Les écrivains lisent-ils encore ?
Un écrivain est d’abord un lecteur. Ainsi formulé cela paraît évident. On connaît peu de cas de vocations innées qui n’aient pas été d’abord enracinée dans un commerce ancien, dès le plus jeune âge, avec la littérature romanesque. Mémoires, biographies et journaux intimes nous ont suffisamment renseigné sur l’infini compagnonnage de tout écrivain bien né avec les livres des autres pour qu’on en doute. Encore faut il distinguer les classiques des contemporains. Certains ne lisent que les premiers, d’autres n’en ont que pour les seconds, plus rares sont ceux qui vont des uns aux autres. On en connaît même tels Pascal Quignard et Pierre Michon qui se présenteraient volontiers comme « lecteur » davantage que comme « écrivain » si cela ne prêtait à confusion. Les plus lucides sur leur propres limites savent que leur capacité à renouveler leur stock syntaxique s’épuise, craignent que leur curiosité ne s’émousse et que leur imaginaire ne tourne en rond.
L’attitude d’un Georges Simenon, qui se voulait anti-intellectuelle, constitue un cas extrême : lecteur compulsif de Balzac et des grands russes Dostoïevski, Gogol, Tchékhov dans sa jeunesse, il a cessé de lire par la suite afin de ne pas subir d’influence dans son écriture, et ne s’est remis à la lecture qu’à la fin de sa vie, après avoir définitivement posé sa plume. Sinon, pour la plupart, les écrivains ne cessent de s’abreuver à toutes les sources comme en témoignent leurs exercices d’admiration.
Si l’on y revient aujourd’hui, c’est qu’une interview d’Antoine Compagnon au quotidien espagnol El Pais nous y invite sous le titre :
« Je me demande si les écrivains d’aujourd’hui lisent encore ».
Or poser la question c’est déjà y répondre. On suit le professeur au Collège de France, historien de la littérature, spécialiste de Baudelaire et de Proust, lorsqu’il y soutient qu’autrefois, les écrivains se faisaient plus spontanément les passeurs de leurs glorieux anciens ; les éditeurs les sollicitaient souvent pour préfacer les rééditions et il est regrettable que cette fonction ait disparu. On le suit encore quand il déplore l’absence des écrivains français dans le débat d’idées et la dispute politique, domaines abandonnés aux seuls intellectuels. En revanche, on ne le suivra pas lorsqu’il déclare :
« Je ne crois pas que des auteurs comme Christine Angot et Virginie Despentes soient de grandes lectrices (…) Ce qu’elles font, de même que Michel Houellebecq, n’a rien de nouveau. C’est dans la grande tradition naturaliste du XIXème siècle ».
Et l’universitaire de préciser que cet été, il a lu le premier tome de la trilogie Vernon Subutex. Mais qu’est-ce qui lui permet d’affirmer que son auteur lit peu ou pas et que son écriture n’est pas irriguée par des fleuves souterrains ? L’absence de résonance de ses lectures dans ses romans ? Le défaut de citations directes ou d’intertextualité ? Ses personnages sont effectivement guère enclins à convoquer le fantôme de James Joyce ; quant à son style, il ne reflète pas vraiment un intime commerce avec Stéphane Mallarmé ; le contraire serait étonnant s’agissant de l’histoire d’un disquaire qui passe son temps sur internet, et n’en finit pas de squatter chez les uns et les autres, croisant un trader cocaïnomane, une musulmane voilée, des sans-abri, un mari violent, une mannequin transsexuelle brésilienne… Appelons cela du naturalisme punk ! Mais ce serait abusif d’en déduire quoi que ce soit quant à la culture littéraire de l’auteur. Que le professeur Compagnon se rassure sur ce point : étant voisin de Virginie Despentes à la table des Goncourt chez Drouant, je puis lui assurer qu’elle est une lectrice compulsive et que ses rapports de lecture sont d’une acuité et d’une profondeur qui en remontreraient à bien des critiques installés.
Gardons-nous des romans cultivés ! A la réflexion, autant l’idée qu’un artiste puisse être inculte du passé de son art a quelque chose de pathétique, autant un créateur saturé de l’œuvre des autres en serait bridé et comme retenu dans son élan. On aimerait si souvent changer de contemporains, on a si souvent été floué par les fausses valeurs fourguées par l’air du temps et l’esprit de l’époque, que rien ne nous rassure comme celles qui ont été filtrées par le temps et y ont résisté. Des vrais classiques d’avant jusqu’aux classiques modernes du XXème siècle. Il y a là de quoi tenir une vie et même un peu plus sans être déçu ni rassasié.
(« Raymond Carver » photo Bob Adelman)
720 Réponses pour Les écrivains lisent-ils encore ?
D, en ne respectant pas le Droit de l’Espagne, Mr Puig et ses associés n’ont-ils pas tenté avec le soutien de 40% des électeurs pour le légitimer un putch administratif, l’Etat doit il laisser faire sans réagir de façon légal, la justice et les tribunaux n’étant plus ceux de Franco, pour décourager les tentatives de partitions, de déclaration d’indépendance ; le gouvernement de Madrid n’est de plus pas fermé aux demandes de la Catalogne d’obtenir plus d’autonomie ou concernant la distribution de son impôt , d’autres élections sont prévues . Les indépendantistes risquent à mon avis une inéligibilité, du sursis, une amende pas leur vie.
Le problème de D. c’est qu’il a une identité éclatée dont il ne parvient plus à retrouver l’unité…
Son mobilier et ses vêtements ne témoignent pas de son bon goût !
Ce qui ne préjuge en rien de son style dont je ne peux rien dire, ne l’ayant jamais lu…
baroz toujours a faire son omo prop sur lui..et carvère c’est un calibe..tu dvrais
L’a peur de tout sauf du ridicule
toujours a flatter ce nico
En faisant arrêter le Chef d’État Catalan et ses collaborateurs, l’Espagne renoue avec le fascisme de Franco, accompagnée d’une alliée remarquable : l’Europe et ses dirigeants non élus
dailleurs nico dédé c’est mon copin courageux..y nous fait leurope qui déborde sa copine marine par la droite..toi t’es d’un ridicule trop mesquin nico
Qui lisez vous?
Tchekhov bien sûr. Il y a cette nouvelle que j’ai écrite (Les trois roses jaunes – pas lu), récemment publiée, qui est un hommage à Tchekhov. Ca parle de ses derniers jours et de sa mort. C’est différent de tout ce que j’ai fait jusqu’ici. Je relis toujours ses nouvelles avec grand plaisir. Les premières nouvelles d’Hemngway aussi. Le rythme de ses phrases est formidable. Elles passent dans le sang. Tolstoï, certainement. J’aime particulièrement ses fictions brèves, en plus d’Anna Karénine bien sûr, et de ses nouvelles. Franck O’Connor. Et Isaac Babel, dont les nouvelles comptent beaucoup pour moi, ainsi que celles de Richard Ford et de Tobias Wolff. Ford vient de sortir un recueil de nouvelles explosives, Rock Springs, que je recommande chaudement. Il y a aussi André Dubus qui a écrit des nouvelles qui me plaisent vraiment. Il y a tellement de bon écrivains aujourd’hui. Il y en a tant qu’il est difficile de les citer.
Carver
Il dit du ton de ses nouvelles qu’il n’est « jamais satirique, il est dépourvu d’ironie, de ruse et d’effets. » Ses nouvelles « ont souvent à voir avec la perte et leur ton est donc non pas sombre mais austère. »
Il te plait mon acronyme, ca fait des petites blagues homophobes ni vu ni connu.
La justice est indépendante en Espagne, D. Elle l’a montré en poursuivant des membres de partis politiques de droite et de gauche et particulièrement du PP au pouvoir actuellement.
J’ai tendance à penser que le gouvernement ne souhaitait pas la prison, pour des raisons électorales tout simplement.
A Nicolas… Essayez les nouvelles d’Annie Saumont… pareil… extraordinairement bien écrites… vous m’en direz des nouvelles !
Pour Carver, il faut commencer par quoi ?
Commencez par celle-ci, d’Annie…
« Sous prétexte que je suis douce et fine, un être délicieux, il ne veut pas m’apprendre. Enseigner, c’est donner. Il est égoïste et mesquin.
