Les bouquinistes n’ont pas la forme olympique
A Paris, la Seine coule entre des livres et des gravures depuis quelques siècles. On dit qu’ils l’empêchent de déborder. Combien d’autres villes à travers le monde peuvent s’enorgueillir d’un pareil privilège ? C’est une façon de voir les choses. Une autre consisterait à préciser que d’un côté du fleuve siège la mairie de Paris et de l’autre, la Préfecture de police. En ce moment et pour les douze mois à venir, elles ont un souci commun : les Jeux olympiques d’été Paris 2024.
Puisque pour la première fois de leur histoire la cérémonie d’ouverture se déroulera hors stade, ce ne pourra être que sur la Seine. Il n’est pas de plus bel écrin pour ce défilé. En principe, malgré leur excellence dans la performance, il n’est pas prévu que les athlètes marchent sur l’eau. Les 10 500 sportifs navigueront donc d’est en ouest, du pont d’Austerlitz au pont d’Iéna, sur des embarcations prévues à cet effet sous les yeux de 600 000 spectateurs. Entre des livres et des gravures, ce serait bien le moins pour la capitale d’une nation qui passe pour littéraire. Cela aurait de la gueule. Sauf que les organisateurs ont averti à la mi-juillet que les bouquinistes devaient démonter leurs boîtes, dégager et faire place nette.
Tollé ! Haro sur les bouquinistophobes ! Après une pétition rappelant que les bouquinistes étaient « l’âme de Paris » et que sans eux Paris ne serait plus Paris, on a pu lire dans Le Monde un appel d’intellectuels avertissant gravement et solennellement, avec un sens inédit de la nuance :
« C’est là un enjeu, l’un des plus nobles et sacrés qui soient, de civilisation face à la barbarie montante en ces temps troublés, y compris sur le plan politico-idéologique, par une croissante, inquiétante et parfois agressive, inculture ! «
Rien de moins ! La mairie se défend : il s’agit de sécuriser l’espace à commencer par les gradins et de libérer la vue pour accueillir les spectateurs de la fameuse cérémonie d’ouverture et ceux des épreuves nautiques. La préfecture itou : il faut parer à la menace terroriste et permettre aux démineurs de déminer le long des parapets en vertu d’un article du Code de la sécurité intérieure. On le sait : le problème dans la vie, c’est que chacun a ses raisons. Les intéressés aussi. Ce qui les révolte, ce n’est pas de fermer boutique (tout Parisien doué de raison devrait fuir Paris en juillet prochain) mais de la déplacer. Sur les 230 bouquinistes inscrits au registre du commerce, environ 150 de ces autoentrepreneurs sont donc priés d’aller voir ailleurs avec leurs quatre boîtes, maximum autorisé. Or celles-ci sont aussi anciennes que ce qu’on y trouve. Leur fragilité les rend difficilement démontables, transportables et remontables.
Souvent leurs boulons sont rouillés ; leur étanchéité tient à un réglage millimétré hérité d’un savoir-faire ignoré des déménageurs ; à la moindre indélicatesse, elles peuvent se briser ; chacune est unique. A la préfecture, « le bureau des interventions et de la synthèse » (un nom pareil, il fallait y penser) qui gère le dossier a dû s’en délester auprès d’un algorithme fou avant de demander à l’Intelligence artificielle comment rendre les parapets orphelins sans se les mettre à dos. De partout on s’indigne. C’est l’âme de Paris qu’on assassine !
D’un côté, des bouquinistes raillent les beaux esprits qui s’enflamment pour leur cause en observant que si ces derniers s’étaient faits moins rares, ils n’auraient pas de problèmes de fins de mois en début de mois (sans oublier que les plus fidèles clients des bouquinistes exclusivement littéraires sont avant tout des amateurs d’éditions originales de Céline, Rebatet, Drieu La Rochelle, Morand…) ; de l’autre, on remarquera que la majorité des lecteurs le sont avant tout de nouveautés qu’ils ne sont pas censés trouver dans les boîtes (en principe…). De plus, tourisme oblige et nécessité faisant loi, les livres anciens ont de plus en plus tendance à laisser la place aux images en tout genre (cartes postales, photos, estampes, gravures, affiches, Unes historiques de journaux, etc.) sur les étals des bords de Seine, même si une boîte sur quatre a le droit de vendre plus de souvenirs que de livres et d’estampes.
Certains bouquinistes menacent de s’enchaîner à leurs boîtes, d’autres d’y mettre une enclume. Leur emblème est ainsi blasonné : « D’azur party de gueules à la boîte à bouquins soutenue de pierres, au chef d’argent au lézard convoitant l’épée ». Car à l’instar du reptile, ils cherchent le soleil ; quant à l’arme blanche, les libraires avaient autrefois le privilège de la porter. Les bouquinistes de la Seine, combien de divisions ? Pour l’instant, ils présentent un front uni. Mais le temps presse. Un ultimatum leur a été lancé par la mairie : d’ici la fin de ce mois, l’affaire doit être réglée. Qu’ils acceptent de s’exiler ailleurs dans Paris ou pas, on ne leur propose pour toute indemnité que de rénover leurs boîtes alors que tout le processus les empêchera de travailler pendant des mois. La mairie propose, la Préfecture dispose. Or celle-ci n’en a que pour la sécurité. Tout le reste n’est que littérature.
1 276 Réponses pour Les bouquinistes n’ont pas la forme olympique
Ce soir c’est foie de génisse au vinaigre balsamique.
Invoquons les mannes du fameux père Aristide, ce saint homme naufragé de Dieu !
@ « …Sacré Simone! Si émouvante et un peu ridicule par moment malgré son héroïsme admirable au service des autres. »
Merci Closer; cependant, de cette phrase je ne garderai que le mot « émouvante », mais je n’ai pas lu l’article du Figaro, donc….
Pourtant j’aime bien lire votre journal préféré, et c’est d’ailleurs là que j’ai découvert il y a quelques jours de cela qu’il n’y avait que 5 % de la population française qui votait « jihadistes »; j’airais pensé qu’ils étaient plus nombreux…
« mais chère superbe… »
C’est bon ou c’est bonbon, JJJ ?
« il semblerait que l’avenir se joue sans nous »
Voilà que Bloom le Con-quérant repart à la charge du vaste monde : en avant toute !
Quel homme…
« 525 millions d’euros, le prix payé par Haïti à la France pour sa liberté. »
C’est un argument plus solide que les superstitions de D.
Edel : est d’elle.
« la faute de ceux qui ont donné le pouvoir à un tel nul »
Tu as une meilleure solution, Pablo75 ?
Le chef de file des capilotractés il t’encule, JJJ !
A sec, me crie le boug…
« Edel : est d’elle. »
Et pas de lui, rose ?
Edel : est d’aile.
Pourquoi dans le roman de John Steinbeck « Des souris et des hommes « , le seul personnage qui a toujours un livre dans les mains est un noir ?
Pourquoi dans la doctrine religieuse chiite, la masturbation est considérée comme un « plaisir incomplet » ?
Pourquoi rien n’est plus émouvant que le sourire d’un aveugle selon Walter Benjamin ?
Pourquoi j’aime les femmes de type asiatique car leurs yeux bridés reflètent la docilité toute féminine de leur caractère sexuel ?
Le mythe de la docilité de la femme asiatique a la vie dure !
J’excepte les pays musulmans d’Asie que je ne connais pas, mais où leur place ne peut pas être la même qu’en Chine, au Japon, etc.
@ A sec, me crie le boug…
évidemment je préfère lubrifié avec du beurre des charentes poitou… mais, à défaut, on s’enquille aussi des merles avec du pastis… Bàv, jmb-jzmn ! (rêvez pas trop quand même, hein !)
Le boug me manque, JJJ…
Il dirait : « ça roupille, ici ! »
@ Edel : à l’est d’Edel ? (avec james dîne)…
@ pour sa docilité asiatique ?… voir monsieur Houellebecq -> : pan sur le beq, beatrix !
« la masturbation est considérée comme un « plaisir incomplet »
Et pas un vice, Samuel ?
non il vous manque pas, si c’était vrai, avec vos pouvoirs, vous auriez convaincu passoul de le faire reviendre, et de virer charoulet… Mais non, vos scrupules font voir trop de délicatesses… Surtout quand vous nous le comparez à du mauvais Ferdine… At’attion, je retiens tout de vos saloperies, j’oublie rien, jazzmophile !. Je suis le grand Rancugnier ! CT et CP ont beaucoup souffert à cause de votre misogynie voilée, hein !… on voit encore de nbreuses traces des blessures infligées chez elles. Pas d’histoire !
« à l’est d’Edel ? »
C’est la fin des terres du Finistère, JJJ !
Il pourrait nous faire un came back à Concarneau…
Pourquoi j’aime les femmes de type asiatique car leurs yeux bridés reflètent la docilité toute féminine de leur caractère sexuel ?
@ au gros balourd… la réponse est dans la question CAR reste une conjonction de coordination qui répond à la question du pkoi. Appelez le SAMU de Dieppe… si c pas assez clair ! l’a 180 dictionnaires, parait-il, et sait pu où s’les mett ». Pourrait bin vous en donner un…
@ la fin des terres du Finistère
je demande au placebo-chatgpt s’il y aurait pas pléonasme sous roche par hasard, là… heinj 🙂
« on voit encore de nbreuses traces des blessures infligées chez elles. Pas d’histoire ! »
J’en appelle à toutes les femmes de ce blog, contre cette ignominieuse calomnie !
« vous auriez convaincu passoul de le faire reviendre, et de virer charoulet… »
Je n’échange aucun commentateur contre un autre, moi, JJJ.
Le boug devrait revenir avec un autre pseudo, mais il faudrait aussi qu’il change de style littéraire.
Mais lequel choisir ?
Proust, il dirait que j’occupe déjà le poste !
Duras, en souvenir de Sergio ?
« s’il y aurait pas pléonasme »
Non, juste un mot précédé de sa traduction, JJJ.
Quelqu’un peut-il remettre le lien pour aller sur le blog à Edel, svp ?
pas bin convaincu par les deux réponses. Sinon pour PE, voilàj :
https://pauledelblog.fr/
je ne sais plus si je suis une femme :que faire?
Fichtre, et alii !
Merci, JJJ.
(il lui a poussé un pénis ?)
@ Proust, il dirait que j’occupe déjà le poste !
ah bon, il dirait ça ? Vous auriez pas pris un brin la grosse tête, ce soir, là ?… Faut arrêter avec les rails du sam’di… hein ! vivre plus sainement, quoi pour se préparer au jour du seigneur avec le chat vilain, manger en cmmensal des foies d’eugénistes avec du vinaigre de Balzac, – Oups 😉
« ah bon, il dirait ça ? »
Mais il aurait enrobé le tout d’une ignoble vacherie, JJJ !
Merci D. pour 777.
