de Pierre Assouline

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Le voyage de Simon Liberati au bout de l’horreur

Le voyage de Simon Liberati au bout de l’horreur

Le massacre de Sharon Tate, la femme de Roman Polanski, et de ses amis, dans sa villa de Los Angeles le 8 août 1969. L’affaire a fait les choux gras de la presse pendant des semaines. C’est la matière de California girls (342 pages, 20 euros, Stock) de Simon Liberati. L’auteur de Eva, qui nous avait soufflé l’an dernier, revient avec cette histoire atroce.

Il la raconte par le menu, de la préparation du crime à la veille du procès en se focalisant sur les trente-six heures qui ont entouré le passage à l’acte. Ses sources : le dossier de presse et le dossier judiciaire. Il les emmêle et les noue avec doigté. L’enquête personnelle n’est pas le problème de ce genre de projet. Ce qui compte, outre l’imprégnation (les lieux, leur atmosphère, le ressenti de l’époque, sa couleur et ses odeurs) c’est le parti pris romanesque, le point de vue. Liberati y est et nous avec. Tant et si bien qu’on a l’impression de lire un roman traduit de l’américain. Mais du meilleur dans la veine des gonzo reportages de Hunter S. Thomson. La prouesse est de conserver un style classique de grande tenue tout en se mettant dans la peau de l’assassin Charles Manson, gourou mystique d’1,54 mètres qui évite d’assister aux meurtres qu’il organise tant il perd le contact avec le réel, y envoie ses femmes massacrer à sa place, manipulant sa secte de minables hallucinés de la communauté de Spahn Ranch, une vraie bande de cons bourrés de bière et de drogues diverses et avariées (Orange Sunshine pour ne citer que les moins nocives des acides).charles

A l’issue de leur voyage au bout de cette nuit de volupté dans la torture, le calvaire, l’agonie et la lente mise à mort (« Le bal des vampires » titra Paris-Match dans un accès d’érudition cinéphilique), ils ont même réussi à trouver un appui complaisant chez des ténors de la contre-culture qui ont mis là à côté de la plaque (Jerry Rubin) ou d’intellectuels qui ont refusé de les condamner. Peut-être parce que cela marquait la fin de l’utopie libertaire des années 60. C’était un temps où le gouvernement américain s’inquiétait des rapprochements entre les mouvements hippie et yippie, les Blacks Panthers et les partisans de l’insoumission à la guerre du Vietnam.

La musique est omniprésente tout au long de cette exploration du Mal. D’abord celle que cette écriture dégage, puis celle du récit, enfin celle des dialogues entre les protagonistes. Et puis il y a l’autre musique, la bande originale, puissamment identifiée aux années 1965-1969. Elle la fait résonner dès le titre du roman California Girls, titre d’un morceau des Beach Boys. Le reste de la playlist est constitué du California Dreamin’ des Mamma’s & The Papas, The Stooges, MC5 et de l’album blanc conçu par les Beatles lors de leur séjour dans l’ashram du Maharishi Mahesh Yogi. Il est vrai que, dans son cerveau malade, Charles Manson a entendu un appel au meurtre en écoutant en boucle Honey Pie et surtout Helter Skelter au grand étonnement de John Lennon (« mais c’était juste du bruit… » commentera-t-il plus tard, ce qui n’était pas très amène pour Paul McCartney qui sharonl’avait composée) ; c’est encore pire avec Piggies, composée dans ce même album par George Harrison qui s’y moquait des membres de l’establishment qualifiés de « cochons » quitte à caricaturer la bourgeoisie non sans lourdeur, morceau que la Famille Manson entonnait en chœur dans la voiture en repartant de leur boucherie : elle leur avait « inspiré » d’écrire Pig (« flic ») à l’entrée de la maison et sur les murs en lettres de sang « pour que les flics pensent que c’est les négros qui ont fait le coup » ; et de l’aveu de Manson à son procès, il s’était contenté de prendre au pied de la lettre, de manière certes un peu appuyée, l’une des paroles de la chanson :

« What they need’s a damn good whacking/ Ce dont ils ont besoin, c’est une bonne fessée.

Liberati écrit superbement. Il marie subtilement une langue très maitrisée avec l’idiolecte de cette bande de freaks. Ca sonne terriblement juste. Pas un mot de trop, pas d’abus, pas d’exagérations comme c’est le cas ailleurs lorsqu’un auteur prétend écrire comme les autres parlent. Il est à son meilleur lorsqu’il évoque le pouvoir de fascination de Charles Manson, expert en manipulation :

« Charlie se tourna vers elle comme s’il avait lu ses pensées. Il savait mettre une telle intensité dans un seul regard qu’il la fît aussitôt douter. Au procès, tous les jurés avoueraient aux journalistes avoir baissé les yeux devant Charles Manson. Il pouvait rester une demi-heure à fixer quelqu’un sans ciller. C’est à cela que lui servait toute la violence subie, l’absence de tendresse, les nuits de peur passées en milieu carcéral depuis l’âge de treize ans : à récupérer la dette dont toutes les femmes et tous les hommes sans exception lui étaient redevables. »CharlesManson2014

Le malaise à la sortie de la lecture n’en est que plus grand. Je ne saurais dire si l’auteur a été complaisant mais il ne fait guère de doute que la précise et minutieuse description de l’horreur l’excite, qu’il y prend goût -allez voir sur le web les images du massacre si le (haut le) coeur vous en dit. Il y en a des dizaines et des dizaines de pages. On veut croire qu’elles sont indispensables à son exploration du Mal. Que rien n’est gratuit dans sa désarticulation de la sauvagerie et sa mise à nu de ses personnages dont il fait des animaux mythologiques. Pas un détail macabre ne manque au meurtre de ces cinq personnes à coups de couteau. Tout sur l’art et la manière d’éviscérer une femme enceinte de huit mois. Il y en aura certainement pour trouver cela gore. A ceci près que son empathie ne provoque pas la nôtre ; elle est telle qu’il se met dans la peau de chacun ; mais lorsqu’il souffre à la place de Sharon Tate, c’est aussi obscène que BHL racontant en détail à la place de Daniel Pearl sa souffrance dans son cachot quand les talibans l’égorgent.

Glauque tout ça, quand même, sordide et souvent insoutenable. L’une des lectures les plus dérangeantes de la rentrée littéraire (qui commence aujourd’hui) est celle qui fait de nous des voyeurs à l’insu de leur plein gré. Mais quel livre !

(« Chez les Polanski après le passage de la Famille » ; « Charles Mason à l’époque, et plus bas, il y a trois ans en prison où il purge une peine de réclusion à perpétuité » ; « Sharon Tate et Wojciech Frykowski, ami du couple, peu avant le massacre », photos D.R.)

 

 

 

 

Cette entrée a été publiée dans Littérature de langue française.

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commentaires

1 039 Réponses pour Le voyage de Simon Liberati au bout de l’horreur

Widergänger dit: à

DHH dit: 22 août 2016 à 16 h 27 min
C’est raconté où, par qui, ce que vous nous rapportez là sans preuve ?

Phil dit: à

dhh carbure au chorizo

gontrand dit: à

Une chose est de dire que Heidegger n’était pas antisémite au sens nazi du terme, autre chose est de dire qu’il n’avait pas d’hostilité envers le judaïsme comme religion et comme culture. Selon des extraits publiés des Cahiers Noirs, il avait bien cette hostilité intellectuelle. Ça n’en fait pas un nazi pour autant, c’est sûr.

Mais le problème avec WG, c’est qu’il est incapable de nuance. Bientôt Heidegger sera un rabbin planqué…

bérénice dit: à

DHH tout à fait d’accord, la philosophie en altitude emprunte au langage des mathématiques. Je préfère lire les pédagogues qui expliquent tout ceci de façon claire et bien que je n’en lise que peu.

DHH dit: à

@oui WGG
Tout est bouleversant dans ces vitrines d’Auschwitz ,où chaque objet vous fait imaginer une détresse qui a fini de s’accomplir dans ces lieux :ces poupées qui ont survécu à leurs petites mamans qui les ont serrées jusqu’au bout sur leur cœur, ces prothèses et ces lunettes entassées et arrachées à des êtres qui ont eu a souffrir de leur manque avant d’etre liquidés ,ces valises avec des noms et adresses bien visibles de gens qui ont fait précautionneusement leurs bagages pour qu’ils leur soient bien rendus à l’arrivée .
Et aussi émouvante sinon aussi spectaculaire cette vitrine d’Auschwitz ,une de celle où sont regroupés les objets trouvés dans les bagages des arrivants,et où se trouvent exposées des dizaines de boites de cirage , emportées de toute évidence par des gens qui ,par précaution, s’assuraient ainsi d’avoir toujours, ou qu’ils aillent des chaussures impeccables
J’avais je crois déjà parlé ici de mon emotion devant ce qui hors contexte ne serait qu’une interessante collection de boites de cirage

bérénice dit: à

un tel comportement inélégant égoïste et même cruel

Non? L’élégance de la pensée prend toute son importance pour habiter une doctrine, le mieux encore est qu’elle puisse rester noble et responsable comme un organe vital, dans le cas contraire on peut s’apercevoir des dégâts collatéraux quand elle sort des bibliothèques pour intégrer des politiques.

Widergänger dit: à

gontrand dit: 22 août 2016 à 16 h 36 min
Bien au contraire, c’est ce que je ne cesse de proclamer ici. Vous êtes de mauvaise foi.

Widergänger dit: à

Dns le bouquin que Karl Löwith a écrit sur Heidegger dans les années 50, il n’y a, à ma connaissance, aucune accusation de Löwith contre Heidegger pour antisémitisme ou une faute quelconque de Heidegger à son encontre.

Quand Löwith a été viré de l’université alors qu’il n’était que Privatdozent et non professeur en titre, position donc fragile en plus d’être juif, Heidegger, en 1935, n’était plus recteur.

Delaporte dit: à

DHH dit: 22 août 2016 à 16 h 27 min
Encore un témoignage à charge. Cela craque de partout sur le vaisseau Heidegger.

Widergänger dit: à

On peut lire des extrait du bouquin de Löwith en allemand à cette adresse :
http://www.bard.edu/library/arendt/pdfs/Lowith-HeideggerDenker.pdf

Löwith y analyse la pensée de Heidegger. Ce qu’il en dit, quand il la rapproche d’une mystique tiré de Eckart, me semble complètement à côté de la plaque. Il ne comprend tout simplement pas ce que pense Heidegger, qu’il a pourtant fréquenté de très près, pense par Da-sein. Il faut dire que ce n’est pas facile à comprendre. Mais à aucun moment, il ne l’assimile à quelque antisémitisme que ce soit alors qu’il est juif, un juif complètement athée et victime des persécutions et obligé de s’exiler aux Etats-Unis et en Italie.

