de Pierre Assouline

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Le voyage de Simon Liberati au bout de l’horreur

Le voyage de Simon Liberati au bout de l’horreur

Le massacre de Sharon Tate, la femme de Roman Polanski, et de ses amis, dans sa villa de Los Angeles le 8 août 1969. L’affaire a fait les choux gras de la presse pendant des semaines. C’est la matière de California girls (342 pages, 20 euros, Stock) de Simon Liberati. L’auteur de Eva, qui nous avait soufflé l’an dernier, revient avec cette histoire atroce.

Il la raconte par le menu, de la préparation du crime à la veille du procès en se focalisant sur les trente-six heures qui ont entouré le passage à l’acte. Ses sources : le dossier de presse et le dossier judiciaire. Il les emmêle et les noue avec doigté. L’enquête personnelle n’est pas le problème de ce genre de projet. Ce qui compte, outre l’imprégnation (les lieux, leur atmosphère, le ressenti de l’époque, sa couleur et ses odeurs) c’est le parti pris romanesque, le point de vue. Liberati y est et nous avec. Tant et si bien qu’on a l’impression de lire un roman traduit de l’américain. Mais du meilleur dans la veine des gonzo reportages de Hunter S. Thomson. La prouesse est de conserver un style classique de grande tenue tout en se mettant dans la peau de l’assassin Charles Manson, gourou mystique d’1,54 mètres qui évite d’assister aux meurtres qu’il organise tant il perd le contact avec le réel, y envoie ses femmes massacrer à sa place, manipulant sa secte de minables hallucinés de la communauté de Spahn Ranch, une vraie bande de cons bourrés de bière et de drogues diverses et avariées (Orange Sunshine pour ne citer que les moins nocives des acides).charles

A l’issue de leur voyage au bout de cette nuit de volupté dans la torture, le calvaire, l’agonie et la lente mise à mort (« Le bal des vampires » titra Paris-Match dans un accès d’érudition cinéphilique), ils ont même réussi à trouver un appui complaisant chez des ténors de la contre-culture qui ont mis là à côté de la plaque (Jerry Rubin) ou d’intellectuels qui ont refusé de les condamner. Peut-être parce que cela marquait la fin de l’utopie libertaire des années 60. C’était un temps où le gouvernement américain s’inquiétait des rapprochements entre les mouvements hippie et yippie, les Blacks Panthers et les partisans de l’insoumission à la guerre du Vietnam.

La musique est omniprésente tout au long de cette exploration du Mal. D’abord celle que cette écriture dégage, puis celle du récit, enfin celle des dialogues entre les protagonistes. Et puis il y a l’autre musique, la bande originale, puissamment identifiée aux années 1965-1969. Elle la fait résonner dès le titre du roman California Girls, titre d’un morceau des Beach Boys. Le reste de la playlist est constitué du California Dreamin’ des Mamma’s & The Papas, The Stooges, MC5 et de l’album blanc conçu par les Beatles lors de leur séjour dans l’ashram du Maharishi Mahesh Yogi. Il est vrai que, dans son cerveau malade, Charles Manson a entendu un appel au meurtre en écoutant en boucle Honey Pie et surtout Helter Skelter au grand étonnement de John Lennon (« mais c’était juste du bruit… » commentera-t-il plus tard, ce qui n’était pas très amène pour Paul McCartney qui sharonl’avait composée) ; c’est encore pire avec Piggies, composée dans ce même album par George Harrison qui s’y moquait des membres de l’establishment qualifiés de « cochons » quitte à caricaturer la bourgeoisie non sans lourdeur, morceau que la Famille Manson entonnait en chœur dans la voiture en repartant de leur boucherie : elle leur avait « inspiré » d’écrire Pig (« flic ») à l’entrée de la maison et sur les murs en lettres de sang « pour que les flics pensent que c’est les négros qui ont fait le coup » ; et de l’aveu de Manson à son procès, il s’était contenté de prendre au pied de la lettre, de manière certes un peu appuyée, l’une des paroles de la chanson :

« What they need’s a damn good whacking/ Ce dont ils ont besoin, c’est une bonne fessée.

Liberati écrit superbement. Il marie subtilement une langue très maitrisée avec l’idiolecte de cette bande de freaks. Ca sonne terriblement juste. Pas un mot de trop, pas d’abus, pas d’exagérations comme c’est le cas ailleurs lorsqu’un auteur prétend écrire comme les autres parlent. Il est à son meilleur lorsqu’il évoque le pouvoir de fascination de Charles Manson, expert en manipulation :

« Charlie se tourna vers elle comme s’il avait lu ses pensées. Il savait mettre une telle intensité dans un seul regard qu’il la fît aussitôt douter. Au procès, tous les jurés avoueraient aux journalistes avoir baissé les yeux devant Charles Manson. Il pouvait rester une demi-heure à fixer quelqu’un sans ciller. C’est à cela que lui servait toute la violence subie, l’absence de tendresse, les nuits de peur passées en milieu carcéral depuis l’âge de treize ans : à récupérer la dette dont toutes les femmes et tous les hommes sans exception lui étaient redevables. »CharlesManson2014

Le malaise à la sortie de la lecture n’en est que plus grand. Je ne saurais dire si l’auteur a été complaisant mais il ne fait guère de doute que la précise et minutieuse description de l’horreur l’excite, qu’il y prend goût -allez voir sur le web les images du massacre si le (haut le) coeur vous en dit. Il y en a des dizaines et des dizaines de pages. On veut croire qu’elles sont indispensables à son exploration du Mal. Que rien n’est gratuit dans sa désarticulation de la sauvagerie et sa mise à nu de ses personnages dont il fait des animaux mythologiques. Pas un détail macabre ne manque au meurtre de ces cinq personnes à coups de couteau. Tout sur l’art et la manière d’éviscérer une femme enceinte de huit mois. Il y en aura certainement pour trouver cela gore. A ceci près que son empathie ne provoque pas la nôtre ; elle est telle qu’il se met dans la peau de chacun ; mais lorsqu’il souffre à la place de Sharon Tate, c’est aussi obscène que BHL racontant en détail à la place de Daniel Pearl sa souffrance dans son cachot quand les talibans l’égorgent.

Glauque tout ça, quand même, sordide et souvent insoutenable. L’une des lectures les plus dérangeantes de la rentrée littéraire (qui commence aujourd’hui) est celle qui fait de nous des voyeurs à l’insu de leur plein gré. Mais quel livre !

(« Chez les Polanski après le passage de la Famille » ; « Charles Mason à l’époque, et plus bas, il y a trois ans en prison où il purge une peine de réclusion à perpétuité » ; « Sharon Tate et Wojciech Frykowski, ami du couple, peu avant le massacre », photos D.R.)

 

 

 

 

Cette entrée a été publiée dans Littérature de langue française.

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commentaires

1 039 Réponses pour Le voyage de Simon Liberati au bout de l’horreur

boudegras dit: à

Comme disait Popaul, la bataille de polochons continue… Chaloux espère sans succès paraître le plus intelligent, il n’en est que plus suce-pet

JC..... dit: à

Pour saluer un maître, le gamin belge Toots Thielemans.

D. dit: à

Je dois confesser que j’ai dans mon thème un ascendant Vierge.

Chaloux dit: à

D, pour la musique il faut être au moins deux.

Pablo75 dit: à

« On ne voit pas comment le même homme peut avoir des étudiants juifs doctorants dans son séminaire, faire tout ce qui est en son pouvoir pour les sauver des griffes de la Gestapo, qui le fait surveiller après 34, et voir en lui un antisémite. cela ne tient pas debout. »
(Widergänger)

« L’antisémitisme de Martin Heidegger est depuis longtemps bien documenté, tant dans ses lettres que dans ses cours. Par exemple, en 1935, écrivant à son collègue Kurt Bauch, membre comme lui du Parti national-socialiste, il déplore que se pressent à ses cours « juifs et demi-juifs ». Dans un séminaire d’éducation politique de l’hiver 1933-1934, il enseigne que « la nature de notre espace allemand (…) ne se manifestera peut-être jamais aux nomades sémites ».

Et, dans un cours de la même année, il exhorte ses étudiants à se donner pour but, « sur le long terme », l’« extermination totale » de l’ennemi enté sur la racine la plus intime du peuple germanique. Qu’apporte donc de nouveau la publication imminente de ses premiers Cahiers noirs ? Pourquoi ce vent de panique parmi les heideggériens ? »

http://www.lemonde.fr/idees/article/2014/01/28/heidegger-sa-vision-du-monde-est-clairement-antisemite_4355884_3232.html

D. dit: à

Presque 11h 30 et j’ai déjà faim. Où trouver un lundi 22 août une bonne tête de veau à Mimizan-plage ?

Chaloux dit: à

Alba, roi du pipo, va bien.

JC..... dit: à

Ayant quelquefois, depuis ma nef, répandu des cendres en mer par l’intermédiaire de la main émouvante d’une veuve émue, je rappelle aux futures veuves que les cendres du bien aimé carbo-pulvérisé au four doivent se jeter SOUS le vent du navire….

