de Pierre Assouline

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La République des livres
Le nouveau Javier Cercas, roman noir, furieux et politique

Le nouveau Javier Cercas, roman noir, furieux et politique

Voilà un écrivain à qui nul de bonne foi ne pourra reprocher d’écrire chaque fois le même livre, contrairement à tant d’autres qui se tiennent au genre qui a fait leur succès à leurs débuts. Lui aurait pu également ayant donné ses lettres de noblesses à la novela sin ficción (roman sans fiction) avec des livres acclamés tant par la critique que par le public, et couronnés de prix, des Soldats de Salamine au Monarque des ombres en passant Anatomie d’un instant et L’Imposteur. Changer de genre, fut-ce provisoirement, est le plus souvent perçu comme une tentative de renouvellement au risque d’y perdre son public. On en connait qui ont laissé des plumes à vouloir changer de plume. Javier Cercas (Càceres, 1962) n’a pas changé de convictions en changeant de genre. Il a mis haut la barre non seulement optant pour le polar politique mais en se lançant d’emblée dans une trilogie romanesque, excusez du peu.

Terra Alta, son premier tome, lui a donné raison. Le deuxième paru il y a peu sous le titre Indépendance (Independencia, traduit de l’espagnol par Aleksandar Grujicic et Karine Louesdon, 338 pages, 23 euros, Actes sud), le confirme dans son choix. Il emporte le morceau dès les premières pages de cette sombre histoire qui se déroule en 2025 à Barcelone. Selon la loi du genre, on y retrouve des personnages désormais récurrents, Rosa Adell, héritière des cartonneries Adell, le sergent Blai passé inspecteur, qui ne travaille plus en Terra Alta, cette région de la province de Tarragone (Catalogne) qui donne son titre à la trilogie, mais dans la banlieue de Sabadell, ville de la province de Barcelone, et surtout celui qui est central, Melchor Marín, barcelonais à jamais malgré ses différentes affectations, un flic bourru, pas commode, discret, obsessionnellement intègre, prompt au coup de poing dans la gueule avec les faux naïfs, sombre tant il est hanté par la mort de sa femme Olga dont il se sent irrémédiablement responsable, un taciturne que son passé de trafiquant de drogue et d’ex-taulard vient titiller de temps en temps – et cela vous rappelle quelqu’un, c’est normal, il y a du Javert en lui, ressemblance revendiquée par l’auteur puisque sa fille s’appelle Cosette et son livre de chevet s’intitule Les Misérables (à peine cité, juste une fois en passant, de même que L’Illustre maison de Ramires du portugais Eça de Queiroz) ; seulement cette fois, c’est moins souligné que dans le premier temps. Il y avait résolu l’affaire en cours de manière radicale en ne se contentant pas de mettre la main sur quatre terroristes islamistes en fuite mais en les abattant en pleine rue à Cambrils, une commune de la province de Tarragone, ce qui lui conféra le statut de symbole et de héros national.

On retrouve donc Melchor Marín à Barcelone, ville où il y a toujours quelqu’un ou quelque chose pour lui rappeler l’assassinat de sa mère prostituée et lui faire serrer les poings, au moment où il débarque au Département central des enquêtes sur les personnes de la « crim’ » pour être rattaché à l’Unité centrale des enlèvements et extorsions, laquelle peut agir sur tout le territoire catalan sous les ordres du sergent Vàzquez. Il a été appelé pour y résoudre un petit problème qui risque de prendre des proportions s’il n’est pas résolu au plus vite : la maire de cette capitale régionale devenue à ses yeux insupportable (« aussi sale que Naples et aussi puritaine que Genève. Bref, le pire de chaque endroit »), une personnalité avant tout guidée par ses propres intérêts, son ambition et son opportunisme, fait l’objet d’un chantage du type « sextorsion ». Autrement dit, un anonyme menace de rendre publique une vidéo dans laquelle elle a été filmée, alors jeune étudiante, dans des attitudes peu farouches qui tranchent avec la morale ultra-conservatrice et puritaine qu’elle prône désormais (ce qui n’est pas sans rappeler, de même que la série Intimidad actuellement diffusée sur Netflix, ce qu’avait vécu Olvido Hormigos, conseillère municipale PSOE de Los Yébenes (province de Tolède), affaire à la suite de laquelle elle avait intenté un procès à son ex-mari dans l’espoir de faire inscrire ce genre de délit dans la législation).

Le décor est planté mais il y manque un trio essentiel qui figure pourtant en illustration de couverture et ce n’est pas un hasard. Dans un milieu où un microcosme se donne pour l’élite catalane, avec tout ce que l’argent peut conférer d’arrogance aux puissants, quelques fils de famille, dont les géniteurs contrôlent tout et décident de tout, jouissent d’une impunité de classe pour leurs crimes et délits, et surtout pour les viols commis au cours de fêtes particulièrement arrosées (et là, difficile de ne pas y voir un écho certes transposé du scandale de la manada, cette « meute » autoproclamée dont la révélation des agissements avaient mobilisé l’opinion publique il y a quelques années). On touche là au sordide, l’enquête de Melchor Marín nous entrainant dans un monde d’autant plus glauque qu’il donne l’impression de vivre au-dessus des lois, que l’objet du chantage à la sextape soit une pure question d’argent ou qu’il s’avère être une arme de déstabilisation politique.

Ces intouchables sont protégés par les « Vidal boys », une sorte de milice parallèle mise en place par la mairie avec des anciens de la police. C’est dire si la charge politique d’Indépendance est aussi percutante, et la critique sociale aussi dévastatrice, que s’il s’était agi, comme dans l’ancienne manière de l’auteur, d’un roman sans fiction. Sous sa plume jamais dénué d’un humour mordant (d’autant qu’il s’autorise à plusieurs reprises une mise en abyme de lui-même sous son nom – « sacré casse-couilles celui-là » – et de son livre Terra Alta, qui n’est pas piquée des vers), la Generalitat est aussi corrompue que la municipalité, tous les politiciens sont dépeints comme des acteurs, la maire de Barcelone comme une série de masques sous lesquels il n’y a rien « car elle ne pense qu’à accumuler du pouvoir » (et Ada Colau, la maire de Barcelone, n’est pas en reste, évoquée comme « une actrice de premier ordre ») sans oublier ce pantin de Puidgemont « président fortuit du gouvernement catalan » et le major Trapero des mossos d’esquadra (la police locale) qui fut mouillé dans la tentative avortées de sécession en 2017.

On aura compris, pour ceux qui ignoreraient encore les convictions politiques Javier Cercas, qu’Indépendance n’est vraiment pas favorable à l’indépendance de la Catalogne (« un luxe »), que le procès ne fut jamais que la métamorphose d’une revendication d’une minorité en celle de la moitié de la communauté autonome et que le pouvoir y est aux mains des villes. Mis à nu, les indépendantistes n’y ont d’autre souci que de préserver les privilèges de leur caste.

Si ce polar politique tout à fait actuel est aussi captivant, c’est que l’auteur, dans la parfaite maitrise de ses moyens, a trouvé le juste équilibre entre les deux composantes, trop riche et dense pour verser dans le pamphlet romanesque à la Eric Vuillard, trop réfractaire au militantisme par le biais de la littérature pour que s’en dégage le fumet de la propagande, trop confiant dans le pouvoir de la fiction lorsqu’elle s’ancre dans l’histoire immédiate pour que son roman soit lu pour autre chose que ce qu’il est. De la littérature et de la meilleure. En attendant la parution du troisième tome de Terra Alta, on comprend que, pour nombre de critiques et de lecteurs, les deux premiers ont suffi pour que Melchor Marín, personnage terriblement attachant par sa complexité, figure d’ores et déjà parmi les grands flics du roman noir contemporain, aux côtés du Kurt Wallander de Henning Mankell et du Pepe Carvalho de Manuel Vázquez Montalbán. Il est de pire compagnonnages.

(Oeuvres d’Antoni Tàpies, D.R.)

Cette entrée a été publiée dans Littérature étrangères.

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commentaires

1 211 Réponses pour Le nouveau Javier Cercas, roman noir, furieux et politique

MC dit: à

Intéressant, mais sans rien préjuger du talent de Cercas,Ellroy et les chantages emboîtés de Perfidia, n’offre-t-il pas, pour Los Angeles, la même structure, avec la mise en abyme de personnages qui ont vraiment existé) Bon, vous me direz que c’est pour la Guerre et 1941-42…. MC

Janssen J-J dit: à

Un papier enthousiaste qui fait plaisir à lire… Oui pour la capacité de diversification des genres chez cet auteur en effet passionnant, mais il n’est pas encore tout à fait sûr d’un mitral gagnant pour cette trilogie de polars noirs. Le genre est quand même assez casse-gueule et il faudra voir à l’usage si Cercas est en train d’engager toutes ses billes dans celui-ci … Ses partis pris « anti autonomistes catalans » risquent de la conduire sur une focale très biaisée de la police de la Generalitat, bien plus efficace et démocratique que celle des dirigeants madrilènes de la GC dont beaucoup sont restés formatés par la nostalgie de la dictature franquiste et les méthodes de la lutte AT basque…
Nos potes de Barcelone, qui apprécient le talent de ce romancier dont ils sont très fiers par ailleurs, demeurent néanmoins plutôt évasifs et sceptiques sur la vision du monde très partiale que véhicule Cercas-Melchior dans ses polars mal documentés.
https://www.barcelona.cat/metropolis/ca/autors/amadeu-recasens-i-brunet
Non, et si non voulons en rester au terrain de la fiction littéraire, il y a peu de chance que le très talentueux Cercas égale jamais un Camillieri-Montalbano, s’il est bien évident par ailleurs à mes yeux qu’il n’aura pas grand mal à nous faire oublier les Wallander, Pepe Carvallo et autres Erlandur ou Adamsberg. – Cela dit, raison gardons, refroidissons et attendons la fin.
Bàv,

D. dit: à

Les incendies de Gironde font 20 minutes en continu dans tous les journaux de 20h.

