de Pierre Assouline

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La République des livres
Les écrivains se confessent à la radio comme nulle part ailleurs

Les écrivains se confessent à la radio comme nulle part ailleurs

Un écrivain c’est une voix que l’on doit retrouver tant à la lecture qu’à l’écoute. Elle le révèle et le trahit quand il espère dissimuler. Sa voix le dévoile. Un précieux recueil, mais « précieux » au sens d’indispensable, paraît ces jours-ci à l’occasion des 50 ans de la Maison de la radio. Les grandes heures (472 pages, 45 euros, La Table ronde/Radio France éditions/INA)réunit dans un format, sur un papier et à travers une mise en page parfaitement adéquats, douze entretiens avec des écrivains, dont six sont inédits, diffusés sur les ondes entre 1950 et 2000.

Nombre de Français des années 50 n’ont lu Léautaud et Paulhan que par ouï-dire après les avoir écoutés des semaines durant au micro de Robert Mallet. Jean Amrouche, en sa triple qualité de poète, essayiste et journaliste, passe pour avoir été l’inventeur du genre, car cela en est un, en 1949 sur Radio France Paris. Il l’illustra en menant 34 entretiens dont l’écrivain Jean Lescure, qui fut conseiller au service de la recherche de l’ORTF, put écrire :

« Les enregistrements des entretiens de ce véritable créateur du genre qu’est Amrouche avec Gide, puis avec Claudel, Mauriac, Ungaretti sont des œuvres dont l’histoire de la littérature ne se passera qu’avec dommage, et dont la perte serait aussi grave que celle du manuscrit des Caves du Vatican, de Protée, de Génitrix, ou de l’Allegria. (…) Ce qui est bouleversant ici et à jamais digne de l’attention des hommes, ce sont précisément les voix humaines, en leur origine même, à ce point où elles ne sont pas encore distinctes des mots qu’elles prononcent. Ce sont les soupirs traqués de Gide devant l’impitoyable question que lui inflige Amrouche, ce sont les roulements massifs de Claudel, les essoufflements torturés d’Ungaretti, les murmures difficiles de Mauriac. Et neuf fois sur dix Amrouche trouve la question qui contraint son interlocuteur à faire aveu de lui-même, et à renoncer à se protéger du masque que l’existence mondaine a autorisé sa voix à se former. »

Jean Amrouche est absent de ce recueil qui pourrait facilement être le premier d’une longue série tant les rayonnages de l’INA débordent d’entretiens de ce niveau ! Les interviewers n’y déméritent pas pour autant que ce soit André Parinaud, Michel Manoll, Thérèse de Saint-Phalle, Eric Laurent, Paul Guimard, André Bourin, Patrick de Rosbo, BHL et Jean-Marie Benoist, Pascale Lismonde. On pourrait en isoler deux pour la complicité manifeste qui les lie à l’interviewé : Georges Belmont, traducteur et ami d’Henry Miller, et Francis Crémieux, si proche d’Aragon.fb_micros_neumann_1

A la radio, le voussoiement est fortement recommandé : non seulement la familiarité du tutoiement y serait considérée comme déplacé, mais elle présente surtout le défaut d’exclure l’auditeur d’une complicité aux accents de connivence. Ce qui n’empêche pas Jean Giono de tutoyer Jean Carrière. Ce qui reste à l’antenne, et pour cause car le montage n’y pourra rien, peut s’effacer à l’écrit. Car une conversation se réécrit à condition de conserver le ton de la parlerie. Le cas de ce recueil où l’on a veillé à restituer la spontanéité. Ce livre sauve quelque chose qui est d’ordinaire réservé aux archivistes, aux documentalistes et aux producteurs. A ceux qui réécoutent, filtrent, sélectionnent. Il n’est pas seulement prodigue en informations, anecdotes, choses vues : en offrant des clés pour mieux comprendre une oeuvre, des pistes pour saisir l’étincelle qui anime une vie, il permet au lecteur/auditeur d’accéder directement à la vérité de l’auteur sans le truchement des intermédiaires, et de se faire son son image. Qui dira jamais la puissance de l’imaginaire radiophonique ?

On lit ces entretiens et on prend la mesure de ce qui se perd. S’il fallait résumer d’un mot l’ensemble de leurs questions, souvent riches et abondantes, ce serait : « Pourquoi ?.. » Le mot qui paralyse et parfois tue. Car dès qu’il y a un « parce que… », on sort de la littérature. Ce genre difficile de l’entretien radiophonique avec un écrivain, Jacques Chancel (France-Inter), Philippe Caloni et Alain Veinstein (France Culture), Patrick Ferla (Radio Suisse romande), et parfois Alain Finkielkraut (France Culture) lorsqu’il renonce au débat à trois pour le tête à tête, l’ont magnifié. Ils l’ont fait en un temps où la radio s’offrait encore le luxe du temps. Durée moyenne : une heure. Mais une vraie heure, qui ne soit pas mangée par de la publicité ou des disques toutes les cinq minutes.

Aujourd’hui, la plaie de ce genre de conversation, c’est la musique. Pire encore que celle qui interrompt de manière intempestive, celle que les réalisateurs se croient tenus de passer en permanence sous les voix, telle une musique de fond. Qu’importe qu’il s’agisse de Bach ou Clayderman, ce sont là des mœurs d’ascenseurs et de supermarchés. De quoi tuer l’émotion, conduire à la haine de la musique et les-echecs-483x324compromettre ce qui dans ces entretiens relève de l’esprit de la maïeutique. Les écrivains ne soupçonnent pas toujours ce qui les attend lorsqu’ils se rendent au studio d’enregistrement ; après coup, si l’interviewer est suffisamment fin pour le laisser vraiment parler, et le pousser en sachant jusqu’où aller trop loin, ils comprennent qu’ils ont été à confesse. Qu’ils ont lâché davantage qu’ils n’auraient voulu. Qu’ils ont abandonné une part d’ombre. Et qu’on leur a fait dire l’indicible. Car le grain de la voix a fait passer une émotion.

Les archives littéraires de Radio France sont d’un richesse que l’on n’ose dire patrimoniale car le mot fait fuir tant il pue la naphtaline. Espérons que Les grandes heures ne témoigne pas d’une époque révolue, qu’il n’a pas fonction de mémorial et que l’entretien radiophonique avec un écrivain n’est pas mort. Ce serait le comble au moment où les technologies vont permettre à l’écriture et l’oralité de se rejoindre, comme l’annonce un spécialiste de la génétique littéraire, Pierre-Marc de Biasi :

 «Très probablement, l’écriture va aller vers une saisie directe à l’oral – une saisie du texte bien entendu, mais aussi de la mimique, du geste, de l’intonation. C’est étonnant de voir à quel point l’informatique est souvent un retour à quelque chose d’archaïque. Avec le perfectionnement des logiciels de saisie automatique, la machine fera office de scribe, d’esclave qui prend la dictée, tandis que le geste de l’auteur redeviendra oral ».

Ce qu’il manque à ce livre ? Ce qu’il y a de plus beau à la radio : les silences, les trous, les absences. Eux seuls disent l’émotion. S’en priver revient à émonder les enregistrements de Glenn Gould de ses fredonnements, râles et murmures (ses producteurs l’ont tenté, en vain). Ils sont une respiration, un souffle ; à force, une signature. Mais comment retranscrire les silences éloquents d’une Duras, l’accent slave d’un Nabokov, les hésitations chargées de remords d’un Modiano, le timbre caverneux d’un Char ?

Ce qu’il manque encore ? Un CD. Souhait vite exaucé. Il suffit de se transporter sur le site du livre pour écouter Aragon racontant passionnément les réunions des surréalistes chez Breton notant et évaluant Hugo, Romain Gary brûlant de se lancer dans un éloge du Quai d’Orsay mais n’osant pas trop, Henry Miller avouant être enfin en paix avec lui-même, Yourcenar assurant que tout roman est par définition historique, Barthes reconnaissant vivre dans la peur, toujours dans la peur de ce qu’il écrit, Romilly priant si délicieusement de la laisser être optimiste sur l’avenir de la littérature…

(« Jack Kerouac s’écoutant à la radio, 1959 » photo John Cohen ; « Jean Amrouche et André Gide disputant une partie d’échecs » photo D.R.)

Cette entrée a été publiée dans Histoire Littéraire.

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commentaires

640 Réponses pour Les écrivains se confessent à la radio comme nulle part ailleurs

bérénice dit: à

Personne pour marcher dans la neige?

kicking dit: à

en portant deux balles de foin c’est encore plus lourd

la voix et le timbre dit: à

La parole humiliée … Les paroles verbales, c’est mieux à deux, au moins

John Brown dit: à

Ce qui est bouleversant ici et à jamais digne de l’attention des hommes, ce sont précisément les voix humaines, en leur origine même, à ce point où elles ne sont pas encore distinctes des mots qu’elles prononcent.

Oui, bon. On ne va pas défaillir d’extase non plus. Ce ne sont, après tout, que des cordes vocales s’ébranlant dans des mucosités.

John Brown dit: à

Le mot « oral » est un des plus ignobles de la langue française. On y renifle des relents de mâchoires cariées, d’haleines fortes, lourdes de remugles intestinaux, de pipe froide, de couscous mal digéré, de suintements tumoraux. Oral, ô râle !

John Brown dit: à

 » Ce qui est bouleversant ici et à jamais digne de l’attention des hommes »

Non mais quel style de connard ! Il y a de ces gens qui seront toujours incapables d’une simplicité de bon aloi. Il faut tout de suite que ça claironne et que ça trompette. Ah que je suis t’y donc bouleversifié. Ah oh à jamais ô genre humain ! Pitre grandiloquent. Et pour si peu. A se tordre, vraiment.

D. dit: à

Ces microphones Neumann, à tubes, sont excellents, mais aussi fort chers.

