Les choses vues de Georges Séféris
Il y a tellement de manières différentes de tenir son Journal intime qu’on hésite à les ranger toutes sous le label bien délimité d’un genre littéraire défini, avec ce qu’il peut avoir de corseté, de limité et de canonique. Le plus souvent, des notes à leurs dates. Mais bien rares sont les auteurs qui nous épargnent le superflu, l’anodin des travaux et des jours qui ne disent rien d’autre que ce qu’ils disent, les courses à faire et les notes de blanchisserie. En ce sens, le Journal qu’a tenu tout au long de sa vie le poète et essayiste grec Georges Séféris (Smyrne, 1900- Athènes 1971) est un modèle. Tel qu’il est conçu et rédigé, il tient davantage de la conversation avec le lecteur sans que pour autant le diariste se sente tenu de l’interpeller. A le lire dans la continuité ou par sauts et gambades, on ne se laisse prendre, envelopper par un ton qui sonne familier mais qui demeure extrêmement tenu tant sa quête du mot juste, précis, exact est permanente (on écoutera ici à profit l’émission « Une voix, une oeuvre » que Christian Giudicelli lui consacra sur France-Culture)
Le plaisir de lecture est rehaussé encore par la qualité technique du livre (papier, typographie, mise en page aussi soignés que sont précises les notes en bas de page d’Antoine Jaccottet et Amaury Nauroy) comme toujours avec cet éditeur. Celui-ci a été d’ores et déjà été récompensé de ses efforts puis le 17 décembre dernier, une soirée a été consacrée à cet événement français au Musée Bénaki à Athènes en présence de la Présidente de la République grecque. S’il y a un cadeau de Noël original à faire à un épris de littérature, d’histoire et de poésie, c’est bien ce Journées 1925-1944 (traduit du grec et préfacé par Gilles Ortlieb, 832 pages, 34 euros, Le bruit du temps). Sa vie s’y dévoile dans ce qu’elle a de plus insaisissable pour un biographe. Le plus frappant, c’est sa lucidité dans le feu des événements.
Il n’était pas du genre à écrire sans une impérieuse nécessité ; il lui fallait répondre à un appel intérieur, ce qui était bien le moins pour celui qui avait ordonné sa vie en fonction d’un absolu de la poésie et qui, dès lors, entendait écrire « comme on s’ouvrirait les veines » ce qui n’empêche pas une ironie légère. Cela dit, si le nom de Séfériades dit Séféris n’est pas totalement inconnu du grand public hors la Grèce, c’est que son œuvre a été distinguée par le prix Nobel de littérature en 1963. Pas un jour sans une ligne, on connait cette règle de vie du-t-elle se faire l’écho de son ressentiment et le registre de son amertume. Vis-à-vis des hommes qui le déçoivent bien sûr, mais aussi vis-à-vis des événements notamment la Grande Catastrophe (1922) qui vit le massacre et l’expulsion des chrétiens d’Asie mineure à la suite du deuxième conflit gréco-turc et provoqua en Grèce un coup d’Etat puis la chute de la monarchie.
De son pays, il disait qu’il demeurait sa blessure. C’était vrai où que ses pas l’aient porté au gré de nombreux voyages, que ce fut lors de missions diplomatiques effectuées pour son ministère (il termina brillamment sa carrière comme ambassadeur à Londres) ou à l’occasion de ses exils (Angleterre, Albanie, Crète, Egypte, Afrique du sud, Palestine, Italie). Cosmopolite et polyglotte, son Journal est fait de lettres, de promenades, de lectures, de concerts, de poèmes, de choses vues et de choses perçues, enfin de voyages « comme si j’étais Des Esseintes », ce qui n’est pas la pire manière de vivre loin de chez soi sans partir pour autant, en faisant travailler son esprit et son imagination dans l’intime fréquentation des livres et des œuvres d’art- et de la mer si présente dans son œuvre.
« De l’Occident, nous ne sommes pas revenus en Grèce rassasiés, nous sommes revenus affamés » (18 janvier 1926)
Il a traduit en grec des œuvres par lui admirées telles que L’Âne d’or d’Apulée,The Waste Land de T.S. Eliot, Monsieur Teste de Valéry ainsi que des poèmes d’Eluard et de Lawrence, aussi bien que de Sophocle (en démotique) ou de Lord Byron. Sa langue, dépouillée, sobre, économe mais continûment métaphorique, qui ne réclamait pour seule grâce que parler simplement, est celle d’un homme instruit, éduqué, nourri par la poésie populaire ; un antipuriste proche de la tradition orale, adversaire des tenants d’un usage savant de la langue ; il se range parmi les démoticistes dans la querelle sur la langue démotique. Mais lorsqu’on dit qu’il a traduit « en grec », il faut souligner la polysémie de l’expression et préciser que Séféris se sentait moins grec qu’hellénique, héritier d’une très longue histoire- ce que l’Académie suédoise a été pour une fois bien inspirée de souligner dans ses attendus où il était dit que le Nobel le couronnait « pour son exceptionnel lyrisme, inspiré par un profond sentiment de l’hellénisme ».
Je ne demande rien d’autre que de parler simplement, que cette grâce me soit accordée.
Notre chant, nous l’avons surchargé de tant de musiques
Qu’il s’est englouti peu à peu,
Et nous avons tellement enjolivé notre art
Que son visage s’est noyé dans les doruresUn vieillard sur le bord du fleuve (Journal de bord II)
En mettant nos pas dans les siens, malgré une misanthropie affirmée, on croise Henry Miller, Lawrence Durrell, Istrati, Gide, Henein, Malaparte, Kazantsakis, Elytis et tant d’autres. L’éditeur a eu la bonne idée d’adjoindre en appendice le portrait qu’Henry Miller, « qui tapait sur sa machine comme un pianiste déchainé », a fait de Georges Séféris dans Le Colosse de Maroussi : « Par nature, un mâtiné de taureau et de panthère… un chaud sourire asiatique qui lui vient toujours au visage, comme un flot de nectar et d’ambroisie ». Bien vu, Henry. Gilles Ortlieb le rappelle dans sa préface, les obsèques du poète (il est également l’auteur d’un unique roman Six nuits sur l’Acropole), par le nombre de ses participants et par l’émotion qui se dégageait de l’immense cortège dans les rues d’Athènes, de l’église Sainte-Catherine à Plaka jusqu’au premier et plus grand cimetière de la ville, fut perçu sur le moment et rétroactivement comme la première manifestation silencieuse de masse contre la dictature des colonels quatre ans après leur coup d’Etat.
Il se produit avec ce livre d’une richesse insoupçonnée ce que son auteur appelle de ses vœux pour tout bon livre : une étincelle nait de sa lecture à condition que la vie que tout lecteur renferme en lui entre en dialogue avec le réservoir de vie contenu dans ses pages.
(Photos Passou et Sti-Gerasa-Oktobrios-1953)
768 Réponses pour Les choses vues de Georges Séféris
Ceci annonce clairement la fin du monde.
Ce n’est pas si grave si vous y êtes bien préparé.
Ton blog n’aura pas vécu longtemps, Jazzi.
Passy suit, JJJ. Votre mie travaillait dans la bonne pâtisserie de la place du Trocadero ?
Pour ceux qui ne connaissent pas, une bonne adresse !
https://paris-carette.fr
presque !… mais ne me parlez plus de cette pâtisserie, j’ai ai fait des overdoses de macarons Carette…. Non, non, je parlais du ‘Lit national’, juste à l’angle du bld Wilson… Bàv —, suis impatient pour la prochaine visite !…
Je relis le journal de voyage du père du héros sans aucun caractère.
Babylone étant également entourée de 360 (72 X 5) tours.
Mais pour quoi faire autant de tours?!
Pour te faire causer, Bérénice.
« Natal, 22 décembre — Maintenant je vais faire quelques commentaires sur la sorcellerie locale. Ces journées voient peu de nouvautés.et que me suis beaucoup démené pour cueillir au vol des mélodies, des vers et autres choses du même style et je passe mon temps à ça. Si je suis venu dans le Nordeste ce n’est pas que pour les promenades et les manifestations d’art populaire… »
de qui, cette entrée de journal, dear Renato ?
Mário de Andrade, Phil, (L’Apprenti Touriste).
Gracie, Renato
… sans quoi les travaux et les jours ne seraient que les travaux et les jours, cette considération conduisant les plus vulnérables d’entre-nous à prendre au sérieux les thèses marxistes qui empoisonnent l’humanité depuis aussi longtemps que le capitalisme à l’anglaise la mine
illustrations à venir
JEUDI 23 DECEMBRE 2021, 5h31, 10°, tranquille
Duchamp ? A chier ! Par contre, relisez Zoroastre….d’urgence !
ALCOOLS
« La consommation de boissons alcooliques sur la voie publique est interdite du jeudi 23 décembre minuit au dimanche 2 janvier 2022 inclus, dans toutes les communes du département du Var. » (Var Matin, au nom du Préfet)
Petit Papa Noel
Quand tu descendras du Ciel….
REMONTE !
Ici c’est l’ENFER ….
«… relisez Zoroastre….d’urgence ! »
Déjà cet impératif est à chier, puis la seule urgence que l’on pourrait se concéder c’est d’aller pisser — voir les effet néfastes de l’accumulations d’acide urique dans le corps.
Cela dit, selon Duchamp, l’art est un objet inutile* qui est mis à la disposition du spectateur à fin récréatif méta-sensoriel, qui se manifeste lorsqu’un élément étrange et imprévisible au sein de l’œuvre provoque une trouble chez le spectateur ou suscite une séquence de ses propres souvenirs lointains et oubliés.
*Montale : «… je suis (Stockholm) ici parce que j’ai écrit de la poésie, un produit absolument inutile, mais presque jamais nuisible et c’est un de ses titres de noblesse. Mais il n’est pas le seul, puisque la poésie est une production ou une maladie absolument endémique et incurable. »
CORRECTIF
Renato a raison : il est plus important d’aller pisser et chier illico, que de relire Zoroastre d’urgence…. !
(Paix sur Terre aux hommes de bonnes violentées)
je suis (Stockholm) ici parce que > je suis ici (Stockholm) parce que…
Handel
Ou alors : Third Construction :
Philippe Duke le 2 octobre journal intime.