Et pas de Darmanin pour s’expliquer.

A la place, la préfète de Gironde, certes compétente en gestion de crise, mais pas membre du gouvernement, ce dernier seul responsable des moyens alloués.

Bloom dit: à

– Amélie No Tombe a eu « un malaise vagal » (3J)

Terrassée par une vague (de chaleur)?

Sur les profs, pour illustrer les propos de DHH et baffer l’archi-nul, Bolipombo un extrait d’une lettre d’élève de Terminale. Heureux professeur que celui qui la reçut & que j’ai le plaisir & l’honneur de connaitre.

« (…) vous avez été un super professeur passionné donc passionnant. Il est certain que vous êtes fait pour ce métier, vous aimez transmettre, apprendre, vous enrichir de tout ce que les élèves peuvent vous apportez. Ce fut un véritable plaisir de suivre chacun de vos cours, vous nous avez transmis votre passion. Et surtout, vous nous avez fait progresser.

Dans la vie d’un élève, il y a les professeurs qui marquent et dont on se souvient toute notre vie puis ceux qui laissent moins de traces ; vous ferez, et c’est certain, parti de ceux qui restent…

Alors même s’il est temps pour vous de prendre votre retraite d’enseignant, n’oubliez jamais que vous avez été un professeur formidable, toujours présent pour ses élèves, et qui a su accompagner au mieux chacun de ses élèves. »

Pour Cercas, je n’ai pas encore lu les Soldats e Salamine, que je lirai en automne. A moi les marges.

Bloom dit: à

Mon souvenir de Sabadell est celui d’une banlieue dortoir de Barcelone. Le chauffeur français du car qui nous transportait était analphabète, ce qui ne posait pas de problème en France, car il se repérait à l’habitude. Au-delà des Pyrénées, il nous fallut lui indiquer le chemin tout au long de la semaine que nous passâmes en la belle Catalogne. Un matin, il se leva vers 6h, sortit de la petite maisonnette bâtie au centre de la cour de l’immeuble pour y loger les gens de passage, et se mit à pisser sur les fleurs. Rustique, le bonhomme…
Sabadell, c’est un peu Evry, donc passionnant.

closer dit: à

Etant donné la qualité des profs que j’ai eus dans les années 50/60 dans mon lycée peu prestigieux, je n’ose pas imaginer ce que cela pouvait être à Henri IV ou à Louis le Grand…Qu’en est-il aujourd’hui ? J’ai peur que les équivalents DHH ne soient plus très nombreux.

Bloom dit: à

Manuel Vázquez Montalbán

Il fut un temps où mon ami Jean-Jacques Préau, merveilleux traducteur de Javier Toméo (cf. le Monstre aimé de J. Nichet) qui vivait en partie à Barcelone, avait le projet d’élaborer un guide gastronomique de la capitale catalane à partir des lieux que fréquentait le Pepe Carvalho de Montalban. Hélas, il s’en est allé bien trop prématurément et l’idée n’est jamais devenue livre. Il n’est pas non plus devenu ce metteur en scène génial qu’il avait rêvé d’être …Trop conne, la vie. Aucun sens, surtout.

Bloom dit: à

Langoncet, à propos de Lou Reed, la Ville Close de Concarneau, ça vous dit qch?

closer dit: à

Bon livre « Los soldados de Salamina ». Final un peu frustrant, on ne sait pas QUI…

Jean Langoncet dit: à

Nada, Bloom. Je me rencarde

Bloom dit: à

Grand concert du ptit juif de Brooklyn, auquel j’ai assisté, mon deuxième de lui, à l’été 77…Ma Banlieue Flasque, groupe mythique de mon coin, y était au grand complet, après une date mémorable dans une ferme de Chateaulain, où Gérard Lesne (yes, LE GL) se surpassa…Epoque Rock n’ roll Animal, cheveux courts & péroxydés, Sweet Jane en hors d’œuvre, gros son et excellent line-up.
Bel été. White Light, White Heat…

Janssen J-J dit: à

@ Et pas de Darmanin pour s’expliquer.

c’est curieux ce besoin d’un couillu national pour rassurer les pleutres !… Ah si les Le Pen-Chiotti avaient été là, que n’auraient-ils pas déjà éteint tous ces incendies et exterminé tous les rats de la planète !!

Janssen J-J dit: à

@ J’ai peur que les équivalents DHH ne soient plus très nombreux.

Ils sont devenus autre chose, à l’image de ce qu’est devenue la société… Pourquoi faire perdurer cette nostalgie vocationnelle d’un dévouement sacrificiel supérieur à celui d’aujourd’hui. Notre EN a toujours connu des profs incompétents, violents, méprisants; intéressées et anti pédagogues… Tout autant que ceux d’aujourd’hui. Pas mal d’excellents, des majorités qui ne font pas de tapage…
Tout cela ne va vraiment pas vraiment de l’avant : ils luttent vaillamment à leur façàn contre le sécessionnisme des gosses des catégories supérieures. Car eux aussi, dans leur majorité, ils ont des gosses très moyens, à leur image. So what? Cessons de nous auto-flageller en permanence… Inventons, innovons, trouvons des solutions, cessons de chialer et d’enfoncer des portes, bon dieu. Soyons plastiques avec les enfants. Donnons nous en exemples non dépravés nous-mêmes et avançons d’une marche unitaire dans la même direction égalitaire (ça rime)… Merci (RM) de ne pas m’agonir… Bàv,

Jean Langoncet dit: à

@à l’été 77

Météorologie pourrie s’il en fût (les étés pluvieux étaient alors maudits sous ce parallèle) ; le mythique été 76 aurait été raccord avec les temps incendiaires que nous vivons (en pleine nuit, noire si vous voulez, une ligne de front rougeoyante, ininterrompue sur des dizaines de kilomètres ; l’horizon est en flammes et appelle une contrepartie à cette impressionnante manifestation – https://www.youtube.com/watch?v=sgfZHn-GWL0 )

Bloom dit: à

Remarquable article de Bruno Philip sur le Sri Lanka dans le Monde aujourd’hui.
Penser que pour beaucoup ce pays maudit est synonyme de plages-tropicales-si-belles-en-hiver, de farniente, voire de pédophile, est tout simplement insensé…Terre de sang.

MC dit: à

Châteaulin. St Michel de Brasparts, dans la région, se bat contre les flammes. MC

Pablo75 dit: à

@ Passou

« Ada Colau, l’ancienne maire de Barcelone »…

L’ancienne (élue en 2015) et l’actuelle (réélue – malgré une gestion catastrophique de la ville, à côté de laquelle celle de Hidalgo à Paris est un modèle de réussite – en 2019).

« le procès ne fut jamais que la métamorphose d’une revendication d’une minorité en celle de la moitié de la communauté autonome ».

Pas la moitié, mais un quart, plus au moins. Les indépendantistes sont un quart des Catalans inscrits dans les listes électorales (plus exactement, 73,3 % des Catalans en âge de voter n’ont pas voté pour eux). Le fait qu’une voix de la campagne (là où il y en a beaucoup plus que dans les villes) vaille 4 de Barcelone, explique qu’ils gouvernent la région tout en étant minoritaires (et grâce aussi à l’inguérissable connerie des socialistes, qui les laissent ruiner la région par haine de la droite – c’est le Partido Socialista Catalán qui a gagné les dernières élections régionales, devant les 2 partis indépendantistes ERC et Junts).

Damien dit: à

Cet article enthousiaste de Passou donne envie de lire deux livres : celui de Cercas, bien sûr, et aussi celui qui est cité, « L’Illustre maison de Ramirez » d’Eça de Queiroz, grand classique portugais, et Dieu sait si le Portugal compte de grands écrivains. De quoi s’agit-il dans celui-ci, que Cercas a l’air de considérer comme un livre culte : « Comment un jeune hobereau tente de régénérer son pays en célébrant ses ancêtres : écrite il y a cent ans, une fresque ironique sur une société en pleine décadence. » (Journal « Le Temps ») Une, deux belles lectures d’été. Récemment, j’ai un ami qui est allé passer dix jours au Portugal. Il m’a confirmé que c’était un pays sublime et littéraire. — DHH, j’ai lu votre mise au point contre moi. Mon propos était délibérément ironique, et un tout petit peu exagéré, à peine, j’en conviens volontiers.

renato dit: à

Salman Rushdie, 2019 :

What Kurt Vonnegut’s “Slaughterhouse-Five” Tells Us Now

Dino dit: à

La diversité narrative de Javier Cercas s’explique en grande partie par ses influences :
1) Bolaño, jusqu’à La velocidad de la luz
2) Carrère, jusqu’à El impostor
3) Vargas Llosa, jusqu’à Independencia

Idéologiquement, il suit aussi les traces de ce dernier. Il se pourrait même que dans un proche avenir l’on trouve aussi son nom dans des nouveaux panama/Paradise papers.

et alii dit: à

Il se trouve que Tàpies en catalan signifie « mur »…

lmd dit: à

À Barcelone, pour les amateurs, au moins trois gros morceaux :
– Fundació Antoni Tàpies avec une collection extrêmement complète et significative d’œuvres de Tapies ;
– MACBA, très belle construction de Richard Meier. et riches collections ;
et bien sûr,
– Fundació Joan Miró, constuit par Josep Lluis Sert .

Jazzi dit: à

« malgré une gestion catastrophique de la ville, à côté de laquelle celle de Hidalgo à Paris est un modèle de réussite »

Non, c’est pas possible de faire pire que Hidalgo, Pablo !

