Le S.O.S. des librairies françaises expatriées
Si les temps sont durs pour les librairies en France, ils le sont plus encore pour les librairies françaises à l’étranger. C’est peu dire que les 250 points de vente de livres français dans le monde souffrent. L’augmentation des baux commerciaux, l’inflation, la crise énergétique, les ventes en ligne, l’accroissement des frais de port, la crise sanitaire, les confinements ont fragilisé leur modèle économique qui était déjà incertain (il n’y a pas de prix unique du livre français à l’étranger). Jamais leur marge n’a été aussi réduite car elles doivent tenir compte du prix du transport, des frais de douane, du taux de change, de remises insuffisantes, de délais de livraison trop lents. Alors elles ferment. Malgré l’aide précieuse du CnL (Centre national du Livre), les libraires français du bout du monde sont à bout et mettent la clef sous la porte.
La librairie Omeisha à Tokyo ? Fermée il y a un peu plus d’un an. Le propriétaire M. Okuyama a jeté l’éponge avec un pincement au cœur car elle avait été fondée par son père en 1947. Mais outre la concurrence digitale et la crise sanitaire, la baisse du nombre d’apprenants de notre langue au Japon a eu raison de sa « passion française ». De plus, sa librairie était située dans le quartier de Fujimi où régnait un véritable microclimat francophone grâce à elle, ainsi qu’au lycée et aux écoles, d’autant que d’autres institutions françaises étaient situées non loin…. La succursale de la librairie Antoine des souks de Beyrouth ? Fermée également l’été dernier bien qu’elle appartienne à un grand groupe de communication. L’arbre du voyageur, fameuse librairie française de Shanghaï ? Fermée il y a deux ans officiellement en raison d’une « rénovation urbaine ». La librairie française de San José au Costa Rica ? Fermée elle aussi. Une peu glorieuse cascade de porte définitivement closes.
Dernière en date : la librairie Vice Versa à Jérusalem (92 m2, sur deux étages, située en plein centre-ville ) vient tout juste de faire faillite. Faute de repreneur, elle a fermé ses portes ; il semble que le propriétaire des murs, le patriarcat arménien, ait cédé le bail à un galeriste. Elle avait été fondée il y a vingt-trois ans et reprise il y a près de cinq ans par Nathalie Hirschsprung. Malgré une situation propre à Israël (les librairies n’ont pas été considérées comme commerce essentiel pendant le confinement et n’ont pas reçu d’aide de l’Etat), son cas est emblématique car, comme d’autres ailleurs dans le monde, elle pointe une double responsabilité pour ne pas dire : culpabilité.
D’une part celle de Lireka, start-up inaugurée en novembre 2021 de vente en ligne de livres français qui vise deux millions de Français expatriés ainsi que quelque 230 millions de francophones dans le monde, même si elle ne s’interdit pas le marché hexagonal. Elle a été lancée en promettant des tarifs inférieurs à ceux d’Amazon, des délais de livraison identiques mais surtout une livraison gratuite . Ses promoteurs se sont appuyés sur la librairie Arthaud à Grenoble qu’ils ont rachetée mais c’est leur seul lien apparent avec la librairie traditionnelle ; à croire qu’il en fallait un tout de même histoire de rassurer. Avec le temps, les tarifs ont tendance à s’aligner mais qu’importe puisque cela l’a rendue d’emblée attractive. Quel libraire de l’étranger n’a jamais vu des clients venus flairer leurs vitrines et leurs nouveautés sinon solliciter leurs conseils, photographier quelques couvertures et, une fois sortis de la librairie, cliquer sur leur smartphone pour les commander en ligne ? Et l’on se demande après pourquoi dans leurs prises de parole ou leurs communiqués, l’amertume se mêle à la colère ! « Une concurrence sauvage ! » dénonce Nathalie Hirschsprung.
D’autre part, la responsabilité de ceux que l’on supposerait être des partenaires naturels des librairies francophones mais qui ne le sont pas tant que ça. Dans nombre de pays, elles doivent insister lourdement, souvent en vain, pour que les Instituts français, les Alliances françaises, les lycées français passent leurs commandes de livres à travers elles, ces librairies on ne peut plus dédiées car in situ ; or c’est loin d’être systématiquement le cas ; on observe un vrai décalage entre la volonté politique exprimée par le Quai d’Orsay et la réalité sur le terrain.
« Un véritable manque à gagner », insiste Isabelle Lemarchand, la présidente de l’Association internationale des libraires francophones. Il est vrai que le plus souvent, les livres scolaires sont achetés en France et dédouanés par le Consulat général pour ne pas payer les taxes locales. Pour avoir été à la rencontre des lecteurs de littérature française au Temps retrouvé à Amsterdam, à La Page à Londres, chez Parenthèses à Hong-Kong, à la Librairie des Colonnes à Tanger, à la Libreria francesa à Mexico et chez tant d’autres, je puis témoigner du dévouement quasiment militant de ces libraires qui sont autant d’ambassadeurs de la France un peu partout dans le monde. Ils y portent la parole, la langue et la culture françaises autrement que les institutions. Ils en sont l’indispensable complément même s’ils attendent d’être vraiment considérés comme leur prolongement. Une vitrine irremplaçable. Tout écrivain qui s’y est rendu à la rencontre de ses lecteurs peut en témoigner. Voir disparaitre une seule de ces librairies est un crève-cœur. Et s’il n’y en avait qu’une…
1 414 Réponses pour Le S.O.S. des librairies françaises expatriées
« Manifestement, ici tout le monde dort, baise, ou fait la fête ! »
Il y en a qui travaillent !
« Il y en a qui travaillent ! » (renato)
Le travail, c’est la santé
Rien faire, c’est la conserver
Les prisonniers du boulot
N’font pas de vieux os…
Karl %ARX, Chansons socialistes
La « vitrine », une autre :
Déjà visée par de nombreuses accusations d’abus sexuels, l’Église catholique fait désormais face à un nouveau scandale concernant les Missions étrangères de Paris (MEP). Alors que plusieurs de ses membres font l’objet d’enquêtes judiciaires en France, les journalistes de France 24 Karina Chabour et Julie Dungelhoeff ont enquêté sur les activités en France et à l’étranger de cette société de prêtres missionnaires, présente dans de nombreux pays d’Asie.
16 sept,8h26
Pourquoi les féministes réclament des «journées du matrimoine» (Le Figaro)
Parce qu’elles sont connes, ces féministes là ! Etre féministe ne protège pas de la connerie.
Ian Kershaw
Paru le 25 août 2023
Essai (broché)
« Ces grandes figures qui ont fait l’histoire. Charisme et politique au XXe siècle »
A lire, encore une preuve de l’importance des individus dans la marche de la grande histoire…
Pardon JJJ, le tutoiement m’a échappé dans la chaleur de l’indignation…
Dans le billet consacré à Anatole France (cf ci-dessous), ces mots prononcée lors des obsèques d’Emile Zola par l’auteur des dieux ont soif: « un moment de la conscience humaine »
Cette expression n’a t-elle pas été utilisée ultérieurement pour Chaplin ?
Un peu d’histoire…racontée à Marseille, Gyptis Town.
« Le terme « matrimoine » n’est pas un néologisme !
Dérivé du latin mater, « la mère », matrimoine est emprunté au latin impérial matrimonium « mariage » et au pluriel matrimonia « femmes mariées ». Il a donné naissance à l’ancien français matremuine (1155), à matremoine (1356), à matrimoigne (1380) puis à matrimoine (1408).
Il fait partie d’un ensemble de mots au féminin qui ont été effacés lorsque la langue française s’est institutionnalisée par le biais notamment de l’Académie française (créée en 1635) et des dictionnaires. Le Dictionnaire historique de la langue française signale que le terme matrimoine « a vieilli, étant considéré comme un terme burlesque au 17e siècle puis a disparu ». »
Matrimoine , Gyptis tour.
Chez la comtesse Lily Pastré
https://www.radiofrance.fr/francemusique/podcasts/allegretto/chez-la-comtesse-lily-pastre-4637156
Merci Closer, vous êtes pardonné ! Bien à vous.
Faut être de droite pour exiger d’être vouvoyé, JJJ !
non, jzmn, de gauche aussi, faut, c’est pareil. Bàv,
Pourquoi quand Sasseur parle de matrimoine, je pense à maritorne ?
Lily Pastré grande amie de Edmonde Charles Roux. A légué le château de campagne Pastré à la mairie de Marseille.
Cinq kilos, c’est quelque chose ; j’en suis à sept. Je ‘e pense qu’à ça.
https://www.laprovence.com/article/region/58225910701069/a-digne-les-bains-rencontre-avec-lhomme-qui-marchait-a-travers-le-monde-pour-se-sentir-encore-vivant
WE du patrimoine.
Très touchant ton récit auto fictif, Paul Edel.
On attend impatiemment la suite sur Constance et les autres…
Elle, Hannah, de ballerine farm, investit son gain (elle écrit « our money ») dans une trayeuse automatique pour les vaches de son mari Daniel.
Son prix de Mss America 2023.
Quatre enfants, à mes yeux, c’est bien. Sept c’est beaucoup. Mais bon, la liberté individuelle, hein !
La Comtesse Pastré a tapé dans l’œil d’ Olivier Bellamy….
Je me demande quand notre hôte va-t-il écrire « sa » chronique sur le livre de Murat ? Certes, il est en droit de se dire que, vu que « tout le monde en parle », il ne va pas ajouter sa voix au brouhaha. Mais pourtant, il me semble qu’une indifférence à ce texte est impossible à concevoir chez un Pierre Assouline. Attendons de voir. Avec curiosité.
Clopine
Il n’a pas le droit déontologiquement car elle fait partie des seize nominés pour le Goncourt.
Paul vous remercie Jazzi
Les hommes « I have so much to tell »
https://www.instagram.com/reel/CunPjxaN1L9/?igshid=YTUzYTFiZDMwYg==
Il pleut : amen.
@ @ Faut-il avoir l’avis de passoul avant de lire ce bouquin de LM ? Daut-il attendre qu’il ait eu le prix G. ? Attendre qu’il ait été éjecté de la sélection avant les quatre derniers en lice ? Peut-on demander à Didier Decoin une dérogation pour Passoul, si on est trop impatient ? Peut-on savoir ce qu’en pensent marie sasseur, de ce bouquin ? BdB ? rôse ? Leurs avis convergent-ils ?… Et le vôtre, CT, quid est ?