D. dit: à

Le tout sur Agfa PER 528 via un Studer analogique. Toute une époque. Snif.

Court., dit: à

Curieux ce mouvement Brownien àl’égard du mot « oral ». Voltaire, qui, me semble-t-il, à la réputation d’etre meilleur styliste que John Brown l’emploie selon Littré ans L’Essai sur les Mœurs.

« Il n’y a presque point de peuple qui n’eut, soit dans ses archives, soit par tradition orale, une prophétie qui tendait à le rendre Maitre du Monde. »
Je cite de mémoire

Giovanni Sant'Angelo dit: à

…il y avait un temps,…
…ou je me plaisait à me promener dans la ville,…un peu comme un rayon de soleil,…
…je prenait le plan,…et avec un bras comme compas,…Oui,…direction Nord – Est,…
…j’écoutais les parfums des rues inconnues,…en silence,…des répétitions de pianos par là,…des parfums de cuisine par ci,…je sautillais à l’aventure,…Bon,…et comme je suis un garçon,…je ne risquais pas d’être enlever ou séquestrer,……………

…mais, aujourd’hui,…tout est bloqué par trop d’immigrés différents,…des  » zones  » interdites pour flâner,…et la mendicité est à votre porte,…
…en plus de rester saint,…avec toutes ces offres de prestations à éviter queue diable,…
…Non,…suivre le plan de route,…
…de toute façon, c’est pas donner,…j’imagine, en plus, laisser des traces d’aventures pour l’esclavage du turpin,…qu’elle horreur,…Dieu nous gardent,…
…comment est-il possible de créer autant de désoeuvrés,…avec tant de socialisation à partager pour le futur de notre plèbe,…dont moi-même par-bleu,…etc,…
…la à confesse! envoyez !,…

Court., dit: à

Les admirations Lescuriennes portent leur age pour penser que la disparition du Manuscrit de Protée serait une catastrophe pour le genre humain; Cela dit, je pense que nous admirons autant les grands ainés que l’art de la conversation dont chacun fait ici preuve, et qui est au moins aussi important que celui de la confession. Pas de confession sans conversation digne de ce nom, en quelque sorte…
Bien à vous.
MC

LéoBloomPold dit: à

J’ai réécouté cette nuit l’interview d’un de mes écrivains irlandais préférés, Bernard McLaverty, et il m’a semblé que la question qui revenait le plus souvent était « Comment » plutôt que « Pourquoi ».
Cet « imaginaire » radiophonique se loge en l’occurrence dans le contraste entre l’anglais très « BBBC » de la productrice (Mariella Frostup) et l’accent de baryton belfastois de BMcL….Let there be a babel of voices….
La lecture de passages de ses nouvelles, l’évocation du Belfast Group dans les années 60 (Philip Hobsbaum, Seamus Heaney, Michael Longley, Derek Mahon et Bernard MacLaverty!), sont la preuve vibrante que littérature et radio, mot écrit et mot dit, sont les deux faces d’une même magie.
http://downloads.bbc.co.uk/podcasts/radio4/openbook/openbook_20131124-1630a.mp3

JC..... dit: à

« …comment est-il possible de créer autant de désœuvrés… »

Gianni, conduire une nation les yeux fermés, ou une voiture, ça finit toujours dans le mur. La ville n’est que le reflet de cette cécité pérenne.

des journées entières dans les arbres dit: à

C’est stupéfiant ce « dit » M. de Biasi.
« traces de création numérique »
C’est d’un fumeux achevé.

Et la France est leader pour pondre ce type thèse ?!
A l’heure où les géants des systèmes d’exploitation sont en mesure d’analyser nos comportements – commerciaux ?- d’internautes en traçant les mouvements de la souris.

Pas bravo !

JC..... dit: à

Lorsque je lis l’expression-concept  » génétique littéraire », j’éprouve instantanément une prodigieuse érection intellectuelle. Qui ne dure pas, le fou-rire y mettant fin rapidement…

Leo (Bloom) Pold dit: à

A l’attention des baudruches:
PM de Biasi est aussi et surtout un très grand flaubertien, le plus jubilatoire des spécialistes du Maître de Croisset.
Ses chroniques radiophoniques de l’été 2007, inspirées du dictionnaire des idées reçues, furent un régal d’esprit et d’impertinence.
(Baudruche: Ne sert qu’à faire des ballons).

John Brown dit: à

Ce qu’il y a de plus beau à la radio : les silences, les trous, les absences

C’est bien vrai. C’est même encore plus chouette quand on coupe le son. Pareil à la télé : tu coupes le son à d’Ormesson, à Darrieusecq à Queffélec, c’est tout de suite le pied. C’est encore plus beau si tu coupes l’image.

Baudruche gonflée dit: à

A l’attention de Léopold le Petit Pet

Bien le bonjour au Grand Dirigeable du Quai !

John Brown dit: à

PM de Biasi est aussi et surtout un très grand flaubertien, le plus jubilatoire des spécialistes du Maître de Croisset. (Bloom)

Pouet Pouet. Style de baudruche. C’est à matin qu’on cire les pompes.

Leo (Bloom) Pold dit: à

John Brown: sandpit twaddle…full of hot air, as ever.

John Brown dit: à

PM de Biasi est aussi et surtout un très grand flaubertien, le plus jubilatoire des spécialistes du Maître de Croisset. (Bloom)

Le très grand, le plus jubilatoire, l’admirablement subtil, l’indépassablement profond etc. etc. Chacun sur ce blog s’évertue à hisser sa marionnette au pinacle, dans une sorte de concours burlesque renouvelé de la scène du barbier dans « le Dictateur » de Chaplin. Il ne s’agit pourtant,à chaque fois, que des émanations douteuses et des éructations approximatives d’un demi-mètre cube de protéines en voie de dissociation. Un peu plus de sens de la mesure dans l’éloge, bande d’admiratifs. Sans compter que, si vous n’êtes jamais avares d’épithètes ronflantes, on attend généralement en vain les justifications.

Leo (Bloom) Pold dit: à

8 h 58 min
FURONCLE : V. boutons.

Leo (Bloom) Pold dit: à

IMBÉCILES : Ceux qui ne pensent pas comme vous.

JC..... dit: à

John Brown, tu n’es qu’un jaloux !

J’ai été voir sur Wikipédiatre qui était ce prodigieux, ce magnifique, ce jubilatoire flaubertiste à ressort et tambourin, Pierre-Marc-Gontran-Anne-Enguerrand de Biasi.

J’ai pleuré… tant cet homme est grand. Rendons hommage à celui/celle qui a mis sur un piédestal branlant, mais bien mérité, un tel polytechnicien artistique.

Baudruchement tien !

John Brown dit: à

PM de Biasi est aussi et surtout un très grand flaubertien, le plus jubilatoire des spécialistes du Maître de Croisset. (Bloom)

Trissotin à la con.

John Brown dit: à

Pierre-Marc-Gontran-Anne-Enguerrand de Biasi. (JC)

Son patronyme exact est Pierre-Marc-Gontran-Enguerrand Ducon de Biasi.

John Brown dit: à

Leo (Bloom) Pold nous gonfle avec ses extases baudruchiennes à l’heure du petit dej. Digne émule de Christiane. Leo le Goûteur. Ah marquise, quel exquis breuvage ! j’en reveux, marie-Louise ! Je vais l’engager comme goûteur, histoire de vérifier que Josette n’a pas tenté de m’empoisonner.

Leo (Bloom) Pold dit: à

PRUNEAUX : Tiennent le ventre libre.

John Brown dit: à

S’en priver revient à émonder les enregistrements de Glenn Gould de ses fredonnements, râles et murmures (ses producteurs l’ont tenté, en vain). Ils sont une respiration, un souffle ; à force, une signature. Mais comment retranscrire les silences éloquents d’une Duras, l’accent slave d’un Nabokov, les hésitations chargées de remords d’un Modiano, le timbre caverneux d’un Char ?

Ce blog devient franchement répugnant. Déjà que j’aimais pas le René Char, mais là, faut arrêter.

bouguereau dit: à

Un écrivain c’est une voix que l’on doit retrouver tant à la lecture qu’à l’écoute.

désolé, non, la « voix » de l’écrivain n’est pas la sienne, celle là c’est une conquéte, un sens fabriqué de haute lutte et « l’oreille » du lecteur en est une autre. son style aussi.
je trouve ça désastreux de prendre « le pied de la lettre » sous prétexte que la technologie nous y « force », plus que ce soit faux, c’est une facilité dans laquelle on verse et qui fait oublier le passé et une certaine « idée », c’est là en effet qu’on voit que les idées sont mortelles

John Brown dit: à

l’accent slave d’un Nabokov

C’est un scoop ou je m’y connais pas. Assouline s’est vraiment défoncé pour écrire cet article.

JC..... dit: à

« Son patronyme exact est Pierre-Marc-Gontran-Enguerrand Ducon de Biasi. »

Mais alors, Johnnie ! Il serait parent avec les célèbres Ducon de Bloom !!! Fa-bu-leux !

« On a beau dire, la nature fait bien les choses … » (Mes Inscriptions/Mémé Scutenaire/1945/GALLIMARD)

bouguereau dit: à

Très probablement, l’écriture va aller vers une saisie directe à l’oral

bof..ça fait un baille que la dictée vocale est au point et peu chère, elle sert aux radiologues et specialiste depuis 10 ans..c’est assez estomacant dailleurs de regarder quelqu’un qui a l’habitude de ces outils au travail..et de biasi n’en dit rien, comme il ne dit rien des moutle essaies des traitement de texte de garder un historique dont les gens ne veulent pas..et ses desirs d’avoir les disques durs des écrivains..comme la nsa..ces « je veux baiser manman »..assez grotesque

John Brown dit: à

Ce qu’il manque encore ? Un CD.

Ah non. Ah non ! ça va comme ça. On a déjà donné. C’est comme le coup des calendriers. Tu viens de casquer pour les pompiers, voilà que se pointe le facteur.