JC..... dit: à

MARDI 19 JUILLET 2022, 10h02, 28°, temps lourd, chaud et fatiguant, cornecul !

Arrivé Page 277, destination Remerciements Page 315, mon témoignage de lecture se construit peu à peu et touche, matériellement, à sa fin.

Cet ouvrage, « ETYMOLOGIES POUR SURVIVRE AU CHAOS » d’Andrea Marcolongo, Belles Lettres 2020, est tellement étrange que je ne renoncerai pas au ridicule de vous dire comment je l’ai ressenti.

A bientôt
Bon mardi !

JC..... dit: à

Pablo,
Jazzi connait bien la ville de Paris, où j’ai travaillé quelques belles années, moi aussi.

Hidalgo devrait être écartelée entre 4 percherons fatigués (afin que ça dure), pour son « travail » successoral sublimant celui, inouï, de l’étalon morne Delanoé …

Janssen J-J dit: à

@ Il se pourrait même que dans un proche avenir l’on trouve aussi son nom dans des nouveaux panama/Paradise papers….
Donc, dans le futur fauteuil de MVLL, à l’AF !… ebé-ditdong !

Jazzi dit: à

« Une nouveauté chinoise : la censure au stade du manuscrit à l’intérieur même de l’ordinateur de l’écrivain ! »

Prochaine étape, dans la tête de l’écrivain.

Et pourtant Hidalgo n’est pas catalane, mais Andalouse, me semble t-il !

Jazzi dit: à

« ETYMOLOGIES POUR SURVIVRE AU CHAOS »

A diffuser gratuitement dans toutes les écoles parisiennes !

Passou dit: à

La Collau, ancienne et actuelle maire de Barcelone… Corrigé ! merci Pablo75

Janssen J-J dit: à

@ Hidalgo n’est pas catalane, mais Andalouse
une tête de turque, surtout… Et Valls, lui, il rase les murs ?

Dino dit: à

À l’adresse de… (je ne sais plus comment les qualifier):

Sur les deux maires de Barcelone et Paris, réélues toutes les deux, cette pensée profonde de Mario Vargas Llosa, le ùaître à penser de Javier Cercas : « Lo importante de unas elecciones no es la libertad, sino votar bien. » (Pas la peine de traduction)

Amanda Lire dit: à

Tapiès, quel peintre et quel catalan!

Jazzi dit: à

« sino votar bien. »

Oui, mais à Paris, la maire n’est pas élue directement par les Parisiens, Dino.

Jazzi dit: à

Mort de la chanteuse Dani, 77 ans.

Dino dit: à

À Jazzi:

Et alors? comme dans la plupart des élections municipales démocratiques du monde occidental. Si c’est ça le seul argument que vous avez trouvé…

et alii dit: à

trouvé dans le tweet Eric Vanzieleghem
found in southeast asia and its a flying lizard.

Pablo75 dit: à

« Non, c’est pas possible de faire pire que Hidalgo… »

@ Jazzi

Ada Colau était une mauvaise actrice qui est devenue activiste de extrême-gauche. Elle ne connaît strictement rien à la politique, l’économie, la gestion. Par contre elle est marié avec un autre activiste du même bord qui est économiste et à l’origine de beaucoup de ses décisions. Et elle est surtout la candidate de Podemos, dont elle applique les idées qui sont en train de ruiner Barcelone. Imagine les dégâts qui ferait une candidate de Mélenchon sortie de nulle part et sans aucune expérience politique à la tête de Paris.

Un seul exemple de son efficacité: elle avait promis pendant sa campagne électoral l’ouverture de 30 crèches et elle en a ouvert que 6.

D’ailleurs, son deuxième mandat elle l’a obtenu avec l’aide des socialistes (elle est redevenue maire -avec 20’74 % des voix- grâce à une alliance anti-indépendantistes). Et c’est eux qui l’empêchent de faire encore plus de conneries.

Pablo75 dit: à

Sur les deux maires de Barcelone et Paris, réélues toutes les deux, cette pensée profonde de Mario Vargas Llosa […] « Lo importante de unas elecciones no es la libertad, sino votar bien. »
Dino dit

Tu as trouvé où cette phrase? Dans « La Propagande de Podemos pour les Nuls »?

Pablo75 dit: à

Tapiès, quel peintre et quel catalan!
Amanda Lire dit

Tapies est le peintre espagnol le plus nul du XXe siècle (s’il avait été Néo-Zélandais personne le connaîtrait). Par contre il était, ça c’est vrai, un pur Catalan: culotté, cynique, « pesetero » (aimant le fric), pétant plus haut que son cul, profitant à fond des circonstances politiques, se déguisant en moine zen pour expliquer l’origine de ses barbouillages ridicules… Bref, un très bon commerçant, sans aucun scrupule et capable de vendre de la merde très chère.

Pour comprendre la Catalogne, d’ailleurs, il suffit de voir la salle de réunion de son gouvernement régional:

https://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/1/13/Palau_de_la_Generalitat_%28Barcelona%29_-_2.jpg

lmd dit: à

«Lo importante de unas elecciones no es la libertad, sino votar bien. » Cela a plutôt une odeur de parti méchamment conservateur (et c’est bien dans le ton de Vargas Llosa ).

rose dit: à

À Barcelone, musée Picasso et musée d’histoire dans lequel on explore le dessous de Barcelone, la partie archéologique. La Sagrada Familia et les maisons de Gaudi et son parc Güell.

rose dit: à

Vu Elvis avec Emma.
Ai pleuré. Un tel destin tragique ! Ai appris avec intérêt ses influences afro-américaines.
Et suis restée stupéfaite, il est déjà six mois plus d’une que ma maman.

rose dit: à

il est déjà six mois plus jeune que ma maman. Né en janvier 1935.

rose dit: à

Sans déjà

Jazzi dit: à

Le léZard rentre d’Argentine, où il a rencontré Jésus, juste avant de se terrer au frais !

Jean Langoncet dit: à

Existe-t-il des pratiques comparables dans le milieu de l’édition de livres prolonger des droits sur des œuvres ? À partir de quand faut-il décompter la durée des droits portant sur les nouveaux Céline, par exemple ? Ces nouveaux droits acquis par l’éditeur auront-ils un effet sur les droits qu’il détenait déjà et notamment sur la tombée dans le domaine public de l’oeuvre de Céline ?

Dino dit: à

À Pablo 75:

Sur Mario Vargas Llosa: Entre autres, dans El País du 1 octobre 2021, mais pas que…
Sur Ada Colau: Ce n’est pas parce qu’elle a joué dans une série tv qu’elle était actrice. Née au sein d’une famille d’origine populaire, elle a vite rejoint l’activisme sociétal dans les quartier défavorisés de Barcelone, ce qui est tout à son honneur. Dire qu’elle agit en fonction des idées de son mari, dévoile la pensée profonde de ce Pablo 75 incapable non seulement de profondeur, mais surtout de nuance. La plupart des mairies des grandes villes européennes son gérées par des coalitions. Ce n’est donc pas étonnant que Colau soit à la tête de la mairie de Barcelone avec 23-25 % des voix pour sa liste. La soi-disant promesse de Colau est un mensonge, donc celui qui l’émet est un menteur. Par rapport à Madrid et au nombre d’habitants la ratio de Barcelone est nettement supérieure concernant la scolarisation oréscolaire et le nombre de garderies municipales, d’arès lNE (l’INSEE espagnol)
Sur Tapiès: Les chiens aboient, la caravane passe.
Sur les pur Catalans: Du Zemmour dans toute sa splendeur. Mais d’où il sort ce Pablo 75, on dirait plutôt du Pablo 33..

Jean Langoncet dit: à

Existe-t-il des pratiques comparables dans le milieu de l’édition de livres visant à prolonger des droits

D. dit: à

C’est une question ?

D. dit: à

Je trouve cette salle magnifique, pablo. Sincèrement.
Je verrais bien s’y assoir Manuel Valls, pour faire encore plus joli.

Jean Langoncet dit: à

C’est une question !

D. dit: à

Alors quand on pose des questions, on met des points d’interrogation.

renato dit: à

Je ne crois pas qu’il y ait des différences significatives entre les disciplines (écrits, photographies, œuvres audiovisuelles, musiques et compositions musicales, logiciels, arts plastiques) : 70 après la mort de son auteur — compte tenu que l’œuvre est protégée pendant toute la vie de l’auteur.

Jazzi dit: à

« Pablo 33 »

Que vient faire la Gironde dans tout cela, Dino ?

Dino dit: à

José Antonio fonda la Falange en octobre 1933…

Pablo75 dit: à

@ Dino, el trostkita al que le salen todos los tiros por la culata

Vargas Llosa veut dire dans cette phrase que la liberté n’est pas la seule chose importante dans une élection. D’ailleurs, il le dit plus loin: « Las elecciones libres son muy importantes, pero también es muy importante que quienes votan, voten bien. » Une phrase que, curieusement, personne cite, malgré le fait d’avoir été prononcée 20 secondes après l’autre (on admire au passage la rigueur de la presse espagnole).

https://www.msn.com/es-es/noticias/espana/mario-vargas-llosa-lo-importante-de-unas-elecciones-no-es-que-haya-libertad-en-esas-elecciones-sino-votar-bien/vi-AAP2Cp0?category=foryou

L’extrême-gauche, fidèle à son credo léniniste de faire feu de tout bois sans le moindre scrupule moral ou intellectuel, transforme un lapsus évident (puisque sans liberté il n’y a pas d’élections) en machine de guerre contre un adversaire de poids.

C’est l’histoire de toujours: les fascistes d’extrême-gauche essayant de décrédibiliser les démocrates par n’importe quel moyen. Qui veut savoir ce que Vargas Llosa pense de la liberté et de la démocratie n’a qu’à lire ses essais politiques.