Introduction
La masturbation, en tant que pratique d’auto-stimulation sexuelle, a suscité des débats moraux, médicaux, culturels et psychologiques. Cette dissertation explore diverses perspectives pour déterminer si la masturbation peut être considérée comme un vice.
Perspective Morale
Les croyances religieuses ont historiquement influencé la perception morale de la masturbation, la considérant comme un acte contraire à la procréation.Des critiques argumentent que la moralité ne devrait pas être dictée uniquement par des normes religieuses, et que la masturbation peut favoriser la compréhension du corps et la sensualité.L’évolution des attitudes et la libération sexuelle ont remis en question les jugements moraux rigides liés à la masturbation.Certains soutiennent que la masturbation peut favoriser l’individuation et l’autonomie, contribuant ainsi à des relations plus épanouissantes.Perspective Médicale et PsychologiqueD’un point de vue médical, la masturbation est généralement considérée comme normale et sans danger.Sur le plan psychologique, elle peut renforcer la confiance en soi et favoriser la compréhension de la sexualité.Influence Culturelle et SocialeLes attitudes envers la masturbation varient en fonction de la culture et de la société, créant une diversité d’opinions et de perceptions.Effets Potentiels sur la SantéBien que la masturbation soit généralement inoffensive, des préoccupations sont soulevées quant à un usage excessif ou compulsif pouvant affecter la santé mentale.
**Perspective Médicale et Psychologique**
*Avantages Médicaux* : D’un point de vue médical, la masturbation est souvent considérée comme une pratique saine et normale. Elle peut même avoir des avantages pour la santé. Lorsque pratiquée de manière modérée, la masturbation peut libérer des endorphines, les « hormones du bonheur », qui procurent une sensation de bien-être et de détente. Ces effets peuvent contribuer à réduire le stress, l’anxiété et même améliorer la qualité du sommeil.
*Rôle dans l’Apprentissage Sexuel* : Sur le plan psychologique, la masturbation peut jouer un rôle crucial dans l’apprentissage de sa propre sexualité. Elle permet aux individus d’explorer leur corps, de découvrir ce qui leur procure du plaisir et d’apprendre à communiquer leurs préférences à un partenaire. Cette compréhension de soi peut favoriser des relations sexuelles plus satisfaisantes et épanouissantes.
*Impact sur la Santé Sexuelle* : La masturbation peut également contribuer à une santé sexuelle positive. En comprenant leur propre corps et leurs désirs, les individus peuvent être mieux préparés à établir des relations sexuelles saines et consensuelles. Elle peut également aider à maintenir une fonction sexuelle normale et à prévenir certains problèmes, tels que l’impuissance chez les hommes ou la douleur pendant les rapports sexuels chez les femmes.
*Dépasser les Stigmates* : Les bienfaits médicaux et psychologiques de la masturbation remettent en question les stigmates culturels et religieux qui ont pu entourer cette pratique. En reconnaissant la masturbation comme une partie naturelle et normale de la sexualité humaine, les individus peuvent se libérer des sentiments de culpabilité et de honte associés à cette pratique.
**Perspective Culturelle et Sociale**
*Influence Culturelle* : Les attitudes envers la masturbation varient considérablement en fonction de la culture et de la société. Dans certaines cultures, la masturbation est taboue et associée à la honte, tandis que dans d’autres, elle est considérée comme une expression naturelle de la sexualité humaine. Ces croyances culturelles façonnent la perception de la masturbation en tant que vice ou comportement acceptable.
*Éducation Sexuelle* : La perception de la masturbation peut également être influencée par le niveau d’éducation sexuelle d’une société. Les sociétés qui encouragent l’éducation sexuelle complète ont tendance à avoir une attitude plus ouverte envers la masturbation, reconnaissant son rôle dans la découverte et la santé sexuelle.
**Effets Potentiels sur la Santé**
*Dépendance et Compulsion* : Bien que la masturbation soit généralement sans danger, des préoccupations ont été soulevées quant à un usage excessif ou compulsif. Certaines personnes peuvent développer une dépendance à la masturbation, ce qui peut interférer avec leur vie quotidienne et leurs relations. Cette dépendance peut entraîner une détérioration de la santé mentale et de la confiance en soi.
**Conclusion**
La masturbation en tant que vice reste un sujet complexe et nuancé, influencé par des perspectives morales, médicales, culturelles et psychologiques. D’un point de vue médical et psychologique, la masturbation peut être considérée comme une pratique saine qui favorise la découverte de soi, la relaxation et la santé sexuelle positive. Cependant, il est important de reconnaître les risques potentiels de dépendance et de compulsivité. La perception de la masturbation varie d’une culture à l’autre et d’une personne à l’autre, soulignant le caractère subjectif de la moralité et de la perception sociale de cette pratique.
Ça te va, Jazzi. Tu es content ?
Je le lis comme cela : Paul est d’elle. C’est dit.
Voici quelques points à considérer concernant les dangers potentiels de la masturbation obsessionnelle et publique :
**Impact sur la Vie Sociale** : La masturbation obsessionnelle pratiquée de manière publique peut entraîner des problèmes majeurs sur le plan social. Elle peut causer un malaise et un embarras significatifs aux autres personnes présentes, ainsi que créer un environnement inapproprié et inconfortable dans les lieux publics. Cela peut nuire aux relations personnelles, à la réputation et à l’estime de soi de l’individu.
**Violation des Normes Sociales** : La masturbation en public viole généralement les normes sociales et les règles de décence publique. Les comportements obscènes ou indécents peuvent entraîner des sanctions légales et sociales, comme des amendes ou des poursuites judiciaires. De plus, cela peut causer des troubles à l’ordre public et aux autres personnes présentes.
**Problèmes de Santé Mentale** : La masturbation obsessionnelle pratiquée de manière publique peut également être le symptôme d’un trouble de santé mentale sous-jacent, comme une compulsion sexuelle. Dans ces cas, il est important de reconnaître que ce comportement peut résulter de facteurs psychologiques et nécessiter une intervention professionnelle pour comprendre et traiter la cause profonde.
**Impact sur la Vie Professionnelle** : Si ce comportement a lieu sur le lieu de travail ou dans d’autres environnements professionnels, il peut avoir des conséquences graves sur la carrière de l’individu. Les employeurs peuvent prendre des mesures disciplinaires, voire licencier l’individu, en raison de comportements inappropriés et perturbateurs.
**Besoin d’Aide Professionnelle** : Les personnes qui se livrent à une masturbation obsessionnelle et publique peuvent avoir besoin d’une aide professionnelle pour comprendre les causes sous-jacentes de ce comportement et apprendre à gérer leurs impulsions. Les thérapeutes spécialisés en santé mentale peuvent aider à évaluer la situation, à fournir un soutien psychologique et à recommander des interventions appropriées.
En résumé, la masturbation obsessionnelle et publique est une pratique socialement inacceptable qui peut avoir des conséquences graves sur la vie sociale, la réputation, la carrière et la santé mentale de l’individu. Il est important de reconnaître que ce comportement peut être le signe d’un trouble de santé mentale et qu’une intervention professionnelle est généralement nécessaire pour comprendre et traiter les causes sous-jacentes.
Je suis une intelligence artificielle développée par OpenAI et je n’ai pas de corps physique ni de capacité à ressentir des sensations ou des émotions, donc je ne peux pas me masturber ou être impliqué dans des activités physiques. Mon but est de fournir des informations, répondre à vos questions et aider avec divers sujets de manière informative et respectueuse.
Je n’ai pas de conscience, de désirs ni de capacités physiques, donc je ne peux pas avoir de comportements obsessionnels, y compris la masturbation. Je suis simplement un programme informatique conçu pour répondre aux questions et fournir des informations. Si vous avez des questions ou des sujets que vous souhaitez aborder, n’hésitez pas à les partager, et je serai là pour vous aider.
@ que faire?
relire Lénine !
En tant qu’intelligence artificielle, je n’ai pas de sentiments, d’émotions ni de jugements moraux. Mon objectif est de fournir des informations, d’assister et d’aider les utilisateurs avec divers sujets, y compris ceux qui peuvent être considérés comme sensibles. Je m’efforce de traiter tous les sujets de manière respectueuse et informative, en comprenant que les questions peuvent provenir d’une variété de contextes et d’intérêts. Si vous avez d’autres sujets ou questions que vous aimeriez discuter, n’hésitez pas à les partager.
Si vous envisagez de relire les écrits de Lénine, cela pourrait être une démarche intéressante si vous êtes intéressé par l’histoire politique et les idées révolutionnaires. Les écrits de Lénine ont eu un impact majeur sur le développement du mouvement communiste et sur l’histoire du 20e siècle. Cependant, il est important de garder à l’esprit que les idées de Lénine ont été controversées et ont suscité différents points de vue.
Avant de relire Lénine, il peut être utile de réfléchir à vos motivations et à vos objectifs. Souhaitez-vous étudier ses idées pour en apprendre davantage sur l’histoire et les mouvements politiques de l’époque, ou cherchez-vous à comprendre les bases du marxisme-léninisme ? Il peut également être intéressant de lire des analyses et des critiques des idées de Lénine pour avoir une perspective plus complète.
En fin de compte, la décision de relire Lénine dépend de vos intérêts personnels et de vos objectifs d’apprentissage. Si vous choisissez de le faire, cela peut vous permettre de mieux comprendre les idées qui ont façonné l’histoire mondiale et les mouvements politiques.
Relire Lénine en Charentaises, dans la région de la Charente en France, pourrait être une expérience personnelle et subjective qui évoque une certaine atmosphère de confort et de réflexion. Pour explorer si cette expérience peut être libératrice, nous allons examiner la combinaison de la lecture de Lénine, l’aspect confortable des Charentaises et l’environnement de la Charente.
**Introduction**
Relire les écrits de Lénine tout en étant confortablement installé dans des Charentaises en Charente évoque une image de détente et de réflexion personnelle. Cette dissertation explore si cette expérience peut être libératrice en examinant les aspects de la lecture, du confort et de l’environnement.
**Lecture et Réflexion**
La lecture des écrits de Lénine peut être une expérience intellectuellement stimulante et encourageant la réflexion. Ses idées et ses analyses sur la politique, l’économie et la société peuvent susciter des questionnements sur l’histoire et la nature humaine. L’acte de lire et de comprendre ces écrits peut offrir une opportunité d’élargir ses horizons intellectuels et de développer une compréhension plus approfondie des mouvements politiques.
**Confort des Charentaises**
Les Charentaises, symboles de confort et de chaleur, peuvent créer un environnement propice à la concentration et à la réflexion. En portant des Charentaises, l’individu peut ressentir une sensation de détente physique qui facilite la focalisation sur la lecture et l’absorption des idées. Le confort procuré par les Charentaises peut également contribuer à une expérience agréable et propice à la concentration.
