de Pierre Assouline

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La République des livres
Leopardi deux fois plutôt qu’une

Leopardi deux fois plutôt qu’une

L’expérience est fascinante, surtout quand on ne l’a pas fait exprès : lire un poète tout en lisant sa biographie, laquelle renvoie sans cesse à son œuvre, après avoir vu un film à lui consacré. Cela peut avoir des effets néfastes pour les livres comme pour les films, l’un ne supportant pas la comparaison avec l’autre, trop en-decà dans le registre de la connaissance, ou celui de l’émotion, quand ce n’est tout simplement celui du pur plaisir de lecteur ou de spectateur.

Bref, le hasard a fait que quelques jours durant, j’ai pu me leopardiser comme jamais avant de me lover (il aimait ce verbe) dans les vers comme dans la vie de Giacomo Leopardi (1798-1837), l’un des plus grands poètes en langue italienne, biographé par l’éminent critique et écrivain Pietro Citati avant d’être mis en scène et en images par Mario Martone. Or, loin de leur nuire, cette simultanéité les avantage car une harmonie souterraine les réunit dans leur vision du grand homme.

Généralement, les biographes nous assomment d’entrée de jeu en multipliant les pages de détails généalogiques avant d’arriver à leur héros. Or cette fois, avec le Leopardi de Pietro Citati (traduit de l’italien par Brigitte Pérol, 532 pages, 28 euros, L’Arpenteur/ Gallimard), cela s’impose tant la personnalité du père est riche, influente, dominatrice. Pas question d’en faire l’économie. Il aimait et admirait son génie de fils d’un amour possessif, jusqu’à vivre à ses côtés une passion tragique. Celui-ci le lui rendait bien puisque c’est dans son temple, l’immense bibliothèque de 10 000 volumes que le père érigea entre les murs de son palais de Recanati afin que ses enfants s’y instruisent exclusivement, que le jeune Giacomo est devenu ce qu’il fut : l’esprit le plus complet, le plus savant, le plus inspiré et le plus ailé qui fut, d’une curiosité et d’une éclectisme insatiables, dont l’une des rares faiblesses était à chercher du côté de la littérature grecque classique, grande absente de la bibliothèque paternelle.leopardi

Il considérait l’imitation comme un exercice indispensable à son hygiène de vie. Elle lui était devenue naturelle, tant et si bien qu’il n’avait jamais à forcer son talent mimétique. Sa mémoire était immense. Mais plutôt que d’en faire un phénomène hypermnésique, qui conservait gravés tous les chapitres du livre qu’il venait de lire, Pietro Citati préfère l’évoquer comme « une merveilleuse machine à élaborer des souvenirs. Et si plus d’une fois il fait référence à Rousseau, le proustien en lui (lisez sa Colombe poignardée et vous ne lirez plus A la recherche du temps perdu tout à fait comme avant) reprend vite le dessus dès qu’il est question des réminiscences et de la sensation du monde de son héros.

Doté d’un regard aigu, Leopardi avait le don de déposer le monde, la nature, les êtres sur sa table d’observation et de les faire se rencontrer comme si c’était la première fois. Non sans vanité, il était victime de sa vertigineuse conscience de soi. Inquiet, intranquille, angoissé, c’était un tempérament soumis. Cet exalté rêvait de fugues et finit par oser car Recanati lui était une prison doré, un sépulcre, un désert, un lieu de ténèbres. Dormant le jour, sortant la nuit, il ne cédait pas à un caprice mû par la recherche de l’originalité, mais bien à une allergie à la blessure aveuglante du soleil.

Vers l’âge de 20 ans, ce jeune homme fluet, malingre mais droit commença à se tordre, se déformer, se recroqueviller chaque année un peu plus pour ne plus se redresser. Une tuberculose osseuse dite « mal de Pott » avait eu sa peau. Jamais il ne dépassera 1,41 mètre. Il fuyait les portraitistes. Mais si on connaît néanmoins ses traits par les rares peintres autorisés à le brosser, nul témoin n’a rapporté les inflexions de la voix, le timbre, le grain de celui disait détester la conversation à la française, jugée trop frivole, superficielle, brillante. Au creux de cette biographie d’une intelligence et d’une finesse d’écriture remarquables, on trouvera aussi des pages magnifiques pour raconter le caractère liquide, l’ondoiement de la phrase, le vague, l’indéfini de cet immense animal d’encre et de papier, ce chaos écrit, cette main courante de pensées philosophiques et lettrées qui avait nom Zibaldone (les éditions Allia nous en ont offert une remarquable édition française il y a quelques années)

Leopardi-1« Quand il écrivait, il écrivait toujours au bord de la catastrophe » souligne son biographe. Il ne vivait que de littérature, par et pour la littérature. Il se dédoublait en permanence, ce qui avait des effets éblouissants lorsque le poète tombait, littéralement, sous le charme d’une dame, son Journal du premier amour en témoigne. Il fuyait l’ennui sous tous les aspects, le vide de l’âme suscitant en lui une sorte d’horreur ; synonyme de stérilité de l’esprit, il lui était un brouillard pesant, une eau limoneuse suffocante exprimée dans la canzone A Angelo Mai :

 « …ce siècle mort sur lequel pèse/ Un tel brouillard d’ennui ?/ (…) Mais le mal qui nous afflige/ Est moins pesant, il nous ronge moins/ Que l’ennui qui nous étouffe »

…Quel secol morto, al quale incombe/ Tanta nebbia di tedio ? (…)/ E pur men grava e morde/ Il mal che n’addolora/ Del tedio che n’affoga »

Le poète du regard indirect finit dans une quasi cécité, tout cassé, épuisé, exténué par ses fugues (en ce temps-là, on mettait six jours pour se rendre de Rome à Florence et dans quelles conditions !) « Leopardi mourut avec une grâce infinie et en mode mineur, comme il avait vécu presque toute sa vie en mode mineur, dissimulant ou voilant ses douleurs, ses angoisses, sa désolation, ses passions, sa solitude, le don de son immense génie. Ses derniers jours furent joyeux » écrit Citati avant d’éteindre la lumière sur le grand poète. C’est le cas de le dire puisque, en rendant son dernier souffle, celui-ci se plaignait de ne plus la voir.

Il incarne le plus grand poète italien aux côtés de Dante. Grâce à Pietro Citati, on le cerne mieux dans sa complexité. Or, et c’est une coïncidence, au moment où je lisais sa biographie, j’ai eu l’occasion d’assister à de nombreuses séances du festival du film d’Histoire de Pessac. Au programme, il y avait le Leopardi de Mario Martone. Le comédien Elio Germano y incarne le poète avec une énergie et une vérité saisissantes. Outre ses poèmes, naturellement, ce sont ses mots même, puisés dans son abondante correspondance, qu’on entend dans un grand souci d’authenticité qui touche jusqu’aux décors, le film ayant été tourné à Recanati.

On y retrouve le libre penseur affranchi des conventions, son ironie mordante, son anticonformisme trop dérangeant pour l’establishment littéraire de l’époque, sa capacité à troubler et déranger ses contemporains par une singularité difficile à contenir, bref, son génie dans tous ses états à commencer par l’inquiétude. Le cinéaste dit avoir voulu raconter l’histoire d’une âme, et il y parvient. Car c’est bien de cela qu’il s’agit sous les apparences d’un biopic. La musique de Rossini et la lumière signée Renato Berta, le directeur de la photographie de tant de films de la nouvelle vague suisse et de Malle, Rohmer, Téchiné, Resnais, sont pour beaucoup dans la réussite de ce Leopardi Il giovane favoloso qui sera sur les écrans français en avril.

Vous avez quelques mois pour le lire le Citati avant de voir le Martone. Car, bien que l’un ne soit pas l’adaptation de l’autre, l’osmose entre les deux est si étonnante qu’elle mérite d’être remarquée. A croire que « leur » Leopardi est le bon, le vrai.

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commentaires

470 Réponses pour Leopardi deux fois plutôt qu’une

D. dit: à

« l’esprit le plus complet, le plus savant, le plus inspiré et le plus ailé qui fut, d’une curiosité et d’une éclectisme insatiables »

c’est tout moi, ça.

bof... dit: à

D. dit: 21 décembre 2014 à 13 h 54 min

On se demande ce qui l’emporte, chez ce type, de la sottise ou de la perversité.

(Si j’ai bien compris le début de l’histoire de Leopardi, on a là un bon exemple de père à l’amour étouffant)

pépère bullo dit: à

Qu’en pense JC ?

Bihoreau de Bellerente dit: à

Entrez, entrez, le psy va vous voir…

Héraclite-Oris dit: à

à pépère bullo : JC ne pense pas, il braille seulement et ne répond pas aux questions parce qu’il ne sait pas quoi répondre, c’est un bouffon

Sergio dit: à

La vie et l’oeuvre normalement c’est le contraire, puisque l’oeuvre c’est fait pour oublier la vie ! Hon va pas le dire en algèbre de Boole, hein… Les gus qui trouvent que la vie c’est bien, eh ben ils oeuvrent pas…

Bihoreau de Bellerente dit: à

Y’a pas foule aujourd’hui. Doit y avoir queuqu’chose à la télé…

Sergio dit: à

Bihoreau de Bellerente dit: 21 décembre 2014 à 16 h 47 min
Y’a pas foule aujourd’hui. Doit y avoir queuqu’chose à la télé…

Belle et Sébastien ; à dix-sept heures…

Sergio dit: à

« une allergie à la blessure aveuglante du soleil. » : ben voilà : Meursault il avait qu’à dormir le jour ! Comme cet excellent Marcel, qui se levait à seize heures et pas du tout de bonne heure… Et là alors la plage est vide on peut faire ses exercices tranquillement…

J.-C. Azerty dit: à

Jamais il ne dépassera 1,41 mètre.

En somme, c’était le bonobo du romantisme européen (la surabondante énergie sexuelle en moins, bien entendu).

renato dit: à

Il pensiero di Nietzsche e di Leopardi a confronto sulla tematica del rapporto con il nulla e con l’annientamento.

Anche Nietzsche dirà, seguendo Leopardi, che le illusioni dell’arte sono la condizione unica e essenziale della sopravvivenza: il « vero mondo », egli scrive, è « falso, crudele, contraddittorio! » e « noi abbiamo bisogno della menzogna per vincere questa verità, cioè per vivere. L’uomo deve essere per natura un mentitore, dev’essere prima di ogni altra cosa un artista » (Opere, Adelphi, VIII, 2). Ma Nietzsche aggiungerà che al di sopra dell’uomo, che è destinato all’annientamento, è possibile l’esistenza del « superuomo », ossia di chi, oltrepassando il proprio essere uomo, gode ogni aspetto della vita, gode la totalità della vita, e quindi anche gli aspetti dolorosi e terribili di essa; e nel quale, dunque, la « volontà di vivere si rallegra della propria insaziabilità » e « l’eterno piacere del divenire » comprende in sé anche il piacere dell’annientamento.

Ma il piacere per il proprio annientamento presuppone che la volontà di vivere (« amor proprio » dice Leopardi) sia e si senta eterna, al di là dell’annientamento delle sue forme particolari e individuali. Nietzsche afferma l’eternità del divenire, perché per lui la negazione degli immutabili e degli eterni esige anche che la vita non abbia alcuno scopo, nemmeno quello di andare nel niente. Ma nel pensiero di Leopardi la negazione di ogni eterno e di ogni immutabile esclude anche , e coerentemente, che la volontà di vivere sia qualcosa di eterno, capace di sollevarsi al di sopra dell’esistenza individuale; e quindi esclude che possa esserci un « piacere dell’annientamento » in chi conosce la propria finitezza e la propria destinazione al nulla. Nel « genio », a cui si rivolge il pensiero di Leopardi, non ci può essere « piacere dell’annientamento », ma piacere per la potenza con cui egli vede ed esprime, nella propria « opera », la nullità delle cose e il dolore e l’angoscia per l’annientamento.

