de Pierre Assouline

en savoir plus

La République des livres
Les écrivains se confessent à la radio comme nulle part ailleurs

Les écrivains se confessent à la radio comme nulle part ailleurs

Un écrivain c’est une voix que l’on doit retrouver tant à la lecture qu’à l’écoute. Elle le révèle et le trahit quand il espère dissimuler. Sa voix le dévoile. Un précieux recueil, mais « précieux » au sens d’indispensable, paraît ces jours-ci à l’occasion des 50 ans de la Maison de la radio. Les grandes heures (472 pages, 45 euros, La Table ronde/Radio France éditions/INA)réunit dans un format, sur un papier et à travers une mise en page parfaitement adéquats, douze entretiens avec des écrivains, dont six sont inédits, diffusés sur les ondes entre 1950 et 2000.

Nombre de Français des années 50 n’ont lu Léautaud et Paulhan que par ouï-dire après les avoir écoutés des semaines durant au micro de Robert Mallet. Jean Amrouche, en sa triple qualité de poète, essayiste et journaliste, passe pour avoir été l’inventeur du genre, car cela en est un, en 1949 sur Radio France Paris. Il l’illustra en menant 34 entretiens dont l’écrivain Jean Lescure, qui fut conseiller au service de la recherche de l’ORTF, put écrire :

« Les enregistrements des entretiens de ce véritable créateur du genre qu’est Amrouche avec Gide, puis avec Claudel, Mauriac, Ungaretti sont des œuvres dont l’histoire de la littérature ne se passera qu’avec dommage, et dont la perte serait aussi grave que celle du manuscrit des Caves du Vatican, de Protée, de Génitrix, ou de l’Allegria. (…) Ce qui est bouleversant ici et à jamais digne de l’attention des hommes, ce sont précisément les voix humaines, en leur origine même, à ce point où elles ne sont pas encore distinctes des mots qu’elles prononcent. Ce sont les soupirs traqués de Gide devant l’impitoyable question que lui inflige Amrouche, ce sont les roulements massifs de Claudel, les essoufflements torturés d’Ungaretti, les murmures difficiles de Mauriac. Et neuf fois sur dix Amrouche trouve la question qui contraint son interlocuteur à faire aveu de lui-même, et à renoncer à se protéger du masque que l’existence mondaine a autorisé sa voix à se former. »

Jean Amrouche est absent de ce recueil qui pourrait facilement être le premier d’une longue série tant les rayonnages de l’INA débordent d’entretiens de ce niveau ! Les interviewers n’y déméritent pas pour autant que ce soit André Parinaud, Michel Manoll, Thérèse de Saint-Phalle, Eric Laurent, Paul Guimard, André Bourin, Patrick de Rosbo, BHL et Jean-Marie Benoist, Pascale Lismonde. On pourrait en isoler deux pour la complicité manifeste qui les lie à l’interviewé : Georges Belmont, traducteur et ami d’Henry Miller, et Francis Crémieux, si proche d’Aragon.fb_micros_neumann_1

A la radio, le voussoiement est fortement recommandé : non seulement la familiarité du tutoiement y serait considérée comme déplacé, mais elle présente surtout le défaut d’exclure l’auditeur d’une complicité aux accents de connivence. Ce qui n’empêche pas Jean Giono de tutoyer Jean Carrière. Ce qui reste à l’antenne, et pour cause car le montage n’y pourra rien, peut s’effacer à l’écrit. Car une conversation se réécrit à condition de conserver le ton de la parlerie. Le cas de ce recueil où l’on a veillé à restituer la spontanéité. Ce livre sauve quelque chose qui est d’ordinaire réservé aux archivistes, aux documentalistes et aux producteurs. A ceux qui réécoutent, filtrent, sélectionnent. Il n’est pas seulement prodigue en informations, anecdotes, choses vues : en offrant des clés pour mieux comprendre une oeuvre, des pistes pour saisir l’étincelle qui anime une vie, il permet au lecteur/auditeur d’accéder directement à la vérité de l’auteur sans le truchement des intermédiaires, et de se faire son son image. Qui dira jamais la puissance de l’imaginaire radiophonique ?

On lit ces entretiens et on prend la mesure de ce qui se perd. S’il fallait résumer d’un mot l’ensemble de leurs questions, souvent riches et abondantes, ce serait : « Pourquoi ?.. » Le mot qui paralyse et parfois tue. Car dès qu’il y a un « parce que… », on sort de la littérature. Ce genre difficile de l’entretien radiophonique avec un écrivain, Jacques Chancel (France-Inter), Philippe Caloni et Alain Veinstein (France Culture), Patrick Ferla (Radio Suisse romande), et parfois Alain Finkielkraut (France Culture) lorsqu’il renonce au débat à trois pour le tête à tête, l’ont magnifié. Ils l’ont fait en un temps où la radio s’offrait encore le luxe du temps. Durée moyenne : une heure. Mais une vraie heure, qui ne soit pas mangée par de la publicité ou des disques toutes les cinq minutes.

Aujourd’hui, la plaie de ce genre de conversation, c’est la musique. Pire encore que celle qui interrompt de manière intempestive, celle que les réalisateurs se croient tenus de passer en permanence sous les voix, telle une musique de fond. Qu’importe qu’il s’agisse de Bach ou Clayderman, ce sont là des mœurs d’ascenseurs et de supermarchés. De quoi tuer l’émotion, conduire à la haine de la musique et les-echecs-483x324compromettre ce qui dans ces entretiens relève de l’esprit de la maïeutique. Les écrivains ne soupçonnent pas toujours ce qui les attend lorsqu’ils se rendent au studio d’enregistrement ; après coup, si l’interviewer est suffisamment fin pour le laisser vraiment parler, et le pousser en sachant jusqu’où aller trop loin, ils comprennent qu’ils ont été à confesse. Qu’ils ont lâché davantage qu’ils n’auraient voulu. Qu’ils ont abandonné une part d’ombre. Et qu’on leur a fait dire l’indicible. Car le grain de la voix a fait passer une émotion.

Les archives littéraires de Radio France sont d’un richesse que l’on n’ose dire patrimoniale car le mot fait fuir tant il pue la naphtaline. Espérons que Les grandes heures ne témoigne pas d’une époque révolue, qu’il n’a pas fonction de mémorial et que l’entretien radiophonique avec un écrivain n’est pas mort. Ce serait le comble au moment où les technologies vont permettre à l’écriture et l’oralité de se rejoindre, comme l’annonce un spécialiste de la génétique littéraire, Pierre-Marc de Biasi :

 «Très probablement, l’écriture va aller vers une saisie directe à l’oral – une saisie du texte bien entendu, mais aussi de la mimique, du geste, de l’intonation. C’est étonnant de voir à quel point l’informatique est souvent un retour à quelque chose d’archaïque. Avec le perfectionnement des logiciels de saisie automatique, la machine fera office de scribe, d’esclave qui prend la dictée, tandis que le geste de l’auteur redeviendra oral ».

Ce qu’il manque à ce livre ? Ce qu’il y a de plus beau à la radio : les silences, les trous, les absences. Eux seuls disent l’émotion. S’en priver revient à émonder les enregistrements de Glenn Gould de ses fredonnements, râles et murmures (ses producteurs l’ont tenté, en vain). Ils sont une respiration, un souffle ; à force, une signature. Mais comment retranscrire les silences éloquents d’une Duras, l’accent slave d’un Nabokov, les hésitations chargées de remords d’un Modiano, le timbre caverneux d’un Char ?

Ce qu’il manque encore ? Un CD. Souhait vite exaucé. Il suffit de se transporter sur le site du livre pour écouter Aragon racontant passionnément les réunions des surréalistes chez Breton notant et évaluant Hugo, Romain Gary brûlant de se lancer dans un éloge du Quai d’Orsay mais n’osant pas trop, Henry Miller avouant être enfin en paix avec lui-même, Yourcenar assurant que tout roman est par définition historique, Barthes reconnaissant vivre dans la peur, toujours dans la peur de ce qu’il écrit, Romilly priant si délicieusement de la laisser être optimiste sur l’avenir de la littérature…

(« Jack Kerouac s’écoutant à la radio, 1959 » photo John Cohen ; « Jean Amrouche et André Gide disputant une partie d’échecs » photo D.R.)

Cette entrée a été publiée dans Histoire Littéraire.

640

commentaires

640 Réponses pour Les écrivains se confessent à la radio comme nulle part ailleurs

Daaphnée dit: à

Vous savez, Bérénice, les savoirs , l’expérimentation ..
En fait, il n’y a pas grand chose à apprendre mais il arrive que tout cela concorde .
Et dans ces moments là, il y a un point d’équilibre .

L’un de mes textes préférés est Le funambule de Genet, pas parce que c’est Genet ou pour ce texte en lui-même – que j’aime beaucoup aussi – mais parce que le fil et l’équilibre .. c’est çà, la grande question .

bérénice dit: à

Surement est-ce exprimé dans ce texte de Genet que je ne lis pas, votre question parvient sans doute à relier bien des êtres, chacun sa quête et son point, j’aime aussi l’harmonie.

bérénice dit: à

mais il ne nous faudrait pas rompre le fil de la réflexion qui unit et désunit aujourd’hui, quelle sale ambiance! ne trouvez-vous pas que c’est moche?

Daaphnée dit: à

Si vous en avez l’occasion, Bérénice, lisez aussi l’ Atelier d’A Giocometti – et qu’importe Genet pour lui-même ou giacometti pour lui-mêm, bien que le second .. est une sacrée rencontre ! _ mais lisez-le si vous en avez l’occasion ..
Juste pour ce qui est dit du regard, mieux qu’on ne saurait le dire soi-mêm .. ou simplement parce que c’est dit, là.
Et que .. on aurait peut-être pu,
on aurait peut-être su,
peut-être
mais que ce n’était pas le temps des mots .

bérénice dit: à

Vous m’envoyez Giacometti et je vois Brancusi…

Daaphnée dit: à

[[[ moche ? Oui. Il y a des personnes de grande qualité qui passent ici . C’est parfois un très grand gâchis ]]]

Giovanni Sant'Angelo dit: à


…vivre mieux la tête,… » bien garnie « ,…dans le système,…tout ces trous aux poches,…
…et, comme çà, une part du cerveau est relié au coeur,…la main au portefeuille,…
…le lit couvert de liasses de billets de cinq cent €uro,…
…quel plumard,…Oh ! je rêve encore,!…etc,…la confiance règne,…

Marcel dit: à

Court., dit: 2 décembre 2013 à 15 h 55 min
De la Gazette des Illettrés
On nous prie de transmettre à Mr Marcel, expert en coups de ciseaux hugoliens et Bug Jargaleries sous-documentées, que Franz Liszt, qui effectivement peut etre austère in Via Crucis, n’a rien à voir avec l’Austerlizt (sic) de Mr Marcel évoqué plus haut. Ici,L’orthographe peint l’homme.
Pour le reste,Les visions charentonesques de Mr Marcel n’engagent que lui, et ne méritent pas qu’on lui réponde.Ceci est un blog littéraire.
MC

Il est remarquable comme ce mec si docte est un infatué faquin, imbu de lui-même, écrasant les autres d’une science frelatée par ses mensonges (tiens Chaloux ne devrait pas beaucoup l’aimer), et qui se permet de juger l’othographe des autres sur des coquilles.
Je persiste et signe, ce n’est qu’un vil jésuite doublé d’un sophiste !