Peut-on se dispenser de lire laure murat et lire autre chose qui ne soit pas dans la liste des 16 nominées ? et que nous conseillez vous au juste, chers erdéliens, en dehors de pif gadget et les mémoires de manuel macron ?
Qui a dit que par ailleurs, le cinéma était aussi du bricolage ?
Le léZard, sans aucun doute !
Je viens de terminer une pure merveille ! « LA NOURRICE DE FRANCIS BACON » de Maylis BESSERIE, Gallimard Nrf
RUGBY
Courage ! camarades sportifs sur canapé, M6 nous inflige SAMOA-CHILI vers 15 h …. A suivre.
Bonne après-midi.
Ah merde, Rose, vous avez raison, pour sûr. Bon, on va attendre à après le Goncourt. C’est quand déjà ???
Perso, je relis « la maison des autres » d’un autre prix Goncourt, Bernard Clavel. Il y a deux mois, j’ai revu le téléfilm « l’espagnol » de Jean Prat, tiré du roman éponyme de Clavel, et l’idée que son acteur principal se soit suicidé juste après, m’a totalement bouleversée.
Je me dis que Clavel mériterait largement d’ être « redécouvert », (je pense qu’il le sera) et du coup lavé de l’opprobre attaché à l’étiquette « écrivain populaire ». Parce que, si « populaire » signifie une oeuvre simple, certes, mais délicate et puissante à la fois, alors là, j’aurais tellement voulu, si j’avais su écrire, me voir attribuer ce qualificatif ! Snif, donc. Clopine.
LES PARANOS
Il y a énormément de paranos.
Sur le Net, le parano ne signe pas de son vrai nom, mais d’un pseudo. Les plus paranos d’entre eux changent de pseudos. Le parano préfère ne pas dire son adresse. Le parano ne veut pas donner son numéro de téléphone. Le vieux parano, quand on lui demande sa profession, répond toujours : « Retraité », façon de ne pas répondre. Il faut insister beaucoup pour savoir quelle était sa profession avant d’être retraité. Le fin du fin, pour ne pas répondre est de dire : « J’en ai eu plusieurs », ce qui n’éclaire toujours pas. Le parano, même s’il habite à Trifouillis-les-Oies, possède, comme l’ambassade de France à Moscou ….un broyeur. Tout est broyé : On ne sait jamais. Pas confiance dans les poubelles. Au café, le parano chuchote presque : Quelqu’un , à la table d’à côté, pourrait entendre ce qu’il dit.
Evidemment en plus de ses trois gros verrous, la parano a une porte blindée . Généralement le parano français a chez lui une arme à feu (revolver ou pistolet) : si un cambrioleur vient chez lui la nuit, il pourra faire face. Le parano s’entraîne au club de tir . Cela peut servir, au cas où… Le parano en surpoids a bretelles et ceinture : il est paré. Au café, quand il va aux toilettes, le parano commence par recouvrir le siège, avant de s’asseoir, de plusieurs feuilles de papier hygiénique , ce qui le préservera des contaminations fâcheuses. Le parano fait grand usage des désinfectants. Le parano (je ne parle pas du chirurgien dont c’est le devoir) se lave les mains quinze fois par jour. Le parano ne veut même pas mettre son nom devant sa porte, il met le numéro de son appartement. Ne sonnera que celui qui est son proche ou son ami. Evidemment, on le devine, à la question : « Quel est ton salaire? » le parano répondra, même à un ami qui le connaît depuis vingt ans : « Ah, je regrette, mais je ne te le dirai pas. »
Vais-je vous surprendre ?Je suis le moins parano qu’on puisse imaginer.
IL FAUT R2HABILITER LE MOT BRICOLAGE qui offusque déjà des « puristes »(psy je crois) il a déjà été relevé de l’infamie par LEVI STRAUSS.ce n’et pas une raison suffisante pour le cancelliser
Le concept de bricolage élaboré par Claude Lévi-Strauss a très tôt retenu l’attention critique des philosophes. Paul Ricœur, d’abord, Jacques Derrida, ensuite, ont questionné sous l’angle conceptuel la métaphore du bricolage avancée par Lévi-Strauss au premier chapitre de La Pensée sauvage, en 1962. J’articulerai les notions anthropologiques de bricolage et de branchement. Leur enchaînement n’a rien d’arbitraire. Il permettra de mettre en lumière la pertinence qu’ainsi relancé le concept élaboré par Lévi-Strauss conserve au sein de l’anthropologie contemporaine. La notion de bricolage n’a pas perdu de son actualité en anthropologie. Pour ma part, j’interrogerai ici la notion de bricolage sur sa pertinence pour une anthropologie des changements sociaux, et très précisément sur sa capacité à rendre compte de l’innovation sociale.
https://www.cairn.info/revue-les-temps-modernes-2009-5-page-83.htm
UN LIEN
Un concept lévi-straussien déconstruit : le « bricolage »
Anne Mélice
Dans Les Temps Modernes
Enfin, « juste après », je veux dire juste après le tournage; parce que Rolland (l’acteur en question incarnant l’Espagnol de Clavel-Prat) s’est suicidé la veille de la diffusion du téléfilm.
Vous vous rendez compte ?
La veille !
La souffrance qu’endurait ce type (beau comme un dieu, à part ça…Et des yeux d’une clarté infinie) ! Elle devait être à la mesure des tourments qu’il a infligés à autrui (violences jalouses et conjugales ? ) Mais une interprétation à la mesure de l’écriture de Clavel. Juste, juste, juste. Claire, précise, sans fioriture. Une écriture documentaire et romanesque à la fois. Pourquoi ne parle-t-on jamais de ce pan-là de la création littéraire et cinématographique, celui qui était le fruit abouti des années 50, et qui devait sombrer dans les tourbillons techniques des années 80 ? Il y a eu vingt années traversées de toutes parts par les mouvements économiques et sociaux qui nous préparaient au désastre actuel, certes. Mais il y avait quelques poches de résistance. Clavel en faisait partie, sans aucun doute.
UN AUTRELIENAUQUEL P.ASSOULINE NE PEUT ËTRE INSENSIBLE PUISQU4IL INTRODUIT LA BALLE DE PAUME
« Parce qu’il s’efforce d’ajuster en permanence son geste aux infimes particularités des objets, le bricoleur est un civilisé qui redécouvre, selon Claude Lévi-Strauss, les joies de la pensée sauvage.
https://www.philomag.com/articles/claude-levi-strauss-et-la-figure-du-bricoleur
En vieux français du XIVe siècle, « bricoler » s’applique aux objets atteints d’un mouvement imprévu, ou incident. Une balle de paume qui ricoche,
j’insiste et bricole
ce fut un sujet au bac 1962 philomag
j’espère que Clopine acceptera mon exemple populaire!
Merci Et Al.
Cependant le bricolage de Levi Strauss , proposé à l’épreuve de philo du bac 2023, n’avait pas paru très intelligent, ni très pertinent dans le texte proposé. Un retour à l’obscurantisme, de mémoire.
Il s’affranchissait de toute la partie théorique, non ?
Des siècles de savoirs théoriques passés aux oubliettes.
Une machine à fabriquer des crétins comme s’y emploie la macronie en delestant l’apprentissage de toute la partie connaissance fondamentale.
mais nous, bricoleurs du dimanche et des week ends avons une lettre du Collège de France!
Bricoler à bonne distance
Michel Zink
https://journals.openedition.org/lettre-cdf/218
si vous voulez un exemple « sérieux »
Dieu a peut-être bricolé la femme, mais ce n’est pas pour ça qu’elle a été un « détail » de la création
ben el allii, j’apprécie, sauf que je n’ai RIEN compris à ce que vous me dites. Il y a une telle confusion dans ce que vous tentez d’exprimer que je renonce très souvent à tenter de le comprendre. Je ne veux pas vous faire de la peine, mais… Vous savez, je ne suis pas sûre que la rencontre entre deux planètes complètement différentes soit bénéfique. Certes, ça peut bien se passer, ça se trouve. Mais sinon, quel trou noir ! Euh…
Il ne m’avait pas laissé indifférent, Clopine !
https://www.notrecinema.com/images/cache/l-espagnol-affiche_132955_10987.jpg
Merci de nous avoir rafraîchi la mémoire Et Al.
Le bricolage de Levi Strauss, c’était faire du neuf avec ce qu’il y a de récupérable, à la decheterie.
Quel écrivain a bricolé ce portrait de Jean Gabin ?
« Gabin joue à peu près immobile. Si je cherche à me rappeler un geste de Gabin je ne le vois que levant un peu plus un sourcil. Ou plissant le front.
On ne peut pas dire que ce soit grand-chose. Le reste du temps il a l’air pas content. Et dit peu de chose. Mais d’un ton parfait. On ne cesse jamais de savoir ce qu’il pense. Il pense avec son poids, il pense avec son dos, sa coupe de cheveux, un détail de costume.
Son dos, surtout, est prodigieux ; il raconte un passé, il campe un personnage.
Sa lenteur également. Son immobilité. Gabin ne campe d’ailleurs que lui-même : il ne dépasse pas son propre volume, comme Stroheim ou Michel Simon dont le seul physique a toujours l’air des choses en plus.
Il est de la race des professeurs, des conscients, des savants, à la façon de Jouvet, de ceux qui font vrai parce qu’ils font vrai, et non de ceux qui font vrai parce qu’ils sont incroyables, et qui donnent le double plaisir de l’authentique dans l’inimaginable, comme ces noms qu’on rencontre au hasard du bottin et qui ont l’air inventé par un bébé chinois qui délirerait en uzvarèche, mais que l’évidence oblige tout de même à accepter. Voluptueusement. Car rien ne fait plus de plaisir que la vérité quand elle est folle. »
A propos des livres de la rentrée, à éviter !
« paul edel
SEPTEMBRE 16, 2023 À 9:19
Merci Rose et merci pour ce rabin.. J’ai voulu remercier Jazzi de son éloge de mon texte, sur la RDL, mais désormais, je crois que je suis interdit de séjour. Passou susceptible?
Par ailleurs ma jolie libraire de Saint-Malo m’a conseillé de lire un roman de la Rentrée Littéraire. Le roman est très bien noté dans plusieurs journaux.. L’auteur? Sylvain Prudhomme, titre: « L’enfant dans le taxi ».
Epouvante.
