de Pierre Assouline

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Le nouveau Javier Cercas, roman noir, furieux et politique

Le nouveau Javier Cercas, roman noir, furieux et politique

Voilà un écrivain à qui nul de bonne foi ne pourra reprocher d’écrire chaque fois le même livre, contrairement à tant d’autres qui se tiennent au genre qui a fait leur succès à leurs débuts. Lui aurait pu également ayant donné ses lettres de noblesses à la novela sin ficción (roman sans fiction) avec des livres acclamés tant par la critique que par le public, et couronnés de prix, des Soldats de Salamine au Monarque des ombres en passant Anatomie d’un instant et L’Imposteur. Changer de genre, fut-ce provisoirement, est le plus souvent perçu comme une tentative de renouvellement au risque d’y perdre son public. On en connait qui ont laissé des plumes à vouloir changer de plume. Javier Cercas (Càceres, 1962) n’a pas changé de convictions en changeant de genre. Il a mis haut la barre non seulement optant pour le polar politique mais en se lançant d’emblée dans une trilogie romanesque, excusez du peu.

Terra Alta, son premier tome, lui a donné raison. Le deuxième paru il y a peu sous le titre Indépendance (Independencia, traduit de l’espagnol par Aleksandar Grujicic et Karine Louesdon, 338 pages, 23 euros, Actes sud), le confirme dans son choix. Il emporte le morceau dès les premières pages de cette sombre histoire qui se déroule en 2025 à Barcelone. Selon la loi du genre, on y retrouve des personnages désormais récurrents, Rosa Adell, héritière des cartonneries Adell, le sergent Blai passé inspecteur, qui ne travaille plus en Terra Alta, cette région de la province de Tarragone (Catalogne) qui donne son titre à la trilogie, mais dans la banlieue de Sabadell, ville de la province de Barcelone, et surtout celui qui est central, Melchor Marín, barcelonais à jamais malgré ses différentes affectations, un flic bourru, pas commode, discret, obsessionnellement intègre, prompt au coup de poing dans la gueule avec les faux naïfs, sombre tant il est hanté par la mort de sa femme Olga dont il se sent irrémédiablement responsable, un taciturne que son passé de trafiquant de drogue et d’ex-taulard vient titiller de temps en temps – et cela vous rappelle quelqu’un, c’est normal, il y a du Javert en lui, ressemblance revendiquée par l’auteur puisque sa fille s’appelle Cosette et son livre de chevet s’intitule Les Misérables (à peine cité, juste une fois en passant, de même que L’Illustre maison de Ramires du portugais Eça de Queiroz) ; seulement cette fois, c’est moins souligné que dans le premier temps. Il y avait résolu l’affaire en cours de manière radicale en ne se contentant pas de mettre la main sur quatre terroristes islamistes en fuite mais en les abattant en pleine rue à Cambrils, une commune de la province de Tarragone, ce qui lui conféra le statut de symbole et de héros national.

On retrouve donc Melchor Marín à Barcelone, ville où il y a toujours quelqu’un ou quelque chose pour lui rappeler l’assassinat de sa mère prostituée et lui faire serrer les poings, au moment où il débarque au Département central des enquêtes sur les personnes de la « crim’ » pour être rattaché à l’Unité centrale des enlèvements et extorsions, laquelle peut agir sur tout le territoire catalan sous les ordres du sergent Vàzquez. Il a été appelé pour y résoudre un petit problème qui risque de prendre des proportions s’il n’est pas résolu au plus vite : la maire de cette capitale régionale devenue à ses yeux insupportable (« aussi sale que Naples et aussi puritaine que Genève. Bref, le pire de chaque endroit »), une personnalité avant tout guidée par ses propres intérêts, son ambition et son opportunisme, fait l’objet d’un chantage du type « sextorsion ». Autrement dit, un anonyme menace de rendre publique une vidéo dans laquelle elle a été filmée, alors jeune étudiante, dans des attitudes peu farouches qui tranchent avec la morale ultra-conservatrice et puritaine qu’elle prône désormais (ce qui n’est pas sans rappeler, de même que la série Intimidad actuellement diffusée sur Netflix, ce qu’avait vécu Olvido Hormigos, conseillère municipale PSOE de Los Yébenes (province de Tolède), affaire à la suite de laquelle elle avait intenté un procès à son ex-mari dans l’espoir de faire inscrire ce genre de délit dans la législation).

Le décor est planté mais il y manque un trio essentiel qui figure pourtant en illustration de couverture et ce n’est pas un hasard. Dans un milieu où un microcosme se donne pour l’élite catalane, avec tout ce que l’argent peut conférer d’arrogance aux puissants, quelques fils de famille, dont les géniteurs contrôlent tout et décident de tout, jouissent d’une impunité de classe pour leurs crimes et délits, et surtout pour les viols commis au cours de fêtes particulièrement arrosées (et là, difficile de ne pas y voir un écho certes transposé du scandale de la manada, cette « meute » autoproclamée dont la révélation des agissements avaient mobilisé l’opinion publique il y a quelques années). On touche là au sordide, l’enquête de Melchor Marín nous entrainant dans un monde d’autant plus glauque qu’il donne l’impression de vivre au-dessus des lois, que l’objet du chantage à la sextape soit une pure question d’argent ou qu’il s’avère être une arme de déstabilisation politique.

Ces intouchables sont protégés par les « Vidal boys », une sorte de milice parallèle mise en place par la mairie avec des anciens de la police. C’est dire si la charge politique d’Indépendance est aussi percutante, et la critique sociale aussi dévastatrice, que s’il s’était agi, comme dans l’ancienne manière de l’auteur, d’un roman sans fiction. Sous sa plume jamais dénué d’un humour mordant (d’autant qu’il s’autorise à plusieurs reprises une mise en abyme de lui-même sous son nom – « sacré casse-couilles celui-là » – et de son livre Terra Alta, qui n’est pas piquée des vers), la Generalitat est aussi corrompue que la municipalité, tous les politiciens sont dépeints comme des acteurs, la maire de Barcelone comme une série de masques sous lesquels il n’y a rien « car elle ne pense qu’à accumuler du pouvoir » (et Ada Colau, la maire de Barcelone, n’est pas en reste, évoquée comme « une actrice de premier ordre ») sans oublier ce pantin de Puidgemont « président fortuit du gouvernement catalan » et le major Trapero des mossos d’esquadra (la police locale) qui fut mouillé dans la tentative avortées de sécession en 2017.

On aura compris, pour ceux qui ignoreraient encore les convictions politiques Javier Cercas, qu’Indépendance n’est vraiment pas favorable à l’indépendance de la Catalogne (« un luxe »), que le procès ne fut jamais que la métamorphose d’une revendication d’une minorité en celle de la moitié de la communauté autonome et que le pouvoir y est aux mains des villes. Mis à nu, les indépendantistes n’y ont d’autre souci que de préserver les privilèges de leur caste.

Si ce polar politique tout à fait actuel est aussi captivant, c’est que l’auteur, dans la parfaite maitrise de ses moyens, a trouvé le juste équilibre entre les deux composantes, trop riche et dense pour verser dans le pamphlet romanesque à la Eric Vuillard, trop réfractaire au militantisme par le biais de la littérature pour que s’en dégage le fumet de la propagande, trop confiant dans le pouvoir de la fiction lorsqu’elle s’ancre dans l’histoire immédiate pour que son roman soit lu pour autre chose que ce qu’il est. De la littérature et de la meilleure. En attendant la parution du troisième tome de Terra Alta, on comprend que, pour nombre de critiques et de lecteurs, les deux premiers ont suffi pour que Melchor Marín, personnage terriblement attachant par sa complexité, figure d’ores et déjà parmi les grands flics du roman noir contemporain, aux côtés du Kurt Wallander de Henning Mankell et du Pepe Carvalho de Manuel Vázquez Montalbán. Il est de pire compagnonnages.

(Oeuvres d’Antoni Tàpies, D.R.)

Cette entrée a été publiée dans Littérature étrangères.

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commentaires

1 211 Réponses pour Le nouveau Javier Cercas, roman noir, furieux et politique

bouguereau dit: à

(bien que les histoires de famille soient universelles)

(yavé a fait des grands mozèrefeuqueur et nous des touptis faut bien ladmettre qu’il dira dodo la saumure à lassouline quand il devra suer sur la bio à qui tu sais)

Jazzi dit: à

Passou écrire la biographie de DSK, impensable, le boug !

JC..... dit: à

PROJET

Je tiens à la disposition de l’honorable plume assoulinienne -au cas où- les confidences de TOUT le personnel domestique de DSK.

Du béton !
…mais attendri par la grâce…

Amanda Lire dit: à

Et Claes Oldenburg, Mimi?
Vous aimez?

Celui-ci (ou celui-ci approchant) avait pour but de remplacer le Washington Monument, signifié comme une sorte de castration symbolique. Brillant et malicieux.
Collection du MOMA, N.Y. USA.
https://scontent.fcdg2-1.fna.fbcdn.net/v/t39.30808-6/294684474_10161018357527281_302064490535976841_n.jpg?_nc_cat=109&ccb=1-7&_nc_sid=730e14&_nc_ohc=1vIJzamjoxMAX-Yt7sd&_nc_ht=scontent.fcdg2-1.fna&oh=00_AT8XNEo5zaLiro81A6wvAVR0gv-BLI3WKNfrtfh5h4g9LQ&oe=62DBD4BC

Jazzi dit: à

Oui, mais il faudrait aussi que Passou fréquente assidûment les clubs échangistes, pour bien cerner son personnage, JC !

Ed dit: à

@closer

Merci de l’avoir parcouru. Oui bien sûr, mais n’oubliez pas que, comme je l’ai écrit dans l’article, la sociologue soutient la libération sexuelle et ne nie pas sa nécessité. Elle ne fait qu’en montrer les effets pervers.