« J’appelle un chat un chat, et Court un imposteur »
aurait dit Despréaux.

Court., dit: à

Eh oui…La Vérité blesse toujours, Marcel!
on est expert en coups de ciseaux hugoliens quand on coupe environ 20 vers sur 26 d' »Elle avait pris ce pli » parce qu’on juge ce poème, je cite, « bondieusard ». là, c’est Marcel qui juge Victor Hugo. Je renvoie mon lecteur aux deux mentions, très anodines, du mot Dieu:
‘Elle aimait Dieu,les fleursles astres,et les prés verts
Et, Dix vers plus bas, c’est à noter.
« Et dire qu’elle est morte! Hélas que Dieu m’assiste!
J’ajouterais: qu’il délivre Hugo de ce type de censeurs.
On est expert en Bug-Jargaleries sous- documentées quand on écrit entre autres cette phrase transcendante que je recopie religieusement sans prétendre la comprendre: « Dans Bug-Jargal, on entendait le misérabilisme de Racine sourdre de la pompe de Corneille » Au fait, ça veut dire quoi?!

Si l’on est « imposteur » pour vous répondre, et « Jésuite » pace qu’on a des conceptions différentes des votres d’un auteur que manifestement vous ne pouvez pas envisager dans son ensemble, je crains que tout ceci ne se termine pour vous par un ulcère à l’estomac.
Pour conclure, je veux bien passer à vos yeux pour faquin, et autres aménités.
N’est-il pas dit en effet chez Courteline que »Passer pour un idiot aux yeux d’un imbécile est une volupté de fin gourmet? » Méditez cette maxime…

Bonne soirée
MCourt

LéoBloomPold dit: à

Pierre Marc de Biasi: Gustave Flaubert, une manière spéciale de vivre:

« La difficulté, le but ultime, le pari de Flaubert, c’et donc de donner au roman la langue qui lui manque encore, une prose poétique qui serait purement prose:’J’en conçois pourtant un, moi, un style: un style qui serait beau, que quelqu’un fera à quelque jour, dans dix ans ou dans dix siècles, et qui sera rythmé comme le vers, précis comme le langage des sciences, et avec des ondulations, des ronflements de violoncelle, des aigrettes de feu; un style qui vous entrerait dans l’idée comme un coup de stylet, et où votre pensée enfin voguerait sur des surfaces lisses, comme lorsqu’on file dans un canot avec un bon vent arrière. La prose est née d’hier; voilà ce qu’il faut se dire. Le vers est par excellence la forme des littératures anciennes. Toutes les combinaisons prosodiques ont été faites; mais celles de la prose, tant s’en faut’ (à L. Colet, 24/04/1852 »

LéoBloomPold dit: à

Pour quitter le monde des larves brunes:

« Pour Flaubert, le projet de l’éducation sentimentale n’est pas seulement un deuxième roman moderne, c’est un nouveau défi, à la fois personnel et formel. A partir d’un canevas délibérément autobiographique, Flaubert transpose ses souvenirs personnels (sa passion adolescente pour Mme Schlésinger, le Paris de ses études de droit, son expérience de 1848) mais sur un mode impersonnel, en les manipulant comme une matière documentaire. Appliquant à l’histoire contemporaine les méthodes de recherches érudites mises au point pour Salammbô, et en radicalisant sa poétique bien au-delà de ce qu’il avait tenté avec Madame Bovary, Flaubert entreprend de représenter les convulsions de l’histoire contemporaine (la Monarchie de Juillet, la révolution de 1848, les massacres de Juin, le coup d’Etat) dans une rédaction qui fait éclater les principes du roman balzacien. Impersonnalité », relativité généralisée des points de vue, indifférenciation des instances d’énonciation, style indirect libre, écriture non conclusive qui laisse au lecteur l’entière responsabilité de son interprétation du récit, personnages problématiques dont la subjectivité semble s’effacer, anti-héros au profil psychologique peu marqué, destins individuels souvent dépassés par la logique du devenir social et historique, dissémination des stéréotypes et des clichés véhiculés par la langue, rôle déterminant du hasard, ellipses, préfigurations,circularités et discontinuités temporelles: de proche en proche, Flaubert se trouve conduit, à sa plus grande surprise, à refondre les règles du roman historique et et du récit réaliste dans la plupart de leurs composantes, de la structure générale de l’oeuvre jusqu’au détail de la phrase. »

– Pierre Marc de Biasi: Gustave Flaubert, une manière spéciale de vivre

Le secrétaire de Marcel dit: à

Excusez Marcel, il est tellement obnubilé par monsieur Court qu’il s »est pris pour lui.

JC..... dit: à

ENQUETE PISA

Ces mauvais résultats de la France s’expliquent aisément :
Quand on facilite la vie aux élèves et quand on les laisse passer d’année en année jusqu’à leur donner le bac, on n’a pas rempli un des rôles essentiel de l’école, c’est d’apprendre aux jeunes qu’il faut faire des efforts pour franchir les obstacles que l’on trouve toujours sur son chemin et que rien n’est facile, et que rien n’est donné sans contrepartie.

Pas étonnant que le niveau baisse quand ça ne sert à rien de faire des efforts et que de toute façon on l’aura son bac. Les mathématiques ? C’est enseigné comme s’il n’y avait pas d’obligation de fournir un effort pour comprendre et pratiquer. Echec et mat.

Autre explication, politiquement incorrecte, fournie par Luc Ferry, du mauvais classement français. Mal élevés par des parents qui ne leur donnent pas une EDUCATION parentale, préalable obligatoire à un ENSEIGNEMENT reçu à l’école de la république, une masse de gamins des quartiers oubliés, ensauvagent les classes, empêchent le travail des autres, forcent les meilleurs au départ dans les écoles privées, ce qui plombe les résultats généraux du pays …

Oh ! que c’est vilain de dire la vérité ! Ferry ajoute que Schroeder avait réagi en Allemagne, pas nous : syndicats de l’EN contre toute réforme en « profondeur » ! Sans commentaires …

des journées entières dans les arbres dit: à

LéoBloomPold dit: 3 décembre 2013 à 4 h 13 min

Effectivement, on touche là l’acme des circonvolutions verbeuses.
N’en jetez plus, Bloom écoute la voix de son maître, en boucle.

JC..... dit: à

Je ne puis me résoudre à poser légalité Bloom = Idéfix, tant il m’en coûte de voir ce cher LéoPold admirer, béat, les papotages du Seigneur de Biais, et en rajouter une couche, puis une autre, etc etc…

Mon crémier, il est flaubertien ce diable d’homme, est capable d’en faire autant ! Quand on pense qu’il en fait commerce, notre PM …

John Brown dit: à

LéoBloomPold dit: 3 décembre 2013 à 4 h 13 min

Dans son incapacité génétique (textuelle) à émettre une idée personnelle, Dukhon-LaBloom en est réduit à citer à longueur de page son adoré Pierre-Marc. Mais il y a longtemps qu’on l’a lu, ton Pierre-Marc, pauvre truffe !

JC..... dit: à

Nous sommes ici car nous sommes les adeptes d’une république de la culture, riche, généreuse, tolérante et ouverte… Ah ! le beau monde de la Culture et sa Reine Aurélie !

Il faut nous réjouir tous, même les provinciaux méditerranéens ou bretons, de la splendide réunion d’hier soir, au Théâtre du Rond-Point à Paris, où se tenait une soirée « contre la haine », à l’invitation de la ministre de la Culture et de Jean-Michel Ribes, directeur du théâtre, un homme important. Que dis-je…capital !

Quel bonheur d’applaudir l’engagement sans faille d’une quarantaine d’artistes qui se sont relayés sur scène pour manifester leur soutien à notre ministricule, pauvrette fragile malmenée par des méchants !

D’une phrase somptueuse, elle analysa la situation : « Je ne suis que le prétexte, la cause c’est l’humanisme ». Bien dit ! Une soirée parisienne pour défendre l’humanisme…j’achète !

« Le rejet se nourrit de la peur et la peur de l’ignorance, réelle ou manigancée, qui instille l’inquiétude et l’angoisse » ! Que c’est beau ! Comme c’est juste ! Inquiétude et Angoisse sont les deux mamelles du désordre et de l’exclusion ! Quiétude ! Empathie ! Quels concepts superbes … Y a plus qu’à !

Notre amie guyanaise a ajouté finement : « Il faut « lutter contre ceux qui cherchent à faire venir l’hiver de la pensée, ils ne sont pas la voix de la France », a-t-elle lancé sous les hourras. Bravo ! L’hiver de la pensée nous guette, chers amis … Luttons pied à pied contre ceux qui ne sont pas la voix indépendantiste et ministérielle de la justice en France et qui veulent « faire venir l’hiver » !

Comme s’il n’était pas déjà bien installé….!

Quelle belle soirée ! Merci qui ? Merci Aurélie !

John Brown dit: à

« Le rejet se nourrit de la peur et la peur de l’ignorance, réelle ou manigancée, qui instille l’inquiétude et l’angoisse » !

Elle se goure sur toute la ligne, l’Aurélie. Le rejet se nourrit au contraire de la connaissance réelle qui instille la sérénité. Perso, depuis que j’ai rejeté Dukhon-LaBloom pour des raisons parfaitement pesées, je me sens beaucoup mieux dans mon fort intérieur.

JC..... dit: à

Je sentais que tu avais le for intérieur fort, Johnnie, mais au point de rejeter un homme de cette qualité ?

Chaloux dit: à

John Brown dit: 2 décembre 2013 à 22 h 28 min

John Brown, tu passes le mur du çon, tu déflagres, tu fais ta bonne d’enfant qui « pense ». Un vrai petit Homais. Tiens t’en à ce que tu sais, ça vaudra mieux pour toi. Tu te ridiculises auprès de ceux qui ont lu certains des travaux de Pierre-Marc de Biasi. Pour ta gouverne, lis le petit texte que Biasi consacre à la Légende de Saint-Julien l’Hospitalier dans « Travail de Flaubert », au Seuil. Juste ça. Si cet essai ne te fait pas un tout petit peu réfléchir à ce que c’est qu’écrire, tant pis pour toi.

JC..... dit: à

Chaloux, vous avez certainement raison sur le fait qu’il est impossible que De Biasi ait tout faux sur Flaubert, on ne voit pas pourquoi ! et s’il y a des éléments positifs, tant mieux pour lui et pour les lecteurs.

Cependant, ce que Passou nous donne à voir de son positionnement sur les rognures d’ongle de l’écrivain, à garder comme sécrétions précieuses, cet usage du génétique numérique utile pour les chercheurs fouille-merde du futur, ça vous convient ?