Leo (Bloom) Pold dit: à

A l’heure du petit déjeûner! Petit petzouille unilingue les 2 pieds bien enfoncés dans la glaise marron couleur étron.

John Brown dit: à

Ce qu’il manque encore ? Un CD.

Je passe à la mairie réserver un emplacement pour Assouline au marché du mardi. Je suis sûr que, comme camelot, il va faire un tabac. Vous me prenez le de Biasi et la de Saint-Phalle, je vous mets en plus le CD gratos.

Leo (Bloom) Pold dit: à

Jean l’étron et le naze de PQ: les tontons fingués, les poussifs de l’insulte et de la dégradation. Jamis aussi heureux que quand ça peut déposer sa petit crotte.
On les envie, leur haleine surtout.

bouguereau dit: à

la machine fera office de scribe, d’esclave qui prend la dictée, tandis que le geste de l’auteur redeviendra oral

dis lassouline..sans déconner, dis lui d’étudier un radiologue au dictaphone..comme la « voix » de l’écrivain n’est pas le graillonnement, « l’oralité » n’est pas non plus n’importe quel mec qui parle.. de biasi il cause comme un mec des années 80’s..lourd lourd

John Brown dit: à

Mais alors, Johnnie ! Il serait parent avec les célèbres Ducon de Bloom !!! Fa-bu-leux ! (JC)

Fabuleux ? C’est plutôt ce qui s’appelle cumuler les handicaps.

John Brown dit: à

les célèbres Ducon de Bloom !!! (JC)

Ducon de Bloom ? ça fait pas un peu pléonasme ?

JC..... dit: à

Que ce soit clair…

En RdL, tout acte genetico-littérairophobe sera considéré comme un délit d’anti-DeBiasisme primaire, et comme tel puni par la Justice du Peuple au service du Gauche.

John Brown dit: à

un délit d’anti-DeBiasisme primaire

Pas de danger pour Ducon de Bloom qui est, lui, un pro-DeBiasiste primitif.

JC..... dit: à

Leo (Bloom) Pold dit: 2 décembre 2013 à 10 h 12 min
« Jean l’étron et le naze de PQ: les tontons fingués, les poussifs de l’insulte et de la dégradation. »

Un peu plat ! Peut mieux faire ! dirait Cyrano …

Leo (Bloom) Pold dit: à

Always bugging one. They just wont leave one alone. The sonofabitches always *ucking with other’s lives. Jesus, their *ucking world stinks. They’re nothing but a bunch of shits. A rotten bunch of shits. Always want to screw one.

L’étron et le PQ, d’après Hubert Selby Jr.

John Brown dit: à

Always bugging one. They just wont leave one alone. The sonofabitches always *ucking with other’s lives. Jesus, their *ucking world stinks. They’re nothing but a bunch of shits. A rotten bunch of shits. Always want to screw one.

Le marquis Ducon de Bloom s’imagine nous snober parce qu’il croit qu’on entrave pas l’angliche. Ce type est vraiment trop con.

u. dit: à

« Avec le perfectionnement des logiciels de saisie automatique, la machine fera office de scribe, d’esclave qui prend la dictée, tandis que le geste de l’auteur redeviendra oral ».

Je ne comprends pas cette fin de phrase.
Manque de caféine?

Ce qui me rassure, c’est qu’il y a quand même des phrases dans son texte que je comprends parfaitement, et avec lesquelles je suis plutôt d’accord:

« Ce n’est pas la même chose d’écrire avec une plume d’oie ou un crayon effaçable. »

Leo (Bloom) Pold dit: à

10 h 28 min
Ce type est vraiment trop con.

L’étron Marron sait varier ses formes. Diarrhéique, diafoireux, canin, cancéreux, glaiseux…Riche vocabulaire de la fosse d’aisance.

bouguereau dit: à

Ce qui me rassure, c’est qu’il y a quand même des phrases dans son texte que je comprends parfaitement, et avec lesquelles je suis plutôt d’accord:

« Ce n’est pas la même chose d’écrire avec une plume d’oie ou un crayon effaçable. »

évidemment..ceci dit on peut imaginer aussi un écruivain a qui on donne le choix d’écrire avec une plume d’oie ou un crayon effaçable sous une cctv ou avec les google glass..et t’en dirait quoi alors zouzou..ce mec cause comme dans les années 80’s chte dit..lourd comme dewendel qui va sfaire rachter par lakshmi avant de dire ouf

JC..... dit: à

Le moindre utilisateur pointu de « l’informatique » se rend compte à la lecture des « perspectives textuelles » décrites par notre Grand Homme qu’il a quelques dizaines d’années de retard.

Cela me navre. Mais si Bloom est content, je suis content !

bouguereau dit: à

tandis que le geste de l’auteur redeviendra oral ».

Je ne comprends pas cette fin de phrase.

si bien sur tu l’as compris..ce mec fait du -littéral-..comme le disait géantement appollinaire « une danseuse n’est pas une femme qui danse »..et vanant d’un mec comme ça ayant a étudier ce qu’il étudie ça fait un peu affligeant

JC..... dit: à

Les écrivains se confessent à la radio comme nulle part ailleurs

Certains, qui ont fauté contre la morale, les pervers, les pédophiles genre Archange Gabriel M., feraient mieux de se confesser à un bon vieux curé de campagne, au lieu de persévérer dans leur défense d’actes innommables !

Sinon, c’est l’entrée en Enfer assurée, sous les quolibets des portiers de Saint-Pierre.

Leo (Bloom) Pold dit: à

Le Contre-Etron:

« (..) la logique de l’écriture flaubertienne, les singularités du vécu personnel ont toutes les chances de devenir elles-mêmes assez vite l’objet d’une véritable intégration, d’une ré-élaboration littéraire qui dépend plus des exigences de l’œuvre que d’une éventuelle (et d’ailleurs fort hypothétique) vérité biographique. Chez Flaubert, les circonstances du vécu, tout comme les « sources » d’ailleurs, ne commencent à nous raconter leur véritable histoire que dans l’espace où elles deviennent matière d’écriture, et objet de manipulation, au même titre (ou presque) que n’importe quel élément de l’œuvre qui s’écrit ».

Pierre-Marc de Biasi, Introduction aux Trois contes.

bouguereau dit: à

Les écrivains se confessent à la radio comme nulle part ailleurs

la vérité c’est que la radio fait technologie vintage et france q..bref la dessus les fransozen sont à la pointe pour la old science qui défends les prés carrés..on appelle ça du lissenkism zouzou et on dirait que tu fais semblant de pas avoir la médaille

JC..... dit: à

« Le marquis Ducon de Bloom s’imagine nous snober parce qu’il croit qu’on entrave pas l’angliche. Ce type est vraiment trop con. »

Je ne voudrais pas jeter de l’huile sur le feu ou piquer la baudruche à l’aiguillon culturel, mais votre Marquis Ducon de Bloom … ne serait-il pas un éloigné parent de la noble lignée des Dukron de Partout ?

Bon ! je sors …

u. dit: à

Il est normal que le profane puisse éprouver devant ceci une vague répugnance:

« Ce qui pousse l’écrivain à écrire, c’est généralement un gros secret, quelque chose qu’il n’a pas envie de dire et que l’œuvre va être à la fois chargée de révéler et de dissimuler. Vous n’allez pas écrire : « J’ai envie de coucher avec ma mère », même si c’est ça qui vous tenaille. Ce qui est couché sur la page, c’est le résidu de ce processus de sublimation et de dissimulation. Or on se censure moins sur support numérique, puisqu’on croit pouvoir tout effacer. Le critique peut donc se retrouver avec à un matériau fascinant, en quelque sorte face au début du début. »

Cette répugnance devant la fouille vers le « début du début » s’efface dès qu’on devient homme de métier: éboueur, archéologue, psychothérapeute, curé catholique.
On ne comprend même plus les réticences d’autrui.

Vers Maman:

« Mon idée, c’était de créer un programme qui permettrait aux écrivains qui le souhaitent de conserver leurs propres écritures et brouillons en termes lisibles… Un tel programme permettrait aussi au généticien de retrouver les différentes étapes du texte. »

Je me demande si ce « … qui le souhaitent » n’est pas écrit du bout des lèvres (puisqu’on écrit avec sa bouche).
L’idéal du chercheur, c’est quand même l’écrivain solidement enchaîné à son bureau (correctement nourri malgré tout) avec une machine pré-programmée pour ne rien perdre.

Ecouter le souhait de l’écrivain, c’est d’un libéralisme excessif.
Un écrivain qui glande, c’est une bibliothèque qui brûle.

bouguereau dit: à

Pierre-Marc de Biasi, Introduction aux Trois contes

êtes bon flaubertien fait pas de toi un médiologue de choc..d’avoir sourit a la lecture de bouvard et pécuchet ne t’exonère pas d’être celui de ton temps..au contraire j’ajouterai

JC..... dit: à

Leo (Bloom) Pold dit: 2 décembre 2013 à 10 h 46 min

Votre citation de PM de Biasi dessert votre dossier de défense, et confirme ce que beaucoup redoutent ici … on nage dans le multi étronisme.

bouguereau dit: à

« J’ai envie de coucher avec ma mère », même si c’est ça qui vous tenaille. Ce qui est couché sur la page, c’est le résidu de ce processus de sublimation et de dissimulation

..oui oui..ce mec de biasi c’est bouvard et pécuchet a lui tout seul zouzou..c’est ça le progré

John Brown dit: à

votre Marquis Ducon de Bloom … ne serait-il pas un éloigné parent de la noble lignée des Dukron de Partout ? (JC)

Vous confondez avec les Bloom Bloom Trallalla.

bouguereau dit: à

L’idéal du chercheur, c’est quand même l’écrivain solidement enchaîné à son bureau (correctement nourri malgré tout) avec une machine pré-programmée pour ne rien perdre.

une plume d’oie avec des googlglass zouz
http://www.youtube.com/watch?v=hOPWsh-DFUs

JC..... dit: à

« Etron, étron, petit parangon ! » s’écria le commentateur amusé, avant de partir vers des responsabilités de haute tenue en ville, rappel à une vie réelle bien utile…

Richard Wagner..... dit: à

« Vous confondez avec les Bloom Bloom Trallalla. »

Nein ! Nein ! …Bloom Bloom Walhalla… !

