Leopardi deux fois plutôt qu’une
L’expérience est fascinante, surtout quand on ne l’a pas fait exprès : lire un poète tout en lisant sa biographie, laquelle renvoie sans cesse à son œuvre, après avoir vu un film à lui consacré. Cela peut avoir des effets néfastes pour les livres comme pour les films, l’un ne supportant pas la comparaison avec l’autre, trop en-decà dans le registre de la connaissance, ou celui de l’émotion, quand ce n’est tout simplement celui du pur plaisir de lecteur ou de spectateur.
Bref, le hasard a fait que quelques jours durant, j’ai pu me leopardiser comme jamais avant de me lover (il aimait ce verbe) dans les vers comme dans la vie de Giacomo Leopardi (1798-1837), l’un des plus grands poètes en langue italienne, biographé par l’éminent critique et écrivain Pietro Citati avant d’être mis en scène et en images par Mario Martone. Or, loin de leur nuire, cette simultanéité les avantage car une harmonie souterraine les réunit dans leur vision du grand homme.
Généralement, les biographes nous assomment d’entrée de jeu en multipliant les pages de détails généalogiques avant d’arriver à leur héros. Or cette fois, avec le Leopardi de Pietro Citati (traduit de l’italien par Brigitte Pérol, 532 pages, 28 euros, L’Arpenteur/ Gallimard), cela s’impose tant la personnalité du père est riche, influente, dominatrice. Pas question d’en faire l’économie. Il aimait et admirait son génie de fils d’un amour possessif, jusqu’à vivre à ses côtés une passion tragique. Celui-ci le lui rendait bien puisque c’est dans son temple, l’immense bibliothèque de 10 000 volumes que le père érigea entre les murs de son palais de Recanati afin que ses enfants s’y instruisent exclusivement, que le jeune Giacomo est devenu ce qu’il fut : l’esprit le plus complet, le plus savant, le plus inspiré et le plus ailé qui fut, d’une curiosité et d’une éclectisme insatiables, dont l’une des rares faiblesses était à chercher du côté de la littérature grecque classique, grande absente de la bibliothèque paternelle.
Il considérait l’imitation comme un exercice indispensable à son hygiène de vie. Elle lui était devenue naturelle, tant et si bien qu’il n’avait jamais à forcer son talent mimétique. Sa mémoire était immense. Mais plutôt que d’en faire un phénomène hypermnésique, qui conservait gravés tous les chapitres du livre qu’il venait de lire, Pietro Citati préfère l’évoquer comme « une merveilleuse machine à élaborer des souvenirs. Et si plus d’une fois il fait référence à Rousseau, le proustien en lui (lisez sa Colombe poignardée et vous ne lirez plus A la recherche du temps perdu tout à fait comme avant) reprend vite le dessus dès qu’il est question des réminiscences et de la sensation du monde de son héros.
Doté d’un regard aigu, Leopardi avait le don de déposer le monde, la nature, les êtres sur sa table d’observation et de les faire se rencontrer comme si c’était la première fois. Non sans vanité, il était victime de sa vertigineuse conscience de soi. Inquiet, intranquille, angoissé, c’était un tempérament soumis. Cet exalté rêvait de fugues et finit par oser car Recanati lui était une prison doré, un sépulcre, un désert, un lieu de ténèbres. Dormant le jour, sortant la nuit, il ne cédait pas à un caprice mû par la recherche de l’originalité, mais bien à une allergie à la blessure aveuglante du soleil.
Vers l’âge de 20 ans, ce jeune homme fluet, malingre mais droit commença à se tordre, se déformer, se recroqueviller chaque année un peu plus pour ne plus se redresser. Une tuberculose osseuse dite « mal de Pott » avait eu sa peau. Jamais il ne dépassera 1,41 mètre. Il fuyait les portraitistes. Mais si on connaît néanmoins ses traits par les rares peintres autorisés à le brosser, nul témoin n’a rapporté les inflexions de la voix, le timbre, le grain de celui disait détester la conversation à la française, jugée trop frivole, superficielle, brillante. Au creux de cette biographie d’une intelligence et d’une finesse d’écriture remarquables, on trouvera aussi des pages magnifiques pour raconter le caractère liquide, l’ondoiement de la phrase, le vague, l’indéfini de cet immense animal d’encre et de papier, ce chaos écrit, cette main courante de pensées philosophiques et lettrées qui avait nom Zibaldone (les éditions Allia nous en ont offert une remarquable édition française il y a quelques années)
« Quand il écrivait, il écrivait toujours au bord de la catastrophe » souligne son biographe. Il ne vivait que de littérature, par et pour la littérature. Il se dédoublait en permanence, ce qui avait des effets éblouissants lorsque le poète tombait, littéralement, sous le charme d’une dame, son Journal du premier amour en témoigne. Il fuyait l’ennui sous tous les aspects, le vide de l’âme suscitant en lui une sorte d’horreur ; synonyme de stérilité de l’esprit, il lui était un brouillard pesant, une eau limoneuse suffocante exprimée dans la canzone A Angelo Mai :
« …ce siècle mort sur lequel pèse/ Un tel brouillard d’ennui ?/ (…) Mais le mal qui nous afflige/ Est moins pesant, il nous ronge moins/ Que l’ennui qui nous étouffe »
…Quel secol morto, al quale incombe/ Tanta nebbia di tedio ? (…)/ E pur men grava e morde/ Il mal che n’addolora/ Del tedio che n’affoga »
Le poète du regard indirect finit dans une quasi cécité, tout cassé, épuisé, exténué par ses fugues (en ce temps-là, on mettait six jours pour se rendre de Rome à Florence et dans quelles conditions !) « Leopardi mourut avec une grâce infinie et en mode mineur, comme il avait vécu presque toute sa vie en mode mineur, dissimulant ou voilant ses douleurs, ses angoisses, sa désolation, ses passions, sa solitude, le don de son immense génie. Ses derniers jours furent joyeux » écrit Citati avant d’éteindre la lumière sur le grand poète. C’est le cas de le dire puisque, en rendant son dernier souffle, celui-ci se plaignait de ne plus la voir.
Il incarne le plus grand poète italien aux côtés de Dante. Grâce à Pietro Citati, on le cerne mieux dans sa complexité. Or, et c’est une coïncidence, au moment où je lisais sa biographie, j’ai eu l’occasion d’assister à de nombreuses séances du festival du film d’Histoire de Pessac. Au programme, il y avait le Leopardi de Mario Martone. Le comédien Elio Germano y incarne le poète avec une énergie et une vérité saisissantes. Outre ses poèmes, naturellement, ce sont ses mots même, puisés dans son abondante correspondance, qu’on entend dans un grand souci d’authenticité qui touche jusqu’aux décors, le film ayant été tourné à Recanati.
On y retrouve le libre penseur affranchi des conventions, son ironie mordante, son anticonformisme trop dérangeant pour l’establishment littéraire de l’époque, sa capacité à troubler et déranger ses contemporains par une singularité difficile à contenir, bref, son génie dans tous ses états à commencer par l’inquiétude. Le cinéaste dit avoir voulu raconter l’histoire d’une âme, et il y parvient. Car c’est bien de cela qu’il s’agit sous les apparences d’un biopic. La musique de Rossini et la lumière signée Renato Berta, le directeur de la photographie de tant de films de la nouvelle vague suisse et de Malle, Rohmer, Téchiné, Resnais, sont pour beaucoup dans la réussite de ce Leopardi Il giovane favoloso qui sera sur les écrans français en avril.
Vous avez quelques mois pour le lire le Citati avant de voir le Martone. Car, bien que l’un ne soit pas l’adaptation de l’autre, l’osmose entre les deux est si étonnante qu’elle mérite d’être remarquée. A croire que « leur » Leopardi est le bon, le vrai.
470 Réponses pour Leopardi deux fois plutôt qu’une
La question qui se pose est : où vais-je aller ? qui daignera m’accueillir ? je pourrais me réfugier dans la seule Lecture, mais cela ne me suffirait point.
Bonne nuit la vie
Mon D.ieu, Jean-Claude Azerty, 22h25, « merci mille fois pour cet émouvant billet Pierre Assouline »!…On frôle dangereusement le grand sentiment de proximité affective & intellectuelle, le cirage de pompes dont vous m’aviez taxée à la Oé! Selon vos critères, vous avez acheté la boîte de Baranne, au moins? Une des lectures les plus élaborées et raffinées qui soit, vs avez raison, Leopardi le vaut bien!Tjs apprécié de le lire. Une des lectures les +élaborées et raffinées qui soit. Ravie que vs y veniez! Quant au lien au père, à la mère, tjs passionnant à examiner chez les littérateurs en particulier et les créateurs en général, entre Rimbaud et sa mère, Baudelaire et Mme Aupick, le petit Marcel pour qui tout est fini qd Maman s’en va, Kafka qui ne s’entendait pas du tout avec Papa, etc… La littérature comme soin palliatif au manque, au surinvestissement, au trou noir informulé ou pas ? Cela va sans dire. Empiriquement un lien surinvesti à la mère ds un sens ou ds l’autre incline à l’écrit tandis qu’un déséquilibre paternel, ferait verser plutôt du côté du pragmatisme, de la philosophie et des sciences. Ms comme tjs, les gdes catégories st à la fois réelles et s’enorgueillissent d’exceptions notoires. Je n’y décèle pas de lois et prends cela comme indications d’ordre poétique. Merry Christmas JC, Que pasa, Milena&Dora, Hamlet, Le Clavier-Azertyuiop, Zeno, Keupu, Dexter, Robert, Frisch et j’en passe! Faites-vous des cadeaux à tous vs hétéronymes? Mérités, sans doute. Mais quelle ruine, alors…ça va vous coûter un bras.
Puis bon, Jean-Claude, Gérard (de Nerval) a fini pendu à la grille d’un bouge! Un peu de tenue, quoi! D’accord, cela ne l’avait pas empêché d’écrire 1 ou 2 petites choses, enfin qd même.
