Les incertitudes manifestes de Frédéric Pajak
Un tel projet force l’admiration que ce soit vis à vis de l’auteur Frédéric Pajak comme de l’éditeur, Noir sur blanc ayant pris le relais des PUF. Car il y a là, derrière le risque d’inscrire dans la durée une entreprise littéraire, historique, biographique en l’échelonnant avec un certain nombre de volumes, une vision artistique d’une ténacité et d’une singularité sans égales ni équivalent dans ce qui se publie de nos jours. Ils ne savent pas où ils vont ni le temps que cela prendra mais ils savent qu’ils y vont. C’est d’autant plus remarquable qu’en creusant ce sillon unique, l’artiste a inventé son genre et sa forme. Ni bande dessinée ni roman graphique, appelons « du Pajak » ces histoires dans l’Histoire où le texte et le dessin, tracés par la même main, dialoguent et se complètent.
Il s’était lancé dans ce type de « récit écrit et dessiné », ainsi qu’il le présente, en 1997 avec un Martin Luther, inventeur de la solitude, suivi deux ans après de L’Immense solitude, avec Friedrich Nietzsche et Cesare Pavese sous le ciel de Turin qui le fit connaître ; d’autres suivront encore de la même encre, autobiographique, mélancolique (mais d’une mélancolie exaltante), nostalgique (quoi qu’il s’en défende) et ombrée d’un humour léger. Il y a deux ans, Frédéric Pajak (1955) a inauguré une nouvelle série intitulée Manifeste incertain (il en parlait ici au micro d’Alain Veinstein) dont le troisième volume vient de paraître (217 pages, 23 euros, les éditions Noir sur blanc). On retrouve sa manière, son trait, sa touche et cette façon unique d’assembler, selon une technique proche du montage cinématographique, ce qui pourrait paraître décousu. Un apparent chaos de souvenirs et de fantômes. Il faut une vraie sensibilité pour ranger un tel monde, et des personnages par rapport à leurs sentiments. Ce travail de miniaturiste est d’une précision d’autant plus efficace qu’elle est invisible, comme les coutures des meilleurs faiseurs. La bande annonce « La mort de Walter Benjamin / Ezra Pound mis en cage » ; ce qui n’empêche pas cet album à l’impeccable impression (suisse !, et pour le prix d’un mince roman aussitôt oublié, on croit rêver) d’être hanté par le Pavese du Métier de vivre.
Le temps est suspendu dans ces pages au fort grain, entre ce qui est révolu et ce qui n’est pas advenu, dans l’un de ces moments d’incertitude où se creusent les failles. Son récit est très documenté, mais la correspondance des écrivains demeure sa source privilégiée. Il saisit Walter Benjamin en 1940 lorsque le grand philosophe en fuite, déchu de la nationalité allemande, contraint au vagabondage européen, hésite entre la Palestine de Gerschom Sholem et les Etats-Unis d’Hannah Arendt, deux amis qui le pressent de fuir avant qu’il ne soit tard. Il est trop tard : piégé par l’avance allemande, il se jette du haut du pont à Port-Bou. Benjamin selon Pajak est un homme qui subit l’Histoire, un intellectuel remarquable mais dont le dogmatisme écrase la lucidité, au contraire d’un Elie Faure par exemple qui avait compris dès la guerre civile espagnole que ce n’était qu’une répétition générale de ce qui devait advenir. Au même moment, Ezra Pound, c’est le contraire. Le génial poète des Cantos se fait fasciste, admirateur du Duce, et verse dans un antisémitisme délirant. Pajak réglant sa focale autant sur le détail que sur le panorama, on apprend au passage que sa femme s’appelait Shakespear (mais Dorothy), ce qui ne l’empêchera pas le dément d’être enfermé pendant des années dans un asile d’aliénés à son retour aux Etats-Unis.
Cela dit, cette fois comme avant, il n’éprouve pas d’empathie pour ses personnages; seule leur étrangeté, leur mystère l’attirent et le fascinent. Ils n’ont plus des têtes d’oiseaux comme à ses débuts. Ils ont leur tête, pour le meilleur et pour le pire. L’auteur fait entendre leur voix, et au-delà, leur grain ; à croire qu’il écrit à condition d’entendre des voix. Sensible aux coïncidences, volontiers fleur bleue, il excelle à tresser des destinées, à nouer les œuvres, à tisser les failles et les désarrois. Les échos assourdis du XXème siècle entrent en résonance avec ceux du nôtre. Il n’est pas inutile de se rappeler combien le désespoir gagnait les plus lucides pendant la montée des périls. Enfin, pas pour tous, ainsi que le montre l’ultime contrepoint de choisi par Pajak : des fragments du Journal littéraire de Léautaud…Pas sûr pour autant qu’il goûte la compagnie de ses contemporains ; il ne ne s’adresse pas à des consommateurs mais à des lecteurs, même s’il se sait issu d’une génération « rescapée d’un monde douillet », celui des Trente glorieuses.
Il sera toujours hanté par la disparition de son père, le suicide, la solitude, les deux guerres mondiales, le monde d’avant et puis la mort, la mort, la mort. C’est peu dire qu’il est intranquille, pour notre plus grand bonheur, dirait-on, car son inquiétude est le terreau de ses albums. Il y a là toute l’ironie d’un désenchanté. Me croira-t-on si j’avoue que, même lorsque l’on croit bien connaître les biographies de ces deux grands écrivains, deux témoins d’un même naufrage, leur rencontre dans les mêmes pages, sous la plume et le pinceau du même artiste, à défaut de s’être faite dans la vraie vie, fait naître des intuitions inédites chez le lecteur. Autant reconnaître que son invitation à rêver, soutenue par un art poétique souligné à l’encre de Chine, porte ses fruits fussent-ils parfois des plus sombres.
Celui-ci étant le troisième opus, la boucle sera bouclée lorsque le neuvième Manifeste incertain paraîtra. Il aura alors atteint son but : » proposer un tableau du monde d’aujourd’hui à la lumière du passé ». Le monde de l’artiste nous est devenu si proche qu’on se plaît à imaginer les écrivains que l’on aimerait retrouver dans sa méditation sur l’Histoire quand des écrivains sont pris dans ses rêts et que la littérature s’emploie à la déchiffrer : WG Sebald, Robert Walser, Joseph Roth, Franz Kafka… Ce n’est pas pour être intrusif : c’’est juste qu’on se sent de la même famille de papier.
(« Walter Benjamin emporté par la foule des réfugiés, lui seul »; « Frédéric Pajak, autoportrait » extraits de Manifeste incertain III)
954 Réponses pour Les incertitudes manifestes de Frédéric Pajak
C’est comme si on disait (je spécule encore un peu tout seul) machin rempile, tu vois…
J’attends, mais j’aime quand ça va vite, je suis un peu schyzofénère
Messieurs, un peu de dignité, on apprend que l’otage Français parti faire du tourisme en Algérie à été exécuté !
Le bateau coule et on a le feu aux portes !!!
Et, bien sûr, j’ai encore merdé tout mon mercredi
naroz un autre socialo-libéral salaud avec les femmes !
jâacques, cette pauvre victime a vécu un martyre de neuf ans par esprit de sacrifice et dévouement pour la France
pièces jaujaunes dit: 24 septembre 2014 à 17 h 23 min
salaud avec les femmes !
Hon l’est jamais assez, elles s’en plaignent assez…
Sophie Avon, elle est excellente comme pionnière
Jacques Barozzi dit: 24 septembre 2014 à 17 h 17 min
« Messieurs, un peu de dignité »
Ne demandons pas l’impossible, Jacques, littérature d’abord ! Pauvre homme… pauvres de nous.
Un sujet, un sujet je lui avait demandé. Elle m’a montré avec son pouce qu’elle pouvait le faire aller.
« Trop petit, pécadille » Mais ce soir j’aurais mon heure !
ne demandez pas l’impossible en ce qui concerne la dignité à JC, Jacques Barozzi, ici ou ailleurs il ne connait que la basse injure
Romain « Spank » Dugard
J’ai fait Cornell, brève
Phil, dès que l’on aura un chez nous, je suivrai vos conseils. Pour l’instant nous campons avec nos grosses valises dans un meublé un peu trop vaste, agrémenté d’un joli petit jardin, où frangipanier, papayer,bougainvilliers, laurier rose, lézard, écureuils et corneilles forment un petit monde qui sollicite presque tous les sens…
Encore quelques semaines avant de s’autoriser de dignes libations à Dionysos…
thé wan another bite of shark?
