxième roman.
Celui-ci (ici ma critique) se dévore comme un thriller mais peut aussi se lire comme un livre implacable sur les rapports de domination et la misère sociale dans la lignée des Bonnes de Jean Genet.
« C’est un livre sur le quotidien, un livre sur les femmes, la vie des femmes aujourd’hui, avec les tiraillements entre l’envie d’être un individu, une femme qui mène sa carrière mais aussi une mère et à quel point c’est difficile de mener toutes ces batailles de front », a résumé la romancière. « Et j’ai essayé de raconter le destin d’une invisible, d’une déclassée, d’une femme de l’ombre, d’une de ces nounous sans qui notre société ne tiendrait pas parce qu’elles permettent aussi le travail des femmes donc je voulais raconter tout ça, ces destins féminins douloureux et tragiques ».
Le livre, succès de librairie, s’est déjà écoulé à 35.000 exemplaires. Le Goncourt demeure une aubaine pour les éditeurs. En moyenne, un livre primé se vend à plus de 345.000 exemplaires. Le lauréat se voit remettre un chèque symbolique de 10 euros.
Distingué par le Renaudot, Babylone tient lui autant du roman noir (il est question d’un crime) que de l’analyse subtile de nos « vies minuscules », condamnées à l’oubli. Malgré sa phobie de la foule, Yasmina Reza, lunettes noires sur le nez, est allée saluer les membres du jury présidé par Patrick Besson avant de quitter rapidement les lieux.
« Pour moi, +Babylone+, c’est le monde des disparus, des émotions qu’on aurait pu vivre, de toute cette humanité derrière nous », expliquait récemment l’auteur français le plus joué dans le monde (en particulier avec sa pièce « Art »), au cours d’un entretien avec l’AFP.
(Dépêche Afp ; photos Passou)
507 Réponses pour Le Goncourt et le Renaudot font le choix des femmes
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…on apprend plus,!…à satiété,!…
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…en regardent un extrait de casting – porno,…entre 10.000 au choix,!…
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… que de lire son Goncourt,!…à assumer des lettres à la page,!…merci à la modération des saints-partis-pris,!…en gobes – hollande, à fromages…
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…finissez le menu à jour,…Ah,!Ah,!…
…etc,!…
Merci pour l’info LVDLB.
Dernier message :
Al Ceste dit: 26 octobre 2016 à 13 h 42 min
// Il s’oppose sans doute à la dispersion des cendres dans la nature, ce qu’il assimile à une pratique païenne de la mort, ce en quoi il n’a pas tort //
Effectivement. Et le païen que je suis compte bien me faire ventiler dans la nature. Et pas n’importe où : dans une forêt : « …J’aime aussi les forêts où tout vous vient, lumière, vent, chaleur ou pluie, assourdi. »
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…en attende de modération,!…encore,!…
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…un blog, pour des soumis du dimanche, endoctrinez pour en aval des histoires de blanches soumises,!…
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…préparer en Amont du Goncourt, loin d’Oxford, trébuchant de ses ors,!…etc,!…
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@JC….. dit: 6 novembre 2016 à 8 h 30 min
En quoi ce roman d’Eric Reinhardt est-il nul, JC ?
Est-ce parce qu’il s’est, comme beaucoup de romanciers, accaparé de la vie de proches pour en faire des personnages de fiction. Il en a fait un beau personnage dans L’amour et les forêts comme les forêts d’ailleurs (à lire le billet de Passou car le roman je ne l’ai pas lu). Redoutable de partager la vie d’un romancier…
Est-ce pour l’écriture ?
Quittons nous sur une confidence à ne pas répéter car de nature intime, voire morbide.
Défunté, je ne me ferai pas brûler comme une pizza trop cuite, j’aurai comme dernière résidence un beau cercueil en chêne IKEA à poignées non amovibles.
J’exige d’être porté par quatre clowns à nez rouge, pleuré par des jeunes filles asiatiques en nombre grassement rémunérées et vêtues de soieries de couleur gaie, jusqu’au tombeau de famille où reposent d’autres crapules méditerranéennes au moins aussi lamentables que votre serviteur …
Bien entendu, une douzaine de proches seulement : pas plus. Ni amis, ni tiers, ni réception. On ment trop aux enterrements….
christiane, si vous passez à la bibliothèque, de R Longhi « Caravaggio e i caravaggeschi ».
« … me faire ventiler dans la nature. »
Il me semble que ce soit défendu en Fr., ou que ça va venir — protection des intérêts des pompes funèbres.
« Défendu »… La dispersion des cendres, naturellement.
Dernier commentaire pour Christiane car on ne laisse pas la question d’une amie de blog sans réponse.
Lorsque je vois une automobile, un voilier, une architecture, un tableau, une sculpture, lorsque je lis un livre, il ne me vient pas à l’idée de considérer l’objet de cette activité comme autre chose qu’une simple distraction, un plaisir de la vie.
Lorsqu’ici, je lis comment certains décortiquent ce qui pour moi est pure distraction, ou qui en vivent professionnellement… je ne comprend pas comment ils font pour agir ainsi. Je ne les envie pas !!!
Je ne perd pas mon temps à m’expliquer : j’aime ou je n’aime pas.
On peut expliquer la course des planète, la position des rondelles du jeu de go, les systèmes aux échecs, la logique de démonstration fine dans certaines disciplines. En aucun cas, le goût d’une carrosserie, l’équilibre d’un voilier, l’impact d’un tableau, le plaisir d’une lecture ne s’explique : là, il y a jouissance ou ennui. Reinhardt est du deuxième type, un ennui lourd, pesant, enrobé dans l’imbécilité du faisan littéraire, honoré par les grues.