Il faut aussi dire aussi que voir des amis de Maduro et de Poutine comme les gens de Podemos (qui s’opposent à l’envoie d’armes en Ukraine) donner des leçons de démocratie à Vargas Llosa c’est un spectacle vraiment comique.

« Hay que reconocer que cuando la derecha habla claro y dice lo que piensa, da gusto. »
Pablo Iglesias

« Que a las derechas no les gusta la democracia es obvio… y es lógico. No les puede gustar. Ellos defienden los privilegios de una minoría acaudalada y la democracia es el gobierno de las mayorías. Pero pocas veces lo dicen tan clarito como Vargas Llosa en la convención del PP.  »
Pablo Echenique

D. dit: à

Depuis de trop nombreuses journée, des pompiers luttent bravement et avec acharnement contre de gigantesques incendies. Voilà les personnes qui méritent de recevoir la Légion d’honneur, à la place des mandarins et notables de tout poil. Rendez vos rubans, rendez vos rosettes, elles appartiennent à ceux qui risquent leur vie au quotidien.

rose dit: à

Jazzi

Merci puisque je l’ai cherché sans le trouver sur votre blog.
🙄

P.S je vous les films qd F. D. les programmes. Et là, il est amoureux*, alors !
*Je l’ai su en le voyant. Et bingo, à la fin du film précédent, j’avais raison : rose, chamane ! C’est fou comme quand on est amoureux, on irradie.

D. dit: à

Mieux vaut tarte que pâtée. Telle est ma devise.

Jean Langoncet dit: à

Oui et ailleurs cette durée est de 50 ans après la mort de l’auteur (cas de ma publication des pamphlets de Céline publiés au Canada où l’oeuvre de l’auteur est tombée dans le domaine public ?). Mais, à l’instar de RCA qui a publié des inédits de Lou Reed dans le but de prolonger les droits sur ses enregistrements de 50 à 70 ans, existe-t-il des trucs, des astuces juridiques pour prolonger des droits dans le milieu de l’édition de livres ?

rose dit: à

D. dit: à
Mieux vaut tarte que pâtée. Telle est ma devise

De manière générale, plutôt d’accord. Mais si en croûte, alors pâté.

rose dit: à

Jazzi

Je vois les films.
Parfois plus tôt, à Marseille. Sinon, j’attends.

Jean Langoncet dit: à

À ce soir si Dieu le veut et si je ne finis pas fumé comme un jambon de la forêt Noire d’ici là

rose dit: à

Cornecul.
Lorsque F. D les programme.
Et comme il installe une programmation géniale, faut le temps.

Pablo75 dit: à

Notre petit trotskiste fou, dans sa naïveté de militant, croit que dans ce blog il suffit d’écrire une phrase pour qu’elle devienne d’un coup vraie.

« La soi-disant promesse de Colau est un mensonge, donc celui qui l’émet est un menteur. »
Dino dit

Manque de chance, le site Verificat s’est occupé de l’affaire:

« Durante la campaña por las elecciones municipales del 2015, Ada Colau prometió 30 nuevas guarderías en cuatro años, con una inversión de 100 millones de euros, y dijo que crearía 30 otras más si ganaba unas segundas elecciones, aunque en el programa electoral de Barcelona en Comú no se especificaron ni la cantidad de centros ni los recursos que se querían destinar. »

https://www.verificat.cat/es/fact-check/cuantas-guarderias-ha-hecho-colau-durante-su-mandato

Voilà le petit trotskiste fou démasqué: c’est un simple fasciste d’extrême-gauche utilisant l’insulte, le mensonge et la manipulation comme armes contre les démocrates.

Encore un qui trouve dégueulasse envoyer des armes aux ukrainiens pour qu’ils se défendent du disciple de Hitler qui gouverne la Russie.

renato dit: à

Par contre, Jean Langoncet, je ne sais pas comment sont protégés en France les droits moraux : protection de la personnalité de l’auteur — droit de revendiquer la paternité de l’œuvre, à l’intégrité de l’œuvre, droit à l’inédit, à la rétractation et droit de remanier.

Pablo75 dit: à

…qu’ils se défendent contre le disciple…

Jazzi dit: à

« rendez vos rosettes, elles appartiennent à ceux qui risquent leur vie au quotidien. »

Tu veux dire que nous devons tendre nos rondelettes rosettes aux braquemarts des pompiers, D. ?
Mias où donc est passé le boug !

Jazzi dit: à

Mais… j’en bégaye d’émotion

Ed dit: à

En plein dans le mille

Jean Langoncet dit: à

Oui, renato, c’est sous cet angle que se pose la question du prolongement, par la publication d’inédits, de droits acquis venant à échéance, soit par contrat, soit par l’effet de l’ entrée de l’oeuvre dans le domaine public 50 ou 70 ans après la mort de l’auteur.

Dino dit: à

Après une petite sieste bien méritée, je trouve quelques belles contribution de ce Pablo et quelque chose. C’est qu’il n’a pas besoin de la chaleur, lui, pour avoir la cervelle en compote. Il insulte, et il se plaint qu’on l’insulte… il ment, et il accuse les autres de menteur… il manpule, et il n’arrête pas, lui, de maniuler… Au secours, le nouveau Pablo et des broutilles est arrivé… aussi nul que le beaujolais nouveau.

1) Que Vargas Llosa a dit ce qu’il a dit, impossible à nier… donc, on l’interprète à partir de commentaires ad hoc, à la manière de ceux que leur bien aimé Karl Popper dénonçait, concoctés après coup pour se justifier.
2) Sur les crèches à Barcelone, com le signale l’article de Verificat, il était question dans le plan de Colau d’en créer dix. Elle en a crée 4, en amplifié une cinquième et a laissé six en chantier (comme l’article lui-même le dit). Quant aux 30, c’est un chiffre lancé au cours d’un débat avec son opposant Carles Trias, mais même les journalistes de Verificat flottent un peu, même beaucoup, à ce sujet: « Durante la campaña por las elecciones municipales del 2015, Ada Colau prometió 30 nuevas guarderías en cuatro años, con una inversión de 100 millones de euros, y dijo que crearía 30 otras más si ganaba unas segundas elecciones, aunque en el programa electoral de Barcelona en Comú no se especificaron ni la cantidad de centros ni los recursos que se querían destinar. »
. De toute évidence, Colau est fautive d’avoir avancé lors d’un débat (si elle l’a fait, je n’ai pas lu le compte rendu de son débat) des chiffres plus que gonflés. Est-elle la seule à le faire dans un débat ? Mais ce Pablo tartignole, la nuance il ne connaît vraiment pas…Je te pardonne, va, ta maman a fait csrtainement pour le mieux…

Jazzi dit: à

Jean Langoncet, pas de prolongement de droits pour les inédits de Céline, récemment publiés ou en cours de publication prochainement, qui sont protégés au même titre que les oeuvres anciennes. Le tout tombera d(ailleurs bientôt dans le domaine public.

rose dit: à

C marrant, nous, nos interactions.
Je lis rosette je pense légion d’honneur.
Et ensuite, je pense Lyon.

D’autres, ils pensent trous du cul.

Mots fléchés :
Ma mère, elle, pense au saucisson. Un très bon saucisson. De Lyon.

MC dit: à

Ah cette publication Canadienne assurée par un éditeur qui ne publie qu’un livre par an! Remercions Tetrazzini de son travail, et soyons-lui reconnaissants de nous avoir permis de lire, non sans mal, cette abjection, dont on ne sauvera que le discours aux mânes de Zola, et le discutable Rabelais a raté son coup…Remercions aussi Gibault d’avoir fermé les yeux sur les activités de certain bouquiniste…

et alii dit: à

ROSE c’est sans doute une erreur , relativement à ce blog de ne pas penser sexualité et comme vous la nommez, vous, avec votre « pseudo »; j’ai entendu appeler rosette plus d’une femme prénommée rose à l’état civil;
mais ce n’en est pas moins une « légèreté » de lecteur/trice d’ignorer la « distinction » instituée par Napoléon;
comme il n’y a aucun mal à penser à LYON ,aucune incompatibilité a priori avec les premières acceptions que vous avez retenues, pour une lecture questionnante;
on m’a bien parlé d’un chien qui s’appelait Mozart (sic!)

D. dit: à

Pour moi Rosette et canape, c’est en premier lieu comestible.

Janssen J-J dit: à

moi, je pense aux champs Polion, rôzy…
(J’ignorais pour l’histoire du trouduc)…
Mais quand cessera-t-on de penser dans ce pays que « le » politique devrait tout maîtriser à tout instant ? Les « dispositifs épistémiques de savoir-pouvoir » ne valurent guère intellectuellement que dans la projection de l’image idéalisée d’un « bio pouvoir » dont la raison d’être aurait été la préservation du vivant… Mais quel peut bien être l’avenir heuristique de cette métaphore ? En serions-nous toujours à fonctionner avec de tels foucaldismes ?
Je m’étonne anéfé, en ouvrant par hasard la une du journal du jour, de la naïveté de celui que jadis je tins pour une sorte de bible, la plus sévère entre toutes.
https://www.lemonde.fr/planete/article/2022/07/05/covid-19-le-grand-flou-de-la-septieme-vague_6133348_3244.html

closer dit: à

Vu les « Nuits de Mashad », JB. Très bon thriller pendant toute la première partie, celle qui mène à l’arrestation du meurtrier (que l’on connaît dès les premières minutes, au point que j’ai commencé par me dire « non ce n’est pas lui, ce serait trop facile! »). Cela reste néanmoins passionnant car il faut tout de même le coincer…Le côté voyeur de l’assassinat de trois ou quatre prostituées, sur les 16 qu’il a commis, est supportable; on a vu pire.