Pourquoi pas regular with cut scenes, ce serait affreux d’y penser, que vous offririez un visage de la mort
Phil, si Benjamin n’était pas un marcheur, comme vous l’indiquez, il avait inventé un truc qui permet de marcher à côté de ses chaussures.
C’est truc un peu conceptuel qui s’appelle » l’aura »
– Hum, oui, je me reprendrais bien une petite planche de Pajak
« Ce n’est pas pour être intrusif : c’’est juste qu’on se sent de la même famille de papier. »
C’est beau, non? c’est épris de justesse
ABDELKHALOUF doit bander, en ce moment
Je n’arrive pas à faire passer ce lien:
« encore la trace, encore l’aura, Walter Benjamin et l’obsession de l’historien » sur le site fabula
Il faut être un peu calé( contre le dossier) et bien s’accrocher, car ça plane vraiment.
Sinon, il est où le « maître » éminent spécialiste d’histoire de l’art sur la RDL ( only, I mean) qui avait traité Pavese de fasciste; il a perdu toutes ses certitudes ?
comme un Prowdson, plus petit, à droite, en haut, voilà ce qui me définirait.
Quant à cet Y-axis, vous voyez, vous y êtes presque
Hon l’est jamais assez, elles s’en plaignent assez…
Les sottes ! D’autant que ça peut rapporter gros !
Tiens, U. disait qu’il se posait la question d’un roman de rentrée ..
On pourrait trouver un truc ..
Après de folles, quoiqu’insaisissables, amours, U. distingué sinologue se voit floué par sa compagne – une certaine Daaphnée … fantaisiste, certes. Légère … mais quand même ! – qui part sans crier gare, sans laisser d’adresse – inexplicable ! -sur la moto d’un certain Sergio ..
Ce pourrait être « Merci pour ces beaux moments Rn’L »
( on partage les bénéfices)
« famille de papier »; il y copyright sur cette expression. Bien evidemment, elle est condensée dans un chapitre(*), dont je dois avouer à l’auteur qu’il est source d’émotions qui passent par tous les temps de la météo, du grand soleil à la tempête. Lui reconnaître,(faux modeste, va !) que sur W.Benjamin, il n’y a rien de trop, ni de trop peu dans son explication du dernier geste.
(*)V
voilà un vieux cliffhanger, teinté de retour avec des passages accélérés.
Launch
Ecoutez, je ne sais pas ce qu’il se passe au moyen orient mais j’ai le moyen d’achever Abdelkader
https://www.youtube.com/watch?v=MANKljb1p-Q
Pierre Assouline,
Je vais vous faire une confession publique.
Sur votre blog, -.dans les commentaires- s’exprime souvent la cruauté, la plus bestiale.
Je ne doute pas un instant que le david croquette est de la même famille que le fumier de Porquerolles.
Il se trouve que le milieu de la montagne, la haute montagne, en particulier, ceux/celles qui la pratiquent ne sont pas trop habitués à des telles déclarations de haine.
Je suis personnellement profondément triste de ce qui est arrivé à Hervé Gourdel, guide de haute montagne, parti rejoindre 5 amis alpinistes algériens et qui ne reviendra pas.
En tant que Catholique, je ne peux que déplorer la réaction excessive de Christine Boutin.
Je continue à penser que cette personne ne sert aucunement le Catholicisme par son manque total de discernement.
J’adresse à tous les Musulmans animés de sentiments de paix et de cordialité, c’est à dire l’immense majorité, mes sentiments de fraternité et d’estime.
Hervé Gourdel.
Vous vous souviendrez de son nom ?
http://www.hervegourdel.com/
Ce qui ne m’empêche pas de penser qu’il n’en faut pas davantage en France, par respect de la Culture et des Traditions françaises.
bouguereau dit: 24 septembre 2014 à 13 h 41 min
Le bon goût boumouesque, ou l’ignoble n’est pas forcément singulier.
De Benjamin, l’énorme dossier Baudelaire paru à La Manufacture l’an dernier. Lecture hallucinée.
Réalisé avec Firefox, il a oublié de le mettre votre ami Dabadie
Un petit mot sur mon identité x, on essaie de réintroduire de l’Original, ne vous sentez pas bousculé si ça arrive (démarches conceptuelles profondes)
Je suis profondément choqué et attristé par ce crime insensé…c’est un crime commis contre tous les algériens, parce que commis contre un hôte de nos montagnes… un qui était parmi nous et dont la protection est exigée par nos traditions et auxquelles nous avons collectivement failli…
mes pensées sont avec ses proches…
Ce sentiment vous honore, Abdel, mais selon vous à qui profite ce crime ?
Romain Dugard dit: 24 septembre 2014 à 20 h 58 min
on essaie de réintroduire de l’Original
On n’y est pas. Le sérieux de l’intention…
@Barozzi, je ne sais a qui profite ce crime…tout ce que je sais c’est qu’il ne profite certainement pas a l’Algerie…
Original, sans intérêt, singulier, avec… dit: 24 septembre 2014 à 21 h 14 min
Romain Dugard dit: 24 septembre 2014 à 20 h 58 min
on essaie de réintroduire de l’Original
On n’y est pas. Le sérieux de l’intention…
… est de sortir des canons
pour l’origine du mot troll, vous passerez à la Kommandatur
C’est un peu de quoi se taper sur la cuisse, oui
bérénice dit: 24 septembre 2014 à 21 h 46 min
Les insuffisances de l’armée française… Le réseau des réseaux, ce avec on a gagné la guerre, ça n’existe plus
Que voulez vous ?!? On décrète que les fleurs ont gagné la guerre
D. quand vous aurez décuvé, vous avez vu le tweet d’Alain Juppé?
Et puis aussi D. dans la tradition française, vous avez vu la réaction de François Fillon ?
Et vous allez vous le faire sur quel support Fillon, monsieur le conseiller en rois?
Romain Dugard dit: 24 septembre 2014 à 22 h 04 min
vous écrivez à l’encre sympathique, et je ne prise pas les acéphales; c’était pourtant clair.
Fillon a le ton gaullien qui fait bander Bolobo de Vieillebranche !
Verrà la morte e avrà i tuoi occhi-
questa morte che ci accompagna
dal mattino alla sera, insonne,
sorda, come un vecchio rimorso
o un vizio assurdo. I tuoi occhi
saranno una vana parola
un grido taciuto, un silenzio.
Così li vedi ogni mattina
quando su te sola ti pieghi
nello specchio. O cara speranza,
quel giorno sapremo anche noi
che sei la vita e sei il nulla.
Per tutti la morte ha uno sguardo.
Verrà la morte e avrà i tuoi occhi.
Sarà come smettere un vizio,
come vedere nello specchio
riemergere un viso morto,
come ascoltare un labbro chiuso.
Scenderemo nel gorgo muti.
Elle nous fout la trouille la Djedla avec son Pavese funèbre !
A moins que ce ne soit de l’Eluard ?
…
…pour faire court,!…l’€urope 2.000 ans, après,!…toujours des César’s,!…
…Crimes et Sadismes » édulcorés « , Spectacle-Choc,!…
…la culture, fond de commerce aux syndromes mafieux du pouvoir,…
…des Christ’s,…pour les sans-dents logés en banlieues & Poubelles Cages à Poules,!…du style,!…le merdier du savoir vivre à partager,!…
…grosse et Grosse conduite dans le » mur » de l’histoire,!…les classes-politiques, tous des vrais fous à lier,!…les droits de l’égalité des droits, » ridiculisés « ,…
…etc,!…restons » court « ,…Ah,!Ah,!,!…
…alors ces châteaux,…en plein dedans,!…etc,!…depuis la muraille de Chine,!…
…
…on dit que je suis très belle, c’est vraie,…etc,!…que j’ai la plus belle,!…Caligula,!…téléphone qui sonne,!…etc,!…quels destins,!…
…un peu le saturnisme,!…de nos jours,!…des canards à gaver,!…la grande foie du changement » tranquille « ,!…une tranche en T.G.V.,!…
…
…qu’est ce qu’il dit,!… » bourre et tais-toi,!…pauvre-con,!…encore,!…etc,!…court,!…
…envoyez,!…
Vous voulez du Pierre Tchierna? Vous aurez de l’inconne magistral
https://www.jamendo.com/fr/track/40831/el-lento-whit-pype#
Mais non Barozzi, dès que je peux je vais aller au cinéma.
des journées entières dans les arbres dit: 24 septembre 2014 à 22 h 16 min
Romain Dugard dit: 24 septembre 2014 à 22 h 04 min
vous écrivez à l’encre sympathique, et je ne prise pas les acéphales; c’était pourtant clair.
