Le temps tel le grand Condor des Andes
De quoi parle-t-on lorsqu’on parle du Chili aujourd’hui ? De l’insécurité permanente créée par le narcotrafic et de l’indice de la peur au plus haut à Santiago et Iquique. Des difficultés du pouvoir à réformer la Loi fondamentale après la victoire de la droite conservatrice et de l’extrême-droite aux élections au Conseil constitutionnel. De la récente décision du président (de gauche) Gabriel Boric d’envoyer l’armée patrouiller dans le nord (région de Tarapaca) afin de refouler les milliers de réfugiés vénézuéliens qui fuient leur pays la misère au ventre, confinant de facto ces migrants dans une kafkaïenne zone grise où ils ne sont ni régularisés ni expulsés. Et à la rentrée, c’est du Chili du président Salvador Allende dont on parlera à l’occasion de la commémoration du cinquantième anniversaire de son suicide dans son palais assiégé et bombardé par les forces putschistes du général Pinochet. De ces Chili façonnés par l’histoire immédiate, les medias nous parlent et nous parleront abondamment. Mais il existe un Chili immémorial, un pays fait paysage, dont seule la littérature peut nous entretenir en nous touchant vraiment par le déploiement de tous les moyens de la fiction. La tache que s’est assignée Cordillera (328 pages, 20 euros, Le Cherche-Midi), le premier roman de Delphine Grouès.
C’est peu dire qu’elle y est à son affaire. Le Chili est non la seconde mais l’autre patrie de cette Française depuis qu’elle a soutenu en 2007 sa thèse de doctorat sur Cris et écrits de l’opprimé : le bandit et le soldat dans la poésie populaire chilienne (1880-1973). Mais loin de la forme académique, seul un roman, avec tout ce que la fiction peut autoriser de sensible et de pénétrant, lui permettait d’élever un chant d’amour à la fameuse Cordillera de los Andes, dans l’admiration revendiquée de Roberto Bolaño, Gabriela Mistral et José Donoso. La Cordillère… Un personnage précédé par sa légende car la plus longue chaine de montagne continentale du monde est bien le personnage principal, et le plus attachant d’une intrigue qui n’en manque pas. Impérieuse, elle observe ceux qui viennent s’y lover. Deux catégories de visiteurs : ceux qui cherchent des prétextes pour y rester et ceux qui en trouvent vite pour en redescendre. Au vrai, c’est un monstre.
Le défi narratif est assez gonflé mais l’auteure tient sa note juste de bout en bout de cette histoire de déracinements. Nous sommes d’emblée plongés dans l’intimité des Silva, une famille chilienne des premiers temps de l’autre siècle qui vit aux pieds de la Cordillère et que l’on suit sur une trentaine d’années. Un clan autant qu’une famille. Chacun de ses membres joue sa partition à commencer par le père, le plus fermé, celui qui s’exprime le moins ; ses deux fils sont aux antipodes l’un de l’autre sans que l’un soit le négatif de l’autre, pas plus l’amateur de poèmes que le gardien de troupeau, celui s’enivre de l’odeur du plomb des imprimeries et celui qui se royaume au faîte des montagnes. Il ne fait pas bon s’égarer sur le territoire des Silva. Une entaille à la joue est le signe à jamais qu’on a croisé leur chemin. Mais si la mort rôde partout, si elle guette et attend, c’est aussi que l’épidémie de petite vérole s’étend de village en village et décime les enfants. Pour la fuir, l’éloigner de l’agonie fiévreuse de son frère et ne pas « attraper la mort » à son tour, le grand-oncle aveugle fait de son petit-neveu de 7 ans un lazarillo, canne blanche qui sera son bâton de vieillesse. Ainsi viendra à l’enfant la passion de la poésie, à force d’entendre son maitre la dire d’un village à l’autre pour gagner quelques centavos. Tant et si bien que le duo ne se parle plus qu’en octosyllabes. L’important est de partir le plus loin possible et d’échapper à la suffocation des mines.
Si l’on secoue ce roman tenu par une écriture sèche et sans apprêt, il en tombe des poèmes façonnés par les décimas, autrement dit quatre strophes de dix vers octosyllabes, « ce que les Espagnols ont pu nous léguer de mieux ». Comment n’être pas fasciné par l’idée même de ces massifs qui serpentent continûment durant quelques 7000 kms au long de la côte occidentale de l’Amérique du sud ! On conçoit que cela ait pu nourrir tant de mythes locaux et irriguer l’imaginaire de tant de romanciers et de poètes. Ceux du Chili n’y ont pas échappé même si ses montagnes ne sont pas les plus impressionnantes, fût-ce en Patagonie, où ils tutoient en moyenne à 2500 mètres quand chez les voisins ils s’élèvent facilement au-delà de 6000 mètres. La forêt n’y est pas moins luxuriante.
On sent à chaque page que la romancière, manifestement nourrie de real maravilloso à la Alejo Carpentier (Le Royaume de ce monde, 1949), s’est puissamment imprégnée des paysages, leur végétation, leurs parfums, leurs lumière- et, à certaines pages, on devine qu’elle les a souvent parcourus à cheval puis à dos de mule, parmi les guanacos, cousins de lamas domestiqués, les cactus et les eucalyptus sans oublier le rare cocotier, variante locale et majestueuse du palmier à miel. On voit la Cordillère onduler. Lorsqu’on en gravit la montagne, on entre à l’intérieur. Ainsi disent-ils.
« Parfois, dans la Cordillère, les épines vous arrachent un bras, les cailloux tapis sous de verts pâturages lacèrent vos pieds. Les failles, la silice à vif, l’eau nappe les sombres crevasses. L’ombre noir s’empare des parois., le froid vous saisit et ne vous lâche plus, la nuit s’étire et s’étire, si longue que le jour semble avoir disparu à tout jamais. »
Pourquoi les Silva vont-ils payer pour les autres ? La vie est mal faite, voilà tout. Il n’y a pas d’explication pour ces pudiques qui ne se grisent pas de mots si ce n’est les mystères chuchotés du côté de Pachamana, la Terre-Mère au sol ambré, et les énigmes murmurées par les esprits mapuches, ces gens de la terre dont la mère Selva est issue et qui furent les indigènes du Chili avant l’arrivée des Espagnols. Des taiseux que la nature, par sa force tellurique, rend éloquents et élégiaques. De quoi donner du souffle à leur épopée telle qu’ici rapportée au passé simple avec empathie par l’auteure, les sens aiguisés et décuplés par la pénétration de la Cordillère. Le temps n’y est pas marqué par des dates mais par des époques et des saisons. Lorsque le père dit « C’est la guerre », c’est au conflit du Pacifique (1879-1884) déclenché par l’expansionnisme chilien qu’il fait allusion, un affrontement armé pour une querelle de frontières avec le Pérou et la Bolivie et la volonté de s’approprier le salpêtre du désert d’Atacama où le froid brûle la terre davantage que le soleil.
Le temps règne sur ces âmes tel le grand Condor des Andes, animal-emblème de ce pays avec le cerf Huemul, tellement plus laid et charognard que lui mais si fascinant lorsqu’il se déploie de toute son envergure. Le temps est incarné par la terre; vibrante de toute sa force minérale, elle demeure à jamais quand les humains qui la foulent ne font que passer. La Cordillère était un mythe. Cordillera en fait un conte. De leur rencontre, une étincelle a jailli dont Delphine Grouès a fait un roman qui désormais ajoutera à sa légende. Rien n’est plus vrai que ce bloc poétique chu de là-haut.
(Photos D.R.)
850 Réponses pour Le temps tel le grand Condor des Andes
Maurice Druon qui aura donc écrit deux chefs-d’oeuvre : « Le Chant des partisans » (1943) et « Les Rois maudits » (entre 1955 et 1977).
https://twitter.com/Inafr_officiel/status/1663545804060073984
Oui, au moins deux. Il y a le Proust respectueux , mondain, et le Proust concierge. Bien à vous.
MC
à Monsieur Jean Langonnet
A propos du mot dont vous parlez.
Le dernier volume du Dictionnaire de l’Académie française sera publié…un jour. Ce mot y sera, accompagné, comme dans le Petit Robert de ceci :
« vulg. ».
Le plus grand nombre de dérivés se trouvent dans le
Dictionnaire San Antonio.
Le plus grand nombre d’informations se trouvent dans le Dictionnaire du français non conventionnel, de Jacques Cellard et d’Alain Rey, Hachette , 198O.
Cela se termine par…douze lignes de remarques étymologiques parfois savoureuses.
« La gratification instantanée prend trop de temps » …
Carrie Fisher
31.5 — 7.53
Qu’est-ce qu’il est allé foutre en Russie pour y attraper si jeune la mort ?
C.P.
Mais quelle question !
Dans mon rêve onirique de cette nuit, où c’étaient guerre et chaos, mon compagnon et moi attendions de prendre en camion en partance. Il aurait pris n’importe lequel, non, on va prendre celui qui nous ramène chez nous, lui ai-je.
Le premier camion à proximité, immense, était immatriculé en Russie.
Qu’est ce qu’il est allé foutre en Russie ?
Il est allé chez lui. Sur ses terres.