Les hommes et les chagrins d’amour. Alors oui, ils en ont. Forcément. Mais il est scientifiquement prouvé qu’ils souffrent moins. En tout cas, celui qui m’a brisé le coeur récemment, ne souffre pas du tout…

Janssen J-J dit: à

Ecorcher les noms ou les pseudonymes des autres et du sein est toujours un geste salutaire pour tout le monde et soi-même. Permet au moins de prendre la bonne distance vis-à-vis de l’amour propre que chacun se voue.
Pour ma part (rptv), depuis qu’époustouflé par l’aveu osé « je suis un type mondain », de l’un des nôtres, il ne m’est plus possible d’imaginer le Condottiere autrement que dans sa fonction du maestro Renati. Or, en consultant la toile, je vois que ce chef d’orchestre, d’origine italienne, a dirigé par mal de symphonies de B et B, et composé d’innombrables mélodies, hélas toutes restées inachevées.
Comme Rz. avec Em., Philip Roth a réussi à créer un personnage de fiction à partir de faits (facts) prétendus réels de son autobiographie. Retraduits par Josée Kamoun en 2020, « Les faits, autobiographie d’un romancier » (1988) reste le bouquin d’un juif hétérosexuel plutôt misogyne, roman très solidement charpenté. Cette respiration au mitan de sa trajectoire de romancier américain très égocentré, résiste aux temps, beaucoup plus que l’œuvre d’un Philippe Sollers, ce me semble. Roth fut marqué au début de sa carrière littéraire par une incompréhensible accusation d’antisémitisme qui fertilisa chez lui le terreau problématique de son œuvre de maturité, la plus intéressante à mes yeux.

Cela dit, si Chedly nous lie régulièrement au Lézard, comme Emma nous bovaryse, saluons-les à juste titre comme faisant partie intégrante du cercle de la confraternité erdélienne.

Bàv,

Bàv,

bouguereau dit: à

impensable, le boug !

comment maitriser le contnant alors que c’est sur la fin..banana split degoulinant sous le soleil de végasse qu’il a donné le meilleur de lui même baroz..dsk

Passou écrire la biographie de DSK, impensable, le boug !

elle sera écrite -et- à la première personne -et- à la deuxième comme du polo.. »je suis nu sous la douche..comme judas vous arrivez à pas a peine feutré pour aspirer ma chambre »

bouguereau dit: à

Ecorcher les noms ou les pseudonymes des autres et du sein est toujours un geste salutaire pour tout le monde et soi-même

rénateau -répète- un ancien propos de lassouline qui était dirigé contre le « petit célinien » de l’époque..du temps des fax et des diligences..bref tout ça date atrocement

Jazzi dit: à

Chedly, qui ne sait pas que la RDL existe, plus que de me lire sur mon blog, vérifie surtout, via Facebook, que j’étais bien au cinéma tel jour à telles heures, JJJ…

bouguereau dit: à

Cela dit, si Chedly nous lie régulièrement au Lézard, comme Emma nous bovaryse, saluons-les à juste titre comme faisant partie intégrante du cercle de la confraternité erdélienne

fais simple..dis que tu veux tfaire hanculer

Jazzi dit: à

« je suis nu sous la douche..comme judas vous arrivez à pas a peine feutré pour aspirer ma chambre »

Bel incipit, le boug, on attend la suite de « Un été avec DSK »…

Jazzi dit: à

« dis que tu veux tfaire hanculer »

Par Emma !
Tu fournis le gode-ceinture, le boug ?

bouguereau dit: à

Les hommes et les chagrins d’amour. Alors oui, ils en ont. Forcément. Mais il est scientifiquement prouvé qu’ils souffrent moins. En tout cas, celui qui m’a brisé le coeur récemment, ne souffre pas du tout…

bonne clopine haussi est une scientifique de haut nivo..mais elle a du mal a écrire en bodjo..ça handicape qu’il dirait kabloom

renato dit: à

« Ecorcher les noms ou les pseudonymes des autres et du sein est toujours un geste salutaire pour tout le monde et soi-même »

Argument préféré de la petite racaille.

Jazzi dit: à

« celui qui m’a brisé le coeur récemment, ne souffre pas du tout… »

Comment en être sûr ?
Ou alors, il ne vous aimait pas vraiment.
Pour Clopine, il nous manque la version de Clopin…
Les hommes comme les femmes ont des peines de coeur.
Curieux cette demande d’égalité chez les féministes, qu’elles refusent aux hommes !

et alii dit: à

ayant été attentive au tweet »cohérence »,je précise pour tous les erdéliens, ses pseudos et les autres, ,que
« La méthode de cohérence cardiaque
La méthode se résume par le « 365 » : 3 fois par jour, 6 respirations par minute, pendant 5 minutes. Il suffit d’inspirer sur 5 secondes et expirer sur 5 secondes (en comptant lentement jusqu’à 5). La méthode peut se pratiquer assis ou debout, mais pas couché. Avec de l’entraînement on peut la pratiquer en marchant, et profiter ainsi de tous les « moments perdus » dans les transports, les salles d’attentes ou en allant à une réunion. »
https://www.medoucine.com/pratiques/coherence-cardiaque
bonne suite

renato dit: à

Derrière l’image d’esbroufeur sous pseudo de bouguereau on reconnait aisément le gars qui a subi une quantité incalculable de walk of shame (ce qui produit toujours des aigreurs chez la petite racaille).

Janssen J-J dit: à

@ dis que tu veux tfaire hanculer
ouij, mais c moinss poétique, frinch’min…
@ La petite racaille, j’aime bien, c trop gentil, so cute !
@jzmn, pas du tout d’accord avec jibé comme abuseur dans la série des D… Si sa disparition brutale reste un mystère navrant, je suis sûr qu’il nous reviendra sous sa Minerve, en gardant ce pseudo. Et nous saurons l’apprécier durant ses inter-cours récréatifs Il est trop sensible à l’égard de la shoah française… voilà tout. Et il bosse d’arrache-pied à son HDR, donc ne le perturbons pas, nous autres, les joyeux retraités en attendant la mort sûre.
Bàv

renato dit: à

Autre grand praticien du walk of shame, Janssen J-J.

Marie Sasseur dit: à

# …@ »pour saluer Ph. Godoy »
Je m’associe au commissaire Montalbano (Camilleri rendait ainsi hommage au catalan Montalbán) pour saluer aussi…

Janssen J-J dit: à

celui qui m’a brisé le coeur récemment

surtout, comment peut’on encore oser écrire ce de genre midinetteries dignes d’une catherine pancole sur un blog féministe aussi prestigieux que la rdl ? Qu’un homme comme jzmn le dise du jaloux chedli, passe encore, ce serait dans l’ordre de l’évolution du monde… mais à une tomate verte au coeur brisé, on recommandera d’aller se recueillir icite pour apprendre à se fortifier le muscle affectif
https://fr.wikipedia.org/wiki/Neuf-Brisach
Bàv… Debout, la tête haute, bordelle de m. ! 😉

Marie Sasseur dit: à

@Derrière l’image d’esbroufeur sous pseudo de bouguereau on reconnait aisément..

L’éleveur de poules de la maison poulaga.

Jazzi dit: à

Même série, JJJ, de même que le défunt Claude Bahia.
Personne ne peut être compatible à 100% avec Christiane ou Bloom !
C’est peut-être la vraie raison du départ de Christiane, que vous tenez absolument à me faire endosser ?

Jazzi dit: à

« du jaloux chedli » (avec un « Y »)

Pas d’amour sans une pointe de jalousie, JJJ, le tout est d’en user modérément !

renato dit: à

Le nazi Poutine se tenait maladroitement dans une salle à Téhéran devant des journalistes attendant de rencontrer son homologue turc Erdogan pour la trilatérale avec l’Iran. Le doc tourné avant la réunion montre Poutine s’agitant, bougeant ses pieds et sa bouche nerveuse devant les caméras pendant près d’une minute avant d’être accueilli par Erdogan.
Entre temps les désertions se multiplient : les recrues descendent des camions pour se retournent contre la guerre.

Jazzi dit: à

Jusqu’à preuve du contraire, le boug et JJJ sont deux personnes distinctes, MS.

B dit: à

Les hommes comme les femmes ont des peines de coeur.

Il faut savoir que chez la plupart d’entre eux une particularité anatomique existe, le coeur se situant bien bas on pourrait traduire peine de coeur par peine de slip.

Jazzi dit: à

Ou de culotte, B ?

Janssen J-J dit: à

Pas d’hommage plus inespéré que de m’associer à l’épreuve humiliante d’appartenir à la confrérie des bogomiles avec jmb, et ce faisant de nous tenir très éloigné de la vôtre. Aucun risque de contamination possible. Merci maestro, votre honneur.

Jazzi dit: à

« les recrues descendent des camions pour se retourner contre la guerre. »

En 14-18 en France, ils auraient été fusillés !

bouguereau dit: à

sous pseudo de bouguereau on reconnait aisément le gars qui a subi une quantité incalculable de walk of shame

nous sommes tous sous pseudo mon couyon..si lassouline se prévaut de son compte hautentifié par une vieille société civil baroz a su l’-éduquer- pour qu’il s’assoit un peu sur les bilvesés de la tracabilité de son identité..des coneries qui en ont -toujours- été..ça se voyait pas..ce qui compte sacrénom c’est le hic & nunc..la confiance que l’on s’accorde a une continuité déclarée dans un environment..ici un blog..ce qui fait que keupu est une raclure: qui en doute?..et toi un himbécile statutaire mais même si que tu y tiens mordicus à ton moi en colique ça n’empêchra jamais personne de couler ton bronze si ça lui chante..il n’y a pas d’exterieur sinon comme décor que l’on peut juger utile..au péril des autres..nonobstant la silicone vallée..les chinois..et les russes qui savent qui tu « es »..c’est a dire à l’ancienne du féodalisme : te loger..mais malgré toi -tout ce que tu peux dire- poutine trouve que tu es un bon garçon..et c’est pas de ta faute

B dit: à

Jazzi, vous évoquiez le chagrin des hommes et je vous réponds à ce sujet. Si vous souhaitez lancer le débat sur les femmes, je vous laisse le champ, peine de coeur si passion, peine de coeur si tendresse, peine de fric si dépendance de la femme dans le couple, intérêt à la passe.

renato dit: à

N’étant pas un pistonné politique, pas besoin de me tenir très éloigné de vous Janssen J-J, la chose se fait naturellement.

renato dit: à

« En 14-18 en France, ils auraient été fusillés ! »

En Italie aussi, mais le nazi du Kremlin n’a pas le personnel adéquat.