Non, je reprocherais plutôt à la deuxième partie, celle qui suit l’arrestation, d’être trop longue.
On comprend bien l’intention politique de l’auteur. Il s’agit de démontrer qu’une grande partie de la population, endoctrinée par l’islam radical, approuve la liquidation des femmes « impures » par un « nettoyeur » au nom de Dieu et que les autorités sont très très embarrassées. Mais cette démonstration aurait gagné être plus concise.

Jean Langoncet dit: à

Jazzi, c’est ce paragraphe de l’article de RSM à propos du subterfuge consistant à publier des inédits pour prolonger des droits d’auteur qui m’a mis la puce à l’oreille et, peut-être, sur un mauvais chemin :  » D’après la loi [aux Etas-Unis], les enregistrements sont protégés pendant 50 ans après leur publication et peuvent être prolongés jusqu’à 70 ans, à condition qu’ils soient « légalement communiqués au public » au cours des 50 premières années. »

rose dit: à

Canapé, je pense diamants.

Ma maman deux choses, un canapé pour se reposer et un canapé à manger.

rose dit: à

Si on me dit bière, je pense cimetière. Trop chaud pour une bière.

Jean Langoncet dit: à

Transposée, en usant de beaucoup de raccourcis, au cas de la publication d’inédits de Céline avant l’entrée imminente de son oeuvre dans le domaine public, cette disposition m’a conduit à me demander si cela permettrait à l’éditeur de revendiquer des droits particuliers, une fois atteint le délai de 70 ans après la mort de l’auteur ; nada mas

rose dit: à

C comme rosebud.
Le dernier mot prononcé par le magnat de la finance en épilogue de Citizen Kane, du merveilleux bouton de rose est devenu le tr..d…..
S’agit de voir/constater cette terrible évolution des mots, repris et galvaudés.

Jazzi dit: à

« D’autres, ils pensent trous du cul. »

Dites carrément que je suis un obsédé, rose !

closer dit: à

Ed, intéressant votre dernier billet. Pourtant, je trouve que votre auteure sous-estime le formidable bon en avant que représente la liberté sexuelle des femmes, en gros depuis la possibilité de la contraception. Non ça ne règle pas tout, mais les hommes n’ont-ils pas aussi des chagrins d’amour ? Ne pensent-ils qu’aux plans Q ? Non of course…

Autre manque: la révolution sexuelle des femmes de plus de cinquante ans et bien au-delà, que votre auteure paraît ignorer. Rose a écrit des choses là-dessus. Cela concerne des millions et des millions de femmes pur lesquelles la vie amoureuse ne s’arrête plus avec la ménopause…

Jean Langoncet dit: à

L’harmonisation des droits d’auteur et de la propriété intellectuelle est un enjeu majeur pour la diffusion des oeuvres et il n’est pas sans intérêt de regarder ce qui se fait outre-Atlantique

Jean Langoncet dit: à

Incidemment, l’oeuvre de Céline tombera dans le domaine public en 2031, là où elle n’y est pas déjà tombée

Pablo75 dit: à

@ Dino, el trostkista al que le salen todos los tiros por la culata

Étant un admirateur éperdu de Podemos, Ada Colau, Maduro et Poutine, ne comprenant pas l’espagnol ni écrit ni parlé, ne pigeant rien aux idées politiques de Vargas Llosa, ni à la situation politique en Catalogne en général et à celle de Barcelone en particulier, aimant à la folie comme tous les crétins les sous-merdes de Tapies, croyant comme les indépendantistes catalans les plus fous que Cervantes était catalan (comme Leonardo da Vinci, Christophe Colomb, Erasme, Shakespeare, Santa Teresa de Jesús, Francisco Pizarro, Miguel Servet, Calderón de la Barca, Pizarro ou Miguel Servet, entre beaucoup d’autres), je crois que toute discussion avec toi est une grosse perte de temps.

Et si au lieu de discuter de thèmes que visiblement te dépassent, tu nous racontais tes vraies idées politiques, littéraires ou esthétiques, histoire de nous faire rire un peu?

Pablo75 dit: à

@ Passou

Savez-vous si votre ami Javier Cercas a lu la traduction française de son livre?

Parce que hier soir j’ai lu le premier chapitre dans les deux langues, en comparant certains passages, et cela m’a laissé dubitatif. Deux ou trois fois je me suis demandé si les deux traducteurs prenaient des libertés exprès ou s’il s’agissait plutôt de manque de connaissance de certains mots ou certaines expressions espagnols.

Jacques dit: à

(…bond en avant…)
closer, tu devrais bondir et rebondir.

Bloom dit: à

Marrant comme tout sujet hispanisant tourne invariablement à l’insulte ici.
Pas de Brasparts aujourd’hui, pour cause d’incendie, hélas. Gros titre du Télégramme ce matin, il semblerait que le feu ne soit toujours pas maitrisé.
Mais quand on porte un nom comme ça, on est indestructible: fondre des burnes en bronze requiert le feu de l’Enfer soi-même.
(En revanche, les Ecossais savent que le bronze peut geler – It’s so friggin’ cold it could freeze the balls of a brass monkey!)
Plusieurs incendies dans le Kent, fait rarissime.
London Burning?

Patrice Charoulet dit: à

Du XXe siècle

A mille égards , je me sens profondément du XXe siècle. Et , de temps en temps, quand je vois la date, par exemple celle d’aujourd’hui , le 18 juillet 2022, je dois me rendre à l’évidence, cela fait 22 ans que nous sommes au..XXIe siècle. Mais, dans ma tête, ce siècle n’est pas le mien. Je le redis, je suis du XXe siècle.

bouguereau dit: à

hawhawhaw..noouone cant set fire to my calbar..have a beer on me sapré amateur arsonist

bouguereau dit: à

profite du 21eme keupu..search dze link

Final DIY Project: Build Your Own Coffin
For people who want to make their own final resting place, merchants offer ready-to-assemble kits; ‘We just had so much fun’

D. dit: à

Macron se bouge lui-même en Gironde.
Au moins 4 jours trop tard.

bouguereau dit: à

en plus y sont payé au kilo dpatanégra à la ligne ces afrenchézado..si toi c’est à l’anchois pédro..pense que tu vivras assez vieil pour achter tous les bac et les choubère au puce au mètre..dançer..dançer sur la tombe a keupu

bouguereau dit: à

ta gueule raclure de dédé

D. dit: à

Je te fais une grosse bise, Bouguereau.
N’oublie jamais que tu es essentiel à ce blog.

bouguereau dit: à

Encore un qui trouve dégueulasse envoyer des armes aux ukrainiens pour qu’ils se défendent du disciple de Hitler qui gouverne la Russie

rénateau est suisse..stéfane pladza also..y’a pus qutoi qu’es catalan pédro

Bloom dit: à

Londres,
1665: Grande peste
1666: Grand incendie
Samuel Pepys (prononcer /pi:ps/), grand témoin.
Purification par la pestilence & le feu de la « parenthèse puritaine »?

Amanda Lire dit: à

Tapies est le peintre espagnol le plus nul du XXe siècle.
Voilà un vrai sens de la nuance comme le souligne Dino! 🙂

Pablo75 dit: à

Tapies est le peintre espagnol le plus nul du XXe siècle.
Voilà un vrai sens de la nuance
Amanda Lire dit

Des nuances avec des escrocs de l’art et des moutons obéissants qui avalent tout ce que les marchands de merde encadrée leur disent d’avaler? Et quoi encore? Mon cul sur la commode?

Une main... dit: à

Rendre aux signes graphiques élémentaires (empreintes de main, cœurs, traces de pas, croix, flèches…) leur puissance de signes premiers, de quasi hiéroglyphes, leur force de cicatrices, a toujours été l’un des enjeux de la peinture d’Antoni Tàpies.

Damien dit: à

J’ai lu toute la période du journal de Pepys dans laquelle il vit la peste de Londres. Assez instructif. Les gens ne faisaient pas trop attention et continuaient de travailler, comme Pepys lui-même. Quand un quartier était touché, les autorités le bloquaient en murant les portes et les fenêtres. Tout cela n’a guère ému l’excellent Pepys, que j’ai lu dans l’admirable et intégrale édition Laffont-Bouquin. — J’ai vu « Les Nuits de Mashhad » de l’irano-danois Ali Abbasi. En fait, Abbasi est iranien d’origine, mais désormais de nationalité danoise, et son film n’est donc pas iranien pur jus, contrairement à ce qu’on voudrait nous faire croire. Je trouve qu’il y a trop de faiblesses dans le scénario. Le caractère du tueur reste très peu approfondi. On ne dit pas par exemple si la guerre l’a traumatisé — sans doute, mais il aurait fallu souligner cela. Et puis, quand il est condamné à mort par pendaison, je suis heurté par le traitement de cette fin : jamais Abbasi ne se pose la question de la peine de mort. Tout est fait pour que le spectateur pousse un ouf de soulagement devant ce spectacle horrible d’une pendaison. Certes il a tué des prostituées de manière atroce, et le réalisateur ne nous épargne presque aucun détail. Mais doit-on se réjouir d’ajouter un mort, au nom cette fois de la justice ou de je ne sais quoi ? C’est vraiment un pauvre film, au format standard pour la tévé. Abbasi est un cinéaste superficiel, je ne crois pas qu’il fera une grande carrière. Il a perdu son âme persane, en immigrant. Son film a été très surévalué par la critique.

honneur de blog dit: à

édita en 1992 un timbre poste

A Antoni Tapiès, la patrie reconnaissante, bravo!