Horreur et damnation. Texte mal fichu, mal cousu, plein de conjonctions de coordination qui ne coordonnent pas grand chose..et une fausse enquête interminable. .c’est irrespirable. Les critiques sont tombés sur la tête? je crois aussi que l’effet couverture « éditions de Minuit, impressionne encore, comme ceux qui achètent du Chanel les yeux fermés. cette couverture blanche avec le passé prestigieux.. le sur-moi Beckettien, et Claude Simon et la génération Toussaint-Echenoz fait prendre aujourd’hui des petits maitres pour des grands seigneurs. j’ai arrêté page 60 et suis descendu de ce p… de taxi.. en maudissant ma charmante libraire. C’est la deuxième fois qu’elle me plante complètement. désormais je n’irai acheter que des classiques chez elle. »
chère dame clopine,
il faut bien que BRICOLER? SOIT UNE QUESTION Pour que d’honorés intellectuels aient cru de leu tache de’ la traiter, même si elle vous dépasse;
vous trouvez donc ces intellos confus, plus confus que votre vie? JE CON9OIS QU ELLE VOUS OCCUPE .c’est bien l’essentiel , future high maintenance woman!
bon week end
Aux éditions de Minuit, il y a un nouveau Toussaint, » l’échiquier », sa vie en 64 cases.
Je ne vais pas joué cette partie.
J’avais vraiment beaucoup aimé la clé USB, et beaucoup moins, son pendant » les émotions « .
Alors s’il faut repartir pour un tour, sur un jeu de l’oie, 64 cases aussi, peut-être … fuir.
Vialatte; C’est google qui me l’a dit.
Nous avons hérité des cultures, et al. Pour un Méditerranéen renier ses tensions internes est inhumain, il est donc naturel qu’il préfère les imprécations de Dante aux insultes de Luther — dans un autre registre qu’il accepte le réalisme machiavélien et rejette l’intolérance luthérienne. Nous regardons parfois une photographie comme un miroir et en dépit des souvenirs tout s’accélère : ruines, déchets, récupérations ; les fixations kitsch et les paradoxes du voyage autour du monde en 80 jours ; agnosco veteris vestigia flammæ ; l’inégalité de l’égal ; bredouillements, « are such stuff As dreams are made on » ; Guinizelli et Dante, Manifeste dada 1918 et A Theory of Mass Culture (entre-temps The no Voice cartonne ; ovations au chef charismatique : nonobstant que le XXIe siècle soit déjà bien engagé, le monde en est encore à ces caricatures). Bruits urbains ; matière sonore soumise au hasard ; la magie du néant, « je n’en ai aucune idée, c’est trop bizarre » ; dynamisme évolutif, changements perpétuels, évanescence — le diffèrent dans l’identique, hors compensation. Ivresses périodiques : il faut à tout prix réentendre les grillons. Présence de l’indéterminé, vide du sujet ; le vol des mouches et un coup de dés ; fracturation de l’histoire : une séparation à entendre, « drawn with a team of little atomies ». Il y aura toujours quelqu’un pour prétendre que l’esthétique est une science normative, c’est une tentation à laquelle certain résistent avec difficulté — elle « devrait inclure quelle sorte de café a un goût plaisant », suggère ironiquement Wittgenstein. Beaucoup de choses ont été remises en ordre sauf l’énergie qui anime notre temps et le poids des événements, heureusement. Frank Zappa veut faire perdurer ses croyances et attaque ex abrupto : « God bless the mind of the men in the street » —, à un moment, il faudrait que les gens lisent la Doctoresse Montessori.
Lu Une façon d’aimer de Dominique Barberis, chez Gallimard.
Tendre roman dont le sujet est « une façon d’aimer ».
En peu de pages et beaucoup de délicatesse, Dominique Barberis brosse le portrait en filigrane d’un pays l’Afrique noire et de ce qui se noue et se dénoue avec déjà les prémisses de foutre les colons dehors.
Sous les yeux de l’enfant, malingre, qui a autre chose à faire qu’à dormir, (/elle surveille ?), d’un médecin qui comprend plus de choses que ce qu’il en dit, ne se noue pas ce qui aurait plus l’être.
Out of Africa.
On attend Bihoreau de Bellerente, duc, pour Laure Murat.
« Il laissait de côté toute la partie théorique ». Et la Dame de se lamenter sur ce « retour de l’obscurantisme. » ( sic) Reste que, pour remettre les pendules à l’heure, qu’il s’agit d’un sujet de bac, et qu’on ne peut exiger actuellement de bacheliers un niveau de maitrise de philo,.., MC
Edel était parti de ce bog avec pertes et fracas, claquant la porte, jurant qu’on ne l’y prendrait plus jamais, insultant au passage l’ensemble des commentateues, il y a moins d’un mois…
Comme quoi il n’y a pas que l’avenir qu’il ne faut pas insulter aveuglément.
Quelles sont les nouvelles ?
Edel a lu 60 pages d’un « mauvais roman » de Sylvain Prudhomme, et c’est la faute de la libraire.
On s’en fout.
D’autant qu’en Provence ils ont apprécié…
La vieille buse en bigoudis peut s’agiter et lancer des invectives complètement débiles, je zappe.
J »ai oublié de préciser, » l’échiquier » de J-Ph Toussaint est sur la liste Goncourt.
Je me demande sincèrement si renato n’est pas en train de devenir fou.
Vous savez D. que c’est une question que certains fous se posent souvent ?
Il y a une bonne femme comme ça, sur une ligne de métro que je prends. Elle entre, et déverse un flot ininterrompu de paroles exteaordinaires et assomantes pendant 2-3 stations. Ne demande même pas d’argent. Elle recommence ensuite dans le voiture voisine.
Ce que je viens de lire ressemble tout à fait à ça.
Évidemment, D., vous n’avez pas les références et cela se comprend, mais ce n’est pas de vautre faute. Cela dit, rassurez-vous, la destinataire comprend, elle.
Incidemment, « une bonne femme » c’est une expression de goujat, vous le savez, je suppose.
Plus j’avance dans la lecture de la princesse Murat, plus je suis ravi. Quelle prose ! N’étant duc que par courtoisie, et n’ayant point trop souffert d’une éducation traditionnelle, je dois reconnaitre que je ressens pour elle compassion et sollicitude. Tiens, qui a déjà dit ça ?
J’espère que le roman , » une façon d’aimer » de D. Barberis , maintenant on air, vaut mieux que les trois lignes expédiées, de la gloutonnerie de qui dechiquète, comme une malpropre; elle parle la bouche pleine, on dirait.
Je soupçonne cette auteur, que je n’ai jamais lue, de légèreté, celle qui fait du bien.
Elles sont quelques unes comme ça, les « elders » , rares en France.
Me viennent à l’esprit D Schneidre, Laurence Cossé, M. Tourneur.
Et donc, D. Barberis aussi, je l’espère. Car je veux bien aller faire un tour chez Temporel.
@Closer
votre citation sur ce livre
Le Premier homme page 66
Oui, Closer, et les 6 pages qui suivent cette page 66 sont pour moi parmi les plus belles de l’œuvre de Camus (que je n’ai pas lue dans sa totalité, loin se faut).
Une brève relecture de ces 6 pages…?
bon dimanche
Hey, vous mélangez Paul Edel et Jacques Barozzi.
Y a écrit « par ailleurs »
C’est pas chez Temporel, c’est chez Gallimard Barberis Dominique.
Quand Marie Sasseur parle de vieille buse en bigoudis, je revois instantanément le portrait du vieux Voltaire !
https://live.staticflickr.com/3240/3140581261_2245147d14_b.jpg
« je ressens pour elle compassion et sollicitude. Tiens, qui a déjà dit ça ? »
Moi, qui suis de noblesse plus ancienne que ces parvenus de récent Empire, BdeB !
Rien a voir avec Muriel Barbery.
Jazzi a lu 60 pages d’un « mauvais roman » de Sylvain Prudhomme, et c’est la faute de la libraire.
A propos, j’ai vu que vous avez mis un genou en terre , et avec beaucoups de civilité; c’est bien !
Demain, jour de Jeûne pour les Suisses, sauf les genevois qui l’ont déjà fait le 7 septembre passé. Donc, ce sera la traditionnelle tarte aux pruneaux (ou prunes?)
«Moi, qui suis de noblesse plus ancienne que ces parvenus de récent Empire, BdeB !»
Parvenus grâce à une carrière militaire éclatante, et reconnue telle par l’Usurpateur. Tout roi descend d’un pendu et tout pendu d’un roi …
Laure Murat explique précisément comment ses ancêtres ont eu les titres.
Pourquoi la Rdl a souvent l’air d’une vieille caisse à outils rouillée tenue par des vieux bricoleurs complètement dégénérés et détraqués ?
Le phénomène est tel qu’on pourrait dire qu’il a fallu Proust pour que Murat (Laure) apparaisse, et que la seconde ne cède en rien au premier en style, profondeur, acuité et intérêt. Bref, il s’agit ici, je ne crois pas me tromper, d’une singulière irruption. Au sens littéraire, et volcanique. Car aucun des petits livres si nombreux des lecteurs de Proust, se pressant pour raconter leur rencontre (j’en suis, donc je peux le dire) de manière relativement médiocre (les pires sont les Einthoven. Les « moins pires », ahaha, sont sans doute Beckett et Tadié, ce dernier étant carrément appointé pour ce faire, donc il est naturel qu’il s’y soit appliqué, bref.) avec ce texte exceptionnel qu’est la Recherche. Mais Murat, comment dire ? Murat, non seulement a « tout compris », mais Murat incarne la Recherche. Plus que chapeau bas. Moi, la républicaine égalitariste issue du peuple et passablement d’extrême-gauche, me voici prête à faire ce que Murat refuserait le plus au monde, et qui pourtant, à mon sens, lui est dû : une sorte de révérence, ahaha, (et quelle langue française, bon sang de bonsoir ! Non mais, vous avez lu ?)
«Pourquoi la Rdl a souvent l’air d’une vieille caisse à outils rouillée tenue par des vieux bricoleurs complètement dégénérés et détraqués ?»
Peut-être parce que c’est trop souvent vrai …
« Pourquoi la Rdl a souvent l’air d’une vieille caisse à outils rouillée tenue par des vieux bricoleurs complètement dégénérés et détraqués ? »
Pour permettre aux jeunes cons de se sentir chics-élégants-kotelettes.