…
…déjà, quand on sait, que le vin est mauvais, pour la santé,…on évite d’en boire, of course,…aux laboratoires, aussi,!…
…
…la potion magique,!…encore la,!…
…de druide en druides,!…je fait du chemin,!…of course,!…
…Ah,!Ah,!…etc,…
‘tain, c’est quand même quelque chose la critique littéraire vue par le JC, on arrive à comprendre comment il fait l’andouille, c’est merveilleux
…
…comment disais t’elle,!…je ne bois que du Porto,!…
…c’est pas tout, après il faut la ramener chez-elle,!…plus ivre, que debout,!…
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…avec tout ce qu’elle explique,!…à nos saintes corporations,!…qui jouent aux papiers des paradis,!…
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…à une époque, mêmes les papes recevaient des offrandes pour se situer, près du paradis,!…en attendant le déluge, tous à deux à forniquer en diable,!…garder les liens souples,!…
…tenez-vous aux cordes,!…ne lâcher pas le piston,!…à remettre en place,!…
…etc,!…
Histoire de nous prémunir contre les dithyrambes et éreintements médiatiques visant tel ou tel livre que nous n’avons pas lu, pourquoi ne pas nous soumettre aux uns et aux autres la première page (sans titre ni nom d’auteur)– ou une autre — de tel ou tel, et demander aux un(e)s et aux autres ce qu’ils/elles en pensent : est-ce que c’est nul, est-ce qu’il y a du talent là-dedans ? Exerçons à l’aveugle (?)nos dons de critiques.
Je ne perd pas mon temps à m’expliquer : j’aime ou je n’aime pas.
, il y a jouissance ou ennui. Reinhardt est du deuxième type, un ennui lourd, pesant, enrobé dans l’imbécilité du faisan littéraire, honoré par les grues. (JC)
JC me paraît se contredire quelque peu : il prétend s’en tenir aux appréciations brutes de décoffrage, et le voilà qui se met à donner ses raisons. Incorrigible bavard. D’ailleurs, s’il ne l’était pas, il serait en train de(re) planter ses tomates-cerises, au lieu de perdre son temps ici. La littérature est faite pour qu’on en cause (comme le reste, d’ailleurs); c’est le plaisir (ou la rançon?) de la vie en société. pas facile d’observer de Conrart le silence prudent. Sur Reinhardt, JC ne résiste pas à la tentation des jugements péremptoires. dont on se tamponne, d’ailleurs, tant qu’il ne donne pas ses raisons (argumentées, et appuyées d’exemples). Allons, JC, encore un effort !
je l’avoue j’ai été un peu surprise du tweet insolent de passou : génocide et infanticide au menu du Goncourt …
on dirait que cela le fait rigoler, sans compter dans son billet cet extrait :
Si tous les jurés se félicitaient de leur choix, le plus heureux et le plus ému était Tahar Ben Jelloun, Franco-Marocain, comme la nouvelle lauréate et lui-même lauréat du prix en 1987.
Et lui ? n’est -t – il pas franco – marocain aussi ??? cette façon de se planquer derrière les affects des autres n’est pas très clair.
Je n’aime pas les livres étouffants, donc même si j’ai eu envie d’en savoir davantage, je suis passée d’un pas vif et allègre devant mon libraire l’autre jour et j’ai acheté le livre qui me faisait envie à moi.
PMB est décédé dans son lit, c’est une belle façon de quitter ce monde, je ne sais pas comment il va s’y prendre avec saint Pierre, espérons qu’il ne s’emmerde pas pour l’éternité !
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…autour, d’un seul parti-pris,!…
…l’autonomie de chacun, à ses ambitions, sans s’affronter, on en est loin,!…etc,!…
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Les échanges d’opinions (littéraires, politiques ou autres) sur ce blog donnent le plus souvent l’occasion d’en constater la misère car ceux/celles qui les émettent ne se soucient pas d’en explorer les raisons ou, plus souvent encore, la déraison. Il est vrai qu’on ne poste guère sur ce blog que pour signaler fugitivement qu’on existe encore (non moins fugitivement) et que, prendre le temps de donner ses raisons, on n’a pas que ça à faire. On me dira aussi que, dès que le post dépasse dix lignes, personne ne prend plus la peine de de le lire : on n’a pas que ça à faire. Il y faudrait du talent, et le talent, c’est rare, et puis ça ne se détecte pas si facilement : on n’a pas que ça à faire. Et même avec du talent, frainchemain, qu’est ce que j’en ai à cirer de l’opinion d’autrui ?
Quelqu’un a signalé que PMB et Al Ceste ne faisaient qu’un : est-ce exact ?
9 heures 57, c’est ce que fait le p’tit Court qui a lu la trentaine de prix littéraires récemment décernés et qui a un jugement sur chacun, quel phénomèbe
Lorsqu’ici, je lis comment certains décortiquent ce qui pour moi est pure distraction, ou qui en vivent professionnellement… je ne comprend pas comment ils font pour agir ainsi. Je ne les envie pas !!!
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Moi aussi. L’analyse peut être utile voire nécessaire mais doit répondre aux besoin d’une analyse. L’Homme (l’humain) a certes une propension naturelle à l’analyse, mais il est d’abord créé pour vivre; et vivre, ce n’est pas analyser.
Prendre connaissance de l’opinion d’autrui n’a guère pour effet que de réveiller en nous l’envie irrépressible de casser la figure de qui ne pense pas comme nous. C’est ce qu’ont bien compris les gens de l’EI. Il n’y a guère que dans la relation amoureuse qu’une certaine indulgence à l’égard de l’opinion de l’autre se manifeste; en général, ça ne dure pas.
Je pense que c’était lui en effet.
Ce qui m’a le plus intriguée c’est le prix de l’essai Renaudot décerné à l’ancienne n° 2 de l’Obs, Aude Lancelin. Comme si un prix littéraire agissait comme un contre pouvoir ou un prix de consolation, allez savoir …
A 9 h 18 min autoportrait du gros tas de m. varois, même pas être honoré par ses chevres
Mais en effet Aude Lancelin est très courageuse, il faut saluer son courage. Elle est la martyre d’une dérive de l’État, qui se prétendait exemplaire et normal, et qu’on découvre, corrompu et délirant.
Ainsi que ceux qui lui ont à juste titre décerné le prix qu’elle mérite amplement non seulement pour son courage, son éthique impeccable de journaliste mais pour ses analyses pertinentes de la corruption des médias en France. La situation est extrêmement inquiétante et grave.
Il nous appartient à nous, lecteurs et citoyens responsables et en charge de l’opinion publique, de prendre en main cette affaire pour en débatre et en développer les conséquences sur la scène publique. C’est de notre intérêt bien compris et de notre devoir de citoyen.