Widergänger dit: à

Delaporte dit: 22 août 2016 à 17 h 05 min
Vous affaiblissez vos propos par de tels considérations parfaitement infondées. Lisez avant de prétendre à quoi que ce soit. C’est plus honnête et plus prudent.

bouguereau dit: à

Bien au contraire, c’est ce que je ne cesse de proclamer ici. Vous êtes de mauvaise foi

sur le volquiche c’est la même scie qu’havec karl gustave..il dit çensiblement les mêmes choses dailleurs de l’himpossiblilité juive etc..mais c’est lalali grotex..hautant que toi dracul de carambouiller une philiation et une phamiliarité juive a tout ce qui t’hinteresse..c’est une hinfirmité ha la fin..comme sempiternellement de tenter lier un jugement moral sur charles manson a la çoluce finale..le plus grave c’est qu’à la phin le plaisir diminue

la vie en cause dit: à

« preuves sur table »

ouais quand on s’y met parfois on fait des gaz

bouguereau dit: à

Cela craque de partout sur le vaisseau Heidegger

frèle esquif

Delaporte dit: à

Loin de moi l’idée que Heidegger a eu tout faux sur toute la ligne. Néanmoins, s’il n’a en effet pas montré d’hostilité envers ses étudiants juifs, il n’en a pas moins développé une philosophie qui s’ancrait dans un courant assez ambigu, celui de la révolution conservatrice, qui a donné de façon logique de futurs éléments aux accointances nazies. Lire aujourd’hui à cette lumière les grands livres de Heidegger (et je ne parle pas seulement des « Cahiers noirs ») est à soi seul une épreuve, étant donné l’esprit dans lequel ils ont été écrits, et que rétrospectivement on peut assimiler à une sorte de nazisme vu du haut.

la vie en cause dit: à

ah la mauvaise foi, yenades c’est leur grande passion mais pas sûr qu’ils saisissent vraiment pourquoi

Chaloux dit: à

bouguereau dit: 22 août 2016 à 16 h 29 min
drh elle sait pas grand chose

De la part de quelqu’un comme toi, qui es aussi savante qu’un vase se nuit, Kévina ma palombe, un tel propos ne manque pas de sel.

Albablabla continue de s’enfoncer dans la guano de sa prétentieuse ignorance. Sic transit mer.da mundi.

JC..... dit: à

Nous autres, membres de l’Institut réunis en conclave autour de boissons revigorantes, sommes tombés d’accord à l’unanimité moins une voix, Roro qu’était aux WC :

« Armés de guns, comme ils auraient du l’être, les futurs cadavres sans défense seraient aujourd’hui vivants, les crapules de Manson refroidies jusqu’au dernier, … et Sharon Tate, une jolie grand mère bien entourée ! »

Je dis ça parce qu’Heidegger, nazi à 100%, 75%, 50%, 25% ou moins, je m’en secoue la tige de jade … Heil Liberati !

Chaloux dit: à

Un vase De nuit

Widergänger dit: à

Là, on peut lire l’article de Kar Löwith sur Heidegger, paru dans Les Temps modernes en 1946. Un certain nombre de considérations qui, à la lumière de ce qu’on sait aujourd’hui et de la période du rectorat et de la suite telles qu’elles sont clairement mises à la disposition de tout honnête lecteur par Fédier dans Les Ecrits politiques de Heidegger, paru chez Gallimard en 1995, — font figures d’indigence intellectuelle tant à l’égard de la vie même de Heidegger que de sa pensée qui n’est manifestement pas comprise par Karl Löwith mais lue à travers des grilles de lecture qui en faussent totalement la réalité.

https://www.cairn.info/revue-les-temps-modernes-2008-4-page-10.htm

Widergänger dit: à

Delaporte dit: 22 août 2016 à 17 h 26 min
Non, pas du tout ! C’est tout le contraire justement. Lisez le Discours du rectorat et la Lettre au rectorat académique de 1945, et vous ne pourrez que constater, si vous êtes honnête lecteur et non un margoulin, à quel point la pensée de Heidegger est point par point en totale opposition à la pensée du national-socialisme de l’époque dans les domaines qu’il traite dans son Discours de rectorat du 27 mai 1933. Mais comme vous ne l’avez pas lu et que vous ne le lirez jamais, préférant la calomnie à la pensée, vous ne risquez pas d’y voir clair !

keupu dit: à

voilà t-y pas que le JC remet ça avec sa tringle de jade qu’il a laissé au vestiaire depuis si longtemps qu’il radodote une fois de plus… quelle pitié !

D. dit: à

Ce soir je vais manger des merguez grillées sur la braise, en heureuse compagnie. Je n’en dirai pas plus par souci de discrétion.

bérénice dit: à

ouais quand on s’y met parfois on fait des gaz

je vous en prie, faites comme chez vous.

Widergänger dit: à

Trois personnes agressées à l’arme blanche par une femme dans un bus à Bruxelles. On va encore nier que c’est un attentat islamiste.

bérénice dit: à

D, hier soir à la tombée de la nuit j’ai laissé passer un hérisson, j’ai pu l’observer codes éteints , immobilisé au milieu de la route il n’y voyait rien avec mes feux. J’invite ceux qui empruntent les routes secondaires à rouler lentement afin de pouvoir ne pas écraser les bestioles qui sortent de leur nid chaque soir ou la nuit venue.

keupu dit: à

bérénice, vous avez failli écraser JC ? fallait pas vous gêner

bérénice dit: à

mer.da mundi.

c’t’un nouveau label fils d’harmonia mundi.

bérénice dit: à

Les oiseaux qui sont des guêpiers étaient à peine au rendez-vous, ils se sont levés de la vigne en un groupe pour traverser le canal et c’est tout alors que la veille ils viraient, virevoltaient puis s’étaient rassemblés sur le fil, je les ai tout de même entendus comme des légers grelots puis ils ont disparu.

Jean dit: à

Widergänger dit: 22 août 2016 à 17 h 53 min

Trois personnes agressées à l’arme blanche par une femme dans un bus à Bruxelles. On va encore nier que c’est un attentat islamiste.

Ouf ! il était temps. Depuis que les J.-O. sont finis, on commençait à s’ennuyer.

Pablo75 dit: à

@ Widergänger, le négationniste fou du blog

« Les antisémites, en vérité, ce sont précisément ceux-là mêmes qui accusent Heidegger de l’être. »

J’ai dû relire la phrase plusieurs fois, et me pincer, pour croire que quelqu’un avait pu l’écrire.

Là on a la preuve que tu es en plein délire. Tu devrais aller aux urgences psychiatriques de Sainte Anne.

Maintenant tous les juifs et tous les spécialistes qui ont traité Heidegger d’antisémite sont antisémites. Et Heidegger, donc, un philosophe attaqué parce que philo-sémite… Heidegger un saint du judaïsme, un « juste » !!

Je te le dis sérieusement, Michel Alba: tu es en train de perdre la raison. Arrête d’intervenir ici et va te faire soigner.

Jean dit: à

Sur la question Heidegger, ceux qui n’ont pas lu (ni, s’ils l’ont lu, à peu près compris) « Sein und Zeit » n’ont pas le droit de causer.

Pablo75 dit: à

@ Widergänger, le Ernst Nolte du blog

« Löwith y analyse la pensée de Heidegger. Ce qu’il en dit, quand il la rapproche d’une mystique tiré de Eckart, me semble complètement à côté de la plaque. »

Ton ignorance, ton cinisme, ton culot et ton manque de sens du ridicule sont infinis.

« L’idée qui est à la base de ma pensée est précisément que l’Être ou le pouvoir de manifestation de l’Être a besoin de l’homme et que vice-versa, l’homme est homme uniquement dans la mesure où il est dans la manifesteté de l’Être ».
(Heidegger. Entretien avec R. Wisser pour la TV allemande. Dans « Cahier de l’Herne: Heidegger »).

Si tu connaissais quelque chose de Maître Eckhart, à part le nom (que tu écris mal), tu saurais que ce que dit Heidegger là, en changeant le mot « Être » par le mot « Dieu », est un plagiat honteux d’une des idées fondamentales du mystique dominicain, idée qu’il répète à longueur de sermons.

Maintenant tu vas me dire que Heidegger, en disant cela, était complètement à côté de la plaque… Dans ta folie furieuse, tu es bien
capable de ça.

Je te le répète (et je parle très sérieusement): va aux urgences psychiatriques de Sainte Anne te faire soigner.

Chaloux dit: à

A Sainte-Anne, ils ne pourront pas faire grand-chose. Il aurait fallu traiter Alba lorsqu’il était enfant. Il est trop tard.

Chaloux dit: à

L’article que j’ai mis en lien est vraiment à lire. Il est de M. Peter Trawny.
« Né en 1964, Peter Trawny est professeur à l’université Bergische et directeur de l’Institut Martin-Heidegger, à Wuppertal (Allemagne). »

(Notons pourtant que Monsieur Trawny en sait certainement beaucoup moins sur Heidegger que Michel Alba, notre distingué professeur de collège.)

Widergänger dit: à

Dicere tamen oportet, ut virtutis studium ratio progredendi esse posit. Quæ imaginum moventium oriendis rebusque florescendis præfuerunt, perfectam exempli nobilitatem præbeant.

Widergänger dit: à

Hay que decir sin embargo, que la investigación de excelencia puede ser un factor de progreso.

DHH dit: à

@WGG 16 h 34

sur Karl Lôwith ce que j’ai écrit procede de son livre de souvenirs : ma vie en Allemagne avant et après 33 et d’une allusion(lue où?)à propos de sa rencontre avec Heidegger au fameux colloque de Cerisy au milieu des années 50.
Par ailleurs j’avais aussi une réponse pour vous à propos de vitrines d’Auschwitz ,mais elle est retenue par la modération,ce qui me semble vraiment bizarre

D. dit: à

On voit que vous n’êtes pas d’une génération récente, Bérénicë : on ne parle plus de codes depuis plusieurs décennies, mais de feux de croisement.
Il paraît que les romanichels mangentvle héricsson. Ça ne door pas être facile à préparer.

Pablo75 dit: à

« Dicere tamen oportet… »

Ça y est: comme l’autre jour, Widergänger, éméché d’heideggerisme toute la journée, est tombé en pleine crise de « delirium tremens ».

Trop tard pour aller tout seul aux urgences psychiatriques de Sainte Anne…

D. dit: à

cest mvapile excušeznmo8

Jean dit: à

La question de l’antisémitisme de Heidegger est une chose. Celle de l’intérêt de sa philosophie en est une autre. Refuser de distinguer l’une de l’autre est de mauvaise méthode. On aboutit à une confusion analogue à celle où pataugent ceux qui refusent de distinguer Céline romancier de Céline pamphlétaire. Heidegger peut avoir versé à ses heures dans un antisémitisme plutôt glauque ; cela n’enlève rien au génie du philosphe. Céline peut avoir écrit des pamphlets sordides ; cela n’enlève rien à son génie de romancier.

D. dit: à

Doctrinis ipse artibus igitur videri tenent artibus equidem non video eruditi doctrinis esse necesse a enim te qui minime instructior quidem quod probo equidem aut deterruisset instructior appellantur necesse probo video doctrinis esse tibi De quas a eruditi deterruisset te igitur eruditi doctrinis inquam probo iis Epicuri qui Epicuri vellem eruditi non ne quamquam aut artibus artibus videri tibi appellantur appellantur enim videri non eruditi deterritum appellantur minime vellem doctrinis deterruisset studiis quamquam studiis non est ita iis iis te ita appellantur De non deterruisset quamquam ipse non aut iis necesse eruditi artibus quas instructior non non instructior non.

Widergänger dit: à

« L’autorité politique, ou simplement sociale, appartient toujours aux hommes et cette priorité masculine présente un caractère constant, qu’elle s’accommode d’un mode de filiation matrilinéaire ou patrilinéaire, dans la majorité des sociétés les plus primitives, ou qu’elle impose son modèle à tous les aspects de la vie sociale comme c’est le cas dans les groupes développés… C’est un fait universel que le lien de réciprocité qui fonde le mariage n’est pas établi entre des hommes et des femmes mais entre des hommes au moyen des femmes qui en sont la principale occasion. »
(Cl. Lévi-Strauss, Les structures élémentaires de la parenté, p. 149)

Si CLS publiait son bouquin aujourd’hui, il recevrait le ciel sur la tête…!

D. dit: à

Et est admodum mirum videre plebem innumeram mentibus ardore quodam infuso cum dimicationum curulium eventu pendentem. haec similiaque memorabile nihil vel serium agi Romae permittunt. ergo redeundum ad textum.