De toute manière, si Murat n’a pas le Goncourt, alors là… Je ne sais même pas comment dire, sinon qu’absolument toute la littérature française est derrière elle… Voire plus que la littérature : l’histoire du pays, l’histoire du pacte social qui maintient tant bien que mal ce bout de société qu’est l’aristocratie du reste du kaléidoscope social, si noblement à la fois refusé et pourtant incarné par Murat. Ce serait comme refuser le Panthéon à Jean Moulin, au seul motif qu’il se serait appelé un « de » quelque chose… Et oublier que derrière Leclerc, il y avait un « Hautecloque »… Avec une voix tremblante, comme celle de Malraux, of course.
Avis à tous ceux qui croient que les militants de l’extrême-gauche ont juste le couteau entre les dents, et la ferme intention de castrer, ou buter, leurs ennemis de classe. Ben non. L’extrême-gauche, contrairement à l’extrême-droite qui ne prône que la loi du plus fort et la haine, tente de proposer l’égalité et l’autodétermination des peuples et des individus. Alors, je le dis vraiment parce que je le pense : une société d’extrême-droite rejetterait d’emblée une femme comme Laure Murat, coupable, entre autres, de lesbianisme. Une société stalinienne la condamnerait tout autant, voire plus, à cause de sa liberté de pensée. Et une société idéale façon Clopine Trouillefou n’aurait qu’une volonté : qu’elle quitte les états-unis et revienne en France . Nous avons tellement besoin d’elle !!!
Une premère page :
https://www.giornalone.it/g/2023/09/16/la-stampa-055129843.webp
et alii dit: à
j’insiste et bricole
ce fut un sujet au bac 1962 philomag
Levi-Strauss passa le relais à François Jacob qui qualifia de bricolage, l’Evolution.
Qu’on débatte au nom de la laïcité sur l’orthodoxie républicaine de la présence du président de la République à la grand’messe du pape à Marseille est l’indice du péril dans lequel se trouve ce principe fondateur .
Autrefois la laïcité était à ce point une évidence que non seulement on n’en parlait pas, mais qu’on n’était pas attentif, qu’on était même indifférent ,à des réalités de la vie publique qui aujourd’hui seraient perçues comme des atteintes graves à ce principe républicain
Je n’ai jamais lu en effet que , tant à l’époque que dans le récit ultérieur de la liberation de Paris , qui que ce soit se soit ému, de ce que l’un des moments forts de l’entrée de de Gaulle dans la capitale libérée ait été un Te Deum à Notre-Dame ;
En Sorbonne j’ai côtoyé dans les amphi des bonnes sœurs en cornette qui étudiaient avec moi ,sans que leur tenue interpelle la républicaine laïcarde pure et dure que j’étais , et je ne me souviens d’aucune remarque de mes camarades à ce sujet .
Et d’après ce que j’ai lu ,lorsqu’il siégeait en soutane à l’assemblée nationale le Chanoine Kir ne retenait pas l’attention par l’incongruité de son vêtement, mais par les taches nombreuses qui le maculaient
Les choses ont changé ;En bien ?,en mal ? pourquoi? un diagnostic s’impose
Paul Klee
A Guardian Angel Serves A Small Breakfast (1920).
Pour le Klee d’aujourd’hui :
Ein Genius serviert ein kleines Frühstück, Engel bringt das Gewünschte
(Un génie sert un petit déjeuner, un ange apporte ce qui est demandé)
« Je n’ai jamais été journaliste ! »
Je lis avec retard un « Philosophie Magazine » . Un entretien retient mon attention. On interroge
Frédéric Worms, qui a été nommé directeur de Normale Sup et Adèle van Reeth, qui a été choisie pour diriger France Inter. Adèle Van Reeth ayant dirigé onze ans l’émssion de philosophie sur France Culture, n’étant pas universitaire, n’ayant pas passé l’agrégation, on s’adresse à elle en croyant parler à une… journaliste. Adèle Van Reeth s’exclame : « Je n’ai jamais été journaliste ! ».
Le questionneur s’étonne et l’invitée donne des précisions. Pendant onze ans, en faisant parler des spécialistes (universitaires, prof de prépas, auteurs…) elle déclare avoir eu un « rôle de …médiation ». Adèle Van Reeth n’est pas journaliste ; elle est médiatrice. Nous sommes fixés. Et maintenant, elle est directrice , comme Frédéric Worms, qui est directeur.
Merci Clopine.
Vos deux analyses sont éblouissantes comme d’hab.
Je ne suis pas favorable à ce que Laure Murat ait le Goncourt.
D’abord son livre est u essai.
Ensuite, elle aurait pu l’intituler « Proust : mon roman familial ». Et il y a la littérature autour de Proust.
Pourtant, son livre m’a grandement enthousiasmée : de l’énergie qu’il développe, du cri qu’il pousse et de l’élan qu’il provoque.
Néanmoins, à mes yeux, ce récit que je ressens comme un immense cri du cœur, est le fruit de deux paradoxes : elle choisit de quitter l’aristocratie mais elle emmène le château !
Le roman en un volume sous le bras.
Elle quitte sa mère, mais avec Proust, elle emmène l’autorisation d’être lesbienne.
Ce livre reste le fruit d’un talent certain.
Mais alors Rosanette, que dites-vous, vous ?
Pour ou contre la présence de Macron la messe du Pape à Marseille ?
Samuel dit: à
Pourquoi la Rdl a souvent l’air d’une vieille caisse à outils rouillée tenue par des vieux bricoleurs complètement dégénérés et détraqués ?
Moij.lorsque je lis cela, horresco référens.
Pourquoi ?
Parce #Emma « comme on est soi-même on voit les autres. »
« On ne pleure pas comme une domestique », répétait mon arrière-grand-mère que la haine de l’effusion avait poussée à donner un bal à la mort d’un de ses fils, tombé pour la France en 1916. »
In Le Point.fr
Mais ce n’est pas pck l’arrière grand mère n’a pas de chagrin.
C’est parce que son fils est tombé sur le champ d’honneur.
On dit « Mort pour la France ».
Il y a de la fierté de cet acte de bravoure.
Puisqu’il en est question et que vous lisez une descendante de la famille :
https://luynes.fr/wp-content/uploads/2018/12/chateau-luynes.jpg
« Le château de Luynes est un ancien château fort, fondé au xie siècle, plusieurs fois reconstruit et remanié, qui se dresse sur la commune française de Luynes dans le département d’Indre-et-Loire, en région Centre-Val de Loire.
« fief appartenait à l’origine à la maison de Maillé depuis le xe siècle.
Une première forteresse est construite au xie siècle et détruite par le comte d’Anjou en 1096, elle fut reconstruite au début du xiie siècle par le seigneur de Maillé. Durant la guerre de Cent Ans, le château de Maillé joua un rôle militaire important.
À la mort du baron François de Maillé en 1501, sans progéniture mâle, le fief passe à la lignée féminine des Laval, liée à la maison de Montmorency. Le 17 juin 1578, Jean de Laval, baron de Maillé, est élevé au rang de comte de Maillé, mais la lignée disparaît en 1590. Le château est alors vendu le 3 août 1619 à Charles d’Albert.
Depuis lors, le château est la propriété de la famille Albert de Luynes. »
Wiki
Toutefois, vous ne pourrez pas visiter ce château dans le cadre des « Journées portes ouvertes dans les monuments historiques », ancienne dénomination.
Ce château n’est plus ouvert au public.
De sombres tracasseries administratives…
In Le Point de
dévastée par un terrifiant manque d’affection maternelle et consciente d’une différence sexuelle ô combien proustienne,
Je ne l’ai pas trouvée dévastée.
Elle décrit d’abord la relation avec sa mère, peu expansive. Elle explique avec les nombreuses fausses couches que vivaient les femmes de cette époque là.
Puis, elle exprime la profonde admiration, le lien, l’attachement qui l’a lie à son père.
Petit rappel toutefois : son père, c’est sa mère qu’il a épousée et pas elle-même. Ils avaient beau »avoir aucun point commun, elle le souligne, ils en ont eu suffisamment pour faire ensemble quatre enfants.
Je l’ai plutôt lu comme une femme qui veut s’affranchir de son destin, bannir les codes, vivre différemment.
Pour moi, elle est princesse jusqu’au bout, ita est, jusque dans l’extrême talent montré dans son écriture où elle survole et de loin, tous les autres romans lus à cette rentrée littéraire.
In Le Point.fr
Apparemment, les jardins peuvent se visiter :
« Les ducs de Luynes recueillirent de nombreux titres : pair de France, duc de Chevreuse et de Montfort l’Amaury, prince de Neufchâtel, de Valengin, marquis d’Albert, de Daugeau, de Cinq-Mars, comte de Tours et de Dunois, vicomte de Châteaudun, baron de La Haye, de Langeais, de Rochecorbon, de Saint-Michel-sur-Loire et de Semblançay. Ils étaient également chevaliers d’honneur et de dévotion de l’ordre souverain de Malte.
Leur devise était « Eo quo me jura vocant et regis gloria » (je vais là où le devoir et la gloire du roi m’appellent).
Lors de la Révolution, le 6 educ de Luynes présida l’assemblée électorale de la noblesse en 1789. Il participa à la rédaction du cahier général des doléances de l’ordre de la noblesse en Touraine et se rallia à la cause du Tiers-État. Il refusa d’émigrer et passa la Révolution sans difficultés. Le château de Luynes fut protégé par les villageois. Il finira sénateur en 1803.
Aujourd’hui, Philippe de Luynes, 13 educ du nom, continue de vivre sur son domaine et au château de Luynes, propriété familiale depuis 1619, que son père ouvrit au public en 1996. Son épouse Capucine est à l’initiative de l’ouverture des jardins situés dans les fossés du château. »
https://www.lanouvellerepublique.fr/tours/les-ducs-de-luynes-famille-de-france
L’extrême gauche, par sa représentante sur ce blog, appréciera qu’un aïeul de Laure Murat participa activement à la Révolution.
Les proustiens, sans doute moins.
Je crois qu’il en avait été question assez récemment sur ce blog, certainement au lendemain de la nuit du 4 août.
Ce bouquin de L. Murat est présenté comme une » thérapie « .
Un portrait familial proustien.
Du lavage de linge délicat en public. Monsieur le duc est au courant ?
« Mais alors Rosanette, que dites-vous, vous ?
Pour ou contre la présence de Macron la messe du Pape à Marseille ? »
Sa réponse est très claire, rose.