Deux choses
Cela ne sert à rien de demander pardon. Le gâchis est fait.
C’est pendant que l’on le fait qu’il faut y penser. Rétropédaler.S’empêcher.
Bis : zéro certitude.
Mourir -Jean Philippe- c’est aussi refuser soit de ne plus être aimé, soit de vous voir aimer un autre.
Ma maman est chez moi.
Hier, m’a dit « Je partirai bien faire le tour du monde ».
« Janssen J-J dit: à
… l’est toujours d’un goût celle-là, quand elle a tout faux et qu’iel s’emmêle elle-même dans ses grosses trolles…, se souvint même pas qu’elle doit chausser des grosses lunettes pour mieux voir son vomi !
Pauvre Chantal !… Être saluée par cette saletée ! »
Il faut avoir l’estomac bien accroché pour supporter la clochardisation verbeuse de ce commentateur rdl h24, necessaire mais pas utile, pour maintenir un volume de » commentaires ».
Pour des enfants, pas avertis qu’il y a sur ce blog un père indigne, rappeler a la veille de Noël, que ce commentateur-usurpateur, jjj/d/puck/ bougreau & cie , est un fonctionnaire du ministère de l’intérieur a la retraite depuis 16 ans, alcoolique, sa femme est partie, trop de violence. Depuis il zone sur des blogs.
Il n’y a plus de femmes sur ce blog.
Rappeler qu’il y en a eu, comme le fait cette » visite impromptue » de Chantal, dans le message de Barozzi, ne fait que renforcer ce déséquilibre de plus en plus évident sur ce blog.
J’ai aimé saluer l’évocation d’un certain » passé « , que des vieux soudards ( all inclusive) veulent ici » grand remplacer « .
Bonnes fêtes.
Tottenham, autre chose qu’une équipe de foot. Les choses vécues de Giovanni Rose
Welcome to Tottenham
by Giovanni Rose
Welcome to Tottenham.
Where we wake up to the smell of ‘Chick king’,
Mixed with the odour of the corpse from the night before.
Where we cover our blood stained streets with dried up gum,
Where kids have holes in their last pairs of shoes,
Where daddy left mummy and mummy’s left poor.
Welcome to Tottenham.
Where if you look like me then it’s harder for you,
Where everybody’s equal unless they’re darker than you.
Where the police see colour before they see the crime,
Where children get stopped and searched and aren’t allowed to ask why.
Welcome to Tottenham.
Where the drug addicts sit at the back of the 149.
Where education and sports are the only ways to shine.
Where we ride around on stolen scooters,
Where we can’t afford tuition so the streets are our tutors.
Welcome to Tottenham.
I love but I hate my home,
I still listen to the voicemails of my dead peers in my phone,
I live in a nightmare. I had to learn how to dream,
I’m afraid to open up because you won’t survive if you’re weak.
Welcome to Tottenham.
The devil’s playground.
We fight over streets we don’t own,
Knife crime’s on the rise because the beef can’t be left alone.
Why does no one understand that we just want our youth clubs back,
Why do they claim they’re not racist but label the violence here black?
Welcome to Tottenham.
Giovanni Rose, 17 ans, Londonien, noir, citoyen de l’Angleterre de Boris Johnson et de la famille royale narcissique/névrotique, au taux d’homicides inégalé.
Pratiquement 115 ethnies à Tottenham. C’est dire le terrain de jeu pour l’ultra droite et les conservateurs en général, il y a « forcément » un Black qui peut, qui doit, qui doit bien être responsable de quelque chose.
Au demeurant, l’affreuse pauvreté du quartier démontre d’où viennent les problèmes quand il y en a, mais ça, ceux de Mayfair ne veulent pas savoir.
Bras long et idées courtes comme une matraque.
Merci pour le texte, Bloom
« Natal, 23 décembre — Quand on arrive à Natal par la mer, l’attention fait un demi-tour à gauche. On pénètre dans l’embouchure du Potenji entré dans l’histoire par le Fort des Rois Mages et tout de suite à gauche, Natal s’éveille dans le vent. À droite, la vue est monotone, la calvitie des dunes et un attroupement de cocotiers. »
Mário de Andrade, Second voyage dans le Nordeste (1928).
la calvitie des dunes et un attroupement de cocotiers. »
un traducteur de plus à fesser.
immerhin, merci dear Renato pour cette entrée quotidienne de l’Avent brésilien.
Le vent l’emportera
Souhaitons que la traduction de Séféris profite de M. Ortlieb, le bien nommé.
Et vogue la galère!
… cette nuit (23.12.21@9.33), ai fait le plus beau rêve de l’année 2021. En totale harmonie avec moi-même : je m’aimais, m’estimais et rendais mon entourage heureux, sauf ma soeur, toujours aussi jalouse de mes propres succès… J’avais fait l’amour avec Joëlle, ma nouvelle amante un peu ombrageuse depuis deux mois, Elle fut réconfortée par notre orgasme d’enfer, nous étions redevenus un couple magnifique de 30 ans, je l’avais retrouvée par hasard sans l’avoir jamais oubliée,, elle avait été ma première fleurette en 6e, petite biche aux yeux noirs et bleus éperdus d’amour…
La veille, avec mon frère double, nous avions enfin réussi à « communiquer » mentalement sous l’action bénéfique d’un joint parfum, pur et très corsé. Je lui avais demandé à quel moment le fantasme de la résolution de ses projets mentaux les plus intimes s’accomplissaient dans son propre vagabondage mental, une préoccupation personnelle dont je savais qu’il la partageait, mais il ne me répondit pas, comme s’il ne devait même pas me partager ce secret. Il se contentait de jouir de la plénitude de son moment intérieur, large sourire à la commissure, yeux fermés, assis tendu sur le rebord de la fenêtre, l’action bienfaisante de la drogue enivrant ses rêves de béatitude… Ce qui provoquait la rage de notre sœur aînée, exaspérée de ne pouvoir entrer dans notre insupportable télépathie, et cela nous réjouissait secrètement.
Et le lendemain, dans le flux des eaux de la piscine naturelle du fleuve où nous avions appris à nager, il vint me voir accomplir avec aisance une prouesse aquatique des plus dangereuses, qui alarma d’abord la surveillance du capitaine de la frégate… On voulut me punir, mais on y renonça rapidement, vu la pression de la foule enthousiasmée par le caractère inédit de cet exploit provincial héroïque… « Que l’on ne vous y reprenne plus ! » se contenta-t-il de dire à la cantonade en feignant la colère pour ne pas perdre la face de son autorité… C’était sans compter la survenue inopinée de mon frère, qui enhardi par ma prouesse, se lança contre toute attente dans la même acrobatie périlleuse, et en réussit l’exploit tout aussi magnifiquement… Le garde en colère, à nouveau mis à mal, ne comprenait plus rien, quand il le récupéra sain et sauf, éblouissant de rayons divins, au sommet du deltaplane sur la surface de son atterrissage… Car ce frère était fait de ma substance, et personne ne parvint à découvrir la supercherie gémellaire… Le garde n’osa plus broncher, de crainte de se faire lyncher à nouveau. Nous nous retrouvâmes à la pissotière, mon alter ego et moij, à rigoler pour le bon tour que nous leur avions joués : « On les a bien eus, pas vrai ! ? » Alors…, nous redescendîmes de Paris en province, heureux d’avoir su moucher tous ces veaux de parigots.
Et Petite biche m’attendait, bien canigée au chaud dans nos draps de soie parfumés, pour féliciter son célèbre amoureux.
(@ M, D, N, J-Y et P… Gardez-en bien le souvenir et la trace… Plus tard, vous comprendrez beaucoup mieux la teneur et le sens de ce rêve…
@ l’Herdélie, aucun intérêt bien sûr, sauf peut-être pour certains.es qui tiennent la clé des songes de chacun en haute estime, comme c’est mon K. — Pour tous.tes, une belle journée en compagnie des rêves du poète Georges Séféris. Après tout, nous sommes surtout ici pour ça, non ?
Et ce matin, le soleil darde…, ce qui est très bon signe ! Que pourrait-on souhaiter de plus, à sa vieille maman ?… Sinon de se faire de beaux rêves de voyages autour du monde et de passer un bon moment avec sa fille aimante mais ombrageuse à F., oui !… voilà ce qu’on leur souhaite, ma biche et moi, très affectueusement)…
@ Mimi Pinson, arrêtez avec vos photos érotiques pour les petits bateaux, vous nous mettez trop de pressions au bas-ventre et aux seins… !
Ça, pain de non elle!
3J,
C’est une culotte petit bateau mon vieux!
(Empruntée, l’image, à un professeur de philosophie porté sur la navigation tumultueuse.)
La bouche de Judith :
(une histoire comme celle-là)
Née en 1581, Fillide Melandroni serait originaire de Sienne. Arrivée à Rome avec sa famille, elle commença à fréquenter des gens riches, comme des cardinaux et le banquier Vincenzo Giustiniani, l’un des plus importants mécènes de Caravage. Il semble qu’elle ait eu comme client ou comme amant le spadassin Ranuccio Tomassoni, l’homme que tua Caravage en 1606. Terni Tomassoni, le frère de Ranuccio semble avoir été son protecteur et elle fut l’éducatrice d’autres courtisanes.
En 1612, Fillide Melandroni fut contrainte de quitter Rome pour un temps, poursuivie par la famille du poète, librettiste et avocat apostolique Giulio Strozzi, son nouvel amant.
Elle mourut en 1618, à l’âge de trente-sept ans, et l’Église lui refusa une sépulture chrétienne.
(wiki)
https://www.ebay.fr/itm/264847231968?mkevt=1&mkcid=1&mkrid=709-53476-19255-0&campid=5338376274&customid=264847231968_11700&toolid=11000&_trkparms=ispr%3D1&amdata=enc%3A1EBCaniOORhm3BnCIkmC7Bg98
« l’Église lui refusa une sépulture chrétienne. »
…et alors ?….
@ Il n’y a plus de femmes sur ce blog.
A qui la faute ?
lmd merci pour l’info 16,98 euros pour un tableau du Caravage il me semble que c’est un bon prix ? non ?
je vais leur demander s’ils acceptent les paiements différés en plusieurs fois en bitcoins.