C’est la « France moisie » et c’est la bataille de France ses ennemis, c’est-à-dire contre cette France corrompue, cette France du déclin, cette France aux relents totalitaires et rances qui est désormais engagée. Comme dit Ph. Sollers, c’est la castagne…
Alerté par mes amis de l’Institut Bartabacs*, je remercie Benabar 10h47 de m’honorer par ses commentaires comme une chèvre** autiste qu’il est … uhuhu !
* on y goûte mieux que chez Drouant
** tel un combattant de l’Anabase, je respecte le dévouement des chèvres en retour de campagne. Il y a chèvre et chèvre !
Comme tous les dimanches, Madame Verniglia (dont je suis le porte-parole puisqu’elle ne possède pas d’ordinateur et d’accès à internet) nous confie : pour une pub contre l’obésité, un réalisateur de films cherchait quelqu’un de connu au Camp à Nella, les gens qui rigolent lui ont donné l’adresse de JC qui a été engagé sur le champ au vu de sa bedaine
@Jean dit: 6 novembre 2016 à 10 h 18 min
Oui, Jean, c’est moi. Il m’avait semblé reconnaitre l’humour désabusé des quelques échanges sympathiques que j’ai eu avec lui, d’abord à propos de ses livres puis sur ce blog. Aussi ai-je été sidérée et attristée par l’annonce de Chantal. Donc, il n’est plus… C’était un homme bon et intègre qui regrettait certaines manipulations dont il avait été l’objet…
Je vous promets de retrouver le ou les billets où PMB et alias faisait part ici comment la cricri et lui avaient une relation heu très collante, pr lui. Dont il a eu un mal fou à se défaire.
« la France moisie », WGG… lire MC ou JC ou la prétention et la vulgarité
Mwais W. je ne serais pas si radicale dans mon jugement, je pense surtout à des vieux réflexes corporatistes :
@10.26 D. ‘vivre, ce n’est pas analyser’.
… et poster ce genre de poncifs le dimanche matin au lieu de la messe, rin que pour faire la « nikàlaut », ça correspond à quoi au jusss ?… A la profondeur du champ ? Sûr que ça a pas l’air bien bon à manger ni à digérer. Peut-être que vivre, c’est (c)analyser le transit intestinal ?
Avis aux parisiens mélomanes: grand concert d’orgue, gratuit, aujourd’hui à 17h à la Cathédrale-Basilique Saint-Denis.
L’excellent Jean-Paul Imbert jouera Bach, Liszt et Dupré sur l’un des meilleurs orgues de France dans l’un des endroits les plus beaux du monde.
« comment la cricri et lui avaient une relation ».
Affligeant, définitif niveau de gothique charpentier naufragé au départ… du vent des globules malades
Janssen J-J dit: 6 novembre 2016 à 13 h 01 min
@10.26 D. ‘vivre, ce n’est pas analyser’.
… et poster ce genre de poncifs le dimanche matin au lieu de la messe, rin que pour faire la « nikàlaut », ça correspond à quoi au jusss ?… A la profondeur du champ ? Sûr que ça a pas l’air bien bon à manger ni à digérer. Peut-être que vivre, c’est (c)analyser le transit intestinal ?
–
Il n’empêche que j’ai raison, et c’est sans doute pour ça que vous vous énervez.
et vivre, ce n’est pas analyser.
D convenez que c’est un tout petit verbe qui a un gros ventre même quand on est dénutri.
@Pablo75 dit: 6 novembre 2016 à 13 h 05 min
Merci. Quelle bonne idée !
Javert, redresse ta cravate. Tu seems un peu négligé. Ce n’est pas à un singe que tu comptes apprendre à faire la grimace,ou si? Ton « pote » semble avoir fui ta névrose, tu me diras, des ordures ici, ce n’est pas ce qui manque.
Affligeant, tu dis, javert ? Tu as subtilisé combien d’adresses mail, combien de « profils » ?
Rends leur au moins leur dignité aux toquards que tu as abusé. Tu es bien comme la vieille cinglee, à vouloir vampiriser….
Un link passé inaperçu ?
Elle balance pas mal Aude Ancelin.
http://m.nouvelobs.com/bibliobs/essais/20110608.OBS4766/l-inconnue-du-college-de-france.html
Aude Ancelin a découvert le botulisme chez bhl; c’est pas rien. C’est comme diagnostiquer la boursouflure chez Javert.
Enfin. Javert est un ppcm du pseudo multiple , comme on dit chez les matheux.
14h14 oui vous l’avez donné hier, je l’ai lu ayant entendu l’auteur sur Fr Cut il y a quelques jours revenir sur les motifs de son licenciement. Les femmes ne sont pas tendres entre elles, pour le reste il est assez difficile de savoir si son éviction comme elle en témoignait revêt des motifs politiques, elle accuse le management d’être trop proche du pouvoir en place , lu également la réponse du fondateur du journal qui peut-être n’est pas informé de tout ce qui se trame en coulisse . Bref une poignée de présomptions et de soupçons jetée en pâture au lectorat du journal.
chantal dit: 6 novembre 2016 à 12 h 38 min
Vous plaisantez. Comment pouvez-vous accorder votre crédit à ce torchon qui a la prétention de s’appeler « l’Insoumis », mais qui ne l’est qu’à l’aune du sentiment infantile de sa toute-puissance soumise en réalité aux pires préjugés de la « France moisie ». La vulgarité des propos de l’article qui pratique l’insulte ad hominem et qui croit commenter un texte en alignant trois ou quatre adverbes de manière a de quoi faire sourire si ce n’est s’afficher avec un ridicule achevé.
Mais c’est la guerre, c’est la castagne. Et d’ici les prochaines élections, on n’a pas fini de se castagner dans la presse et les médias. Une vraie guerre avec sa sauvagerie sociale, ses martyrs et quans même au bout du compte le triomphe de la vérité. Du moins, il faut l’espérer si l’on ne veut pas désespérer de la France, la France éternelle, comme disait De Gaulle.
Une pensée pour PMB, puisque c’est confirmé. Un correcteur discret va manquer à Pierre Assouline, et un homme de qualité à ce blog.
