Le rêve d’impuissance des Portugais selon Eduardo Lourenço
Y a-t-il un essayisme heureux ? On mettra certainement sur le compte de la saudade, variante de la mélancolie mais dans ce qu’elle a de plus heureuse et blason de la sensibilité portugaise, le fait qu’Eduardo Lourenço ne voit dans cette pratique exclusive de son métier d’écrivain que désastre personnel et vision tragique de la vie. Moins connu que George Steiner, Claudio Magris, Roberto Calasso ou le regretté Simon Leys, il est pourtant de la même famille. Cela n’a rien de politique. Juste qu’ils ont en commun une intelligence du cours des choses littéraires et poétiques, assise sur une fascinante érudition et déployée dans une langue d’une indéniable qualité.
Une vie écrite (édition établie sous la direction de Luisa Braz de Oliveira, 162 pages, Gallimard) réunit avec bonheur un certain nombre de textes parmi les plus saillants de ce philosophe retiré dans le sud de la France après avoir longtemps enseigné la culture portugaise à l’université de Nice. Son livre, étincelant de perspicacité à bien des égards, est d’un européen au regard aigu et malicieux et d’un intellectuel aussi tranquille que son cher Pessoa ne l’était pas.
Les articles ici colligés sont longs de quelques pages à peine mais d’une grande densité qu’il s’agisse de Montaigne dans son refus de convertir ses faiblesses en sagesse universelle ou de la conscience européenne dans ses affrontements avec notre fameux pré carré. Mais, je l’avoue, ce sont surtout les pages consacrées à sa petite mythologie personnelle qui m’ont le plus captivé. De quoi est faite sa nostalgie ? Du sentiment aigu de la perte et de son refus exacerbé. Air connu. Mais là où Eduardo Lourenço édifie le lecteur non lusophone, c’est dans son insistance à pointer le souvenir de l’Empire perdu comme matrice du mythe fondateur de l’actuelle culture portugaise. Il est plus présent dans cet imaginaire qu’il ne le fut jamais. Un certain messianisme biblique l’imprègne. Ses contours bordent nombre de rêves. Il porte un nom : le cinquième Empire (ce fut d’ailleurs le titre d’un essai de Dominique de Roux à la fin des années 70 lorsqu’il s’était rendu en Angola pour soutenir Jonas Savimbi dans sa guérilla). Il faut remonter au XVIème siècle, quand ce pays dispersé dans le monde était enfermé chez lui « dans un palais sans autres fenêtres que celles de la mer ». Aussi narcissique qu’universaliste, ce petit pays sans importance en Europe devint autre en s’imposant comme acteur de l’histoire mondiale.
Lourenço n’hésite pas à présenter les Lusiades de Camoens, épopée non de leurs aventures maritimes mais de leur pays même, comme « le livre sacré » des nostalgiques, conscients ou inconscients, de l’empire éternel. Celui que les Portugais ont en eux (Os Lusiadas). On peut vénérer un livre. S’il est un poème national, sauvé du fleuve noir de l’oubli, c’est bien celui-ci. Il constitue leur vraie patrie. Rêverie mythologique, il est devenu le véritable blason d’un peuple mais d’un peuple croisé qui en fait son manifeste, d’autant qu’il exalte le catholicisme. Rarement un ars poetica aura été ainsi tenu pour une idéologie. De prime abord, ce chant de vérité raconte l’épopée d’un homme, car c’est de Vasco de Gama et des siens qu’il s’agit. Sauf qu’il y est récitant et peu acteur héroïque.
« Aucune nation moderne, avant le romantisme, ne s’est, comme le Portugal, identifiée à un texte »
L’empire est mort depuis longtemps, mais il demeure bien vivant en rêve, en chimère, en utopie, engagé comme nul autre dans sa propre fiction. Non un rêve de puissance, comme les autres empires, mais « un rêve d’impuissance (…) une sorte d’onirisme épique dont l’obsession majeure, presque unique, est le destin du Portugal lui-même ». Partant, l’auteur ne pouvait faire l’économie d’une définition de la poésie. Un miracle aussi rare que la grâce, soit. Mais encore ? Ce qui permet aux hommes de communier par des symboles. Certes, et puis ? Ce qui les soustrait à la solitude et à la finitude quand ils n’ont pas la chance de se trouver hors d’eux-mêmes et au centre de tout. On se rapproche de l’essentiel grâce à ce qui distingue les poètes non seulement des autres écrivains mais du reste de l’humanité : le rapport avec le mot, cette lumière qui permet de lire de le monde, « le mot suspendu dans sa fonction de désigner le monde pour le convertir en un monde créé par lui ».
Il y a quinze ans, Eduardo Lourenço constatait que le désenchantement intérieur de ses compatriotes n’avait rien de triste ; paradoxalement, il semblait même apaisé. C’est qu’ils avaient le sentiment de vivre un âge d’or culturel grâce au rayonnement régénéré de leur poésie, de leur chanson, de leur cinéma, de leur danse, de leur musique, de leur théâtre, de leurs romans. Cela durera-t-il ? se demandait-il alors. Les années ont passé et l’ont confirmé dans son optimisme. Il suffit de citer des noms, des titres, des créateurs, des œuvres. Chacun les siens. Comme pour en témoigner, et l’illustrer avec éclat, Gallimard édite (hélas, non bilingue), en même temps qu’ Une vie écrite, un indispensable coffret de sa collection de poésie sous le titre collectif Cinq poètes portugais (cinq volumes, 39,70 euros). Eugenio de Andrade, Herberto Helder et Nuno Judice y côtoient Antonio Ramos Rosa et, naturellement, Fernando Pessoa.
A ce dernier, il consacre trois chapitres, centrés notamment sur ses rapports à l’Eros et sur sa fonction initiatique, ce qui est bien le moins. Il voit en lui l’homme qui s’est trouvé naître au monde des mots lorsque celui-ci eut à affronter sa grande crise de la modernité. Ce qu’il appelle la panne générale du sens, quand les noms ne disent pas les choses. L’œuvre de Pessoa est la folle tentative angoissée d’un poète pour trouver une issue de secours à ce dérèglement des codes jusqu’alors en vigueur. Sa fiction se présente comme un mythe qui se dénonce lui-même. On peut aussi lire ce chef d’œuvre que demeure Le Livre de l’intranquillité comme une apologie de la grammaire, cette rencontre unique de l’être et du sens, qui aboutit à un univers mental où ce qui n’est pas ordre est chaos. L’erreur est humaine, mais pas dans le choix des mots où elle est impardonnable.
« Ce n’est pas parce que nous avons embrassé la tunique du Christ que nous pouvons nous permettre des fautes d’orthographe » (Pessoa)
Ce n’est pourtant pas à Fernando Pessoa mais à Almeida Garrett que l’on doit l’image la plus connue de la saudade comme « goût amer des malheureux, délicieuse souffrance de cruelle épine ». On y jouit de l’inaccompli, de l’inachevé. Mais la saudade se distingue de la nostalgie en ce qu’elle s’enracine dans quelque chose de plus profond que le pur affectif : une sensation de « brûler dans le temps sans nous consumer », la conscience charnelle et irréelle de notre temporalité, du tout de ce rien qui demeure quand il ne reste rien de rien (Miguel de Unamuno). Dommage qu’à l’instant même de pointer l’immensité qui se présente derrière cette tentative d’empoigner l’indicible, Eduardo Lourenço assène que seule la musique de Bach à Mahler confère son universalité au particulier, arrête là son livre et nous plante. Car c’est ouvrir une si vertigineuse perspective que l’on ne peut qu’être frustré, chancelant comme abandonné au seuil.
« Le paisible visage anonyme d’un mort.
C’est ainsi que les marins portugais du temps passé,/ qui redoutaient, tout en suivant leur route, l’océan de la Fin,/ virent enfin, ni monstres ni grands abîmes,/ mais des plages merveilleuses et des étoiles irrévélées.
Que peuvent bien cacher les volets du monde dans les éventaires de Dieu »
(Fernando Pessoa, in Poésies d’Alvaro de Campos, traduit du portugais par Armand Guibert)
(Photos Gérard Castello-Lopes)
396 Réponses pour Le rêve d’impuissance des Portugais selon Eduardo Lourenço
Chaloux, il a beau jeu de critiquer les efforts des autres pour rendre accessibles les beaux sonnets de Camoens, lui qui ne parle qu’un français approximatif et ne connaît aucune langue étrangère…! C’est un vrai Pudel frétillant de la queue devant ses boulets historiques à La Ferté s/ Jouarre…!
« qui ne parle qu’un français approximatif et ne connaît aucune langue étrangère…! »
Tout doux, Alba. Je n’ai certes pas tes ressources pour prouver à quel point j’ignore celles que je prétend(rai)s savoir.
Et il tire en postant ses commentaires…
Bref, Alba n’a rien compris au sonnet qu’il a cru traduire. Il le reconnait à demi-mot. On respire.
Chaloux est en train d’éjaculer, mes pauvres enfants…
Notre WGG est un Vétéran, respect!
Il a longtemps conduit son bus entre les barres.
« On est loin de la cité française, avance un policier en poste à Ajaccio, on peut s’y balader sans problème et le quartier n’est pas interdit aux flics comme ailleurs. » Mais entre le deal de drogue, la précarité et la montée des communautarismes, « ce quartier commence à présenter des caractéristiques similaires à celles de certaines cités du continent », s’inquiète M. Marcangeli.