« Il semble qu’elle ait eu comme client (…) »
elle vendait quoi ?
mon tableau préféré du Caravage c’est « une femme à la perle », il avait pris Scarlett Johansson comme modèle, plus exactement son arrière grand-mère vu qu’elle était pas née à l’époque.
je suis un de ceux avec D. qui contribuent le plus à maintenir ce blog à un niveau culturel convenable.
je dis ça parce que greubou il essaie de pousser au kexit.
le kexit c’est la sortie du keupu du blogapassou.
Jazzi on dit je suis un de ceux qui contribuent ou bien qui contribuons ?
je te demande ça discret alors réponse discrète stp.
petit bateau galère:
C’est un biscuit qui a été créé par Monsieur Aveyrous en 1781. Elle se déguste froide (comme la plupart des gâteaux secs). Elle est constituée de farine de blé, sucre, œufs et d’eau à la fleur d’oranger qui en fait toute sa saveur ! demandez à Rose
Tu es la honte de ce blog qui fut prestigieux….
Janssen J-J dit: à
@ Il n’y a plus de femmes sur ce blog.
A qui la faute ?
»
cela dit on est quand même mieux entre mecs non ? les gonzesses elles foutaient trop leur bordel à toujours se mettre sur la tronche.
BIEN SUR? VOUS PR2F2REZ LA NOUVELLE COQUELUCHE DE Marseille
https://www.youtube.com/watch?v=HN9HKsSk2mg
la « high culture » c’est un domaine surtout réservé aux mecs.
d’ailleurs à haut niveau on retrouve que des mecs au hasard : Onfray, BHL, Finkielkrault, Zemmour, Ruquier, Ferry-Boat & Comte-Sponville, Djamel Debbouze, Thierry Ardisson, le type qui présente la grande librairie, Stéphane Bern et j’en passe…
navette suite:
la symbolisation de la navette à la barque qui amena les Saintes-Maries sur les côtes de Provence ! Cela aurait donné l’idée à son fondateur, Mr Aveyrous, de donner une forme de barque à son biscuit…
Cependant, d’autres pensent que la navette est due à une statue de la vierge retrouvée sur les bords du Lacydon au 13ème siècle et qui aurait été perçue comme signe de protection par le petit peuple des artisans.
Tradition de la Chandeleur à Saint- Victor
A l’Abbaye St Victor, plus vieille église de Marseille, se tient le 2 février la Chandeleur. Ce jour-là, débute l’octave de la Chandeleur (procession au cours de laquelle on sort la fameuse vierge noire ainsi que des bougies vertes qui symbolisent la lumière, l’espoir et le feu purificateur).
Les processions se terminent au “Four des Navettes” (rue Sainte à côté de l’Abbaye St Victor), ancienne boulangerie de l’abbaye, avec bénédictions du four par l’Archevêque de Marseille (un four vieux de 232 ans).
Abbaye St Victor
Navettes Marseille, biscuiterie des Accoules
Au fil du temps, la navette évolue…
Si à l’origine, la navette traditionnelle était parfumée uniquement à base de fleur d’oranger, on peut la retrouver désormais parfumée avec différentes épices …
D’autres maisons sont de nos jours connues, notamment dans le quartier du Panier les “Navettes des Accoules” (chèque et espèce, pas de carte bancaire).
Four des Navettes
136 rue Sainte
13007 Marseille
http://www.fourdesnavettes.com
Les Navettes des Accoules
68 rue Caisserie
13002 Marseille
http://www.les-navettes-des-accoules.com
En savoir plus
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En attendant de faire un tour au cimetière des pauvres, le léZard vous invite à découvrir les richesses du cimetière des riches. C’est gratuit !
JiCé….. dit: à
Tu es la honte de ce blog qui fut prestigieux….
»
mille fois d’accord avec toi mon ami !!!! la honte puissance mille !!!
ps : tu t’adressais à qui en fait ?
« le type qui présente la grande librairie »
Ultralight, puck !
ça veut dire quoi ce ultralight ?
moi je le trouve plutôt mignon ce type avec sa grande mèche blonde et sa façon désinvolte de la ramener en arrière quand elle tombe sur son doux visage.
we just want our youth clubs back
—
Jibé, en lisant ces mots, je songe aux propos du petit pape de la droite française, constamment convoqué devant les tribunaux, sur le mode « On paie pas les policiers pour qu’ils jouent au foot avec les gamins des cités », qui démontraient une ignorance crasse de la vie comme elle est, et une mentalité de cowboy.
Je termine le livre sur le Brexit de l’ancienne représentante de la France au RU – de bons moments, mais un certain nombre d’imprécisions factuelles et de traduction. Ils n’ont pas de relecteurs chez Stock?
Ultra Bright, pardon. C’est le surnom que Marie Sasseur lui a donné et qui lui va très bien, puck !
«… Ranuccio Tomassoni, l’homme que tua Caravage en 1606. »
Juste le contraire lmd. Caravaggio est mort à Porto Ercole le 18 juillet 1610, probablement en raison d’une infection intestinale négligée.
S’IL EST VRAI QUE NOTRE INTESTIN EST NOTRE DEUXIEME CERVEAU, avec ce que l’on consomme ici, je me demande comment on y survivra
Pour Marie Sasseur
et l’autre côté ?
article wikipédia Mustafa Kemal https://fr.wikipedia.org/wiki/Mustafa_Kemal_Atat%C3%BCrk
L’article est très bien fait. Y sont évoqués les conséquences de la 1ère guerre mondiale (Traité de Sèvres + résistance turque au démembrement de la Turquie (qui ne l’était pas encore exactement) + chute de l’Empire ottoman + La grande Idée (ou Grande Grèce) + guerre gréco-turque de 1919 + massacres et déplacements de populations turques, kurdes et particulièrement arméniennes, grecques et départ des grecs d’Asie mineure).
Quoiqu’originaire de Smyrne/Izmir et ayant douloureusement vécu la destruction de Smyrne et l’expulsion, je ne sais pas si Séféris comptait parmi les Grecs partisans de « La grande idée ».
Peut-être que Pierre Assouline qui a lu ses journaux pourrait nous le dire.
PS : je ne suis ni Chantal, ni troll.
Clotaire a des lunettes, oui mais Claire a des ovaires !
Le père de Chantal est grec…
La guerre gréco-turque est comme son nom l’indique une guerre. avec massacres de part et d’autre. En effet. si c’est ce que vous cherchiez à dire. Mais je ne parvenais pas à savoir si vous étiez plutôt du côté de ceux revendiquant le massacre et le retour en Grèce des grecs d’Asie mineure en tant que génocide ou bien si vous cherchiez à signifier qu’il y avait eu également des morts côté turc.
Les Grecs à qui les alliés ont en partie les coudées franches ont eux aussi détruit, massacré. On parle même de politique de la terre brûlée.
Je ne le nie pas.
Pierre Assouline non plus, je pense. Mais je ne vais pas parler en son nom. son billet est ce qu’il est.
Pour autant, cette guerre s’est soldée par une défaite grecque et le départ des populations d’Asie mineure où elles vivaient depuis 3000 ans et … l’émergence de ce qui est nommée souvent « la Turquie moderne ». (voir article sur Mustafa Kémal, personnalité dont la vie est fort intéressante).
Ma mère est grecque de coeur, on va dire …
et le post au-dessus est toujours destiné à Marie Sasseur.
(on va voir comment elle réagit)
Ma mère est grecque de coeur, on va dire…
un souffle à qui ?
(on va voir comment elle réagit)
enfile sa tunique wonderwoman, revient écraser du loukoum
« Juste le contraire… »
Pardon : Caravaggio tua Ranuccio Tomassoni en duel, mai 1606. La cause, une dispute provoquée par une faute dans le jeu de paume. Merisi fut blessé et, à son tour, il blessa mortellement RT. Fillide elle y était quand même pour quelque chose, car convoitée par les deux duellistes.
Ma mère est grecque de coeur, on va dire…
pasque du cul ça se tairait?
PS : je ne suis ni Chantal, ni troll
baroz s’en branle..keupu s’assoit dessus..rénateau ça lui donne envie de pisser
Clotaire a des lunettes, oui mais Claire a des ovaires !
..jicé te félicitrai bien pour celle là baroz..mais il est rongé de timidité
merci, P.Assouline d’envoyer en tweet la précision
La minute culturelle. A-t-on remarqué que la célèbre déclaration dans Les Tontons flingueurs: « Les cons ça ose tout », est une citation de saint Thomas d’Aquin dans sa Somme théologique: Stulti omnia tentant (Ia-IIae, 40, 6c)?
mon tableau préféré du Caravage c’est « une femme à la perle »
..dailleurs elle avait pas honte d’ête grecque qu’elle dirait bonne clopine
Ça, pain de non elle!
le père noel est un pédophile
Jazzi dit: à
Le père de Chantal est grec…
Tzam’agasse vos conneries d’indiscrétions!
*Pardon :
Mais on s’en fout de ces détails à la ramasse que tout le monde connait!
Le père de Chantal est grec…
..mon père cet enculé..qu’elle aurait traduit bonne clopine pour se faire fesser
Eight Lines :
racontpatavi, tout le monde sait qui tu es !
C’est plus des masques, mais des chiffons troués que vous mettez sur vos têtes…
Mais qu’avez-vous donc à cacher ?
« Le père de Chantal est grec… »
»
c’est beau, ce sont les premières paroles d’une chanson de Nana Moustaki :
le père de Chantal est grec
Elle aimait manger ses beurek
ça lui rappelle ces matins
devant la mer à Santorin…
une chanson assez triste, mais belle.
« … que tout le monde connait! »
Apparemment pas :
https://larepubliquedeslivres.com/les-choses-vues-de-georges-seferis/comment-page-3/#comment-1198693
Il y a donc, sur notre territoire, un petit Pakistan situé dans cette bonne ville de Grenoble. Un laboratoire de la pensée stalinienne dirigé par une certaine Sabrine Saurugger qui, en moins d’un an et demi, depuis sa nomination à la tête de Science Poe Grenoble, aura réussi l’exploit d’anéantir la réputation de cette école et de porter préjudice à des centaines d’étudiants qui auront bien du mal à réaliser leurs rêves quand ils inscriront sur leur cv le nom de cette école de la honte. Mais cela, Madame Saurugger n’en a probablement cure…quelques sacrifiés innocents n’ont jamais fait peur aux idéologues qui pensent le bien.