MC
L’idéologie managériale que dénonce à juste titre Aude Lancelin vient de loin, c’est une importation du Japon. C’est Christophe Dejours qui l’a sans doute dénoncé le premier dans son grand livre : Souffrance en France. La banalisation de l’injustice sociale, Seuil, 1998, où il analyse comment s’est peu à peu mis en place cette idéologie managériale d’abord bien sûr dans les grands groupes industriels et financiers puis comment elle a contaminé tout l’appareil d’État et son adm.inistration (l’hôpital, l’École, toute la fonction publique) et atteint aujourd’hui les grands groupes de presse. C’est une évolution extrêmement inquiétante. La démocratie est véritablement en danger. Nos vies !
LDVLB ce que je ne tire pas au clair non plus c’est comment entourée comme vous l’êtes vous ne pouvez vous retenir d’écouler ici votre colère ‘ justifiée ou non), votre rage, votre haine, votre vindicte aussi mobile qu’une girouette en proie à une tempête et comment en même temps vous ne voyez chez les autres que névrose sans le moindre retour sur ce que vous produisez. vous voyez vous en modèle scellé qui subirait tous les outrages et qui de sa place obligée n’aurait pas d’autre choix que d’invectiver les autres sans de plus préciser les motifs qui reste obscurs.
Avec vous on ne s’ennuie jamais !
Relisant le Tractatus de Wittgenstein j’ai trouvé une pensée pour Jean (5/11à9h20) et Janssen J-J (5/11 à 12h16) :
« Une réponse qui ne peut être exprimée suppose une question qui, elle non plus, ne peut pas être exprimée »
et une pour D. (6/11 à 10h26) :
« La solution du problème de la vie, c’est une manière de vivre qui fasse disparaître le problème. »
Bérénice a complètement raison. Mais est-ce que ça vaut vraiment la peine de se battre avec une détraquée comme LVDLB ? Laissez couler le béton. Elle finira bien par s’y faire couler toute seule.
Il se castagne tout seul devant son écran le poltergeist ?
Si c’est un concours d’enflures, javert, ton titre est en jeu.
Ici le soleil donne maintenant des reflets de diamants, à cette pureté alentour, et on m’attend for tea time.
Ciaciao
Je pense que ce soir je fais me faire des œufs aux plat.
Chantal de 10;06, vous lisez et jugez trop vite. Pourtant, il est bien spécifié au début et à la fin de ce billet qu’il s’agit d’une dépêche Afp, et non d’un billet mien.
Aude Lancelin est ovationnée de toutes parts pour son brûlot : on l’a mise dans la case anti-système, et cela a suffi pour neutraliser complètement son propos contre la corruption. Cela se finira par une récupération en bonne et due forme. Tel est la force de la puissance cathodique, qui finalement veut avoir toujours raison.
JJJ réunirait à lui tout seul les pseudos de W., Bérénice, D., Christiane, JC….., Berguenzinc, Chaloux, DHH, rose, Sergio, l’en aurait tellement qu’il en oublierait ! Quel homme !… A se demander si ce serait pas lui, qui en plus, se prendrait pour martinepicvert ?
Janssen J-J dit: 6 novembre 2016 à 15 h 58 min
JJJ réunirait à lui tout seul les pseudos
Ca dépend, s’il met des trucs bien ; mais très attention very, rien contre les motos, hein ! Sans quoi avec le courroux hon le rattrape, et là… проглотил ! Comme dans Pierre et le loup…
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@14.48 Merci pour cet extrait du TLP de L. Wittg. Mais il n’arrive pas à me parler… du moins je le trouve a priori absurde, dit comme ça, brut de décoff… Faut dire que j’en suis resté à digérer, depuis mon 1er lycée, l’apparent paradoxe de Marx : « L’humanité ne se pose jamais que des problèmes qu’elle est capable de résoudre ». Je sais, ça n’a rien à voir du tout ! Alors donc ceci pour revenir à nos moutons, et pour JC….. et D., en renouant un ancien fil : « Ce que produit en moi, me semble-t-il, ce sentiment perpétuel de discordance avec les autres, c’est que la plupart des gens pensent avec leur sensibilité, et que moi je sens avec ma pensée. Pour l’homme ordinaire, sentir c’est vivre, et penser, c’est savoir vivre. Pour moi, c’est penser qui est vivre, et sentir n’est rien d’autre que l’aliment de la pensée » (dans LI, 71). Je trouve complètement idiot de dissocier à ce point conscience autoréflexive et sensations, je n’y crois pas un seul instant pour personne, ni pour la cuisinière ni pour le mangeur d’hommes, mais j’apprécie qu’il ait pu formuler ça…, dans sa longue phase de mélancolie introspective, le FP/Bernardo Soares.
Comme je préfère de loin la littérature, il me fait invariablement me souvenir de la nouvelle Tonio Kröger qui regardait danser ses amis Hans et Inge. Sa fascination mentale le plongeait dans un abîme d’envie impossible, l’idée d’être un jour débarrassé de la pensée comme alternative à la vie à vivre sans penser. Le couple dansait, et il était innocemment heureux.
Pauvre JJJ !
Il est infiniment plus important de vivre que de penser… Comment peut-on en douter ?
On pense pour une seule raison : vivre !
@15.58 Pas de danger de vous décevoir avec les mobs, j’y connais rien…, sauf que j’aimais pas les Kawasaki 800 quand j’étais plus jeune, j’en ai gardé un sale souvenir, de celles-là, une belle estafilade à la cuisse digne du meilleur piercing. Et puis, il y a la récente autobiographie du neuropsychiatre Olivier Sacks qui vous attend et qui réconcilie tout le monde. Vous allez en apprendre sur l’amour des motos dans sa jeunesse, croyez-moi, si vous l’avez pas lue, c’est étonnant, vous allez revivre la vôtre.
@17.34 Pourquoi pauvre JJJ ?
Restez riche avec vos certitudes définitives, mon vieux ! Moi, les arguments d’autorité de cette envergure, ça m’a jamais trop impressionné, voyez.
JJJ, c’est parce que rien ne vous impressionne que je vous accorde l’absolution : allez en paix, ma fille !
Si Aude Lancelin avait refusé son prix, c’est là où elle aurait montré que son projet était efficace et sincère. Mais comment refuser un prix ?