(Emanuele Severino, Il nulla e la poesia: Leopardi, in La filosofia contemporanea, BUR, 1996, pagg. 51-52)

J.-C. Azerty dit: à

A en juger par sa bibliographie, Lepopardi jeune s’intéressait aux questions scientifiques; Il a écrit notamment une « dissertazione sopra l’estensione » .J’y ai lu qu’il avait mesuré l’extension maximale de son sguègue en érection : 1m81. Vu sa petite taille, ça ne devait pas être facile pour enfiler une capote. Je vais quand même vérifier ma traduction.

JC..... dit: à

Cher pépère bullo, je réponds volontiers à votre question de 14:59 concernant Leopardi.

Ma foi… je n’en pense rien…n’ayant rien lu de lui, rien du tout ! Le vide…

Sans méchanceté, je remarque simplement, et constate, qu’un poète de 1,41m c’est forcément un petit poète.

Et lorsque je lis : « Leopardi mourut avec une grâce infinie et en mode mineur », j’en conclus que sa mort le grandit ….

J.-C. Azerty dit: à

« Leopardi mourut avec une grâce infinie et en mode mineur »

En tutu et sur une valse de Diabelli. L’inventivité de ces romantiques me renversera toujours; elle est d’ailleurs la cause de leur mort prématurée, par épuisement énergétique. Keats mort à 13 ans, Hugo à 25…

CéCédille dit: à

Le film, vu aussi à Pessac, est en effet une belle découverte, loin des biopics à effets qu’affectionnent les américains. Il y a une forme de classicisme dans cette œuvre ample et souvent inspirée. Voilà qui donne vraiment envie de découvrir l’auteur. Merci, donc, pour la référence à la biographie de Citati.

Giovanni Sant'Angelo dit: à


…chacun, fait l’intéressant des opportunités qui lui sont offertes,!…
… » autodidacte pessimiste à atteint une compétence philologique réelle « ,…
…( la foi patriotique heureuse dans un milieu étroit l’a soutenu dans son existence harcelée par l’apaisement solitaire,!…),…

…après Mozart,( au mercure ) d’autres recettes en familles bibliophiles,!…
…les Nobel avant la lettre,!…c’est couru d’avance,!…
…etc,!…!Ah,!Ah,!Ah,!…Oui,!…c’était déjà çà,…ou rien,!…au suivant,!…

J.-C. Azerty dit: à

sa capacité à troubler et déranger ses contemporains par une singularité difficile à contenir

Arrêté 12 fois pour exhibitionnisme, dans des lieux soigneusement sélectionnés à l’avance ( chapelle Sixtine, Scala de Milan etc.). L’abondance de ses éjaculations publiques est restée célèbre dans les annales judiciaires.

J.-C. Azerty dit: à

Merci, donc, pour la référence à la biographie de Citati. (CéCédille)

Merci qui ? Merci mon chien ? Mais quel manque de correction élémentaire.  » Merci, cher et vénérable Pierre Assouline, pour cette inestimable référence à la géniale biographie de Citati ». Voilà ce qu’il aurait fallu écrire. Sans oublier de lui lécher les pompes, bien entendu.

Sergio dit: à

Ce qui est bien dans l’anticonformisme c’est qu’on le fait tout seul on est sûr que c’est fait comac ! Au petit poil…

Sergio dit: à

J.-C. Azerty dit: 21 décembre 2014 à 17 h 55 min
Sans oublier de lui lécher les pompes,

Cracher, chiffon de laine : ça rutile pire que sur les lipizzans…

JC..... dit: à

Je ne peux m’empêcher de penser que le père de ce nain-poète, Leopardi, devait être du genre chilliant …. L’amour possessif, c’est bien lorsqu’on l’exerce. Pas lorsqu’on le subit.

D’un autre côté, il n’était pas obligé d’aller travailler le nain, faire des vendanges, ou voler des porcelets, pour vivre : c’est déjà pas mal*! Merci Papounet !

* j’aime bien arriver au niveau le plus bas du commentaire nul… Seul Azerty, un maître en la matière peut me battre sur ce terrain du commentaire minable … j’angoisse un peu.

pépère bullo dit: à

« ça rutile pire », voila ce qu’écrit Sergio. Non mais je vous demande un peu, mes amis ! Est-ce une façon de parler ? Ça rutile pire ?

pépère bullo dit: à

et alors les lipizzans ! Non je vous jure !

pépère bullo dit: à

un lipizzan qui rutile… mais c’est n’importe quoi !

JC..... dit: à

Sergio est un révolutionnaire de la route !

Il est capable d’écrire, ce sauvage se moquant des racines des mots :
« Sa moto verte rutilait… »

pépère bullo dit: à

Bon, on m’appelle. Excusez-moi un instant, je me mets en attente de modération et je reviens.

Héraclite-Oris dit: à

voyons voyons, à part Héraclite sur les règles, JC le Fourbe ne lit rien, rien du tout, ah si : « Zemoumour mon amour » par Marine Lesgars de la Marine

JC..... dit: à

Leopardi est certainement un grand petit poète….

Je vous quitte, définitivement, en pensant à ce couillon de Dante et à son dernier vers : « Amore, che muove il sole et l’altere stelle »

A mes yeux, rien de meilleur, de plus clair, de plus fort, de plus vrai, même en intégrant les travaux du CERN !

Bonne soirée, les petits choux !

D. dit: à

Vous allez pas commencer avec l’Italien, renato.
C’est un blog français ici.

Héraclite-Oris dit: à

« bonne les petits choux »… bye bye gros navet !

pépère bullo dit: à

quelque chose me dit que ce Héraclite-Oris n’aime pas JC…..

pépère bullo dit: à

personne n’aime JC, c’est vrai, mais là on sent comme une hargne.

bernadette dit: à

Héraclite-Oris est l’un de mes pseudos, alors un peu de respect svp

que pasa ? dit: à

et comme je suis bernadette .. je vous laisse déduire

renato dit: à

« Le opere di Leopardi sono complesse e articolate e solo ad una lettura fugace potrebbero sembrare poco inerenti agli sviluppi della filosofia del XIX secolo: anzi, esse svolgono un ruolo fondamentale nel determinarne gli esiti in quanto si collocano proprio tra le conclusioni schopenhaueriane e quelle successive, non poco destabilizzanti, di Nietzsche. »

Severino: una lettura filosofica di Leopardi tra Schopenhauer e Nietzsche

Source: http://www.filosofiablog.it/storia-filosofia/severino-una-lettura-filosofica-di-lepardi-tra-schopenhauer-e-nietzsche/

J.-C. Azerty dit: à

Ce billet d’Assouline est très bien, très utile (qui d’entre nous a lu Leopardi ? Qui d’entre nous le connaît autrement que de nom ?) . Je prie CéCédille de me pardonner ma sortie (insignifiante, sauf pour moi) contre son commentaire pertinent.

Sergio dit: à

D. dit: 21 décembre 2014 à 18 h 46 min
Vous allez pas commencer avec l’Italien

Ca réchauffe ! Au Nord du quarante-huitième parallèle on fait feu de tout bois… Y a qu’à voir Hambourg…

burntoast dit: à

Eh bien, cela donne envie de le lire. La finesse n’est pas actuellement, la chose du monde la mieux partagée.

un dit: à

Léopardi, connais pas, mais j’aime beaucoup ses beaux yeux. Comme on dit tout est dans le regard!

Sergio dit: à

Euh… Establishment c’est pas le truc, là, le phonogramme, l’almagrame, enfin où il faut le dire en anglais pour que ça soit du français ?

D’un autre côté établissement on penserait tout de suite au réseau du Crédit Agricole ou au groupe scolaire Jules Ferry… Mais je crois me souvenir que Le Pen, le vrai celui d’avant, risquait des « l’Etablissement » pour parler, si l’on voudra, des avec dents ! Havec une majuscule ça se voit moins…

Lucien Bergeret dit: à

J.-C. Azerty dit: 21 décembre 2014 à 19 h 14 min
Ce billet d’Assouline est très bien, très utile (qui d’entre nous a lu Leopardi ? Qui d’entre nous le connaît autrement que de nom ?)

——
Excellente question!
Qui, en effet?

Sergio dit: à

J.-C. Azerty dit: 21 décembre 2014 à 19 h 14 min
qui d’entre nous a lu Leopardi ?

Peut-être les gars qui ont eu des prix d’italien… Hon va pas leur filer les Kara les Kama…

Widergänger dit: à

Sur les hauteurs de Naples, on peut voir la tombe de Leopardi en contre-bas de la tombe de Virgile qui domine la baie.

Les poèmes de Leopardi sont un peu trop grandiloquents à mon goût.

Il est un autre poète italien, romantique, qui a son importance aux côtés de Leopardi, c’est Ugo Foscolo, auquel Gérard Genot, grand italianisant qui fut mon professeur par ailleurs, a rendu hommage en publiant à L’Âge d’Homme en 2007 trois œuvres majeures de ce poète qui fut aussi professeur d’éloquence à l’Université de Pavie : sa magnifique leçon inaugurale de sa chaire à l’Université de Pavie (De l’Origine et des Devoirs de la Littérature, datée du 22 janvier 1809), ainsi que deux œuvres poétiques : Les Tombeaux (Dei Sepolcri), et les Sonnets.

Pour ce qui est de la théorie de la littérature, le texte de Ugo Foscolo supporte largement la comparaison avec des textes du même genre à l’époque comme le grand texte théorique de Hölderlin et le Zimbaldone de Leopardi, et ceux, en France, de Victor Hugo ou de Stendhal. On théorise beaucoup à l’époque romantique pour remettre en question les codes littéraires de l’Âge classique et trouver sa voie.

Un poète qui annonce T.S. Eliot et Constantin Cavafy pour son art de reprendre la parole d’autrui à son propre compte, littérature de la littérature, déjà.

Un exemple des sonnets de Ugo Foscolo :

Que stai ? già il secol l’orma ultima lascia ;
Dove del tempo son le leggi rotte
Precipita, portando entro la notte
Quattro tuoi lustri, e obbio freddo li fascia.
Che se vita è l’error, l’ira, e l’ambascia,
Troppo hai del viver tuo l’ore prodotte ;
Or meglio vivi, e con fatiche dotte
A chi diratti antico esempi lascia.
Figlio infelice, e disperato amante,
E senza patria, a tutti aspro e a te stesso,
Giovine d’anni e rugoso in sembiante,
Che stai ? breve è la vita, e lunga è l’arte ;
A chi altamente oprar non è concesso
Fama tentino almen libere carte.
______

Que tardes-tu ? Déjà le siècle est à son dernier pas ;
Vers où du temps les lois sont abolies
Il s’écroule, emportant dans profonde la nuit
Vingt de tes ans, qu’un froid oubli recouvre.
Que si vivre est erreur, courroux, angoisse,
Tu as trop de ta vie les heures prolongées ;
Or donc vis mieux, par de doctes labeurs
À qui ancien te nommera laisse un exemple.
Fils malheureux, amant désespéré,
Et sans patrie, à tous, à moi-même importun,
Jeune d’années mais flétri d’apparence,
Que tardes-tu ? Brève est la vie, et l’art est long ;
À qui n’est point donné de hautement agir,
Qu’au moins renom recherchent de libres écrits.
(Traduction Gérard Genot)

Widergänger dit: à

Rossini est plus approprié à Stendhal qu’à Leopardi le mélancolique. On peut lire la « Vie de Rossini », par Stendhal, paru en 1987 aux éditions Parution, avec une belle préface de Pierre Brunel, également musicologue.