Phil dit: à

Yes dear Bloom, la lecture de Pepys nous purge des diaristes d’aujourd’hui.
My édition is rich: quatre volumes, cuir bleu royal british, papier bible 1924, soit dix ans avant la pléiade française du gars limard, vive la Queen. Ceci dit, impossible de lire au débotté, lexique de buveur d’Ale au petit-déjeuner bien trop large for my knowledge. Une page de temps en temps pour revivre Londres époque pré-ripper, sonneur de rue une nuit de janvier 1661 « ..and tomorrow will be cold and dark »

bouguereau dit: à

walk of shame

et hévite..c’est telment suisse que tu pourrais mettre le feu au lac

Jazzi dit: à

Dire que la peine des hommes est dans leur slip, B, c’est avouer n’avoir rien compris aux hommes.
Le coeur du pauvre MàC qui était si fragile n’y a pas résisté…

renato dit: à

Tiens ! le bouguereau toujours plus con, il doit y avoir un truc honorifique qui le persécute.

B dit: à

Jazzi, humour noir. Cela dit passé le stade de l’excitation certains sont capables de sentiments.

Ed dit: à

@jazzi

Il s’en fichait royalement de moi. Il me fréquentait en attendant de trouver qqn avec qui se mettre en couple, parce qu’avec moi, il savait qu’il n’allait jamais développer de sentiments. Donc oui, jazzi, je suis certaine qu’il ne souffre pas. Il en a de la chance 🙂

@JJJ
Il n’y a aucune midinetterie à dire ce qu’on ressent. À enfoncer quelqu’un déjà à terre, il y a cruauté par contre. Mais vous avez raison, je dois me resaisir bordel de m.

bouguereau dit: à

toutafé rénateau tu peux me supposer un esterieur dalcoolique pédophile consanguin..c’est en ton himmense pouvoir

bouguereau dit: à

Donc oui, jazzi, je suis certaine qu’il ne souffre pas. Il en a de la chance

hach dédède..c’est en mon himmense pouvoir de te voir nue..mais je m’abstiens

B dit: à

Les sentiments c’est comme les antibiotiques, c’est pas automatique. Chez moi c’est totalement grippé, vous pourrez mettre 100 balles dans la machine ça ne marche pas. Je suis amputée du centrifuge droit et de l’oreillette gauche.

bouguereau dit: à

il n’y a point de chance a ne rien ressentir dirait pédro à keupu..et qu’on me fesse c’est me sentir vivante qu’il ajoutrait meussieu courte à térezoune

bouguereau dit: à

béré s’annonce en kilo de saucisson a l’ail qui file mauvaise haleine..c’est la puissance du ricard et du porc qui inquietra toujours yavé

renato dit: à

Je ne considère pas quelque chose comme vrai, je me dis que quelques choses dépourvue de sens semble te donner le droit de juger les autres comme seulement un éditorialiste de tv en continu pourrait le faire. Pour ce qui est de « dalcoolique pédophile consanguin.. » ce n’est pas mon immense pouvoir qui le met sur la table, mais l’un de tes marottes d’un autre temps.
Bon, midi, je suis en retard juste le temps d’arriver au restaurant où quelques amis attendent.

Marie Sasseur dit: à

Le prostitué du blogapassou cherche des preuves.
Elles sont toutes sur la rdl.

Il n’a qu’à apprendre à lire.

MC dit: à

JJJ Au temps béni de mon certificat de bibliographie, j’eus Monsieur Seckel. Les travaux sur l’Histoire du livre vibrent après par Chartier. Je vous remercie de me signaler celui-là, mais si vous croyez que je n’ai pas croisé par les voies de la collectionnite certaines de vos libraires, vous vous trompez. La veuve Duchesne,la Veuve D’abord, modestement au Temple du Goût, Etc. Bien à vous. MC

MC dit: à

« Vinrent après, » désolé ! PS j’ai oublié Martin et son palpitant article sur la Naissance du Parzhrzphe chez Montaigne !

MC dit: à

Il y a une réévaluation de l’Art chez Pablo 75, Dino, il faut s’y faire! C’est ainsi que Miro ne vaut pas grand chose lui non plus parce qu’ayant été «  très facilement imité «  par le Grand Pablo. Alors Tapies….

MC dit: à

Il est d’ailleurs paradoxal de le voir invoquer Meissonier comme anti-maître devant lequel le pouvoir se courbe, alors que Dali en pensait grand bien…..

MC dit: à

Maintenant , Dali avait peut être un humour eu second degré qui manque cruellement au Pablo…,

Janssen J-J dit: à

@ Christiane ou Bloom

… m’enfin jzmn, s’il y en eut deux en un, ce furent bien eux… Or, si Christiane est partie, OK, ce n’était pas complètement votre faute, c’est aussi que Robert en eut ras le bol, un jour, que vous ne compreniez point son enjeu ou son sujet ! Et pouis, il n’avait plus le temps de visiter les expos et de relire ses livres, sa famille le réclamait de plus en plus, il devenait trop dispersé sur tous les fronts, avec en outre l’épuisement lié à tous ses incessants voyages aux Irlandes et au sein du Commonwealth, caché dans la valise diplomatique en mode dégradé.
—-
nb/ (@ ma soeur) je ne m’en étais pas expliqué jusqu’à présent, car mon deuil n’était pas encore consommé. Au printemps et au début de cet été, Georges, Viviane et Momo sont morts à un mois d’intervalle chacun, le premier de vieillesse, la deuxième d’une sévère parasitose mal diagnostiquée (j’ai dû la noyer de mes mains) et la troisième que nous avons dû faire euthanasier quand les vétérinaires avouèrent leur impuissance en dépit de tous les soins que nous lui avons administrée durant 15 jours : momo, la préférée, était devenue totalement dépressive d’être restée seule, elle le fit comprendre en ne s’alimentant plus, elle restée pourtant si gourmande, qu’elle voulait nous quitter pour aller les rejoindre.
Depuis lors, il ne me reste effectivement que le chat mimi-souris et « la maison Poulaga », de plus en plus désertée par des poulets qui n’y croivent plus, depuis mon départ à la retraite provinciale, à la différence de celzéceux de l’EN.
C’est la vie, et pardon @ rptv. Chantons avec lui,
https://www.youtube.com/watch?v=FEPWuYYbWkc

Jazzi dit: à

« Il en a de la chance 🙂 »

Il ne perd rien pour attendre, Ed.
Il sera vacciné à son tour, mais ne l’attendez pas, il ne reviendra jamais (je suis passé par là)…

Jazzi dit: à

 » Il me fréquentait en attendant de trouver qqn avec qui se mettre en couple, parce qu’avec moi, il savait qu’il n’allait jamais développer de sentiments. »

Demandez-vous alors pourquoi vous êtes tombée amoureuse de lui ?
D’un amour impossible !

Dino dit: à

À MC:

La question posée par l’oeuvre de Tapiès est, me semble-t-il, celle que pose Duchamp et à sa suite le philosophe Nelson Goodman, non pas « qu’est-ce que l’art? », mais « quand est-ce qu’il y a de l’art? ». Par ailleurs, concernant le peintre catalan, on se concentre tous à son oeuvre à partir des années 1960, lorsqu’il est pris en main par un gallériste newyorkais, alors qu’il a déjà une longue trajectoire derrière lui au sein entre autres du mouvement Dau al set, fortement inspiré du surréalisme.

B dit: à

Peut être bien Dino, je reste absolument indifférente à et indifferée par ce que je connais de ce peintre et je ne pense pas que l’assaut intellectuel de son oeuvre réussira à m’y rendre sensible. Je ne comprends rien à l’art conceptuel ni ne ressens rien à considérer deux surfaces grises avec un point rose au milieu par exemple.

B dit: à

Il me fréquentait

Je suis surprise par ce vocabulaire qui date d’un autre temps, ma mère employait ce verbe quand elle parlait de deux personnes qui se voyaient sans être officiellement fiancés. Dit on encore pour signifier un lien plus ou moins régulier – ils se voient, je le vois -, pour sortir ensemble, voire plus si affinités?

B dit: à

3J, terminé hier la lecture du  » dit du mistral » . Je me suis demandé si vous me l’aviez recommandé exprès en raison de sa couverture.

bouguereau dit: à

occultisme à la gomme..les newyorkais n’aimaient pas les surréalistes et réciprocment..et pour cause

bouguereau dit: à

Maintenant , Dali avait peut être un humour eu second degré qui manque cruellement au Pablo…

hum..ptête qu’a sa décharge et à la tienne..pédro doit pas avaoir oublié que dali a su havoir l’humour fort sinistre sous franco..ceci dit la réévaluation des pompiers est passé en effet par dali..et par..dizney qui en était fan..de dali..dizney qui a su valider le réalisme américain appris à paris chez les mêmes..si meussieu courte vous êtes un peu familier des kador de la cgi a holioud..vous voyez où je veux en venir..vge qui voulait mettre les pompiers dans les gares de paris aprés tout avait peut être avec le recul là sa meilleure idée..huuumiliééé..baaafoué..et total du finiche dans son étosse pédro se montre plus affrenchézado qu’il ne croit l’être..est ce son honneur poilu caché? dirfilou est pas hassez courageux pour y aller voir

bouguereau dit: à

ptête qu’a sa décharge et à la tienne

à ta charge msieu courte..dali comme chirico était un vrai drôle de pistolet..le second bien qu’il soit régulièrment relancé comme une vieille anglaise a plutôt capoté..jusqu’ici..le premier a su resté feune..hach l’amérique

rose dit: à

jzmn, s’il y en eut deux en un, ce furent bien eux… Or, si Christiane est partie, OK, ce n’était pas complètement votre faute, c’est aussi que Robert

Jazzi

Qui est Robert ?
Ai un point de vue radicalement différent au sujet de Christiane.

pourmapar dit: à

Je ne comprends rien à l’art conceptuel

Mais B, vous croyez fermement que la peinture de Tapiès est de l’art conceptuel?
Comment voyez-vous cela?

bouguereau dit: à

rose..toi même tu es partie pour ne plus revenir combien de fois..maccusant d’hinfamie..je te pardonne..on peut se parjurer..c’est admis..bien quon voudrait en faire souffrir les autres etc.
faut être conséquent rose..l’es tu qu’il dirait baroz..te sents pas hobligé de lui réponde qu’elle dirait térezoune..moi je reste circonspect tu me connais

rose dit: à

B dit: à
Jazzi, humour noir. Cela dit passé le stade de l’excitation certains sont capables de sentiments.