Un prodige auquel on est déjà habitué : un livre anti-système, monté en épingle par le système lui-même pour y trouver une légitimité toujours renaissante.
Séparons nous, mes frères et mes sœurs, sur un vœu sincère : que Donald TRUMP soit intronisé Président de cette grande nation à la dérive après le règne d’Obama, les Etats Unis d’Amérique.
Hillary Clinton n’est qu’une pétasse de sérail, dangereuse, folle à lier, va t en guerre ; lui est simplement dingue mais raisonnable dans ses excès.
Séparons nous, mes frères et mes sœurs, sur un vœu sincère : que Donald TRUMP soit intronisé Président de cette grande nation à la dérive après le règne d’Obama, les Etats Unis d’Amérique.
Hillary Clinton n’est qu’une piétasse de sérail, dangereuse, folle à lier, va t en guerre ; lui est simplement dingue mais raisonnable dans ses excès.
Janssen J-J dit: 6 novembre 2016 à 17 h 34 min
les Kawasaki 800
Mais y en a pas eu… Ou alors c’est une sept-et-demie (la H2, donc) gonflée, mais cela ne se faisait pas beaucoup sur les deux temps ; pourquoi pas après tout, rien ne s’y oppose. Mais la H2 était déjà un monstre !
Je corrige : ça (le gonflage) s’est toujours fait sur les deux temps, mais cyclo ; là on voyait vraiment de tout…
17.44 merci pour l’absolution, ma mère >
@Lavande : non ! j’étais passé à côté… merci !
cela dit je n’ai jamais voulu critiquer, au contraire je trouve tout ça plutôt assez sympa.
sérieux, que les destins féminins douloureux et tragiques puissent donner du plaisir à des lecteurs et faire sauter les bouchons de bouteilles de champ je trouve ça génial.
le pire ce serait que les destins douloureux et tragiques ne puissent pas être utilisé par un marketing éditorial qui se construit aujourd’hui surtout autour des destins douloureux et tragiques pour se faire des pépètes.
tout baigne.
@17.57 Hillary Clinton n’est qu’une piétasse de sérail, dangereuse, folle à lier, va t en guerre.
Vous confondriez pas avec martine, là, par hasard ?
Ma petite pierre aux recherches de Christiane et aux interrogations de J et J. JJ. :
Une citation de M. DUCHAMP (repris dans un bouquin passionnant de J. Van de Wetering – « Le miroir vide »)
« IL N’Y A PAS DE SOLUTION, PARCE QU’IL N’Y A PAS DE PROBLEME », il disait cela quand on lui demandait s’il rencontrait des difficultés en créant des œuvres d’art…. C’est-à-dire qu’il n’y a pas véritablement de problème et la soi-disant solution n’est nécessaire que lorsque l’on regarde les choses à travers la distorsion de l’ego. Les choses vont à merveille, seul notre égoïsme fait qu’elles tournent mal. D’habitude j’y crois dur comme fer jusqu’à ce que je voie un chien attaché à une courte chaîne ou un bébé phoque qui pleure sa mère perdue. « Il n’y a pas de problème ? demandai-je à mon ego dénaturé. Va donc dire ça au chien qui transpire sans eau sur une véranda écrasée de soleil. »
Hillary Clinton est une horrible femme, plus je la découvre et plus elle me révulse : sa physionomie, ses tenues vestimentaires, ses attitudes, ses compromissions variées, son hypocrisie. Horrible, tout simplement horrible.
Je ne me ferai jamais à cette bonne femme.
@18.02 mais t’as vécu dans quel siècle, Sergio ?
https://www.bing.com/images/search?q=moto+kawasaki+w800&qpvt=moto+kawasaki+w800&qpvt=moto+kawasaki+w800&qpvt=moto+kawasaki+w800&FORM=IGRE
@18.41 « Va donc dire ça au chien qui transpire sans eau sur une véranda écrasée de soleil »
Le grand Blaise pensait qu’on pouvait lui flanquer un coup de pied dans les côtes, ça n’avait aucune importance, vu qu’il ne pensait pas, que le cogito ergo sum s’appliquait pas aux animaux.
Y’en a qui le croient encore, ma bonne dame, que la sensiblerie aux animaux, ça suffit.
@18.45 « Il a ri »… est une femme qui pense et réfléchit, une « femme de tête » comme on dit, à la différence de son challengère fringué comme l’asdepic et qu’a rien dans le ciboulot berlusqué. Personne vous demande de voter pour elle, ni pour le film de Claude Chabrol, d’ailleurs.
Oui, Janssen JJ et un peu plus loin (LI93), il écrit : « L’intensité des sentiments a toujours été plus faible, chez moi, que l’intensité de la conscience que j’en avais. J’ai toujours souffert davantage de ma conscience de la douleur que de la souffrance même dont j’avais conscience.(…) Je me suis multiplié, en m’approfondissant. »
Et là, hétéronymes ou pseudos… pour lui « Vivre, c’est être un autre »… étrangers les uns aux autres et pourtant accordés.
Pessoa… nemo… personne…
Pour en revenir à Witt. Ce qui me bouleverse c’est son interrogation des frontières du langage, toutes ces questions qui n’ont pas de réponses, jusqu’au non-sens, jusqu’à comprendre que peut-être il n’y a pas de réponses mais il ajoute cette pensée ambiguë « Il n’est pas étonnant que les problèmes les plus profonds ne soient nullement des problèmes. » (T4.003)
Profondeur ? Le langage ? mais pas les faux-semblants. Il a dans CV -p.21 cette image qui m’émeut : « La solution des problèmes philosophiques peut être comparée à ce présent dont parle un conte de fées, qui, dans le château enchanté, paraît magique, mais qui dehors, à la lumière du jour, se révèle n’être qu’un banal morceau de fer. »
Quant à la citation pour D. , quelle manière de vivre peut faire disparaître le problème sans réponse, le rendant superflu ?
Je pensais à la création poétique, à la fiction, à l’art. A cet aphorisme du Tractatus « ce dont on ne peut parler, il faut le taire… »
Pour terminer ce petit aparté, un poème de Pessoa extrait du recueil Le Gardeur de troupeaux (tra. A.Guibert pour poésie/Gallimard- p.107)
là il signait « Alberto Caeiro ». ( moi comme votre sycomore en sabots, je tourne sur moi-même comme une toupie pour trouver mon unité en une seule signature.)