Mille sept cents habitants, pour moitié issus de l’immigration, s’y partagent 480 logements entre lesquels les conducteurs des bus de la ville évitent de passer car, à plusieurs reprises, ils ont été pris pour cible par des jets de pierres.
Oh non, pas pour si peu.
L’Orient
Pardon pour cette brutalité:
chez nos alliés saoudiens, ça a longtemps été la préférence nationale plus le socialisme.
« C’est bien simple, jusqu’à présent, tous les Saoudiens travaillaient dans la fonction publique, résumait dernièrement dans Le Figaro, Pascal Devaux, expert de BNP Paribas. »
Ça va finir.
Les damnés du désert vont-ils se lever?
Vous avez vu, Chaloux?, sous ce billet passé 22h on se retrouve à trois sur notre banc.
Ecoutez, c’est très sympathique.
Et en plus on ne dit pas que des bêtises.
Dommage que D., capable d’apprécier en connaisseur le jésuitisme d’Oliveira Salazar, ne mette pas son grain de sel.
Chaloux dit: 28 décembre 2015 à 21 h 51 min
tombeau de la chevalerie française.
Il devrait être interdit de faire la guerre à pied : ça fait popu…
…Good Lord! I’ve never heard anything like that! That’s bewildering! But how do you fit your life – I mean your life as a banker and a businessman – into your anarchist theories? How do you fit it if you say that you mean by anarchist theories exactly what everybody (any common anarchist) means? And you say, on top of that, that you’re different from them because you’re more anarchist than they are – don’t you?
– Yes.
– I can’t understand you at all.
– But would you like to understand?
– Of course I would.
He removed from his mouth the cigar, which had gone out, lit it slowly, stared at the waning match, put it lightly on the ash-tray; then, turning to me his head, which had sunk for a moment, said:… [Pessoa traduit par Pessoa s’arrête à ce point du délicieux et simplet opuscule intitulé Le banquier anarchiste]
Pour C.P. Eh oui,je suis t.B.refigurée;mais les arrières sont à la traîne: je ne peux manger que de la purée mousseline et boire avec une paille; en janvier grandes décisions; les condoléances sont prématurées!
Stupéfaite que vous connaissiez mal A.Savinio, vous avez une telle bibliothèque intérieure, qui parfois me fait peur, mais toujours fait mon admiration. Je lis Savinio depuis longtemps, les ed fr et ita sont différentes; Elena en parle remarquablement…Lisez !
Il y a longtemps que je n’ai rien posté sur « près.. » Un petit post sur Beckett, à la trappe illico …alors ..une phrase ? la trappe illico. Pas de 3°essai: « ouvrez moi cette porte où je frappe en pleurant » ? je déteste les pleurnicheries.
Je m’étais lancée dans les romans d’espionnage, les policiers. Je viens de voir pour la 3°fois d’affilée »l’affaire Ciceron » exceptionnel; aucune afféterie, lumière blanche, éclatante; pas de clair-obscur(sauf à la fin) et pourtant alors que NOUS savons TOUT,voyons tout, nous sommes sur les dents, J.M. nous trimbale avec dextérité jusqu’à la dernière image, fabuleuse.J.Mason,extra, D.Darrieux, beauté prodigieuse et jeu fascinant–idiots ces superlatifs …..Beauté ? je vais vous charger d’une mission parfumée, embrasser les » 4 jolies pimbêches » et leur souhaiter toutes sortes de bonheurs pour 2016.
Happy new Year pour vous et les vôtres. Lola
Pour M.Court.Qui êtes-vous ? je ne sais pas, mais sachez que je ne vous ai jamais pris pour un Trissotin; votre érudition m’intrigue et m’instruit; vos reparties m’amusent; « la fiancée du scaphandrier » de Cl Terrasse, génial, la vérité est au fond des mers et au balcon…Excellent 2016 ,comme pour un grand vin.Lola
Pour Elena. Non seulement vous parlez d’A.Savinio que j’aime depuis longtemps, mais vous le citez si bien ,que je me tais.Je ne crois pas du tout à la décrépitude du roman et encore moins de la nouvelle; tellement souples, ces formes permettent TOUt,imagination, imaginez; prose, dévergondez-vous, romanciers jetez vos vieux bonnets par dessus les moulins.Je lis en ce moment »la chambre peinte/un récit de Mantoue » intrigues passionnantes.
Pour vous souhaiter une très belle année,ce petit poème d’A.Paoli
« Sommeil ivre de ton enfance
Tu traces sur les colonnes des platanes
Des puzzles d’écorces de miroirs
Des incrustations de rades en partance
Sur la géographie des côtes
Tu avises des avancées de golfes noirs
Géants
Sur la moiteur des sables
Clairs
Tu découpes dans la blondeur
immobile
des eaux
La dérive des rivages
du temps »
A plus tard, Lola
Dans notre effort de tirer les commentateurs cultivés vers la terre qui ne ment pas et l’agri/culture qui va avec, penchons nous sur les évènement de Corse, le microscope en mains.
Les Corses sont racistes et xénophobes, ce qui est une attitude raisonnable, avouons le, on est tous pareils : de sales égoïstes arrogants !
En effet, examinons le problème : dans ce ghetto communautaire ajaccien, vous avez des africains au noir indélébile et des arabes au musulmanisme indécrottable ! Comment voulez vous qu’ils soient appréciés des Corses ? Les natifs de l’île de beauté sont exigeants !
On ne peut pas considérer que ce sont de bon Français, ces gars là : ils attaquent les pompiers, ils ne mangent pas de porc…
Deux erreurs à ne pas commettre sur le territoire de la République, une et indivisible… Tu aimes les Français ? Tu dois aimer les porcs…
La véritable solution à l’intégration est stalinienne, déplacement ethnique : on prend les bonnets rouges bretons, et hop ! on déplace tous les Bretons en Corse, les Corses étant déportés en Bretagne, les fauteurs de troubles aux Antilles. Le problème est réglé, l’autorité de l’Etat n’est plus remise en cause sinon c’est le goulag : la Guyane et Cayenne !
Pourquoi ne pas faire simple ?
La guerre civile est partout en train de croitre ! La Corse donne l’exemple…
Cette affaire, la reprise en mains de l’Etat, ne peut être réalisée que par une prise de pouvoir forte des nationalistes racistes et xénophobes corses, à Paris.
J’ai comparé les photos de Talamoni, et Simeoni avec les portraits de Buonaparte, le futur empereur des Français … la ressemblance est frappante ! Le Directoire est prêt, là ! … A Paris ! A Paris !
Ô Corses, sauvez la France, une fois de plus, la gloire est à portée de main, et nos armées invincibles iront à Moscou renverser le Tsar Putin, au lieu de jouer avec les voyous en Afrique …
Quarante ans que les cocotte-minutes sifflent désespérément, soumises à un feu bien trop violent, on les entendaient les sifflets affolés, on n’a rien fait ! Mitterrand plissait les yeux, Chirac souriait bêtement ! On assistait les assistés… Misère !
Elles vont exploser, les cocottes ! Ajaccio, et partout ! et les livres seront brulés, tous y compris les saints, et le blog sera fermé, Pessoa oublié, Passou et quelques uns d’entre nous seront rééduqués dans des camps gérés par des pédagogues corses déterminés …
Pourvu que tout se termine bien et que nous évitions Waterloo release 2 ! La France a peur.
Dans la rubrique ‘les dingues sont en liberté’: dès 6h du mat à pq jc le triste clown pantin désarticulé fait bonimenteur
A louer
Quartier résidentiel « Les Jardins de l’Empereur », studio dans immeuble tranquille, voisinage agréable, commerces stupéfiants de proximité, feu de palettes tous les soirs, agaceries spontanées avec les autorités répressives de l’Etat, rencontre culturelles avec les indigènes insulaires, une nouvelle façon de découvrir la future corsitude….
Pas étonnant que certains n’arrivent pas à mettre bas leur torchon, en les lisant on se croirait dans les années 60 au comptoir d’un bistrot où les vieux habitués fantasment un roman révolutionnaire, etc., etc.
Notez bien cette information aux conséquences dramatiques. Tachez d’éviter une récidive…
Ayant offert un CD de chants polyphoniques corses « I Muvrini »‘ à des amis de bar porquerollais, …. après l’avoir écouté ils sont partis immédiatement ravager un centre-culturel-salle-de-sport-dépôt-d’armes, ayant pris une chanson d’amour pour un appel au djihad corse.
Offrez plutôt les chants polyphoniques bovins du Charolais, interprétés par un chœur de laitières absolument superbes
les efforts de JC, la brêle de pq varois, pour nous provoquer demeurent sans suite tellement son insuffisance intellectuelle est flagrante
WG a oublié son portugais encore plus que moi…
« magoa » contient nécessairement l’idée de choc, de contusion, de blessure qui n’est pas suffisamment rendu par « peine ».
Contresens majeur: « mor » ne signifie pas « mort » mais est la « sincopada de maior » (source: Aurélio). « Mor espanto »= « maior espanto ».