Je résume : Le 4 mars dernier, un professeur d’allemand, Klaus Kinzler, est victime d’une campagne de lynchage sur les réseaux d’un syndicat étudiant, son nom étant par ailleurs placardé sur les murs de Science Po Grenoble, affublé des qualificatifs de fasciste et d’islamophobe. Son seul crime consiste à avoir contesté le concept d’islamophobie, ce qui fait débat, quoi que l’on en pense, depuis des décennies et ce dont on devrait pouvoir discuter, même à l’université. Rien qui ne justifie d’être qualifié de fasciste et voué aux gémonies, voire pire. Le professeur s’en émeut, de même que du manque de soutien évident de sa direction, dont on sent bien qu’elle a plutôt tendance à se ranger du coté de la terreur intellectuelle, parce que c’est pour la bonne cause. L’affaire aurait pu en rester là mais non, il faut réduire au silence pour que plus aucun professeur, jamais, partout en France, n’ose contester le dogme naissant.
C’est alors que Madame Saurugger a une idée géniale qui a fait ses preuves pour éliminer toute velléité de contestation : innocenter les coupables et condamner leur victime au seul motif qu’elle a osé parler à des journalistes, ce qui ne se fait pas. Manquerait plus que la liberté d’expression soit un droit constitutionnel qui permette de se défendre et de dénoncer l’instauration d’une petite dictature de la pensée. L’université va s’atteler méticuleusement à cette tâche sacrée. D’abord, relaxer 16 des 17 étudiants poursuivis disciplinairement en dépit des conclusions d’un rapport de l’Inspection Générale de l’Education Nationale. Puis, et c’est le chef d’œuvre de la direction de Science Po Grenoble, prendre un arrêté le 14 décembre dernier, en espérant surement que les journalistes ne tarderont pas à être en vacances autour d’une dinde, pour suspendre le Professeur insulté qui avait eu l’audace de s’en plaindre. Le suspendre avant même que ne soit engagée à son encontre une procédure disciplinaire pour avoir osé parler.
Passons sur le soutien apporté par le groupe écologiste de la région Rhône-Alpes qui, au prétexte de s’insurger de la décision de Laurent Wauquiez de supprimer la subvention de la Région à l’IEP, apporte son soutien à la direction de l’école. Ceci dit, on aimerait bien savoir, en passant, si dans le package du vote écolo, auquel chacun pourrait adhérer, figure obligatoirement la cancel culture dont je ne vois pas bien ce qu’elle a d’écolo.
Cette affaire est cruciale pour l’avenir. Le message véhiculé par
Madame Saurugger est simple : c’est celui de la violence symbolique adressée aux enseignants qui se résume par : taisez-vous, courbez l’échine devant la terreur intellectuelle ; osez la dénoncer et vous serez exclus. Relevez la tête et vous serez suspendus.
Peut-être n’est-ce pas Monsieur Kinzler qui devrait être sanctionné mais Madame Saurugger, à défaut de prendre conscience elle-même, dans un sursaut, du mal qu’elle fait à son école et à ses étudiants. Au demeurant et en ce qui les concerne, ils gagneraient beaucoup à se révolter contre cette décision, pour ne pas se laisser sacrifier par une direction qui a sombré dans la faillite morale.
Richard Malka
« Les cons ça ose tout », est une citation de saint Thomas d’Aquin dans sa Somme théologique »
»
houlà l’erreur de débutant !
« les cons ça ose tout » c’est tiré des Confessions de Saint augustin (livre 8 chapitre 34) !
bonjour la culture…
Monsieur Charoulet peut-on vous demander pourquoi vous signez vos commentaires « Richard Malka » ?
je croyais que vous étiez pour la transparence des identités ? et là c’est tout sauf transparent.
bouguereau dit: le père noel est un pédophile
»
la France, pays de la dénonciation !
Renato, vous avez raison, le contraire du contraire fait l’affaire ! (Je n’ai moi-même que d’excellents souvenirs à Porto Ercole et Porto Santo Stefano).
Patrice Charoulet a juste oublié les guillemets ouvrant et fermant la citation, puck !
https://www.msn.com/fr-fr/actualite/france/richard-malka-la-suspension-du-prof-de-liep-grenoble-est-une-injonction-c3-a0-courber-l-c3-a9chine/ar-AAS3eg9?ocid=BingNewsSearch
Bonne lecture!
A l’occasion de la mort de Georges Lautner, réalisateur des Tontons Flingueurs, le chercheur Roger-Pol Droit se penche sur la phrase culte prononcée par Lino Ventura et écrite par Michel Audiard : « Les cons, ça ose tout, c’est même à ça qu’on les reconnaît ».
Le penseur Thomas d’Aquin écrivait sensiblement la même chose au XIIIè siècle, relève Droit dans Les Echos :
obs ar Clément Guillou
Publié le 18 novembre 2016 à 17h48 Mis à jour le 29 novembre 2013 à 07h51
Moi je lis « La sorcière » de Michelet.
L’histoire racontée comme un roman, tout ce que j’aime !
Mais qu’avez-vous donc à cacher ?
Rien.
Seulement de participer à une scène de théâtre!
Et si c’est le cas de la dame ou le monsieur à lunettes.
Acceptez-en vous aussi la scène.
Jazzi est aussi un nom de théâtre ( ou de guignol) pour accentuer les traits.
Puck, JJJ, bouguereau, D, B, etc.on s’en fout de savoir ce qu’il sont.
L’important est ce qu’ils disent au moment où ils le disent chacun dans leur rôle.
😉 🙂 😉
C’est la grande bouffonnerie ici. 🙂 😉 🙂
L’histoire racontée comme un roman, tout ce que j’aime !
Voilà Jazzi, le commentaire raconté comme une fable, tout ce que j’aime!
en même temps que je vérifiais la citation audiard, j’ai aperçu une conférence sur la tolérance
Tolérance et responsabilité intellectuelle
POPPER
Conférence, Université de Tübingen, 1981
je me sens « relativement tolérante »
ce qu’ils sont…
(Et celles et ceux qui se prennent au sérieux sous leur vrai nom, quelle rigolade!)
On peut tout tolérer… sauf l’intolérance. A l’heure du bannissement de Donald Trump des réseaux sociaux, la maxime semble être de nouveau au goût du jour. Mais que voulait dire le philosophe Karl Popper en exposant le paradoxe des limites de la tolérance ?
https://www.franceculture.fr/philosophie/doit-encore-tolerer-trump-ou-le-paradoxe-de-la-tolerance-applique-au-president-des-etats-unis
Une tolérance sans limites ne peut que mener à la disparition de la tolérance. Si nous étendons une tolérance sans limites même à ceux qui sont intolérants, si nous ne sommes pas préparés à défendre une société tolérante contre l’assaut des intolérants, alors les tolérants seront anéantis, et avec eux la tolérance. Karl Popper, « La Société ouverte et ses ennemis, tome 1 : L’Ascendant de Platon (1945) », Seuil, 1979
chacun dans leur rôle.
qui (ou qu’est-ce qui)détermine les rôles et les règles pour les assumer?
@ rptv/omicron : il faut quand même avoir un certain sens de la bouffonnerie publicitaire morbide, pour oser publier chez Flammarion un roman intitulé ANEANTIR, un 7 janvier, six ans plus tard…
on s’en fout de savoir ce qu’il sont.
Du moment que l’on peut imaginer à notre manière le » grangeon » de rose!
Que l’on puisse le faire floculer en « graillou » lexical et gastronomique.
Vous croyez que vos vraies histoires de mairie de Paris ça nous fait rêver?
( Vive le cinéma critiqué!)
Que vaut la « vraie vie » de bouguereau face à ses jeux de mots réussis?
Et puck et ses digressions monologuées?
Et 3J avec ses dépatouillages stylistiques provincialo-parisiens?
Et les interventions légères de lmd, jibé? A-t-on besoin de savoir qui ils sont?
Non!
Et même Bloom dont on préfère sa passion pour Joyce à son réalisme politico-diplomatique?
Etc. etc.
« C’est la grande bouffonnerie ici. »
»
en dehors de greubou qui joue ici à faire le bouffon bien qu’ayant une grande culture d’une attachante singularité je ne vois ici que des gens sérieux.
et c’est là une excellente chose car sur un blog littéraire il faut des gens sérieux !
parce que le livre est en soi une chose sérieuse ! et ceux qui les écrivent encore plus ! et aussi ceux qui les publient qui sont des gens très sérieux !
et les critiques ils sont pas sérieux ? passou ? Paul Edel est la personne la plus sérieuse qu’il n’ait été donné de croiser dans ma vie !
non, la littérature est un truc très sérieux, pour ça que je supporte pas des gens comme greubou ou d’autres qui font des fixettes sur des auteurs majeurs qui appartiennent à notre patrimoine culturel ! j’ai pas de nom qui me vienne à l’esprit comme ça tout de suite, mais ça existe !
Ici ? Fête des fous. Terrible cour de récréation. Ou un gueuloir, un défouloir.
Tout se permettre au motif que tout serait à dire, tout se vaudrait. Faire sauter les verrous, les codes, les contrôles, les valeurs. Poésie, étincelles côtoyant la violence verbale.
Et des rires mais pas forcément joyeux.
Incroyable espace de jeu auquel vous donne accès Pierre Assouline …
je me sens « relativement tolérante »
»
alors là il ne faut pas confondre le relativisme à la tolérance et la tolérance au relativisme !
je ne veux reparler ici de Descola et de bien d’autres Sloterdijk, Latour, Putman, Rorty et bien d’autres dont je ne citerai pas le nom, mais il est évident que si l’on trouve aujourd’hui bien plus de gens dans la population des sociétés occidentales plus souvent relativistes que tolérants c’est tout sauf un hasard ! et d’autres faisant preuve d’un manque de tolérance vis à vis de relativistes peu enclins à relativiser les choses dès qu’il s’agit de leur personne hé bien ce n’est pas un hasard non plus.