« Je ne peux plus aller seul par les chemins,
parce que je ne peux plus aller seul nulle part.
Une pensée visible fait que je vais plus vite
et que je vois bien moins, tout en me donnant envie de tout voir.(…)
Je suis tout entier une force qui m’abandonne.
Toute la réalité me regarde ainsi qu’un tournesol dont le cœur serait son visage. »
autant pour moi passouline, j’ai lu trop vite, j’avais concert cet am.
19.01 Là, je m’incline chapeau bas !…, d’autant que vous avez apprécié que le sycomore en sabot était de ma part un immense compliment, et apparemment… « bien tourné » (m’avisé-je maintenant).
Il semble que je sois tombée sur un os, mon bon homme !
Alors ?
Dire peut-être que la mauvaise solution t’indiquera la bonne…
Les devises Shadok
http://asset.soup.io/asset/0659/7985_9694.jpeg
(je me demande si une bécane de 800cc a jamais roulé … cylindrée inusitée ; le drifter avérerait le phénomène de glisse)
@Chantal Bis dit: 6 novembre 2016 à 18 h 41 min
Extraordinaire ! (juste au moment où je répondais à Janssen.J.J. un œil dans Pessoa/Caeiro et l’autre dans Wittgenstein !)
@Janssen J-J dit: 6 novembre 2016 à 19 h 08 min
Oui, je l’ai reçu comme tel !
Les devises Shadok II
https://rsf.org/fr/classement
18h41: D’habitude j’y crois dur comme fer jusqu’à ce que je voie un chien attaché à une courte chaîne ou un bébé phoque qui pleure sa mère perdue. « Il n’y a pas de problème ? demandai-je à mon ego dénaturé. Va donc dire ça au chien qui transpire sans eau sur une véranda écrasée de soleil. »
On ne rencontre pas souvent ici des bébés phoques, d’ailleurs c’est plutôt à eux que le chasseur s’en prend le cuir étant plus souple, la réponse de Duchamp à mon avis n’appelait pas à extrapolations, la question s’adressait à lui et peut être ironiquement à son oeuvre ou sa façon d’envisager l’Art, de là à l’étendre à tous les problèmes qui se rencontrent en dehors de la sphère artistique je dirai qu’il s’agit d’une extension abusive .
_ « Nul peut-être n’aura été moins dadaïste –– membre d’un mouvement –– et plus dada –– incarnation d’un état d’esprit –– que Marcel Duchamp. Alors que pour beaucoup l’explosion dadaïste et sur-réaliste a été l’élément catalyseur d’une découverte –– je pense aux animateurs de Littérature –, pour tant d’autres l’aubaine qui leur aura donné à bon compte la vie littéraire, il est évident qu’à travers Dada et le surréalisme Duchamp est resté lui-même. Son évolution intérieure, commencée dès avant le cubisme, ne porte la marque d’aucune influence connue. Il trouve rassemblés en lui les éléments constitutifs de la révolte dadaïste à l’état pur, c’est-à-dire l’absence totale de principes et de préjugés, la liberté de construire ou de détruire dans le plus total désintéressement, tout étant d’ailleurs égal et permis : « Il n’y a pas de solution, dit Duchamp, parce qu’il n’y a pas de problème. » Ce sens aussi de l’ « umour », cette affection pour les calembours qui sont toujours comme le contrepoint visible d’une architecture inexprimée, ce désir de se formuler en sentences dépourvues de tout lyrisme ou en contrepèteries qui savent si bien transcender le comique. « Mon ironie, dit encore Duchamp, est celle de l’indifférence : méta-ironie. »
Michel Sanouillet
Bon, je jette l’éponge…
Trois envois sans suite.
C’est peut-être les shadoks de J.L. qui bloquent tout !
Les frontières sont de mises !
Dommage, je vous parlais de la rose de Silésius…
Les deux temps, c’était le bon temps
https://www.youtube.com/watch?v=kYb2pWxPyzw
Pour le dadaïsme s’intéresser à Tristan Tzara est d’une autre richesse.
Duchamp étant à l’art ce que Boulez est à la musique. Une cornemuse.
Passionnant comme en temps de crise, les gens révèlent leur vraie personnalité. Cela aide à couper bien des cordons ombilicaux.
Bon, je jette l’éponge…
moi aussi, j’ai fini de nettoyer la table.
Oui, MC à 14 h 39 min.
PMB était un homme de qualité et de grande discrétion. Lui qui racontait sa vie dans ses livres auto-édités à l’Harmattan et ne cachait pas ses idées et opinions sur son blog, est parti en se retirant sur la pointe des pieds. On attend un hommage reconnaissant de Passou…
« Le grand Blaise pensait qu’on pouvait lui flanquer un coup de pied dans les côtes »
Tu veux sans doute parler du grand René…
» Duchamp étant à l’art ce que Boulez est à la musique. Une cornemuse. »
Là, vous m’ intriguez Rose. J’ aimerais connaître ce qui vous en bouche un coin ( de cornemuse ).
Rose reproduit le procédé des soupes Campbell, il prend une structure en extrait le concept et reproduit à l’infini sauf qu’il s’empare des grands noms, on pourrait attendre d’autres exemplaires comme: Nana Rimouski étant à l’amour ce que Zifredi est à la pornographie. Une corne d’abondance.
Jean Langoncet dit: 6 novembre 2016 à 20 h 18 min
Les deux temps, c’était le bon temps
Il me semble que la H2, effectivement, a été la première à partir de soi-même en wheeling…
Pendant nous faisons et écrivons mille sottises, nos amis proches ou lointains meurent discrètement. Quelle tristesse.
Jean Langoncet dit: 6 novembre 2016 à 19 h 11 min
(je me demande si une bécane de 800cc a jamais roulé … cylindrée inusitée ;
Houi, en général on passait à huit cent cinquante, ou alors huit cent dix pour les tout premiers gonflages de la sept-et-demie Honda.