Nec piget dicere avide magis hanc insulam populum Romanum invasisse quam iuste. Ptolomaeo enim rege foederato nobis et socio ob aerarii nostri angustias iusso sine ulla culpa proscribi ideoque hausto veneno voluntaria morte deleto et tributaria facta est et velut hostiles eius exuviae classi inpositae in urbem advectae sunt per Catonem, nunc repetetur ordo gestorum.

Nemo quaeso miretur, si post exsudatos labores itinerum longos congestosque adfatim commeatus fiducia vestri ductante barbaricos pagos adventans velut mutato repente consilio ad placidiora deverti.

Inter haec Orfitus praefecti potestate regebat urbem aeternam ultra modum delatae dignitatis sese efferens insolenter, vir quidem prudens et forensium negotiorum oppido gnarus, sed splendore liberalium doctrinarum minus quam nobilem decuerat institutus, quo administrante seditiones sunt concitatae graves ob inopiam vini: huius avidis usibus vulgus intentum ad motus asperos excitatur et crebros.

Cum saepe multa, tum memini domi in hemicyclio sedentem, ut solebat, cum et ego essem una et pauci admodum familiares, in eum sermonem illum incidere qui tum forte multis erat in ore. Meministi enim profecto, Attice, et eo magis, quod P. Sulpicio utebare multum, cum is tribunus plebis capitali odio a Q. Pompeio, qui tum erat consul, dissideret, quocum coniunctissime et amantissime vixerat, quanta esset hominum vel admiratio vel querella.

Widergänger dit: à

« L’échange des femmes a pour effet une plus-value : le lien social »
(S. Moscovici, La société contre nature, p. 267)

À partir de là, on peut mieux comprendre ce qui est en jeu dans la secte de Charles Manson et du fonctionnement du groupe. Le meurtre rituel comme fondement du lien social. Ici totalement perverti. Dès lors, explorer le massacre de Charles Manson, accompli par des filles et commandé par lui, c’est explorer le fonctionnement même du lien social mais dans sa version perverse, paranoïaque, narcissique.

Chaloux dit: à

Suis en train de lire Conversations )privées avec le président, ouvrage surréaliste.

Page 144, un éclairage sur les pratiques « littéraires » du monde politique.
Hollande à propos de Taubira:

« Tout cela alors qu’elle avait rédigé son livre pendant les vacances de Noël! ».

(Heureuse femme qui peut « rédiger un livre » pendant les vacances de Noël.)

bouguereau dit: à

mon larhbin y’est toujours dérangé par les claques..halors forcément

bouguereau dit: à

« l’amour le vrai c’est quand hen pleine nuit tu peux happeller tes 3 femmes et que tu leur dis que t’as une vieille flemme d’assassinner une famille et qu’elles le font sans poser de question »..c’est vontraube qu’a dit ça ici hun jour..ça me revient

Phil dit: à

Le problème, Jean, c’est la capacité à reconnaître une part du génie de Céline dans les pamphlets.

bouguereau dit: à

Trop tard pour aller tout seul aux urgences psychiatriques de Sainte Anne…

c’est trucs de ptis gros qui plombent la sécu ça..

bérénice dit: à

D oui d’ailleurs mon permis est si vieux qu’à chaque rond-point je me demande comment aborder le problème sans contrevenir au règlement, pour le moment pas d’accident occasionnant dommages à autrui.

bouguereau dit: à

toi phil t’as la honte de pas pouvoir dmander a ton meilleur ami d’descende les poubelles qu’il dirait vontraube

Chaloux dit: à

bouguereau dit: 22 août 2016 à 19 h 22 min

Viens-y voir, Kévina, ma palombe.

bérénice dit: à

Et puis D je ne pouvais pas employer feu feux de croisement dans la même phrase, mon élan littéraire ne supporte aucune répétition qui sonne quel qu’en soit l’auteur comme l’effondrement silencieux ( le silence sonne-t-il d’ailleurs, on dit un silence assourdissant mais pas de silence sonnant ou trébuchant alors que cela pourrait se discuter) silencieux donc du concept surpuissant.

berguenzinc dit: à

@Chaloux dit: 22 août 2016 à 17 h 42 min

deux petites choses, et je vais dîner

-d’abord c’est Université du Pays de Berg, si vous voulez vraimment traduire

-enfin, je dois sdire sue j’en ai plus que marre de votre mépris pour « les profs de collège ». Je l’ai été pendant 36 ans, par choix, et quand je vois la suffisance, la morgue, l »l’infatuation et la nullité de nombre de ms collègues de lycée voire de fac, votre litanie redondante me fait bien sourire.

Et même si Alba est un équilibriste de la pensée, d’où vous vient cette hargne contre « les profs de collège »? Et puis, je suis en désaccord profond avec lui, souvent, là sur Herseurdelande et sur Libérati, il n’empêche que la façon qu’il a de construire une scolastique du paradoxes est souvent passionnante.

Chaloux dit: à

Montaigne, c’est vrai qu’en général je n’aime pas beaucoup les profs de collège. Je sais bien que vous l’avez été. J’éprouve un certain respect pour votre personne ainsi que pour votre culture, ce qui n’a pu complètement vous échapper., Mon antipathie est donc partielle.

Quant à Alba, je devrais plutôt écrire, ce que je fais du reste souvent, « pédant de collège », ce qui serait ou est une toute autre allusion. Rassurez-vous, je n’écrirai bientôt plus rien du tout. Mon impatience grandit. Il me devient difficile de lire ses flots de sottises. Je ne le lirai plus.

christiane dit: à

Dans les twit de Passou :
« Le rêve de Sempé : être un enfant sur la plage et regarder la mer. A défaut d’y accéder, il le dessine. » (Cela lui va mieux que Liberati…)
Oui, Berguenzinc et WGG sont des chouettes profs de Collège et les gosses doivent se régaler avec eux. (Le souvenir de DHH ils l’ont fait vivre à une classe de 3e avec délicatesse et pudeur.)
@Jibé, beaucoup aimé le film « Zweig / adieu l’Europe » de Maria Schrader (« aphasique » est vraiment le bon terme qui décrit cet intellectuel apatride si subtilement interprété par Josef Hader). Le quatrième tableau est une réussite : dire sans montrer si ce n’est par un reflet…)
Vu, ce Jour, la belle variation intense et loufoque « père-fille » de Maren Ade « Toni Erdmann ». Fantaisie et farce pour répondre à la froideur du monde.

Widergänger dit: à

On danse pour ne pas tomber, tu le sais bien, Jean-Philippe. Nietzsche, Valéry, je ne t’apprends rien. Au moins je cherche à ne pas tomber…

Chaloux dit: à

Mon pauvre Alba, l’explication émotionnelle ne peut pas tenir lieu de tout.

Widergänger dit: à

C’est plutôt état de sidération qu’il faudrait dire pour parler de Zweig, tel qu’il est joué dans le film. Mais était-il en état de sidération ? Rien n’est moins sûr. C’est une façon disons théâtrale de le signifier au cinéma, où on doit forcément aller vite. Un film reste court alors qu’un roman peut prendre toute l’ampleur souhaitée et nécessaire pour dire ce qu’on a à dire.

Le récit de Volker Weidemann, que j’avais commencé à traduire, Ostende 1936, Sommer der Freudschaft, qui met en scène sa rencontre avec J. Roth à Ostende, ne le montre nullement dans cet état de sidération.

C’est un truc, une ficelle de cinéaste. Ça n’a pas de contenu profond. On peut très bien être dans un état de sidération disons métaphysique et même intellectuel sans en rien laisser transparaître au dehors. Tout le monde a d’ailleurs été sidéré… par la mort soudaine du couple Zweig, que personne n’imaginait possible. C’est bien qu’il ne montrait en fait aucune sidération dans sa vie extérieure. Mais le cinéma ne représente pas et ne sait pas représenter la vie intérieure comme peut le faire la littérature. Simon Libérati a, de ce point de vue, un gros avantage sur le cinéma, incontestablement. Il faut espérer qu’il en est digne et à la hauteur de son sujet qui est un sujet très difficile à traiter.

christiane dit: à

@WGG
« …plutôt état de « sidération » qu’il faudrait dire pour parler de Zweig, tel qu’il est joué dans le film. Mais était-il en état de sidération ?… »
Effectivement, on peut se poser la question. L’idée de suicide le hantait, la situation de l’Europe et de tous ces intellectuels autrichiens en exil l’auront ébranlé définitivement.
« L’aphasie »(C.P), ce n’est pas mal non plus, ciblant un état où le langage ne peut plus porter les pensées.
Dans la réunion du Pen Club, pourquoi n’a-t-il pas condamné le régime na.zi, alors que ju.if en exil pour fuir les persécutions, alors que l’assemblée lui était acquise ?

Widergänger dit: à

Et si j’avais à synthétiser le sac de nœuds où s’est emmêler Heidegger entre mai 1933 et février 1934, je dirai qu’il s’est dressé de toute son autorité de philosophe et de plus grand penseur de son époque pour dire au régime nazi et à Hitler même puisqu’il lui a écrit une lettre à propos des élections dans son université pour en préserver le caractère équitable, donc démocratique, oui pour dire au régime nazi toute l’horreur que lui inspirait une conception nazie de la science qui la réduit à la technique parce qu’en tant que penseur il savait mieux que personne qu’aucune science jamais ne pourra démontrer la vérité des sciences et que c’est la seule chose, la chose qui l’obsède et dont il parle sans cesse au cours de ces années 30 dans tous les documents politiques publiés par Fédier chez Gallimard. Or, c’est précisément la grande leçon de Montaigne dans le II, 12 ! Il veut remettre d’aplomb l’Université allemande qu’il sait dans l’erreur déjà depuis des années et dont il parle avec ses collègues, dont le professeur Möllendorf qui n’a rien à voir avec le nazisme. Il veut simplement remettre l’Université sur ses rails, d’où la pression des événements historiques l’a fait sortir et dérayer pour proclamer haut et fort que nous ne pouvons jamais être certain (en droit) de ce que nous connaissons, ni ériger en absolu, comme veut le faire le national-socialisme avec tous ses projets stupide d’Ecoles pratiques et de pédagogie infâme, la relativité de nos croyances ou même de nos certitudes, qui ne sont jamais que des certitudes de fait. Mais la positivité finie de nos savoirs n’entame en rien leur in complétude infinie : le mouvement même de nos connaissances nous interdit de nous reposer dans quelque certitude que ce soit, comme de croire que nous aurions atteint, en accumulant des connaissances relatives parce que positives, un absolu quelconque, que Dieu seul, s’il existe, peut contempler : « Dieu seul est », comme le dit Montaigne dans ce fameux II, 12, qui est le cœur même de tous ses Essais et son fondement pour dire l’incapacité où est l’Homme de fonder quoi que ce soit, ce qui est proprement tout le discours de Heidegger et son souci fondamental tout au long de ces années tragiques.

Et aujourd’hui, pour avoir défendu hautement cet honneur de l’esprit humain dont on gratifie un Montaigne, la valetaille horrible et inculte le traîne dans la boue. Quelle horreur, ce monde !

Widergänger dit: à

Mais Christiane, l’idée de suicide hante tout un chacun ! Ce n’est nullement propre à Zweig. J’ai toujours traîné avec moi l’idée de suicide dès ma jeunesse, et vous voyez, cela ne m’empêche nullement d’aller mon chemin fier comme Artaban. L’idée d’en finir est intimement liée au plaisir de vivre? Plus on a plaisir à être là, plus on est fragile et sensible à l’aide de suicide. Il y en a qui sont moins fragile que d’autres, et qui finissent par céder à la pente de notre ruine. Les grands moments historiques comme ceux que traversait Zweig étaient propices à ce genre de tragédie. Il n’avait pas les nerfs assez solides. Mais franchement ce n’est pas moi qui lui jetterais jamais la pierre. Je ne le comprends que trop bien.

