de Pierre Assouline

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La République des livres
Les incertitudes manifestes de Frédéric Pajak

Les incertitudes manifestes de Frédéric Pajak

Un tel projet force l’admiration que ce soit vis à vis de l’auteur Frédéric Pajak comme de l’éditeur, Noir sur blanc ayant pris le relais des PUF. Car il y a là, derrière le risque d’inscrire dans la durée une entreprise littéraire, historique, biographique en l’échelonnant avec un certain nombre de volumes, une vision artistique d’une ténacité et d’une singularité sans égales ni équivalent dans ce qui se publie de nos jours. Ils ne savent pas où ils vont ni le temps que cela prendra mais ils savent qu’ils y vont. C’est d’autant plus remarquable qu’en creusant ce sillon unique, l’artiste a inventé son genre et sa forme. Ni bande dessinée ni roman graphique, appelons « du Pajak » ces histoires dans l’Histoire où le texte et le dessin, tracés par la même main, dialoguent et se complètent.

Il s’était lancé dans ce type de « récit écrit et dessiné », ainsi qu’il le présente, en 1997 avec un Martin Luther, inventeur de la solitude, suivi deux ans après de L’Immense solitude, avec Friedrich Nietzsche et Cesare Pavese sous le ciel de Turin qui le fit connaître ; d’autres suivront encore de la même encre, autobiographique, mélancolique (mais d’une mélancolie exaltante), nostalgique (quoi qu’il s’en défende) et ombrée d’un humour léger. Il y a deux ans, Frédéric Pajak (1955) a inauguré une nouvelle série intitulée Manifeste incertain (il en parlait ici au micro d’Alain Veinstein) dont le troisième volume vient de paraître (217 pages, 23 euros, les éditions Noir sur blanc). On retrouve sa manière, son trait, sa touche et cette façon unique d’assembler, selon une technique proche du montage cinématographique, ce qui pourrait paraître décousu. Un apparent chaos de souvenirs et de fantômes. Il faut une vraie sensibilité pour ranger un tel monde, et des personnages par rapport à leurs sentiments. Ce travail de miniaturiste est d’une précision d’autant plus efficace qu’elle est invisible, comme les coutures des meilleurs faiseurs. La bande annonce « La mort de Walter Benjamin / Ezra Pound mis en cage » ; ce qui n’empêche pas cet album à l’impeccable impression (suisse !, et pour le prix d’un mince roman aussitôt oublié, on croit rêver) d’être hanté par le Pavese du Métier de vivre. ob_3ccc40_walter-benjamin-03-03-2014

Le temps est suspendu dans ces pages au fort grain, entre ce qui est révolu et ce qui n’est pas advenu, dans l’un de ces moments d’incertitude où se creusent les failles. Son récit est très documenté, mais la correspondance des écrivains demeure sa source privilégiée. Il saisit Walter Benjamin en 1940 lorsque le grand philosophe en fuite, déchu de la nationalité allemande, contraint au vagabondage européen, hésite entre la Palestine de Gerschom Sholem et les Etats-Unis d’Hannah Arendt, deux amis qui le pressent de fuir avant qu’il ne soit tard. Il est trop tard : piégé par l’avance allemande, il se jette du haut du pont à Port-Bou. Benjamin selon Pajak est un homme qui subit l’Histoire, un intellectuel remarquable mais dont le dogmatisme écrase la lucidité, au contraire d’un Elie Faure par exemple qui avait compris dès la guerre civile espagnole que ce n’était qu’une répétition générale de ce qui devait advenir. Au même moment, Ezra Pound, c’est le contraire. Le génial poète des Cantos se fait fasciste, admirateur du Duce, et verse dans un antisémitisme délirant. Pajak réglant sa focale autant sur le détail que sur le panorama, on apprend au passage que sa femme s’appelait Shakespear (mais Dorothy), ce qui ne l’empêchera pas le dément d’être enfermé pendant des années dans un asile d’aliénés à son retour aux Etats-Unis.

Cela dit, cette fois comme avant, il n’éprouve pas d’empathie pour ses personnages; seule leur étrangeté, leur mystère l’attirent et le fascinent. Ils n’ont plus des têtes d’oiseaux comme à ses débuts. Ils ont leur tête, pour le meilleur et pour le pire. L’auteur fait entendre leur voix, et au-delà, leur grain ; à croire qu’il écrit à condition d’entendre des voix. Sensible aux coïncidences, volontiers fleur bleue, il excelle à tresser des destinées, à nouer les œuvres, à tisser les failles et les désarrois. Les échos assourdis du XXème siècle entrent en résonance avec ceux du nôtre. Il n’est pas inutile de se rappeler combien le désespoir gagnait les plus lucides pendant la montée des périls. Enfin, pas pour tous, ainsi que le montre l’ultime contrepoint de choisi par Pajak : des fragments du Journal littéraire de Léautaud…Pas sûr pour autant qu’il goûte la compagnie de ses contemporains ; il ne ne s’adresse pas à des consommateurs mais à des lecteurs, même s’il se sait issu d’une génération « rescapée d’un monde douillet », celui des Trente glorieuses.

pajak001--672x359Il sera toujours hanté par la disparition de son père, le suicide, la solitude, les deux guerres mondiales, le monde d’avant et puis la mort, la mort, la mort. C’est peu dire qu’il est intranquille, pour notre plus grand bonheur, dirait-on, car son inquiétude est le terreau de ses albums. Il y a là toute l’ironie d’un désenchanté. Me croira-t-on si j’avoue que, même lorsque l’on croit bien connaître les biographies de ces deux grands écrivains, deux témoins d’un même naufrage, leur rencontre dans les mêmes pages, sous la plume et le pinceau du même artiste, à défaut de s’être faite dans la vraie vie, fait naître des intuitions inédites chez le lecteur. Autant reconnaître que son invitation à rêver, soutenue par un art poétique souligné à l’encre de Chine, porte ses fruits fussent-ils parfois des plus sombres.

Celui-ci étant le troisième opus, la boucle sera bouclée lorsque le neuvième Manifeste incertain paraîtra. Il aura alors atteint son but : » proposer un tableau du monde d’aujourd’hui à la lumière du passé ». Le monde de l’artiste nous est devenu si proche qu’on se plaît à imaginer les écrivains que l’on aimerait retrouver dans sa méditation sur l’Histoire quand des écrivains sont pris dans ses rêts et que la littérature s’emploie à la déchiffrer : WG Sebald, Robert Walser, Joseph Roth, Franz Kafka… Ce n’est pas pour être intrusif : c’’est juste qu’on se sent de la même famille de papier.

(« Walter Benjamin emporté par la foule des réfugiés, lui seul »; « Frédéric Pajak, autoportrait » extraits de Manifeste incertain III)

Cette entrée a été publiée dans arts, Histoire Littéraire.

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commentaires

954 Réponses pour Les incertitudes manifestes de Frédéric Pajak

chantal dit: à

Wir fanden einen Mann, der durch die Hintertür hineinschleichen wollte ..

pado dit: à

Un inconnu (pour moi) qui s’impose.
Merci passou.

D. dit: à

Excusez-moi, Chantal, mais c’est un blog français ici.

D. dit: à

Je n’ai rien contre l’Allemand, entendons-nous bien. Je suis la 3ème réincarnation de Beethoven et Schubert était un bon ami, qui a assisté à mon enterrement en pleurant. Il ne savait pas que ce serait son tour un an plus tard.

D. dit: à

En fait je n’aime ni les types à moustaches, ni ceux à petites lunettes rondes, à l’exception de John Lennon.

bouguereau dit: à

..plutot ce gros con de gégé que lénone dédé..on reconnait l’homme a ses choix dans les situations estrême

D. dit: à

Je ne vous parle plus, Bouguereau, c’est fini entre nous. J’ai bien réfléchi et je suis de l’avis de Chaloux. Votre présence sur ce blog est une honte.

Polémikoeur. dit: à

Une sorte de noir et blanc de choc.
Clairobscourtoisement.

bouguereau dit: à

WG Sebald, Robert Walser, Joseph Roth, Franz Kafka… Ce n’est pas pour être intrusif : c’’est juste qu’on se sent de la même famille de papier.

c’est pas que c’est un mauvais pajak..mais franchement à l’inverse imagine t’on de telle liberté avec un écrivain faisant une bio d’un peintre?

bouguereau dit: à

J’ai bien réfléchi et je suis de l’avis de Chaloux

allons..l’avis c’est lespression de l’homme libre dédé

D. dit: à

De toutes façons vous l’aurez remarqué, je coupe les ponts de toutes parts en ce moment.
Ma présence me suffit amplement. Je ne suis pas du genre à avoir besoin des autres. L’esclavage à l’autre me fait pitié.

bouguereau dit: à

Il ne savait pas que ce serait son tour un an plus tard

que je te dise dédé : on ne pleure pas que sur soi..je l’ai constaté de gens qui ne se pleuraient pas sur eux..d’un en particulier j’ai pas fait de sondage

D. dit: à

Ces dessins en noir et blanc sont sinistres. C’est une sorte de mode apparue dans les années 80 et qui perdure. Je déteste cela. Que ce soit dit. Autrefois on faisait de la gravure monochrome, c’était quand même autre chose. On représentait les différentes nuances de gris avec des petits traits en diagonale, ou verticaux, ou horizontaux, ou croisés, avec des espacements différents. C’était quand même autre chose, avec le recul.