Paul Edel dit: à

Dépot de bilan des Librairies Chapitre , mort du grand editeur Schiffrin qui avait annoncé les difficultés de l édition « indépendante » en Europe avec intelligence.. sale temps pour l’édition,donc pour les auteurs et les lecteurs .

JC..... dit: à

Paul, ces faillites de libraires, présentes et à venir, sont la triste conséquence de l’impact d’internet, du numérique, de l’image, sur une profession qui prend de plein fouet les changements rapides des habitudes de consommation.

Il me semble que ce monde du livre ne s’est guère préparé à ces changements prévisibles et naturels, même si leur rapidité est « surprenante ».

Chaloux dit: à

JC Biasi montre que Flaubert avait tout d’abord dans le scénario imaginé le père de Julien regardant son fils étranglant un pigeon, avant de lui révéler les manuels de vènerie. On pouvait supposer alors le père effrayé par cette violence gratuite et désirant la canaliser. Puis Flaubert enlève la mention du père. Julien tue le pigeon sans que personne ne le voie. Son père lui propose les manuels de vènerie. On sort du lien logique du récit pour entrer dans dans tout autre chose. C’est le travail de Flaubert. Il a fallu attendre que Biasi travaille sur le manuscrit pour s’apercevoir de l’existence de ce processus. C’est passionnant, et pas du tout fouille ce que vous dites. On se retrouve au cœur même du travail de l’écrivain, parce que le manuscrit est ce cœur même, une partition qu’il faut déchiffrer.
John Brown croit que tout se lit comme France-Soir. C’est bien son affaire. Une affaire de « lisibilité moyenne »…

JC..... dit: à

Je crois Chaloux que nous pouvons tomber d’accord : le travail fait d’hésitations de l’écrivain vous intéresse, de cela je me fous complètement me contentant de lire son œuvre achevée…

Remplaçons fouille-merde par farfouille -épluchures, d’accord ?!

Curiosa dit: à

en ces temps de morosité littéraire, je recommande fortement de lire les commentaires d’un certain MCourt afin de savoir ce qu’est la recette du vrai gloubi-boulgla

Leo (Bloom) Pold dit: à

Perso, depuis que j’ai rejeté Dukhon-LaBloom pour des raisons parfaitement pesées, je me sens beaucoup mieux dans mon fort intérieur.

Le Déchet me fait trop honneur. J’ai toujours aimé déplaire aux petits fafs de son espèce.

JC..... dit: à

Curiosa, en mon for intérieur, je me disais : « ça ne peut pas être autre chose que gloubi-boulga, et pas gloubi-boulgla ! ». Le diable se cache, etc, etc …

John Brown dit: à

On n’a vraiment pas besoin du Pierre-Marc pour comprendre quoi que ce soit à Flaubert. Il suffit de lire Flaubert. Pierre-Marc fait partie de cette proliférante race de nécrophages et de bousiers littéraires, spécialités de l’Université française. Sur le Gustave mort, le de Biasi pullule. Evidemment des sous-lecteurs, comme Chaloux ou Dukhon-LaBloom, génétiquement non programmés pour comprendre Flaubert (ou d’ailleurs, quelque écrivain que ce soit) ont besoin des « lumières » de Pierre-Marc; c’est en somme leur chien d’aveugles culturels. Laissons ces embryons de sous-lecteurs à leurs problèmes de déchiffrement.

Curiosa dit: à

oui JC, boule glas !

JC..... dit: à

« Embryons de lecteur », c’eut été porteur d’avenir, « embryons de sous-lecteurs » c’est une condamnation définitive. La réaction va être terrible…

Leo (Bloom) Pold dit: à

des raisons parfaitement pesées

Le fafillon ne doute de rien; la méthode Coué fonctionne à bloc chez les nazes: auto-citation, auto-persuasion, auto-satisfaction. Personne cautionne, sauf son Lucky, alors ça s’enfume à coups d’encensoir.
Le ridicule ne tue pas (malheureusement), le bouffon continuera à se donner en spectacle.
Freaks.

Marcel dit: à

Court., dit: 2 décembre 2013 à 15 h 55 min
De la Gazette des Illettrés
… Mr Marcel…ne méritent pas qu’on lui réponde.

Court., dit: 3 décembre 2013 à 3 h 29 min
Eh oui…La Vérité blesse toujours, Marcel!

Une première constatation c’est que monsieur Court ne dort jamais. Une deuxième, c’est que non content d’être l’empereur du sophisme, il se révèle être une girouette de première.

Il y eut naboléon le grand, il y eut naboléon le petit, il y a maintenant Court le minuscule.

John Brown dit: à

La grande trouvaille du Pierre-Marc et de ses pareils, c’est d’être allés fouiller les poubelles et les fonds de tiroirs de l’écrivain, pour y récupérer tout ce qu’il avait dédaigné de publier, en sommes toutes les râclures et épluchures de cette cuisine dont Baudelaire estimait, à juste titre, que le lecteur n’avait pas à se soucier. On ne va pas raconter non plus que les efforts de ces fouilles-merde de l’art littéraire soient absolument dépourvus de résultats intéressants, mais de là à s’extasier crétinement sur telle ou telle de leurs trouvailles, comme le font un Chaloux ou un Dukhon-LaBloom, il y a une marge.

Marcel dit: à

Marcel dit: 3 décembre 2013 à 11 h 11 min

J’ajoute, monsieur Court est un redoutable concurrent de monsieur Adolphe… Adolphe… Adolphe…Adolphe… Adolphe… Adolphe…
Thiers ! (hi, hi, hi)

A propos de Thiers, le boucher de la Commune, je rappelle cette petite anecdote lorsqu’il était journaliste. Il avait oublié son crayon dans une salle de rédaction. Un journaliste lui Court après et lui crie : « Monsieur Thiers, vous avez oublié votre canne ! »

Chaloux dit: à

Ce ne sont pas les épluchures JC, c’est le cœur du mystère qui est visité. On peut s’y intéresser ou non. Tous ceux qui reçoivent L’Eucharistie ne lisent pas forcément Sainte Thérèse.
Quant à JB, il traverse son habituelle crise de france-soirite aiguë (vocation contrariée d’échotier?). Tout son effort vise à la « lisibilité moyenne ». « Hein que ça ressemble? », il nous demande. Oui, JB, ça ressemble. Ça ressemble à du JG, et après?

John Brown dit: à

Ce qui rend imbuvables les pignoufs de l’espèce de Chaloux, de Dukhon-Labloom, ou encore de l’ineffable Christiane, c’est moins leur inculture massive que leur propension véritablement chienne à s’abandonner, à propos de tout et de rien, à des extases burlesques. Ah ! ma chère! ah mon dieu que c’est-y donc …mômam queu génie ! sentîtes-vous ce que dans ce… exquis ! exquis ! admirable, mordieu ! intranquillement admirable … ô divin Pierre-Marc de Médeu… etc. etc. le sens de la mesure fera toujours défaut à ces quarts de savants renouvelés de Trissotin. Impayables jean-foutre, insupportables khonnards.

John Brown dit: à

c’est le cœur du mystère qui est visité. On peut s’y intéresser ou non. Tous ceux qui reçoivent L’Eucharistie ne lisent pas forcément Sainte Thérèse. (chaloux)

Style de trou du cul ou je ne m’y connais pas.

JC..... dit: à

Le billet : « Les écrivains se confessent à la radio comme nulle part ailleurs »

Le débat : « Les commentateurs se fessent à la RdL comme nulle part ailleurs »

Chaloux dit: à

Sauf que, John Brown, quand on jongle avec pas grand-chose ça finit par se voir aussi.

Jacques Barozzi dit: à

En arpentant les Grands Boulevards, depuis le carrefour Strasbourg-Saint-Denis jusqu’à la place de l’Opéra, j’avais l’habitude de faire une halte dans les trois librairies fort diverses qui agrémentaient cette promenade.
Je commençais par faire une petite incursion chez « Mona Lisait » en face de la porte Saint-Denis, puis plus loin, après le Grand Rex et juste avant le théâtre des Variétés, je m’attardais au « Virgin », vaste magasin réparti sur plusieurs niveaux, et en fin de parcours, j’allais sillonner les rayons de l’antique « librairie Cino del Duca », sur le boulevard des Italiens, à l’angle formé avec l’impasse au bout de laquelle se trouve toujours le bel immeuble abritant jadis le journal le Monde.
Désormais, ces trois enseignes ne présentent plus au promeneur que leur rideau métallique définitivement clos.
Thermomètre urbain idéal, Paris change, rapidement et sûrement, au rythme des conjectures économiques de l’époque !

JC..... dit: à

> Chaloux : « Tous ceux qui reçoivent L’Eucharistie ne lisent pas forcément Sainte Thérèse. »
J’ai lu Sainte Thérèse ! et quand j’aperçois une hostie, je ne la reçois pas .

> Marcel : « Thiers, le boucher de la Commune »
Propos injuste ! J’éprouve un profond respect et une grande admiration pour celui qui a rétabli l’ordre bourgeois, mis à mal par les infâmes Communards destructeurs de civilisation !

Marcel dit: à

Court., dit: 2 décembre 2013 à 21 h 51 min
Des Journées
…Qui dit génétique textuelle dit étude de l »engendrement d’un texte. (les écrivain ont besoin de sages femmes !)
…oui, la France est en pointe dans ce domaine. (cocorico)
… à savoir comprendre un texte en imaginant ce que l’auteur à dans la tete. Le minutage de la machine donne un cadre pour le reconstituer.

Si ce n’est pas de l’enculage de mouches de la part d’un mec si docte, je veux bien être pendu ! Vous avez entièrement raison monsieur Curiosa.

Chaloux dit: à

Marcel, je viens de commander « Mon cadavre s’enroue en Rouen », ça me rappellera le temps où j’ai habité cette ville…

Leo (Bloom) Pold dit: à

Tout à son barotage dans le marigot saumâtre du narcissisme pathologique, la Chemise Brune, en bonne brute épaisse, ne s’admire qu’elle-même en son nullisme infini.
Caliban

JC..... dit: à

Ce monde se judiciarise au delà du raisonnable !

Une mouche, prénommée Daniela ou Leonarda Flaubert, je n’ai pas noté, vient de porter plainte contre le Sire Gille de Biais pour « recherche d’intimité non consentie…. »

Leo (Bloom) Pold dit: à

« b »

Chaloux dit: à

Jacques, je ne savais que vous repreniez les itinéraires de Montherlant !

Marcel dit: à

Chaloux dit: 3 décembre 2013 à 11 h 47 min
Marcel, je viens de commander « Mon cadavre s’enroue en Rouen », ça me rappellera le temps où j’ai habité cette ville…

Un grand merci, monsieur Chaloux. Et si ce livre vous plaît, ce que je ne doute pas, cela vous donnera envie de lire « Un automne en août ».

Chaloux dit: à

MArcel, je te ferai un petit compte-rendu…

Jacques Barozzi dit: à

Il faut lire conjonctures en place de conjectures. L’émotion, sans doute. Mais que l’on se rassure, le musée Grévin est toujours à sa place !