Pour elle, la question ne se pose pas et Macron peut faire ce qu’il pense devoir faire : y aller.
Eh bien,je trouve que, en même temps, on ne peut pas réclamer aux jeunes gens de ne pas porter l’abaya au lycée et au collège et aller à la messe du Pape
Je trouve les consignes données contradictoires. Or, il me semble que la priorité à mettre en valeur est que chacun se sente respecté. Avec un esprit de laïcité.
Bien sûr que si, Rose.
Emmanuel Macron pourrait parfaitement se rendre de la même façon à la mosquée de Paris. Mais l’école laïque est l’école laïque. Quelquesoit sa religion, on la laisse de côté à l’entrée. Y compris la tenue rappelant ostensiblement la religion.
C’est est en réalité très simple.
@Rose@Jazzi
Effectivement pour moila reponse est simple ;
Macron doit y aller; cela releve en quelque sorte des regles protocolaires liéees à sa fonction ?
Ce qui interpelle c’est précisément que cette evidence fasse débat
qu’est ce qui explique l’emergence d’un tel climat d’inquietude politique, où un tel débat aurait sa place ?
je n’ai pas la réponse ;je me bornais à faire état de mon embarras
Le Pape est un chef d’ état, celui de Vatican comme Monsieur le Président E. Macron est celui de la France.
Il s’agit d’ une visite protocolaire diplomatique.
Macron n’y manifestera pas un signe quelconque de religion puisqu’il ne communiera pas.
Il a reçu le chef de l’ état d’ Uruguay lors d’un match de rugby et s’introduisit même dans le vestiaire de l’ équipe qui joua contre les français.
La laîcité, c’est respecter la conscience de tout citoyen, croyant ou non croyant, dans le cadre républicain.
Aller à la messe c’est accomplir le rôle de chef d’ état envers un autre chef d’état. Notre président ne commet pas dans ce cas un acte public de croyance mais un acte de présence institutionnel.
Rose votre comparaison avec le port de l’abaya est absurde et ridicule, excusez-moi de le préciser ici. La même chose comparée serait de voir notre chef d’ état français habillé d’ une aube d’ enfant de chœur ou d’ une chasuble de curé.
C’est un peu faux-cul tout ça.
Le président Macron va à la messe du pape, célébration catholique, qui aura lieu en France.
D’autres présidents ne l’auraient pas fait.
Enfin, en réalité, sous la Veme, je n’en vois qu’un qui aurait pu ne pas y aller, en tant que Président, c’est Hollande, par conviction personnelle.
« Je ne suis pas favorable à ce que Laure Murat ait le Goncourt.
D’abord son livre est un essai. »
Il figure néanmoins dans la première liste du Goncourt, rose.
La frontière entre roman d’imagination et récit auto fictif n’a plus court aujourd’hui : tout est roman !
« La promesse de l’aube » de Romain Gary (1960) était déjà un roman autobiographique…
« je n’en vois qu’un qui aurait pu ne pas y aller »
Le plus con !
Ça, par exemple. Si je ne fais erreur, seulement trois présidents français ont accepté le titre de chanoine d’honneur du chapitre du Latran, sans recevoir formellement le canonicat (Pompidou, Mitterrand, Hollande), tous les autres ont accepté ce « privilège ».
« Samedi 23 septembre, Emmanuel Macron assistera à la messe du Pape François à Marseille (Bouches-du-Rhône). Il s’y rendra « en tant que président d’un pays laïc », comme il l’a souligné.
Malgré les critiques, Emmanuel Macron a confirmé qu’il assistera à la messe du Pape François à Marseille (Bouches-du-Rhône) samedi 23 septembre. Il a tenu à défendre son choix lors d’une visite d’une église en Côte-d’Or dans le cadre des Journées du patrimoine. « Je considère que c’est ma place d’y aller. Je n’irai pas (à la messe) en tant que catholique mais en tant que président de la République française qui est en effet laïc », a-t-il affirmé.
L’opposition s’est empressée de répondre à la déclaration d’Emmanuel Macron. « Un président de la République n’a pas à manifester sa préférence pour une religion », s’est exprimé vendredi Fabien Roussel, secrétaire national du PCF. « Pas de cérémonie religieuse pour un élu en France », estime Jean-Luc Mélenchon. » (France Inter)
Vision étroite et bêtement idéologique de l’opposition de gauche dont les porte paroles n’ont pas la carrure pour exercer la fonction de chef d’Etat…
J’ai vu « La Princesse de Cadignan » : eh bien ça ne démérite pas.
Pour ceux qui ne sont pas familiers de l’univers de Balzac il vaut mieux lire « Les Illusions perdues » avant ou tout au moins la deuxième partie (« Un Grand Homme de province à Paris ») sous peine de ne pas saisir les surprises ménagées par Balzac.
Balzac c’est comme Proust, il y a des retournements de situation qui font tout le sel de l’oeuvre.
Il y a quelques années de là, l’une de mes connaissances se demandait si le roman-essai était encore possible. Apparemment oui, si je me tiens à quelques opinions lues ici et écoutées à droite et à gauche à propos du livre de Laure Murat (que j’ai commandé). Ce ne serait pas absurde si par les mérites que le livre semble avoir, elle décrocherait le Goncourt.
c’est une cose d’aller à la messe, et surtout si c’est ou non, sur « invitation » et de qui? QUE DIT LE PROTOCOLE?
BONSOIR
Les « Claudine » étaient déjà des romans autobiographiques.
Les Présidents vont à la messe
« Après la proclamation de la loi de 1905 sur la séparation des Églises et de l’État, les dirigeants de la France cessent d’aller à la messe. Même lors de la victoire contre l’Allemagne en 1918, Georges Clemenceau, alors président du Conseil, refuse de se rendre à Notre-Dame de Paris pour entendre le Te Deum qui célèbre le succès des armées françaises.
Cette règle « républicaine » reste la norme pendant l’entre-deux-guerres. Elle n’est assouplie qu’en mai 1940, lorsque, la France étant au bord de la débâcle, le président du Conseil Paul Reynaud et certains ministres assistent à une messe propitiatoire afin d’implorer le soutien divin pour les armées françaises.
Les choses évoluent à partir de la Libération puis de la proclamation de la Ve République. Le 26 août 1944, le général de Gaulle assiste, après avoir descendu les Champs-Élysées dans Paris libérée, à un Magnificat à la cathédrale Notre-Dame.
Catholique pratiquant, il installe une chapelle à l’Élysée, où il entend régulièrement la messe à titre privé. Le Général assiste également à des offices dans un cadre officiel, comme en 1962 lors de la messe de réconciliation avec l’Allemagne, célébrée à la cathédrale de Reims, en présence du chancelier Konrad Adenauer.
Il se refuse toutefois à communier, car il incarne alors l’État dans l’Église. « Dans une République laïque, il ne voulait pas communier en public », explique le journaliste Gérard Bardy. Le général de Gaulle considérait en effet que le chef d’un État laïque ne pouvait se permettre en public un acte de dévotion.
Ses successeurs entretiennent des rapports plus distants avec la religion catholique mais suivent la tradition instaurée par Charles de Gaulle. Ils manifestent une volonté de neutralité au cours des cultes religieux lorsqu’ils sont dans leurs fonctions officielles.
Georges Pompidou se rend à la messe dominicale à titre privé. Il demande, pour ses funérailles, une messe en latin, accompagnée de chant grégorien.
Valéry Giscard d’Estaing accompagne régulièrement sa femme aux offices. Il assiste en 1980 à une messe célébrée par Jean-Paul II sur le parvis de Notre-Dame, lors de laquelle le pape polonais prononça la célèbre phrase : « France, fille aînée de l’Église, qu’as-tu fait des promesses de ton baptême ? »
François Mitterrand entretient un rapport plus ambigu avec le catholicisme. S’il entame son septennat par une visite au Panthéon, temple républicain, il fait venir en 1995 les reliques de sainte Thérèse de l’Enfant-Jésus au bas de son immeuble. À la fin de sa vie, il dispose une image de saint François d’Assise sur sa table de chevet.
« Une messe est possible », avait indiqué le président socialiste à propos de ses obsèques, ouvrant la voie à des funérailles nationales à Notre-Dame de Paris en 1996. Le président de la République d’alors, Jacques Chirac, y assiste et communie. La gauche s’indigne.
Son successeur, Nicolas Sarkozy, se signe ostensiblement lors de cérémonies officielles. C’est là que s’arrête sa pratique religieuse.
François Hollande est le premier président à revendiquer son agnosticisme. « Je suis arrivé à un point où ce qui s’impose, c’est plutôt la conviction que Dieu n’existe pas, que le contraire » confie-t-il en 2002. Il assiste pourtant à une messe en juillet 2016 à Notre-Dame de Paris en hommage au père Jacques Hamel égorgé par un islamiste et estime alors que « tuer un prêtre, c’est profaner la République ». Un geste et un propos qui ne provoquent alors pas de polémique.
Quant à Emmanuel Macron, baptisé mais non pratiquant, il a assisté à plusieurs messes depuis le début de son premier mandat. En 2017, il assiste à un hommage au père Hamel, un an après son assassinat. La même année, il est présent aux obsèques de Johnny Hallyday dans l’église de la Madeleine à Paris. En 2019, il assiste à nouveau à un office, en mémoire de Georges Pompidou. »
(La Croix)
Bien d’accord, Claudio; les pages 66 et suivantes du Premier Homme de Camus sont absolument bouleversantes.
Sublimes.
Tous les Présidents vont à la messe – 1
« Après la proclamation de la loi de 1905 sur la séparation des Églises et de l’État, les dirigeants de la France cessent d’aller à la messe. Même lors de la victoire contre l’Allemagne en 1918, Georges Clemenceau, alors président du Conseil, refuse de se rendre à Notre-Dame de Paris pour entendre le Te Deum qui célèbre le succès des armées françaises.
Cette règle « républicaine » reste la norme pendant l’entre-deux-guerres. Elle n’est assouplie qu’en mai 1940, lorsque, la France étant au bord de la débâcle, le président du Conseil Paul Reynaud et certains ministres assistent à une messe propitiatoire afin d’implorer le soutien divin pour les armées françaises.
Les choses évoluent à partir de la Libération puis de la proclamation de la Ve République. Le 26 août 1944, le général de Gaulle assiste, après avoir descendu les Champs-Élysées dans Paris libérée, à un Magnificat à la cathédrale Notre-Dame.