Mme Michu dit: à

on reconnait l’homme a ses choix dans les situations estrême

Oui bon, du moment qu’on ne t’as pas attaché à un stand de crêpes d’une assoce sans buts pour lucre à tifs… Dis, tu veux une Suzette ma vieille ?

bouguereau dit: à

L’esclavage à l’autre me fait pitié

tout s’esplique quant a ton ‘avis’ dédé..réagis!

bouguereau dit: à

une Suzette ma vieille ?

ça dépend..tout est dans la cuisson.sagit pas dme rfiler du vieux matos de 4 plombes

D. dit: à

Bon, Bérénice, vous en pensez quoi ? Vous adorez, bien sûr ?

D. dit: à

Les illustrations de H. Castelli c’était autre chose.

JC..... dit: à

Merdique, non ?

D. dit: à

Il ne devrait pas y avoir de plages noires dans ces gravures. Dès qu’il y a un peu de lumière, il n’y a plus de noir profond. C’est élémentaire à comprendre. S’il y a du noir profond, c’est soit une approximation, donc une paresse, soit une volonté, ce qui est encore pire.

des journées entières dans les arbres dit: à

je sais pas; halloween, les fantômes, c’est pas encore de saison. Il traine un désespoir en black & white pas clair ce Pajak.Et puis comme dit l’autre j’aime bien Nietzsche et pas les nietzscheens, j’aime bien Pavese et pas les pavesiens, Walser ( à petite dose, c’est à cause de suissitude), mais alors que kafka se voit affilié à une famille décomposée ne me dérange pas du tout.

j’ai fort à faire avec des souvenirs émus de fantômes auxquelles je pense très souvent en venant sur la RDL

http://www.youtube.com/watch?v=DpZUpZcZNls

des journées entières dans les arbres dit: à

je me souviens plus; mais il me semble que sur le fumier de porquerolles ne pousse pas grand’chose.

Phil dit: à

Quand Benjamin a des airs de Plenel, la ligne n’est pas claire. Cette manière de décliner la littérature répond probablement à une demande, comme les double-fauteuils sans accoudoir des cinémas multiplexes.
Léautaud, écrivain à la bougie et allergique aux manipulateurs de tsf, n’aurait pas mâché ses mots.

JC..... dit: à

Lorsqu’on voit ce qui pousse comme fumier dans les arbres, on prie dieu qu’il ne pleuve pas … !

des journées entières dans les arbres dit: à

erreur de grammaire:
que kafka se voiE affilié à une famille décomposée.

le playmobil de porquerolles, veule parmi les veules, grimpe comme il peut , pour étriller ses noisetiers.

bouguereau dit: à

le tonneau des danaid de la merde a l’envers de kiki..même quand on est pas gaulois jambon beurre ça doit faire peur

bouguereau dit: à

léautaud..c’est à lui que devait penser françois à propos des sans dents..

bouguereau dit: à

qu’est ce tu manges dédé ce soir ?..putain je le sent pas bien..je vais aller boire une bière et manger des olives..amhed fait des bons doner en face..mais nibe pour la bière..je prends l’assiette et vais chez mimile un peu plus loin

eau forte dit: à

Autrefois on faisait de la gravure monochrome, c’était quand même autre chose. On représentait les différentes nuances de gris avec des petits traits en diagonale, ou verticaux, ou horizontaux, ou croisés, avec des espacements différents.D.

Mais cette technique parmi tant d’autres n’a pas cessée!
Et vous oubliez la morsure par l’acide, plus on laisse l’ acide attaquer le cuivre ou l’ acier, plus le noir devient profond, intense.
N ‘est-ce pas à partir de cette technique que l’on a commencé à nommer l’extrême sombre d’une couleur, « profond »?

bouguereau dit: à

bon allez hop salade boulgour sans frite attation..et bière..c’est obligé..sinon la culture va a vau l’eau dirait millet..c’est pas popo « veau l’eau »

des journées entières dans les arbres dit: à

Il se pose un peu vite en victime Pajak, c’est peut-être ça qui « console ».

Phil, what about  » avant d’aller dormir » ?

Escamillo dit: à

Benjamin « se jette du haut du pont à Port-Bou ». C’est un scoop, ça !

Passou dit: à

Escamillo, Vous avez raison, évidemment. j’ai télescopé avec un autre réfugié allemand, l’historien de l’art Carl Einstein, dont j’avais suivi la trace, et qui s’était jeté du pont enjambant le gave de Pau, au même moment. Corrigé ! Cela dit, tout est possible puisqu’il y a même une thèse selon laquelle Benjamin aurait été assassiné par des agents de Staline
http://www.theguardian.com/world/2001/jul/08/humanities.internationaleducationnews

des journées entières dans les arbres dit: à

Phil, c’est vrai que Walter Benjamin ressemble à Plenel. Je ne connais pas W. Benjamin; j’imagne que la perte est immense. Sociologiquement parlant, pour les disciples de Bataille. Alors malheureusement qu’il se soit suicidé à la morphine ou toute autre cause ayant entrainé sa perte, on ne peut que présenter ses condoléances à sa famille de papier.
… ça alors « les aventures de Tintin à Port Bou » !

Giovanni Sant'Angelo dit: à


…les images, d’après des négatifs manipulés pour accentuer le contraste sur film à émulsion  » lith « ,…en émulsion-argentique,…avant les pixels,!…

…de nos jours, techniques qui existent sur des scanners-photos de base,…
…chacun peut faire son  » Andy Warhol « ,…
…manipulé les équidensité,…négatif, positif,…et au final,!…avec le pinceau du logiciel  » vous en donné à coeur joie « ,…à retoucher les images sur P.C.,…presque en série,!…et reformaté à votre guise le style choisi,!…

…un autre artiste de bande dessiné,…travaillait aussi comme cela,…Hugo Pratt,…pour ses séries à Colto Maltese,…

…quelques clichés groupés, pour illustrés l’embrouille, en cour, des retouches en séries,!…comme des timbres-postes,!…l’histoire ficelée,…direction l’éditeur,!…

…Oui,!…l’histoire,!…de Frédéric Pajak,!…
…maintenant, vous avez aussi la technique de projection, et vous copier/coller à l’encre de chine,!…chacun son unité dans son rythme créatif,!…O.K.,!…etc,!…Go,!…

…etc,!…

des journées entières dans les arbres dit: à

« un autre artiste de bande dessiné,…travaillait aussi comme cela,…Hugo Pratt,…pour ses séries à Colto Maltese,…
… »
Giovanni, vous avez des certitudes, ou vous pouvez argumenter sur la technique de dessin de Hugo Pratt ?

Mme Michu dit: à

Le pire c’est de déconstruire du conforama, l’ikea ça va encore (la vie est chère en suède), après tu peux plus le remonter et alors tu peux toujours te chauffer pendant 1 plombe avec. Mais bon, je voudrais pas faire petite marchande allumeuse…

Mme Michu dit: à

Fais gaffe à tes gants en amiante avec ton bec de gaz.

Olivier Chararas dit: à

Il faut vraiment me lâcher maintenant salopards. Vous voulez quoi ?

Widergänger dit: à

Les mystères qui entourent la mort de W Benjamin sont très romanesque. On pourrait en faire un vrai roman. Je suis étonné que personne n’y ait pensé avant cet auteur.

Giovanni Sant'Angelo dit: à


…@,…des journées entières sur,!…
………Giovanni, vous avez des certitudes,…argumenter,…technique de dessin de Hugo Pratt,…
…il n’y jamais de certitudes en quoi que ce soit,!…
…mais, je dirais encore plus,!…

…pour moi, la bande dessinée,!…dans son graphisme, découle du genre à Signac,…de part ses aquarelles,…pour son patron en croisières, les voiles, les régates, les ports illustrés avec ses vaisseaux,…les lignes et le pointillisme,!…

…si, je suis sûr,…je travaille avec mes déductions et approches,!…
…Ah,!Ah,!…
…vous me prennez vraiment pour un taré,!…à ce que je vois,!…enfin,!…
…etc,!…

des journées entières dans les arbres dit: à

michu, on a bien tous compris qu’avec kiking vous ne pourrez jamais adopter d’enfant.
c’est constitutionnel.