Widergänger dit: à

Heidegger a d’ailleurs fourni lui-même un commentaire de discours de rectorat, juste à la fin de la guerre, dans sa Lettre au rectorat académique pour demander sa réintégration dans l’Université, et il y ajoute un certain nombre de remarques sur « (son) entrée au Parti, le 1er mai 1933, de même que sur (son) rapport au Parti dans les années 1933-1945 ». Rien là de choquant ni d’antisémite. Au contraire, il se livre à un certain nombre de considérations philosophiques tout à fait convaincantes sur les profondes différences entre sa pensée telle qu’elle ressort du Discours de rectorat et la pensée d’un antisémite notoire, Alfred Rosenberg.

De même dès 1937, dans le club de réflexion qu’il anime à l’université de Fribourg avec quelques collègues et étudiants, il critique vertement tout l’appareil universitaire que le régime nazi est en train de mettre en place, et tout l’appareil conceptuel qui l’accompagne et s’en prend même vertement à un thuriféraire de ces conceptions nazies du savoir et de la pédagogie dans la personne de Ernst Krieck, qui finit sa carrière de penseur nazi, à partir de 1934, comme expert pour les questions de science au service de renseignement (SD : SicherheitsDienst) dépendant de Heydrich et chef de l’Association des enseignants de la région de Bade qui, comme tel, est l’auteur d’une série de rapports hostiles à Heidegger à partir de sa démission du rectorat auprès de sa hiérarchie, c’est-à-dire Heydrich.

Widergänger dit: à

Pablo fait partie de ces gens bornés qui se dévalorisent eux-mêmes en n’écoutant que leur narcissisme, incapables qu’ils sont d’entendre les arguments de l’adversaire, et même les niant purement et simplement, alors que ce sont des faits tangibles et vérifiables et non des interprétations douteuses pour rester dans l’euphémisme…

Chaloux dit: à

Alba: « n’écoutant que leur narcissisme ».

Hurkhurkhurk ?

JC..... dit: à

Dans le fond, qu’il soit antisémite quand le régime de sa patrie est antisémite, ou qu’il ne le soit pas, Heidi Loverman…. qu’est ce qu’on en a à cirer, hein ?

Phil dit: à

Tout n’a-t-il pas été dit sur Heidegger ? En revanche sur Hanna Arendt bien des questions auxquelles les derniers films tendance panégyrique ne répondent pas, idem l’histoire remaniée (par un script Français) du procureur allemand Bauer.

christiane dit: à

@Widergänger dit: 22 août 2016 à 10 h 47 min

« votre volonté d’ignorance »
N’étant ni aveugle, ni sourde, cela me parait impossible ! mais de là à se repaitre de ces scènes d’horreur, d’en faire la lecture du monde comme vous le faites souvent (nous annonçant la fin de l’humanité), non ! Il reste des bonheurs en ce monde et je les défends tout en sachant que nul n’est à l’abri des actes d’un fou violent ou d’un ter.roriste. S’opposer au mal et à la peur ambiante par la recherche de la beauté, de la paix, de ce qui est positif demande plus de courage et d’altruisme que vous ne semblez le supposer en jouant les Cassandre.

Widergänger dit: à

Lemonde.fr, expression même de la haine d’Israël, qui accuse Heidegger d’antisémite, n’y a-t-il pas de quoi rire ?!

Widergänger dit: à

@christiane
Pourquoi « se repaitre » ?

Est-ce qu’on dirait ça de Zola quand il parle de la grande misère de la classe ouvrière dans l’Assommoir ? Pourquoi c’est exactement le même genre de critique que les « belles âmes » formulaient à l’encontre de Zola à l’époque, et quasi le même vocabulaire, petit bourgeois et insignifiant.

Chaloux dit: à

Alba :11 h 36 min.

Ne craignons pas les amalgames!

christiane dit: à

@D. dit: 22 août 2016 à 10 h 51 min
vraiment ? pas convaincue.

Chaloux dit: à

Alba: « Est-ce qu’on dirait ça de Zola quand il parle de la grande misère de la classe ouvrière dans l’Assommoir ? »

Mais quel cinglé!

Pablo75 dit: à

« Il n’y a pas d’affaire Heidegger »

« L’«affaire» Heidegger n’aura été que celle de l’aveuglement parfois complice de divers milieux académiques et de bien des intellectuels de renom. Mais une philosophie qui appelle au meurtre est-elle autre chose qu’une idéologie dangereuse ? De fait, des ultra-nationalistes russes influents, comme Alexandre Douguine, ou des islamistes comme Omar Ibrahim Vadillo s’appuient de longue date sur Heidegger pour prôner la supériorité raciale et la guerre totale. Dans le scénario noir, tel que Heidegger l’a programmé, la radicalisation inscrite dans son projet éditorial peut revêtir alors une valeur éducative, en prônant un antisémitisme renouvelé, un ultra-nazisme radicalisé et philosophiquement légitimé. »

François Rastier
http://next.liberation.fr/culture/2014/03/06/il-n-y-a-pas-d-affaire-heidegger_985029

bouguereau dit: à

cht’autorise a coller un pti coup molo de cantine en phère sur la tête a mon larbin dracul..n’houblie pas qu’il doit nous revnir en septembe

Chaloux dit: à

Comparer la folie délirante et sanguinaire de quelques fous avec les souffrances de la grande pauvreté?
Ce pauvre Alba est complètement siphonné.

Chaloux dit: à

bouguereau dit: 22 août 2016 à 11 h 42 min

Kévina, ma palombe, pas d’inquiétude, je repars bientôt.

la vie dans les bois dit: à

« Liberati y est et nous avec »
Certes, mais où ?

Les deux ranches où à vécu « la famille » ?
So in order to dresser le décor et eventuellement s’imprégner avant lecture du parti pris « romanesque » :

http://mansonsbackporch.com/the-yard.html

javert, ton lien sur nouvelobs a été écrit par un qui fumait un pétard devant la maison bleue de Frisco?

bouguereau dit: à

toi le pti gros tu commences a gonfler..un philosophe hantisémite c’est ma foi trés banal..comme sans vernère pas de fusée sur la lune

bouguereau dit: à

et robinoude avé ses liens..au cachot

Chaloux dit: à

bouguereau dit: 22 août 2016 à 11 h 42 min

Depuis qu’elle s’épile le torse, Kévina est toute revigorée.

bouguereau dit: à

je repars bientôt

c’est ça hun larhbin..c’est du boulot

Widergänger dit: à

La commission d’épuration de l’université de Fribourg juste après la guerre, dirigée par un certain Jacques Lacant (mais avec un « t » final !) mentionne à plusieurs reprises des listes des professeurs nazis à virer de l’université. Or, le nom de Heidegger n’apparaît jamais dans les listes.

Chaloux dit: à

bouguereau dit: 22 août 2016 à 11 h 49 min

Douce Kévina!

Pablo75 dit: à

Widergänger utilise les techniques de tous les négationnistes: parler du messager, pas du message; commenter l’accessoire, pas l’essentiel; tenter de brouiller les pistes avec du papotage pseudo philosophique; insulter celui qui le prouve sa mauvaise foi; escamoter les preuves accablantes sous des tonnes de bla bla bla…

C’est pathétique de voir quelqu’un essayer désespéramment, de disqualifier des FAITS avec des simples mots.

Mais « les FAITS sont têtus », mon pote. C’est Lenin qui l’a dit…

bouguereau dit: à

tu sais le pti gros..oser se servir de sa tête.. »penser » comme hil dit dracul ça peut accessoirment ête dangeureux..dracul le devine confusément..plus ça lui fait mal a la tête..plus c’est bon

Phil dit: à

L’Heidegger devait pas être porté sur les petits blonds comme le professeur d’Allemagne Année zéro. Faut faire une distinction entre les tares, a dit rossellini (qu’était un peu antisémite mais ça lui a passé après la guerre).

Chaloux dit: à

bouguereau dit: 22 août 2016 à 11 h 54 min

tu sais le pti gros..oser se servir de sa tête.. »

Kévina boutsal, une philosophe au fond du seau.

bouguereau dit: à

Mais « les FAITS sont têtus », mon pote. C’est Lenin qui l’a dit…

tu vois..il en a dit des trucs vladimir

christiane dit: à

@Widergänger dit: 22 août 2016 à 11 h 39 min
Ça vous convient de nous ranger tantôt dans les égoïstes, tantôt dans les autruches, ou dans les belles âmes vertueuses, ou dans les imbéciles ou encore les naïfs.
Mais cher W.,
entre ce que vous voyez dans l’autre et ce qu’il est, il y a la même différence qu’entre ce que vous croyez être et ce que vous êtes vraiment.
Ce monde est illusoire et les mots malléables.
Le calcul tout entier est présent à l’arrière-plan de n’importe quelle utilisation de votre langage. Vous comprendre exige beaucoup plus de vigilance qu’on ne l’imagine : tant de pièges et de fausses routes. Vous êtes un ouroboros chthonien plein de paradoxes, définitivement impénétrable.