abdelkader dit: à

Doc dit: 21 décembre 2014 à 17 h 30 min
« …Un détail que vous semblez ignorer: l’Algérie dépendait de l’Empire Ottoman, l’ordre turc y était maintenu quelques milliers de janissaires venus d’Anatolie…Boualem Sansal le rappelait récemment, mais je suppose que les manuels d’histoire du temps de Boumédienne n’insistaient pas trop sur ce point… »
Alors les Ottomans étaient-ils des antisémites ou pas ? les maghrébins étaient-ils-ils des antisémites ou pas ? les israéliens sont-ils des arabophobes ou pas ? on nous dit que, après l’inquisition, les juifs sépharades avaient atterri en grande parti a Istanbul et dans l’empire Ottoman…ce que raconte Alba est du domaine du fantastique, donc hors norme…faut pas trop s’attarder là-dessus…sinon, la prochaine étape, sa maman c’était la duchesse d’Albe…
P.S. Sansal serait écrivain, d’après les rumeurs, pas historien…alors ce qu’il raconte hein, ce n’est pas exactement le gospel…mais vous le saviez deja, n’est-il pas ?…vous m’avez l’air d’un diplômé es Bullshit…

abdelkader dit: à

Leopardi, moi non plus connais pas…par contre Garibaldi, oui…par ici, c’est soit un biscuit aux
raisins secs de Corinthe, ou alors, un gilet fleuri très populaire a l’époque avec les
gentlemen victoriens et encore aujourd’hui avec certains réacs qui regrettent l’abolition de l’esclavage…

Phil dit: à

Gide écrivait sous le masque mortuaire de Leopardi que la plupart des visiteurs prenait pour Pascal. perso, comme dit l’Abdelkader, l’ai confondu avec celui de Frédéric II.

abdelkader dit: à

renato dit: 21 décembre 2014 à 17 h 33 min

vous etes hors-jeu! copier-coller un texte en italien sur un site franco-francais ou la seule langue etrangere admise est l’allemand, ce n’est simplement pas acceptable…

Giovanni Sant'Angelo dit: à


…bon,…avec tout çà,!…

…il y a comme un défaut de dessin, sur le portrait,!…
…( le haut du nez, entre les deux yeux,… le haut du nez d’avec les deux sourcils ne sont pas ombrés avec la précision de la légère perspective ),!…

…l’artiste encore en herbe, dans son cours de fusain,!…
…enfin, pour si peu,!…une clémence de Frédéric II,!…etc,!…
…Ah,!Ah,!Ah,!…etc,!…

un dit: à

Le nez c’est bien, les yeux parfait, c’est plutôt la bouche qui déborde!

un dit: à

C’est Passou un peu plus jeune, non? oui?

J.-C. Azerty dit: à

Assouline aurait-il à coeur de nous démoraliser à la veille des fêtes, en nous sortant cet atroce gnome sorti tout droit de l’imagination malsaine d’une Mary Shelley torturée par ses ragnagnas,, ce pitoyable avorton (1m41 au garrot, tu imagines, même à Fort Boyard on n’en voudrait pas) qui incarne la dégénéeescence précoce des lettres européennes ? La littérature, ça ? Moi, je croirai à un avenir des lettres européennes quand on nous servira un hyper-littérateur doté d’une paire de couilles proprement phénoménales, doté d’un physique à la Robert Duranton, avec des poils, des biceps aérobiquettes, le tout surmonté d’une tronche à la Beckett croqué par David Levine. Alors là, oui , je croirai que Houellebecq s’est dégoté une postérité, quoique lui-même, avec sa tronche de cake et son éternel clébard,… bon, passons.

Phil dit: à

passouline a toujours bon goût avant les fêtes. L’an passé morand-chardonne furent au menu de Noël.

Italia sempre! dit: à

Leopardi ne méritait vraiment pas toute cette chienlit des commentaires!
La littérature italienne serait-elle encore mineure pour nos papys obèses de fatuité?

proutprout dit: à

« …ce siècle mort sur lequel pèse/ Un tel brouillard d’ennui ?/ (…) Mais le mal qui nous afflige/ Est moins pesant, il nous ronge moins/ Que l’ennui qui nous étouffe »

Ah un mot de plus et nous rejoindrions Baudelaire en pleine crise d’asthme, où ai-je rangé mes cataplasmes

la vie dans les bois dit: à

Phil, ne médisez pas ce grand génie torturé, un millénariste avant l’heure.
En cette période il faut faire oeuvre de charité.

Vous causez chiffons, c’est chic, leopardi aussi cause costumes.

« In questo secolo presente, sia per l’incremento dello scambievole commercio e dell’uso de’ viaggi, sia per quello della letteratura, e per l’enciclopedico che ora è d’uso, sicchè ciascuna nazione vuol conoscere più a fondo che può le lingue, letterature e costumi degli altri popoli, sia per la scambievole comunione di sventure che è stata fra’ popoli civili, sia perché la Francia abbassata dalle sue perdite, e l’altre nazioni parte per le vittorie, parte per l’aumento della coltura e letteratura di ciascheduna sollevandosi, si è introdotta fra le nazioni d’Europa, una specie d’uguaglianza di riputazione sì letteraria e civile che militare, laddove per lo passato da’ tempi di Luigi XIV, cioè dall’epoca della diffusa e stabilita civiltà europea, tutte le nazioni avevano spontaneamente ceduto di onore alla Francia che tutte le dispregiava; per qualcuna o per tutte queste cagioni le nazioni civili d’Europa, cioè principalmente la Germania, l’Inghilterra e la Francia stessa hanno deposto (forse anche pel progresso dei lumi e dello spirito filosofico e ragionatore che accresce i lumi e calma le passioni ed introduce uno abito di moderazione; e altresì per l’affievolimento stesso dell’amore e fervor nazionale, e generalmente di tutte le passioni degli uomini hanno, dico, deposto gran parte degli antichi pregiudizi nazionali sfavorevoli ai forestieri, dell’animosità, dell’avversione verso loro, e soprattutto del disprezzo verso i medesimi e verso le loro letterature, civiltà e costumi, quantunque si voglia differenti dai propri. »

http://www.leopardi.it/discorso_stato.php

Sergio dit: à

abdelkader dit: 21 décembre 2014 à 21 h 05 min
la seule langue etrangere admise est l’allemand

Le russe aussi tout le monde croit que c’est des agents…

Sergio dit: à

Les biographies c’est bien, mais quand le mec est encore vivant, pour la fin, ça doit ramer…

proutprout dit: à

Bien, attendons qu’avec mansuétude D offre son expertise à traduire dans toutes ses subtilités le texte soumis et qui vraisemblablement échappe à la robotique de quoi n’en résulte qu’un sacrilège assez éloigné de l’intention du dit auteur atteint comme tous l’auront compris d’un mal disgracieux qui fort heureusement n’aura eu raison de sa raison ni de sa plume acerbe.

Bihoreau de Bellerente dit: à

Au fond, on n’échappe pas à son tempérament, à son caractère, à sa personnalité. Les tristes le seront presque toujours, beau temps, mauvais temps, de même pour les joyeux. Que faire? Bon, il est tard. Un petit whisky
et dodo. Noël et son cortège d’horreurs va bientôt fondre sur nous. Je ne sors plus jusqu’à la messe de minuit que le chanoine D**** viendra chanter au village, petit réveillon ici et à la Saint-Sylvestre!

Maréchal, nous voilà... dit: à

Bihoreau, je vous embrasse!

Giovanni Sant'Angelo dit: à


…aujourd’hui,…sur une chaine,!…

…un pro-européen notoire nous sort, en fin de discourt,!…
…son genre, d’abus forcé,!…à  » la carotte ou le bâton « ,…tient,!…

…ou l’€urope produit plus…dans les conditions libérales pour encore enrichir plus les riches, ou à cela près,…nous évitons ainsi, les guerres en €urope, avec ses millions de morts, déjà enregistrer au XX° siècle,!…

…sans être conte,!…du Leopardi tout craché,!…
…Ah,!Ah,!Ah,!…etc,!…
…lèche-culs de riches,!…les instances européennes,!…et quelle mafia internationale,!…
…incroyables ces ridicules à Louis XV,!…
…de quoi cracher dessus,!…Ah,!Ah,!Ah,!…
…etc,!…Bip,!Bip,!…Go,!…

Giovanni Sant'Angelo dit: à


…au fond, ne pas faire €urope, sans social,…c’est plus que du nationalisme,…c’est faire ringard de province,!…en banlieu de la mondialisation du commerce  » équitable « ,!…
…( on voie qui peut encore vivre de son agriculture, les super-marchés, qui produisent eux-même les produits exposés en sous-traitance,!…),!…
…barons, vous en avez un beau cul,!…et vos fille façon  » gays « ,!…çà y ra, la bidasse au bout du fusil,…mon Capet,!…
…etc,!…un dessin,!…entre les cils,!…
…Ah,!Ah,!Ah,!…etc,!…équitable cow-boy à Dallas,!…

Por qué rôle? dit: à

https://books.google.fr/books?id=kmNKEdPQAmYC&pg=PA119&lpg=PA119&dq=Que+tardes-tu+?+D%C3%A9j%C3%A0+le+si%C3%A8cle+est+%C3%A0+son+dernier+pas+;+Vers+o%C3%B9+du+temps+les+lois+sont+abolies+Il+s%E2%80%99%C3%A9croule,+emportant+dans+profonde+la+nuit+Vingt+de+tes+ans,+qu%E2%80%99un+froid+oubli+recouvre.+Que+si+vivre+est+erreur,+courroux,+angoisse,+Tu+as+trop+de+ta+vie+les+heures+prolong%C3%A9es+;&source=bl&ots=OEqWGmovFr&sig=tqGvHYhnM8-4KjiV416UlEISkJE&hl=fr&sa=X&ei=YVOXVP6KA6n9ywOx3oKgCw&ved=0CCMQ6AEwAA#v=onepage&q=Que%20tardes-tu%20%3F%20D%C3%A9j%C3%A0%20le%20si%C3%A8cle%20est%20%C3%A0%20son%20dernier%20pas%20%3B%20Vers%20o%C3%B9%20du%20temps%20les%20lois%20sont%20abolies%20Il%20s%E2%80%99%C3%A9croule%2C%20emportant%20dans%20profonde%20la%20nuit%20Vingt%20de%20tes%20ans%2C%20qu%E2%80%99un%20froid%20oubli%20recouvre.%20Que%20si%20vivre%20est%20erreur%2C%20courroux%2C%20angoisse%2C%20Tu%20as%20trop%20de%20ta%20vie%20les%20heures%20prolong%C3%A9es%20%3B&f=false

Bonne nuit, Alba, homme à la culture en carton.
Hurhurhurk.

Giovanni Sant'Angelo dit: à


…concentration de pognon,!…encore un cartel,!…
…et un cartel, pour mr. of course,!..
..Ah,!etc,!…

Bihoreau baron de Bellerente dit: à

Levez-vous, fainéants! Je vais faire un tour à l’écurie et je vous botterai les fesses si vous êtes encore au lit!

Giovanni Sant'Angelo dit: à


…mes saint édredons, le devoir m’appelle des juments en vus,!…
…déjà Blanche par Castille,!…
…pas çà,!…ce faquin, qui nous laisse sur plan,…avec nos profils,!…etc,!…Ah,!…

…avec son saint rapporteur sur pointes,!…encore à nos conteurs,!…en 3D,!…au point Goodfinger,!…etc,!..Ah,!…
…déjà au caprice des Dieux,!…avec ses brioches,!…

Bihoreau baron de Bellerente dit: à

Restez au lit, la France saura bien se passer de vous.

Giovanni Sant'Angelo dit: à


…et, avec tout çà,!…

…personne pour me corriger,!…

…à l’alter-égo du nom de famille Baron de Sicile  » Santangelo « ,!…
…ce n’est donc pas,…chargé d’une bande ou d’une barre,!…mais on dit en héraldique,!…
…chargé d’une  » fasce « ,!…quand c’est horizontal,!…en l’occurrence de gueule,!…à dada,!…

…çà prouve bien, le niveau éclectique de la dite noblesse de l’€urope des  » cartels  » à s’en foutre aux bordels,!…des détails et escroqueries dont ils se voilent la  » fasce « ,!…Ah,!Ah,!Ah,!…à l’oseille,!…

…vive le pognon des cartels-mafieux aux LuxeLeacks, et les culs en l’air,!…Ah,!Ah,!Ah,!…
… » bite scheune « ,!…une fois en calembour d’état,!…
…Leopardi çà ira mieux à cul sec,!…etc,!…

Giovanni Sant'Angelo dit: à


…Ah,!…nos chimères sophistes,!…

…et cultivons nos choux-abrutis,!…nos chics-cons,!…nos salades,!…à nos hards lovers-center à l’€uro-social aux beurres,!…Ah,!Ah,!…etc,!…

renato dit: à

« … en carton »

Même vieux, le carton, ça sert encore à quelques choses, tandis que la culture, recyclée, ne sert à rien, même pas à protéger un sdf du froid.