Quand je l’ai épousé, ma mère m’avait prévenue. Un plouc qui se prépare à tout diriger, à jouer au grand chef. En ce temps là ma mère me tapait sur les nerfs. Ce qu’on projetait lui et moi elle ne cessait d’y trouver à redire. La complicité entre nous deux oh j’y croyais. Pour le meilleur et pour le pire. Nous serions unis à jamais dans nos entreprises.
Certes il accepte mon aide, même il la demande pour les questions de choix, de sélection, c’est un tueur qui ne tue pas par hasard. Je tiens les livres, je remplis les colonnes. Ca coule de source je suis douée pour les comptes. J’aimerais mieux voir le sang couler.
Si j’insiste il argumente, Les femmes se croient très fortes et au dernier moment elles craquent, elles s’évanouissent. Je proteste. Violemment. Il se fâche il crie, Va te faire pendre ailleurs. Je réponds que lui n’a rien à craindre, il ne vaut pas la corde pour le pendre. Avec dans ma rancœur un manque évident de logique j’ajoute, Vrai gibier de potence.
Rien ne change. Je reste l’humble assistance. Il refuse de me révéler l’endroit précis où enfoncer le couteau.
Il me cantonne dans le tri, le marquage. Des œufs garantis coque. Il ne veut pas m’apprendre à tuer les poulets. »
Ché pas j’en ai pas lu beaucoup, demandez à Christiane. On peut toujours lire Les vitamines du bonheur, peut été le plus connu, il y aborde la boisson, on ne peut y couper avec Carver et il montre comment on se sent qu’en plus rien n’a d’importance.
Quelque chose à dire Boug?
« Pour Carver, il faut commencer par quoi ? »
Pourquoi pas « Les trois roses jaunes » ?
J’en parlerai un jour dans mon (petit) blog où j’ai commencé à faire la tournée des nouvellistes américains
http://soleilgreen.blogspot.fr/2017/10/nouvellistes-americains-2.html
http://soleilgreen.blogspot.fr/2017/09/nouvellistes-americains-1.html
Cdlt
..tu lui dis a baroz de rvoir chorte ceuts d’altman..c’est comme ça que j’ai lu carvère..
Il refuse de me révéler l’endroit précis où enfoncer le couteau
précis..précis..un cochon mettons..mais un poulet..franchment..ha moins qu’elle veuille a toute fin lui couper la bite..ça srait du long
@Jazzi
Un com pour toi de Chiara sur Carver, sur mon blogounet (a m a y e r l i n g, sans les blancs).
j’ai lu ‘un con comme toi’..serdgio y met du subliminal dans ses lirics comme dans le doommétal
J’ai malheureusement eu récemment un songe prémonitoire extrêmement inquiétant. Il s’agissait d’une catastrophe nuc*léaire, non pas une exp&losion mais une con.tamination dont je n’ai pas réussi dans mon songe à comprendre l’origine, ter.ro.iste ou bien dysfonctionnelle.
Par contre j’ai clairement vu l’alerte au confinement à Paris. Les gens très mal préparés qui se précipitaient dans les bâtiments, d’autres qui ne bougeaient pas.
Des gens qui descendaient dans les caves, les parkings qu’ils ne savaient pas ensuite confiner. Les autorités qui coupaient le courant partout pour que les clims ne marchent plus, les gens paniqués dans le noir. Ceux qui savaient quoi faire mais qui manquaient de quoi : adhésifs pour colmater les aérations, climatisations, jours autour et sous les portes, les fenêtres. Les compteurs geiger de poche qui s’arrachaient, ceux qui en possédaient agressés. Les voitures prises dans des embouteillages terribles, les gens contaminés qui n’avaient plus le droit de quitter Paris. J’ai vu tout cela et cela concernait bien Paris.
quand jme suis coincé la fermeture eclair de la braguette la nuit d’aprés..crac je cochmarde dédé..depuis je fais comme serdgio..je mets partout du wd40
wd 40
le savon de marseille marche aussi bien et moins toxique
bouguereau dit: 3 novembre 2017 à 14 h 30 min
j’ai lu ‘un con comme toi’
Tiens normalement je les flaire tout de suite, ces gags-là… C’est sûrement la soif ! (Жажда…)
Le savon de Marseilleu y a rien de mieux ; ça devrait être remboursé ! Défiscalisé…
Après le procès Merah, l’avocat le plus célèbre de France doit maintenant défendre sa pomme. Bafoué, diffamé, il nous parle à cette occasion des réseaux sociaux, qu’il ne porte pas dans son coeur :
« J’ai découvert les réseaux sociaux à l’occasion de cette affaire, cette espèce de poubelle abjecte de gens qui sont tellement distraits qu’ils en oublient de signer, cela me terrifie (…) C’est contre le populisme que j’ai défendu Abdelkader Merah ».
« J’ai touché 12 000 euros pour l’instruction », explique Eric Dupond-Moretti. « Pour l’audience, il n’y avait plus un rond dans cette famille »(…) Sur les réseaux sociaux, j’ai pu lire que j’étais payé par Daech ».
Après ce procès éprouvant, sombre constat de Dupond-Moretti : « Le terrorisme nous a anesthésiés ».
On peut aller chez Sergio en passant par chez Paul Edel, où le lien fonctionne :
« Jazzy, vous lisez le blog de Sergio ? Sinon tant pis pour vous.
Carver ? Vous pouvez tout lire, sans exception tellement c’est au-dessus de la moyenne du milieu de la haute littérature. Par quel recueil de nouvelles commencer ? Et bien suivez tout simplement l’ordre des Editions de l’Olivier, pas mal du tout.
Après, very good too « All of Us, collected Poems » et « Carver Collected Stories », in english.
Mais attention danger : quand on a lu Carver, on supporte plus les blabla de et sur la littérature. On a l’essentiel, là. Bref Carver c’est hénorme.
« Les Feux » c’est bien pour commencer. Et on se retrouve très con ( même en toute innocence 🙂 d’avoir trouvé ses vêtements et son mobilier nuls. Quand on sait d’où il vient, comment il en a chié malgré son énormous talent, comment l’alcool l’a tué. Devenu célèbre quelques cinq années avant sa mort, en même temps qu’il apprend son cancer. La photo est de 1984. Il meurt en 1988.
Quelle déception en découvrant le billet de P Assouline…Voyant d’abord la photographie, j’ai cru qu’on allait parler de Carver. Pis non.
Mes excuses Sergio pour ce détour sur votre blog. Mais Carver , quand même…
Écrit par : chiara | 03/11/2017″
Oui, en fait le boug, je connaissais Carver via Altman !
Tchekhov déconseillait la lecture de La Mort d’Ivan Ilitch « car on ne meurt pas d’un rhumatisme articulaire « . C’est drôle non?
Chère chiara, pour les meubles et les fringues de Carver, je me trouvais déjà c.on en l’écrivant ! Mais enfin, on ne se change pas. Il faut résister au désir de paraître intelligent. Lisez l’article sur les « détecteurs de faux pas dans l’édition », mis en lien dans le twit de Passou. Effrayant !
J’ai plus lu Bokowski, c’est dans contes de la folie ordinaire je crois qu’il y a cette nouvelle oú il vadrouille avec un genre de loubard, ils prennent en stop un couple bien propre sur lui puis s’arrêtent sur le bas côté, le mec se fait tabasser et la fille violer, Bukowski ne donne pas suite à l’invitation de participer à ce bon moment et attend que ca se passe puis ils repartent tranquillou. Glaçant de vérité.
Merci Christiane, grâce à toi j’ai regardé en replay « La Grande Librairie ». Modiano/Michon, c’est du lourd. Il a l’air bien ce petit Désérable, il a de beaux yeux, dommage qu’il ait été retiré de la liste des Goncourt !
Glaçant de vérité
havec baroz vaut mieux ête con et havec nico lâche..ce blog est bien fréquenté
Sinon, pour la plupart, les écrivains ne cessent de s’abreuver à toutes les sources comme en témoignent leurs exercices d’admiration
témoignage en peau dcouille lassouline..comme lartiis contemporain qu’a jamais tnu un pinceau sra hintarissabe sur le caravdgio
« car on ne meurt pas d’un rhumatisme articulaire « . C’est drôle non?
dans un roman hon peut mourir de nimporte quoi nico..c’est pas comme dans la vraie vie
2 novembre 19 h 04 : ravie d’avoir piqué au vif le pauvre petit cornichon qui se nomme Marc Court, vous admiratrices ont apprécié, on en redemande si tenez encore la forme pintadière
Chère chiara, pour les meubles et les fringues de Carver, je me trouvais déjà c.on en l’écrivant ! Mais enfin, on ne se change pas. Il faut résister au désir de paraître intelligent
pour faire mon lassouline je dirai que c’est pris au 28mm et que la mise au point est sur la chaussette..