Je vous passe les détails, je vais les écrire. Lui était plus qu’un taiseux. Putain de bonheur.
lui ai-je dit. Fallait bien que je le rassure, bouffé par la peur qu’il était.
@ Il aurait pris n’importe lequel, non, on va prendre celui qui nous ramène chez nous, lui ai-je.
—-
Hier soir à la Coursive… « La douleur », de Marguerite Duras, interprété par l’immense Dominique Blanc.
https://www.la-coursive.com/projects/la-douleur-22-23/
Ce moment où François Morland lui annonce au tél. que Robert A. est toujours vivant, qu’ils vont l’exfiltrer du camp de Dachau avec le Père Riquet et tenter de le ramener rue St Benoit.
Emotion intacte et décuplée par cette mise en scène minimaliste, tout entière concentrée sur la sublime interprète…
___
(hélas…, une connasse sur le rang d’à côté farfouillait dans son sac, à la recherche de bombons… On l’aurait fusillée pour moins que ça, dans le camp !)
@JJJ
« Comment roulez-vous, DHH-Rosanette ? »
je ne comprends pas la question que vous me posez
allé foutre en Russie
question culottée, dear CP. Dabit jeune et courtisé, une invitation de Gide ne se refuse pas. Herbart, opiomane, l’aura peut-être épuisé, l’air du Paris prolétaire n’est pas sain, la scarlatine l’achèvera.
Gide n’a jamais été pas la dupe de Staline qui lui jette de la chair fraîche en cadeau de bienvenue (même technique pour Matzneff trente ans plus tard), les deux préparaient un « retour » de manivelle. Ne parlons pas du voyage à Weimar.
Sur le mot ZOB un souvenir
Lorsque pour la premiere fois en 1957 j’ai eu en mains l’edition Budé juxtalinéaire d’alors de Lysistrata d’Aristophane l’idée correspondante était rendue par « le membre »
ce qui rendait un peu ridicule le serment des femmes de se refuser avec leurs maris tant qu’ils ne feraient pas la paix
Car cela donnait en traduction une forme sibylline à ce serment , que certaines ne se resignaient pas à prêter, de « s’abstenir du membre »(sic)
Plus tard la nouvelle traduction savante de belles lettres avait remplacé « membre » par ZOB plus intelligible
Pourquoi pas tout simplement le mot « phallus », rosanette, plus simple, clair et neutre ?
le zob n’est pas le phallus
je ne suis pas une dezobstinées du phallus
P.Legendre écrivait « les phallacieuses »
« Pierre Legendre ou le droit du point de vue de l’anthropologie dogmatique
Baptiste Rappin
https://www.cairn.info/revue-droit-et-societe-2019-2-page-397.htm
Le zob n’est pas la bite, et alii ?
c’est qui, le phallus d’or ?
D’AILLEURS? IL Y A BIEN L’it bag mais pas l’it(t) lab
Les choses sont en train de se passer très mal à l’Assemblée nationale où une situation pré-insurrectionnelle risque de se mettre en place.
Ça intéresse quelqu’un, ici ?
@ « Comment roulez-vous, DHH-Rosanette ? »
je ne comprends pas la question que vous me posez
——–
l’était un clin d’oeil à Charoulaid (roulez-vous ?) qui confond toujours sciemment JJJ et JHH (sic). Mais ne tenez pas compte.
Merci pour votre anecdote et réapparition.
Etalii est toujours un brin à l’west du falique dezobstiné : Eugène Da bite, elle nous l’a pas encore faite, celle-là, en dépit de ses nombreuses connaissances et pratiques ondinistes. Elle vous expliquer tout au sujet du « peegasm ». En attendant mieux : ((( la nouvelle pratique sexuelle féminine qui consiste à se retenir d’uriner pour avoir un orgasme une fois que l’on se soulage ))).
…nb/ est-elle répertoriée, cette intéressante pratique dans les 105 dicos à charoule, toujours un brin à la traîne de la postmodernité pierre legendrée ?
1. C’est quoi un It-Bag ?
Le It-Bag est une pure invention des diktats de la mode.
Le It-Bag, c’est le sac de la saison qu’il faut absolument avoir dans son dressing pour prouver au monde entier qu’on est stylée.
Oui, oui…. au moins autant stylée que Rihanna ou Lady Gaga, puisque ce sont souvent les stars qui font le buzz en arborant leur sac préféré du moment.
@ Ça intéresse quelqu’un, ici ?
NON ! Personne – et que vive « ce formidable bordel » ! (Ioneskeau)
Phil, oui ! « Retour d’U.R.S.S. » est sans doute très prudemment préparé par Gide.
Finalement, Eugène Dabit demeure aux profits et pertes : dédicaces du « Retour » et de « Bagatelles ».
it est valable au scrabble, le it game des seniors
pour le collectionneurs IT
https://fr.wikipedia.org/wiki/IT
1
ajoutons au tableau d’ensemble ceci
https://www.merckmanuals.com/fr-ca/professional/troubles-psychiatriques/paraphilies/revue-g%C3%A9n%C3%A9rale-des-paraphilies
Les paraphilies sont aux dictionnaires officiels préraphaélites de Charoulet les déviances sexuelles dont il a soigneusement condamné l’ignoble et insidieuse pénétration en leur sein.
IT ?… c’est ma collègue et amie féministe, Irène Théry, 72 ans. Une femme sympa, engagée, pas fière, une bosseuse !
https://www.cairn.info/publications-de-Ir%C3%A8ne-Th%C3%A9ry–19706.htm
Joyce, Céline et Freud. On sait que le père de la psychanalyse était réfractaire à l’art de son époque, il se peut que l’on ait déjà su à l’époque. Il vaut donc la peine de perdre un brin de temps en rappelant une rencontre manquée.
Duchamp, en voyage avec l’intention de visiter Freud (selon Arturo Schwarz), s’arrête à Munich en juin 1912 pour rendre visite à son ami Max Bergmann, et y séjourne un temps, car à l’époque, la ville était l’un des plus importants centres d’art d’avant-garde.
Incidemment et pour esquisser un paysage. Giorgio de Chirico y avait vécu de 1906 à 1910 et le programme de la « Neue Künstlervereinigung » (élaboré en 1908-09 par Kandinsky, Jawlensky, Gabriele Münter, Adolf Erbslöh, Alexander Kanoldt, Alfred Kubin et Marianne Werefkin) l’avait impressionné ; en le lisant, il souligne : « Nous partons du concept que l’artiste, en plus de recevoir des impressions du monde extérieur, de la nature, recueille continuellement des expériences de vie en lui-même ; et la recherche de formes artistiques capables d’exprimer l’interpénétration mutuelle du complexe de ces expériences, dénuées de tout aspect secondaire pour pouvoir exprimer avec toute la force le nécessaire, donc l’aspiration à une synthèse artistique, tout cela nous semble un concept qui unit spirituellement actuellement un nombre croissant d’artistes ». Et dans une note en marge il écrit : « Il faut se taire quand on pénètre dans la profondeur d’un tableau, quand on tourne l’angle de ses murs, et pas seulement de ses murs. Alors la lumière et les ombres, les lignes et les angles commencent à parler, et même la musique se fait comprendre, la musique cachée qui ne s’entend pas. Ce que j’entends n’a aucune valeur, il n’y a que ce que mes yeux voient ouvert et encore plus fermé. »
Le séjour de Duchamp dans la ville bavaroise ne dura que quelques mois, mais ceux-ci se révélèrent riches en intérêts et en découvertes. Il visita le musée des sciences de la ville, le Deutsches Museum, et les galeries d’art où il découvrit l’art de Luca Cranach l’Ancien. Il s’inspire de ce dernier pour créer le dessin présenté dans l’exposition Détails choisis de Cranach de 1967, avec Adam et Ève.
C’est au cours de la période munichoise que Duchamp a commencé à créer des œuvres dédiées à La Mariée, qui l’ont ensuite conduit à la création du Grand Verre.
La Mariée, réalisé à Munich en août 1912, est précédé d’autres œuvres liées à ce thème : le dessin La Vierge et le tableau Le passage de la Vierge à la Mariée, réalisés entre juillet et août 1912.
Marcel Duchamp écrira plus tard à propos de son séjour à Munich : « My stay in Munich was the scene of my complete liberation ».
Inutile donc de rencontrer Freud.
Ce sera Dalí qui rencontrera SF en 1938 à Londres (il me semble), mais cet « illustrateur » est tellement insuffisant que parler de cette rencontre ce serait une perte de temps.
NOTE EN MARGE/
au moyen age, les marges,(surtout les lézards, je ne retrouve pas mon lien)
Les animaux dans les marges
A partir du XIIIe siècle, l’illustration des manuscrits gothiques tend à être plus figurative. Tout en conservant une forte charge symbolique, les animaux sont représentés de manière plus réaliste. Ils peuplent souvent les marges, dans d’innombrables chasses au cerf ou au lapin, et dans des tableaux qui, tantôt commentent le texte, tantôt illustrent un « monde à l’envers » ou des thèmes amusants proches du folklore.