Giovanni Sant'Angelo dit: à


…restez au lit débordée, la France de façade,!…çà se saurait aux besoins,!…
…etc,!…à ce soir,!…

D. dit: à

Renato, en voulant faire le malin je pense qu’il vous arrive d’écrire d’immenses conneries.

epoc dit: à

Boualen Sansal comme Kamel Daoud et beaucoup d’autres gènent les ignorants et fascistes
Les Vandales étaient restés un siècles. Avant eux..L’Algérie a une histoire violente
Les Turcs ont dominé l’Algérie (pouvoir militaire )pas moins de trois siècles (1515 à 1830) – »21 mai 1529 Barberousse et les Turcs s’emparent d’Alger  »
http://www.herodote.net/21_mai_1529-evenement-15290521.php

D. dit: à

Grève des médecins : la Ministre de la Santé n’est pas inquiète pour les malades.
Les malades par contre ont largement de quoi s’inquiéter.

D. dit: à

Suite des brèves.
Fasciné par Noël, un déséquilibré nommé Jean Dupont, inconnu des services de Police, a fauché en trottinette 11 personnes en criant Alleluia.

Jonathan dit: à

Quand on lit le billet puis la plupart des commentaires (genre 21h46) on comprend ce que veut dire l’expression « donner de la confiture aux cochons ».

proutprout dit: à

les SDF ne sont pas sauf exception pas cultivés en revanche sont des produits de l’économie à développement durable. Tant pis pour eux, un avortement eut été préférable pour nombre d’entre eux, qui de ce fait n’aurait pas même besoin de tendre la main ni qu’on la leur tende, il nous faut néanmoins camper dans la chrétienté. La période festive n’ouvre aucun droit aux humanités, la statistique dénombre qu’un tiers relèverait de la psychiatrie.

proutprout dit: à

n’auraient- _ – pardonne nous nos offenses comme nous ne pardonnons pas à ceux qui nous ont offensés. Ce n’est pas catholique mais tant de choses restent obscures que nous ne sommes plus à ceci près si tant est que nous l’ayons été, l’histoire est un vaste cimetière sur lequel nous cultivons les blés et bâtissons les silos.

proutprout dit: à

Et c’est sans compter avec tous ces consciencieux qui s’absentent de la raison car celle du plus fort est toujours la meilleure sans qu’il faille le montrer tout à l’heure.

Lavande dit: à

Leopardi a une résonance toute particulière pour moi. Mon père était professeur d’italien et jusqu’à sa mort (à quelques mois de ses 100 ans) il a entretenu ses neurones en relisant chaque soir quelques pages de l’anthologie de la littérature italienne de Valentin et Barincou, qui était son livre de chevet et que j’ai précieusement conservée (c’est une édition de 1946!).
Un des poèmes préférés de mon père était « l’Infinito » de Leopardi et je l’ai lu à ses obsèques.

Oui Passou je vais  » lire le Citati avant de voir le Martone », d’autant plus que j’ai déjà lu avec plaisir plusieurs livres de Citati (sur Kafka, Proust…)

en plus dit: à

@10h26 la statistique dénombre qu’un tiers relèverait de la psychiatrie.

la rue n’arrange rien

move la greggia dit: à

la rue n’arrange rien

Et l’espace « commentaire », donc!

JC..... dit: à

Leopardi, vouté, l’air hagard, ressemble à Sarkozy atteint de nanisme, gnome battu aux élections par un géant socialiste, que ses ailes immenses empêchent de voler !

(J’accroche pas à ce billet Leopardi, moi… impossible : est ce parce que je n’ai toujours pas digéré Reinhardt recommandé par Passou ? Réaction imbécile. De ma part… On oublie pas facilement, dans la famille. On pardonne peu, aussi… les Porquerollais de souche sont des brutes.)

Loquedu 1er dit: à

est ce parce que je n’ai toujours pas digéré Reinhardt recommandé par Passou ? (JC)

Non, c’est parce que tu connais pas Leopardi et que tu préfères rester comme tu es plutôt que de t’instruire.

J.-C. Azerty dit: à

J’ai eu l’honneur (et le plaisir) de voir Leo Pardi deux années de suite, au grand prix de Monaco. Il courait sur Maserati. Comme il était tout petit, on lui avait concocté un baquet sur mesure, ce qui permettait de gagner en aérodynamisme. Le problème est que, s’il se tassait trop sur son siège, il ne voyait plus la route. C’est pour cela que, la deuxième année,il a loupé le virage de la Rascasse, et hop, directos à la baille. Pour le désincarcérer de son mini-baquet, je te dis pas le cirque, surtout qu’en plus il avait un peu bu, et donc gonflé. Qui n’a pas lu son « Ode au six cylindres en ligne », écrite à l’époque où il était l’amant de Louis Aragon, ne sait pas ce qu’est la poésie moderne à son plus haut. Il te négociait la métaphore avec la même virtuosité qu’il négociait les virages. Leo Pardi, pour moi, c’est tout le romantisme du XXe siècle. Et dire que sa mère avait projeté d’avorter ! Quel artiste le monde aurait perdu.

Loquedu 1er dit: à

J.-C. Azerty dit: 22 décembre 2014 à 12 h 04 min
Il courait sur Maserati.

Ici, l’habitude est plutôt de courir sur le haricot.

J.-C. Azerty dit: à

Reconnaissons que la poésie romantique italienne, c’est le dessous du panier du romantisme européen. Rien de plus chiant, de plus grandiloquent, de plus vide. En plus,ce sabir ronflant, juste bon pour l’opéra, c’est vraiment pour les ploucs. Si, à l’époque de Leopardi, il avait existé une Fédération de la poésie européenne, les Italiens auraient joué en régionale 3. en France, on n’aurait même pas voulu d’eux comme remplaçants.

JC..... dit: à

1/ Loquedu, tu mérites ton pseudo ! Plutôt deux fois qu’urne…
2/ Leopardi, le petit poète, ne m’est pas présenté sous un jour séduisant par Passou : absence d’envie.

Problème de désir, fada, tu as entendu parler de ça, le désir ?

Aldo, petit-cousin de renato dit: à

Cf. anche la lettera di Stanislao Gatteschi a Monaldo Leopardi della primavera del 1833 in Giacomo Leopardi. Epistolario, Brioschi – Landi, Sansoni 1998, vol. II, pag. 2364: « È stravagantissimo nelle abitudini del vivere. Si leva verso le due pomeridiane, mangia ad orari irregolari, va a letto verso il fare del giorno. La sua vita non può esser longeva per i complicati mali onde è gravato. » e Antonio Ranieri, Sette anni di sodalizio con Giacomo Leopardi, Garzanti, 1979, pag. 65: « Durante tutta la sua vita, egli fece, appresso a poco, della notte giorno, e viceversa. »

J.-C. Azerty dit: à

Reconnaissons que la poésie romantique italienne, c’est le dessous du panier du romantisme européen. Rien de plus ennuyeux, de plus grandiloquent, de plus vide. En plus, la langue italienne n’est guère faite pour la poésie. Dante lui-même est surestimé. Les trémolos ronflants de l’italien sont bons pour l’opéra ou la rengaine napolitaine, pas pour la haute poésie. Si, à l’époque de Leopardi, il avait existé une Fédération de la poésie européenne, les Italiens auraient joué en régionale 3. En France, on n’aurait même pas voulu d’eux comme remplaçants. En France, Lamartine, Hugo, Nerval, Musset, Baudelaire, Mallarmé, Verlaine, Rimbaud. En Italie, Leopardi. Y a pas photo.

Loquedu 1er dit: à

T’es un peu concon quand tu t’y mets, Azerty.

Loquedu 1er dit: à

Problème de désir, fada, tu as entendu parler de ça, le désir ?

C’est exactement ce que je disais, mon petit.

JC..... dit: à

« De toute façon, ce que j’aime chez les Italiens, ce sont les Italiennes … »

(extrait de ‘Roma, mon vie, ton oeuvre’, les Confessions de Paul Edel, après celles de Saint-Augustin, Rousseau, Eric Woerth… Craquant.)

Alberto di Pizza dit: à

Je suis sûr que Chaloux nous expliquerait tout ça très bien mais voilà, il boude.

Chaloux dit: à

Je ne boude pas, je vous pisse à la raie. Le résultat n’est pas le même.

J.-C. Azerty dit: à

T’es un peu concon quand tu t’y mets, Azerty. (Loquedu)

 » Les trémolos ronflants de l’italien sont bons pour l’opéra ou la rengaine napolitaine, pas pour la haute poésie  » (Mouè)

Hein ? t’as vu le mépris ? De fer. Positivement de fer.
Dans les mots croisés du « Monde » (papier), une définition devient régulièrement : « Européenne de la première heure ». La réponse est « Italie ». Alors là, tu vois, ça fait chier. On a beau être de bonne composition, des fois, ça fait chier. Réellement. Je le dis comme je le pense.

J.-C. Azerty dit: à

Assouline devrait ouvrir un concours du commentaire le plus con du jour. Il peut compter sur moi.

burntoast dit: à

J’aime bien les provocations d’Azerty. Il a un art remarquable pour manipuler ses petits camarades.
Sur le fond, mes connaissances en littérature italienne à l’époque romantique sont trop parcellaires pour que j’émette un avis.
Notre « ami » W. semble plus inspiré sur le sujet, avec – comme toujours – un brin d’exaltation dans le propos.

girasolément dit: à

ok, donc il y a les gens qui comptent et sinon le reste s’occupe de l’inventaire

JC..... dit: à

Attention Abou al Azerty, Ô mon Calife respecté des chauffards !

Loquedu (un breton ?) est encore plus commentaire-nul, que toi. Et de beaucoup…

JC..... dit: à

Quittons nous sur une note guillerette !

On ne peut nier, entre amis d’un certain rang, que Leopardi, Proust, Géraldy, Reinhardt, sont d’infâmes trouducs, profitant de l’imbécilité romantique des femmes, du laisser-aller romanesque des adolescents, de l’utilitarisme des mecs friqués offrant les prix littéraires, qui ne pensent qu’à enfiler les Bovary en rut volant en escadrille au sons d’hymnes culturels sans valeur …

Bonne fin de journée !

Giovanni Sant'Angelo dit: à


…heureux comme Ulysse,!…continuer comme cela,…vous percerez dans la vie,!…
…qui, que, quoi,! ou, comment, pourquoi,!…je ne sais pas,!…
…mais, vous êtes sur la bonne voie, sans freins mamie,!…O.K.!
…etc,!…

Court dit: à

Il me semble qu’un volume de correspondance est également disponible en français.
Aragon poète ne dédaignait pas Léopardi, par ailleurs. Ceci pour ceux qui font les fines bouches devant le Romantisme européen.

MC

J.-C. Azerty dit: à

Sa tessiture de ténor léger et sa naturelle prestance désignaient Giacomo Leopardi pour être l’interprète idéal de Donizetti. On a peine à imaginer aujourd’hui l’extraordinaire popularité dont jouit le jeune artiste dans les années 20 du XIXe siècle auprès des tifosi d’Italie et d’ailleurs. Il fut la coqueluche du sexe faible et compta parmi ses conquêtes Giuseppina Strapponti, bien avant que Verdi ne s’intéressât à la jeune cantatrice. Sa petite taille ne le desservit jamais auprès des belles, qui, au contraire, en profitaient pour se le lancer inlassablement les unes aux autres. Elles lui inspirèrent les célèbres « Stanze », chef-d’oeuvre de la poésie pornographique auquel on ne peut guère comparer que les « Onze mille verges », de Guillaume Apollinaire. Fort de ses 1m41 sous la toise, il fut l’interprète idéal des Niebelungen de Wagner, notamment du Mime de « Siegfried ». Plus tard, ayant beaucoup grossi et, du coup, changé de registre vocal, il marqua les annales de l’art lyrique par son interprétation mémorable de Falstaff, juste avant la grande guerre, qui correspond pour sa carrière à une relative éclipse. L’essor des studios de Walt Disney lui offrit une chance de relance, grâce à « Blanche Neige et les Sept nains », où il prête sa voix à chacun des sept. Il disparaît dans le naufrage du paquebot qui le conduisait à à New-York, où ildevait incarner le rôle-titre du « Don Giovanni » de Mozart.