..il a une espèce de veston dla mort qui tuerait net rose..t’y connais rien de rien en sexapil hétéro
havec baroz vaut mieux ête con et havec nico lâche..
pasque keupu y cumule y fait son malin
@JAZZI dit: 3 novembre 2017 à 16 h 00 min
Ah, je suis contente ! Oui H-F.Désirable tenait sa place au milieu de ces écrivains prestigieux. J’ai aimé sa vivacité, ses interventions pertinentes.
Un bon moment, cette Grande Librairie, où entrer un peu dans ce qui reste un mystère : l’écriture…
Je ne sais plus qui, ici ou chez Sergio, évoquait les nouvelles de Ray(mond) Carver. Drôle d’itinéraire que le sien pour arriver à l’écriture puis à cette célébrité fragile qui ne l’a protégé ni de l’alcool, ni du cancer qui a écourté sa vie. Il a tout fait avant de se consacrer à l’écriture de ses nouvelles et de ses poèmes : portier, pompiste, ouvrier, gardien, agent de nettoyage… Quand il s’est mis à écrire, comme le dit Chiara, c’était plein de la banalité de la vie de tous les jours. Même les évènements qu’il voulait raconter de ces existences sombres, un peu ratées, lui échappaient. Il tournait autour d’eux.
Ça devient étrange, indéterminé, inquiétant.
J’ai lu un livre de lui publié chez Stock : Vitamines du bonheur. Une dizaine de nouvelles où tout fout le camp. J’avais noté sur un de mes carnets : « J’ai fait tomber d’autres choses encore. Mais je m’en foutais. Les choses continuaient à tomber. ». il faut imaginer la nuit. L’homme est ivre, marié, rentre chez lui, cherche de l’aspirine.
Ce dénuement, ce vide, cette fatigue c’est lui. Son éditeur et ami a – parait-il – coupé allègrement dans ses manuscrits. Je crois que les éditions de l’Olivier ont publié en 2010 des manuscrits de lui non « élagués » par l’éditeur….
Il a lutté toute sa vie contre l’alcool, puis le cancer a salement écourté cette vie. J’ai bien aimé le découvrir dans ces nouvelles. Sauf erreur, c’est Paul Edel qui en avait parlé, un jour. Ça ne m’étonnerait pas car Carver aimait Tchékhov et avait un portrait de lui dans son bureau.
Carver… On est en face des choses simples. Dans ses poèmes aussi. C’est très différent de M-H.Lafon et de P.Michon, peut-être pas tant que ça de P.Modiano…. Lui aussi semble vouloir raconter et ça s’échappe, se perd comme s’ils étaient absents.
Faudrait pas qu’il y ait une pénurie de savon de Marseille… Tous à l’hosto !
T’as trouvé ça tout seul Boug ou on t’a aidé ?
Peut-être était-ce chez moi, Christiane. Suis inconditionnelle de Carver, l’ai lu de fond en comble, en parle volontiers. .je le connais par coeur (et cela bien avant de voir le film d’Altman)..c’est Emmanuel Carrère ds mon souvenir qui m’avait transmis le virus..ça change tout dedans, ça change tout autour,comme dirait Cabrel, à propos duquel votre Passou vs avait confié sa crainte espiègle de le retrouver un de ces 4 matins sur la liste Goncourt?.. Ray Carver, ses nvelles st le contraire de la sécheresse – et son écriture ne se résume pas aux tribulations tristes qui furent quasi en continu les siennes..c’est son oeil aigu, désabusé ms si aimant, pudique, rêche qu’on retrouve partout et qu’il faut rencontrer.. . »C’est pas grand-chose, mais ça fait du bien », quelle merveille..le pâtissier harceleur qui se défend, « je ne suis pas un mauvais homme, c’est toute cette solitude ». .puis les petits pains sucrés, la mère affamée malgré elle, le réconfort. . »faire du pain, c’est comme les fleurs, ça sent aussi bon et ça nourrit les hommes ». .l’écrivain sans tortillons, humain, poreux sans faire de mines, anti-Trump par excellence..dieu merci, il n’a pas connu le grand blond avec le bouton rouge, ça l’aurait achevé, Raymond
« Faudrait pas qu’il y ait une pénurie de savon de Marseille… »
Cela m’embêterait beaucoup plus que la prétendue pénurie de beurre, n’en déplaise aux mannes de Marlon Brando.
Il est d’ailleurs temps de faire un bilan sur cette pénurie de beurre. Ce n’était pas très sérieux. Pendant une semaine, on a peut-être manqué de beurre. Et puis ensuite, c’est la demi-pénurie qui a créé la pénurie, chacun stockant sa réserve de beurre, de peur d’en manquer. Désormais, la situation redevient normale, même si les prix ont finalement augmenté. Et Marlon Brando peut dormir tranquille…
Vu Modiano a la tv, avec son costume froissé de vieux dandy, comme un type qui sort d’un bar des Champs-Elysées années 50.., il a dû quitter Maurice Ronet il y a un quart d’heure; et il se retrouve par hasard jeté en pâture sur un plateau de télé. Il traine encore d’un peu de nuit et de fatigue sur lui.Il mouline de grands gestes comme pour expliquer à un sourd muet un truc que lui seul a vu , peut-être une actrice sortant du studio Harcourt; ses cheveux ont blanchi pendant ses heures au bar, et il a tout du vieux hibou jeté devant des phares de voiture .
Dans la fausse pénurie de beurre, les distributeurs montrés du doigt :
« Plusieurs agriculteurs ont mené des actions dans des grandes surfaces pour expliquer aux consommateurs qu’il n’y a pas de pénurie de beurre mais un problème de négociation avec les distributeurs. » Le Figaro
@Annelise dit: 3 novembre 2017 à 17 h 19 min
Superbe, Annelise, Carver dans vos mots. Vous affutez les angles et me donnez envie d’y replonger. C’est vrai que la littérature est essentielle pour vous.
Parfois trop de références cinéma ou acteurs/réalisateurs me laissent silencieuse sur votre blog et je me prends les pieds dans les mots-cailloux d’Emmanuel ! mais jamais je me tais quand vos livres sont ouverts.
Merci.
Paul Edel et la chouette Modiano éblouie par les spots du plateau ce n’est pas mal non plus ! Mais ce moment jouissif, où il joue de mémoire sur les panneaux indicateurs lumineux du métro, est un trésor, surtout quand il cherche la lumière qui s’allumerait pour situer un de ses personnages.
La RDL a cela de bien que tous les chemins y mènent et pourtant ce n’est pas Rome ! (D’ailleurs d’où vient cette expression ?)
Ses personnages sont effectivement guère enclins à convoquer le fantôme de James Joyce
—
James Juice est le sujet du dernier roman de Frank McGuinness, « The Woodcutter and his Family », où sont disséqués, sous forme de monologue les rapports complexes entre les membres de la famille Joyce, qui pour l’occasion portent les noms des personnages de sa seule & unique pièce, Les Exilés. Des quatre voix, celles du fils et mais de l’épouse sont les plus féroces avec le grand homme. Celui de sa fille, est dans un asile pour cause de schizophrénie, est tour à tour tendre avec le père, violent avec sa mère, mais surtout à l’égard d’un « gentleman protestant né à Foxrock » dont Lucia Joyce fut amoureuse que Beckett (jamais nommé) ne partageait pas. Le dernier monologue, celui d’un Joyce à l’article de la mort prend la forme d’un conte édifiant où l’auteur du Portait apparait comme un tyran pleinement conscient d’avoir fait subir à sa famille les affres d’un nomadisme impénitent.
Le tout avec un sens consommé du lyrisme des voix narratives, inventivité lexicale et formelle, dans la grande tradition du roman irlandais, à certains moment totalement délirants, à d’autres très prosaïque, mais toujours parfaitement maitrisé. Chapeau, l’artiste!
Extrait:
Son
Archie
Zurich, Switzerland
He forgave that I was born too early. Poor Mama had such a fright. She’d firmly maintained I would not arrive until the end of August. Even September. When she started to feel sore and sick in her stomach, she cursed what she’d had for breakfast. I blame the Famine, the Irish Famine, she said, I blame it for everything that afflicts us as a race, but more than anything I blame it because I can never ever waste a morsel of food, and the consequence is I have nearly poisoned myself on numerous occasions, forcing down rancid meat a rat would not digest, and that’s what I did this morning, choosing not to throw into the bin a slice of ham but instead smothered it in butter between two bits of bread and convinced myself it was fit to eat. Look at me now, poisoned – all my own fault, don’t pity me.