D’ailleurs, oui, à qq jours de Noel, et n’ayant plus moyen de fréquenter la RdL de qq tps : « Mer…mm…me..merr..merry Chr..chris..chrismas à t..tous »,comme dirait Roth ds la « Pastorale » – définitivement un de mes préférés, avec « Le maître et M » de Boulgakov, « Herzog » de Solbelo(comme dirait Emmanuel Carrère à propos de son amie Sophie), « Les Braves Gens » de Flannery, « C’est pas gd-chose ms ça fait du bien » de Carver, « Le Volcan » de Malcolm, « Le Seigneur des porcheries » d’Egolf, le.. de Kafka, de Pamuk, Philip K-Dick si aimé que j’ai baptisé ainsi un de mes chats, de Schulz, de Singer, la ou le…de Duras, de Camus, Faulkner, Celan, de…de…,
Terrible comme c’est comme les bosquets de lilas dans les contes : la brassée à venir est toujours potentiellement la plus parfumée. Tjs eu cet espoir en lisant. Et même mes déceptions, ou ce que je croyais telles, quelquefois ds un second temps m’ont fait réfléchir, fait changer, ou enrichie!
Dire ici mon profond, irréversible et violent amour des livres, de ceux aussi qui ont la stupidité, l’innocence, la bonté ou la folie d’en commettre.
…
…un petit verre de vin chaud,!..avec deux cuillerées de miel,!…
…un bon somnifère d’hiver,!…etc,!…
…
…la matière qui en dompte les esprits aux coussins,!…
…
Abdel est trop émotionnel pour comprendre sa propre histoire. À le lire, la faute en incombe encore aux juifs… ! Enfin, c’est n’importe quoi ! Les Juifs sont responsables de tout… !
Ce pauvre Abdel a le nez sur le guidon. Il ne comprend pas qu’on ne peut pas comprendre la politique de colonisation française en Algérie sans replacer la France dans son contexte européen et notamment dans la guerre impérialiste que mènent les grandes puissances européennes que sont l’Empire britannique et l’Empire d’Autriche.
En 1830, la France n’a que très peu de colonies. Elle trouve donc un prétexte pour s’implanter en Algérie (celui-ci ou un autre, ç’aurait été pareil ! Ce fut le prétexte de l’emportement du dey d’Algérie de l’Empire ottoman, qui frappa l’ambassadeur français de son chasse-mouche, en 1827, et qui fit tirer sur le navire français qui prétexta qu’il venait demander des excuses au dey). Personne n’est dupe.
Mais l’important n’est pas là. L’important c’est que la majorité de l’opinion publique française était opposée à la colonisation de l’Algérie – à l’exception des commerçants de Marseille. Louis-Philippe ne pouvait pas non plus faire ce qu’il voulait en Algérie. Il était désireux de garder de bons rapports avec le puissant Empire colonial britanique qui voyait avec méfiance la politique d’expansion coloniale de la France, ajouté à cela que Louis Philippe était absorbé par des difficultés intérieures qui l’empêchaient d’avoir les mains libres en Algérie. C’est la raison pour laquelle la France ne put d’abord qu’occuper que quelques villes sur la côte : Oran, Bougie, Bône, Mostaganem, appelée « l’occupation restreinte ». Et c’est pourquoi la France accorda à Abd-el-Kader, l’un des chefs des tribus arabes au-delà de ces quatre villes, qui avait été proclamé émir par les tribus de la région de Mascara dans l’Oranie. La France ne pouvait alors guère faire autrement. La France signa avec lui un traité d’amitié en 1834 et l’aida même à imposer son autorité aux autres tribus. Bien plus, elle se déchargea sur lui de la lourde tâche administrative du pays et lui reconnut en 1837 la possession des province d’Alger et d’Oran, à l’exception des régions côtières, à condition qu’il admit la suzeraineté de Louis-Philippe, ce qu’il fit. C’était de bonne guère. L’une comme l’autre n’avaient alors guère les moyens de faire autrement. C’est après que les choses se gâtèrent.
Les Français ne savaient pas en vérité comment s’y prendre pour gouverner l’Algérie. Deux tendances s’opposaient, celle du général Lamoricière qui voulaient favoriser les grandes sociétés capitalistes, et la tendance Bugeaud, plus conservatrice, plus classique, à l’ancienne en somme, qui voyait ces grandes sociétés d’un mauvais œil qui considérait que ces grandes sociétés ne visaient pas forcément à coloniser la terre en y installant des colons mais uniquement à s’emparer des terres sans les faire fructifier. Il aurait préférer la colonisation à l’ancienne, à la romaine, qui lui servait de modèle en quelque sorte, c’est-à-dire la colonisation militaire comme la pratiquaient les Romains de l’Antiquité en soumettant des régions entières et en y installant ensuite des soldats et sous-officiers, aidés par l’Etat, pour cultiver les terres ainsi soumises. Bugeaud voulait aussi instituer des « bureaux arabes » gérés par des fonctionnaires militaires français qui parlaient arabe et étaient au fait de toutes les questions indigènes.
Mais il échoua à imposer ses vues, jugées trop réactionnaires, trop anciennes, et il ne fut pas suivi par le gouvernement français, qui lui préféra la politique moderne des grandes sociétés capitalistes sans scrupule, cyniques et qui se moquent pas mal des terres à faire fructifier ou pas, leurs intérêts étant ailleurs.
Il faut bien voir aussi que les Français ne constituaient que la moitié des colons venus s’installer en Algérie. En 1847, sur près de 110 000 colons, on comptait 48 000 Français, 31 000 Espagnols, 16 000 Italiens et Maltais. Ce n’est que progressivement que la France, dans sa politique impérialiste, réussit à s’imposer sur le plan international face aux autres empires européens, l’Angleterre et l’Autriche dans la guerre impérialiste qui aboutit en 1914 à la grande déflagration capitaliste de la Première boucherie mondiale…, conséquence directe de cette guerre économique des empires. Les Juifs, là-dedans, n’ont joué quasiment aucun rôle !
Dieu :
– A partir de combien de cas isolé, œuvre de déséquilibré n’adhérant plus ni à la route, ni aux valeurs locales, le phénomène cesse d’être un « cas isolé ». Qu’est ce que tu en penses, mon pote déchu ?
Satan :
– tu sais, il me semble que 666 est tout indiqué, mon vieux complice ! Tiens ! Tant que j’y pense : Joyeux Noël !!!
Il n’est pas question de jeter de l’huile sur le feu devant les désastres que vit aujourd’hui notre pays, mais si les contemporains du passé n’avaient pas idée des catastrophes qui les attendaient, c’est en revanche les yeux grands ouverts que nous avançons vers celles qui nous attendent : nous en laissons entrer 100 000 par an. Et pour couronner, nous leur donnons la préférence sur nos propres concitoyens.
Le véritable terrorisme de Noël n’est pas celui que l’on redoute tant de la part de nos affectueux frères musulmans, qu’Allah les raisonne !
Que l’on songe aux camions fous qui, chargés par des commerçants CHRETIENS en cette fin d’année de ripailles festives, se jettent bourrés de foie gras, d’huitres, de champagne, de langoustes, de pâtés en croute, de gibiers divers, de buches, de chocolats, de vins et liqueurs dans le but avoué de DETRUIRE la santé de nos robustes Français, pour le profit de quelques capitalistes !
Non ! mes frères et mes sœurs ! LUTTONS TOUS ENSEMBLE ! L’OBESITE NE PASSERA PAS !
Revenons à Leopardi….
Plutôt deux fois, qu’une !
…
…Bihoreau baron de Bellerente le 22 décembre 2014 à 7 h 22 min,…
…
…restez au lit, la France saura bien se passer de vous.
…
…Zemmour, Modiano, U.S Go home of the World,!…la Chine & Putin, & avec la Marine, et la reine d’Angleterre et les Papes,!…………………..saurons aussi bien, se passer de nous,!…
…
…gros dadet usurier en saintonge-québec à nous étalé son lard diplomatique de la morale aux Water-Closet, façon à Richelieu en manque,!…Ah,!Ah,!Ah,!…
…un siège vacant aux W.C. de la France,…
…non merci, je ne m’investit pas de couronnes aux débouchés obsolètes,!…
…
…je fais pas le plombier récurant aux grâces obèses sans dents,!…
…
…J.C.,…tes préoccupations en diversions, tu les garde pour toi,!…grande gueule incapable, girouette des bas-fonds,!…
…épervier à l’heure,!…Capo à la Stallag 13- France,!…soutenu par les Leopardi deux fois plutôt qu’une,!…
…Ah,!Ah,!,…etc,!…
nous en laissons entrer 100 000 par an. Et pour couronner, nous leur donnons la préférence sur nos propres concitoyens. (Christophe lannier)
C’est ce que j’ai souhaité toute ma vie ! Enfin ! merci mon dieu, merci ! Accueillons à bras ouverts tous ces nouveaux concitoyens potentiels! Oui aux mélanges ! Oui à la fin de la France de papa !
Noel, idée cadeau:
que quelqu’un apprende aux gens qu’on ne crache pas n’importe où, qu’il y a les muchoirs pour ça!
La vocation de notre belle Europe chrétienne, c’est d’accueillir toute la misère du monde, surtout quand elle vient d’Afrique. C’est le pape François qui l’a dit. Nous devons mettre évangéliquement la main à la poche pour soutenir tous ces pauvres gens en détresse (RSA, CMU, allocations familiales,priorité dans don HLM). Pensons aussi au magnifique renouvellement ethnique, racial, d’un territoire dont les occupants actuels sont biologiquement et culturellement usés. Nous devons collaborer à notre remplacement. J’en vois ici plus d’un s’affoler à l’idée que les nouveaux venus s’attaqueront à leurs bijoux de famille, confisqueront leurs femmes et leur filles, les réduiront en dhimmitude. C’est un de mes grands sujets de contentement quotidien. Abou al Azerty vous donne rendez-vous pour le jour de Noël : ça va chier !
J’ai bien réfléchi : ce n’est pas un acte terroriste de chercher à écraser des Chrétiens une veille de la fête religieuse de Noël….
Paix aux camionneurs déséquilibrés ! Halte aux cadences infernales (G. Marchais)…
Il faut vraiment avoir l’esprit mal formé pour penser autre chose, heureusement le reformatage médiatique fonctionne à fond et corrige la mal pensance.
Noel, idée cadeau:
que quelqu’un apprenne aux gens qu’on laisse descendre les voyageurs du train avant de monter, idem pour les ascenseurs.
Noel, idée cadeau
que quelqu’un apprenne à Renato a mettre de l’ordre dans ses idées/pulsions.
J’ai bien réfléchi (JC)
Ça vole trop haut (encore plus que d’habitude) – Attention au burn-out
J’en vois d’ici sur ce blog des qui voient venir avec angoisse la vague de méga-attentats qui vont leur gâcher les fêtes. Personnellement, n’tant ni Juif ni Chrétien ni flic et vivant dans une cambrousse reculée, je ne vois aucune raison de m’inquiéter. Au contraire, je me prépare une sacrée partie de rigolade. Abou al azerty s’n va rejoindre ses copains dijihadistes pour vous préparer le feu d’artifice du réveillon.A la bonne vôtre et vive la bûche à la crème pralinée !