Jacques Barozzi dit: à

Chaloux, en arpentant les Grands Boulevards, je songe plutôt à Balzac, Maupassant, Verlaine ou Zola…

JC..... dit: à

« Ça a été tellement bon de l’entendre hurler. »
Des membres de la mafia calabraise se sont débarrassés d’un de leurs rivaux en jetant son corps à des cochons, après l’avoir assommé avec une pelle, a annoncé, jeudi 28 novembre, la police italienne, après une série d’arrestations dans les milieux criminels.

Le meurtre, dévoilé par des écoutes téléphoniques, remonte sans doute à mars 2012, au moment de la disparition de Francesco Renato Raccosta, dont le corps n’a jamais été retrouvé.
« A mon avis, il ne reste rien de lui, a raconté un des suspects écoutés par la police. Ces cochons sont de sacrés mangeurs ! »

Toute corrélation avec l’absence de Renato est pure conjecture… Attendons.

Jacques Barozzi dit: à

Voilà, Chaloux, le genre d’observations qu’Honoré de Balzac, en sociologue consciencieux, ramenait en allant s’asseoir sur un banc du boulevard de Gand (l’actuel boulevard des Italiens), la promenade alors en vogue des Parisiens :

« … De là vient la prodigieuse éloquence de la démarche, prise comme ensemble des mouvements humains.
Voyez ?
Il y a des hommes qui vont la tête baissée, comme celle des chevaux de fiacre. Jamais un riche ne marche ainsi, à moins qu’il ne soit misérable ; alors, il a de l’or, mais il a perdu ses fortunes de cœur.
Quelques hommes marchent en donnant à leur tête une pose académique. Ils se mettent toujours de trois quarts, comme M. le comte Molé, l’ancien ministre des Affaires étrangères ; ils tiennent leur buste immobile et leur col tendu. On croirait voir des plâtres de Cicéron, de Démosthène, de Cujas, allant par les rues. Or, si le fameux Marcel [le maître de danse de Louis XIV] prétendait justement que la mauvaise grâce consiste à mettre de l’effort dans les mouvements, que pensez-vous de ceux qui prennent l’effort comme type de leur attitude ?
D’autres paraissent n’avancer qu’à force de bras ; leurs mains sont des rames dont ils s’aident pour naviguer ; ce sont les galériens de la démarche.
Il y a des niais qui écartent trop leurs jambes, et sont tout surpris de voir passer sous eux les chiens courant après leurs maîtres. Selon Pluvinel [le maître d’équitation de Louis XIII], les gens ainsi conformés font d’excellents cavaliers.
Quelques personnes marchent en faisant rouler, à la manière d’Arlequin, leur tête, comme si elle ne tenait pas. Puis il y a des hommes qui fondent comme des tourbillons ; ils font du vent, ils paraphrasent la Bible, il semble que l’esprit du Seigneur vous ait passé devant la face, si vous rencontrez ces sortes de gens. Ils vont comme tombe le couteau de l’exécuteur. Certains marcheurs lèvent une jambe précipitamment et l’autre avec calme ; rien n’est plus original. D’élégants promeneurs font une parenthèse en appuyant le poing sur la hanche, et accrochent tout avec leur coude. Enfin, les uns sont courbés, les autres déjetés ; ceux-ci donnent de la tête de côté et d’autre, comme des cerfs-volants indécis, ceux-là portent le corps en arrière ou en avant. Presque tous se retournent gauchement.
Arrêtons-nous.
Autant d’hommes, autant de démarches ! tenter de les décrire complètement, ce serait vouloir rechercher toutes les désinences du vice, tous les ridicules de la société ; parcourir le monde dans des sphères basses, moyennes, élevées. J’y renonce.
Sur deux cent cinquante-quatre personnes et demie (car je compte un monsieur sans jambes pour une fraction) dont j’analysais la démarche, je ne trouvai pas une personne qui eût des mouvements gracieux et naturels. Je revins chez moi désespéré.
« La civilisation corrompt tout ! elle adultère tout, même le mouvement ! Irai-je faire un voyage autour du monde pour examiner la démarche des sauvages ? » »

JC..... dit: à

Jacques Barozzi dit: 3 décembre 2013 à 12 h 03 min
« Il faut lire conjonctures en place de conjectures. L’émotion, sans doute. Mais que l’on se rassure, le musée Grévin est toujours à sa place ! »

Jacques, j’ai entendu dire que le Musée travaillait sur le gouvernement actuel : tout est prêt mais il manquerait de la cire pour une personne…enveloppée… Rumeur des malfaisants racistes, je suppose, non ?

bouguereau dit: à

Thermomètre urbain idéal, Paris change, rapidement et sûrement, au rythme des conjectures économiques de l’époque !

évidemment..haussman l’avait mis bien profond aux petits..quand à paul édel et son sale temps pour le lecteur..c’est vite dit, il a tout trop et gratos et de biasi ne risque pas d’éclairer ta lanterne..chacun buzz pour sa gueule..meme « la france en pointe » c’est un tag perso comme disait clopine..en attendant on cause de la radio..y’a même cheuloux pour nous mettre du violon et nous parler que « le profond » n’a rien a faire ici mais que dans son coffre et son fort interieur il le thésaurise..tout le monde a sa ptite entreprise, tout est a vendre, surtout cqui vaut nibe polo..

Chaloux dit: à

Jacques, il me semble que c’était un des terrains de chasse de Montherlant. C’est dans ces parages, je crois, qu’il a rencontré le malencontreux « lavabo » qui l’a rendu à moitié aveugle. Moi qui déteste de plus en plus Paris, je ne passe plus par-là que pour aller à Drouot, par le 48. Mais regret tout de même pour la librairie Del Duca qui était bien accueillante. Je suppose que le « Mona Lisait » de la tour Saint-Jacques survit?

bouguereau dit: à

« A mon avis, il ne reste rien de lui, a raconté un des suspects écoutés par la police. Ces cochons sont de sacrés mangeurs ! »

..d’un officer allemand il ne restait que les bottes

Chaloux dit: à

On avait dû les décapiter avant. On dit que les cochons ne mangent pas les cheveux.

bouguereau dit: à

Moi qui déteste de plus en plus Paris, je ne passe plus par-là que pour aller à Drouot

..fais en autant jean marron..déconner c’est un métier

Chaloux dit: à

Me voila poursuivi par un éléphant de mer. Te fatigue pas pour rien, le Boug…Tu vas encore prendre une baffe.

bouguereau dit: à

et oui cheuloux..c’est de là que vient vraisemblablement l’horreur du porc et le cimetière enclos et les sixe fite dirait kabloom..pour te garer une fois refroidi de l’animal fouisseur en chef

bouguereau dit: à

Tu vas encore prendre une baffe.

ouille!..je ne t’enléverais aucunes de tes petites illusions cheuloux..c’est certain

Marcel dit: à

JC….. dit: 3 décembre 2013 à 11 h 39 min
J’ai lu Sainte Thérèse ! et quand j’aperçois une hostie, je ne la reçois pas .

Propos injuste ! J’éprouve un profond respect et une grande admiration pour celui qui a rétabli l’ordre bourgeois, mis à mal par les infâmes Communards destructeurs de civilisation !

Tu vois, mon JCtounet, madame Louise Michel ne t’a pas donné assez de fessées quand tu étais dans sa classe.

JC..... dit: à

« Tu vois, mon JCtounet, madame Louise Michel ne t’a pas donné assez de fessées quand tu étais dans sa classe. »

Différence entre nous, cher Marcel, elle te fait bander… elle me fait vomir !

Gare à l'effet boomerang! dit: à

« La Commune vient de démolir l’Hotel de Thiers.Odieux et bete »
Ceci est de Victor Hugo…Et juge assez bien la Commune!

MC

court dit: à

Chaloux
Non, n’existe plus pour Mona Lisait que celui de la Rue du Faubourg Saint Antoine, tenu par quelqu’un qui en veut…
Vous vous dévouez pour ujn polar régional? bon courage. après Malherbe et Corneille, il ne reste plus à Rouen que Calbrix….La chute est dure.
Bien à vous.
MCourt

Marcel dit: à

JC….. dit: 3 décembre 2013 à 12 h 43 min
« Tu vois, mon JCtounet, madame Louise Michel ne t’a pas donné assez de fessées quand tu étais dans sa classe. »

Différence entre nous, cher Marcel, elle te fait bander… elle me fait vomir !

Ingrat ! Elle t’a épargné des fessées pourtant bien méritées et voilà comment tu la remercies ! On aurait dû te noyer à la naissance.

court (rectificatif) dit: à

Pardon, Malherbe est de Caen!
Ici, gros incident diplomatique à prévoir…
Bien à vous.
MC

Marcel dit: à

court dit: 3 décembre 2013 à 12 h 55 min
après Malherbe et Corneille, il ne reste plus à Rouen que Calbrix….La chute est dure.
Bien à vous.
MCourt

Tiens, le mec si docte est réveillé !
Non content d’être un piètre historien, c’est un nullard en géographie. Il confond Caen et Rouen. Oui mais pour lui, dans ces contrées sauvage, tout est pareil !

Chaloux dit: à

ouguereau dit: 3 décembre 2013 à 12 h 22 min

ouille!..je ne t’enléverais aucunes de tes petites illusions cheuloux..c’est certain

L’être suprême dans toute sa majesté. Suprême de volaille…

Chaloux dit: à

@M. Court.La Semaine Sanglante passe pour une vengeance consécutive à cette démolition. Le pire est que Thiers avait mis à l’abri une partie de ses collections aux Tuileries qui elles aussi… Thiers était trop vieux à cette époque pour exercer le pouvoir, mais c’est un personnage intéressant.

Leo (Bloom) Pold dit: à

Le tour de Pisa:
« Si, en mathématiques, la part des élèves très performants est restée stable par rapport à 2003 (13 %), la proportion d’élèves en difficulté s’est, elle, envolée (22,4 %, contre 16,6 % il y a dix ans). Triste présage pour ces jeunes : l’OCDE les considère comme n’ayant pas les compétences suffisantes pour poursuivre des études et participer « de manière efficace et productive » à la vie de la société. »

Pour ces 22,4%, je ne vois que l’euthanasie. Adolf Brown n’aurait jamais autorisé un tel laisser-aller.

bouguereau dit: à

Suprême de volaille…

oui..aprés s’êtes fait baleine pour baffer l’éléphant dmer..c’est l’heure dla cantoche cheuloux

JC..... dit: à

Marcel dit: 3 décembre 2013 à 12 h 59 min
« On aurait dû te noyer à la naissance. »

Je me suis fait remplacer au dernier moment…

JC..... dit: à

« Pour ces 22,4% d’élèves n’ayant pads d’avenir dans les études, je ne vois que l’euthanasie. »

Enfin Bloom, un peu de sérieux : il reste tout le reste, càd l’esclavage ! Comme tu es normativement borné … au études supérieures

bouguereau dit: à

Pour ces 22,4%, je ne vois que l’euthanasie. Adolf Brown n’aurait jamais autorisé un tel laisser-aller.

n’est ce pas toi qui nous donnais le top des facs mondiâââles où n’figurait pas du tout la frankreich kabloom lateli ? hach..