Catholique pratiquant, il installe une chapelle à l’Élysée, où il entend régulièrement la messe à titre privé. Le Général assiste également à des offices dans un cadre officiel, comme en 1962 lors de la messe de réconciliation avec l’Allemagne, célébrée à la cathédrale de Reims, en présence du chancelier Konrad Adenauer.
Il se refuse toutefois à communier, car il incarne alors l’État dans l’Église. « Dans une République laïque, il ne voulait pas communier en public », explique le journaliste Gérard Bardy. Le général de Gaulle considérait en effet que le chef d’un État laïque ne pouvait se permettre en public un acte de dévotion.
Tous les Présidents vont à la messe – 2
« Ses successeurs entretiennent des rapports plus distants avec la religion catholique mais suivent la tradition instaurée par Charles de Gaulle. Ils manifestent une volonté de neutralité au cours des cultes religieux lorsqu’ils sont dans leurs fonctions officielles.
Georges Pompidou se rend à la messe dominicale à titre privé. Il demande, pour ses funérailles, une messe en latin, accompagnée de chant grégorien.
Valéry Giscard d’Estaing accompagne régulièrement sa femme aux offices. Il assiste en 1980 à une messe célébrée par Jean-Paul II sur le parvis de Notre-Dame, lors de laquelle le pape polonais prononça la célèbre phrase : « France, fille aînée de l’Église, qu’as-tu fait des promesses de ton baptême ? »
François Mitterrand entretient un rapport plus ambigu avec le catholicisme. S’il entame son septennat par une visite au Panthéon, temple républicain, il fait venir en 1995 les reliques de sainte Thérèse de l’Enfant-Jésus au bas de son immeuble. À la fin de sa vie, il dispose une image de saint François d’Assise sur sa table de chevet.
« Une messe est possible », avait indiqué le président socialiste à propos de ses obsèques, ouvrant la voie à des funérailles nationales à Notre-Dame de Paris en 1996. Le président de la République d’alors, Jacques Chirac, y assiste et communie. La gauche s’indigne.
Son successeur, Nicolas Sarkozy, se signe ostensiblement lors de cérémonies officielles. C’est là que s’arrête sa pratique religieuse.
François Hollande est le premier président à revendiquer son agnosticisme. « Je suis arrivé à un point où ce qui s’impose, c’est plutôt la conviction que Dieu n’existe pas, que le contraire » confie-t-il en 2002. Il assiste pourtant à une messe en juillet 2016 à Notre-Dame de Paris en hommage au père Jacques Hamel égorgé par un islamiste et estime alors que « tuer un prêtre, c’est profaner la République ». Un geste et un propos qui ne provoquent alors pas de polémique.
Quant à Emmanuel Macron, baptisé mais non pratiquant, il a assisté à plusieurs messes depuis le début de son premier mandat. En 2017, il assiste à un hommage au père Hamel, un an après son assassinat. La même année, il est présent aux obsèques de Johnny Hallyday dans l’église de la Madeleine à Paris. En 2019, il assiste à nouveau à un office, en mémoire de Georges Pompidou. »
(La Croix)
Tous les Présidents vont à la messe – 2
« Ses successeurs entretiennent des rapports plus distants avec la religion catholique mais suivent la tradition instaurée par Charles de Gaulle. Ils manifestent une volonté de neutralité au cours des cultes religieux lorsqu’ils sont dans leurs fonctions officielles.
Georges Pompidou se rend à la messe dominicale à titre privé. Il demande, pour ses funérailles, une messe en latin, accompagnée de chant grégorien.
Valéry Giscard d’Estaing accompagne régulièrement sa femme aux offices. Il assiste en 1980 à une messe célébrée par Jean-Paul II sur le parvis de Notre-Dame, lors de laquelle le pape polonais prononça la célèbre phrase : « France, fille aînée de l’Église, qu’as-tu fait des promesses de ton baptême ? »
C’était pas un Te Deum ?
La « Princesse de Cadignan » fait partie d’un beau recueil de nouvelles de Balzac qui porte ce titre en Folio, des études de femmes. Je n’ai pas vu le film, mais je me demande comment on peut mettre cette histoire sur écran…
Tous les Présidents vont à la messe – 3
« François Mitterrand entretient un rapport plus ambigu avec le catholicisme. S’il entame son septennat par une visite au Panthéon, temple républicain, il fait venir en 1995 les reliques de sainte Thérèse de l’Enfant-Jésus au bas de son immeuble. À la fin de sa vie, il dispose une image de saint François d’Assise sur sa table de chevet.
« Une messe est possible », avait indiqué le président socialiste à propos de ses obsèques, ouvrant la voie à des funérailles nationales à Notre-Dame de Paris en 1996. Le président de la République d’alors, Jacques Chirac, y assiste et communie. La gauche s’indigne.
Son successeur, Nicolas Sarkozy, se signe ostensiblement lors de cérémonies officielles. C’est là que s’arrête sa pratique religieuse.
François Hollande est le premier président à revendiquer son agnosticisme. « Je suis arrivé à un point où ce qui s’impose, c’est plutôt la conviction que Dieu n’existe pas, que le contraire » confie-t-il en 2002. Il assiste pourtant à une messe en juillet 2016 à Notre-Dame de Paris en hommage au père Jacques Hamel égorgé par un islamiste et estime alors que « tuer un prêtre, c’est profaner la République ». Un geste et un propos qui ne provoquent alors pas de polémique.
Quant à Emmanuel Macron, baptisé mais non pratiquant, il a assisté à plusieurs messes depuis le début de son premier mandat. En 2017, il assiste à un hommage au père Hamel, un an après son assassinat. La même année, il est présent aux obsèques de Johnny Hallyday dans l’église de la Madeleine à Paris. En 2019, il assiste à nouveau à un office, en mémoire de Georges Pompidou. »
(La Croix)
C’est peut-être une adaptation. Mais ça marche bien.
Plein de bonnes questions Et Al, surtout que le pape a clairement dit qu’il ne venait pas France, mais qu’il allait à Marseille !
La « fille aînée » n’est pas en odeur de sainteté, lol.
Alors le protocole, c’est chacun fait comme il veut, et vient comme il est.
Tous les Présidents vont à la messe – 3
« François Mitterrand entretient un rapport plus ambigu avec le catholicisme. S’il entame son septennat par une visite au Panthéon, temple républicain, il fait venir en 1995 les reliques de sainte Thérèse de l’Enfant-Jésus au bas de son immeuble. À la fin de sa vie, il dispose une image de saint François d’Assise sur sa table de chevet.
« Une messe est possible », avait indiqué le président socialiste à propos de ses obsèques, ouvrant la voie à des funérailles nationales à Notre-Dame de Paris en 1996. Le président de la République d’alors, Jacques Chirac, y assiste et communie. La gauche s’indigne.
Son successeur, Nicolas Sarkozy, se signe ostensiblement lors de cérémonies officielles. C’est là que s’arrête sa pratique religieuse. »
Il y a des scènes d’anthologie : lorsque ces dames se montrent leurs seins, et l’espèce de Trianon qui se mire dans un lac.
Tous les Présidents vont à la messe – 3
« François Mitterrand entretient un rapport plus ambigu avec le catholicisme. S’il entame son septennat par une visite au Panthéon, temple républicain, il fait venir en 1995 les reliques de sainte Thérèse de l’Enfant-Jésus au bas de son immeuble. À la fin de sa vie, il dispose une image de saint François d’Assise sur sa table de chevet. »
Tous les Présidents vont à la messe – 4
« Une messe est possible », avait indiqué le président socialiste à propos de ses obsèques, ouvrant la voie à des funérailles nationales à Notre-Dame de Paris en 1996. Le président de la République d’alors, Jacques Chirac, y assiste et communie. La gauche s’indigne. »
Son successeur, Nicolas Sarkozy, se signe ostensiblement lors de cérémonies officielles. C’est là que s’arrête sa pratique religieuse. »
Il traînait Badinter dans tous les cimetières admirer les gisants. Badinter n’en pouvait plus.
Tous les Présidents vont à la messe – 5
« François Hollande est le premier président à revendiquer son agnosticisme. « Je suis arrivé à un point où ce qui s’impose, c’est plutôt la conviction que Dieu n’existe pas, que le contraire » confie-t-il en 2002. Il assiste pourtant à une messe en juillet 2016 à Notre-Dame de Paris en hommage au père Jacques Hamel égorgé par un islamiste et estime alors que « tuer un prêtre, c’est profaner la République ». Un geste et un propos qui ne provoquent alors pas de polémique. »
Tous les Présidents vont à la messe – 6
« Quant à Emmanuel Macron, baptisé mais non pratiquant, il a assisté à plusieurs messes depuis le début de son premier mandat. En 2017, il assiste à un hommage au père Hamel, un an après son assassinat. La même année, il est présent aux obsèques de Johnny Hallyday dans l’église de la Madeleine à Paris. En 2019, il assiste à nouveau à un office, en mémoire de Georges Pompidou. »
(La Croix)
Désolé, mais le 4 et le 5 ne passent pas.
Voir ici
https://www.la-croix.com/france/Pape-Marseille-Macron-bien-dautres-presidents-assiste-messes-2023-09-14-1201282725
Le Duc de Luynes a reçu …le duché de Chevreuse. Il faut y voir là les effets de la première intrigante du temps, Madame de Chevreuse, qui commença par la Fronde et finit dans le Jansénisme, non sans avoir eu le temps de capter les immenses biens d’ Albert de Luynes. Il s’ensuit non un Duché bicéphale, mais un duc alternatif pour honorer la dame. Le présent Duc est de Luynes, le prochain sera Duc de Chevreuse, puis le titre sera de nouveau de Luynes, etc ,ce qui parait avoir échappé à à culture récente et très fraîchement podcastee de Marie Sasseur! MC
Cette vieille buse en bigoudis devrait plutôt s’occuper de son cul.
Je lis le synopsis dans Wikipedia. C’est ce que raconte le film.
J’espère que le pape dira quelque chose sur le scandale qui atteint la « fille aînée de l’Eglise », avec un clergé qui ne paraît plus que dans les scandales d’abus sexuels ou sert de prétexte à des mouvements et partis nationalistes identitaires, racistes et antisémites.
Si je puis me permettre d’ajouter un commentaire à la fiche wikipedia c’est peut-être « une allusion aux amours de Cordélia de Castellane avec Chateaubriand » mais c’est surtout une allusion aux amour de Balzac avec Mme Hanska.