Avec votre « cerveau », il y’a de quoi faire sauter une baraque, je m’en occupe si, 1jour, on l’aperçoit
il y’a de quoi faire sauter une baraque
Chansons Trois Tonnes de T.N.T – Jacques Higelin
A
Trois tonnes de TNT
Sous ta chaise poupée
G A
Si tu veux m’écraser comme une punai-se
Plus d’endroits où s’planquer
A part au père Lachaise G A
Où tu pourras t’éclater à ton ai-se
F Bb
Si t’as pas la capacité
F E A
D’affronter ma réalité
F Bb
Faudra qu’tu t’casses de mon trottoir
E A D
Tôt ou tard
F Bb
Pas la peine de jouer les gniasses
F E A
Y a un défaut dans ta cuirasse
F Bb
J’suis pas de la race des castrats
E A D
Retiens ça
Je ne t’a
Tu ne m’a- partiens pas
A
Trois tonnes de TNT
Sous ta chaise poupée
T’as intérêt à filer à l’anglai-se
Ca sent la charentaise
J’aimerais bien m’évader
Mais j’ai les pieds collés dans la terre glai-se
J’ s’rais bien resté près d’toi
Si tu ne me poussais pas
A sauter toujours plus haut d’la falai-se
T’as décroché l’gros lot
Mais ravale tes sanglots
Ou j’vais encore rater la mayonnai-se
Méli-mélo. cercle vicieux
Avec plein de trous au milieu
Amour-prison très peu pour moi
Une bonne fois
Je ne veux plus rentrer dans ton jeu
Paranoïaque et vaniteux
Assez de can-can quant à soi
Retiens ça
Je ne t’a
Tu ne m’a- partiens pas
Trois tonnes de TNT
Sous ta chaise bébé
Y a qu’ça pour faire éclater le malai-se
Pour finir en beauté
J’irai sucrer les fraises
Avec les macchabés du père lachai-se
La chai-ai-ai-se
La chaise électrique
Quel parcours et en plus il a une belle gueule ce Hedi Slimane, Djedla !
Vous croyez qu’il couche avec Bergé ?
je vais te le faire voler ton barbecue
maintenant ça va peut être faire comme la voix de Mireille dumas dans la bouche de sophie avon (on s’en fout, on connait pas)
Cornell, hu.
Espède d’hub sur la neige ! Rendez-vous sur ta page !
Chaloux n’a pas tort concernant le Baudelaire de W. Benjamin. Mais il ne faut pas non plus en faire une idole. Beaucoup de vieillerie critique sur Baudelaire chez Benjamin, qui sont dépassées aujourd’hui plus d’un demi siècle de critique baudelairienne. Et puis il dit des choses elles mêmes contradictoire. Il affirme d’une part que la « structure des Fleurs du Mal » est « monadologique » et en même temps il prétend que « lastructure des Fleurs du Mal n’est pas déterminée par quelque agencement ingénieux des différents poèmes », ce qui est on ne peut plus contestable au regard de la critique baudelairienne de ces cinquante dernières années.
W. Benjamin n’a pas non, plus une claire vision du fait que Baudelaire écrit bien souvent contre V. Hugo et que bien des poèmes du Spleen de Paris ne peuvent être lus sans avoir en tête précisément ce que W. Benjamin appelle à juste titre « le frisson cosmique de V. Hugo », que Baudelaire bien souvent conteste en le tournant en dérision ou en en montrant le revers sordide et terre à terre dans une poétique de la banalité qu’il oppose à la poétique cosmique du Maître qu’il vise à faire descendre de son piédestal pour le ramener à la réalité.
La comparaison avec les cours au Collège de France de Bonnefoy sur Baudelaire le confirme. Bonnefoy a quelques intuitions intéressantes. On peut lire de lui également, en livre de poche L’Inachevable, ses « Entretiens sur la poésie 1990-2010 », c’est plus intéressant tout de même que son discours fumeux, écologiste endiablé, récent du Mexique qui ne vaut pas un pets de lapin.
argument léger… mais réel
Widergänger dit: 24 septembre 2014 à 23 h 06 min
c’est plus intéressant tout de même que son discours fumeux, écologiste endiablé, récent du Mexique qui ne vaut pas un pets de lapin.
Et à l’arrivée, son fait le plus marquant, ça demande 5 minutes de réflexion quand même.
Je sais pas si tu vois ce tableau.
Voilà comment commence mon roman du fantôme d’Auschwitz qui en fait tant fantasmer certains (pour combler les encouragements chaleureux d’hamlet en somme)
___________
1
J’étais arrivé la veille à Bergün sous la neige. Il avait commencé à neiger sur toute la région des Grisons deux jours plus tôt avec un mois d’avance alors que j’étais encore à Zürich, le soir, à l’hôtel. Le froid m’avait saisi et de gros flocons embuaient la fenêtre qui donnait sur la Badenerstrasse. On avait du mal à distinguer les passants dont le contour des silhouettes s’effaçaient dans cette blancheur cotonneuse, prenant des allures de fantômes comme s’ils avaient été repoussés dans un lointain intérieur à jamais inaccessible. Je revenais d’une soirée chez un vieil ami de Marusa qui m’avait remis, bien emballées entre deux cartons blancs de foamcore, des gouaches sur papier et peintures acryliques sur carton qu’elle avait déposées chez lui un jour, une quinzaine d’années auparavant, dans un état de crise aiguë après un départ précipité de Montréal, me dit-il, pour se rendre à Bergün où elle s’était entièrement calmée, afin de les mettre à l’abri des Grobianen, ces monstres imaginaires qui avaient, à cette époque lointaine, pris possession de son cerveau. Elle ne m’en avait jamais parlé. J’étais descendu à l’hôtel à Zürich, exprès, quelques jours, le temps de les récupérer, avant de repartir pour Bergün au milieu des montagnes et maintenant sous la neige pour y porter en terre les cendres de Marusa.
En rentrant à l’hôtel, ce soir-là, j’avais failli oublier les images dans le tramway, et ne jamais les voir. Une peur ! Une seconde mort en somme. Mais elles étaient bien là, à présent, dans la chambre ; une série de peintures d’un bleu profond d’une grande sensualité intitulées « Détresse » ou « Er, Ich und das Es in mir », Lui, moi et le ça en moi, et d’autres presque entièrement blanches aux formes presque évanescentes. J’étais rassuré mais embarrassé. Je n’osais pas défaire l’emballage comme si j’avais été avec elle pour la première fois sans oser la déshabiller. Je m’étais allongé, puis je m’étais assoupi. La fenêtre entrouverte avait laissé pénétrer dans la chambre à travers le sifflement du vent quelques flocons de neige qui m’avaient réveillé. Un sentiment affreux de vide m’étreignait. La maladie l’avait emportée si rapidement et avec une telle brutalité que nous n’avions pas trouvé le temps de nous dire adieu après son hospitalisation à Montréal, et quelques semaines plus tard se retrouver seul ainsi dans une chambre d’hôtel de Zürich, perdu, désemparé, avec un sentiment étrange, comme de ne l’avoir jamais quittée, comme si elle ne pouvait jamais mourir.
Il me restait toute une journée à passer à Zürich avant mon départ. Mille pensées m’accablaient. Je ne savais pas quoi faire de moi. Sorti de l’hôtel, je marchais à la dérive, remontant la Badenerstrasse vers la gare centrale, obliquant indifféremment en zigzag vers le lac, les quais, le clapotis des vagues, deux ou trois lueurs dans l’eau, et le parc Rietberg que Marusa m’avait fait découvrir un an auparavant, où je m’enfonçais maintenant dans la brouillasse au milieu des grands arbres aux couleurs jaune oranger de l’automne poudrées de blanc, prenant des fourrés sous des arceaux de feuillage rouge sang, et plus tard dans la vieille ville à la tombée du jour avec ses sombres ruelles dans lesquelles je m’égarais en tentant de retrouver celle où elle avait acheté une paire d’escarpins en caoutchouc doré qui lui donnait un air de Cendrillon. Le Kunsthaus affichait une rétrospective Picasso, la même qu’en 1932, qui avait été organisée par le maître lui-même, comme si la guerre n’avait jamais existé, comme si le monde se répétait, figé à jamais dans un éternel présent sans histoire.