Tout se permettre au motif que tout serait à dire,
Non pas, Belette ( tenez jazzi, cherchez la vraie réalité de la nouvelle truffe de Noël! 🙂 ), il y a des lois, notamment celles à propos du harcèlement numérique, précises et plus que détaillées.
Pour ce qui concerne la poésie on vient de se rendre compte qu’une poétesse publiée récemment en Pléiade serait en fait la représentation de plusieurs poètes… masculins!
Bonne journée.
@racontpatavi
Tout dire, et donner la même valeur à tout me pose problème.
Pour ce qui concerne la poésie on vient de se rendre compte qu’une poétesse publiée récemment en Pléiade serait en fait la représentation de plusieurs poètes… masculins!
ça me rappelle les beaux temps de black mirror..les gars du guardian en spéculative fikchone sont supérieur..leur boulot de tous les jours
et encore … m’effare.
(Et celles et ceux qui se prennent au sérieux sous leur vrai nom, quelle rigolade!)
..mais patrice y tolère pas qu’on aime à rire de lui..c’est hune atteinte a sa virilité qu’elle dit bonne clopine
PUCK? J’AI MIS UN LIEN où est amorcée la question du relativisme;ceci dit , relativement est un adverbe qui porte sur tolérante ; ,comme aurait porté « à peu près » ; et vous pouvez discuter le relativisme!
bonsoir!
Et si Welbeck organisait lui-même ses propres fuites, comme Parmentier a popularisé la pomme de terre en n’en faisant garder les champs que la journée par des soldats, laissant les habitants dérober les mystérieux tubercules la nuit venue…?
– Anne et Anthire (amoureux médiévaux mal connus)
– Années en tire (comment ils ont transformé leur Duster en caravanne pour faire Brest-Litvosk)
– Ah, néant, tire! (lecteur suicidaire déçu par le dernier Michou Thomas, à son copain surréaliste).
Moi je lis « La sorcière » de Michelet.
L’histoire racontée comme un roman, tout ce que j’aime !
michelet avait des accés de rut et de chaleur au cul qui montre que l’hystérie est bien bisexuelle..c’est un allumeur de lecteurs..mais ha la fin de l’envoie il décoit
parmentier avait un projet plus grand que lui..cc’est ce qu’on appelle « havoir le sens du service » kabloom..intraduisibe en angliche
Pourquoi l’inverse, « dereliction of duty » existerait-il, le boug?
on peut dire ça du bourreau qui n’aurait pas voulu couper la tête d’anne boleyn..ce qui fait qu’on soit obligé den faire venir un de france par exemple..mais on sent bien qu’on s’égare kabloom
par ailleurs je crois que parmentier n’est pas l’inventeur de cette stratégie de communication..qu’elle était connu depuis l’antiquité..chaque pays s’en réfère a son premier applicateur qui l’a naturalisé..tabler sur la perversion pour luter contre lignorance c’est peut être ce qui a manqué contre le covid
Pour saluer Joan Didion,auteure majeure.
« Admirée par les féministes telles Nora Ephron et Lena Dunham, considérée comme une influence majeure par Bret Easton Ellis, Jay McInerney et Donna Tartt pour son roman Maria avec et sans rien (Robert Laffont, 2007), Joan Didion aura chroniqué l’histoire de l’Amérique contemporaine avec lucidité et désenchantement durant cinq décennies. Elle est morte jeudi 23 décembre à New York, à l’âge de 87 ans, ont annoncé ses maisons d’édition, citées par le New York Times et l’agence Associated Press (…) »
Le Monde
Joan Didion est morte
https://joandidionblog.wordpress.com/2015/03/05/on-morality/
Oh voyez-vous cela… Monsieur Charoulet a juste oublié les guillemets. Monsieur Charoulet a juste écrit poe au lieu de po.
Comment un être si parfait peut-il commettre de telles erreurs dans un commentaire publié sur un blog prestigieux ? C’est juste impossible.
Hein, Puck ?
Bon il faut que je confesse que j’ai largué La montagne magique de Thomas Mann au bout de cinq cent pages. J’en pouvais plus des discours de Settembrini. Ce n’était pourtant pas inintéressant l’histoire de ce jeune Hans Castorp qui finit par préférer la compagnie des patients du sanatorium à celle du monde extérieur. Moi-même, déterminé à ne pas quitter la Matrice (cf Matrix), j’aurais négocié avec M Smith quelques reprogrammations ; j’aurais été jeune, beau et membre de l’Académie Goncourt
Le chiffre vient de tomber : 91608 nouveaux cas aujourd’hui. Nous approchons tranquillement des 100000.
renato et lmd : il s’agit d’un malentendu linguistique entre vous, alors que vous êtes d’accord et dites l’un et l’autre strictement la même chose.
Un dialogue de sourds.
Quand lmd écrit :
« le spadassin Ranuccio Tomassoni, l’homme que tua Caravage en 1606 […] »
EN FRANÇAIS cela signifie bien (et sans aucune ambiguïté) que le meurtrier était Caravage et le trucidé, la victime, Ranuccio Tommasoni.
— Le pronom relatif QUE n’est pas utilisé (ne peut l’être en français) quand son antécédent est en fonction de sujet mais seulement de complément d’objet.
ex : Le mulot QUE le chat a dévoré devait avoir des vers.
Le lecteur français n’a aucun doute, car lorsque l’antécédent est en fonction sujet, le pr. relatif est alors QUI (« l’homme qui a provoqué Caravage ») ; il apparaîtrait dans une phrase au passif (l’exact équivalent de la phrase de lmd au point de vue du sens : l’homme qui a été tué par Caravage).
Ce qui a induit renato en erreur, c’est sans doute
— l’inversion du sujet : « l’homme que tua Caravage » et non « l’homme que Caravage tua » (qui serait en outre particulièrement cacophonique !)
— mais surtout la confusion avec l’italien où « CHI » est seulement pronom interrogatif (Chi l’ha visto ?) mais PAS pronom relatif.
(Les français ont aussi du mal, et font des erreurs dans l’autre sens : ils ont tendance à mettre des « chi » lorsque le pronom relatif a un antécédent en fonction sujet…)
« L’uomo CHE Caravaggio uccise » (l’homme que Caravage tua)
« L’uomo CHE uccise Caravaggio » (l’homme QUI tua Caravage)
Une seule proposition est vraie, mais les deux phrases sont correctes sur le plan grammatical. En italien l’ordre des mots est essentiel à la compréhension de la phrase, en l’absence de distinction entre deux pronoms relatifs différents. En revanche en français il est essentiel de ne pas se tromper de pronom relatif.
Personne n’aurait l’idée, je suppose, de jeter la pierre à un locuteur non natif pour ce type d’erreur.
Mais pour la bonne marche et l’agrément de la conversation, il faudrait parfois envisager que l’on peut être soi-même à l’origine du malentendu (qui peut se nicher dans la formulation et ne pas concerner le « fond »).
Ce qui en dit long sur le mode de fonctionnement des blogues, c’est quand même que lmd se soit laissé intimider (« Renato, vous avez raison, le contraire du contraire fait l’affaire ! »)
pensées pour J.DIDION
D ‘où VIENT QUE JE CROYAIS QUE SON MARI ETAIT PSY?
Et puck et ses digressions monologuées?
»
tout comme la masturbation est faire l’amour avec quelqu’un qu’on aime, le monologue c’est discuter avec ce même quelqu’un qu’on aime.
simplement parce qu’il y a pas que le sexe dans l’amour, le dialogue aussi a son importance.
j’ai pas raison greubou ?
le mari de Didion il s’appelle pas Enée par hasard ?
bouguereau dit: à
Pour ce qui concerne la poésie on vient de se rendre compte qu’une poétesse publiée récemment en Pléiade serait en fait la représentation de plusieurs poètes… masculins!
Il y avait matière à médiatisation, l’époque s’y prête, mais… plouf … rien ou presque.
Mort de Didon, par l’Ensemble Contraste
https://www.youtube.com/watch?v=DewGd8CdV1o
D. dit: à
Le chiffre vient de tomber : 91608 nouveaux cas aujourd’hui. Nous approchons tranquillement des 100000.
J’ai acheté une douzaine d’auto tests pour mes huitres
Digressions monologuées, c’est un compliment.
puck y est parfois prodigieux! 😉
La poétesse : louise Labé
https://www.gallimard.fr/Catalogue/GALLIMARD/Bibliotheque-de-la-Pleiade/OEuvres-completes138
« Mais alors qui était-elle enfin, cette poétesse de l’amour qui est devenue une des icônes indiscutées du féminisme ? Eh bien, probablement personne ! Une créature de papier ! Telle est du moins la thèse – à mes yeux absolument convaincante – de Mireille Huchon. Thèse iconoclaste au sens strict, qu’elle développe – sans jamais l’asséner dogmatiquement – avec une verve et une science qui font de ce volume de la Pléiade bien plus qu’une édition de « classiques », une révélation des plus heureuses et une aventure jubilatoire pour le lecteur.
Je m’en voudrais de dévoiler les tenants et les aboutissants (302 pages de documents commentés et de notes !) de cette mémorable enquête qui clarifie deux énigmes. La première est celle de l’identité des « poëtes de Louïze ». Il fallait en effet revenir sur des attributions souvent erronées ou au moins douteuses. Nommer des poètes peu connus, sauf des spécialistes, de cette époque extraordinairement féconde en talents (en même temps qu’en malheurs civils : les guerres de Religion s’y préparent) qui s’étend des débuts de Marot (L’adolescence clémentine, 1532) et de Rabelais (Pantagruel, même année) au triomphe de Ronsard (première édition des Œuvres, 1560) : non seulement les « compagnons » célèbres et plus ou moins rivaux de la Pléiade : Du Bellay, Jean-Antoine de Baïf, Rémy Belleau, Étienne Jodelle… mais des poètes de moindre renom aussi productifs que Claude de Taillemont, Guillaume des Autels, Étienne Pasquier, Antoine Héroët, Jean de Tournes lui-même, tous gens parfaitement armés pour « louenger » une production dont certains d’entre eux, sinon tous, devaient être les véritables auteurs ! »
https://www.en-attendant-nadeau.fr/2021/11/04/fabrique-louise-labe/
Il y a des années de là j’avais lu sur Le Monde un papier de Marc Fumaroli où il était question du livre de Mireille Huchon.