Mme Michu dit: à

Tu mendies ou tu veux faire pitié ?

Mme Michu dit: à

J’ai pas de poche pour avortons en tout cas, c’est sûr.

benjamin & nietzsche dit: à

ayant la certitude de ne déranger aucun de vos préjugés, notre tandem vous souhaite une bonne nuit

des journées entières dans les arbres dit: à

« …vous me prennez vraiment pour un taré,!… »

Pas encore, Giovanni, mais puisque vous avez prêté à Hugo Pratt des copiages collages floutages, je voulais que vous nous en expliquiez la technique.
Mais non, vous n’êtes pas taré, vous faites juste du remplissage en colonne …Surtout mettez des moufles pour dormir !

Mme Michu dit: à

Ah ça les préjugés, quand ils sont jetés avec féroce insistance et le plus mochement possible…

Mme Michu dit: à

Allez, je ne sers pas des prophéties tractoréalisatrices à des petits chéris, bonne fin de soirée et n’oubliez pas de le faire savoir…

benjamin & nietzsche dit: à

émouvoir eut été un brin brutal : pas bouger

Giovanni Sant'Angelo dit: à


…des journées sur,…à 22 h 31 mn,!…

…que je vous explique la technique,!…de quoi,!…

…j’ai jamais écrit, de copiage, collages, floutages, de HUgo Pratt , à Signac,!…

…j’ai écrit ,  » le Style « ,…c’est un copiage de genre , origine le style Signac,!…

…que je vous explique la technique,…c’est simple comme bonjours pour tout  » graphiste « , issus de l’Académie Royale des beaux-arts,!…

…il est plus facile de gouverner un pays, que de comprendre les techniques graphiques,…des vrais artistes,…qui sortent des sentiers battus,!…

…en plus, il y des designers, c’est un monde différent, que celui,…de la jurisprudence, avec ces détails, pour abrutir les gens,…l’art et ses préciosités ne se partagent pas,!…
…tu l’a, comme Léonard da Vinci,…ou tu ne l’a pas,!…
…en plus, me demander d’expliquer l’évidence, du style Signac, copier en B.D.,…d’aujourd’hui,!…il faut être marteau,…pour ne pas, partager ses similitudes graphiques,!…
…etc,!…envoyez,!…le plus,!…aux rôles,!…

benjamin & nietzsche dit: à

l’abricot a beau être un fruit pour la main gauche, beaucoup continuent de se lever le noyau dans la bouche, mine de rien, pour un bon mot, voire moins, bouche bée. ça rassure

ueda dit: à

« Sensible aux coïncidences, volontiers fleur bleue, »

Pas mal, dans la bonhommie distanciée.

Giovanni Sant'Angelo dit: à


…le semis pour la culture de la rose,…

…quelques semaines en terres dans le frigo,…puis remettre en terre, et après, près d’un ans, la naissance de la rose,!…quelle patience,!…

…une partie de tennis, à deux balles en attendant,!…jardinier chacun son Job,!…à lire,!…etc,!…

ueda dit: à

« Pajak réglant sa focale autant sur le détail que sur le panorama, on apprend au passage que sa femme s’appelait Shakespear (mais Dorothy), ce qui ne l’empêchera pas le dément d’être enfermé pendant des années dans un asile d’aliénés à son retour aux Etats-Unis. »

J’ai envoyé cette phrase à un département de français au Japon.
Elles sont compétentes et sérieuses.
Elles ne comprennent pas la valeur logico-grammaticale du « ce qui ne l’empêchera pas »…

« Pourquoi le nom de sa femme pourrait-il être invoquée pour gagner la clémence des juges? »

Mettez-vous à ma place.

Il y a l’explication pénible, pondéreuse de l’homo academicus contraint à un accouchement difficile:
« Le prestige du grand Will… sur l’élite post-coloniale d’un pays en proie, sur fond de platitude démocratique, à des poussées de snobisme?… Voyez TS Eliot… »

C’était nul.
Voici ma réponse: charnière factice d’un rhéteur français cultivant l’ironie et l’auto-dérision.
Exemple: « Ce n’est pas pour me vanter, mais l’image présidentielle est rendue encore plus terne par les derniers sondages ».
C’est logiquement incompréhensible, mais ça se dit.

« Eee? Nani? Naze desu ka?…. »
Eh oui, c’est pas traduisible, c’est là le charme.

Romain Dugard dit: à

vous devriez savoir abandonner la partie ou réfléchir à ce qui vous sort de la tronche, messieurs dames les petits amis de l’amitié
A mon avis c’est du courant de rien ou encore du je fais ça pour aller où (plutôt ce qui meut les autres en temps utile)
amitié à la vie intellectuelle si elle existe encore
à vos mails, etc…
ça pique et ça pue sa magistrale cagade

B comme BERLIN dit: à

« JC….. dit: 23 septembre 2014 à 20 h 04 min
Lorsqu’on voit ce qui pousse comme fumier dans les arbres, on prie dieu qu’il ne pleuve pas … ! »,

JC, ne me dites pas que vous risquez de tomber !…

B comme BERLIN dit: à

« Giovanni Sant’Angelo dit: 23 septembre 2014 à 21 h 39 min »,

La technique fait partie du boulot.
Chaque support demande attention après avoir extériorisé son œuvre.
Ne serait-ce que le temps du séchage.

bérénice dit: à

Il ne devrait pas y avoir de plages noires dans ces gravures. Dès qu’il y a un peu de lumière, il n’y a plus de noir profond.

D ce que j’en pense se résume à peu près à à peu près rien mais si nous étirons votre observation à la création et plus précisément à l’Afrique nous remarquons qu’en effet plus la lumière est intense et plus les noirs deviennent gris d’ailleurs ils ont des grigris pour chasser tout ce gris qui leur vient d’on ne sait trop où. Bon, j’avais du penser à autre chose qui depuis est passé à la trappe, je réfléchis.

Bloom dit: à

« piégé par l’avance allemande, il se jette du haut du pont à Port-Bou ».
—–
Allons allons…
Benjamin ne s’est jamais jeté d’un pont (il n’est pas Celan), il a absorbé dans sa chambre d’hôtel une dose mortelle de morphine, substance sont il avait dit pue de temps avant à Koestler à Marseille qu’il possédait en quantité suffisante pour tuer un cheval.
Voir la biographie testament de JM Palmier.

Jacques Barozzi dit: à

C’est pas très clair ? Quel est le second écrivain traité également par Pajak dans son livre illustré ? Pound, Nietzsche, Léautaud ? Et qu’apporte cette opposition, cette dualité dans le traitement ? Il est vrai que, comme le dit Passou dans sa note, les éditeurs et l’auteur ne semblent pas très bien savoir où ils vont, mais ils y vont !

bouguereau dit: à

nous remarquons qu’en effet plus la lumière est intense et plus les noirs deviennent gris

c’est la nuit que les chats le sont pour rappel..et encore faut il avoir les moyens de gérer la reproductiblité des noirs, est ce qu’on respecte assez bèneyamine avec un offset couleur pour ses noirs? et si vous avez une dalle ips (ipad et samsung si je ne me trompe) vos couleurs sont « belles » mais vos noirs, pourris

Works in progress dit: à

bouguereau dit: 23 septembre 2014 à 20 h 31 min
qu’est ce tu manges dédé ce soir ?..putain je le sent pas bien..je vais aller boire une bière et manger des olives..amhed fait des bons doner en face..mais nibe pour la bière..je prends l’assiette et vais chez mimile un peu plus loin

Works in progress. La solitude du vieux célibataire qui s’en va prendre sa musette…

bouguereau dit: à

Plus fort encore, Bloom !

t’as vraiment de trés mauvaise lecture baroz

bouguereau dit: à

La solitude du vieux célibataire qui s’en va prendre sa musette…

c’était memère bougro..ça doit faire mal..huuuuuurkurkurkurk

Jacques Barozzi dit: à

Le plus beau roman sans fiction de la rentrée, c’est celui que j’ai vu hier soir en avant-première et dont parle remarquablement Sophie Avon sur la République du cinéma !