« Soia » vient de « soer », même origine que « soler » en espagnol: » être fréquent, habituel… »
dupão, Felipe Secundo parlait-il portugais ? probablement moins que le Téméraire dont la mère était « de » Portugal.
Le Brésilien agace le Portugais parce qu’il rit en parlant. Le carnaval de Rio est d’ailleurs une manifestation insupportable à l’esprit du Portugais pur sucre (de Madère).
Pessoa en parle-t-il ? La mise à mort dans la corrida portugaise se fait en coulisses.
« Le carnaval de Rio est d’ailleurs une manifestation insupportable à l’esprit du Portugais pur sucre »
Il paraît que la danse à l’origine de la samba (semba : nombril), ramenée d’Afrique, avait horrifié la cour royale portugaise, qui l’avait jugée obscène – ouarf.. –
Depuis l’invasion des feuilletons TV causer à la manière brésilienne ferait branché
A propos (de Brésil), les films de Glauber Rocha – décédé trop tôt
De retour du Dojo, j’hallucine à la socialiste, le délire cambadélicieux !
Je me demande si je ne ferais pas bien de réviser les principes de base de cet art japonais. En effet, il y en a ici que je casserai bien en deux, si ces lois républicaines scélérates n’empêchaient pas les lions (superbes et généreux) d’écraser les cafards (ceux qui nous rappellent les heures les plus sombres de notre histoire).
Le grand Albert avait raison à propos de l’infini !…
roger dit: 29 décembre 2015 à 11 h 33 min
Il paraît que la danse à l’origine de la samba avait horrifié la cour royale portugaise, qui l’avait jugée obscène – ouarf..
Roger, homme du 18ème siècle mais sacrément en avance sur son temps!
Qu’est-ce que je disais il y a quelques semaines… Cambadélis annonce la mort du PS, avec un art consommé d’accommoder les restes.
Nouveau nom : ripopée.
Un dialogue à fleurets mouchetés d’une très grande classe entre les dénommés Chaloux et Widerganger. Nos deux plus grands commentateurs de la RDL en cette fin d’année éprouvante. Non, il n’y plus de place pour Abdelkader le vieil homme, ni pour le grain de sel sur la queue de D, ni pour la plupart des femmes qui ont à juste titre déserté la joute oratoire, embarquées sur leurs voiliers de fortune, le spi éployé cinglant en direction d’Estoril.
Pourquoi vouloir me mettre un grain de sel sur la queue ? Quelle idée perverse !
…embarquées sur leurs voiliers de fortune, le spi éployé cinglant en direction d’Estoril, les nichons déployés, offerts à l’ardent soleil et aux embruns iodés.
Phil, Don Pedro II est né au Brésil et a reçu une éducation très soignée. Il parlait évidemment le portugais et une flopée d’autres langues. Il a correspondu avec les plus grands intellectuels de son temps. Son souvenir est très populaire au Brésil. Un jour que j’achetais la Veja (équivalent du Point ou assimilé) à Sao Paulo, ma marchande de journaux me tendit l’exemplaire avec le portrait de Pedro II en couverture en évoquant « nosso querido Don Pedro »…Le Brésil n’a guère connu depuis de dirigeant aussi compétent, aimant son peuple et surtout aussi honnête que Pedro II…
Ci-dessous un extrait du Wiki en portugais (facile):
Os interesses de Pedro II eram diversos, e incluíam antropologia, geografia, geologia, medicina, Direito, estudos religiosos, filosofia, pintura, escultura, teatro, música, química, poesia e tecnologia.[157] [158] No final de seu reinado, havia três livrarias em São Cristóvão contendo mais de 60.000 livros.[159] Sua paixão por linguística o levou por toda a vida a estudar novas línguas, e ele era capaz de falar e escrever não somente em português, mas também em latim, francês, alemão, inglês, italiano, espanhol, grego, árabe, hebraico, sânscrito, chinês, provençal e tupi.
Wiki ne précise pas le niveau de connaissance qu’il avait de toutes ces langues, mais pour ce qui est des langues européennes, je n’ai guère de doute qu’il les connaissait très bien…et peut-être même le tupi guarani pour laquelle il disposait sur place de locuteurs de naissance…
Pourquoi tout de suite les grands mots, D. ? Pourquoi idée perverse ?
http://www.guichetdusavoir.org/viewtopic.php?t=15028
Ah bon, c’est sur la queue de l’oiseau. Votre phrase est ambiguë.
Ci-dessous un extrait du Wiki en portugais
–
Donnez juste le lien, pour les 2 ou 3 que ça intéressera, sinon prenez conscience de l’encombrement que présentent ici vos commentaires !
D. dit: 29 décembre 2015 à 12 h 41 min
« Pourquoi vouloir me mettre un grain de sel sur la queue ? Quelle idée perverse ! »
A choisir, Dédé :
1/ mettre du sel sur la queue, au RdC
2/ une enclume portative, lâchée du second étage
Vous choisissez quelle alternative ?
« Donnez juste le lien, pour les 2 ou 3 que ça intéressera, sinon prenez conscience de l’encombrement que présentent ici vos commentaires ! »
Je réponds à Phil, D. Personne n’est obligé de me lire.
Je ne sais pourquoi, Gontrand est ressorti…
Merci dupão. Je pensais en fait à Philippe II, le roi Prudent fils de Charles Quint. Pas bien grave. Vous faites bien de rappeler le souvenir du brillant Don Pedro, intime de Gobineau, tout aussi éclairé que le souverain.
d’Eu à la Ferté s/Jouarre, des boulets dit: 29 décembre 2015 à 12 h 36 min
« embarquées sur leurs voiliers de fortune, le spi éployé cinglant en direction d’Estoril. »
Le vôtre, de voilier, m’a plutôt l’air de voguer vers Tranxene.
Pour avoir lu* le Gobineau diplomate au Brésil, très proche du roi de l’époque j’en ai gardé le souvenir d’un type solide, et d’une amitié profonde et sincère avec l’élite brésilienne de l’époque…
Inutile de vous dire qu’un type qui écrit sur l’inégalité, en général, cela m’enchante !
* où ai-je foutu ce bouquin ? mystère…
Je lis dans ce billet passionnant :
« Ce n’est pourtant pas à Fernando Pessoa mais à Almeida Garrett que l’on doit l’image la plus connue de la saudade ».
Cherchant à approfondir cette remarque j’ai trouvé cette citation de LAWTON (Almeida Garrett, l’intime contrainte, Paris: Didier, p. 198.) :
« Exilé en France, au Havre, Almeida Garrett écrit en 1824 Camões, un poème en dix chants où il présente l’auteur des Lusiades exilé, misérable, vivant dans la solitude et dans la saudade (premier et dernier mot du poème) de la femme aimée et de son pays qui va bientôt tomber sous la coupe des rois d’Espagne. Le premier chant de Camões, Lawton l’explique ainsi:
« La saudade, est, tout à la fois, l’ombre du passé portée sur l’instant présent, et l’ombre portée du présent sur l’avenir […] Le passé de bonheur ne reviendra plus, le paradis perdu ne sera jamais retrouvé, seul le souvenir de l’échec se perpétuera dans les échecs futurs que la durée circonférentielle apportera fatalement. Mais ce seront les mêmes échecs temporels, les mêmes bonheurs fugaces qui adouciront la douleur du souvenir et les feront chérir. Connaître la saudade, c’est se survivre à soi-même, mort-vivant: vivant dans le passé et comme mort en l’instant. […] Le bonheur survit dans la mémoire, on se survit par cette mémoire. »
La mémoire… Pourtant on peut perdre l’autre, ne plus se souvenir, penser à autre chose et cet amour abandonné qu’il soit celui de l’être aimé ou du pays(age) devient le lieu où personne n’habite, une scène de deuil et de silence. Celui qui s’est éloigné, qui a oublié éprouve alors la nostalgie d’un souvenir perdu et cherche de l’autre côté de l’oubli dans une sorte d’ennui un inachevé, un invisible visage glissant sur une eau dormante. Source d’intranquillité.
Pessoa écrit :
« Je sais que je me suis éveillé et que je dors encore (…). Dans une torpeur lucide, lourdement incorporelle, je stagne, entre sommeil et veille, dans un rêve qui n’est qu’une ombre de rêve. Mon attention flotte entre deux mondes.(…) Une angoisse immense et inerte manipule mon âme de l’intérieur, et confusément me change, comme la brise change le contour de la cime des arbres. (…) je suis tout entier confusion paisible. Je m’engourdis. Je fluctue dans l’air, moitié veillant, moitié dormant, et voici que surgit une autre sorte de réalité, et moi au beau milieu de cette réalité, surgie de je ne sais quel ailleurs. (…) Et qui donc est cette femme qui, en même temps que moi, vêt de son regard cette forêt lointaine ? (…) Et moi qui, loin de cette forêt, en viens presque à l’oublier, c’est lorsque je la possède que j’en ai la plus grande nostalgie…
Notre vie n’avait pas de dedans. Nous étions au-dehors, et nous étions autres. »
(Publié dans la revue [L’Aigle] le 6 déc.1913 sous le titre « Dans la forêt du Songe » – « Madone des eaux dormantes… » Traduit par F.Laye
Chaloux, c’est le Pudeld e la Brie, le briard braillard aboyard…
Widergänger dit: 29 décembre 2015 à 13 h 35 min
Légère oscillation de mon citrouillomètre.