Widergänger dit: à

De plus, cette « commission politique d’épuration » dirigée par un officier français déclare expressément en septembre 1945 à propos de Heidegger : « Depuis 1934 il ne peut plus être qualifié de « nazi » et il n’y a aucun risque qu’il favorise jamais de nouveau l’essor d’idées nazies ». Hugo Ott (p. 333 de son ouvrage) se fait simplement le porte-parole des ennemis de Heidegger dans l’université de Fribourg, autrement dit un rapporteur des calomnies contre Heidegger proférées par d’anciens nazis épinglés comme tels par la « commission politique d’épuration » !

Chaloux dit: à

« définitivement impénétrable. »

A voir! … Barozze!

Widergänger dit: à

@christiane
Je ne juge que vos écrits qui témoignent ici de ce que j’en ai dit. C’est tout.

bouguereau dit: à

qu’était un peu antisémite mais ça lui a passé après la guerre

sapré pti gros..

Pablo75 dit: à

@ Widergänger

« La commission d’épuration de l’université de Fribourg juste après la guerre […] mentionne à plusieurs reprises des listes des professeurs nazis à virer de l’université. Or, le nom de Heidegger n’apparaît jamais dans les listes. »

Mais tu es idiot à ce point? La preuve de l’innocence de Heidegger est maintenant le travail mal fait par une commission?

Tes « preuves » sont de plus en plus lamentables…

Un conseil: arrête de t’enfoncer encore plus dans le puits de mxrde du nazisme et de l’antisémitisme de ton ami Martin et disparaît quelques semaines du blog pour faire oublier ton accablant négationnisme.

Chaloux dit: à

Widergänger dit: 22 août 2016 à 11 h 57 min

Quelle bassesse… on dirait du bouguereau.

Phil dit: à

les ouroboros chthoniens vivent dans des cages capitonnées.

bouguereau dit: à

cricri elle change de gourou..helle va prende morand

Widergänger dit: à

C’est toi qui es lamentable mon pauvre Pablocito. Tout le monde ici en est témoin.

Chaloux dit: à

Widergänger dit: 22 août 2016 à 12 h 03 min
« Tout le monde ici en est témoin. »

Rien ne l’arrête.

bouguereau dit: à

c’est vrai dracul y dirait bien je suis charlie et ich bin martin..mais havec cricri hil ose pas..vazy dracul

Phil dit: à

Morand débouche les écoutilles

Pablo75 dit: à

@ Widergänger

Encore une louche pour voir si tu la fermes enfin sur ce thème:

« L’antisémitisme des «Cahiers noirs», point final de l’œuvre de Heidegger ? »

Nous savons qu’il parle dans ses Cahiers noirs de l’«absence de monde» du judaïsme. Celle-ci exprimerait la tenace habileté à compter, à calculer des Juifs. Outre la reprise du stéréotype antisémite du Juif calculateur, on peut dire qu’il s’agit d’une radicalisation. Les Juifs ne sont plus seulement considérés comme apatrides, ils sont dits définitivement sans monde. Faut-il rappeler que l’absence de monde est une expression que Heidegger n’utilise pas même pour les animaux qu’il dit seulement, dans un cours de 1929, «pauvres en monde» ? Dans cette déshumanisation complète du judaïsme, les Juifs n’ont plus de place dans le monde, ou plutôt, ils n’en ont jamais eu. Nous découvrons ainsi, a contrario, que la notion heideggérienne de l’«être-dans-le-monde», centrale dans Etre et Temps, peut revêtir la signification d’un terme discriminatoire, à visée antisémite. Ne peuvent être-dans-le-monde ceux qui sont par essence dépourvus de sol, de monde et de toute racine les rattachant à l’être. Heidegger, en effet, met également en cause le «déracinement» de tout étant hors de l’être qui caractériserait, selon lui, le «judaïsme mondial».

Emmanuel Faye. « L’antisémitisme des «Cahiers noirs», point final de l’œuvre de Heidegger ? »
http://next.liberation.fr/culture/2014/01/26/l-antisemitisme-des-cahiers-noirs-point-final-de-l-oeuvre-de-heidegger_975625

bouguereau dit: à

écoute pas mon larhbin c’est un lache dans l’hâme..faut haller dlavant dracul..c’est comme ça qut’es beau

Pablo75 dit: à

« -Heidegger a souvent fait la distinction entre un «national-socialisme spirituel» et un «national-socialisme primaire». Que signifie cette distinction ?

-Effectivement, Heidegger se tient en esprit à l’avant-garde du mouvement. Il méprise ceux qui, comme l’écrivain Guido Kolbenheyer, en restent à «une biologie libérale vieillie», héritée du darwinisme anglo-saxon, et il élève le racisme völkisch à la hauteur d’un destin «métaphysique» répondant à la nécessité de l’«histoire de l’être». En même temps, il sait prendre les mesures les plus concrètes, comme lorsqu’en avril 1934, encore recteur, il réclame avec énergie, pour l’université de Fribourg, une chaire où seront enseignées «la doctrine raciale et la biologie héréditaire». »

Emmanuel Faye. « L’antisémitisme des «Cahiers noirs», point final de l’œuvre de Heidegger ? »
http://next.liberation.fr/culture/2014/01/26/l-antisemitisme-des-cahiers-noirs-point-final-de-l-oeuvre-de-heidegger_975625

Chaloux dit: à

Ce pauvre Michel Alba, ce pauvre professeur de collège, a dû connaître bien des revers, bien des blessures narcissiques, pour devenir cette vile créature, une des plus viles dont on puisse avoir l’idée.

« Tout le monde ici en est témoin. »

Oui.

Widergänger dit: à

Ceux qui servent de porte-drapeau à Hugo Ott pour accuser Heidegger sont entre autres :
Lampe, Walter Eucken.
Or voilà ce qu’en dit la « commission politique d’épuration » en 1945 sous la plume de Jacques Lacant : « Eucken est un redoutable rhéteur dont j’ai déjà plusieurs fois constaté plusieurs fois la mauvaise foi. Mais surtout il appartient avec Janssen, Ritter, von Dietze, Lampe, etc., à une clique nationaliste d’extrême droite contre laquelle des personnes appartenant aux milieux antifascistes me mettent en garde, et dont le professeur de psychologie Robert Haiss vient encore tout récemment de me décrire la mentalité ».

Chaloux dit: à

bouguereau dit: 22 août 2016 à 12 h 08 min

Pas comme Kévina, le courage fait seau!

Pablo75 dit: à

« -Quels sont les œuvres de Heidegger qui sont, pour vous, marquées par le fascisme ? Désire-t-il un monde sans Juifs ?

-Heidegger exalte dans son cours du semestre d’été 1934 la rencontre à Venise de Hitler et de Mussolini et il les représente deux ans plus tard, dans un cours sur Schelling, comme ayant l’un et l’autre amorcé un «contre-courant» salutaire au nihilisme européen. Cependant, pour être précis, on ne saurait le tenir pour un fasciste mais bien pour un national-socialiste. Voyez par exemple comment, dans son cours De l’essence de la vérité de l’hiver 1933-1934, il fait l’éloge de la «vision du monde national-socialiste» comme effectuant une «transformation totale», un «projet mondial» – c’est Heidegger lui-même qui souligne – à partir desquels le national-socialisme apparaît comme «la transformation fondamentale du monde allemand et […] européen». Comme on le voit, le concept de «monde» est toujours au centre de son propos…

C’est dans ce même cours qu’il exhorte ses étudiants à travailler «avec pour but l’extermination totale» de l’ennemi qui peut «s’être incrusté dans la racine la plus intime du Dasein d’un peuple». Il ne s’agit malheureusement pas d’une fantaisie, mais bien d’une préparation mentale au pire, puisqu’il s’agit, précise Heidegger, d’«initier l’attaque sur le long terme».

On peut dire, selon les formulations qu’il emploie en 1929 dans une lettre à Viktor Schwoerer, qu’il combat «l’enjuivement croissant au sens étroit et au sens large». D’un côté, il lutte contre tout ce qui résulte de cet enjuivement (Verjudung) pris au sens large : l’individualisme dit «libéral», la pensée universaliste et rationnelle et ce qu’il nomme, au début de son cours du semestre d’été 1932, le «christianisme juif», qui constitue sa cible privilégiée. De l’autre, il s’en prend à des personnes précises, comme lorsque son rapport entraîne la révocation du philosophe Richard Hönigswald de l’université de Munich.

Plus généralement, il faut rappeler que l’antisémitisme théologico- politique est très présent chez Hitler et chez Rosenberg. En outre, comment l’élimination complète de «l’esprit juif» ne passerait-elle pas par une violence concrète à l’égard des individus existants ? Comment séparer le désir d’avoir un monde sans esprit juif et le meurtre concret des Juifs réels ? L’histoire du XXe siècle nous a suffisamment montré que les deux sont indissociables. »

Emmanuel Faye. « L’antisémitisme des «Cahiers noirs», point final de l’œuvre de Heidegger ? »
http://next.liberation.fr/culture/2014/01/26/l-antisemitisme-des-cahiers-noirs-point-final-de-l-oeuvre-de-heidegger_975625

bouguereau dit: à

Morand débouche les écoutilles

martin et félicie haussi..

Phil dit: à

y’a pas une photographie de René Char avec Heidegger ? deux catcheurs en forêt. Autre chose que Mitterrand en visite chez Jünger, blanche neige et les nains.

Chaloux dit: à

bouguereau les rebouche. Toujours de quoi.