Father didn’t.
(…)
(Chapter One)
Ce que c’et décrire trop vite. Version toilettée:
James Juice est le sujet du dernier roman de Frank McGuinness, « The Woodcutter and his Family », où sont disséqués, sous forme de monologue les rapports complexes entre les membres de la famille Joyce, qui pour l’occasion portent les noms des personnages de sa seule & unique pièce, Les Exilés. Des quatre voix, celles du fils et de l’épouse sont les plus féroces avec le grand homme. Celui de sa fille, est dans un asile pour cause de schizophrénie, est tour à tour tendre avec le père, violent avec sa mère, mais surtout à l’égard d’un « gentleman protestant né à Foxrock » dont Lucia Joyce fut amoureuse, sentiment que Beckett (jamais nommé) ne partageait pas. Le dernier monologue, celui d’un Joyce à l’article de la mort prend la forme d’un conte édifiant où l’auteur du Portait apparait comme un tyran pleinement conscient d’avoir fait subir à sa famille les affres d’un nomadisme impénitent.
etc.
smothered it in butter between two bits of bread and convinced myself it was fit to eat
c’est pas de yesterday qule beurre fait passer lmorceau dirait dlalourde
(D’ailleurs d’où vient cette expression ?)
c’est dans cicéron ‘laventure c’est une bouteille de rome’..et du vrai..au vezoul attation
il a tout du vieux hibou jeté devant des phares de voiture
wenstein en lapin devant la caisse à dlalourde jveux bien mais un hiboux c’est plus malin polo
Faudrait pas qu’il y ait une pénurie de savon de Marseille…
c’est comme lsavon dalep..une légende urbaine à la rosaroume
(et cela bien avant de voir le film d’Altman)
dans les 80’s fallait llire en angliche..c’était dailleurs une lecture trés commune des tofèles
T’as trouvé ça tout seul Boug ou on t’a aidé ?
yavé il aide pas que dracul nico..toi hévidemment..dans la voiture à wenstein tu dmandrais juss ‘jveux pas déranger..jveux jus savoir ou chpeux trouver dleau minéral’
@bouguereau dit: 3 novembre 2017 à 18 h 11 min
ah merci, Bouguereau , pour cet éclat de rire qui ne fait pas dans le vin de messe.
@Jazzi
Mêmes éléments même hausse, cette fois-ci de C.P., sur mon pove blog à ton attention…
Ce soir je mange de la soupe à l’oignon y crouton.
Bouguereau, je trouve que tu es sur une pente ascendante. J’ai comparé avec il y a quelques années et ça monte.
Depuis quand on affute les angles ? Elle est bien bonne celle-là. Un angle est un angle. On lui fout la paix et il demeure ainsi.
D,
Affuter l’angle d’une lame / l’aiguiser
Très bien votre repas !
« Marc Court, petit cornichon » : très drôle, bien vu
Claude Mauduit, ancien élève de … (de retour en Wales)
D. dit: 3 novembre 2017 à 19 h 09 min
Depuis quand on affute les angles ?
Dans un espace de Лобачевски on pourrait…
Piqué au vif?! Trop nul(le) et trop répétitive pour cela. On ne veut pas savoir qui vous actionne à heure fixes. En revanche même face à un QI amibe, il me plait de ramener le débat à la littérature! Vous n’en prenez hélas pas le chemin.
« Bouguereau, je trouve que tu es sur une pente ascendante. »
Le cimetière est en haut de la colline.
les lames n’ont pas d’angle. Qu’est-ce que c’est que ces histoires, encore ?
Ah, le tranchant, D, le tranchant… Avez-vous un Opinel ?
« L’angle d’affilage relève également d’un compromis.
Trop aigu, le fil de la lame est fragile et se détériore rapidement. Trop obtus, la coupe est rendue difficile. L’angle d’affilage OPINEL se situe autour de 40°.
L’opération d’affilage est la dernière opération du processus de fabrication du couteau. Elle est réalisée à la main, en passant la lame entre des meules dont le diamètre est maîtrisé au 1/100 mm pour garantir la régularité de l’angle de coupe… »
Sergio dit: 3 novembre 2017 à 19 h 31 min
Toujours sur les crêtes, Sergio ?
@It Takes A Lot To Laugh, It Takes A Train To Cry
Well, if I die
On top of the hill
And if I don’t make it
You know my baby will
<em
VI
Longtemps ce fut l'été.
Une étoile immobile
Dominait les soleils tournants.
L'été de nuit
Portait l'été de jour dans ses mains de lumière
Et nous nous parlions bas, en feuillage de nuit.
L'étoile indifférente ; et l'étrave ; et le clair
Chemin de l'une à l'autre en eaux et ciels tranquilles.
Tout ce qui est bougeait comme un vaisseau qui tourne
Et glisse, et ne sait plus son âme dans la nuit. yves Bonnefoy
tant pis pour les italiques
oui, bel ascendant, trouvé-je ; salut à tous
Bob Adelman : « Enfin voilà : un jour, Andy et moi marchions dans New York, entre la 47e Rue et la Deuxième Avenue, où se trouvait la Silver Factory. J’ai dit : « Andy, pourquoi est-ce qu’on rentrerait pas dans ce supermarché Gristedes, et je te photographierais à côté des trucs que tu préfères ? » Il a trouvé mon idée top. On est entrés dans le magasin, qui n’était pas très glamour – plutôt du genre bodega, petite épicerie éclairée par une lumière criarde. Un endroit sinistre, quoi… Pourtant, Andy se baladait dans les rayons, et n’arrêtait pas de dire en passant devant toutes ces boîtes de conserve : « Ce que c’est beau ! » J’ai d’abord cru qu’il me faisait marcher, comme aurait pu le faire Bob Dylan. »
http://www.editions-globe.com/le-jour-ou-bob-adelman-a-photographie-andy-warhol/
« amayerling » c’est impossible à retenir.
Pourquoi tu mets pas un lien sur ton nom comme autrefois Sergio?
L’Opinel…
On verrait bien Ponge écrire quelque chose de ce titre là…
MC
A propos de photographes et de littérature
https://www.emptymirrorbooks.com/keenan/b1965-7.html
closer dit: 3 novembre 2017 à 21 h 31 min
Pourquoi tu mets pas un lien sur ton nom comme autrefois
Je crois que Passou n’en veut plus, et adonc si je le mets je peux plus poster mes posts se volatilisent.
Au départ ce devait être « Mayerling », tant cette affaire (en réalité un sale coup des barbouzes post-bismarckiennes, l’Allemagne ne supportant pas les liens que tissait l’archiduc héritier d’Autriche-Hongrie avec la France et en particulier Clemenceau) pouvait provoquer de résonance dans mon cerveau de coeur d’artichaut. Mais d’autres y avaient pensé, dont la ville elle-même, et j’ai purement et simplement préfixé le nom avec un A…
Ben c’est comme la tarpeia arx : elle est bien en haut, mais on tombe en bas !
Toutes manières faut prendre la coutellerie de Thiers pas des trucs de salétrangers…
Vvvvvvvvvvvvvvvoooooooouuuuuuiiiittttt !
C’est noté, C.P., « Les feux » donc pour commencer. Merci à tous. Il faut zigzaguer maintenant pour communiquer entre nous ?
« Gardons-nous des romans cultivés ! »
je suis d’accord sur le fond, mais trop sur la forme, je veux dire que sur la forme j’aurais ajouter un deuxième « ! » du genre « Gardons-nous des romans cultivés !! », ou même un troisième parce qu’en principe c’est l’usage d’en mettre trois du genre « Gardons-nous des romans cultivés !!! », du coup on peut même pondre un « ? » entre les deux « ! » du genre « Gardons-nous des romans cultivés !?! », sinon même si la forme laisse à Désirée sur le fond je suis plutôt d’accord.
cela dit passou votre article reflète une très mauvaise lecture des propos de Compagnon, qui lui déjà tape à côté et comme vous tapez encore à côté de ses propos qui tapent à côté, résultat des courses vous loupez tous les deux votre cible, ce qui, pour Musil, qui n’était un fan des romans cultivés, serait de l’ordre d’une boenne précision mais d’une mauvaise exactitude.
comme quoi, les romans cultivés, parfois ça aide un peu…
si vous me le permettez je vais vous expliquer en deux mots ce que Comapagnon essaie de dire, il veut dire qu’il y a un gros problème aujourd’hui dans la littérature, je suis d’accord qu’il le dit pas très bien et que son diagnostic comme quoi c’est parce que les écrivians ne lisent pas est peu nullos, mais c’est déjà à son honneur de soulever le lièvre dans la mesure où il ne lève pas mais il le soulève.
en fait je crois que Compoagnon aurait dû lire moins de romans et plus de livres cultivés, du coup il se serait aperçu qu’il est à côté de ses pompes.