En deux ans, le cancer l’avait emportée, le temps de la connaître, à peine. Je n’avais pas compris, aveugle aux signes de la maladie, même si elle ne me disait pas tout et se refusait elle-même à admettre qu’elle allait mourir, comme elle s’y refusera jusqu’au dernier moment, la veille de sa mort. Son corps fluet dansait encore dans l’air en marchant devant moi. « Une fée, c’était une vraie fée, cette femme ! », me dit plus tard à Bergün Silke, le pasteur, toute sourire en m’accueillant chez elle pour préparer son sermon, qui découvrait sa vie à travers le récit de ses amies d’enfance, le mien, et son travail de peintre ; « un diamant pur », me disait souvent Hélène, son amie de vingt ans. Sa présence fantomatique semblait encore m’effleurer alors que j’étais allongé sur le lit à l’hôtel, pris dans une rêverie insipide ; il me semblait que sa mort m’échappait et que jamais je n’arriverais à la rattraper.
Elle était venue de loin et de loin je ne l’avais pas vue venir dans le hall de l’aérogare d’Orly en provenance de Montréal avec sa grande tignasse blonde flottant sur ses épaules. Nous ne nous étions encore jamais vus face à face, nous ne nous connaissions que par le blog de Pierre Assouline. Peut-être avait-t-elle cru lire alors sur mon visage quelque désappointement ? Après m’avoir dit : « Je t’ai reconnu tout de suite de loin dans la foule », elle ajouta aussitôt comme une espèce de correction : « Je suis toute menue. » Elle dansait dans l’air, semblait tomber d’un ciel irréel, posait un pied l’un après l’autre comme si elle allait disparaître à l’instant. J’ai songé que nous avions pris un taxi pour rentrer et passer l’été ensemble.
2
C’est une vaste étendue de neige. Elle marche dans cette étendue. Elle ne sait pas où elle est, il y a simplement l’étendue invisible du silence. Quelqu’un marche dans la neige avec elle, c’est peut-être moi, elle ne saurait dire, dans ce cas nous sommes tous les deux réunis, me dit-elle. Elle a froid. Elle est nue. Elle ne sait pas pourquoi elle se retrouve nue au milieu de cette vaste étendue de neige, perdue. Je titube, dit-elle, tout au long du jour et ne suis plus qu’une pauvre créature faite de phrases qui me viennent sans cesse à l’esprit et qui me restent étrangères et le soir une immense fatigue m’envahit sans que j’aie prononcé un seul mot de toute la journée. Durant des mois, dans la dernière année avant sa mort, elle s’est entièrement livrée au nu comme genre avec son propre corps qu’elle a pris en photo sous tous les angles et publié sur son blog comme si elle voulait le tordre, le dompter, l’éliminer, en sortir, flotter dans un vide encore inconnu. Elle bondit, elle vole dans les airs, pose un pied devant l’autre avec la délicatesse d’un flamant rose. Elle distingue des arbres ensuite dans la neige au-dessus d’elle, partout, il y a aussi un chemin. Elle descend de la forêt vers le chemin de neige. Elle enfonce les pieds dans un blanc mou profond.
Elle a toujours des rêves très précis qu’elle est capable de raconter comme un drame qui se déroule d’un début jusqu’à une fin sans désemparer. C’est de sa propre mort qu’elle a rêvé peut-être, elle refuse pourtant de voir l’issue fatale qui l’attend. Jusqu’au dernier instant, elle le refusera, quitte à rendre la vie difficile aux infirmières dévouées qui s’occupent d’elle à l’hôpital. Elle me parle de la mort de Robert Walser. « Une vie sans éclat, me dit-elle, pourtant quelle vie éclatante ! ». Elle est là devant moi, presque nue, décharnée, squelettique, je suis là avec elle, absent. Je l’imagine dans le silence, je la vois dans la neige. C’est un matin. Il ne reviendra plus jamais. La chambre est sombre. Après toute une nuit de souffrance, la morphine n’a plus aucun effet. Elle rampe et se glisse de son corps amaigri sur les draps jusqu’à moi, m’embrasse. Je frisonne. C’est le dernier rêve qu’elle m’a raconté avant de partir à jamais dans les rêves au milieu desquels elle a disparu.
Il faut que je la matraque? Non, pas avec tout on peut jouer comme ça.
Vous aurez pris un coup de soleil sous Millet…
C’est tout simplement magnifique, Michel.
Maintenant, pour les sièges…
http://images.wikia.com/simpsons/images/5/5e/1215052043661_f.jpg
Oui j’ai vu tout cela, Bérénice, djedla. Mais pourquoi me poursuivre de la sorte ?
Michel, portez-vous un large chapeau ? Je vous ai rêvé la nuit dernière, portant un large chapeau de couleur sombre, arpentant une petite rue du centre de Paris. Vous aviez en face de vous une sorte de temple, avec de nombreuses marches à gravir peut-être une église, située à côté d’un petit carrefour. Derrière vous se situait un fleuve bordé d’arbres.
Je porte en effet un chapeau mais il n’est pas à large bord.
Et devant vous rien moins que la gloire, Michel. Et pas loin. Je l’ai vue de mes yeux vue, plantée là et vous attendant en regardant sa montre.
Merci en tout cas, D. Et bonne nuit à tous.
L’espace d’un instant j’ai cru qu’il lui ferait un bisou dans le coup.
Ne soyons pas si exclusif.
C’est remarquable, ML !
Pour moi, c’est cristallin, mais pour le lecteur non initié aux arcanes de la RDL, ça en sera d’autant plus mystérieux…
Et pour le titre ?
Der Geling
Des fois ce sont des étapes comme ça
mais
https://www.youtube.com/watch?v=M9BNoNFKCBI
Attention, images insoutenables et révoltantes !
http://www.fdesouche.com/514427-herve-gourdel-a-ete-decapite
Ce qui est le plus remarquable dans cette ouverture, ML, c’est que vous ancriez une écriture superbement classique dans la plus contemporaine modernité pour nous conter une histoire d’amour née sur internet : dès l’abord, on entend le son juste de votre singulière originalité, on ne demande qu’à poursuivre la lecture !
Et embarquer sur votre vaisseau fantôme, pour un voyage jusqu’au fond de la folie des hommes !
Offrir au commentarium un début romanesque
est assez téméraire en raison de la violence
commune en ce bas lieu.
L’entrée en matière n’est-elle pas compacte,
trop peut-être pour laisser au lecteur
le sentiment de sa propre respiration ?
L’art descriptif est si subjectif !
L’organisation du récit est tellement personnelle !
« A fortiori » quand le sujet est si important
pour l’auteur.
« On avait du mal à distinguer les passants dont le contour des silhouettes s’effaçaient dans cette blancheur cotonneuse… »
Le « on » n’est-il pas malvenu, « distanciateur » ?
Avec le « contour des silhouettes » des passants,
le flou n’est-il pas « sursouligné » ?
Le verbe pronominal ne rend-il pas aux silhouettes
une part d’initiative alors qu’elles sont plutôt
gommées par l’atmosphère spéciale du moment ?
Le démonstratif « cette » pour… cette dernière
n’est-il pas superflu ?
Bergün, Zurich, où est la fenêtre de l’hôtel
qui offre la vue? Il est permis d’hésiter au début, est-ce voulu ? Sinon, poser le décor
réclame plus de précision.
Soit dit sans malice, avec l’exigence commandée
par le sujet et due à sa transmission.
Courage, rallumez l’alambic pour y redistiller
une essence plus pure encore et plus belle
à la hauteur du tribut que méritent votre histoire et, surtout, les fantômes à qui
vous rendez hommage !
Bon sang, exigez plus de votre décorateur,
convoquez l’image et les sens ! Il faut être
un peu magicien pour rallumer les chandelles !
Et s’il faut vous éperonner pour obtenir
le meilleur de vous, ne donnez-vous pas souvent
la preuve que c’est possible ?
Inutile de tirer sur votre serviteur,
il n’offre même pas l’épaisseur d’une cible
d’exercice, autant consacrer l’énergie au texte !