Huit cent cinquante, la Norton Commando, la Guzzi le Mans…
En flânant l’autre jour sur les quais, j’ai trouvé dans la boîte d’un bouquiniste une page isolée, dépourvue de titre et de nom d’auteur, écrite en anglais (ou en anglo-américain) ; j’ai d’abord pensé qu’il s’agissait du texte original mais il peut aussi s’agir de la traduction d’un texte écrit dans une autre langue. Voici ce texte :
» It was Joe Dillon who introduced the Wild West to us. He had a little library made up of old numbers of The Union Jack, Pluck and The Halpenny Marvel. Every evening after school we met in his back garden and arranged Indian battles. He and his fat young brother Leo, the idler, held the loft of the stable while we tried to carry it by storm ; or we fought a pitched battle on the grass. But, however well we fought, we never won siege or battle and all our bouts ended with Joe Dillon’s war dance of victory. His parents went to eight o’clock mass every morning in Gardiner Street and the peaceful odour of Mrs. Dillon was prevalent in the hall of the house. But he played too fiercely for us who were younger and more timid. He looked like some kind of an Indian when he capered round the garden, an old tea-cosy on his head, beating a tin whit his fist and yelling :
— Ya ! yaka, yaka, yaka !
Everyone was incredulous when he was reported that he had a vocation for the priesthood. Nevertheless it was true. »
En voici une traduction :
» C’est Joe Dillon qui nous introduisit dans l’Ouest Sauvage. Il avait une petite bibliothèque composée de vieux numéros de The Union Jack, Puck et The Halfpenny Marvel. Chaque soir après l’école nous nous retrouvions dans son jardin, derrière la maison, et nous organisions des batailles d’Indiens. Lui et son gros et paresseux frère cadet, Leo, tenaient le grenier de l’écurie pendant que nous tentions de le prendre d’assaut ; ou bien nous combattions en bataille rangée dans l’herbe. Mais nous avions beau nous battre, nous ne remportions jamais ni siège ni bataille et tous nos combats se terminaient par la guerrière danse de victoire de Joe Dillon. Ses parents partaient chaque matin assister à la messe de huit heures à Gardiner Street et le pacifique parfum de Mrs Dillon imprégnait l’entrée de la maison. Mais il jouait trop brutalement pour nous qui étions plus jeunes et plus timides. IL avait l’air d’une espèce d’Indien quand il galopait autour du jardin, un vieux couvre-théière sur la tête, tapant du poing sur une boîte de conserves en hurlant :
— Ya ! Yaka, yaka, yaka !
Tout le monde accueillit avec incrédulité la nouvelle qu’il avait la vocation pour la prêtrise. Pourtant c’était vrai. »
Ayant lu ce texte dont j’ignore l’auteur, mais qui a retenu mon attention, bien que je n’aie pu lire la suite manquante, je me suis demandé s’il était possible, à partir d’un fragment qui a tout l’air de l’incipit d’un récit (roman ou nouvelle), de repérer des qualités dans l’art de conduire ce récit et des signes de talent suffisamment manifestes.
Il m’a semblé que oui. J’ai trouvé juste et savoureuse l’évocation de ces jeux de gamins inspirés des récits lus dans des revues pour la jeunesse d’une époque qui m’a paru remonter aux premières décennies du XXe siècle. Le contraste entre le couple des frères Dillon — l’aîné, un peu plus âgé, en profitant sans vergogne pour se donner le beau rôle et s’adjuger invariablement la victoire — et les invités, réduits à faire de la figuration, donne tout son relief à cette description, frappante et drôle malgré le développement succinct.
L’Indien sauvage, Joe Dillon, est pourtant le fils de parents fort convenables et civilisés, qui ne manquent pas d’assister chaque matin à la messe de huit heures. On peut penser que la lecture de ces histoires de Far West et les adaptations qu’il en tire offrent au jeune Dillon l’occasion de s’évader pour un temps de l’ambiance par trop BCBG de sa famille.
Un temps seulement, puisque c’est le modèle parental qui semble l’emporter, quand se répand la nouvelle que le jeune Dillon aspire à devenir prêtre. Ses » Yaka ! yaka, yaka, yaka ! » dignes d’une danse du scalp vont être relégués au magasin des souvenirs d’enfance au profit de psalmodies dévotes.
Ainsi se trouve habilement relancé l’intérêt du récit, mais dans quelle direction ? Je ne sais, ne disposant pas de la suite du texte.
S’esquisse, me semble-t-il, en filigrane de la description de scènes de jeux d’enfants, une réflexion sur leur fonction au sein d’un milieu social dont la peinture ne laisse pas d’être ironique.
la Norton Commando, la Guzzi le Mans…
Rien qu’à cette évocation je sens le poids de ce long dimanche de novembre me tomber sur les épaules. Hypotension … Il faut dire que j’ai passé l’après-midi au pied du sapin sur le H2 à chenilles de. Une vraie meule de grand prix sur la voie publique
https://www.youtube.com/watch?v=2jB8N6Bj2Zw
(810cc ? La découverte est aussi émouvante que le premier miaulement d’un cbx pouvait être épatent)
Jean Langoncet dit: 6 novembre 2016 à 23 h 19 min
le H2 à chenilles
C’est quand même pas rien !
Bon je rentre à la base…
Revenons, christiane, à Caravaggio, et jetons un coup d’œil sur cet objet curieux défini par l’expression « cerner l’homme ». Déjà, « l’autre » reste en tous les cas un mystère; et puis, vue l’importance relative de l’écrivain que vous citez, pour les lectrices et les lecteurs il vaudrait mieux cerner une salade de fruits agrémentée d’une larme de kirsch. Voyons plutôt.
La vie d’un homme, la forme qu’elle prend, n’a réellement aucun intérêt : il vient au monde; il commet beaucoup d’actions répétitives et quelques-unes, rares, qui n’appartiennent qu’à lui; puis, il meurt. Caravaggio ? Un mauvais garçon comme il y en avait et il y encore à Rome et dans n’importe quelle ville dont, par ailleurs, ils animent les nuits. Les bien-pensants parlent de « débauchés », « libertins », « dissolus » — quelques-uns d’entre nous peuvent vanter une jeunesse étiquetées par ces trois adjectifs, et je suppose que je ne suis pas le seul. De temps à autre un conflit surgit, tourne mal et c’est l’acte criminel, évidemment; mais combien d’ouvriers, clercs de notaires, oculistes, boulangers, petits, moyens et grands bourgeois de toute banalité sont à l’origine d’actes criminels sans être des « débauchés », des « libertins », des « dissolus » ? Il y a-t-il une différence entre un acte criminel commis par un mauvais garçon et un un acte criminel commis par un individu quelconque ? Ce n’est pas le problème qui nous intéresse mais il faudrait le regarder de près.