Dino dit: à

Pablo 75 dixit:

« Tapies (…) était, ça c’est vrai, un pur Catalan: culotté, cynique, « pesetero » (aimant le fric), pétant plus haut que son cul, profitant à fond des circonstances politiques, se déguisant en moine zen pour expliquer l’origine de ses barbouillages ridicules… Bref, un très bon commerçant, sans aucun scrupule et capable de vendre de la merde très chère. »

On croirait Céline, Rebatet ou Luchaire parlant des Juifs.

Pablo75 dit: à

Tellement important le peintre catalan Antoni Tapies que la France, en reconnaissance, édita en 1992 un timbre poste à l’effigie de l’une de ses peintures.
Amanda Lire dit

Là tu frôles le degré zéro du jugement esthétique… Tu veux que je te rappelle tous les hommages du Pouvoir à des peintres très célèbres et reconnus en France aux XIXe siècle comme Meissonier ou Bouguereau – et le prix de leurs toiles?

Je ne sais pas qui tu es, mais je sais que tu n’as pas réfléchi sur le thème de l’Art plus de 5 minutes dans toute ta vie.

Pablo75 dit: à

On croirait Céline, Rebatet ou Luchaire parlant des Juifs.
Dino dit:

Voilà notre archi-nul, incapable de discuter, nous sortant le Point Godwin comme dernière arme contre celui qui lui met le nez dans sa merde mentale – comme les impuissants sortent autre chose de leur gabardine devant des femmes à l’improviste pour essayer de bander…

et alii dit: à

Tapies est le peintre espagnol le plus nul du XXe siècle.
ça, c’est un commentaire structurant, consolateur et qui reconstruit son contributeur et ses lecteurs!
modèle erdélien de la pensée assumée

Pablo75 dit: à

Jazzi, c’est qui ce crétin fini de Dino?

Amanda Lire dit: à

L’art aime le pouvoir depuis toujours et celui-ci le lui rend bien.

Bolibongo dit: à

c’est qui ce crétin fini de Dino?

Bon sang, Dino, sort! 🙂

Dino dit: à

Ça vole haut, ici.

Amanda Lire dit: à

tu n’as pas réfléchi sur le thème de l’Art plus de 5 minutes dans toute ta vie.

C’est bien triste mais c’est vrai.
Je le vénère en bonne, sans T.

Pablo75 dit: à

Rendre aux signes graphiques élémentaires (empreintes de main, cœurs, traces de pas, croix, flèches…) leur puissance de signes premiers, de quasi hiéroglyphes, leur force de cicatrices, a toujours été l’un des enjeux de la peinture d’Antoni Tàpies.
Une main… dit

Je suis en train d’écrire un livre sur les plus grands escrocs de « l’art » abstrait, dans lequel Tapies occupe une place de choix (en compagnie de Piero Manzoni, l’auteur des boîtes de « Merde d’artiste » – dont une a été vendue chez Christie’s en 2015 pour 203.000 €). Je garde tes lignes comme exemple des conneries qu’on peut arriver à penser devant des toiles faites avec un cynisme total. Je te rappelle que Tapies colle des poils sur ses toiles. Cela veut dire quoi, ça? Que pour comprendre sa peinture il faut couper les poils du cul en quatre?

Amanda Lire dit: à

Que pour comprendre sa peinture il faut couper les poils du cul en quatre?

Ce sont des poils de pubis et c’est là que réside toute l’importance cruciale de ce geste inaugural et postural.
Autre chose est la déposition de crin de cheval sur du vernis épais étalé sur la toile comme notre artiste sait le faire.
Il sait le faire!
Il peut le faire!
C’est un immense artiste!

Pablo75 dit: à

@ Amanda Lire

Donc, tu aimes aussi les « Boîtes à merde » de Manzoni?

(Je garde aussi pour mon livre la phrase « c’est là que réside toute l’importance cruciale de ce geste inaugural et postural »).

Amanda Lire dit: à

(Je garde aussi pour mon livre la phrase « c’est là que réside toute l’importance cruciale de ce geste inaugural et postural »).

Je l’ai trouvée exprès pour vous, je savais qu’elle allait vous plaire! 🙂

Amanda Lire dit: à

Mais qui est ce Manzoni et son regard amoureux du geste crypto-déconstructif des résidus emboîtés, morts-nés, de nos êtres?

renato dit: à

Rémy Ballot c’est un chef que je suis depuis quelques années déjà. De Bruckner par lui j’ai écouté la 2, la 7 et la 9 : lecture extraordinaire et son très soutenu. Écouté une seule fois en vrai (la 9), ai un bon souvenir d’un premier mouvement extraordinairement méditatif.

Incidemment, le dernier prix d’un Manzoni est de 275 000€ (exemplaire n° 69 — 2014). Pas oublier (en vue d’un livre) que Manzoni était parfaitement conscient de ses actions, et on déduit de ses conversations avec des amis (dont Agnetti et Castellani que je connaissais bien) que pour lui cette œuvre renvoyait au culte des reliques, tenues pour sacrées quelle que soit leur nature réelle et avançait l’idée qu’un artiste déjà établi trouverait un marché et un consensus critique pour toute œuvre qu’il produirait, au-delà de ses qualités spécifiques — c’est-à-dire que le marché de l’art contemporain est prêt à littéralement accepter la merde, si elle est garantie dans son authenticité et son exclusivité.

Cela dit, selon Bonalumi, les boîtes ne contiennent que du plâtre.

Jean Langoncet dit: à

@Mais qui est ce Manzoni

Déjà eu cet entretien avec Pédro. Il est le parangon de ceux qui considèrent le Beau comme un concept creux et en font la pleine démonstration. Sinon, sous ce patronyme, Gabriela touche sa bille dans le retournement des points de vue et des truismes : https://mobile.twitter.com/manzonigabriela

Amanda Lire dit: à

L’annexion anthropologique par le regard c’est une problématique essentielle, Pablo!
Le trou dans la chaussette me semble une expérience fondatrice du manque par excès du vide! 🙂

Amanda Lire dit: à

une expérience fondatrice du manque productif par excès du vide! 🙂
( Productif parce que en art, on pousse et on avance..)

Phil dit: à

lu dans l’admirable et intégrale édition Laffont-Bouquin

Quelle idée. Un costaud de votre genre devrait tenter de lire Pepys dans l’original, sinon comment saurez-vous que « I had my physics » signifie « prendre sa purge » ? Seul Bloom sait. Pepys vaque en effet à ses occupations pendant la peste en enjambant les cadavres, ne songeant qu’à son fatum ( comme les Afghans dont parlait encore dear Bloom sur l’autre chaîne), tout le contraire de nos sociétés coronavirussées.
Back to ze ibérique subject.

Jean Langoncet dit: à

Sur ce que peut être un truisme, je citerais cette affirmation de Jazzi en exemple : « pas de prolongement de droits pour les inédits de Céline, récemment publiés ou en cours de publication prochainement, qui sont protégés au même titre que les oeuvres anciennes. Le tout tombera d(ailleurs bientôt dans le domaine public. »

Pablo75 dit: à

@ Renato

Tu m’épates de connaître Rémy Ballot. Moi qui suis un brucknerien fanatique depuis plus de 30 ans (au point d’être abonné aux newletters mensuelles « from Abruckner.com! » – que je n’ai jamais le temps de lire ) et qui adore les interprétations de Celibidache, je viens de découvrir son existence aujourd’hui dans un article d’un journal espagnol. J’ai regardé tout de suite sur Youtube s’il y avait quelque chose de lui et entendu l’extrait de la Quatrième dont j’ai donné le lien plus haut, avec son tutti d’une puissance et une clarté à la fois inouïe ; alors que je le connais par coeur (surtout dans la version de Celibidache), j’ai eu l’impression de l’entendre pour la première fois.

(C’est étonnant, d’ailleurs, comme dans la posture et les gestes des mains Ballot ressemble à Celibidache).

renato dit: à

Disons, Pablo, que je suis un type mondain.

Pablo75 dit: à

@ Renato

« Manzoni était parfaitement conscient de ses actions, et on déduit de ses conversations avec des amis (dont Agnetti et Castellani que je connaissais bien) que pour lui cette œuvre renvoyait au culte des reliques, tenues pour sacrées quelle que soit leur nature réelle et avançait l’idée qu’un artiste déjà établi trouverait un marché et un consensus critique pour toute œuvre qu’il produirait, au-delà de ses qualités spécifiques — c’est-à-dire que le marché de l’art contemporain est prêt à littéralement accepter la merde, si elle est garantie dans son authenticité et son exclusivité. »

C’est clair. Le problème est que tout cela c’est de la philosophie esthétique, pas de l’art. Les raisons esthétiques de faire n’importe quoi en art contemporain ce sont des idées, pas de l’art. Ou pire: tout cela ce n’est que des mots, pas des oeuvres. L’art vrai n’a pas besoin de mots pour exister. Les boîtes à merde de Manzoni ou les toiles de Tapies, trouvées dans les Puces, personne les remarque ni les veut parce que ce n’est pas de l’art. C’est le marché qui les transforme en « art », c’est-à-dire l’argent. Si on paye cher pour elles c’est que c’est de l’art.

J J-J dit: à

il cherchait à retrouver ses sous dans son jardin, durant le grand incendie, et il eut du mal à retrouver la cagnotte et le journal enterrés… Je l’imaginais en écureuil, grattant un peu partout,… et puis, il cachait les notes illisibles de son journal de bourgeois, il s’était inventé une sténographie toute personnelle que des graphologues du 20e réussirent enfin à dompter… Et dirfil a lu ses notes dans l’original…
Très fort dirfil, savais pas qu’il avait décrypté et déchiffré la totalité du document des neuf années où Pepys y voyait encore clair. L’un de mes tous premiers vrais diaristes, le Samuel, qui me donna la vocation…
Je me souviens aussi d’un gars qui disait, plus récemment : « dans ma tête, ce siècle n’est pas le mien. Je le redis, je suis du XXe siècle ». Je ne le croyais pas, car pour moi, il était juste mort-né au début du 19e siècle, étouffé sous la masse de la grande encyclopédie poussiéreuse du grand siècle qui le défigura à jamais dans son berceau, comme la poutrelle substituée au pétale. Il fut condamné au surplace à perpétuité.