DHH dit: à

De Leopardi je ne connais que le nom de ce poète élégiaque italien et rien de l’œuvre .
Mais à ce nom est attaché pour moi une scène du Guepard ,celle où l’ami milanais de Tancrède offre un recueil de ses poemes à Concetta .
C’est une nouvelle et vaine tentative pour conquérir celle qui s’obstine à l’ignorer, obnubilée qu’elle est par son amour impossible pour Tancrède son flamboyant cousin
Et sur la page de garde ,il lui donne à lire sa dédicace enamourée , censée traduire son désarroi de ne pas la voir répondre à ses vœux : « toujours sourde ? »
Dans la version française le recueil est de Lamartine je crois me souvenir

donneuse chez Auchamp dit: à

c’est curieux chez les démocrates ce besoin de parler des dictateurs

J.-C. Azerty dit: à

Je n’ai pas lu grand’chose de Leopardi, mais il reste néanmoins pour moi une belle figure du Romantisme italien, à cause d’une scène magnifique du « Gattopardo », d’Elia Kazan, où l’on voit Marlon Brando (Tancrède) glisser à Conchietta (Annie Cordy), par le haut de la porte du chalet de nécessité au fond du parc, une liasse de poèmes de Leopardi, pour qu’elle en fasse bon usage.

J.-C. Azerty dit: à

C’est Leopardi qu’on aperçoit brièvement, dans une scène du « Gattopardo » d’Elia Kazan, galopant au fond du parc, déguisé en lynx.

guillerette dit: à

bye gros goret de JC…, l’imbécillité romantique des femmes te claque le beignet, paf et re-paf

histoire complexe dit: à

donneuse chez Auchamp dit: 22 décembre 2014 à 14 h 53 min
c’est curieux chez les démocrates ce besoin de parler des dictateurs

Leopardi, un dictateur?

Bihoreau baron de Bellerente dit: à

«La France est ce pays sans identité et sans gloire, qui a vu déferler toutes les
invasions, où les seules femmes qui n’ont pas été violées et engrossées par les envahisseurs sont celles qui n’ont pas voulu ; un peuple de fainéants alcooliques et racistes ; une classe politique corrompue et incapable ; des voitures médiocres mais chères.» – Éric Zemmour Le Suicide français.

Sombre diagnostic. Mais il doit se faire des couilles en or avec ce brûlot.
Qu’écris-je des couilles en platine!

JCphobe dit: à

 » La France est ce pays (…) les seules femmes qui n’ont pas été violées et engrossées par les envahisseurs sont celles qui n’ont pas voulu  »

Si c’est pas un salaud, ce Zemmour, moi je suis la Reine d’Angleterre.

renato dit: à

« … où les seules femmes qui n’ont pas été violées et engrossées par les envahisseurs sont celles qui n’ont pas voulu »

Voulu quoi? Qu’on les viole ou qu’on les engrosse? Parce que je vois bien vouloir tomber enceinte; mais vouloir qu’on les viole… perversion bien à part… enfin, personne me persuadera qu’une femme rêve d’en en faire l’expérience…

céparien dit: à

15h44
16h08
« ce pays sans »

tout de même elle a en la personne de ce grand auteur un sauveur: le penseur le plus intelligent que la terre ait jamais porté

Z comme Zorro dit: à

« personne me persuadera qu’une femme rêve d’en en faire l’expérience… »

elle sont jamais contente sauf quand elle LE lisent

Z comme Zorro dit: à

elleS

Leonarda..... dit: à

Leopardi, c’est qui ?

Soeur Marie du Gland, Couvent des Oiseaux de Nuit..... dit: à

Une femme préfèrera toujours un viol bien fait, inévitable dans la jungle urbaine, boueux à la campagne, qu’une grossesse arrivant à son terme avec le goret à trainer, à nourrir, à expliquer ! Renato n’ y connait rien en femellitude, comme en perversion sexuelle.

éloge de la lecture sur écran dit: à

elle sont jamais contente sauf quand elle LE lisent

le téléprompteur ?

armand dit: à

le téléprompteur ?

non, le livre du siècle

éloge de la lecture sur écran dit: à

pas une journée sans ziziculculragnagna quotidien d’ado à la con, et quand on n’a plus l’âge ça peut être pire que ridicule…

Sergio dit: à

J.-C. Azerty dit: 22 décembre 2014 à 12 h 04 min
je te dis pas le cirque, surtout qu’en plus il avait un peu bu, et donc gonflé. Qui n’a pas lu son « Ode au six cylindres en ligne »

Ha non non non & non ; havoir bu c’est très bien, c’est comme les pompes il faut le faire en se levant, même dans le pageot, mais cela n’autorise nullement à s’y connaître en odes et non en cylindres. Il y a des revues, pour cela, corboeuf ! Un six cylindres, c’est en V. ou c’est pas. D’ailleurs il y a un groupe de jeunes chevelus qui s’est baptisé ainsi, mais ensuite quelque chose a dû gripper…

Sergio dit: à

Soeur Marie du Gland, Couvent des Oiseaux de Nuit….. dit: 22 décembre 2014 à 16 h 40 min
Une femme préfèrera toujours un viol bien fait

C’est proprement indéniable ; mais en quoi ce qu’elle peut ou non préférer mérite-t-il d’être relaté analysé biscorné ?

Soeur Marie du Gland, Couvent des Oiseaux de Nuit..... dit: à

Sergio, l’opinion des femmes violées, ou non, ne vous intéresse donc pas ?! Motard, alcoolique et sexiste… quel cumulard !

Sirius dit: à

Pour les nains du blog qui se permettent de ricaner sur Leopardi, je cite ce commentaire de John C Barnes, spécialiste anglais de la littérature italienne, qui a préfacé un recueil bilingue de poèmes de Leopardi:

« Leopardi’s greatness has long been assured. In the panorama of nineteenth-century poetry only Baudelaire is his rival. »

Bonne soirée les nains!

Pravda, journal humoristique dit: à

Sa mère est algérienne, son père est marocain, il s’appelle Nasser, Français comme n’importe qui né sur ce sol instable, il écrase des gens, en plusieurs fois, en gueulant « Allahou Akbar ! », dit qu’il veut venger les tchétchènes et la mort des petits nenfants palestiniens servant de bouclier humain.

N’allez pas croire que ce fou est djihadiste autochtone, oh non ! il est seulement un peu dérangé. Il aurait pu crier « Gloire à Manuel Valls » ! Ou protester contre l’assassinat des Chrétiens d’Orient… ». Il n’y a pas pensé. Le hasard, la démence l’ont rapproché de l’islam. Soit ! Pas d’amalgame, nous dit la procureure…

Collectif des Nains du blog..... dit: à

Bonne nuit Sirius, leopardez bien madame.

armand dit: à

« Il aurait pu crier « Gloire à Manuel Valls » ! … Il n’y a pas pensé.

ou gloire à jc mais non il n’y a pas pensé comme jc après 157 séjours en hp il a la mémoire qui flanche et se jette sur l’actu pour se distraire

citoyens inquiets dit: à

 » ce sol instable »

JC a encore fumé la moquette

armand dit: à

citoyens inquiets dit: 22 décembre 2014 à 17 h 11 min

non ce n’est pas une usurpation, je me suis juste trompé de pseudo, excusez.

Les Fous de Passou dit: à

« Gloire à JC ! »

Soeur Marie du Gland, Couvent des Oiseaux de Nuit..... dit: à

Finalement, motard, alcoolique et sexiste, c’est mieux que scootériste, sobre et impuissant, non ?

Les Fous de Passou dit: à

armand vient d’être élu commentateur le plus con du jour, hourra !

Chaloux dit: à

Bien, assez rigolé. Adieu.

Diagonal dit: à

Les misérables – Madame Bovary – Journal d’Anne Franck – Le Parfum – Le seigneur des anneaux – Crime et châtiment – Le monde selon Garp – 1984 – La peste – Harry Potter – Les fleurs du mal – Cent ans de solitude – Belle du seigneur – L’alchimiste – Le grand Meaulnes – A la recherche du temps perdu – L’écume des jours – Voyage au bout de la nuit – L’Etranger – Le petit prince…
J’ai l’impression qu’ici, au sein de l’élitiste RDL, on ne se montre pas tellement en osmose avec le ‘top twenty’ du peuple des livres du jeudi, et du très beau classement de 20 à 1 récemment révélé. Mais pourquoi donc ? En quoi serait-il si choquant de se concentrer sur l’actualité de ces romans qu’aiment tant de nos compatriotes ? Pourquoi diable un tel mépris à vouloir ainsi les éviter ? Non décidément, je ne comprends pas les véritables raisons de ce syndrome d’un anti populisme littéraire si primaire, alors que nos internautes si « compréhensifs » devraient au contraire valoriser, scruter, disséquer, analyser, digérer ce subtil classement, nous proposer une nouvelle théorie des goûts et des appétences nationales au XXIe siècle.

JC..... dit: à

Ceux qui ont vu de leurs yeux vu Sœur marie du Gland comprendront ma défaillance passagère : elle est monstrueuse.

La laideur m’incommode, et dans le pire des cas me réduit la tige de jade à une dimension poétique, type Leopardi le nain courbe.

Sirius dit: à

Pour Lavande, cette traduction de « L’Infini » à partir, hélas, de l’anglais (j’ai peur que cela soit loin de l’italien, mais c’est mieux que rien…).

« J’ai toujours aimé cette colline solitaire
Et cette haie qui cache
Presque tout l’horizon.
Mais assis là dans un rêve éveillé, j’imagine
L’espace illimité au loin, des silences
plus profonds que le silence humain,
Un chuchotement insondable où bat à peine
Mon coeur effrayé. Et entendant le vent
S’engouffrer en froissant les buissons,
J’oppose son discours au silence infini-
Et une idée d’éternité flotte dans mon esprit,
Et les saisons mortes, et la saison présente
Palpitante et son bruit. Ainsi
Dans cette immensité mes pensées se noient;
Et le naufrage est doux dans des mers comme celles-ci. »

Salut les nains!

Sergio dit: à

« Jamais il ne dépassera 1,41 mètre. Il fuyait les portraitistes. » : on pense à Toulouse-Lautrec, bien que pour lui ce ne fût pas la taille.

Et puis alors pour la canne à cognac faut adapter, naturellement…

JC..... dit: à

Diagonal, peuple et littérature ? Ark ! Rien de plus opposé… Pourquoi pas sans dents et pouvoir, tant que vous y êtes !

les amis à jc dit: à

Ne pas critiquer ni vexer jicé il mord

JC..... dit: à

Sirius,
Cet « Infini » est…. limité, voire nul ! Merci pour la tentative de drop.

Sergio dit: à

Soeur Marie du Gland, Couvent des Oiseaux de Nuit….. dit: 22 décembre 2014 à 16 h 55 min
l’opinion des femmes violées

Les classements, les notes c’est déjà de l’identité… Kompromiss !

JC..... dit: à

Sirius, reconnaissez avec moi que ce Leopardi, entretenu à rien foutre par la notabilité de son papa poule, n’est qu’un branleur cachant sa misère physique sous un mauvais tissu, soie et polyester, poétique !

Diagonal dit: à

@ Pourquoi pas sans dents et pouvoir, tant que vous y êtes !… Mais bon sang, parce que Mélanchon aux Water Closer, ce n’est en rien incompatible, voyons donc ! Sans dent, tout le monde peut mâcher à tous les râteliers de la bonne littérature… Il suffit de les laisser parler. JC, vous décevez, là.

JC..... dit: à

Diagonal, il ne faut pas jeter le tampon anticapitaliste mélenchonien dans les WC …. pour le reste je suis convaincu du contraire.