@dupão
Dans mon édition portugaise des sonnets de Camõens (Luiz de Camõens, Líricas, Seara Nova, Lisboa, 1970), une note en bas de page précise à propos du mot « mágoa » : « O poeta joga aqui com o sentido corrente de mágoa (=pena, tristeza) e o sentido etimológico, não de todo perdido no seu tempo : nódoa, mancha, macula. »
Pour ceux que Don Pedro intéresse, lire sa visite à Victor Hugo dans Les Propos de Table de VH de Richard Lesclide, le fidèle secrétaire, dont la femme, Juana, était appréciée du maitre.
Et sur Lesclide, le beau travail de Jacques Sery, chercheur modeste mais solide, qui renouvelle toute notre perception du personnage.
Bien à vous.
MCourt
Erratum
Lire Jacques Seray
Le livre est peut etre encore disponible chez l’auteur.
MC
La saudade est en vérité bien plus qu’un sentiment ou qu’un état d’esprit, c’est une mythologie, intimement liée à l’histoire singulière du Portugal, comme l’explique E. Lourenço dans Mythologie de la saudade. Avec ce grand mouvement culturel de la fin du XIXè siècle que fut le saudosisme. A. Garrett l’a mis en œuvre dans une pièce, Frei Luís de Sousa (1843), avec sa célèbre réplique mise dans la bouche du personnage qui incarne le vieux Portugal : « Personne ». Plus tard, Pessoa l’incarne par son nom lui-même.
On devrait toujours se rappeler de l’épisode de l’incendie de la paillote dite de chez Francis, naguère commanditée à la maréchaussée par l’Etat français…, pour mieux laisser accroire à un coup des nationalistes voire des arabes corses.
saudade : MARISA chante MEU FADO
https://www.youtube.com/watch?v=OcKv6EHNOTk
De Raymond Devos pour…
A tort ou à raison
« On ne sait jamais qui a raison ou qui a tort.
C’est difficile de juger.
Moi, j’ai longtemps donné raison à tout le monde.
Jusqu’au jour où je me suis aperçu,
que la plupart des gens à qui je donnais
raison avaient tort !
Donc, j’avais raison !
Par conséquent, j’avais tort !
Tort de donner raison à des gens qui avaient
le tort de croire qu’ils avaient raison.
C’est-à-dire que moi qui n’avait pas tort,
je n’avais aucune raison de ne pas donner tort
à des gens qui prétendaient avoir raison,
alors qu’ils avaient tort !
J’ai raison, non ? Puisqu’ils avaient tort !
Et sans raison, encore ! Là, j’insiste, parce que …
moi aussi, il arrive que j’aie tort.
Mais quand j’ai tort, j’ai mes raisons, que je ne donne pas.
Ce serait reconnaître mes torts !!!
J’ai raison, non ? Remarquez … il m’arrive aussi
de donner raison à des gens qui ont raison.
Mais, là encore, c’est un tort.
C’est comme si je donnais tort à des gens qui ont tort.
Il n’y a pas de raison !
En résumé, je crois qu’on a toujours tort d’essayer
d’avoir raison devant des gens qui ont toutes
les bonnes raisons de croire qu’ils n’ont pas tort ! »
Fleurets mouchetés, fleurets mouchetés… I rouillent ? Ou alors ils sont malades ? Ils ont des éphélides…
Je pensais avoir suffisamment de caractère pour ne pas ressentir cette impression anxiogène d’angoisse : à 15:48, Christiane, vous m’avez fait peur avec votre Devoserie …
réponse à lola, 1 h 41 : on se rend vite à l’évidence quant à l’érudition du courtelinesque Trissotin, Sa Suffisance de petit marquis: un savoir de parcours, de surface, mis en valeur ajoutée par une profusion de références et citations destinées à impressionner sans y parvenir
un comble dit: 29 décembre 2015 à 16 h 27 min
Il se baptise « un comble ».
Ne serait-ce pas plutôt « un cave »?
Hurkhurkhurk!
Indicible, indicible… Rien n’est indicible ! Simplement on n’a pas encore trouvé la bonne image au fond de soi ; mais si on s’améliore, on va la trouver ; et peut-être alors que là on va être effroyablement déçu ! On pourrait faire un dictionnaire des trucs indicibles, et chacun se lance… Ensuite on met « solved » ; comme les conjectures, quoi…
il se baptise Chaloux
ne serait-ce pas « chaloupé » ou « chaloux pet » ?
hurkhurkhurk
un comble dit: 29 décembre 2015 à 16 h 48 min
L’est-il assez, poussif? Gaffe…
« l’auteur ne pouvait faire l’économie d’une définition de la poésie »
…
Moi aussi, j’en ai une : la poésie, c’est rien que du cinoche !
http://clopinetrouillefou.e-monsite.com/blog/mes-textes/la-poesie-c-est-rien-que-du-cinoche.html
Clopine…tout ça pour nous dire que vous avez changé de blog et que l’on peut désormais y laisser des commentaires…
14h02
« dont la femme, Juana, était appréciée du maitre. »
Le contraire m’airait étonnée . Une de plus
gontrand dit: 29 décembre 2015 à 17 h 27 min
changé de blog et que l’on peut désormais y laisser des commentaires…
Ben oui l’autre est bon, autant simplement l’ouvrir ; d’autant que dans le nouveau il y a un captcha, ce qui est la mort du petit cheval…
magoa: « mancha ou nodoa proveniente de contusão. »
je trouve que « peine » est un peu faible et abstrait…le résultat d’une « magoa » est d’être meurtri, blessé.
Bon, ce n’est pas vital… »Mor » et « soer » me gênent plus.
Le 30 janvier, journée de la Saudade au Brésil
Quelle nouvelle! Parallèlement à la vision d’un titre de saison du côté de la terrible vie sous la dictature du plaisir des autres. Avec la redoutable et tenace concurrence des mal-pensant. Mon Dieu. Tout ça… Souhaitons à ceux qui en rêvent d’enfin devenir victimes de leur succès pour que madame tout le monde ose encore manifester.
j’aimais bien ce Chaloux malgré sa Yourcenar, mais ça c’était avant !!
Ah ben ça. Faudrait déjà en avoir connu un… Bref, passons…
…Michel Alba…
Exaucé !
ils sont marrants Chaloux et WG
CM: Vous avez beaucoup travaillé, comme d’autres, sur le thème de la Saudade (cf : « Mythologie de la Saudade »). Peut-on dire que cette « saudade » est une réelle caractéristique du peuple portugais, n’as t-on pas finalement mythifié ce sentiment ?
EL (Eduardo Lourenço): Non c’est presque un constat notarial : les portugais emploient ce mot saudade avec une telle fréquence, on finit par exemple nos lettres avec « saudade de». Cela a d’ailleurs été constaté par les premiers qui se sont penchés sur cette espèce de spécificité de notre âme, de notre façon d’être, de dire que l’on est un peuple particulièrement sensible avec son rapport au passé, non pas en tant que passé malheureux mais en tant que passé heureux. Il y a du vrai dans lecture que l’on fait du Portugal : un pays trop porté au drame, aux larmes, à la douleur. Mais la saudade, c’est presque l’inverse : c’est une envie de retour au paradis. Le paradis que nous connaissons tous, nous sommes tous ces enfants. La saudade est donc une façon d’être toujours en train de nous confronter avec notre propre enfance.
Bernard Pivot
Alors Pessoa, c’est, que vous posez comme un des plus grands écrivains aujourd’hui, du siècle ?
Eduardo Lourenco
Personnellement oui.
Bernard Pivot
Je crois que c’est…
Eduardo Lourenco
Maintenant, c’est pas très intéressant de le dire, puisque c’est devenu une sorte de cliché.
Bernard Pivot
Oui, ici ?
Eduardo Lourenco
Non je dis, pas seulement ici, ça commence à se répandre cette idée que Fernando Pessoa est un des plus grands écrivains du siècle. C’était bien enfin de le reconnaître, c’était encore mieux de le penser et de le vivre comme tel il y a une quarantaine d’années.
Bernard Pivot
Ah ben oui !
Eduardo Lourenco
Ça c’est très égoïste de vous dire ça, mais je veux dire que, il est tombé sur ma génération, comme ça, comme une étoile qui nous tombe d’un autre ciel et ça a bouleversé la paysage, non pas seulement de la poésie portugaise mais de l’imaginaire portugais. Et même, en quelque sorte le, c’est comme si nous n’avions jamais regardé de cette façon-là la culture portugaise, la ville, cette ville là enfin qui s’appelle Lisbonne, et d’une façon générale, les choses. C’est-à-dire les choses qu’on voit tous les jours, le quotidien, et qu’il voit comme s’il était un extra-terrestre, il voit le côté inversé des choses
Bernard Pivot
Mais si, si il y a des français là qui disent : Pessoa, j’en ai peut-être jamais entendu parler ou bien j’en ai entendu un peu parler mais je ne l’ai pas lu. Alors, qu’est-ce que vous pourriez dire les uns les autres, dire aux Français : lisez Pessoa, pourquoi faut-il lire Pessoa ? Pourquoi y a-t-il une singularité en lui qui fait que c’est un des grands écrivains ? Moi je vais vous faire un aveu : j’avais très peu lu de choses de lui, et donc pour préparer cette émission, je me suis mis à lire du Pessoa. Et je dois dire : j’ai été absolument subjugué, notamment par exemple, je n’avais jamais lu ce livre qui s’appelle Le livre de l’intranquillité, qui est un chef-d’oeuvre, effectivement, de la littérature du XXe siècle. Et alors je dirais pour les Français que ça se situe entre Michaud et Cioran, c’est un livre assez désespéré même s’il y a parfois des passages assez drôles, mais vraiment, et puis la qualité de ses poésies… Donc, qu’est-ce que vous diriez ? Pourquoi faut-il le lire ?