Tu veux dire qu’avec Désirée il faut y aller à fond en y mettant la forme, D. !?
mais le plus drôle dans l’histoire, tellement drôle que j’en suis tombé de ma chaise à force d’en rire, c’est que Compagon dit « Angot et Despentes ne volent pas très haut parce qu’elles ne lisent pas assez ».
et vous passou vous répondez « c’est fauxc parce que Despentes se bouffent des tas de bouquins ».
vous ne répondez pas pour Angot mais j’imagine que ce doit être pareil pour elle vu qu’elle aussi c’est une super compulsive, à tel point que s’il fallait faire un concours de la plus compulsive des deux je suis pas sûr que Despente remporte le premier prix.
don c en répondant c’est faux Despentes lit beaucoup, vous voulez par dire que si ses bouquins ne volent pas haut c’est pour une autre raison.
alors que si vous aviez voulu démentir Compgnon vous auriez dû dire : les romans de Despentes volent haut ! mais ça vous ne l’avez pas dit parce que je pense que vous le pensez pas, même si vous ne lui dites pas vu qu’elle est assise à côté de vous et qu’il faut toujours se méfier des compulsives.
et ça c’est drôle : vous répondez à la bonne question qui en fait correspond à une mauvaise question de Compagnon.
et ça, croyez-moi, Musil aurait fait au moins trois chapitre là dessus tellement c’est tartignole.
du coup je comprends qu’actuellement il vaut mieux éviter les bouquins trop cultivésd, même éviter tout ce qui de près ou loin serait un peu cultivé pour faire en sorte que le débat continue de voler très bas, et que les critiques continues de donner des bonnes réponses aux mauvaises questions, nous vivons une époque formidable !
D., moins + moins = plus !
CQFD : « lui déjà tape à côté et comme vous tapez encore à côté de ses propos qui tapent à côté, résultat des courses… » vous tapez dans le mille !
Jazzy, morale de l’histoire aurait dit Bernhard : il faut jamais critiquer un écrivain qui est assis à côté d’un critique littéraire dans un jury de prix littéraire.
et si Compagnon lit la réponse de passou il comprendra que la crise actuelle de la littérature ne provient pas d’un manque de lecteur chez les écrivains mais d’un plan de table.
d’autant plus drôle que passou est bien d’accord avec Compagnon sur le constat lorsqu’il écrit le 13/09 :
« Inutile de se le cacher : il y a une paresse de l’imaginaire, un manque d’audace, un défaut de confiance dans sa subjectivité, une absence de risque, un déficit d’assurance, à ne pas se colleter à son époque et à refuser de se projeter dans l’avenir proche. Il est tellement plus pratique de s’en remettre à des personnages déjà construits et célèbres, plutôt que les créer de toutes pièces, et à des événements avérés et connus plutôt que les inventer. Sauf à se donner pour ambition de les dépasser. »
sauf qu’il plus facile de facile de faire le constat de la paresse sans en rechercher la cause.
Compagno lui se risque à chercher la cause.
et passou qui partage le même constat dit que ce constat n’existe plus parce que le diagnostic de Compagnon n’est pas le bon.
c’est là où Musil distinguait la précision de l’exactitude.
je ne sais pas si Despentes et Angot ont lu Musil et savent la différence entre l’exactitude et la précision.
si Virgine Despentes avait déjà lu ses propres livres elle ne ferait certainement pas partie du jury du Goncourt.
comment peut-on aussi peu croire dans ce qu’on écrit ?
c’est la définition que Musil donnait au mot « kitsch ».
un peu comme Modiano hier à la télé, les écrivains c’est comme les joueurs de foot et les chanteurs de rock : il arrive un moment où il faut savoir s’arrêter.
j’ai purement et simplement préfixé le nom avec un A…
privatif?
@ D.
« En faisant arrêter le Chef d’État Catalan et ses collaborateurs, l’Espagne renoue avec le fascisme de Franco, accompagnée d’une alliée remarquable : l’Europe et ses dirigeants non élus. »
Tu as le cerveau en compote, mon pauvre D. Tu ne sais plus ce que tu dis (tu as quel âge, d’ailleurs? Tu approches des 100 ans, non?).
Dans une phrase si courte, tu es arrivé à rentrer 3 co.nneries monumentales:
1.- Pour toi faire une tentative de coup d’État dans une démocratie est, donc, un droit. Si demain une minorité de corses ou de brétons décrète l’indépendance de leur région, toi tu approuves, puisque tout le monde a le droit de bafouer les lois, y compris la Constitution votée par le peuple.
2.- Je te signale que Franco n’aurait pas mis en prison les putschistes: il les aurait fusillé.
3.- Les dirigeants de l’Europe sont élus. Élus par des dirigeants élus par le peuple. Et je te signale que l’Europe n’est pas dirigée par les commissaires mais par les premiers ministres des pays. Ou alors tu es si idiot que tu crois qu’un commissaire belge a plus de pouvoir dans l’UE que Merkel?
Après tes commentaires et tes prophéties grotesques sur la dernière campagne électorale française, tu ne crois pas que tu devrais avoir la pudeur de t’abstenir définitivement de parler politique?
Si quelqu’un tombe par hasard sur cette page de ce blog dans cent ans, il se demandera qui sont (par ordre d’apparition dans l’article) le type de la photo sur le fauteuil, Quignard, Michon, Compagnon, Angot, Despentes et Houellebecq…
les voyager sont déjà hors système solaire
Too Much Monkey Business
https://www.youtube.com/watch?v=qwTBLWXJZX0
be good johnny
https://www.youtube.com/watch?v=XvqXuHzxMT0
c’est une enfant et lui un homme. Ils ont Emily Dickinson en commun.
il les aurait fusillés franco.
« Merci à tous. Il faut zigzaguer maintenant pour communiquer entre nous ? »
Venant de vous, ça me fait marrer.
à 3 h 05 min.
Laissez les dans leurs tombes,
les jeunes sont assez florissants.
https://en.m.wikipedia.org/wiki/Giant_slalom
ici et là près loin au cinéma
florissants et enthousiastes. même s’ils découvrent la tristesse en grandissant comme nous aussi l’avons découverte quand cela fut notre tour.
bonne nuit
le timbre boisé de la Gibson d’époque
https://www.youtube.com/watch?v=lUot93KxO7E
(et Carlos Williams Carlos)
Cinq cents et quelques millions d’habitants, et Machin se plaigne parce que les Européens rechignent à mettre bas des enfants à tout va — en d’autres mots, il se plaigne du fait qu’ils ne se reproduisent pas comme des lapins ! — ; c’est donc vrai, soucieux de nier grotesquement les évidences, les gens de religion ne branchent pas le cerveau avant de mettre la langue en mouvement. Machin aurait dû lire Gide : «Nous devons entretenir nos actions lorsqu’elles ne sont pas sincères».
Oscar Wilde :
Epitaph for a Darling Lady :
http://blogfigures.blogspot.fr/2011/04/dorothy-parker-epitaph-for-darling-lady.html
« Lecture » :
https://mobile.twitter.com/ThinkingType/status/926240101709025283/photo/1
La voix reste un élément important dans la transmission des contenus, même si désormais nous avons affaire des textes créés par l’écriture, il ne faudrait cependant pas abandonner le moment de la transissions orales lors de la création car l’oreille est le meilleur guide de l’expression verbale ; nous devrions aussi employer les livres comme à l’époque de l’auralité, c’est-à-dire l’époque de transition entre la transmission orale et l’écrite. D’ailleurs la transmission orale de la connaissance provoque une impression plus forte, plus précise, plus prégnante, que l’écrite car l’audition et un sens plus entraînant — et moins critique ! — que la vue.
Masao Yamamoto :
La transmission orale, comment, renato ?