Les manuscrits voient se multiplier les figures marginales qui donnent du texte une interprétation satirique, irrévérencieuse, parfois sexuelle ou scatologique, en jouant souvent sur le sens des mots.
un autre lien pour LES MARGES:
http://expositions.bnf.fr/bestiaire/arret/1/
A partir du milieu du XIIIe siècle et pour environ un siècle, les marges des manuscrits se peuplent de petites scènes appelées drôleries. Tout un univers foisonnant fait alors son apparition. Inspirées du bestiaire médiéval et des fables, ces représentations à portée morale mettent à l’honneur de nombreux animaux, comme la licorne, le singe, le renard ou la cigogne.
https://manuscripta.hypotheses.org/5399
Ceux qui ont lancé la polémique à propos du nœud coulant sur la robe du mannequin iranien Mahlagha Jaberi, sont-ils des complices objectifs de cet État théocratique et fasciste dont je préfère taire le nom ?
Savez-vous quel est le point commun entre la République islamique d’Iran et le Royaume-Uni de Grande Bretagne et d’Irlande du Nord dans le domaine législatif?
Bestiaire qui blasonne (?) les armoiries du Chili, un condor (« tellement plus laid et charognard » ??)et un huemul, également couronnés, et dont la devise est
» par la raison ou par la force »
https://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/5/5b/Coat_of_arms_of_Chile.svg
En réponse à certaines réactions négatives, Jaberi a répondu sur Instagram : « Nous voulions faire une déclaration à travers la mode pour observer le glamour de Cannes, mais surtout pour attirer l’attention des médias sur les exécutions injustes du peuple iranien. Malheureusement, les déclarations politiques ne sont pas autorisées au Festival et la sécurité m’a empêchée de montrer le dos de ma robe, mais la signification du nœud coulant’a été bien comprise. »
Au dos de la robe, on pouvait lire « arrêtez les exécutions ». Le post de Jaberi a reçu près de 100 000 likes en l’espace de 16 heures. Pendant ce temps, les condamnations à mort se poursuivent en Iran. Human Rights Watch, qui enquête sur les abus dans le monde entier, a signalé le 12 mai une « augmentation alarmante des exécutions » depuis le début du mois — depuis la fin du mois d’avril, les autorités ont exécuté « au moins 60 personnes … la plupart d’entre elles à l’issue de procès inéquitables ou sur la base d’accusations telles que des infractions à la législation sur les stupéfiants et deux exécutions pour « blasphème » » qui, en vertu du droit international, ne devrait jamais être passible de la peine de mort ».
DHH, les pneus Large sont très populaires, surtout pour les conducteurs de voitures de sport. Et pour être honnête: Ils sont juste sacrément bon. Les pneus larges, cependant, ne sont pas seulement réservés aux boursiers, mais ont quelques avantages profitable par tous. La plus large du pneu, plus la surface de contact sur le terrain – ce qui améliore le transfert d’énergie et d’adhérence surtout sur les routes sèches.
Beaucoup de pneus larges ont une rainure centrale de frappe et de nombreuses rainures transversales en forme de V. Les deux assurent un transport optimal de l’eau sur les routes mouillées. En outre, parce que plus de lamelles peuvent être disposées sur la surface agrandie, es lpneus larges sont également bonnes pour l’hiver. Les fabricants de pneus développent des nouveaux concepts pour plus de sécurité sur la glace et la neige.
Cependant, les pneus larges ont aussi des inconvénients, principalement liés aux coûts: d’abord, une grande surface de contact conduit à plus de résistance au roulement et donc à une consommation de carburant plus élevée, d’autre part, ces pneus sont généralement plus chers que les pneus classiques. Mais sur le site de 123pneus (.fr) vous trouvez des larges pneus a un bon prix et de nombreuses marques.
A noter que ces armoiries ont évolué. Le condor et le huemul sont officiels depuis 1920, seulement.
Savez-vous quel est le point commun entre la République islamique d’Iran et le Royaume-Uni de Grande Bretagne et d’Irlande du Nord dans le domaine législatif?
–
Bloom, je suis très impatient de savoir. Vite svp.
A mon avis l’armée sera déployée autour de l’Assemblée nationale avant cette nuit.
Et la question est tout de même de savoir qu’a écrit Aristophane : « zob » ou « membre » ?
A chaque fois que je mets le nez dans la Bible je suis catastrophé sur la quasi impossibilité de traduire le texte.
Wittgenstein aussi c’est terrible à traduire : « ce qu’on ne peut dire, il faut le taire ». C’est pas du tout ce qu’à écrit Wittgenstein. Ce qu’il a écrit c’est intraduisible en français où alors il faut une grosse note.
Seulement les opportunistes se nourrissent de l’illusion que l’art et le sport n’ont rien à voir avec la politique.
Compte tenu que Wittgenstein était connu pour sa capacité à siffler : « Ce qui ne peut être dit ne peut être dit, et ne peut être sifflé ».
Siffler dans le noir, selon Quine, n’est pas la méthode la plus appropriée en philosophie.
il n’y a pas que le zob
Fica (pluriel fiche) vaut vulve ; mais « fare le fiche » vaut serrer les poings, en faisant saillir le pouce entre l’index et le majeur pliés : geste d’insulte et de moquerie.
Dante, chant XXV de l’Enfer :
Al fine de le sue parole il ladro,
le mani alzò con amendue le fiche,
gridando: “Togli, Dio, ch’a te le squadro!”
Manufica (main avec fica), amulette en faïence d’époque romaine, qui reprend le geste :
À propos de » fare le fiche », en italien :
https://accademiadellacrusca.it/it/consulenza/sullorigine-dellespressione-fare-le-fiche/26324
Ah ! Je suis tombé dessus par hasard. J’avais pas vu. Ça va s’émouvoir dans la twittosphère.
https://www.college-de-france.fr/fr/agenda/colloque/karl-marx-au-college-de-france
Chère Rosanette,
Compte tenu de nos échanges l’an dernier, peut-être puis-je suggérer un coup d’oeil sur le livre de Bernard Cazeneuve, « Ma vie avec Mauriac ». J’espère que vous comprendrez la raison de cette suggestion.
Je m’éclipse, ce blog ne permettant pas les dialogues tels que j’en ai l’habitude.
Bien cordialement.
« Marx et la linguistique française, d’Antoine Meillet à Emile Benveniste. » Rien que ça ça donne envie.
@Vous avez je crois raison ; car si on dit « phallus « on comprend bien de quoi il s’agit
Mais la traduction serait mauvaise . Car « phallus » traîne ne avec lui pour le lecteur d’aujourd’hui une connotation liée à la technique psychanalytique qui ne cprrespond pas a ce que les femmes ont a l’esprit lorsqu’elles pensent a cette chose ordinaire, dont elles font un usage ordinaire et qui doit etre designé par le mot le plus courant qu’elles ont a l’esprit pour la designer ,
Ce mot ,en grec peos , a des équivalents dans plusieurs registres de notre langue française parlée d’aujourd’hui , mais aucun n’apparaît dans mon antique et venerable dictionnaire Bally, qui lui aussi tres pudibond traduit ce mot par « membre viril « ;.Peut- être etre une edition plus recente de ce dictionnaire donne t-elle elle une traduction qui sonne plus vraie avec des mots divers de la langue courante dont ZOB
La scène concernée où apparaît cette traduction antique et maladroite est très drôle ,ce qui ajoute du ridicule à l’utilisation du mot membre pour rendre « peos » :
Haranguées par leur meneuse sur la nécessité de faire quelque chose pour la paix , ces femmes disent haut et fort qu’elles sont prêtes à tout .Mais dès que cette pasionaria leur dit le sacrifice qu’elle leur demande avec le mot précis et banal qui désigne l’objet dont il leur faudra se passer ,leur enthousiasme est douché ,et se manifestent alors réticences et refus . Ainsi cette réplique mise dans la bouche d’une de ces récalcitrantes : « [ Demande ]autre chose , ce que tu voudras ; S’il me faut passer à travers le feu, je suis prête à marcher .Plutôt cela que le membre( traduction lue en 1957) .Car il n’est rien de tel ma chère Lysistrata
@D
merci de ce cours très exhaustif sur les pneus .
je ne manquerai pas de m’y référer si un jour je deviens titulaire du permis ded conduire
« Le phallus dans la théorie psychanalytique
Se distinguant du terme « pénis », qui désigne l’organe sexuel mâle dans sa réalité anatomique, le terme de phallus s’est imposé dans la théorie psychanalytique pour connoter une fonction symbolique dont la mise en place est essentielle à la juste position du sujet humain quant au désir et dont les avatars sont du ressort des différents types de névroses et de perversions. La fonction phallique occupe une place essentielle dans le destin subjectif tant de l’homme que de la femme, et c’est justement ce qui, d’emblée, marque que l’ordre symbolique se détache chez l’homme de la réalité biologique pour lui imposer sa détermination propre. »
E?Universalis
le paradoxe que Freud n’hésite pas à mettre au cœur du « malaise dans la civilisation » : l’être humain, quel que soit son sexe, ne peut tenir son rôle dans la relation du couple que s’il a rompu son identification imaginaire au phallus, c’est-à-dire s’il a été marqué de la castration, et l’organe ne peut rejoindre sa fin biologique qu’en passant par cette condition qui l’élève à la fonction de phallus symbolique. C’est à titre de symbole que le sexuel trouve accès au monde humain, mais au prix, dès lors, d’un sacrifice qui s’inscrit au cœur de la subjectivité. »
comme l’a dit le psychanalyste Jacques Lacan, le phallus n’est pas simplement un pénis, l’organe du plaisir et de fécondation, mais un « attribut divin inaccessible » à l’homme, manifestant une vitalité plus qu’humaine – cosmique, mystique… transcendantale. Il témoigne de tout ce qui dans la nature se dresse, s’érige, jaillit, fait flux, il incarne semence, rayonnement, lumière, floraison. Il est encore pour Lacan et les lacaniens un des symboles majeurs de l’inconscient, un signifiant majeur associé à la paternité, l’énergie mâle, la virilité – à la force du désir associée à la puissance agissante de l’homme.