Bloom dit: à

Qu’on remette en cause le suicide de Walter Benjamin, si l’on s’appuie sur des documents d’archives irréfutables, pourquoi pas? Mais qu’on ne vienne pas nous raconter qu’il se jette d’un pont.
Les théories du complot sont légion qui se nourrissent de certaines zones d’ombre entourant la mort de WB.
L’introduction de Arendt à la version américaine de « Illuminations » articule à la perfection la dimension tragique de l’homme aux abois, victime de la nature contingente ET nécessaire de l’Histoire, du fatum, de la machine infernale etc.: “One day earlier Benjamin would have got through without any trouble; one day later the people in Marseille would have known that for the time being it was impossible to pass through Spain. Only on that particular day was the catastrophe possible.” Un hindou se défausserait en évoquant le « karma »…

Baroz, toi qui est un vrai parisien jusque dans tes lectures (smile) t’es-tu déjà rendu au 10 rue Dombasle, dans le 15e, près de la Place de la Convention, où se trouve une plaque rappelant que Walter Benjamin vécut là entre 38 et 40, superbement ignoré de l’intelligentsia parisienne et singulièrement des germanistes de l’époque, à quelques exceptions près (voir Jean-Michel Palmier, benjaminologue de référence
« Walter Benjamin : Le chiffonnier, l’Ange et le Petit Bossu », Klincksieck 2006 .)

Il est incarcéré par les autorités françaises en tant que citoyen allemand fin 39, d’abord au stade de Colombes, puis rejoint un camp de « travailleurs volontaires » près de Nevers. Il sera libérée grâce à l’intervention de A. Monnier (éditrice de Joyce) et Jules Romains. Après avoir été enkrysté par les Français, il va lui falloir fuir les Allemands, direction Marseille, puis la frontière avec l’Espagne.
Le texte de la plaque figure sur l’article de Wiki.

Giovanni Sant'Angelo dit: à


…B comme Berlin à 1 h 56 mn,…

…la technique fait partie du boulot,…
…( mesurer le niveau d’analyse des substances & techniques,… » se limiter aux idées  » pour laisser la part  » belle « à la créativité pure,…
…non pourries par le symbolisme ou interdits de styles grossiers ni fixations qui manipules les esprits ou foules,!…tout doit être libre et limpide,!…),…
…ni gains , ni profits à copier,…
…alors, on ne peux pas laisser des vrais artistes, se faire copier, et laisser ou forcer à produire pour rien,!…pour le système des valeurs-juives du commerce,!…qui encadre le système comme une machinerie du profit,!…

…conclusion,…faire ses prix sois-même,!…tu paye, ou tu vas te faire avoir par les valeurs juives du profit,!…

…du caractère,…ou artistes en lots débiles et tarés-soumis,!…comme des romans ou l’effort à lire, ne vous apporte qu’une perte de temps, et un obscurantisme pour en rester  » glauque « ,!…A!,!…Ah,!…

…un artiste déjà, doit présenter de multiple facettes, rester dans un style, c’est  » limite  » un abrutis endoctriné, de quoi que se soit,!…usages, militaires, politiques, prisonniers des normes,…style film série  » Age de Cristal « ,…chats et souris en esprits-formatés & théâtres des riches & pauvres,!…a jouer leurs tauromachies,!…Bref,!…tirer votre plan,!…
…pas de création à vendre, pour être copier  » encore « ,…et destructions des invendus,!…

…l’artiste anti-système juif-nazis,!…Ah,!Ah,!Bip,!Bip,!…Go,!…etc,!…
…envoyez,!…Cool,!…rien à se relire,!…

JC..... dit: à

J’adore les assauts des Précieux sur les points de détails de la vie d’un homme : aujourd’hui WB !

Craquant ! Bandant ! Gonflant !
…mais tellement gratifiant pour les crocodiles de marigot littéraire …

Giovanni Sant'Angelo dit: à


…un coup de génie,…ne rien partager,…
…laisser les cons très-riches,!…dans leurs certitudes,!…
…et systèmes,!…Ah,!Ah,!…
…etc,!…

brève dit: à

fermez votre petit clapet, JC, fermez donc

JC..... dit: à

Brève, se sentant visée, nous confirme son statut de Précieuse Ridicule …. uhuhu !

JC..... dit: à

Franchement, Maître Passou… pourquoi ce billet sur ce travail ?

brève dit: à

franchement, Passou, peux-t-on laisser JC débiter de telles conneries quotidiennement ?

Jacques Barozzi dit: à

Bloom, de l’inoubliable auteur du « Livre des passages », qui considérait Paris comme étant la capitale du XIXe siècle, je me suis surtout attaché à ses derniers jours heureux en recherchant les traces de son passage à Ibiza.
Extrait de mon Goût des îles Baléares :

Du 19 avril jusqu’au 17 juillet 1932, puis entre le 11 avril et le 25 septembre 1933, l’écrivain et philosophe juif allemand Walter Benjamin (1892-1940) séjourna à Ibiza. Hébergé principalement chez des amis allemands à San Antonio, sur la côte ouest, dans un cadre idyllique, il y vécut probablement ses derniers moments les plus heureux, et aussi les plus prolifiques en matière de production littéraire. Deux longues oasis de bonheur, surtout la première année, qui ensoleillèrent la triste période d’exil à laquelle il fut contraint par les nazis et qui devait s’achever par son suicide à Port-Bou en 1940. En témoignent les extraits suivants de la lettre adressée à son ami Gershom (Gerhard) Scholem, quatre jours après son arrivée dans l’île, ou celle, écrite vers la mi-mai, à sa confidente Gretel Karplus, l’épouse de son fidèle disciple Théodor W. Adorno.

[Ibiza], le 22 avril 1932

Cher Gerhard,

Le tour que prendra mon été dépend sans doute essentiellement de facteurs économiques. […]
Toutes choses que tu comprendras, si je te dis que je vis ici dans une maison pour moi seul, que je prends trois repas par jour, d’une cuisine très provinciale assurément, avec certain goût du terroir, mais dans l’ensemble fine et que pour cela je paie 1.8O mark. On voit tout aussitôt que l’île se situe effectivement hors des circuits du commerce international, de la civilisation tout autant, de sorte qu’il faut renoncer à toute forme de confort. On y parvient aisément, non seulement à cause du calme intérieur que vous donne l’indépendance économique, mais à cause aussi des dispositions d’esprit où met ce paysage, le plus intact que j’ai jamais trouvé. Comme l’agriculture et l’élevage continuent d’être archaïques, comme il est impossible de trouver plus de quatre vaches sur l’île, parce que les paysans restent attachés à l’économie traditionnelle avec chèvres, on ne voit pas l’ombre d’une machine agricole et l’irrigation des champs se fait comme il y a des siècles par des roues à godets actionnées par des mulets ; et les intérieurs sont tout aussi archaïques : trois chaises le long du mur de la pièce face à l’entrée s’offrent à l’étranger avec l’assurance qu’auraient trois Cranach ou trois Gauguin accrochés au mur ; un sombrero fixé au dos de l’une d’elle est plus extraordinaire qu’une draperie d’un Gobelin de grand prix. Enfin la sérénité et la beauté des hommes, pas seulement des enfants, et en plus l’absence presque totale d’étrangers, dont on se protège par de très parcimonieuses informations sur l’île. On peut malheureusement redouter qu’un hôtel en construction sur le port ne mette fin à tout cela. Mais il est loin d’être achevé et nous n’habitons pas la capitale, mais dans un endroit modeste et retiré.

[Ibiza 1932] Printemps

Chère Gretel Karplus,

Au bout d’un travail de plusieurs semaines, les amis qui ont ramené cette maisonnette à l’existence après des années de décrépitude ont réussi à en faire quelque chose de tout à fait habitable. Ce qu’il y a de plus beau, c’est la vue qu’on a de la fenêtre sur la mer et sur une île rocheuse dont le phare vient m’éclairer la nuit et dont les habitants s’isolent les uns des autres par une astucieuse ordonnance de l’espace et des murs de près d’un mètre d’épaisseur qui ne laissent filtrer aucun bruit (ni aucune chaleur). Je vis une vie que les centenaires confient aux journalistes comme un mystère : lever à sept heures et bain dans la mer où, si loin qu’on regarde, il n’y a pas âme qui vive sur le rivage, tout au plus, juste à la hauteur de mon front, un voilier à l’horizon ; ensuite, appuyé à quelque tronc souple de la forêt, un bain de soleil, dont les forces salutaires passent jusque dans ma tête grâce au prisme d’une satire de Gide (Paludes) et alors un long jour dans l’abstinence de mille et une choses, moins parce qu’elles abrègent l’existence que parce qu’on n’en trouve pas ou en si piteux état qu’on s’en passe volontiers, la lumière électrique et le beurre, les alcools et l’eau courante, flirt et lectures des journaux.
(Correspondance Tome II – 1929-1940
Traduit par Guy Petitdemange
1979 by Editions Aubier Montaigne)

ueda dit: à

JC….. dit: 24 septembre 2014 à 11 h 00 min
J’adore les assauts des Précieux sur les points de détails de la vie d’un homme : aujourd’hui WB !