L’enseignement, le conte à la veillée, le monologue théâtral, la lecture à voix haute ?
« L’enseignement, le conte à la veillée, le monologue théâtral, la lecture à voix haute ? »
Tout ça.
Oui, mais si comme moi on veut communiquer avec les sourds et muets, c’est difficile, renato !
…
Faut apprendre à signer, Jacques.
je mens un peu quand je dis que je ne lis pas, en fait je lis pour écrire cela me stimule, mais je n’ai effectivement pas la bibliothèque idéale d’un français cultivé à la manière de monsieur compagnon, je ne me suis jamais sentie faire partie d’un club de lecteurs archarnés de ceci ou cela, c’est en venant sur ce blog que j’ai constaté avec effroi qu’il fallait avoir lu louis ferdinand céline, james joyce, musil, stendhal, virginia woolf, annie hernaux, ect pour être considéré.
Je suis désolée de le dire, j’ai lu David Mamet, John Fante, Ernest Claes, la Comtesse de Ségur, Les frères Grimm, Colette et un tas d’autres plus récents, auteurs francophones, donc je m’en vais sur la pointe des pieds et l’oeil pendant presqu’au niveau de mes chaussures, en écoutant avishai cohen about the tree.
J’aime écouter ceux qui racontent les livres qu’ils ont lu.
l’oeil pendant presqu’au niveau de mes chaussures
alouine c’est phinitos..
Signer c’est singer et grimacer, renato. La lecture en silence est plus profonde. Et l’image est essentielle au regard du sourd. Je me suis interdit la musique au profit du cinéma, le moins bavard possible…
Oui, mais si comme moi on veut communiquer avec les sourds et muets
comme plaidoirie pour réduire les 30 ans dprison c’est léger baroz
Je me suis interdit la musique au profit du cinéma, le moins bavard possible…
pasque t’es faignant baroz..ose le dire
On peut raconter les livres par écrit, Michon y réussit très bien : « Le roi vient quand il veut » !
Yamamoto
le choguoune à serdgio
Par solidarité, le boug. On ne choisit pas son lecteur originel…
Par ailleurs, il est vrai que j’ai le goût de la paresse, le boug. Et comme tous les vrais paresseux, je suis capable de travailler intensément.
j’en ai découvert d’autres par contre en lisant les commentaires de certains et cela m’a intéressé parce que c’était enthousiaste et sincère et pas martelé comme une obligation, une injonction à lire. Donc merci à certains anonymes, qui de manière ludique m’ont donné envie de petites pépites.
nous devrions aussi employer les livres comme à l’époque de l’auralité
je connais une chouette gonzesse qui lit des lives pour les mal voyant et hempéchés mais en numérique rénateau..cest un grosse affaire..je dis pas biznèce c’est bénévole..et je dis pas lectrice non pus..comme quoi faut pas croire..tout les sens sont infiltré rénateau tousse..mais lassouline lui reste de marbe..faux haussi
« Les écrivains lisent-ils encore ? »
Les lecteurs doivent-ils écrire ?
« nous devrions aussi employer les livres comme à l’époque de l’auralité »
Pour le boug, seule l’analité compte !
a mon hinitiative elle me teste havec des lives cochons..y’a une ‘grosse’ demande dirait dédé..et ben jécoute des bouquins..surtout des trucs poétiques hou y’a bzoin de gras..le gras c’est la vie
Pour le boug, seule l’analité compte !
ça scontrefait pas hencore..même keupu havec son plug plastique plein de phtalate..il le sens bien..c’est pas dans celui dson voisin
Waouh, l’inéarrable Finkielkraut consacre « répliques » au film « petit paysan ». Celui-là même dont j’ai parlé ici, la semaine dernière, après l’avoir vu dans un cinéma où tous les éleveurs du coin se pressaient, et qui dresse un portrait réaliste et contemporain de la condition des éleveurs. Je pense que l’ignorance abyssale de Finkie pour tout ce qui est des champs ne va pas aider à la compréhension du sujet, mais heureusement, le réalisateur du film est là (et comme le film est génial quoique n’expliquant pas tous les tenants et aboutissants de la ruralité d’aujourd’hui….) A vos postes
Les lecteurs doivent-ils écrire ?
‘écrire’..est ce que quand tu prends hune photo tu es un photographe..un ‘phaiseur d’image’ comme hon disait du temps de léonard..te sens tu obligé dappuyer sur le bouton baroz?
je garde Emily Dickinson et comprends ma grande détestation du bénévolat.
Je ne prends jamais de photos, le boug.
D’ailleurs, tu ne trouveras non plus aucune photo de moi sur le net…
« Les écrivains lisent-ils encore ? »
Les lecteurs doivent-ils écrire ?
ça mfait penser à lassouline..’les gens viennent ici pour lire le billet’ baroz..en fait..un vrai lecteur phantasmé a lancienne est anonyme..l’autre est correspondant..si t’as 80k followers comme la taupe à poutine pour trompe t’es quoi baroz ?
Je ne prends jamais de photos, le boug
..tu vois que ça te ‘distingue’..tu contresignes
D’ailleurs, tu ne trouveras non plus aucune photo de moi sur le net…
ça c’est pasque t’en as une petite baroz..mais ça reste entre nous
le timbre boisé de la Gibson d’époque
..tu vois baroz..hoù qu’ça va sloger chez langoncet..tout ça pour pas qu’on sache qu’il fasse comme keupu..halors qu’a pas d’doute aucun dutout
peut – être pourrait – on comprendre ainsi la corrélation entre la photo de raymond carver et le billet, entre Antoine Compagnon et Carver un abîme.
Carver écrivain alcoolique et décrivant le monde des petites gens autour de lui, est passé du statut de gardien de parking à celui de professeur de lettres. Evidemment c’est aux EU, ici ne rêvons pas, la littérature est un os sacré que chacun se dispute comme une relique du saint sacrement.
Moi c’est Jacques De Dekker qui m’a fait lire Carver, c’était quelque chose sur un poisson volant.
Pas de photo de toi sur le net Zizzi…N’empêche qu’il y a quelques années, tu nous avait signalé une video de toi participant à une émission de tévé…Pas si modeste le Zizzi!
..y’a une 15 aines quand qu’on a distribué gratos les voix de synthèse y’a eu des chouettes tentatives artistique..mais ça a pas pris..prix ptête haussi..henfin ya pas eu dbuzz non pus
Pas si modeste le Zizzi!
y fait çui qu’y a pas qulanal au caveau dans la vie
ma grande détestation du bénévolat
c’est trés menaçant le bénévolat..trés
» j’ai constaté avec effroi qu’il fallait avoir lu louis ferdinand céline, james joyce, musil, stendhal, virginia woolf, annie hernaux, ect pour être considéré. »
En effet Chantal, mais Annie Ernaux est de trop. Elle ne joue pas dans la même cour…
cloclo phaisant lcoq sul phumier dsa cour..y performe cloclo
Jean Langoncet – 2h06.
Très belle séquence. Merci à vous et à Jim Jarmusch.
Plaisir de revoir ce Paterson (Adam Driver) qui porte le nom de cette ville, hors du temps : Paterson (New Jersey), terre de poètes : W.C.Williams, d’A.Ginsberg…. Chauffeur de bus, il mène une vie étrange en noir et blanc, aux côtés de Laura (la belle Golshifteh Farahani) et de Marvin, le bouledogue anglais (irrésistible).
Une semaine magique… indolente, élégante et tendre.
Paterson écrit ses poèmes au feutre bleu (un peu des haïkus, petits poèmes où il note des riens de la vie quotidienne, des choses ordinaires) sur un carnet secret qui ne le quitte pas, sans souci de les faire publier… Les poèmes s’impriment sur l’écran. (Je ne sais plus qui les a écrits…). L’homme et la ville… l’un dans l’autre… Et là, cette rencontre avec l’enfant(Sterling Jerins) qui écrit.
Auriez-vous celle du visiteur japonais venu d’Osaka, qui lui demande s’il est poète ?