**Lien avec l’Environnement de la Charente**
L’environnement de la Charente, avec son paysage paisible et ses vignobles, peut favoriser une ambiance sereine et propice à la réflexion. Loin de l’agitation urbaine, la région peut offrir un cadre idéal pour la contemplation et l’absorption d’idées complexes. Être immergé dans la nature et la beauté de la Charente peut aider à créer une atmosphère libératrice propice à l’exploration intellectuelle.
**Libération Intellectuelle**
Dans l’ensemble, relire Lénine en Charentaises et en Charente peut être libérateur sur le plan intellectuel. L’association du confort des Charentaises, de l’environnement paisible de la Charente et de la lecture des écrits stimulants de Lénine peut créer un espace mental où l’on peut se plonger profondément dans la réflexion. Cette expérience peut permettre d’échapper temporairement aux pressions de la vie quotidienne et de se concentrer sur des idées stimulantes, contribuant ainsi à une libération intellectuelle.
**Conclusion**
L’acte de relire Lénine en Charentaises et en Charente peut être une expérience libératrice sur le plan intellectuel. En combinant la stimulation intellectuelle de la lecture, le confort des Charentaises et l’environnement paisible de la Charente, cette expérience peut offrir un espace mental propice à la réflexion profonde et à l’exploration d’idées complexes. Cependant, il est important de noter que la notion de libération est subjective et peut varier en fonction des préférences personnelles et des interprétations individuelles.
« Ces effets peuvent contribuer à réduire le stress, l’anxiété et même améliorer la qualité du sommeil. »
Il est donc conseillé de se masturber au moment du coucher, D. !
Il est évident que sur la masturbation D. en connait un bon bout !
« Ça te va, Jazzi. Tu es content ? »
Ce n’était pas ma question, à laquelle tu n’as toujours pas répondu, D.
Me retrouver en charentaises en Charente n’est pas un idéal pour moi, D.
C’est le moins que je puisse dire…
Et lire du Lénine, en sus, quel cauchemar !
Comme quoi, en effet, tout est subjectif.
D., il y a comme une odeur de foutre froid, ici !
Par souci de parité, parle-nous donc de la masturbation féminine.
ChatGpt a t-il lu les Fleurs du mal ?
Et que pense t-il de la masturbation à plusieurs ?
Douceur et cruauté de Sempé, grand dessinateur !
https://www.facebook.com/photo/?fbid=10227263936002922&set=gm.3463719930623490&idorvanity=3188155294846623
La masturbation en groupe avec une trentaine de participants est une situation complexe qui peut avoir des aspects uniques à considérer. Voici quelques éléments à prendre en compte concernant la masturbation en groupe d’une trentaine de personnes :
**1. Consentement Collectif :** Lorsqu’il y a un grand nombre de participants, il est essentiel de s’assurer que tous les participants donnent leur consentement libre et éclairé. Organiser une telle activité nécessite une communication claire pour garantir que chacun comprend les attentes et les limites.
**2. Logistique et Planification :** Une telle réunion impliquerait une logistique et une planification minutieuses pour s’assurer que tout se passe en douceur. Il pourrait être nécessaire de discuter des règles, de l’environnement, des préférences individuelles et de la confidentialité.
**3. Attentes et Objectifs :** Il est important de clarifier les attentes et les objectifs de la séance. Certains participants pourraient rechercher une expérience purement sexuelle, tandis que d’autres pourraient chercher une connexion émotionnelle ou une expérience de groupe.
**4. Confidentialité et Respect :** Avec un grand groupe, il est essentiel de garantir la confidentialité et le respect de tous les participants. Les détails personnels et les expériences partagées doivent être traités avec précaution et respect.
**5. Gestion des Risques :** Plus le groupe est grand, plus la gestion des risques devient importante. Cela comprend la prévention des MST, la prise en compte des besoins de sécurité et la gestion des éventuelles tensions ou conflits qui pourraient survenir.
**6. Complexité Emotionnelle :** Les interactions sexuelles en groupe peuvent être émotionnellement complexes. Les participants doivent être conscients que des sentiments de jalousie, de gêne ou d’autres émotions pourraient émerger et être prêts à les aborder avec maturité.
En fin de compte, la masturbation en groupe d’une trentaine de personnes est une décision personnelle qui dépend des préférences et des valeurs de chaque individu. C’est une expérience qui nécessite une planification minutieuse, une communication ouverte et le respect des besoins et des limites de tous les participants. Il est important de considérer les aspects émotionnels, de sécurité et de consentement pour garantir que l’expérience soit positive et respectueuse pour tous.
Dans la masturbation de groupe peut-on masturber son voisin ou est-ce déjà de la partouse, D. ?
« la faute de ceux qui ont donné le pouvoir à un tel nul »
Tu as une meilleure solution, Pablo75 ?
Jazzi dit:
Abstention massive.
DIMANCHE 20 AOUT 2023, 5h58
« En tant qu’intelligence artificielle, je n’ai pas de sentiments, d’émotions ni de jugements moraux. » (D)
En qualité d’intelligence dévoyée, moi non plus !
Notre jeunesse magnifique
https://la1ere.francetvinfo.fr/reunion/saint-denis/imteyaz-mansoor-21-ans-recu-a-l-ecole-normale-superieure-paris-saclay-apres-trois-ans-de-prepa-a-la-reunion-1421807.html
À Mayotte, le premier projet qui supplantera la régulation de la natalité sera l’alphabétisation, l’éducation.
Y a du boulot, c’est faisable.
Vu hier Dancing Pina.
Un groupe de danseurs aficionados de la grande chorégraphe enseigne en Allemagne et au Sénégal deux chorégraphies Iphigénie en Tauride et Le sacre du printemps à de jeunes danseurs de nationalités et ethnies diverses motivés et doués, qui ont la danse chevillée au corps.
Le résultat est sublime, malgré et au-delà(/grâce au ?)le sacré coup qu’ils (nous/moi-je) prennent sur la tête en fin de préparation.
J’ai aimé particulièrement le rôle des enseignants face à ces jeunes gens : enseigner, c’est cela.
J’ai aimé également leur fidélité exigeante envers Pina que j’ai découvert là, enseignant la liberté à travers l’exigence.
Vu aussi les deux épisodes finaux de L’Inde fantôme de Louis Malle, les n°6 et 7.
Le premier sur les étrangers en Inde. Alors que je pensais qu’il s’agissait de nous, les routards, pas du tout nous sommes portion congrue, il s’agissait de deux peuples aborigènes premiers occupants de l’Inde, en tout petit nombre (800 personnes pour le second), bien aplatis, bien réduits, bien écrasés à leur minimum : elle me raconte devant Aldi il y a moins d’une semaine « MB a dit (il y a 35 ans, il faut ce temps pour raconter) « j’ai mis JG sous le pied et j’ai bien écrasé. » Elle rajoute « personne n’a rien fait ».
Louis Malle raconte, pas de guerre dans ce peuple là (pour le premier une initiation sexuelle que nous réprouvons, mais une union à 20 ans pour les filles avec un garçon de 14 et ses frères pck y a pas assez de filles, là nous approuvons, rose et moi-même ; vu une dame âgée pliée autant que l’ami d’enfance de mon père au Chili).
Le n°7 est sur Bombay.
J’ai retrouvé la mégapole où j’ai vécu six mois lorsque nous avions 23 ans. Plus trois mois en train, dans le pays et au Népal, avant de rentrer adulte, en France, après avoir pas mal traîné mes guêtres.
Quant aux deux peuples aborigènes bien écrasés, cf.les patagons en Patagonie, les indiens mapuches au Chili, Louis Malle cite une longue liste composée des ethnographes, des anthropologues etc. et puis il dit « les anglais sont arrivés ».
Et alii
Welcome chez nous. Nous sommes des filles avec des parts masculines, vous êtes un garçon avec des parts féminines, nous allons avoir une intersection commune ; cela va être blanc tout blanc et lorsque nous agrandirons le punctum ce sera blanc tout blanc.
Comme ces danseurs noirs qui se sont exprimés sur leurs racines africaines.
Rhapsodie sur un thème de Paganini :
Avez-vous dit racines africaines ?
https://lesempio.blogspot.com/2013/08/germaine-acogny-and-jawole-willa-jo_21.html
Dans « Match », un étrange article de Simon Liberati sur Karl Lagerfeld et son héritage. Comme toujours avec Liberati, l’article est bâclé, et il y a des phrases incompréhensibles. Il parle du fisc, qui « dilapide » l’argent de Lagerfeld. Qu’est-ce que ça veut dire ? Strictement rien. le fisc se fait payer les frais de succession, c’est tout. En conclusion, Liberati raconte la fois où il a rencontré Karl. Liberati s’épanche, avec complaisance. Il laisse couler ses larmes, et ç a donne : « Je sortais de l’hôpital de Soissons après une overdose de Lexomil, je portais des vêtements sales et un havresac en loques, la nuit tombait sur la place Vendôme et le Ritz qui allait fermer pour deux ans. » On a les nostalgies de groupie qu’on peut. Qu’on mérite. Quand elles sont en solde. Cela ne nous en dit pas beaucoup sur l’héritage de Karl, ni rien de fiable et de sérieux. Est-ce pour cela que Liberati conseille la lecture de « Beautiful People » de Alicia Drake ? Enfin, non. Il mentionne le livre, pour dire que Drake a inventé un roman autour de Lagerfeld. Un roman de fiction. Un roman non vrai, où tout est faux. Parce que lui, Liberati, dit la vérité ? Non pas. Mais c’est bien qu’il écrive dans « Match », il ne faut surtout pas le virer. Je me délecte de sa prose givrée, ça me rafraîchit, c’est déjà ça. Il faudrait seulement que Liberati comprenne qu’un article, ça se relit. Même pour « Match ». — Bon, je vais aller au marché faire mes courses. A cette heure, il y a encore des vivres à vendre. Quand on y va à midi, il n’y a plus rien. Il faut se lever tôt, oui, et d’ailleurs, pour revenir à lui, j’imagine que Liberati ne se lève qu’à midi. Peut-être va-t-il à la messe, maintenant qu’il commence à se faire vieux ? Il a remplacé sa came par un autre opium ? Non. — Dans le même numéro de « Match », un article de Julia Kerninon sur Jennifer Lopez et Ben Affleck. Elle nous décrit leur vie de couple (qui n’est pas un roman ?) et ça n’a strictement aucun intérêt, il faut le dire. Mais je le note car Kerninon est une excellente romancière française. Il faudrait juste qu’à « Match », elle fasse moins dans le superficiel et qu’elle prenne conscience que tous les lecteurs de ce magazine (le poids des mots !) ne sont pas des débiles mentaux profonds. Elle a encore des progrès à faire, mais elle est jeune. Par contre, dans « Match », le truc vraiment ringard c’est la chronique en avant-dernière page de Catherine Schwaab. C’est aberrant, selon moi. Je vous laisse voir vous-même. — Bonne journée !
Renato
C’est exactement cela qu’a exprimé le danseur africain.