Bof.
Sentiments précédent excitation.
Comme aujourd’hui, on y va, nous les filles, les garçons n’ont aucune raison/chance, de développer des sentiments.

Grippés/ amputés.
Non : c’,est latence/ jachère.
Ai vécu douze ans une chasteté intransigeante. Cela repart comme en quarante, on jouit aussi bien qu’avant, la ménopause n’a rien ralenti. Et quand les mecs ne bandent plus, nous les femmes on est encore trempées de désir et de plaisir. Les midinettes ont tout à apprendre. Si elles ont la supériorité des plans cul, et je leur laisse volontiers, nous les femmes mûres avons celle du vécu. Dix contre un.
Ne cherchez pas. Cela vous tombe dessus comme ça. Schbing.

P.S pas encore lu le petit cinéma de Ed. À terme, je trouve ça top tous ces mecs, tous, en femmes qui nous permettent d’ouvrir un dialogue avec eux. Sinon, il n’y en aurait pas. Comment progresser alors ? Niente. ( Je me mets à l’italien).
Nada (je perfectionne mon espagnol).

bouguereau dit: à

« quand est-ce qu’il y a de l’art? »

faut au moins 200myons sinon tut tfais pourrir..jusqu’au crématorium..havec bobdilane ça leur cloue tous le bec épicétou

B dit: à

Je vois ça comme un objet duquel il faut parler pour en extraire l’essence, en dehors du discours autour du tableau celui ci n’existerait pas en tant qu’oeuvre s’adressant d’abord au regard. Lire en plus pour percevoir met fin au but premier d’une peinture qui serait primo retenir l’attention par sa forme .

Jazzi dit: à

« Qui est Robert ?

Aucune idée, rose, faut demander à JJJ.

« Ai un point de vue radicalement différent au sujet de Christiane. »

Dites-nous le (ou dites-le nous ?) !

rose dit: à

Une chasteté irréprochable.
À midi, ai été sur le cul. Tous les jours, je change le menu. Ma maman qui mange comme un oiseau qui picore a dévoré lentilles aux saucisses avec riz de la blanquette de veau d’hier.
En se régalant et en me complimentant.
Hier aprem, même joie à manger pastèque sucrée et juteuse. 🍉

Jazzi dit: à

Les femmes sont capables de feindre le plaisir sexuel, rose.
Les mecs, c’est plus franc, ils bandent ou pas.

rose dit: à

Et bien, primo, j’apprécie beaucoup énormément Christiane et Lavande aussi.
Autant que màc qui, lui, ne reviendra jamais.
Vous jazzi, vous lancez parfois des piques. Vous êtes doté d’une bonne nature, pas rancunier et pas méchant pour un sou.

Un de vos potes, multi-pseudonomisé lui, balance des scuds. Des trucs blessants et mortels. C’est lui qui a occasionné le départ et de Lavande et de Christiane. Pas de màc, parti de son plein gré, comme Drillon, sans explication.

Je ne sais pas si ce mec en a marre, est excédé, a des idéaux, des interdits, des choses qu’il ne supporte pas, des poussées d’adrénaline, des accès de colère aiguë, des crises d’alcoolémie irrépressibles.

Je ne vous enleve pas à vous la responsabilité des faits, parce que les deux faites souvent preuve de solidarité masculine (dernier exemple en date Mathilde Panot), mais lui est cause du départ, pas vous, pas les deux non plus.
Ceci est mon point de vue, partial.
Ses arguments finaux à lui sont toujours assassins, chez vous, jamais.

Janssen J-J dit: à

Mais non, ma soeur, c’est pas la même, l’a jamais eu de multiples pseudos…, elle… Peut s’empêcher beaucoup plus facilement d’aller patauger dans les républiques socialistes soviétiques…
————–
@ des journées entières dans les arbres dit: à
« Quiconque va en Sicile, devrait avoir lu quelques pages de Verga. Quiconque a lu Verga, devrait aller en Sicile » (P. 9)
aarf, j’avais promis de ne plus revenir dans ces Républiques de mal logés, pour quelque temps, mais là c’est plus fort que moi.
Permettez M. Godoy, que je réécrive ce passage:
« Quiconque va en Sicile, devrait avoir lu-aussi- quelques pages de Camilleri. Quiconque a lu Camilleri, traduit par S. Quadruppani ou D. Vittoz, devrait aller en Sicile »
http://quadruppani.samizdat.net/spip.php?article15
Uh, Uh !

Patrice Charoulet dit: à

ASTROLOGIE

Mon meilleur ami étant parti en vacances avec sa famille, je n’ai pas pris un café avec lui comme chaque semaine, mais avec un de ses amis, que je connaissais beaucoup moins bien. Divers sujets.
Tout à coup, me parlant de son jeune fils, il explique sa conduite parce ce que ce fils serait de tel signe zodiacal, que j’ai oublié. Un peu interloqué, je n’ai pas voulu critiquer cette croyance, ce qui aurait plombé l’ambiance. Mais enfin, comment est-ce posssible ?
Il y a quelques années, dans un cantine scolaire de mon collège, j’avais déjà entendu une conversation à la table d’à côté entre un principal adjoint et une collègue prof d’histoire qui parlaient avec un sérieux imperturbable d’astrologie. Je ne me suis pas mêlé à la conversation .
Il y a plus de quarante ans, avant mon mariage, l’amie d’une amie , institutrice classait ses élèves d’après les signes du Zodiaque, les petits béliers, les petits lions, les petits capriconres…
Ce classement me surprit.
La chanteuse Françoise Hardy a été invitée à la télé plusieurs fois et on l’écoutait comme une oracle pour parler d’astrologie. Sans rien objecter.
Mitterrand, dit-on, recevait une célèbre astrologue, pour converser de ces choses.
Tout récemment, j’eus le malheur d’ironiser sur le blog littéraire de Pierre Assouline, sur les propos d’un commentateur qui affirmait avec aplomb sa croyance dans l’astrologie. Que n’avais-pas pas fait là ! Je fus invectivé et le croyant m’infligea en guise d’argument la liste (puisée sur
Wikipédia?) de tous les grands noms qui depuis des millénaires ont cru à l’astrologie.
Des radios et des journaux ont encore une rubrique astrologique.
Cela ne semble indigner personne.

Janssen J-J dit: à

Robert ?

C’est le prénom de bloom, le célèbre joycien du blog de l’rdl, un ami, un gentleman distingué, un peu circassien sur les bords, mais pas mondain pour un sou et très équlibré sur son fil à coudre.. Voyhons, faut suiv là, hein !

Bon je sors pour la partie de tarot, c mercredi.

Marie Sasseur dit: à

Non Ph. Godoy n’est pas le footballeur proposé par google, en première occurrence.

:
Professeur de Lettres Modernes à l’Université Lumière Lyon II, France (en 2008). A été lecteur assistant de littérature à l’Université de Catane, Italie (en 2008). Auteur d’articles sur la francophonie et le monde méditerranéen.

Source

« Le guépard » ou la fresque de la fin d’un monde / Philippe Godoy, DL 2009
Carnet de Paris : 1er & 2e arrondissements / aquarelles et commentaires, Alain Goudot ; textes, Philippe Godoy, 2005
La réception conjointe de l' »Avesta » et du « Livre des rois » en France (1771-1914) / Helia Tavakoli ; sous la direction de Vincent Giroud, 2018 [thèse]
Lettres d’amour / madame Roland ; édition présentée et annotée par Philippe Godoy͏̈, 2003.

C’est un temps passé, révolu, de l’éducation française ;place aux mediocres qui sévissent dans le commentarium, comme charolais.

rose dit: à

Jazzi,

Je vois plutôt les choses comme :
Une femme baise et jouit ou pas.
Un homme baise et jouit systématiquement.

Je crois que (ce qui concerne la simulation ne m’intéresse pas) la différence essentielle se situe ailleurs, enfin, c’est mon point de vue partial :
une femme qui jouit avec un homme s’attache immensément à lui.
Un homme qui jouit avec une femme ne s’attache pas forcément à elle.

Les sentiments c’est une autre histoire.

Moi je dirai que c’est la jouissance qui attache la femme à l’homme, avant le coeur. Ensuite, lorsque et si se crée une cohésion extraordinaire, une ligne de force verticale, qui relie tête/coeur/sexe, alors, y a l’amour.
L’amour.
C’est l’amour.
♥️

Et là, je le pense, on est foutue. Enfin, moij., femme, lorsque j’aime, je suis absolument, totalement, épouvantablement foutue. Finies la petite rose et sa copine jumelle homozygote, la petite Michèle, reste le petit tas de cendres de la spirale au jasmin anti-moustiques.

rose dit: à

Nota : ce n’est pas moi qui ai mis ce grand espace entre absolument et totalement, mais il va ‘achement bien.

rose dit: à

Vérifié, faux.
« Léopold Bloom est un personnage fictif et antihéros du roman Ulysse de James Joyce. L’anniversaire de la journée du 16 juin 1904 décrite dans le roman est célébrée en Irlande sous le nom de Bloomsday, et son centenaire a fait l’objet de réjouissances en 2004. »

Il s’appelle Léopold.

Jazzi,

Qui est Robert ?

rose dit: à

La désolation au pied de la dune du Pilat.

MC dit: à

Il y a une édition dix-neuvieme faite par un fou de Madame Roland. Mais n’est pas Sevigne qui veut, helas! Dino,je ne suis plus sûr que New York conserve cette prépondérance. Il y a de très notables résultats dans les Galeries Françaises, lesquels exportent ensuite leur peintres par succursales américaines interposées….

Jazzi dit: à

« Cela ne semble indigner personne. »

C’est parce que nous sommes indulgents et respectons toutes les croyances mon Charoulet !

rose dit: à

« Et vive la décroissance! » La petite sortie de Bruno Le Maire lancée à Sandrine Rousseau.

Et que dit-il ce monsieur de la Gironde calcinée ?