John Brown dit: à

Si je nomme Ducon de Bloom, j’ai,en somme, Bloom au carré. Si j’énonce : Ducon de Bloom est un con, j’obtiens Bloom au cube. J’en conclus que Bloom est exponentiellement Bloom, autrement dit exponentiellement khon. Va chier, eh, DuBloom !

Leo (Bloom) Pold dit: à

C’est-y pas joli,ça, l’étron gras?

« brown fat tissue »: tissu adipeux brun

Kerouac ou personne dit: à

Une partie des étoiles du matin
La lune et le courrier
Le X vorace, la douleur dévorante,
– la lune Sittle La
Pottle, teh, teh, teh, –

Les poètes dans de vieilles niches à hibou
qui écrivent penchés sur des mots
savent qu’on a inventé les mots
parce que rien n’est rien

Pour utiliser des mots, employer les mots,
le X et le blanc
Et la page blanche de l’empereur
Et le dernier des Taureaux
Avant que le printemps opère

Tout ça, c’est du rien
mais nous l’avons quand même
Alors marchandons la nuit
au commerce des mots

Leo (Bloom) Pold dit: à

Le Sur-Etron:

« brown rat »: surmulot

u. dit: à

La photo:

Terroriste ne disposant que d’un engin artisanal.

Leo (Bloom) Pold dit: à

Va chier, eh, DuBloom !

Petit effort, grosse fatigue, très cher Alex Crément. Beaucoup de bile et de bilirubinne pour un faible résultat toujours aussi lamentablement monochrome & putride:
[Human fecal matter’s] BROWN coloration comes from a combination of bile and bilirubin..

John Brown dit: à

Le Sur-Etron:

« brown rat »: surmulot(Bloom)

Le surDucon de Bloom se surbloomise.

Leo (Bloom) Pold dit: à

Le Sous-Etron, ex. de Freaks
« brown dwarf »: naine brune

vant de partir vers des responsabilités de haute tenue en ville, rappel à une vie réelle bien utile…

Vu les événements, sérieux pas trop mettre le nez dehors. Fun fun fun….

Kerouac ou personne dit: à

Cueille ma paquerette
Chavire-moi la tasse
Taille moi dans le sentiment
pour des noisettes

Jack qui Ande
Colle-moi l’abat-jour
Satine-moi la plate bande
Rose-moi les jours

Os-moi l’ombre
Roucoule-moi le rêve
Trais-moi l’esprit &
Tire-moi la crème
Fais tressaillir mon cœur
Harpe ma hauteur
Hanche mon ange
Truande ma lumière

Guéris la goutte de pluie
Ensemence l’œil
Malheur au ver
Travaille le sage

Arrête la farce
Où est la trace
Qu’est la pandore
Et les pécores

Cambriole mon casier
Lèche mes rochers
Tarabuste mes manqués
Taquine mes zyeutés

Pute ma porte
Butte ma bière
Affole mes cheveux
Dénude mon malheureux

Dis mon hoquète
Sésame ma coquille
Roule-moi les os
Tire-moi la sonnette

Pape-moi les parties
Pèle-moi la petite bête
Palpe-moi le pis
Pique-moi le pruneau

loukat dit: à

J’aimais bien les échanges Bloom-John Brown. Dommage que Bloom s’en aille.

loukat dit: à

Très amateur de Kérouac, aussi, mais je serais content si le crétin de copieur-colleur nous lâchait la grappe.

Monseigneur Dupanloup dit: à

Pape-moi les parties
Pèle-moi la petite bête
Palpe-moi le pis
Pique-moi le pruneau

Effet LSD : Le Saint Drome Kerouac ?

Leo (Bloom) Pold dit: à

u., ce qu’écoute Kerouac, c’est peut-être son enregistrement de Desolation Angels:

“The bartenders are the regular band of Jack, and the heavenly drummer who looks up to the sky with blue eyes, with a beard, is wailing beer-caps of bottles and jamming on the cash register and everything is going to the beat – It’s the beat generation, its béat, it’s the beat to keep, it’s the beat of the heart, it’s being beat and down in the world and like oldtime lowdown (..)”

beat, bé-at, ah, le don des langues…

lexicograhe dit: à

« le voussoiement est fortement recommandé »

voussoiement : très mauvais terme que Pivot aimait nous ressortir à la télé.

Vouvoiement est calqué sur tutoiement, qui vient de « être à tu et à toi ».
tu-toi > tutoyer.
Cherchant un équivalent pour la formule de politesse, on a trouvé « vouvoyer », qui n’est pas terrible parce que le son « oi » dans « tutoyer » vient de « toi » et ne s’entend dans aucune forme de « vous » (il eût mieux valu dire vouvouyer, certes assez ridicule) mais qui a au moins une certaine logique imitative.

Ce commentaire n’a aucun intérêt, je suis bien d’accord. Et alors ? Est-ce une raison pour ne pas le poster ?

un qui sait lire sur les lèvres dit: à

Leo (Bloom) Pold dit: 2 décembre 2013 à 11 h 43 min
ce qu’écoute Kerouac, c’est peut-être son enregistrement de Desolation Angels

Non.

bouguereau dit: à

bon commentaire, « l’oral a la radio » a ses formes sociales et leur qualificatif sont aussi littéraire..cequi m’énerve c’est qu’il est question « d’oral » alors que ce n’est qu’annexe, il sagit d’émission de radio dont le support est le son que ça soit « oral » n’est qu’une forme technique..c’est trés trés chiant..dés qu’on sort de l' »écrit », qui n’est pas le botin téléphonique per se..image son..tout cela est sac a merde..métonimique..c’est lamentable

Les enfants de la Butte du Chapeau Rouge dit: à

« ..comme le disait géantement appollinaire  »

« Euh…m’sieur…ce serait-y pas plutôt Mallarmus ? »
« Fais pas l’mariolle, toi ! Allez zou, carnet d’correspondance ! »

John Brown dit: à

Ce sont les soupirs traqués de Gide devant l’impitoyable question que lui inflige Amrouche, ce sont les roulements massifs de Claudel, les essoufflements torturés d’Ungaretti, les murmures difficiles de Mauriac

Ce Lescure est décidément un pervers. A vous dégoûter de la littérature. Apollinaire disant « le Pont Mirabeau », c’est déjà insupportable, mais qu’on imagine un instant Ungaretti disant de l’Ungaretti, Claudel déclamant du Claudel, Mauriac racontant du Mauriac. Je n’aime la littérature que nettoyée de la pollution physique des littérateurs.

bouguereau dit: à

Euh…m’sieur…ce serait-y pas plutôt Mallarmus

t’es rénato et t’as les lunettes google..

Léopoldine dit: à

Leo (Bloom) Pold dit: 2 décembre 2013 à 11 h 43 min

T’es gonflé de t’adresser à u. après avoir écrit : « le naze de PQ: Jamis aussi heureux que quand ça peut déposer sa petit crotte. »

bouguereau dit: à

Apollinaire disant « le Pont Mirabeau », c’est déjà insupportable

..c’est vrai..jusque dans les années 50..sauf exception, les tons chantants, datés, sont souvent insuportable..on dirait tous des comiques troupiers..les bandes de sarabernart font peur

John Brown dit: à

le voussoiement est fortement recommandé

 » Voussoiement », c’est pas beau, ça évoque une toux chronique. Exemple :  » écouté près d’une heure avec accablement Mauriac voussoyant Bernanos entre deux esssuyages de glaires » (Journal de Gide). Est donné comme vieilli par le TLF. «  »Vouvoiement », à tout prendre est plus supportable.

bouguereau dit: à

Je n’aime la littérature que nettoyée de la pollution physique des littérateurs

je crois pas qu’elle le soit justement..tout est sublimé si on veut et il y a bien un genre de corps astral à la dédé..on est fait comme ça que toujours on « se représente »..

Hélas ! Hélas ! Hélas !..... dit: à

Comme on peut se tromper, dans ce monde de la technique !

La première photo montre Kerouac, non pas écoutant la radio (insensé !), mais utilisant son sèche-cheveux General Electric.

bouguereau dit: à

si c’est pas vrai c’est bien inventé
c’est comme burrougs..il est souvent photographié avec son grand soufflant

christian dit: à

@Bloom
« L’étron et le PQ, d’après Hubert Selby Jr. »
« Jean l’étron et le naze de PQ »

ça se complète ( sont faits l’un pour l’autre)

Fan de Toto dit: à

t’es rénato et t’as les lunettes google..

Ah ma qué scusi ! io non sono il grandissimo, magnifico, grossartigo signor Renato, povero me ! Je suis flatté, note bien.
Et puis, pour ton gouvernail, sache que j’ai une vue plus perçante que tous les habitants de Persan-Beaumont réunis.
Croive-le ou va te faire considérer chez les Héllènes.

AP-HP, Service des Urgences..... dit: à

Nous venons de recevoir un individu, traumatisé, qui dit s’appeler Pierre-Marc de Vazy.

Incohérent, il répète sans cesse : « Assouline m’a tué ! Assouline m’a tué ! La République est une salope ! Brûlez tous les Livres ! Sauf les miens ! »

Quelqu’un chez vous peut-il payer les dégâts qu’il a occasionné à l’Accueil ? Merci.

benoit dit: à

u. dit: 2 décembre 2013 à 11 h 11 min
La photo:
Terroriste ne disposant que d’un engin artisanal.

pauvre u. …

Ne pas mélanger torchons et serviettes dit: à

Non, petit christian, tu te trompes. Il y a une grande différence entre John Brown et JC : John Brown est drôle. Et il n’a jamais fait de propagande politique, uniquement des parodies de faf. Apprends à lire entre les lignes.