Widergänger dit: à

Ce ne sont que des âneries proférées par des incapables. Il est clair que le verbe « calculer » sous la plume de Heidegger n’a guère de rapport avec ce qu’y mettent toutes ces pauvres têtes chercheuses de poux.

bouguereau dit: à

Désire-t-il un monde sans Juifs ?

et sans martin tu pourras t’époumoner..ça tfra pas maigrir

Pablo75 dit: à

-Les éditeurs du Dictionnaire Heidegger soutiennent que dans les 84 volumes de la Gesamtausgabe, on ne trouve «pas une seule phrase antisémite». On a déjà voulu empêcher la publication du Discours du rectorat à Paris. Sur quoi se fondent ces réactions en France ?

-Vous avez raison de mettre en évidence cette négation de la réalité historique et textuelle, qui caractérise bien des publications heideggériennes en France. Cet état d’esprit provient directement de la façon dont Heidegger a opposé le destin historique ou, comme on le traduit parfois en France, «historial», à la connaissance historique (historische). Cette opposition a détourné plusieurs générations de philosophes de la prise en compte sérieuse de l’histoire effective.

La falsification par Heidegger de ses propres textes a joué également un grand rôle. A partir des manuscrits originaux conservés à Marbach, Sidonie Kellerer a ainsi montré comment Heidegger a modifié le texte de sa conférence de 1938, «l’époque des images du monde», lorsqu’il l’a publiée en 1950 dans les Chemins qui ne mènent nulle part. D’un manifeste national-socialiste, il a fait un prétendu texte critique à l’égard du national-socialisme.

Je puis par ailleurs révéler un exemple encore inconnu de falsification majeure : dans le terrible cours de l’hiver 1933-1934 où il est question de l’«extermination totale», l’éditeur insère une critique de l’écrivain nazi Guido Kolbenheyer. Sur la foi d’une phrase manuscrite de Heidegger, cette critique est présentée comme ayant été prononcée le 30 janvier 1934, lors de la «fête annuelle de la révolution national-socialiste». Curieusement, le manuscrit qui a servi de base à l’édition, inventorié encore en 1995 dans les archives de Marbach, est aujourd’hui déclaré perdu. Or, un autre manuscrit, découvert par Franck Jolles, nous apprend que, ce jour-là, Heidegger est arrivé très en retard à son cours car il avait voulu écouter dans son intégralité le discours fleuve du Führer. Très animé, le recteur affirme qu’il «prendrai[t] des mesures pour que dorénavant l’ensemble des étudiants et des enseignants trouve à l’intérieur de l’université la possibilité d’écouter collectivement la parole du Führer». Suit un plaidoyer enthousiaste pour le nouveau régime : «C’est aujourd’hui le premier anniversaire du jour où l’Etat allemand antérieur a dû abandonner son être propre et a été transposé dans une nouvelle réalité du peuple. […]. Le mouvement national-socialiste est depuis ce jour le fondement porteur et le domaine véritablement recteur de l’Etat allemand.» Bref, le propos n’a rien de critique : Heidegger projette la continuité du pouvoir national-socialiste dans un avenir lointain. Ainsi, affirme-t-il, qu’«il ne s’agit pas simplement de construire quelque chose pour les prochaines années, nous devons au contraire aussi assurer encore dans cinquante et cent ans un avenir commun et historique de notre peuple. Cela va user les forces encore intactes d’une génération».

Nous voyons donc à quel point le propos effectif de Heidegger est différent de ce qui est édité dans l’œuvre intégrale, et depuis lors fréquemment cité, notamment dans le dictionnaire dont vous parlez, à l’appui d’une supposée distance à l’égard du national-socialisme, ce qui constitue déjà une grave erreur d’appréciation. En effet, les reproches exprimés à l’égard de Kolbenheyer sont circonstanciés et limités et ne constituent pas une critique du national-socialisme. Et l’on voit bien, à cet exemple, quels effets négateurs de la réalité peut avoir la manipulation d’un texte à des fins de disculpation.

Emmanuel Faye. « L’antisémitisme des «Cahiers noirs», point final de l’œuvre de Heidegger ? »
http://next.liberation.fr/culture/2014/01/26/l-antisemitisme-des-cahiers-noirs-point-final-de-l-oeuvre-de-heidegger_975625

Widergänger dit: à

Tu les as lu les cours en question ?

Non ! Alors ferme-la !

bouguereau dit: à

deux catcheurs en forêt

si y’a pas les chaussettes à pompom c’est que ça a été photoshopé

Widergänger dit: à

Mais le discours de rectorat, tout le monde peut le lire. Publié chez Gallimard par Fédier. Il n’a rien d’antisémite. C’est tout le contraire même. Heidegger le démontre d’ailleurs très clairement dans sa Lettre de septembre 1945 pour sa réintégration à l’université.

Pablo75 dit: à

Tu as bien lu, Widergänger?

« La falsification par Heidegger de ses propres textes a joué également un grand rôle. A partir des manuscrits originaux conservés à Marbach, Sidonie Kellerer a ainsi montré comment Heidegger a modifié le texte de sa conférence de 1938, «l’époque des images du monde», lorsqu’il l’a publiée en 1950 dans les Chemins qui ne mènent nulle part. D’un manifeste national-socialiste, il a fait un prétendu texte critique à l’égard du national-socialisme. »

Et contre des FAITS comme celui-ci, tu as quoi à opposer? Des mots: « Ce ne sont que des âneries proférées par des incapables. »

Phil dit: à

Dans la famille Faye, on demande Bernard Faÿ.

Widergänger dit: à

Ce ne sont que de pures calomnies contredites par le texte publié chez Gallimard, qui est le texte authentique de Heidegger.

Donc pures calomnies.

Widergänger dit: à

Je crois que tous ces calomniateurs, en plus d’être de sombres salauds, sont tout simplement des gens incapables de comprendre la pensée de Heidegger. Heidegger s’est trompé un temps, il le reconnaît lui-même. Mais il s’en est rendu compte très vite, à peine un an après son adhésion au NSDAP, et même moins, huit mois !

Pablo75 dit: à

Change de monture philosophique, Widergänger, ton cheval est fini, après la découverte de son antisémitisme, son nazisme, ses mensonges et tricheries, et le fin fond de sa pensée, qui n’éblouit que les snobs et les abrutis de ton espèce:

« Il est donc prévisible que le rapport apologétique à Heidegger, longtemps dominant, va progressivement céder le pas à un rapport beaucoup plus critique à ses textes. Il deviendra possible de reconsidérer sur de nouvelles bases l’histoire de la réception, en réévaluant notamment les premières tentatives de critique philosophique de son œuvre. Dès le milieu des années 60, par exemple, Hans Blumenberg avait su montrer, dans la Légitimité des Temps modernes, que l’«histoire de l’être» ne réserve «rien d’autre à l’homme que la soumission». Maintenant que nous savons où les chemins de Heidegger veulent nous mener, nous pouvons trouver les moyens philosophiques de nous affranchir de cette soumission. »

Emmanuel Faye. « L’antisémitisme des «Cahiers noirs», point final de l’œuvre de Heidegger ? »
http://next.liberation.fr/culture/2014/01/26/l-antisemitisme-des-cahiers-noirs-point-final-de-l-oeuvre-de-heidegger_975625

bouguereau dit: à

Regardons-le de haut

ich bin philipe henriot qu’il dit mon larhbin

Pablo75 dit: à

« Ce ne sont que de pures calomnies… Je crois que tous ces calomniateurs, en plus d’être de sombres salauds, sont tout simplement des gens incapables… »

Pathétique, Widergänger…

christiane dit: à

@Phil dit: 22 août 2016 à 11 h 59 min
un système clos dans un lieu clos qui ressemble au passé.

Chaloux dit: à

bouguereau dit: 22 août 2016 à 12 h 26 min

Haute tenue morale de Kévina.

Widergänger dit: à

Mais c’est toi qui dois changer de monture, pas moi. T’es un type tout à fait autoritaire, à l’image des calomniateurs que tu défends. Tu te montres tel que tu es, un sinistre salaud.

Pablo75 dit: à

@ Chaloux

« Regardons-le de haut. ».

Voilà, tout est dit.

bouguereau dit: à

qui n’éblouit que les snobs et les abrutis de ton espèce

pas les ptis gros..répons y..dab les chaussette ponpoms c’est classe..faut juss faire gaffe havec la chaine à vélo

Widergänger dit: à

Mais Emmanuel Faye n’est qu’un pauvre imbécile. C’est de notoriété publique. Comme toi, mon pauvre Pablo.

Phil dit: à

chez Pablo y’avait du chorizo dans le biberon

Chaloux dit: à

Pablo, Alba ne vit que d’esbrouffe : faux savoir, approximations, prétentions, diafoirage. Impossible pour lui de l’admettre : toute la construction narcissique qu’il bâtit ici s’effondrerait, il serait brutalement ramené à sa réalité et n’y survivrait pas.