Rebecca Manzoni, sa descendante./..? – Tu l’aimes toi, 57, la 4e sympho de brucnère, dis ?

J J-J dit: à

@ un mot d’auteur @ lmd ou pat V…
qui a dit : « L’art vrai n’a pas besoin de mots pour exister » -> stéfane pladza, danielle gilbert ou michel onfray ?

Pablo75 dit: à

L’annexion anthropologique par le regard c’est une problématique essentielle, Pablo!
Le trou dans la chaussette me semble une expérience fondatrice du manque par excès du vide!
une expérience fondatrice du manque productif par excès du vide!
( Productif parce que en art, on pousse et on avance..)

Amanda Lire dit:

Sur les trous de El Calcetín de Tapies, je suis désolé de te le dire: c’est râpé. Ton explication ne tient pas la route. La vraie explication l’a donné un ami de l’artiste, le journaliste catalan Juan José Navarro Arisa: les trous noirs de El calcetín, selon Tápies lui-même, représentent les trous noirs de l’Univers.

Rien que ça.

J’imagine que maintenant que tu sais cela, tu vois « la mamarrachada » d’une façon différente. Mais je ne doute pas que tu peux parfaitement adapter ton discours creux à la nouvelle vision du chef-d’oeuvre…

Pablo75 dit: à

… que tu puisses…

Pablo75 dit: à

Disons, Pablo, que je suis un type mondain.
renato dit:

Des mondains qui connaissent Rémy Ballot il ne doit pas en avoir beaucoup…

Tu es le type – et de loin – le plus énigmatique du blog. Cela fait des années que je me demande ce que tu fais ici. Et surtout dernièrement, entouré de quelques irréductibles aussi peu intéressants (quand ce n’est pas des malades mentaux ou des crétins).

J J-J dit: à

pmp @ Je suis en train d’écrire un livre sur les plus grands escrocs de « l’art » concrait, écumant les marchés aux puces en quête de séries de partoches de saints simons à deux balles. Je suis un mondain typé, disons-le à jmb-keupu, c kler, kleber. Voilà d’ailleurs ce que j’ai pensé après ma sieste : pourquoi craindre la mort de notre vivant alors qu’il suffit de ne considérer que les avantages qu’elle procure : repos, paix, innocence, quiétude, irresponsabilité, autrement dit absence totale d’instinct ou de pensée ontologique authentique ou trafiquée. Je suis mort au 21e siècle. La belle affaire !
Bàv, restons modeste, ma Goliarda.

Janssen J-J dit: à

Tu es le type – et de loin – le plus énigmatique du blog (soupir énamouré). Cela fait des années que je me demande ce que tu fais ici.

Des années ?… Et Chachal57, il est passé où depuis ? Voilà une autre énigme resplendissante.
Eh Jzmn, c’est qui ce Dino Zor ?… un malade manteau ou un chrétien en paudzébu ?
Bàv

J J-J dit: à

Ses blagues le faisaient tellement rire dans sa mort… alors qu’il s’en était tant privé, de son vivant
(–)

Jean Langoncet dit: à

@Si on paye cher pour elles c’est que c’est de l’art

Pourquoi pas ? Le prix est un critère pertinent, la plupart du temps, il marque une reconnaissance, aujourd’hui encore ; et les « truqueurs », ceux qui manipulent le marché, ne datent pas d’hier.
Sur le plan comestible. Samuel Pepys relate le sort de ces quelques tonneaux de O’Brian (Haut-Brion) et d’autres grands crus de Guyenne (Bordeaux) déversés dans la Tamise, faute de justes prix offerts, et les surenchères qui s’en suivirent immédiatement de la part d’acheteurs de bon goût aussi bien que fins commerçants, conscients du caractère unique de ces denrées. Tout ceci est consigné dans le journal de Pepys … Quant aux dénicheurs de talents

Jean Langoncet dit: à

(On peut préférer la Bourgogne et ses vins de curés mais comme Pepys n’en dit rien dans son journal, je ne m’étends pas sur le sujet)

Jazzi dit: à

« c’est qui ce crétin fini de Dino? »

Un pseudo de la série des D : Damien, Denis, Delaporte…

Jazzi dit: à

« mais désormais de nationalité danoise »

Suédoise, Damien.

Jazzi dit: à

C’est comme Patrice Charoulet, qui s’est fait le grand pourfendeur des commentateurs avec pseudo et qui est lui-même un pseudo…

Pablo75 dit: à

@ Jazzi

Et qui utilise au moins un autre: « Jacques ».

Jean Langoncet dit: à

Off the Exchange with Sir J. Cutler and Mr. Grant to the Royall Oak Tavern, in Lumbard Street, where Alexander Broome the poet was, a merry and witty man, I believe, if he be not a little conceited, and here drank a sort of French wine, called Ho Bryan,1 that hath a good and most particular taste that I never met with.
https://www.pepysdiary.com/diary/1663/04/10/

JC..... dit: à

MERCREDI 20 JUILLET 2022, 5h23, 27°, temps calme et chaud

LE GREC ET NOUS

Chose promise, chose due. Terminé hier le livre « ETYMOLOGIES… » d’Andrea Marcolongo. 99 mots étudiés par notre blonde universitaire à la recherche de leurs racines.

314 pages de pur plaisir !
Trois raisons
– Bien traduit, se lit avec grand intérêt par tous ceux qui aiment le grec, au delà des hellénistes savants. Défend vigoureusement l’usage oublié de mots précis. Parler demande un savoir, souvent négligé, aujourd’hui.
– Non seulement un lexique étymologique très riche, mais aussi le roman d’amour d’Andrea dans sa relation avec toutes les variantes de langue. Mêle ce grand savoir personnel avec celui de ses prédécesseurs dans une profonde estime et un grand respect.
– Pur plaisir, enfin, car tant d’éditeurs nous infligent le narcissisme d’auteurs n’ayant rien à dire en dehors de leur égocentrisme maladif ! Que Les Belles Lettres soit remercié !

En résumé, un ouvrage comme on en lit peu, ouvert, riche, sympathique, à la fois précis et séduisant.
Achetez le rapidement, bande de curieux : vous ne le regretterez pas.

Et pardonnez moi ce témoignage mal foutu ! Je m’en va, heureux…

rose dit: à

Elle l’a dit, en interview, avec gourmandise. J’ai choisi 99 mots et je ne sais pas si, je les ai étudiés ou bien j’en ai parlé. Elle se léchait presque les babines.
Il a fallu qu’elle choisisse sinon cela aurait été trois cent quatre vingt dix sept. Ou plus.

rose dit: à

Je le vois Dino.
C’est un chanteur décalé. Sa femme l’est tout autant. Sur le front, l’a le même accroche-coeur, gominé que Betty Boop.

rose dit: à

Jazzi
Est ce que tu parles de ce blog à Chedly ?

Moij. en parle à ma mère.
Hier lui ai dit que je parlais d’elle, elle le sait. Que vous vous intéressiez à elle et me demandiez de ses nouvelles. Elle m’a demandé de vous remercier pour cela. Tous

rose dit: à

Dans Elvis, je n’ai pas aimé deux choses, la place prégnante que tient l’escroc.
D’ailleurs, le narrateur du film est ce type qui ne fonctionne que d’entourloupes.

Et je n’ai pas aimé non plus la mise en scène d’images saccadées, hyper rapides, écran coupé en deux voire en quatre et rythme haletant.
Pour traduire/figurer/représenter l’espèce d’hystérie furieuse face à ce monument, cette légende, qu’a été Elvis, je crois qu’il aurait pu y avoir d’autres moyens. Ai théâtre, par exemple, les stychomyties traduisent bien un rythme haletant.

Très émue par Elvis par contre, sa dualité entre force et fragilité.

rose dit: à

Au théâtre

Stichomythies
Succession rapide de très courtes répliques, au théâtre.

rose dit: à

Moij., ma maman, en ai fait un personnage, sur ce blog.

À la juge, en recopiant, deux brouillons et une recopie, ai supprimé « je suis arrivée à saturation ».

renato dit: à

JC, à propos d’Andrea Marcolongo, en attendant la traduction de De arte Gymnastica , vous pourriez jeter un coup d’œil à L’art de résister: Comment l’Énéide nous apprend à traverser une crise.

Jean Langoncet dit: à

Quelques considérations sur la durée de vie du droit d’auteur au sein de l’Union Européenne dans un domaine qui vous est cher, Jazzi, celui des œuvres cinématographiques.

« On dit que le diable se niche dans les détails. Cette formule s’applique parfaitement à la durée de protection, pourtant considérée par beaucoup comme un des aspects les plus simples de la législation sur le droit d’auteur. L’utilisateur qui souhaite faire un usage libre d’un film devra donc tenir compte des nombreux pièges que la durée de protection cache avant de pouvoir la calculer précisément.

La nature incomplète des règles européennes relatives à la durée de protection constitue une première série d’obstacles. Malgré les tentatives de la « Directive » de créer des conditions égales pour tous, les exceptions aux règles harmonisées et les transpositions parfois innovantes des règles dans le droit national font que l’effet d’harmonisation souhaité n’a pas été atteint et ce, même dans un domaine aussi intensément microgéré que la durée de protection des films. Les singularités législatives persistent donc dans la période postérieure à l’harmonisation, ouvrant des failles dans l’édifice d’une durée européenne unifiée. Les utilisateurs doivent être conscients de cette fragmentation résiduelle et veiller à bien examiner la durée des règles de protection de toutes les juridictions de l’UE dans lesquelles ils souhaitent utiliser librement le matériel cinématographique.