La petite poule rouge grattait dans la cour, quand elle trouva un grain de blé.
-Qui est-ce qui va semer ce blé? dit-elle.
-Pas moi, dit le dindon.
-Ni moi,dit le canard.
-Ce sera donc moi, dit la petite poule rouge, et elle sema le grain de blé.
Quand le blé fut mûr, elle dit:
-Qui est-ce qui va porter ce grain au moulin?
-Pas moi,dit le dindon.
-Ni moi, dit le canard.
-Alors, je le porterai, dit la petite poule rouge; et elle porta le grain au moulin.
Quand le blé fut moulu, elle dit:
-Qui est-ce qui va faire du pain avec cette farine?
-Pas moi, dit le dindon.
-Ni moi, dit le canard.
-Je le ferai, alors ,dit la petite poule rouge; et elle fit du pain avec la farine.
Quand le pain fut cuit,elle dit:
-Qui est-ce qui va manger ce pain ?
-Moi! cria le dindon.
-Moi! cria le canard.
-Non, pas vous ! dit la petite poule rouge. Moi et mes poussins, nous le mangerons.
Clack! Clack! Venez mes chéris!
L’Amanite phalloïde (Amanita phalloides), également connue sous les noms vernaculaires d’Oronge verte, de Calice de la mort1, d’Agaric bulbeux, d’Oronge ciguë, ou de Lera verda picotada2, est une espèce de champignons vénéneux de la famille des Amanitaceae et du genre des amanites. Largement distribuée en Europe, Amanita phalloides est trouvée en association avec différents feuillus ou conifères.
Le champignon des contes de fées :
https://erenatornasabbia.blogspot.com/2023/05/il-fungo-delle-fiabe.html
Le verbiage psychanalytique ,que cite et alli autour du mot phallus, montre à l’evidence que ce terme n’aurait pas eu plus que « membre » sa place dans la version française du texte d’Aristophane
c
Et donc puisque nous en sommes à la propagande gaulliste, après Maurice Druon, Pierre Dac :
https://twitter.com/Mediapart/status/1662882933647069187?cxt=HHwWhsC-sfjN35MuAAAA
« Phallus » dzns ma traductipn du 19ième siècle.
D’Aristophane et du zob. Très bonne interprétation en 1957 qui traduit à la fois le membre masculin dans la langue ordinaire et la perspective de sa privation (peau de zob). Cela dit, il est à craindre une obsolescence du zob avant qu’il ne fasse sont entrée dans le dico de l’Académie française dont je me demande, incidemment, si elle est toujours épinglée par la Cour des comptes pour sa gestion des fonds publics qu’elle reçoit
il est facile d’appeler « verbiage -psychanalytique ou autre une expression linguistique que l’on ne comprend pas parce qu’on n’a jamais eu le courage-ou « l’honnêteté intellectuelle » de l’étudier; pourquoi ni le latin ni le grec ne seraient pas DITS AUSSI des verbiages?
La poule rouge à Clopine est communiste révolutionnaire.
Et les autres volailles représentent le patronat et le grand capital.
Fastoche.
craindre une obsolescence du zob
BONNE ID2E§
IL N’ Y A RIEN DE PLUS CONTEMPORAIN que zob?
En termes de traduction elle a raison, impossible de traduire par « phallus » : trop connoté, pas assez « casual ».
Hein que j’ai bon, et alii ?
ZOB FAIT 16 points au scrabble;c’est pas mal! et on dit :à la zob :O.K.
Le mandrin pour les mieux outillés ?
La quique pour ceux qui sont restés de grands enfants ?
Bon, ce peut moment passé en votre compagnie était passionnant ; bon aprèm les teubs
peut > petit
Moi le zob ne m’intéresse pas.
Ce que j’aime ce sont les endives.
Je vais en préparer tout un grand carré pour l’hiver dans mon parc de Chaville.
Soyez à ce qu’on vous dit, D.
https://www.dictionnaire-academie.fr/article/A9P2453
www.http://jardinage.lemonde.fr/dossier-347-endive-cichorium-endivia-chicoree-bruxelles.html
C’est maintenant qu’il faut s’y prendre.
@ Je m’éclipse, ce blog ne permettant pas les dialogues tels que j’en ai l’habitude.
Nous le déplorons tous.tes icte, mais la plupart ne peuvent s’empêcher de monologuer… Bon courage ailleurs,
Donc actuellement en librairie vous avez le droit à deux pamphlets : celui de Houellebecq (« comment j’ai montré mon membre à l’insu de mon plein gré ») et celui des linguistes wokes (« amusons notre tablée avec ces vieillards qui peuplent l’Académie »).
« encore eût-il phallus que tu le susses, mon fascinus », aurait écrit Welbec, avant de biffer ce membre de phrase trop peu sinistre pour mériter mention dans ses pensées étiques.
La seule raison pour laquelle on peut être tenté de continuer à accorder les participes passés c’est que ça ennuie les wokes. En soit c’est un but désirable.
Inutile de rentrer dans des polémiques stériles. Dites simplement : « pour ma part je préfère continuer à accorder les participes passés. »
Ça les agace et c’est imparable.
Et si ils mouftent vous levez le doigt en disant : « variation, variation ».
Ne pas se plaindre d’un soi-disant phénomène de « décivilisation » quand on prône le « réensauvagement ».
Et juste après vous connaissez une phrase par « du coup », vous vous arrêtez, vous demandez pardon et vous recommencez en commençant pas donc.
Le woke s’envole alors à d’aile en poussant des cris aigus.
* connaissez / commencez
* vous vous reprenez en débutant par donc.
Ou alors vous essayez quelque chose du genre : « vous êtes donc contre les apports de la civilisation italienne à la France ? » Et vous prenez un air grave.
Là il bégaye : « j’ai jamais dit ça… »
Bingo.
Le non-accord du participe passé c’est comme le point médian, le woke en cause mais ne pratique pas. Ils sont très bien élevés. Excellente éducation.
Ce mépris des « gens de lettre » c’est assez pénible je trouve.
https://lactualite.com/societe/trop-de-romanciers-pas-assez-de-linguistes/
Moi je suis pour l’apport de la civilisation italienne à la France. Sauf peut-être pour la plaine du Pô qui n’apporte pas grand chose en dehors du Suaire de Turin, de l’escalope milanaise et des Alfa-roméo. Donc un petit peu quand même. Allez je prends tout quand même pour ne pas faire d’histoires.
Ma remarque ne procédant pas d’un processus déductif mais plutôt d’un flash cartésien – je pense, je suis [le donc induit ici en erreur] – FL m’apparaît subir le contrecoup de l’air du temps … Tiens, d’un présentateur télé l’autre et du sarkowokisme
https://pbs.twimg.com/media/FxdjYONWYAs21lw?format=png&name=small
@ et alii
j’ai peut-etre eu tort de parler de verbiage car le texte que vous citez est ecrit en français a peu pres correct,
mais je trouve que la pensée qu’il est sensé presenter est au mieux confuse, et ,au pire releve du salmigondis canularesque qui ne veut rien dire et dissimule son vide sous la fausse profondeur de l’expression
Un modèle à maintenir ou à revoir en profondeur pour espérer le perpétuer ? Exemples. Dans le prolongement de nos échanges sur les subventions de « l’exception culturelle française » en particulier au cinéma à l’occasion de la dernière palme d’or (ma question sur d’éventuelles subventions versées à l’Académie Goncourt étant restée lettre morte), puisqu’il a aussi été question de l’Académie française :
L’Institut de France dans une « impasse de financement », alerte la Cour des comptes
C’est un cri d’alarme. Selon un rapport de la Cour des comptes, publié jeudi 15 juillet, l’Institut de France, qui abrite l’Académie française et quatre autres Académies (sciences, beaux-arts, etc.), se trouve face à une « impasse de financement » et pourrait ne pas réussir, dans les prochaines années, à investir les sommes nécessaires à l’entretien et à la rénovation des nombreux musées et monuments qu’il possède, notamment le Palais Conti et sa célèbre coupole, où les Académies sont hébergées, à Paris.(…)
https://www.lemonde.fr/culture/article/2021/07/15/l-institut-de-france-dans-une-impasse-de-financement-alerte-la-cour-des-comptes_6088320_3246.html
C’est vrai que ces wokes ont quand même l’air d’être de profonds illettrés. Ça sent le scientisme.