Je suis mortifié par ton post, camarade JC

La vie de WB, comme celle de quelques autres, elle permet de se hausser du col et de passer du plan de la simple biographie à quelques aperçus sur euh… (attends-voir que je trouve le terme le moins pompeux) la destinée…?, au sein du long 20ème siècle.

On est bien là-haut, n’essaie pas de nous faire redescendre, tu n’arriveras pas, espèce de scientiste!

Romain Dugard dit: à

Vous nous avez rasé avec vos stations, quand même…
https://www.youtube.com/watch?v=sTJ7AzBIJoI
on vous sait grè de ne pas avoir trop joué avec l’argenterie de maman, à peine

Elle est petite ta crécelle, c’est tout ce qu’on peut me rétorquer

E
n

t
e
m
p
s

n
o
r
m
a
l

je veux dire

ueda dit: à

« son fidèle disciple Théodor W. Adorno. »

Nos érudits vont contester ce raccourci, Jacques.
C’est moins important que le soleil d’Ibiza…

Romain Dugard dit: à

Il s’appelle Castaneda maintenant

brève dit: à

vous avez raison ueda, de plus ce JC ne va jamais voir des films, ni au théâtre, ne lit jamais (surtout pas le billets de Passou) mais vient seulement sur les sites correspondants pour semer ses crétineries… il prétend avoir un blog, alors qu’il y écrive et nous foute la paix…

Jacques Barozzi dit: à

« Nos érudits vont contester ce raccourci »

Faut bien donner du fil à retordre à notre Luminescent ML, ueda !

chantal dit: à

JB : « Merci pour cet extrait » lol ..

Si je comprend bien le salmigondis : Adorno a une copine qui s’appelle Gretel Karplus, Walter Bejamin est suicidaire même à Ibiza et son opposé d’idéologie extrême est Erza Pound qui lui même vit son tournant fasciste avec une certaine
Dorothy Shakespear .. et ceci nous ramène à Cesare Pavese et Franz Kafka ?

Romain Dugard dit: à

force est de constater qu’il est un peu naze ce circum culturel
Les livres sont pas bien, ils sont difficiles à trouver

Jacques Barozzi dit: à

Oui, Chantal, une maison isolée à Ibiza et Jérémie Régnier comme voisin, le rêve !
Mais hélas, les temps on bien changé là-bas, si l’on en croit un grand écrivain contemporain :

« Casa Le Moult. Me voici à Formentera pour finir ce roman. […]
J’écoute le bruit de la mer. Je ralentis enfin. La vitesse empêche d’être soi. Ici
les journées ont une durée lisible dans le ciel. Ma vie parisienne n’a pas de ciel. […]
Formentera, petite île… Satellite d’Ibiza dans la constellation des Baléares.
Formentera, c’est la Corse sans les bombes, Ibiza sans les boîtes, Moustique sans
Mick Jagger, Capri sans Hervé Vilard, le Pays basque sans la pluie.
Soleil blanc. Promenade en Vespa. Chaleur et poussière. Fleurs desséchées. Mer
turquoise. Odeur des pins. Chant des grillons. Lézards trouillards. Moutons qui font
mêêê.
– Il n’y a pas de « mais », leur rétorqué-je.
Soleil rouge. Gambas a la plancha. Vamos a la playa. Lune orange. Gin con
limon. Je cherchais l’apaisement, c’est ici, où il fait trop chaud pour écrire de longues
phrases. On peut être en vacances ailleurs que dans le coma. La mer est remplie
d’eau. Le ciel bouge sans cesse. Les étoiles filent. Respirer de l’air devrait toujours
être une occupation à plein temps.
C’est l’histoire d’un type qui s’enferme tout seul sur une île pour terminer un
bouquin qui ne s’appelle pas Paludes. Le type mène une vie de dingue, cela lui fait
tout drôle de se retrouver livré à lui-même, dans la nature, sans télévision, ni
téléphone. A Paris, il est pressé, joue les dynamiques, ici ne bouge pas de la journée,
se promène le soir, toujours seul. Barnabooth à Florence, Byron à Venise, le panda
du zoo de Vincennes sont ses modèles. La seule personne à qui il dise bonjour est la
serveuse du San Francesco. Le type porte une chemise noire, un jean blanc, des
Tod’s. Boit des pastis et des gin-limon. Bouffe des chips et des tortillas. […] Si vous
croisiez ce type, vous penseriez sans doute : « Mais que fout se con de Parisien à la
Fonda Pepe hors saison ? » Cela me chagrine un peu, vu que le type en question,
c’est moi. Alors mettez-la en veilleuse, merci. Je suis l’ermite qui sourit au vent
tiède. […]
Jean-Georges est venu me rejoindre à Formentera. Ensemble, nous refaisons le
monde, puis rendons visite aux poissons sous la mer. Il rédige une pièce de théâtre, et
boit donc autant que moi.

Poème à lire en état d’ivresse :

A Formentera
Tu fermenteras.

Nous croisons de vieux couples de hippies défoncés, qui sont restés ensemble,
ici, depuis les années soixante. Comment ont-ils fait pour tenir si longtemps ? J’en ai
les larmes aux yeux. Je leur achète de l’herbe. »
(Frédéric beigbeder, « L’amour dure trois ans » Editions Grasset & Fasquelle, 1997)

ueda dit: à

Jacques Barozzi dit: 24 septembre 2014 à 12 h 06 min
Oui, Chantal, une maison isolée à Ibiza et Jérémie Régnier comme voisin, le rêve !

À Ibiza avec M. Régniez, l’admirateur de la Guarda civil?

Je passe mon tour.

Romain Dugard dit: à

Écrivons la voix du dernier lecteur
C’est à dire le chant de la périclitation

Bloom dit: à

Le génial poète des Cantos se fait fasciste, admirateur du Duce, et verse dans un antisémitisme délirant. Pajak réglant sa focale autant sur le détail que sur le panorama, on apprend au passage que sa femme s’appelait Shakespear (mais Dorothy), ce qui ne l’empêchera pas le dément d’être enfermé pendant des années dans un asile d’aliénés à son retour aux Etats-Unis.

Comme quoi Shakespear est un nom commun, la mère de la femme d’EP , Olivia S., fut un temps intime de WB Yeats. Nicholas Shakespeare, notre contemporain, est un honnête écrivain anglais. Moins connu est William Shakespear, agent politique de l’empire britannique en Arabie, linguiste émérite (comme TE Lawrence et R. Burton), mort à l’ennemi turc à la bataille de Jarrab en 1915. There went a noble soul.

Avant d’être interné aux US, Pound a passé plusieurs semaines près de Pise, enfermé dans une cage ouverte à tous les vents, après son arrestation par l’armée américaine: il en tirera son plus puissant Canto, le Canto Pisan qui commence par l’exécution du Duce et de sa maitresse, Clara Petacci, par les partisans italiens.

The enormous tragedy of the dream in the peasant’s bent
shoulders
Manes! Manes was tanned and stuffed,
Thus Ben and la Clara a Milano
by the heels at Milano
That maggots shd/ eat the dead bullock
DIGENES, διγενές, but the twice crucified
where in history will you find it?
yet say this to the Possum: a bang, not a whimper,
with a bang not with a whimper,
To build the city of Dioce whose terraces are the colour of stars.

etc.

ueda dit: à

« Bon papier ».

chantal dit: à

non Monsieur Ueda, l’acteur Jérémie Rénier ne pas confondre svp.

ueda dit: à

Vous avez remarqué qu’on se sent un peu esseulé, Jacques, sans son faf de compagnie?

ueda dit: à

chantal dit: 24 septembre 2014 à 12 h 16 min
non Monsieur Ueda, l’acteur Jérémie Rénier ne pas confondre svp.

Eh oh, c’est Jacques qui a mal orthographié.

Jacques Barozzi dit: à

Oui, Ré »nier, pardon, voir la République du cinéma !

ueda dit: à

Je lis ça:

« Mer
turquoise. Odeur des pins. Chant des grillons. Lézards trouillards. Moutons qui font
mêêê.
– Il n’y a pas de « mais », leur rétorqué-je. »

Et je me dis: mais je suis le roi des cons à ne pas y aller aussi de mon roman de rentrée pour toucher ma galette, nom de dieu!

soyons simples dit: à

Brève, se sentant visée, nous confirme son statut de Précieuse Ridicule

concon quoi.

JC..... dit: à

Lorsqu’on lit depuis la maternelle (?), on n’a pas besoin des autres lecteurs (!), ni de leur opinion (?), ni des critiques (!)…

D’où l’intérêt de venir sur un blog littéraire prestigieux : tâter le milieu embrisé par le vent !