John Brown dit: à

Un écrivain c’est une voix que l’on doit retrouver tant à la lecture qu’à l’écoute.

C’est jouer sur les mots. La voix physique d’un écrivain est généralement répugnante, comme tout ce qui est physique. Mucosités, glaires, glaviots, enrouements ,râclements, halètements etc. etc. On ne lit pas pour retrouver la voix physique de l’écrivain, mais au contraire pour l’oublier. La voix qu’on écoute dans une oeuvre littéraire n’a rien à voir avec la voix physique. Musique silencieuse. Faudrait voir à pas mélanger les mouchoirs gluants avec la soie irréelle des mots écrits. Toute littérature authentique est négation de l’ignoble incarnation biologique.

AP-HP, Service des Urgences..... dit: à

Le jour où vous comprendrez que nous sommes là pour récupérer les conséquences de votre mélange de serviettes et torchons…

(pseudo inconnu) dit: à

Ne pas mélanger torchons et serviettes dit: 2 décembre 2013 à 12 h 31 min

c’est très vrai. JB n’est jamais aussi bon que le soir après s’en être jeté quelques-uns derrière la cravate.
Le paradoxe de JC c’est qu’il est à la fois un tueur de blog – comme bouguereau le disait de renfield – et un gars commercialement utile : un post de JC = 4 trolls qui suivent, soient 5 clics en un.

bernard dit: à

Une vie, une œuvre consacrée à Jean Amrouche
Émission de France Culture, Une vie une œuvre, du dimanche 9 décembre 2001, consacrée à Jean Amrouche, transcrite par Taos Aït Si Slimane. (http://www.fabriquedesens.net/Une-vie-une-oeuvre-consacree-a)
(« la France est l’esprit de mon âme, l’Algérie l’âme de mon esprit »)

John Brown dit: à

Ce billet est la négation de l’essence de la littérature. On ne s’évade jamais tout-à-fait du substrat biologique, c’est une affaire entendue, et même si la lecture est cosa mentale, elle implique les neurones englués dans la matière grise. Cependant la visée de la littérature n’est pas de nous renvoyer complaisamment et servilement à l’incarnation biologique mais au contraire de la surmonter.

Marcel dit: à

lexicograhe dit: 2 décembre 2013 à 11 h 54 min

Ce commentaire n’a aucun intérêt, je suis bien d’accord. Et alors ? Est-ce une raison pour ne pas le poster ?

Bon, vous voyou, monsieur lexico.

Dante Alighieri...... dit: à

Tu veux tout savoir ?
Plus tu sauras, moins tu comprendras !

u. dit: à

« la visée de la littérature n’est pas de nous renvoyer complaisamment et servilement à l’incarnation biologique mais au contraire de la surmonter. »

Je note.

C’est contraire à l’idéologie du jour.
Excommunication pour l’artiste ou l’écrivain qui ne met pas le Corps au-dessus de tout.

Taubira dit: à

« Le paradoxe de JC c’est qu’il est à la fois un tueur de blog »

Je me le fais !

christian dit: à

« John Brown est drôle.  »
Souvent, certes

« Et il n’a jamais fait de propagande politique, uniquement des parodies de faf ».
Parfois très limite tout de même quand il est bourré ou fait le mec bourré sans se forcer

c’est vrai que le PQ est ‘un tueur de blog’ C’est un lyncheur. Des gens intéressants ne viennent plus à cause de lui et de la daaf

 » un gars commercialement utile : un post de JC = 4 trolls qui suivent, soient 5 clics en un. »
on s’aperçoit vite que c’est un mi nable sans consistance – comme gars à ‘minute’, il a le soutien de u. (qui voit partout des cocos le couteau entre les dents), et le soutien de la daafdaaf qui se rengorge dès qu’elle réussit à allumer un nase comme lui

Elena dit: à

John Brown, vous virez gnostique ? (s’évader, englué, etc.)
Manifestement, la sortie du dualisme ce n’est pas pour tout de suite …

u. dit: à

Eh, oh, christian, benoit, bernadette (leopoldine?), …

Pour votre bonheur, pourquoi rester si pauvrement réactifs?

Soyez de droite, du centre, de gauche (quelle importance?), mais avant tout soyez!

Osez opiner, les mecs.
Je ne vois aucune raison pour que vous soyez condamnés à rester des vermisseaux.
Soyez beaux, généreux, malins…
L’espace vous est ouvert.

Yes you can!

Voici Gala et Salvator..... dit: à

Il ne faut pas se laisser imposer les vues rétrogrades de ce faf de jicé : nauséabonde et immonde est la bête encore vivante en RdL !

u. dit: à

« nauséabonde et immonde est la bête encore vivante en RdL ! »

Tuez-la, Salvatore, puisque vous en mourrez d’envie.

bouguereau dit: à

nous renvoyer complaisamment et servilement à l’incarnation biologique mais au contraire de la surmonter

d’un sursaut de la fainéante a la levrette

bouguereau dit: à

ta gueule raclure de tueur de blog de keupu

bouguereau dit: à

io non sono il grandissimo, magnifico, grossartigo signor Renato

grace aux lunettes t’es en communication spiritielle avec lui..laisse un message de sympathie sur son blog pour moi

u. dit: à

@ Elena

« Manifestement, la sortie du dualisme ce n’est pas pour tout de suite … »

La question est aussi de savoir si cette sortie de tout dualisme est simplement pensable.
À peine les « monistes » font-ils part, tout heureux, de son dépassement, qu’ils en créent par nécessité un deuxième.

urgences dit: à

u. est en manque de vitamines

des journées entières dans les arbres dit: à

Leo (Bloom) Pold dit: 2 décembre 2013 à 8 h 52 min
Gonfler des ballons… Comparaison n’est pas raison.
Tracer une rature virtuelle de Gustave.

Que fait la Ministre de la Recherche ?!

Je vous laisse à vos  » repentirs ».

chris butin dit: à

« Soyez de droite, du centre, de gauche (quelle importance?), »

de gauche (quelle importance? arrêtez de dire des horreurs

u. dit: à

« il sagit d’émission de radio dont le support est le son que ça soit « oral » n’est qu’une forme technique.. » (b.)

Et qui parlera des modestes chef d’oeuvres des bruiteurs de la TSF?
Il arrive qu’on entende de telles archives, sur FC, mais il faut ne pas dormir.

Marcel dit: à

Dans Bug-Jagal, on sentait le misérabilisme de Racine sourdre derrière la pompe de Corneille. Conclusion : Victor perçait déjà sous Hugo. Ce n’est pas monsieur Court qui me contredira.

u. dit: à

urgences dit: 2 décembre 2013 à 13 h 21 min
u. est en manque de vitamines

Du moment que tu es là, à veiller sur mon bien-être…
(C’est trop de bonté)

u. dit: à

« de gauche (quelle importance? arrêtez de dire des horreurs »

Permets-moi de te tirer l’oreille, Chris Butin.

Crois-tu qu’il soit si facile à tout un chacun d’être de « gauche »? Que c’est donné au premier crétin?

Comme disait Brecht: peintres communistes, ne montrez pas vos cartes, montrez vos tableaux.

Anonyme de gauche, montre-nous tes posts!

pas contrariant dit: à

u
calmez vous
tout le monde ne peut pas avoir votre grande finesse

des journées entières dans les arbres dit: à

« l’art de se servir de signes conventionnels pour écrire d’une manière aussi rapide que la parole »

Le saviez-vous Bloom ? Eh bien cela s’appelle la sténographie, métier oublié.
http://www.archivesnationales.culture.gouv.fr/camt/fr/se/fiche4/fiche4.html#d%E9but

Ce métier est bien plus utile que celui de danseuse flaubertienne de luxe au CNRS.
Vous vivez au dessus de vos besoins ?

DHH dit: à

Puisqu’on parle de Jean Amrouche , peut-être certains ici sont assez âgés pour avoir lu ce livre magnifique ,sans doute épuisé aujourd’hui , « memoires de ma vie » ,écrit par la mère de Jean et Taos, dans lequel elle se raconte,
Cette lecture qui m’a énormément marquée est un récit sobre et linéaire attachant et émouvant qui fait partager le vécu plein d’aspérités d’une vie immergée dans une Kabylie coloniale pauvre, et dure à ses habitants
Deux souvenirs encore vivaces de cette lecture :le regard de l’auteur sur son passé douloureux, aboutissant cette reflexion à la fois gratifiante et amère :c’est à ce prix(i-e :ces souffrances de leur mere ) qu’il a pu exister un Jean Amrouche et une Taos Amrouche
Autre souvenir de lecture , l’évocation pudique de sa déception, de son mal-être, lorsqu’elle vient s’installer, devenue une vieille femme, en France près de ses enfants et qu’elle se sent « de trop » auprès d’eux

Mauvaise langue, de pute..... dit: à

« Ce métier est bien plus utile que celui de danseuse flaubertienne de luxe au CNRS.
Vous vivez au dessus de vos besoins ? »

Lui non, mais les danseuses de Madame Claude !….

Elena dit: à

U, je me contente de fréquenter ce qu’il y avait avant et qui me convient mieux.

Elena dit: à

(avant, mais pas du côté d’Athènes).
C’est là que je me tiens, & il n’y a pas de volontarisme là-dedans.

Ex-fan de Toto dit: à

laisse un message de sympathie sur son blog pour moi

Hé, ho, dis ! io no sono ton petit télégraphiste – mesdââmes et meschieurs bonchouar – , et pis d’abord si ma sympathie devait aller à quelqu’un ici, ce serait sûrement pas à Toto.