Chaloux dit: à

bouguereau dit: 3 décembre 2013 à 13 h 15 min

On sait plus ce qu’on mange… Mais c’est quand même vrai Le Boug que t’es con comme un ballon. Un ballon qui se prendrait pour l’arbitre…
Bon appétit.

Daaphnée dit: à

Bon, le Boug’ et Chaloux discutent tartine .. Tout va bien.
mar.
Temps clair
23 °17 °
mer.
Temps clair
32 °19 °
jeu.
Couverture nuageuse partielle
24 °13 °
ven.
Temps clair
26 °17 °
sam.
Couverture nuageuse partielle
31 °21 °
dim.
Risques de tempête
34 °22 °
lun.
Risques de pluie
25 °16 °
mar.
Couverture nuageuse partielle
25 °19 °

Chaloux dit: à

Vous êtes où Daaphnée?

Daaphnée dit: à

je me suis trompée, Chaloux j’ai donné la météo de la ville de mon fils …
Bon Paris,
mar.
Couverture nuageuse partielle
7 °2 °
mer.
Nuageux dans l’ensemble
8 °7 °
jeu.
Couverture nuageuse partielle
9 °6 °
ven.
Couverture nuageuse partielle
8 °2 °
sam.
Couverture nuageuse partielle
7 °3 °
dim.
Temps clair
7 °1 °
lun.
Temps clair
9 °4 °
mar.
Temps clair
6 °3 °

Chaloux dit: à

Oui, on cause Tartine, je suis en train de cuisiner de la dinde (mais je ne sais pas si c’est du Boug, la fameuse grosse dinde de Montreuil. Ça se pourrait, on l’entend plus).

JC..... dit: à

Chaloux, question grosse dinde, on en manque pas : celle de Montreuil n’est pas la meilleure !
… On dit que celle de Lille reviendrait en cuisine ? Sûr que ça va donner du goût aux rutabagas…

Leo (Bloom) Pold dit: à

Ne concernant que les pays de l’OCDE, Pisa a de drôles de penchants…
Si la France est derrière la Corée du Sud, le Japon, la Suisse, les Pays-Bas, l’Estonie, la Finlande, la Pologne, la Canada, la Belgique, l’Autriche, l4australie, la Slovénie, l’Irlande, le Danemark, la Nouvelle Zélande, la République Tchèque, et devant le Royaume-Uni,l’Islande, le Portugal, l’Italie, l’Espagne, la Slovaquie, les Etats-Unis, la Suède, la Hongrie, Israel, la Turquie, le Chili et le Mexique, on se demande quand même où est passée une bonne moitié de l’humanité: Chine, Inde, pays arabes, Afrique…

Chaloux dit: à

Montreuil, JC, c’était la pêche. Mais comparer le Boug à une pêche…

Jacques Barozzi dit: à

Ma vieille carcasse se rebelle aux jointures, Daaphnée. Ma famille propose toujours de m’héberger sur la Côte d’Azur, trop humide à mon goût. Votre fils pourrait-il m’accueillir, à la Gadeloupe-Martinique-nique ou à la Raie-union ?

JC..... dit: à

Bloom,
Je ne voudrais pas vous donner une vision caricaturale de l’organisation sociale mais il faudra toujours des esclaves pour balader les chaises à porteur, non ?

Sinon, vous allez rester, inerte, en Métropole ! Ce serait dommage pour le rayonnement (non-nucléaire) de la France à l’étranger.

Jacques Barozzi dit: à

« les chaises à porteur »

Pour des balades balladurienne, JC, Bloom serait-il de droite ?

Jacques Barozzi dit: à

« Moins facile qu’on ne l’imagine de traduire « L’Etranger » de Camus. Croyez-en la traductrice de « The Outsider ». »

Est-ce ainsi qu’elle a traduit « L’Etranger » ?

John Brown dit: à

Que Monsieur de Biasi et son équipe de bras cassés perdent leur temps à déterminer si, dans le brouillon n°0274012 de « Madame Bovary », Gustave a plutôt écrit « la bite à papa, c’était maman qui l’avait dans le tutu » plutôt que « la bite de papa, c’était maman qui l’avait dans le dudu », ce n’est pas en tant qu’amateur de littérature que je m’en inquiète mais en tant que contribuable : en un temps où les ressources de l’Etat s’amenuisent dramatiquement, sans doute serait-il judicieux de les employer à des recherches plus utiles qu’à ce genre d’amusette. Seul un coup d’Etat de type fasciste me paraît capable de sucrer les crédits à nos prétentieux ramasseurs de miettes ainsi qu’à quelques autres inutiles (professeurs de philosophie, de lettres etc.) et de les mettre définitivement à pied, sans indemnité ni possibilité de recours en justice.

Leo (Bloom) Pold dit: à

Baroz, je comprends, 30° aujourd’hui, pas un nuage en l’azur. En revanche, les colonies…

Chaloux dit: à

John Brown dit: 3 décembre 2013 à 13 h 57 min

Il faudrait tout de même que l’un d’entre nous se dévoue pour aller l’abattre. Par esprit de charité.

Daaphnée dit: à

( il ne s’agit pas des Dom-Tom, Jacounet …
et chaud comme la braise comme je vous vois, du soleil point trop n’en faut ..)

John Brown dit: à

« la bite de papa, c’était maman qui l’avait dans le dudu » (mézigue)

dans le dodu

Chaloux dit: à

Si quelqu’un veut bien se dévouer, j’ai tout, son vrai nom, son adresse, quelques photos, dont certaines prises à son insu, suite à un récent safari. Comme chacun sait, j’irais bien moi-même, mais je ne descends pas à Nice avant le mois de mars. Le délai me semble un peu long.

Robespierre, Franco, Mussolini, Lenine, Hitler, Pol Pot, Castro, Pinochet, Bonaparte, Grimaldi..... dit: à

« Seul un coup d’Etat de type fasciste me paraît capable de sucrer les crédits à nos prétentieux ramasseurs de miettes ainsi qu’à quelques autres inutiles (professeurs de philosophie, de lettres etc.) et de les mettre définitivement à pied, sans indemnité ni possibilité de recours en justice. »

John Brown, sois le bienvenu : tu es des nôtres !!!

Jacques Barozzi dit: à

Extrait de « Promenades dans le Grand Paris », Parigramme 2009 :

« Montreuil : (…) Contournons l’église sur la gauche et remontons, à droite, la rue Pépin. Le jardin public, aménagé à son chevet occupe l’emplacement de l’ancien cimetière. Juste après, sur les premières pentes du Haut-Montreuil, nous apercevons la statue de Diderot, dans la cour de l’école qui porte son nom. Au n°14, masqué par les bâtiments hétéroclites du café musique de la pêche, nous apercevons l’ancienne maison où fut établie, en 1634, la première communauté des Filles de la Charité, à l’initiative de saint Vincent de Paul et de Louise de Marignac, pour secourir les malades et les indigents. En face, au n°19, sur l’actuelle esplanade Manouchian, se trouvait la belle demeure que Pierre Pépin, s’était fait bâtir à la fin du 17e siècle et qui fut démolie en 1957. C’est à ce célèbre arboriculteur que l’on doit l’introduction à Montreuil, à cette époque, de la culture des pêches en espalier, selon la technique du « palissage à la loque ». Tandis que la famille Girardot se cantonnait à Bagnolet. Cette technique, pratiquée au début du 17e siècle, mais développée avec rigueur au 18e, consistait à faire pousser les arbres contre des murs recouverts d’argile et badigeonnés de chaux. Ce qui favorisait, grâce à la chaleur emmagasinée dans la journée, le mûrissement des fruits même durant la nuit. Louis XIV, après avoir goûté à une pêche de Montreuil, aurait reproché à son jardinier La Quintinie de ne pas en produire d’aussi succulentes à Versailles !
Au bout de la rue Pépin, nous pouvons voir, face à nous, dans la perspective de la rue des Soucis, le mur du vaste cimetière de Montreuil, au nord duquel se trouvent les derniers murs à pêches de la ville (en pointillés sur le plan). C’est au fond de l’impasse Gobétue, sur un site classé de 8,5 hectares, que survivent les dernières parcelles horticoles qui firent la réputation de Montreuil. Gérées par une association, celles-ci sont ouvertes au public tous les dimanches matins de 10h 30 à 12h 30 ou sur rendez-vous (renseignements au 01 48 18 74 24). »

Sur John Brown dit: à

Le désir de coup d’état chez John Brown c’est rapport à sa constipation chronique. L’espoir que son tempérament de trouillard chronique lui permette enfin de convenables foirades…

John Brown dit: à

sur l’actuelle esplanade Manouchian (Jacques barozzi)

Manoukian. C’est lui qu’on voit à la télé dans « fais pas ci fais pas ça « .

Leo (Bloom) Pold dit: à

Baroz, la première traduction de l’Etranger en anglais, fut celle de Stuart Gilbert en 46 qui traduisit le titre par The Stranger. Il a fallut attendre le début des années 80 pour qu’apparaissent de nouvelles traductions, sous le titre de The Outsider, qui est aussi celui d’un grand roman de Richard Wright (Le transfuge, en français). Ces traductions furent effectuées par des américains, en anglais américain. Sandra Smith retraduit le roman en anglais britannique.
Une traduction a le mérite de se poser la question de la signification du titre: outsider = en marge; stranger = inconnu, qui vient d’ailleurs…
Il veut dire quoi, Camus: outsider ou stranger? les 2? Autre chose? Etranger à lui-même, au monde, à l’espèce, au pays (colon)…
A défaut de se poser ces questions, on meurt sot…

Jacques Barozzi dit: à

« la belle demeure que Pierre Pépin, s’était fait bâtir à la fin du 17e siècle et qui fut démolie en 1957 »

Les ravages patrimoniaux des anciens responsables municipaux communistes en périphérie devraient les conduire devant les tribunaux, même à titre posthume. A Pantin, c’est une superbe « folie » du 18e siècle, pourtant classée Monument histotique, qu’ils ont laissé partir en quenouille, n’est-ce pas le boug !

Paul Edel dit: à

Bouguerueau, je n’ai rien gratos! vous plaisantez avec des affirmations comme ça.ca fait sept ans que je ne reçois plus de services de presse.

Leo (Bloom) Pold dit: à

pas de , et fallu, té con!

Chaloux dit: à

Jacques, sur l’assassinat de Rouen, il faut lire le livre de Patrice Quéréel. Édifiant.

Jacques Barozzi dit: à

« The Foreigner », n’eut-il pas été préférable, Bloom ?