Widergänger dit: à

Toutes ces âneries ne peuvent que faire sourire un esprit prévenu et capable de comprendre Heidegger. Ce qui n’est pas le cas de ses calomniateurs.

bouguereau dit: à

Voilà, tout est dit

« tout »..c’est le pti gros.. »nous »..c’est mon larhbin..ça sreproduit pas

Chaloux dit: à

bouguereau dit: 22 août 2016 à 12 h 33 min
Voilà, tout est dit

avec douce Kévina ce serait plutôt : tout est fait.

Pablo75 dit: à

@ Widergänger

« Tu te montres tel que tu es, un sinistre salaud. »

Quand on rappelle que Heidegger était un antisémite, un nazi, un tricheur, un menteur et un philosophe qui cache ses idées lamentables sous un langage pédant qui n’excite que les snobinards prétentieux, on est un « sinistre salaud ».

Voilà l’autoportrait du donneur de leçons morales Widergänger, le fond intellectuel du vrai Michel Alba dissimulé sous de tonnes de mots bidons.

Widergänger dit: à

Et non seulement Heidegger n’a pas voté pour le NSDAP aux élections de mars 33 mais il n’a même pas signé la pétition publiée dans le Völkischer Beobachter du 4 mars 1933 par des universitaires invitant les Allemands à voter pour le NSDAP comme on peut le vérifier dans les archives.

bouguereau dit: à

le fond intellectuel du vrai Michel Alba

..y tregarde par en dsous là..tu domines dracul

Widergänger dit: à

Ce sont les calomniateurs qui le disent, en rapportant des propos de nazis à l’encontre de Heidegger !
Ce sont eux les nazis, et toi qui les rapportes !

Pablo75 dit: à

@ Widergänger

« autoritaire », « calomniateur », « sinistre salaud », « pauvre imbécile »…

Voilà ce que tu as à opposer aux FAITS: l’insulte.

Comme tous les négationnistes…

Chaloux dit: à

bouguereau dit: 22 août 2016 à 12 h 39 min

Le f()on intellectuel de kévina est sans f()on.

Paul edel dit: à

Dans l article de passou beaucoup de questions:comment peutdonner l impression d être » traduit de l’Américain.. »ca veut dire quoi quand on connaît les centaines fe style des écrivains américains. .. et le style gonzo ?et avoir en même temps un . »style classique d une grande tenue » puisque le style gonzo est assez baroque et tout szuf classique mais virevoltant subjectif ?et puis la manière d affirmer qu’ il n y a pas eu d enquête personnelle laisse perplexe …enfin rien n est dit d un début d’une analyse sociologique ou psychiatrique. …enfin l aveu de passou que « la précise et minutieuse description de l horreur »excite l auteur
laisse rêveur .

Pablo75 dit: à

@ Chaloux dit: 22 août 2016 à 12 h 31 min

« Alba ne vit que d’esbrouffe : faux savoir, approximations, prétentions, diafoirage. Impossible pour lui de l’admettre : toute la construction narcissique qu’il bâtit ici s’effondrerait, il serait brutalement ramené à sa réalité et n’y survivrait pas. »

C’est tout à fait ça. En lisant ces lignes et en voyant sa photo, on a tout compris.

Il devrait changer de blog. Dans celui-ci il est grillé.

bouguereau dit: à

t’es hun bon chien mon larhbin..tu suis bien
bon cépaltou

Widergänger dit: à

Encore un autre fait dont ne tiennent pas compte tous ces vils calomniateurs.

Le successeur de Heidegger comme recteur, le professeur de droit Eduard Kern, qualifié par le Völkischer Beobachter de premier recteur nazi (ce qui suppose qu’aux yeux mêmes des nazis Heidegger ne l’était pas !) était doyen de la faculté de droit quand Heidegger a pris ses fonctions de recteur. Or, une fois devenu recteur en mai 1933, Heidegger l’a viré de son poste de doyen !

Phil dit: à

les doyens virent souvent à droite, c’est un tic de doyens

la vie dans les bois dit: à

Phil à 12h15, doch. Dans un mag litt’.

bérénice dit: à

non mais de quoi je me mêle ?

D je ne me mêlais pas je supposais pour répondre à votre question. Voyez, Chaloux nous invite à lire Jankélévitch qui après avoir lu Pablo75 dépasse de sa bibliothèque mentale.

bérénice dit: à

les doyens virent souvent à droite, c’est un tic de doyens

Il faut les saupoudrer d’insecticide quitte à les endommager. Mais c’est un peu faux non? ce que vous affirmez là

Widergänger dit: à

Heidegger écrit d’ailleurs à Jaspers dans une lettre datée du 8 avril 1950 à propos de son rectorat de 1933-34 et de ses défaillances qui ont entouré la mort de Husserl, dont j’ai déjà parlé : « Ce que je raconte là n’excuse rien et ne peut rien excuser, cela peut tout au plus expliquer comment d’année en année, plus la perversité du régime faisait surface, la honte aussi grandissait d’y avoir autrefois contribué, tantôt directement, tantôt indirectement. » On ne peut être plus clair. Il reconnaît s’être gravement trompé.

bérénice dit: à

Heidegger a conservé ces carnets s’il s’est rendu compte de son erreur, quand les a-t-il écrits?

mathématiques dit: à

« ouroboros chthonien »
« qu’est ce qu’on en a à cirer, hein ? »
carrément – c’est l’heure de l’apéro

« Pablo 75, Passou choisira Martin Haydegger pour un des prochains billets,  »
Pablo écoutez la Voyx qui est dans le Secret des Dyeux

WG
Pablo
Plus sérieusement, à quoi bon vous tourmenter personne n’a réussi à convaincre qui que ce soit sur un blog du moins celui-ci

bérénice dit: à

_ En dépit du rôle majeur qu’il eut dans l’introduction de la phénoménologie en France, Emmanuel Lévinas ne fit jamais partie des heideggeriens estampillés. Quand, dans les années 50, Cerisy-la-Salle accueillit le philosophe allemand dans une de ses décades prestigieuses, Lévinas était absent. Il n’assista pas non plus, ni ne fut invité, aux séminaires du Thor en 1968-1969. Il ne compta jamais parmi les dévots, prenant même toujours soin de les éviter. _

http://espacethique.free.fr/articles.php?lng=fr&pg=133

D. dit: à

bérénice dit: 22 août 2016 à 12 h 54 min
Heidegger a conservé ces carnets s’il s’est rendu compte de son erreur, quand les a-t-il écrits?

entre mars et octobre 32, Bérénice.

bérénice dit: à

WGG avouez que cette distance tenue par E Levinas est un témoin qui indiquerait plus qu’une réserve à l’égard de Heidegger, je pense que l’on peut faire confiance à Lévinas, autre grand penseur et juif.

bérénice dit: à

Il a fait partie des sources inspiratrices du Reich, qu’il n’ait pas détruit ce travail après s’être rendu compte de ce à quoi menait ce type de pensée me paraît suspect. Il aurait du renoncer à les garder , comment voir qu’il n’y aurait là qu’un souci de sincérité, ne pas mentir sur un cheminement en gardant sa trace , c’est si grave, ou la complexité de la philosophie réussit-elle à l’expliquer.

bérénice dit: à

12h56 un peu de papier toilette? Vous êtes tellement nul que je ne vois que cela à vous proposer. Je me demande pourquoi Passou ne vous a pas encore black-listé.

Widergänger dit: à

@Paul Edel
Le verbe « excite » dans l’article de Passou n’est qu’une interprétation de Passou. Pas une preuve irréfutable.

Je ne suis pas sûr d’ailleurs qu’il n’y ait pas là une profonde confusion. Comme le montre la psychiatre dont j’avais mis l’article en ligne, le crime de Manson est typique d’une indifférence narcissique pour la victime exploitée comme un pur objet de jouissance. Que l’auteur, lui, dès lors, n’ait pas cette indifférence à autrui qui caractérise le crime et le criminel, me paraît bien être un signe de bonne santé mentale chez Simon Libérati.

Et on touche là le nœud gordien de son style. A-t-il réussi ou pas à rendre compte par le style de cette indifférence à autrui qui rend possibles de tels actes barbares et signe la psychopathologie du criminel, ou pas. C’est l’enjeu littéraire essentiel du livre à mon avis.

Ce qui aurait été inquiétant, c’est que le récit donnât à penser que Libérati l’eût écrit en toute indifférence aux actes criminels.

Widergänger dit: à

Ça ne veut strictement rien dire de probant à l’égard de Heidegger comme penseur.

Les déclarations de Lévinas à l’égard de Heidegger comme penseur sont sans équivoques. Il le reconnaît comme le plus grand penseur de son époque. Lévinas s’est montré plus critique sur la suite de l’œuvre de Heidegger. Sur l’œuvre, pas sur sa personne.

Widergänger dit: à

L’attachement, en revanche, de Derrida à Heidegger est beaucoup retord et pervers. Il se sert de Heidegger mais pour déconstruire Heidegger. C’est tout à fait manifeste dans son séminaire sur les animaux, qui est une vaste déconstruction du discours aristotélicien sur la différence entre l’homme et les animaux.

Widergänger dit: à

La philosophie de Heidegger doit être comprise comme un vaste et incessant commentaire qui s’étale sur près d’une centaine d’ouvrage, de la philosophie aristotélicienne.