Widergänger dit: à

ah décidément ce correcteur…!
(…) l’idée de suicide (…) moins solides que d’autres (…)

Delaporte dit: à

Heidegger n’est pas tellement reconnu pour avoir été un fervent lecteur de Montaigne…

Widergänger dit: à

C’est Baudelaire, je crois bien, qui dit quelque part que l’idée d’en finir lui vient à lui aussi avec les beaux jours et qu’on se suicide souvent en été ou au printemps.

Widergänger dit: à

Comme si Montaigne était le seul penseur à avoir pensé ce probeème, pauvre idiot !

C’était déjà mon souci, sans que je sache qu’il s’agissait de ça, quand j’allais à l’âge de quinze ans lire les bouquin d’épistémologie à la bibliothèque du Palais de la Découverte. Et je n’avais jamais lu Montaigne, ni même Heidegger. Je ne connaissais même pas leur nom, ne lisant alors que Carnap et Niels Bohr, Einstein ou Werner Heisenberg.

Pas besoin de connaître Montaigne pour être obsédé par ce genre de problème ! Et quand j’ai passé le bac, je suis justement tombé sur ce genre de problème, sans jamais citer Montaigne. Le sujet était : Qu’est-ce que la vérité ? Je n’ai eu que 15/20, mais si j’avais connu Montaigne j’aurais eu 20!

Delaporte dit: à

« On danse pour ne pas tomber, tu le sais bien, Jean-Philippe. Nietzsche, Valéry, je ne t’apprends rien. Au moins je cherche à ne pas tomber… »

Il se compare aux plus grands !

rose dit: à

>Eriksen

Dslée je ne m’intéresse pas un poil à la judéité de Gary et il me semble que je n’ai pas le titre susdit.
Par contre, pour être amenée à vous répondre je découvre moult choses sur l’écrivain. Outre son lien avec Kessel et la bande de l’Aéropostale Merci, Saï t Ex, je découvre ses talents d’ambassadeur à Los Angeles, unanimement reconnus, son amour pour Jean Seberg qui a occasionné sa demande d’un break de dix ans au ministère des Affaires étrangères.
Je découvre aussi l’intelligence de sa première épouse qui écrivait elle aussi…Des pépites.

rose dit: à

Mermoz Saint Ex

rose dit: à

Lvdlb
votre méchanceté ressort incessamment.
Quoique l’on fasse.
Il n’y a rien de négatif et rien contre vous lorsque j’écris que ce morceau de musique est nul. Il me semblait jusqu’ici que l’on pouvait émettre. Des points de vue différents.

Il est nul à mes oreilles et je n’ai jamais chez. D’opéra dans ma baignoire. Uniquement dans le.bateau de Werner Herzog qui passe au dessus de la colline. A mes oreilles toutefois sonne mieux qu’il fisse plutôt que votre qu’il fit.
et je peux me tromper.
Maintenant foutez moi la paix. Et cessez de faire le taon.
Trouvez-vous des occupations.

rose dit: à

chanté d’opéra etc. Et je m’en contrefiche.

Chaloux dit: à

Delaporte dit: 22 août 2016 à 21 h 30 min
Il se compare aux plus grands !

Il devrait se comparer aux plus petits!

Jean dit: à

Phil dit: 22 août 2016 à 19 h 25 min

Le problème, Jean, c’est la capacité à reconnaître une part du génie de Céline dans les pamphlets.

Cela dépend de ce qu’on entend par génie. Je veux bien reconnaître qu’on retrouve dans les pamphlets de Céline des ingrédients de son génie d’écrivain. Mais je serais tenté de dire, d’une façon très sommaire bien sûr, que le génie, on est sûr qu’il est là quand il n’y a rien à retrancher, aucune réserve à faire. Dans les pamphlets de Céline, le génie est gâché, obscurci, affaibli. Dans les romans, rien ne vient ternir son éclat. Les pamphlets de Céline me sont tous tombés des mains. Tous ses romans m’ont enthousiasmé. Je suppose qu’il en est de même pour Heidegger. Dans « Sein und Zeit », rien ne vient ternir l’éclat du génie du philosophe. Ni ses accointances avec le nazisme ni son supposé antisémitisme n’ont rien à y faire, pas plus que dans « Qu’est-ce que la métaphysique? ». Ce qui me gêne dans la polémique suscitée par ses divers écrits, c’est que d’aucuns s’acharnent à tenter de salir les plus remarquables en s’efforçant d’y mêler les plus contestables. Aucun homme n’est tout d’une pièce. Le « procès » Heidegger a le déplaisant parfum d’une chasse à la sorcière.

Chaloux dit: à

Puce, tique, morpion, sarcopte, rien ne prouve qu’ils ne « dansent » pas.

rose dit: à

>Widergänger
vous cherchez à réhabiliter quelqu’un ce qui est hautement estimable.
de Philon d’Alexandrie ai lu ceci et le développement de l’analyse avec ses méandres. comme vous le faites :
Il est possible qu’en trente ans l’homme devienne grand-père in Questions sur la Genèse II 5

Cdt

christiane dit: à

@Widergänger dit: 22 août 2016 à 20 h 59 min
Mais pourquoi soudain la vie ne lui parait-elle plus digne d’être vécue, dépourvue de sens ?
Et pourquoi ce doute ?
Dans son essai Stefan Zweig, autopsie d’un suicide, Dominique Frischer,suggère après avoir lu lettres, journaux et divers documents que Zweig souffrait « d’une part d’être dépossédé de sa germanité par les lois raciales na.zies, d’autre part de se trouver réduit à sa seule identité jui.ve qu’il s’était toujours efforcé de tenir en retrait. »
En savez-vous plus sur ce dernier point ?

Chaloux dit: à

« En savez-vous plus sur ce dernier point ? »

C’est certain.

rose dit: à

D’accord avec terme chasse à la sorcière et ici il y a souvent et bcp de purification ethnique. J’y participe sans doute avec mes.imbéciles j’adore/je déteste. C’est en ce sens que je trouve l’effort de Widerganger louable. De même que lors de notre défausse (j’en suis) il prend à bras le corps le sujet, s’en saisit et l’écorcobalise.
Franchement je suis loin de ce courage et c’est la fin de l’été.

rose dit: à

J’ai songé, je l’avoue à aller me baigner dans mes plages propres et limpides, privées, avec ma robe de flamenco. Au moins tout le monde saura que je suis espagnole.

Saluto

bérénice dit: à

Dans « Sein und Zeit », rien ne vient ternir l’éclat du génie du philosophe

L’esprit qui l’animait n’en gêne pas la lecture, qu’au final un peuple n’est pas de place au monde et ainsi ne contient pas cette faculté à être et donc peut être rayé de la carte mondiale n’obscurcit pas la pensée désincarnée d’Heidegger?

de nota dit: à

Wider, à 20h54 vous gratifiez la rdl d’un texte où, une fois de plus, vous déployez toute l’étendue de votre intelligence et comme tout le monde ici, ou presque, à vous lire j’en sors tout ébaubi, mais pas au point de ne pas retrouver dans « votre » texte quelques phrases qui me sont familières…ah, je sais! Elles sont dans un livre d’André Comte-Sponville!, « Valeur et vérité », aux PUF… Nom de dieu! Wider, vous lisez donc aussi des philosophes mineurs?

bérénice dit: à

n’ait pas de place , sorry. l’être et l’avoir.

Chaloux dit: à

ah, je sais! Elles sont dans un livre d’André Comte-Sponville!

Rien de nouveau sous le soleil. (Vanité des vanités).

Hurkhurkhurk!

Chaloux dit: à

Je rends les armes!!!!

Chaloux dit: à

Chaloux dit: 22 août 2016 à 20 h 23 min

Mon pauvre Alba, l’explication émotionnelle ne peut pas tenir lieu de tout.

Surtout si s’y ajoutent les tartufferies d’un imposteur (ce qui est presque un pléonasme).

D. dit: à

Chaloux, vous avez fait le 888ème commentaire et c’est remarquable : 8 = la perfection (7) + 1, c’est à dire un peu plus que la perfection.
Le nombre 111 est le couronnement de la Trinité dans l’Unité. Or 8 x 111 = 888.
Ne me dites pas que c’est par hasard, je ne vous croirai pas.

Delaporte dit: à

« Elles sont dans un livre d’André Comte-Sponville! »

Le fait que ces propos soient un plagiat, selon de nota, expliquerait l’allusion incongrue à Montaigne, dont Comte-Sponville se veut un spécialiste. Tout s’éclaire !

Chaloux dit: à

Non, ce n’est pas un hasard, D., mais vous êtes le seul à vous en apercevoir. Comme souvent.

Chaloux dit: à

Le fait qu’Alba utilise si souvent le plagiat pour paraître dominer l’adversaire est un classique de la RDL dont j’ai souvent fait la preuve. Il est curieux que -presque- personne n’ait jamais pris le relais. Une des raisons pour lesquelles il m’est insupportable. C’est un menteur. Caillois dans son extraordinaire Méduse & Compagnie décrit ( n’est-ce pas le grand paon ?) un papillon qui semble énorme mais qui n’est qu’une toute petite bestiole sans défense cachée derrière son masque effrayant.
Le masque d’Alba est le plagiat.Je ne vois pas d’inconvénient à ce que des gogos le trouvent « impressionnant », mais du moins qu’on ne m’empêche pas de dire ce que j’en pense.

Delaporte dit: à

En début de soirée, il se comparait à Nietzsche ou Valéry : et voilà le plagiaire démasqué ! Plus dure sera la chute !

Delaporte dit: à

Une des gracieuseté de François Hollande à l’encontre de Vincent Bolloré. (Comme si c’était le moment pour lui de se faire des ennemis.) :

« Je pense qu’il faut se méfier de Bolloré. Mais pas simplement politiquement. Ceux qui ne s’en sont pas méfiés sont morts. C’est un pirate. »

Widergänger dit: à

Je n’ai jamais lu un seul livre de Comte-Sponvile !

Widergänger dit: à

@christiane
Non, je n’en sais rien.
Mais tout bon psychiatre vous dira que la décision de se tuer surgit d’un seul coup de manière inopinée, inattendue et irrationnelle et irrésistible. Il suffit parfois de pas grand chose pour éviter à quelqu’un le pire, la sonnette qui sonne au dernier moment à la porte, une voix amie qui parle, une incongruité quelconque pour que l’envie de se tuer disparaisse comme elle était venue.

Chez Zweig, dans les circonstances qui étaient les siennes, le mal sans doute était plus profond. Mais je ne crois pas à toutes les raisons positives que vous évoquez, ou invoquées par d’autres. Il ne pouvait plus supporter d’être heureux dans ce malheur général de ses frères et sœurs martyrisés, c’est plutôt quelque chose de ce genre, à mon avis. Et ses nerfs ont craqué. Mais au lieu de lui jeter la pierre, on devrait prier et s’agenouiller devant sa douleur infinie.

JC..... dit: à

Quel que soit l’effort historique, la qualité de celui qui lutte pour savoir, il en sait trop, aujourd’hui, pour savoir exactement, connaître, comprendre, quelle était la situation des gens soumis à cette imbécillité de WWII.

Je crois, instinctivement et raisonnablement, que le passé nous échappera toujours car nous en connaissons trop, venus du futur !…

Zweig s’est suicidé. Pourquoi ? Qui peut dire pourquoi au juste ….

Bloom dit: à

à vous lire j’en sors tout ébaubi, mais pas au point de ne pas retrouver dans « votre » texte quelques phrases qui me sont familières…ah, je sais! Elles sont dans un livre d’André Comte-Sponville!, « Valeur et vérité », aux PUF… Nom de dieu! Wider, vous lisez donc aussi des philosophes mineurs?