Imprudenciellement.
Dès le départ, vous mettez en place deux structures d’écriture : l’une plus descriptive et l’autre plus onirique. Description impressionniste + onirisme féerique, voire fantomatique. C’est mieux écrit que les Bienveillantes et ici le nazi est remplacé par la victime. Une victime que l’on sait venir de loin…
Courage pour la suite !
Bon Dieu, WGG,
2 pages seulement.
Il est temps de bouger votre popotin !.
L’age n’attend pas le succès,
mais les années s’amenuisent !.
…
…la procédure,!…copier/coller,…la technique adaptée en amalgame des classifications,…aux opinions politico-chimiques à créer,!…
…
…les sciences en analogies pour en sortir en » leurres & Ah,!Ah!,…nos grotesques copier/coller,!…
…les emplois fictifs, furtifs, filoutifs,!…tifs-tifs, et autres dons à l’arche, occupés les esprits à imités les exemples collabo’s,!…
…je me souvient de rien,!…qu’elle aubaine,!…tout ces anges à se mettre,!…suivant,!…
…l’amour des combinaisons gagnantes,…vous miser,!…tavernes farfelues,…des affaires,!…
…les ascenseurs , Oui,!…vous monter ou vous descendez,!…Je ne sais pas,!…je reste sur place,!…garçon,!…un double petit-déjeuner complet,!…c’est çà,!…etc,!…pour mon double-fantomas,!…envoyez,!…
…
Une barbarie de plus dans ce monde africain où elle n’a jamais cessé d’exercer ses charmes. Des milliers de morts chaque année, des indigènes. Vite oubliés !
Celle-la nous stupéfie car elle nous touche, nous autres Français directement, nous qui innocemment croyons que la démocratie, l’humanisme, la morale, la loi, nous protègent. Pauvres naïfs que nous sommes !
La Barbarie sortira heureusement renforcée de cette épreuve car il nous faudra y répondre à l’identique. Ou en crever comme des rats piégés par leur propre vacuité …
Gagner dans les esprits, certes… et au sol.
Le 11 septembre 2001, la rue palestinienne avait bondie de joie à l’annonce des milliers de morts, grillés, écrasés, enfermés, dans les tours du World Trade Center de NYC.
Le malheur des uns fait toujours le bonheur des autres.
Qui peut jurer qu’aucun Français de papier ne s’est pas réjoui, hier, de l’assassinat de ce père de famille, croisé occidental, infidèle, symbole du mal, décapité au nom d’une autre loi ?
Il est temps que nos compatriotes retrouvent leurs esprits et choisissent quel destin commun ils souhaitent : au delà d’une certaine limite, le billet n’est plus valable.
Ce sera tout pour ce jour de deuil. Condoléances à la famille et aux proches…
Quels alliés douteux, camarade JC, à « nos » côtés dans la croisade lancée par le président Obama.
C’est plutôt ici que se seront les vraies lignes de partages, qui sont de nature concrète et politique.
Remarquons l’inconfort de nos nombreux potes Karim apostrophés sommairement: « alors (sous-entendu: avec un nom ou une gueule comme la tienne), qu’est-ce que tu attends pour descendre dans la rue pour protester contre cette barbarie? »
– « Mais justement, cette barbarie me répugne en tant que toi, mais tu veux qu’on défile en groupe, en corps, en tant que musulmans? C’est en tant que citoyen que je refuse ces conneries. Pour la protestation officielle, adresse-toi aux « représentants » patentés de la « communauté », c’est eux qui ont le devoir de s’engager, et de s’engager clairement! »
Karim n’est pas son vrai nom, et je bois avec lui des canons.
Le dessin: Salle des profs
Au sein de l’affairement de la rentrée, un collègue cherche le cap de la joie tragique.
— Bon, au boulot!
Le double langage est une pratique courante des acteurs islamistes. Voir la Turquie, le Qatar, l’Arabie saoudienne et alliés. En comparaison, les occidentaux sont des enfants de chœur, malgré leurs efforts.
Je me souviens avoir vu la trace d’Ange et Démon au Jardin.
L’étang dont le soleil chauffe la somnolence
Est fleuri, ce matin, de beaux nénuphars blancs ;
Les uns, sortis de l’eau, se dressent tout tremblants,
Et dans l’air parfumé leur tige se balance.
D’autres n’ont encor pu fièrement émerger :
Mais leur fleur vient sourire à la surface lisse.
On les voit remuer doucement et nager :
L’eau frissonnante affleure aux bords de leur calice
E.R
Quels alliés douteux
Starbucks? Chez eux quand on risque de se brûler ils prè-viennent dès le salut.
j’allais oublié: bonne journée !
des journées :
J’allais …. oubliée
24/37 pas l’heure de pointe dans le boson… Grève à Air France. Il ne vienddra pas ce soir ringard.
hier à 20 h 14 : « le fumier de Porquerolles »… tout est dit concernant ce sinistre personnage
Qui est ce, le fumier de porquerolles dont vous parlez ?
… et il en remet une couche…
Mimi, à titre préventif je vous donne le Prix Nobel et le Prix Goncourt, pour votre oeuvre qui restera inachevée. Mon pote de Aulitvoude, vous accordera un Oscar pour toute votre filmographie. Marine, futur Présidente de la République, compte sur vous pour divers ministères culturels. JC, futur ministre de la propagande Dr. Geux-Belle, se mets à votre disposition.
ueda dit: 25 septembre 2014 à 6 h 52 min
ueda, qui à juste titre n’aimez pas être catalogué d’asiate de service, tout le monde ne peut pas avoir votre courage légendaire ni même celui combien exemplaire de votre camarade pervers à moins zéro neurone
so no gena rowlands?
c’est bien triste en effet dit: 25 septembre 2014 à 10 h 33 min
Je n’ai rien compris à votre critique.
Parfois la question fait l’affaire: je vois parfaitement quel a 14 ans maintenant.
easy, easy, easy
Vraiment, on est pire que des ravisseurs afghans, non?
(traded for true feelings…)
I’m losing my money here
à Xanadu, il avait un pantelpentium dans les caisses
J’hallucine ! un blog littéraire ?
Certaines attractions de la Foire du Trône peuvent donner 2 G négatifs ou positifs, mais jamais les 6 G positifs d’un virage serré à 500 nœuds mon Thierry.
depuis qu’il s’est fait traiter de fumier, le porquerollais tente de se faire oublier en utilisant des pseudos débiles reconnaissables… un couard, un capon, un faquin, un vrai de vrai
brève dit: 25 septembre 2014 à 12 h 02 min
La philosophie contre-opère.
Les kapos et leurs obsessions de camp d’avides d’air…
Je n’aime pas trop les dessins « d’après photo », qui ne me semblent pertinents que lorsqu’il s’agit d’animaux. En ce sens, je ne suis pas attirée par la description de ce travail-là…
Pourriez-vous expliquer en quoi cela est pertinent dans le cas des animaux et pas dans celui des humains (humain que je ne suis pas à 100 %, je le rappelle).
brève dit: 25 septembre 2014 à 12 h 02 min
« depuis qu’il s’est fait traiter de fumier, le porquerollais tente de se faire oublier en utilisant des pseudos débiles reconnaissables… un couard, un capon, un faquin, un vrai de vrai »
Elle a bien raison la mère Denis ! L’est vraiment com’ça, l’ilien ! : « C’est ben vrai, ça ! »
Euh, Passou, le boulot du Pajak…. estimable, hein ? Estimable …. c’est tout ce qu’on peut en dire, non ?!
Yeah. That makes sense.
Le problème de la solitude, c’est que s’il y a deux mecs qui l’inventent, ils sont obligés de se rencontrer pour voir si c’est la même… Sinon c’est quantique, hein !
le dégonflé se regonfle, ça va péter : pouffff !
ah mais le quantique des quantiques c’est pas de la solitude ça..
D., j’essaie toujours de répondre aux questions que l’on me pose, mais vous concernant, j’émets quelques doutes sur la bienveillance de votre curiosité… Bon, tentons quand même.