John Brown dit: à

Cependant la visée de la littérature n’est pas de nous renvoyer complaisamment et servilement à l’incarnation biologique mais au contraire de la surmonter. (mézigue)

ou, plus exactement de la sublimer. Si, comme le pensaient Hugo et Claudel, la littérature est à placer au sommet de la hiérarchie des arts, c’est que, plus que la peinture ou que la musique, elle résiste à la prégnance du réel concret.
Si, comme le pensait Proust, la littérature est l’expression d’un autre moi que celui qui se manifeste dans la vie de tous les jours, il est évidemment vain d’espérer rencontrer ce moi ailleurs que dans l’oeuvre littéraire. Le monsieur qui cause dans le poste peut bien s’appeler Claudel ou Giono, cela me fera peut-être passer un quart d’heure intéressant, mais cela ne fera pas progresser d’un pouce ma compréhension des « cinq Grandes Odes » ou du « Hussard sur le toit », qui dépend exclusivement de mon seul rapport silencieux et solitaire avec l’oeuvre. On n’a que faire de toutes ces foires aux livres et autres formes de rencontres avec l’écrivain, sinon à titre de divertissements mondains.

93 dit: à

On n’a que faire de toutes ces foires aux livres et autres formes de rencontres avec l’écrivain, sinon à titre de divertissements mondains. (cézigue)

Bien dit.

Leo (Bloom) Pold dit: à

Cependant la visée de la littérature n’est pas de nous renvoyer complaisamment et servilement à l’incarnation biologique mais au contraire de la surmonter. (mézigue)

ou, plus exactement de la sublimer. Si, blablabla…

Le fat se cite…risible, avant de l^cher un Giono, le compagnon de route de Vichy, la roulure coqueluche de Signal, le magazine nazi, la râclure dont la gueule voisinait avec celle de Brasilllach et Drieu dans la librairie allemande de Paris.
Rien d’étonnant, a étron, étron et demi::
Brown Shirt: Chemise Brune. Je mise Brune…burne…burnt… burnt out…burnes out.

ta gueule raclure de tueur de blog de keupu dit: à

où qu’il est keupu ? où qu’il est ? que je lui souffe dans les bronches !

choquède dit: à

@u.
Anonyme de gauche, montre-nous tes posts!

que d’obscénité, quelle honte! qui l’eût cru, un homme si correct

P. dit: à

Leo (Bloom) Pold dit: 2 décembre 2013 à 14 h 22 min
Giono, le compagnon de route de Vichy, la roulure coqueluche de Signal

hou là hou là hou là… on se calme.

John Brown dit: à

un Giono, le compagnon de route de Vichy, la roulure coqueluche de Signal, le magazine nazi, la râclure dont la gueule voisinait avec celle de Brasilllach et Drieu dans la librairie allemande de Paris. (Bloom)

Dukhon LaBloom se surpasse !

Marcel dit: à

Les écrivains se confessent à la radio comme nulle part ailleurs

Il faudrait savoir si vous voulez parler du devant ou du derrière, monsieur Assouline. La grand mère dans un automne en août disait : « ki qu’est l’endroit, ki qu’est l’derrière ? ». Question fort pertinente en cette période de confusion.

Marcel dit: à

John Brown dit: 2 décembre 2013 à 14 h 35 min
un Giono, le compagnon de route de Vichy, la roulure coqueluche de Signal, le magazine nazi, la râclure dont la gueule voisinait avec celle de Brasilllach et Drieu dans la librairie allemande de Paris. (Bloom)

Dukhon LaBloom se surpasse !

En tout cas, difficile de te surpasser toi mon brave John.

John Brown dit: à

Romain Gary brûlant de se lancer dans un éloge du Quai d’Orsay mais n’osant pas trop

Quel dommage. Maintenant, c’est trop tard.

Henry Miller avouant être enfin en paix avec lui-même

On est vraiment content pour lui.

Ce qu’on peut s’instruire, tout de même, en écoutant la radio !

c'est la crise dit: à

les amabilités redoublent

Marcel dit: à

Un scoop. Monsieur Court vient d’attraper un coup de soleil à Austerlizt lors d’une commémoration. Un 2 décembre, faut le faire !
Malheureusement pour lui, le petit tondu n’était plus là. On sait qu’à la fin de chaque bataille, il arpentait les charniers avec sa fiole d’huile bénite super garantie par monsieur Carrefour pour donner l’extrême onction aux grognards mourants. Bien sûr, il en usait parfois sur des mourus, mais l’erreur est humaine. Seulement au prix où monsieur Carrefour la faisait (l’huile), c’était quand même un gros gâchis. Au passage de la Bérézina, il en aurait utilisé 100 hectolitres, mettant à mal les finances publiques. Mais le ministre du buget de l’époque lui passait tout… Je me disperse, je me disperse… Monsieur Court se rétablit pour le grand bonheur des RDLiens, car les courtes de monsieur Court sont les meilleures. Un bémol dans la joie ambiante : monsieur court est tout rouge, il risque de passer pour un communiss comme dirait Boug.

provocs de 4 sous dit: à

Ce dégoût du corps, chez John Brown, ça interpelle !

Une péritonite comme une autre dit: à

u. dit: 2 décembre 2013 à 13 h 31 min

N’abuse pas de la faiblesse de prénom-multiple pour te dédouaner, u. Explique-toi clairement un de ces jours, au lieu de te cacher derrière des pirouettes, hm ?

Marcel dit: à

Si le général Léopold (oui, vous savez bien, le père superbe et généreux du petit Victor) avait porté son chapeau comme son chef (ce qui eut été un crime de lèse empereur sans conteste) et sur son chef, il aurait eu deux trous de balle…

u. dit: à

« Explique-toi clairement un de ces jours, au lieu de te cacher derrière des pirouettes, hm ? »

Marrant, cette race de commissaires en chambre.

Si M. de Biasi a raison et si c’est notre corps entier qui un jour pourra être pris en compte par la machine, attendons-nous à voir apparaître sur les blogs les habituels guillotineurs.

provocs de 4 sous dit: à

Oui, ce dégoût du corps chez J. Brown ! Et le faune priapique, l’ardent satyre de ses récits, l’égipan lubrique ? Une fiction ? Rien, du flan, du bec ?

Marcel dit: à

conserver le ton de la parlerie.

S’agissant de l’ORTF, c’est de la parlote.

Court., dit: à

De la Gazette des Illettrés
On nous prie de transmettre à Mr Marcel, expert en coups de ciseaux hugoliens et Bug Jargaleries sous-documentées, que Franz Liszt, qui effectivement peut etre austère in Via Crucis, n’a rien à voir avec l’Austerlizt (sic) de Mr Marcel évoqué plus haut. Ici,L’orthographe peint l’homme.
Pour le reste,Les visions charentonesques de Mr Marcel n’engagent que lui, et ne méritent pas qu’on lui réponde.Ceci est un blog littéraire.
MC

M. C. dit: à

Marrant, cette race de commissaires en chambre (u.)

je ne crois pas qu’il s’agisse de ça, ueda, mais que plusieurs habitués se demandent pourquoi vous jouez les faire-valoir de jc
personne je pense ne vous reproche d’e^tre insaisissable mais on s’interroge, cela ressemble à un vrai engagement de votre part et c’est surprenant au vu de ce que vous avez été sur ce blog par le passé .

Non aux usurpations de pseudos dit: à

Ce post « des journées entières dans les arbres dit: 2 décembre 2013 à 13 h 41 min » n’est pas de moi.

Non aux usurpations de pseudos dit: à

Ce post non plus, d’ailleurs : Court., dit: 2 décembre 2013 à 15 h 55 min

Non aux usurpations de pseudos dit: à

C’est bien simple, sur 154 commentaires, j’en ai noté 151 qui ne sont pas de moi.

Sergio dit: à

On imagine aisément Victor Hugo, d’une voix à la Иван Ребров, chanter en se rasant : « Les voyez-vous, les hussards, les chasseurs, la garde… »

Ivan Rebroff dit: à

Je suis allemand, monsieur Sergio, inutile d’écrire mon nom en chinois.

keupu dit: à

je me demande comment fait bouguereau pour me reconnaître à tous les coups, putain ça me scie, il est encore plus malin que vontraube.

Sergio dit: à

Ivan Rebroff dit: 2 décembre 2013 à 16 h 25 min
Je suis allemand

C’est des gars comme ça qui vous sapent la mise… J’aurais dû prendre Don Camillo Felgen, tiens…

Camillo Felgen dit: à

J’aurais dû prendre Don Camillo Felgen,

Warum ? Sag warum, bitte, Trommelfeuer !

Cassandre dit: à

Écouter et entendre… (Difficile parfois de se faire entendre !)
Les grands entretiens… Les rediffusions d’archives radiophoniques… De la presse à la radio (puis à la télévision, la caméra apportera alors un regard) toute une mémoire radiophonique (Vian- Queneau- Desnos- Butor – Beckett- Mauriac – Duras – Pagnol – Modiano- Sartre- Cocteau – Yourcenar…). Des dialogues avec ces écrivains et poètes menés par des « grands » qui ont su y porter de la vérité, de la profondeur (Desgraupes – Chalais – Amrouche – et maintenant Veinstein – Finkelkraut – Nauleau – Adler – Evin…).
Donner la parole à un écrivain ? Sa parole sonne tout autrement que son écriture et celui qui parle peut devenir inconnu. Il suffit d’un inattendu. Différence entre son souffle qui laisse passer les émotions, cette voix qui vient de l’intérieur et sa main qui écrit.
La voix est invisible mais révèle tant. Son timbre ? une partition de musique.
Mais l’entretien c’est aussi une intrusion qui provoque ses défenses (soupirs – silences- lapsus- bégaiements – hésitations…) car la parole est difficile à contrôler sur la durée.