Jacques Barozzi dit: à

Pour la mémoire de feu Philippe Régniez, on recommandera cet extrait de Bernanos, tiré également de mon « Goût des îles Baléares » et qui se passe à Majorque :

« L’épuration à Majorque a connu trois phases, assez différentes, plus une période préparatoire. Au cours de cette dernière, on nota sans doute des exécutions sommaires, opérées à domicile, mais qui gardaient, ou semblaient garder, le caractère de vengeances personnelles plus ou moins réprouvées par tous, et dont on se confiait les détails à voix basse. C’est alors qu’apparut le général comte Rossi. […]

Dès lors, chaque nuit, des équipes recrutées par lui opérèrent dans les hameaux et jusque dans les faubourgs de Palma. Où que ces messieurs exerçassent leur zèle, la scène ne changeait guère. C’était le même coup discret frappé à la porte de l’appartement confortable, ou à celle de la chaumière, le même piétinement dans le jardin plein d’ombre ou sur le palier, le même chuchotement funèbre, qu’un misérable écoute de l’autre côté de la muraille, l’oreille collée à la serrure, le cœur crispé d’angoisse. – « Suivez-nous ! » – … Les mêmes paroles à la femme affolée, les mains qui rassemblent en tremblant les hardes familières, jetées quelques heures plus tôt, et le bruit du moteur qui continue à ronfler, là-bas, dans la rue. « Ne réveillez pas les gosses, à quoi bon ? Vous me menez en prison, n’est-ce pas senor ? – Perfectamente », répond le tueur, qui parfois n’a pas vingt ans. Puis c’est l’escalade du camion, où l’on retrouve deux ou trois camarades, aussi sombres, aussi résignés, le regard vague… Hombre ! La camionnette grince, s’ébranle. Encore un moment d’espoir, aussi longtemps qu’elle n’a pas quitté la grand-route. Mais voilà déjà qu’elle ralentit, s’engage en cahotant au creux d’un chemin de terre. ,
« Descendez. » Ils descendent, s’alignent, baisent une médaille, ou seulement l’ongle du pouce. Pan ! Pan ! Pan ! – Les cadavres sont rangés au bord du talus, où le fossoyeur les trouvera le lendemain, la tête éclatée, la nuque reposant sur un hideux coussin de sang noir coagulé. Je dis le fossoyeur, parce qu’on a pris soin de faire ce qu’il fallait non loin d’un cimetière. L’alcade écrira sur son registre : « Un tel, un tel, morts de congestion cérébrale. »
(« Les Grands Cimetières sous la lune », éditions Plon, 1938)

J

chantal dit: à

dites Ueda, sans vouloir .. il n’a pas mis de Z au bout, donc c’est vous qui le cherchez sournoisement en confondant Philippe et Jérémie par exemple lol, avec un billet si flou, remettez vos lunettes tank’s.

jc si tu étais plus sympa je te filerais une adresse d’éditeur, mais là .. vu ton âge et le mien il serait normal que tu me renvoie de temps en temps l’ascenseur tu ne crois pas ?

Jacques Barozzi dit: à

ueda, dans le style publiciste post hémingwayien, « L’amour dure trois ans » n’est pas un mauvais livre, ni même un mauvais film, de Frédéric Beigbeder, un auteur récemment adoubé par Passou !

encore plus dit: à

Moutons qui font
mêêê.
– Il n’y a pas de « mais », leur rétorqué-je.

9A

encore plus dit: à

« Moutons qui font mêêê.
– Il n’y a pas de « mais », leur rétorqué-je. »

C’est beau! c’est fort!

Daaphnée dit: à

feu Philippe Régniez

Il s’est peut-être fait dévorer par son carpincho !

Romain Dugard dit: à

Ils vont me faire une réputation de mec qui va mal paraître

Daaphnée dit: à

Ce trait .. bon, je retiens et j’irais voir ce Fréderic Pajak que je ne connaissais pas.

( d’autant que je n’ai absolument pas compris comment cela se présente .. mmm ..)

Daaphnée dit: à

j’irai.
Pour de vrai .

(les ceuuuuuuuusses qui veulent gagner des sous à la rentée avec un roman bon poids, ne devraient pas s’y prendre juste la veille au soir.
Enfin, il me semble ..)

ueda dit: à

Manes! Manes was tanned and stuffed,
Thus Ben and la Clara a Milano
by the heels at Milano
That maggots shd/ eat the dead bullock
DIGENES, διγενές, but the twice crucified
where in history will you find it?
yet say this to the Possum: a bang, not a whimper,
with a bang not with a whimper,
To build the city of Dioce whose terraces are the colour of stars.

Attends-voir, c’est qu’il faut procéder par étapes, avec le foutu Pound.
Un chouia d’exégèse est nécessaire.
Après quoi, on fout en l’air les dicos.
On tape du pied, on frappe dans ses mains et on chante le visage tourné vers le ciel, à pleins poumons, les veines saillantes sur le cou.

Adressé à Eliot (Possum), exact?
Mani exécuté, Dionysos tué et rené d’entre les morts, deux fois né.
J’ai bon?
Les asticots qui bouffent la carcasse du jeune taureau castré…

L’histoire ponctuée non par des gémissements mais par des coups!
Et les murs d’Ectabane seront reconstruits!

Et voilà ma p’tite érudition: Ectabane est citée dans la Bible.
Sauras-tu dire dans quel libre?
Ezra, if you please.

Ecoutez, si vous trouvez que ça vocifère, allez voir le canto d’à côté quand il célèbre Maître Kong…

JC..... dit: à

chantal dit: 24 septembre 2014 à 12 h 38 min
« jc, si tu étais plus sympa »

Je suis à mon maximum, Chantal !
(… et pour mon goût, publier est faire la putain : on peut vivre d’un travail plus honnête, non ? …)

ueda dit: à

(Mais non, Daaphnée, pas un p’tit blanc, juste un express)

ueda dit: à

expresso, ndd

jean dit: à

@ Bloom « qu’on ne vienne pas nous raconter qu’il se jette d’un pont. »

Ach! comment savoir?!
(Chronicling Walter Benjamin’s final hours
On what would have been his 120th birthday, Haaretz takes a closer look at the days leading up to the German-Jewish philosopher’s death and the mystery surrounding it.
http://www.haaretz.com/chronicling-walter-benjamin-s-final-hours-1.449897 )

Daaphnée dit: à

Ectabane est citée dans la Bible

Ce n’est pas Ecbatane ??

on a ses têtes! dit: à

« publier est faire la putain » (JC)

vous ne dites pas ça quand c’est valérie qui est publiée hein!

ueda dit: à

Ezra P, il est fou mais il est bon.

Sauras-tu citer les nombreux poètes possédant, hélas, des caractères symétriques?

JC..... dit: à

C’est Ecbatane !
(mède alors, je m’a trompé … !)

Daaphnée dit: à

un p’tit blanc, juste un express

U., je vous crois sur parole … vous le savez bien, très cher ..
En revanche, les Perses ..

ueda dit: à

Ecbatane, bien sûr!
C’est Ezra qui me rend amok.

J’en écris que d’un pied.

ueda dit: à

Mais avec le deuxième pied, j’écris qu’amok me remet dans le billet, avec Zweig!
Ouaouh.
(Quel bon café, merci Bloom)

JC..... dit: à

on a ses têtes! dit: 24 septembre 2014 à 13 h 09 min

Une femme n’est jamais une putain : c’est une égarée !
(Maimonide)

Jacques Barozzi dit: à

Intéressant le feuilleton sur la France invitée d’honneur au salon du livre de Francfort en 2017, dans le twitt à Passou. Mais va falloir que Bloom rentre bientôt à la maison, y a plus de sous !

« Ce vendredi 19 septembre, à 11h, juste avant de partir pour l’Allemagne, Manuel Valls avait rendez-vous à Matignon avec Fleur Pellerin. En prenant la parole à Berlin, il vient de mettre son ministère d’accord avec celui des Affaires Etrangères, et de mettre l’Etat français à jour dans son courrier.
Pour l’édition française, c’est sûrement une bonne nouvelle. Pour les éditeurs, il y en a cependant une moins bonne: c’est que le Premier ministre, n’ayant pas voulu dire quelle serait la participation de l’Etat dans l’affaire, compte bien sur leur contribution pour financer le tout. En attendant, un diplomate soupire: «Nous n’avons plus d’argent. Il faut s’y faire, la France est devenue un petit pays.» »

ueda dit: à

En attendant, un diplomate soupire: «Nous n’avons plus d’argent. Il faut s’y faire, la France est devenue un petit pays.»