Les animaux, contrairement à nous les humains, sont incapables de porter des masques. ILs se livrent au regard, que celui-ci soit direct ou indirecte, et réagissent simplement à notre présence ou notre absence. En ce sens, une photo d’animal porte en elle la plus grande partie de ce que nous serons en mesure de percevoir de lui. La reproduire en dessin à la plume ne trahit donc ni la photo, ni son sujet. Et la liberté créatrice du dessinateur s’illustrera dans le choix du cadrage. Un ami m’a offert, au noël dernier, un tableau dessiné d’après la photo de la tête de mon grand âne. J’ai été stupéfaite : il avait cadré son tableau de façon à ce qu’on ne voit pas les oreilles de Dagobert. Et du coup, le regard pensif, doux et intériorisé de mon âne prend toute la place…
Rien de tout cela n’est possible dans un dessin d’après photo, comme le montre la deuxième illustration de l’article de notre hôte. Parce que les humains portent un masque, qu’une photo ne saurait démasquer mais simplement interpréter, et que le dessin, par là-dessus, comme une seconde réplique, n’est à mon sens que superfétatoire. Oh, je laisse libre à quiconque d’y voir une vérité apparaître, plus vraie encore que la photo. Mais pourtant : au-delà du procédé, que reste-t-il vraiment ? Pas grand’chose, à mon sens.
Bien, vous me direz que le travail de Pajak porte sur l’utilisation du dessin pour servir un propos, plus que le dessin lui-même : cela me semble bancal, d’un côté comme de l’autre. Mais ce n’est que mon opinion, n’est-ce-pas. En aucun cas, je ne voudrais empêcher qui que ce soit d’apprécier l’oeuvre. Elle ne résonne pas en moi, je n’y vois que redite et non émotion. A tout prendre, je pourrais divaguer longtemps sur la vraie photo de Benjamin. Mais pas sur ce, comment dire ? Plagiat ?
je n’y vois que redite
oussa ?
… Dans le dernier magazine littéraire, on voit la photo dont s’est inspiré Pajak ; là est la redite.
Vous m’excuserez Clopine, mais j’ai rarement lu explication aussi confuse, alambiquée et illogique. Je ne dis pas ça par malveillance, mais parce que c’est la pure vérité, et je pense que personne ne me contredira. Cela-dit je vous aime bien quand même, je vous trouve attachante. Mais vos propos ne tiennent pas la route la plupart du temps.
J’ai été stupéfaite : il avait cadré son tableau de façon à ce qu’on ne voit pas les oreilles de Dagobert. (Cl.)
J’ai eu le même choc en tombant sur la photo officielle d’un ancien ministre de l’éducation, il était partiellement hors-cadre.
Alors, je vais tenter autrement. Plus simple ?
L’être humain sait quand il est pris en photo ; consciemment ou inconsciemment, il choisit à ce moment-là une pose, une posture, une expression : un masque, en réalité. Les animaux en sont incapables.
C’est pourquoi les photos d’animaux sont plus « vraies » que les photos d’humains, et que, paradoxalement, elles laissent le champ plus libre pour l’interprétation. Les photos humaines, par contre, à moins d’opérer dessus un travail comme celui de Warhol, en disent toujours « trop long » pour qu’on puisse réellement leur ajouter quelque chose ; Warhol n’ajoute pas, d’ailleurs, il retranche ! Il parle d’autre chose que du sujet de la photo (maryline ou une boîte de soupe).
Le travail de Pajak m’apparaît redondant parce que bien trop proche de la photo de départ. Regardez les deux (la photo et le dessin, la deuxième illustration) : j’y vois juste une répétition, rien qui m’en apprend plus sur le modèle (sinon que Benjamin faisait la gueule, mais ça, pas besoin de crayon pour le voir. Ceci est de l’humour, je le précise pour être sûre de ne pas porter à confusion).
Cela vous convient-il mieux ?
Pas plus sournois que l’animal.
Une chatte m’a roulé dans la farine pendant trois ans.
En plus, elle amenait ses copains et les choisissait très mal.
Elle m’a rendu réactionnaire.
Et puis une bête, ça ne répond pas aux questions.
Alors qu’un brave Bitru, tenez, même quand c’est retors, ça finit toujours par boire et causer.
…et pendant ce temps incertain bouguereau passe la main (courante ?)…
Votre avis sur le dessin, Clopine, est tellement improbable qu’il en devient intéressant.
Soyons sérieux
Le Figaro :
Notre question du jour pouvant prêter à des interprétations regrettables, Le Figaro a décidé de la retirer.
12:22 – 25 Sept 2014
Exactement ce qu’il ne faut pas faire.
Débattre aujourd’hui pour ne pas se battre demain!
« L’être humain sait quand il est pris en photo. »
Il est extrêmement fréquent que des êtres humains soient pris en photo sans qu’ils le sachent.
Mieux vaut arrêter là parce que vous avez beaucoup trop de certitudes sur beaucoup trop de choses.
Je pense que clopine n’y connait tout simplement rien du tout mais veut faire l’intéressante.
Une attitude détestable en tous points.
« Walter Benjamin emporté par la foule des réfugiés, lui seul »
De cette scène, il ne peut exister aucune photo.
C’est pas étonnant qu’elle soit de gauche. Elle a choisi instinctivement la voie de l’erreur.
L’animal au moins, ça ne fait pas de politique.
Encore que.
Ma chatte était belle mais elle avait un habitus de droite.
le manifeste de l’incertitude faut tasbsolument qu’il reste le plus illisible possible sinon c’est prendre beaucoup trop de risques..
Clopine et les plaisirs de l’ esthétique…On aura tout lu sur ce blog!
D., je pense que je ne répondrai plus à vos questions ; elles ne sont pas là parce que vous vous intéressez à ce que je peux bien raconter mais pour amorcer des critiques primaires. Bon, je ne vais certes pas me justifier, en prime. Ca suffit comme cela, pas vrai ? Néanmoins, j’aimerais bien que vous vous justifiiez vous : après tout, pour juger de mon absence de connaissances en matière de photos et de dessins, vous devez donc vous y « connaître », vous ? Allez, hop, on lève les petites mimines et on étale ses références, s’il vous plaît… Sinon, on risque d’être pris pour ce qu’on est : un faquin.
Il faudrait tout reprendre de ce qu’ énonce Clopine. Du travail en perspective!
(et je ne veux pas entendre que c’est un « faquin, mais alors faquin le superbe ». N’est pas Madame de Guermantes qui veut, d’abord, et l’individu en question ne le vaut pas, ensuite.
Qu’est-ce qu’une image pour vous Clopine?
Photo ou peinture, ce sont toutes deux des images, non?
Allez Clopine, trouvez-nous un super dessinateur d’ après photo…!
« L’être humain sait quand il est pris en photo ; consciemment ou inconsciemment, il choisit à ce moment-là une pose, une posture, une expression : un masque, en réalité. Les animaux en sont incapables. »
C’est mal connaitre les animaux…
Personne n’a le droit de se mettre à la place d’un artiste pour expliquer le pourquoi et le comment de son œuvre. Et c’est la même chose en littérature.
L’analyse, c’est votre affaire en ce sens que c’est votre analyse et vous vous la gardez pour vous.
Ben dites donc, vous voilà tous brusquement réveillés. Toujours à l’égal de vous-mêmes : discourtois, tendancieux, élitistes et prétentieux. Mais au moins, si prévisibles qu’il faut toute ma légéreté coutumière pour vous soulever un peu hors de vous-mêmes. Vosu me faites penser à ce moment précis où une montgolfière commence à ébranler la lourde nacelle qui est à la fois son but et sa prison. Un peu relous, les gars…
Clopine allez voir les œuvres de J.Olivier Hucleux ou de Peter Klasen…et ce que l’on parvient à réaliser d’ après la photographie.
Pour Pajak, je suis de votre avis, son dessin n’ est pas très innovant.
Maintenant Marie, ça suffit. J’ai à faire.
Ce sont vos explications qui sont vaseuses Clopine, permettez-nous de vous le dire en toute simplicité et courtoisie.
D’ailleurs, Renato vous le dit avec humour…
Toujours à l’égal de vous-mêmes : discourtois, tendancieux, élitistes et prétentieux.
–
Cette façon de juger l’autre est insupportable.
D., franchement, arrêtez de me faire rigoler. Vous êtes sur le blog d’un des plus prestigieux critique littéraire du temps. C’est-à-dire un type qui ne fait rien d’autre que d’analyser les oeuvres, et délivrer son analyse (si souvent pertinente) : c’est son gagne-pain (si tant est que notre hôte ait besoin de le gagner, ce que je ne sais). Alors, ramassez-moi vite votre mercuriale, là, et descendez, je vous prie, de votre mandarinier. (euh… Mandarinier parce que vous voudriez bien être un mandarin. Mais vous n’êtes que sa femme : au petit, tout petit pied.