Jazzi dit: à

« Qui est Robert ? »

C’est ainsi que JJJ désigne le Bloom du blog.

Tout à fait d’accord avec votre analyse, rose, à part que le multipseudo n’est pas plus mon pote que le votre.

D. dit: à

Moi je n’ai rien contre Lavande mais je n’aime pas ce pseudonyme parce que je n’aime pas cette gleur.

D. dit: à

Mais Monsieur Charoulet, les astres gouvernent en effet le caractère et la destinée des hommes, des peuples, des temps. Il n’y a rien à démontrer, c’est ainsi. Cependant un homme, même très bien instruit de cela, n’a pas l’autorisation divine de se servir de cette science.

Pablo75 dit: à

Je vois plutôt les choses comme :
Une femme baise et jouit ou pas.
Un homme baise et jouit systématiquement.
Je crois que (ce qui concerne la simulation ne m’intéresse pas) la différence essentielle se situe ailleurs, enfin, c’est mon point de vue partial :
une femme qui jouit avec un homme s’attache immensément à lui.
Un homme qui jouit avec une femme ne s’attache pas forcément à elle.
rose dit:

Ta vision des choses est très partielle (même si elle doit être bien plus « étendue » que celle des mal-baisé(é)s, pour le dire vite, qui abondent ici – et qui vont saisir l’occasion pour se manifester bruyamment).

Un homme ne jouit pas systématiquement. Il y a des hommes que pour bander et faire durer l’excitation longtemps n’éjaculent pas. Même pas à la fin d’une longue « séance » d’après-midi, par exemple (parce que le soir il faut être en forme pour sa femme).

Les anciens taoïstes, qui aimaient beaucoup le sexe, recommandaient aux hommes d’éjaculer 1 fois sur 10 pour garder leur énergie sexuelle, ce qui est une très bonne recommandation pour les hommes qui aiment vraiment l’érotisme et fuient les coïtes de 10 min douches avant et après comprises. Mais les gastronomes du sexe sont rares, la plupart des hommes aiment consommer du McDo sexuel rapide et pas cher.

« Un homme qui jouit avec une femme ne s’attache pas forcément à elle. » Si c’est jouir bêtement, on est d’accord. Mais si la femme est très douée au lit (ce qui est rare), même sans jouir (voir plus haut) un homme peut s’attacher à elle autant qu’une femme à l’homme qui la fait jouir.

PS. Beaucoup de femmes simulent au lit mais c’est très facile d’éviter de coucher avec elles.

et alii dit: à

il me semble qu’on a oublié « rat de cave » que je retrouve en suivant les chemins des fils:
 » Georges-Arthur Goldschmidt, que d’aucuns aiment à nommer de son comique acronyme GAG, a longuement ruminé la chose avant d’écrire L’esprit de retour (156 pages, 17 euros, Seuil) et de le donner à paraître dans la collection « Fiction & Cie ». Il a donc choisi de s’appeler Arthur Kellerlicht – qui pourrait se traduire par « rat de cave ». Cela saute à la figure dès la première page et on ne peut se défaire de cette image de haine de soi jusqu’à la fin. »
je suis coupable aussi:
https://larepubliquedeslivres.com/gag-sursitaire-toujours-coupable/

Pablo75 dit: à

@ tous les admirateurs de Tapies du blog

Connaissez-vous un peintre qui étant un très grand dessinateur, très doué de naissance, comme Picasso, par exemple, pour le dessin, ait bifurqué vers la peinture abstraite et oublié son grand talent de dessinateur?

Moi, aucun. Et pourtant cela fait des années que je cherche un artiste très doué pour l’art classique qui ait renoncé à son talent pour des raisons de philosophie esthétique.

Je cherche aussi un grand compositeur très doué pour la mélodie qui renonce à en écrire pour composer des séries de bruits arbitraires.

J’attends (assis, quand même) votre aide.

Merci d’avance.

renato dit: à

Selon l’Ambassade de Russie aux États-Unis « Les affirmations sur la nature agressive de l’opération militaire spéciale (lire guerre) russe sont fondamentalement fausses. Nous rétablissons la paix dans les territoires libérés, créons les conditions d’une vie normale et respectons les droits de tous les citoyens, quelle que soit leur appartenance ethnique ou leur langue ».

Voilà du « grand art » : mentir sans gêne et ne pas appeler les choses par leur nom.

Dino dit: à

@Pablo 75

À propos de Picasso, le Catalan:

Comme disait Renan, une nation est une éléction (et non une érection, il faut pas que tu confondes), et Picasso choisit d’être catalan. En voici la preuve dans l’entretien qu’il accorda à Joseph Carbonnel, directeur de la revue L’Amic dels Arts, Sitges 1926: « Jo soc català de cor i perquè ho vull així desde la meva adolescencia. »

Voilà qui est dit.

et alii dit: à

t ne pas appeler les choses par leur nom.
leur?
EH BIEN je ne crois pas que « les choses « aient un nom à elles et qui leur appartienne , leur soit « propre » , et je laisse à part la question du « nom propre » !
par contre , j’ai remarqué que, quand les hommes ne savent pas le nom de ce qui leur est servi dans « leur » assiette, ils sont tres circonspects et hésitent beaucoup à manger;

renato dit: à

Si je dis poire tout le monde comprend 🍐.

et alii dit: à

Si je dis poire tout le monde comprend
comprend: quelque chose!
cfroyez vous que je sois une bonne poire ? POUR LA SOIF PEUT-ÊTRE?

et alii dit: à

CROYEZ VOUS

renato dit: à

Quelle barbe!

Giovanni Sant'Angelo dit: à



…Pablo Picasso, n’est pas un bon dessinateur, les preuves, de certains dessins de nu de femmes, ou les proportions du corps, ne sont pas respectées,!…

…ou autres d’après photos, ou collages,!…

…en tout cas a main levée,!…sans instruments de cuisine approprier à l’art de peindre,!…

…ce qui n’oblige à aucun discernement, de corrélations, pour expliquer l’apparition du cubisme, avec le tuteur Georges Braque, avec sa balle dans sa tête, qu’il à ramasser en 14-18,!…il y a donc, un avant la première guerre,!…avec le pur fauvisme,…
…même avec André Derain de cette époque.

…et la suite avec le cubisme et abstractions en quinconces de tout sens….photos en sandwich,!…

…tout se vaut,!…

…de même Georges Braque, avec son modèle nu de dos, du début de son fauvisme,!…
…rapetissons-nous,!…

…les écueils dans l’art à esquiver avec adresses entre évolutions, pour ne plus peindre que comme avec des gens, avec des têtes qui peignent comme des appareils photos,!…les détails pour robots, of course.

…logiques priorités aux arts de Mycène, île de Crête, la nature qui respire,!…
…etc,!…Go !…très loin  » des  » à  » Baal  » phéniciens,!…Carthage, Venise,!…
…en plus, des arts  » uniques « , très rares,!

closer dit: à

« As Bestas »

Deux bobos français sont installés depuis deux ans dans un bled perdu de la montagne galicienne. Il ne reste qu’une population vieillissante dont les rares enfants ne veulent plus mettre les pieds dans ce trou. Un espoir pour ces gens qui triment là depuis leur naissance: l’installation d’éoliennes moyennant finances, qui permettrait au moins à l’un d’entre eux de réaliser son rêve, à savoir partir pour la ville voisine avec son frère un peu simplet et sa vieille mère et s’acheter un taxi….

Les bobos ne veulent pas des éoliennes et votent contre (curieux pour des écolos, mais possible après tout). Les deux frères haïssent ces français qui se mettent en travers de leur rêve. Mieux, le frère le plus dégourdi hait les français en général à cause de Napoléon et de la guillotine, qui aurait fonctionné plus longtemps que le garrot espagnol (curieux savoir pour quelqu’un de supposé à peu près illettré). Les français ne veulent rien entendre. Le mari a eu la révélation sous les étoiles qu’ils devaient s’installer là et pas ailleurs.

Bon, bref, ça finit mal. N’importe quel type (le français) normalement constitué aurait compris qu’il n’avait qu’une chose à faire, foutre le camp et aller planter ses choux ailleurs. Mais non, il avait eu une révélation sous le ciel étoilé…

Deux péquenots galiciens francophobe et fous furieux; deux bobos idéalistes cinglés; un mélodrame invraisemblable et interminable…

Damien dit: à

Deux remarques : 1° Il y a des hommes qui n’aiment que les femmes frigides, comme le sociologue Jean Baudrillard, très attiré par la femme nord-américaine, je crois. 2° J’aime plutôt Tapies. La Poste, à une époque, faisait des timbres avec ses tableaux, et c’était très beau. Avant, j’envoyais beaucoup de courrier, contrairement à aujourd’hui où c’est devenu rarissime. J’ai des correspondants qui n’ont pas d’ordinateur, et à qui je ne téléphone pas volontiers. Je leur écris une bonne lettre, au minimum en début d’année pour leur présenter mes voeux. Il y a des romanciers qui mettent des lettres dans leurs livres, comme Laclos ou Rousseau. Est-ce que ça intéresse encore quiconque ? Je ne crois pas. Le mail a supplanté la lettre. C’est moins romantique, peut-être que ça reviendra un jour — quand nous n’aurons plus d’électricité. Dand le temps, il y avait un film de Huston qui s’intitulait « La Lettre du Kremlin » ! Autre époque remplie de nostalgie…

felix d dit: à

Nos « independantismes » à nous, qu’ils soient Corses Basques, Bretons, avec leurs dérives maffieuses, terroristes ou celtiques attendent leur Javier Cercas . Mais personne ne s’y colle … Ce « narcissisme des petites différences » n’intéresse personne .

Pablo75 dit: à

@ Dino et Damien

Depuis qu’on sait qui se cache derrière vos pseudos, on comprend mieux vos messages.