Phil dit: à

aujourd’hui c’est l’enfant de l’étranger qui rafle la mise.
exit Camus, par ici Hollinghurst.

bouguereau dit: à

Bouguerueau, je n’ai rien gratos!

mais enfin polo..arrête de tout prendre pour toi en particulier, je parlais en général..tu demandes et tu as pour rien l’avis de cheuloux..sans pub ou presque..t’es comblé

bouguereau dit: à

enter phil en collant vert

bouguereau dit: à

badigeonnés de chaux. Ce qui favorisait, grâce à la chaleur emmagasinée dans la journée, le mûrissement des fruits même durant la nuit

tu crois que cheuloux s’il s’la bagigeonnait.. en plus de ses calbuts kangourou..?

Chaloux dit: à

Quant à l’avis du Boug, la grosse dinde saumurée de Pantin (je me suis trompé de dortoir, merci Jacquot), non seulement on l’a pour rien mais en plus il vous envoie un mandat.
Quelle nullité tu fais, mon gros… Pas croyable.

Jacques Barozzi dit: à

« Il veut dire quoi, Camus: outsider ou stranger? les 2? Autre chose? Etranger à lui-même, au monde, à l’espèce, au pays (colon)… »

Différent, intégrable à aucune communauté humaine ?

bouguereau dit: à

Les ravages patrimoniaux des anciens responsables municipaux communistes

les tapisseries de la reine mathilde on bien été faite pour servir de couvertures a bestiau dirait kabkloom

Leo (Bloom) Pold dit: à

Ah non Baroz, ‘foreigner’, c’est la nationalité.
On peut être ‘stranger’ sans être ‘foreigner’. Prends un tpye comme moi sur l’île de PQ: je suis pas un ‘foreigner’, juste un ‘stranger’, un type d’ailleurs, un pas du coin, à qui on lance des pierres (Jourde) parce que ses moutards sont des sang-mêlés et sa petite femme une jaune.
Meursault, il est français, et français algérien qui plus est, il est chez lui et donc pas ‘foreigner’; l’Arabe, c’est un indigène, il n’a pas de nationalité (ni de nom, juste une race), il serait presque ‘foreigner’ s’il avait une nationalité quelconque mais autre. Le his, c’est que Meursault, il a beau pas être ‘foreigner’, il est quand même un peu ‘stranger’, il vient d’ailleurs, comme Lionel Bloom à PQ…
Etranger, c’est une condition, chez Camus, doublée d’une attitude psychologique, celle de l »outsider’ et aussi certainement d’un doute quand à la légitimité de ce qu’on fait sous ce soleil noir & meutrier d’Algérie… Bon, tu m’objecteras Tipaza, mais c’était tout au début…

bouguereau dit: à

Il veut dire quoi, Camus: outsider ou stranger?

« dzi aliène »
avec l’agité du bocal tout vert avec de la bave aux lèvres en couverture..ça ce srait vendeur

Leo (Bloom) Pold dit: à

Différent, intégrable à aucune communauté humaine ?
— Ca c’est le côté Outsider.

John Brown dit: à

 » Dans « Madame Bovary, le retour » (esquisse d’une suite à « Madame Bovary » restée à l’état de brouillon– offert par Gustave à Louise Colet en remerciement de menus services), Flaubert choisit comme narratrice la fille d’Emma qui — tout lecteur passionné du mètre (1) de Croisset s’en souvient — avait été laissée en plan par le romancier à la dernière page sur le chemin d’une filature où elle est censée gagner sa vie à la sueur de son mignon petit front, ah ! L’incipit de ce nouveau récit aurait dû être : « La bite à papa, c’était maman qui l’avait dans le tutu ». On lit cependant (barrées) deux variantes successives : 1/ « La bite à papa, c’était maman qui l’avait dans le dudu » 2/ « La bite à papa, c’était maman qui l’avait dans le dodu « . On comprend aisément pourquoi la variante (1/), peu compréhensible, n’a pas été retenue. Une comparaison attentive de la variante (2) ( « dans le dodu ») avec la version définitive est en revanche pleine d’enseignements pour une compréhension fine de l’évolution de l’esthétique flaubertienne entre 1945 et 1857. On se souvient notamment qu’Emma Bovary a dû refouler une vocation pour la danse en raison de l’opposition du père Rouault (« Moi vivant, t’iras pas faire ta gourgandine à Rouen ni ailleurs » — phrase barrée dans le manuscrit). On peut y déceler aussi une trace du penchant avéré de Gustave pour les doctrines gnostiques à partir de 1933 , date de l’avènement du Sâr Astolphe Higler en Germanie Supérieure.

Note 1 : on sait la très petite taille de l’auteur de « Lancer de nains sentimental »  »

(Extrait de « Un inédit encore inédit de « Madame Bovary », par P.-M. de Nasique ( Etudes dixneuvièmistes, décembre 2013)

Leo (Bloom) Pold dit: à

Bien vu le Boug…
Aux US, les foreigners sont des ‘aliens’, les nationaux, des aliénés.. j’ai osé, ahahahaha!

JC..... dit: à

…quelques photos, dont certaines prises à son insu …

Photos cochonnes, paparazizi ?

Leo (Bloom) Pold dit: à

Y aurait-y qn pour dire à Adolf que la scie, c’est lassant?

Phil dit: à

yes bougreau. I’m back.
regardé les images et lu le dernier comment, as usual. Amrouche aux échec, le causeur kabyle a fini par taper sur les nerfs à Gide. c’était avant l’antiraciss.

Chaloux dit: à

JC, par « cochonnes », je suppose que vous voulez dire « charcutières ». Difficile de faire autrement quand on considère le modèle. Enfin quand on dit «  »modèle », on se comprend, le prototype, plutôt.

Leo (Bloom) Pold dit: à

Phil, faut dire que Gide avait le nerf sensible, à défaut de l’avoir de boeuf.

JC..... dit: à

LeoPold, vu les résultats de l’étude PIZZA, ta petite tonkinoise, c’est un bon creuset à futures médailles Fields (en admettant que l’apport paternel ne nuise pas trop à la logique formelle !) hurkhurk !…

JC..... dit: à

Vous compliquez pas la vie, les amis, l’Etranger c’est celui qui n’est pas comme nous : c’est le Barbare grec

Observons le Bouguereau dit: à

Bouguereau c’est un surveillant du PCF, genre guépéou molle (pour la dure faudra changer de personnel). Ils l’auront, leur revanche, ils l’auront…

bouguereau dit: à

l’Etranger c’est celui qui n’est pas comme nous : c’est le Barbare grec

..c’est celui qui te prend par derrière quoi jicé

JC..... dit: à

Ouvrard, y chantait pas :

« J’ai la rate qui s’dilate,
De Biasi qu’est fini,
Et le Phil qu’y s’défile,
l’Guépéou qu’est tout mou… »

bouguereau dit: à

Bouguereau c’est un surveillant du PCF, genre guépéou molle

elle est belle elle est belle disait aragon

bouguereau dit: à

Enfin quand on dit « »modèle », on se comprend, le prototype, plutôt

et toi cheuloux du treize à la douzaine de fin d’rayon

Phil dit: à

Bloom, c’était à Tunis que Gide a rencontré Amrouche. au programme en pleine guerre: partie d’échecs (amrouche) et pelotage des jardiniers (gide). de quoi faire des entretiens radiophoniques.

bouguereau dit: à

et pelotage des jardiniers (gide)

passe pour les pipes mais cachez cette cigarette que je ne saurais voir..heureusment que ça ne passe pas à la radio pour notre jeunesse

Leo (Bloom) Pold dit: à

Phil,
Notre bien aimé Gide en tunique à Tunis, que vouliez vous qu’il fît? L’Amrouche, farouche, bien sûr!

Marcel dit: à

Leo (Bloom) Pold dit: 3 décembre 2013 à 13 h 47 min
Ne concernant que les pays de l’OCDE, Pisa a de drôles de penchants…
Si la France est derrière la Corée du Sud, le Japon, la Suisse, les Pays-Bas, l’Estonie, la Finlande, la Pologne, la Canada, la Belgique, l’Autriche, l4australie, la Slovénie, l’Irlande, le Danemark, la Nouvelle Zélande, la République Tchèque, et devant le Royaume-Uni,l’Islande, le Portugal, l’Italie, l’Espagne, la Slovaquie, les Etats-Unis, la Suède, la Hongrie, Israel, la Turquie, le Chili et le Mexique, on se demande quand même où est passée une bonne moitié de l’humanité: Chine, Inde, pays arabes, Afrique…

Mais enfin, Léo, on parle de la communauté internationale, on ne parle pas des boucs à misère.

Chaloux dit: à

Bouguereau, ma grosse dinde avariée, tu pues vraiment la guépéou à plein nez. Tout à fait dans le style (si on peut dire). Des comme toi, avec ta petite méthode? Plein les cellules…Je fréquente pas.

Marcel dit: à

Phil dit: 3 décembre 2013 à 14 h 58 min
Bloom, c’était à Tunis que Gide a rencontré Amrouche. au programme en pleine guerre: partie d’échecs (amrouche) et pelotage des jardiniers (gide). de quoi faire des entretiens radiophoniques.

Sans parler des caves où on y va-t-y quand ?

Un peu d'histoire dit: à

L’alliance John Brown-Bouguereau, c’est le pacte germano-soviétique… Allez, faites-vous un petit calin….

Leo (Bloom) Pold dit: à

Rhône-Poulenc! Le monde fait de Robert Zimmerman un Juif turc…
« Le poète (B. Dylan), dont la famille juive vient de Turquie, est né en 1942.. »

Le fait que ses parents aient été originaires de Bessarabie n’en fait pas pour autant des Ottomans…Voyons! Odessa, Babel et le grand Benia Krik…

Marcel dit: à

Daaphnée dit: 3 décembre 2013 à 13 h 32 min
Bon, le Boug’ et Chaloux discutent tartine .. Tout va bien.
mar.
Temps clair
23 °17 °

Grosse fièvre, Daaphnée. Il vous faut consulter.

Phil dit: à

A Tunis, Gide ne descendait pas à la cave pendant les bombardements. Sur le balcon à regarder le feu d’artifice. faut dire que la cohabitation avec la jeunesse de la maisonnée occupée était un peu rude. pas utile de se retrouver à la cave. Tout ça, c’est pas dans les entretiens radiophoniques. La fin du règne. Après 45 Gide ne s’intéresse plus qu’à Virgile. C’est déjà pas mal.

que sais-je dit: à

@Bloom
« Différent, intégrable à aucune communauté humaine ?
– Ca c’est le côté Outsider. »

« Il veut dire quoi, Camus: outsider ou stranger? les 2? Autre chose? Etranger à lui-même, au monde, à l’espèce, au pays (colon)… »

Il observe et subit (constate) l’écart, la distance entre lui et les autres, la société dans laquelle il vit
outsider est peut-être trop fort, par rapport à strange(r) étrange(r) dans le sens de bizarre?

Phil dit: à

un seul communiss pouvait causer de Virgile: Aragon. voulait fusiller Gide aussi. Du rififi chez les Virgiliens.