Clopine, vous avez tout à fait raison d’exprimer ici votre point de vue, mais rien qu’en ce qui concerne Wharhol, il y a beaucoup à dire…Que n’a t-on pas écrit sur les boites Brillo!
Et Benjamin, lui-même et son ère de la reproductibilité…Bref, vaste et riche sujet que vous nous expédiez en quelques lignes.
Voilà en ce qui me concerne quelques points à soulever.
Bien à vous.
Non, Pierre Assouline n’analyse rien. Il ne fait que des constats judicieux. Vous n’avez pas compris. C’est souvent.
Tout-à-l’heure j’ai eu envie d’écrire que vous faisiez du quasi-TKT, Clopine. Et je me suis retenu parce que le propos aurait été trop offensant. Mais si vous continuez je vais l’écrire pour de bon.
D; : wouaaaaarfffff ! Les constats judicieux de notre hôte. Pas d’analyse, bien sûr. Savez-vous qu’un tel foutage de gueule pourrait être sympathique, s’il était porté par une personnalité généreuse, rayonnante et sincère ? Là, vous n’êtes que pathétique, pusque hargneux, discourtois, bavasseur et sournois. Et un peu pitoyable aussi, m’enfin je vais garder ma pitié pour des causes qui en valent plus la peine, tenez.
Tenez Clopine, toute la différence (pour moi)entre Hucleux et Pajak…
http://www.youtube.com/watch?v=UbUFRsZfZbk
Sauf que vous ne lui arrivez pas à la cheville. A part ça, moquez-vous de TKT tant que vous voudrez, D. Quand vous aurez viré de ce blog toutes ce qui en fait son sel, je présume que vous casserez votre miroir, celui qui reflète votre sale figure ?
Clopine dit: 25 septembre 2014 à 16 h 47 min
une montgolfière commence à ébranler la lourde nacelle qui est à la fois son but et sa prison.
Hune fois Laverdure il veut faire peur à un aérostier il rate son coup il arrache un bout d’enveloppe avec son Mirage… Encore une victoire d’un plus lourd que l’air !
Le petit brun il a la tête de l’espion dans un roman de Michel Butor qui se passe à Berlin…
Et si nous sommes tous éveillés, Clopine, c’ est que vous avez soulevé un lièvre d’importance.
Quand vous aurez viré de ce blog toutes ce qui en fait son sel. Clopine.
D est au régime,Clopinz, vous avez lu ses menus du soir, je présume?
Merci à Barozzi pour ses compliments qui, cette fois-ci, sont sincères !
Le titre de mon roman : Ce qui nous traverse.
L’exergue sera tiré de L’Homme-Jasmin de Unica Zürn :
« Quel bonheur d’être avant le commencement ! Rien ne peut
nous arriver parce que nous ne pouvons pas nous arriver à nous-mêmes. »
(Unica Zürn, L’Homme-Jasmin)
« D. Vous êtes sur le blog d’un des plus prestigieux critique littéraire du temps. » (Clopine)
Petit bras, mesquin ! Oh ! que c’est laid …
En effet :
« Nous sommes sur le blog DU plus prestigieux critique littéraire DE TOUS LES temps. »
La composition du roman est très importante à mes yeux. Elle est fondée sur plusieurs structure. D’abord une ellipse peu visible pour le lecteur « normal », une ellipse qui va du début à la fin du roman comme si le roman était une structure vide. J’y tient beaucoup.
Durant le voyage entre Zürich et Bergün, défile « ce qui nous traverse », c’est-à-dire nos morts qui font de nous des fantômes. C’est à partir de là que vient se greffer tout mon bordel de la Shoah. Un gigantesque puzzle à mettre en place sans pour autant que les pièces soient jointes, elles doivent pouvoir jouer les unes dans les autres. Une marqueterie mal jointe (idée qui me vient d’André du Bouchet : faire la même chose que lui mais dans l’écriture romanesque). Donc pas si classique que ça.
tout mon bordel de la Shoah.wgg
Bon, gardez-le pour vous svp, ainsi que votre étage complaisant de plan de roman.
Quid, pour vous, du sujet du jour?
votre étalage
« L’être humain sait quand il est pris en photo ; consciemment ou inconsciemment, il choisit à ce moment-là une pose, une posture, une expression : un masque, en réalité »
Mais c’est bien là tout le talent voire le génie d’un photographe de savoir « saisir l’intime »! Comme le disait Nadar…
0 W à 17 h 33 : que pensez-vous du roman-puzzle de Julio Cortázar: MARELLE ?
@Widergänger, bonjour et bonne continuation pour votre roman. Dans les pages que vous avez postées vous évoquez Marusa, c’est-à-dire l’artiste Marie-Louise Broggi. Peu de temps après son décès vous disiez que vous alliez faire un site pour lui rendre hommage, pour qu’on y voit ses œuvres. Ce site, l’avez-vous fait, auriez-vous un lien ?
Je l’ai défait. Ne marchait pas correctement. En referai un autre un jour, plus tard.
Espérons en effet qu’il y aura un site. Sur son blog vous écriviez :
« Chers visiteurs du blog. Un site officiel sera bientot cree ou je vais mettre au fur et a mesure toutes les oeuvres de Marusa. Elle avait pris soin de tout photographier. Mais cela prendra du temps parce qu’il faut cataloguer toute son oeuvre. Sur ce site seront egalement publies des documents (textes theoriques sur sa peinture qu’elle avait ecrits a l’occasion de ses expositions, photos, poemes, lettres, etc.). Plus tard auront lieu des expositions a Zurich. Marusa etait une grande artiste, la vie de son oeuvre ne fait que commencer. Nous mettrons l’adresse du site en ligne une fois cree.
Merci de votre visite.
Son compagnon : Michel Alba «
Peut-être est-cela, l’aveu ultime : des dessinateurs reproduisant des photos. Croyant en cela donner autre chose à voir. Et n’y arrivant pas. Nous avons donc, d’un côté, une image, et de l’autre, l’idée de l’image. Légitime ou non. Pour moi, Pajak ne l’est pas. Au moins quand il reprende le noir et blanc de ce qui n’est, finalement, qu’une digression face à l’hisoire.
Et que je sois femme de photographe n’a que peu de chose à faire là-dedans. Enfin, je voudrais m’en persuader…
« Je ne dis pas ça par malveillance, mais parce que c’est la pure vérité, et je pense que personne ne me contredira. »,
Ben mon vieux !!!,…
N’est pas Madame de Guermantes qui veut
Et c’est bien pour ça qu’il vaut mieux leur écrire, aux grosses têtes !
Vous avez raison, Polémikœur. Mais j’aime bien me jeter dans le bain pour voir l’effet. C’est pas si dangereux finalement, vous voyez. Comme quoi, parfois…
Votre désir de précision est intéressant parce qu’il correspond à un projet littéraire académique classique. Pas au mien. Comme critique, la tâche est de comprendre le fonctionnement de ce qu’on lit, pas d’y substituer une autre œuvre. Vous voyez un peu le problème ou pas du tout ? Il est tellement périlleux et difficile d’être lu pour ce qu’on a effectivement écrit.
Oui, polder, mon roman est aussi et en premier lieu même un hommage à la peinture de Marusa. Un de ses tableaux, « Détresse » comme page de couverture, serait parfait. Mais on en est pas là. La difficulté est de trouver une galerie pour l’exposer. Les galeristes n’exposent pas les morts sauf ceux qu’ils ont déjà exposés de leur vivant. Un vrai problème. Son œuvre est en sommeil pour le moment, dispersée entre Montréal et Paris.
C’est mal connaitre les animaux…
le plus ardu c’est traduire la langue de bois des phasmes sous le regard masqué d’un paon, bon on peut toujours s’endormir en comptant les yeux..
à Clop’ … Cela vous convient-il mieux ?
Absolument pas,bien sûr. Dans quel monde vivez-vous, belle dame – nul doute, vous devez être très-très belle, vous possédez des feelings puissants, etc … nous autres, les ploucs parigots, si on devait faire gaffe dès qu’on voit des personnes nantis d’appareils photo, de portables, et j’en passe (handicapés en fauteuil roulant avec caméra sur le ventre, et qq potes derrière, avec perche-micro, etc …), les parigots, donc, se prendraient tous pour – les mâles choisiront leur-s icône-s ; les femelles, aussi !