En outre, les multiples variables à prendre en compte dans la détermination de la durée de protection sont une autre source de complexité. L’ensemble des droits qui gravitent autour des productions cinématographiques est tel que pour déterminer précisément si un film relève du domaine public, il faut impérativement recenser tous les droits pertinents et déterminer les durées de protection de chacun d’entre eux. Les utilisateurs qui ont coutume de penser que les films sont des œuvres d’art et non des produits d’information incorporant un mélange de droits différents doivent désormais raisonner davantage en termes de droit d’auteur s’ils veulent calculer précisément les durées de protection.
Source (un peu ancienne ; l’état du droit a du évoluer) : https://www.lecteurs.com/livre/iris-plus-2012-2-la-duree-de-vie-du-droit-dauteur-dune-oeuvre-audiovisuelle/2417084

Jean Langoncet dit: à

Suite du commentaire : « Enfin, la complexité des règles régissant la durée de protection constitue un obstacle considérable à la détermination de la durée de protection dans la mesure où elle exige de mobiliser des connaissances importantes. Le corpus distinct de règles applicables aux œuvres non communautaires et autres objets, les révisions fréquentes de la législation applicable, les dispositions transitoires qui en découlent ainsi que d’autres exceptions aux règles ordinaires donnent une idée forte des particularités de la législation applicable qu’il faut maîtriser afin de pouvoir établir sûrement qu’une production cinématographique n’est plus protégée par un droit d’auteur ou des droits voisins. Et même dans ce cas, d’autres systèmes de protection peuvent s’appliquer, sans oublier la possibilité d’une restitution des droits de biens tombés précédemment dans le domaine public. »

JC..... dit: à

Renato, j’ai le projet immédiat de l’acheter et de le lire, dans la même foulée !…

bouguereau dit: à

n’en fait rien malheureux car total du finiche tu vas encore te prende les pieds dans le tapis jicé et dire que l’argent dépensé dans les livres n’est bon qu’a casser les cols de phémur

bouguereau dit: à

Et pardonnez moi ce témoignage mal foutu ! Je m’en va, heureux…

épitaf un peu longue et tarabiscotée..mais juvénil..pasqu’aussi tu n’as pas rajouté à la fin « grâce a rénateau »..ça aurait pas mal gaché

bouguereau dit: à

@Si on paye cher pour elles c’est que c’est de l’art

Pourquoi pas ? Le prix est un critère pertinent, la plupart du temps, il marque une reconnaissance, aujourd’hui encore ; et les « truqueurs », ceux qui manipulent le marché, ne datent pas d’hier

le nobel fait tchip mais 400 myon pour bobdilane c’est que ça te fait une statue de commandeur

Bloom dit: à

Et je n’ai pas aimé non plus la mise en scène d’images saccadées, hyper rapides, écran coupé en deux voire en quatre et rythme haletant.

Ce qui fait l’intérêt du film, à mon avis. Et le distingue d’une autre forme artistique. C’est un montage rock.
Mais au-delà, les scènes de transe, l’accent sur les origines noires de la musique du King, le climat politique marqué par la violence, me semblent plus intéressantes que la fragilité du personnage, bluffant d’authenticité, cela dit.
Baz Luhrman renouvelle le langage cinématographique en utilisant les ressources technologiques actuelles.

Amanda Lire dit: à

tu vas encore te prende les pieds dans le tapis

Dans le Tapiès, plutôt! 🙂

Amanda Lire dit: à

Elvis dit le Pelvis, rose, encore un détail des tableaux universels d’ Antoni Tapiès!

bouguereau dit: à

Sur le front, l’a le même accroche-coeur, gominé que Betty Boop

..et la même petite bouche cucul..mais havec un sourire carnassier..c’est lui le civilisateur de la lèvre retroussée un peu dégueulasse..les keupons s’en souviendront

Jean Langoncet dit: à

@400 myon pour bobdilane

Y’a inflation. J’en étais resté à 300. Il a du renégocier le contrat en prévision de la divulgation et de l’exploitation de ses œuvres posthumes …

bouguereau dit: à

Dans le Tapiès, plutôt!

je prise assez lanalise franquiss à pédro..le charabia à tapies ne peut pas davantage plaire à un ocultiss à la manque comme lui..il y a chez lui comme une cohérence dans son esthétique de milice qui passe 4 par 4 prétabondir qui prouve que le taureau pousse encore sa corne dans le cul de lafrenchézado..il aime ça comme moi et c’est son droit qu’il dirait baroz

Amanda Lire dit: à

Elvis dit le Pelvis, rose, encore un détail des tableaux

Et y’a pas de quoi couper un poil en quatre!

bouguereau dit: à

Tu es le type – et de loin – le plus énigmatique du blog. Cela fait des années que je me demande ce que tu fais ici.

pédro a des dons de double..voir de triple vu..rapport au kilo de riora qu’il s’authorise à la page traduite..faut faire passer les anchois..et in vino caracasse..des visions d’hinivers hinfini..quel homme! dirait polo de lui en citant balzac

et alii dit: à

tweet cohérence
:
« Les rivières ne se précipitent pas plus vite dans la mer que les hommes dans l’erreur. »
Voltaire bonne journée

pourmapar dit: à

Je me souviens de certains tableaux de Tapiès sur la surface desquels persistaient des grosses taches de vernis gonflées comme des poches ou baudruches transparentes. L’effet visuel était très impressionnant et effrayant à la fois. Car il nous venait à chaque instant à l’esprit que la poche de liquide verni pût éclater sur le sol plus que propre de la salle d’exposition.
Consciemment cela me rappelait ces énormes cloques sur la cuisse d’un camarade lorsque j’avais à peine dix ans, brûlée par le déversement inopiné d’ huile bouillante alors qu’il faisait cuire des frites.

bouguereau dit: à

Consciemment cela me rappelait ces énormes cloques sur la cuisse d’un camarade lorsque j’avais à peine dix ans, brûlée par le déversement inopiné d’ huile bouillante alors qu’il faisait cuire des frites

trés bon..mais djizeus je peux pas faire ça tous les jours qu’elle dirait bonne clopine..l’occultisme se paie cash qu’il dirait pédro..pas le contraire

Bloom dit: à

Dear Phil, Pepys lui-même est une « physics » de choix, tout sauf du pipeau, si je puis dire, car le Secrétaire de l’Amirauté des deux derniers Stuart était aussi musicien amateur (théorbe, pipeau, flageolet, viole).
Son Journal ayant été rédigé en sténo (on n’est jamais assez prudent à cette époque de haines religieuses tenaces), c’est le moment et le lieu de rendre hommage au Révérend John Smith, le recteur anglican qui déchiffra ces pattes de mouches pour en faire un des documents les plus importants de la Restauration.

Jazzi dit: à

« Et qui utilise au moins un autre: « Jacques ». »

Ou Jibé, auquel se sont laissés prendre Christiane et Bloom, Pablo.

rose, Chedly me suit à la trace en lisant régulièrement mon blog.

Bon retour au boug, plus en forme que jamais !

bouguereau dit: à

..ne pas houblier que tout l’art contemporain est un spiritouss de midinette..un genre de rénateau trans fislé sur un char avec un grand z..je peux pas m’empécher de dire j’achète..c’est plus fort que moi qu’il dit vladimir en se cahant le visage de ses deux petites mains boudinné

Bloom dit: à

Le déhanchement d’Elvis the Pelvis: the wiggle (to wiggle one’s hips = se déhancher)…

renato dit: à

L’usage de ce « rénateau » plutôt que révéler l’incapacité de lire un nom sans le déformer typique des ringards, rappelle de près les petites vacheries des soi-disant intellectuels fascistes italiens des année 30 — enfin, d’un pourrissoir à l’autre —. Avons-nous affaire avec un nostalgique ou un banal tocard ?

Jazzi dit: à

Damien, j’ai vu hier les « Cahiers noirs I », aujourd’hui j’irai voir les « Cahiers noirs II », dont je parlerai prochainement sur mon site.
Une expérience cinématographique rare en forme de mausolée qu’un frère a élevé à la mémoire de sa soeur défunte…

A la base de ce film, que je recommande à rose, si on peut le voir du côté de Marseille, la relation (trop) fusionnelle entre une mère, Viviane, et sa fille, Ronit.
La première est toujours en vie, tandis que la seconde est morte en 2016 à l’âge de 51 ans.

Un film qui devrait fortement intéresser Passou et et alii, sur une histoire de famille juive arabe (bien que les histoires de famille soient universelles), qui se passe entre Casablanca, Tel Aviv et Paris !

lmd dit: à

«Je te rappelle que Tapies colle des poils sur ses toiles. Cela veut dire quoi, ça? »
Le roi d’Espagne se l’est posée la question ? Se l’est reposée ? et n’arrivant pas à une solution satisfaisante et pour garer ses fesses, il a décidé de le nommer Marquis de Tapies ; et pour qu’on ne se foute pas de lui (le roi) plus tard , il en a fait un titre héréditaire. Non mais !

JC..... dit: à

Belle ruine, ce Bougboug…
Belle ruine antique* !!!

*ta mère, cornecul

Jazzi dit: à

Sur le film sur Elvis, tout n’a t-il pas été dit ici ?
Voir la réaction de Michel Alba.

Bolibongo dit: à

L’usage de ce « rénateau »

C’est assez drôle, cela fait : une pensée qui prend à chaque fois un rateau! 🙂

Aussi bête que Gloomy en parlant de Bolipompo…!

JC..... dit: à

DIGRESSION

Le Maire actuel de Marseille, Benoit Payan est encore plus rigolo que le Vieux Porc bien connu, le défunt Gaston Defferre….

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