Qu’en restera-t-il si on enferme toutes ces heures rares dans un livre ?

provocs de 4 sous dit: à

Tout à fait d’accord avec l’encart du haut à droite : oui, « sortir Yves Navarre d’un injuste oubli ». Je viens d’achever la lecture du dernier Dominique Noguez et j’ai eu une pensée émue pour Y. Navarre, tellement meilleur !

JC..... dit: à

La volonté infantile, morbide, aberrante, du chercheur de conserver, tracer, étudier, en plus du texte achevé, brouillons, gestes, interviews, rumeurs, entretien radio, fientes diverses, fait inévitablement songer à ces grands couillons de « savants » soviétiques de 1929 qui découpèrent en lamelles le cerveau de Lénine à la recherche de son « génie », comme Vogt, ou ces non moins grands couillons de « savants » américains, comme Harvey, qui en 1955 volèrent celui d’Einstein et l’entreprirent, joyeusement avec scalpel et conculpiscience, sans rien trouver, naturellement.

Il faut vraiment être naïf pour croire que toute création peut, et surtout doit, être expliquée !

JC..... dit: à

En vérité, je vous le dis : un spécialiste de « génétique littéraire », c’est un fouille-merde, épicétou…

Sergio dit: à

Non mais maintenant on a des appareils à faire des voix d’or… Mais pas des textes d’or !

Marcel dit: à

Court., dit: 2 décembre 2013 à 15 h 55 min
De la Gazette des Illettrés
Pour le reste,Les visions charentonesques de Mr Marcel n’engagent que lui, et ne méritent pas qu’on lui réponde.Ceci est un blog littéraire.
MC

Merci monsieur Court, d’une érudition à remplir toutes les fosses d’aisance, d’avoir eu la bonté de bien vouloir me répondre.

JC..... dit: à

Cédric Villani, professeur de mathématiques à l’université Lyon-1, a reçu la médaille Fields en 2010.
Il répond à quelques-unes de nos questions :

LE FIGARO – Comment expliquer les mauvaises performances françaises en mathématiques?

Cédric VILLANI – Ce résultat est plutôt la conséquence d’un système d’enseignement français en crise, dont le segment le plus faible est le collège et où les enseignants sont mal dans leur peau, dévalorisés.

Les pays bien classés ont ceci en commun qu’ils reconnaissent le professeur dans la société et lui laissent une certaine autonomie.

Ces pays mènent par ailleurs une politique éducative stable, ce qui n’est pas le cas de la France, où les réformes contradictoires se succèdent et où le système, fortement centralisé, peine à s’adapter.

JC EVENING NEWS – Y aurait-il un intérêt à utiliser la compétence des anciens matheux, libres d’attaches, comme Sergio, Marcel, D. et autres porquerollais ?

Cévric DILLANI – Certainement. Quadruple intérêt ! Diminution du CO2 pour le motard à l’arrêt, fin des stupidités jicéesques en RdL, stabilisation des réflexions délirantes de Dédé et surtout….. arrêt immédiat de la composition poétique chez Marcel !

Sergio dit: à

JC….. dit: 2 décembre 2013 à 18 h 35 min
libres d’attaches

Ha mais il faut que la caisse de gnôle soit mobile, hein !

Court dit: à

JC….. dit: 2 décembre 2013 à 18 h 35 min

Cévric DILLANI – …

Ah bas l’illétrisme sur ce blog littéraire !
Bon, le soleil se couche, je vais pouvoir ranger mes lunettes fumées et écouter un concert de l’austère Licht.

John Brown dit: à

On imagine sans peine le déroulement, au milieu des années cinquante, de l’émission « Vingt minutes avec… » dans le studio moisi de la RTBF, dont les murs attendent en vingt un coup de peinture depuis vingt ans. Bénard Vivote, le cérèbre interviouleur, a préparé soigneusement ses vingt questions. Le grrand pouillète Giuseppino Gongoratti a soigneusement préparé ses vingt réponses. L’entretien se déroule de façon non surprenante, tel un tango de débutants dans une école de danse suburbaine. Une odeur de pets refroidis et de vieille pipe assure l’ambiance. De temps en temps, Gongoratti dépose dans les replis d’un mouchoir jauni un petit paquet de glaires sanguinolentes, prodromes du cancer du larynx qui lui évitera définitivement la peine de bavoter, cinq ans plus tard. Vivote en profite pour expulser un rot au couscous. Gongoratti se râcle longuement les bronches avant d’éructer succinctement sa théorie du libertarisme poétique amélioré, à quoi l’on doit  » Poules au perchoir » et « Clapiers grillagés ». A titre de bonus, il délivre à l’intention de la postérité des précisions encore inédites sur la liaison qu’il entretint dans les années vingt avec Carambola Ventavola (décédée), danseuse de caberlot dont il partageait les faveurs avec Francisque Mauriac. Derrière sa vitre, l’unique technicien non-gréviste a comme le sentiment d’être témoin d’un instant d’éternité en se grattant. On entend le tic tac de l’horloge non parlante.
Le 2 décembre 2013, vers vingt heures vingt, Alexis Dukhon-LaBloom ouvre l’invendable exemplaire d’ « Instants d’éternité : vingt minutes d’entretiens avec cinquante écrimoins (ça vaudra mieux) », que le libraire du coin de sa rue lui a balancé au vol, juste avant de se tirer (une balle). Il découvre avec un intérêt non feint la non-existence de Giuseppe Gongoratti, dont il ignorait jusque là ( à sa grande honte, tu imagines, ah là là ) absolument tout, à commencer par ces incontestés chefs d’oeuvre que sont « Poules dans le clapier » et « Le Perchoir aux lapins », expressions d’un Progressisme libertarien modérément rénové qui occupa quelques esprits au troisième trimestre de 1954. Avez-vous lu René Char ?

JC..... dit: à

Les amis ! continuons notre chemin comme s’il menait quelque part.

Se rendre à l'évidence dit: à

Laisse tomber, Marcel. Il y a ici un bloc identitaire. Ils se tiennent les coudes, la RdL leur appartient. Et pourquoi pas ? Ils sont plus nombreux, ils ont décidé de s’installer ici avec la bénédiction du taulier, qui ne doit pas être loin de leurs idées.
Contente-toi de le lire les billets de temps en temps pour t’informer. Oublie le reste. Chaque fois que je survole les commentaires, comme aujourd’hui, je suis accablé. Et j’ai tort. Je ne suis pas chez moi. Toi non plus. Laisse-les entre eux, c’est leur blog.
JC est allé le plus loin possible dans la provoc, il a vu qu’il était soutenu : lui, il est chez lui, il a sa tribune et son public.
Rends-toi à l’évidence : ce sont eux qui te lisent. Alors à quoi bon ? Ils sont tous potes, JC, Court, u., C.P., etc.
A l’occasion, tu as une Alexia Neuhof, par exemple, qui vient manifester sa désapprobation. Immédiatement, JC la traite de conne, c’est sa mission, ils sont contents et basta.
Laisse tomber, je te dis.

JC..... dit: à

« A l’occasion, tu as une Alexia Neuhof, par exemple, qui vient manifester sa désapprobation. Immédiatement, JC la traite de conne »

Un, c’est pas vrai !
Deux, lorsque j’insulte, c’est toujours amical ! Sinon, je me fâche vraiment.

kicking dit: à

c’est la crise dit: 2 décembre 2013 à 14 h 50 min

les amabilités redoublent

ai lu un gars ayant fièrement annoncé que s’il vendait des cannettes de caviar de 10 kilogrammes c’était pour aider à lutter contre la crise

encore un orfèvre en communication politique sarcastique…

exégète de la vedette du blog dit: à

JC….. dit: 2 décembre 2013 à 19 h 13 min
Sinon, je me fâche vraiment.

C’est-à-dire ?

des journées entières dans les arbres dit: à

Mauvaise langue, de pute….. dit: 2 décembre 2013 à 13 h 57 min

Permettez, il serait dommage qu’il subsiste un malentendu, à propos des danseuses que l‘on a plus les moyens d‘entretenir…
Si les mots ont encore un sens pour ce que « recherche scientifique » veut dire, pistons donc les traces de ce géologue, de ce généticien, qui s’écoute parler.

Ce n’est pas difficile, en deux clics, et nous voilà, en l‘an 2000.
Il faut se pincer pour y croire.
P-M de Biasi à propos du traitement de texte :

« Ils ( les auteurs) vont progressivement apprivoiser ce nouvel outil que les marchands de logiciels sauront leur vendre et se rendre compte des possibilités que celui-ci offre en matière de conservation. Par ailleurs, tous les traitements de texte comportent un module, celui du paramétrage de l’enregistrement automatique, qui permet d’horodater les manipulations. Pour nous, généticiens des oeuvres littéraires, c’est une source sans précédent d’informations minutées sur tous les gestes de l’écriture et dont nous ne pouvons avoir connaissance sur un manuscrit où les corrections se chevauchent sans que nous soyons toujours capables de les fixer dans le temps les unes par rapport aux autres. On saura par exemple à quel moment précis de la rédaction l’héroïne, de blonde qu’elle était, est brutalement devenue rousse. La recherche sera sans doute gagnante dans cette affaire, parce que la pensée du romancier sera détectée plus en amont. « 
http://www.lexpress.fr/culture/livre/l-ecriture-sera-transformee_805931.html

La pensée du romancier, tu parles d’une recherche gagnante.
Blonde ou rousse !

J‘avais bien aimé «  Bouvard et Pécuchet font un MOOC«  donné en lien il y a quelque temps. C‘était très très drôle.

Pour M. de Biasi la question de la détox numérique se pose urgemment.