JC..... dit: à

Avant de vous quitter, définitivement car je ressens ce désamour qui vous anime, un dernier vœu : « Reviens Clopine ! Tu me manques* ! »

*J’ai toujours aimé dialoguer avec les caissières de supermarché même moches, il FAUT parler aux petites gens, même s’ils n’ont rien d’intéressant à dire ! Sur ce point je suis en accord total avec Lucien Bergeret, injustement attaqué par la fermière normande alors qu’il est gentilhomme … »

JC..... dit: à

Qu’Allah tout puissant le protège !

La Tunisie, pays ami s’il en est, vient d’élire un Président de 88 ans pour annuler, tant que faire se peut, les dérives printanières religieuses de l’après Ben Ali…

Que cela nous serve de leçon, Français !!! l’immonde Juppé est un gamin de 77 balais : faisons le patienter 2 quinquennats … Faut qu’il murisse ! il le faut !

Bonne soirée, les amis ! Et bras d’honneur aux autres.

D. dit: à

Une Curie qui ne s’actualise pas, qui s’endurcit ou est indifférente aux autres est un corps malade

Cité du Vatican, 22 décembre 2014 (VIS). Ce matin, le Pape a rencontré dans la Salle Clémentine les membres des différents dicastères, conseils, bureaux, tribunaux et commissions qui composent la Curie Romaine, pour le traditionnel échange des v?ux de Noël. « Il est agréable de penser à la Curie romaine comme un petit modèle de l’Eglise, c’est à dire comme un corps qui essaye, jour après jour d’être plus vivant, plus sain, plus harmonieux et uni avec lui-même et avec le Christ ».

La Curie est toujours appelée à s’améliorer et à croître dans la communion, la sainteté et la sagesse pour réaliser pleinement sa mission. Et pourtant, comme tout corps, elle est également exposée à la maladie … Je tiens à citer quelques-unes des maladies les plus fréquentes de notre vie de curie. Ce sont des maladies et des tentations qui affaiblissent notre service au Seigneur,  » a poursuivi le Pontife après avoir invité tous les présents à un examen de conscience pour se préparer à Noël et il a décrit  » les maladies  » curiales:

« La condition de se sentir «immortel», «à l’abri» ou même «indispensable» qui porte à négliger les contrôles nécessaires et normaux. Un Curie qui ne sait pas faire d’autocritique, qui ne s’actualise pas, qui n’essaye pas de s’améliorer est un corps malade … C’est la maladie du riche insensé qui pensait vivre pour toujours et aussi de ceux qui deviennent maîtres et qui se se sentent supérieurs à tout le monde et qui ne sont pas au service de tous. »

« Le syndrome du « martalisme » (Marthe), une activité excessive: C’est à dire de ceux qui sont plongés dans le travail, négligeant inévitablement  » la meilleure part, « s?asseoir aux pieds de Jésus », et c’est pour ça que Jésus a appelé ses disciples à « se reposer un peu » parce que négliger le repos nécessaire conduit au stress et à l’agitation. Le temps de repos pour ceux qui ont accomplit leur mission est nécessaire, du et doit être vécu sérieusement: passer un peu de bon temps avec la famille et respecter les vacances comme un temps nécessaire pour se recharger spirituellement et physiquement; nous devons apprendre ce que l’Ecclésiaste enseigne: ‘il y a un temps pour tout' ».

La maladie de l’endurcissement mental et spirituel: .. de ceux qui, chemin faisant, perdent la sérénité intérieure, la vitalité et le courage et qui se cachent derrière les procédures deviennent «des machines `travailler et non plus des « hommes de Dieu « … Il est dangereux de perdre la sensibilité humaine nécessaire pour nous faire pleurer avec ceux qui pleurent et nous réjouir avec ceux qui aiment! C’est la maladie de ceux qui perdent ‘les sentiments de Jésus' ».

« La maladie de la planification excessive et du fonctionnalisme: quand l?apôtre planifie tout minutieusement et croit que la parfaite planification fait progresser les choses, se transformant ainsi en un comptable … Cette maladie provoque des chutes, car il est toujours plus facile et confortable maintenir une position statique et immuable. De fait, l’Église reste fidèle à l’Esprit Saint dans la mesure où elle ne cherche pas à le réglementer et à l’apprivoiser … Il est la fraîcheur, la fantaisie, l’innovation »

« La maladie de la mauvaise coordination: quand les membres ne communiquent plus entre eux et le corps perd son harmonieuse fonction et la tempérance génère alors la cacophonie parce que ses membres ne coopèrent plus et ne vivent plus l’esprit de communion et d’équipe ».

« La maladie d’Alzheimer spirituel, ou l’oubli de « l’histoire du Salut », de l’histoire personnelle avec le Seigneur, du «premier amour». Il s’agit d’une diminution progressive des facultés spirituelles … Nous la voyons dans ceux qui ont perdu la mémoire de leur rencontre avec le Seigneur … dans ceux qui ont construit autour d’eux des murs et des habitudes, devenant chaque jour plus esclave des idoles qu’ils ont sculpté de leurs propres mains ».

« La maladie de rivalité et de gloire vaine: quand l’apparence, les couleurs des vêtements et des insignes d’honneur deviennent le principal objectif de la vie … C’est la maladie qui nous conduit à être des hommes et des femmes faux et de vivre un faux « mysticisme » et une fausse « tranquillité ».

« La schizophrénie existentielle est la maladie de ceux qui vivent une double vie, fruit de l’hypocrisie typique de la médiocrité et du vide spirituel que ni les titres ou diplômes académiques ne peuvent remplir… Ils se créent un monde parallèle où ils ont mis de côté tout ce qu’ils enseignent sévèrement aux autres et ils commencent à vivre une vie cachée et souvent dissolue ».

« La maladie du bavardage, de la médisance, du commérage: c’est une maladie grave qui commence facilement, peut-être juste pour discuter, mais qui se saisit de la personne la rendant semeuse de «mauvaises herbes» (comme Satan), et dans de nombreux cas «meurtrier au sang-froid » de la renommée de ses collègues et confrères. C’est la maladie des personnes lâches qui n’ont pas le courage de dire ce qu’ils pensent et qui parlent dans le dos ».

« La maladie de diviniser les patrons: ce sont ceux qui courtisent les supérieurs dans l’espoir d’obtenir leur bienveillance. Ils sont victimes du carriérisme et de l’opportunisme, ils vénèrent les personnes et non Dieu. Ce sont des gens qui vivent le service en pensant seulement à ce qu’ils peuvent obtenir et non à ce qu’ils peuvent donner. Des personnes misérables, pas heureuses et inspirées uniquement par leur égoïsme ».

« La maladie de l’indifférence aux autres: quand chacun ne pense qu’à soi-même et perd la sincérité et la chaleur des relations humaines. Lorsque les experts n’aident plus les collègues moins expérimentés. Quand par jalousie .. on éprouve la joie de voir l’autre tomber plutôt que de l’aider à se relever et l’encourager ».

« La maladie du visage funèbre: les personnes rudes et ombragées qui considèrent que pour être sérieux il faut que le visage reflète mélancolie, gravité, qu’il faut traiter les autres – en particulier ceux considérés comme inférieurs – avec dureté et arrogance. En fait, la gravité théâtrale et le pessimisme stérile sont souvent des symptômes de peur et d’insécurité de la personne ».

« La maladie d’accumulation: quand l’apôtre cherche à combler un vide existentiel dans son c?ur en accumulant des biens matériels, non par nécessité, mais simplement pour se sentir en sécurité … L’accumulation pèse et ralentit inexorablement le cheminement ».

« La maladie des cercles fermés: où l’appartenance a un petit groupe devient plus forte qu’appartenir au Corps et, dans certaines situations, au Christ Lui-même. Cette maladie aussi commence toujours par de bonnes intentions, mais au fil du temps elle asservit les membres et devient «un cancer» qui menace l’harmonie du corps et qui peut provoquer de nombreux dégâts – scandales – en particulier à nos jeunes frères et s?urs ».

« La maladie de la mondanité, de l’exhibitionnisme: quand l’apôtre transforme son service en pouvoir, et le pouvoir en marchandise pour obtenir des avantages mondains et des pouvoirs. C’est la maladie des personnes qui cherchent insatiablement à multiplier leur pouvoir et qui peuvent être capables de calomnie, de diffamation et qui discréditent les autres, même dans les journaux et magazines. Naturellement pour briller et se montrer plus aptes que les autres ».

Après avoir expliqué le catalogue des maladies, François a dit: « nous sommes appelés – en ce temps de Noël et pour tout le temps de notre service et de notre existence – à vivre « la vérité dans l’amour et la charité, cherchons à grandir en toute chose vers lui qui est le chef, Christ, de ce corps bien bien coordonné grâce à la collaboration et à l’énergie de chaque partie, qui reçoit la force pour croître et pour se construire soi-même dans la charité ».

« Une fois j’ai lu -a-t’il conclu- que «les prêtres sont comme des avions, ils font la une des journaux seulement quand ils tombent, mais il y en a tellement en vol. Beaucoup critiquent et peu de personnes prient pour eux. » C’est une phrase très belle, mais aussi très vrai, car elle décrit l’importance et la délicatesse de notre service sacerdotal et le mal causé à l’ensemble du corps de l’Église par un seul prêtre qui « tombe » ».

Source : Vatican Information Service

guillerette dit: à

plus salopardement sexiste que le goret nommé JC…, impossible, les femmes mes sœurs s’en souviendront

Widergänger dit: à

Les propos sur la lecture sont toujours plus ou moins amusants. Ceux de Tim Parks ne le sont pas moins… Ils sont amusants parce qu’ils sont naïfs.

La scie, c’est le style. Il s’agirait d’être sensible au style pour savoir mieux lire. Cela ne peut pas nuire, assurément. Mais est-ce vraiment si fondamental ? Je n’en crois rien.

Prenons quelques exemples pour éclairer le problème. Prenons le thème de la rencontre amoureuse. On peut réaliser d’un côté un groupement de textes sur la rencontre amoureuse classique, type Julien Sorel avec Mme de Rênal, la rencontre de Frédéric Moreau avec Mme Arnoud sur le bateau qui les emporte à Montereau. Quelles sont les caractéristiques de ces pages ? L’échange des regards, les jeux de la séduction, l’enthousiasme soudain et la surprise de Mme de Rênal en voyant Julien ; en comparaison Frédéric apparaît sur le retrait, La vue de Mme Arnoud le plonge immédiatement dans des rêveries infinies, il l’imagine sur un navire en mer, dans des pays exotiques. Il tourne autour d’elle, lui adresse un salut sans s’attarder davantage. Julien est au contraire volontaire, il faut qu’il saisisse la main, plus tard, de Mme de Rênal, il dira encore plus tard à l’égard de Mathilde de la Mole qu’il la lui faut. Rien de cette volonté chez Frédéric.

Faire ces remarques, c’est entrer dans la profondeur du texte, c’est vraiment le comprendre. Le style joue-t-il réellement un rôle essentiel dans cette compréhension du texte en profondeur. Pas vraiment. Le style de Stendhal comme le style des phrases de Flaubert ne font que donner une forme à la chose (alanguie dans le cas de Frédéric, plus nerveuse dans le cas de Julien et de Mme de Rênal). Les exagération même de Frédéric qui se fait tout un monde du panier à couture de Mme Arnoud n’a pas vraiment à voir avec le style mais avec le caractère quelque peu délirant de la notation rapportée du point de vue de Frédéric par le narrateur qui se moque un tantinet manifestement sans en avoir vraiment l’air de son personnage. Mais c’est tellement bien tourné qu’on ne s’en aperçoit quasiment pas à une première lecture naïve du texte. Il faut s’apesantir sur le texte pour le lire vraiment dans le texte.