« Les Russes ne connaissent pas la démocratie, ils vivent dans un univers parallèle », dit Emmanuel Carrère. Et il continue : « Ils considèrent l’invasion de l’Ukraine comme une revanche après la fin de l’URSS. Si Poutine est jugé un jour, j’aimerais entrer dans sa tête pour écouter ses raisons ».
L’on ne peut qu’être en accord avec EC, pour ma part je n’aimerais pas entrer dans sa tête, car ce serait comme entrer dans une fosse septique.
@rosanette,hélas, je n’avais vraiment aucine des intentions que vous auriez pu me preter si vous avez vu canular, et fake ,dans la présentation que j’avais trouvée;
j’admets que plus claire est celle-ci du « maître » de ces temps :
» comme l’a dit le psychanalyste Jacques Lacan, le phallus n’est pas simplement un pénis, l’organe du plaisir et de fécondation, mais un « attribut divin inaccessible » à l’homme;
puisque vous avez , en tant que rosanette, acces à tous les pénis et phallus disponibles et indisponibles aux erdéliennes et quelques autres, j’attends les jours où vous prouverez que votre sérieux tambouille bien plus désirable à partager !
bonsoir
Le wokisme n’est qu’une forme modernisée du puritanisme (néo-puritanisme) ou si on veut un masque de fausse vertu. Ce n’est vraiment pas un phénomène qui mérite que l’on perde son temps. Comme d’autres mouvement ou fait de société est plus nocif aux causes qu’il serait cessé défendre.
Bon… I stay woke dans Master Teacher, 2008 :
https://youtu.be/lJZq9rMzO2c
… entrer dans sa tête… de Poutine !
Dans les faits, selon Erykah Badu : « La vérité ne nécessite aucune croyance. —Restez éveillés. ¬— Soyez vigilants. »
Ce qui n’est pas un mauvais conseil.
Fauti-il en rire ou en pleurer?
« La Haute Cour d’Edimbourg a condamné à 8 ans de prison une femme transgenre pour avoir violé deux femmes lorsqu’elle était encore un homme… » – BBC news
(‘The High Court in Edinburgh has handed an 8-year sentence to a transgender woman for raping two women when still a man…’)
Un viol reste un viol, Bloom, et le temps aussi que les transformations physiques ne changent rien.
@Le wokisme n’est qu’une forme modernisée du puritanisme
Quel sujet … tant qu’il permet aux plus opportunistes de défendre leur pré carré et de continuer à bouffer tous à les râteliers, l’exception culturelle française leur servira de bouclier aussi bien que de prétexte
@ la pensée qu’il est sensé presenter
(@ camomille cinq sens : waou=woke)
« un samigondis canularesque » serait tout à son honneur, mais elle pense à tort que ça ne fait pas partie de la panoplie épistémologique de la psychanalyse.
(cf. sonia mabrouk)
Donc, au dos de la robe de Mahlagha Jaberi, on pouvait lire « arrêtez les exécutions », mais puisque les déclarations politiques ne sont pas autorisées à Cannes, nous n’avons vu que le nœud coulant… qui était quand même parlant.
https://i.insider.com/6475995c085acb0018fed745?width=2000&format=jpeg&auto=webp
continuer à bouffer tous à les râteliers > continuer à bouffer à tous les râteliers ( d’autres témoins de modos intervenants dans la rédaction d’un commentaire ? J J-J ?)
oups ! ceNsé défendre
« to stay woke » est une expression de l’anglais ‘noir américain’ signifiant « être politiquement conscient de ce qui se passe » & qui trouve son origine dans la lutte contre le racisme, la ségrégation et pour les droits civiques aux US of A, à la suite de l’affaire des Scottsboro Boys en 1931 (voir Wiki pour +). Le terme « woke » fut employé pour la 1ère fois en 1938.
Sur ce sujet d’une importance historique absolument capitale, il faut écouter l’excellente série d’émissions de Matthew Syed ‘Woke: The Journey of a Word’, sur BBC Sounds
https://www.bbc.co.uk/sounds/brand/m001jc1l
L’origine n’est pas en cause, Bloom, ce que l’on en a fait oui.
Il importe de savoir d’où viennent les choses, renato, pour faire écho à ce que Foucault nommait l’archéologie du savoir. Le « wokisme » n’est pas juste là comme ça…
Il y eut bien des excès qui ne dérangèrent personne. Ceux que l’on dénonce souvent à juste titre aujourd’hui, sont parfois bien mineurs par rapport aux abominations passées sur lesquelles les sociétés l’ont fermé dans les grandes largeurs.
Le confort dans lequel nos sociétés occidentales vivent (et qui n’est que temporaire) est en partie fondé sur une amnésie sélective…
une de mes amies, psychologue en institution déjà avant son premier mariage(elle a été veuve assezjeune) est rayonnante de bonheur d’envisager de s’installer avec un homme rencontré récemment,et me parle d’elle: jamais avec un lexique professionnel, serait-ce pour éclairer leur histoire, et ne m’a jamais parlé de Penisneid ;un concept freudien tres partagé; mais j’avoue que je n’ai aucun souvenir d’avoir entedu parler de « phallusnEId »:cela existe-t-il?
Non que j’en aie besoin pour penser, et exprimer ce que je rumine dans cet « ordre » d’intérêts-j’éviterais plutôt les personnes qui chercheraient à m’entraîner sur cette voie , même les personnes sorties de chez « le maître » soi-même, mais je suppose que les erdéliens quand ils jactent d’érection ne parlent pas que de la colonne Vendôme!
@Il importe de savoir d’où viennent les choses
Du trumpisme, des copains et des coquins reconnaissants
https://pbs.twimg.com/media/FsO-quGX0AEveIu?format=png&name=360×360
Ça doit être Lacan qui utilise le mot « phallus ». Le but est de distinguer le Réel de l’Imaginaire. Pour ces dames et ces messieurs, l’être humain n’a jamais accès au Réel directement, il est toujours mélangé d’Imaginaire. D’où ce demi-dieu : le Phallus.
C’est pas bête. Quand on t’a montré sur quelques exemples ce qu’ils veulent dire c’est même intelligent.
Je ne suis pas certain que ça soit très éloigné de ce que pense Freud. Mais c’est dit autrement.
Je connais bien l’origine, je sais donc que le wokisme n’est pas juste là comme ça…
Cela dit, il y avait dans la Rome antique une condamnation dite abolitio nominis (transformé vers la fin du XVIIe siècle en damnatio memoriae) qui consistait à effacer le condamné des archives historiques, et comportait aussi la destruction des statues et la suppression au burin des noms sur les inscriptions ou sur les pièces de monnaie — une morte civile —.
La Cancel culture est très similaire au concept de damnatio memoriae : aux USA, par exemple, de nombreux symboles associés à la Confédération et à ses personnalités ont été effacés, leurs noms retirés des lieux publics et leurs statues démolies.
https://turistaacolmar.blogspot.com/2023/05/damnatio-memoriae-rue-berthe-molly.html
@de nombreux symboles associés à la Confédération et à ses personnalités ont été effacés, leurs noms retirés des lieux publics et leurs statues démolies
Cet exemple en rappelle d’autres, sans que l’histoire soit niée pour autant. Aussi je propose que nous opérions ici la révolution suivante : rebaptiser La République des livres en La république du Livre en livres (sterling)
Intéressant parallèle, renato.
L’intérêt n’est pas d »annuler’ les fâcheux mais de leur réserver un traitement historique. Ne pas remplacer une amnésie par une autre.
Exmeple classique : déboulonner une statue du général Lee dans le Sud des US, mais la conserver dans un musée, en expliquant qui il était, dans toutes ses contradictions, en l’occurrence.
Exactement ce qui s’est passé avec la statue d’Edward Coulson, à Bristol.
Au quotidien, le capitalisme, l’appât du gain (GREED) sont de grands « cancelleurs »: mon pub préféré à Dublin, que fréquentaient Joyce et Brendan Behan et où les gens du Nord venaient volontiers boire une des meilleurs Guinness de la ville, est maintenant un lieu sordide sponsorisé par Heineken (beuuurk!!!) spécialisé dans la retransmission d’événements sportifs – car en Irlande comme au RU, le sport est entièrement trusté par les chaines payantes, BT et Sky,hors desquels il n’est que le salut du streaming entre potes…
O tempo etc…
Edward Colston…
Aux nostalgiques du genre bondieusard et partisans d’une reconquête, dut-elle passer par le communautarisme religieux : Les changements des noms de rues sous la Révolution française. L’exemple de l’Île-de-France
https://www.persee.fr/doc/onoma_0755-7752_1999_num_33_1_1348
ici la révolution suivante : rebaptiser La République des livres
non, non,non et non!
je suis contre a priori,parce que c’est une « histoire » de P.Assouline;s’il désire renommer la RDL, il fera comme bon lui semble;
Si j’ai bien compris, lea levy alias et alii est une joueuse de Scrabble !
Moi aussi…
Il accepte le mot « bite » ?