Oui, on peut encore enseigner l'histoire après un AVC dit: à

bouguereau dit: 3 décembre 2013 à 14 h 53 min

l’Etranger c’est celui qui n’est pas comme nous : c’est le Barbare grec

..c’est celui qui te prend par derrière quoi jicé

JCtout dit: à

Le fait que ses parents aient été originaires de Bessarabie n’en fait pas pour autant des Ottomans…

mais dans bessarabie ya arabie

tomas dit: à

Marcel (Grosse fièvre, Daaphnée. Il vous faut consulter.)

elle s’est trop découverte pour faire admirer sa lingerie froufroutante qui plaît tant à u.

Marcel dit: à

John Brown dit: 3 décembre 2013 à 14 h 10 min
sur l’actuelle esplanade Manouchian (Jacques barozzi)

Manoukian. C’est lui qu’on voit à la télé dans « fais pas ci fais pas ça « .

Ah c’est malin, ça, John. Allez, couché, va à la niche sinon Conchita ne te donnera pas ton Canigou.

bérénice dit: à

Pour Rose qui me le demandait l’autre dimanche
file:///C:/Users/Utilisateur/Downloads/Mensonge%20et%20genre.htm

Chaloux dit: à

Marcel dit: 3 décembre 2013 à 17 h 05 min

Ah c’est malin, ça, John. Allez, couché, va à la niche sinon Conchita ne te donnera pas ton Canigou.

Ah Marcel, mon bon, comme tu sais parler aux animaux.
On dirait Saint-François d’Assise…

bérénice dit: à

Appel à communicationpour deux Journées d’Etudes«Mensonge et genre»les 26 et 27 septembre 2014à l’Université Aix-Marseille, Aix-en-ProvenceLa Journée d’Etudes proposée est le prolongement d’une réflexion sur la notion de mensonge menée par le groupe de recherches ECHANGES (EA 4236) du Département d’Etudes germaniques de l’Université d’Aix-Marseille, et du colloque qui s’est tenu en octobre 2013 à Aix-en-Provence («À la recherche de quelques vérités à propos du mensonge. Réflexions théoriques et études de cas de l’Antiquité à nos jours»). Il s’agit à présent d’interroger les interactions et les liens discursifs entre la sémantique du mensonge et les constructions du masculin et du féminin, afin d’éclairer de nouveaux aspects de la question du mensonge et de celle du genre. Jacques Derrida avait évoqué leur lien brièvement dans Histoire du mensonge : «il y aurait plus d’une conférence à consacrer à ce qui lie l’histoire du mensonge à l’histoire de la différence sexuelle, de son érotique et de ses interprétations».Lors du colloque d’octobre 2013, deux interventions ont ouvert la voie à une réflexion dans ce sens. La première, sur le drame bourgeois au XVIII e siècle, a étudié le cas Minna von Barnhelm, figure rare et étonnante dans le théâtre de Lessing où la ruse féminine est jugée positivement, alors que l’idéologie bourgeoise impose par ailleurs son idéal de véracité et de sincérité à la femme qui doit incarner le «naturel» et être aussi transparente qu’un «livre ouvert» (Emilia Galotti). La seconde, sur Schnitzler et la modernité viennoise, a souligné le retour du topos misogyne de la nature mensongère et hypocrite de la femme à une époque où le mensonge est réhabilité (réception de Nietzsche et d’Ibsen) et où l’ordre des identités sexuées est troublé.Dans le cadre de cette Journée d’Etudes, il serait intéressant de nous arrêter sur quelques moments clés dans l’histoire du mensonge. On pourrait interroger le fait que la figure originelle de la ruse intelligente et efficace est un homme (Ulysse); se pencher sur la christianisation du concept (St Augustin, Thomas d’Aquin, Luther) où le mensonge tout comme la femme devient synonyme de péché, figure d’une duplicité diabolique; approfondir la réflexion sur l’impact (répressif?) des discours normatifs, notamment ceux du XVIII e siècle, qui ont largement consacré la différence sexuelle comme opposition hiérarchisante entre corps/esprit, beauté/force, nature/culture (vérité ou véracité/mensonge?); étudier, dans les textes qui condamnent le mensonge moralement, le lien discursif avec les représentations du masculin et/ou du féminin. L’on pourrait s’intéresser à l’hystérique, cette «grande simulatrice» (Charcot), ou comparer cette figure de la menteuse pathologique avec la sémantique à l’œuvre dans les cas d’hystérie masculine. Le début des modernités, tout particulièrement à Vienne autour de 1900 où l’inflation du mensonge et la question sexuelle préoccupent les esprits, serait à prendre en considération. Plus près de nous, on aura de nombreux exemples, notamment dans le champ de la littérature et des arts, où est mise en scène, souvent de façon ludique voire parodique, notre capacité à simuler ce que nous croyons être féminin ou masculin, et aussi à simuler une norme, ce que Judith Butler, dans sa relecture de Lacan, appelle la «comédie hétérosexuelle».Partant de la thèse de Jankélévitch, pour qui l’intention du menteur n’est pas tant de mentir mais «d’agrandir l’espace vital de son égo», on peut émettre l’hypothèse que le mensonge n’est pas seulement un stratagème pour des êtres particulièrement vaniteux, mais aussi pour ceux dont l’ego est fortement menacé. Que femmes ou hommes, marginalisé-e-s dans l’espace public ou l’ordre symbolique pour des raisons culturelles ou d’orientation sexuelle, utilisent ce stratagème n’est guère surprenant. Selon Jankélévitch, la ruse est l’arme des faibles, «le menteur [….] simule et dissimule afin d’obtenir, en trichant, de petites rectifications de frontière.» Une attention particulière sera ainsi accordée aux rapports entre mensonge et pouvoir, à la mise en lumière du caractère construit de ce qui s’avance comme discours essentialiste sur le menteur ou la menteuse. On pourrait retracer l’histoire du topos de la nature mensongère de la femme ou de la ruse féminine; établir une typologie du menteur / de la menteuse en fonction des différentes époques ou médias; comparer des figures de l’imposteur masculin (au sens de «Hochstapler») avec son binôme féminin pour lequel le français n’a pas d’équivalent linguistique satisfaisant; interroger les rapports entre le «mensonge genré» et l’image. Est-ce que le corps peut mentir? Comment, dans le champ de la danse ou du cinéma par exemple, traite-t-on ce thème?Ces pistes de réflexions ne sont aucunement restrictives. Les réflexions théoriques seront les bienvenues, notamment dans le champ des gender studies , mais aussi les études de cas relevant de la littérature, de la philosophie, de la civilisation, des arts, de la linguistique et des sciences de la culture ( Kulturwissenschaften ).Les Journées d’Etudes auront lieu les 26 et 27 septembre 2014 à Aix-en-Provence. Une publication est prévue dans les Cahiers d’Etudes germaniques au printemps 2015 (deuxième volume consacré à la notion de mensonge), sous réserve de l’accord du Comité de rédaction. Pour des raisons tenant au calendrier éditorial, il sera nécessaire de livrer le manuscrit fin septembre 2014.Les contributions peuvent être rédigées en français ou en allemand. Merci d’adresser votre proposition avec résumé (environ 2000-3000 caractères), au plus tard le 8 mars 2014 , à l’adresse suivante:susanne.bohmisch@univ-amu.fr

bérénice dit: à

JC donnait quelques signes d’ennui, pour vous aussi donc puisque vos talents ont encore à s’exercer et votre intelligence cultivée à s’aiguiser de façon à profiter à l’ensemble auquel vous apparaissez lié. Pardon d’éloigner momentanément le sujet, je compte sur votre mansuétude.

JC..... dit: à

Avant de quitter ces planches affectueuses, et pour « rebondir sur Bérénice », à propos du mensonge et du genre :
– un homme qui aime les hommes ment
– une femme qui aime les femmes ment
– un homme et une femme qui s’aiment, c’est le pire des cas, une menterie permanente, sauf pour faire des enfants.
Bonne soirée.

bouguereau dit: à

Pardon d’éloigner momentanément le sujet, je compte sur votre mansuétude

derrida se croyait smart et mentait mal aussi

bouguereau dit: à

va à la niche sinon Conchita ne te donnera pas ton Canigou

mais fais un peu ton taf toi même au lieu d’exploiter ton monde

Curiosa dit: à

boudegras se croyait smart et sentait mauvais aussi

bouguereau dit: à

– un homme et une femme qui s’aiment, c’est le pire des cas, une menterie permanente, sauf pour faire des enfants

..et pourquoi sauf..jicé t’as peur d’ête un mensonge ambulant ?

bouguereau dit: à

tu pues vraiment la guépéou à plein nez. Tout à fait dans le style (si on peut dire). Des comme toi, avec ta petite méthode? Plein les cellules…Je fréquente pas.

..rhoo..fais un effort quand même cheuloux on dirait une bédé des 50’s avec rénato

Daaphnée dit: à

Bon, ça « l’idéologie bourgeoise impose par ailleurs son idéal de véracité et de sincérité à la femme qui doit incarner le «naturel» et être aussi transparente qu’un «livre ouvert» »

Bien évidemment, ce n’est pas très bandant ..
enfin, par la prévisibilité que cela induit, non ?
Et l’association ruse/mensonge est franchement abusive, je trouve, de même que mensonge et érotisme ..

mmm .. un peu racoleur quand même .. mmm .. mais effectivement, pas mal de chose à trouver, du XVIII°, l’épistolaire .. à Bataille …
à voir, à voir ..

Marcel dit: à

Chaloux dit: 3 décembre 2013 à 17 h 25 min
Marcel dit: 3 décembre 2013 à 17 h 05 min

Ah c’est malin, ça, John. Allez, couché, va à la niche sinon Conchita ne te donnera pas ton Canigou.

Ah Marcel, mon bon, comme tu sais parler aux animaux.
On dirait Saint-François d’Assise…

Mais, il faut savoir parler aux chiens de nos jours, Chaloux. Monsieur Bouygues en fait un élevage intensif.

En ce qui concerne mes polars, je peux t’offrir le dernier « Mon cadavre fait du tricot en pays de Caux ». Il suffit d’aller sur mon site, d’aller à la fin de la page d’accueil et de cliquer sur « Si vous désirez envoyer un message ». Tu m’envoies ton adresse et à réception je t’envoie le bouquin.

Pour les autres, ils sont disponibles à

http://www.corlet-editions.fr/jean.calbrix,fr,5,2.cfm

John Brown dit: à

A Tunis, Gide ne descendait pas à la cave pendant les bombardements. (Phil)

Ben moi, à Tunis ou ailleurs, bombardements ou pas,personne m’empêchera de descendre à la cave de Josette.

Daaphnée dit: à

Dites, Marcel, vous n’allez quand même pas nous faire le même coup que la normande et ses pâtés, si ?

thrilling dit: à

qu’attent u. pour féliciter daafnose de ses pâtés?

Daaphnée dit: à

Et l’autre demeurée qui revient troller !
Ah lalalala ..

zhu zhu zhu zhu dit: à

heureusement que ma muse est là pour remonter le niveau

u. dit: à

tomas dit: 3 décembre 2013 à 15 h 56 min
elle s’est trop découverte pour faire admirer sa lingerie froufroutante qui plaît tant à u.