PS: 30 euros pour le ravissement de la parole de Marguerite et 20 euros pour Jean le Bleu, collection cassettes de Radio France, grandes heures.

keupu dit: à

Je me demande aussi si Bérénice ne serait pas renato, qui pris d’un intense désir de tenir une conversation amoureuse avec moi, se serait travesti de la sorte. Mais ça reste une simple hypothèse, je n’ai pas encore beaucoup d’éléments factuels.

keupu dit: à

Je me demande aussi si je ne suis pas D., mais ça n’est là encore qu’une simple hypothèse, je n’ai pas beaucoup d’éléments factuels pour l’affirmer.

des journées entières dans les arbres dit: à

Il sera dix heures et demie du soir en hiver.
Fatalement la question va se poser.
« Pourquoi Sigmaringen ».

des journées entières dans les arbres dit: à

Excusez cette interruption de programme.
Josette a encore frappé.

John Brown dit: à

Il serait temps de sortir le romancier Yves Navarre (1940-1994) d’un injuste oubli.

Eh bien pourquoi pas ? Pourquoi pas Navarre ? Autant lui qu’un autre. Il fut, parmi d’autres, un acteur du cirque éditorial vers les années 80 du siècle dernier. Tout le monde l’a oublié. Tout le monde s’en fout. Personne ne le lit plus. Sic transit. C’est un aspect comme un autre du business intellectuel que de recycler comme ça, de temps en temps, un pitre passé de mode. Allez, remettez-nous un coup de Navarre ! Apparemment, ça commence modeste : la National University of Ireland, c’est à peu près l’équivalent du plus extérieur cercle de l’enfer.

John Brown dit: à

Il serait temps de sortir le romancier Yves Navarre (1940-1994) d’un injuste oubli.

Comment ça, d’un « injuste » oubli ? Mais l’oubli est toujours juste, toujours utile, toujours nécessaire. L’oubli a une fonction biologique fondamentale, qui est de secouer la nappe pour remettre le couvert. Tous ces morts encombrent. Ils eurent de leur vivant leur petite notoriété. Ils ont eu leur compte. Leurs confidences sont périmées. Leurs émois sont évaporés. Leurs enthousiasmes sont retombés. A dégager ! Dégagez ! Allons allons. Dégageons ! Je n’ai jamais rien lu d’Yves Navarre et je m’en flatte. J’en tire une légitime gloire. Ne le lirai jamais. Pas une ligne. Pas de temps à perdre. Aux suivants. Aux suivants.

Court., dit: à

Des Journées
Qui dit génétique textuelle dit étude de l »engendrement d’un texte. L’essor de cette discipline date approximativement de l’achat des papiers Henri Heine par l’Etat en 1963.( Il aurait du servir à la réconciliation franco-Allemande, mais c’est une autre histoire!) Quelque chose d’analogue existait avant, mais limité à la publication de prestigieux brouillons, telle l’édition Pommier de celui de la Bovary.
En ce sens oui, la France est en pointe dans ce domaine. Pour le passage que vous citez, peut-être faut-il voir une transposition du vieux reve Faustien de l’Universitaire, à savoir comprendre un texte en imaginant ce que l’auteur à dans la tete. Le minutage de la machine donne un cadre pour le reconstituer. Mais de Biasi est trop malin pour y voir autre chose qu’un outil, je le suppose sans grand risque.
Bien à vous.
MC

John Brown dit: à

Il serait temps de sortir le romancier Yves Navarre (1940-1994) d’un injuste oubli.

Injuste oubli…injuste oubli. Y en a au moins cinq cents qui sont dans le même cas. Et quand je dis cinq cents… cinq mille ! Cinquante mille ! Cinq cent mille ! Rien que les Goncourt oubliés, ça en fait un moulon. J’entends déjà les protestations innombrables : Pourquoi Navarre ? pourquoi pas moi ? Tous les oubliés du siècle dernier … du présent siècle … du mois dernier. Et si on organisait une tombola… un loto ? Ce serait une façon comme une autre de départager les candidats à la résurrection : 2014, année de Dukhon-LaBloom ! Tout le monde s’y mettrait . On exhumerait les plus improbables titres, les inédits les plus foireux, les confidentiels entretiens avec Thérèse de Cinq-Balles, on ferait de l’analyse intertextuelle, intratextuelle, hypertextuelle, paratextuelle, on donnerait du grain à moudre à des tas d’inutiles toujours en peine de justifier leur droit à grever le budget de l’Etat, on irait à la chasse aux amis d’enfance… Pour finir, on dresserait un bilan critique, zéro égale zéro.

bérénice dit: à

John Brown quel énervement! à vous croire il faudrait voir sortir des ténèbres un peuple d’oubliés, rouvrir les cimetières pour des feu-follets, tout de même ce n’est pas parce qu’il est impossible d’exhumer toutes les ruptures d’édition qu’il faut reprocher à cet Yves Navarre de resurgir, en revanche il serait intéressant de connaitre qui sont les esprits qui veillent à dépoussiérer de l’oubli les œuvres, pourquoi celui-ci plutôt qu’un autre, il doit leur être difficile de choisir, à quoi obéissent-ils

John Brown dit: à

il doit leur être difficile de choisir, à quoi obéissent-ils (Bérénice)

Ils obéissent à leur intérêt bien compris. Regardez la petite mère Sylvie Lannegrand, si elle jubile, dans sa National University of Ireland (Galway). Le Navarre, c’est un filon comme un autre, une mine à piocher, le gagne-pain et la notoriété dans le microcosme universitaire assurés, peut-être pour des années, peut-être jusqu’ à la retraite. Le Pierre Marc de Biasi des années 2020, c’est peut-être elle ? Vous vous rendez compte ? si elle en rêve… Le Pierre-Marc de Biasi, c’est un exemple pour tous les dénicheurs de cadavres néophytes, ça fait des années qu’il vit sur celui de Flaubert, pourtant un très vieux cadavre, mais toujours délectable. Et il y en a des tas, dans l’Université française, qui tirent leur gagne-pain de l’exploitation des plus ou moins illustres cadavres. Et que je te pioche. Et que je te repioche. On en connaît beaucoup qui repiochent dans le trou déjà pioché par d’autres, des fois par des générations d’autres piocheurs. Y a ceux, comme le Pierre-Marc de Biasi, qui ouvrent (prétendent ouvrir) des chantiers neufs sur des mines nouvellement découvertes. La génétique textuelle, par exemple. La génétique textuelle, ça sert à rien, ça ne risque pas d’apprendre à qui que ce soit à écrire trois lignes de suite qui se tiennent, mais ça en jette, ça épate le petit-bourgeois en mal de vernis culturel, c’est tendance, c’est porteur. Avec un pareil filon, on peut être assuré que le Pierre-Marc a assuré ses vieux jours.

Daaphnée dit: à

« »engendrement d’un texte.  » , c’est une belle expression n’est-ce pas, M.Court ?
On écrit, on crée comme on fait des enfants, pour des amours .. on ne le sait même pas.

bérénice dit: à

engendrement d’un texte, à partir de quels matériaux, quel est le terreau etc etc ça ramène une image de Tournier dans Robinson quand seul dans une combe il féconde la terre et de cette semence naît une mandragore. Ésotérique ce soir…

bérénice dit: à

Après Daphnée je crois les écrivains rament un peu plus que ce que vous en donnez à lire, il ne suffit pas de poser sa plume sur le papier et paf! quelques centimètres plus tard, un roman, une nouvelle, un fleuve de 1000 pages

des journées entières dans les arbres dit: à

M. Court,

J’aime beaucoup  » universitaire faustien »
Cela me permet de donner un nom à ce que j’avais du mal à définir.

Il ne s’agit pas ici de l’analyse de work in progress d’un écrivain, écrivain contemporain, utilisateur de l’outil informatique, comme on a pu en voir des exemples donnés en lien ici sur la RDL, je pense à J-Ph Toussaint, tout récemment, qui donne à voir l’élaboration de son oeuvre, ou encore à Pynchon, dont le roman  » Against the day » a donné lieu à un extraordinaire travail collaboratif de ses lecteurs.

Non, là, il s’agit d’autre chose de plus éthéré.
Je ne vois pas l’intérêt de la culculterie qui émerge dans les propos de M. de Biasi.
Je n’ose imaginer ce que ses idées donneraient, appliquées à d’autres « arts » qui utilisent la conception assistée par ordinateur …
Victor-encore lui- a dit: ceci tuera cela.
Mais de là à vouloir aller fouiller les corbeilles à papier virtuelles des écrivains et en faire des thèses vides de sens !
Vous me direz en France, on a quelques exemples fameux de thèses scientifiques, bidonnées. Et cautionnées par des Pairs.

Daaphnée dit: à

vous me faites rire, Bérénice, il ne s’agit pas de ce dont vous parlez , ici – génèse des texte et processus de création ..- il est question de comprendre comment, tel texte a été généré. Au final, ce qui en restera porte le sens de cette histoire, de sa génèse ..

Bref, ma remarque à l’adresse de M. Court …
Vous ne pouviez pas la comprendre, ce n’est pas grave.

Daaphnée dit: à

( ma remarque était d’un autre ordre, c’est tout.)

bérénice dit: à

« pacte faustien » on se rapprocherait plus d’une inquisition qui passerait au crible les paramètres jusqu’à présent inexploités si ce que ce monsieur prévoit se voit utiliser pour retracer la genèse d’un écrit, le problème de l’outil informatique quand il n’est pas détruit à coup de marteau, ce qui semble la seule solution d’ailleurs indiquée si demeure un désir de secret ou une pudeur légitime.

bérénice dit: à

Daphnée le blog est un lieu d’interaction d’ailleurs vous ne vous gênez pas pour répondre à des choses qui ne vous sont pas adressées et comme vous me semblez un exemple érigé en beaucoup de domaines, je vous suis sur ce chemin que vous tracez au moyen de votre savoir.

Daaphnée dit: à

Au fait, M.Court, je vais avoir quelques jours avec un peu plus de temps …
et je pense de nouveau à Hugo pour cette adéquation entre son écriture, son époque, lui – cette si rare conjonction des moyens – et ce qu’il avait à écrire ..
C’est bien, vous m’avez donné envie de le lire encore ..

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