– Monsieur Bloom? Un grand pays n’est pas un pays qui distribue de l’argent mais qui génère de l’argent.
Vous aurez soin de financer vos opérations par une pratique plus énergique de sponsoring.
Vous disposez de mots, de concepts, de symboles!
Sachez que c’est le capital le plus précieux!
Le seul qui nous rapportera demain quelques dividendes?

Romain Dugard dit: à

Déçu de ses ambulances, les Phillips. Elles se meuvent pourtant, elles se meuvent. Mais enfin, j’y vais là de mon hypothèse cérébrale. Quel est la votre ?

chantal dit: à

bah encore une lapalissade Jicé, si tu étais arrivé à vendre quelques uns de tes polars aux titres cons comme des parapluies tu ne sauterais pas comme un masrupilami puriste dans sa cage aux folles hein ?

parce que la recherche mathématique ce n’est pas vivre sur le dos du contribuable peut -être ? mon oncle qui enseignait à saint aignan est le plus radasse et le plus procédurier de tous, son écriture est illisible, mais c’est un génie .. il ne se lave pratiquement jamais ses poils lui sortent du nez et des oreilles et sa femme une brave professeur de lettres classiques est obligée de se réfugier dans une soupente pour éviter sa mauvaise humeur constante.

Bon je te laisse réfléchir, moi je n’ai pas prétendu être géniale, mais en revanche comme dirait ton pote obélix mon cul ne m’a pas servi à grand chose. Ma bonne humeur et mon esprit facétieux peut – être ..

bouguereau dit: à

Une femme n’est jamais une putain : c’est une égarée !
(Maimonide)

manman aussi..la rhetorique sacré nom..ça rapporte des thunes! jicé

bouguereau dit: à

Vous aurez soin de financer vos opérations par une pratique plus énergique de sponsoring.

tu t’égares zouz et ça rapporte rien

ueda dit: à

il ne se lave pratiquement jamais ses poils lui sortent du nez et des oreilles et sa femme une brave professeur de lettres classiques est obligée de se réfugier dans une soupente pour éviter sa mauvaise humeur constante.

Mauvaise humeur…
Elle dit ça par courtoisie, c’est parce qu’il cocotte.

bouguereau dit: à

mon cul ne m’a pas servi à grand chose.

chantal est nul en rhetorique..ces choses là ça se sent

ueda dit: à

Les matheux, c’est des rapiats.

Romain Dugard dit: à

Intervenir dans une affaire de mise en boîte…
Il aurait dû sortir « Un pape à bricoles »

bouguereau dit: à

..avec sa bobine benjamin et un beret..et disant vive pétain..avec un demi cochon dans sa valoche..il allait où il voulait..comme fernandel chez goering..hon a beau dire les juifs sont pas futfute

bouguereau dit: à

sa femme une brave professeur de lettres classiques

..un dracul femelle..ma mère de ma mère

bouguereau dit: à

Les matheux, c’est des rapiats.

les bons comptes zouz..essaie avec dracul

Romain Dugard dit: à

Ou alors il a raté-reussi son coup

chantal dit: à

On a bien pigé que t’essayes de tirer du pèse à quelqu’un peu importe qui le bougre ( pour contenter ton deuxième bureau à l’africaine ), mais alba n’est peut – être pas si con que tu le crois .. même il se foutrait de ta poire que çà ne m’étonnerait même pas .

Phil dit: à

Benjamin n’était pas un grand marcheur. Auto-déprimé comme Werfel, il aurait dû trouver refuge à Sanary auprès des Mann. Mais ces intellectuels passés au moule éblouissant germano-inflexible ne négocient pas leur renommée quand le bruit des bottes arrive. on ze contrary. Musil mourra de faim en Suisse, Golo Mann refusera le caveau familial et Döblin haïra Thomas Mann jusqu’à pacific palissade. Le Bergé de Saint-Laurent n’aurait pas vendu les robes pour sauver les fesses de son amant.

Jean-René dit: à

à la maison, y a plus de sous !Barozzi

Eh oui, quasi 30% d’ augmentation de la taxe foncière ( Mairie socialiste ) reçue ce matin.
C’est un scandaaale!

Jean-René dit: à

Eh oui, il va me falloir vendre ma maison, trop chère de taxes et ma bibliothèque et mes livres.
Nous vivons une politiques de barbares démagos!

Jean-René dit: à

trop chère de taxes (bibi)

Budget livre égal zéro jusqu’à la fin de l’ année.
Relisons les classique!

Jean-René dit: à

Barozzi, avez-vous reçu votre taxe foncière?

( Ah, vous êtes locataire?)
Et j’attends la taxe d’habitation, le coup de massue final!
Ras le bol!!!

Romain Dugard dit: à

Dans 10 ans (5) il sort sur youtube votre opus mesmérisé.
Toc, toc, toc.
Vous aviez laissé là un indice prémonitoire. C’est ce qu’on appelle faire florès? On s’en parle ou on se méprise?
Plus qu’un bon filtre et on se laisse aller. Faudra m’expliquer d’où ça sort comme ça commence et puis… Vous mettrez des thumbs up ou des thumbs down.

Mais il se peut que pentium se mette en grève, après tout rien n’est écrit.

Hier je me disais les bitcoins sont engagés pour ceux qui aiment faire des paris sans trop aimer perdre…

Des fois on se pique d’une république de demain 😉

Sergio dit: à

Jean-René dit: 24 septembre 2014 à 14 h 38 min
Et j’attends la taxe d’habitation, le coup de massue final!

Normalement c’est novembre ; effectivement cela ne devrait plus tarder à harriver… Ah les gaspards !

brève dit: à

pépère bougue-rototo démasqué par chantal, bien vu, bravo frangine

Romain Dugard dit: à

Hé, voyez vous, moi je crois qu’on ne sera pas lassé (les bruitages, c’est mon régal)

Demandez le programme !

Jacques Barozzi dit: à

Pour la taxe d’habitation, à Paris, normalement, ça va encore…
Par contre, ancien pauvre, je suis redevenu imposable !
Ce que Sarkozy n’avait pas osé, Hollande l’a fait !
D’un coup, le gouvernement est devenu moins social et pour quel résultat ?
Devant un tel échec, un homme de moindre honneur aurait démissionné !

Romain Dugard dit: à

Jacques, faisez nous la surprise avec vos petits yeux doux

Romain Dugard dit: à

C’est les magnétos, il faut les trouver. Hummmmm….

Jacques Barozzi dit: à

D., sors de Romain que tu prends à la grec, petit vilain !

Jacques Barozzi dit: à

à la grec dans le Gard, Roger Martin !

on aura tout vu dit: à

« Ce que Sarkozy n’avait pas osé, Hollande l’a fait ! »

Quoi?! Il s’est augmenté de plus de 172%? Il a piqué deux fois plus dans la caisse? Il a déjà une dette nat de plus de cinq cents milliards ???

invertébré de pq dit: à

« alba n’est peut – être pas si con  »

alba est un génie

Romain Dugard dit: à

ouais, of, à tout prendre David Villa et Siroco

Bloom dit: à

Mais va falloir que Bloom rentre bientôt à la maison, y a plus de sous !

Vrai, Baroz, 70% en moins en 3 ans pour certains, sans parler des suppressions de postes, des fermetures…
Je suis en désaccord avec ce diplomate, nous ne sommes pas un petit pays, loin de là. Question vente d’armes, on est parmi les leaders. Nous avons juste établi des priorités qui ne mettent plus la culture (entendons aussi la langue) au premier plan, comme ce fut autrefois le cas. Et comme c’est ce qu’on faisait le mieux (aux dires des pays hôtes), le résultat est assez désastreux, genre unijambiste qui se prive de sa jambe valide et s’aperçoit que ses gros bras ne lui servent à rien…
Cela dit, on a appris à gérer la pénurie, on survit, on invente, on marchande, on négocie, on monte des trucs incroyables avec des bouts de ficelle. Çà durera un temps, Baroz, et puis ça s’effondrera…Devenus les gymnosophistes de la République, il sera temps de rentrer, nus comme des vers.

rorozzi dit: à

« quasi 30% d’ augmentation de la taxe foncière ( Mairie socialiste ) reçue ce matin. »

l’iadmissible serait une politique de gauche

Jacques Barozzi dit: à

Tu es le ver, je serai ton fruit, retour au Paradis Perdu des origines, Bloom, tirons le rideau, FIN de l’esprit made in France !

Jacques Barozzi dit: à

Il ne te reste plus qu’à apprendre sérieusement le chinois, Bloom, si tu ne veux pas changer brusquement de climat !

Détective dit: à

Il a piqué deux fois plus dans la caisse? On aura tout vu.

Il y a des manières très fines de piquer dans les caisses des Conseils Généraux, toute l’ année durant…
Tu veux qu’on te l’explique, m’a tu-vu?