Vous n’aimez pas la lingerie, Tomas?
Je ne peux rien pour vous.

C’est vrai que Daaphnée a une grande sensibilité sur ces choses, c’est une affaire de culture.
Naturellement, on n’est pas obligé.

Deux brutes à poil en face à face, c’est permis aussi.

Daaphnée dit: à

Et simplement nus, sans pour autant être des brutes, c’est permis aussi ..

Marcel dit: à

Daaphnée dit: 3 décembre 2013 à 18 h 31 min
Dites, Marcel, vous n’allez quand même pas nous faire le même coup que la normande et ses pâtés, si ?

Je vois avec bonheur que la fièvre est tombée et a laissé place à une autre fièvre. Clopine vous manque et vous avez envie de planter vos jolies canines dans un autre croupion. Alors, allez-y, j’ai la peau dur.

Daaphnée dit: à

Ce n’est pas cela, Marcel, mais nous ne sommes pas sur e-bay quand même !

bérénice dit: à

« un peu racoleur », c’est un appel à contribution mais si vous sous-estimez d’entrée de jeu le sérieux du colloque ne vous sentez pas obligée de participer, fabula est connu pour son éclectisme racoleur universitaire. Si vos références sur mensonge/ érotisme ou ruse/mensonge vous y autorisent et s’il n’est pas trop tard je suppose que votre apport ne se verra pas négligé.

u. dit: à

«Mensonge et genre», c’est un thème intéressant.
Mensonge et lingerie aussi.

Ces organisateurs du colloque semblent avoir balisé tout cela.

« Jacques Derrida avait évoqué leur lien brièvement dans Histoire du mensonge : «il y aurait plus d’une conférence à consacrer à ce qui lie l’histoire du mensonge à l’histoire de la différence sexuelle, de son érotique et de ses interprétations».
Typique de JD, non?
« Il faudrait… là naturellement s’imposeraient des développements infinis… pour seulement « précipiter » cette question, je dirais, beaucoup trop vite… »
Soyons juste, il lui arrivait de dépasser le foreplay et d’approcher thé réal thing.

« simuler une norme, ce que Judith Butler, dans sa relecture de Lacan, appelle la «comédie hétérosexuelle»
Nos femmes savantes et raffinées (Ozouf, Habib, Badinter…) offrent pour l’instant une résistance appréciable aux assauts de la mère Butler, et je m’en réjouis.
Ach, la civilisation française…
Prêt à me tenir modestement à leurs côtés.

Difficile de prévoir à l’avance ce que peuvent donner ces rencontres.
La langue de bois est de rigueur, mais ce n’est pas grave: tout dépend des personnes.

Daaphnée dit: à

Le « sérieux » du colloque Bérénice ?
Je n’en doute pas une seconde ! Détrompez-vous, un colloque c’est toujours extrêmement sérieux … jusqu’à l’ennui mortel, parfois .. pas toujours, heureusement.

bérénice dit: à

Comme ça sans attendre 2014 à Aix ce post offre l’avantage de vous émulsionner, c’est bénéfique, non?

Daaphnée dit: à

émulsionner, dites-vous ?
Voyons ! Lisez Choderlos de Laclos .. et vous n’aurez pas besoin de l’annonce d’un colloque pour en avoir l’idée, Bérénice.

D. dit: à

Je pense que je manque à certains, mais je perds peu à peu le goût de commenter.
Ma muse préféré n’est plus là.

bérénice dit: à

Il ne faudrait tout de même pas oublier qu’une réflexion est proposée et que pour communiquer vos travaux vous disposez d’un adresse mail, si c’est pour vous sans autre intérêt que dénigrer sans l’effort de fournir le propos, épargnez-nous de sarcasmes à profusion dont je vous vois tout à fait capables

JCtout dit: à

« Deux brutes à poil en face à face, c’est permis aussi. »

ça tombe bien, ça se passe comme ça en l’île de péqu

D. dit: à

Pourquoi me dites-vous cela, Bérénice.
Je ne vous ai rien fait. Méchante fille.

les usagers dit: à

« Daaphnée a une grande sensibilité sur ces choses, »

c’est une pro

bérénice dit: à

Bonsoir D, ceci cela ne vous était pas adressé, surement avez-vous raison cebendant, je suis méchante.

Daaphnée dit: à

Prêt à me tenir modestement à leurs côtés.

Ce serait peut-être une idée, U.,
il me semble bien que tout le « japonisme » en France a fortement été intrigué par un rapport très raffiné semble-t-il à l’érotisme, non ?

A contrario, quand on regarde ne serait-ce que les affiches à la louange du maoïsme – bon, la Chine et le Japon c’est bien différent .. au fait, l’expensionnisme à la chinoise en ce moment, les îles Senkaku .. coup d’esbrouffe ? – hommes et femmes indistinctement utiles à la nation dans l’uniforme du bon travailleur … Brrr, on a l’impression que le parti vouait la sexualité aux gémonies, non ?

Chaloux dit: à

Marcel, mon bon, tu me touches au cœur. On ne me fait pas souvent de cadeaux. (Mais moi, j’en ai fait beaucoup…).

JC, comme vous avez dû souffrir. En vérité, on regarde toujours ailleurs. C’est un mouvement perpétuel.

Marcel dit: à

bérénice dit: 3 décembre 2013 à 19 h 18 min
Bonsoir D, ceci cela ne vous était pas adressé, surement avez-vous raison cebendant, je suis méchante.

La faute frappe est truculente.

Chaloux dit: à

Un truc dont je ne reviens pas, c’est le silence de tous les VRP Gallimard sur la correspondance Morand-Chardonne. On a l’impression que l’ordre de se taire est venu de très haut. Assez curieux.

Beret Nice dit: à

Alors D., ça vient ou ça vient pas? Ma grosse nouille…

bérénice dit: à

Marcel, Mon cadavre sera turbulent, y avez-vous songé?

Marcel dit: à

Daaphnée dit: 3 décembre 2013 à 19 h 25 min
… Brrr, on a l’impression que le parti vouait la sexualité aux gémonies, non ?

Oui mais, si la procréation n’avait pas été limitée de façon draconienne, combien de milliards serions-nous à présent ?

John Brown dit: à

Dans son catalogue, l’éditeur présente le volume de la correspondance Morand/Chardonne récemment paru en ces termes :
« Très tôt, Paul Morand et Jacques Chardonne ont compris qu’ils écrivaient ensemble leur grand œuvre. Dès 1957, ils rêvaient à la postérité offerte par cette correspondance. À travers leur amitié, deux univers et deux caractères s’affrontent : le cosmopolitisme face au microcosme, la vitesse flamboyante face à la concision lumineuse. Si leur style se change parfois en arme lourde et néfaste, le plus souvent les lames sont fines et étincelantes. Morand a la tenue noble du cavalier au sabre, dans une armure ciselée de mots qui brillent de mille feux. En bon Charentais, Chardonne excelle dans la botte de Jarnac et ses phrases courtes de moraliste font souvent mouche. Le sage Chardonne, chirurgien du cœur, reste immobile dans son jardin de La Frette, tandis que l’ardent Morand ne s’arrête jamais, décapoté, de Vevey à Tanger en passant par le Portugal. Après les années noires de la guerre, c’est un bain de jouvence.
Les Hussards naissent armés, comme Athéna, de ce couple improbable. Sous leur plume s’anime toute une génération de jeunes écrivains : Nimier, Frank, Blondin, Sagan, Laurent, Déon, Nourissier, tandis que Cocteau, Mauriac ou Malraux paradent. Morand et Chardonne, qui ne renient rien de leurs engagements, se tiennent en embuscade. Deux fois Morand échoue à l’Académie française, malgré les stratégies de Chardonne. Aux lectures au long cours – Chateaubriand, Proust, ou le Journal des Goncourt – se mêlent les commentaires des événements de Suez et de Budapest, de la guerre d’Algérie ou de la politique de celui qu’ils surnomment «Gaulle».
La date de l’an 2000, à laquelle leur correspondance pourrait être divulguée, revient souvent comme l’horizon de l’immortalité. Si l’on parle encore d’eux au XXIe siècle, pour Morand, la partie est gagnée : «Nos lettres pourraient être publiées, en l’an 2000, sous le titre Après nous le déluge, non?».

Marcel dit: à

bérénice dit: 3 décembre 2013 à 19 h 46 min
Marcel, Mon cadavre sera turbulent, y avez-vous songé?
S’il y a une vie après la mort, ce sera magnifique. Mais, y en a-t-il une vraiment ?

bérénice dit: à

Personne à ce jour pour en témoigner exceptés les presque morts qui sont en vie après le tunnel, la lumière, la sensation d’un absolu bien-être.

Marcel dit: à

bérénice dit: 3 décembre 2013 à 20 h 00 min
Personne à ce jour pour en témoigner exceptés les presque morts qui sont en vie après le tunnel, la lumière, la sensation d’un absolu bien-être.

Oui mais, on n’aura plus d’yeux, plus de nez, plus d’oreilles, plus de bouche, plus de mains.
Ton test n’aura plus de poids
Et ton visage si beau
N’aura veine ni artère.
Tu n’auras plus que des dents
Tels qu’on les voit dedans
Les têtes des cimetières…
comme disait le raffiné Ronsard.
Alors, à quoi bon !

bérénice dit: à

D j’ai pris note de votre adresse, merci

u. dit: à

« Brrr, on a l’impression que le parti vouait la sexualité aux gémonies, non ?
— Oui mais, si la procréation n’avait pas été limitée de façon draconienne, combien de milliards serions-nous à présent ? »

Marcel, Marcel…
Vous pensez bien que les Chinois savaient manufacturer les pilules et les capotes.

Mais c’est vrai que c’est étrange, la culture communiste.
Mélange de scientisme prêt à étudier scientifiquement la copulation (gestion des flux, en quelque sorte), et de puritanisme attentif aux dangers politiques de la libéralisation du sexe.

Mais le post-communisme offre un n’importe-quoi sexuel propre à susciter chez l’Européen l’excitation (une minorité, parfois sympathique) ou au contraire la perplexité (la majorité, du moins je l’espère).

court dit: à

Mr Marcel Calbrix vient-il ici pour écouler ses invendus de l’école post Léo-Malet ? On souhaite que le polar local lui réussisse mieux que les commentaires sur le Père Hugo…
Bien à vous.
MC

Marcel dit: à

RDliennes, ERDliens, l’air de rien, Napoléon fait appel à votre cœur. Il est là à côté dans son billet à se morfondre, rongeant son frein comme à Sainte Hélène. Allez lui dire quelques mots gentils qui le réconforteront.
Monsieur Court, arrêtez de bouder et venez à la rescousse. Je retire tout ce que j’ai dit. Vous n’êtes ni un jésuite ni un sophiste, pas même un menteur quoique ça me coûte de vous dire ça. Mais je sais au plus profond de moi-même que Napoléon vous mérite bien.

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

*

*