Pablo75 dit: à

@ Jazzi

Et Amanda Lire c’est qui? Et lmd?

vedo dit: à

« La femme nord-américaine frigide »? Allons, allons, il doit y avoir un biais dans l’échantillon. 🙂

closer dit: à

Les hommes ne sont pas « plus francs » JB. Ils ne peuvent pas faire autrement…

et alii dit: à

J’ai entendu dire que les femmes frigides, ça n’existait pas

renato dit: à

Puisqu’il s’agit d’un jeu, closer, ce n’est qu’une question d’entrainement. Ce qui importe advient toujours après.

bouguereau dit: à

Les anciens taoïstes, qui aimaient beaucoup le sexe, recommandaient aux hommes d’éjaculer 1 fois sur 10 pour garder leur énergie sexuelle, ce qui est une très bonne recommandation pour les hommes qui aiment vraiment l’érotisme et fuient les coïtes de 10 min douches avant et après comprises

ma mère..pédro donne aussi dans les conries véganne de hardeur de la porn vallée yogi..je suis sur que dirfilou est en train de vendre une part de ses actions tesla pour te faire suivre et documenter son prochain opuce « pédro 666:la troisième hincarnation de morand »

x dit: à

František Kupka, « bifurqueur » vers le non figuratif, en serait un exemple.
Il me semble difficile de prétendre qu’il ne savait pas dessiner quand on connaît ses illustrations — de l’Assiette au beurre au Cantique des cantiques.
À moins de faire preuve d’une parfaite mauvaise fois, bien sûr (à coup de « définitions » restrictives ad hoc, par exemple).

renato dit: à

Frigidité est considéré comme terme vague et imprécis, on préfère désormais parler de diverses troubles de nature psychique ou physique — chacun peut aisément trouver nom et nature de ces troubles sur le réseau.

bouguereau dit: à

comme Picasso, par exemple, pour le dessin, ait bifurqué vers la peinture abstraite et oublié son grand talent de dessinateur?

pour commencer faudrait s’interesser a ce qu’il a dit lui même la dsus pédro..mais havant faut enlver ton anneau à la bite..pour tfaire monter un peu dsang au cerveau..un peu

bouguereau dit: à

chacun peut aisément trouver nom et nature de ces troubles sur le réseau

c’est un hub ce rénateau

Jean Langoncet dit: à

A propos de divulgation et d’exploitation d’oeuvres posthumes, droits proches mais néanmoins différents du droit d’auteur : « L’article L. 123-4 du Code de la propriété intellectuelle dispose: « Pour les oeuvres posthumes, la durée du droit exclusif est celle prévue à l’article L. 123-1. Pour les oeuvres posthumes divulguées après l’expiration de cette période, la durée du droit exclusif est de vingt-cinq années à compter du 1er janvier de l’année civile suivant celle de la publication. Le droit d’exploitation des oeuvres posthumes appartient aux ayants droit de l’auteur si l’oeuvre est divulguée au cours de la période prévue à l’article L. 123-1. Si la divulgation est effectuée à l’expiration de cette période, il appartient aux propriétaires, par succession ou à d’autres titres, de l’oeuvre, qui effectuent ou font effectuer la publication. Les oeuvres posthumes doivent faire l’objet d’une publication séparée, sauf dans le cas où elles ne constituent qu’un fragment d’une oeuvre précédemment publiée. Elles ne peuvent être jointes à des oeuvres du même auteur précédemment publiées que si les ayants droit de l’auteur jouissent encore sur celles-ci du droit d’exploitation. »
https://www.lagbd.org/%C5%92uvres_posthumes_(fr)

renato dit: à

Tous les artistes que je connais savent dessiner ; le défi est désapprendre.

Cela dit, et afin de mettre une pierre sur les emmerdes de blog, Umberto Eco dans le Traité de sémiotique générale (cité de mèmoire) compare une œuvre d’art à un texte qui doit d’abord satisfaire à une demande de lisibilité. Certes, le texte esthétique a certaines caractéristiques comme être ambigu et autoréflexif, mais le code avec lequel le message de l’artiste est transmis est d’une importance fondamentale pour qu’il y ait une réponse de l’observateur. Tout ne doit pas apparaître clair, mais certaines règles doivent nécessairement l’être pour l’observateur sinon l’œuvre d’art ne restera pour lui qu’une chose abstraite. Beaucoup d’artistes pensent que pour pouvoir apprécier leur travail il faut le comprendre, mais si l’observateur n’a pas les bons outils, il risque d’accepter une œuvre d’art parce qu’elle est agréable, sans que cet agrément n’ait besoin d’être expliquée plus en détail.

Boccioni, ma mère :

https://www.sothebys.com/en/buy/auction/2020/contemporary-art-milan-2/mia-madre

Jazzi dit: à

« Amanda Lire », je crois que c’est notre ami galeriste du sud-ouest, Pablo.

closer dit: à

Magnifique Renato!

bouguereau dit: à

Tous les artistes que je connais savent dessiner

pas même mon cul rénateau..tes copains se connaissent telment bien que leur nulité risque pas de sortir de la piramide de ponzi d’hypocrisie béton façon khéops..celui qui découvre meurent incontinent

renato dit: à

«… propriétaires, par succession ou à d’autres titres… »

Il y a une particularité curieuse, banalement : je n’ai pas de droits d’auteur car lorsque l’un de mes poèmes a été mis en musique, j’y ai renoncé en faveur du compositeur. Mais à un moment je me suis intéressé à la chose afin de protéger mon journal — il s’agit de ces parties que le passage dans le néant m’empêcherait de détruire. À l’époque mon avocat m’avait dit que selon la loi italienne « seul l’auteur peut décider si et quand publier son travail. Il peut s’opposer à la première publication ou le laisser inédit à jamais, et aussi se retirer d’éventuels contrats (ce qui était à l’époque mon cas). Si l’auteur a expressément interdit la publication de l’une de ses œuvres, même les héritiers, à sa mort, ne peuvent exercer le droit de la rendre publique ¬— mais peut toutefois être exproprié pour des raisons d’intérêt de l’État — (puisque pour bénéficier de ce droit j’aurais dû m’inscrire à la société des auteur — dépenses inutiles —, je me suis arrangé pour une solution moins dispendieuse).

bouguereau dit: à

Boccioni

les futuriss sont vraiment pas du tout une hillustratiion du cas qui nous hinteresse rénateau..lintensification de leur savoir faire graphique est souvent une donnée de leffet recherché

x dit: à

J. Lichtenstein : « Quelle que soit l’époque, mettre en cause la suprématie du dessin, c’est s’en prendre aux conditions intellectuelles qui fondent l’intelligibilité de la représentation picturale et donc ruiner toute possibilité de rattacher celle-ci à l’univers du discours. »

D’où une souffrance insupportable pour le commentateur croyant mais non pratiquant ? (Hypothèse gratuite de ma part ; Pablo l’avait reconnu dans le domaine musical, mais qui sait — è pittor anch’egli ?)

bouguereau dit: à

langoncet sfait chier avec les moteurs..rénateau a des lawyers..l’esthétique rénatesque

Jean Langoncet dit: à

renato, attendons la parution de Londres cet automne pour voir s’il constitue un roman abouti, mieux fini que Guerre et dans quelle mesure il s’inscrit comme un chaînon manquant de l’oeuvre de Céline, puisque c’est ainsi que ces inédits ont été présentés …

renato dit: à

Rien ! et merdre, quand un crétin te colle au basket avec ses opinions à 2 balles s’en libérer est plus difficile que désapprendre le dessin !

renato dit: à

« les futuriss sont vraiment pas du tout une hillustratiion du cas qui nous hinteresse »

Ouvre le lien crétin !

closer dit: à

J’aurais dû préciser que « As Bestas » est un film de Rodrigo Sorogoyen, auteur de l’excellent thriller « Que Dios nos perdone ».

Comme quoi…

Pablo75 dit: à

@ x

Je connais mal l’oeuvre de Kupka, mais il suffit de regarder sur le net pour voir des oeuvres figuratives peintes par lui alors que cela faisait longtemps qu’il était passé à l’abstraction, comme celle-ci:
Machinisme, huile sur toile, 1927-1929
http://peccadille.net/wp-content/uploads/2018/07/Kupka_abstraction_367.jpeg

Ce qui veut dire qu’il faisait les deux et qu’il n’avait pas abandonné la peinture figurative. J’ai beaucoup de mal à croire qu’il a passé les 40-45 dernières années de sa vie sans faire des dessins figuratifs.

Autre chose: Kupka est passé à l’abstraction à 40 ans à peu près, c’est-à-dire après avoir beaucoup dessiné. Il a donc utilisé son talent naturel pendant plus de 20 ans. Moi ce que je cherche est un type qui se rendant compte qu’il est très doué pour le dessin renonce à son talent naturel tout de suite, à 20 ans, convaincu que l’art n’a rien à voir avec la beauté et qu’il ne peut être qu’abstrait. Et plus avec un talent pour le dessin comme celui de Dégas ou de Picasso (pour ne parler de Leonardo da Vinci ou de Goya), que celui de Kupka, qui se disait lui-même illustrateur.

Mais je vais regarder son « cas » de près. Merci pour lui (c’est le seul que vous avez trouvé?).

Quant à « la suprématie du dessin », c’est beaucoup plus simple que tout ce blablabla théorique (la phrase de la Lichtenstein je la garde aussi, comme preuve du si français « pourquoi dire simple quand on peut dire compliqué ») : je parle du dessin comme preuve précoce d’un talent artistique de naissance, puisqu’il a moins besoin d’apprentissage que la peinture.

Pablo75 dit: à

@ Renato

Si je comprends bien, ton Journal va être publié post-mortem (combien d’années après?). Ou seulement une partie? Et qui fera la sélection?

Et pourquoi ne pas publier déjà les parties les plus « mondaines », comme faisait Julien Green?

Il a combien de pages?