De nota, décèlerais je quelque contradiction entre l’effet puissant du raisonnement sur votre personne et le fait qu’il émanerait en réalité (selon vous) d’un « philosophe mineur »?
ACS est un moraliste, pas le pire dans son genre, quoiqu’assez peu original. J’ai lu autrefois un de ses livres où j’ai trouvé LA preuve de l’inexistence de dieu dans la souffrance des enfants…Très pertinent quand on pense à ce foutu XXe siècle & à la Syrie martyre d’aujourd’hui.

de nota dit: à

Wider, vous n’avez jamais lu Comte-Sponville? Tout comme moi. Je l’avoue, j’ai menti en écrivant que certaines phrases m’étaient familières…mais je vais vous dire la vérité: quand j’ai lu dans votre texte la phrase « mais la positivité finie de nos savoirs n’entame en rien leur infinie incomplétude » j’ai sans même y réfléchir été sûr que cette phrase ne pouvait pas être de vous, mais le soupçon ce n’est pas très joli, et comme vous m’êtes terriblement antipathique, enfin tel que vous performez ici, je me suis dit : de nota, vérifie ton intuition afin d’en avoir le coeur net…à cette fin, j’ai copié collé la dite phrase et zou!’ai vu apparaître sur l’écran un bon extrait du livre de Comte-Sponville, et j’ai pu voir aussi d’autres « emprunts » notamment sur Montaigne…bref, vous avez merdé, et je ne veux pas tirer sur le camion de pompier. Par contre, ce qui ne laisse pas d’être intéressant, c’est comment vous avez pu sidérer ici de nombreux intervenants qui vous considèrent comme un homme très cultivé, habile dialecticien et tout le tremblement! Mais c’est que nous sommes français, dirait pablo, et il aurait bien raison.

JC..... dit: à

J’ai lu des écrits du Comte Spontex que j’ai oublié depuis, j’en ai retenu qu’il n’était pas un imbécile. Je n’attaque personne, ici, en disant cela…

de nota dit: à

Bloom,

Comte-Sponville est sans conteste un philosophe mineur: du sous-Alain pour ainsi dire…quant à l’inexistence de Dieu que vous évoquez elle est tout simplement une extrapolation d’un fameux passage des Karamazov…

Sherlock Holmes dit: à

keupu dit: 22 août 2016 à 17 h 37 min
voilà t-y pas que le JC remet ça avec sa tringle de jade

Là où l’un parle de tige de jade, l’autre parle de tringle. Cela nous rappelle la tringle en bois d’olivier berbère de feu Adel Redak ? Ainsi Keupu serait un avatar du londonien brexité !

JC..... dit: à

« voilà t-y pas que le JC remet ça avec sa tringle de jade » (keupu 17h37)

Là où l’un parle de tige de jade, l’autre parle de tringle. Cela nous rappelle la tringle en bois d’olivier berbère de feu Abdel Redak ? Ainsi Keupu serait un avatar du londonien brexité ! Affreux ! Affreux !…

Delaporte dit: à

Un autre histoire de plagiat :

Le président mexicain, Enrique Pena Nieto, est accusé par le site d’information Aristegui Noticias de n’avoir pas écrit une bonne partie de sa thèse qui lui a permis de devenir avocat il y a 25 ans. (Le Figaro)

Il est vrai qu’avec Internet le plagiat est désormais devenu un mode commun d’écrire des thèses et de paraître intelligent.

JC..... dit: à

Dans sa traduction au PUF des Fragments d’Héraclite, Marcel Conche fait dire à l’Obscur d’Ephèse :
« Tout cède et rien ne tient bon ».

Ce fragment 135/136, rapporté par Platon, est l’avant dernier de ce qui nous est parvenu.

Ce livre du Conche est notre livre de chevet, en compagnie de celui des horaires de la navette pour le continent, il explique bien des évènements passés, actuels et probablement futurs. Gaudeamus !

JC..... dit: à

C’est en pensant à la littérature contemporaine que nous propose le généreux et subtil Passou dans ses billets que m’est revenu ce « Tout cède et rien ne tient bon » …

Jean dit: à

J’ai lu autrefois un de ses livres où j’ai trouvé LA preuve de l’inexistence de dieu dans la souffrance des enfants… (Bloom)

L’argument (qu’on trouve déjà dans « les Frères Karamazov ») n’est pas décisif : on ne peut exclure l’hypothèse d’un dieu méchant, se délectant de la souffrance de ses créatures, les plus innocentes de préférence. Le spectacle de l’inépuisable désordre du monde, où la violence est partout, suffit, à mon sens, à exclure l’existence d’un principe spirituel organisateur, inévitablement anthropomorphe, de toute façon. Il suffit de poser le contraire en tout de ce qu’est le monde réel pour arriver à la formule de dieu : alchimie un peu simplette.

JC..... dit: à

La bonne preuve de la non-existence de dieux, c’est qu’on peut vivre, et vivre parfaitement bien, sans y croire. Ecrasons l’infâme et baisons nos femmes !

Chaloux dit: à

Les baffes de certains vont par paires.

JC..... dit: à

Lorsque par mégarde je regarde un portrait sage de Sarko l’Agité prêt à se représenter aux votes des veaux dévots, je vois horrifique Hannibal Lecter susurrer :
« J’ai changé »*

*changé de recette cannibale !

christiane dit: à

Eh bien, WGG, quelle horde à vos trousses !
Après tout qu’importe l’influence de vos lectures sur vos pensées, nous en sommes tous là, entre emprunts et mémoire, citations et créations. La culture brasse tout cela et ce que nous avons à dire, mêle dans notre langue la langue des autres. Michel Butor écrit : « (…) ce cordon de phrases est un fil d’Ariane parce que je suis dans un labyrinthe, parce que j’écris pour m’y retrouver (…) » (L’Emploi du Temps (1956), p. 274, éd. 10/18)
Technique du collage issue du surréalisme, procédé fondamental pour lui, ces citations relient les pensées des uns et des autres, servant de canevas, de charnières. L’œuvre devient alors une gigantesque citation de quelques uns, des écritures communicantes, des emboîtements, des déambulations entre lui et les autres, une matière langagière.
« J’ai beaucoup travaillé avec des citations, dit Butor; c’est pour moi essentiel, car cela me permet d’appeler à mon aide d’autres livres et d’autres écrivains. Ce qui se passe à l’intérieur de mes livres, ce n’est pas seulement la mise en relation des éléments ou citations que j’ai choisis, mais aussi par leur intermédiaire, de ce que je n’ai pas choisi, de ce qui reste.(…) Cela produit un mouvement à l’intérieur du livre. »
Dans sa série des cinq livres de « Matière de rêves » les citations s’entrelacent avec ses vrais rêves, son écriture.
Les auteurs, selon Butor, réécrivent consciemment ou non les grands auteurs du passé, de sorte que l’invention devient la critique des œuvres antérieures: « elle prend parfois la forme de l’imitation. (…)L’inventeur appelle à la rescousse tels ou tels inventeurs du passé, montrant du même coup à quel point on connaît mal ceux-ci, s’indignant de ce qu’on ait été incapable d’entendre leurs leçons.» (Répertoire III, p.12)
« phénomène de réabsorption du commentaire
dans les plissements géologiques des terrains textuels » (introduction aux « Matières de rêves ».)
A pratiquer la fouille systématique des commentaires de WGG, de les passer au crible pour y trouver un emprunt à d’autres livres on risque de perdre de vue le mouvement de sa pensée, là où sa langue prend racine.
Cela n’empêche pas de le trouver parfois… excessif et entêté.

hors sujet dit: à

keupu dit: 22 août 2016 à 18 h 02 min
bérénice, vous avez failli écraser JC ? fallait pas vous gêner

berenic e est trop Übersein und -Alles

Chaloux dit: à

Christiane, je ne voulais pas le croire mais vous êtes vraiment folle. Vous confondez le palimpseste de la pensée avec le copier-coller. C’est de la barbarie.

hors sujet dit: à

8 h 45 min

en revanche les humoristes sont ravis

la vie dans les bois dit: à

Perso, je me contrefous de « l’oreille » de la mère tape-dur
Que le poltergeist gonflé comme une barrique puisse encore esbroufer ici, c’est qu’il y a des clients pour emprunter son bus…ligne électrique , hors tension.
A.C.S. monnaie ses interventions auprès de décideurs. Art mineur, si mineur veut dire efficace.

J’aime toujours autant la question « que sont-ils devenus »
L.A time, c’est encore nuit
http://www.latimes.com/local/lanow/la-me-charles-manson-murders-where-they-are-now-snap-htmlstory.html

Chaloux dit: à

Certains naïfs, ici, sont plus intéressés par le fait de conserver ce qu’ils imaginent être « leur rang » plutôt que d’accueillir des personnalités intéressantes et de dialoguer avec elles. Pablo fait peur à ces glandus qui feraient n’importe quoi pour le discréditer. On ne discrédite jamais très longtemps s’il n’y a pas lieu, la preuve ; il faut donc être prudent dans le discrédit. (J’ai certainement beaucoup de défauts mais je suis accro à l’intelligence des autres, ce qui semble être, malheureusement, une qualité rare).

christiane dit: à

Et pour « le 5h23 », je relis « Truinas , le 21 avril 2001 » de Ph. Jaccottet (écrit pour faire mémoire de l’enterrement d’André du Bouchet à Truinas). Quelqu’un qu’il ne connaissait pas s’est avancé avec un livre à la main et s’est mis à lire. Il reconnait, ému, les dernières pages d’Obermann, des phrases écrites comme « à voix basse » :
«  Si j’arrive à la vieillesse, si, un jour, plein de pensées encore, mais renonçant à parler aux hommes, j’ai auprès de moi un ami pour recevoir mes adieux à la terre, qu’on place ma chaise sur l’herbe courte, et que de tranquilles marguerites soient là devant moi, sous le soleil, sous le ciel immense, afin qu’en laissant la vie qui passe, je retrouve quelque chose de l’illusion infinie. »

(Ces lettres d’Etienne de Senancour, réunies dans ce roman-journal « Obermann » paru en 1804, m’ont longtemps accompagnée. Solitude et beauté… elles inspireront à Liszt une belle composition pour piano)

christiane dit: à

@Chaloux dit: 23 août 2016 à 8 h 50 min
Ce jugement vous appartient, Chaloux.
N’étant pas animée par votre désir de mettre à bas WGG, je cherche dans la littérature des fonctionnements d’écriture proches du sien. Avez-vous lu « Matières de rêves » de M.Butor ? Vous ne verriez plus, alors, de la même façon ce que vous nommez (comme un vol) les citations.
Parlez-nous de musique, Chaloux, là vous excellez et laissez au loin vos batailles.
Belle journée à vous.

Chaloux dit: à

Malheureusement, Christiane, je ne suis pas certain que ce jugement « m’appartienne ». Vous êtes une barbare. Je maintiens. Tout excuser n’est pas toujours une excuse.

Chaloux dit: à

Je n’ai nullement l’intention de « mettre à bas » Alba, ce pion de collège, cette pauvre mouche minable qui n’est pas sortie de son trou depuis deux mois. Mais je n’aime pas le mensonge. Il faut vraiment être tombé sur la tête -plusieurs fois de suite- pour le comparer à Butor…

JC..... dit: à

Chaloux ! Chaloux ! Vous n’allez pas nous faire un massacre mansonnien dans le ranch à Pierre Assouline, hein ?! Wiwi et Cricri sont de gentilles personnes ….