Eduardo Lourenco
Il faut le lire parce qu’il faut lire tous les poètes de toute façon.
Bernard Pivot
Ah non, non, non ! Non, non, non, il faut pas lire tous les poètes… Non, non, non, je suis pas d’accord…
Eduardo Lourenco
Lui particulièrement, il faut le lire parce que, il est dans tous les sens, en fait, du terme, un cas, c’est quelqu’un qui a eu, a mis en scène cette maladie ou cette condition spécifiquement moderne de la perte d’identité. Ce sentiment que, enfin qui a porté les hommes pendant des siècles, nous sommes des sujets, nous sommes la force du monde. Et lui il appartient à cette catégorie de quelqu’un qui découvre un peu qui… Non pas qu’il est personne mais qu’il est une multiplicité qu’on ne peut pas véritablement réunir. Evidemment il a donné à cela une forme dramatique, il sait qu’il a créé des poètes, enfin qui sont des doubles ou des triples de lui-même, mais l’important c’est que, il montre par là que c’est pas son cas. C’est vraiment le cas de la modernité et de l’homme moderne, qu’il est multiple.
La poésie c est comme la vérité on la préfère de loin chesterton
Ah bé non. Tout « ça » (un lien, un article) pour tenter de partager une prise de conscience récente chez bibi. A savoir que l’espace entre images et mots est poreux…
On ne va tout de même pas publier le nouveau babyliss offert à papa avec le fric de la collecte des chiennes de garde du harem, non mais…
– Aujourd’hui, le sujet de réflexion, c’est Tranquillité (la paix de l’âme anshin).
– Oui, maître! La Tranquillité?
– Oui, réfléchis.
– … Compris!
– Voilà, c’est ça la Tranquillité.
– Le thème suivant, c’est l’Intranquillité (fu.an).
– Oui, maître! L’Intranquillité?
– Oui, réfléchis.
– …. Aaah? … Compris!
– Voilà, c’est ça l’Intranquillité.
– Le thème suivant, c’est la saudade (sawudaji).
– Oui, maître! La saudade?
– Oui, réfléchis.
– … Aaah?… Aaaah?… Hai, hai, compris!
– Voilà, c’est ça la saudade.
https://www.youtube.com/watch?v=v-RfeZ1AB1w
(La musique qui passe sur le drapeau américain, c’est l’hymne de la flotte du Japon impérial).
Simple.
cher « Comble »
Sans m’étendre sur votre age, votre culture, vos réflexes pavloviens et votre vocabulaire, on ne peut plus limité dés qu’il s’agit de moi, auriez-vous la bonté d’aller consulter ?
Je crains en effet qu’ un ulcère à l’estomac ne menace votre précieuse santé, et ne vous retire à jamais de cette tribune, ou nous serions privés de votre profonde culture. (il faut bien supposer en effet qu’elle l’est, puisqu’on ne la voit pas.)
Nous imaginez-vous privés de la lueur de votre pensée?
« Ainsi toujours poussés vers de nouveaux rivages,
Dans la nuit éternelle emportés sans retour… »
Sans vos rayons, astre de pensée, Passou fermerait boutique et Wiederganger serait à Sainte Anne!
Donc prenez rendez-vous au Cabinet Tomès Defonandrès etc Rue Molière, avec succursale près de Charenton.
Sinon, sachez qu’ à titre d’exercice spirituel,j’adore me répèter devant votre prose, ou d’autres du meme acabit, ma phrase préférée de Courteline (mais oui!)
« Passer pour un idiot aux yeux d’un imbécile est une volupté de fin gourmet ».
Prenez soin de vous. Et portez-vous mieux.
Joyeuses fetes!
MCourt
C’est le chant que saluent Ryû Chishû, son ancien subordonné et la petite mama-san, dans la scène formidable du « Goût du saké ».
Wiederganger serait à Sainte Anne! (M.Court)
________
Décidément on me prête vraiment beaucoup.
Ah ben l’original qui copie comme tout le monde on se demande vraiment pourquoi vous insistez tant à vouloir passer pour autre chose…
– Capitaine… Comment le Japon a pu perdre la guerre, hein?
– Mmmm
– C’était dur pour moi… Quand je suis rentré, je n’avais rien.
– La petite, c’est votre fille?
– Non j’en ai une autre… J’ai emprunté pour un garage… Ça a dû mieux se passer pour vous?
– Ne croyez pas ça.
– Capitaine, qu’est-ce qui se serait passé si nous avions gagné la guerre?
– Aaaah… ne?
– On serait à New York… (Encore une bouteille! – Hai!). Pas comme ici, un vrai bar américain!
– Vraiment?
– Si on avait gagné, leurs gamins à cheveux blond et yeux bleus, ils joueraient du shamisen! Ça serait terrible…
– On a bien fait de perdre…
– Vous croyez? Mmmm…
– Je vous présente la patronne… C’était mon capitaine…
– Un disque ?
– …. Venez, capitaine! … Katchak katchak…
un comble = un surplus, un trop-plein, un galetas…
Paul edel dit: 29 décembre 2015 à 19 h 30 min
De loin…ou de près, Paul Edel?
Vin du Douro fortifié de blanche charentaise, prisé des anglais quand les parvenus du miracle économique de la société du soleil levant des sixties préféraient déjà le Cognac caramélisé – vingt ans avant Schooly D
Que l’école de la chair paraît niaise de ces circonvolutions:
… « Difficile déshabillage d’une femme avec toutes ces agrafes…qui cédaient une à une irrésistiblement, cependant qu’elle sentait monter en elle, malgré sa soumission impuissante, un sentiment de libération qui l’entraînait vers un monde de feu, feu brûlant dont les flammes s’avivaient à chaque instant… »
Vous vous avancez beaucoup en disant « qui copie comme tout le monde ». Comme si tout le monde copiait.
C’est sans doute le fantasme des pauvres en esprit comme Chaloux qui croient que tout le monde est aussi pauvre en esprit et inculte qu’eux…Ils seraient mortifiés à l’idée d’admettre que certains ici n’ont pas besoin de copier quoi que ce soit ; il leur suffit de faire appel à leur immense culture professionnelle.
Mais effectivement quand on voit ce que certains avouent ne pas avoir lu alors que d’autres les ont lu dans leur prime jeunesse, il y a un tel décalage entre les uns et les autres qu’on ne s’étonne plus de pareils propos. Certains sont tout simplement incapables d’imaginer que les autres les surpassent infiniment.
D’ailleurs, savoir copier n’est pas donné à tout le monde. Le copiage suppose une immense culture. Mais ce genre de logique de bon sens ne peut qu’échapper à ceux-là même qui n’imagine pas un seul instant qu’on puisse être cultivé. Des bœufs, quoi !
C’ est dans l’ air du temps de ne pas aimer la poésie, de la haïr même.
La littérature en général, pouah!
D’abord Corse ou d’abord Français? Si être Français comporte bien des avantages, comment blâmer ceux qui n’ont que l’île comme feu et lieu? Il y a bien longtemps, on était chrétien, puis sujet d’un prince. La guerre des religions a compliqué les choses, mais à la mort du roi, on priait pour que son successeur fut bon, qu’il fut pacifique et peu dépensier. Sa nationalité importait peu puisque le concept même de nationalité existait à peine. Vinrent les révolutions démocratiques et les nationalismes. Vive la Nation! À bas les régionalismes! Allez dire ça aux Catalans, Écossais, Bavarois, Basques, Croates et autres anciens Yougoslaves, Québécois, et je m’arrête là.
Alors, Corse ou Français?
Je reprendrai bien un doigt de cet excellent pineau des Charentes…
Bihoreau, duc de Bellerente dit: 29 décembre 2015 à 20 h 54 min
Je reprendrai bien un doigt de cet excellent pineau des Charentes…
Bigorneau, Depuis le temps que vous prétendez avoir pris le maki
Prendre le maquis? Que non. Et encore moins le marquis!
Faut pas confondre la France et la Pologne, mon pauvre chéri de Duc ! En France la nationalité du roi de France importait.
Widergänger dit: 29 décembre 2015 à 20 h 47 min
« Ils seraient mortifiés à l’idée d’admettre que certains ici n’ont pas besoin de copier quoi que ce soit ; il leur suffit de faire appel à leur immense culture professionnelle. »
Mon citrouillomètre est en ébullition.
Très franchement, je me demande en quoi « l’immense culture professionnelle » d’un moliéresque pédant de collège qu’on a pris des centaines de fois -pas plus tard qu’hier avec sa trouduction ridicule- en flagrant délit de raconter n’importe quoi sur tout sujet, pourrait présenter matière à « mortification ».