J’aime beaucoup la bibliothèque de Chantal (9h01)…
@ christiane : j’ai eu pour vous quelque sympathie, ce fut hélas trop « court »… signé : la pintade
Mon fiancé me chuchote : où se trouve la place du p’tit Court dans les étagères de la Rdl ? réponse : dans le bocal à cornichons
bonjour Christiane, en fait c’est principalement à vous que je pensais, souvent je vous lis, car vous expliquez et développez pourquoi vous aimez, ce que je n’ai pas appris à faire parce que j’écoute plus souvent que je ne parle. Alors ma pensée observatrice prend un tour un peu long et pour m’exprimer je l’écris. Tant que je suis dans cette tension inconfortable c’est que quelque chose a besoin d’être formulé. Lire quelque chose qui fait écho, picorer au hasard des pages, ce n’est pas une démarche savante, mais où serait le plaisir si on se sentait encagé ?
Je vous souhaite une belle journée, un petit oiseau en bord de corniche sifflote et la lumière passe au ras des cheminées. En bas le jardin s’est régénéré merveilleusement, les fleurs du lilas étêtées fin mai ont repoussé sur leurs tiges, de sorte que, par miracle j’ai du lilas mauve cet automne. Bien à vous.
http://img.lemde.fr/2017/10/31/0/0/2834/3543/534/0/60/0/dec597d_30059-102vce6.jf45x0qkt9.jpg
Flora Allegoria, BNF Editions, 192 p., 35 €.
En savoir plus sur le monde/livres/article/2017/11/03/, une idée de cadeau pour les amoureux et amoureuses des fleurs, l’émission 28 minutes hier soir a présenté la réédition d’un herbier renaissance accompagné sur le platea de l’émission du vendredi d’un très séduisant botaniste qui malheureusement ne doit pas se trouver à portée d’achat et qui vraisemblablement ne peut se laisser attraper que par une correspondance copieusement instruite dans le domaine de référence. ( Voir site Arte TV).
Merci, Chantal. C’est un voyage intime la lecture et partager cette route, ici, est un bonheur. Cet espace est ouvert, illimité, nourrissant. Parfois affleurent des impressions de lecteurs qui nous métamorphosent. Une défaillance qui nous mène en terre étrangère, puis le monde familier revient qui établit une distance profonde entre ce que nous avons frôlé, qui scintillait et la séparation qui unit. Pour ne pas perdre pied nous revenons inlassablement sur le même (comme tentait de l’expliquer P.Michon, dans l’émission « La grande librairie »), ce même qui nous taraude, qu’il soit œuvre d’art, livre, paysage. Comme quelque chose d’originel, nos divinités souterraines, chtoniennes, nos ombres. Nous sommes issus de là et nos lectures sont baguettes de sourcier. On écrit toujours à partir de cela. Mystère de l’acheminement de la parole…
… Pintade… entre gibier et volaille !
« Bruyante, belliqueuse, peu docile, la pintade est la terreur de la basse-cour… mais au fond de la casserole, tout lui est pardonné. »
Olivier Bompas (18/04/2015 – Le Point)
« – Parfois, on se dit que ce qu’il nous faudrait pour survivre à la fastidieuse persistance du roman bourgeois dans tous ses états, ça serait une fiction qui soit à la fois réaliste, onirique, avant-gardiste, sociale, potache, révolutionnaire, ambiguë, poétique, programmatique, loufoque, métafictionnelle et déconneuse. Une fiction qui nous épargnerait les questions stupides (« Mais pourquoi Pierre refusait-il de voir l’évidence ? »), éviterait les descriptions pathétiques (« Le soleil perçait tant bien que mal la croûte crémeuse des nuages »), ne se vautrerait pas dans la psychologie de magazine (« Et si sa réaction n’était que l’effet d’une peur plus ancienne ? »), contrôlerait un tant soit peu ses élans lyriques (« Le venin du désir avait vicié jusqu’aux moindres cellules de sa poreuse raison »), n’en ferait pas trop côté moralisateur (« Hélas, les hommes sont souvent lâches face à la violence des faits »). [Note du feuilletoniste : je me permets d’inventer les exemples ci-dessus, mais en cherchant bien on les trouvera peut-être dans les livres de cette rentrée.] – » Pour des pépites d’un nouveau genre en rupture avec ces aînés si l’on fait confiance à l’auteur de l’article de référence.
En savoir plus sur http://www.lemonde.fr/livres/article/2017/11/02/le-feuilleton-melodie-hormonale_5209038_3260.html#iTHSrIRlDhsHcIlu.99
9h01 mon avis est que vous témoignez d’une préoccupation personnelle, » la considération » qui ne me semble pas traduite ici et attachée à des goûts ou des tropismes littéraires, je verrais plus dans ce qui se donne sur ce blog l’illustration des vers de Charles Baudelaire dans ce fameux » Enivrez vous ».
dans le bocal à cornichons
Laura, une redite, on dit cornichons pour les habitants de Reims en raison d’une tendance qu’on pourra étendre d’ailleurs, je le suppose, prêtée à la bourgeoisie de la ville à l’Ange au sourire à aimer le confinement dans un même bocal (où comme chacun sait est conservé le petit concombre dans du vinaigre qui s’il préserve le croquant de l’aliment a pour caractéristique de lui céder un peu d’aigreur), un entre soi à la Chabrol.
@ disons Bérénice qu’il m’a fallu sortir de mes habitudes pour les lire ces auteurs et que cela se fait lentement, la période d’assimilation de l’adolescence passée, j’ai lu plus tard Woolf, Musil, Pavese, Stendhal, et un tas d’autres, le souvenir est quelque chose de flottant, et ce qui me plaît maintenant est différend d’autrefois.
J’aime bien les toutes petites fleures, à hauteur d’insecte il n’en est rien https://www.dropbox.com/s/yzhe3igybn52nc6/Fichier%2004-11-2017%2011%2051%2001.jpeg?dl=0
work in progress ou déambulation dans ce qui ressemble à un cosmos, les étoiles et les planètes nombreuses attendent nos offrandes, temps consacré, cheminement qui s’il oublie son début connaîtra notre fin sans que nous ayons pu, chacun suivant son propre rythme, prendre connaissance de cette totalité et bien qu’utilisant ce mot je raye l’idée d’infinité.
Chantal, la fin laisse entrevoir que vous vous plaisez ou tirez du plaisir à ne pas enterrer les querelles anciennes . Chacun trouve son plaisir où il peut , non pas où il veut.
Voyez, cher Chantal, pour moquer un peu ces déterminismes auxquels nous ne pourrons rien de plus que sévir et se méfier pour s’en prémunir, cette pauvre confrérie des violeurs repentis , on ne sait trop à quoi mène leur reconversion.
chère, sorry.
« cette pauvre confrérie des violeurs repentis »
Plutôt dénoncés, pris la main dans le sac, mais nullement repentis, bérénice !
Ben que,
et si on parlait frou-frou.
pris la main dans le sac
quel hanculé de misogine d’omo ce baroz..ha t’es fais aux pattes
le souvenir est quelque chose de flottant, et ce qui me plaît maintenant est différend d’autrefois
fais pas ton vieux sac béré
Mon fiancé me chuchote
ya un même un haut parleur wifi dans son plug à keupu..
et si on parlait frou-frou
un string wifi..c’est hune idée
bonjour Christiane, en fait c’est principalement à vous que je pensais
havec baroz et keupu en voyeur toudmême..sinon ça srait moins bon
dédé mange du maquereau au bbq havec chipolata entre deux mer et tomate cerise a la plancha..tarte au pomme café calva
on peut en dire beaucoup sur elle
<emC’est la bossue de ma cour. Elle ne rêve que plaies à cause de sa bosse.
Les poules ne lui disent rien : brusquement, elle se précipite et les harcèle.
Puis elle baisse sa tête, penche le corps, et, de toute la vitesse de ses pattes maigres, elle court frapper, de son bec dur, juste au centre de la roue d’une dinde.
Cette poseuse l’agaçait.
Ainsi, la tête bleuie, ses barbillons à vif, cocardière, elle rage du matin au soir. Elle se bat sans motif, peut être parce qu’elle s’imagine toujours qu’on se moque de sa taille, de son crâne chauve et de sa queue basse.
Et elle ne cesse de jeter un cri discordant qui perce l’air comme une pointe.
Parfois elle quitte la cour et disparaît. Elle laisse aux volailles pacifiques un moment de répit. Mais elle revient plus turbulente et plus criarde. Et, frénétique, elle se vautre par terre.
Qu’a-t-elle donc ?
La sournoise fait une farce.
Elle est allée pondre son œuf à la campagne.
Je peux le chercher si ça m’amuse.
Elle se roule dans la poussière, comme une bossue.
dont Jules Renard in Histoires Naturelles
Néanmoins, elles sont délicieuses : c’est le point du vue du renard qui commence toujours par elles. Cuisses blanches, chair tendre, plumes grises avec plumetis de noir. Gloussement émouvant. Jaloux.