Chaloux dit: à

JC, j’hésite…

berguenzinc dit: à

Je ne sais pas où poster ce petit post , mais je tenais à défendre Michel. Ça n’étonnera personne. Je ne me lancerai pas dans un panégyrique fatiguant, mais je ferai observer qu’au lieu du terme plagiat qui est féroce et négatif, on pourrait très bien dire « emprunt ». Et , puisque, pour une fois, Christiane en nous offrant un « Pro Michaeli Albae » de grande classe, je dirai que ,oui, toute la pensée , depuis l’aube de l’humanité a toujours marché par emprunts. C’est ,en effet une géologie sédimentaire, un ensemble complexe de plis, de nappes de charriage, de brèches, de failles ,de horsts, de grabens…innombrable comme la mer.

Alba est un esprit de la Renaissance, avide de cette fusion humaniste de toute la pensée humaine. Et puis, je rappellerai enfin que , naguère, un certain Emmanuel Leroy-Ladurite avait publié son best-seller « Montaillou, village occitan » en ayant carrément dévalisé les travaux de ses thésards, entériannt ainsi une pratique courante dans la Trissotinerie universitaire.
Michel Alba vit et on sent ses colères salutaires. Et je suis d’autant plus libre de dire ce que ce que je dis que je suis en total désaccord, encore une fois, avec son plaidoyer d’Heidegger. Mais j’aime bien sa façon de prendre le contrepied des meutes….

Vive Alba…et soyent frittes ces langues envyeuses.

berguenzinc dit: à

« Et , puisque, pour une fois, Christiane en nous offrant un « Pro Michaeli Albae » de grande classe,  »
urrrps, la fin de la phrase a sauté !

« s’est départie de son endormissante et lénifiante ‘neutralité’,

Chaloux dit: à

berguenzinc dit: 23 août 2016 à 9 h 46 min

La vieille garde se tient ses vieux coudes. Ceci me rappelle le temps où un certain Montaigne régnait sur la RDL avec sa cour de copines. Tout cela brisé par le temps. Heureusement. quant à « la personnalité » de ce pauvre Alba, toutes les illusions sont permises.

berguenzinc dit: à

Faut-il nous transporter de céans à l’autre fil sur les exosquelettes? les exo machins…encore un sujet à la noix, tiens…

JC..... dit: à

Berguie, tu as bien raison de défendre ton ami La Boétie, en soulignant l’erreur de ceux qui l’appelle Le Béotien … L’amitié est une belle chose qui se perd dans le virtuel ce qui est parfaitement normal.

Chaloux dit: à

C’est vrai que légaliser l’imposture est une belle marque d’amitié. Toujours un peu l’attitude de stalinacheval. Rien de nouveau.

berguenzinc dit: à

Toujours un peu l’attitude de stalinacheval

excellent !!! sacré Chelou !

Chaloux dit: à

Je vais te faire un aveu, Stalinacheval. Un beau jour, quelqu’un dont j’aimais beaucoup les livres m’a conseillé de conserver mon intransigeance comme le bien le plus précieux. Je crois bien que c’était Julien Gracq.
Le jugement des aptères passe bien après.

JC..... dit: à

« La vieille garde se tient ses vieux coudes. »

J’aurais presque envie de remplacer « vieux coudes », par « vieilles……. quoi déjà ?…

berguenzinc dit: à

@ Chelou, je suis absolument d’accord avec le fait de garder son intransigeance. C’est pourquoi je resterai un intransigeant ami et défenseur de Michel Alba…
Les Aventures d’Aptérix le Galeux

gontrand dit: à

Chaloux, l’article de Peter Trawny montre à l’évidence que Heidegger, s’il partage un anti judaïsme culturel « traditionnel », ne peut en aucun cas être accusé de nazisme comme le fait Pablo, aussi excessif dans un sens que WG dans l’autre.

rose dit: à

« Mais je n’aime pas le mensonge »
??????????

Comment se peut-il ?

Chaloux dit: à

Gontrand, il faut relire.

a bientôt,

(@ stalinacheval. Je ne vous juge pas sur cette solidarité entre vieux messieurs).

Chaloux dit: à

rosette bien entamée, je n’aime pas le mensonge intellectuel.

Scusez, j’ai de la route.

rose dit: à

C’est comme si j’écrivais « je n’aime pas faire la cuisine ».
Enfin pour l’instant je souffre et ce depuis hier au soir pck je me farcis Tombeau de Romain Gary de Nancy Huston et que c’est un livre ordurier. Je bénis Eriksan.
Dieu merci, il me reste trente pages à lire et je tiens bon.
Son ramassis d’injures à cette vieille folle (suis très tendance je trouve) n’a nulle prise sur moi
:
1/ mon amour de Gary se trouve renforcé par l’ampleur des saloperies qu’elle débite.
2/je lirai la danse de Gengis Cohn pck elle déblatère dessus tant et plus et si plus que je ferai confiance en Eriksen son honnêteté et tout le reste.

3/les gens méchants ne servent à rien. Rien d’autre que d’être méchants. Du vil poulet.

rose dit: à

>chaloux 10h 26.
Vous êtes très assorti à la personne qui partage votre vie. Pas en ce qui concerne l’intelligence oh non.
En ce qui concerne la méchanceté.
Distance bénie.
Grand bien vous fasse : vous êtes tendance les deux et bien avariés.

Avec toute la tendresse intransigeante que je vous porte,

rose

Jibé dit: à

« Scusez, j’ai de la route. »

Toujours sur les routes, Chaloux. Serais-tu représentant de commerce ?

Chaloux dit: à

Rose, vous avez raison sur un point : le sens de la justice, le sens de la réalité, peuvent paraître très cruels à ceux qui préfèrent l’illusion. C’est ce que démontre ce qui se passe ici depuis hier soir. Vous voyez comme l’enjeu dépasse cette infinitésimale bau.druche d’Alba.

Chaloux dit: à

JC. « Et les vrais voyageurs sont ceux qui ne partent que pour partir ».

rose dit: à

Bon je dois rattacher ce P. de livre.
Courage rose, courage.

Nota bene : quant à moi, je n’aime pas le mensonge point.
A Pâques, j’ai menti à Jacques, chose que je n’avais pas pratiqué depuis grand nombre d’années. On était sur le port maritime-il m’a dit « tu dors là à l’auberge de jeunesse? ». Je lui ai menti effrontément « non, je dors là à l’Hôtel des grands voyageurs ».
Il m’a répondu « ah cela te va bien ».
A aucun moment je n’ai eu l’intention de lui signaler mon mensonge. Mais immédiatement puis ultérieurement, j’ai pigé combien j’avais ouvert une porte facile à ouvrir, difficile à refermer.
J’ai donc cessé net.

Cela me fait un mensonge dans ma barque.

rose dit: à

Je n’ai jamais écrit rattacher

rose dit: à

Mais Chaloux, avec l’affection que je vous porte, ne construisez-vous pas, vous-même une histoire romanesque de vous ici ?

rose dit: à

Qualités des tenants du signe de la Vierge ?

Chaloux dit: à

Rose, quoiqu’il en soit, jamais vous ne me verrez, ni ici ni ailleurs, m’attribuer une ligne qui soit d’un autre.

JC..... dit: à

« 3/les gens méchants ne servent à rien. Rien d’autre que d’être méchants. Du vil poulet. » (Rose)

Ma cocotte…. ce sont les béni oui-oui de l’illusion « gentillesse » qui ne servent à rien !

Pour être efficace, utile, constructif, aimant, aimé, vivant, survivant, il faut être bon ET méchant à la fois !

rose dit: à

>Chaloux
oui.
Lorsque vous avez l’élan littéraire et la pensée poétique les mots sont de vous. Le reste du temps vous avez intériorisé les concepts.

Vous ne partagez guère, trouvé-je. Vous ne vous mettez pas en valeur sans doute. Ni ne vous hissez en haut du podium.
Vous me faites penser à moi-même qui usait habilement de séduction. Elle me rendait folle de rage. J’ai compris ensuite que moi je ne savais pas user de ma séduction.
Aujourd’hui, je ne regrette pas : vieillissante et en rien entamée -au contraire- je sais que la tête dure dure bien plus que les jambes.
La testa dura pour renato qui sait.comment on se met du safran sur les cheveux avant que nous nous exposons au soleil.

rose dit: à

Maintenant , je me positionne : faire du copier/coller ce n’est pas top. Au boulot, je sanctionné sévèrement. Lorsque le gosse est fils de prof, cela te coûte ton poste. Mais pas que ça.
La totale pour moi est lorsque vous.mettez l’élève face au texte source et qu’il persiste.

Nastia par exemple qui disait mais madame.je.n’ai pas d’ordinateur chez moi. Oui mais chérie au CDI l’ordinateur ?

Je ne le fais pas non plus. Hier soir, pourtant en citant Philon ai omis la référence citée par JC ce matin. De Conçue et des Fragments d’Heraclite.
C’était je ne sais pas dans quel but.

Saluto

rose dit: à

> JC Dslée d’avoir à vous ramener IRL mais votre cocotte, ce n’est pas moi. Dslée.

Merci pour la référence. De Marcel Conche, ce cher.

rose dit: à

moi-même face à une femme qui…

avant que nous nous exposions
P. de correcteur auto

utile & constructif je m’en balance. Le reste c’est admis et ça roule. Aimante, aimée, survivante, vivante.

la vie dans les bois dit: à

Et la soeur marie des slips xxl de se croire toujours libre d’insulter. Va, va , prêcher ton aube de vieille rosse.

Je garde un excellent souvenir de la Californie. L’acteur qui signe Z comme , est originaire de Monterey.

bérénice dit: à

« Tout cède et rien ne tient bon ». JC 8h02

Pensé la même chose mais des siècles après sans posséder de fragments particulièrement antiques dans mes trois rayonnages, de là à en conclure que seul ce genre de pensée tient et nous voyons enfin à contrarier Héraclite, nous progressons vers la lumière.

rose dit: à

Pas étonnant. On aime les pays auxquels on appartient.
la Californie étant un pays de merdeux, il vous va comme un gant lvdlb. Ceci à mes yeux et pour personne d’autre. Surtout les filles d’ailleurs…

rose dit: à

D’ailleurs, puisque j’y suis, vivre avec une cocotte, quelle horreur.
A chacun ses voies.

JC..... dit: à

rose, soyons sérieux, histoire de rire : il y a pire que la Californie !

la vie dans les bois dit: à

Le plus beau de la Californie?
No lo so.
Mais une petite zique , sur un bout de route, la 66, of course…

bérénice dit: à

Rose 13h08, actuellement c’est un pays en feu, ça crame depuis un bon moment, sécheresse historique et record pour les incendies qui ravagent le paysage. Cela au présent s’ajoute à la fuite de gaz qui officiellement a été résolu en février.

http://ottolilienthal.over-blog.com/2015/04/secheresse-des-mesures-sans-precedent-pour-economiser-l-eau-en-californie.html

http://www.sciencesetavenir.fr/nature-environnement/pollution/20160219.OBS4933/californie-la-fuite-massive-de-methane-est-officiellement-terminee.html

christiane dit: à

@Chaloux dit: 23 août 2016 à 9 h 26 min
Merci, Chaloux, pour cette vidéo. Les écrits sur les images, ces vues discrètes des endroits secrets où ils reposent m’ont touchée. Mais je n’ai pas aimé la musique ni le fait que F.Bon se fasse filmer devant ces engins de chantier.
@ Rose
D’abord « Bonne fête », ensuite je cite cette pensée que vous adressez à Chaloux et que je trouve subtile : « Lorsque vous avez l’élan littéraire et la pensée poétique les mots sont de vous. Le reste du temps vous avez intériorisé les concepts. »
Si vous avez le temps, allez fureter sur le blog de Leo Nemo / L’éternité roman http://annaorlova.blog.lemonde.fr/
Vous y rencontrerez cette « intériorisation des concepts » et vous verrez qu’il ne s’agit nullement de « mensonges ».