« Certains sont tout simplement incapables d’imaginer que les autres les surpassent infiniment. »
« Le copiage suppose une immense culture. »
Albablabla, le roi de la perle.
[ @Lemmy: https://www.youtube.com/watch?v=ponhgg5MnfM ]
Vin du Douro fortifié de blanche charentaise
Et la blanche irlandaise éloigne des Açores et projette boulevard du régent à Bruxelles et à la fenêtre du duc …
Plates-bandes d’amarantes jusqu’à
L’agréable palais de Jupiter.
– Je sais que c’est Toi, qui, dans ces lieux,
Mêles ton Bleu presque de Sahara !
Puis, comme rose et sapin du soleil
Et liane ont ici leurs jeux enclos,
Cage de la petite veuve !…
Quelles
Troupes d’oiseaux, o iaio, iaio !…
– Calmes maisons, anciennes passions !
Kiosque de la Folle par affection.
Après les fesses des rosiers, balcon
Ombreux et très bas de la Juliette.
– La Juliette, ça rappelle l’Henriette,
Charmante station du chemin de fer
Au cœur d’un mont comme au fond d’un verger
Où mille diables bleus dansent dans l’air !
Banc vert où chante au paradis d’orage,
Sur la guitare, la blanche Irlandaise.
Puis de la salle à manger guyanaise
Bavardage des enfants et des cages.
Fenêtre du duc qui fais que je pense
Au poison des escargots et du buis
Qui dort ici-bas au soleil. Et puis
C’est trop beau ! trop ! Gardons notre silence.
– Boulevart sans mouvement ni commerce,
Muet, tout drame et toute comédie,
Réunion des scènes infinie,
Je te connais et t’admire en silence.
Rimbaud ?
d
s
I’m at Boulevard du Régent 42
1000 Bruxelles
Belgique
Mais c’est toi, mon pauvre caniche de Chaloux qui a copié/collé la traduction du sonnet de Camoes…!! Moi, je me suis contenté d’en fournir une traduction personnelle, certes un peu fantaisiste, mais personnelle. C’est toi le copieur ! C’est toi le menteur ! Moi, je ne copie/colle jamais rien. Sauf des bouts d’articles de Wiki en guise d’information que je ne signale même pas comme tel tellement il est évident qu’il s’agit de tels textes. Faut être une vraie burne comme un Chaloux pour y trouver à redire.
Widergänger 20 h 59
«Faut pas confondre la France et la Pologne, mon pauvre chéri de Duc ! En France la nationalité du roi de France importait.»
Pas de privauté, mon ami, nous ne sommes pas les écuries. Quant au dauphin, il devait être l’aîné du Roi. Point à la ligne.
« Widergänger dit: 29 décembre 2015 à 22 h 27 min »
Alba, ce que tu as produit hier à nos yeux effarés n’est à l’évidence que le maquillage fantaisiste d’une traduction préexistante, qui ne prouve rien d’autre que ton incapacité (« linceul », « mort ») à comprendre seulement le sens de ce qu’avec ton habituelle suffisance, et sans la moindre vergogne, tu t’es autorisé à tripatouiller .
Mais comment t’en vouloir? Croire que tu peux tromper ton monde avec ces impostures infantiles est ton unique moyen d’exister.
On s’étonne davantage de ta grandiloquence affectée quand on t’en fait la remarque. C’est peut-être sur ce point que ton état est le plus préoccupant.
« C’est toi le copieur ! C’est toi le menteur ! Moi, je ne copie/colle jamais rien. Sauf ».
Tout est dans le « sauf ».
(Le nom de la traductrice figure dans mon post. Je ne m’attribue jamais rien qui soit à un autre. Jamais.)
Bihoreau, duc de Bellerente dit: 29 décembre 2015 à 22 h 27 min
les écuries
Oh mais les écuries il s’en passe d’excellentes ! Suffit de regarder celles décrites par Ferdine dans Casse-pipe…
j’adore ce pseudo
intermède (impuissante)
ahlala, les femmes !
Corse ou Français ?
Porquerollais, Breton, Savoyard, Niçois, Marseillais, Toulousain, Basque, Alsacien, Lorrain, Ch’ti, Auvergnat, Parisien … et tout cela ferait d’excellents Français ?
Euh !… bien obligé … à cause de ces c.ouillons de djihadistes républicains qui ont décapité notre bon Roy Louis et quelques incrédules !
De quoi parle t on dans les « étranges lucarnes » médiatiques ?
D’une décision courageuse, d’une importance capitale, d’une mesure essentielle, de l’essence la politique du gouvernement, du nectar sécuritaire, de l’elixir de bonheur pour tous : la déchéance de nationalité …un truc impossible à mettre en œuvre.
Cela évite de parler de tout le reste où rien ne bouge … fantoches !
Avant de parler de mafia corse….
Et si on parlait de mafia parisienne, bien active et au cœur des décisions qui sont prises pour le bien-être de quelques uns ?!
Comment ça : gênant ! Comment… vous rigolez, ou quoi ! Elle existe, elle travaille, la mafia politique…
Puisque nous sommes dans le rêve …
Résumons : la peine de mort est supprimée en temps de paix et rétablie, de fait, en temps de guerre. Et si on faisait l’inverse ?
On tue préventivement les méchants qui préparent des crimes en temps de paix, et les conflits de guerre qui restent à régler se traitent à coup de bisous…
Merci
The Big Bang Theory: litige autour de « Soft Kitty »…
Le petit roquet de ces lieux doit consulter au plus vite ! La maladie de la persécution le guette… Pauvre Chaloux. On ira lui apporter des oranges.
Mais un vrai malade mental ce type!
Chaloux, tu pollues le blog avec tes billevesées depuis trop longtemps à présent. Tu as besoin de soins psychiatriques. Il faut prendre soin de toi. Renseigne-toi auprès de M. Court, il a de bonnes adresses pour les malades de ton genre.
En plus, je vais te dire, mon pov’ Pudel, la traduction, je l’ai faite comme ça, au pied levé, histoire de.
Mes amis !
Puis-je vous conseiller la Clinique Psychiatrique du Docteur Jekyll à Vesoul : j’en sors ! Les résultats sont remarquables, on a plus goût à rien, et surtout pas à la dispute.
Pendant que je vous tiens, mes petits choux, n’y a t il pas un truc, une nouvelle, de Poe où dans la clinique où un visiteur entre, les fous ont revêtu la tunique blanche des psychiatres et accueillent le visiteur comme des pros …. à s’y méprendre* ?! Je ne me souviens plus exactement…
* j’ai côtoyé dans ma longue, très longue, interminable vie, faite d’ennui, de lassitude et de compromission, des fous, beaucoup de fous !… mais aucun de la dimension des psychanalystes dévoués à leur cause. Encore, qu’il y a des sunnites et des chiites là aussi, freudiens/lacaniens, et des causes bien différentes autorisant des mise à mort spectaculaires !
WGG,
vous devriez aller skier plutôt que de nous faire c.hier assez longtemps ici.
Il n’ y a pas de neige?
je vous conseille la marche nordique avec tous ses bienfaits!
réponse au petit Marquis MCourt
Comblé par votre réponse… mais je ne saisis pas très bien vos remarques sur l’âge et la santé mentale, vous devez confondre avec l’un ou l’une de vos nombreuses inimitiés ici ou ailleurs; en avez vous après la jeunesse ?
« t’as de l’instruction, pote !, qu’il me rétorque mais tout de suite ça le vexe » (Céline, Guignol’s band)
Alors, WGG, tu viens marcher avec nous?
(C’est bon aussi pour le brave chaloux.)
Mon pauvre Alba, c’est mon petit jeu de traquer tes mensonges quotidiens. Mais j’en comprends aussi l’enjeu vital pour toi. Cette surévaluation de toi-même par tout moyen est une pratique dont tu ne peux plus te passer, elle est devenue ton unique planche de survie.
Quant au poème, je maintiens que tu n’as rien traduit du tout, que tu t’es contenté de changer quelques mots et tournures à la traduction d’un autre, sans même pouvoir t’interroger sur le sens du texte, dans l’urgence qu’il y avait à ce moment-là de présenter de toi-même une image acceptable. C’est le fonctionnement type du mythomane.
Evidemment, ceux qui n’entrent pas dans ce jeu doivent « se mortifier » (expression qui dit assez le désir de leur disparition), ont besoin de « soins psychiatriques », sont des « roquets », etc. Tout ce qui obligerait Alba à convenir, ne serait-ce que pour lui-même qu’il n’a pas traduit ce poème, doit être éliminé d’une manière ou d’une autre. Misérablement classique.
En passant : je n’avais pas de sympathie particulière pour WGG mais c’est quand même mieux que ce loupé de Chaloux qui nous gonfle un max.
Lacenaire dit: 30 décembre 2015 à 11 h 08 min
Pour une fois je suis en plein accord avec Lacenaire.
Tout arrive.
Lacenaire dit: 30 décembre 2015 à 11 h 08 min
Alba, est-il tellement étonnant que tu prennes pour pseudonyme le nom d’un assassin pour venir à ton propre secours? Ce type de message apparaît systématiquement après les miens lorsqu’il est question de décrypter ton comportement. Un anonyme qui ne t’appréciait pas beaucoup mais qui commence tout de même à convenir que tu es un type bien, ceci en me lisant. Toujours le même contenu. Qui les poste si ce n’est toi -à moins que tu ne sois pourvu d’un ange gardien-.