LOUISE Labé:la belle Cordière ,
il y a longtemps qu’on croit que c’est un « jeu »d’hommes!
Le papier de Fumaroli :
L’affaire Louise Labé, petit drame critique et génétique agitant, depuis la parution de l’ouvrage polémique de Mireille Huchon en 2006, la scène des études seiziémistes (et au-delà), gravite autour de la question de l’authenticité et du rapport de l’œuvre à son auteur. Louise Labé : une créature de papier : le titre révèle d’emblée sa charge axiologique1. La thèse : un groupe de poètes humanistes liés à Maurice Scève aurait collaboré à ce recueil ainsi qu’au bouquet de louanges publié à sa suite ; il s’agirait essentiellement d’une (brillante) supercherie littéraire. Selon Huchon, l’auteur des Œuvres de Louise Labé, Lyonnaise ne serait donc ni une, ni une femme, quoique la Belle Cordière (et Louise Charly) ait bel et bien existé. Créature de papier et être de chair s’opposent ouvertement, et le système de valeur sous-jacent exalte la valeur « auteur », instance historique et identifiée, ainsi qu’une définition restreinte du lyrisme comme expression poétique personnelle et sincère,
https://journals.openedition.org/noesis/1896
Il n’y a aucune raison d’attendre lundi pour un conseil extraordinaire. En cas de guerre, on attend pas que Noël passe. Il faut gaire ce conseil demain ou après-demain au plus tard. Évidemment.
Merci x.
Réponse à plusieurs
Je n’ai pas écrit « Poe » au lieu de « Po » ; j’ai fait ce qui s’appelle un copié-collé. L’auteur du texte, l’avocat Richard Malka a commis cette inadvertance. Peccadille.
Il a d’ailleurs écrit « Po » un peu plus loin.
J’ai, je le confesse, omis, très coupablement ,les guillemets.
Mais j’ai bien mis « Richard Malka » à la fin.
J’espère que pas un d’entre vous n’avait pu imaginer un seul instant que j’avais écrit moi-même un si bon texte
Mais si, Monsieur Charoulet, je l’ai cru un moment.
pourtant vous êtes capable de bien meilleur, d’habitude, patrice !
Bàv,
J’aurais dû écrire : on n’attend pas.
Je suis étonné que vous n’ayez pas relevé cela, Monsieur Charoulet.
il m’vénère ce D. à toujours me couper l’herbe… au lieu de préparer sa crèche sous le sapin. AU FAIT, on ne sait pas comment a fini l’histoire de l’invite d’AN dans le resto du 7e… Aucun des 2 protagonistes n’en a parlé… Un lamentable fiasco à mon avis… Cela dit, ça nous regarde pas, hein, rptv, on s’en ouf…
Maurice Sceve, c’est aussi Pernette du Guillet dont l’existence historique a été contestee parce qu’elle n’est pas plus fondée scripturairement. On passera sur Clotilde de Surville, qui fut sous le romantisme médiéval une joyeuse mystification littéraire. MC
J’ai acheté une douzaine d’auto tests pour mes huitres
On reste au vert soleil!
On a aussi des doutes sur la religieuse portugaise, renato !
Que va t-il donc rester aux femmes ?
Je ne conteste à personne le droit et le plaisir de porter un masque, RPTV.
Moi, mon plaisir c’est de démasquer les masqués. Pourquoi me le reprocher ?
On voit très bien sur la tombe de Giraudoux à Passy les traces de vos canettes de bière, JJJ ! Je ne vous félicite pas…
« c’est un allumeur de lecteurs..mais ha la fin de l’envoie il décoit »
On le lit encore avec plaisir et profit, le boug…
JJJ, je préfère les écrits de Patrice Charoulet aux vôtres. Et je l’écris très sincèrement.
Ni pour faire plaisir à Patrice Charoulet, ni pour être désagréable avec vous. Mais simplement parce que c’est vrai.
Il faudrait aller voir chez les peintres, Jacques. Disons qu’un artiste qui peut peindre comme l’une des femmes citées n’a aucun intérêt a inventer une fausse peintre, même pas pour faire une blague.
Sofonisba Anguissola, Artemisia Gentileschi, Lavinia Fontana, Elisabetta Sirani, Judith Leyster, Rosalba Carriera, Elizabeth Vigée Lebrun, Angelika Kauffmann (qui fut parmi les fondateurs de la Royal Academy of Arts), Mary Cassatt, Berthe Morisot…
Plus près de nous : Tamara de Lempicka, Frida Kahlo, Eva Hesse, Marisa Merz, Rebecca Horn, Barbara Kruger, Marina Abramovic, Jenny Holzer, Nan Goldin, Cindy Sherman, Francesca Woodman…
Pline l’Ancien parle de quelques peintres : Timarété, Kalypso, Eirene, Aristarete, Iaia, Olympas.
Incidemment, Imogen Cunningham publia Photography as a Profession for Women (1913), papier avec lequel elle invite les femmes à exercer le métier de photographe de manière autonome et indépendamment des hommes.
Un vengeur anonyme et masqué fait circuler le slogan suivant sur les réseaux sociaux :
« Bordeaux refuse le sapin, Grenoble le foie gras, Paris garde la dinde. »
Promis, juré, c’est pas moi !
Très forte augmentation des femmes cinéastes, renato.
La palme d’or du Festival de Cannes et le lion de la Mostra de Venise ont été attribués à des femmes cette année.
Schumann — Celibidache
Bonjour
5.35
Bon Noël à tous
https://www.instagram.com/reel/CXPMT52F3wt/?utm_medium=copy_link
Anaïs Nin auteur et Nikki de Saint Phalle peintre
Diane Airbus
Vivian Marier photographes
Vivian Maier
Belette dit: à
Ici ? Fête des fous. Terrible cour de récréation. Ou un gueuloir, un défouloir.
Parlez pour vous.
J’en côtoie et des vrais. Plus féminins que masculins d’ailleurs.
Bilan : tout sauf de la rigolade !
Et ici, c’est un espace de réflexion et de discussion.
Le penseur Thomas d’Aquin écrivait sensiblement la même chose au XIIIè siècle, relève Droit dans Les Echos :
obs ar Clément Guillou
Publié le 18 novembre 2016 à 17h48 Mis à jour le 29 novembre 2013 à 07h51
Erreur de timing
Il y a donc, sur notre territoire, un petit Pakistan situé dans cette bonne ville de Grenoble. Un laboratoire de la pensée stalinienne dirigé par une certaine Sabine Saurugger qui, en moins d’un an et demi, depuis sa nomination à la tête de Science Po Grenoble, aura réussi l’exploit d’anéantir la réputation de cette école et de porter préjudice à des centaines d’étudiants qui auront bien du mal à réaliser leurs rêves quand ils inscriront sur leur cv le nom de cette école de la honte. Mais cela, Madame Saurugger n’en a probablement cure…quelques sacrifiés innocents n’ont jamais fait peur aux idéologues qui pensent le bien.
Je résume : Le 4 mars dernier, un professeur d’allemand, Klaus Kinzler, est victime d’une campagne de lynchage sur les réseaux d’un syndicat étudiant, son nom étant par ailleurs placardé sur les murs de Science Po Grenoble, affublé des qualificatifs de fasciste et d’islamophobe. Son seul crime consiste à avoir contesté le concept d’islamophobie, ce qui fait débat, quoi que l’on en pense, depuis des décennies et ce dont on devrait pouvoir discuter, même à l’université. Rien qui ne justifie d’être qualifié de fasciste et voué aux gémonies, voire pire. Le professeur s’en émeut, de même que du manque de soutien évident de sa direction, dont on sent bien qu’elle a plutôt tendance à se ranger du coté de la terreur intellectuelle, parce que c’est pour la bonne cause. L’affaire aurait pu en rester là mais non, il faut réduire au silence pour que plus aucun professeur, jamais, partout en France, n’ose contester le dogme naissant.
C’est alors que Madame Saurugger a une idée géniale qui a fait ses preuves pour éliminer toute velléité de contestation : innocenter les coupables et condamner leur victime au seul motif qu’elle a osé parler à des journalistes, ce qui ne se fait pas. Manquerait plus que la liberté d’expression soit un droit constitutionnel qui permette de se défendre et de dénoncer l’instauration d’une petite dictature de la pensée. L’université va s’atteler méticuleusement à cette tâche sacrée. D’abord, relaxer 16 des 17 étudiants poursuivis disciplinairement en dépit des conclusions d’un rapport de l’Inspection Générale de l’Education Nationale. Puis, et c’est le chef d’œuvre de la direction de Science Po Grenoble, prendre un arrêté le 14 décembre dernier, en espérant surement que les journalistes ne tarderont pas à être en vacances autour d’une dinde, pour suspendre le Professeur insulté qui avait eu l’audace de s’en plaindre. Le suspendre avant même que ne soit engagée à son encontre une procédure disciplinaire pour avoir osé parler.
Passons sur le soutien apporté par le groupe écologiste de la région Rhône-Alpes qui, au prétexte de s’insurger de la décision de Laurent Wauquiez de supprimer la subvention de la Région à l’IEP, apporte son soutien à la direction de l’école. Ceci dit, on aimerait bien savoir, en passant, si dans le package du vote écolo, auquel chacun pourrait adhérer, figure obligatoirement la cancel culture dont je ne vois pas bien ce qu’elle a d’écolo.
Cette affaire est cruciale pour l’avenir. Le message véhiculé par
Madame Saurugger est simple : c’est celui de la violence symbolique adressée aux enseignants qui se résume par : taisez-vous, courbez l’échine devant la terreur intellectuelle ; osez la dénoncer et vous serez exclus. Relevez la tête et vous serez suspendus.
Peut-être n’est-ce pas Monsieur Kinzler qui devrait être sanctionné mais Madame Saurugger, à défaut de prendre conscience elle-même, dans un sursaut, du mal qu’elle fait à son école et à ses étudiants. Au demeurant et en ce qui les concerne, ils gagneraient beaucoup à se révolter contre cette décision, pour ne pas se laisser sacrifier par une direction qui a sombré dans la faillite morale.
Richard Malka
Passionnant.