En cela et pour des raisons philosophiques aussi, Heidegger me semble très proche d’un autre grand commentateur de la philosophie aristotélicienne, c’est Averroès. Deux grands penseur du décentrement du Sujet, pour mettre au cœur de l’Homme l’Être.

Widergänger dit: à

Plus exactement l’ouverture à l’Être. Parce que, comme le dit Montaigne dans une page fameuse, « nous n’avons pas accès à l’être ».

Chaloux dit: à

Alba c’est l’invincibilité du néant.

mathématiques dit: à

bérénice dit: 22 août 2016 à 13 h 10 min

susceptyble, narcissique, adjudante bérényce! (que ne déposez-vous plainte en attendant d’avoir, enfin, encore plus de pouvoir (Vos commentayres sont si ryches d’enseygnement et de pensée profonde – et « quel style ! » comme dirait Bernard P– comment se fait-il l se fait que vous n’avez pas encore eu le nobel du nobel )

mathématiques dit: à

bérénice dit: 22 août 2016 à 13 h 10 min
12h56
« un peu de papier toilette?  »

scato, l’adjudante béré!

Phil dit: à

reprenez votre souffle, Widergänger, Pablo fait sa pause tortilla.
une bonne petite musique de cette belle époque (celle du bouquin à Liberati, of course), ferait grand bien. le dixc de Melcher, for instance.

Widergänger dit: à

Oui, j’ai vu ça en effet, Phil…

Il est en train de ruminer sa réponse, et ça va ch… à nous faire fuir tellement ça va puer…

mathématiques dit: à

13 h 05 min

il n’était pas du métier contrairement à vous, n’avait pas regardé assez de séries policières

bérénice dit: à

Ça ne veut strictement rien dire de probant à l’égard de Heidegger comme penseur.

Lévinas s’est montré plus critique sur la suite de l’œuvre de Heidegger. Sur l’œuvre, pas sur sa personne.

WGG, je comprendrais plutôt l’inverse, que Lévinas ait reconnu une partie de l’oeuvre comme essentielle en gardant ses distances avec la personne, auteur de tout un versant répréhensible. Si Derrida a trouvé que seul l’impardonnable trouve à être pardonné, Lévinas dans son immense bonté n’a peut-être pas réussi à oublier l’influence, en dépit de ce que vous rapportez- son opposition- qu’Heidegger eut pour l’édification de la théorie nazie.

mathématiques dit: à

WG « l est en train de ruminer sa réponse,  »
tout le monde s’en fout sauf sain( e) béré , à qui rien n’échappe

Petit rappel dit: à

 » C’est aussi obscène que BHL racontant en détail à la place de Daniel Peral ses souffrances dans sa prison quand les talibans l’égorgent; »
Juste remise au point de la valeur de l’ouvrage?

mathématiques dit: à

berenice encore des progrès à faire – (si vous n’écrivez pas dans votre langue maternelle ça pourrait être pire )

Widergänger dit: à

Je vais me procurer le livre de Libérati pour voir un peu si c’est le grand livre sur le mal, en cette rentrée littéraire, à lire absolument ou pas. Je serais tenté de penser que c’est un grand livre qui posent les questions essentielles sur notre monde contemporain :
— Pourquoi les hommes, se voulant guidés par le principe de plaisir et les pulsions de vie, aspirant à la paix, à la liberté et à l’expression de leur individualité comme le voulait à cette époque la jeunesse américaine, et qui, consciemment disent désirer le bonheur au profit de tous, forgent-ils le plus souvent des sociétés aliénantes favorisant plus l’agression et la destruction (Easy Reader, Manson) que la vie communautaire ?
— Pourquoi édifient-ils des institutions fonctionnant plus comme des organes de répression que comme des ensembles où l’acceptation de la règle favorise la réalisation de soi et la constitution d’une identité à la fois solide et souple ?

Ce sont, à mon avis, les grandes questions que pose le livre de Libérati, et qu’il avait plus ou moins consciemment en tête pour vouloir l’écrire comme on fait une expérience existentielle.

Widergänger dit: à

Je n’en sais rien, bérénice. Il faudrait consulter les déclarations de Lévinas à propos de la personne de Heidegger s’il y en a dans son œuvre, ce que j’ignore.

bérénice dit: à

LDVB entre bérets et bobs, c’est une fantaisie de chapeaux, les couleurs à la Jacques Demy, acidulées et douces.

Delaporte dit: à

Sur le site des éditions Grasset il y a les premières pages du livre de Liberati. Ce n’est évidemment pas assez pour se faire une opinion définitive, mais on se dit que si tout est comme ça, alors c’est puissamment raté…

bérénice dit: à

WGG 13h48:

http://espacethique.free.fr/articles.php?lng=fr&pg=133

Admiration et répulsion mêlées, fascination et abomination tout ensemble, extrême proximité et divorce absolu, Emmanuel Lévinas s’expliqua souvent sur cette relation paradoxale, pour souligner qu’il pouvait d’autant moins pardonner à Heidegger que c’était Heidegger. Ce qu’il y avait à savoir, il le sut pourtant – tout, tout de suite, très vite. Quand parut le livre de Victor Farias, on s’enquit du jugement de Lévinas. Il

rose dit: à

Lvdlb
c’est horrible ! Californie girls. Horrible.
Vaut mieux pensé-je in petto bonbons à la menthe et nounous en guimauve.

Par contre l’article de ce matin faisan un lien avec le réalisme, je l’ai lu, l’ai trouvé cohérent.

JC..... dit: à

JEUX OLYMPOUICS 2016
Le Palmarès

1.500 mètres philosophie antisémite
1er Heidegger Martin
2ème Levinas Manu
3ème Hitler Dolfie

Prix spécial du Jury
CHARLES MANSON, traduit par Momon Liberati, péripatéticienne littéraire, éva.naissante

Delaporte dit: à

« California girls (342 pages, 20 euros, Stock) »

Je signale d’ailleurs à Passou que ce livre paraît bien chez Grasset, et non chez Stock comme il l’a écrit.

rose dit: à

Les collants blancs des hommes on dirait du robin des bois. Non lvdlb non. On viene de là ?

P.S Eriksen je ne vous remercie pas. Vous avez le.droit de penser kekchoz et moi aut choz.
je pars à la sieste avec D.Bona. M. Anissimov. Émile Ajar. Le vin des morts.la nuit sera calme. Nancy Huston et Jean François hangouët.
ne suis pas revenue de sitôt.
pour Heidegger, mauvaise con
science. Me vois assise sur les.barres de.bois et regarder le rodéo.

Phil dit: à

Merci Lavie.
« Good vibration » colle mieux à la pensée de Heidegger.

Grand Rappel dit: à

Ne pas oublier que petit rappel a un avis sur tout, lis tout, voit tout, entend tout, c’est toutou

Widergänger dit: à

@bérénice
Je ne lis dans le long article que vous mettez en ligne aucun propos de Lévinas sur Heidegger qui soit de première main. On n’y lit que des racontars, des on-dit, des interprétations de ses œuvres. Rien de probant. Ce que dit Ricœur, à savoir que le « massif hébraïque » serait totalement étranger à la pensée grecque est une déclaration très surprenante de sa part. Il semble ignorer tout un pan de la philosophie juive qui précisément tente la jonction avec le système conceptuel grec, comme la philosophie judéo-alexandrine représentée par un grand nom, Philon d’Alexandrie. À se demander d’ailleurs si Ricœur a vraiment dit de telles âneries ou si c’est simplement l’auteur de cet article qui rapporte n’importe quoi à propose e n’importe qui.

bouguereau dit: à

En 1969, j’avais neuf ans. La famille Manson est entrée avec fracas dans mon imaginaire. J’ai grandi avec l’image de trois filles de 20 ans défiant les tribunaux américains, une croix sanglante gravée sur le front. Des droguées…

..halors qu’à 9 ans la grosse affaire de phil c’était sa collec de pif gadget..t’étonnes pas que dracul te regarde haut

la vie dans les bois dit: à

C’est bizarre lorsque j’ai fait écouter Calorfinia Girls des Beach Boys à une personne-jeune- juste near, aussitôt ça a swingué. Faut dire pas du genre à écouter une vieille baderne qui evangelise la bonne parole du komintern sur des plages-sales et puantes- de la côte d’Azur. Hugh.

bouguereau dit: à

Plus tard, j’ai écrit cette histoire le plus simplement possible pour exorciser mes terreurs enfantines et j’ai revécu seconde par seconde le martyr de Sharon Tate.

..halors que toi phil aller zapper pour se réfugier dans morand..un hyppie pour lquel toulmonde il est gentil..même wolfie..hon a beau dire c’est deux destin différent

Delaporte dit: à

Ricoeur pensait peut-être à saint Paul, incompris et moqué devant les philosophes grecs de l’Agora, à Athènes. Il y a effectivement toute une tradition judaïque qui n’a rien à voir avec l’héritage de la pensée grecque.