JC..... dit: à

« Le reste du temps vous avez intériorisé les concepts. » (Christiane)

Je ne comprends pas ce que cela veut dire.

rose dit: à

christiane dit: 23 août 2016 à 16 h 38 min

je vous remercie pour ma fête et cela me touche fort que vous y pensiez ; suis en plein romain gary pour mon argumentation & connais peu le blog dont vous parlez ; avez-vous un ou deux repères pour que j’aille voir de plus près ?

christiane dit: à

@rose dit: 23 août 2016 à 17 h 15 min
C’est un blog étonnant. Je ne sais qui se cache sous le pseudo « Leo Nemo » mais une telle culture encyclopédique est époustouflante ! Vous entrez (lien donné ci-dessous) et vous naviguez… A chaque annotation surlignée ou soulignée, si vous cliquez vous découvrez alors une autre page qui elle aussi s’ouvre à l’infini (si vous cliquez). Une autre façon de se balader dans cette antre du savoir : cliquez sur un des noms proposés dans la colonne de droite (classés selon les prénoms). Vous y trouverez des écrivains connus, ici. Des vidéos rares, des photos de documents y sont hébergés
et
des textes empruntant à un narrateur qui écrirait le journal de ses milles vies (et toujours sans guillemets). Se mêle alors sa voix et celle des êtres qu’il traverse. (Cela répond aussi à JC).
Ce blog serait impubliable, il ne peut exister dans sa richesse que sur internet. C’est une lecture infinie, inachevable. Une sorte de mémoire des derniers siècles (Littérature -sciences/inventions – sports- cinéma – musique- arts….). La forme est originale tressant l’hypertexte et un roman… infini.
J’aimerais connaître ce narrateur mais comme Pessoa, il se fond dans de multiples hétéronymes. Il est tout simplement incroyable !

rose dit: à

Eriksen dit: 22 août 2016 à 9 h 49 min

>Eriksen, je commence ma réponse à vous adressée : tout d’abord rire grâce à Guy Bedos/cf JC, m’a permis de distancer le livre horrible de Nancy Huston.
Celle-ci enterre Romain Gary, ceci corroboré par le titre Tombeau de Romain Gary : c’est ce qu’elle fait manu militari. Outre le fait qu’elle ose l’appeler par son prénom, le tutoyer, elle parsème son ouvrage d’une phrase laconique répétitive : « comme ça, maman ? ». Rien d’ironique, du lourd, du gravat.

Elle le conchie, le conspue, le condamne. Sous ses yeux à elle, (la petite Nancy Huston) l’écrivain Gary n’a aucune chance, assassiné et tous ses soucis existentiels, jugés de manière irrémédiable comme dépendants de la mère Nina, castratrice, dominatrice, etc. etc.

A vomir.

Un tel pamphlet à charge, si lourd d’obus, d’abus, ne peut être pris au sérieux.

A le lire, me vint soudain le sentiment qu’il était incongru de fouiller ainsi dans la vie d’autrui, d’en exhumer l’intimité à l’insu de son plein gré, puis d’étaler sur la place publique les puanteurs fécales.

Etonnamment, son mode opératoire est ordurier, le livre l’est tout autant, elle emploie le mot « double blind », elle juge à tire-larigot un compagnon de la Libération.

Mais qui est-elle donc ?

Heureusement pour moi, un ‘ti jus de citron au café, avec une lectrice m’a appris qu’elle écrivait bien mais que le récit de sa vie était tout le temps à cette aune : ses clips, ses vomis, etc.
Ce livre en est : nul à ch.ier.

D’après cela, je n’en conclus rien.
Ai attaqué Le sens de ma vie de Romain Gary, en entretien avec Roger Grenier, radio-canada 1980 quelques mois avant sa mort. Vous en dirai plus. Déjà, la tendresse sourd, ce qui n’est pas rien.

(l’autre pétasse ne respecte ni sa mort, ni son fils ni le grand amour de sa vie ; alors sa mère, pensez…).

cdt,

rose dit: à

ses flips ; ses récits tournent autour du vomi m’a-t-on dit.

com. en modé.

christiane dit: à

@JC….. dit: 23 août 2016 à 16 h 45 min
C’est une pensée de Rose. Demandez-lui…
Je l’ai comprise par opposition à l’inspiration, au fait que lorsque nous réfléchissons nous empruntons souvent les chemins ouverts par d’autres. Nous écrivons alors un mélange de ces pensées intériorisées, mémorisées et des nôtres.

rose dit: à

christiane dit: 23 août 2016 à 17 h 41 min

je vous remercie, j’irai voir.

rose dit: à

>Eriksen (suite)
je profite que le com précédent sois sous modé. pour entonner une chanson douce. Hé, hé…
dans le livre d’entretien (oral, retranscris écrit) avec Roger Grenier Romain Gary dit :
Le Général,(de Gaulle ndlr)c’était le seul homme, au sein de l’humanité, avec ma mère, pour lequel jusqu’à ce jour j’ai gardé un attachement total et profond dans le respect qu’il m’est très difficile d’exprimer par écrit. (…) D’ailleurs, d’une certaine façon, je peux dire que ma mère était le premier général de Gaulle que j’ai rencontré.

rose dit: à

le com. soit

rose dit: à

christiane dit: 23 août 2016 à 17 h 41 min

apparemment il se nommerait claude doglio et habiterait Nice ; Nemo est en référence au capitaine de 20 000 lieues sous les mers et Leo je ne sais pas.

Cdt

christiane dit: à

@rose dit: 23 août 2016 à 19 h 54 min
Joker !

bérénice dit: à

Rose peut-être avez-vous raison quand vous soumettez à chaloux l’idée qu’il soit aussi méchant que la personne avec qui il partage nombre de ses jours cependant lui au moins ne vient pas mordre excepté WGG quand on ne s’adresse pas directement à lui. C’est un être paradoxal qui vraisemblablement a besoin d’exception pour confirmer sa moisson littéraire, poétique et philosophique. Ceci dit je l’ai toujours ressenti comme étant brutal en dépit de sa culture et de sa sensibilité, il lui importe peu d’utiliser le produit de la civilisation dans les rapports humains, il oublie ou prend soin de ranger, un peu comme WGG, ce qui ferait de l’ombre à l’exposition de ses cueillettes, il engrange mettant à profit son intelligence rare mais je ne parviens pas à me défaire de ce sentiment qui m’échoit le concernant , ce n’est pas de la déception ce sera jusquà preuve du contraire du dégoût à ce qu’il ait trouvé son intersection dans de si malhonnêtes demeures aussi faut il se résoudre à croire qu’au final qui se ressemble s’assemble , cela dure depuis si longtemps que ce me semble irrémédiable et ne laisse de m’écœurer. Mais qui suis-je et surtout qu’entreprend-je pour me dissocier de la foule des beaux parleurs qui ont le sentiment de changer le monde parce qu’ils le décrivent, l’écrivent et s’érigent contre ses aspects les plus révoltants en omettant de se regarder en face et en conscience .

rose dit: à

>bérenice

je pensais justement à vous ; ai fermé mon portail cadenassé de bonne heure. Un voisin est venu me parler, j’arrosais & je ne lui ai pas ouvert le portail. De nouveau, fermeture cadenassée. Maison close.
Donc, moi j’ai le sentiment de faire bcp d’efforts vous concernant, d’ouverture vers vous, de non jugement, de communication.
Cela me demande un effort, affectivement et intellectuellement.
J’ai été aidée cet été par le fait que vous aimiez nager, la mer, moi aussi.

Pour une broutille imbécile, cette chanson qualifiée par moi de nulle de nunuche en fait, vous partez en why, montez sur vos grands chevaux et démarrez à fond : c’est vous qui êtes dans l’injure, pas moi.
Exemple idiot : je vous mets un truc nunuche
https://www.youtube.com/watch?v=JSZkaIaVIpE&list=RDJSZkaIaVIpE#t=16

vous critiquez, je ne vous tombe pas dessus comme la grêle sur l’épeautre avant que la récolte ne soit faite.
Ma patience est à bout.
Je vis seule, tranquille et pire paisible éminemment.
Vous êtes comme un chien fou ou un qui rue en permanence.

De ma part, il n’y avait rien de négatif lorsque je vous ai dit « c’est nul les california girls ». De plus, je ne cherchais pas l’anicroche avec vous.
Pourquoi je n’aime pas la Californie : ai vu les Moissons du ciel de Terence Malik.
Cert état on y arrive après une immense traversées de territoires infinis. Traversez de la côte est. Il y a une chaîne de montagnes qui sépare et là il y a ce territoire préservé.
L’océan Pacifique est glacé.
Les gens là-bas sont tous de migrants (plus récents que les autres migrants). Hormis le mouvement hippie des années 60, vous n’étiez pas née) il y a une violence noire là-bas. A Los Angeles, j’ai vu des mendiants plus que partout ailleurs. San Diego est devenu un grand bordel où le sexe règne en maître. Toutes les plages mythiques, Santa Monica etc. les mecs bodybuildés passent des heures à plat ventre sur leurs planches de surf attendant la vague qui ne vient jamais ; j’ai vu, de mes yeux vu des california girls grassouillettes, en voie d’obésité, demander aux dits surfeurs de poser avec elles : j’ai revu le truc récemment,( je ne trouve pas de photo), elles posent en mettant un pied pointé à l’envers et en se déhanchant ; elles sont ridicules avec leurs photos de surfeurs. ils forment des clans jusqu’à sauvages. Des groupes d’ados commettent des actes infâmes contre un d’entre eux.

A mes yeux, et seulement aux miens la Californie, sa réputation est surfaite ; je trouve Los Angeles minable (hormis une bibliothèque extraordinaire avec un jardin de roses c’est le hasard). Par exemple le boulevard avec les étoiles des noms de stars. Les stars des noms d’étoiles eh bien ce lieu est minable à mes simples yeux.

Dslée si je vous heurte, c’est mon point de vue. Dieu sait si j’aime l’Amérique toute l’Amérique ; j’ai repéré un coin où la terre était rouge je crois que c’est le Wyoming. Mais je n’ai aucune raison d’aimer le Wyoming.

rose dit: à

du coup quel bonheur je m’écoute tout Sylvie Vartan
années yéyé
j’avais pas le droit de sortir

rose dit: à

>bérénice

Mais qui suis-je et surtout qu’entreprend-je pour me dissocier de la foule des beaux parleurs qui ont le sentiment de changer le monde parce qu’ils le décrivent, l’écrivent et s’érigent contre ses aspects les plus révoltants en omettant de se regarder en face et en conscience .

Parfois, j’arrive à bien vous aimer, à oublier nos différences.

Je réponds à votre question essentielle à mes yeux.
Vous avez neuf ans de moins que moi et moins encore que d’autres de ce blog. Vous êtes une benjamine (et d’autres seraient bienvenus ; pack votre compagnon le dit souvent, nous tournons en rond.)

Je vous réponds avec bienveillance : vous vous trompez sur qui nous sommes.
1/ beaux parleurs : Nous ne sommes pas des beaux parleurs. En rien. Nous sommes des gens passionnés par la littérature, frappa-dingues.
Pas forcément érudits comme l’est votre compagnon.
Mais dingos de littérature. Admettez-le et ne prenez pas cela comme une tare.
2/ ont le sentiment de changer le monde : là encore, non. Nombre d’entre nous souffrons de ce monde hypra-violent dans lequel nous vivons. Je ne sais si vous le constatez, mais nous avons la révolte de nos dix-sept ans. Nous sommes fougueux et enfantins.
3/ en omettant de se regarder en face et en conscience : et non, je ne le crois pas ; puisque vous lisez tous les commentaires ce qui semble être une condition sine qua non pour participer à ce blog, que pour ma part je n’ai jamais trouvé prestigieux, vous n’avez pas été sans remarquer que chacun, tour à tour, christiane, dhh, lavande, jibé, widergänger, caran-d’ache, paul, clopine parfois bibi, (rarement vous et votre compagnon) parlons de nous-même avec grande intimité et franchise ce qui émeut les autres et renforce les liens. Cela signifie bien que nous nous regardons en face et en conscience et que nous sommes autres que les horribles garnements que nous paraissons d’être (faisons semblant) ; la part ludique est grande.