Well, Clop’ vous avez une inflation de narcissisme, d’ego … m’faites de plus en plus penser à une BHL femelle.
soupirsssssssssssssssssssssssssss
WGG,
le problème :
c’est d’attaquer trop de projets à le fois,
sans en terminer un.
Au final :
on en termine aucun.
D. dit: 25 septembre 2014 à 16 h 19 min
« L’être humain sait quand il est pris en photo. »
Il est extrêmement fréquent que des êtres humains soient pris en photo sans qu’ils le sachent.
Mieux vaut arrêter là parce que vous avez beaucoup trop de certitudes sur beaucoup trop de choses.
il y a qq mois, ménage de printemps, j’ouvre des enveloppes, datant début ’80 – quantité de photos où je suis présente, sans savoir que je suis pris en photo ; jamais, je n’ai un regard vers un quelconque objectif – que j’ignorais (dans l’extrême gauche, pas de photo ? mon cul ! 30 ans après …) avec une tronche, que je n’ai jamais eue photogénique (grrr 🙂 si je ne me goure pas de ponctuaction-à-la-con-smile)
(psittt, l’est strange, en ce moment, la clopine, non)
Alba, pas mal pour de la prose d’amateur. Le continent littérature est sur l’autre rive du fleuve. Nul ne saurait dire si vous saurez ou non en franchir le courant.
Le pauvre boumou s’est transvasé dans un pseudo plus jeune, il abuse qui?
Le désespoir et le ridicule, drôle de ripopée, mon boumou.
Il y aura bien des primaires à l’UMP.
T’est gentil mais y’en a déjà bien des primaires à l’UMP.
Gymnopédie No. 3 : http://www.youtube.com/watch?v=xYYsUcmEa-A
C’est peinturgie qui opère de la chirurgie esthétique pour Clopine ou quoi?
:-
Un jeu de miroirs compliqué.
Place à l’œuvre !
Et merci pour avoir laissé
poser le petit caillou
de la mémoire et du respect.
Pol(ém)i(ke)ment.
Ravel par lui-même, dans un des plus purs joyaux de son oeuvre pianistique, Oiseaux tristes.
https://www.youtube.com/watch?v=SZxjtuvnTNc
Ravel avait la réputation d’être un mauvais pianiste, et un détestable chef d’orchestre (toujours en retard de deux temps). C’est le plus génial orchestrateur français. On ne peut pas tout faire à la perfection.
Et puis même cet enregistrement-là, on ne s’en passerait pas.
Pour comparer, la plus belle version des Oiseaux Tristes que je connaisse, celle de Jean-Yves Thibaudet.
Puissent les renvois d’ascenseur ne vous toucher pas
A few things you find on the ground. Something you see in the sky, but more electrical, right? Some « idioma ». That’s it. Blow.
« Duetto »
merci ichlibiedich
Constatation :
Les « Balkanais » n’aiment pas afficher leur identité d’origine.
Pourquoi pas ?.
Berlin n’est plus à cela près.
Et logique aussi,
Berlin a accueilli ces réfugier’sss,
oui Monsieur’sss… .. .
Alors voter pour ce qui est de sa religion…
Ils savent ce que cela veut dire !.
– Nous sommes des Balkans, (.-).
…
…vous, voulez bien m’excuser,…chaque fois, que je vois Saint-Nicolas Luxes & Bourres et Lucres & Haines » french-style « ,…
…je suis terriblement indisposé,!…Plus,!Plus,!…encore des propos » Sado-Maso « ,…sur la France martyre,…travaillez-plus,!… » Oh,!…que c’est bon,!…Casse-toi,…pauvre Con,!… »,!…encore,!…
…Casse toi, pauvre Con,!…quel,!…changement,!…à côté de Flagada 50 Milliards de taxes en plus,!…Oh,!…je jouis,!…un mouchoir,!…Ah,!,Athchoum,!…etc,!…
…Ah,!çà ira,! çà ira,!…mes Marquis de Sade,…
…le peuple vous aime,!…le peuple vous vénère,!…nos maître à Stallag 13,! Bidon-Ville,!…quel changement tranquille,!…Merci,!…
…
…peut mieux faire d’ici à 2017,!…la joie,!…la sobriété, la classe, la coupole,…et des tarés abrutis,!…
…qu’est ce qu’il dis,!…il se fout de notre gueule,! l’abrutis optimiste,!…
…etc,!…
Revenons aux choses sérieuses, pendant l’agonie du billet :
« Un élu FN de Haute-Savoie va être suspendu par son parti après avoir comparé sur Twitter la ministre de la Justice Christiane Taubira à un singe à vélo, a indiqué jeudi le vice-président du FN. »
Tout de même ! Comment voulez-vous faire confiance à un élu aussi peu observateur ! Il y a une foule de détails qui indiquent clairement qu’il ne peut PAS y avoir confusion !…
Heureusement, l’élite du FN veille : « Pas de racistes chez nous » meugle* le vice-président ! ….
Excellent ! Cela donne l’exemple aux sympathisants du FN, prolos racistes homophobes antisémites chômeurs blancs. Pas de ça chez la Walkyrie, qui rit jaune**.
*Meugle, on a droit de dire.
**jaune, aussi. Noir, c’est pas pareil …
Bonne nouvelle !
« Plus de 120 érudits musulmans du monde entier, pour beaucoup faisant autorité dans leur pays, publient une lettre ouverte qui dénonce les djihadistes de l’Etat islamique (EI) et réfute leurs arguments religieux. » (Fig.)
Il y a donc au moins 120 érudits musulmans, c’est une excellente nouvelle. On ne sait toujours pas combien il y a d’érudits juifs ? Chrétiens ? Peut être moins que ça ! En tout cas, les érudits sont musulmans, les pédophiles sont chrétiens, c’est clair. Et la révision du Livre Saint est pour demain. Amour. Paix. Tolérance.
On a besoin d’étiquettes pour se repérer … c’est pratique, non ?
Le retour sur scène de l’Agité de Neuilly est, pour lui, une bonne chose : il peut réutiliser sa panoplie de phrases creuses et rentabiliser son investissement présidentiel.
Pour nous, pour moi, j’aurai préféré à cette résurrection miraculeuse d’un comique celle de Pierre Desproges, homme de talent, lui ! …
Quelques citations de ce cher Desproges :
« Entre une mauvaise cuisinière et une empoisonneuse, il n’y a qu’une différence d’intention. »
« J’ai le plus profond respect pour le mépris que j’ai des hommes. »
Enfin, celle que je préfère :
« Une femme sans homme, c’est comme un poisson sans bicyclette. »
« La France, invitée d’honneur de la foire de Francfort 2017. »
Avec toutes le saucisses littéraires qu’on a à présenter à l’univers ébahi, ce ne sera que justice.
Ah oui, alors vous n’êtes rien à côté d’un vaisseau japonais de petite taile
il manque un poil de rouge dans ces dessins, je sens confusément que certains n’aiment, certains boudent.
m’étant levée un peu tôt en proie à des songes prémonitoires cataclysmiques évoquant le chaos et les tragédies contemporaines, j’ai trouvé sur la toile une BD japonaise recommandée par l’Humanité ( existe – t – elle encore ? )
http://www.liberation.fr/livres/2014/09/25/wet-moon-lune-funeraire_1108349
On a besoin d’étiquettes pour se repérer … c’est pratique, non ?
vdqs
Pol(ém)i(ke)ment
(hurkurkurkurk)
L’Humanité existe encore, l’humanité se fait rare, et ta BD japonaise, Chantal, me donne le « frisson de la mort » ! Brrrrr …
Peut-être est-cela, l’aveu ultime : des dessinateurs reproduisant des photos
c’est assez inévitabe quand que tu veux scénariser un personnage dont on connait le visage..par la photo..le bon temps des portraits phantasmés des hommes célébes est finito..le cas de lautréamont est assez marrant..d’autant que celui de valoton a probablement aussi été fait d’aprés photo..comme a son habitude..lautrec utilisait largement le procédé aussi..je parle de lui parcequ’on ne s’en douterait pas
Brrrrr …
la litterature c’est un truc de gonzesse jicé..c’est bien connu..dailleurs c’est pour ça que baroz préfère maintenant les trucs d’homme
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