C’est la bossue de ma cour. Elle ne rêve que plaies à cause de sa bosse.
Les poules ne lui disent rien : brusquement, elle se précipite et les harcèle.
Puis elle baisse sa tête, penche le corps, et, de toute la vitesse de ses pattes maigres, elle court frapper, de son bec dur, juste au centre de la roue d’une dinde.
Cette poseuse l’agaçait.
Ainsi, la tête bleuie, ses barbillons à vif, cocardière, elle rage du matin au soir. Elle se bat sans motif, peut être parce qu’elle s’imagine toujours qu’on se moque de sa taille, de son crâne chauve et de sa queue basse.
Et elle ne cesse de jeter un cri discordant qui perce l’air comme une pointe.
Parfois elle quitte la cour et disparaît. Elle laisse aux volailles pacifiques un moment de répit. Mais elle revient plus turbulente et plus criarde. Et, frénétique, elle se vautre par terre.
Qu’a-t-elle donc ?
La sournoise fait une farce.
Elle est allée pondre son œuf à la campagne.
Je peux le chercher si ça m’amuse.
Elle se roule dans la poussière, comme une bossue
Quand même son plaisir on l’oriente où on veut.
C’est comme » son pronostic était alors engagé ».
Son pronostic vital pas celui de l’hippodrome de Longchamp. De la précision, à défaut d’exactitude.
12h40 ce n’est pas moi qui affirme, j’essaie de percer à jour le sens, sûrement Chantal pardonne-t-elle à ceux qui lui ont déplu et goûte un plaisir à les redécouvrir à la lumière d’un jour nouveau avec sa sensibilité du jour mûrie par de nombreuses années et lectures, ce qui fâchait avant produit l’adéquation ? Je répondais que ce qui motive notre plaisir échappe à notre volonté quelquefois, soumis à un déterminisme, à un travail, une patine, des acquis… , pas toujours cependant ni dans tous contextes.
poussière dit: 3 novembre 2017 à 23 h 37 min
j’ai purement et simplement préfixé le nom avec un A…
privatif?
Plutôt l’équivalent de « à Mayerling » ; et puis ça pulse dans les moteurs de recherche…
La justice américaine ne semble pas pressée de mettre la main sur Harvey Weinstein. Pourtant, parmi les dénonciations tous azimuts de viol ou de harcèlement sexuel, elle n’aurait que le choix d’instruire, comme par exemple pour ce dernier cas :
« Paz de la Huerta a accusé Harvey Weinstein de l’avoir violée à deux reprises dans son appartement en 2010. Ces dernières accusations pourraient mener à l’arrestation de l’ex-roi d’Hollywood. »
Boug a mangé un clown.
rose, la bossue, c’est le portrait craché de LVDLB !
Quels sont les fous furieux qui ont donné leur accord pour que « La Belle Ferronière », « Le Fifre » et autres chefs d’oeuvre incomparables et irremplaçables soient envoyés dans une zone à risque climatique et terroriste?
S’il arrive quelque chose à la Belle Ferronière, la question du rétablissement de la peine de mort se posera.
http://www.latribunedelart.com/precipitation-et-pagaille-au-louvre-abu-dhabi
L’obsession de Delaporte me paraît finalement suspecte. Ne cacherait-elle pas des désirs inassouvis et une profonde frustration?
Surtout que la Belle Ferronière n’est pas voilée !
« L’obsession de Delaporte me paraît finalement suspecte »
Finalement, closer, t’es long à la détente !
This Is Just To Say
JAZZI dit: 4 novembre 2017 à 14 h 03 min
la bossue, c’est le portrait craché
Yes ; mais par pitié, ne la fais pas revenir… On parle bien de « répit » !
« Finalement, closer, t’es long à la détente ! »
Il m’arrive d’être bienveillant Annibal.
« L’obsession de Delaporte me paraît finalement suspecte. »
Ce n’est pas une « obsession », mais simplement la curiosité devant ce que mes contemporains sont. Et aussi un souci de la morale et de l’éthique qui me semble la plus belle chose que l’homme peut cultiver sur cette Terre. Je plains ceux qui trouvent à redire à cette position.
Je leur dois qqchose aux deux toquards, sergio et bas rosis ?
Le chauffeur de Pierre Bergé passe à table. Il décrit dans Atlantico les orgies sexuelles extraordinaires de l’homme d’affaires et bibliophile et de son compagnon et larron Yves Saint Laurent. Comme si la sexualité effrénée était l’apanage de ces gens très riches, purs produits des années stupre, les horribles années 70 :
« Le tracas de Pierre Bergé, c’est qu’il n’avait aucune limite. Son truc à lui c’était d’être entouré d’esclaves sexuels. (…) On appelait ça le petit manège ». « Quand on parle de Dominique Strauss-Kahn ou de Harvey Weinstein, croyez-moi c’étaient des enfants de chœur à côté de lui. » Atlantico
Non, non, rien, LVDLB, retourne pondre un oeuf à la campagne !
« les horribles années 70 »
Tu préfères les années 40, Delaporte ?
saviano menacé de mort par les maafieux
https://www.courrierinternational.com/article/2008/10/14/d-ici-fin-decembre-saviano-sera-mort
« Tu préfères les années 40, Delaporte ? »
Insolent Jacuzzi… Je n’aime pas le XXe siècle, à part peut-être la Belle époque.
@ Chantal
« je n’ai effectivement pas la bibliothèque idéale d’un français cultivé à la manière de monsieur compagnon, je ne me suis jamais sentie faire partie d’un club de lecteurs archarnés de ceci ou cela, c’est en venant sur ce blog que j’ai constaté avec effroi qu’il fallait avoir lu louis ferdinand céline, james joyce, musil, stendhal, virginia woolf, annie hernaux, ect pour être considéré. […] de donc je m’en vais sur la pointe des pieds…[…] en écoutant avishai cohen about the tree. »
Votre problème n’est pas de ne pas avoir lu les « bons auteurs » (Joyce, Céline, Musil, Stendhal ou V.Woolf – vous avez oublié Proust), mais de croire que les gens de ce blog sont cultivés parce qu’ils les citent et, donc, très naïvement, vouloir être considérée par eux.
Donc, permettez-moi de vous dire que votre « effroi » et votre fuite « sur la pointe des pieds » sont dignes d’une adolescente japonaise rentrant par erreur dans une taverne des bas-fonds de Marseille.
Or, ici on n’est pas dans la « cité phocéenne » et vous n’êtes pas, je crois, une ado nippone.
Décomplexez-vous, donc, et cessez de prendre la pédanterie de certains sur ce blog pour de l’argent comptant.
Je vous signale, pour finir, qu’ici aussi on peut écouter « About a tree »:
« rentrant par erreur dans une taverne des bas-fonds de Marseille. »
ça n’existe plus depuis belle lurette, Pablo75 ! Ni à Marseille ni à Toulon. Et les derniers bars à putes de Pigalle ne sont plus ce qu’ils ont été…
« rentrant par erreur dans une taverne des bas-fonds de Marseille. »
ça n’existe plus depuis belle lurette, Pablo75 ! Ni à Marseille ni à Toulon. Et les derniers bars à p.utes de Pigalle ne sont plus ce qu’ils ont été…
Etre considéré ça sert à rien… Et encore moins !
A-t-on des nouvelles de JC ou c’est lui qui maintenant signe MC ?
Sergio, votre remarque fait penser à la réplique dans « Logan Lucky » du directeur à un gardien de la prison quand ce dernier s’inquiète du sort de ses collègues retenus par les mutinés: peut-être sont ils morts ou pire?
Le directeur le regarde calmement et: parce qu’on peut être pire que mort? ( ou qqchose du genre)
mais prudent donne enfin l’ordre de signaler qu’il se passe qqchose dans cette prison.
Miss, je ne vois guère que l’amour ou un voyage non connecté qui puissent le tenir distance , captif ou évadé en quelque sorte.
Deux modérations
11h20 citation longue à propos du roman bourgeois et de ce qui chercherait à s’en distraire
17h21: le silence de JC.
nouvelle tentative pour ceux qui serait intéressés:
En savoir plus sur http://www.lemonde.fr/livres/article/2017/11/02/le-feuilleton-melodie-hormonale_5209038_3260.html#iTHSrIRlDhsHcIlu.99
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