« Le présent Duc est de Luynes, le prochain sera Duc de Chevreuse. »
Accessoirement, c’est faux. Comme tout ce la vieille buse en bigoudis raconte sur ce blog.
» […] pendant que Balzac agonisait, madame Hanska recevait son amant dans la chambre voisine. »
Pas très woke.
« une société d’extrême-droite rejetterait d’emblée une femme comme Laure Murat, coupable, entre autres, de lesbianisme. »
Clopine, le parti de Marine Le Pen est truffé d’homosexuels affirmés et aux plus hauts postes…
Les sociétés communistes étaient très homophobes. La révolution c’est une affaire d’hétérosexuels d’après ces messieurs-dames.
Napoléon moins.
Bon résumons il n’y a plus de barmen, il n’y a plus d’enseignants, il n’y a plus de médecins et désormais il n’y a plus de militaires.
Résumons la polémique en trois temps. Peut-on dire qu’elle est dialectique ?
1) Des wokes publient un pamphlet appelé « Le français va très bien, merci ».
2) Dans le Figaro un collectif répond dans une tribune au pamphlet : « Le français ne va pas si bien, hélas ».
3) Le Monde fait la synthèse : « La bataille sans fin de l’orthographe, du Moyen Age à l’écriture inclusive »
À chacun son opinion, j’apprécie le partage d’idées.
Vu ce soir Anatomy of a murder d’Otto Preminger.
Éblouissant
Magnifique James Steward, scénario ficelé, suspense tiré au cordeau jusqu’au final qui nous laisse cois.
C’est le film-référence de Justine Triet pour sa palme d’or 2023 Anatomie d’une chute.
Ce qui pourrait nous la signaler comme une grande c’est l’absence totale de référence directe et des angles de points de vue adoptés par chacun des réalisateurs.
Peut être la longueur de chaque séquence 1/3 versus 2/3 hors et dans le prétoire pourrait elle être semblable ; si ce n’est que dans Anatomie d’une chute le partage est moins net et il y a plus d’allers-retours entre dedans et dehors.
De plus, chez Preminger la première partie conduit ouvertement au doute pour le spectateur.
Chez Justine Triet, c’est beaucoup plus ambivalent ai-je trouvé. Même si on s’est fait son point de vue d’entrée, ce qui fut mon cas.
Et Preminger il réussit un exploit inouï : sans jamais relâcher notre attention, nous sommes captivés du début à la fin il nous prive de réquisitoire et plaidoirie et nous assommé d’une pirouette finale.
Quel grand moment de cinéma !
Macron va à la messe sans communier, soit. Bravo pour la suggestion de la mosquée, donc. Et qq sorciers vaudous aussi.
J’ai trouvé fort bienvenu et très futé la comparaison avec l’abaya.
Dans un pays on a besoin d’unité et pas de dissensions.
« Accessoirement, c’est faux? «Même si je puis comprendre qu’on prêche la fausseté histoire de desiquilibrer l’adversaire, Je vous donne rendez-vous au prochain Duc, Sasseur! MC
Quant à l’attribution du prix Goncourt je ne suis pas du jury.
« lors de sa visite en Union soviétique en juin 1966, à l’occasion d’une messe dans la chapelle française de Leningrad, le chef de l’Etat avait communié, appliquant ce jour-là, à l’étranger, un principe de liberté de culte afin de faire officiellement un geste dans une URSS privée de liberté. »
Alors Proust a cru d’abord les aristocrates parfaits, puis il a déchanté, se réfugiant dans l’Art. Et même désenchantement pour les femmes, bien qu’on sait qu’il préférait son sexe. Laure Murat est dure, mais elle voit juste. Mérite t-elle un prix ?
DIMANCHE 17 SEPTEMBRE 2023, 5h14
« Et une société idéale façon Clopine Trouillefou n’aurait qu’une volonté : qu’elle quitte les états-unis et revienne en France . Nous avons tellement besoin d’elle !!! » (Clopinouille)
Tant de sottise…ON NE RIT PAS !!!
« J’ai trouvé fort bienvenu et très futé la comparaison avec l’abaya. » (rose)
« Mais l’école laïque est l’école laïque. Quelquesoit sa religion, on la laisse de côté à l’entrée. Y compris la tenue rappelant ostensiblement la religion. » (D.)
D. a rarement raison, celle-ci c’est l’une de ces rares fois.
… par ailleurs Laure Murat vit avec un joli petit chien :
Photo Ella Hermë
PAPAMOBILE
Que notre chef d’Etat adoré, le Macron, accueille un autre chef d’Etat, l’inénarrable Père François, ne me choque pas le moins du monde.
Cette visite papale, cette participation à une messe catholique à Marseille, cela n’a aucune importance !
Marseille en a vu d’autres….
« Bon résumons il n’y a plus de barmen… »
Voilà une mauvaise nouvelle, de quoi gâcher un dimanche — qui n’est déjà pas le jour plus gai de la semaine.
Oui, la sardine.
C’est dire le minima de l’expérience à venir.
MURAT, Laure
Elle rend un chien heureux, c’est plus facile qu’un homme…. Félicitations pour ce choix !
Sans cookies, on n’accède pas au texte sur l’interview de Laure Murat à Paris des Inrocks.
Sur excellent texte de la rentrée, je plussoie.
Mais de même que pour L’Anomalie de Hervé le Tellier Goncourt 2020, l’attribution du prix est le fruit du consensus, d’un jury éclairé envers un public qui l’est moins.
Dans ce cas précis attribue-t’on le prix à une aristocrate déchue qui en a fait le choix consenti ?
un chien heureux, c’est plus facile qu’un homme.
Le chien, c’est le meilleur ami de l’homme.
Parfois, 🙄, c’est même même son frère de lait : lorsqu’ils ont tété la même nourrice.
même
L’avocat général dans Anatomie d’une chute épargne à peine seulement l’enfant, dont la parole compte plein pot.
Chez Otto Preminger, il est redoutable. On ne sait pas pourquoi il a été radié du barreau.
Son acolyte est splendide : c’est lui qui ramène la clé du résultat.
Tout au long du film, j’ai pensé à ce mode de vie qui consiste à mentir. Au Tribunal tu votes contre, sur un livre qui s’appelait la Bible « je m’engage a dire toute la vérité rien que la vérité ». Qu’est ce que l’on fait de ceux qui se sont construit une vérité qui les arrange plein pot et qui n’a rien à voir avec la vérité des faits intangibles qui sont têtus eux ?
Et des gens qui dorment quatre heures par nuit ?
Laure Murat, je pense qu’elle a, outre à se réinstaller en France, à faire une paix profonde et durable avec sa mère.
Néanmoins, elle fera ce qu’elle voudra.
Qu’elle continue quoiqu’il en soit à écrire, c’est son job de princesse !
Quelle plume !
« Et des gens qui dorment quatre heures par nuit ? » (rose)
Chère rose, les gens qui dorment seulement 4 heures par nuit au lieu des 10 bonnes heures nécessaires aux mammifères supérieurs actifs, n’ont pas la conscience tranquille.
Consultation psychiatrique indispensable !
Me souviens anciennement, il y a quinze ans environ, de ce blog d’avocat que j’avais lu de manière incongrue : c’était déterminant.
L’auteur racontait sa foi constante/son acharnement à défendre son client accusé d’assassinat de sa femme et viol de ses enfants.
C’était raconté avec un talent dingue. Après l’acquittement, son client lui avait dit qu’il était coupable.
Plus le bâton merdeux est dans une marmite énorme, plus le type gagne d’argent comme Éric Dupont-Moretti qui défendrait même une brebis qui a bouffé le loup.
C’est le talent oratoire qui est déterminant, plus que la recherche d’une vérité éminemment floue, chacun se construisant la sienne, persuadé d’avoir la bonne.
Mon passage préféré c’est quand James Steward ♥️(et D.♥️) dit « ah oui moi qui ne suis qu’un minable petit avocat de province ».
Le dentier de l’autre (dépassé est un faible mot) schplaf: au sol.
J’ai droit à une heure vingt encore comment rechoper le train, JC ?
Une me dit « tu as le sommeil du juste ».
Pour rendre un homme heureux, faudrait qu’il arrête de grogner. Le 🐕, un os c’est bon, mais l’homme ?????
L’Anomalie, hormis les 257 000 000 qui se sont régalés, les autres n’ont rien compris, cela vaut-il un Goncourt ?
Peut-être un glossaire à la fin du livre pour les non initiés ?
Cher JC, on apprend à ne pas dormir. Par ailleurs quatre heures par nuit c’est largement suffisant. Bon, si vous n’avez rien à foutre de votre vie dix heures c’est l’idéal.
«… attribue-t’on le prix à une aristocrate déchue qui en a fait le choix consenti ? »
Voir, éventuellement, Pour Marcel Proust , in Minima moralia, T. W. Adorno. Dans toutes les bonnes bibliothèques… si vous ne l’avez pas parmi vos livres !
Cher Renato
On apprend à dormir.
Mais pour cela, en amont, il s’agit de se débarrasser de la montagne d’excitants qui permet de tenir éveillé : et c’est une autre histoire !
Ce sont des conceptions de la vie qui ne se comparent pas tellement elles s’opposent.
Du même style que vie citadine et vie à la campagne : il ne s’agit pas d’une séparation mais d’un gouffre.
si vous n’avez rien à foutre de votre vie
#emma
Ma bibliothèque est autre que bonne et dans mes prochains projets, pas gagné, ardu !, la réduire.
Je ne bois jamais plus qu’un café par jour, donc pas d’excitants. J’ai appris à peu dormir car j’avais des choses à réaliser. Pour le reste si je veux des conseils j’ai un bon médecin.
Cela dit, à propos de « « L’Anomalie, hormis les 257 000 000 qui se sont régalés, les autres n’ont rien compris, cela vaut-il un Goncourt ? »
La « règle » évangélique des pauvres d’esprit vaut pour le paradis, c’est-à dire un lieu qui n’existe pas, dans le cas des arts cette « règle » baisse la qualité des objets produits. Donc si un jury prime un roman difficile, pas besoin de glossaire ou, comme vous m’avez une fois conseillé, d’astérisques — nous disposons de dictionnaires et d’encyclopédies, n’est-ce pas ?
Me les briser menu un dimanche matin, le cap est franchi.