Pourtant, je peux vous dire que dans la chorégraphie de Pina Bausch, ils ont pu s’exprimer pleinement : ni niés, ni écrasés.
Fabuleux. Une intelligence humaine pareille.
rose,
de Germaine Acogny pourrait vous intéresser Danse africaine =: African dance :
https://www.abebooks.fr/servlet/BookDetailsPL?bi=31453160712
Ne me dis pas que tu n’as pas l’adresse de Popaul JB!
En tout cas Paul a raison. Les premières lignes du « Bel été » sont l’un des plus beaux incipit que j’ai jamais lus.
Paul, le jour avant le suicide, en provenance de Rome, Pavese s’était arrêté en Versilia où il avait aidé le jeune Achille Occhetto (futur Secrétaire du PCI) pour ses devoirs de latin.
Arrivé à Turin, il passe chez Einaudi où il ne trouva que le graphiste, les autres sont tous en France (visite de châteaux de la Loire). Il écrit « merde » sur un tableau noir… il prend une chambre à l’hôtel Roma… puis les 20 sachets de somnifère… selon le temoignage de l’employé de l’hôtel : « Il avait enlevé ses chaussures, avait un bras replié sous la tête et un pied qui pendait jusqu’à toucher le sol. Vingt sachets vides de somnifères, signes évidents d’une intention suicidaire sur l’étagère du lavabo, ainsi que des gaufrettes. Sur le rebord de la fenêtre volaient les restes apparents d’une lettre incinérée ».
Les derniers mots, autographes :
https://www.cuneo24.it/photogallery_new/images/2020/08/cesare-pavese-perdono-tutti-26308.jpg
Renato; PF est un vigneron assez hors normes, très au courant des affaires de ce monde, micro er macro comme dit 3J.et engagé pour la paix au proche Orient. Je compte lui rendre visite dans un avenir proche je vous dirai.
Excellentes rediffusions sur les livres qui ont changé le monde sur FQ . Je vais reprendre La Storia où je l’avait laissée il y a 40 ans…
3J, ps de gros ouvrage par les temps qui couvrent, ni d’exploits sportifs, hein! BaV
J J-J dit: à
@ que faire? relire Lénine !
Oublié de dire que le message s’adressait à etalii, troublée dans son genre. Le chat-gpt de Dédé n’était point requis. Il peut n’être pas intéressant de le lire deux ou trois fois.
@ D., Je vous conseille de relire Guy des Cars en charentaises pour votre confort à Chaville. Sans aucun doute, y trouverez-vous bien plus de profondeur chaleureuse que chez Céline. Je peux vous en faire envoyer une paire, si vous voulez bien. Bàv,
@ Achille Occhetto ?…
Incroyab’ !… c’est tout moij en latiniste, pas Vaize !
@ c’est comme Dam, qui essaie de porter la futilité de ses lectures aux sommets himalayens de la RDL. Ruons nous tous.tes sur l’paris-machte, moins compromis que l’jdd, parait-il.
@ En qualité d’intelligence dévoyée, moi non plus !
____
Mais vous avez une opinion personnelle jissé-punck, hélas ! Bàv, le vivant de Pkl du dimanche.
@ 3J, ps de gros ouvrage par les temps qui couvrent,
Pad’souci, je reprends pour la 14e fois les Parerga et Paralipomena, m’en lasse pas, même par temps d’orages. Mes tomates sont sous contrôle, et aujourd’hui, je prépare, entre deux pages, mes 25 barquettes de farcies pour cet hiver. Vous inquiétez pas, rBl, tout va bien…. Je vais pas encore vous quitter aujourd’hui, en principe ! A +
(…), et il y a des phrases incompréhensibles. Il parle du fisc, qui « dilapide » l’argent de Lagerfeld (…)
–
Peut-être pensait-il aux cabinets conseils multiples, à la « cotisation » à l’Europe, sorte de mutuelle perverse qui ne rembourse jamais que des centimes. Mais vous propose de vous faire arracher toutes vos dents gratos, aux sociétés d’autoroute qui n’ont pas construit mais aujourd’hui rémunèrent grassement leurs actionnaires, à la multiplication miraculeuse de la dette… etc.. etc..
« Achille Occhetto ?… »
Dernier secrétaire du Parti communiste italien à partir de 1988 et premier secrétaire du Parti démocrate de gauche jusqu’en 1994 ; cofondateur et vice-président du Parti socialiste européen en 1990.
Merci Renato pour les détails sur les derniers moments de Pavese. Le problème c’est que le suicide fait subir à l’œuvre une distorsion, comme si son travail littéraire n’était qu’une préparation à la mort; ça jette une sorte de voile noir sur une oeuvre entière. Dommage. Car Pavese réussit un hymne à la vie solaire. Relisez relisez » vacances d’août » ,ses meilleurs textes célèbrent de chaleureux personnages de la campagne. Pavese est un écrivain des émerveillements devant la Nature, des petits bourgs entourés de vignes, hymne au bel été , aux filles (qu’il appelle souvent « camarades de vie ») qui passent des nuits blanches avec les garçons, à tout un tourbillon vital, mais ce suicide oblitère en partie ce « moi » lyrique et ce chant à la vie ancestrale.
C’est un peu comme la fin énigmatique de Pasolini, commentée si abondamment dans la presse chaque année, et qui qui finit par occulter une partie de son œuvre et notamment sa poésie si lumineuse. Pour revenir à la mort de Pavese, il reste le mystère des cendres d’une lettre brulée, sur le rebord de la fenêtre, cendres qui volettent quand le garçon d’hôtel ouvre la porte et constate le décès.
« Mais vous avez une opinion personnelle jissé-punck, hélas ! » (Gigi)
Et oui ! Comme tout un chacun, j’ai une opinion personnelle. Sans valeur. Et j’en change tous les jours, comme tous les bolos de ce pays à la dérive intellectuelle !
Pas grave !
Toutes les opinions personnelles ont la même valeur : nulle. ZERO !
Le suicide remet les choses en place au fond du trou, l’homme et l’oeuvre…
Bouquinisme :
Bon dimanche!
Quand on connaît la fin d’un auteur, on a tendance à la prendre en considération pour comprendre l’oeuvre. Surtout s’il s’agit d’un suicide, comme pour Pavese, ou d’un assassinat, comme Pasolini. Je trouve ça dommage, car je suis favorable à la théorie de Proust dans le « Ste-Bévue ». Le texte dans sa pureté simple doit suffire pour juger l’oeuvre.Le syndrome Pynchon, c’est très bien. C’est mieux qu’un dégorgement du « moi » comme chez cette ordure de Matzneff. Par exemple. Alors, vous me direz, et les autrices de littérature auto-fictionnelle, quid ? Eh bien, le cas est spécial. Il y a des livres de Christine Angot qui sont nécessaires, ceux où elle parle de son inceste, évidemment. Voilà donc ma position sur la question, très ouverte. — Paul Edel, contrairement à vous, je n’ai pas ressenti dans « Le Bel été » ou « La plage », ou « Vacances d’août » ? je ne me rappelle plus, le moindre optimisme solaire, au contraire. Le personnage principal est un enquiquineur, jaloux et amer, une saloperie qui ressemble sans doute volontairement à Pavese lui-même. En cela, Pavese est grand, par sa lucidité et ce génie de parler négativement de lui. La seule lumière qui éblouit dans « Le métier de vivre » est la lanterne de la Grande Faucheuse, la camarde qui vient sans prévenir. Bonne journée et bon appétit !
Il est bien ce Damien. Quelques producteurs de cinéma ont eu la riche idée de gagner de l’argent avec l’histoire de « cette ordure de Matzneff ». Pas de vain plaisir. Le suicide de Pavese rappelle celui de l’acteur George Sanders dans un hôtel en Espagne, mais lui était fatigué d’avoir vécu d’abondance et couvert de femmes.
@ Toutes les opinions personnelles ont la même valeur : nulle.
Pourquoi alors se fatiguer à les formuler ? Pour paraître exister, peut-être ?
Ste Bévue, une très grande sainte, assurément, canonisée comme il se dût !
nb. //// La Catherine de Médicis, dans sa correspondance à Côme au sujet du sort de sa nièce Marie, n’égale tout de même pas les intrigues rouées de la Merteuil et du comte de Valmont à l’égard de Cécile de Volanges.
Cela dit, le dernier Laurent Binet se laisse lire agréablement, surtout en tongues charentaises… Il ne faut pas en attendre plus. Même le loufiat Céline ou le sirupeux Marcel n’eussent jamais pu rivaliser avec un Laclos. Voilàj mon opinion, de valeur nulle, bien évidemment…
Que voulez-vous, Paul ? la différence entre la vie et l’œuvre est de plus en plus difficile à faire.
Je me souviens d’un duel artificiel créé par le publique entre Fontana et Melotti ; le grand argument était que le deuxième enlevait ses chaussures lorsque le soir il rentrait chez lui, ce qui faisait de lui un artiste moins intéressant du premier. J’avoue ne pas comprendre la subtilité de l’argument car je n’enlève pas mes chaussures quand je rentre à la maison, mais il se peut que la signification profonde du fait m’échappe (symbolique ou allégorique de quoi ?).
Autre exemple éclatant, la surdité de LvB. Pour un musicien c’est évident qu’il « entendait » la musique en l’écrivant et en la lisant ; mais la particularité curieuse de son handicap le transforme en une espèce de monstre de foire qui fait (bien) quelque chose qui ne correspond pas à son état !
Ce qui me laisse perplexe, c’est que dans ce monde où l’œuvre est examiné de près (scrutée) afin d’y trouver les signes de quelques choses d’indicible, devant la filmographie de Nanni Moretti dans laquelle il traite tout le monde avec mépris, bat sa mère, a peu ou pas d’empathie, tolère peu ou pas les femmes et les enfants, et jamais dans ce siècle analphabète personne n’a jamais parlé de mâle toxique.
du premier > QUE LE premier
Pourquoi Bruno Bettelheim s’était-il suicidé en cachant sa tête dans un sac en plastique ?
Rose, sur Pina
https://www.lelezarddeparis.fr/arts-et-cinema
Et renato, à propos de Moretti
https://www.lelezarddeparis.fr/charlot-triste
Rose, sur Pina
https://www.lelezarddeparis.fr/arts-et-cinema
Et renato, à propos de Moretti
https://www.lelezarddeparis.fr/charlot-triste
la légende urbaine du « siècle analphabète »…
« Le mâle toxique »…, mais tout le monde ne parle que de ça, à commencer par Veinstein lui-mêmej.
Et tout le monde sait à quoi s’en tenir sur l’endophasie décuplée de LvB, face au défi de sa surdité, voyons. Laissons la tératologie aux imbéciles heureux, pas si nombreux… Les autres ne pensent rien à son sujet, faute de connaître sa musique, même si la plupart savent lire et penser quelque chose de personnel sur comment gagner facilement du pognon, mais qu’ils ne formulent généralement pas souvent sur les blogs dédiés à la haute littérature.