Dans mon laboratoire clandestin, je suis en train de préparer des bûches de Noël au TNT que mes amis dijihadistes vont glisser en douce dans les rayons des supermarchés. Je les fournis aussi des chocolats au cyanure et des crèches à la nitroglycérine.
En tant que dijihadiste diplômé, je compte animer une soiré disco à base de Joe Cocker. Et puis, à minuit, au moment des embrassades, boum ! J’ai retenu une façon de Zénith campagnard.
Dans mon labo, le must du dijihadiste : une édition des oeuvres complètes de Leopardi empoisonnée au curare. je ne compte toucher (au sens fort) qu’une poignée d’allumés, mais c’est toujours ça. Et puis, si ça peut dégoûter quelques accros du romantisme, que souhaiter de plus?
Je compte mourir en odeur de sainteté. Après ma mort, je voudrais que, sur les images pieuses, l’on me représentât (ah tata!) avec une auréole en forme de paris-brest pour dix personnes, à la crème pralinée.
Je précise que je ne suis pas un clone de D.
L’ Abou El Azerty veut se faire plus gros que le bœuf de tradition.
Mais qu’ il éclate et qu’ on en finisse avec ce bubon pustuleux de praline!
Jean-Claude, juste avant de partir : merci pour tous ces bons voeux, bonnes intentions, qui réchauffent le coeur. Ils seront de tte évidence retranchés sur vos années de purgatoire -hélas?On doit tt de même moins s’y ennuyer que ds la grande éternité lisse du paradis. Ms cessez je vs en prie d’attaquer aussi sournoisement Leopardi. Vs seriez surpris par ses qualités objectives. Puis il n’est plus là pour se défendre.Moi aussi, j’ai l’oreille basse depuis la mort de Joe. De là à se rabattre sur le dernier opus de JL Aubert, textes de l’endeuillé papa de Clément, Jack Russell d’exception, de son vivant taquin et bondissant, Michel H/setter ex-irlandais désormais sans dents, il y a un pas que je me garderai de franchir. J’aime tant les animaux pourtant. Lisez le livre d’Elisabeth de Fontenay en écoutant House of the rising sun?
Mais quel furoncle cet Abou.
Don’t let me be misunderstood avec tes animals, reine des chats..
https://www.youtube.com/watch?v=mfwN0X8YnWo
Abou-al-Azerty, ces fêtes de la Guerre Civile s’annoncent merveilleuses à vivre ! Et à mourir naturellement, l’un n’allant pas sans l’autre !
Je viens de recevoir mon costume, laine, mohair et acier, de Chevalier Croisé des Lieux Saints, commandé chez Hugo Boss : splendide ! Tu verrais la gueule !
La postière, saisie par le sacré de ma démarche de Croisé, m’a proposé une turlute à un prix que je n’ai pu refuser ! Elle m’a baptisé Marie Enguerrand Jissais de Porquerolles !!! Génial !
Dieu ! Que la guerre est jolie !
N’en voulez pas à JC, c’est un cas isolé.
Dire ici mon profond, irréversible et violent amour des livres (La Reine des chats)
Je hais les livres : ils n’apprennent qu’à parler de ce qu’on ne sait pas.
…
…et personne pour nous révéler,…Tintin,…ou Fantômas,…le Secret des camionneurs,!…de la Rdl,…bénis en états et ivres, sans le sous,…à se dégommer en livrés sur les places en fêtes,!…
…des €uros LuxLeack, morbides aux taxes des sociétés,!…L’union pour les autres, les profits aux paradis des cartels aux Rappetouts,!…des diversions au-pair, s’il en faut,!…
…Ah,!Ah,!…suivant,!…aux mouchoirs du rire,!…etc,!…
…
Joe Cocker en 1969 à Woodstock (« I need a little help from my friends »)
https://www.youtube.com/watch?v=bRzKUVjHkGk&list=RDbRzKUVjHkGk#t=60
à La Reine des Chats : merci pour vos vœux, voici les nôtres tout aussi amicaux. Miaou !
Le commentarium est puant au petit matin.
A part ça, il vaut mieux manquer de Pott
que casser sa pipe.
« Happy Noël », comme dit une réclame entendue
dont l’intelligence devrait lui réserver d’office
une place récurrente entre nos lignes !
Veillénéneusement.
Polémikoeur. dit: 23 décembre 2014 à 10 h 39 min
« Le commentarium est puant au petit matin. »
Bien de votre avis, Polémnikeur …
Certains mauvais gueux profitent de la nuit pour déverser leur bile infâme, et ces propos nauséabonds nous ramènent aux heures les plus sombres de l’Histoire, hélas !
Le matin, j’essaie autant que faire se peut d’apporter un peu de fraîcheur d’esprit, cependant je ne suis pas certain d’y parvenir … L’avez vous remarqué ?
J’ai relu le papier de Passou pour essayer de comprendre les réactions ou les absences de réaction des uns et des autres. Je n’ai rien vu d’anormal. C’est plutôt dans les bons papiers de Passou. Leopardi n’est pas une personnalité « clivante » comme on dit, pas d’engagement politique ou religieux marquant. Plutôt libre penseur, érudit, ayant appris seul le grec, l’hébreu, l’anglais, l’allemand et l’espagnol en plus du latin et du français. Reconnu comme un très grand poète par tout ceux qui le connaissent (apparemment pas grand monde ici). WG le déprécie pour sa « grandiloquence ». Je viens de relire quelques traductions anglaises admirables (d’un irlandais, Eamon Grennan; ça va plaire à Bloom), je ne vois aucune grandiloquence. WG n’a peut-être lu que quelques poèmes patriotiques de jeunesse, les seuls qui plaisaient à Manzoni.
Azerty a choisi de monter sur son rouleau compresseur et d’écraser le sujet du jour sous ses moqueries et ses sarcasmes…JC est égal à lui-même…Personne, à part brièvement Lavande (pardon d’avoir commis cette traduction bâclée), pour s’intéresser à Leopardi.
Mystère.
Sirius, vous vous intéressez à l’œuvre de Lee Smolin ? Non ? Aucune importance ! Théorie des cordes ou gravité quantique à boucles, quelle poétique, pourtant !…
Je ne m’intéresse pas à l’œuvre de Leopardi ! Vous vous en doutiez ? Vous aviez raison ! Son oeuvre, au petit nain, je m’en tape. Aucune importance non plus … !
Chacun ses goûts.
Pour résumer : « – Un poète ? Candidat suivant ! ».
A part cette évidence, une autre : biographie
qui renvoie sans cesse à l’œuvre !
Malfaitrollement.
JC, Théorie des cordes ou Gravité à boucle, aucune ne tient hélas debout; c’est donc perte de temps que de les opposer.
Seule ma théorie est valable et c’est le chiffre 9 qui la domine.
En fait, je fonde tout sur la notion d’éloignement. Au début existait un éloignement zéro. Tout était au même endroit (en fait rien de distinct) et le monde n’existait qu’en une dimension astrale échappant à toutes les lois de la physique.
Vint ensuite un éloignement initial très petit dans lequel tout s’est distingué, mais dans une certaine promiscuité il faut bien le reconnaitre. Le temps n’existait quasiment pas. En fait il existait mais il était inutile compte-tenu de la distance ultra-courte qui séparait chaque particule.
Je sais pas si vous suivez et si je dois continuer.
Excellente remarque, Polémikeur ! Tout compte fait, qu’est ce qu’une biographie d’auteur sinon une enquête de police littéraire ?
Procédé recuit, qui n’intéresse que les argousins sans idées personnelles créatrices…!
Ma foi… Il faut bien vivre, payer le loyer et la bouffe…. Bonne fin de journée, mes chers petits !
Polé, le suivant, je pense que c’est Petrarque. Mais là il faut attaquer le mont Ventoux…
Deneb, continuez, je vous en prie ! j’essaie de suivre malgré une formation insuffisante … Vous êtes l’un des rares, ici, suffisamment sérieux pour nous dérider.
Ni le Temps, ni Dieu n’existent, n’est ce pas ?! A quoi pourraient-il bien servir ?
Qu’en pensez-vous ?
JC, ce blog est censé être littéraire. Passou est parfaitement compétent pour nous parler d’un poète. Je ne suis pas sûr qu’il le soit pour faire un papier sur la thérie des cordes…
Vous devriez ouvrir un blog scientifique avec D.
Sirius, je jouis d’une qualité rare : je suis paresseux au sens où même Paul Lafargue serait étonné de sa vigueur !
Ouvrir un blog ? C’est fermer les commentaires … (Hugo Boss)
Je serais étonné que quiconque ici comprît quoi que de fût à la théorie des cordes.
JC est à la science ce que Widergänger est à l’histoire littéraire.
A propos de poésie, une question sans intérêt –
et pour cause, mais poésie et gratuité
ne sont pas ennemies – serait
de savoir si elle préexiste
ou si elle provient
de l’interaction
liée à l’observation.
Alors, est-ce la présence
d’un réceptacle sentimental
qui décide de la réaction poétique ?
Sans regard porté sur elle, la voûte céleste
n’est-elle que froid insondable ?
Cordicalement.
Sans regard levé au lieu de porté.
Humiliterrement.
un tournant majeur dans la «politique arabe» complaisante de l’Autriche, l’un des pays d’Europe ayant tissé, depuis les années 70 et sous l’impulsion opportuniste du chancelier juif de l’époque, Bruno Kreisky, les liens diplomatiques et économiques les plus forts avec des régimes sanguinaires du Moyen-Orient. Symbole d’une amitié bilatérale exceptionnelle, l’Arabie Saoudite pouvait prodiguer sur le sol viennois son enseignement maison, au même titre que la France, les Etats-Unis, le Japon et la Suède, qui gèrent leurs propres établissements scolaires sous contrat, devenus pour certains de prestigieuses filières d’élites internationales.
(Libé)
http://www.liberation.fr/monde/2014/12/16/l-autriche-se-detourne-de-sa-politique-arabe_1165148
Le climat général est à la suspicion envers la forte communauté musulmane, après le départ en Syrie d’un nombre important d’Autrichiens ou de résidents. Les prévisions démographiques prévoient qu’en 2046, un tiers seulement des Viennois seront de confession catholique, tandis que le nombre de musulmans viendrait à doubler (21%). Une modification de la loi de 1912, interdisant les financements étrangers et ordonnant l’expulsion des imams venus du Caire ou de Turquie, vient de passer en Conseil des ministres. Critiqué par l’Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe, le texte a été aussi vertement combattu par les représentants officiels de l’islam en Autriche.