Renato,
Sans Epo vous ne gravissez pas le mont Ventoux : à mon rythme de vie et de travail, vous ‘e tenez pas trois jours.
C’est dit.
Maintenant à chacun sa ferme des célébrités : vous avez beau imaginer, Renato, continuez hein si cela vous occupe, vous qui n’avez rien d’autre à faire de votre vie, en rien, vous n’empiétez sur mon territoire.
« Le présent Duc est de Luynes, le prochain sera Duc de Chevreuse. »
Accessoirement, c’est faux. Comme tout ce la vieille buse en bigoudis raconte sur ce blog.
«… je pense qu’elle a, outre à se réinstaller en France, à faire une paix profonde et durable avec sa mère. » Donc, vous pouvez vous permettre une phrase comme celle-ci et prétendre passer entre les gouttes ?
Cela dit, vous avez besoin d’Epo pour gravir une montagne à vaches ?
« Bon, si vous n’avez rien à foutre de votre vie dix heures c’est l’idéal. » (renato)
Ami renato !!! Dormir 10 heures, c’est vivre ces 10 heures là … C’est rêver !!!
Il m’est arrivé, pendant ces 10 heures de rêves, de croire que j’étais un moine paillard au service de nonnes lubriques en quête de perfectionnement … !!!
Même lorsqu’il dort seulement quatre heures notre rodomont travaille, c’est peu dire!
Vous admettrez cher JC qu’il aurait été préférable ne pas être un moine paillard sans pour autant priver de nos service quelques nonnes lubriques en quête de perfectionnement.
« J’ai trouvé fort bienvenu et très futé la comparaison avec l’abaya. » (rose)
Oui.
Un costume religieux indique une fonction particulière, cela on peut l’ accepter. Ce qui est inacceptable c’est de CONFONDRE le civil et le religieux avec des tenues portées dans le civil comme singeant ( signifiant) une fonction religieuse.
Tiens ! voilà le parasite qui répond au nom MSL, bonne journée le gros jaloux.
On peut avoir l’ esprit cureton sans porter de soutane.
Suivez mon regard!
Une preuve de la non-existence de Dieu ? Un bon dieu n’aurait jamais créé l’Homme. Seulement la Femme !
Le rodomont expert en tout travaille sans quasiment dormir pour conforter sa haute réputation et affuter son esprit de supériorité.
On voit ci-dessus l’ exemple.
Mais que serait jaloux d’ une telle m.?
Rodomont ne devrait dormir que deux heures par jour. Le reste, peaufiner, comme il dit sa haute réputation de supériorité sur un blog.
Lol.
Mais vous le gros jaloux. Cela dit, j’attends impatiemment votre prochain vomi nerveux
Le rodomont nous étronnera toujours!
A +
Oups ! jaloux ou jalouse ?
Je note qu’il est beaucoup question de Laure M. Je m’en réjouis. Je la connais et la fréquente un peu, de seconde main si je puis dire : elle est surtout liée à une amie. Entre nous, nous l’évoquons sous le sobriquet « la principessa ». Affectueusement, s’il faut préciser.
rose, mon bébé,
Mets-toi dans le crâne et referme le couvercle que
Alcool
Tabac
Shit
Cocaïne
Etc.
ne sont pas des excitants mais des palliatifs.
À moins que ce ne soient des antidépresseurs.
Bref.
Laisse béton.
Le mont Ventoux une montagne à vaches.
Rose, tourne la page, c’est dimanche, il va finir par t’énerver ce petit suisse et faire cailler ton lait.
VIE SOCIALE
S’il me faut porter un toast devant un groupe composite, hommes et femmes, je fais dans le simplissime de haut niveau :
» SANTE !!! LUBRICITE, MESDAMES !!! »
Je connais des cyclistes qui ont grimpé le mont Ventoux à vélo, donc montagne à vaches.
Du rififi chez les lubriques.
J’espère que le pape mettra un peu d’ordre chez les tradis, et surtout qu’il dira un mot sur cette croustillante affaire où il est l’un des protagonistes.
On se souvient d’un évêque en mission au Canada, un tabernacle, écarté depuis pour abus sexuels, inquisiteur en chef qui,sur la base d’intrigues fomentees par la mère supérieure d’un couvent tradi en Bretagne , laquelle en pinçait pour le tabernacle et de mèche avec un » favori » de l’inquisiteur,
avait fait renvoyer une nonne du couvent.
Et le pape avait signé le renvoi.
Le motif n’a, à ce jour, toujours pas été exposé.
Il avait été question d’une sombre querelle à propos de Thomas d’Aquin, entre la sœur et la mère sup’.
La mère sup aurait accusé la nonne de mal lire Thomas d’Aquin et de faire de la subversion.
Ce qui m’avait fait dire alors, l’extraordinaire matériau romanesque que voilà, digne d’un roman du très regretté Umerto Eco.
Il se pourrait que la réalité de cette affaire soit plus sordide.
On en saura peut-être plus sous peu, puisque la nonne a porté plainte.
« Après 34 ans de vie au sein de la communauté catholique traditionaliste des Dominicaines du Saint-Esprit, Marie Ferréol, 57 ans, a été renvoyé « sans motif » selon elle, se retrouvant sans ressource, n’ayant ni emploi ni logement, et privée de toute appartenance à une communauté religieuse.
Face à cette situation, la religieuse a assigné sa communauté catholique bretonne en justice ainsi que le cardinal canadien Marc Ouellet pour demander réparation des préjudices qu’elle estime avoir subis. »
AIDE AUX NECESSITEUX
Il y a en RdL, blog de prestige ouvert à tous, quelques proxénètes de haut rang. Je le sais, j’ai les noms.
Ces hommes au coeur gros peuvent ils proposer à Sainte Ferréol, une petite chambre équipée et l’assurance de revenus conséquents ?
Bon dimanche camarades de couvent !
L’affaire ne sera pas extraordinaire, si par ailleurs la mère sup’ , -qui a fait virer la nonne,Sabine Baudin de la Valette dans le civil -, pour » désobéissance « , motif surnaturel, n’avait pas été, en quelque sorte, une voisine de deachach sur les bancs de la fac, puisqu’elle y a préparé une thèse.
Le tout dans un parfait « esprit » tradi ,ie: ni laïc, ni republicain.
Et j’attends la suite judiciaire, avec délectation.
Pour les lecteurs de M. Murat, qui accessoirement se seraient intéressés à sa famille ancestrale, côté matrimoine,
peut-être préciser que le » duc de chevreuse » est actuellement un commerçant, le roi du bricolage, monsieur Kiloutou.
Je trouve cela proustique.
Et son château se visite, profitez-en, c’est gratuit aujourd’hui.
https://www.domaine-dampierre.com/decouvrir/le-chateau/
Bon dimanche.
Chère Marie, le ton de votre commentaire m’enchante !
Je tiens à vous présenter un jour à un ami de longue date nommé Lucifer…
A l’évidence, vous partagez une vision commune de la spiritualité dérivante des peuplades terrestres.
Bien à Vous
Je ne partage rien avec des cons.
Je défends mes valeurs.
Pour le reste, je sais me servir d’une longue cuiller.
Depuis le temps.
Corrigé :
matériau romanesque que voilà, digne d’un roman du très regretté Umberto Eco.
Tout y est d’ailleurs, même Thomas d’Aquin. Les lecteurs de U. Eco savent combien cela ajoute au piquant de l’affaire.
Elle ressemble à Josiane Balasko dans « Gazon maudit », Laure Murat !
Une camionneuse aristo, comment est-ce possible ?
« La Ville de Paris organise ce dimanche la neuvième édition de « Paris respire ». De 11 heures à 18 heures, la circulation des véhicules motorisés, y compris ceux qui sont électriques, sera interdite intra-muros. »
Le léZard va pouvoir marcher dans les rues de la capitale aujourd’hui !
Il évitera aussi les files d’attente devant les monuments, car pour lui les journées du patrimoine c’est tous les jours…
Bien vu :
Lu dans Match l’article de Simon Liberati sur « Les secrets de la princesse de Cadignan » d’Arielle Dombasle/Honoré de Balzac. Car c’est d’abord une nouvelle de Balzac. Jusque là, tout va bien. Jusqu’au moment où Dombasle décide d’en faire un film — et Liberati un article pour Match. C’est là que ça dérape, je crois. Bilan, un mort : Balzac. Liberati est très marrant. Il commence par évoquer Proust, un passage de la « Recherche » où la nouvelle de Balzac est évoquée. Tout ça parce que Dombasle est selon lui un personnage proustien. Peut-être, et même sûrement ! Reste à voir le film, ce qu’apparemment Liberati a fait, sous acide ! Donc, un bel article dans Match, de Liberati, même si on sent l’épuisement du junkie vers la fin. C’est toujours marrant, un article de Simon Liberati dans Match, quand il parle d’une amie. Quand il joue au dandy qu’il est et qu’il en rajoute. Il faut aimer le film de Dombasle, ça par exemple ! Je ne peux en parler, je ne l’ai pas encore vu. Je ne me souviens plus si j’ai lu la nouvelle, mais j’ai le volume en « Folio ». Après tout, Yasmina Reza a mit en scène sa pièce de théâtre, pourquoi pas Dombasle à deux balles s’attaquant à Balzac ? Monument protégé ? Mais non ! Balzac, ça vit toujours ! Balzac sera lu dans les cours d’école et les Ehpad. Grâce à Match, et au bon Simon Liberati, fils d’un écrivain surréaliste. On se dit quand même que c’est dommage que Marc Fumaroli ne soit plus là. Il nous en aurait parlé, de Balzac. Du film de Dombasle. De la princesse. Je relis la nouvelle et je vous dis si je suis amoureux. A plus. Bon dimanche à tous. Sasseur, vous aimez Balzac ?
Bien sûr que j’ai lu De Balzac, cher Damien, cher D’Amiens.
Mais certainement pas tout et pas cette nouvelle « les secrets de la princesse de Cadignan ».
J’avais 10 ans quand j’ai lu « le père Goriot » , c’était l’été, et cet été là, je m’en souviens très bien.
Aujourd’hui il ne reste de cet été là ,que quelques pierres du souvenir et une inscription gravée sur le bois de la porte.
Bon dimanche à vous.
« Sasseur, vous aimez Balzac ? » (Damien)
Cher gamin Damien, stop !
La vie privée de notre amie Marie ne vous regarde pas….
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