Ajournons donc le baptême et alii ; je me replonge dans l’esprit des lois pour une petite demi heure avant de partager un osso buco qui ne me doit rien
https://pbs.twimg.com/media/Fxcj2IHWIAAaihG?format=png&name=900×900
Finalement Marcel Proust expliquant dans « L’Adoration perpétuelle » qu’il est idéaliste et que l’accès direct à la réalité ne permet pas de la goûter, qu’il faut la retrouver par la mémoire et la comprendre par l’intelligence, est une position finalement très lacanienne.
Pourquoi les écossais pronocent-ils law en lass ?
je connais des joueurs d’échecs, de dames, et de scrabble;what else?
SAMUEL?
IL Y A Law pour l’assignat
Après le système de Law (1716 – 1720), l’assignat est la seconde expérience de monnaie fiduciaire en France au xviiie siècle : toutes deux se soldèrent par un échec retentissant.
Si vous entendiez comment les Anglais prononce Samuel Pepys !
* prononcent
Nous sommes logés à la même enseigne, Bloom. Le Giamaica, bistro milanais où j’avais mes habitudes, fréquenté par de Chirico et Bacon parmi tant d’autres, n’est désormais fréquenté que par des gens dont le seul intérêt semble être montrer leur garde-robe, ce qui n’est que l’équivalent de la retransmission d’événements sportifs.
https://lesempio.blogspot.com/2012/03/bar-giamaica.html?q=Giamaica
« Nous sommes logés à la même enseigne »
Idem à Paris pour bon nombre de bistrots et brasseries, qui eurent leur heure de gloire et ne sont plus que des bars à touristes particulièrement onéreux aujourd’hui : Le Flore, les Deux Magots, la Coupole, le Sélect, le Dôme, la Rotonde, le Wepler ou encore la Closerie des Lilas…
Le Café Anglais a disparu, Foyot aussi, la Maison Dorée aussi.
Le Café Anglais dans la littérature.
Monsieur Charoulé (dans la naphtaline), que pensez-vous de Wikipédia :
l’encyclopédie universelle des temps modernes ?
Monsieur Passou, le gérant du club libre échangiste culturel de la RDL, n’aime pas du tout.
Moi je trouve que c’est un outil épatant.
Gratuit et démocratique en plus : j’y suis sans avoir rien demandé à personne.
Et vachement réactif.
Les célébrités ont à peine rendu leur dernier souffle, que leur mort est déjà annoncée à la Terre entière !
Plus besoin non plus de risquer d’attraper un torticolis en allant rechercher de lourds volumes dans la bibliothèque et de tourner des pages indéfiniment à la poursuite du bon mot ou nom propre.
Un clic suffit pour trouver l’information demandée.
Il est pas beau le progrès ?
Le Pré Catelan subsiste.
Wikipedia est parfois un peu succinct. Sur Proust il faut passer rapidement à autre chose.
Ils sont meilleurs pour le présent que pour le passé.
Le restaurant Foyot n’y est pas.
La comtesse Greffulhe y est.
https://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89lisabeth_de_Riquet_de_Caraman-Chimay
@« Nous sommes logés à la même enseigne »
Idem à Paris
Oui, toi aussi, engage-toi dans la lutte contre la wokisterie internationale. Fais comme Naulleau: écris des bouses que personne n’aura envie de réécrire.
https://twitter.com/madmanclaro/status/1663909237615886337?cxt=HHwWgoCw6diospcuAAAA
Et le Bus palladium déconstruit à la pelle mécanique sans aucun management (je garde la suggestion du correcteur) / ménagement ! La rue Fontaine, c’est plus ça ; où qu’elles sont passées les putes de toujours de la France éternelle ? L’actuelle maire y est nécessairement pour quelque chose dans leur disparition : elle descend en droite ligne de la Commune, c’est attesté par Mr. Synthétique dit MC, un brillant universitaire – ah le trésor des archives municipales, parti en fumée sous les coups de boutoir de ces sauvages sanguinaires et coupeurs de tête ! La droite ligne, ça le connaît ce gonze, faut pas lui en conter des sornettes : si la révolution française avait valu la peine, c’est dans des salons qu’elle se serait déroulée
La rue Saint-Denis. Un cauchemar woke !
Le drugstore Publicis n’est plus. Ni le Palace.
ni Costes
Paris n’est plus dans Paris.
Je salue et
« Je m’éclipse, ce blog ne permettant pas les dialogues tels que j’en ai l’habitude. »
Bien cordialement.
Super we au camping Ker Helen, le premier de ma vie!
Super we au camping Ker Helen, le premier de ma vie!
Bravo racontpatavi…
où qu’elles sont passées les putes de toujours de la France éternelle ?
Dans les Airbnb.
et alii dit: à
je connais des joueurs d’échecs, de dames, et de scrabble ; what else ?
La belote, la contrée, le domino, le mikado, le tric trac. Le poker, le bridge.
Il n’y avait pas que des p*****. C’était un quartier populaire.
@ je me replonge dans l’esprit des lois pour une petite demi heure
Il est formidable cet homme, un grand parmi nos grands juristes rock’n roll qui sont rares. C’est qu’on n’en côtoie pas souvent, des tyropne power de la jurisprudence européenne. Des PERLES sur la rdl, il y a…, et on le sait pas assez !
Ce sera Dalí qui rencontrera SF en 1938 à Londres (il me semble), mais cet « illustrateur » est tellement insuffisant que parler de cette rencontre ce serait une perte de temps.
Qu’est-ce qu’il ne faut pas lire comme conneries sur ce blog !
Une pépite pour dix tonnes de gravats.
une de mes amies, psychologue en institution déjà avant son premier mariage(elle a été veuve assezjeune) est rayonnante de bonheur d’envisager de s’installer avec un homme rencontré récemment,et me parle d’elle: jamais avec un lexique professionnel, serait-ce pour éclairer leur histoire, et ne m’a jamais parlé de Penisneid
C’est très clair, RPTV, toutes celzéceux qui ruminent du salmigondis de ragondin exanthématique sont des gens qui font aucun nez fort pour comprendre la souffrance tragique de certaines erdéliennes a-ssoulignées, voilà,
___
(hélas…, une connasse sur le rang d’à côté farfouillait dans son sac, à la recherche de bombons… On l’aurait fusillée pour moins que ça, dans le camp !)
Que dire des pope cornes au cinoche !
@ Une pépite pour dix tonnes de gravats.
Un bon rapport qualité/prix quand même, en macronye !
C’est mon opinion, rose, est-ce défendu de l’exposer ? en tout cas, vu la quantité de conneries que l’on peut lire ici, une de plus ne change pas grande chose.
Ce soir dans Top chef, à la veille de la demi-finale, l’une des épreuves était « l’indive dans son entièreté », jugée entre autre par le célèbre critique culinaire François-Régis Gaudry, qui s’est dit « bluffé » par l’un des plats réalisé. Le chef Paul Pairet ayant goûté lui aussi s’est dit soufflé.
Et oui Mesdames et Messieurs les rieurs.
dans ces conditions, une de plus ou de moinsss, disons que pour oser se mesurer à Mauriac, il vaut mieux tenir le bloc note de sa propre case neuve, hein ?
https://www.lalsace.fr/actualite/2017/06/25/la-taille-ca-compte
Il est quand même extraordinaire que à front de l’enthousiasme pour toute prise de position politique, l’empêchement par les responsable du festival de l’action de Mahlagha Jaberi à Cannes n’ait pas eu grande résonance ici.
responsableS
Pourquoi la timidité est la meilleure façon de cacher son ego ?
Dominique Blanc n’est sans doute pas au courant que Robert Anthelme n’avait pas donné son consentement à Marguerite Duras.
Ni pour l’écriture ni pour la publication de ce passage de sa vie.
aux râteliers du rateau, essayons nous à une inflexion littéraire à la Charoule, en VO sous titrée, une fois n’est point coutume, JL !
(hebraïque d’abord) : לרקוד בשתי חתונות
(english after) : run with the hare and hunt with the hounds
etc.
Fiche sur Robert ANTELME (please)…
Robert Antelme est un écrivain, poète et résistant français.
————————
En 1939, il épouse Marguerite Duras qui travaille alors pour une maison d’édition. Leur premier enfant, un garçon, meurt à la naissance en 1942. La même année Marguerite Duras fait la connaissance de Dionys Mascolo qui devient son amant. Pendant l’Occupation, Marguerite Duras et Robert Antelme sont membres de la Résistance. Leur groupe tombe dans un guet-apens, Marguerite Duras réussit à s’échapper aidée par Jacques Morland (nom de guerre de François Mitterrand), mais Robert Antelme est arrêté et envoyé dans un camp le 1er juin 1944. Après un passage à Buchenwald, il est conduit à Gandersheim, un petit kommando dépendant de Buchenwald.
À la fin de la guerre, François Mitterrand retrouve Robert Antelme dans le camp de Dachau, épuisé et miné par des mois de détention dans des conditions très dures (il souffrait du typhus), et organise son retour à Paris. Marguerite Duras a tiré de cette époque hors norme un récit intitulé La Douleur.