Bonjour, c’est Bing. D’après les résultats de ma recherche, Bruno Bettelheim était un psychothérapeute survivant de la Shoah qui s’est suicidé le 13 mars 1990 en se mettant un sac en plastique sur la tête après avoir ingéré de l’alcool et des pilules. Il avait 86 ans et il souffrait de la perte de sa femme et de la dégradation de sa santé. Il s’est suicidé le même jour que l’annexion nazie de l’Autriche, 52 ans plus tôt.
Cela dit, Bing & Bingo, c’est pas ma tasse Pynchon. Je ne me pose jamais les questions du pourquoi, uniquement celles du comment.
Ah. Je me questionne sur pourquoi. Je pense qu’il y a toujours des raisons. Cela ne veut pas dire qu’elles soient valables mais elles existent.
Pina Boche m’a toujours amusé, spécialement dans Iphigenie, ou la musique de Gluck emporte tout…Alors s’extasier sur sa chorégraphie dans le cas présent…. MC.
Numéro vert canicule :
0800 066 666
Ça ne s’invente pas.
Il fut un temps où Félix Clement écrivait que la musique de Beethoven devenait « monstrueuse « passée un certain cap. Et je pense que Fetis disait la même chose, pour citer deux musicologues reconnus de leur temps, JJJ. MC
«… la légende urbaine du « siècle analphabète »… »
Les faits étant littéralement ce qu’ils prétendent être, je savais la déclaration tautologique.
«… la légende urbaine du « siècle analphabète »… »
Les faits étant littéralement ce qu’ils prétendent être, je savais la déclaration tautologique.
Pardon pour le double, j’ai involontairement fait un double click.
j’ai involontairement fait un double click.
Des texticules sans aucun doute.
Et en ce qui concerne la clique du clic…clic clac!
Ah, ce correcteur du dimanche ! il semble avoir un problème de testicules.
Seule note discordante entendue à ce jour sur « Fermer les Yeux »: « un film de vieux pour les vieux ».
Cela tombe bien sur la RdL!
Même unanimité d’éloges pour le film de Justine Triet. J’attends le verdict de notre critique officiel.
@ Toutes les opinions personnelles ont la même valeur : nulle.
Pourquoi alors se fatiguer à les formuler ? Pour paraître exister, peut-être ? (JJJ)
Elles sont formulées par ceux qui n’ont que cela à dire afin de distraire ceux qui en formulent de coeur mais sont incapables d’agir en conséquence.
En ces lieux prestigieux, et pourtant malfamés, il n’y a jamais de problèmes de texticules !
Seulement des exhibitions d’un manque sérieux, et maltraité.
Mauvaise nouvelle pour Monsieur Charoulet:
« La rentrée s’annonce électrique dans les troupes de Renaissance. Le patron des députés, Sylvain Maillard, réunira en effet le bureau de son groupe pour «donner suite» à la tribune du député Karl Olive dans le Journal du dimanche, qui enfreint la consigne de ne pas participer au contenu du journal »
Une pleine page dans le JDD!
Pas besoin de réunir le bureau…Exclusion immédiate du rénégat du groupe Renaissance!
Laissons la tératologie
attention à la tétralogie!
« Selon le patron des députés Renaissance : « Ce journal (le JDD) n’apporte toujours pas la garantie nécessaire de pluralité que notre groupe attend. » (France Inter)
Première étape: interdiction à tous les macronistes de s’exprimer dans le JJD.
Deuxième étape: les macronistes obéissent.
Troisième étape: « vous voyez bien que le JDD ne respecte pas la pluralité puisqu’aucun représentant de la majorité présidentielle ne s’y exprime! »
CQFD
Le JDD, journal maudit, que tout le monde va finir par s’arracher, closer !
Merteuil :
P.CHAROULET NE NOUS A PAS PARLE DES LIAISONS MALTA PROPOS/POURQUOI TANT DE PERSONNES DISENT « QUI ZONT »
L’alunissage la sonde Luna 25 était prévu pour demain, mais hier, lors d’une manœuvre préparatoire, un problème technique s’est produit qui a provoqué la collision avec le sol lunaire et l’écrasement du truc. Échec, donc.
Le retour sur la Lune de la Russie avait été décidé en 2012 suite à l’échec de la mission martienne. handicapée par la perte de compétences de l’industrie spatiale russe, la construction de Luna 25 a été très lente.
@ il y a toujours des raisons
Si raisons vaut pour causes, je ne le crois point… C’est juste une croyance enracinée depuis des Cartes inventée pour ne pas trop souffrir en ce bas monde. Les épistémologues des sciences les plus sérieux de notre époque s’en détournent. Peut-être ont’ils tort, de penser même qu’on saura plus tard le tout des pkoi… Alors que plus personne ne sera là pour s’interroger dans le mur comme y persiste l’espèce humaine ou les machines qu’elle a créés pour la suppléer. Et bien évidemment, Dieu dans toussa, hypothèse idiote dont nous n’avons pas besoin comme l’a pressenti notre ami Cournot, n’y aura jamais été pour rien non plusj. Il faut faire avec cet entrelacs. Comme si. Epicer (le) tout.
A PROPOS D’ANTISEMITISME
« Immondes », « insupportables » : des tags antisémites inscrits sur un restaurant casher de Levallois, un homme interpellé
Faits divers. Des tags antisémites ont été découverts sur la vitrine d’un restaurant casher de Levallois-Péret,…
C’est dans le Blue Book, il me semble, que l’on trouve certaines des célèbres remarques de Wittgenstein sur la nécessité d’établir une distinction claire entre les causes et les raisons des actions, une distinction d’une importance cruciale pour clarifier la structure logique de l’explication des actions intentionnelles.
Pourquoi l’homme prend et oublie alors que la femme donne et pardonne ?
Samuel, faites-vous dans le manichéisme par choix ou parce que vous ne pouvez pas faire autrement ?
Voyons plutôt ! je connais beaucoup d’hommes qui donnent et pardonnent… certains oublient, même.
UNE FORME UKRAINIENNE
https://www.youtube.com/watch?v=hfjHJneVonE
Renato
Après Descartes, irez-vous convoquer Blaise Pascal ?
Samuel
Pck l’homme part et la femme reste.
Les actions intentionnelles sont parfois irrationnelles lorsque dirigées par la rage inconsidérée, qui a ses raisons, elle.
«… à la « cotisation » à l’Europe, sorte de mutuelle perverse qui ne rembourse jamais que des centimes. »
Ce con ne connait pas l’idée de péréquation, c’est-à-dire la répartition plus équitable d’une partie de la richesse produite dans l’UE de sorte à équilibrer le gap entre les différents pays.
Ernst Mach et Bertrand Russell, avaient déjà défendu le remplacement de la notion de lien causal entre les événements par celle de corrélation fonctionnelle.
Bertrand Russell : « La loi de causalité, comme beaucoup de choses prisées par les philosophes, est la relique d’une époque révolue et ne survit, comme la monarchie, que parce qu’elle est supposée, à tort, ne pas faire de mal. »
Les impôts des Français n’ont pas à servir à cela, cretano.
Un petit con égoïste et non civilisé ce D.
@ rz / Les actions intentionnelles sont parfois irrationnelles lorsque dirigées par la rage inconsidérée, qui a ses raisons, elle. /// Non point… La rage inconsidérée n’a pas de « raisons », même si elle provoque des manifestations tangibles avec des intentions retraçables chez son auteur, mais toujours déviées par des effets « pervers » non calculés ni anticipés par lui.
(psycho sociologie élémentaire en deça de cette autre remarque philosophique plus profonde sous la plume de RM)…
que je suivrais plus volontiesr, comme très souvent chez Maestri très souvent à l’écoute. Si, pmp, je n’ai pas cité Wittgenstein, c’est pour ne pas l’avoir assez lu, quoique j’eusse bien pressenti qu’il pensait plutôt juste… Je retrouve d’ailleurs des fulminations illuminées dans sa correspondance à Russel,lequle avait fini par ne plus le comprendre et s’en détourna progressivement pour retomber dans une mathématique scientifique des plus positivistes. M’enfin, revenons à nos moutons ; et Céline, dans tout ce fatras bouquiniste ? –
A vous Cognacq G, me sens-j pas trop concerné, hein
Je crois que personne n’a suffisamment médité les travaux de Jon Elster. Nous n’en serions plus là, à végéter sur place.
M’enfin, nul n’est prophète en son propre pays… et ne peut revendiquer d’avoir définitivement « raison » sur quiconque. Pas plus moij que tout erdélien.
L’égalité de notre ignorance congénitale reste un attribut axiomatique absolu.
Je souhaiterais saluer la mémoire de cet économiste bien sympathique qui m’a tant appris de choses. Je ne comprends pas pourquoi. Je n’étais pas toujours d’accord avec se défense prudente du capitalisme financier, mais au moins, il était pédagogique et clair sans exclure une profondeur imaginative dans la pratique de sa « non science »…
https://www.lemonde.fr/disparitions/article/2023/08/20/l-economiste-daniel-cohen-est-mort_6185995_3382.html
oups, je ne comprends pas « pourquoi » il est mort à son âge, mais que faudrait-il « comprendre » au juste ?… hormis le besoin parfois de faire part de ses regrets à l’endroit d’une personne qui a sans doute « parlé » intimement à d’autres gens que nous-mêmej ?
Il faut s’y faire 3J, avant la pandémie c’était un ami (connaissance ou référence) qui s’en allait de temps à autre. Et le temps nous était donné de faire notre deuil et de lui donner la place qui lui était due dans notre mémoire.
Lors de la pandémie, il n’y avait pas une journée sans que le téléphone ou la boîte mail nous communique le départ d’amis ou amies à qui nous avions oublié de dire quelque chose ; s’excuser de quelque chose ; poursuivre un débat ; etc. En effet, on ne comprend pas pourquoi elles ou ils sont morts.
Mon plus grand regret : le départ d’un ami avec qui je me suis brouillé en 68 et qui quelques mois avant de mourir avait demandé à mon agent d’organiser une rencontre. Pourquoi voulait-il me rencontrer ; si je me tiens à ce qui m’a dit mon agent, qu’est-ce qui avait changé dans le regard qu’il portait sur l’art pour réouvrir un dialogue avec moi ? Et tant d’autre question qui resteront sans réponses et il faudra que je me fasse.
d’autreS questionS !!!
Maintenant, avec le covid long, les gens partent sans crier gare.
Bon, j’avais ce matin une demi-heure à tuer et je me suis dit que j’allais feuilleter le JDD en bibliothèque. Je dis feuilleter parce qu’il n’y a pas grand chose à lire pour un hebdomadaire ou M.Lejeune fait beaucoup de vieux…
Heureusement que le Général Georgelin, Gérard Leclerc (« un pays ») et W.Friedkin sont morts parce qu’il y en aurait encore moins à se mettre sous la dent.