Trente ans de déliquescence balayés par cellezeceux qui ne pactisent pas avec l’ennemi.
Hauts les cœurs.
Vivian Maier
Jazzi
Je découvre où sont enterrés Paul Verlaine. Blaise Cendrars !
Ma mère, hier :
Moij : pour le voyage dans la lune, je n’y vais pas.
Elle : ah moi je pars. Inscrivez-moi.
Cette mère que j’ai !
« Natal, nuit de Noël — La population s’est déplacée jusqu’aux hauteurs de Tirol et de Solidäo, les quartiers voisins. Les trams, les autos, les omnibus (les « poules »), circulent pleins à craquer. Gens en blanc, en rouge, en bleu, jolies filles, jeunes soldats, des gens trapus en général, à la peau bronzée, aux cheveux châtain lisses, riant de toute leur bonne dentition, pas de mulâtres. »
Mário de Andrade, L’Apprenti Touriste II, Voyage ethnographique, 1928.
Petit rébus chinois
9 9 6 –> 0 0 7
neijuan –> tang ping
racontpatavi dit: à
Digressions monologuées, c’est un compliment.
puck y est parfois prodigieux!
»
vous pourriez ré écrire la même chose en supprimant ce « parfois » dont je vois pas trop ce qu’il vient faire là svp ?
Richard Malka
Passionnant.
Trente ans de déliquescence balayés par cellezeceux qui ne pactisent pas avec l’ennemi.
Hauts les cœurs.
»
les directeurs d’école ne peuvent plus virer un enseignant sans que cela fasse un raffut sur les réseaux sociaux : je ne vois pas trop ce que cela a de réjouissant, sinon que cela montre les signes d’une société en déliquescence où plus personne n’a le moindre respect pour l’autorité ! preuve que nous vivons encore les conséquences de mai 68.
quand des sociétés comme Mérieux ont viré des centaines de personnes pour délocaliser la prod de leurs labo p4 en Chine cela n’a ému personne…
« à la peau bronzée, aux cheveux châtain lisses »
—
« cheveux châtain lisses »…faut il lire non crépus, comme ceux des descendants des esclaves africains venus d’Angola, du Mozambique ou du Ghana?
https://www.cairn.info/bresil-quatre-siecles-d-esclavage–9782811106447-page-7.htm
« la Chine, le nouvel atelier du monde »
voilà le genre de gros titres que l’on pouvait lire dans tous les journaux à la fin du XXè siècle, écrits par des journalistes béats et heureux d’entrer dans une nouvelle ère…
des milliers de salariés français virés avec une sauvage brutalité montrant un occident au summum de la barbarie… et il était où Richard Malka ?
Clint Eastwood a dit un truc drôle quand Hilcebidone Clinton s’est présentée aux présidentielles.
Il a dit « quand j’ai décidé de faire de la politique j’ai accepté l’idée d’arrêter de faire du fric, alors qu’elle, elle fait de la politique dans l’idée de se faire plus de fric ».
Eastwood incarne cette opposition politique des droits vs politique des valeurs, c’est ce qui fait de lui le plus grand cinéaste américain de ces 50 dernières années.
Dans un relatif silence médiatique, Ariane 5 va propulser le télescope James Webb. Si tout se passe bien celui-ci sera placé quelques mois plus tard en orbite géostationnaire et explorera les fins fonds de l’Univers. Point faible du dispositif : à 1,5 millions de km seules les corrections logicielles seront possibles. En cas de pépin physique c’est foutu. Si tout se passe bien ce sera l’aventure scientifique la plus spectaculaire depuis les expérimentations menées sur l’accélérateur de particules du CERN ou la mise en évidence des ondes gravitationnelles.
« Dans un relatif silence médiatique »
»
faut pas exagérer : vous dites ça parce que vous êtes fan de SF.
vous êtes jeune mais ceux de ma génération savent qu’un million de kms c’est ce qu’on pouvait faire avec une coccinelle.
Correction : en orbite autour d’un point de Lagrange, c’est à dire en gros un point d’équilibre gravitationnel
>Je suis vieux Puck, mais conserve une apparence acceptable grâce à quelques formules tirées de l’ouvrage de l’arabe dément Abdul Al-Hazred
>Parcourir 1,5 millions de km dans l’espace c’est terriblement couteux et difficile
en supprimant ce « parfois »
pour dire bonjour: à quelle heure s’arrêtent les piques?
estce que le père Noel apporte des brassées de compliments?
Andrade était mulâtre, Bloom. Ses parents étaient propriétaires terriens mais ne faisaient en aucun cas partie de la pseudo-aristocratie portugaise du Brésil. Certains critiques ont mis en parallèle la race et les antécédents familiaux d’Andrade avec l’interaction entre les catégories de son personnage Macunaíma dont la peau est plus foncée que celle de ses compatriotes.
https://lesempio.blogspot.com/2010/10/mario-de-andrade.html?q=andrade
@ jzm, vous auriez pu nettoyer sa tombe avant de la photographier, ça fait mauvais genre sur votre blog, si c’était juste histoire de m’embêter, en plus elle est mal cadrée.
@ rôz, « cette mère que j’ai »… un brin lunatique, non ?
@ joan didion ne fait pas un tabac icite… Pourtant, on est là pour discuter de haute littérature, pas de digraissions parfois monologuées avec tallent.
@ D., Je crois à la hiérarchie de vos amours, ça m’arrange d’arriver en deuxième position après Patrice, car il mérite de passer avant moi. -(… Sabine Mossbrugger, ce personnage de Musil qu’a pas de po à Goeur-noble ?)
@ ont beau être des vioques, savent encore reconnaître un vieux cageot d’un gros boudin, hein…
-> Bon, i sort chez Leclerc pour ses achats du Rêvé-Yon. Super, le coup des tests anti-covid pour ses huitres, SV, y avions point pensé 🙂 i étions jamais trop prudents –
@ txfl / Je vous souhaite une belle soirée de Réveillon de noël avec votre fille et votre gendre… Et avec toutes vos amies et domestiques, je pense que vous allez récolter une moisson de nouvelles confidences, pour notre futur plaisir… Je vous embrasse de compliments, une fois n’est pas enclume…
« joan didion ne fait pas un tabac icite… »
Et cela vous étonné ?
PS, à propos de Joan Didion.
À passer dans Deelp…
James Webb, c’est le type des Mystères de l’Ouest ?
« l’ouvrage de l’arabe dément Abdul Al-Hazred »
Véritablement fou, ce poète arabe du VIIIe siècle, Soleil vert !
« La fin brutale de l’islam a été annoncée par Abdul Alhazred, dans son ouvrage le Necronomicon, au dernier chapitre :
Il explique qu’une créature diabolique s’est endormie au fond de la Cité Perdue aux Milles Colonnes engloutie sous le désert pourpre du Dhana dans la péninsule Arabique, et qu’elle détruira toute la région à son réveil.
La Mecque considérée comme une cité maudite pour avoir vu naître l’infâme et barbare Mahomet, (termes utilisés par le prophète Abdul), serait la première à disparaître.
Abdul Alhazred prévoit qu’un grand séisme secouera la Péninsule Arabique et qu’une guerre totale anéantira l’islam après quinze siècles de barbarie et d’obscurantisme.
La date donnée par Abdul pour l’effondrement de l’Islam, correspond à la seconde décade de notre siècle.
Mais pour lui, à l’inverse de la Bible, à l’issue du combat final les bêtes (les anciens, les anges déchus ou démons) gagnent. »
mes enfants, et « p-e » sont de l’autre côté de l atlantique.là où il y a de vrais rennes, et où on chante des CC;
https://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=129922.html
bonne journée et que vous soyez bien inspirés pour ne pas remuer le faire dans le plaid
us voudrions apporter à notre lecture de Pierre-Emmanuel Dauzat deux obsessions intellectuelles. L’une a trait au mot honte, celui qu’utilise Kafka à la dernière ligne du « Procès » : « Wie ein Hund ! Es war, als sollte die Scham ihn überleben » (« Comme un chien ! dit-il. C’était comme si la honte dût lui survivre »). Walter Benjamin fait sentir toute l’amphibologie, la polysémie du mot allemand « Scham » (1). Le sens de « Scham », tel que l’entend Benjamin, fut rendu avec exactitude par Maurice de Gandillac dans l’édition qu’il donna des « Essais ». En effet, « Scham » signifie à la fois honte et pudeur, comme « das Schloss » signifie à la fois la serrure et le château, et « das Prozess », le procès et la procédure. Bref, c’est cela toute l’ambiguïté de l’œuvre de Kafka, qui, doublée de celle du traducteur, rend les choses dans leur complexité lumineuse. Mais lisons ces quelques lignes de Benjamin, publiées voici exactement cinquante ans par Gandillac :
« “C’est comme si la pudeur devait lui survivre”, telle est la dernière phrase du “Procès”. Correspondant à sa “pureté élémentaire de sentiment”, cette pudeur est l’attitude la plus forte de Kafka. Mais elle a un double visage. Réaction intime de l’homme, la pudeur est en même temps une réaction socialement exigeante. La pudeur n’est pas seulement pudeur devant autrui, elle est aussi pudeur devant soi-même. Ainsi la pudeur de Kafka n’est pas plus personnelle que la vie et que la pensée qu’elle régit […] » (Paris, Denoël/Gonthier, 1971, « Bibliothèque Méditations », p. 192)
Mon grand ami allemand, le Dr Georg Lechner, qui dirigea quarante ans durant quelques-uns des plus prestigieux Goethe Institut (le célèbre Institut Goethe) dans le monde et spécialement en Inde, au Canada, en France et en Corée du Sud, m’écrivait le 13 décembre dernier : « En allemand, “Scham” et “Schande” sont des jumeaux inséparables, dont l’un ne peut pas vivre sans l’autre et préfèrent le mariage avec “pudeur”. Nos langues sont un grand cadeau, mais parfois elles sont empoisonnées et demandent impitoyablement le respect des règles… » Mais alors, pourquoi Kafka ici, Goethe là, Walter Benjamin ou Hannah Arendt ailleurs, pour ne pas parler de Kant, Hegel ou Husserl, optent tantôt pour « Scham », tantôt pour « Schande » ? Il ne peut pas ne pas y avoir un sens, voire un contresens à l’emploi de tel ou tel de ces deux vocables.
obs DAUZAT TRADUCTION
X, merci pour votre explication exacte et bien développée de cette mauvaise compréhension par renato de ce morceau de commentaire que j’avais proposé. C’est bien une illustration des aléas de la communication par petites phrases : j’ai immédiatement compris que renato avait mal interprété, et il a d’ailleurs vite corrigé ; sans autre intervention, j’ai noté que le contraire du contraire fait l’affaire (un gendre de moins par moins égale plus) et donc annule la première intervention de renato ; et vous avez cependant interprété, regretté, «que lmd se soit laissé intimider ».