Robert Antelme a publié sur les camps un livre de grande portée, L’Espèce humaine, en 1947. Le livre fut peu lu et presque oublié. Il est dédié à Marie Louise, sa sœur morte en déportation. Robert Antelme y montre des déportés qui conservent leur conscience face aux « pires cruautés humaines ».
Robert Antelme fonda, en 1945, avec Marguerite Duras, une maison d’édition, “La cité universelle”. Le couple divorça en 1946, mais ils travaillèrent encore ensemble, comme en 1959 où, à la demande de Raymond Rouleau, il adapta, avec Marguerite Duras, “Les papiers d’Aspern”, pièce de Michael Redgrave, d’après une nouvelle de Henry James. Après la guerre, il continue donc un travail discret dans les milieux littéraires, collabore aux Les Temps modernes et milite au Parti communiste français, dont il est exclu en 1956, après la répression par les troupes du pacte de Varsovie de l’insurrection de Budapest.
Pendant la guerre d’Algérie, Robert Antelme est signataire du Manifeste des 121.
Immobilisé à partir de 1983 par un accident cérébro-vasculaire, Robert Antelme meurt le 26 octobre 1990.
La Douleur fut publié par DM en 1985. RA n’était plus en mesure alors de s’opposer à sa publication. Dominique Blanc et Patrice Chéreau étaient parfaitement au courant de cette « histoire »… Que vient-on reprocher aujourd’hui à cette femme qui a décidé de rejouer cet admirable journal perdu et retrouvé de Duras, jusqu’à son dernier souffle ?…
Je ne comprends pas cette désolante remarque. Il faudrait sans doute la mieux justifier. Merci par avance, lcé.
Sur Aristophane, la GF donne l’éperon, ce qui donne un verbiage assez ahurissant façon : « et tu verras si malgré mon grand âge je ne pointe pas trois fois l’éperon! »
Les Archives De Paris , et la Bibliothèque Impériale du Louvre. Quand on énumère des catastrophes, autant être complet.Le nuage de manuscrits brûlés est redescendu sur la Normandie. MC
@Le nuage de manuscrits brûlés est redescendu sur la Normandie
Quant le vent est de la partie, Freud est irremplaçable
Pour peu qu’on le mâtine d’un peu de Balzac, on approcherait presque une comédie à l’antique
Quant le vent > Quand le vent
Un nuage de manuscrits brûlés, selon Nicolas Chaudun, bon connaisseur de la période Second Empire: un livre sur le Coup d’ État, un autre sur la guerre de 1870. Faites mieux si vous pouvez..,.MC
Le doute me point: le Condor ne doit-il pas quelque chose à Lecomte de Lisle? Cf « Le Vol du Condor »… MC
@Faites mieux si vous pouvez
Du bagage et des mystères d’envergure. C’est l’injonction de Mélenchon à ses troupes au soir du premier tour de la dernière présidentielle … et en plus le titre d’une publication de votre connaissance ? Étourdissant
Tiens, le Nobel et académicien Vargas Llosa prend la nationalité dominicaine
Si je dis : un freak show qui se voudrait paranoïaque-critique, mais qui n’est rien d’autre qu’un produit commercial, à qui pensez-vous ?
1.6 — 6.43
Le problème de la représentation du rêve au XXe siècle a été très bien formalisée par Cocteau dans Le Mystère laïc, probablement dans le sillage de Piero * : une personne qui dort.
* Scène nocturne, Le rêve de Constantin, Les Fresques d’Arezzo : La Légende de la Vraie Croix : Deuxième phase (1460-1466).
Saveur Lointaine
https://saveur-lointaine.com/feuille-de-coca-mythes-et-realite/
Dès 1565, un botaniste espagnol, N. Monardes, a mis en évidence les vertus de la feuille de coca (Historia Medicinal de las cosas que se traen de nuestras Indias Occidentales). Plus près de nous, en 1975, une étude réalisée par une équipe de l’Université de Harvard, « Valeur nutritionnelle de la coca« , a révélé que la feuille de coca serait une des plantes les plus nutritives au monde.
Utilisée aussi bien pour ses vertus énergisantes contre la fatigue et pour atténuer le mal de l’altitude, la feuille de coca est sans cesse vantée par les Boliviens car elle possède des propriétés médicinales intéressantes : Anesthésique – Analgésique – Stimulant – Calmant et sédatif – Digestif – Anti diarrhéique, diurétique – Supprime la fatigue – Améliore la circulation sanguine
Héritage culturel
On a retrouvé des vestiges de l’utilisation de la feuille de coca en 3.000 av. JC sur la côte péruvienne. Du fait de ses différentes vertus, c’est une plante sacrée pour de nombreux peuples amérindiens. Dans les Andes, Mama Coca ou Mama Inala (en langue quechua) considérée comme la fille de Pachamama (Terre-mère) est utilisée aussi bien pour ses vertus stimulantes que dans le cadre de cérémonies religieuses.
Pour les indiens des Andes, les feuilles de coca étaient la seule source substantielle de calcium avant l’arrivée des Espagnols qui ont amené d’Europe d’autres aliments. Depuis des siècles, ces indiens chiquent (charcchar ou cullicar) de la feuille de coca pour aider à luter contre la soif, la faim, la douleur et la fatigue. Cela aide également à vaincre le mal d’altitude. Chaque jour, des millions de personnes dans les Andes mâchent de la feuille de coca et boivent du thé à la coca sans éprouver de problèmes. En fait, les cultures autochtones considèrent cela comme une pratique sacrée.
@ « Des difficultés du pouvoir à réformer la Loi fondamentale après la victoire de la droite conservatrice et de l’extrême-droite aux élections au Conseil constitutionnel. »
https://www.wsws.org/fr/articles/2023/05/29/fvrk-m29.html
« Le Parti républicain, fondé en 2019 par José Antonio Kast, fils d’un officier allemand nazi et admirateur du président américain Donald Trump, a remporté 23 sièges au Conseil constitutionnel. »
José Antonio Kast est issu d’une famille allemande ayant immigré au Chili après la Seconde Guerre mondiale. Son père a servi comme simple soldat puis lieutenant de la Wehrmacht pendant ce conflit mais fut aussi adhérent au parti nazi, le NSDAP[3]. Il est fait prisonnier en Italie à la suite de l’armistice mais parvient à s’échapper avant de rentrer en Allemagne puis d’émigrer vers l’Amérique du Sud[4]. Il est le plus jeune d’une famille de neuf enfants ; son frère, Miguel Kast, a été ministre et directeur de la Banque centrale du Chili sous le régime militaire[4],[5].
Wiki
Puisqu’on parle du Chili à partir du récit assez nul et médiocre (Cordillera), et tout le monde y va de sa petite musique à la ‘guide du routard’, voici un entretien inédit (en livre) de Roberto Bolaño:
@ assez nul et médiocre
« Du désert d’Atacama, au nord du Chili, jusqu’à la barrière des Andes en passant par les vignobles de la plaine centrale au climat méditerranéen, que de kilomètres vous attendent. De Santiago à Puerto Montt, de l’île de Chiloë à Punta Arenas, le grand Sud austral se faufile vers l’extrémité du continent avec des airs d’Alaska latino-américain. »
https://voyagesaufildespages.be/cordillera/
Assez superficiel, donc.
@ Puisque l’on parle
De la cordillère des Andes.
https://www.actes-sud.fr/catalogue/litterature/les-ames-torrentielles
Magnitude 9,5 : des scientifiques découvrent au Chili les traces du plus puissant tremblement de terre jamais enregistré.
Quant le vent
Quand le vent
On pourrait écrire quant au vent. Par exemple on parle des difficultés climatiques aux îles Kerguelen et on souligne « quant le vent », ce qui ici dit « en ce qui concerne le vent.
Comme dans « quant à toi ».
Dans cette géographie longitudinale du Chili, il est à signaler la careterra (carretera ?) côté océan pacifique, immense balade à vélo, qui se termine sur une impasse.
Fjords, canaux.
Donc, il faut passer par l’Argentine, remonter passablement haut (bien plus haut que la fin de la route côté Chili) et traverser.
Il y a des passes dans la cordillère des Andes.
À signaler aussi que de Chiloé*, nombre de gens ont émigré à Punta Arénas qui borde le canal de Magellan côté -mais pas au bord- de l’océan Pacifique. Fjords, canaux à partir de Chiloé, toute la côte ouest ; partir de Punta Arénas en remontant par Puerto Natales, puis en bateau dans les canaux qui sillonnent les fjords.
Sinon, retourner en Argentine, remonter, dépasser Calafate, traverser la cordillère, pck le bus vous laisse en Argentine et qu’il faut marcher jusqu’au Chili, oui, aller à Coyhaique, Aisen, Puerto Chacabuco, prendre un bateau à travers les fjords jusqu’à Puerto Montt et de là rejoindre Conception.
Une paille.
*Alors que Chiloé il se dit que c’est un paradis terrestre, paysans, plantations, climat doux. Bref, les gens tu ne les comprends pas, définitivement.
Ne parlons pas de Magellan qui s’est fait hacher menu.
Ici, c’est récurrent.
Pour lui, cela fut fatal.