(Libé)
Azerty a choisi de monter sur son rouleau compresseur et d’écraser le sujet du jour sous ses moqueries et ses sarcasmes… (Sirius)
On peut faire joujou, non ? C’est le temps des fêtes. De plus, je n’exige de personne qu’il joue avec moâ. Du reste, ce ne sont pas des sarcasmes mais des blagues moâsies. Mais je suis de votre avis : le papier d’Assouline est très bon et de nature à inciter les ignares dans mon genre à lire Leopardi (de préférence en italien). En France aujourd’hui, Manzoni n’est guère plus connu que lui.
Polé, le » receptacle sentimental », est peut-être ce qui fait plaquer la sentence « romantisme » sur la poésie leopardienne.
Alors que ses poésies sont plutôt dans le registre lyrique. Enfin, c’est ce que j’en retiens.
Mais il y a beaucoup de spécialistes ici, comme l’éminent « professeur » qui nous fait son compte-rendu de lecture de ses coupures de diaro du jour.
faut dire aussi que ces satanés musi, se multiplient comme des lapins…doivent aussi niquer comme des baleines…d’ici 50 ans, il y’aura plus de musulmans que d’habitants en Europe, et la France deviendra Fransa…dans 100 ans, la population de la terre sera a 100% musulmane…sauf en Israël ou la population musulmane restera coincée au taux de 25%…mais en 100 ans, Israel aura longtemps disparu…il y a une superbe réplique dans un film algérien, dont j’oublie le titre, ou un homme d’affaire suisse commençait a se plaindre du temps que ca prenait pour passer le contrôle de la police des frontières a Alger…
-vous etes suisse ?
-oui…
-vous avez de belles montres, n’est-ce pas ?
-effectivement, les meilleures au monde…
-ben, nous on a le temps…
Mais le pire qui pouvait arriver à ce pauvre Giacomo, ce n’est pas d’être mort, non. C’est de voir débarquer Marcel Proust dans le cortège.
Allez, je vous le fais rapide, et ce ne sera pas le discours « à un vainqueur du jeu de paume » mais, un dialogue amusant et pas très scientifique:
« Fisico. Eureca, eureca.
Metafisico. Che è? che hai trovato?
Fisico. L’arte di vivere lungamente .
Metafisico. E cotesto libro che porti?
Fisico. Qui la dichiaro: e per questa invenzione, se gli altri vivranno lungo tempo, io vivrò per lo meno in eterno; voglio dire che ne acquisterò gloria immortale.
Metafisico. Fa una cosa a mio modo. Trova una cassettina di piombo, chiudivi cotesto libro, sotterrala, e prima di morire ricordati di lasciar detto il luogo, acciocché vi si possa andare, e cavare il libro, quando sarà trovata l’arte di vivere felicemente.
Fisico. E in questo mezzo?
Metafisico. In questo mezzo non sarà buono da nulla. Più lo stimerei se contenesse l’arte di viver poco.
Fisico. Cotesta è già saputa da un pezzo; e non fu difficile a trovarla.
Metafisico. In ogni modo la stimo più della tua.
Fisico. Perché?
Metafisico. Perché se la vita non è felice, che fino a ora non è stata, meglio ci torna averla breve che lunga.
Fisico. Oh cotesto no: perché la vita è bene da se medesima, e ciascuno la desidera e l’ama naturalmente.(…) »
http://www.leopardi.it/operette_morali10.php
en français:
http://fr.wikisource.org/wiki/Po%C3%A9sies_et_%C5%92uvres_morales_%28Leopardi%29/%C5%92uvres_morales/X
rayon physique vous avez le manuel, c’est bien, on peut s’en passer..
le matin j’essaie d’apporter un peu de fraîcheur ?…
c’est vraiment se foutre de tous les commentateurs
qui apprécieront les interventions culturellement zemmouriennes du goret porcancollé olé !
naguère, il y avait un rituel à la RdL. On disait régulièrement : JC ta gueule. C’est tombé en désuétude, semble-t-il. Les coutumes se perdent.
Metafisico. Perché se la vita non è felice, che fino a ora non è stata, meglio ci torna averla breve che lunga.
Sxhopenhauer n’eût pas mieux dit
« il y a une superbe réplique dans un film algérien, dont j’oublie le titre, ou un homme d’affaire suisse commençait a se plaindre du temps que ca prenait pour passer le contrôle de la police des frontières a Alger…
-vous etes suisse ?
-oui…
-vous avez de belles montres, n’est-ce pas ?
-effectivement, les meilleures au monde…
-ben, nous on a le temps… » (Abdelkader)
L’humour est chose délicate qui n’est pas à portée du premier venu.
Sirius, John s’est amusé… J’ai trouvé pour ma part le billet très intéressant, et j’ai bien du goût pour Leopardi. D’autres poèmes à citer, peut-être ?
En effet, ce n’est pas la grandiloquence qui me frapperait. Dans les « Leçons américaines » d’Italo Calvino (que renato connaît bien), Leopardi est admiré et cité abondamment tour à tour aux chapitres de la Légèreté, de la Rapidité et finalement de l’Exactitude (dans le « Zibaldone » comparé à « L’Infinito »), avec un jeu subtil sur le vague et l’exact, l’infinito et l’indefinito…
Par exemple, quant à la Légèreté, la figure de la Lune (motif romantique banal ? ) : elle apparaît souvent mais n’occupe que quelques vers suffisants à éclairer ou assombrir une composition, rappelle Calvino, en choisissant :
« Dolce e chiara è la notte e senza vento,
e queta sovra i tetti e in mezzo agli orti
posa la luna, e di lontan rivela
serena ogni montagna.
O graziosa luna, io mi rammento
che, or volge l’anno, sovra questo colle
io venia pien d’angoscia a rimirarti :
e tu pendevi allor su quella selva
siccome or fai, che titta la rischiari.
O cara luna, al cui tranquillo raggio
danzan le lepri nelle selve…
Già tutta l’aria imbruna,
torna azzurro il sereno, e tornan l’ombre
giù da’ colli e da’ tetti,
al biancheggiar della recente luna.
Che fai tu, luna, in ciel ? dimmi, che fai,
silenziosa luna ?
Sorgi la sera, e vai,
contemplando i deserti ; indi ti posi. »
Si cela intéresse quelqu’un, je peux taper aussi la traduction d’Yves Hersant…
Hélas! pauvre JC…..!
abdelkader dit: 23 décembre 2014 à 13 h 34 min
la population de la terre sera a 100% musulmane…sauf en Israël
S’il faut aller jusque-là pour boire un coup, c’est plus des courses, c’est une croisade ! Henfin bon si on garde les Arabes du coin ça va c’est des bienfaiteurs de l’humanité ; ils ferment jamais !
J.-C. Azerty dit: 23 décembre 2014 à 13 h 16 min
C’est le temps des fêtes.
C’est quand c’est pas la fête que l’humour est précieux ; henfin, il y a des paroles verbales là-dessus…
L’humour est chose délicate qui n’est pas à portée du premier venu.
je ne vous le fait pas dire, ma bonne dame…y’en meme qui rigolent de tout…vous me direz, hein, vaut mieux ca que de pleurer de rien…bonnes fetes chez vous…
toujours hors-sujet, et avec mes excuses par avance pour celle/celui qui se plaignait a 14h46, la meilleure blague que j’ai entendue cette année :
– j’ai vendu mon aspirateur sur eBay
– pourquoi donc ?
– ben, il ne faisait que récolter de la poussière…
mon manteau et mon chèche svp…oui je connais la sortie, merci a vous…
« L’humour est chose délicate qui n’est pas à portée du premier venu. »
En effet – l’humour d’abdel rivalise en délicatesse avec celui du demeuré de pq
mon manteau et mon chèche svp…oui je connais la sortie, merci a vous…
non mais là ça passe mieux que tout à l’heure
« che fino a ora non è stata »
traduction please
Au fait, Abdel, il faut dire Allah Akbar ou Allahou Akbar ? Il y a une différence ? Je me pose souvent la question. Ces derniers temps surtout.
« et ne nous dites pas à quoi cela pourrait vous servir »
Un revenant!
C.P., Sirius
Leopardi est cher à mon coeur pour des raisons très personnelles que j’ai racontées hier (11h03) et ça me désole de le voir enseveli sous des tombereaux de stupidités plus ou moins méchantes qui se donnent des apparences d’humour.
Tenez, un « pensiero » de Leopardi, qui devrait être utile à certains ici:
« Il più certo modo di celare agli altri i confini del proprio sapere, è di non trapassarli. »
dante dit: 23 décembre 2014 à 16 h 43 min
« che fino a ora non è stata »
traduction please
Qui jusqu’à maintenant n’a pas eu lieu (ou n’a pas existé: ça dépend du contexte)
« Il più certo modo di celare agli altri i confini del proprio sapere, è di non trapassarli».
Le moyen le plus sûr de cacher aux autres les limites de son propre savoir, est de ne pas les dépasser.
La lumière, la lumière… Ben faut en mettre plus ; mehr Licht !
on attend toujours du goret porcanrollé misogyne ses explications sur les règles d’après Héraclite… on peut attendre longtemps parce qu’il balance des noms pour faire cultivé, puis après plus rien; oui, vous avez raison, renato : hélas !, pauvre JC…
JB je crois que Giacomo en vélo, ou Giacomo en formula 1 n’a pas trop plu. Vu qu’il est mort à 37 ans il aurait peut-être bien kiffé se faire une vie trépidante, comme il le suggère dans cet amusant dialogue entre le phy et le métaphy.
Vous ne voudriez pas essayer Giacomo au bridge ? un jeu qu’aiment bien les vieilles.
Sinon, si Giacomo a un autre père putatif qu’il se fasse connaitre et nous fasse son choix de textes à retenir, en cas de malheur.