Qui êtes-vous ?
Critique. Souvent incisive. Mordante. Vos attaques sont incessamment liées à l’âge, à la ménopause etc.
Vous vous dissociez du groupe de la même manière que Clopine s’est dissociée de son stage Oulipo. En vous mettant vous-même à part.

Nombre de gens ici sont fort bien éduqués, ouverts, prêts au dialogue, j’ai envie de dire avec une indulgence bonhomme. Considérez-nous avec votre humanité. Prenez la métaphore de Chaloux.
Un brin d’herbe à côté des autres brins d’herbe. J’en suis.

Je peux faire la paix avec vous. Mais tenez compte de moi ; ne m’agressez pas, surtout lorsque c’est hors sujet et que moi je ne vous agressais en rien. Vous avez cent fois le droit d’aimer la Californie. Et aussi de ne pas argumenter sur le sujet.

Grâce à vous, je me tape les années 75, je ratais mon bac. J’étais interdite de littérature. Et de garçons. Quel cauchemar ; sauf les chansons que je gueulais à tue-tête dans ma tire sur la nationale sept.

rose dit: à

com en modé;

je suis contre l’exclusion

argghhhhh
Elle vit aujourd’hui retirée à Roquebrune Cap Martin, près de Monaco.

Patricia Carli

demain tu te maries
https://www.youtube.com/watch?v=f-LoTyKnmIw

j’ai découvert ce tube il y a peu ; pas par hasard.

Roquebrune où Romain Gary a demandé que soient jetées ses cendres

arggghhhhh le hasard

la vie dans les bois dit: à

Alerte à Malibu en burkini vu par une grassouillette provençale, c’est pas de l’exofiction. C’est du délire.
Vu un super film, basé sur une nouvelle de T. Hardy, « the claim », la conquête de l’Ouest.

rose dit: à

Eriksen dit: 22 août 2016 à 9 h 49 min

suite et fin provisoire de ma réponse trouvée dans le livre d’entretien avec Roger Grenier, en toute fin :
https://books.google.fr/books?id=f6V8AwAAQBAJ&pg=PT47&lpg=PT47&dq=et+ce+qui+m'a+inspiré+donc+dans+tous+mes+livres+romain+gary&source=bl&ots=uuOm7TcbJK&sig=t8VqW2cl9AWHyD-wNLdl4FEX7GY&hl=fr&sa=X&ved=0ahUKEwjQ1bT5ztjOAhVGORQKHdw2BjUQ6AEIKjAC#v=onepage&q=et%20ce%20qui%20m'a%20inspiré%20donc%20dans%20tous%20mes%20livres%20romain%20gary&f=false

p98 jusqu’à la fin.

Ce livre est passionnant de bout en bout ; il déconstruit toutes les insanités débitées par Nancy Huston. Séducteur, alcoolique, déprimé.
Il est un homme droit. A la fin il dit Albert Camus mon ami et Saint Ex.

Merci de m’avoir conduite dans ses entours là.
Il me semble franchir désormais définitivement une étape cruciale de ma vie : je ne m’intéresse en rien à ce qui est dit sur untel, x ou y écrivain.
Seulement à sa prose, à sa poésie, à son théâtre, à son oeuvre.

Et que les autres dont Nancy Huston fait partie, l’indigne ! aillent se faire empapaouter chez les grecs.

Je confirme, suite à ces entretiens, la mère de Gary est admirable, aimante, chaleureuse, femme de caractère et l’a épaulé sa vie durant dans l’attitude d’homme digne adoptée par lui. Elle l’a éduqué comme il le fallait. Nulle crainte.

bérénice dit: à

Pour une broutille imbécile, cette chanson qualifiée par moi de nulle de nunuche en fait, vous partez en why, montez sur vos grands chevaux et démarrez à fond : c’est vous qui êtes dans l’injure, pas moi. Rose

Il n’était aucunement question de vous dans mon dernier post , je ne sais comment vous avez compris ce que je tentais de vous faire entendre. Je rejette l’utilisation de l’injure exposée aux yeux du fameux parterre qui compose cette non moins fameuse république quand bien même il me faut la réprimer et faire silence des mots qui me viennent mais loin s’en faut ne vous sont pas à vous destinés ou par vous inspirés. Surprise de l’incompréhension flagrante , je range mes grands chevaux et vous laisse en d’agréables compagnies qui n’en n’auraient pas l’agrément. Pour finir m’avez-vous lu un jour ici, injurier ou rabaisser un autre plus bas que terre et sans raison motivée par ce qui ne s’assortirait à de la défense légitime ou lassitude après avoir eu à subir la raillerie ou la méchanceté gratuite qui fait son marché dans le but qu’humilier, blesser, inférioriser, discréditer et cherche à exclure ( y compris sur le terrain de la réalité) ou à occuper une place vaillamment obtenue en écrasant sans vergogne ceux qui évalués et sous-pesés par un esprit « supérieur » n’auraient pas droit de cité ? Je vous vois me tombez dessus tel une météorite, au hasard, assez loin de mon compte, de mes intentions vous concernant. Tant pis et puis ce n’est pas si grave, d’autres reçoivent des bombes, des visites autrement plus douloureuses, perdent tout en quelques minutes, heures, jours , le temps de l’explosion, de l’invasion, du meurtre individuel ou collectif, de l’incendie, de la crue, du sinistre quelle qu’en soit la provenance.

christiane dit: à

Pour Rose et Bérénice

L’humeur se dégrade…

« La canicule influence-t-elle l’humeur ou le comportement? «C’est une intuition qu’ont nombre de scientifiques, mais aucune étude n’a clairement montré ce lien», dit Jacques Besson, chef du service de psychiatrie communautaire du CHUV. Avant d’admettre de possibles effets indirects: la fatigue à cause d’un sommeil difficile, la déshydratation et l’inconfort lié à la chaleur pourraient conduire à une plus grande irritabilité. «Quand les gens ont chaud, cela les rend irascibles et plus prompts à se mettre en colère, plus frustrés et plus impulsifs», confirme Solomon Hsiang dans un article de la revue Scientific American. »
(Tour d’horizon avec divers médecins des Hôpitaux universitaires de Genève et du CHUV de Lausanne- sur le blog scientifique « Le temps »)

bérénice dit: à

*Pas forcément érudits comme l’est votre compagnon. rose, je ne vois pas à qui vous faites allusion. Je vis ma condition de célibataire depuis 23 ans.

*ne m’agressez pas,
Quand avez-vous pris note d’une agression ( je revenais simplement sur ce mot  » la chabot » que ldvb me destinait à propos des incendies qui ravagent la Californie ( il était selon elle nécessaire de up-dater) et s’il en est une qui se paie et se couvre de mots, comme d’un palimpseste sans fin pour se cacher à elle-même sa propre misère et sa déréliction en l’habillant de culture, c’est bien elle mais il en est d’autres. J’ai pu lire me désignant et venant de LDVB les doux mots de bréhaigne, miniatis de maniatis, pitbull etc la chabot est une de ses dernières provocations.

*« c’est nul les california girls ».
cette référence a été proposée par LDVB, pour ma part je n’en ai strictement rien à cirer. C’est nul effectivement.

* Vos attaques sont incessamment liées à l’âge, à la ménopause etc.

Depuis le temps j’ai remédié aux inconvénients liés à cette période où les troubles hormonaux sont responsables de variations de l’humeur . Je vais bien .

Quant à chaloux, brin d’herbe inoffensif posé à côté des autres, je n’ai aucune honte à ne pas partager votre avis mais sûrement avez-vous vos raisons de le classe dans votre herbier.

bérénice dit: à

1/ beaux parleurs : Nous ne sommes pas des beaux parleurs.

Pour finir Rose et concernant certains, à moins de considérer la défense des idées et des textes comme un art pour l’art, je suis réellement choquée de constater la distance qui sépare tous ces textes recommandés voire indispensables ( pourquoi?) et le mode de vie adopté par ces êtres cultivés. La culture muséale qui ne sert à rien qu’à faire valoir son ouverture et sa richesse culturelle à la façon des nouveaux riches qui amassent et ne possèdent pas cet art de vivre en société qui les dissocierait de ceux qu’ils estiment méprisables et au dessus desquels ils se situent.

JC..... dit: à

« Nous sommes fougueux et enfantins. » (rose)

Pas d’amalgame ! Je suis fougueux parce que j’ai échangé mon scooter rose contre un fauteuil roulant Rolls&Royce couleur bleu marine. Enfantin ? …avec retard, car j’accuse 92 ans bien frappés !

la vie dans les bois dit: à

WHEN people speak about the dangers of hitchhiking, the warning is usually directed at the one hopping into the vehicle. But when Dennis Wilson —drummer for The Beach Boys — picked up two teenage girls in early 1968 and convinced them to come back to his Sunset Boulevard mansion to hang out, he couldn’t have imagined the evil he was inviting into his life.

http://www.news.com.au/entertainment/music/the-strange-history-of-the-beach-boys-and-serial-killer-charles-manson/news-story/75d4b2b780675240238ba9669ac319

Pour les vieilles nunuches, qui tapinent sur un blog, hugh.

JC..... dit: à

« Pour les vieilles nunuches, qui tapinent sur un blog, hugh » (le vit dans les doigts)

Je tente d’organiser le marché de la prostitution virtuelle qui se trouve, hélas, en plein désarroi…

Please, faites nous part de votre expérience, la fortune est au bout du ticket de caisse …

bérénice dit: à

Pour les vieilles nunuches, qui tapinent sur un blog, hugh.

Je ne quitte pas mon salon sans faire salon pour autant et plus si entente et j’écris ce que je veux à qui je choisis. Préparez vous à changer de statut de quadragénaire en route pour la cinquantaine et ses bouffées de chaleur, vous atteindrez comme toutes les années suivantes, je ne me compromettrai pas à tenter de poser le qualificatif qui accompagnerait le plat consistant que vous vous figurez être.

bérénice dit: à

Je n’ouvre pas vos derniers liens en dépit d’une injonction émanant de vos directives datant de peu. Fuck.

bérénice dit: à

you, s’il fallait préciser.

JC..... dit: à

Quoi ! on va arriver à mille commentaires sur le travail d’écrivain du Grand Liberati …. uhuhu !?

bérénice dit: à

je n’ouvre pas non plus le dernier cependant vous concernant quand on sait ce que tout le monde sait et tait en vertu du Droit il me semble qu’en matière de nunuche ou carrément débile il est possible mais néanmoins assez rare de trouver mieux, si j’étais aussi exempte de pitié que vous l’êtes j’en rirais mais par égard pour ces pauvres réceptacles de votre illustre intelligence je n’y arrive pas, c’est être nunuche j’en conviens mais n’y voyez aucune marque de respect à votre endroit ni d’allégeance à votre pouvoir, un souci de ne pas blesser d’avantage que vous ne l’avez déjà fait et encore s’il ne s’agissait que d’une blessure on pourrait compter sur un processus de cicatrisation, hélas c’est plus grave mais c’est votre choix, un peu comme Dieu qui créa l’homme à son image, le narcissisme gagnerait à connaître certaines limites ou à faire la différence entre l’objet miroir et les autres qui nous renvoient à notre image.

bérénice dit: à

JC avec une longue digression sur Heidegger, oui effectivement.

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