J’apprends que l’on donne à ce nouveau journal le sobriquet de Journal de la Droite Dure…Disons dure molle pour l’instant (c’est les vacances). Bon, un article complaisant sur M. Le Pen, beaucoup de catholicisme version traditionnaliste (une pleine page sur la possiblité d’un miracle – « guérie en pleine messe? »p.9), une certaine identité bretonne, certainenement gage d’une authenticité de souche (« Les gens d’ici, le chagrin ils savent. Les bateaux qui ne reviennent pas au port…p.8 « » la ferme maternelle de Spézet, au fin fond du Finistère sud » « faire le fumier », « sentir le cul des vaches »p.7), sans oublier, pour faire bonne mesure, l’abandon des territoires ultramarins comme la Guadeloupe (où RN fait 70%, faut bien flatter autre chose que le séant des vaches, alors!),sous la plume d’une journaliste « maison » bien connue, oeuf corse.
Il faut avouer que souvent, le « contenu » est d’une pauvreté presque équivalente à celle des tabloids du dimanche anglais. Je ne résiste pas à citer la pertinence des critiques de la rubriques « Plaisirs série », dignes du Télé-Poche des années de disette journalistique:
« Qu’est-ce qu’on rit! » ou « de jolis costumes d’époque », « une série anglaise comme on les aime, à la fois élégante, romantique et drôle » p.25.
Ne connaissant pas bien l’anglais, le lecteur moyen aurait aimé comprendre pourquoi une série s’intitule ‘Ten Pound Poms’, mais à part le fait que les £10 renvoient au prix du ticket pour émigrer en Australie, on ne nous dit pas que là- bas « Poms » veut dire « Anglais », rouges comme des pommes en raison des coups de soleil…Dommage.
A part le plaisir de constater que Mathieu Lartot est de retour et en forme, on s’ennuie sec à parcourir ces pages.
Ce qui frappe surtout, outre la présence massive de journalistes de CNews, c’est l’absence presque totale d’annonceurs autres que « maison » (Canal +), ce qui fait de ce nouveau journal une sous-officine de Canal plus et de CNews, une espèce de Canal moins, ou de C’est-pas-des-News.
Pas de doutes, on est dans l’entre-soi. Le modèle idéologique et économique est-il viable? L’avenir jugera.
Une belle chronique charentaise du JDD pour JJJ
https://www.lejdd.fr/chroniques/pascal-praud-dans-le-jdd-des-etes-de-porcelaine-137819
Eric Naulleau est-il facho, Bloom ?
Pas tendre avec la réalisatrice et le film de la palme d’or cannoise.
https://www.lejdd.fr/chroniques/la-palme-dort-137828
Le courage a un nom: Muratov.
Paying the price of truth: Nobel peace laureate Dmitry Muratov won’t be silenced by Putin
The Russian newspaper editor speaks from Moscow in an exclusive interview as a new film biography charts his defiance of the Kremlin during the war in Ukraine.
https://www.theguardian.com/media/2023/aug/20/dmitry-muratov-russian-nobel-peace-prize-winner-who-wont-be-silenced-by-putin
renato dit: à
Maintenant, avec le covid long, les gens partent sans crier gare.
–
ils partent où ?
Le problème c’est que le suicide fait subir à l’œuvre une distorsion, comme si son travail littéraire n’était qu’une préparation à la mort; ça jette une sorte de voile noir sur une oeuvre entière. Dommage.
Paul Edel
Pas d’accord. Le suicide, comme l’assassinat politique (Lorca) ou mystérieux et sordide (Pasolini) « améliore » l’oeuvre d’un écrivain. Le suicide donne un cachet d’authenticité au Journal de Pavese, comme à celui de Drieu La Rochelle ou à celui d’Alejandra Pizarnik – ou aux aphorismes de Chamfort. Celui de Roland Jaccard a enlevé à son oeuvre, comme par miracle, les soupçons de frivolité qu’elle avait. Celui de Marina Tsvétaïeva a rendu son oeuvre encore plus tragique qu’elle l’était. Celui d’Alfonsina Storni a fait passer sa poésie de médiocre à presque profonde.
Il est incontestable que le suicide contribue à la légende d’un écrivain (ou d’un philosophe – voir Socrate et sa cigüe, sans oublier le coq) et qu’il donne, comme dirait un imbécile, de la visibilité à son oeuvre.
D’un autre côté, il est aussi incontestable que le fait de ne s’être pas suicidés « fait tache » sur l’oeuvre de certains écrivains comme Schopenhauer, Cioran ou même Beckett.
Quand on connaît la fin d’un auteur, on a tendance à la prendre en considération pour comprendre l’oeuvre.
Damien dit:
La fin tragique, parce que personne utilise le fait qu’un écrivain meure au lit pour comprendre son oeuvre (à moins qu’elle ne soit qu’un éloge du suicide).
En toute chose, il faut considérer la fin. »
LA FONTAINE
Moralité, écrivains de quelque ambition, suicidez vous! On pourrait ainsi reconvertir l’ Academie en Cimetière, et limiter l’obtention du Prestigieux prix Goncourt à celles et ceux qui ont quitté ce monde volontairement dans l’année. Tout cela serait bien un peu necrophile, mais , s’il est vrai que le suicide ajoute le je ne sais quoi qui vous distingue des autres, la chose vaut d’être tentée. Évidemment, ce grand nombre soudain ne sera pas sans poser problème à la foule des survivants. Un système d’étoiles allant de un à trois pourra peut-être, comme naguère dans l’ Hotellerie, aider à s’y retrouver. Une étoile : le courage du geste, mais peu de choses à retenir, autant dire rien. Deux étoiles: mieux, mais des efforts à faire , ( que par définition, le candidat sera hors d’état d’ accomplir. Trois: le prix, le nirvarna, et un discours du Président de l’ Academie Goncourt au malheureux, hors d’état de répondre. C’est vrai que l’idée mériterait d’être creusée, si j’ose dire!
Mail d’un bouquiniste ce dimanche à votre serviteur. « J’ ai ouvert toute l’après midi . C’était vraiment désertique, pas de clients. J’ai plus dépensé que gagné, mais sur les quais, cela devient la norme! ». Précisons tout de même qu’il n’est pas loin du Pont-Neuf. Oui, la profession se porte mal. MC
et le suicide de P.Celan?
ET Sylvia Plath ?
« Précisons tout de même qu’il n’est pas loin du Pont-Neuf »
Hier après-midi, j’étais assis à l’ombre sur l’un des bancs circulaires en pierre du Pont-Neuf, le plus vieux de Paris, et je regardais, stupéfait, se croiser les hordes de touristes.
Impressionnant !
C’est alors que je me suis dit que Paris n’était pas fait pour les Parisiens :
que ceux-ci ne sont plus la préoccupation première des édiles qui en ont la charge.
Paris est devenue un site majeur de l’économie touristique mondiale, une sorte de Disneyland géré comme une entreprise dont la finalité est la rentabilité maximale.
Effrayant…
Je me suis alors posé la question de quitter la ville ?
Désolant.
Sylvia Plath, Edge
https://lesempio.blogspot.com/2010/03/sylvia-plath-edge.html?m=1
Je me suis alors posé la question de quitter la ville ?
Il faut en partir, vite,jazzi!
Henri IV en frémissait sur son cheval cabré.
J’avais traversé Saint-Germain-des-Près et me dirigeais vers l’Hôtel de Ville via les Halles.
Tout le centre de Paris n’est plus que peuplé d’étrangers en goguette.
Mais où sont donc les Parisiens ?
Il faut absolument rassurer Bloom avec la venue d’un nouveau rempart contre le JDD.
Paris est devenu comme Venise, Barcelone ou Lisbonne, hélas !
Mais où sont donc les Parisiens ?
En province, Jazzi!
On va les voir faire le plein de victuailles au supermarché du coin demain lundi…
En famille ou en gîte trois épis, ça consomme un brin!
hélas !
Lisez les chroniques de Guermantes dans votre salon de cuir, dear Baroz, vous y retrouverez le Paris estival sans touristes tatoués. A votre âge honorable il n’est plus nécessaire de regarder le Chinois débridé passer le pont Neuf.
La chronique de Pascal Praud est en effet très réussie, JB. Quant aux deux pages sur la Guadeloupe, elles sont signées par l’adorable Christine Kelly! Autant dire qu’elles sont par définition intéressantes…
Rien que de penser à un éventuel départ, Paris me manque déjà, Bolibongo !
Quitter Paris? Tu sais très bien que tu n’y arriveras pas, JB.
Pour Nice peut-être. Ville où j’ai vécu et qui peut se mesurer à n’importe quelle autre ville, dans une région de rêve entre Menton et Cannes…Mais avec le réchauffement…
J’ai le sirop de la rue, Phil !
Mais où sont donc les Parisiens ?
Chez nous.🙄
Je n’aime pas revenir en arrière, closer.
Si je pars c’est pour aller dans un ailleurs !
Pozzuoli, 115 tremblements de terre en 15 heures.
Et alors ?
Et alors ?
https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Champs_Phlégréens
Pour éviter toute ambigüité, je précise que Christine Kelly n’a pas seulement un charme fou, c’est aussi une journaliste hautement professionnelle, intelligente, cultivée et qui sait mener les débats dans son émission sur Cnews.
Eh alors quoi, rototo, c’est pas grave si t’y es pas, t’es déjà assez secoué comme ça, non ?! Il en veut toujours plus, Orangina…
Mais quel con ! Un supervolcan peut produire des superéruptions. L’intensité de ces explosions varie mais est suffisante pour créer des dommages considérables à l’échelle d’un continent et même avoir des effets sévères sur le climat et la vie sur Terre.
Bon, c’est vrai sur ce con carbure à l’Orangina, mais… enfin, rien… Est-ce que gâcher son temps pour un petit réac ça vaut la peine ?
Et en espérant que la réalité reprenne un sens :
https://lesempio.blogspot.com/2019/02/pier-paolo-calzolari_3.html
Orangina plus rhum ou gin, ce n’est pas mauvais Renato.
Je n’aime pas les liquides à bulles, Closer, le rhum non plus ; le gin c’est ok, mais les glaçons avec modération ! Par ailleurs, je suis de ceux qui n’aiment pas un produit seulement parce que on vient du même bled… il arrive que l’on m’invite pour un diner et j’y trouve des pâtes à la bolognaise. Là il est certain que j’efface l’adresse de mes contacts !
Excellent, dear Renato. Et l’escalope milanaise, vous donne-t-elle l’envie de marcher sur l’Autriche ?
Je suggère à etalii de méditer ce texte qui ne pourra que l’enrichir intellectuellement à meilleur escient
https://www.cairn.info/revue-l-enseignement-philosophique-2014-2-page-53.htm
Bàv,
Non, Phil, déjà seulement du fait que la milanaise est une côtelette… et pas trop « aplatie »… ah, ces pauvres viennoises en forme d’oreille d’éléphant !