Sergio
il ne demandait peut-être pas plus de lumière mais en voyait plus? ( il paraît que par un phénomène l’agonisant voit une lumière blanche à l’approche de la mort )
17 h 00 min
Merci Lavande
…
…il en est des polémiques, comme des affaires commerciales aux concurrences,…
…déjà, en cela, les changements d’humeurs appropriés, adaptés en vues des escroqueries, en cela déjà,…
…que la politique environnante est déjà adaptée le terrain, pour servir ou rendre plus favorable à l’excès, les dispositions pour spolier les clients contre leurs agréments, en les engageants a des promesses pour rester fidèle dans les tractations, en sus de cela que la concurrence use en faux et écriture habile,…les promesses non-tenues en plus-haut dans le retour d’achat & marchandises, lequel en effet rachète les surplus en reste, que dans la qualité qu’il sied pour encore faire commerce, comme il se doit non périssable et authentique produit en courtage,!…
…
…en somme, ne rien acheter, revient à sauver sa peau, des ruses du vendeurs,…pour faire de ses clients son beurre et son argent en domestiques d’usures,!…
…
…ou allons-nous,!…produisons avant tout,!…déjà pour nous même,!…etc,!…
…pour en devenir, libres sans marchés de dupes,!…etc,!…
…Oui,!…c’est original,!…çà nous coûte pas un clou,…encore moins un livre,!…
…Ah,!Ah,!…etc,!…
La vie(s?) dans les bois, Mario Martone dans l’interview de La Repubblica donnée en lien par Passou parle de « Il mio Leopardi ribelle e inquieto, il Kurt Cobain della sua epoca ».
Sûr que le « giovane favoloso » aurait préféré faire de la moto avec Sergio que de jouer au bridge avec des vieilles dames.
Kurt Cobain ?… on touche le fond !
C.P., Sirius
Leopardi est cher à mon coeur pour des raisons très personnelles que j’ai racontées hier (11h03) et ça me désole de le voir enseveli sous des tombereaux de stupidités plus ou moins méchantes qui se donnent des apparences d’humour. (Lavande)
Je comprends et je respecte les raisons de Lavande; je suppose qu’elle pense à moi quand elle fait allusion à ces stupidités plus ou moins méchantes qui se donnent des apparences d’humour. Mais moi, je n’ai pas les mêmes raisons qu’elle de traiter avec sérieux Leopardi, que je n’ai jamais lu (sauf les extraits qu’elle et d’autres en ont proposés), et je ne vois pas pourquoi je ne m’amuserais pas à fagotter cette vénérable figure des lettres européennes en belcantiste, en savant fou ou en précurseur de Lance Armstrong, dans une imitation (médiocre, je le reconnais) de la célèbre dernière séquence de « Une Nuit à l’opéra ». Cela ne signifie pas pour autant que je n’apprécie pas le billet d’Assouline ni même que je sois définitivement allergique à la poésie de Lepardi. Mais je me fais souvent penser à cet adolescent d’un film de Fellini (« Amarcord ») mort de rire en constatant les effets drastiques de la purge à l’huile de ricin administrée à son papa par un commando de nervis fascistes. Autant dire que je ne respecte à peu près rien ni personne, à commencer par moi, dès qu’il s’agit de se payer une pinte de rigolade, même en solitaire. Lavande me paraît se faire de l’espace de commentaires du blog d’Assouline une idée que je ne partage pas. On peut y poster des messages pleins d’intérêt (les siens par exemple, ou ceux de C.P.), instructifs et bien écrits, mais on peut y déverser aussi des blagues moisies (je ne suis pas le seul à me livrer à cet exercice), ou encore des tombereaux de propagande sioniste (suivez mon regard), traiter untel ou untel d’abruti congénital, etc. etc. — dans la limite des critères retenus par une modération pour le moins modérée. Il n’y a pas de règles, on peut toujours sauter à pieds joints par-dessus un commentaire qui vous gêne, comme le faisait Daaphnée, on n’est pas, à la vérité, dans le même espace, peut-être même pas dans le même espace-temps. Les mots échange » et « rencontre » tendent à prendre ici une valeur purement métaphorique, on est toujours tout seul devant son clavier, on balance ses vannes dans le vide des espaces intersidéraux, et comme dans la chanson de Nino Ferrer, il n’y a jamais personne qui y répond. C’est un peu triste, au fond, tout ça, surtout quand la nuit tombe.
cqfd dit: 23 décembre 2014 à 16 h 41 min
mon manteau et mon chèche svp…oui je connais la sortie, merci a vous…
non mais là ça passe mieux que tout à l’heure
il faut que je vous dise, vot’honneur: je sais comment et combien les franchouillards s’estiment les uns les autres aux calembours et autres je eux de mots oh si précieux… voila, , il se trouve que mes blagues sont pour intellos…si si… y’a au moins une these de PhD et une agrège dessous mes blagues…
si vous comprenez rien, c’est pas grave…tout le monde ne peut pas être intello, sinon qui va faire le garde-champêtre a Porquerolles hein? Je vous l’demande, ma brave dame…
Lavande, c’est exactement ce que j’étais en train de me dire.
A près Proust, que vient faire Kurt Cobain(*) dans cette histoire ?
Aucun rapport.
J’aime pas trop ce tour de pase-passe.
Pour l’instant, je vois que vous n’avez pas trop lu les oeuvres de Leopardi, par vous-même ?
(*)le film « last days » était émotionnellement très fort.
Leo, pardi, est le Krupp Cubain de la poésie italienne
Lavande, j’ai lu seulement aujourd’hui votre commentaire (le 11h03 d’hier).
Poèmes souvent déchirants… de densité discrète. J’ai eu plaisir à retrouver ce que Calvino -réouvrant les « Lezioni americane », je vois bien quelle place majeure Leopardi y tient- dit de « L’Infinito ».
Il faudra aussi, pour ses textes de morale, voir si » Leopardi lu par Molière » a fait l’objet d’une thèse de doctorat, à l’akadémie.
@ Abdelkader
J’aime bien votre blague montre/temps.
Cela me rappelle le temps où je débarquai à Tunis, jeune coopérant fraichement diplômé, ne connaissant rien, croyant tout savoir…
Le temps où je croyais encore que le temps c’est de l’argent… et toute cette sorte de choses…
clap, clap ! wouah !!! extra !!! je dis ça après la lecture de :
J.-C. Azerty dit: 22 décembre 2014 à 22 h 25 min
Lucien Bergeret dit: 23 décembre 2014 à 18 h 07 min
fraichement diplômé, ne connaissant rien, croyant tout savoir…
C’est toujours ce qu’on dit, mais quelqu’un l’a-t-il vraiment au fond pensé…
abdel
« il se trouve que mes blagues sont pour intellos… »
ça m’avait échappé- milles excuses
JC, ma théorie veut qu’il y ait une origine même au temps. C’est très difficile à comprendre.
il ne peut pas y avoir création du temps sans Dieu, c’est assez logique et simple à comprendre.
Donc Dieu existe.
Mais ce n’est pas ce raisonnement qui m’a fait croire en Lui, c’est tout simplement que je l’ai rencontré.
Je suis content qu’au fond de vous-même vous cherchiez Dieu, JC, car en dépit d’une certaine fermeté que par bien des aspects j’approuve, vous êtes un être bon, juste, et parfois même tendre.
cqfd dit: 23 décembre 2014 à 18 h 23 min
abdel
« il se trouve que mes blagues sont pour intellos… »
ça m’avait échappé- milles excuses
pas grave, ma brave dame…elles echappent a de bien plus instruits que vous…
avec quelles jolies décorations de Noël avez-vous décoré votre pré carré ?
clap, clap ! wouah !!! extra !!! je dis ça après la lecture de :
J.-C. Azerty dit: 22 décembre 2014 à 22 h 25 min (Grandiose !)
Merci. Merci. Je suis confus. Je savais que c’était mérité, mais votre hommage me touche et, surtout, m’incite à poursuivre dans cette voie, qui est la mienne. Encore merci. Mais si. Mais si. Si. Si. Dans la série « les aventures de Leopardi », j’ai encore (pour l’instant), « Leopardi explorateur », avec la célèbre scène « Comte Leopardi, je présume ? », et « Leopardi sur la Lune ».
Deneb dit: 23 décembre 2014 à 18 h 45 min
il ne peut pas y avoir création du temps sans Dieu
Ha mais pas du tout il y a des usines ! En Extrême-Orient… Des brevets ! En enveloppe Soleau… Des étalons au pavillon de Breteuil des musées…
D’ailleurs le seul truc qui fait le temps, honnêtement, c’est que la Terre tourne… D’où le pendule de Lorentz !
Mais ce n’est pas ce raisonnement qui m’a fait croire en Lui, c’est tout simplement que je l’ai rencontré. (Deneb)
Moi, je ne l’ai jamai srencontré ; en revanche j’ai enculé le pape. Pas François : l’autre.
Ni Dieu, ni Temps !
Sein und Zeit ; Sein ist Zeit.
bon, un peu de sérieux à ne pas ignorer
Internet in North Korea: everything you need to know
« Il considérait l’imitation comme un exercice indispensable à son hygiène de vie. » : c’est comme cela que l’on apprend, et noblement ; pas comme leur s. de maïeutique ! Manipulation… Ha les rats !
JC a enculé le pape ? (La Vie rêvée…)
C’était pas le même.
Le « Zibaldone » est consultable en ligne, en format PDF, aux éditions Allia. A noter que l’ouvrage regorge de passages antifrançais. Notre belle langue, notamment en prend pour son grade. Salopard. Immonde nabot !
Notre confrère JSS News vient de révéler que des inconnus, lundi 22 décembre à 21h30, ont commis un attentat terroriste contre une synagogue située au 3 rue Danjon (Paris 75019).
Le Rabbin et son assistant étaient sur place lorsqu’ils ont entendu un terrible bruit correspondant au tir d’une arme automatique. Des auteurs ont tiré sur la vitre du bureau de la synagogue, qui était allumé, et au travers de laquelle on pouvait distinguer leur silhouette, ce qui laisse à penser que l’intention des auteurs était de les tuer.
Le BNVCA et la police se sont très rapidement rendus sur place et ont découvert un impact de balle sur la vitre.
Le BNVCA recommande à tous les responsables de synagogues, d’écoles juives et des autres institutions de redoubler de vigilance et de prudence.
Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Jean-Patrick Grumberg pour Dreuz.info.
J’ai trop de respect pour la religion pour avoir enfioté François, vulgaire.
Par contre, j’ai subi les assauts de Paul VI : quelle bête de sexe !….
Tous des salauds, sauf Berlusconi !
-Vos parents connaissent-ils, apprécient-ils, et cherchent-ils à faire apprécier
l’oeuvre de Gérard de Nerval?
– heu…
-Bon, alors passez-moi le sel.