Pablo75 dit: à

« Amanda Lire », je crois que c’est notre ami galeriste du sud-ouest
Jazzi dit:

Je le crois aussi. Comme « lmd »…

Jean Langoncet dit: à

@ton Journal va être publié post-mortem

Cela n’en ferait pourtant pas une œuvre posthume ; cette qualification requiert en effet des critères auxquels le journal de renato ne répond pas, du moins en l’état du droit en France (cf. lien ci-dessus) : « C’est l’hypothèse dans laquelle une oeuvre sera divulguée seulement après la mort de l’auteur. Aussi l’expression oeuvre posthume se définit en considération de deux points. Tout d’abord, elle ne concerne que les oeuvres écrites du vivant de l’auteur mais restées inédites et publiées seulement après la mort de l’auteur. En outre, l’auteur ne doit avoir manifesté aucune volonté concernant l’oeuvre en question. Ce qui implique qu’il n’ait pas publié de son vivant, ni passé de contrat de publication de son vivant, ni organisé la publication dans son testament, et qu’il n’ait pas exprimé la volonté de conserver l’oeuvre inédite. Peu importe le type d’oeuvre en question, ce qui compte c’est que l’auteur n’ait manifesté aucune intention particulière quant à sa publication. Le terme « publication » recouvre tous les procédés de diffusion de l’oeuvre, par voie de reproduction ou de représentation publique. Ainsi, on considérera non publié le manuscrit resté entre les mains de l’auteur ou le tableau demeuré dans son atelier mais est publiée l’oeuvre représentée ou reproduite du vivant de l’auteur. »

renato dit: à

Parce que personne ne peut être intéressé au fait qu’un écrivain que je rencontrais à Rome ou à Bayreuth m’a parlé de Ballot, et autres détails.

MC dit: à

L’´évolution de Kupka, comme d’autres peintres avec le roman Théosophique, n’est pas séparable de ce que pour faire bref et pour dire mal, on appelle des tendances occultistes ( représentation de pensées, etc) . Les américains s’ intéressent de près à cette pré-abstraction qui touche pas mal de monde, et ils n’ont pas toujours tort.,,.

Pablo75 dit: à

Parce que personne ne peut être intéressé au fait qu’un écrivain que je rencontrais à Rome ou à Bayreuth m’a parlé de Ballot, et autres détails.
renato dit:

Détrompe-toi, c’est le contraire qui se produit, comme le savent tous les grands lecteurs de Journaux intimes, dont je suis.

Je suis moi-même la preuve que ce que cet écrivain t’a dit sur Ballot intéresse quelqu’un. Pour que tu penses que personne est intéressé au journal d’un auteur cultivé qui a connu plein de monde, il faut que tu ne sois pas du tout lecteur de ce genre de littérature.

renato dit: à

À quelques exceptions près je ne suis pas lecteur de ce genre de littérature.

Pablo75 dit: à

@ Jean Langoncet

Pour tous ces problèmes juridiques des écrivains, il y a, dans la collection Folio, l’indispensable « L’auteur, ses droits et ses devoirs » (2020), d’Emmanuel Pierrat (840 pages, 12,60 €)

Pablo75 dit: à

@ Renato

Ça se sent. Si à cela tu ajoutes la discrétion, pour ne pas dire l’effacement, des Capricornes, on est mal barrés les possibles lecteurs de ton Journal. S’il ne finit pas à la poubelle cela sera un miracle…

Jean Langoncet dit: à

@Emmanuel Pierrat

Je crois savoir qu’il connaît particulièrement bien le dossier des inédits de Céline

bouguereau dit: à

je parle du dessin comme preuve précoce d’un talent artistique de naissance, puisqu’il a moins besoin d’apprentissage que la peinture

un talent artistique de naissance..encore un noir charbon pour enfumer de ton paranormal..t’es aussi ce genre de dingo à trouver dans l’art des preuves de ta religion..tes petits miracles objectifs..picasso a dessiné avec son père comme un mozart..qu’il fut « doué » n’explique -rien- et ne sont surtout pas des preuves à tes connexions bidons..tes instruments déterministe sont misérable..comme il en est du dessin avant la peinture comme on tire au gros plomb les étoiles

bouguereau dit: à

À quelques exceptions près je ne suis pas lecteur de ce genre de littérature

les sots se font des confidences de sot

bouguereau dit: à

n’est pas séparable de ce que pour faire bref et pour dire mal, on appelle des tendances occultistes ( représentation de pensées, etc)

si c’est consubstantiel au dire des peintres ne veut pas dire que cela ne soit pas himbécile..et justement c’est cette immédiatemté qui hénerve au plus haut des point cet initié de merde qu’est pédro..comme toi dailleurs meussieu courte qui se prévaut telment facilement..

closer dit: à

Renato, suivez-vous de près l’actualité politique italienne ? Qu’est ce que c’est que cette histoire d’éventuel départ de Mario Draghi ?

Je propose de lancer une pétition dans toute la France pour l’échanger contre Macron. Qu’en pensent les Rdéliens? Les italiens seraient-ils d’accord? On pourrait leur donner Borne et Lemaire en cadeau bonus.

D. dit: à

Est-ce que tu portes des shorts, Bouguereau ? Short, Marcel, Chapeau de Safari ?

D. dit: à

Bière ?

MC dit: à

Consubstantiel au corps de doctrine qu’ils ont traversé. C’était le cas entre autres du mouvement théosophe. Et cet ésotérisme d’artiste a fait basculer avant le cubisme la peinture vers une première « abstraction »….Au fait merci pour les lignes sur les Pompiers, Bien à vous. MC

MC dit: à

Renato, tout le monde n’a pas vu le triptyque futuriste du Moma…

D. dit: à

Qui c’est ce Moma ?

D. dit: à

Vive les pompiers ! Moi j’achète leur calendrier tous les ans.

renato dit: à

Closer, si comme le prévoient les observateur attentifs, Draghi donnera ses démissions en ouvrant une crise sans précédents et les gens se trouveront confrontés aux conséquences, finalement comprendront que l’on ne vote pas pour des populistes sans épaisseur ni culture politique. En tout cas, aujourd’hui Draghi a obtenu la confiance des Sénateurs, demain ce sera aux Députés de voter : on verra.

Janssen J-J dit: à

@ hélas, je ne vous ai pas comprise sur le coup du dit du mistral… (l’histoire du chat de la couverture ?), par csqt, je ne sais trop comment réagir, B.

@ robert (bloom) : venez à mon secours, rôz ne me croye pas, n’a pas lu votre chronique qui hélas a disparu des radars du blog de l’rdl avec votre jolie photo…,
… et on n’a pas gagné au change avec celle de charoulais, les mérites !

D. dit: à

On voit bien que vous n’y connaissez rien en politique, renato.

J J-J dit: à

@ un certificat de bibliographie… Qu’est-ce, MC ? comment l’obtient-on ? à l’Ecole des Chartiers ?

@ (petit rappel, huit ans déjà… Memento mori dans les CDBF) Cha.loux dit: à
Jacques, vous êtes un de ceux que j’apprécie le plus ici, mais vous avez des côtés déconcertants. Pour ma part, la scatologie perpétuelle de ce bouguereau-Microbout qui se prend pour un cerveau alors qu’il n’a pas plus de matière grise qu’un décapsuleur, de ce continent en perpétuelle expansion (moitié fiel, moitié fèces), son omniprésence démente qui ne trahit rien d’autre qu’un minable désir de pouvoir, une revanche prise sur de multiples impuissances, me semblent parfaitement répugnants. Quant à ce qu’il raconte à Clopine, je me souviens avoir entendu Jankélévitch, justement, dire que quand on a une sexualité on n’en parle pas. On peut être extrêmement grossier et très drôle, mais ce sexisme à mi-chemin entre le restaurant routier et le tribunal correctionnel ne m’amuse pas plus que ça, surtout si c’est toujours la même chose. Clopine est bien gentille de ne pas lui en demander de comptes.
Si les gens qui s’en amusent voulaient bien regarder en face ce que cet abruti véhicule vraiment, sa bêtise crasse, sa grossièreté, ses à-peu-près (je voudrais bien savoir ce que c’est que « le juif » qu’il nous a servis récemment et les raisonnements qui en découlaient, dignes de l’année 1942, sans qu’il s’en aperçoive, ce con) et le reste, ils conviendraient au moins que dans n’importe quelle autre structure, il serait foutu à la porte. Et quand à brandir le concept de « liberté », comme il l’a fait l’autre jour comme le dernier des poivrots, il ferait bien d’y regarder à deux fois. Il n’a pas seulement l’idée de ce que c’est. Un de mes proches, docteur en psychanalyse, me disait l’autre jour, « c’est un cas, je prends des notes. Bonne soirée,

D. dit: à

Mais alors rien de rien.

D. dit: à

Jankelevitch c’est loin d’être une référence. Presque tout le monde n’est pzs d’accord avec lui.

renato dit: à

Ah, closer, pour le triste spectacle. C’est l’histoire de quelques crapauds populistes qui se perçoivent plus gros qu’un bœuf. Pour combler le tableau pour l’un des crapauds se vit comme humilié à chacun de ses échecs.

Bloom dit: à

Attention, le vrai Léopold Bloom est mort en Irlande en juin 1942, un an après le bombardement de Dublin, pourtant capitale d’un état neutre. Les bombes ont endommagé, entre autres, la synagogue de Donore. Même dans un pays neutre et catholique à 95%, les boches arrivaient à viser les Juifs. Trop forts.

Donc, le vrai Poldy Bloom, juif dublinois d’origine lituanienne, converti au catholicisme, à qui Ulysses avait gâché la vie avec la branlette de son alter ego fictif sur la plage de Sandymount, était en ce 16 juin 1942 à l’article de la mort. Il descendit sa dernière pinte de porter après avoir demandé à son copain Sniffer Cohen, lié au consistoire local, de veiller à ce qu’il soit enterré dans le cimetière juif de Dolphin’s Barn. Bravache, il lança un défi à Joyce dans l’au-delà: « I’ll settle with Jimmy in Hell ».
Le consistroie refusa mais Cohen et ses potes creusèrent sous le mur du cimetière afin d’exaucer le souhait de Bloom. Hélas, il durent bâcler la tache car la police faisait sa ronde.
Dans son dernier ouvrage, l’immense Fintan O’Toole raconte que si la tête de l’apostat put être enterrée à Dolphin’s Barn, le reste du corps étant resté quelque part au fond du jardin familial, attenant au cimetière. Pour preuve, on y retrouva près du mur mitoyen l’inscription suivante: « Leopold Bloom, 16 June 1942, His head was Jewish even if the rest was not. May he rest in pieces ».

bouguereau dit: à

Un de mes proches, docteur en psychanalyse, me disait l’autre jour, « c’est un cas, je prends des notes. Bonne soirée

tout est parfait et la chute sur le « docteur » en psychanalise me ferait chaud au coeur..si j’en avais un évidemment..jai été une bonne grosse muse fort partageuse et bien bonasse..merci de ce rappel merveilleux

bouguereau dit: à

Jankelevitch c’est loin d’être une référence. Presque tout le monde n’est pzs d’accord avec lui

c’est pas mal dit c’est pire..donc c’est mieux dédé..pour une fois

rose dit: à

Nicole Kidman chez Balenciaga : moij. aussi utilise des couvertures de survie. Pas tout à fait comme ça, mais quand même les mêmes.

rose dit: à

VIDÉO – Olivier Véran rhabille pour l’hiver Mathilde Panot : “Elle vous parle pas, elle vous engueule !”