Prenons maintenant un autre groupement de textes qui sont des jeux littéraires avec la rencontre amoureuse. Par exemple prenons le début d’Aurélien, d’Aragon, groupé avec un extrait du hussard sur le toit de Giono et un troisième extrait d’un roman de Romain Gary où la première rencontre est décevante, loin de l’idylle amoureuse que nous conte Stendhal comme Flaubert avec les nuances indiquées qui séparent tout de même l’époque romantique du réalisme flaubertien. On voit bien qu’Aragon en écrivant la rencontre ratée entre Aurélien et Bérénice a en tête la rencontre de Julien et de Mme de Rênal ou tout autre rencontre conventionnelle de ce genre, pour en prendre le contre-pied. La laideur de Bérénice, le fait qu’elle soit mal habillée, que le lieu de la rencontre ne soit même pas indiqué sont autant d’indices qui font tout le sens de cette première rencontre et qui la définissent comme « ratée ». On pourrait faire les même remarques avec Giono qui ne décrit la femme que de dos, et un détail de sa nuque et un chapeau comme attribut (la femme a en outre un air masculin) et R. Gary où son héros n’est sensible qu’à la voix de la femme dans un lieu peu propice à la naissance de l’amour qui plus est. Cela n’est rien à voir avec le style non plus ici.

Alors avec quoi lit-on ? Avec quoi entre-t-on dans les finesses du sens de ce qu’on lit ? Eh bien, on y entre grâce à ses autres lectures, grâce à des comparaisons implicites ou explicites avec d’autres romans qui racontent des choses semblables. Les différences de l’un à l’autre texte font ressortir les éléments importants du texte, ce qui permet au lecteur « savant » de comprendre ce qu’il lit vraiment. Aurélien entre dans une rêverie à partir du nom de Bérénice au lieu par exemple que Frédéric se met à imaginer Mme Arnoud dans des pays exotique. Aurélien l’imagine dans des lieux orientaux à cause de son nom mais ces lieux sont liés par ailleurs à la guerre de 14-18, le Lyban notamment. Et c’est ainsi le passé du héros qui est habilement mentionné par le narrateur sans en avoir l’air et sur le mot poétique de la rêverie, une rêverie qui tient à la fois de la rêverie sur les noms à la Proust et de la rêverie exotique à la Flaubert. C’est avec toutes ses lectures qu’Aragon travaille, c’est bien évident. Et il les transforme aussi grâce à un style proche de la conversation qui instaure dans le récit le ton de la confidence, une confidence entre amis qu’on pourrait imaginer attablés à la terrasse d’un café en train de discuter. Mais le style ici ne permet pas à lui seul de pénétrer le sens du texte qui est une rencontre amoureuse déceptive mais ambiguë ; le style conversationnel lui donne simplement une certaine couleur anodine pour parler au fond de choses graves (l’amour) et importante (la guerre) et d’informer le lecteur de ce qu’il a besoin de savoir sur le héros du roman pour comprendre l’histoire.

J.-C. Azerty dit: à

Pour les nains du blog qui se permettent de ricaner sur Leopardi, je cite ce commentaire de John C Barnes, spécialiste anglais de la littérature italienne, qui a préfacé un recueil bilingue de poèmes de Leopardi:

« Leopardi’s greatness has long been assured. In the panorama of nineteenth-century poetry only Baudelaire is his rival. » ( Sirius)

Complètement d’accord avec Sirius. Ceux qui ont activé le lien fourni en haut par Assouline, savent que Leopardi ne fut pas seulement un grand poète, mais qu’il était passionné par la recherche scientifique. En témoignent les opuscules dont sa bibliographie fait état : « Dissertazione sopra l’attrazione », « Dissertazione sopra la gravita », « Dissertazione sopra l’elettricita ». Ce dernier titre a particulièrement retenu mon attention, ne serait-ce que parce qu’il a un lien direct avec la fin émouvante, sinon dramatique, de Leopardi. A ce propos, le billet d’Assouline, qui attribue une mort prématurée à Leopardi, est erroné sur ce point. Leopardi eut en effet la chance de connaître une longue et glorieuse existence; Il mourut en effet en 1944, dans sa bonne ville de Turin. Voici comment.

Toute personne qui a médité les implications de la célèbre équation d’Einstein sait que chacun d’entre nous, s’il parvenait à convertir sa masse en énergie, serait en mesure d’alimenter en électricité une ville entière pendant un an. Or, en 1944, faute de charbon et de pétrole, les centrales turinoises n’étaient plus en mesure de couvrir les besoins de l’agglomération en électricité. Leopardi, qui partageait intensément les souffrances de ses concitoyens, ne tarda pas à constater qu’il était en mesure d’y remédier. De par sa petite taille en effet (1 m 41), la masse de son corps était bien plus concentrée que la moyenne, d’autant qu’étant tout rond, la répartition de cette masse et de ses charges électriques était plus homogène et harmonieuse. Doué pour les maths comme il l’était, il ne fallut que quelques heures à notre génie pour tirer d’une élégante combinazione des équations de Maxwell, des transformations de Lorentz et des équations d’Einstein la solution qui lui permettrait de se brancher sur le réseau. Dès la fin de l’année 1943, il prit contact avec la régie turinoise d’électricité. Quelques jours plus tard, il était branché, et le transfert commença, sous la surveillance d’une charmante infirmière, laquelle ne tarda pas à succomber à l’attraction gravitationnelle du grand-petit homme, qui l’autorisa à lui pomper un peu de sa précieuse énergie. Mais tout a une fin, et lorsque le dernier atome de ce héros de la science se fut intégralement transformé en énergie électrique, le responsable du projet, fit irruption dans la salle

— Leo ? demanda-t-il

— Parti, répondit-elle sobrement.

La veille, les américains étaient entrés dans la ville. La soudure était assurée.

Signalons que, quelques temps avant sa disparition, Leopardi avait pris langue avec notre grand Raoul Dufy, qui, à l’époque, travaillait à son opus monumental, « La Fée électricité ». Mettant à profit les règles de l’électrodynamique quantique, Leopardi avait mis au point une encre sympathique d’un genre nouveau grâce à laquelle il écrivit, dans le filigrane de la fresque, une version entièrement nouvelle de sa « Dissertazione sopra l’elettricita ». Cependant, conformément au principe d’incertitude de Heisenberg, le texte n’en est accessible (aux seuls spécialistes munis des instruments adéquats) qu’un jour par semaine, avec une préférence relative pour les années bissextiles.

Pour calmer les inquiétudes bien compréhensibles de Sirius quant à la gloire posthume de Leopardi, du moins dans sa patrie, rappelons qu’il suffit de parcourir une des rues de la grande cité piémontaise et de poser au premier quidam venu la question suivante :

— Vous connaissez Léo ?

— Pardi !

Pfff... dit: à

Devinette :

«La France est ce pays sans identité et sans gloire, qui a vu déferler toutes les invasions, où les seules femmes qui n’ont pas été violées et engrossées par les envahisseurs sont celles qui n’ont pas voulu ; un peuple de fainéants alcooliques et racistes ; une classe politique corrompue et incapable ; des voitures médiocres mais chères.»

De qui est cette prose : de EZ, ou de JC ?

euh.. petit.. dit: à

bras d’honneur aux autres

des trucs comacs, ça se montre..

les amis à jc dit: à

Entre les prêches d’appel au néant de jc et ceux du prosélyte vaticanien on ne sait plus oùest pasée la lirtétrature heureusement que azerty est là pour rigoler et WG nous instruire

Giovanni Sant'Angelo dit: à


…et ensuite, de ceux qui veulent le beurre et l’argent du beurre,!…toujours, comme ces misérables voleurs de grand chemin, sur écran, à parodié pour mieux en bénéficier des gâteries, à leurs portés de leurs bourses,!…
…en systèmes soumis aux seigneurs,…jamais inégalés en ruse, pour se tapez les meilleurs morceaux,!…
…et nous jeter, les restes en face à recycler en prime épouses sourdes et à l’écoute comme des couguars à Maries des glands du pognon au grand coeur,!…
…façon,  » tour de Babel « , les sains d’esprit aux €(u)ros-center,!…& châteaux d’Espagne,!…

…les hameçons  » vierges  » par papas en connivences en lignes,!…pour s’engrosser par les ondes,!…
…à la fraise virtuelle, c’est tic, des seins au pair,!…bénie au blanc confesseur à Leopardi,!…
…çà déborde, c’est Noël à bûche crémeux à lécher,!…en inter-couches,!…

…sacré Charlemagne,!…s’en mettre à tout les paniers sa fève du roi,!…en partage,!…
…il y en à pour tout le monde , fête la file pour l’embonpoint de profil,!…etc,!…

J.-C. Azerty dit: à

Mettant à profit les règles de l’électrodynamique quantique, Leopardi avait mis au point une encre sympathique d’un genre nouveau grâce à laquelle il écrivit, dans le filigrane de la fresque, une version entièrement nouvelle de sa « Dissertazione sopra l’elettricita ». Cependant, conformément au principe d’incertitude de Heisenberg, le texte n’en est accessible (aux seuls spécialistes munis des instruments adéquats) qu’un jour par semaine, avec une préférence relative pour les années bissextiles. (moi)

Il est clair que dans ce texte, Leopardi expose l’art et la manière de convertir l’intégralité de la masse de son corps en énergie. Il faut souhaiter que le secret de cette encre sympathique soit bientôt percé, car une pareille découverte, bien propre à couvrir les besoins de l’humanité en électricité, susciterait, n’en doutons pas, d’innombrables vocations.

la vie dans les bois dit: à

JB, le pauvre Giacomo est mort de colera.
Ses traités scientifiques sont restés très confidentiels. La lumière à l’époque, c’était quand même des bougies.
Mais s’il fut un génie, comme on nous le présente, et malgré ses souffrances, car sa maladie était douloureuse, il a commis un discours du premier amour qui vaut toutes les déclarations de Proust à sa bonne amie.

la vie dans les bois dit: à

Ce n’est vraiment un discours, du reste; il s’agit d’un journal écrit il y a exactement 197 ans. Son premier amour c’est le studio, l’étude, pour la gloire, quoi. Ensuite il est monté sur la colline, même pas il a siffler comme Joe Dassin, et puis il s’est remis à penser, à penser. C’est comme ça qu’il est devenu le génie que l’on sait.

la vie dans les bois dit: à

Il a sifflé, s’cusez-moi, la descente de l’altimètre fut un peu brusque.

L'Œil dit: à

Bref, si je comprends bien, à part J.-C. Azerty personne n’a rien à dire.
Tant pis.

Couac que pote à JB, KANT tique..... dit: à

Plus tu es mort, plus tu as des chances d’être considéré comme un génie par des vivants qui s’en foutent …

Toutes ! .... même Maman..... dit: à

Ma sœur veut le beur et l’argent du beur…

la vie dans les bois dit: à

Le pauvre Giacomo, il a passé une belle soirée avec une bella Dona, et puis, malheureusement, il s’est fait un film.
C’est terrible, la malinconia.

extrait, pour ceux qui font de la légèreté un mode majeur:

« poi arrivar la carrozza, poi andar gente su e giù, ho aspettato un buon pezzo coll’orecchio avidissimamente teso, credendo a ogni momento che discendesse la Signora, per sentirne la voce l’ultima volta; e l’ho sentita. Non m’ha saputo dispiacere questa partenza, perché io prevedeva che avrei dovuto passare una trista giornata se i forestieri si fossero trattenuti. Ed ora la passo con quei moti specificati di sopra, e aggiungici un doloretto acerbo che mi prende ogni volta che mi ricordo dei dì passati, ricordanza malinconica oltre a quanto io potrei dire, e quando il ritorno delle stesse ore e circostanze della vita, mi richiama alla memoria quelle di que’ giorni, vedendomi dintorno un gran voto, e stringendomisi amaramente il cuore »

http://www.leopardi.it/diario.php

Test d'intelligence..... dit: à

On vous pose un choix cornelio-racinino-FMI :

– vous restez en vie : un nain de 141 cm, entretenu, nourri, blanchi, branlé par les servantes de père. Génie auto proclamé/reconnu dans le Club des Notables aussi branleurs que vous, puis malade et souffrant. Seul. Vous mourrez.

– vous vivez : un type normal de 190cm, femmes, enfants, job sympa, aventures, voyages, pouvoir, argent, liberté, santé. Vous n’êtes pas un génie, vous êtes seulement intelligent, aussi cons que les autres. Vous mourrez.