Pour ceux qui cherchent, La Correspondance générale est également publiée chez Allia depuis 2007.
MC
la vie dans les bois dit: 23 décembre 2014 à 17 h 51 min
« Pour l’instant, je vois que vous n’avez pas trop lu les oeuvres de Leopardi, par vous-même? »
Hé bien vous voyez mal!
Je fais partie des très rares individus qui ont étudié l’italien en première langue (!) et du Leopardi, j’en ai lu et appris par coeur en VO quand j’étais au lycée (… et relu depuis).
Quant à Kurt Cobain, la comparaison est, je le répète, du cinéaste Mario Martone lui-même, qu’on peut sans doute créditer d’une bonne connaissance de Leopardi, je pense, puisqu’il a éprouvé le désir de faire un film sur lui.
Pour l’instant, je vois que vous n’avez pas trop lu l’article de la Repubblica, par vous-même ?
Lavande, non seulement je n’ai pas lu ce journal italien, mais je pense que ce n’est pas encore certain que j’aille voir ce film sur Kurt Cobain de l’Ottocento.
Sinon, j’ai fait allemand 2ème langue et italien dans une autre vie.
Si vous permettez, vous en pensez quoi de ce poème « l’infinito » entre la trad’ de Yves Bonnefoy et celle de Ph. Jaccottet ?
heu Lavande que ce soit bien clair, j’avais ouvert le lien du billet sur Mario Martone, et l’ai refermé après avoir lu le titre, et ce depuis au moins hier.
Vos gueules, les corneilles!
Ce qu’Assouline oublie de rappeler, c’est que les sentiments anti-français du Leopardi ne se sont guère démenti au cours de sa vie. En témoignent les agressions répétées contre notre langue et contre nos écrivains auxquelles se livre ce macaroni sous-dimensionné dans le « Zibaldone ». Pas étonnant si le Leopardi n’est guère connu ni apprécié dans notre pays, sinon par une poignée de traîtres.
Je vais vous dire, Lavande, ma préférence va, presque bien évidemment, à la trad’ de Yves Bonnefoy.
«Le football avait été conceptualisé par ses promoteurs
de l’aristocratie victorienne comme l’exutoire de la
violence d’une classe populaire asservie ; il s’était peu à
peu civilisé en une version laïcisante du repos dominical
et un moyen de promotion sociale pour ceux qui ne
brillaient pas à l’école. Avec l’arrêt Bosman, le sport’hier s’est transformé en un combat de mercenaires, de
gladiateurs romains. Le public s’identifiait aux joueurs
d’autrefois qui représentaient leurs couleurs comme un
chevalier portait aux tournois le ruban de sa dame ou de
son roi ; il admire avec déférence, mais avec une distance
à la fois respectueuse et froide, les exploits de ceux
d’aujourd’hui.
À chaque compétition qui engage des équipes
nationales, on sent les joueurs perdus, loin de leurs
références commerciales habituelles ; l’imaginaire des
passions nationales n’est plus le leur, ils flottent dans des
vêtements trop grands, trop vieux. C’est la ferveur
populaire de chaque nation, transmise par les médias, qui
les harcèle, les somme de se transformer en champions de
nations auxquelles ils sont désormais étrangers, à la
manière des patrons du CAC 40 ou des financiers de la
City. »
On pensera ce qu’on voudra, Zemmour a souvent raison…
BdeB, vous vous gâtez l’esprit.
Mettez vous au vélo.
http://www.lequipe.fr/Cyclisme-sur-route/Actualites/-chancel-un-amoureux-du-tour/524063
(Ce qu’Assouline oublie de rappeler, c’est que les sentiments anti-français du Leopardi ne se sont guère démenti au cours de sa vie. En témoignent les agressions répétées contre notre langue et contre nos écrivains auxquelles se livre ce macaroni sous-dimensionné dans le « Zibaldone ». Pas étonnant si le Leopardi n’est guère connu ni apprécié dans notre pays, sinon par une poignée de traîtres.
22 ! va y avoir croisement de ferraille effilée, sous peu ; la billeterie n’est pas ouverte – des cranes d’oeuf sniffent un certain nombre de commentaires mi-ni-mum … c’est Lavande qui va tenir le crachoir … wouah !
22 ! va y avoir croisement de ferraille effilée, sous peu ; la billeterie n’est pas ouverte – des cranes d’oeuf sniffent un certain nombre de commentaires mi-ni-mum … c’est Lavande qui va tenir le crachoir … wouah ! (Re grandiose)
Penses-tu. si tu savais toutes les déceptions que j’ai connues sur ce blog. Pourtant, cette fois, t’as vu, j’ai fait très fort : « macaroni sous-dimensionné »… » une poignée de traîtres ». Saignant, isn’t it ? Eh bien je te parie cent sous qu’il ne se passera rien. Rien. Le silence. A se flinguer. Des fois, je te le dis, c’en est à se flinguer.
« Je fais partie des très rares individus qui ont étudié l’italien en première langue (!) »
Vous avez fait vos études secondaires entre Nice et Menton, veinarde de Lavande!
Ah oui, c’était bien trouvé, ça « macaroni sous-dimensionné », JB.
La firme Barilla vous en sait gré.
Je viens de lire un extrait d’une autre biographie de Giacomo. Elle est de Damiani Rolando. Figurez-vous qu’il aurait succombé à une indigestion de glace au citron.
Eh bien on ne va pas mourir de rire.
Bonne nuit.
https://www.youtube.com/watch?v=PKkk71SVGWY
« (….) interminati
spazi di là da quella, e sovrumani
silenzi, e profondissima quiete
io nel pensiero mi fingo ; ove per poco
il cor non si spaura.(…)
« (…)Des espaces interminables au-delà, de surhumains
Silences et une si profonde
Tranquillité que pour un peu se troublerait
Le cœur. (…) »
Ph Jaccottet.
ou
« (…)Des espaces sans fin au-delà d’elle(*),
Des silences aussi, comme l’humain en nous
N’en connait pas, et c’est une quiétude
On ne peut plus profonde : un de ces instants
Ou peu s’en faut que le cœur ne s’effraie(…)
Yves Bonnefoy
(*): la haie.
La vie, je préfère moi aussi Yves Bonnefoy. Mais je suis étonnée que dans les deux cas, rien ne rende compte de « io nel pensiero mi fingo ». fingere= feindre, faire comme si.
Je fais comme si j’étais dans ma pensée?
Pas d’accord, Jacottet est plus fluide, plus proche aussi de l’original. Quand deux langues sont cousines, il n’est pas interdit de se rapprocher de l’ordre des mots de la langue de départ quand c’est possible.
« Des espaces sans fin au-delà d’elle(* »…ça c’est lourd, chez Bonnefoy…
« comme l’humain en nous » où a-t-il trouvé cet humain en nous?
« une quiétude
On ne peut plus profonde »
Vous trouvez ça beau? Poétique?
Mille fois Jacottet, l’immortel traducteur d’Homère
« Mais plutôt que d’en faire un phénomène hypermnésique, qui conservait gravés tous les chapitres du livre qu’il venait de lire, Pietro Citati préfère l’évoquer comme « une merveilleuse machine à élaborer des souvenirs » : oui enfin la mémoire c’est surtout un henfer…
Lavande, je pense que « io nel pensiero mi fingo » ou » je suis dans ma pensée », comme vous le suggerez, c’est plutôt à prendre dans le sens de « rêve », pour ce poème-là.
C’est ma sensation, je crois celle de Bonnefoy aussi, qui traduit auparavant: « je façonne en esprit ».
C’est interessant, car cela va au contraire absolu de la notion d’infini que d’autres ont pu aborder.
Et puis je pense, qu’il n’y a pas cette liberté de penser l’infini véritablement dans ce poème, qui m’apparait plus être en opposition à un enfermement qu’il a subi.
Sirius, interminati c’est non terminé, pas interminables (interminabili existe) d’où le « sans fin » de bonnefoy.
Je reconnais que surhumain, qui n’est pas très beau, est plus proche de l’italien que « comme l’humain en nous n’en connait pas »
Merci Lavande de cet échange, je quitte.
Si cela intéresse quelqu’un, je peux taper aussi la traduction d’Yves Hersant
Oui merci bien, n’abondez pas dans la rétention si cela vous semble dispensable et chèrement précieux de diffuser ce fragment galactique dans une langue qui rendrait grâce à l’original.
« (….) interminati
spazi di là da quella, e sovrumani
silenzi, e profondissima quiete
io nel pensiero mi fingo ; ove per poco
il cor non si spaura.(…)
__________
D’immenses espaces par delà, et dans un lointain intérieur,
inaccessibles à l’homme, des silences,
et une quiétude si profonde qu’absorbé
par les pensées en travail,
peu s’en faut que mon cœur ne défaille (…)
Et puis je pense, qu’il n’y a pas cette liberté de penser l’infini véritablement dans ce poème, qui m’apparait plus être en opposition à un enfermement qu’il a subi.
Vouliez vous dire qu’en réaction à l’enfermement qu’il a subi, il accède à cette libération qu’offre la pensée de l’infini alors même que l’infini restera véritablement ancré dans l’indéfinissable ou l’impensable, la pensée a-t-elle besoin d’un cadre, de limites pour s’appliquer à ne pas se perdre dans le songe ou la rêverie?