Sergio dit: à

Bon i nous reste Sacco et Vanzetti, Love Story…

Sacco ça devrait être bien pour les malaises…

bouguereau dit: à

et kenneth anger sergio..c’est pas du mou dveau quénète

bouguereau dit: à

et toi serdgio à 9 ans..au lieu que charlie ente havec fracas dans ton himaginaire..tu te tatais la bite..hévidemment..cherche pas plus loin

la vie dans les bois dit: à

Je ne pense pas lire ce livre de Liberati. Pour ce faire eût-il fallu qu’il fît (??) le voyage autrement . Et puis Death Valley, comme déjà dit, c’est pas la porte à côté.

bouguereau dit: à

..c’est vrai baroz nous casse les couille havec genet..mais lhomme à la moto c’est mieux..tiens ça c’est frisco serdgio

berguenzinc dit: à

Sergio dit: 22 août 2016 à 14 h 32 min

et lezépou Rosenberg, et Hurricane….et puis

iriiz touillou nicola handball

ah Djonn Baise !

Widergänger dit: à

Delaporte dit: 22 août 2016 à 14 h 30 min
Mais est-ce une tradition philosophique ?

Non. C’est une tradition de lecture de la Torah qui remonte loin. Rashi de Troyes à l’époque de Chrétien de Troyes. Et toute la tradition de la Mishna, de la Gemara, etc.

La philosophie est grecque. Pas d’origine juive.

Paul Ricœur en parlant de philosophie ne peut penser à la pensée grecque, adaptée par un Philon d’Alexandrie, qui est Juif.

Widergänger dit: à

(…) ne peut que penser…

Widergänger dit: à

Le début du roman de Libérati me semble très bon. Il pose le cadre et des indices de la tragédie à venir. On ne peut plus classique comme procédés littéraires. Avec ce ton qui mêle déjà froideur et cruauté au détour de telle ou telle phrase. Ça me paraît tout à fait réussi, bien composé, avec un art consommé de la transition comme dirait Léo Spitzer.

bérénice dit: à

modérée à 15h04 pour rien.

Une réponse pour vous WGG qui marchez allègrement sur le corps d’Emmanuel Lévinas. Étonnez vous encore après cela qu’il y ait des totalitarismes.

Widergänger dit: à

Paul ne s’adresse pas aux philosophes grecs mais à la communauté juive partout où il se rend pour prêcher. Paul est un authentique grand penseur de la Torah, dont il donne une lecture inédite, tout à fait hostile au Judaïsme, mais c’est précisément ce qui en fait la grande portée intellectuelle et spirituelle, puisque c’est Paul, à travers cette lecture tout à fait fausse, mais volontairement erronée de la Torah, qu’il a fondé les bases du christianisme. Toute une année à été consacré à Paul à l’Institut des Études lévinassiennes, avec un tome publié de toutes les conférences de l’année sur ce sujet passionnant à étudier de près.

Widergänger dit: à

Mais c’est vrai aussi que Heidegger, comme on l’a parfois remarqué, notamment Élisabeth de Fontenay, ne s’est jamais affronté à la pensée de Spinoza. C’est un fait marquant.

bérénice dit: à

Vous êtes un sacré jardinier, vous élaguez partout où ça gêne votre passage afin qu’on puisse admirer votre trace fluorescente, un peu luciole en plus gros mais Goebbels déclarait: plus le mensonge est gros plus ça passe.

Eriksen dit: à

à Rose:
Sur la judéïté de Gary, je vous conseille la danse de Genghis Cohn…L’histoire d’un esprit (Dibouk) qui vient hanté son assassin nazi. totalement barge. Et drôle.
Faut être un génie comme Gary pour oser çà.

Widergänger dit: à

Mais cela ne fait pas de Heidegger pour autant un antisémite.

Widergänger dit: à

bérénice dit: 22 août 2016 à 15 h 13 min
Oui, c’est précisément ce que font les calomniateurs de Heidegger, et vous adorez tomber dans leur piège et même renchérir dans le mensonge en le grossissant encore davantage…

bérénice dit: à

WGG Heidegger est un penseur incomparable ce qui ne l’exonère pas de sa pensée antisémite dont une archive écrite et pas une vue de l’esprit existe et donnerait à penser qu’il ait pu être un maître à penser pour les théoriciens nazis. Certains lui ont pardonné d’autres pas sans pour autant annuler le reste de son oeuvre philosophique.

Iv dit: à

Passou qu’est ce qui vous arrive? Libérati en grantécrivain dans le style horrifique ,allons!En fait un faiseur mondain complaisant à remuer la m..,pour la sphère bobos. Sa Ionesco frisait déjà la caricature.Comme Eribon avec son protégé ou Verticales qui nous ressert sa « poétesse prostituée », on s’en fout qu’elle soit prostituée ! Ils n’ont pas bientôt fini de faire leurs coups d’éditeurs en se mélangeant les pinceaux entre littérature, témoignage ,sphère privée et l’âge du capitaine ? C’est gonflant cette confusion permanente . La littérature y perd son âme. Vous étonnez pas des défections . L’article sur Zweig par contre était bien ,relayé sur RDC chez Annelise. Elle nous a fait plaisir en faisant une apparition .Elle revient quand?

Widergänger dit: à

Les calomniateurs de Heidegger prétendent dans leurs livres et leurs articles fallacieux que Hidegger aurait rejeté Husserl parce que Juif. Or, c’est en réalité exactement l’inverse qui s’est produit, c’est Huserl qui a rejeté Heidegger pour une raison qui échappe même à Heidegger et qui n’a jamais entamé le profond respect que Heidegger a montré toute sa vie, même au péril de sa vie pendant la guerre, pour Husserl. On se fiche du monde en réalité dans toute cette affaire. La médiocrité la pire qui soit s’est promis de faire la peau de Heidegger en nous demandant de souscrire à leur lynchage public en plus. Ça en dit sur le fonctionnement de notre époque, soit dit en passant.

Widergänger dit: à

Mais c’est vous bérénice qui affirmer contre toute raison que Heidegger serait antisémite. Et après ce que j’ai apporté comme preuves du contraire, cela ne peut signifier de votre part qu’un antisémitisme forcené qui relève de l’aveuglement le plus total.

Widergänger dit: à

Vous étonnez pas des défections . (lv machin)
Si seulement vous pouviez vous prendre au mot et faire une bonne fois pour toute défection, on serait soulagé de votre infection…

Delaporte dit: à

Widergänger dit: 22 août 2016 à 15 h 09 min

Paul, quand il arrivait dans un endroit, s’adressait bien sûr d’abord à la communauté juive, mais ensuite il lui arrivait de s’adresser aux Gentils, et il en convertissait pas mal. Sauf à Athènes. Quand il a parlé de résurrection, les Grecs se sont foutus de lui et lui ont tourné le dos. C’est raconté textuellement dans les Actes des Apôtres. Episode très symptomatique.

bérénice dit: à

WGG à la prochaine fournée, on vous inscrira volontairement d’office en raison de votre contribution à la philosophie. J’espère que vous tiendrez le cap de l’obstination enfin satisfaite.

Widergänger dit: à

Delaporte dit: 22 août 2016 à 15 h 27 min
Ben, oui, d’accord, vous avez raison. Mais quoi d’étonnant pour des Grecs ? Et en quoi l’attitude des philosophes grecs, auditeurs de Paul, aurait-elle ici à nous intéresser ?

Widergänger dit: à

Mais je ne suis pas de tout obstiné. Je m’efforce simplement d’être juste et honnête. C’est tout.

Derrière cette querelle, il en va en réalité des moyens de luttes contre l’antisémitisme. Parce qu’on demande aux Juifs de condamner un homme, qui apparaît plutôt comme une victime pour ne pas dire un véritable crucifié, alors que ce sont ces ignobles dénonciateurs qui bâtissent toute leur argumentation sur des propos tirés des nazis eux-mêmes ennemis de Heidegger à l’époque. Ce sont des procédés tout à fait ignobles.

Delaporte dit: à

Widergänger dit: 22 août 2016 à 15 h 34 min
Eh bien, cela montre que les deux traditions, la grecque et la juive, étaient très distinctes l’une de l’autre. C’était un dialogue de sourds. CQFD.

Widergänger dit: à

@Delaporte.
Dans ce cas, à Athènes, oui, en effet. Mais pas en soi. Puisque Philon d’Alexandrie a précisément instaurer le premier et avec quelques autres quand même aussi un dialogue fructueux avec la pensée grecque pour penser la Torah avec l’appareil conceptuel grec.
La pensée grecque dans le Judaïsme a toujours été sentie comme ce qui obscurcit le soleil. La relation avec le monde a toujours existé mais a aussi toujours été très tumultueuse. On peut comprendre pourquoi.

Widergänger dit: à

(…) avec le monde grec…

Widergänger dit: à

Paul, de toute façon, s’il est bien Juif, se renie comme Juif dans son interprétation de la Torah. D’ailleurs on peut dire d’une certaine façon que le christianisme est une adaptation de la Torah en grec, une transposition, une traduction en quelque sorte de la Torah en grec. Sans parler de la traduction de la Torah par les Septantes.

bérénice dit: à

L’article sur Zweig par contre était bien ,relayé sur RDC chez Annelise. Elle nous a fait plaisir …

Une séparation de corps donc pour se partager le butin, le cordon coupé, la matrice ici et l’enfant là-bas pour un autre amnios, cinématographique. Les salles sont de vastes utérus où chacun vient se régénérer ou dégénérer dans le pire des cas en symbiose avec le réalisateur, mais que venait faire Zweig dans cette galère? Un film pour lui porte un deuxième coup de grâce lui qui comme les millions d’autres est mort par le gaz finalement, il y eut pas mal de suicides à cette époque, un peu comme si cela avait été un Krach boursier sauf que c’était politique et que le second a suivi de près le premier.

bérénice dit: à

Delaporte, avec mon grand cornet j’entends bien pourtant mais nous sommes sûrement plus proche du fanatisme que de la vérité, preuves sur table.

bérénice dit: à

proches, sorry.