Les idéologies qui charpentent la critique on peut les ranger dans un tiroir et les ressortir au besoin, indéfiniment, comme les chemises ; les idées critiques aussi, par ailleurs, sauf si ces idées critiques viennent de l’artiste même. Longhi (cité de mémoire) dit que dans la préhistoire d’un artiste il y a toujours un moment où il agit comme critique car l’on « nait critique et on devient artiste » — tout commence donc par une manifestation de la pensée de l’art (épiphanie), et si on tient compte de ça on peut sans peine se passer de l’anecdotique relative à la vie d’un artiste. C. eut une vie violente ? Il ne fut pas le seul artiste à faire preuve de violence, mais les autres n’ont pas produit un travail si innovant ni de la même qualité (Domenichino, Cellini). C. était homo? Wow! la belle affaire! il y en a eu même un que l’on appela « Sodoma »: bon artiste, sans plus. Pourquoi prendre un air étonné en parlant du succès de la presse de caniveau si on chasse sur un terrain ? Se rappeler que in « La femme de sable » le déplacement sisyphesque du sable à toute son importance, certes, mais il semble plutôt un prétexte car c’est le voyeurisme qui occupe l’esprit des villageois…
Si on veut identifier les moments critiques plus haut rappellés (c-à-d les seuls d’un quelque intérêt), si on veut « cerner l’artiste », on ne peut pas se passer du chemin qu’il a parcouru lors de sa formation.
Caravaggio était âgé de 11 années lorsqu’il commença son apprentissage chez Simone Peterzano, et il doit avoir montré des considérables qualités parce que le maître évalua qu’il l’aurait amené à travailler seul en 4 années — à l’âge de 15 années, donc. Puis, les années de vagabondage sur les routes de la Lombardie, immergé dans l’air grise et argentée qui avait déjà conquis Leonardo — Longhi parle d’une zone géographique (une espèce de sanctuaire) où depuis le Quattrocento déjà les artistes pratiquaient un « art simple » ; il arrive à Rome vers ses 20 ans… (le voyage à Venise ce n’est qu’une invention critique pour justifier une approche « giorgionesque » du jeune C.). Rappeler son parcours de formation serait une perte de temps, la littérature dédié est disponible — sans oublier que même si la définition d’un passé est simple le comprendre est chose complexe.
Je veux dire que je comprends que l’on fouille dans les antécédents d’un artiste: formation, influences; je ne comprends point que l’on s’attarde sur les commérages, les accidents de la vie et les histoires de famille car (sauf cas rarissimes et Caravaggio n’est pas du lot) ne présentent aucun intérêt, sauf, bien entendu, la nature de la maladive curiosité de ceux qui s’y adonnent. Par ailleurs, c’est par cette curiosité maladive que l’on arrive aux « beaux-esprits » persuadés que leur vie plutôt qu’un fait d’hivers sordide sont d’une quelque façon intéressants, et forts de cette conviction ils envahissent les librairies d’objets inutiles — en sapant, en même temps, la littérature.
nb, si vraiment la curiosité maladive représente un segment porteur, économiquement, que les éditeurs mettent en place des collections ad hoc, et qu’ils arrêtent de polluer le monde en mêlant les choses car, comme nous l’apprend Confucius, « si on mêle les choses elles attrapent la gale ». Cela dit, j’avoue que le sort de la littérature m’indiffère — aujourd’hui je lis un livre de James Stephens, le gémeaux de Joyce: « Le Pot d’Or ».
A propose du Caravage,- c’est cette très bonne préface du roman de Gadda par son traducteur même qui m’y fait penser, dans le salon RDL, « la version du traducteur »- voilà un petit opus plein de finesse avec des gros morceaux de culture dedans.
http://www.babelio.com/livres/Camilleri-La-couleur-du-soleil/95117
Mis « Domenichino » par erreur, pardon.
Ce livre d’A. Camillieri, sur la vie du peintre, Le Caravage,
« se déroule en six chapitres correspondant à des étapes géographiques dans l’errance du peintre (Malte, Agrigente et Licata, Syracuse, Vers Messine, Messine, Palerme). Certains épisodes permettent de retracer quelques moments-clé de son parcours : sa « vocation » de peintre, quelques rencontres amoureuses, ses accès de violence, son problème de vision – ce que Camilleri appelle le « soleil noir », mal dont Caravage souffre et qu’il transpose sur ses toiles à travers l’éclairage particulier qui lui est propre. »
même lien
Pour saluer…
psst, pitié pour le correcteur : « il était notamment connu sous le speduonyme de »
8h27 Si vous aimez le Caravage vous pourrez aussi prendre plaisir à cet essai sur sa peinture et l’art de peindre , aux éditions Verdier.
Mais Camilleri a aussi écrit un très bon livre sur Renoir, un roman épistolaire, très amusant.
L’image que Caravaggio a pu se faire de la Sixtine et du Jugement était faussée par la suie — illumination et chauffage.
voilà un petit opus plein de finesse avec des gros morceaux de culture dedans.
Sous votre verve, quel brouet appétissant, je m’y précipite pour en absorber bouillon et grumeaux avec avidité.
Qu’est-ce-qui lui prend à Jean d’écrire un texte d’apparence sérieuse à 23h14? Il est malade? C’est à lire au deuxième, au troisième, au quatrième degré?
@Jean dit: 6 novembre 2016 à 23 h 14 min
Contrairement à Closer, je trouve cette expérience très intéressante et risquée pour entrer dans la lecture d’un livre. Une recherche qui passionnerait M.Court (qui fréquente les mêmes rives).
Un nouvel édito de J. Attali qui intéressera Passou ; il s’agit d’intelligence artificielle chez Google.
Une belle surprise chez Paul Edel : » De la « nounou » de Leïla à la servante Germinie des Frères Goncourt ». (avec de larges extraits du roman qui donnent envie de le découvrir.
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