D’immenses espaces par delà, et, inaccessibles
à l’homme, des silences,
et une quiétude si profonde qu’absorbé
par mes pensées en travail,
peu s’en faut que le cœur ne défaille (…)
Fingere vient en effet du latin : fingo, is erer, finxi, fictum, qui a donné la fiction ; au départ le sens est : modeler, façonner, au sens physique et moral, représenter, imaginer, inventer, feindre. Il est évident qu’ici le paysage est une métaphore de la création poétique.
la mémoire c’est surtout un henfer…
alors là ce qu’il faut c’est des hashtags comme sur twitters, des tonnes de clés qui n’ouvrent rien du tout…
…
…on pense se qu’on voudra, Zemmour à souvent raison…
…
…le football exutoire de la violence d’une classe populaire asservie,!…
…
…réflexions des court en pattes, à se mettre en comité,!…pour en resserrer des gays » braquemarts « ,…au litron les thés aux biscuits,!…
…c’est des stars mes chéries, des clous naturels pour matures à l’oeil,!…le personnel, trier sur le volet, aux cages aux folles,!…c’est votre » first day en dinde « ,!…of course,!…c’est Venise aux anchois,!…un Pizzo – moi, cet éphèbe,!…
…vous entretenez avec votre fille le gendre à tige, façon vice et versa,!…quel chattes d’Ö,!…
…vous troublez nos pensées ,!…un papillon Zemmour à vents aux parfums, encore du Pétain aux beurrés – demeurés,…
…
…la France, se passera volontiers de vous,!…on dit çà, on dit çà,!…et on embroche sec,!…façon lardons en steack,!…
…
…les flèches d’amour en traître, les gays nourrit logées façon étalons piqués aux overdoses,!…ils sont engagés à l’ainée au steeple-chase à l’Ô puce Dey,!…
…façon Turc d’Alger à Robignolles des curies,!…
…rien à rire,…tout bien casé en portefeuille des bourses et transfert en jet privé aux mains jointes,!…vous mériter la champagne,…plutôt qu’un Zemmour en rase-campagne du côté des saints-tronches,!…
…of course,!…my Sir of two Leopardi,!…
…Bip,!Bip,!…un scoup,!…à chats de reine,!…Ah,!Ah,!…
…la France à besoin de vous, mon Zammour,!…continuons le con-bas,!…etc,!…
…çà s’enfile comment, ce truc de compétition à Jockey,!…en steeple,…à foot,!…
…etc,!…
la mémoire c’est surtout un henfer…
ou l’envers d’un décor, la double fond secret d’un actuel visible et qui lui ne révèlerait que le carton de la pâte.
Giovanni ça manifeste outre Rhin contre l’islamisation de l’occident, si je n’ai pas parcouru trop rapidement l’actu, l’extrême droite s’exprime et la droite s’inquiète.
Widergänger j’aime bien votre traduction mais je préfère des espaces sans fin (infinis?) à immenses.
Bonne nuit!
…
…Oui,!…on sait à quoi s’en tenir,!…avec ses vents de parfums 666 indiens à Géronimo du pétrole d’outre-rhin- plein,!…
…Goth mis uns,!…pour s’empaler à l’empire ses sens,!…etc,!…
…
Faut pas être pointilleux comme ça, Lavande. « interminati » veut dire tout autant « ssans fin » qu’ « immense ».
Des espaces sans fin = des espaces immenses.
De plus ici, pour des questions de rythme, « d’immenses espaces » est meilleur que « des espaces sans fin » qui est plat.
Personnellement je trouve les traductions de Jacottet tout aussi mauvaise que celle de Bonnefoy.
Bihoreau baron de Bellerente dit: 23 décembre 2014 à 21 h 40 min
« On pensera ce qu’on voudra, Zemmour a souvent raison… »
Tain…il a des zopinions sur tout, la tête de fouine nationale-révisionniste…mais le foot ? enfin…je vous demande, mon bon monsieur…ce qu’il n’a pas l’air de saisir, cette belette, c’est que la damnation du foot comme le sport favori des masses populaires, est due a l’arrivée de la TV payante…Sky en Europe et Fox aux USA… en fait, Fox et Sky sortent de la même écurie…pour arriver a cette conclusion, il aurait fallu que cette tête de chèvre ait conduit des recherches un peu plus approfondies…mais pourquoi se faire chier avec ca quand une réponse facile ferait tout aussi bien l’affaire…satisfera les clients lobotomises et lui économisera des sous…et des cons comme le capitaine Surcouf d’en conclure : ah oui…très futé ce Zemmour…tain…y’ plus d’ ironie, y’a plus d’esprit critique, y reste plus que la glace vanille et la peinture beige…indignez-vous, nom d’une pipe royale!
Rediffusion dans le contexte,
pas tellement celui du billet,
de Modiano à 25 ans, par Chancel…
La seule explication à ce tiroir vide
dans le placard à produits ménagers
doit être dans l’écrit, parce que,
là, l’ampoule n’éclaire rien.
Cerclittéraillement.
IMMENSE, adj.
A. Qui est illimité, qui n’a ni bornes ni mesures. Synon. infini. Dieu est immense; c’est un être immense (Ac.). Il était le seigneur d’hier et d’aujourd’hui (…). C’est lui qu’on attendait dans l’immense univers (PÉGUY, Ève, 1913, p. 856)
Votre commentaire est en attente de modération.
OK…j’ai du dire quelque chose qui a deplu a notre galant hote…whatever…
le traducteur interprète comme un musicien une partition qu’il n’a pas pensée, il la réécrit soucieux du sens mais avec une sensibilité qui l’éloigne infinitésimalement de l’auteur et cherche l’accord. Le débat interminable touche autant à la sonorité qu’à la définition.
Oui, elles sont bien les maladies du Pape. On croirait lire Erasme.
Traduire de la poésie — surtout celle-ci — sans avoir le souci des sons et du rythme, c’est ne pas traduire. Bonnefoy est absolument lourdingue dans sa traduction. Aucune fluidité comme dirait Barozzi. Et pour une fois il aurait raison. Jaccottet c’est mieux mais c’est pas ça non plus. Non, c’est la mienne la meilleure, pas de doute, mes petits chéris…
d’immenses espcaes, ça a de la gueule à tout point de vue (sons + rythme).
Des espaces sans limites, c’est archi-nul ! Arrêtez le massacres mes chéris. Vous n’êtes pas poètes.
d’immenses espcaes, ça a de la gueule à tout point de vue (sons + rythme).
Des espaces sans limites, c’est archi-nul ! Arrêtez le massacres mes chéris. Vous n’êtes pas poètes.
d’immenses espaces, c’est beau à tout point de vue (sons + rythme).
Lavande 23 décembre 2014 à 22 h 31 min
Fingere
1. letter.
a. Formare, plasmare, modellare: la rondinella …, Povera e bisognosa, il proprio nido Ella medesma pur compone e finge (T. Tasso); mille vaghi aspetti E ingannevoli obbietti Fingon l’ombre lontane (Leopardi); non udiva se non i suoni che le fingeva il suo desiderio (D’Annunzio).
2. fig.
a. letter. Inventare con la fantasia: Sogni e favole io fingo (Metastasio)
b. Rappresentarsi nella fantasia, creare con l’immaginazione: sovrumani Silenzi, e profondissima quiete I0 nel pensier mi fingo (Leopardi).
c. Immaginare, supporre
d. Simulare, far credere ciò che non è
Et il faut placer « immenses » bien entendu à gauche où l’adjectif a une valeur intensive et non classifiante comme à droite. Il ne s’agit pas ici de classer des espaces mais de leur donner une certaine intensité émotionnelle. Vu, mes petits chéris !
Vous pouvez consulter Kerbrat -Orecchioni pour l’interprétation des adjectifs selon qu’ils sont à gauche ou à droite du nom qu’ils qualifient. C’est un volume de la linguiste bien connue intitulé « L’énonciation » je crois bien, mes chéris.
Empr. au lat. immensus « sans limite, infini »
Ma dernière création poétique, mes petits chéris. Franchement je trouve que ça tient la route face à Leopardi, hein !
__________
Non jamais je ne serai si brève soit
la vie votre contemporain la vie est
d’ailleurs passée presque sans moi et parfois
nous qui sommes l’hôte du temps sans fin mais
pas même de nous hôtes de personne nous
comptons le temps qui passe par un visage
qui nous retient ou un mot seul sans message
et le mal en nous qui nous ronge c’est nous
on oublie les mots qu’on aurait aimé dire
et les mots qu’on oublie avant de les dire
nous hantent sans fin de leur rumeur mortelle
on ne ressent plus rien sinon quelque chose
qui nous traverse vagabond sans nom telle
vie hallucinée par ses métamorphoses
interminato agg. [dal lat. interminatus, comp. di in-2 e part. pass. di terminare «limitare, definire»], letter. –
1. Che non ha termini, che si estende infinitamente: interminati Spazi …, e sovrumani Silenzi, e profondissima quiete Io nel pensier mi fingo (Leopardi)
+
http://www.parafrasando.it/POESIE/LEOPARDI_GIACOMO/Infinito.html
Tiens, de quoi alimenter vos cauchemars pour cette nuits et les suivantes (j’espère…) :
___________
2
à peine sentie déjà cendres la vie
qui nous fuit fait de nous inconscients des ombres
errantes aux murs sales du temps et qui
dans des eaux verdâtres qu’il faut boire sombre
en vain on se souvient anonyme et froide
de la vie qu’on a rêvée dans son enfance
dès lors sans illusion dans une noyade
infinie où ne meurt jamais l’espérance
vide on vit et on meurt dans la confusion
seul sans rien savoir sans seulement comprendre
quand tout n’a au mieux ni rime ni raison
tout n’est que bruit vaine la rumeur du monde
sur l’éclat bref d’un jour en déshérence qui
se meurt et renaît des moires de l’oubli
3
somnambule l’homme égaré de soi-même
dans le labyrinthe des siècles naufragés
et son rire étrange boussole cassée
dans l’orage magnétique des grands sèmes
des choses elles-mêmes que savons-nous
présent péril pur en proie au seul hasard
c’est pourtant lui qu’il nous faut célébrer nous
sans tarir à la source c’est pour savoir
serons-nous sans regret à l’instant où nous
retournant sans avoir su et pour le pire
roule et s’enroue écartelée sur la roue
du temps sans fin cette pauvre voix qui vire
au cauchemar d’une vie sans voix c’est dire
quel secret quelle hantise tant d’années rire
Widergänger dit: 24 décembre 2014 à 0 h 48 min
NURSE! Il s’est échappé encore! Il fait ça une autre fois et vous êtes virée !
…
…on comprend mieux pourquoi il n’aimait pas le français,…çà n’aurais pourtant pas bloquer sa poésie à son rossignol de chanter,!…
…
…enfin, un abus d’omelettes d’oiseaux,…ou çà peux nous mener,!…
…une pensée pour nos au caviar » ranger « , des saintes tronches beurrés d’émoi,!…
…etc,!…
C’est un plasma, Abdel, tu peux pas comprendre. T’en est resté à Lamartine !
un seul etre vous manque etc itou…nah…Lamartine me gonfle…je prefer Khayam et T.S. Eliot…
Je me suis approché une dernière fois du cercueil au couvercle juste posé sur la boite richement décorée par la famille éplorée, aquarium que nous a livré Passou dans sa générosité littéraire. Vérification faite, c’est bien Leopardi, petit homme mangé par les vers, qui moisit à l’intérieur du bocal…
Repose en paix, mon garçon !