Lorsqu’il a découvert le canal qui désormais porte son nom, après cette longue pérégrination en mer, une de ses caravelles l’a trahi, est retourné en Espagne annoncer la découverte et en voler l’invention.
Lui pendant ce temps se faisait hacher menu.
La vie c’est comme ça, un plat de cannellonis qui te passe sous le nez.
(Elle n’est pas affamée du tout : elle a besoin de sécurité, qu’elle n’a pas du tout.).
Je vais aller m’acheter des cartes, librairie Goulard à Aix, au sous-sol. La mienne, je l’ai offerte, en passant.
Moi casual, dans la conversation, je ne sais pas ce que cela veut dire.
Ordinaire ? Banal ?
Baignade interdite pour JJJ !
https://www.leparisien.fr/environnement/charente-maritime-vendee-plusieurs-milliers-de-meduses-echouees-sur-les-plages-de-latlantique-31-05-2023-VQY4XKTA3FCN7DWYZILGK3WQYY.php
pope cornes
—
Invention des Aztèques, qui faisaient chauffer une jarre remplie de sable avant d’y jeter du maïs. Pas besoin de ciné pour s’éclater le maïs au pays de Huitzilopochtli & de Quetzalcoatl, le Serpent à plumes, si cher à D.H.Lawrence.
Lu
L’absence de preuve n’est pas une preuve d’absence.
À l’intérieur du terrifiant déchaînement de 3 ans de l’épaulard vengeur White Gladis pour couler des bateaux alors qu’elle « ENSEIGNE aux orques comment attaquer »
Alan naviguait sur un bateau Jeanneau 479 de Gibraltar en 2021 lorsque son bateau a été percuté.
Le marin britannique Alan Bruce, ainsi que le Français Stephen Peare, ont eu une rencontre terrifiante avec un groupe d’épaulards en août 2021, lorsqu’ils ont encerclé son voilier de 44 pieds et ont tenté de le faire chavirer « afin qu’ils puissent le manger ».
Alan a été terrifié lorsque les orques – un mâle de 18 pieds, une femelle et leurs deux petits – ont commencé à percuter le bateau, essayant de les renverser.
L’attaque a duré 90 minutes, et Alan affirme qu’ils ont délibérément cassé le gouvernail, en guise de « vengeance » pour la surpêche des humains.
Il a déclaré au Daily Mail: « Nous sommes descendus sous le pont parce que lorsque nous les avons regardés par-dessus le côté, ils nous regardaient pour de la nourriture.
« Nous pouvions sentir la force de ces créatures poussant les côtés du bateau et nous ne pouvions rien faire – c’était un bateau de 10 tonnes et ils le poussaient sur le côté.
« Ce sont des animaux très intelligents et ils essayaient d’atteindre le gouvernail pour désactiver le bateau. J’ai lu des rapports d’orques attaquant des bateaux et ils s’attaquent toujours aux gouvernails. »
Heureusement, les deux hommes ont finalement été laissés seuls par la nacelle, et ils ont réussi à regagner un port à 10 miles de là.
« Quand nous sommes arrivés, nous avons dû ouvrir une bouteille de whisky juste pour calmer les nerfs », a-t-il ajouté.
Moi g
Le jardinage
La cuisine
Les puzzles de 1500 pièces.
Le whisky, le gin, la vodka, tout te tue.
Effectivement, les lieux changent où disparaissent, comme les êtres…Nous avons fêté mon anniversaire chez Bewley’s, dans Grafton St, institution dublinoise qui n’est plus qu’une pâle copie de ce qu’elle était lorsque nous la fréquentions assidument dans les années 90, avec seulement quelques punts à l’effigie de Swift en poche…
Belfast a conservé ses pubs conviviaux, le Crown Bar, avec sa rangée de ‘snugs’, ces salons privés en bois vernis avec des vitraux peints par les artisans italiens qui travaillaient dans les chantiers navals. Kelly’s Cellar, le plus ancien des pub de la ville (18e), qui sert toujours une Guinness gouleyante, et Maddens, où l’ambiance est chaleureuse mais les sessions musicales moins fréquentes qu’auparavant. Lavery’s, dans le quartier de l’Université, est en réfection – je crains le pire…
avec seulement quelques punts à l’effigie de Swift en poche…
Le cœur des hommes change avec le contenu de leur poche, dear Bloom
Personne n’a encore évoqué le livre de jacques Lanzmann :le vol du Condor
je l’avais en son temps beaucoup aimé, mais mes souvenirs sont imprécis ;c’etait un livre tres fort; il concernait les conditions scandaleuses dans lesquelles travaillaient les mineurs sur une montagne reliée par une sorte de filin à la civilisation, dans la vallée
@ Marie Sasseur…
‘Puisqu’on ou puisque l’on », on peut écrire les deux: cf. Hanse & Grevisse & Abeillé-Godard et surtout A. Goosse, Les emplois modernes de l’on, in Mélanges de grammaire et lexicologie française, Louvain-la-Neuve, Peeters, 1991
@ nul et médiocre, puisque vous le dites…
À propos de :
https://larepubliquedeslivres.com/le-temps-tel-le-grand-condor-des-andes/comment-page-3/#comment-1303059
G C Argan, historien de l’art et pas des moindre, a écrit : il « apporte à la vision onirique pleine d’implications sexuelles son propre délire de grandeur, une rhétorique néo-baroque pompeuse, un mélange répugnant de lubrique et de sacré ».
Au cours d’une conversation où j’avais corrigé « il n’apporte que », le prof. Avait répondu : « laissons à ses admirateurs la possibilité de comprendre »
@ Marie Sasseur
C’est mon point de vue, en tout cas. Ayant vécu au Chili trois années durant, j’ai parcouru le livre (après avoir parcouru le pays) et j’avais la désagréable impression que c’était, comme disent les Chiliens, « como tirarse un pedo en una canasta ». L’article de P.Assouline relève, toujours de mon point de vue, de la flagornerie pure et simple. Allez savoir pour quelle raison!
Suite au precedent.
Et à propos du rêve, selon Wittgenstein certaines choses ne sont là que parce que le rêve ne serat pas cohérente si elles n’étaient pas là ; il arrive qu’il parle d’un jeu de langage analogue à un fragment d’un autre – un espace projeté dans des segments limités d’un autre espace. Pour ma part j’ai une petite passion pour la proposition de Lévi-Strauss (sans les mécanismes estropiés du structuralisme) et de Cage : aux fins de la représentation tout ce qui est sur la scène peut être utile. Donc, Dalí et personne ça revient au même, car ses trucs ne sont que les jeux d’un petits bourgeois qui se veut kultivé.
Cela bien à part, Konrad Klapheck, Das Verhängnis (Fate), 1989 :
@ »Ayant vécu au Chili trois années durant »
On dirait pas, vu d’ici.
Le Grand Condor des Andes, le Petit à l’Elysée
convaincue que je suis inzobable, je me retire dans mes profondeurs avec les meilleures recommandations de mon maître bathyscaphe:
Les sculptures en céramique de Lisa Stevens capturent des motifs inspirés du corail dans des couleurs vibrantes
bonne journée
excuses le lien:
https://www.thisiscolossal.com/2023/05/lisa-stevens-coral-ceramics/
les humains n’ont exploré que cinq pour cent des océans couvrant la majorité de la surface de la terre. Un livre à paraître de Phaidon plonge dans les écosystèmes aquatiques notoirement vastes et mystérieux de la planète, voyageant à travers les continents et trois millénaires pour découvrir l’étonnante diversité de la vie sous la surface.
S’étendant sur 352 pages, Ocean, Exploring the Marine World rassemble un large éventail d’images et d’informations allant de la cartographie marine ancienne aux clichés contemporains de photographes tels que Sebastião Salgado et David Doubilet . Le volume présente la science et l’histoire aux côtés de l’art et de l’illustration – il présente des rendus biologiques d’ Ernst Haekcl , des gravures sur bois de Katsushika Hokusai et des œuvres d’artistes comme Kerry James Marshall , Vincent van Gogh et Yayoi Kusama – en plus de textes sur la conservation et les menaces que les crises climatiques font peser sur la vie sous-marine.
Ocean sortira en octobre et est disponible en pré-commande sur Bookshop . Vous pourriez également apprécier ce volume consacré aux oiseaux.
https://www.thisiscolossal.com/2022/07/ocean-marine-world-phaidon/
« Casual » non formel, à la bonne franquette, décontracté.
https://dictionary.cambridge.org/dictionary/english-french/casual
Pour une image du Chili, je lis plutôt Le Chant Général, Pablo Neruda (1954, traduction d’Alice Ahrweiler, les Editeurs Français Réunis). Théodorakis en a fait un grand machin (le temps passe).
Kast, je me souviens de Pierre Kast, résistant, communiste, cinéaste et critique actif aux Cahiers du cinéma .
« De son côté, José Antonio Kast n’a pas confirmé s’il était au courant du passé militant de son père, mais il a répondu aux médias chiliens que lui et toute sa famille détestaient l’idéologie nazie.
Le candidat d’extrême droite est connu pour être un défenseur de la dictature du général Augusto Pinochet. Il a fait une grande partie de sa campagne sur les thèmes de la sécurité et de l’immigration. »
Rfi
850
commentaires