Leopardi ou NoName ?

sans vouloir inutilement essuyer votre coussin péteur dit: à

c’est déjà de l’identité… Kompromiss !

faut dire que le genre fils-à-papa-comité c’est moins dangereux

you give me reason to live dit: à

Joe Cocker nous manque cruellement déjà, alors…..

la vie dans les bois dit: à

@La vie dans les bois dit: 22 décembre 2014 à 19 h 42 min

Je vais vous manquer, je le sens à votre obsession de l’usurpation de pseudos. Je vous dirai quand il sera libre.
Sinon, à quel titre faites-vous cette annonce ?

Mort d'un cocker..... dit: à

Il ne faut pas prendre les saltimbanques, ayant eu quelques succès, pour de véritables artistes !

Economisons nos larmes. Elles peuvent servir.

la vie dans les bois dit: à

@Sinon, à quel titre faites-vous cette annonce ?
Oui, on se le demande bien, nous autres, comme si G. Leopardi avait le moindre rapport avec M. Duverger. Remarquez, comme on raconte souvent des choses passionnantes en dehors du sujet, pourquoi ne pas établir un lien avec celui-ci, pas vrai ?

la vie dans les bois dit: à

Ah mais la meute de tamagotchis a faim, so, à plus tard.
On m’attend.

Vous avez tort de ne pas vous intéresser à Giacomo.
Même Ph. Jaccottet s’y est collé. Ce qui dommage c’est qu’il y ait introduit de « suhumains silences » dans ce poème ‘l’infini’. Je me demande pourquoi.

A tout à l’heure ?

la vie dans les bois dit: à

Ce qui est dommage, certainement.

burntoast dit: à

« Widergänger is a very talkative guy. » William Hazlitt (Metropolitan Writings).

Giovanni Sant'Angelo dit: à


…on à beau écrire,…on est jamais récompensé de ses efforts, pour laisser en abime, les illusions perdues aux lustres,!…

…nous nous connaissons, c’est la technique d’extrapolation,!…le lancer de tartes à la crème,!…etc,!…

…la serviette, Oui,!…pour votre peine,!… » l’amour du vol au dessus des cons « ,!…vous nous faite un Leopardi,!…notre fille à grandie,!…of course,!…
…baise les mains à Mr. le conte,!…pour débuter avec douceur,!…un test d’aristocrate en partage,!…
…façon la goulue à cons-fesse,!…etc,!…

la vie dans les bois dit: à

C’est drôle, ça joue les cadors en hors-sujet, en usurpation de pseudos, et puis y’a plus personne pour bosser le sujet.
Mais dans ce poème, quand même:
« (…)Des espaces interminables au-delà, de surhumains
Silences et une si profonde
Tranquillité que pour un peu se troublerait
Le cœur(…) »
Ph Jaccottet.
ou
« (…)Des espaces sans fin au-delà d’elle(*),
Des silences aussi, comme l’humain en nous
N’en connait pas, et c’est une quiétude
On ne peut plus profonde : un de ces instants
Ou peu s’en faut que le cœur ne s’effraie(…)
Yves Bonnefoy
(*): la haie.

ou, ou, ce pauvre devoir d’étudiant qui attend sa bonne note à 17h31 ?

pas la peine de s'attarder dit: à

P.P.F. (papy poujado facho) squatte la rdl.

la vie dans les bois dit: à

De là à prendre Leopardi pour Pascal, il ne faut pas exagérer.
L’un est à la Science ce que l’autre est à psychologie magazine, non ?

J.-C. Azerty dit: à

Merci mille fois à Pierre Assouline d’avoir ravivé, dans cet émouvant billet , la mémoire de Giacomo Leopardi, trop oublié aujourd’hui. Tous les amoureux de la petite reine se souviennent de ce champion de légende. Sa vocation pour le vélo se manifesta dès l’enfance et ses problèmes de santé, qui s’aggravèrent à l’adolescence, ne font que rendre plus admirable son obstination à persévérer dans la voie qu’il s’était choisie. Atteint de nanisme congénital, il ne dépassa jamais la taille de 1m41, ce qui obligea ses employeurs à lui faire fabriquer sur mesure un mini-vélo, doté d’une seule pédale (la gauche) car, frappé du terrible mal de Bott, il devint non seulement pied-botte mais perdit l’usage de sa jambe droite, ce qui l’obligeait à pédaler de sa seule jambe gauche tout en maniant son guidon de la main droite (il était manchot) . D’où les surnoms dont l’affublèrent des concurrents pas toujours très fair- play (comme on dit en anglobal) comme « Léo-le-mono » ou « Molloy » (je me demande bien pourquoi). Il sut transformer ces handicaps en avantages, notamment dans les sprints, où il n’avait pas son pareil pour se faufiler dans le paquet. Tout le monde se souvient de sa mythique ascension en solitaire du col de Sialouze, où ses rivaux refusèrent tout bonnement de le suivre ,prétextant. avec une insigne mauvaise foi, qu’il s’était trompé d’itinéraire. 69 fut l’année de son apogée, avec ses victoires dans le Tour, le Giro, la Vuelta, Paris-Nice, Paris-Tours, Paris-Camembert, Paris-Roubaix, Milan-San Remo, Liège-Bastogne-Liège, le Tour de Romandie et le Tour du Cameroun, sans oublier les Quatre Jours de Dunkerke et le Tour du haut-Var. Des jaloux crièrent au dopage. Sa mort prématurée, pendu à un réverbère devant un hôtel de passe de la rue Saint-Denis, reste un mystère. Tout évoque d’ailleurs Nerval dans cette destinée d’exception, à commencer par cette oeuvre poétique intense, d’une profondeur autobiographique bouleversante. Citons, parmi d’autres titres, « Amphétamin’s blues »,  » Ô pépées, ô EPO », « Piquouze à Sialouze »… Un grand parmi les grands.

proutprout dit: à

« La maladie du bavardage, de la médisance, du commérage: c’est une maladie grave qui commence facilement, peut-être juste pour discuter, mais qui se saisit de la personne la rendant semeuse de «mauvaises herbes» (comme Satan), et dans de nombreux cas «meurtrier au sang-froid » de la renommée de ses collègues et confrères. C’est la maladie des personnes lâches qui n’ont pas le courage de dire ce qu’ils pensent et qui parlent dans le dos ».

D, parler dans le dos c’est quand même un début d’écriture, essayez avec votre bonne amie au moyen de l’index sur toute la surface de lui faire entendre combien vous l’aimez jusqu’à ce qu’un désir d’en savoir plus la tourne et l’oppose à vous de face. Mais si vous préférez les profils allongés, il vous faudra chuchoter, trouver l’infime tessiture qui l’immobilisera dans cette pose apaisée par le chant. En cas de fatigue et si elle a bon esprit, uniquement dans ce cas, pour la perdre, inventez sur l’oreiller des horreurs, l’impensable, l’inavouable.

Sergio dit: à

.
La poésie c’est quand même au drôle de casuel c’est coincé entre la littérature et la musique… Kompromiss ! Déjà la littérature ça doit l’être tout seul, musical, mais chaque instant…

Sergio dit: à

J.-C. Azerty dit: 21 décembre 2014 à 17 h 20 min
Léo Pardi, c’est le cousin de Léo Ferré ?

Cela doit être une abduction (la boule est rouge, les boules du sac sont rouges, donc la boule vient du sac)…

faites pas attention dit: à

une abduction

se la jouer buvant comme un tonton flingueur et devenir aveugle ça pourrait rendre sourd aussi

Sergio dit: à

faites pas attention dit: 22 décembre 2014 à 22 h 47 min
une abduction

se la jouer buvant comme un tonton flingueur

C’est sûr ils sont pas au Romanée-Conti… Mais le vin des Rochers c’est très bien aussi… Le Kiravi le Jean Lamboley ! Velours de l’estomac… Enfin faut faire gaffe quand même c’est comme le Métal 5 à force de colmater ça coince tout le barnum !

Chronomètre dit: à

Un gland parmi les glands qui nous a fait ce soir le Tour du Bas Var!

abdelkader dit: à

la vie dans les bois dit: 21 décembre 2014 à 18 h 42 min

J’ai relu votre message de 14h28, cette histoire de blé…
C’est un peu comme en 1954, il faudra encore un peu de temps, pour que les véritables raisons historiques qui ont mené à la guerre soient exposées sans passion.

Bonsoir la vie, je pense que, presque 200 ans après, la passion a du se calmer et qu’il est grand temps de chercher le pourquoi du comment de cette affaire…elle a commencé et fini dans des circonstances douteuses… les historiens, des deux côtés, n’ont pas fait leur vrai travail et l’histoire officielle me donne la nausée…

faites pas attention dit: à

à force de colmater ça coince tout le barnum !

si le barnum est vraiment poussif tu vois pas ce que ça change..

faites pas attention dit: à

(content de ne pas avoir à payer une attachée de presse bossant 15 plombes par jour pour la promo..)

abdelkader dit: à

Hors-sujet, mais bon…il y’a un vin rouge en Algérie, la Cuvée du Président, un cabernet sauvignon a la base, qui peut-être très bon ou très moyen, d’une année a l’autre… comme toute chose en Algérie…lors d’une visite récente a Marrakech, j’étais surpris de le voir sur la carte des vins…en fait, un vigneron français très entreprenant avait produit un vin similaire et ‘emprunté’ le label, même si au Maroc il n’ont pas de président…bref, récemment a Oran, j’ai découvert un très bon vin local, grenache a la base, qu’ils ont choisi de l’appeler la Koutoubia…comme la célèbre mosquée de Marrakech…je ne sais pas ou ca va finir cette histoire…mais des deux, je préfère la version oranaise…donner le nom d’une célèbre mosquée millénaire a un bon vin…

Giovanni Sant'Angelo dit: à


…l’esprit aux boules,…
…et bientôt aux bouchons,!…

…au Club, ma partenaire de tennis de table,!…saute de joie comme une forcenée,!…dès qu’elle vit sa balle percutée mes boules,…
…au visé disait t’elle, j’ai la main et l’oeil sur le panache troublé,!…
…pardi, j’ai fait  » mouche « , les joues qui virent au rouge,!…troublée et conte-nue,!…
…un ange,!…
…avec, ce charmant excusez-moi,  » j’ai pas fait express « ,!…Non,!..

…stratégie, du commun, à scénario cousu de fil en aiguille,!…une première, non une suite,!…
…jouer avec sa main, pour se protéger des coups tordus,!…trop jolie & relations, pour m’y présenter les références enhardies,!…
…la cour, de l’humour de cinéma,!…
…s’y encourir s’en titre,!…
…et s’entendre traiter de tous les noms de la vulgate de mère,!… » je maintiendrai le bordel,!…vous me passerez sur le corps avant,…l’honneur aux herbes du fromage à ma fille,!…( sic )

…Olla,!…Pardaillan,!…votre froc en avant, s’ouvre aux vents des pressions intérieurs,!…vite les pompiers mes filles,!…au champagne de la courre aux langues de bois,!…
…allons, allons, sauvons ce garçon de son apoplexie littéraire musclé,!…
…etc,!…encore un verre,!…

D. dit: à

Je n’ai pas de bonne amie. Je n’en ai jamais eu et ça ne va pas changer de sitôt.

D. dit: à

Oh et puis j’en ai assez de cette ambiance glauque qui perdure ici et qu’une petite poignée de sales types s’évertue à entretenir. Avec le recul, la fréquentation de ce blog ne m’a jamais rien apporté et il est grand temps que je prenne mes distances d’avec iceluy et casse ce mécanisme d’addiction.

la vie dans les bois dit: à

Hello Abdel, I’m a little bit tired ce soir.
Mais oui, les historiens de la colonisation française de l’Algérie, ceux qui l’écrivent ne sont pas pour l’heure exempts de partialité. C’est une litote.
J’ai aussi lu le lien de Joel à 13h57.
Il faut encore faire attention aux grandes zoreilles.

Merci, je vais aller dormir avec ces images de Marrakech qui me reviennent. Je ne me souviens plus du nom de cette pâtisserie pas loin de la place Jemaa el-Fna, où on trouve les meilleures cornes de gazelle.

Bonne nuit.

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