Je vois que renato a sobrement répondu «Merci x » .
Comme vous dites, le mode de fonctionnement des blogs comporte des écueils ; des commentateurs réellement savants croisent des dilettantes ; ils se causent et ces causettes nécessitent des rallonges, des ajustements, que la négligence quelquefois laisse informulés.
à la réflexion:
« Du Contresens » (éditions Arcadès-Ambo) est une somme de 800 pages qui donne le vertige par tant d’érudition dans les langues et la culture humaines. Ce livre est frère d’« Après Babel » de George Steiner, des « Limites de l’interprétation » d’Umberto Eco, de « La Bibliothèque de Babel » de Borges, et de Benveniste, Saussure, pour ne citer qu’eux. Ou d’Henri Atlan et son saisissant « Les Étincelles du hasard » (2 tomes, Seuil). Mais la seconde question est : comment ne pas en rendre compte ? Faire comme si on n’avait pas lu, pas aperçu cette somme fascinante sur le travail, sur la métaphysique et la poétique tout à la fois, de la grande traduction ?
https://www.nouvelobs.com/bibliobs/20211222.OBS52437/traduction-peut-on-trouver-de-la-beaute-dans-les-contresens.html
Le métissage au Brésil est très particulier et même probablement unique au monde. On y rencontre beaucoup moins d’individus de type africain que ce à quoi on pourrait s’attendre. La part très forte des indiens dans certaine région lisse les cheveux et « indianise » les traits du visage. La présence hollandaise a même produit des gens à la peau foncée et aux yeux bleus ou verts.
D. dit: à
James Webb, c’est le type des Mystères de l’Ouest ?
non c’était James West; le Webb en question était un administrateur de la NASA, et précédemment un des sbires de McCarthy : pas terrible
J’ai envie que Louise Labé et Pernette du Guillet aient existé. Prouvez absolument leur inexistence est impossible.
Donc elles ont existé.
Prouvez le contraire!
extrait de wiki sur la soi-disant inexistence de Louise Labé:
« Une imposture poétique ?
Représentation idéalisée de « la Belle Cordière » (xixe siècle).
Gravure de Henri-Joseph Dubouchet d’après le portrait original de Pierre Woeiriot.
Dès la fin du xixe siècle, cette copie retouchée a été critiquée comme « une figure de convention à l’usage des journaux de modes » du temps14.
« Louise Labé est-elle le type même de la femme cultivée, connaissant le latin et l’italien, la musique et l’équitation, et tenant à Lyon un salon fréquenté ? Ou faut-il la considérer selon V.L. Saulnier comme une courtisane sans grande envergure15 ? » On ne connaît que très peu d’éléments de sa vie. Ceux que l’on peut lire sont parfois le fruit de l’imagination des critiques à partir de ses écrits : Louise Labé chevalier, Louise Labé lesbienne, Louise Labé lyonnaise, Louise Labé prostituée, etc.
Certains spécialistes du xvie siècle avancent une thèse audacieuse : Louise Labé ne serait qu’une fiction élaborée par un groupe de poètes autour de Maurice Scève (le nom de Louise Labé viendrait du surnom d’une prostituée lyonnaise, « La Belle Louise »). L’ouvrage de l’universitaire Mireille Huchon, publié en 2006, développe cette thèse16. Daniel Martin a cherché à réfuter cette thèse dans son article publié en 2006 : « Louise Labé est-elle une créature de papier17 ? ». De même, Michel Jourde, en 201118.
Mireille Huchon affirme que, dans le portrait de Pierre Woeiriot, la présence d’une petite Méduse assimile Louise Labé à la créature mythologique (ce qui ne va pas de soi), on ne saurait en déduire que la décrire ainsi est « dévalorisant, à coup sûr ». « Le mythe de Méduse, prototype de la cruauté féminine, est souvent utilisé par les poètes pétrarquistes […] depuis Pétrarque. Ronsard cherche-t-il à dévaloriser Cassandre dans les sonnets 8 et 31 des Amours ? » (p. 10). Daniel Martin conteste que le retrait de Jacques Peletier des Escriz dénonce une supercherie. Il fait remarquer (p. 27) qu’il « collaborait avec Jean de Tournes : il était aux premières loges pour avoir connaissance d’un projet aussi hardi de mystification. Comment aurait-il pu ignorer une supercherie dont on nous dit par ailleurs que tout le monde en était informé ? » Il fait en outre remarquer que, dans ses Opuscules, il publie un texte à la louange de Louise Labé. On trouvera dans cet article d’autres arguments (Les témoignages de Rubys et de Paradin ; le rôle de Maurice Scève).
Aucun des arguments avancés n’emporte une conviction absolue. La thèse de Mireille Huchon en faveur de l’imposture que constituerait l’attibution des Œuvres à Louise Labé a cependant reçu l’approbation de Marc Fumaroli dans Le Monde du 12 mai 200619,20. »
Je suppose que Mireille Huchon a voulu faire parler d’elle. Quant à Fumaroli que j’aime beaucoup, on se demande quelle mouche l’a piqué.
« le Webb en question était un administrateur de la NASA »
»
exact il administrait les réseaux informatiques, c’était aussi un surfeur, c’est en son hommage que vient l’expression « surfer sur le web »
Joyeux Noël à tous ! Bon pour moi comme une sale impression pour la suite… Disons que si ma vie est une cigarette, là, j’attaque le filtre, ahahah ! Allez, bises aux erdeliens..
« extrait de wiki sur la soi-disant inexistence de Louise Labé »
ça c’est des conneries on peut visiter la maison où elle habitait.
en fait y’a un type qui tient un bouchon à cet endroit : entre le fromage et le dessert il demande à ses clients de se lever et le suivre, il ouvre la porte à l’arrière du resto et hop on tombe sur une traboule avec un petit escalier en colimasson et là il fait un cours (c’est un ancien prof) sur les 2 collines lyonnaises (la religieuse et l’ouvrière), les 2 andouillettes lyonnaise : la bobosse et la moins bonne, et là vlan ! il switch le musée de l’imprimerie qui est juste à côté et dans la foulée sur Louise Labbé (parce qu’on peut trouver ses manuscrits au musée), il dit un de ses poèmes, comme quoi c’était une femme très pieuse, et il explique que l’escalier est étroit pour éviter que ses clients, très jaloux les uns des autres, aient la place de sortir leur épée pour se battre en duel, et encore plein de trucs…
et ensuite hop ! il fait rentrer ses clients qui ont la joie de découvrir leur dessert ! avec Daniel & Denise c’est le meilleur bouchon lyonnais faut réserver 3 mois à l’avance.
« Le métissage au Brésil est très particulier et même probablement unique au monde. »
»
exact ! le seul truc qui change pas c’est le racisme.
« Parcourir 1,5 millions de km dans l’espace c’est terriblement couteux et difficile »
»
pareil avec la coccinelle à mon époque, suivant ce qu’on fumait en conduisant le voyage pouvait s’avérer couteux et difficile, mais tout autant spatial.
Tu peux aussi croire au bon dieu et au père Noel si tu veux, closer !
je peux vous dire que quand vous alliez de Manosque à Valensole ou de Gap à Forcalquier, que vous preniez un auto stoppeur et qu’au milieu des champs de lavande en pleine journée il vous sortait un truc du genre « t’as vu mec comme c’est beau toutes ces étoiles » question « voyage spatial » la nasa à côté c’est des guignols !
Jazzi dit: à
Tu peux aussi croire au bon dieu et au père Noel si tu veux, closer !
»
alors ça c’est une question délicate.
Jazzi tu vois je crois que c’est différencie le plus l’homme des autres mammifères c’est justement le fait d’être entre une forme d’identité empirique ou immanente et une autre forme d’identité qui elle est de l’ordre de la transcendance, et ça personne n’y échappe.
ce qui pose le problème de la détermination de l’identité chez l’homme ! je sais bien que certains auteurs te diront que chez l’homme l’identité est déterminée, mais quand tu y fais entrer cette dimension relavant de la transcendance alors tu te rends compte que non ! l’identité humaine n’est pas déterminée ! elle est « indéterminée » dans la mesure où c’est une identité qui est en recherche d’une détermination et que cette question de la transcendance vient faire obstacle à cette détermination en ouvrant un champ des possibles qui ne sont plus préfigurables !
d’où la nécessité d’inscrire ta question dans cette problématique se référant à la détermination de l’identité chez l’homme, et accessoirement la femme.
il y a une très belle nouvelle de Musil dans « 3 femmes » qui aborde cette question, je crois que c’est Tonga (??)
@X
Passant par là je decouvre dans votre post cette phrase
« Le pronom relatif QUE n’est pas utilisé (ne peut l’être en français) quand son antécédent est en fonction de sujet mais seulement de complément d’objet. »
Simple lapsus ou mauvaise explication grammaticale?
En effet la forme d’un pronom relatif depend de sa fonction dans la relative, et non de la fonction de son antecedent, représenté dans la relative par ce pronom .
en français il y a des reste de declinaison dans les formres du relatif
QUI est le cas sujet
QUE le cas regime (ca dire le cas du complement d’objet)
Caravage dans la relative est le sujet inversé du verbe de la relative qui a pour complement d’objet le QUE représentant son antecedent, au nom italien
Mais cela vous le saviez sans doute, car c’est une évidence ,et c’est probablement par association involontaire d’idées que vous avez parlé de la fonction de l’antecedent
.De sorte que ma remarque est nulle et non avenue en ce qui vous concerne et ne peut conduire qu’a la correction de ce qui n’est qu’une coquille;
En revanche ma mise au point peut mettre fin à l’étonnement des autres lecteurs de votre post
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