Hyper étonnée qu’un type qui a partagé la vie de Coralie Dubosc d’un coup débarque !

bouguereau dit: à

Et cet ésotérisme d’artiste a fait basculer avant le cubisme la peinture vers une première « abstraction »

l’histoire a retenu justement ce -droit- « d’abandon »..pas celle des fumiss et des hydropathes..ce devait être des « peintres » qui devaient prendre cette responsablité..peut être doit elle être éternelment recommencé par les suiveurs..au lieu quil soctroyent par percolation le souvenir historique du « désaprentissage »

rose dit: à

Vu avec Emma La nuit du 12.
Intelligence fine, notations superbes.
Aujourd’hui, en France, ou plus loin, y a un type, oui, un, qui porte le poids de cet acte atroce, qui est lui vivant et qui ne s’est pas fait choper.

Belle analyse des relations hommes femmes par Dominik Moll.

rose dit: à

Ce soir, à table, nous avons eu ma mère et moi une conversation surprenante, vers la fin du melon sucré (on n’est pas dans le melon)/jambon.
Elle m’a demandé « mais enfin toi, qui reçois-tu pour dîner avec toi ? ».
Je lui ai alors répondu que je vivais seule et que j’aimais cela et que je pensais une vie très tranquille avec moi-même.
Puis, je lui ai dressé un rapide portrait de mes échecs amoureux, et du balcon, où nous mangions lui ai montré tous mes voisins en lui disant « tu vois je m’entends bien avec tous mes voisins ».
Avant cela, j’avais fait le récit de deux grandes et vieilles amies dont je m’étais séparées à la fin du dernier confinement, une me bouffant la moëlle épinière, et l’autre m’ayant fait un coup de salaud mémorable avec l’aide d’une bosniaque tout en m’extirpant le montant de ma retraite. Chose que je déteste.
En ce moment, je m’éloigne de ma mère, toit en l’aimant.
Hyper salvateur.

rose dit: à

je menais une vie
P.de b.de m.

rose dit: à

peut-être « dont je m’étais séparé » ; pas sûre.

rose dit: à

Jazzi

Ce n’est pas plus un pote que le votre.

Pour moi, il est bien plus qu’un pote. Il a des comportements que je n’admets pas, mais tant de qualités intrinsèques multiples et essentielles que…
Pourtant, cela ne passe pas.

Entre autres parce que je n’accepte pas les absences de Lavande et Christiane.
Lavande nous aurait fait le compte-rendu du festival d’Avignon,etc.etc.etc.
Quant à Christiane, elle possédait haut et fort l’Art de la Conversation.

Il n’est pas parfait. Je le regrette fort.

rose dit: à

ou bien « dont je m’étais séparées ». Sais pas.

rose dit: à

dont je m’étais séparée.
P.de b. de m.

rose dit: à

Le consistoire refusa.

rose dit: à

Mathilde Panot.
Je trouve son intervention justifiée.

Deux raisons : d’abord, ces hommes d’État qui, d’eux-mêmes, se prennent pour de grands hommes, se justifient les uns les autres, dont Macron avec Pétain, Mitterrand avec Bousquet et tutti quanti. Nous sommes de grands hommes d’État.
Eh non : c’est à nous de le dire, le peuple et de les introniser ou pas et le Temps fait son affaire.

rose dit: à

Secundo :
Ce journaliste, juif, eh oui (j’avais copie/collé vers 14h52 et le puzzle de 1500 pièces nous a accaparées), souligne que Mathilde Panot a oublié de citer les juifs.

Par immense respect pour mes amis juifs, depuis 48 heures, ai cessé de pseudomiser une « Veld’hiv ».

Une petite fille avec sa poupée, son panier en osier, son doudou, enfermée au Vélodrome d’hiver avec sa maman.
Elles croient partir au Touquet, à Biarritz, à Antibes, à Deauville en villégiature, et c’est la rafle, le train, l’orchestre sur le quai, le coiffeur et la chambre à gaz.
Un cauchemar absolu.
Adieu les pâtes de sable, les cabines de plage et la glace assise sur une serviette mouillée.

Un jour peut-être, dans quelques centaines d’années, peut-être nos amis juifs accepteront-ils l’antonomase de Veld’hiv.pour témoigner de l’horreur absolue.
En attendant, dans un souci d’immense respect, évitons de nous approprier un fait dont nous n’avons pas souffert.

Mathilde Panot est juste en avance. On ne peut pas lui reprocher.

rose dit: à

Pour que tu penses que personne est intéressé au journal d’un auteur cultivé qui a connu plein de monde, il faut que tu ne sois pas du tout lecteur de ce genre de littérature.

Mais après, on va où ?

rose dit: à

Cela dit, si Chedly nous lie régulièrement au Lézard, comme Emma nous bovaryse, saluons-les à juste titre comme faisant partie intégrante du cercle de la confraternité erdélienne.

Merci beaucoup Janssen J-J, elle va apprécier.
Pour elle, c’est la vraie vie, comme pour moi.

rose dit: à

Pablo 75
Ai copié/collé pour vous répondre ; merci de tant de détails.
Le Tao, comme pratiquait David Bowie.

rose dit: à

Damien,.oui
Est-ce que ça intéresse encore quiconque ? Je ne crois pas.

L’art postal
Très belle expo.dans un meuble horizontal de l’entrée du musée d’Art Naïf à Nice.
Tous adresses, ces courriers, à un édile de la mairie de Nice. Responsable de la culture ?

rose dit: à

adresses

Oui, cela intéresse encore des gens.

rose dit: à

adressés

rose dit: à

L’École des Chartres.

rose dit: à

Deux péquenots galiciens francophobe et fous furieux; deux bobos idéalistes cinglés; un mélodrame invraisemblable et interminable…

Closer

Eh bien cela promet !
Vu la bande annonce cet aprem. Noir à souhait, incompréhension totale de part et d’autre.

x dit: à

Les cabots aboient, la caravane des Jankélévitchiens (Yankel(quel)le vie de chien ?) passe. Pas d’encens dans les bagages, mais des souvenirs — comme sa fructueuse et élégante distinction entre le complexe et le compliqué.

Tout de même, le roman épistolaire ce n’est pas seulement « des romanciers qui mettent des lettres dans leurs livres »!(Comparer avec le collage d’une vraie lettre (déchirée, jetée, trouvée sur la voie publique, reconstituée, intégrée au roman) dans Les Beaux Quartiers d’Aragon.)
(Passer des lettres au mail importe finalement assez peu et affecte à peine les caractéristiques et les contraintes littéraires du genre.)

Trop tard pour la conversation sur les nageurs, mais y a-t-on évoqué le chapitre auquel je voue un culte, dans Au château d’Argol ? (Les nageurs qui se dirigent obstinément vers le large : ivresse des corps, émulation et folie à trois.)
Rien sur Henri Thomas ; la mer et la nage sont pourtant souvent présents dans ses œuvres (deux moments-clefs dans Le Promontoire, autour de deux femmes).

On aurait pu aborder l’emploi métaphorique (par exemple, mélancolique, chez William Cowper, The Castaway : « But misery still delights to trace/Its semblance in another’s case.// No voice divine the storm allay’d,/No light propitious shone;/When, snatch’d from all effectual aid,/We perish’d, each alone:/ But I beneath a rougher sea,/And whelm’d in deeper gulfs than he. »)

Coloration bien différente si l’on reste avec H. Thomas (façon de rejoindre les échanges plus haut sur le fil actuel ?) :

La mer est belle, mais le jeu des muscles lisses
Est plus beau, qui s’achève en sursaut de délice

Dans la noirceur mouvante où je suis le nageur
Jamais las de renaître et mourir sur ton cœur

Et fouler de baisers le golfe de tes cuisses

Comme après le naufrage on chérit son sauveur.

(Sous le lien du temps)

Marie Sasseur dit: à

C’est du soft porno pour un passager du   » paquebot « , le com’ de la donneuse de leçon petitix, incapable de poster sur le billet idoine.

B dit: à

(Les nageurs qui se dirigent obstinément vers le large : ivresse des corps, émulation et folie à trois.)

x, ils flirtaient tout de même avec une sourde, obscure idée de la mort dans ce passage, quand elle se prononce se ressaisissent pour la vie.

B dit: à

Et fouler de baisers le golfe de tes cuisses

Ce doit être sacrement agréable. Une peau mouillée, un couple épuisee par la nage, la peau étincelante de goutte d’eau fraiche et salée, des lèvres parcourent ces myriades irisées jusqu’à la source.( porno soft assumé!).

B dit: à

Gouttes d’eau fraiches et salées.

Marie Sasseur dit: à

Chez  » ces gens là « , les vieilles au bord de la piscine a Duhamel du blogapassou, elles t’envoient du porno a sec de grand matin, comme un cheveu sur la soupe. Mon vieux, pas de quoi émoustiller un vieil Edel.
Passou lui s’en fout, il a sa planche design avec un tableau de Courbet dessiné dessus, il bat tous les records de longueur…

B dit: à

Vous voyez du porno là ou l’on peut lire de la poésie et des compagnies là où d’autres verraient des orties. Faut assumer ma grande ce défaut de vision.

closer dit: à

Allez le voir, Rose. Vous comprendrez sûrement mieux que moi l’obstination mutique de l’homme et l’attitude au départ incompréhensible de la femme après le drame. Sans compter la scène de « drama queen » de la fille avec la mère. J’ai réagit violemment sous le coup de la déception car j’attendais beaucoup de ce film. En plus trilingue, espagnol, français, gallego (on reconnaît au passage des « tambem », des « fala », des « agora »…).

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