Tu es décidément un pauvre type.
WGG, l’Albatrop, est un sacré menteur.
Dire qu’il y a encore des gens qui ne voient pas le carton-pâte, c’est à se jeter dans sa cuisinière!
Moi, je n’aimais pas beaucoup Chaloux, mais en lisant les méchancetés d’Alba, je l’apprécie de plus en plus.
Pour une fois je suis en plein accord avec Landru et Petiot.
Tout arrive.
décidément ce Chaloux est encore plus nouille que prévu, comme ses potes Petiot et Landru
Maintenant Alba va troller, m’insulter de toutes les façons possibles, jusqu’à ce que le stress généré par sa mise en présence avec la réalité soit épuisé. Classique aussi. Bonne journée.
Landru dit: 30 décembre 2015 à 11 h 42 min
Chaloux t’es grillé.
Mes zamis !
Mes amis !
Puis-je vous conseiller la Clinique Psychiatrique du Docteur Jekyll à Vesoul ?
Bien vu Chaloux! L’avatar principal de Michel Alba est muselé. Il ne reste plus que ses satellites. Sacrée démonstration.
Pendant que je vous tiens, mes petits choux, n’y a t il pas un truc, une nouvelle, d’Edgar Alan Poe où dans la clinique, un visiteur entre, les fous ont revêtu la tunique blanche des psychiatres et accueillent le visiteur comme des pros ….
A s’y méprendre* ?! Je ne me souviens plus exactement…
* j’ai côtoyé dans ma longue, très longue, interminable vie, faite d’ennui, de lassitude et de compromission, des fous, beaucoup de fous !… mais aucun de la dimension des psychanalystes dévoués à leur cause. Encore, qu’il y a des sunnybites et des chiipites là aussi, freudiens/lacaniens, et des causes bien différentes autorisant des mise à mort spectaculaires !
il faut bien que jeunesse se passe
Quittons nous sur une remarque hors sujet
A Porquerolles, île divine où les nationalistes sont humanistes donc internationalistes étroits, nous sommes certains que… (fin de communication ….)
Oui JC…. Edgar Poe, « Le Système du docteur Goudron et du professeur Plume » autrement dit « The System of Doctor Tarr and Professor Fether ».
Reste à savoir Qui est Qui ici ?
Ginette dit: 30 décembre 2015 à 11 h 58 min
Chaloux se féminise. Baroz sera peut-être content.
« L’avatar principal de Michel Alba est muselé. »
Chaloux
Oh le volvophile en a matté plus d’un.
zerbinette!!!!!
Eh ben ça nous rajeunit pas!
Reste à savoir Qui est Qui ici ?
heureusement qu’ils ne sont pas des candidats de partis opposés on zapperait encore plus (sauf la cas irrécupérable de pq bien sûr, en extase devant la grosse ‘bulle’-dozer et l’horrible nièce intégriste, il a enregistré leurs interventions et ne se lasse pas de se les repasser en boucle ..)
Moi ce qui me fait peur avec Chaloux, c’est qu’il monte un jour rue Ramey pour découper Alba la grosse dinde en morceaux…
…Me piquer le boulot, quoi…
J’en dors pus.
Désiré.
Pas sillonnant!
Il me voit partout le petit roquet du blog. Un de ses aspects comiques, non le moindre. Il doit en faire des cauchemars la nuit, ce pauvre Chaloux. Ah, l’est bien fada, mes pauvres enfants !
Widergänger dit: 30 décembre 2015 à 13 h 29 min
Avec Videgogue, c’est toujours l’autre qui est fou : forcément fou.
Bonjour à toutes et à tous sans exception! Le docteur va vous recevoir sous peu. En attendant, prenez donc un caramel mou…
JC….. dit: 30 décembre 2015 à 5 h 58 min
Et si on faisait l’inverse ?
Ezact. Des guillotines y en a plus beaucoup, si faut se prêter ça entre pays à cause du front qui bouge tout le temps comme dans La Veuve, on n’en sort pas… Surtout au fin fond de n’importe quel bled des Syrtes ! Enfin là au moins y a la main d’oeuvre locale…
Ce soir je me fais un hachis parmentier. J’ai déjà les patates.
D. dit: 30 décembre 2015 à 18 h 50 min
Ce soir je me fais un hachis parmentier. J’ai déjà les patates
Avec un oeuf dur haché ce sera super et original.
Oui, ou même un oeuf mou. D’ailleurs 9 est mon chiffre.
J’hésite entre um ovo quente ou um ovo estrelado.
Les oeufs durs… Pour havoir des muscles énormes, c’est des blancs de poulet, qu’il faut gober ; mais pas un ! Peut-être dans les huit kilos toutes les heures…
Mais j’ai déjà des muscles énormes, Sergio.
N’oubliez pas que j’ai été agent de protection rapprochée et que j’ai assuré la protection de nombreuses personnalités. Il faut cependant trouver une juste mesure sinon vous craquez très vite les coutures de votre costume et vous êtes gêné dans vos mouvements.
Mais peut-être n’avez-vous jamais porté le costume sur vos muscles, comme moi.
Oh et puis je n’aime pas parler de moi.
Pour le blanc de poulet, c’est exact mais le fromage blanc maigre est très bien aussi.
La viande rouge est à éviter absolument.
Il faut avoir des reins en bon état. Les insuffisants rénaux doivent absolument éviter de tels régimes.
Dans le métier j’étais surnommé « hammer » non pas parce que j’étais fou mais parce que je cassais tout ce que je touchais, y compris mes collègues à l’entrainement. Pourtant j’essayais de faire attention.
Les photographes qui s’approchaient trop près, je les soulevais avec deux doigts et je les reposais deux mètres à côté, délicatement.
Un jour l’un d’entre eux a voulu se frayer un chemin à coup de téléobjectif Canon série L, je lui ai broyé le truc d’une seule main, sans faire même exprès. On a été obligé de lui rembourser. J’étais désolé.
D’ailleurs si on a besoin de mes services pour l’annonce du prochain Goncourt, il ne faut pas hésiter à me demander, je le ferai bénévolement.
« et que j’ai assuré la protection de nombreuses personnalités. »(Dédé)
C’est exact. Je confirme. Notre D. assurait la protection rapprochée de la naine Mimi Maciste. Il l’a comprenait à merveille, d’un seul regard, face à face, les yeux dans les yeux.
Il l’a quittée par sa faute à elle.
Elle le prenait trop souvent de haut.
Comme d’habitude, vous affabulez, JC.
Qui va aller croire vos fadaises ?
D.
Vous l’aurez voulu ! Que la vérité éclate ! …
Vous n’auriez jamais dû lui proposer le mariage et des emprunts toxiques.
(allez-y doucement, cher ami, j’arrive du Dojo où deux veuves, ceintures noires lubriques, se sont jetées sur le kimono dans lequel j’étais, et m’ont tordu comme serpillère humide)
Ah ben ça me rappelle une infirmière que j’ai brièvement connue à l’hôpital lors d’une visite. Au moment de devoir quitter la chambre pour cause de lavement à faire celle-ci m’a craché un « j’imagine que vous préférez ne pas voir ça » sur un ton qui pouvait laisser imaginer qu’elle devait le faire avec sa gu.le…
…
…désolé,!…rien à vous instruire,!…
…comme vous,…
…écrire pour ne rien dire,…
…chacun, à ses secrets d’éruditions,…
…rien à partager,!…à la lettre,!…
…
…prendre soins de soi,…
…les balances des renversements des peaux flasques confiées à des spécialistes d’opinions,…
…se connaître les parcours qui nous meuvent à tout,…je n’irait pas,!…
…
…à étudier les techniques,!…
…mais ou en êtes vous, sur quel niveau d’échiquier, vous est il plaisant, de nous livrer vos épanchements,!…
…manager,!…
…tout vas très bien, continuer, comme çà,!…à la mode de la violence des riches, et des collabos d’héritiers,!…
…
…vous travailler sur quel réseau, pour quel contexte,!…
…a Oui,!…l’argent,!…les billets,!…
…même, à se construire sa sérénité,!…
…début à fin de moi,!…un tout en soi,!…
…etc,!…
Au nom de l’ensemble des commentateurs de la prestigieuse République des Livres, je vous souhaite Messire Pierre Assouline une
BONNE ANNEE 2016 !
En y associant bien volontiers tous ceux qui sont proches à votre cœur, infiniment bon !…
Au nom de l’ensemble des commentateurs de la prestigieuse République des Livres, je vous souhaite Messire Pierre Assouline une
BONNE ANNEE 2016 ! (JC)
Attendons O h GMT; c’est plus prudent. D’après ce qu’on peut se figurer des projets de l’E.I., il n’est pas sûr qu’il voie 2016.
Sur le blog à Sergio, ce refuge à mémères, JC écrit : « mort aux cons » ! il a envie de ses suicider ?
Marion Nette dit: 31 décembre 2015 à 9 h 47 min
refuge à mémères
Tu y as donc une place de choix.