J’allume de quelques gestes simples toutes les guirlandes placées exceptionnellement dans cet agréable jardin : la nuit renforce la lumière… Quelle merveille ! Les centrales nucléaires d’EDF sont vraiment utiles ….
Café ! Joyeux Noël à tous et à toutes !
Vous prendrez bien une petite cuillère de sirop? vous êtes atteint de noir comme d’autres s’esquintent à faire semblant de blond blé mûr frissonnant, il vous faut vous soigner avant que d’aller expectorer votre contagion funèbre.
Poète de sous-préfecture, pseudo-philosophe de quatrième zone, Leopardi incarne l’imposture littéraire à son sommet. Dans un éclair de lucidité, il écrit, dans le « Zibaldone » :
» Ecrivain raté, nain difforme, le sort n’a pas voulu épargner à ma malheureuse famille, à ma pauvre patrie, la honte de ma naissance. Il me reste à souhaiter d’encombrer le moins longtemps possible la terre de mon importune présence. «
» L’heure déjà a fui, me laissant désespéré.
Au long d’une nuit d’insomnie, j’ai mesuré
Ma nullité. Cruelle est la lumière
Du matin. Clignant de l’oeil gauche, l’oeil droit
Fermé, j’observe sur le sol mon ombre
Courte. Le fond de l’air est frais.
Ah! que vienne la mort, que la mort me délivre.
Le corbeau croassant dit mon sort décroissant. »
( Giacomo Leopardi, « Canti », traduction : Yves Bonnefoy )
…
…une suggestion pour la paix en Lucres & Haines,!…
…
…sauvons tous ces gens » primates » en politique,!…
…
…Non, nous ne voulons pas l’Ukraine,!…nous ne somme pas à la » guerre froide « , avec tous ces U.S.Go Home of the World,!…
…nous vous aimons tous, en €urope des soumis en Stalag 13, et mirador au paradis des taxes,!…
…
…une grande suggestion, que je garde pour moi,!…laisser la terre des Lucres & Haines à nos russes en liesse à la Vodka,!…parce qu’ils peuvent se sentir léser, par cette période des libertés ( sic ) démocratiques,!…
…
…et s’imaginer qu’on leurs volent les terres de leur précédente Union soviétique, à l’exploit de perdre leur guerre en Afghanistan d’il y a plus de trente ans,!…
…
…venez chez nous les Lucres & Haines, en harmonies avec nos Luxes & Bourres,…en terrains des LuxesLeacks patriotiques,!…
…
…on vous attend en chambres d’hôtes, façon Stars du Business,!…of course,!…
…
…il reste des place aux cages aux folles, façon lèche-culs de la Führeur en folie, l’attente est longue, nos pantalons sont déjà baissés, aux hôtes du Tsar,!…
…un petit prince en manque de moutons gammées,!…
…attend, Pâques,!…c’est déjà Noël,!…
…et ce Sceptre d’Ottokar,!…toujours Tintin aux Baudruches,!…
…façon Thérèse des Glands, joyeux Noël,!…etc,!…embarquer Noé, c’est le déluge,!…un tatar Leopardi aux fesses,!…Ah,!Ah,!…Go,!…
…
…etc,!…
Méditons, ainsi qu’il nous est conseillé.
En VO, la maladie N°7, est diagnostiquée ainsi:
La malattia della rivalità e della vanagloria11. Quando l’apparenza, i colori delle vesti e le insegne di onorificenza diventano l’obiettivo primario della vita, dimenticando le parole di San Paolo: «Non fate nulla per rivalità o vanagloria, ma ciascuno di voi, con tutta umiltà, consideri gli altri superiori a se stesso. Ciascuno non cerchi l’interesse proprio, ma anche quello degli altri» (Fil 2,1-4). È la malattia che ci porta a essere uomini e donne falsi e a vivere un falso « misticismo » e un falso « quietismo ». Lo stesso San Paolo li definisce «nemici della Croce di Cristo» perché «si vantano di ciò di cui dovrebbero vergognarsi e non pensano che alle cose della terra» (Fil 3,19).
En fait JB, il faudrait approfondir la maladie N°12, sur la malinconia. C’est dans le sujet.
Le corbeau croassant dit mon sort décroissant. (Leopardi)
Var.
» Le corbeau croassant dit mes jours décroissants.
Trempé dans le beau ! Laideur ! Hi ! Koré ! «
» Trempé dans le beau ! Laideur ! Hi ! Koré ! « (Leopardi)
Mallarméen, n’est-il pas ?
…
…l’appétit vient en mangeant,!…déjà les pantalons des & curies baissées,!…
…
…juste simulé sur l’échiquier le mat adoubé,!…tenez le guidon entre tribord et bas bord,!…
…je cale au porc,!…façon sandwich-jambon,!…
…çà vient,!…c’est en route,!…etc,!…
…
Bonne journée à tous les enfants grands et petits !
https://soundcloud.com/la_souterraine/la-feline-no-se-nino-hermoso/s-belnd
Quand on tombe malade on ne s’ennuie pas.
La maladie nous occupe, tel est son avantage, le seul.
Les dépressifs le savent bien.
La poésie de Leopardi et l’Oblomov de Gontcharov, entre autres, nous le font comprendre.
Leopardi,
Il est parti !
Leonarda,
Elle est par là !
Youkadi,
Youkada,
La pouésie,
L’est raplapla…
Si vous cherchez un autre type de commentaire des Canti que ceux du djihadiste de service qui nous soule avec ses bondieuserie néantiforme :http://www.cairn.info/zen.php?ID_ARTICLE=LITT_150_0070
Ce qui me dérange, chez les djihadistes de service en RdL, c’est que certains d’entre eux, comédiens amateurs savoureux, peuvent quitter leur défroque après avoir blagué devant une salle complice. Malheureusement d’autres, non hélas ! J’ai des noms …
Rondine: grazie tante . Molto interessante. L’ho letto con piacere.
Rondine è un pseudo che mi piace. Mi piace anche molto la parola spagnola « Golondrinas »:
« Volveran las oscuras golondrinas »
di Gustavo Adolfo Bécquer è un poema che è scrito sul pavimento di una strada di Madrid.
Le problème de la traduction de Bonnefoy c’est qu’il pousse trop loin les interprétations qu’il fait du texte et les fige dans sa traduction au lieu de laisser le lecteur libre des siennes à partir du texte. Cette conception de la traduction (car c’en est une, très autoritaire au fond) est une erreur.Au lieu de laisser la marqueterie mal jointe, il se sert de serre-joint pour recoller les morceaux dont la beauté tenait justement au fait d’être mal joints.
Widergänger: désolée mais je persiste à préférer, à la fois du point de vue rythme et sonorité, « des espaces infinis » à « d’immenSes-Z-eSpaSSes » dont les S répétitifs « sifflent sur nos têtes ».
Et on aboutit, avec le « professeur » au laborieux « pensée en travail »
relisez plutôt la maladie N°3, après vous essayerez de comprendre la traduction de Bonnefoy pour ce canto-là;
Si on place « Immense » au centre de l’objectif on occupe bien l’espace et il ne reste aucun vide à remplir.
Mais justement Lavande, c’est ce qui crée cet effet de silence dans les vers !
Widergänger dit: 24 décembre 2014 à 9 h 46 min
Merci beaucoup pour le lien.
La référence à Armand Monjo me touche. Ce grand défricheur de la traduction de la langue italienne ( agrégé d’ italien )est aussi un poète qui a beaucoup manié l’ humour, qui a cultivé les rapports humains chaleureux.
On peut encore trouver ses œuvres poétiques chez les éditeurs Rougerie et Seghers.
( Un détail. Les conversations personnelles en italien sur ce blog, un peu cuistre, non?)
tout absorbé par ses pensées en travail, ah, qu’il est limité le paysage, l’étendue du possible et de l’impensé, du » professeur ». Il a toute sa bibli qui lui bouche la vue.
L’on ne trouve plus de crétins des Alpes dans les Alpes, ils sont tous parti à Paris où ils tentent des traductions en toutes langues et vivotent en enseignant… avec le succès que tout le monde connait…
…
…ma lettre, à mes timbres neufs à sec, c’est partis pour l’oblomover ou plutôt oblitération,…par le cachet à poste,…
…
…plus de cavaleri, ou messagers de cour,!…
…Poste aux anchois qui vous met à l’abri d’efforts en pizza des cavernes,…
…un aller simple, ou poste restante en retour,!…la lettre en accusée de réception avec colis,!…( jadis )
…
…une denrée rare, pour la poste,!…en crise,!…
…déjà en chocolat,!…à notre noblesse des cons-signes,!…
…encore un fake-author,!…etc,!…
…
J M S: rassurez-vous les conversations en italien dans ce blog ne sont pas du tout dans mes habitudes. Juste un petit clin d’oeil moqueur à ceux qui nous abreuvent d’allemand auquel je ne comprends goutte.
Another villancico, pour la bonne journée.
https://soundcloud.com/subpop/fleet-foxes-white-winter-hymnal-1
Azerty j’avais raté votre 17h49 hier.
C’est vrai que c’est vous que je visais . Je dois reconnaître que vos pastiches étaient assez drôles mais malheureusement pour moi je manque d’humour quand le sujet concerné me tient à coeur, doublement en l’occurrence: Leopardi et le handicap.
Lavande dit: 24 décembre 2014 à 10 h 30 min
Alors rien que pour l’ amour de la langue italienne ne vous arrêtez pas en si bon chemin.
Nous vous lirons avec plaisir!
😉
L’ humour d’ Azerty est une choucroute pesante, Lavande.
Rien à voir avec l’ élégance toute italienne.
Quoi de plus sympathique, de plus convivial, de plus courtois, que d’écrire dans une langue étrangère ?!
On attend avec impatience le chinois….
Personne pour faire remarquer jusqu’à présent que Leopardi est très beau? Je trouve ce portrait superbe et ce regard bleu (lavande?)…!
Jetez un oeil aussi sur la galerie de photos du film, qu’on trouve dans le lien de Passou. J’ai hâte qu’il arrive en France.
Le visage de Leopardi, peint par un professionnel du pinceau, est beau. Certes … De là à dire que le reste suit, il y a de la marge, ou de l’imagination en goguette.
JC, je ne sais pas pourquoi mais j’ai souvent l’impression que vous écrivez (très bien d’ailleurs) dans une langue… qui m’est étrangère.
C’est que je suis un étranger, chère Lavande !
JC….. dit: 24 décembre 2014 à 11 h 10 min
C’est que je suis un étranger
Il va s’auto-expulser.
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