Widergänger dit: à

Zweig s’est empoisonné, il n’est pas mort par le gaz.

Delaporte dit: à

« le christianisme est une adaptation de la Torah en grec »

Je ne suis pas du tout de cet avis, ne serait-ce que parce que dans le christianisme l’héritage juif reste considérable (cf. la Lettre aux Hébreux), alors que l’héritage grec est excessivement réduit. Seuls quelques livres de l’Ancien testament portent la trace lointaine de la pensée grecque, mais comme une adaptation qui provient plus de la lettre que de l’esprit, c’est-à-dire de la langue seule.

Widergänger dit: à

Pour en revenir au roman de Libérati, il parle aussi à travers ce massacre de la structure paranoïaque de la société que des sociologues ont explorée comme Horkheimer et Adorno pour montrer que les criminels paranoïaques comme Manson ne sont en fait qu’une caricature, une embardée hors de ses gonds et dans la folie meurtrière de ce qui est bien présent dans le fonctionnement social même comme d’ailleurs, comme l’a montré Lacan, dans le fonctionnement du savoir scientifique. Ce sont en vérité les deux faces d’une même médaille. L’une bonne, l’autre malade.

bérénice dit: à

WGG je ne sais pourquoi, l’image du couple sur son lit de mort en mémoire portait l’étiquette suicide au gaz. Bref ils se sont donnés la mort au rat ou au cyanure. Pas bien gras, tournés l’un vers l’autre, blafards comme l’Allemagne de ces années.

Sergio dit: à

berguenzinc dit: 22 août 2016 à 14 h 59 min
ah Djonn Baise !

On peut mettre des House of, ça fera penser à Norman Mailer, mais y a au moins cinq mille mecs qui l’ont chanté, l’ours-là…

Widergänger dit: à

Mais la lecture paulinienne de la Torah est une falsification totale de la Torah. D’ailleurs nombres d’Apôtres sont de fervents antisémites quoique juifs d’origine. Je ne vois pas en quoi l’épître aux Hébreux pourrait l’infirmer.

C’est écrit d’ailleurs en grec, pas en hébreux.

Widergänger dit: à

@bérénice
Je crois qu’ils ont pris des barbituriques.

bouguereau dit: à

Bref ils se sont donnés la mort au rat

..dracul il la phèçrait bien mais son dossier est trop chargé en smoment

Phil dit: à

du véronal.

bouguereau dit: à

delaporte tente d’hutiliser dracul qui tente dhinstrumentaliser paul..je parie que baroz va faire une entrée fracassante

Delaporte dit: à

« Je ne vois pas en quoi l’épître aux Hébreux pourrait l’infirmer. »

L’Epître aux Hébreux montre tout ce que le christianisme doit à la religion juive. En ce sens, Paul n’a pas « falsifié » la Torah, il l’a au contraire modernisée. C’était, on le sait, tout l’enjeu du débat entre Paul et les apôtres de Jérusalem.

bouguereau dit: à

un véritable crucifié

..tout s’éclaire dracul..tu la répètras à barabas le pti gros ça va lui faire des trucs

D. dit: à

« le christianisme est une adaptation de la Torah en grec »

reconnaissons que pour en sortir des comme ça il faut soit être sacrément ignare sur le sujet, soit en tenir une grosse couche.

bérénice dit: à

A l’époque circulaient de sacrées saloperies. BREF ILS SE SONT SUICIDES alors que les autres ont été gazés, fusillés, torturés, affamés, mutilés, tabassés, humiliés, martyrisés, traqués, volés, spoliés puis désossés, dépecés, délestés de leurs yeux de verre, de leurs dents en or, de tout ce qui avait aux yeux des nazis plus de valeur qu’une vie d’homme,vie de femme, vie d’enfant, vie de nourrisson, vie de vieillard.

Widergänger dit: à

Voilà ce qu’écrivent Adorno et Horkheimer dans leur bouquin sur l’antisémitisme, qui, soit dit en passant, rend très bien compte de tout ce que disent les calomniateurs de Heidegger, dont la pensée est essentiellement paranoïaque :

« Ainsi l’individu fou est une caricature de la puissance divine. De même que son geste souverain est totalement dépourvu de capacité créatrice réelle, de même lui font défaut, comme au diable, les attributs du principe qu’il a usurpé : l’amour conscient et la liberté qui repose en elle-même. Il est méchant, poussé par la contrainte et aussi faible que sa force. Alors qu’on dit du pouvoir divin qu’il attire la créature à lui, on peut dire que le pouvoir satanique, imaginaire, attire tout dans sa propre sphère d’impuissance. Voilà le secret de sa domination. »

Ces propos peuvent servir à rendre compte du fonctionnement de la secte de Manson, très semblable donc au fonctionnement même de l’antisémitisme analysé par ces deux auteurs, et aussi le fonctionnement du lynchage public de Heidegger depuis des lustres. Les antisémites, en vérité, ce sont précisément ceux-là mêmes qui accusent Heidegger de l’être.

bouguereau dit: à

le cochon c’est bon..c’est dla tora modernisée..delaporte marque un gros point

keupu dit: à

Baroz va faire une entrée fracassante… et bouguereau sortir ce qui lui reste de mentule entre les jambes

bouguereau dit: à

soit en tenir une grosse couche.

..de gras d’cochon dédé..ça se tient

Widergänger dit: à

bérénice, si vous allez un jour à Auschwitz-Birkenau, vous éprouverez comme tout le monde cet effroi qui vous prend en entrant dans la salle où sont conservés les chevelures des déportés et les jouets des enfants. C’est insoutenable. On a l’impression soudain d’être face à quelque chose qui dépasse tellement en horreur tout ce qu’on peut même se représenter de satanique et d’infernal que plus d’un visiteur s’écroule littéralement par terre en éprouvant un besoin irrésistible de s’asseoir sur le plancher n’importe où tellement on en est secoué par tout son corps, son cœur et son esprit.

bouguereau dit: à

Je ne vois pas en quoi l’épître aux Hébreux pourrait l’infirmer. C’est écrit d’ailleurs en grec, pas en hébreux.

..trop bien

Widergänger dit: à

bérénice, si vous allez un jour à Aus.chwitz-Birken.au, vous éprouverez comme tout le monde cet effroi qui vous prend en entrant dans la salle où sont conservés les chevelures des déportés et les jouets des enfants. C’est insoutenable. On a l’impression soudain d’être face à quelque chose qui dépasse tellement en horreur tout ce qu’on peut même se représenter de satanique et d’infernal que plus d’un visiteur s’écroule littéralement par terre en éprouvant un besoin irrésistible de s’asseoir sur le plancher n’importe où tellement on en est secoué par tout son corps, son cœur et son esprit.

closer dit: à

« Je vais me procurer le livre de Libérati pour voir un peu si c’est le grand livre sur le mal, en cette rentrée littéraire, à lire absolument ou pas. Je serais tenté de penser que c’est un grand livre qui posent les questions essentielles sur notre monde contemporain : »

« Me procurer », comme c’est joliment dit…Tu vas le piquer dans les rayons?

Tu sais parfaitement que ça ne peut pas être un « grand livre sur le mal » qui va « poser les questions essentielles sur notre monde contemporain », mais bon, ça te fait trop envie…

Delaporte dit: à

Une bonne approche de la question judaïsme/christianisme dans « Le Christe juif » de Daniel Boyarin, Cerf 2012. Pour éviter les idées toutes faites et les approximations partisanes…

bouguereau dit: à

vous éprouverez comme tout le monde

..et tu trouves qu’il est hutile qu’elle pense à toi dracul

DHH dit: à

D’heidegger je ne sais pas grand chose.Sa pensée reste inaccessible pour moi faute d’une formation philosophique de base et l polemique sur la permanence de ses sympathies naies à travers ce qu’on peut en lire montre qu’on peut en dire tout et son contraire .
Mais un hasard de lecture m’a fait découvrir la lâcheté et la médiocrité de son comportement à l’egard du philosophe juif Karl Löwith qui était un de ses disciples les plus proches et qu’il s’est empressé d’ignorer,refusant de l’aider des que celui-ci a eté pris dans la tourmente nazie
un tel comportement inélégant égoïste et même cruel qui jette une ombre sur une grande figure intellectuelle j’en ai retrouvé la forme jumelle dans le journal de Mihail Sebastian racontant comment Mircea Eliade le maître dont il était l’élève phare l’a progressivement éloigné, puis rejeté, au fur et à mesure de son engagement dans le parti roumain pronazi

bouguereau dit: à

double neson de delaporte qui essaie de bétonner haussi avec une biblio..

bouguereau dit: à

drh elle sait pas grand chose mais elle late à mort..

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