Cadeau pour Marion Nette
https://www.youtube.com/watch?v=HosxAgmSzVY
« pour te dire que j’t’aime »
PS à Marion Nette
« il a envie de ses suicider ? » Non non non, « SE suicider » JC n’a pas neuf vies comme les chats et il veut continuer encore longtemps à faire bisquer les ….. (au choix mémères,jeunes connes ou vieux cons…)
Votre commentaire est en attente de modération.
Mémère dit:31 décembre 2015 à 10 h 36 min
PS à Marion Nette
« il a envie de ses suicider ? » Non non non, « SE suicider » JC n’a pas neuf vies comme les chats et il veut continuer encore longtemps à faire bisquer les ….. (au choix mémères,jeunes c.nnes ou vieux c.ns…)
Comme il n’y a plus grand’monde qui cause par ici, je peux me permettre de pasticher le titre du billet :
« Le rêve d’impuissance des Porquerollais selon le Fantôme de JC…. »
Et bonne année à tous ceux qui ont envie de passer le cap et de continuer.
« Comme il n’y a plus grand’monde qui cause par ici, »
ils sont déjà en train de se goinfrer et tous bourrés
La toujours jeune Madame Verniglia souhaite à toutes et à tous UNE BONNE ET HEUREUSE ANNÉE avec une pensée particulière à Madame Pessoa, la marchande de poissons de JC au Camp à Nella de la rue Fournier
…
…résumons 2015,!… » Ripoux « ,…
…
…les corps constitués,!…ripoux,!…
…
…L’€urope » ripoux « ,!…
…
…la façade, pour les pauvres et sa justice » ripoux « ,!…pour les riches-doux,!…
…
…et, les mécanismes sociaux, à deux faces » ripoux « , républiques ou royaumes à tout » ripoux « ,…malins-escrocs,!…la lèche pour un moteur à deux temps,!…
…administrations de tout les services de l’état au citoyen,!…électricité, internet, polices, banques, collabos,!…Oui,!…
…l’Europe » Ripoux « ,!…en consciences et faits divers, même des cas minimes,!…
…
…etc,!…ripoux même, nos amis et familles, et tout partis ( pris ),!…etc,!…
…
…la république, la démocratie, l’humanisme, tout reste d’héritiers ripoux,!…
…nominés rois, tous ripoux,!…
…
Partagez vos caprices de riches pour faire superbe et généreux. N’oubliez pas de plaisanter avec quelques articles constitutionnels fondamentaux pour faire de l’humour à la mode. Et persévérez dans le rampant pour rester certains d »avoir le bon niveau de votre société académique idéale. Vivez dans la correcte adoration du cliché servant de résumé quand ce n’est pas d’alpha et d’omega, et la fuite des vrais miroirs, à votre taille.
le garçon qu »on appelait monsieur dit: 31 décembre 2015 à 11 h 54 min
Vous de même
…
…luxures ripoux,!…
…
…pourquoi,!…il existerait, une luxure correcte,!…un bondage en Plus sur la nature et la planète qui se réchauffe,!…
…y a du gibier sur le poil de la bête, à deux sous,!…etc,!…Ah,!Ah,!…Bip,!Bip,!…
…Go,!…les » ripoux « , de partout,!…
…
Au IVe s, venus de Majorque, quelques Juifs reçurent du roi Cheran Perumal la ville de Cranganore, dans le nord de l’actuel Kérala, en possession perpétuelle. À leur arrivée, au XVIe s, les Portugais les en chassèrent. La petite communauté juive alla s’installer plus au sud, à Cochin, où l’on visite aujourd’hui la synagogue Pardesi (étrangère), dont le plancher est fait d’exquis carreaux de faïence peints à Canton.
C’est bien cette histoire de peinture sur faïence. Quand on sait que de nos jours les Portugais sont d’excellents carreleurs. En France; qu’alliez- vous imaginer…
Cette chanson en hommage au Printemps des œillets avril 75 au Portugal (chanson censurée au Brésil ) https://www.youtube.com/watch?v=ST30-i7cZJk
RT @Fondation_Shoah: Le gouvernement facilite l’accès aux archives de Vichy via @Le_Figaro t.co/wwIwGtfe3K
—-
Ré-édition du livre qui permit de lever l’omerta sur ces années noires d’encre & de sang:
Vichy et les juifs: Nouvelle édition enrichie (octobre 2015) de Michael R. Marrus, Robert O. Paxton, Calmann-Lévy.
Faites-nous plutôt un résumé de ce que contiennent ces archives désormais ouvertes bloom. Pour ceux qui ne seraient pas encore aware, kom jeanclaude. .
Ainsi l’admiration que JC porte à Pessoa ce n’est pas pour l’écrivain pour sa marchande de poisson qui porte le même nom ! cela explique tout !
Très beau billet, en effet. Toujours pareil lorsque l’intimité est grande entre soi et ce dont on parle. Et puis ça change du fabriqué, des fricassées moyennement fraîches, foies engraissés à la farine dans la mare aux canards pas enchaînés, survols de nids de coucous plus ou moins mazoutés, piqués aux antibio ou surgonflés aux hormones. De bons voeux, à Lisbonne Pessoa soyons-en sûrs reste tranquillement assis sur son banc, lisant le journal dans l’espoir que les nouvelles de 2016 soient meilleures
Ce billet de schizophrénie grammairienne du non sens me gonfle, comme pessoa.
Le labo de chimie de l’université de Coimbra fut pionnier pr développer les travaux de Lavoisier
http://www.persee.fr/doc/pharm_0035-2349_1997_num_85_316_4899
http://m.youtube.com/watch?v=ZFGqZto7z-A
Bon réveillon, la Reine. Avec cotillons, valise en carton, et tout et tout. À l’année prochaine !
Marion Nette dit: 31 décembre 2015 à 14 h 59 min
en effet il répète qu’elle a de beaux morceaux
Marion Nette dit: 31 décembre 2015 à 9 h 47 min
ce refuge
Ha mais c’est mon blogounet ! Faut le réchauffer comme un serpent dans l’oeuf… Euh non…
Il sera minuit en Chine du Nord dans quelques instants…
BONNE ANNEE à nos ami(e)s !
Qu’Amitabha vous protège, vous, et ceux que vous aimez !
les Portugais sont d’excellents carreleurs.
Depuis, les polonais ont pris le dessus entreprenarial, cela est de notoriété publique…
Il est temps de se quitter sur une contestation des informations de l’EXPRESS à 17h56 !
Non ! les Français ne sont pas 65,5 millions ! Ils sont très exactement 66,6 millions ….
Bonne soirée !
Lundi 28 décembre, une énorme éruption solaire s’est produite au niveau des tâches solaires AR2374, celles qui possèdent un champ magnétique très instable. Bien que le phénomène ait lieu très régulièrement, cette fois-ci l’énergie libérée par l’éruption était directement pointée vers la Terre. En conséquence de quoi un puissant rayonnement ultraviolet a touché presque instantanément la haute atmosphère terrestre. Notre champ magnétique nous en ayant protégés les effets ont été faibles : quelques pannes de radios émettant sur des fréquences spécifiques.
Cependant, et ça va vous en boucher un coin : ces éruptions solaires entraînent une autre réaction plus puissante : une éjection de masse coronale. En gros cette éjection se caractérise par une bulle de plasma mouvante se déplaçant moins vite que les rayonnements ultraviolets, généralement trois jours pour atteindre la terre, mais dont le champ magnétique est très fort. Ainsi, si les prévisions sont avérées, l’éjection touchera la terre le 1er janvier.
L’éjection pourrait entraîner un gigantesque orage magnétique en interagissant avec le champ magnétique terrestre.
Maintenant faut-il y voir le signe de l’approche de la fin du monde ?
Ma réponse est clairement : OUI, et je peux le démontrer par a + b.
Un peu d’une belle musique que j’ai dénichée :
http://www.youtube.com/watch?v=4GdjR6mgKbk
Ce soir je me tape la cloche : caviar Beluga et vodka à gogo. Le tout en costume russe traditionnel, dans ma datcha.
http://www.youtube.com/watch?v=_KbT-iA5768
E eu ofereço-te este livre porque sei que ele é belo e inútil. Nada ensina, nada faz crer, nada faz sentir. Regato que corre para um abismo-cinza que o vento espalha e nem fecunda nem é daninho (…) pus toda a alma em fazê-lo, mas não pensei nele fazendo-o, mas só em mim que sou triste e em ti que não és ninguém.
E porque este livro é absurdo, eu o amo, porque é inútil, eu o quero dar; e porque de nada serve querer-to dar, eu te dou…
Reza por mim o lê-lo, abençoa-me com amá-lo e esqueçe-o como o Sol de hoje ao Sol de ontem (como eu esqueço aquelas mulheres nos sonhos que nunca soube como sonharam).
(F. Pessoa, Livro do Desassossego)
E eu ofereço-te este livre porque sei que ele é belo e inútil. Nada ensina, nada faz crer, nada faz sentir. Regato que corre para um abismo-cinza que o vento espalha
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Et je t’offre ce livre parce que je sais qu’il est beau et inutile. Il n’enseigne rien, ne donne rien à croire, rien à sentir. Ruisseau qui court dans un abîme de cendres que le vent éparpille…
(F. Pessoa, Le Livre de l’Intranquillité)
C’est beau ce que vous écrivez, Michel.
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