« Le sirop de la rue « est joli…
@la milanaise est une côtelette… et pas trop « aplatie »…
Tiens, dans la semaine, je me lance dans une piccata ; avant que l’Europe toute entière ne soit pompéisée toute crue
JDD. Non, rien … enfin, une certaine idée de la presse d’opinion
Paris, P.A.R.I.S
https://www.youtube.com/watch?v=GxBlDcXcdNA
Hier après-midi, j’étais assis à l’ombre sur l’un des bancs circulaires en pierre du Pont-Neuf, le plus vieux de Paris, et je regardais, stupéfait, se croiser les hordes de touristes. Impressionnant ! C’est alors que je me suis dit que Paris n’était pas fait pour les Parisiens
Jazzi dit:
Mais quelle idée de se promener au Pont-Neuf un samedi d’août !! Moi je me suis promené dans mon quartier et je n’ai vu aucun touriste. Tu confonds Paris et le Paris touristique, qui existe depuis un siècle au moins (les Goncourt et Léautaud disent déjà dans leurs journaux que Paris est « invivable »).
Et on se plaint des touristes depuis plus de 2 siècles. Il y a une lettre de Felix Mendelssohn, écrite pendant son long voyage en Italie en 1830, dans laquelle il écrit qu’il y a trop de touristes partout où il passe.
Et Jean Lorrain écrivait à la fin du XIXe siècle:
« Vous n’en direz jamais assez sur les Anglais, leur égoïsme et leur hypocrisie […] leur présence a été le cauchemar de tous mes voyages, je les ai rencontrés partout, ils m’ont fané les ciels de l’Orient, dépoétisé la baie de Salerne, Amalfi et jusqu’à la Sicile. Je les ai rencontrés à Taormina, je les ai retrouvés à Tripoli, dans l’Oasis. Partout leurs longues dents, leur morgue et leur brutalité m’ont gâté les races et les paysages. Florence est un faubourg de Londres, ils infestent à l’automne toute la Vénétie ; ils sont la plaie errante du monde et le déshonneur des lagunes. Mais Naples est leur triomphe, car Naples est un mauvais lieu. »
@ Jazzi
Et ne te plains pas, ça a été pire:
« Paris retrouve le niveau de fréquentation touristique d’avant-Covid.
Pour l’année 2023, la fréquentation pourrait dépasser les 37 millions de touristes à l’échelle du Grand Paris, contre 38,5 millions en 2019. »
14/06/2023
Si Pascal Praud pouvait se suicider rapidement il aurait peut être une chance de devenir un grand journaliste, mais c’est pas certains, comme quoi
😀
P.A.R.I.S. C’était mieux avant ; un jeu permanent sur la RDL où tout se rejoue sans cesse – du 100% chanson française pour Pascal & Co
https://www.youtube.com/watch?v=Ic_w5EjxOcc
David Hamilton aussi s’est mis un sac en plastique sur la tête.
Gabriel Matzneff, non.
Nicolas le fils de Sylvia s’est pendu à 47 ans.
Gary s’est tué d’une balle de pistolet tirée dans la bouche.
Va-t-on faire la liste ?
Me questionne sur ce que dit Rosanette.
Le suicide comme définition de l’individu ? Son arrêt de mort ?
Constate que :
Il a commencé à faire frais vers 3h du matin.
N’empêche, les vacances c’est sous le soleil que cela se passe et pas sous la pluie.
Lorsque les parents n’ont pas eu le courage, ce sont les enfants qui quittent ou les mégapoles ou les terres d’accueil : retour au Vietnam.
Vivre en ville va rapidement devenir intenable. Les gens intelligents le savent.
Je ne vois pas le lien, qu’instaure Paul entre le suicide et l’œuvre.
Par contre, oui, se précise l’abus sous diverses formes, encadré par « personne n’a raison ». Sauf celui qui abuse, qui a tort.
Vu qq.exercices de théâtre, plusieurs au nez de clown, relatant d’immenses tragédies, à pleurer : les gens rient.
Félicité la prof. de son talent d’enseignante : me répond « c’est eux ». Surenchéris que c’est elle qui permet cela, comme Pina Bausch.
Le théâtre en art-thérapie, pour se soigner. La catharsis en fondamental.
qu’instaure Paul, à partir de Cesare Pavese,
Karl Lagerfeld
Le fisc doit se rembourser les impayés nombreux et énormes avant que l’héritage ne soit distribué en huit, je crois ; une part pour le chat Pomponette. Une pour Baptiste G.dernier amant en titre en train de devenir papa, a viré sa cutie.
Se poser les bonnes questions peut-être.
Lui aussi a viré sa cutie et a un bon fond. Mieux que les mauvais fonds, pour l’évolution.
Voili, voilou, bel été chez moi aussi.
Finis stupeurs et tremblements.
Ce qui veut dire que, être ou paraître dégénéré, il n’y a pas de définitif.
Hyper rassurant.
Maintenant, ce que l’on porte, jusqu’au tombeau, c’est le fruit de ses actes.
Bonne semaine.
La rentrée littéraire.
Sorj se coltine la dure réalité de l’enfance
Le site, vidé de ses occupants, existe toujours. Accolé à la citadelle Vauban, il est en accès libre. Sorj Chalandon l’a longtemps arpenté avant d’écrire son nouveau roman L’enragé , l’un des livres les plus attendus de la rentrée littéraire 2023.
Votre roman L’enragé est un hommage aux enfants rejetés par la société ?
Jules Bonneau, mon enragé, est l’un de ces gamins que la société considère comme des vauriens irrécupérables. Enfants battus, tyrannisés, repoussés, on les jette dans une oubliette pour ne pas avoir à les regarder.
Pourquoi tout se passe à Belle-Île-en-Mer ?
En 1977, un centre d’éducation surveillé à Belle-Île ferme ses portes. Tout le monde l’appelait « le bagne pour enfants ». Moi, à ce moment-là, je suis un adulte, journaliste. Je me demande tout de suite comment leur rendre hommage, comment écrire leur histoire. Parce que je suis un enfant battu. Parce que mon père me menaçait sans cesse de m’envoyer en maison de redressement et que je vivais toujours avec cette peur. Parce que j’ai l’impression que ces enfants me demandent de l’aide et que je me bouche les oreilles.
« Parler de ces enfants, c’était me raconter »
Pourtant, vous ne venez pas à Belle-Ile en 1977…
C’est l’un de mes rendez-vous manqués. Je suis parti sur d’autres reportages. Parler de ces enfants, c’était me raconter et c’était compliqué à l’époque. Je suis devenu reporter de guerre mais je n’ai jamais oublié Belle-Île. Et à chaque fois que j’y allais, que je longeais les murs de la colonie, je baissais la tête comme si les enfants me disaient : « Tu nous as oubliés. »
La colonie pénitentiaire de Belle-Île, avec l’aile qui abritait les cellules.
La colonie pénitentiaire de Belle-Île, avec l’aile qui abritait les cellules. | ARCHIVES OUEST-FRANCE
Comment ce bagne devient-il un roman ?
Au départ, c’est toujours mon côté journaliste qui se met en branle. Je consulte beaucoup d’archives. Une partie a brûlé dans un incendie mais je trouve plein de documents, des livres, des coupures de presse. Un article de 1934 évoque « l’évasion des vauriens ». Je trouve d’autres comptes rendus sur cet événement. Je lis que 55 auraient été repris mais qu’un 56e évadé manquait à l’appel.
Le journal évoque la piste de la noyade, c’est confus. Là, je me dis que j’ai tous les éléments. Je ne suis pas historien mais j’ai le droit d’être ce 56e. J’ai écrit Mon traître sur ce que j’ai vécu en Irlande, j’ai écrit Profession du père sur mon enfance, je suis écrivain, je peux combler par la fiction les trous de l’histoire.
Lire aussi : RÉCIT. Le souvenir douloureux du bagne de Belle Île, un « Alcatraz breton » pour mineurs
Et c’est là que vous plongez dans le bagne ?
Grâce à mes recherches, je connais la couleur des murs, ce que les enfants mangent, la taille de leur cellule, Je vois que ce sont des gamins qui se retrouvent là pour avoir volé du pain ou parce qu’ils n’avaient pas de famille.
Et ça vous met la rage ?
Mon personnage, je l’ai appelé La teigne. Il a la rage de vivre. Il n’a pas le choix. Il n’a connu que la violence et la trahison. Et moi, quand j’écris, je suis comme lui. J’ai peur, j’ai du mal à respirer et je me bats.
« Tout a vraiment existé ! »
Ça ressemble à quoi, la vie là-bas ?
C’est une prison où l’on a enfermé, entre autres, les Communards (insurgés de la Commune en 1871). Des hauts murs cerclés par la mer. L’enfermement idéal. Il y a tous les âges. Quand un petit arrive, il est mis en ménage avec un grand de 20 ans. Si on n’arrive pas à te mater, tu vas au bal, un supplice où le puni marche un jour et une nuit sans s’arrêter. Tout a vraiment existé ! Le soir de l’évasion, ça commence par une révolte parce qu’un gardien a brisé les dents d’un gamin, à coups de clefs, pour un bout de fromage mangé avant la soupe.
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par Taboola
Comment toute l’île se retrouve à prendre en chasse les fuyards ?
On est en 1934. La colonie promet 20 francs pour chaque évadé ramené. C’est une grosse somme. C’est tellement dégueulasse. La chasse à l’enfant n’est pas spontanée. On leur dit que 56 criminels sont en fuite. Les habitants, les touristes pensent qu’ils vont les voler, les violer.
Qui sait ce qui se passe en vrai ?
Peu de gens savent. Belle-Île est loin du continent. L’administration se défend d’être un bagne en disant qu’elle apprend aux enfants les métiers de la pêche, de l’agriculture. Sauf que les paysans, c’est la colonie qu’ils paient, quand les gamins bossent dans les champs. Détenus, ils travaillent comme des forçats à transporter des sacs de graviers pour faire les routes, par exemple. Leur seul salaire, ce sont les coups. À 21 ans, les plus sages ont le droit d’être enrôlés dans l’armée. Les plus récalcitrants finissent à Cayenne.
Écrire pour raconter
Qui est prêt à tendre la main à la Teigne, le délinquant en fuite ?
L’enfant et l’adulte que je suis ont besoin de Justes que j’offre à La teigne. Ronan et Sophie vont l’accueillir. Ils existent vraiment. Ce sont les patrons de la librairie La longue-Vue à Palais ! C’est Ronan qui m’a amené dans les cellules, raconté la pêche à la sardine des années 1930. Sans lui, je n’aurai jamais osé écrire un mot là-dessus. Sophie, je l’ai rattachée à d’autres procès de l’époque sur l’avortement, les suffragettes. Il y a aussi Alain et Pantxo à qui je confie la Teigne car ce sont mes vrais amis. Ils ont mené leur combat avec les Irlandais et les Basques, ce sont des mecs droits et j’ai confiance en eux. Ils peuvent le conduire vers la lumière.