Geneviève T. dit: à

On ne peut être que d’accord avec Bloom et son constat.
On ne discute même plus de la part du fromage qu’il faut privilégier!

Sergio dit: à

Jacques Barozzi dit: 24 septembre 2014 à 15 h 05 min
je suis redevenu imposable !

Houi mais si tu as obligé toutes les tribus d’Afrique jusques au fin fond du Tanezrouft et même la marine de guerre du lac Victoria et les crocos du Malawi à acheter ton grand-oeuvre en what mille exemplaires pire qu’oncle Wolf, sûr ça a suinté transpiré dans les instances parisiennes le sérail…

ueda dit: à

Devenus les gymnosophistes de la République, il sera temps de rentrer, nus comme des vers. (Bloom)

Pour s’étendre en fakir sur le lit à clous de notre protection sociale?

Voici comment anticiper une retraite heureuse:

http://www.youtube.com/watch?v=TbS-KUDrjXw

brève dit: à

ne reste plus à démâter que ce grand nigaud de JC

Jacques Barozzi dit: à

Loin de moi ces basses raisons, Sergio, c’est parce que je perçois désormais une modeste retraite : ils forent en profondeur et pas loin de toucher le fond, tous aux abris !
Tandis que Dame Jeanne d’Arc le Pen arrive toute fière en agitant haut son pavillon…

Jacques Barozzi dit: à

Quel vieux sadique, ce ueda !
Dans quel état va t-on retrouver la pauvre Daaphnée ?
Je crains le pire, déjà que je la trouve un peu raplapla depuis la rentrée !

rorozzi dit: à

« piquer dans les caisses » des Conseils Généraux, toute l’ année durant…

non, faut piquer en grand, en décomplexé, pour fe venger des méfants de la cour de récré

Bloom dit: à

Oui, ueda,
Possum = Eliot des Practical cats, de même que « a bang, not a whimper », de the Hollow Men
(This is the way the world ends/Not with a bang but a whimper.) Fin du monde inversée qui n’en est donc pas une car réinventé au ciel :
« To build the city of;
Dioce whose terraces are the colour of stars » , allusion à Salo (Dioce = Duce),stairway to heaven…
Maintenant que le salaud est dans les étoiles….

Benito & Clara, c’est la double figure sacrificielle, Mani + le Christ
Dionysos les burnes bouffées monte au ciel…

Ce que j’en dis….

place aux jeunes dit: à

je la trouve un peu raplapla depuis la rentrée !

c’est l’âge

Jacques Barozzi dit: à

Les livres ne rapportent plus rien à la grande majorité de leurs auteurs, Sergio !
La faute aux éditeurs ou au public ?
Un peu des deux mais aussi aux nouvelles technologies en plein développement en temps de crise ! Et puis les écolos comme Clopine qui militent pour économiser le papier : ouvrons de nouvelles centrales nucléaires !

JC..... dit: à

« si tu étais arrivé à vendre quelques uns de tes polars aux titres cons comme des parapluies »

Chantal, tu ne me prendrais pas pour Marcel, dit Jean Calbrix, par hasard confusionnel ? Mes ouvrages sont, eux, géniaux et dans le domaine fantastique. Ils sont malheureusement surcotés car hors commerce ! Bises ! Sans la moindre once de lubricité, on est pas des bêtes …

Romain Dugard dit: à

Elle assez fait l’âge
mais pas avec nous, je sais 😉

Je propose de les sauter entre la poire et le fromage, on spécule pas sans les nouvelles.

Sergio dit: à

Jacques Barozzi dit: 24 septembre 2014 à 15 h 53 min
Tandis que Dame Jeanne d’Arc le Pen arrive toute fière en agitant haut son pavillon…

Ca c’est embêtant faut pas laisser inaperçu faut même tirer à boulets ramés…

Phil dit: à

sapré baroz, le goût de l’Afrique vous a rendu pessimiss. l’écrit n’a pas disparu, il a changé de support. vélin supérieur hier, tablette aujourd’hui, fesse tatouée demain. La bande dessinée suit le mouvement inverse. Evidemment légère déperdition dans le message. dear Bloom, mettez le foie gras au frais.

brève dit: à

si vous croyez tout ce que raconte ce hâbleur de JC, vous n’êtes pas sortie de sa petite auberge riquiqui bien que son délirium soit très mince vu le nombre de fois qu’il ramassé la margoulette sur sa jument verte à deux roues

Romain Dugard dit: à

Pas que des trucs avec des lapins comme on aime bien ici…

Sergio dit: à

Jacques Barozzi dit: 24 septembre 2014 à 16 h 06 min
les écolos comme Clopine

Oui mais elle elle les coud à la main comme Jean Guenot… Quand il faut alimenter une FNAC de six hectares avec ça…

JC..... dit: à

Chantal, j’ai regardé votre lien -les danseurs de façades accrochés par les cordes-…en attendant vainement qu’elles cassent !

Hélas ! La vie, comme « La Brève Nouille » -que j’enfile au gode modèle géant- est décevante !

Romain Dugard dit: à

code named 🙂 & 😐 ‘s
Reach

Valeria Elena von Bank und Rottweiler..... dit: à

16 jours de vente,
442.000 exemplaires,
1,3 million d’euros pour moi…

MERCI POUR CE MOMENT !

Jacques Barozzi dit: à

Mais justement, Phil, je cherche à me recycler, plutôt dans le cinéma ou la télé, pour retrouver le roman de la vie comme elle va, dans la version papier elle est déjà quasi morte, dansons avec Chantal à la semelle aérienne !

Jacques Barozzi dit: à

Un moment cher ma chère Valeria, vous les valez bien !
Plus que la femme de chambre de DSK, un autre socialo-libéral salaud avec les femmes !

Deneb dit: à

Jacques Barozzi, je rappelle l’article 13 de la déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen :
« Art. 13. Pour l’entretien de la force publique, et pour les dépenses d’administration, une contribution commune est indispensable : elle doit être également répartie entre tous les citoyens, en raison de leurs facultés. »

Pour que celle-ci soit également répartie, il faut que tout le monde en paye une partie, même les pauvres. Et ne venez pas me parler des frais de recouvrement. Avec Internet, recouvrir l’impôt d’un pauvre ne coûte presque plus rien.

Il est donc tout à fait normal que vous payiez. Même peu, vous devez contribuer, et j’ajouterai que vous devriez en tirer fierté comme moi, bien que je ne sois pas pauvre.

Phil dit: à

Dear Baroz, il faut savoir finir comme Berger (Helmoute Bergueur), pleurant sans fard son cinéma qui passe à la télévision.

Deneb dit: à

Par ailleurs si vous êtes pauvre c’est que vos livres ne se vendent pas. Et s’ils ne se vendent pas c’est que personne ne les achète.

JC..... dit: à

Si j’avais un peu plus d’expérience, Jacques, et un peu moins de trucs en route, je te conseillerai d’écrire un roman de cul basé sur les nouvelles technologies !

Par exemple, une révolte des Sex-Toys, qui devenus intelligents, se retournent contre leurs utilisateurs… et les asservissent.

Ne me remercie pas.

Jacques Barozzi dit: à

Erreur, Dened, mes livres se vendent bien, mais à moi ils ne rapportent presque plus rien. Cherchez l’erreur !

JC..... dit: à

« Plus que la femme de chambre de DSK, un autre socialo-libéral salaud avec les femmes ! »

De tous temps, la bonne a servi à ça : la baise ancillaire. Ne fais pas ton Humaniste, crapule !

Jacques Barozzi dit: à

Merci, JC, j’ai mon roman : les gays Sex-Toys sodomisent leurs manipulateurs hétéros, ça va être chaud !

brève dit: à

décevante pour toi, trouduc de JC, parce que les autres c’est-à-dire tout le monde me trouve lucide

JC..... dit: à

Sex-toys ? J’ai dit « devenus intelligents » … pas « devenus anticapitalistes révolutionnaires » !!!

Jacques Barozzi dit: à

Mais mon cher Phil, je ne me considère pas en retraite, même si je la touche, et je suis loin de ressembler à Helmut YSL Berger, qui demande à son coiffeur de le teindre comme Johnny Hallyday !

JC..... dit: à

Si « tout le monde te trouve lucide », commence à t’inquiéter, serpillère de boxon !

Romain Dugard dit: à

Bon bein ça finit chez les bluemen, et puis voilà, c’est tout…
On signe la pétition de suite si vous voulez :
C’est moche mais c’est comme ça.

Si une salope signe par la droite…

brève dit: à

mieux vaut une serpillière de boxon qu’une vieille gargouille de pissotière comme toi, JC

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