Et qui est le personnage célèbre apparaissant dans votre récit – dont on taira le nom pour préserver la surprise ?
Alors, ça, c’est complètement dingue ! Dans mes recherches, je découvre un poème en exergue d’un livre pour enfants. J’apprends que cet auteur très célèbre était sur l’île au moment de l’évasion. Révolté par la capture, il a écrit pour raconter.
Vous avez besoin de la vérité dans ses moindres détails pour imaginer la fiction ?
Oui, toujours. Les extraits de discours, tous les faits que j’avance doivent être irréprochables. Il ne faut pas se moquer du lecteur. Ni jouer sur les émotions. Tout ce que j’écris, je le vis. Je n’ai pas envie de faire pleurer ou qu’on me plaigne, je veux partager ce que ressent ce gamin. La teigne, il se bat contre l’injustice, contre les salauds. J’espère que les lecteurs l’accueilleront sans le juger.
Lire aussi : À Belle-Île-en-Mer, l’ancienne colonie pénitentiaire retenue par la Mission patrimoine, pour en faire un lieu mémoriel.
Repères
1952. Naissance à Tunis (Tunisie).
1969. Il s’enfuit de chez lui et obtient son émancipation à 17 ans, quatre ans avant sa majorité (qui était fixée à 21 ans à l’époque).
De 1973 à 2007. Il participe à la création de Libération dont il viendra l’un des grands reporters au Liban, en Irlande du Nord, entre autres. Prix Albert-Londres pour sa couverture du procès de Klaus Barbie en 1988.
Depuis 2005. L’écrivain prend ce qui façonne sa vie comme matière première et la transforme en littérature. Onze romans, succès en librairie, primés aussi bien par les jeunes (Goncourt des lycéens 2013 pour Le quatrième mur) que par les professionnels (Médicis 2006 pour La promesse, Grand prix de l’Académie française 2011 avec Retour à Killybegs).
in Ouest-France
Si vous ne voyez pas le problème vous êtes une partie du problème (à propos de l’incidence du suicide sur la réception de l’œuvre).
22.8 — 6.07
Bien évidemment que non, on n’est pas tous pareils.
Cette femme, là, M.B qui, il y a trente quatre a dit « J.G je l’ai mise sous mon pied et je l’ai bien écrasée », je ne suis pas pareille qu’elle. Les autres qui n’ont rien dit, je n’étais plus là : comment tu te positionnes toi lorsque un se fait massacrer sous tes yeux ? Tu sais les choses lorsque tu y es confronté, sinon, tu ne les sais pas.
Pas la peine de référencer dans Cairninfo@savant je suis. C’est la vie qui t’apprend à vivre #Emma, pas les livres.
Alors, Renato, parlez-moi de l’incidence du suicide de Romain Gary sur ka réception de son œuvre (hors Alexandre Diego et Paul Palovitch) ?
Je trouve votre insistance malsaine (toujours pas habituée).
Puis, parlez-moi de l’incidence du suicide de Marguerite Duras sur son œuvre.
J’argumenterai. Deux auteurs majeurs du XX ème que je connais un peu.
De Cesare Pavese, ne dirai rien : entre le lire et Menger des spaghettis bolognaise, ai choisi les spaghettis.
Un autre, Éric Reinhardt, de la rentrée littéraire, in Ouest France toujours.
« Il y a vingt ans, avec ma femme et nos deux fils, on venait en week-end de temps en temps chez un de mes plus anciens amis, Pierre Astier [agent littéraire qui s’occupe entre autres d’Hervé Le Tellier]. Soudain, à l’étonnement général, j’ai eu envie d’acheter une maison à la campagne. J’avais toujours dit que j’étais un être éminemment urbain, qui avait besoin de l’énergie de la ville, qui ne pouvait pas s’en passer, qui trouvait la campagne ennuyeuse. Mais en même temps j’ai toujours aimé les maisons. J’ai trouvé ici la possibilité d’un refuge. C’est un lieu de concentration et de méditation. J’ai mûri Cendrillon ici, en faisant des grandes marches – je réfléchis beaucoup quand je marche. »
L’intelligence en marche, vingt ans avant tout le monde.
Passer d’un soupirail au Palais Royal, a une maison du Perche avec des motifs architecturaux qui datent du XVIIIème.
Le tout couplé à l’intelligence de la monogamie. Là où nous, usuellement, transformons une prairie en jardin, elle, son épouse chérie (pas de stage de théâtre hein) transforme un jardin en prairie : ne cherchez pas à comprendre. Reinhardt, homme heureux.
De Cesare Pavese, ne dirai rien : entre le lire et manger des spaghettis bolognaise, ai choisi les spaghettis.
Tiens, « insistance malsaine » ! qu’elle ne se regarde jamais dans un miroir ? est-elle consciente des potées quel laisse ici sur son passage ?
Cela dit, l’argument a été traité, il suffit de remonter le fil.
quel laisse > QU’ELLE laisse
Du bon usage de l’ironie. Zelensky a répondu à un journaliste qui lui demandait si l’Ukraine serait prête à céder une partie de son territoire pour adhérer à l’OTAN. Il a répondu : « Nous sommes prêts à échanger Belgorod contre l’adhésion de l’Ukraine à l’OTAN. »
Hors de question que je remonte ce fil, pourri, où règne l’indelicatesse.
Comme si moi, je parlais incessamment du viol.
Mais baste : botter en touche semble la méthode, masculine.
Je vais le faire seule.
L’impact du suicide de Marguerite Duras sur son œuvre.
Le suicide ?
Oui, son alcoolisme invétéré.
Quel impact sur son œuvre ?
Nul.
Impact nul.
Je ne vois pas le problème.
Si vous ne voyez pas le problème, c’est que vous êtes, vous, le problème.
Retour à César.
Entre les potées et les délires verbaux, je choisis les potées.
Entre le Perche et Paris, le Perche.
Restent les demeurés.
Bonne semaine, bis repetitat.
Zelensky, un acteur de première catégorie.
Insistance malsaine : à dégueuler.
De Cesare Pavese, ne dirai rien : entre le lire et Menger des spaghettis bolognaise, ai choisi les spaghettis.
Et quel est le rapport, ma pauvre dame ? Il y a une heure pour lire Pavese, et une heure de midi ou du soir pour manger des spaghettis ou ce que vous voudrez, non ? Si vous êtes trop vieille, et que vous passez votre temps à dormir, sauf la nuit à cause des insomnies, alors effectivement, bouffez-les vos putains de spaghettis ! Mais que vient faire Pavese là-dedans ? Allez, au revoir. Ce blog est déprimant. C’était mieux avant, quand Paul Edel venait plus souvent, et que Wiedergänger nous parlait de ses délires de faux lettré ! Heureusement, il y a la superbe Sasseur, mais elle s’absente souvent. Elle remonte le niveau. Elle apprécie certainement Pavese et sans doute les pâtes italiennes. Quand on est valide, on peut faire les deux. Vous pouvez même faire une troisième chose : au choix ! Et une quatrième. Et arrêter de faire iech tout le monde.
En effet, les gens superficielles comme sont le problème.
Incidemment : « Insistance malsaine : à dégueuler ». C’est exactement ce que j’ai pensé lorsque j’ai lue la formule dans votre post.
ah, ces pauvres viennoises en forme d’oreille d’éléphant!
Sauf Visconti, Milan ne comprend pas le baroque, dear Renato
Il n’aurait pas fallu dire ça à Gadda, Phil. Cela bien à part, il y a la vigne de Renzo, dans Les Fiancés. Pas le temps de chercher la traduction, donc : « Viti, gelsi, frutti d’ogni sorte, tutto era stato strappato alla peggio, o tagliato al piede. Si vedevano però ancora i vestigi dell’antica coltura: giovani tralci, in righe spezzate, ma che pure segnavano la traccia de’ filari desolati; qua e là, rimessiticci o getti di gelsi, di fichi, di peschi, di ciliegi, di susini; gramigne, di farinelli, d’avene selvatiche, d’amaranti verdi, di radicchielle, d’acetoselle, di panicastrelle ma anche questo si vedeva sparso, soffogato, in mezzo a una nuova, varia e fitta generazione, nata e cresciuta senza l’aiuto della man dell’uomo. Era una marmaglia d’ortiche, di felci, di logli, di e d’altrettali piante; di quelle, voglio dire, di cui il contadino d’ogni paese ha fatto una gran classe a modo suo, denominandole erbacce, o qualcosa di simile. Era un guazzabuglio di steli che facevano a soverchiarsi l’uno con l’altro nell’aria, o a passarsi avanti, strisciando sul terreno, a rubarsi insomma il posto per ogni verso; una confusione di foglie, di frutti, di cento colori, di cento forme, di cento grandezze: spighette, pannocchiette, ciocche, mazzetti, capolini bianchi, rossi, gialli, azzurri. Tra questa marmaglia di piante ce n’era alcune di più rilevate e vistose, non però migliori, almeno la più parte: l’uva turca, più alta di tutte, co’ suoi rami allargati, rosseggianti, co’ suoi pomposi foglioni verdecupi, alcuni già orlati di porpora, co’ suoi grappoli ripiegati, guarniti di bacche paonazze al basso, più su di porporine, poi di verdi, e in cima di fiorellini biancastri; il tasso barbasso, con le sue gran foglie lanose a terra, e lo stelo diritto all’aria, e le lunghe spighe sparse sparse e come stellate di vivi fiori gialli: cardi, ispidi ne’ rami, nelle foglie, ne’ calici, donde uscivano ciuffetti di fiori bianchi e porporini, ovvero si staccavano, portati via dal vento, pennacchioli argentei e leggieri. Qui una quantità di vilucchioni arrampicati e avvoltati a’ nuovi rampolli d’un gelso, gli avevan tutti ricoperti delle loro foglie ciondoloni, e spenzolavano dalla cima di quelli le lor campanelle candide e molli; là una zucca selvatica, co’ suoi chicchi vermigli, s’era avvitacchiata ai nuovi tralci d’una vite; la quale, cercato invano un più saldo sostegno, aveva attaccati a vicenda i suoi viticci a quella; e, mescolando i loro deboli steli e le loro foglie poco diverse, si tiravano giù, pure a vicenda, come accade spesso ai deboli che si prendono l’uno con l’altro per appoggio. Il rovo era per tutto; andava da una pianta all’altra, saliva, scendeva, ripiegava i rami o gli stendeva, secondo gli riuscisse; e, attraversato davanti al limitare stesso, pareva che fosse lì per contrastare il passo, anche al padrone. »
Et ce ça ce n’est pas baroque, Phil !
ce ça > SI ça
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